The Lion of Juda BOKO HARAM P.9 FINANCE P.6 P.4 olitique / olitics Lundi, 04 August 2014 - N°172 Politique /Politics Monday 04 th August, 2014 - N°172 Chef de l’Etat a affirmé avoir dépêché sur le théâtre des évènements le Chef d’Etat-major des armées pour réorganiser le dispositif militaire. Ainsi, après avoir renforcé l’effectif et le matériel militaire, après avoir décidé de mettre à contribution l’armée de l’air à travers sa flotte militaire, après avoir limogé les quelques brebis galeuses, Paul Biya assure et rassure : « Les jours à venir montreront que nos efforts pour organiser une riposte et une défense de notre territoire sont efficaces. »C’est vrai reconnaît-il, ce sera une longue lutte, mais tient-il à ajouter aussitôt, « nous ne les laisserons pas, au contraire nous allons continuer à les protéger et à combattre cet ennemi sans relâche. » Paul Biya en bon dirigeant n’a pas manqué de rappeler à ses compatriotes que dans la vie d’une nation comme dans la vie tout court, il y a des moments difficiles. Et selon lui, c’est pendant ces moments-là qu’il faut faire preuve de courage, de solidarité et de patriotisme. Il n’a pas manqué de citer d’ailleurs quelques exemples qui ont doulou- reusement marqué l’histoire de notre jeune République à savoir : l’éradication du maquis, la neutralisation des villes mortes et plus récemment, le conflit de Bakassi contre le Nigéria et Paul Biya de conclure alors : « Ce n’est pas le Boko Haram qui va dépasser le Cameroun. Nous continuons le combat et nous les vaincrons. » Le Chef de l’Etat a tenu par ailleurs, à présenter ses condoléances aux familles si durement éprouvées pendant les attaques de Kolofata et de Hilé Alifa. Il a aussi tenu à rendre un vibrant hommage aux valeureux soldats tombés sur le champ de bataille contre la secte islamiste Boko Haram, tout en exhortant et en encourageant les autres à aller de l’avant. En conclusion, le Chef de l’Etat a affirmé que son voyage aux EtatsUnis, lui permettra de continuer la lutte au niveau international et surtout, ce sommet lui offre une fois de plus l’occasion de rencontrer ses homologues américain, nigérian, tchadien et nigérien afin d’asseoir définitivement une stratégie régionale. war against Boko Haram will eventually be won. While expressing his deep felt condolences to the families that have lost their love ones in the war against Boko Haram, Paul Biya stated that his journey to USA is aimed at seeking ways and means of exterminating Boko Haram that has become an international enemy, requiring international concerted efforts. It should be noted that Boko Haram recently hit Kolofata and Hile-Halifa in the Northern part of Cameroon with devastating consequences as many lost their lives, others abducted, vehicles looted and untold damage caused to immovable property. The vice PM in charge of Relations with the national Assembly, Amadou Ali’s wife and children were amongst those abducted by Boko Haram. Worthy to note that Paul Biya and his wife Mrs. Chantal BIYA left Yaounde in the morning of Saturday August 2 and landed at the Andrews Joint Base, USA, in the evening to participate in the maiden US–Africa Summit scheduled for 5–6 August 2014. High on the agenda of the US-Africa Summit is the precarious security situation prevailing in Africa, caused by Boko Haram. The Cameroon Presidential couple upon their arrival in US were received by Cameroon’s Ambassador to the United States, Charles Joseph Bienvenu Atangana Foe and his wife; the former US Ambassador to Cameroon, Robert P. JACKSON and his wife; and a detachment of the Old Guard that rolled the red carpet for the Head of State, displaying the flags USA and Cameroon. A mammoth crowd thronged the streets of Washington DC to cheer the Presidential Couple as they rode to Four Seasons Hotel, Pennsylvania Avenue, where an enthusiastic crowd of Cameroonians and some Africans gave them a warm reception. President Paul Biya is in USA at the invitation of the US President, Barack OBAMA for the US–African Leaders Summit. Paul Biya and his wife are heading a high level Cameroonian delegation which includes, Pierre Moukoko Mbonjo, Minister Of External Relations, Martin Belinga Eboutou, Minister, BOKO HARAM J uste avant de prendre son vol spécial pour les Etats-Unis, au Salon d’Honneur de l’aéroport international de YaoundéNsimalen, le Président de la République s’est exprimé devant les médias locaux. Interrogé par notre confrère de la CRTV sur la situation qui règne dans l’Extrême-Nord et face à la psychose qui anime désormais les Camerounais du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, Paul Biya a tenu tout de suite à rassurer ses compatriotes sur la situation qui règne dans cette partie de notre territoire, une situation marquée par des attaques à répétition des islamistes de la secte Boko Haram et dont la dernière a fait plus de 14 morts et 17 personnes enlevées à Kolofata. Pour le Président de la République, « les Camerounais doivent garder confiance », ils doivent « continuer à faire confiance au Gouvernement, aux Forces de l’ordre », bien que l’ennemi soit un pervers, sans foi ni loi, qui attaque la nuit et qui égorge. Et pour témoigner aux Camerounais sa détermination, le H is Excellency Paul BIYA has reassured Cameroonians that the war against Boko Haram, the Islamic sect that is wrecking havoc in Northern Cameroon will be won. He made the declaration to the press on Saturday August 2, 2014. The Head of State intimated that the war against Boko Haram will be long, but must be won. He cited the marquis wars, the Bakassi war, the ghost towns phenomenon and revolutionary wars that Cameroon has crushed, intimating that it is not Boko Haram that will surpass Cameroon. Paul Biya told Cameroonians that he has dispatched the Cameroon Army Chief of Staff to the Northern part of the nation to reorganize and reinforce the security disposition of the nation there. He added that he has sent reinforcements in terms of human resources, equipment and materials to make Cameroon’s strike force against Boko Haram more effective. Consequently, Paul Biya called on Cameroonians to remain confident and have faith in the army as the Invité par Barack Hussein Obama, Président des Etats-Unis d’Amérique, pour prendre part au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique et d’Afrique prévu dans la capitale américaine, les 5 et 6 août 2014, le Président Paul BIYA et son épouse Mme Chantal BIYA ont quitté le Cameroun le samedi 02 août 2014 pour Washington. Le vol spécial ayant à son bord le couple présidentiel camerounais a atterri à la Base de la Force Aérienne Andrews dans le Maryland, après un voyage de près de 12 heures. Hamadou Bouba Director of Civil Cabinet, Luc Magloire Mbarga Atangana, Minister of Trade, Emmanuel Bonde, Minister of Mines, Industries and Technological Development, Laurent Serge Etoundi Ngoa, Minister of Small-sized Enterprises, Handicraft and Social Economy, Essimi Menye, Minister of Agriculture and Rural Development, Louis Paul Motaze, Secretary General at the Prime Ministry, Atanga Nji Paul, Minister of Special Duties, Issa Tchiroma Bakary, Minister of Communication, Basile Atangana Kouna, Minister of Energy and Water Resources, Emmanuel Nganou Djoumessi, Minister of the Economy, Planning and Regional Development, Alamine Ousmane Mey, Minister of Finance, Luc Sindjoun, Special Adviser of the Head of State, Contre-Amiral Joseph Fouda, Special Adviser, Joseph Bienvenu Foe Atangana, Cameroon Ambassador to the USA and Simon Bikele, Chief of State Protocol. Che Lucson Politique /Politics Lundi, 04 Août 2014 - N°172 BOKO HARAM M onsieur le Président de la République, au moment où vous quittez le Cameroun pour prendre part au Sommet EtatsUnis/Afrique à Washington, les Camerounais sont inquiets après les dernières attaques de Boko Haram à Kolofata et dans d’autres localités de la région de l’Extrême-Nord. Quelles assurances pouvez-vous leur donner en ce moment précis ? Bien je vous remercie. Je m’en vais tout de suite prendre l’avion pour Washington. J’y vais à l’invitation du Président Obama, qui D e 28.000 F.CFA à 36.270 F.CFA, soit une augmentation de 8000 F.CFA. Voici ainsi présenté, le nouveau Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), réajusté au Cameroun depuis le 24 juillet 2014. Pour avoir ce résultat, il a fallu deux rassemble tous les Chefs d’Etat africains et luimême, pour qu’on étudie ensemble les moyens de renforcer la coopération entre les USA et l’Afrique. Et à l’ordre du jour, il y aura certainement le problème de la sécurité en Afrique. Donc, ce voyage est vraiment important pour nous ; nous aurons l’occasion de continuer à affiner nos positions sur cette question majeure de sécurité en