Février 2014, Daeye Lucie Bibliographie sur le logement Cartes tirées de l’Atlas de Séoul (Valérie Gelézeau): -Carte p. 41 « Type et coût du logement à Séoul en 2005 » et « L’emprise des grands appartements à Séoul ». -Carte p. 43 « Les grands ensembles, des espaces organisés et surveillé ». -Eventuellement, en écho aux articles sur les hanoks : carte p. 45 « L’enclave de Bukchon ». -Sur les villes nouvelles : carte p. 59 « La ville de nouvelle de Bundang ». -Sur la rénovation urbaine : carte p. 77 « Les transformations du bâti à Mapo ». Bibliographie (article et ouvrages) : 1. « La ville de Séoul », Revue de Corée, Vol. 29, numéro 31, décembre 1997. Et plus particulièrement : - - Jung, In-ha, 1997 « L’aménagement de Yŏŭido : modèle de l’urbanisme moderniste de Séoul ? », pp. 22-45 (Article plus large que la simple question du logement mais pourrait faire écho aux autres articles sur les projets urbains de la ville et peut servir d’introduction à cette question (cf. ville géante, cité radieuse)). Delissen, A., 1997 « Kyeongseong chut’aek munje : crise de la maison coréenne ou crise du logement colonial dans le Séoul des années 20 et 30 ? », Revue de Corée, vol. 29, n°2, décembre 1997, pp. 197-229. 2. Fabre, M-H., 1993 Les logements collectifs à Séoul depuis 1960. Réalisations de l’Office national coréen du logement, maîtrise d’architecture, Ecole d’architecture Paris, Villemin. 3. Gelézeau, V., « Les ap’at’ŭ tanji : une spécificité foncière séoulienne ? », colloque du Réseau Asie, 24-25 septembre 2003, Paris. http://www.reseau-asie.com/cgibin/prog/gateway.cgi?langue=fr&password=&email=&dir=myfile_colloque&type=jhg54gfd98gfd4 fgd4gfdg&id=46&telecharge_now=1&file=t_43_gelezeau_valrie.pdf Résumé : A Séoul, la part des grands ensembles d’appartements (ap’at’ŭ tanji) dans le parc de logements est passé de 4% à environ 50% des unités entre 1970 et 2000, signalant de profondes mutations urbaines et paysagères. Dans un contexte de vive pression foncière, le développement de ces grands ensembles a été porté par l’orientation résolue de la politique du logement vers le logement de masse. Cette communication se propose d’analyser certains des outils les plus importants de la mise en oeuvre de cette politique à Séoul, en lien avec l’action des acteurs 1 Février 2014, Daeye Lucie principaux de la production du logement. L’analyse sera centrée sur les modes de mobilisation des ressources foncières (processus de remembrement, de rénovation urbaine et de reconstruction des tanji vétustes) fournissant un cadre aux acteurs de la production du logement. A terme, l’article souligne les deux éléments qui ont caractérisé la question foncière à Séoul entre 1970 et 2000 : 1. le problème du manque de temps (plus que du manque d’espace) pour aménager et 2. le problème de la propriété foncière dans les quartiers de squatters urbains. 4. Gelézeau, V. et Cerise, E. « Le logement de masse comme processus de production de la ville en Corée et au Vietnam », panel « Trajectoires et territoires de l’urbain en Asie Orientale » organisé par Manuelle Frank et Thierry Sanjuan, colloque du Réseau Asie, Paris, 15 septembre 2011. 5. Gelézeau, V. « Des villages de la lune rénovés à Séoul. Reconstruction urbaine et ménage social », L’Espace géographique, tome XXVI, n°1, janvier 1997, pp. 1-11. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/spgeo_0046-2497_1997_num_26_1_1025 Résumé : La multiplication des grands ensembles d’appartements est actuellement un aspect caractéristique de l’évolution des paysages urbains à Séoul. La rénovation urbaine est représentative de cette tendance qui s’inscrit dans le cadre de la politique de logement de masse menée par les pouvoirs publics. Les projets en question, qui aboutissent à la rupture du tissu urbain d’origine après le remplacement des vieilles maisons individuelles par du logement collectif, traduisent en effet les formes et les dynamiques contemporaines de la croissance de la capitale, ainsi que les mécanismes qui régissent la morphogenèse de ses paysages. Quant aux conséquences sociospatiales des opérations, elles permettent de conclure à 1’embourgeoisement des quartiers centraux de Séoul, tandis que les couches populaires sont rejetées en périphérie. 