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The Lion of Juda
BOKO HARAM
P.9
FINANCE
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P.4
olitique / olitics
Lundi, 04 August 2014 - N°172
Politique /Politics
Monday 04 th August, 2014 - N°172
Chef de l’Etat a affirmé avoir dépêché sur le théâtre des évènements le
Chef d’Etat-major des armées pour
réorganiser le dispositif militaire.
Ainsi, après avoir renforcé l’effectif et
le matériel militaire, après avoir
décidé de mettre à contribution l’armée de l’air à travers sa flotte militaire, après avoir limogé les quelques
brebis galeuses, Paul Biya assure et
rassure : « Les jours à venir montreront que nos efforts pour organiser
une riposte et une défense de notre
territoire sont efficaces. »C’est vrai
reconnaît-il, ce sera une longue
lutte, mais tient-il à ajouter aussitôt,
« nous ne les laisserons pas, au
contraire nous allons continuer à les
protéger et à combattre cet ennemi
sans relâche. »
Paul Biya en bon dirigeant n’a pas
manqué de rappeler à ses compatriotes que dans la vie d’une nation
comme dans la vie tout court, il y a
des moments difficiles. Et selon lui,
c’est pendant ces moments-là qu’il
faut faire preuve de courage, de
solidarité et de patriotisme. Il n’a
pas manqué de citer d’ailleurs
quelques exemples qui ont doulou-
reusement marqué l’histoire de notre jeune
République à savoir :
l’éradication du maquis,
la neutralisation des
villes mortes et plus
récemment, le conflit de
Bakassi contre le Nigéria
et Paul Biya de conclure
alors : « Ce n’est pas le
Boko Haram qui va
dépasser le Cameroun.
Nous continuons le combat et nous les vaincrons.
»
Le Chef de l’Etat a tenu
par ailleurs, à présenter
ses condoléances aux
familles si durement
éprouvées pendant les attaques de
Kolofata et de Hilé Alifa. Il a aussi
tenu à rendre un vibrant hommage
aux valeureux soldats tombés sur le
champ de bataille contre la secte
islamiste Boko Haram, tout en
exhortant et en encourageant les
autres à aller de l’avant.
En conclusion, le Chef de l’Etat a
affirmé que son voyage aux EtatsUnis, lui permettra de continuer la
lutte au niveau international et surtout,
ce sommet lui offre une fois de plus
l’occasion de rencontrer ses homologues américain, nigérian, tchadien et
nigérien afin d’asseoir définitivement
une stratégie régionale.
war against Boko Haram will eventually be won. While expressing his
deep felt condolences to the families
that have lost their love ones in the
war against Boko Haram, Paul Biya
stated that his journey to USA is
aimed at seeking ways and means of
exterminating Boko Haram that has
become an international enemy,
requiring international concerted
efforts.
It should be noted that Boko Haram
recently hit Kolofata and Hile-Halifa
in the Northern part of Cameroon
with devastating consequences as
many lost their lives, others abducted, vehicles looted and untold
damage caused to immovable property. The vice PM in charge of
Relations with the national
Assembly, Amadou Ali’s wife and
children were amongst those abducted by Boko Haram.
Worthy to note that Paul Biya and
his wife Mrs. Chantal BIYA left
Yaounde in the morning of Saturday
August 2 and landed at the
Andrews Joint Base, USA, in the
evening to participate in the maiden
US–Africa Summit scheduled for
5–6 August 2014. High on the
agenda of the US-Africa Summit is
the precarious security situation prevailing in Africa, caused by Boko
Haram. The Cameroon Presidential
couple upon their arrival in US were
received
by
Cameroon’s
Ambassador to the United States,
Charles Joseph Bienvenu Atangana
Foe and his wife; the former US
Ambassador to Cameroon, Robert P.
JACKSON and his wife; and a
detachment of the Old Guard that
rolled the red carpet for the Head of
State, displaying the flags USA and
Cameroon. A mammoth crowd
thronged the streets of Washington
DC to cheer the Presidential Couple
as they rode to Four Seasons Hotel,
Pennsylvania Avenue, where an
enthusiastic crowd of Cameroonians
and some Africans gave them a
warm reception.
President Paul Biya is in USA at the
invitation of the US President,
Barack OBAMA for the US–African
Leaders Summit. Paul Biya and his
wife are heading a high level
Cameroonian delegation which
includes, Pierre Moukoko Mbonjo,
Minister Of External Relations,
Martin Belinga Eboutou, Minister,
BOKO HARAM
J
uste avant de prendre son vol
spécial pour les Etats-Unis, au
Salon d’Honneur de l’aéroport
international
de
YaoundéNsimalen, le Président de la
République s’est exprimé devant les
médias locaux. Interrogé par notre
confrère de la CRTV sur la situation
qui règne dans l’Extrême-Nord et
face à la psychose qui anime désormais les Camerounais du Nord au
Sud et de l’Est à l’Ouest, Paul Biya a
tenu tout de suite à rassurer ses
compatriotes sur la situation qui
règne dans cette partie de notre territoire, une situation marquée par
des attaques à répétition des islamistes de la secte Boko Haram et
dont la dernière a fait plus de 14
morts et 17 personnes enlevées à
Kolofata.
Pour le Président de la République,
« les Camerounais doivent garder
confiance », ils doivent « continuer à
faire confiance au Gouvernement,
aux Forces de l’ordre », bien que
l’ennemi soit un pervers, sans foi ni
loi, qui attaque la nuit et qui égorge.
Et
pour
témoigner
aux
Camerounais sa détermination, le
H
is Excellency Paul BIYA
has
reassured
Cameroonians that the
war
against
Boko
Haram, the Islamic sect that is
wrecking havoc in Northern
Cameroon will be won. He made the
declaration to the press on Saturday
August 2, 2014. The Head of State
intimated that the war against Boko
Haram will be long, but must be
won. He cited the marquis wars, the
Bakassi war, the ghost towns phenomenon and revolutionary wars that
Cameroon has crushed, intimating
that it is not Boko Haram that will
surpass Cameroon. Paul Biya told
Cameroonians that he has dispatched the Cameroon Army Chief of
Staff to the Northern part of the
nation to reorganize and reinforce
the security disposition of the nation
there. He added that he has sent
reinforcements in terms of human
resources, equipment and materials
to make Cameroon’s strike force
against Boko Haram more effective.
Consequently, Paul Biya called on
Cameroonians to remain confident
and have faith in the army as the
Invité par Barack Hussein Obama,
Président
des
Etats-Unis
d’Amérique, pour prendre part au
Sommet des Chefs d’Etat et de
Gouvernement des Etats-Unis
d’Amérique et d’Afrique prévu
dans la capitale américaine, les 5 et 6
août 2014, le Président Paul BIYA et
son épouse Mme Chantal BIYA ont
quitté le Cameroun le samedi 02
août 2014 pour Washington. Le vol
spécial ayant à son bord le couple
présidentiel camerounais a atterri à
la Base de la Force Aérienne
Andrews dans le Maryland, après
un voyage de près de 12 heures.
Hamadou Bouba
Director of Civil Cabinet, Luc
Magloire
Mbarga
Atangana,
Minister of Trade, Emmanuel
Bonde, Minister of Mines, Industries
and Technological Development,
Laurent Serge Etoundi Ngoa,
Minister of Small-sized Enterprises,
Handicraft and Social Economy,
Essimi
Menye,
Minister
of
Agriculture
and
Rural
Development, Louis Paul Motaze,
Secretary General at the Prime
Ministry, Atanga Nji Paul, Minister
of Special Duties, Issa Tchiroma
Bakary, Minister of Communication,
Basile Atangana Kouna, Minister of
Energy and Water
Resources,
Emmanuel Nganou Djoumessi,
Minister of the Economy, Planning
and
Regional
Development,
Alamine Ousmane Mey, Minister of
Finance, Luc Sindjoun, Special
Adviser of the Head of State,
Contre-Amiral Joseph Fouda,
Special Adviser, Joseph Bienvenu
Foe
Atangana,
Cameroon
Ambassador to the USA and Simon
Bikele, Chief of State Protocol.
Che Lucson
Politique /Politics
Lundi, 04 Août 2014 - N°172
BOKO HARAM
M
onsieur le Président de
la République, au
moment où vous quittez le Cameroun pour
prendre part au Sommet EtatsUnis/Afrique à Washington, les
Camerounais sont inquiets après les
dernières attaques de Boko Haram à
Kolofata et dans d’autres localités
de la région de l’Extrême-Nord.
Quelles assurances pouvez-vous
leur donner en ce moment précis ?
Bien je vous remercie.
Je m’en vais tout de suite prendre
l’avion pour Washington. J’y vais à
l’invitation du Président Obama, qui
D
e 28.000 F.CFA à 36.270
F.CFA, soit une augmentation de 8000 F.CFA. Voici
ainsi présenté, le nouveau Salaire
Minimum
Interprofessionnel
Garanti (SMIG), réajusté au
Cameroun depuis le 24 juillet 2014.
