PLACE DE LA BUCCOPHARYNGECTOMIE TRANSMAXILLAIRE (BPTM) DANS LA CHIRURGIE DES CANCERS OROPHARYNGES (A ABIDJAN ). YODA M*, TANON-ANOH M-J* , BURAIMA F*, KOUASSI Y.M*, KOUASSI J*, BADOU E*, N’GATTIA K. V**, KACOUCHIA N**, KOUASSI B*** Correspondance : Dr YODA Moussa CHU de Yopougon Service ORL et CCF 25 BP 153 Abidjan 25 Email : [email protected] SUMMARY RESUME La prise en charge thérapeutique et la surveillance des patients atteints de cancers de l’oropharynx posent bien souvent des problèmes sous nos cieux. Devant la complexité de la chirurgie oropharyngée, il nous a paru opportun de mener cette étude dont le but est de situer la place de la bucco-pharyngectomie transmaxillaire (BPTM) dans la chirurgie des cancers de l’oropharynx à Abidjan et de faire une revue de la littérature. Il s’agit d’une étude rétrospective et prospective concernant trois buccopharyngectomies transmaxillaires réalisées pour des cancers de l’oropharynx sur une période de 8 ans à la Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie. Trois (03) patients ont présenté un carcinome épidermoïde différencié de l’oropharynx au stade III et ont bénéficié d’une BPTM avec curage ganglionnaire suivie d’une radiothérapie. Les suites opératoires ont été marquées par une hyperthermie et des suppurations pariétales. Après un recul de 40 mois, nous n’avons enregistré aucune récidive. La BPTM suivie de la radiothérapie, a donné des résultats satisfaisants chez nos 3 patients. Malgré le recul insuffisant et le faible échantillonnage, les résultats à court et moyen terme sont encourageants. Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires. MOTS-CLÉS : The therapeutic management and the follow-up of the patients reached of oropharyngeal carcinoma were difficult in our countries. In front of the complexity of the oropharyngeal surgery, it appeared convenient for us to undertake this study of which aim is to determine the place of the transmandibular oropharyngectomy in this surgery in Abidjan and to make a review of the literature. It’s a retrospective study concerning three oropharyngectomy carried out for cancers of the oropharynx over 8 years at the International Polyclinic Sainte Anne - Marie. Three patients presented differentiated epidermoid carcinoma from the oropharynx (stade III) and were operated (oropharyngectomy with nect dissection) followed by radiotherapy. The follow-up was marked by a hyperthermia and parietal suppurations. After 40 month, we did not record any recidivation. Transmandibular oropharyngectomy and radiotherapy gave satifactory results. In spite of the insufficient looking back and the small sample, these results are encouraging. Complementary studies are necessary to confirm these preliminary results. KEY WORDS : TRANSMANDIBULAR OROPHARYNGECTOMY, SURGERY, OROPHARYNGEAL CARCINOMA . BUCCOPHARYNGECTOMIE TRANSMAXILLAIRE , CHIRURGIE, CARCINOMES OROPHARYNGÉS. © EDUCI 2006. -28- Place de la buccopharyngectomie transmaxillaire (BPTM) dans la chirurgie des cancers oropharyngés (à ABIDJAN) INTRODUCTION Les cancers de l’oropharynx sont des tumeurs malignes dévélopées aux dépens d’une des quatre régions constitutives de l’oropharynx. La prise en charge thérapeutique et la surveillance des patients atteints de ces cancers posent bien souvent des problèmes dans nos pays sous développés. Les suites opératoires immédiates ont été compliquées de suppuration pariétale et d’hyperthermie jugulées par une antibiothérapie et des soins locaux. Le patient a bénéficié d’une radiothérapie post-opératoire en France. Avec un recul de 10 ans, l’évolution est favorable et le patient ne présente pas de récidive. Actuellement, les protocoles thérapeutiques Observation N°2 donnant les m eilleursrésultatssontl’association Mr A.B.E, âgé de 44 ans, admis pour une chirurgie – radiothérapie. Plusieurs techniques dysphagie