6. Gelézeau, V. "Façons de manger, façons d'habiter dans la Corée contemporaine", in Le Voyage inachevé..., Hommage à Joël Bonnemaison. Paris, Editions de l'ORSTOM, 1998, pp. 505-512. http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers4/010017362.pdf Résumé : The paper, which aims to describe some aspects of the acculturation process in a rapidly developing society, focuses on the manners and customs related to food in the modern apartment complexes of Seoul. While the pervasive western LDK model is related to the transformations of Korean society, behavior still influenced by rural values, as well as a traditional use of domestic space, seem to persist. However, the confusion between western style and modernity leads to ambiguous attitudes towards "tradition". 2 Février 2014, Daeye Lucie 7. Gelézeau, V. « La modernisation de l’habitat en Corée du Sud. Usage et image des appartements de style occidental », Annales de géographie, n° 620, juillet-août 2001, pp. 405-424. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_2001_num_110_620_1732 Résumé : À travers l'étude de l'espace domestique des appartements modernes en Corée du Sud, l'article analyse certains des processus d'acculturation qui affectent les sociétés en croissance rapide. Alors qu'au début des années soixante, la majorité des familles coréennes vivaient dans des maisons dont l'équipement et l'organisation s'inspiraient de ceux qui caractérisaient la maison traditionnelle de style coréen (ha nok), les trente années du «miracle économique» (1960-1990) ont consacré l'appartement de style occidental (ap'at'ù) comme type d'habitat dominant. À Séoul, pour plus d'un tiers des habitants, le modèle fonctionnel du « LDK » (Living-Dining-Kitchen) a remplacé l'espace polyfonctionnel de la maison traditionnelle et transformé, au moins partiellement, les pratiques quotidiennes. Toutefois, le mode d'habiter spécifiquement coréen reste irréductible aux transformations matérielles du logement: ce mode d'habiter est repérable dans la reformulation des structures archétypales de la maison traditionnelle (cour, opposition « dedans » et « dehors » ), aussi bien que dans la persistance des gestes et des habitudes corporelles (usage d'un mobilier spécifique, modes de circulation dans l'appartement, etc.). L'article montre enfin que l'occidentalisation du logement et du mode de vie, bien que toute relative, est signifiante pour les habitants, qui considèrent l'appartement à l'occidentale comme un signe extérieur de richesse. 8. Gelézeau, V. (2003) Séoul, ville géante, cités radieuses. Paris, CNRS Editions, collection Asie Orientale. Résumé : Au Pays du Matin calme, les cités radieuses sont en effet au cœur même des villes et le grand ensemble (ou tanji) est un type d'habitat apprécié par la majorité de la population, y compris ses franges aisées. Comment comprendre ce paradoxe ? Cet ouvrage invite à la découverte d'une très grande métropole mondiale encore mal connue. L'auteur y reconstitue l'écheveau complexe des relations entre la ville coréenne, ses acteurs et ses habitants. Elle met en lumière les différents processus qui ont fait entrer la société urbaine dans sa modernité, au-delà des seuls mécanismes économiques responsables du formidable essor de la Corée du Sud. 9. Gelézeau, V. (2004) « Les tanji sud-coréens : des grands ensembles au cœur de la ville », in Le monde des grands ensembles, F. Dufaux et A. Fourcaut dir. Paris, Creaphis, pp. 199-212. Résumé : Comment le modèle du