Afrique. Vous avez fait allusion à la situation que connaît l’Extrême-Nord de notre pays. C’est vrai, il vous souvient qu’il y a quelques semaines, nos forces ont marqué des points importants contre le Boko Haram. Mais c’est une lutte longue, on a affaire à un ennemi pervers, sans foi ni loi, qui attaque la nuit, qui égorge, et qui a évidemment fait des exactions à Kolofata et à Hile-Halifa. Alors, ce que je peux dire, c’est que les Camerounais doivent garder confiance. Le chef d’Etat-Major, je l’ai envoyé là-bas pour réorganiser notre dispositif ; j’ai envoyé des secours, des renforts en hommes et en matériels. Il n’est pas exclu, je ne peux pas en dire plus, nous avons renforcé notre potentiel et je crois que les jours à venir montreront que nos efforts pour organiser une riposte et une défense de notre territoire sont efficaces. Permettez-moi d’ailleurs de saisir cette occasion pour consoler nos frères, nos compatriotes de l’Extrême-Nord qui ont subi les sévices, les deuils ; les assurer de la compassion et de la solidarité de toute la nation camerounaise. Nous ne les laisserons pas, au contraire nous allons continuer à les protéger et à combattre cet ennemi sans relâche. Je présente mes condoléances à ceux qui ont perdu un membre de leur famille ; j’ai déjà dit aux autorités administratives d’exprimer ces condoléances. Et à tous les Camerounais, je demande de continuer à faire confiance au Gouvernement, aux Forces de l’ordre. Je salue également nos soldats dont certains sont tombés, qui ont fait montre de patriotisme, de bra- voure. Je les encourage à aller de l’avant. Pour tous les Camerounais, je dis ceci : Dans la vie d’une nation, il y a des moments difficiles. A ces moments-là, il faut faire preuve de courage, de solidarité et de patriotisme. Pour ce cas précis, je dis que le Cameroun a eu à traverser d’autres épreuves. On a eu à lutter contre ce même Nigeria pour Bakassi et avant, on a éradiqué les maquis (des mouvements révolutionnaires), on est venu à bout des villes mortes ; ce n’est pas le Boko Haram qui va dépasser le Cameroun. Nous continuons le combat et nous les vaincrons. Mon voyage me permettra également de continuer la lutte au niveau international. Parce que c’est un mouvement terroriste international, il faut donc aussi le prendre à l’international. Nous y verrons le Président Goodluck, le Président Obama bien sûr, ceux du Niger et du Tchad pour asseoir ensemble une stratégie régionale. Je vous remercie. jours d’âpres discussions entre le patronat représenté en première ligne par le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale (MINTRASS), Grégoire OWONA et le Directeur général de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), Alain Noël Olivier MEKULU d’une part, et de nombreux représentants d’Organisations de travailleurs et d’employeurs d’autre part. Les travaux de la 17e session de la Commission nationale consultative du travail, achevés le 24 juillet dernier à Yaoundé, ont débouché sur la validation d’un nouveau montant du SMIG, arrêté de manière consensuelle à 36.270 F.CFA par mois et l’adoption du projet de texte conçu au sujet du projet de loi relatif aux prestations sociales. Concernant le texte du projet de loi en question, texte relatif aux prestations sociales, son adoption par la Commission repose sur le relèvement du plafond de l’assiette des cotisations sociales de 300.000 F.CFA à 750.000 F.CFA, dans les branches des pensions vieillesse et invalidité. Par ailleurs, les travailleurs ont souhaité la création de nouvelles prestations adaptées à la demande sociale, à savoir l’allocation de suivi médical ou de rentrée scolaire. A ce sujet, Alain Noël Olivier MEKULU a apporté les éclairages nécessaires et, à la lumière du procès-verbal des travaux, la « Commission a souhaité que le gouvernement soit diligent dans le vote de cet avant-projet de loi et la signature de ses textes d’application, y compris par voie d’urgence ». Grégoire OWONA pour sa part, a salué l’esprit de dialogue qui a prévalu au cours de ces assises, « pour le bien-être social et l’intérêt des Camerounais ». Pour ce qui est du SMIG, la revalorisation à 36.270 F.CFA qui a été validée, a intégré les préoccupations des employeurs du secteur agricole. En effet, ceux-ci avaient proposé 35.270 F.CFA pour ce secteur et 50.000 F.CFA pour d’autres corps socio-professionnels. Seulement, cette alternative n’a pas été retenue à cause de l’absence d’une telle disposition dans la législation actuelle. Après des discussions, les parties se sont donc entendues sur ce taux de 36.270 F.CFA, soit une augmentation de 29% de l’actuel SMIG qui est encore pour le moment, de 28.000 F.CFA. Toutefois, les représentants des employeurs ont plaidé pour que le gouvernement prenne d’autres mesures d’accompagnement au plan fiscal et social. Dans le cadre des avis et propositions pour une meilleure formulation du projet de décret portant revalorisation du SMIG, les uns et les autres ont également indiqué qu’il est impérieux d’entreprendre une étude d’ensemble sur la politique des salaires au Cameroun. Par ailleurs, il a été souligné avec emphase la nécessité d’organiser une communication permanente auprès des acteurs économiques, afin de leur expliquer le contenu et les enjeux de cette revalorisation. Source : PRC Actualités /News Monday 04 th August, 2014 - N°172 A fu Stephens Kwah, President of Presbyterian Education Authority Teachers’ Trade Union, PEATTU, who doubles as Manager of Schools for Bamenda East Managerial Area, has disclosed that teachers of Presbyterian schools are in high expectation of an increase in their salaries in the 2014/2015 academic year, which begins in September 2014. Afu spoke to North West Chief Correspondent of HOT NEWS in Bamenda on July 17, 2014. The chat was in the backdrop of PEATTU President’s re-election, which happened during the Union’s Ordinary Elective General Assembly which held at Presbyterian Secondary School, Bafut, on May 03, 2014. According to Afu Stephens, the firebrand trade unionist, the teachers’ expectations of an increase in their pay package is genuine because hierarchy had long announced the increase which was pending harmonization and other adjustments that would permit sustainability. The PEATTU President said another thing the teachers were enthusiastic about in the new academic year, was the renovation of their different school environment, to meet up with the competition of the 21st century. Talking about PEATTU achievements during his first mandate, Afu mentioned the recognition of the Union by the hierarchy of Presbyterian Church in Cameroon, PCC. “This recognition came through a formal letter signed by the Moderator of the PCC,” Afu said. He mentioned other achievements which include scholarships for bio- logical children of teachers, a rise in salaries of teachers, payment of housing allowances to teachers, and a rise in the salaries of duty post holders. The trade unionist said a meaningful achievement within his first mandate was the duty consciousness, devotion and assiduity of teachers, not forgetting the creation of an anti corruption unit to ensure accountability and transparency in the education sector of the PCC. A major challenge faced in the last mandate was the combination of the office of PEATTU President and that of Manager of Schools for Bamenda East managerial area. The managerial area, Afu said, covers parts of Mezam division, Momo division, West Region, and the Northern Regions. Another challenge, the President said, was the arduous task of bringing the church hierarchy to sit at table to dialogue with PEATTU leaders, as well as the on-going collective bargaining convention on private education at the level of the Ministry of Labour and Social Security. The talks have reached an advanced stage, Afu said. Talking about the plan of action for the new mandate which started in May 2014, Afu Stephens cited the action to cause hierarchy to further raise salaries of teachers; to appeal to government to, not only pay subventions to Presbyterian Schools, but raise the present amounts. Another action was to lobby for the recognition of Religious Studies Certificates, as well as collaborate with other education trade unions to press on government to convene the National Forum on education, so as to bring meaningful reforms in the education sector in Cameroon. Commenting on his two posts, Afu said if he had to make a choice, he would prefer the elected position of PEATTU President to the appointed post of Manager of Schools. He however added that he was using both positions to work for the interest of teachers who vested their powers in him by giving him the second and last mandate at the helm of PEATTU. Afu vowed to stand