Pour avoir ce résultat, il a fallu deux
rassemble tous les Chefs
d’Etat africains et luimême, pour qu’on étudie ensemble les moyens
de renforcer la coopération entre les USA et
l’Afrique. Et à l’ordre du
jour, il y aura certainement le problème de la
sécurité en Afrique.
Donc, ce voyage est vraiment important pour
nous ; nous aurons l’occasion de continuer à
affiner nos positions sur
cette question majeure de sécurité en
Afrique.
Vous avez fait allusion à la situation
que connaît l’Extrême-Nord de
notre pays. C’est vrai, il vous souvient qu’il y a quelques semaines,
nos forces ont marqué des points
importants contre le Boko Haram.
Mais c’est une lutte longue, on a
affaire à un ennemi pervers, sans foi
ni loi, qui attaque la nuit, qui égorge,
et qui a évidemment fait des exactions à Kolofata et à Hile-Halifa.
Alors, ce que je peux dire, c’est que
les Camerounais doivent garder
confiance. Le chef d’Etat-Major, je
l’ai envoyé là-bas pour réorganiser
notre dispositif ; j’ai envoyé des
secours, des renforts en hommes et
en matériels. Il n’est pas exclu, je ne
peux pas en dire plus, nous avons
renforcé notre potentiel et je crois
que les jours à venir montreront que
nos efforts pour organiser une
riposte et une défense de notre territoire sont efficaces.
Permettez-moi d’ailleurs de saisir
cette occasion pour consoler nos
frères, nos compatriotes de
l’Extrême-Nord qui ont subi les
sévices, les deuils ; les assurer de la
compassion et de la solidarité de
toute la nation camerounaise. Nous
ne les laisserons pas, au contraire
nous allons continuer à les protéger
et à combattre cet ennemi sans
relâche. Je présente mes condoléances à ceux qui ont perdu un
membre de leur famille ; j’ai déjà dit
aux autorités administratives d’exprimer ces condoléances. Et à tous
les Camerounais, je demande de
continuer à faire confiance au
Gouvernement, aux Forces de l’ordre. Je salue également nos soldats
dont certains sont tombés, qui ont
fait montre de patriotisme, de bra-
voure. Je les encourage à aller de
l’avant.
Pour tous les Camerounais, je dis
ceci : Dans la vie d’une nation, il y a
des moments difficiles. A ces
moments-là, il faut faire preuve de
courage, de solidarité et de patriotisme. Pour ce cas précis, je dis que le
Cameroun a eu à traverser d’autres
épreuves. On a eu à lutter contre ce
même Nigeria pour Bakassi et avant,
on a éradiqué les maquis (des mouvements révolutionnaires), on est
venu à bout des villes mortes ; ce
n’est pas le Boko Haram qui va
dépasser le Cameroun. Nous continuons le combat et nous les vaincrons.
Mon voyage me permettra également de continuer la lutte au niveau
international. Parce que c’est un
mouvement terroriste international,
il faut donc aussi le prendre à l’international. Nous y verrons le
Président Goodluck, le Président
Obama bien sûr, ceux du Niger et du
Tchad pour asseoir ensemble une
stratégie régionale.
Je vous remercie.
jours d’âpres discussions entre le
patronat représenté en première
ligne par le ministre du Travail et de
la Sécurité Sociale (MINTRASS),
Grégoire OWONA et le Directeur
général de la Caisse Nationale de
Prévoyance Sociale (CNPS), Alain
Noël Olivier MEKULU d’une part, et
de
nombreux
représentants
d’Organisations de travailleurs et
d’employeurs d’autre part. Les travaux de la 17e
session de la
Commission nationale consultative
du travail, achevés le 24 juillet dernier à Yaoundé, ont débouché sur la
validation d’un nouveau montant du
SMIG, arrêté de manière consensuelle à 36.270 F.CFA par mois et
l’adoption du projet de texte conçu
au sujet du projet de loi relatif aux
prestations sociales. Concernant le
texte du projet de loi en question,
texte relatif aux prestations sociales,
son adoption par la Commission
repose sur le relèvement du plafond
de l’assiette des cotisations sociales
de 300.000 F.CFA à 750.000 F.CFA,
dans les branches des pensions vieillesse et invalidité. Par ailleurs, les
travailleurs ont souhaité la création
de nouvelles prestations adaptées à
la demande sociale, à savoir l’allocation de suivi médical ou de rentrée
scolaire. A ce sujet, Alain Noël
Olivier MEKULU a apporté les éclairages nécessaires et, à la lumière du
procès-verbal des travaux, la «
Commission a souhaité que le gouvernement soit diligent dans le vote
de cet avant-projet de loi et la signature de ses textes d’application, y
compris par voie d’urgence ».
Grégoire OWONA pour sa part, a
salué l’esprit de dialogue qui a prévalu au cours de ces assises, « pour
le bien-être social et l’intérêt des
Camerounais ». Pour ce qui est du
SMIG, la revalorisation à 36.270
F.CFA qui a été validée, a intégré les
préoccupations des employeurs du
secteur agricole. En effet, ceux-ci
avaient proposé 35.270 F.CFA pour
ce secteur et 50.000 F.CFA pour d’autres corps socio-professionnels.
Seulement, cette alternative n’a pas
été retenue à cause de l’absence
d’une telle disposition dans la législation actuelle. Après des discussions, les parties se sont donc entendues sur ce taux de 36.270 F.CFA,
soit une augmentation de 29% de
l’actuel SMIG qui est encore pour le
moment, de 28.000 F.CFA. Toutefois,
les représentants des employeurs ont
plaidé pour que le gouvernement
prenne d’autres mesures d’accompagnement au plan fiscal et social.
Dans le cadre des avis et propositions pour une meilleure formulation du projet de décret portant revalorisation du SMIG, les uns et les
autres ont également indiqué qu’il
est impérieux d’entreprendre une
étude d’ensemble sur la politique
des salaires au Cameroun. Par ailleurs, il a été souligné avec emphase
la nécessité d’organiser une communication permanente auprès des
acteurs économiques, afin de leur
expliquer le contenu et les enjeux de
cette revalorisation.
Source : PRC
Actualités /News
Monday 04 th August, 2014 - N°172
A
fu
Stephens
Kwah,
President of Presbyterian
Education
Authority
Teachers’ Trade Union,
PEATTU, who doubles as Manager
of Schools for Bamenda East
Managerial Area, has disclosed that
teachers of Presbyterian schools are
in high expectation of an
increase in their salaries in the
2014/2015 academic year, which
begins in September 2014.
Afu spoke to North West Chief
Correspondent of HOT NEWS in
Bamenda on July 17, 2014. The chat was
in the backdrop of PEATTU President’s
re-election, which happened during the
Union’s Ordinary Elective General
Assembly which held at
Presbyterian Secondary
School, Bafut, on May 03,
2014.
According to Afu
Stephens, the firebrand trade unionist,
the teachers’ expectations of an increase in
their pay package is
genuine because hierarchy
had
long
announced
the
increase which was
pending harmonization
and other adjustments
that would permit sustainability.
The PEATTU President said another
thing the teachers were enthusiastic about in the new academic
year, was the renovation of their
different school environment, to
meet up with the competition of
the 21st century.
Talking about PEATTU achievements during his first mandate, Afu
mentioned the recognition of the
Union by the hierarchy of
Presbyterian Church in Cameroon,
PCC. “This recognition came
through a formal letter signed by the
Moderator of the PCC,” Afu said. He
mentioned other achievements
which include scholarships for bio-
logical children of teachers, a rise in
salaries of teachers, payment of housing allowances to teachers, and a
rise in the salaries of duty post holders. The trade unionist said a meaningful achievement within his first
mandate was the duty consciousness, devotion and assiduity of teachers, not forgetting the creation of
an anti corruption unit to ensure
accountability and transparency in
the education sector of the PCC.
A major challenge faced in the last
mandate was the combination of
the office of PEATTU President
and that of Manager of Schools for
Bamenda East managerial area.
The managerial area, Afu said,
covers parts of Mezam division,
Momo division, West Region, and
the Northern Regions.
Another challenge, the President
said, was the arduous task of bringing the church hierarchy to sit at
table to dialogue with PEATTU leaders, as well as the on-going collective bargaining convention on private education at the level of the
Ministry of Labour and Social
Security. The talks have reached an
advanced stage, Afu said.
Talking about the plan of action for
the new mandate which started in
May 2014, Afu Stephens cited the
action to cause hierarchy to further
raise salaries of teachers; to appeal to
government to, not only pay subventions to Presbyterian Schools,
but raise the present amounts.
Another action was to lobby for
the recognition of Religious
Studies Certificates, as well as
collaborate with other education
trade unions to press on government to convene the National
Forum on education, so as to
bring meaningful reforms in the
education sector in Cameroon.