tanji est-il progressivement devenu une norme urbaine? Comment un type d'habitat exogène a-t-il pu se développer en Corée à cette échelle inimaginable du temps de la Charte d'Athènes et rencontrer un tel succès auprès des populations locales? Telles sont les questions auxquelles cet article se propose de répondre, à partir des résultats de recherches menées à Séoul depuis le milieu des années 1990. Après avoir précisé les contours de la définition coréenne de l'ap' at' utanji (grand ensemble d'appartements), on discutera la question de l'origine du modèle et de sa diffusion en Corée du Sud pour montrer comment il s'est trouvé au coeur du processus d'urbanisation coréenne. 3 Février 2014, Daeye Lucie 10. Gelézeau, V. « Modernisation urbaine, modernité architecturale et logement de masse. L’exemple des grands ensembles sud-coréens », La Géographie. Acta Géographica, n°1519, Décembre 2005, pp. 44-66. Résumé : En Corée du Sud, la politique de logement de masse lancée depuis les années 1970 a entraîné la prolifération des grands ensembles d’appartements (ap’at’ù tanji). L’étude s’interroge sur la place de cette politique dans le processus de modernisation des villes sud-coréennes et dans la construction de leur modernité architecturale. La première partie propose une approche critique des termes de modernisation/modernité dans le contexte de l’analyse d’une société non-occidentale. La deuxième partie montre comment ces appartements, produits du métissage des théories urbanistiques occidentales, sont devenus une norme dans le processus de modernisation des villes sud-coréennes. La troisième partie discute la dimension idéologique de la politique de logement de masse qui a contribué à faire de ces grands ensembles à la fois les vecteurs et les symboles de la modernité sud-coréenne. 11. Gelézeau, V. « Les grands ensembles ou la ville éphémère (harusari tosi) », in Martine PROST dir., 2010, Mélanges offerts à Marc Orange et Alexandre Guillemoz, Cahiers de l’Institut d’Etudes Coréennes, 8, Collège de France, pp. 171-182. Résumé : C'est donc en remerciant du fond du coeur Marc et Alex que je poursuis ce texte comparatif entre grands ensembles et ap'at'u en posant, d'emblée le problème principal : au-delà de la forme architecturale qui rapproche les modèles français et coréens, en quoi sont-ils comparables ? Ce texte me permettra aussi de faire le point sur le devenir des tanji coréens dans le contexte nouveau qui s'est dessiné depuis la crise asiatique de l'hiver 1997-1998, en tirant parti des nouvelles enquêtes réalisées en 2004 et 2005 dans les tanji qui avaient fait l'objet d'une étude approfondie depuis le milieu des années 1990. En quoi l'émergence d'une situation politique et sociale plus tendue liée à l'accroissement de la concurrence et à la dérégulation de l'économie coréenne, a-t-elle affecté l'environnement résidentiel des séouliens dans les ap'at'eu tanji? Les grands ensembles qui, en France, concentrent certains problèmes de la société urbaine et symbolisent la « violence urbaine », sont-ils en Corée particulièrement affectés par les transformations sociales les plus importantes du début du 21e siècle que sont l'accroissement des inégalités sociales et le vieillissement rapide de la société sud-coréenne? Enfin, au-delà de la dimension comparative ou de ces questions spécifiques concernant le cas coréen, ce texte sera aussi l'occasion de réfléchir sur des interrogations plus générales portant sur le lien entre la ville matérielle et le corps social. Les grands ensembles sont-ils des formes urbaines favorisant la fragmentation urbaine et conduisant à la rupture du lien social ? 12. Gelézeau, V. (2011) Atlas de Séoul, chapitre « Habiter et voisiner dans la ville verticale », pp. 40-43. 13. Macouin F. (1987) « Aux origines de l'hypocauste coréen (ondol) ». In: Arts asiatiques. Tome 42, 1987, pp. 77-88. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/arasi_0004-3958_1987_num_42_1_1218 4 Février 2014, Daeye Lucie 14. Macouin, F. (1996) « La maison coréenne : permanences et mutations » dans Maisons d'Eurasie : architecture, symbolisme et signification sociale, La société des études euroasiatiques, Paris : L'Harmattan, pp. 211-237. Résumé : Histoire du logement en Corée. Nombreuses illustrations intéressantes à la fin de maison ancienne. Surtout une analyse de l’architecture des maisons traditionnelles. 15. Prost, M. (2011) Scènes de vie en Corée : un essai d'interprétation, Paris : L'AsiathèqueMaison des langues du monde. 16. Joinau, B. (2006) Séoul : l'invention d'une cité, Paris : Autrement. Interview et visite d’un appartement modèle (et futuriste) chez Samsung : pp. 174-180. Interview d’un habitant d’un hanok : pp. 228-235. 17. Maurus, P. (2001) Passeport pour Séoul : Visite et aperçu littéraire, Actes Sud. Passage sur la vie en appartement, pp. 123 à 151 et maison dans Séoul, pp. 191 à 203. 18. Macouin, F. (ed.) (1994) Cahiers d’études coréennes : « Etudes d’architectures et d’urbanisme coréens », Collège de France, numéro 6. Et plus particulièrement : - - « La maison en terre ou l’esprit perdu », Chung Guyon [Chŏng Kiyong], pp. 43-58 (article sur la construction de maison en terre avec de nombreux schémas et illustrations) « Philosophie et icône de la tradition : la Corée dans la pensée de l’architecte Kim Sugŭn », Alain Delissen, pp. 59-86 (plutôt tourné sur la question de l’architecture en général mais un petit passage pp. 76-77 sur tradition/modernité de la maison coréenne traditionnelle.) « La maison à cour et son adaptation urbaine au XXe siècle : un exemple séoulite », Kim Hyung-woo, pp. 117-160. « Modes d’organisation de l’espace dans l’architecture et l’urbanisme coréens contemporains », Christelle Robin, pp. 191-215. « Enquête sur la typologie de la maison populaire coréenne », Yi Chusŏn, pp. 217-245 19. Séoul en cartes et en images : différentes vidéos. En lien avec l’intervention radio sur France culture. http://www.franceculture.fr/blog-globe-2011-11-16-seoul-en-cartes-et-en-images 5 Février 2014, Daeye Lucie 20. D’autres images de tanjis http://www.picturetank.com/___/series/68607ea66d76ddfb62f5d361d873d328/fr/o/SEOUL_TANJI S_METASTASES.html 21. Etudes économiques de l’OCDE 2007/6 (n° 6), Chapitre 3. Réformer la politique du logement et la politique régionale. http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=EE_0706_0065 Résumé : Depuis août 2005, le gouvernement a mis en place cinq séries de mesures destinées à stabiliser les prix des logements, principalement par crainte de répercussions possibles des augmentations dans la région de la capitale sur le reste du pays, même si la hausse de l’immobilier à l’échelle nationale a été modeste par rapport à d’autres pays de l’OCDE. Le développement prévu de la construction de logements dans la région de la capitale atténuera les pressions à la hausse sur les prix immobiliers. Mais d’autres mesures visant à réduire la demande « spéculative » et à faire baisser les prix des logements, notamment le plafonnement des prix des logements neufs, sont de nature à limiter l’offre et à accentuer les pressions sur les prix dans le long terme. Au lieu d’essayer avant tout de remédier aux fluctuations à court terme des prix immobiliers, le gouvernement devrait s’efforcer de créer un marché du logement qui soit efficient, en s’appuyant davantage sur l’offre privée. Face au problème de la concentration de plus en plus forte dans la région de la capitale, il faudrait utiliser des instruments économiques pour remédier aux externalités, en particulier la pollution et les encombrements, tout en mettant fin progressivement aux restrictions à la construction dans la région de la capitale. 6
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