Mise en page 1 - JOURNAL DIKALO

fievre ebola
mErcrEDi 08 OctOBrE 2014
n° 1596
400 Fcfa
plan de guerre
Une force régionale
de 700 hommes
contre Boko Haram
C'est la
principale
décision du
sommet de
Niamey tenu le
08 octobre
2014. Quelque
700 soldats
des armées du
Niger, du
Nigeria, du
Tchad et du
Cameroun
composeront
cette coalition.
P. 7
triBUnAL criminEL sPEciAL
Affaire Dieudonné
Ambassa Zang : le chemin
de croix des prévenus
Nouveau renvoi le 16 octobre 2014. L’ex-ministre des Travaux
P. 3
Publics toujours absent.
Edité par EMC SA au capital de 10 000 000 Fcfa
N° Contribuable VO 895000 1014SN
BP 7004 Bassa Douala-Cameroun
Le virus
s’installe en
Espagne et P. 15
crée la panique
plaidoyer
Le race demande
la relecture du
règlement du service
de l’électricité
Pour mieux assurer la
défense des droits des
consommateurs, le
Réseau Associatif des
Consommateurs de
l’Energie propose la
relecture et la mise en
conformité du
Règlement du service
de distribution
publique de l’électricité.
P. 6
region de l’est
Une Ong britannique
accusée de violer les
droits de l’homme
chez les pygmées P. 2
60ème ConferenCe
de la Cpa
Les questions
de développement
au centre de la
rencontre de Yaoundé
P. 8
Fax : +237 33 37 07 77
E-mail : [email protected]
2 u PANOrAMA
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
lutte Contre boko Haram
mebe ngo’o représente Paul Biya au sommet de niamey
La capitale nigérienne accueille un sommet régional consacré à la lutte contre le groupe islamiste armé Boko Haram, dont la nette montée en
puissance constitue une grave facteur d'instabilité pour les voisins du Nigeria, dont le Niger.
in septembre lors de l'Assemblée
générale de l'ONU, le président
nigérien Mahamadou Issoufou
avait appelé à "plus d’efforts et de coopération", "tant au niveau régional
qu’international" afin de faire face à
cette menace. "C’est dans cette perspective que les chefs d’Etat et de gouvernement du Cameroun, du Niger, du
Nigeria, du Tchad et du Bénin se réuniront à Niamey le 7 octobre", avait-il
annoncé. La présence des présidents
Goodluck Jonathan (Nigeria), Idriss
Déby (Tchad) et Thomas Boni Yayi
(Bénin) a été confirmée par leurs services de communication respectifs,
contrairement à celle de Paul Biya
(Cameroun), dont le pays, frontalier
du Nigeria et des zones d'action de
Boko Haram, est pourtant le premier
concerné par la montée en puissance
du groupe islamistes.
ment et y faire face (...)", a-t-il poursuivi, regrettant l'avancée "alarmante"
de "l'ennemi commun" du fait d'"insuffisances organisationnelles".
Le Nigeria demande régulièrement à
ses voisins de mieux sécuriser leurs
frontières communes, afin d'éviter que
les combattants de Boko Haram puissent s'y réfugier ou importer des armes.
F
Coopération
Le programme des discussions et des
éventuelles décisions n'a pas été communiqué. Cette réunion se déroule Le Mindef Edgar Alain Mebe Ngo’o
alors que rien ne semble pouvoir endiguer la montée en puissance de Boko l'armée camerounaise.
Haram dans le nord-est du Nigeria, où Niger, Nigeria, Cameroun et Tchad se
le groupe menace désormais de s'empa- réunissent régulièrement depuis le
rer de la capitale de l'Etat de Borno, sommet de Paris en mai, pour tenter de
Maiduguri, un carrefour régional de coordonner la lutte contre Boko
près d'un million d'habitants. Les com- Haram, qui contrôle des pans entiers
battants islamistes ont également pris de territoires du nord-est du Nigeria.
le contrôle ces derniers mois de plu- La dernière réunion de ce genre, au
sieurs localités frontalières de niveau ministériel, s'était tenue au
l'Extrême-Nord du Cameroun voisin, Nigeria début septembre. Ces échanges
où ils multiplient les incursions malgré se tiennent dans le cadre de la
le déploiement de troupes d'élite de Commission du bassin du lac Tchad,
une organisation régionale dont la
réactivation avait été décidée à Paris.
Le Bénin -voisin du Niger et du
Nigeria- a été invité à participer. "Notre
espace est envahi par les forces du mal",
a lancé Karidjo Mahamadou, ministre
nigérien de la Défense lundi après-midi
devant ses homologues nigérian, camerounais, tchadien et béninois. "Dans la
cohésion et la solidarité, nous devons
regarder dans la même direction le
danger qui menace notre environne-
Triste bilan
Plus de 10.000 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans les
attaques de Boko Haram et leur répression féroces par les forces de sécurité
nigérianes. Le conflit a également fait
plus de 700.000 déplacés, dont
100.000 dans l'est du Niger, une zone
aride en crise alimentaire récurrente.