Commenting on his two posts, Afu
said if he had to make a choice, he
would prefer the elected position of
PEATTU President to the appointed
post of Manager of Schools. He
however added that he was using
both positions to work for the interest of teachers who vested their
powers in him by giving him the
second and last mandate at the helm
of PEATTU. Afu vowed to stand by
the constitution and objectives of the
Union, which he said were his guiding force. He urged teachers to
rally behind him for a strong and
united PEATTU.
Yusuf Yerima
FIBRE OPTIQUE
1
4 milliards de F.CFA pour
booster les capacités de la
fibre optique au Cameroun.
C’est du moins l’accord sur
lequel se sont entendus d’une part,
le ministre des Postes et
Télécommunications (MINPOSTEL) Jean-Pierre BIYITI bi ESSAM
et le Directeur général de l’opérateur de téléphonie mobile MTN,
branche du Cameroun, Karl O.
TORIOLA. Pour le matérialiser, un
acte conjoint a été signé le 24 juillet
dernier, par les deux parties à
l’Hôtel Hilton de Yaoundé. Par ce
dernier, la station d’atterrissement
de Limbé du câble sous-marin à
fibre optique du consortium West
Africa Cable System (WACS), est
désormais une propriété camerounaise. Plus précisément, l’Etat du
Cameroun possède désormais 60%
des droits de propriété sur cette
infrastructure, alors que l’autre
partie contractante détient les 40%
restants. Sur le plan purement technique, la nouvelle acquisition a
tout pour nourrir l’espoir. Il est,
par exemple, relevé que ce câble a
une capacité de 5,2 Térabits/s et
utilise une longueur d’onde de 40
Giga. Au moment où le premier
câble, SAT3, mis en service depuis
2002, est annoncé à bout de souffle,
la large bande mise à disposition
par le WACS est une aubaine pour
les opérateurs et les utilisateurs du
signal numérique au Cameroun. Il
faudra encore pour cela s’assurer
d’une gouvernance efficiente de
l’instrument technologique. C’est à
cela que le MINPOSTEL a interpellé le Directeur général de la
Cameroon Telecommunications
(CAMTEL), qui sera chargé de l’exploitation et de la commercialisation du câble et de son signal pour
le compte de l’Etat, et celui de
l’Agence de Régulation des
Télécommunications (ART), régulatrice du secteur. La cession de cet
investissement répond à une exigence légale sur les communications électroniques qui, selon les
termes de Jean-Pierre BIYITI bi
ESSAM, veut que les points d’atterrissement de câbles sous-marins au
Cameroun soient un monopole de
l’Etat souverain. Passé cette contingence, il y a bien évidemment les
intérêts économiques. Le tout premier tient au coût de cette acquisi-
tion. Sur explications de JeanPierre BIYITI bi ESSAM, on
apprend à ce sujet, que le pays doit
s’acquitter de droits d’affiliation au
consortium WACS d’un montant
de 12 milliards de F.CFA, en plus
d’une somme d’un peu plus de 2
milliards de F.CFA, représentant
l’investissement consenti par MTN,
à rembourser à l’opérateur de téléphonie mobile. Une dépense qui ne
devrait pas rester stérile très longtemps, si l’on en croit une récente
étude menée par la Banque mondiale et reprise par le MINPOSTEL.
Selon elle, « une hausse de 10
points de pourcentage de la pénétration de l’Internet s’accompagne
d’une croissance de 1,3% du PIB ».
Dans un environnement macroéconomique de plus en plus influencé
par les TIC, ce rapport est donc des
plus plausibles.
J-C.O.O.
Actualités /News
T
he commissioning of the
new Exco for CMF Bastos
and the admission of 18
new members took place
during a colourful divine church service at Presbyterian Church Bastos,
Yaounde, heavily attended by
family members, friends and well
wishers.
Preaching during this important
ceremony with inspiration from
Romans 14: 7 – 13 on the theme: Is
it Right to judge?’ Rev Fonki
Samuel Forba, Parish Pastor of
Presbyterian Church Bastos and
Presbyterial Secretary for East
Mungo North Presbytery of the
PCC while condemning judging
others, the man of God in several
rhetoric admonished that if one did
not judge, how could one correct,
direct, criticize. He however castigated the travesty of justice in
Africa where the innocent languish
in prisons while hardened criminals parade the streets and corridors of power. Turning to the
newly dedicated Executive and the
18 fresh men christened: ‘Batch of
Freedom’ to truly go out indeed
and free themselves and others
from the chains of laziness and corruption.
U
ne dette moindre pour
l’Etat du Cameroun concernant l’année 2014. C’est du
moins l’information générale que dévoile le rapport du Comité
National de la Dette Publique (CNDP),
qui a récemment été rendu publique.
Selon ce dernier, « le plafond retenu
pour les nouveaux accords de prêt
extérieurs à négocier et conclure en
2014 est fixé à 850 milliards de F.CFA,
soit 5,4% du PIB (…) Ce plafond est en
baisse de 150 milliards, par rapport à
2013 ». Selon les explications du
CNDP, cette baisse est due à l’encours
Lundi, 04 Août 2014 - N°172
On his part, the Presbytery
President of the Christian Men
Fellowship movement for East
Mungo North, Elias Fon Mokom
described the Bastos CMF group as
the torch light in the presbytery.
He doffed his hat to the dynamic
leadership of the group under the
leadership of brother Forghap
Patrick Mbomba, the Parish
Pastors and the entire congregation
for standing behind the group grab
the national flag in 2013.
The new Executive is made up of:
President
Forghap
Patrick
Mbomba, 1st VP, Nduawa
Abraham Ako; 2nd VP Ndifon
Peter, Secretary, Mbotiji Walters,
1st
Vice Secretary, Wesong
Nicholas Ndua. 2nd
Vice
Secretary, Tafri kingsly, Treasurer,
Forlemu Philip, Financial secretary, Njita Jean, Evangelism secretary, Halle Celestine, Assistant
Evangelism Secretary, Fru Asanji
Wilfred, Social Secretary; Ndille
Jerry; Songs’ Coordinator, Peter
Essoka,
Publicity
Secretary,
Nduawa
Gideon,
Sports’
Coordinator,
Firbi
Martin,
Membership Secretary, Martin
Abanda, Discipline Master 1,
Amana Nke Jean, discipline Master
2, Meh Kang Michael; Spiritual
Adviser, Parish Pastor, Adviser
N° 1, General James
Tataw, Adviser N° 2, Enyih Paul
Atogho, Adviser N° 3 Mbofung Lucas
The 18 freshmen included: Fusi
Gideon, Tengen Alfred, Enyih
Elvis Asokwa, Okuh Romanus,
Menkem Abraham, Tirmo Henry,
Achiri Joseph, Sunday Norbert
Tamngwa, Achunduh Macleans,
Metnenenui Patrick Eyong Orock
Henry, Ebango Noel, Agwetang
Joel, Penn Fernandez, Fofang
Nicholas Ndeh, Ngwa Godlove,
Shu Pius and George Mboh.
The ceremony was officiated by the
Rev, Prof. Anyambod Emmanuel
Anya, PCC Secretary, Committee
of the Ministry, Pastor Fonki
Samuel Forba, Pastor Acha
Gerald, Associate Parish Pastor of
Bastos
and
the
following
Presbytery Officers of the CMF,
Elias Fon Mokom, President, Kang
Elung Thomas, Treasurer, Njita
Jean, financial secretary, Polycarp
Labah, Publicity secretary and
Tafri Kingsly Zonal Coordinator,
zone I, Bastos zone.
des engagements précédents, qui sont
encore non décaissés et dont le solde
au 31 décembre 2013 se situait à 2042
milliards de F.CFA. Une autre raison,
c’est l’arrivée presqu’à terme, du premier cycle du Document de Stratégie
pour la Croissance et l’Emploi (DSCE),
qui exige ainsi, un certain nombre de
révisions. Naturellement, les questions
que se posent les observateurs de la
scène économique, c’est premièrement,
celle de savoir si les finances publiques
peuvent soutenir ce taux d’endettement. Ensuite, ce à quoi sert l’argent de
la dette publique au Cameroun. Sur la
première préoccupation, les experts du
CNDP ont expliqué qu’en 2017, si tout
se passe comme prévu par le cadrage
économique mis en place, le Cameroun
disposera encore d’une marge d’endettement extérieur de 21% du PIB 2017,
correspondant à un montant de 4163
milliards, par rapport au plafond de la
Communauté
Economique
et
Monétaire de l’Afrique Centrale
(CEMAC). Une évidence de la soutenabilité de ces engagements par les
finances publiques. Et puis, sur la
deuxième question, il est relevé que le
financement des infrastructures destinées à soutenir le pays dans sa marche
vers son émergence programmée à
l’horizon 2035, est une priorité dans
l’utilisation de ces créances. Malgré ces
préoccupations, il ne s’agit pas d’une
fermeture du Cameroun à l’endettement extérieur, mais d’une démarche
qui correspond à un cadrage économique planifié à échéance de 2017.