accompagnée d’une odynophagie et chirurgicales ont été décrites dont le choix est des crachats striés de sang évoluant depuis 1 fonctiondelatailledelatum eur, de l’expérience mois avec des antécédents d’intoxication alcoolodu chirurgien et du plateau technique . tabagique. L’examen clinique a mis en évidence Devant la com plexité de la chirurgie une tumeur ulcéro-bourgeonnante de la loge oropharyngée, il nous a paru opportun de mener amygdalienne droite étendue à l’hémivoile et à cette étude dont le but est de situer la place de la l’hémibase de langue homolatérale. La biopsie bucco-pharyngectom ie transm axillaire dans la avec un examen histologique a conclu à un carchirurgie des cancers de l’oropharynx à Abidjan. METHODOLOGIE Il s’agit d’une analyse des dossiers médicaux réalisée à la Polyclinique internationale Sainte Anne –Marie (PISAM) d’Abidjan sur une période de 8 ans. Trois dossiers de patients ayant bénéficié d’une buccopharyngectomie transmaxillaire pour des cancers de l’oropharynx histologiquement confirmés ont été retenus. OBSERVATIONS Observation N°1 Mr A.A.B âgé de 54 ans, admis pour une odynophagie, une otalgie gauche, une dysphagie chronique et des crachats striés de sang évoluant depuis 4 mois avec un antécédent d’intoxication alcoolo-tabagique. L’examen clinique a mis en évidence une tumeur ulcéro-bourgeonnante de la loge amygdalienne gauche avec une ulcération de l’hémibase de langue gauche et un œdème de l’hémivoile gauche ; des adénopathies sous-mentales gauches, mobiles, indolores, fermes, d’environ 1 cm de diamètre. La biopsie avec un examen histologique de la tumeur a conclu à un carcinome épidermoïde différencié mature de la loge amygdalienne. Le bilan d’extension a stadifié le patient au stade III ( T2, N1, M0) de la classification TNM de l’UICC de 1998. Il a été réalisé une buccopharyngectomie transmaxillaire gauche (BPTM) avec un curage ganglionnaire fonctionnel homolatéral. cinome épidermoïde différencié mature du voile, de l’amygdale et de la base de langue. Le bilan d’extension a classé le malade au stade III ( T2, N1, M0) de la classification TNM de l’UICC de 1998. Une buccopharyngectomie transmaxillaire avec un curage ganglionnaire fonctionnel et une hémibasi-glossectomie homolatérale a été réalisée. Le patient a reçu une radiothérapie post-opératoire au Ghana. Les suites opératoires ont été marquées par une suppuration pariétale qui a tari sous antibiothérapie et des soins locaux. Avec un recul de 7 ans, l’évolution reste favorable et le patient ne présente pas de récidive. Observation N° 3 Mr D.T.M âgé 59 ans, admis pour une odynophagie accompagnée d’une gêne pharyngée et d’une otalgie gauche évoluant depuis 2 mois avec des antécédents d’intoxication alcoolotabagique et de pharyngite chronique. L’examen clinique a mis en évidence une tumeur bourgeonnante au pôle supérieur de l’amygdale gauche avec extension vers le voile du palais et une adénopathie de KUTTNER homolatérale d’environ 1,5 cm de diamètre. La biopsie avec examen anatomopathologique de la tumeur, a conclu à un carcinome malpighien différencié mature de la loge amygdalienne gauche. Le bilan d’extension a classé le patient au stade III ( T2, N1, M0) de la classification TNM de l’UICC de 1998. I l a é t é r é a l i s é u n e buccopharyngectomie transmaxillaire avec un curage ganglionnaire fonctionnel homolatéral. Rev. Col. Odonto-Stomatol. Afr. Chir. Maxillo-fac., Vol. 13, n° 1, 2006, pp. 28-32 -29- YODA M., TANON-ANOH M-J. , BURAIMA F., KOUASSI Y.M., KOUASSI J., BADOU E., N’GATTIA K. V., KACOUCHIA N., KOUASSI B. Les suites opératoires immédiates se sont compliquées d’hyperthermie, de vomissement et de suppuration pariétale qui ont bien évolué sous antibiothérapie, des soins locaux et des traitements symptomatiques. Après un recul de 3 ans, le patient ne présente aucune récidive. DISCUSSIONS