by the constitution and objectives of the Union, which he said were his guiding force. He urged teachers to rally behind him for a strong and united PEATTU. Yusuf Yerima FIBRE OPTIQUE 1 4 milliards de F.CFA pour booster les capacités de la fibre optique au Cameroun. C’est du moins l’accord sur lequel se sont entendus d’une part, le ministre des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL) Jean-Pierre BIYITI bi ESSAM et le Directeur général de l’opérateur de téléphonie mobile MTN, branche du Cameroun, Karl O. TORIOLA. Pour le matérialiser, un acte conjoint a été signé le 24 juillet dernier, par les deux parties à l’Hôtel Hilton de Yaoundé. Par ce dernier, la station d’atterrissement de Limbé du câble sous-marin à fibre optique du consortium West Africa Cable System (WACS), est désormais une propriété camerounaise. Plus précisément, l’Etat du Cameroun possède désormais 60% des droits de propriété sur cette infrastructure, alors que l’autre partie contractante détient les 40% restants. Sur le plan purement technique, la nouvelle acquisition a tout pour nourrir l’espoir. Il est, par exemple, relevé que ce câble a une capacité de 5,2 Térabits/s et utilise une longueur d’onde de 40 Giga. Au moment où le premier câble, SAT3, mis en service depuis 2002, est annoncé à bout de souffle, la large bande mise à disposition par le WACS est une aubaine pour les opérateurs et les utilisateurs du signal numérique au Cameroun. Il faudra encore pour cela s’assurer d’une gouvernance efficiente de l’instrument technologique. C’est à cela que le MINPOSTEL a interpellé le Directeur général de la Cameroon Telecommunications (CAMTEL), qui sera chargé de l’exploitation et de la commercialisation du câble et de son signal pour le compte de l’Etat, et celui de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), régulatrice du secteur. La cession de cet investissement répond à une exigence légale sur les communications électroniques qui, selon les termes de Jean-Pierre BIYITI bi ESSAM, veut que les points d’atterrissement de câbles sous-marins au Cameroun soient un monopole de l’Etat souverain. Passé cette contingence, il y a bien évidemment les intérêts économiques. Le tout premier tient au coût de cette acquisi- tion. Sur explications de JeanPierre BIYITI bi ESSAM, on apprend à ce sujet, que le pays doit s’acquitter de droits d’affiliation au consortium WACS d’un montant de 12 milliards de F.CFA, en plus d’une somme d’un peu plus de 2 milliards de F.CFA, représentant l’investissement consenti par MTN, à rembourser à l’opérateur de téléphonie mobile. Une dépense qui ne devrait pas rester stérile très longtemps, si l’on en croit une récente étude menée par la Banque mondiale et reprise par le MINPOSTEL. Selon elle, « une hausse de 10 points de pourcentage de la pénétration de l’Internet s’accompagne d’une croissance de 1,3% du PIB ». Dans un environnement macroéconomique de plus en plus influencé par les TIC, ce rapport est donc des plus plausibles. J-C.O.O. Actualités /News T he commissioning of the new Exco for CMF Bastos and the admission of 18 new members took place during a colourful divine church service at Presbyterian Church Bastos, Yaounde, heavily attended by family members, friends and well wishers. Preaching during this important ceremony with inspiration from Romans 14: 7 – 13 on the theme: Is it Right to judge?’ Rev Fonki Samuel Forba, Parish Pastor of Presbyterian Church Bastos and Presbyterial Secretary for East Mungo North Presbytery of the PCC while condemning judging others, the man of God in several rhetoric admonished that if one did not judge, how could one correct, direct, criticize. He however castigated the travesty of justice in Africa where the innocent languish in prisons while hardened criminals parade the streets and corridors of power. Turning to the newly dedicated Executive and the 18 fresh men christened: ‘Batch of Freedom’ to truly go out indeed and free themselves and others from the chains of laziness and corruption. U ne dette moindre pour l’Etat du Cameroun concernant l’année 2014. C’est du moins l’information générale que dévoile le rapport du Comité National de la Dette Publique (CNDP), qui a récemment été rendu publique. Selon ce dernier, « le plafond retenu pour les nouveaux accords de prêt extérieurs à négocier et conclure en 2014 est fixé à 850 milliards de F.CFA, soit 5,4% du PIB (…) Ce plafond est en baisse de 150 milliards, par rapport à 2013 ». Selon les explications du CNDP, cette baisse est due à l’encours Lundi, 04 Août 2014 - N°172 On his part, the Presbytery President of the Christian Men Fellowship movement for East Mungo North, Elias Fon Mokom described the Bastos CMF group as the torch light in the presbytery. He doffed his hat to the dynamic leadership of the group under the leadership of brother Forghap Patrick Mbomba, the Parish Pastors and the entire congregation for standing behind the group grab the national flag in 2013. The new Executive is made up of: President Forghap Patrick Mbomba, 1st VP, Nduawa Abraham Ako; 2nd VP Ndifon Peter, Secretary, Mbotiji Walters, 1st Vice Secretary, Wesong Nicholas Ndua. 2nd Vice Secretary, Tafri kingsly, Treasurer, Forlemu Philip, Financial secretary, Njita Jean, Evangelism secretary, Halle Celestine, Assistant Evangelism Secretary, Fru Asanji Wilfred, Social Secretary; Ndille Jerry; Songs’ Coordinator, Peter Essoka, Publicity Secretary, Nduawa Gideon, Sports’ Coordinator, Firbi Martin, Membership Secretary, Martin Abanda, Discipline Master 1, Amana Nke Jean, discipline Master 2, Meh Kang Michael; Spiritual Adviser, Parish Pastor, Adviser N° 1, General James Tataw, Adviser N° 2, Enyih Paul Atogho, Adviser N° 3 Mbofung Lucas The 18 freshmen included: Fusi Gideon, Tengen Alfred, Enyih Elvis Asokwa, Okuh Romanus, Menkem Abraham, Tirmo Henry, Achiri Joseph, Sunday Norbert Tamngwa, Achunduh Macleans, Metnenenui Patrick Eyong Orock Henry, Ebango Noel, Agwetang Joel, Penn Fernandez, Fofang Nicholas Ndeh, Ngwa Godlove, Shu Pius and George Mboh. The ceremony was officiated by the Rev, Prof. Anyambod Emmanuel Anya, PCC Secretary, Committee of the Ministry, Pastor Fonki Samuel Forba, Pastor Acha Gerald, Associate Parish Pastor of Bastos and the following Presbytery Officers of the CMF, Elias Fon Mokom, President, Kang Elung Thomas, Treasurer, Njita Jean, financial secretary, Polycarp Labah, Publicity secretary and Tafri Kingsly Zonal Coordinator, zone I, Bastos zone. des engagements précédents, qui sont encore non décaissés et dont le solde au 31 décembre 2013 se situait à 2042 milliards de F.CFA. Une autre raison, c’est l’arrivée presqu’à terme, du premier cycle du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE), qui exige ainsi, un certain nombre de révisions. Naturellement, les questions que se posent les observateurs de la scène économique, c’est premièrement, celle de savoir si les finances publiques peuvent soutenir ce taux d’endettement. Ensuite, ce à quoi sert l’argent de la dette publique au Cameroun. Sur la première préoccupation, les experts du CNDP ont expliqué qu’en 2017, si tout se passe comme prévu par le cadrage économique mis en place, le Cameroun disposera encore d’une marge d’endettement extérieur de 21% du PIB 2017, correspondant à un montant de 4163 milliards, par rapport au plafond de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Une évidence de la soutenabilité de ces engagements par les finances publiques. Et puis, sur la deuxième question, il est relevé que le financement des infrastructures destinées à soutenir le pays dans sa marche vers son émergence programmée à l’horizon 2035, est une priorité dans l’utilisation de ces créances. Malgré ces préoccupations, il ne s’agit pas d’une fermeture du Cameroun à l’endettement extérieur, mais d’une démarche qui correspond à un cadrage économique planifié à échéance de 2017. Selon ce cadrage, si les décaissements s’exécutent comme prévu, l’encours de la dette publique extérieure du Cameroun devrait à terme se situer à 2737 milliards de F.CFA, soit un accroissement de 55,9%, par rapport à 2013. A cette date, selon les prévisions, le ratio dette publique totale/PIB nominal (il intègre la dette extérieure et les 5% actuels du taux d’endettement intérieur, Ndlr), devrait se situer à 40%, largement en deçà des 70% de plafond prescrits par la CEMAC. Un écart qui laisse ainsi, une bonne marge de manœuvre pour le Cameroun qui, s’est depuis quelques années, lancé dans un vaste programme de développement de son Economie. Mbah Mary J-C.O.O. Actualités /News Monday 04 th August, 2014 - N°172 Le Chef de l'Etat est accompagné dans le déplacement de Washington d'une Suite Officielle dont la composition se présente ainsi qu'il suit: -M. Pierre MOUKOKO MBONJO, Ministre des Relations Extérieures; -M. Martin BELINGA EBOUTOU, Directeur du Cabinet Civil de la Présidence de la République; -M. Luc Magloire MBARGA ATANGANA, Ministre du Commerce; -M. Emmanuel BONDE, Ministre des Mines, de l'Industrie et du D é v e l o p p e m e n t Technologique; -M. Laurent Serge ETOUNDI NGOA, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Economie Sociale et de l'Artisanat; -M. ESSIMI MENYE, Ministre de l'Agriculture et du Développement Rural; -M. Louis Paul MOTAZE, Secrétaire Général des Services du Premier Ministre; -M. Paul ATANGA NJI, Ministre Chargé de Mission à la Présidence de la République; -M. Issa TCHIROMA BAKARY, Ministre de la Communication; -M. Basile ATANGANA KOUNA, Ministre de l'Eau et de l'Energie; -M. Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, Ministre de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire; -M. Alamine OUSMANE MEY, Ministre des Finances; -M. Luc SINDJOUN, Conseiller Spécial à la Présidence de la République; -Contre-Amiral Joseph FOUDA, Conseiller Spécial à la Présidence de la République; -M. Joseph Charles Bienvenu FOE ATANGANA, Ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis d'Amérique; -M. Simon Pierre BIKELE, Chef du Protocole d’Etat.Le Directeur du cabinet civil (é) Martin Belinga Eboutou Message du Chef de l'Etat, lu par le Ministre de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire, au cours des travaux qui se sont ouverts aux Etats-Unis, le 31 juillet 2014, à 13h (heure de Washington), sur le Thème : « Investir au Cameroun, c’est le moment ». •Messieurs les Ministres, •Monsieur l'Ambassadeur du Cameroun à Washington, •Monsieur le Président de Corporate Council on Africa (CCA), •Mesdames et Messieurs les membres du secteur privé américain, Membres du CCA, •Mesdames et Messieurs les Chefs d'entreprises publiques et privées, •Mesdames et Messieurs, Je voudrais avant toute chose remercier le Président OBAMA pour l’initiative du présent sommet EtatsUnis/Afrique, le tout premier dans l’histoire de notre relation. C’est dans ce cadre et en prélude à ce sommet que se tient ce premier forum économique Cameroun/Etats-Unis. Mon pays en est honoré. Je remercie très vivement le Président du Corporate Council on Africa, ainsi que l'ensemble de ses membres, pour leur participation à la préparation et à l’organisation de cette rencontre. En choisissant de rapprocher les investisseurs américains des représentants du secteur privé camerounais et des membres du Gouvernement, le CCA a fait un pari qui repose sur la confiance. Et il a eu raison. Le Cameroun est venu vous proposer de participer à la mise en valeur de ses potentialités. A bien des égards, mon pays est en effet une terre d’opportuni- tés. Elles vous seront exposées en détail au cours de ce forum par la délégation camerounaise. Celle-ci comprend des membres du Gouvernement, des représentants du secteur privé et des investisseurs américains déjà présents au Cameroun. En quelques mots, sachez que : -le Cameroun est un pays stable qui jouit d'une démocratie apaisée, -son taux de croissance progresse : il est de 5,5 % en 2014 contre 4,6 en 2013, -de grands projets d'infrastructures sont en cours et concernent l'énergie, les ports, les routes, l'agroindustrie, les mines, etc., -nos potentialités sont considérables dans les domaines énergétique, agricole, forestier ou minier, -le tourisme mérite d’y être développé. Investir au Cameroun présente de nombreuses opportunités. Des mesures incitatives, conformes aux standards internationaux, y ont été prises. L'environnement des affaires est au centre d'un dialogue permanent entre secteurs privé et public. En deux mots, investir au Cameroun est un bon risque. C'EST LE MOMENT D'INVESTIR AU CAME ROUN : -en établissant des joint-ventures, -ou en installant vos entreprises dans des zones économiques aménagées et viabilisées. Vous y bénéficierez des mesures d'accompagnement. Mon vœu est de voir, au cours de ce forum, se nouer de bons contacts qui donneront naissance à de fructueux échanges, prélude à des projets mutuellement bénéfiques. Je souhaite plein succès à vos travaux et vous remercie de votre attention.Washington D.C., le 31 juillet 2014 Actualités /News T he 8th edition of the Ngwakongoh Lawrence foot ball cup competition in Bafut sub division, in Mezam division, North West region, has been launched in Bafut. The launching took place recently at the Bafut Municipal Stadium. It is worth noting that eight teams are competing in various disciplines namely football boys, football girls, handball girls, table tennis and cross country race. The cup donor, Ngwakongoh Lawrence, hinted that a cash price of over FCFA one million has been set aside for the winners Lundi, 04 Août 2014 - N°172 at the end of the tournament. He said, as a youth himself, he put up the initiative to occupy the young people during the long holiday by bringing them together rather than letting them idle around, involving themselves in deviant acts like fornication, adultery, scamming, and other societal ills, that can lead to devastating effects like unwanted pregnancy, HIV/AIDS, and even getting locked up in police or gendarmerie cells. Ngwakongho, who is also an environmentalist, regretted the fact that his efforts at serving humanity has been misconstrued by some politicians and some members of the public who think that he is fighting for political positions. He recalled sometime last year when he donated some environmentally friendly trees to the Bafut Council, but regretted that the act of philanthropy was misinterpreted. According to Ngwakongho, “my cup donation is not on a political platform but on the love I have for the community, especially for the youths of Bafut Sub division.” He said the driving force behind his philanthropic gestures lies behind the saying once made by a former President of the United States of America, “Ask not what your country has done for you, but what you have done for your country.” The 2014 Ngwakongoh Lawrence football tournament has been christened “Green Revolution Edition.” To put the green revolution ambition into concrete terms, all the players of the competing teams were urged to take home at least a tree each and plant. It is for this reason that the cup donor and lover of nature assigned players of the seven competing teams to at least take home a tree each for planting, so Y aounde Cameroon’s political capital is gearing up for the ABADU Delegates meeting scheduled for August 16, 2014. The information to that effect has been made public by Gwain Colbert Fulai, Secretary General at the instance of the President General of ABADU, Toshichu Richard. The press released sent to Hot News reads, “On behalf of Abassakom Area Development Union, ABADU, I would like to thank you for your generous donation during the last ABADU Congress which held in Fundong on December 28, 2013. This year, we have resolved that all contributions would be used for the completion of the multi-purpose hall as well as the embellishment and landscaping of the frontage of the hall. As we promised you during the last ABADU Congress, work is currently going on site. This is only possible because of thoughtful contributions from people like you. In 2014, we plan to pave the main access road from the entrance to the Central DO’s Residence to the hall, provide a pit toilet, complete the veranda and more importantly, they can fulfill the dreams of this year’s edition. Ngwakongho regretted the fact that this year’s organization of the football tournament has met with hurdles especially from FECAFOOT officials. He said FECAFOOT officials, rather than encouraging him for organizing the tournament to occupy youths during the holidays, instead made things difficult for him in acquiring licenses for the players. In the midst of all these obstacles, the Cup donor said he remained optimistic for a brighter future. He urged all participating teams to exhibit objectivity and fair play throughout the competition. Ngwakongho vowed to stop at nothing but continue in the spirit of instilling in the youths of Bafut a sense of patriotism and love for the nation and for one another. He assured the youths not to lose hope, stressing that despite the hurdles, he will not relent, because such obstacles only help to make any one committed in a course, to remain strong and continue to forge ahead. YUSUF YERIMA do the landscaping. As you know, Abassakom would not be developed without your continuous support. In your usual spirit of development, we count on your support next December 28, 2014 in Fundong. We urge you to come along with at least 2 or 3 ABADU sons and daughters or friends of development for the December 28, 