Selon ce cadrage, si les décaissements
s’exécutent comme prévu, l’encours de
la dette publique extérieure du
Cameroun devrait à terme se situer à
2737 milliards de F.CFA, soit un
accroissement de 55,9%, par rapport à
2013. A cette date, selon les prévisions,
le ratio dette publique totale/PIB
nominal (il intègre la dette extérieure et
les 5% actuels du taux d’endettement
intérieur, Ndlr), devrait se situer à 40%,
largement en deçà des 70% de plafond
prescrits par la CEMAC. Un écart qui
laisse ainsi, une bonne marge de
manœuvre pour le Cameroun qui, s’est
depuis quelques années, lancé dans un
vaste programme de développement
de son Economie.
Mbah Mary
J-C.O.O.
Actualités /News
Monday 04 th August, 2014 - N°172
Le Chef de l'Etat est accompagné dans le déplacement de
Washington d'une Suite
Officielle dont la composition
se présente ainsi qu'il suit:
-M.
Pierre
MOUKOKO
MBONJO,
Ministre
des
Relations Extérieures;
-M. Martin BELINGA EBOUTOU, Directeur du Cabinet
Civil de la Présidence de la
République;
-M. Luc Magloire MBARGA
ATANGANA, Ministre du
Commerce;
-M. Emmanuel BONDE,
Ministre des Mines, de
l'Industrie
et
du
D é v e l o p p e m e n t
Technologique;
-M. Laurent Serge ETOUNDI
NGOA, Ministre des Petites et
Moyennes Entreprises, de
l'Economie Sociale et de
l'Artisanat;
-M. ESSIMI MENYE, Ministre
de l'Agriculture et du
Développement Rural;
-M. Louis Paul MOTAZE,
Secrétaire Général des Services
du Premier Ministre;
-M. Paul ATANGA NJI,
Ministre Chargé de Mission à
la
Présidence
de
la
République;
-M.
Issa
TCHIROMA
BAKARY, Ministre de la
Communication;
-M. Basile ATANGANA
KOUNA, Ministre de l'Eau et
de l'Energie;
-M. Emmanuel NGANOU
DJOUMESSI, Ministre de
l'Economie, de la Planification
et de l'Aménagement du
Territoire;
-M. Alamine OUSMANE
MEY, Ministre des Finances;
-M.
Luc
SINDJOUN,
Conseiller Spécial à la
Présidence de la République;
-Contre-Amiral
Joseph
FOUDA, Conseiller Spécial à
la
Présidence
de
la
République;
-M. Joseph Charles Bienvenu
FOE
ATANGANA,
Ambassadeur du Cameroun
aux Etats-Unis d'Amérique;
-M. Simon Pierre BIKELE,
Chef du Protocole d’Etat.Le Directeur du cabinet civil
(é) Martin Belinga Eboutou
Message du Chef de l'Etat, lu par le Ministre de
l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement
du Territoire, au cours des travaux qui se sont
ouverts aux Etats-Unis, le 31 juillet 2014, à 13h
(heure de Washington), sur le Thème : « Investir au
Cameroun, c’est le moment ».
•Messieurs les Ministres,
•Monsieur l'Ambassadeur du Cameroun à
Washington,
•Monsieur le Président de Corporate Council on
Africa (CCA),
•Mesdames et Messieurs les membres du secteur
privé américain, Membres du CCA,
•Mesdames et Messieurs les Chefs d'entreprises
publiques et privées,
•Mesdames et Messieurs,
Je voudrais avant toute chose remercier le Président
OBAMA pour l’initiative du présent sommet EtatsUnis/Afrique, le tout premier dans l’histoire de
notre relation.
C’est dans ce cadre et en prélude à ce sommet que se
tient
ce
premier
forum
économique
Cameroun/Etats-Unis.
Mon pays en est honoré.
Je remercie très vivement le Président du Corporate
Council on Africa, ainsi que l'ensemble de ses membres, pour leur participation à la préparation et à
l’organisation de cette rencontre.
En choisissant de rapprocher les investisseurs américains des représentants du secteur privé camerounais et des membres du Gouvernement, le CCA a
fait un pari qui repose sur la confiance. Et il a eu raison.
Le Cameroun est venu vous proposer de participer
à la mise en valeur de ses potentialités. A bien des
égards, mon pays est en effet une terre d’opportuni-
tés. Elles vous seront exposées en détail au cours de
ce forum par la délégation camerounaise. Celle-ci
comprend des membres du Gouvernement, des
représentants du secteur privé et des investisseurs
américains déjà présents au Cameroun.
En quelques mots, sachez que :
-le Cameroun est un pays stable qui jouit d'une
démocratie apaisée,
-son taux de croissance progresse : il est de 5,5 % en
2014 contre 4,6 en 2013,
-de grands projets d'infrastructures sont en cours et
concernent l'énergie, les ports, les routes, l'agroindustrie, les mines, etc.,
-nos potentialités sont considérables dans les
domaines énergétique, agricole, forestier ou minier,
-le tourisme mérite d’y être développé.
Investir au Cameroun présente de nombreuses
opportunités. Des mesures incitatives, conformes
aux standards internationaux, y ont été prises.
L'environnement des affaires est au centre d'un dialogue permanent entre secteurs privé et public. En
deux mots, investir au Cameroun est un bon risque.
C'EST LE MOMENT D'INVESTIR AU CAME ROUN :
-en établissant des joint-ventures,
-ou en installant vos entreprises dans des zones économiques aménagées et viabilisées.
Vous y bénéficierez des mesures d'accompagnement.
Mon vœu est de voir, au cours de ce forum, se nouer
de bons contacts qui donneront naissance à de fructueux échanges, prélude à des projets mutuellement
bénéfiques.
Je souhaite plein succès à vos travaux et vous remercie de votre attention.Washington D.C., le 31 juillet 2014
Actualités /News
T
he 8th edition of the
Ngwakongoh Lawrence
foot ball cup competition in Bafut sub division, in Mezam division, North
West region, has been launched
in Bafut. The launching took
place recently at the Bafut
Municipal Stadium. It is worth
noting that eight teams are competing in various disciplines
namely football boys, football
girls, handball girls, table tennis
and cross country race.
The cup donor, Ngwakongoh
Lawrence, hinted that a cash
price of over FCFA one million
has been set aside for the winners
Lundi, 04 Août 2014 - N°172
at the end of the tournament. He
said, as a youth himself, he put
up the initiative to occupy the
young people during the long
holiday by bringing them together rather than letting them idle
around, involving themselves in
deviant acts like fornication,
adultery, scamming, and other
societal ills, that can lead to
devastating effects like unwanted
pregnancy, HIV/AIDS, and even
getting locked up in police or
gendarmerie cells. Ngwakongho,
who is also an environmentalist,
regretted the fact that his efforts
at serving humanity has been
misconstrued by some politicians
and some members of the public
who think that he is fighting for
political positions. He recalled
sometime last year when he
donated some environmentally
friendly trees to the Bafut
Council, but regretted that the act
of philanthropy was misinterpreted.
According to Ngwakongho, “my
cup donation is not on a political
platform but on the love I have
for the community, especially for
the youths of Bafut Sub division.” He said the driving force
behind his philanthropic gestures
lies behind the saying once made
by a former President of the
United States of America, “Ask
not what your country has done
for you, but what you have done
for your country.”
The 2014 Ngwakongoh Lawrence
football tournament has been
christened “Green Revolution
Edition.” To put the green revolution ambition into concrete
terms, all the players of the competing teams were urged to take
home at least a tree each and
plant. It is for this reason that the
cup donor and lover of nature
assigned players of the seven
competing teams to at least take
home a tree each for planting, so
Y
aounde Cameroon’s political capital is gearing up for
the ABADU Delegates meeting scheduled for August 16, 2014.
The information to that effect has
been made public by Gwain
Colbert Fulai, Secretary General at
the instance of the President
General of ABADU, Toshichu
Richard. The press released sent to
Hot News reads, “On behalf of
Abassakom Area Development
Union, ABADU, I would like to
thank you for your generous donation during the last ABADU
Congress which held in Fundong
on December 28, 2013.
This year, we have resolved that all
contributions would be used for
the completion of the multi-purpose hall as well as the embellishment and landscaping of the frontage of the hall. As we promised
you during the last ABADU
Congress, work is currently going
on site. This is only possible
because of thoughtful contributions from people like you.
In 2014, we plan to pave the main
access road from the entrance to
the Central DO’s Residence to the
hall, provide a pit toilet, complete
the veranda and more importantly,
they can fulfill the dreams of this
year’s edition.
Ngwakongho regretted the fact
that this year’s organization of
the football tournament has met
with hurdles especially from
FECAFOOT officials. He said
FECAFOOT officials, rather than
encouraging him for organizing
the tournament to occupy youths
during the holidays, instead
made things difficult for him in
acquiring licenses for the players.