ASPECTS ÉPIDÉMIOLOGIQUES Fréquence Trois (3) patients ont bénéficié d’une BPTM en 8 ans à la PISAM (Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie). Le faible effectif inclus dans notre étude peut s’expliquer par le lieu de recrutement : il s’agissait d’un centre privé où seuls les patients assurés peuvent s’y rendre. Les coûts de cette intervention en privé sont énormes et vu la relative pauvreté de nos populations, l’accès aux centres privés est impossible à la majorité de nos populations. Selon la littérature, les cancers de l’oropharynx représentent en France environ 30% des cancers buccopharyngés8,11. 20 000 nouveaux cas sont diagnostiqués par an en France 2. Les cancers de l’amygdale représentent 13% des cancers des voies aéro-digestives supérieures7,8,9,11,12. AHIMON 1 à Abidjan en 1999, avait trouvé 110 cas de cancers de l’oropharynx diagnostiqués dans deux laboratoires d’Abidjan sur 71 406 résultats durant une période de 10 ans, soit une fréquence de 0,15%. Age et Sexe Tous nos patients sont de sexe masculin et ont un âge moyen de 52 ans. La plupart des études trouvent également une nette prédominance masculine, comme dans tous les cancers des voies aéro-digestives supérieures, de l’ordre de 95% 21,22. AHIMON 1 notait à Abidjan, 60% de sujet de sexe masculin. Facteurs favorisants Tous nos patients sont alcoolo-tabagiques. Il a été démontré que le tabac est le principal facteur favorisant dans la genèse des cancers oropharyngés et que l’association alcool-tabac, multiplie le risque de cancer de l’oropharynx par 153,14,16,17. La pharyngite chronique est également décrite comme facteur favorisant1,3,22. AU PLAN HISTOLOGIQUE Les carcinomes épidermoïdes représentent la variété quasi exclusive des carcinomes de l’oropharynx dans les proportions d’environ 70 à 80% 1,8,11. Les autres variétés histologiques tel que les lymphomes et les sarcomes sont plus rares. Aspects cliniques Comme le constatait déjà ETTE A. en 19734 et TANON en 199420, les délais de consultation sont extrêmement longs. Nos malades sont vus à un stade tardif, stade auquel les possibilités thérapeutiques sont limitées, lourdes et coûteuses. Le retard à la consultation pourrait être imputable d’une part, à un manque d’information et de sensibilisation de nos populations ; d’autre part, au personnel médical qui a une mauvaise connaissance de ces affections et au manque de structures adéquates pour des diagnostics précoces. Il serait souhaitable de voir naître des campagnes d’informations et de sensibilisation de la population et la création de spécialisation telle que la cancérologie ORL, qui vont permettre, non seulement d’éduquer la population, mais également de mieux cerner ces problèmes et d’adopter une attitude thérapeutique correcte. PROBLÈMES THÉRAPEUTIQUES Au plan thérapeutique, l’option choisie était l’association chirurgie - radiothérapie. Vu le stade tardif auquel sont diagnostiqués nos patients (stade III), il a été réalisé une buccopharyngectomie transmaxillaire (BPTM) suivie d’une radiothérapie. Cette BPTM n’a pas nécessité une trachéotomie première comme le recommandent certains auteurs. Toutes nos interventions ont été précédées de curage ganglionnaire fonctionnel (2 cas) ou radical (1 cas) des aires ganglionnaires sous mentale, sous-maxillaire, sous-digastrique et jugulo-carotidienne. L’exérèse tumorale s’est faite en monobloc après une mandibulectomie. S’il est possible dans d’autres pays de respecter les impératifs carcinologiques, il est important de signaler que les limites de nos exérèses se font sans contrôle anatomo-pathologique extemporané. Rev. Col. Odonto-Stomatol. Afr. Chir. Maxillo-fac., Vol. 13, n° 1, 2006, pp. 28-32 -30- Place de la buccopharyngectomie transmaxillaire (BPTM) dans la chirurgie des cancers oropharyngés (à ABIDJAN) Il est vrai que le retard au diagnostic est un