2014 fundraising Congress. I also want to use this opportunity to invite you to this year’s Delegate Meeting to hold this August 16, 2014 in Yaoundé. Details about the venue would be communicated soon to your branch. Come along with Branch reports and contributions for a successful 2014. Once again, thank you for your generous donation. Actualités /News Monday 04 th August, 2014 - N°172 T he Green Generation Book, written by Award Winning Author, Arrey Emmanuel Enow has been selected by the Ministry of Basic Education to be used in Anglophone primary schools beginning the next academic year that starts in September 2014. The book that deals with environmental issues in a very specific, innovative and com- prehensive manner touches on the natural vegetation, wildlife, pollution, climate change and poems, is prefaced by another multiple awards winner and wildlife crusader Ofir Drori who now coordinates a wildlife law enforcement network that covers over 9 countries in Africa. The Green Generation Book is variously viewed by environ ment alist s and conservationists as a panacea to environmental degradation and a halt to wildlife trafficking if properly explored and put into practice. The origins of The Green Generation book is therefore deeply rooted in the fight against wildlife criminality in Cameroon as the author has, for a long time now, been part of a team of dedicated people working in the domain. The Green Generation book although dealing with wildlife issues goes beyond this and encompasses pertinent environmental issues while presenting them graphically and in simple English meant for elementary users as those of classes 5 and 6 who are certainly going to benefit from this rich resource. Teachers too who have been clamouring for specialised literature on environmental education are now perfectly served. A book is accompanied by a workbook. The book was part of a project that won the GRASP Ian Redmond Conservation award for 2014. The award is specifically aimed at protecting wildlife and the man who held an important position in the awarding committee Douglass Cress who is the GRASP Programme Coordinator declared, "Arrey's commitment and tireless dedication to the task of stopping the illegal trade of great apes in Cameroon made him an ideal candidate for the inaugural GRASP-Ian Redmond Conservation Award. Cameroon is a country in the crosshairs of illegal trade, and with so many endangered populations -- including Cross River gorillas, the rarest apes on earth -- Arrey is perfectly placed to play an important role." Literature on the environment has been growing in the last couple of years in the country and is The Green Generation Book is just one them, albeit an important one as it is expected to help groom the next generation of environmentalists and lovers of nature. The book is an invitation to humanity to collectively take concrete steps to rescue the environment from destruction. The author holds the view that actions are urgently needed now if we are to save the environment from destruction and his message is made very accessible through a combination of vivid descriptions, concrete illustrations, pictures, poetry, case studies and more. It equally treats issues of concerns such as our flailing ecosystems erosion. It is a composite of elementary issues on living green and protecting our environment. The author says,“The main objective of this book is to help all the main actors involved in wildlife and environmental conservation education with an educational tool. It is an introduction to burning environmental concerns and ecological friendly actions that can sustain the environment for future generations. It is envisaged that those who study with this book will become aware of the devastating consequences of their actions on earth, and, become more environmentally friendly. Cameroon has long been considered as a country that is making great strides in environmental protection and inclusion of The Green Generation book in the primary school booklist only comes to confirm such a position. Eric Kaba Tah Actualités /News Lundi, 04 Août 2014 - N°172 The hotly contested election held in Bamenda on July 26, 2014. I himbru Vincent Bache, incumbent, has been re-elected President of Essimbi Youths Association, EYA, in a new mandate that comes along with a new constitution which limits the President’s term of office to three years, renewable once. The election which brought together delegates of EYA from around the country was exciting as well as enthusiastic, as could be seen in the eagerness of the delegates to vie for one post or the other. According to the results that were made public by the electoral board that was constituted to over-see the election, Ihimbru beat his challenger by a reasonable margin to clinch the coveted position of President for the next three years. Kum Romanus won the number two position as Vice President, while the positions of Secretary and vice went to Akum Kenneth and Uku John respectively. The positions of Financial Secretary and Treasurer respectively went to Uku Philip and Karana Ihimbru John. Social Secretary male position went to Awah Peter Kum, while that of female Social Secretary went to Bache Lilian. The positions of Sports Secretaries were won by Kum Collins in the male category and Ongum Nancy in the female category, while Bache Doris and Kudi Bache Paul sailed through for the posts of Religious leaders. Chris McKudi and Ongum Patrick won the posts of Communication Secretary and assistant respectively, while the all powerful portfolio of Chief Whip went to Bache Fidelis. In his acceptance speech, Ihimbru Vincent said his victory to stay on as President of EYA was ‘a dream comes true’. He said the new mandate will be guided by objectivity, transparency, collaboration and development. He urged the entire Essimbi Youths to rally behind him for a brighter Essimbi. He thanked his fellow country men and women for having renewed their confidence in him. “I will never disappoint you,” Ihimbru pledged. In a chat with HOT NEWS after the election, Ihimbru Vincent said his immediate plan of action was to reunite youths of Essimbi who were displaced due to the recent crisis with neighboring clans. He said he will embark on making the youths gain economic independence through seminars and workshops. He promised to bring every body on board, especially the out gone EXCO to contribute their rich experiences. Ihimbru said he was confident that the youths considered his track record of the previous mandate before giving him the opportunity to win another mandate. He cited some achievements of the just ended mandate to include scholarships to the disabled and less privileged youths of Essimbi, payment of school fees for some primary and secondary school children, sponsorship of some youths to learn some trades, creation of several branches of EYA in the different localities where Essimbi youths are based around the country, amongst several other achievements. In a chat with the newly elected Secretary for Communication, Chris Chris MacKudi said he will adopt an aggressive policy to sell the image of the association and the image of the Essimbi man in general. He said the Essimbi man was a totally transformed person from the stereotype image the public had held about the people of Essimbi. He said he would use his position as Communication Secretary of EYA to sell the rich culture of Essimbi in the domains of arts and craft, dance and food. MacKudi said Essimbi is noted for its agricultural products such as groundnuts, cocoyam, plantains, palm oil, cassava, mangoes and pears, amongst others. Meanwhile, the Mayor of Benakuna Council, Num Elias Ihimbru, who was present to witness the occasion, said as a patron of EYA, he has always contributed his ideas to move the association forward. He said he was counting on the youths of Essimbi for a strong and united Menchum Valley sub division. He urged the youths to be open and listen to the views of others. “No one has a monopoly of knowledge,” the Mayor advised. It is worth noting that delegates at the elective meeting of EYA trooped into Bamenda from Yaounde, Douala, Edea, Kribi, Limbe, Souza, Munyenge, Banga Bakundu, Wum, Benakuna, and other places with EYA branches. YUSUF YERIMA The one week training of trainers’ workshop took place from July 22 –27 at Bonamoussadi Douala T he Catholic Spiritual Center, Banamoussadi, Douala last July 22 to 26, 2014 played host to some 50 men and women leaders of the Christian Men and Christian Women Fellowship movements of the Presbyterian Church in Cameroon drawn from the Grand North , the East Mungo North, the West, the Mungo and the East Mungo South Presbyteries