In the midst of all these obstacles,
the Cup donor said he remained
optimistic for a brighter future.
He urged all participating teams
to exhibit objectivity and fair play
throughout the competition.
Ngwakongho vowed to stop at
nothing but continue in the spirit
of instilling in the youths of Bafut
a sense of patriotism and love for
the nation and for one another.
He assured the youths not to lose
hope, stressing that despite the
hurdles, he will not relent,
because such obstacles only help
to make any one committed in a
course, to remain strong and
continue to forge ahead.
YUSUF YERIMA
do the landscaping.
As you know, Abassakom would
not be developed without your
continuous support.
In your usual spirit of development, we count on your support
next December 28, 2014 in
Fundong. We urge you to come
along with at least 2 or 3 ABADU
sons and daughters or friends of
development for the December 28,
2014 fundraising Congress.
I also want to use this opportunity
to invite you to this year’s Delegate
Meeting to hold this August 16,
2014 in Yaoundé. Details about the
venue would be communicated
soon to your branch. Come along
with Branch reports and contributions for a successful 2014. Once
again, thank you for your generous
donation.
Actualités /News
Monday 04 th August, 2014 - N°172
T
he Green Generation
Book, written by
Award
Winning
Author,
Arrey
Emmanuel Enow has been
selected by the Ministry of Basic
Education to be used in
Anglophone primary schools
beginning the next academic
year that starts in September
2014. The book that deals with
environmental issues in a very
specific, innovative and com-
prehensive manner
touches on the natural vegetation, wildlife, pollution, climate change and
poems, is prefaced
by another multiple
awards winner and
wildlife
crusader
Ofir Drori who now
coordinates a wildlife law enforcement
network that covers
over 9 countries in
Africa. The Green
Generation Book is
variously viewed by
environ ment alist s
and conservationists
as a panacea to environmental degradation and a halt to wildlife trafficking if properly explored and
put into practice.
The origins of The Green
Generation book is therefore
deeply rooted in the fight
against wildlife criminality in
Cameroon as the author has, for
a long time now, been part of a
team of dedicated people working in the domain. The Green
Generation book although dealing with wildlife
issues
goes
beyond this and
encompasses pertinent environmental
issues
while presenting
them graphically
and in simple
English meant for
elementary users
as those of classes
5 and 6 who are
certainly going to
benefit from this
rich
resource.
Teachers too who
have been clamouring for specialised literature
on environmental education are
now perfectly served. A book is
accompanied by a workbook.
The book was part of a project
that won the GRASP Ian
Redmond Conservation award
for 2014. The award is specifically aimed at protecting wildlife and the man who held an
important position in the awarding committee Douglass Cress
who is the GRASP Programme
Coordinator declared, "Arrey's
commitment and tireless dedication to the task of stopping
the illegal trade of great apes in
Cameroon made him an ideal
candidate for the inaugural
GRASP-Ian
Redmond
Conservation
Award.
Cameroon is a country in the
crosshairs of illegal trade, and
with so many endangered
populations -- including Cross
River gorillas, the rarest apes on
earth -- Arrey is perfectly placed
to play an important role."
Literature on the environment
has been growing in the last
couple of years in the country
and is The Green Generation
Book is just one them, albeit an
important one as it is expected
to help groom the next generation of environmentalists and
lovers of nature.
The book is an
invitation
to
humanity to collectively
take
concrete steps to
rescue the environment from destruction.
The
author holds the
view that actions
are urgently needed now if we are
to save the environment from destruction and his
message is made
very
accessible
through a combination of vivid
descriptions,
concrete illustrations, pictures,
poetry, case studies and more. It
equally treats issues of concerns
such as our flailing ecosystems
erosion. It is a composite of elementary issues on living green
and protecting our environment. The author says,“The
main objective of this book is to
help all the main actors involved in wildlife and environmental conservation education
with an educational tool. It is an
introduction to burning environmental concerns and ecological friendly actions that can
sustain the environment for
future generations. It is envisaged that those who study with
this book will become aware of
the devastating consequences of
their actions on earth, and,
become more environmentally
friendly. Cameroon has long
been considered as a country
that is making great strides in
environmental protection and
inclusion
of
The
Green
Generation book in the primary
school booklist only comes to
confirm such a position.
Eric Kaba Tah
Actualités /News
Lundi, 04 Août 2014 - N°172
The hotly contested election held in Bamenda on July 26, 2014.
I
himbru Vincent Bache, incumbent, has been re-elected
President of Essimbi Youths
Association, EYA, in a new mandate that comes along with a new
constitution which limits the
President’s term of office to three
years, renewable once. The election
which brought together delegates of
EYA from around the country was exciting as well as enthusiastic, as could be
seen in the eagerness of the delegates to
vie for one post or the other.
According to the results that were
made public by the electoral board
that was constituted to over-see the
election, Ihimbru beat his challenger
by a reasonable margin to clinch the
coveted position of President for the
next three years.
Kum
Romanus won the number
two position as Vice
President, while the positions of Secretary and vice
went to Akum Kenneth and
Uku John respectively. The
positions
of
Financial
Secretary and Treasurer respectively went to Uku Philip
and Karana Ihimbru John.
Social Secretary male position went to Awah Peter
Kum, while that of female
Social Secretary went to
Bache Lilian. The positions of
Sports Secretaries were won by Kum
Collins in the male category and
Ongum Nancy in the female category,
while Bache Doris and Kudi Bache
Paul sailed through for the posts of
Religious leaders.
Chris McKudi and Ongum Patrick
won the posts of Communication
Secretary and assistant respectively,
while the all powerful portfolio of
Chief Whip went to Bache Fidelis.
In his acceptance speech, Ihimbru
Vincent said his victory to stay on as
President of EYA was ‘a dream comes
true’. He said the new mandate will be
guided by objectivity, transparency,
collaboration and development. He
urged the entire Essimbi Youths to
rally behind him for a brighter Essimbi.
He thanked his fellow country men
and women for having renewed their
confidence in him. “I will never disappoint you,” Ihimbru pledged.
In a chat with HOT NEWS after the
election, Ihimbru Vincent said his
immediate plan of action was to reunite youths of Essimbi who were displaced due to the recent crisis with
neighboring clans. He said he will
embark on making the youths gain
economic independence through seminars and workshops. He promised to
bring every body on board, especially
the out gone EXCO to contribute their
rich experiences.
Ihimbru said he was confident that the
youths considered his track record of
the previous mandate before giving
him the opportunity to win another
mandate. He cited some achievements
of the just ended mandate to include
scholarships to the disabled and less
privileged youths of Essimbi, payment
of school fees for some primary and
secondary school children, sponsorship
of some youths to learn some trades,
creation of several branches of EYA in
the different localities where Essimbi
youths are based around the country,
amongst several other achievements.
In a chat with the newly elected
Secretary for Communication, Chris
Chris MacKudi said he will adopt an
aggressive policy to sell the image of
the association and the image of the
Essimbi man in general.
He said the Essimbi man was a totally
transformed person from the stereotype image the public had held about
the people of Essimbi. He said he
would
use
his
position
as
Communication Secretary of EYA to
sell the rich culture of Essimbi in the
domains of arts and craft, dance and
food. MacKudi said Essimbi is noted
for its agricultural products such as
groundnuts, cocoyam, plantains, palm
oil, cassava, mangoes and pears,
amongst others.
Meanwhile, the Mayor of Benakuna
Council, Num Elias Ihimbru, who was
present to witness the occasion, said as
a patron of EYA, he has always contributed his ideas to move the association forward. He said he was counting
on the youths of Essimbi for a strong
and united Menchum Valley sub division. He urged the youths to be open
and listen to the views of others. “No
one has a monopoly of knowledge,”
the Mayor advised.
It is worth noting that delegates at the
elective meeting of EYA trooped into
Bamenda from Yaounde, Douala,
Edea, Kribi, Limbe, Souza, Munyenge,
Banga Bakundu, Wum, Benakuna,
and other places with EYA branches.
YUSUF YERIMA
The one week training of trainers’ workshop took place from July 22 –27 at Bonamoussadi Douala
T
he Catholic Spiritual Center,
Banamoussadi, Douala last July 22
to 26, 2014 played host to some 50
men and women leaders of the Christian
Men and Christian Women Fellowship
movements of the Presbyterian Church in
Cameroon drawn from the Grand North
, the East Mungo North, the West, the
Mungo and the East Mungo South
Presbyteries that make up the East
Mungo Region of the PCC who assembled in a training of trainers’ workshop
for grass-root leaders of the PCC. The
near one week capacity building workshop fine-tuned Christian leaders on the
2015 study book prepared by the PCC
Departments for Men and Women’s
Work on the theme: “Free To Serve” the
watch word of which is “The Covenant
God Appoints And
Anoints” with inspiration from the Book
of Prophet Joshua. In
its introductory note
the book stresses
inter-alia “The Book
of Joshua tells the
Good News in the
Old Testament in the
same way as the
Letters
to
the
Ephesians and the
Philippians do in the
New Testament. The
Book of Joshua tells us that God led the
nation of Israel out of bondage in Egypt
through the wilderness to the edge of the
Promised Land of Canaan, the Israelites
lacked faith and courage to go in. This
explains why they wandered for forty
years in the wilderness. They all died
before the final liberation. With the exception of Joshua and Caleb, only their descendants were allowed to enter the
Promised Land. Just before they entered
the land Joshua told them – Be strong and
courageous, do not be afraid or discouraged, for the Lord your God is with you
wherever you go” Joshua 1 6, 7 & 9.