facteur déterminant, mais il faut souligner également, que le manque d’examen anatomopathologique extemporané constitue un handicap majeur à la chirurgie carcinologique dans nos pays en voie de développement. C’est à juste titre qu’il faut rappeler la nécessité d’une étroite collaboration entre chirurgien ORL et anatomo-pathologiste afin de rendre possible les contrôles anatomo-pathologiques des limites de l’exérèse en per-opératoire. Ainsi, à défaut d’examen anatomo-pathologique extemporané, cette collaboration permettrait d’obtenir, dans des délais raisonnables, les résultats de l’examen anatomo-pathologique des recoupes faites à la limite des exérèses. Cette méthode permettrait d’envisager un traitement complémentaire adapté et efficace, en cas de résultat anormal. Ceci passe nécessairement par un équipement adapté des laboratoires d’anatomopathologies de nos différents centres hospitaliers. Chez tous nos patients , la reconstruction pharyngée s’est faite par suture par rapprochement des bords. La plupart des équipes préfèrent d’utiliser un lambeau musculo-cutané en cas de tumeurs débordant les limites de la loge amygdalienne 3,5,10,18,21. La chirurgie a été complétée par une radiothérapie qui a concerné le lit tumoral et les aires ganglionnaires. L’association radio-chirurgie semble donner des résultats satisfaisants6;15;19 ; mais elle est difficile à réaliser chez nous pour tous les patients. En effet, nous ne disposons plus de radiothérapie en Côte d’Ivoire depuis 1987. De ce fait, les patients sont obligés de se rendre dans des pays voisins (Ghana ou Sénégal) ou en Europe. Ceci engendre des coûts supplémentaires étant donné que ce traitement est entièrement à la charge des patients, qui sont le plus souvent démunis. EVOLUTION L’évolution immédiate s’est compliquée de suppuration pariétale dans tous les cas. Ces manifestations ont été facilement maîtrisées par des antibiotiques et des soins locaux. Plusieurs auteurs s’accordent pour dire que tout patient atteint de cancer de l’oropharynx est menacé d’une récidive locale ou ganglionnaire ou de l’apparition d’une métastase en général dans les trois années qui suivent le traitement initial 2;8,11,13,18,23. © EDUCI 2006 GHOSSEIN6, sur une série de 40 cancers de l’oropharynx traités par radiothérapie, puis par la chirurgie pour des tumeurs T 3, T 4, ou N 2, N 3 ; avec un recul minimal de 3 ans, donne 30% de survie directe sans récidive. SNOW19 rapporte un essai randomisé incluant 360 patients, dont 60 cancers de l’oropharynx, qui compare l’irradiation préopératoire de 50 Gy suivie de la chirurgie 4 à 6 semaines après ; et la séquence chirurgie, puis irradiation. A 18 mois, il n’y avait pas de différence significative ni pour la survie brute (68% contre 73%) ni pour la survie en rémission (58% contre 46%). RABUZZI 15 fait part d’une série de 58 cancers de l’oropharynx ayant un recul minimal de 3 ans, traités par irradiation (50 Gy) puis par chirurgie en monobloc 4 à 6 semaines plus tard. Le contrôle loco-régional est de 68% pour le T1 –T 2 et 64% pour les T 3 – T 4. La survie corrigée à 5 ans est de 66%. Après un recul minimal de 40 mois, nous n’avons enregistré aucune récidive et ce, malgré nos conditions de travail. Nous pouvons donc dire, sans toutefois tomber dans l’autosatisfaction, que la prise en charge de nos patients atteints de cancers de l’oropharynx, s’est révélée satisfaisante. CONCLUSION La buccopharyngectomie transmaxillaire suivie de la radiothérapie, a donné des résultats satisfaisants chez nos 3 patients. Malgré le recul insuffisant et le faible échantillonnage sur lequel cette étude a été réalisée, les résultats à court et moyen terme sont encourageants. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. AHIMON G. R. Les cancers de L’oropharynx en Côte d’Ivoire. 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