that make up the East Mungo Region of the PCC who assembled in a training of trainers’ workshop for grass-root leaders of the PCC. The near one week capacity building workshop fine-tuned Christian leaders on the 2015 study book prepared by the PCC Departments for Men and Women’s Work on the theme: “Free To Serve” the watch word of which is “The Covenant God Appoints And Anoints” with inspiration from the Book of Prophet Joshua. In its introductory note the book stresses inter-alia “The Book of Joshua tells the Good News in the Old Testament in the same way as the Letters to the Ephesians and the Philippians do in the New Testament. The Book of Joshua tells us that God led the nation of Israel out of bondage in Egypt through the wilderness to the edge of the Promised Land of Canaan, the Israelites lacked faith and courage to go in. This explains why they wandered for forty years in the wilderness. They all died before the final liberation. With the exception of Joshua and Caleb, only their descendants were allowed to enter the Promised Land. Just before they entered the land Joshua told them – Be strong and courageous, do not be afraid or discouraged, for the Lord your God is with you wherever you go” Joshua 1 6, 7 & 9. This study book is a rich, impacting document. Its Introspection Retreats and Bible Meditations are on the Sermon on the Mount, and as in previous publications, it contains Basic Training for social transformation, liturgical singing, evangelism and entertainment and guidelines on sustainable development. The co-authors of the study book Dr Fai and Mrs. Ngeh Beatrice upheld that after the book of Exodus in 2014, the liberation story, and after being freed, God’s people should now serve that is why the choice of Joshua who complements Exodus was necessary. They substantiate that the book shows how God fulfills His promises that is why the 2015 studies are focused on service having in mind that following crucial elections in the PCC which culminates with elections at the Synod, and after elections, nothing else is expected from God’s elect than service. On his part the National President of CMF, Ntumfor Barrister Nico Halle encouraged his fellow brethren to depart from slogans, theory to practical Christians. “How do we CWF evaluate our 55 years and we CMF evaluate our 35 years if we have not put all these lessons from our study books for over the years into practice,” he quipped. He said the men and women of the PCC have been freed, appointed and anointed to serve so they must obey their own part of the covenant. Nico Halle called on Christian brothers and sisters to emulate the perso- nality of Joshua who did not arrogated victory to himself or deprive his people of what was theirs as today’s leaders do. He emphasized that without love and justice; there cannot be peace and development, the absence of love breeds “Boko Haram” Ntumfor underscored. He then paid tribute to past and present pastors of the movement before welcoming Pastor Nda Emmanuel Angono , the new Regional Secretary for Men’s Work for East Mungo Region. The one week training workshop was opened by the Rev Miki Hans, Prebyterial Secretary for East Mungo South. Facilitators included Rev Dr Fai Michael Verye and Mrs Ngeh Beatrice, the National Secretaries for Men and Women’s Work Departments respectively, Rev Miki Hans Abia, the Presbyterial Secretary for East Mungo South, Rev Fochang Babila, Presbyterial Treasurer for Mungo, Ntumfor Barrister Nico Halle, CMF National President, Rev Nda Emmanuel Angono, Regional Secretary for Men’s Work For East Mungo, Florence Yerimah, Regional Secretary Women’s a work East Mungo, Mrs. Ewang Regional Secretary NWR, Mrs. Mote Bayiha, administrative Assistant East Mungo, Rev Bame Samuel Nji, and a host of others. Mbah Mary Santé /Health Monday 04 th August, 2014 - N°172 L e sein féminin est composé de glandes mammaires et de canaux galactophores (qui acheminent le lait vers le mamelon) entourés de tissu graisseux et de tissu conjonctif. Une croissance anarchique des cellules dans l'un ou l'autre de ces tissus peut provoquer le cancer du sein. Le cancer du sein est la forme de cancer féminin la plus répandue. Il survient généralement à un âge plus précoce que les autres formes de cancer, les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Le risque de cancer du sein s'accroît de façon spectaculaire avec l'âge : jusqu'à 39 ans, le risque d'atteinte est d'environ 1 sur 231. De 40 à 59 ans, il s'élève à 1 sur 25 et de 60 à 79 ans, il est presque de 1 sur 15. Causes Les cellules de l'organisme se reproduisent tout au long de la vie afin de remplacer de façon ordonnée les cellules des tissus qui se sont détériorés. Le cancer du sein, c o m m e toutes les formes de cancer, survient lorsque ce processus est compromis et que les cellules commencent à se diviser à un rythme inhabituellement rapide. Il n'y a pas une cause unique ni un seul déclencheur du cancer du sein. En fait, certains facteurs de risque qui accroissent la probabilité de cette maladie ont été définis : •L'âge - le cancer du sein atteint plus fréquemment les femmes de plus de 50 ans ; •Les antécédents familiaux - si la mère ou la sœur d'une femme a été frappée de cette affection avant la ménopause, 1 ou 2 gènes liés au cancer du sein pourraient être en cause ; •Des antécédents de cancer du sein ; •Des antécédents familiaux de cancer des ovaires ; •L'âge au moment de la première grossesse - les femmes qui n'ont pas eu d'enfant ou celles qui ont donné naissance à leur premier enfant quand elles avaient plus de 30 ans; •L'âge auquel les menstruations se sont établies - des menstruations survenant à un jeune âge (soit moins de 12 ans); •L'apparition tardive de la ménopause - l'interruption du cycle menstruel après l'âge 55 ans accroît le risque de cancer du sein ; •Le tabagisme - des études récentes semblent indiquer que le risque de cancer du sein avant l'âge de 50 ans est 70 % plus élevé pour les femmes qui commencent à fumer de façon régulière dans les 5 ans qui suivent l'apparition des menstruations que pour les non-fumeuses; •Des seins denses; •Une radiothérapie au thorax, surtout si elle a été reçue avant l'âge de 30 ans; •La consommation d'alcool joue un rôle multiplicatif dans le risque d'un cancer du sein; •Une hormonothérapie substitutive (œstro- gènes et progestérone) accroît légèrement le risque après 5 ans de traitement ; •Les contraceptifs oraux augmentent légèrement le risque s'ils sont pris pendant plusieurs années ; •Une obésité qui s'accompagne d'une consommation excessive de calories et de matières grasses. L'augmentation du risque de cancer du sein associée aux facteurs précités est souvent assez faible sur le plan statistique. En fait, pour la plupart des femmes, le seul facteur de risque est leur âge, quand elles ont plus de 50 ans. Toute inquiétude à ce sujet doit être abordée avec le médecin . Symptômes et Complications L'apparition d'une bosse ou d'une masse dans un sein est découverte 9 fois sur 10 au cours d'un auto-examen. Il n'y a généralement aucune douleur, mais la masse peut provoquer une sensation inhabituelle à l'endroit où elle est située. Lorsqu'une tumeur apparaît dans les canaux galactophores, du sang peut s'écouler du mamelon. La taille ou la forme du sein peut changer. En outre, le mamelon peut entrer vers l'intérieur ou la peau peut se rétracter, entraînant ainsi la formation d'une fossette. L'apparition d'une bosse ou d'une enflure dans l'aisselle, ou encore d'une rougeur ou d'un gonflement du sein sont d'autres symptômes. Ces transformations peuvent constituer des signes précoces du cancer du sein, mais elles peuvent aussi indiquer un autre trouble non cancéreux. En fait, environ 8 masses sur 10 sont non cancéreuses. Il faut toutefois consulter un médecin pour repérer précisément la cause exacte de la bosse. La complication la plus grave du cancer du sein est la formation de métastases. Les métastases apparaissent lorsque certaines des cellules d'une tumeur se détachent et se déplacent vers d'autres parties du corps, en passant par les vaisseaux sanguins ou les vaisseaux lymphatiques, pour envahir les tissus à des endroits parfois éloignés. Lorsque des métastases sont formées à partir de cellules du cancer du sein, elles se situent le plus souvent dans les ganglions lymphatiques, les poumons, le foie, les os, le cerveau et la peau. Plusieurs années peuvent s'écouler - même après le diagnostic et le traitement du cancer du sein - avant l'apparition du cancer disséminé à partir de la tumeur initiale. Au moment où les métastases sont découvertes, le cancer s'est probablement déjà disséminé à d'autres endroits, même si ces tumeurs ne sont pas dépistées. Diagnostic Il