This study book is a rich, impacting document. Its Introspection Retreats and Bible
Meditations are on the Sermon on the
Mount, and as in previous publications, it
contains Basic Training for social transformation, liturgical singing, evangelism
and entertainment and guidelines on sustainable development.
The co-authors of the study book Dr Fai
and Mrs. Ngeh Beatrice upheld that after
the book of Exodus in 2014, the liberation
story, and after being freed, God’s people
should now serve that is why the choice
of Joshua who complements Exodus was
necessary. They substantiate that the
book shows how God fulfills His promises that is why the 2015 studies are
focused on service having in mind that
following crucial elections in the PCC
which culminates with elections at the
Synod, and after elections, nothing else is
expected from God’s elect than service.
On his part the National President of
CMF, Ntumfor Barrister Nico Halle
encouraged his fellow brethren to depart
from slogans, theory to practical
Christians. “How do we CWF evaluate
our 55 years and we CMF evaluate our 35
years if we have not put all these lessons
from our study books for over the years
into practice,” he quipped. He said the
men and women of the PCC have been
freed, appointed and anointed to serve so
they must obey their own part of the
covenant. Nico Halle called on Christian
brothers and sisters to emulate the perso-
nality of Joshua who did not arrogated
victory to himself or deprive his people of
what was theirs as today’s leaders do. He
emphasized that without love and justice;
there cannot be peace and development,
the absence of love breeds “Boko Haram”
Ntumfor underscored. He then paid tribute to past and present pastors of the
movement before welcoming Pastor Nda
Emmanuel Angono , the new Regional
Secretary for Men’s Work for East Mungo
Region. The one week training workshop
was opened by the Rev Miki Hans,
Prebyterial Secretary for East Mungo
South. Facilitators included Rev Dr Fai
Michael Verye and Mrs Ngeh Beatrice,
the National Secretaries for Men and
Women’s Work Departments respectively, Rev Miki Hans Abia, the
Presbyterial Secretary for East Mungo
South, Rev Fochang Babila, Presbyterial
Treasurer for Mungo, Ntumfor Barrister
Nico Halle, CMF National President, Rev
Nda Emmanuel Angono, Regional
Secretary for Men’s Work For East
Mungo, Florence Yerimah, Regional
Secretary Women’s a work East Mungo,
Mrs. Ewang Regional Secretary NWR,
Mrs. Mote Bayiha, administrative
Assistant East Mungo, Rev Bame
Samuel Nji, and a host of others.
Mbah Mary
Santé /Health
Monday 04 th August, 2014 - N°172
L
e sein féminin est composé de
glandes mammaires et de canaux
galactophores (qui acheminent le
lait vers le mamelon) entourés de
tissu graisseux et de tissu conjonctif. Une
croissance anarchique des cellules dans
l'un ou l'autre de ces tissus peut provoquer
le cancer du sein.
Le cancer du sein est la forme de cancer
féminin la plus répandue. Il survient généralement à un âge plus précoce que les
autres formes de cancer, les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Le risque de cancer du sein s'accroît
de façon spectaculaire avec l'âge : jusqu'à
39 ans, le risque d'atteinte est d'environ 1
sur 231. De 40 à 59 ans, il s'élève à 1 sur 25
et de 60 à 79 ans, il est presque de 1 sur 15.
Causes
Les cellules de l'organisme se reproduisent tout
au long de la vie afin de remplacer de façon
ordonnée les cellules des tissus qui se sont détériorés. Le cancer du sein,
c o m m e
toutes
les
formes de
cancer, survient lorsque
ce processus
est compromis et que les
cellules commencent à se
diviser à un
rythme inhabituellement
rapide.
Il n'y a pas
une cause
unique ni un
seul déclencheur du cancer du sein. En fait, certains facteurs de risque qui accroissent la probabilité de cette maladie ont été définis :
•L'âge - le cancer du sein atteint plus fréquemment les femmes de plus de 50 ans ;
•Les antécédents familiaux - si la mère ou la
sœur d'une femme a été frappée de cette affection avant la ménopause, 1 ou 2 gènes liés au
cancer du sein pourraient être en cause ;
•Des antécédents de cancer du sein ;
•Des antécédents familiaux de cancer des
ovaires ;
•L'âge au moment de la première grossesse - les
femmes qui n'ont pas eu d'enfant ou celles qui
ont donné naissance à leur premier enfant
quand elles avaient plus de 30 ans;
•L'âge auquel les menstruations se sont établies
- des menstruations survenant à un jeune âge
(soit moins de 12 ans);
•L'apparition tardive de la ménopause - l'interruption du cycle menstruel après l'âge 55 ans
accroît le risque de cancer du sein ;
•Le tabagisme - des études récentes semblent
indiquer que le risque de cancer du sein avant
l'âge de 50 ans est 70 % plus élevé pour les
femmes qui commencent à fumer de façon régulière dans les 5 ans qui suivent l'apparition des
menstruations que pour les non-fumeuses;
•Des seins denses;
•Une radiothérapie au thorax, surtout si elle a
été reçue avant l'âge de 30 ans;
•La consommation d'alcool joue un rôle multiplicatif dans le risque d'un cancer du sein;
•Une hormonothérapie substitutive (œstro-
gènes et progestérone) accroît légèrement le
risque après 5 ans de traitement ;
•Les contraceptifs oraux augmentent légèrement le risque s'ils sont pris pendant plusieurs
années ;
•Une obésité qui s'accompagne d'une consommation excessive de calories et de matières
grasses.
L'augmentation du risque de cancer du sein
associée aux facteurs précités est souvent assez
faible sur le plan statistique. En fait, pour la plupart des femmes, le seul facteur de risque est leur
âge, quand elles ont plus de 50 ans. Toute inquiétude à ce sujet doit être abordée avec le médecin
.
Symptômes et Complications
L'apparition d'une bosse ou d'une masse dans
un sein est découverte 9 fois sur 10 au cours
d'un auto-examen. Il n'y a généralement
aucune douleur, mais la masse peut provoquer une sensation inhabituelle à l'endroit où
elle est située.
Lorsqu'une tumeur apparaît dans les canaux
galactophores, du sang peut s'écouler du
mamelon. La taille ou la forme du sein peut
changer. En outre, le mamelon peut entrer vers
l'intérieur ou la peau peut se rétracter, entraînant ainsi la formation d'une fossette.
L'apparition d'une bosse ou d'une enflure dans
l'aisselle, ou encore d'une rougeur ou d'un
gonflement du sein sont d'autres symptômes.
Ces transformations peuvent constituer des
signes précoces du cancer du sein, mais elles
peuvent aussi indiquer un autre trouble non
cancéreux. En fait, environ 8 masses sur 10
sont non cancéreuses. Il faut toutefois consulter un médecin pour repérer précisément la
cause exacte de la bosse.
La complication la plus grave du cancer du
sein est la formation de métastases. Les
métastases apparaissent lorsque certaines des
cellules d'une tumeur se détachent et se
déplacent vers d'autres parties du corps, en
passant par les vaisseaux sanguins ou les
vaisseaux lymphatiques, pour envahir les tissus à des endroits parfois éloignés. Lorsque
des métastases sont formées à partir de cellules du cancer du sein, elles se situent le plus
souvent dans les ganglions lymphatiques, les
poumons, le foie, les os, le cerveau et la peau.
Plusieurs années peuvent s'écouler - même
après le diagnostic et le traitement du cancer
du sein - avant l'apparition du cancer disséminé à partir de la tumeur initiale.
Au moment où les métastases sont découvertes, le cancer s'est probablement déjà disséminé à d'autres endroits, même si ces
tumeurs ne sont pas dépistées.
Diagnostic
Il faut toujours faire examiner par votre
médecin une masse suspecte dans un sein.
En plus d'un examen physique complet, le
médecin voudra également procéder à une
mammographie, c'est-à-dire à une radiographie à faible dose qui peut révéler la
présence d'anomalies dans le sein. Une
échographie peut parfois être demandée
afin d'établir si la bosse est un kyste rempli
de liquide ou une masse solide. Une biopsie pourrait être nécessaire, même si la
bosse décelable au toucher n'apparaît pas
sur la mammographie.
Du liquide peut être prélevé dans un kyste
à l'aide d'une aiguille afin de déterminer
s'il contient des cellules cancéreuses. Une
masse solide doit être analysée au microscope. À cette fin, il faut réaliser une biopsie à l'aiguille, une biopsie au trocart ou
une biopsie chirurgicale.
Dans le cas de la biopsie à l'aiguille, une
aiguille fine est introduite dans la bosse
pour prélever des cellules. La biopsie au
trocart consiste à retirer un échantillon de
tissu et de cellules mammaires afin de
l'examiner. La biopsie chirurgicale consiste
à enlever toute la masse ainsi qu'une certaine quantité de tissu sain avoisinant.
Cette intervention est réalisée sous anesthésie locale ou générale.
Les cellules cancéreuses peuvent être soumises à un examen visant à déceler la présence de récepteurs des œstrogènes ou de
la progestérone. En outre, on peut procéder
à d'autres examens - y compris la radiographie, la scintigraphie osseuse, l'échographie, la tomodensitométrie ou l'imagerie
par résonance magnétique - afin de vérifier
si le cancer s'est disséminé à d'autres
organes ou tissus.
Traitement et Prévention
Le dépistage précoce du cancer du sein
réduit la probabilité de dissémination du
cancer et augmente les chances de guérison
complète.
Le traitement du cancer du sein dépend de
circonstances personnelles comme la vitesse
de croissance de la tumeur, la réponse au
traitement et l'absence ou la présence de dissémination. Les options thérapeutiques
comprennent l'intervention chirurgicale, la
radiothérapie, la chimiothérapie et le traitement médicamenteux (y compris l'hormonothérapie et la thérapie biologique).
L'intervention chirurgicale consiste à enlever une partie ou la totalité du sein.
L'ablation d'une petite partie du sein (c'està-dire la tumeur et quelques tissus avoisinants) est appelée tumorectomie du sein,
ou mastectomie partielle si une partie plus
importante du sein est enlevée. Une mastectomie simple consiste à enlever le sein en
entier, et une mastectomie radicale inclut
également les tissus et les muscles thoraciques sous-jacents. Les ganglions lymphatiques dans les aisselles peuvent aussi être
enlevés. Bon nombre de femmes ont l'option d'avoir une reconstruction du sein, soit
au moment de l'intervention chirurgicale
ou plus tard.
La chimiothérapie est généralement administrée par injection. Ce traitement nuit à la
croissance des cellules cancéreuses, mais il
perturbe aussi les cellules saines. Les effets
secondaires courants de la chimiothérapie
comprennent les nausées, les vomissements, la perte de cheveux et l'infection.
L'hormonothérapie (par ex. le tamoxifène *)
contribue elle aussi à enrayer la croissance
des cellules cancéreuses ; les femmes ménopausées qui ont un cancer positif aux récepteurs des œstrogènes peuvent y avoir
recours pendant 5 ans si nécessaire. Les
bouffées de chaleur et les règles irrégulières
figurent parmi les effets secondaires courants de l'hormonothérapie.
Dans de rares cas, une thérapie générale
(par ex. une chimiothérapie, une hormonothérapie ou une thérapie biologique) est
administrée avant l'intervention chirurgi-
cale. Cette méthode est désignée thérapie
néoadjuvante. Ce type de traitement est
employé pour améliorer la survie, pour
permettre la réussite du traitement chirurgical et pour évaluer la réponse de la
tumeur à la thérapie générale (ce qui n'est
pas possible si la tumeur a déjà été enlevée).
Une radiothérapie est souvent administrée
après une tumorectomie ou une mastectomie
partielle afin de détruire les cellules cancéreuses
qui peuvent persister dans le sein et parfois dans
l'aisselle et la paroi thoracique. Les effets secondaires de la radiothérapie, telles la rougeur de la
peau et la fatigue, s'expliquent par la destruction
de tissus sains dans la région traitée et disparaissent d'eux-mêmes une fois le traitement terminé.
La réussite du traitement chirurgical et de
la radiothérapie repose sur une connaissance précise de l'endroit où la tumeur est
située, contrairement au traitement administré par la voie générale. La chimiothérapie consiste à administrer un ou plusieurs
médicaments afin de détruire les cellules
cancéreuses qui se trouvent dans diverses
parties du corps. L'hormonothérapie agit
sur les cellules cancéreuses qui comportent
des récepteurs des œstrogènes et elle les
rend plus sensibles aux médicaments qui
bloquent les œstrogènes. Les organes (les
ovaires ou les glandes surrénales) qui
sécrètent des hormones stimulant la croissance des cellules peuvent également être
enlevés chirurgicalement.
La thérapie biologique nuit à la croissance
des cellules cancéreuses et aide l'organisme à détruire ces cellules. En règle
générale, elle est employée pour traiter un
cancer du sein lié à un excès de la protéine
appelée HER2. La biothérapie est administrée par injection et peut causer des effets
secondaires comme la fièvre, des frissons
et des maux de tête.
Des études ont montré que des médicaments
anti-œstrogènes peuvent être utilisés pour
prévenir le cancer du sein de certaines
femmes qui en présentent un risque élevé.
Compte tenu des risques associés à l'usage
de tout médicament, la décision de recourir à un traitement préventif devrait être
prise seulement après un examen approfondi des risques et des bienfaits du traitement en question.
Vous pouvez également prendre d'autres
mesures pour réduire le risque de cancer du sein :
•avoir une alimentation saine à faible
teneur en graisses et comportant beaucoup
de fruits et de légumes ;
•cesser de fumer ;
•faire de l'exercice régulièrement ;
•réduire la consommation d'alcool (le
risque augmente avec la quantité d'alcool
consommé, même la prise de 1 ou 2 boissons par jour est susceptible d'accroître
légèrement le risque) ;
tenir compte du risque associé à l'hormonothérapie (surtout si elle dure plus de 5 ans).
De plus, toutes les femmes devraient
apprendre à bien connaître l'apparence et la
texture habituelles de leurs seins. Cette précaution leur permettra de remarquer toute
modification qui pourrait survenir. Signalez
toute modification à votre médecin.
Dès que les femmes qui courent un risque
moyen se classent dans la tranche d'age des 50
ans à 74 ans, elles aussi devraient faire effectuer
des clichés mammaires tous les 2 ou 3 ans. Si
votre risque de cancer du sein est supérieur à la
moyenne, ou si vous n'appartenez pas à cette
tranche d'âge, demandez à votre médecin à quel
moment vous devriez faire effectuer un examen
radiologique des seins. Ces mesures peuvent
contribuer à déceler toute masse inhabituelle ou
toute anomalie dans le tissu mammaire. Le
dépistage précoce peut faire une grande différence dans la réussite du traitement.
Société /Society
Lundi, 04 Août 2014 - N°172
AFRIQUE DE L’OUEST
Retrouvez les solutions des jeux dans le prochain numéro.
E
n raison de l’épidémie de fièvre
hémorragique causée par le virus
Ebola, Washington et Berlin ont
recommandé à la veille du week-end
d’éviter tout voyage non essentiel dans
les trois pays touchés, Liberia, Sierra
Leone et Guinée. Paris a fait de même, en
ajoutant le Nigeria car un cas y a été
signalé. Des compagnies aériennes refusent désormais de desservir certaines destinations de la région. Le Liberia a
ordonné, jeudi, la fermeture de toutes les
écoles, ainsi que de la plupart des postes
frontières. Les fonctionnaires «non essentiels» ont été mis en congé pour un mois.
Le président de la Sierra Leone a décrété
l’état d’urgence et demandé à tous ses
compatriotes de rester chez eux.
Le sommet régional qui a rassemblé vendredi à Conakry les trois pays touchés,
ainsi que la Côte d’Ivoire et l’OMS
(Organisation mondiale de la santé) a
décidé des mesures d’isolement des communautés rurales les plus touchées. Les
forces de sécurité interdiront à toute personne montrant les symptômes de la
maladie de sortir d’un périmètre où se
concentrent 70% des 1.323 cas, dont 729
mortels, recensés à ce jour.
Risque de propagation
La directrice générale
de l’OMS, Margaret
Chan, a affirmé que les
efforts pour lutter
contre l’épidémie sont
encore insuffisants, au
risque
d’un
bilan
humain et socio-économique
«catastrophique», le risque de
propagation à d’autres
pays étant réel. L’OMS,
qui prévoit une nouvelle réunion demain, a
versé une aide d’urgence de 100 millions
de dollars.
Les pays occidentaux estiment généralement pouvoir faire face à l’apparition de
quelques cas sur leur sol, car bien équipés
pour repérer les malades et les personnes
avec qui ils ont été en contact, afin de les
mettre en quarantaine. En revanche, les
pays d’Afrique de l’Ouest manquent de
moyens pour protéger leur personnel
médical, qui déplore déjà une soixantaine
de morts, alors que certaines organisations internationales ont décidé de plier
bagages. De même, Barack Obama a
annoncé que les dirigeants africains invités au sommet USA-Afrique cette
semaine à Washington devront subir des
tests, une mesure qui n’aurait un sens sur
le plan prophylactique que si elle était
généralisée à toute personne ayant transité par l’Afrique de l’Ouest ces trois dernières semaines, durée de l’incubation.