faut toujours faire examiner par votre médecin une masse suspecte dans un sein. En plus d'un examen physique complet, le médecin voudra également procéder à une mammographie, c'est-à-dire à une radiographie à faible dose qui peut révéler la présence d'anomalies dans le sein. Une échographie peut parfois être demandée afin d'établir si la bosse est un kyste rempli de liquide ou une masse solide. Une biopsie pourrait être nécessaire, même si la bosse décelable au toucher n'apparaît pas sur la mammographie. Du liquide peut être prélevé dans un kyste à l'aide d'une aiguille afin de déterminer s'il contient des cellules cancéreuses. Une masse solide doit être analysée au microscope. À cette fin, il faut réaliser une biopsie à l'aiguille, une biopsie au trocart ou une biopsie chirurgicale. Dans le cas de la biopsie à l'aiguille, une aiguille fine est introduite dans la bosse pour prélever des cellules. La biopsie au trocart consiste à retirer un échantillon de tissu et de cellules mammaires afin de l'examiner. La biopsie chirurgicale consiste à enlever toute la masse ainsi qu'une certaine quantité de tissu sain avoisinant. Cette intervention est réalisée sous anesthésie locale ou générale. Les cellules cancéreuses peuvent être soumises à un examen visant à déceler la présence de récepteurs des œstrogènes ou de la progestérone. En outre, on peut procéder à d'autres examens - y compris la radiographie, la scintigraphie osseuse, l'échographie, la tomodensitométrie ou l'imagerie par résonance magnétique - afin de vérifier si le cancer s'est disséminé à d'autres organes ou tissus. Traitement et Prévention Le dépistage précoce du cancer du sein réduit la probabilité de dissémination du cancer et augmente les chances de guérison complète. Le traitement du cancer du sein dépend de circonstances personnelles comme la vitesse de croissance de la tumeur, la réponse au traitement et l'absence ou la présence de dissémination. Les options thérapeutiques comprennent l'intervention chirurgicale, la radiothérapie, la chimiothérapie et le traitement médicamenteux (y compris l'hormonothérapie et la thérapie biologique). L'intervention chirurgicale consiste à enlever une partie ou la totalité du sein. L'ablation d'une petite partie du sein (c'està-dire la tumeur et quelques tissus avoisinants) est appelée tumorectomie du sein, ou mastectomie partielle si une partie plus importante du sein est enlevée. Une mastectomie simple consiste à enlever le sein en entier, et une mastectomie radicale inclut également les tissus et les muscles thoraciques sous-jacents. Les ganglions lymphatiques dans les aisselles peuvent aussi être enlevés. Bon nombre de femmes ont l'option d'avoir une reconstruction du sein, soit au moment de l'intervention chirurgicale ou plus tard. La chimiothérapie est généralement administrée par injection. Ce traitement nuit à la croissance des cellules cancéreuses, mais il perturbe aussi les cellules saines. Les effets secondaires courants de la chimiothérapie comprennent les nausées, les vomissements, la perte de cheveux et l'infection. L'hormonothérapie (par ex. le tamoxifène *) contribue elle aussi à enrayer la croissance des cellules cancéreuses ; les femmes ménopausées qui ont un cancer positif aux récepteurs des œstrogènes peuvent y avoir recours pendant 5 ans si nécessaire. Les bouffées de chaleur et les règles irrégulières figurent parmi les effets secondaires courants de l'hormonothérapie. Dans de rares cas, une thérapie générale (par ex. une chimiothérapie, une hormonothérapie ou une thérapie biologique) est administrée avant l'intervention chirurgi- cale. Cette méthode est désignée thérapie néoadjuvante. Ce type de traitement est employé pour améliorer la survie, pour permettre la réussite du traitement chirurgical et pour évaluer la réponse de la tumeur à la thérapie générale (ce qui n'est pas possible si la tumeur a déjà été enlevée). Une radiothérapie est souvent administrée après une tumorectomie ou une mastectomie partielle afin de détruire les cellules cancéreuses qui peuvent persister dans le sein et parfois dans l'aisselle et la paroi thoracique. Les effets secondaires de la radiothérapie, telles la rougeur de la peau et la fatigue, s'expliquent par la destruction de tissus sains dans la région traitée et disparaissent d'eux-mêmes une fois le traitement terminé. La réussite du traitement chirurgical et de la radiothérapie repose sur une connaissance précise de l'endroit où la tumeur est située, contrairement au traitement administré par la voie générale. La chimiothérapie consiste à administrer un ou plusieurs médicaments afin de détruire les cellules cancéreuses qui se trouvent dans diverses parties du corps. L'hormonothérapie agit sur les cellules cancéreuses qui comportent des récepteurs des œstrogènes et elle les rend plus sensibles aux médicaments qui bloquent les œstrogènes. Les organes (les ovaires ou les glandes surrénales) qui sécrètent des hormones stimulant la croissance des cellules peuvent également être enlevés chirurgicalement. La thérapie biologique nuit à la croissance des cellules cancéreuses et aide l'organisme à détruire ces cellules. En règle générale, elle est employée pour traiter un cancer du sein lié à un excès de la protéine appelée HER2. La biothérapie est administrée par injection et peut causer des effets secondaires comme la fièvre, des frissons et des maux de tête. Des études ont montré que des médicaments anti-œstrogènes peuvent être utilisés pour prévenir le cancer du sein de certaines femmes qui en présentent un risque élevé. Compte tenu des risques associés à l'usage de tout médicament, la décision de recourir à un traitement préventif devrait être prise seulement après un examen approfondi des risques et des bienfaits du traitement en question. Vous pouvez également prendre d'autres mesures pour réduire le risque de cancer du sein : •avoir une alimentation saine à faible teneur en graisses et comportant beaucoup de fruits et de légumes ; •cesser de fumer ; •faire de l'exercice régulièrement ; •réduire la consommation d'alcool (le risque augmente avec la quantité d'alcool consommé, même la prise de 1 ou 2 boissons par jour est susceptible d'accroître légèrement le risque) ; tenir compte du risque associé à l'hormonothérapie (surtout si elle dure plus de 5 ans). De plus, toutes les femmes devraient apprendre à bien connaître l'apparence et la texture habituelles de leurs seins. Cette précaution leur permettra de remarquer toute modification qui pourrait survenir. Signalez toute modification à votre médecin. Dès que les femmes qui courent un risque moyen se classent dans la tranche d'age des 50 ans à 74 ans, elles aussi devraient faire effectuer des clichés mammaires tous les 2 ou 3 ans. Si votre risque de cancer du sein est supérieur à la moyenne, ou si vous n'appartenez pas à cette tranche d'âge, demandez à votre médecin à quel moment vous devriez faire effectuer un examen radiologique des seins. Ces mesures peuvent contribuer à déceler toute masse inhabituelle ou toute anomalie dans le tissu mammaire. Le dépistage précoce peut faire une grande différence dans la réussite du traitement. Société /Society Lundi, 04 Août 2014 - N°172 AFRIQUE DE L’OUEST Retrouvez les solutions des jeux dans le prochain numéro. E n raison de l’épidémie de fièvre hémorragique causée par le virus Ebola, Washington et Berlin ont recommandé à la veille du week-end d’éviter tout voyage non essentiel dans les trois pays touchés, Liberia, Sierra Leone et Guinée. Paris a fait de même, en ajoutant le Nigeria car un cas y a été signalé. Des compagnies aériennes refusent désormais de desservir certaines destinations de la région. Le Liberia a ordonné, jeudi, la fermeture de toutes les écoles, ainsi que de la plupart des postes frontières. Les fonctionnaires «non essentiels» ont été mis en congé pour un mois. Le président de la Sierra Leone a décrété l’état d’urgence et demandé à tous ses compatriotes de rester chez eux. Le sommet régional qui a rassemblé vendredi à Conakry les trois pays touchés, ainsi que la Côte d’Ivoire et l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a décidé des mesures d’isolement des communautés rurales les plus touchées. Les forces de sécurité interdiront à toute personne montrant les symptômes de la maladie de sortir d’un périmètre où se concentrent 70% des 1.323 cas, dont 729 mortels, recensés à ce jour. Risque de propagation La directrice générale de l’OMS, Margaret Chan, a affirmé que les efforts pour lutter contre l’épidémie sont encore insuffisants, au risque d’un bilan humain et socio-économique «catastrophique», le risque de propagation à d’autres pays étant réel. L’OMS, qui prévoit une nouvelle réunion demain, a versé une aide d’urgence de 100 millions de dollars. Les pays occidentaux estiment généralement pouvoir faire face à l’apparition de quelques cas sur leur sol, car bien équipés pour repérer les malades et les personnes avec qui ils ont été en contact, afin de les mettre en quarantaine. En revanche, les pays d’Afrique de l’Ouest manquent de moyens pour protéger leur personnel médical, qui déplore déjà une soixantaine de morts, alors que certaines organisations internationales ont décidé de plier bagages. De même, Barack Obama a annoncé que les dirigeants africains invités au sommet USA-Afrique cette semaine à Washington devront subir des tests, une mesure qui n’aurait un sens sur le plan prophylactique que si elle était généralisée à toute personne ayant transité par l’Afrique de l’Ouest ces trois dernières semaines, durée de l’incubation. L’épidémie actuelle est la plus meurtrière depuis la découverte au Congo en 1976 de ce virus considéré comme l’un des plus redoutables de la planète, avec un taux de mortalité atteignant 90% dans certains cas. Il n’existe aucun vaccin. Toutefois, les personnes atteintes ne sont contagieuses qu’à partir du moment où elles sont malades, et donc généralement alitées. MOTS Sudoku UKRAINE K IEV/DONETSK Ukraine (Reuters) - Neuf civils ont été tués dans de nouveaux combats entre les forces gouvernementales ukrainiennes et les séparatistes pro-russes autour des villes de Donetsk et Louhansk, derniers bastions des rebelles dans l'est du pays, a-t-on appris dimanche auprès des autorités locales. Dans le secteur de Donetsk, six personnes ont trouvé la mort dans des bombardements et des fusillades qui se sont produits dans les faubourgs de la capitale du Donbass, a dit le maire adjoint de la ville, Kostantin Savinov. D'après une journaliste de Reuters, les déflagrations des obus ont retenti pendant toute la nuit de samedi à dimanche. Des habitants rapportent que plusieurs bâtiments, dont une école, sont en flammes dans le quartier périphérique de Petrovski. A Louhansk, dont de nombreux habitants sont privés d'électricité et parfois même d'eau, les bombardements ont fait trois morts. La progression des forces régulières ukrainiennes ces dernières semaines a repoussé les séparatistes sur Donetsk, une ville d'un million d'habitants, et Louhansk (400.000 habitants), plus proche de la frontière russe. Mots cachés WORDS Le mot-mystère est : ‘‘ VIANDE DE BROUSSE’’ Monday 04 th August, 2014 - N°172 Doccuments /Document Doccuments /Document Lundi, 04 Août 2014 - N°172 G AZA (Reuters) L'aviation israélienne a bombardé dimanche une école gérée par l'UNRWA, l'agence de l'Onu chargée de l'aide aux réfugiés palestiniens, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, faisant au moins dix morts et une trentaine de blessés, rapportent des sources médicales et des témoins. Des témoins ont rapporté que l'entrée de l'école, qui abrite plusieurs centaines de personnes, avait été touchée par un missile. L'armée israélienne s'est refusée à tout commentaire dans l'immédiat. Depuis le début de l'opération "Bordure protectrice", le 8 juillet, plusieurs écoles gérées par l'agence onusienne où des milliers de civils palestiniens ont trouvé refuge ont été victimes de frappes israéliennes, comme à Djabalia, dans le nord A CBS, précisant que l'obus était tombé juste devant la porte d'entrée principale de l'école à Rafah, faisant plusieurs victimes à l'intérieur et en dehors du bâtiment. Washington s'est également dit «consterné» par le nouveau bombardement. «Nous insistons une nouvelle fois sur le fait qu'Israël doit faire plus pour respecter ses propres standards et éviter les victimes civiles», a indiqué la porteparole du département d'État. C'est la troisième fois en dix jours qu'une école de l'ONU est atteinte. Depuis le début de l'opération «Bordure protectrice», le 8 juillet, plusieurs établissements gérées par l'agence onusienne où des milliers de civils palestiniens ont trouvé refuge ont été victimes de frappes israéliennes, comme à Djabalia, dans le nord du territoire, mercredi dernier, où 15 personnes au moins ont perdu la vie. L'UNRWA avait ouvertement accusé Israël d'être à l'origine du drame. L'armée israélienne a dit avoir répliqué à des tirs d'obus de mortier menés à proximité. À Beit Hanoun, le 24 juillet, une précédente attaque contre une autre école de l'agence onusienne a fait également 15 morts. Au total, plusieurs dizaines de réfugiés palestiniens ont été tués dans ces frappes, de même que neuf employés de l'UNRWA. Des stocks de roquettes ont parallèlement été découverts à trois reprises dans des écoles vides du réseau de l'UNRWA, a fait savoir l'agence onusienne. (Nidal al-Mughrabi avec Michelle Nichols aux Nations unies; Henri-Pierre André pour le service français) CHINE PROCHE-ORIENT u moins dix morts et une trentaine de blessés dans le bombardement israélien d’hier, rapportent des sources médicales. Des témoins ont précisé que l'entrée de l'école, qui abrite plusieurs centaines de per sonnes, avait été touchée par un mis sile. L'armée israélienne a reconnu hier soir avoir déclenché un tir sur une cible proche de l'école. «L'armée israélienne a pris pour cible trois ter roristes du Jihad islamique montés sur une moto à proximité d'une école de l'UNRWA à Rafah. Les forces de défense d'Israël examinent les consé quences» de cette frappe, a-t-elle dit. «C'est un scandale du point de vue moral et un acte criminel», a réagi Ban Ki-moon. Le secrétaire général des Nations unies a qualifié les faits de «nouvelle violation flagrante du droit humanitaire international». «Cette folie doit cesser», a-t-il encore martelé dans un communiqué de son porte-parole, appelant Israël et le Hamas à cesser les combats et à négocier un accord de paix au Caire. Sans attribuer explicitement la responsabilité de l'attaque de Rafah à l'un ou l'autre camp, Ban Ki-moon a souligné que l'armée israélienne a été «à de nombreuses reprises informée de la localisation» des refuges de l'ONU. Ces refuges «doivent être des zones sécurisées et non des zones de combats», a-t-il souligné. De son côté, Pierre Krähenbühl, le chef de l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), s'est dit choqué. «Ce nouvel incident provoque un choc et nous laisse incrédules: comment cela a-t-il pu se produire de nouveau?», s'est-il interrogé sur la chaîne du territoire, mercredi dernier, où 15 personnes au moins ont perdu la vie. L'école abritait plus de 3.000 personnes. L'armée israélienne a dit avoir répliqué à des tirs d'obus de mortier menés à proximité. A Beit Hanoun, le 24 juillet, une précédente attaque contre une autre école de l'agence onusienne a fait également 15 morts. Au total, plusieurs dizaines de réfugiés palestiniens ont été tués dans ces frappes, de même que neuf employés de l'UNRWA. U n fort séisme d e magnitude 6,1 s'est produit dimanche dans des régions monta gne uses du sud-ouest de la Chine, faisant au moins 357 morts, 181 disparus et 1.400 blessés, selon les médias officiels, ainsi que de très importants dégâts matériels. Le tremblement de terre a eu lieu à 16h30 (10h30 françaises), avec un épicentre situé à environ 11 km de la ville de Wenping et à une profondeur peu élevée d'environ 10 km, selon l'USGS. Le séisme a fait effondrer et endommager de nombreux bâtiments, en particulier des immeubles résidentiels de construction ancienne. Plus de 120 morts ont été dénombrés dans le district de Ludian, où se trouvait l'épicentre du séisme, a précisé le China News Service, la deuxième agence officielle du pays. Des équipes de pompiers et des dizaines de membres des forces de sécurité publique étaient en route vers l'épicentre, a ajouté la télévision publique CCTV. Diffusées par CCTV, des vidéos tournées dans le district de Ludian montraient des habitants vivement inquiétés par les secousses, sortant précipitamment d'immeubles de quelques étages et se regroupant dans la rue. Une région déjà touchée par de nombreux séismes Les confins montagneux entre les provinces du Yunnan, du Sichuan et du Guizhou, difficiles d'accès, ont déjà connu plusieurs graves épisodes sismiques au cours des dernières décennies. En 1974, un tremblement de terre de 6,8 dans la même région avait tué plus de 1.500 personnes, a rappelé l'agence officielle Chine nouvelle. En septembre 2012, 80 personnes avaient trouvé la mort suite à deux secousses consécutives dans les mêmes zones montagneuses entre Yunnan et Guizhou. Par ailleurs, le Sichuan voisin, l'une des provinces les plus peuplées de Chine, avait enregistré en mai 2008 un séisme dévastateur de magnitude 8.0, qui avait fait 87.000 morts et disparus. Monday 04 th August, 2014 - N°172 Message /Message Message /Message Lundi, 04 Août 2014 - N°172
© Copyright 2025 ExpyDoc