L’épidémie actuelle est la plus meurtrière
depuis la découverte au Congo en 1976 de
ce virus considéré comme l’un des plus
redoutables de la planète, avec un taux de
mortalité atteignant 90% dans certains
cas. Il n’existe aucun vaccin. Toutefois, les
personnes atteintes ne sont contagieuses
qu’à partir du moment où elles sont
malades, et donc généralement alitées.
MOTS
Sudoku
UKRAINE
K
IEV/DONETSK Ukraine (Reuters)
- Neuf civils ont été tués dans de
nouveaux combats entre les forces
gouvernementales ukrainiennes et les
séparatistes pro-russes autour des villes
de Donetsk et Louhansk, derniers bastions des rebelles dans l'est du pays, a-t-on
appris dimanche auprès des autorités
locales.
Dans le secteur de Donetsk, six personnes
ont trouvé la mort dans des bombardements et des fusillades qui se sont produits dans les faubourgs de la capitale du
Donbass, a dit le maire adjoint de la ville,
Kostantin Savinov.
D'après une journaliste de Reuters, les
déflagrations des obus ont retenti pendant
toute la nuit de samedi à dimanche. Des
habitants rapportent que plusieurs bâtiments, dont une école, sont en flammes
dans le quartier périphérique de
Petrovski.
A Louhansk, dont de nombreux habitants
sont privés d'électricité et parfois même
d'eau, les bombardements ont fait trois
morts.
La progression des forces régulières
ukrainiennes ces dernières semaines a
repoussé les séparatistes sur Donetsk, une
ville d'un million d'habitants, et Louhansk
(400.000 habitants), plus proche de la frontière russe.
Mots cachés
WORDS
Le mot-mystère est :
‘‘ VIANDE DE BROUSSE’’
Monday 04 th August, 2014 - N°172
Doccuments /Document
Doccuments /Document
Lundi, 04 Août 2014 - N°172
G
AZA
(Reuters)
L'aviation israélienne a
bombardé dimanche
une école gérée par l'UNRWA,
l'agence de l'Onu chargée de
l'aide aux réfugiés palestiniens,
à Rafah, dans le sud de la
bande de Gaza, faisant au
moins dix morts et une trentaine de blessés, rapportent des
sources médicales et des
témoins.
Des témoins ont rapporté que
l'entrée de l'école, qui abrite
plusieurs centaines de personnes, avait été touchée par
un missile.
L'armée israélienne s'est refusée à tout commentaire dans
l'immédiat.
Depuis le début de l'opération
"Bordure protectrice", le 8 juillet, plusieurs écoles gérées par
l'agence onusienne où des milliers de civils palestiniens ont
trouvé refuge ont été victimes
de
frappes
israéliennes,
comme à Djabalia, dans le nord
A
CBS, précisant que l'obus était tombé
juste devant la porte d'entrée principale
de l'école à Rafah, faisant plusieurs victimes à l'intérieur et en dehors du bâtiment. Washington s'est également dit
«consterné» par le nouveau bombardement. «Nous insistons une nouvelle fois
sur le fait qu'Israël doit faire plus pour
respecter ses propres standards et éviter
les victimes civiles», a indiqué la porteparole du département d'État.
C'est la troisième fois en dix jours qu'une
école de l'ONU est atteinte. Depuis le
début de l'opération «Bordure protectrice», le 8 juillet, plusieurs établissements gérées par l'agence onusienne où
des milliers de civils palestiniens ont
trouvé refuge ont été victimes de frappes
israéliennes, comme à Djabalia, dans le
nord du territoire, mercredi dernier, où
15 personnes au moins ont perdu la vie.
L'UNRWA avait ouvertement accusé
Israël d'être à l'origine du drame. L'armée
israélienne a dit avoir répliqué à des tirs
d'obus de mortier menés à proximité. À
Beit Hanoun, le 24 juillet, une précédente
attaque contre une autre école de l'agence
onusienne a fait également 15 morts. Au
total, plusieurs dizaines de réfugiés
palestiniens ont été tués dans ces frappes,
de même que neuf employés de
l'UNRWA.
Des stocks de roquettes ont
parallèlement été découverts à
trois reprises dans des écoles
vides du réseau de l'UNRWA,
a fait savoir l'agence onusienne.
(Nidal al-Mughrabi avec
Michelle Nichols aux Nations
unies; Henri-Pierre André
pour le service français)
CHINE
PROCHE-ORIENT
u moins dix morts et une
trentaine de blessés dans
le bombardement israélien
d’hier, rapportent des
sources médicales. Des témoins ont
précisé que l'entrée de l'école, qui
abrite plusieurs centaines de per sonnes, avait été touchée par un mis sile. L'armée israélienne a reconnu
hier soir avoir déclenché un tir sur
une cible proche de l'école. «L'armée
israélienne a pris pour cible trois ter roristes du Jihad islamique montés
sur une moto à proximité d'une école
de l'UNRWA à Rafah. Les forces de
défense d'Israël examinent les consé quences» de cette frappe, a-t-elle dit.
«C'est un scandale du point de vue moral
et un acte criminel», a réagi Ban Ki-moon.
Le secrétaire général des Nations unies a
qualifié les faits de «nouvelle violation
flagrante du droit humanitaire international». «Cette folie doit cesser», a-t-il
encore martelé dans un communiqué de
son porte-parole, appelant Israël et le
Hamas à cesser les combats et à négocier
un accord de paix au Caire. Sans attribuer
explicitement la responsabilité de l'attaque de Rafah à l'un ou l'autre camp,
Ban Ki-moon a souligné que l'armée
israélienne a été «à de nombreuses
reprises informée de la localisation» des
refuges de l'ONU. Ces refuges
«doivent être des zones sécurisées et non des zones de combats», a-t-il souligné.
De son côté, Pierre Krähenbühl,
le chef de l'agence de l'ONU
pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), s'est dit choqué. «Ce nouvel incident provoque un choc et nous laisse
incrédules: comment cela a-t-il
pu se produire de nouveau?»,
s'est-il interrogé sur la chaîne
du territoire, mercredi dernier,
où 15 personnes au moins ont
perdu la vie. L'école abritait
plus de 3.000 personnes.
L'armée israélienne a dit avoir
répliqué à des tirs d'obus de
mortier menés à proximité.
A Beit Hanoun, le 24 juillet,
une précédente attaque contre
une autre école de l'agence
onusienne a fait également 15
morts.
Au total, plusieurs dizaines de
réfugiés palestiniens ont été
tués dans ces frappes, de
même que neuf employés de
l'UNRWA.
U
n fort
séisme
d
e
magnitude 6,1
s'est
produit
dimanche dans
des
régions
monta gne uses
du sud-ouest de
la Chine, faisant
au moins 357
morts, 181 disparus et 1.400 blessés,
selon les médias officiels, ainsi que
de très importants dégâts matériels.
Le tremblement de terre a eu lieu à
16h30 (10h30 françaises), avec un épicentre situé à environ 11 km de la
ville de Wenping et à une profondeur peu élevée d'environ 10 km,
selon l'USGS.
Le séisme a fait effondrer et endommager de nombreux bâtiments, en
particulier des immeubles résidentiels de construction ancienne. Plus
de 120 morts ont été dénombrés dans
le district de Ludian, où se trouvait
l'épicentre du séisme, a précisé le
China News Service, la deuxième
agence officielle du pays.
Des équipes de pompiers et des
dizaines de membres des forces de
sécurité publique étaient en route
vers l'épicentre, a ajouté la télévision
publique CCTV.
Diffusées par CCTV, des vidéos tournées dans le district de Ludian montraient des habitants vivement inquiétés par les secousses, sortant précipitamment d'immeubles de quelques
étages et se regroupant dans la rue.
Une région déjà touchée par de nombreux séismes
Les confins montagneux entre les
provinces du Yunnan, du Sichuan et
du Guizhou, difficiles d'accès, ont
déjà connu plusieurs graves épisodes
sismiques au cours des dernières
décennies.
En 1974, un tremblement de terre de
6,8 dans la même région avait tué
plus de 1.500 personnes, a rappelé
l'agence officielle Chine nouvelle.
En septembre 2012, 80 personnes
avaient trouvé la mort suite à deux
secousses consécutives dans les
mêmes zones montagneuses entre
Yunnan et Guizhou.
Par ailleurs, le Sichuan voisin, l'une
des provinces les plus peuplées de
Chine, avait enregistré en mai 2008
un séisme dévastateur de magnitude
8.0, qui avait fait 87.000 morts et disparus.
Monday 04 th August, 2014 - N°172
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