Des milliers de Nigérians craignant les
exactions de Boko Haram se sont également réfugiés dans l'extrême-nord du
Cameroun, alors que plusieurs milliers
de Camerounais des villages frontaliers
ont fui vers l'intérieur du pays. Boko
Haram "fait montre d'une agressivité et
d'une barbarie jamais observées auparavant", s'était alarmé le président
Issoufou devant les Nations unies. La
dernière vidéo du groupe islamiste, diffusée jeudi dernier, témoigne une nouvelle fois de cette folie meurtrière.
Donné pour mort par l'armée nigériane, le chef de Boko Haram,
Abubakar Shekau, y est réapparu, vantant, décapitation, lapidation et amputation à l'appui, l'application de la charia dans son "califat islamique" du
nord-est du Nigeria.
SOurCES : AFP
nouvelle attaque meurtrière
Une roquette fait 8 morts à Amchidé
Une roquette tirée lundi dernier depuis la ville nigériane de Banki, un bastion de la secte islamiste Boko Haram, a tué au moins huit civils
dans le nord du Cameroun voisin.
ette attaque transfrontalière à la roquette est
attribuée à la secte islamiste radicale nigérienne Boko
Haram, selon un policier et un
agent de sécurité camerounais.
"La roquette est tombée dans
une rue où beaucoup de gens
faisaient leurs achats", a rapporté sous couvert d'anonymat
un agent de sécurité basé à
Amchidé, évoquant lui un
bilan de "neuf morts". "Nous
avons pu dénombrer huit blessés (transportés à l'hôpital de la
ville)". La ville nigériane de
Banki se situe à proximité
d'Amchidé. Elle est contrôlée
depuis quelques semaines par
Boko Haram. Des groupes
d'autodéfense ont été mis en
place à Amchidé pour repousser les islamistes qui y multiplient les tentatives d'incur-
C
sions.
Exode massif
Boko Haram, dont l'insurrection sanglante a fait plus de 10
000 morts au Nigeria depuis
cinq ans, a progressé de façon
fulgurante ces dernières
semaines dans le nord-est du
pays, s'emparant de villes et de
villages des États de Borno,
Yobe et Adamawa. Les coups
de force du groupe sont de plus
en plus fréquents dans l'extrême-nord du Cameroun voisin, où il tue civils et militaires,
tout en volant du bétail. La
multiplication des exactions a
entraîné l’exode de milliers de
Nigérians, qui se sont réfugiés
dans
l’extrême-nord
du
Cameroun, tandis que plusieurs milliers de Camerounais
des villages frontaliers se sont
Les attaques de Boko Haram font des victimes au quotidien
déplacés vers l'intérieur du
pays.
L'armée camerounaise, qui a
déployé des renforts dans la
région, a annoncé ces dernières
semaines avoir tué de nombreux combattants de Boko
Haram. Accusés d'"atteinte à la
sûreté de l'État", trente membres présumés de la secte nigé-
riane ont été écroués à la prison principale de Yaoundé,
avant de passer en jugement
devant un tribunal militaire.
SOurCES : AFP
3 u L’ACTuALiTE
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
Campagne
présidentielle 2012
sarkozy à
nouveau visé
par la justice
Le feuilleton judiciaire
des comptes de
campagnes de Nicolas
Sarkozy en 2012 se
poursuit. Cette fois, il ne
s'agit pas d'un présumé
financement occulte
comme dans l'affaire
Bygmalion.
est le rejet de ses comptes de
campagne qui est en cause.
L'ancien président devait
payer une pénalité, dont l'UMP s'est
finalement acquitté, ce qui est illégal. Une information judiciaire
vient d'être ouverte.
C'
tribunal Criminel spéCial
L’affaire Ambassa Zang renvoyée au 16
octobre prochain
L’ex-ministre des Travaux publics devenu député de la nation et qui vit aujourd’hui en exil en Europe, était
attendu à la barre. Le président de la collégialité - Yap Abdou, s’est fait représenter par un juge du Tcs qui ne
pouvait que procéder au renvoi du dossier 042/RG/TCS.
audience de l’affaire opposant
Dieudonné Telesphore Ambassa
Zang qui avait quitté le
Cameroun avant l’aboutissement de la
procédure de levée de son immunité
parlementaire, et ses co-accusés à l’Etat
du Cameroun prévue ce 02 octobre
2014, n’a pas pu avoir lieu. Ce à cause
de l’absence du président Yap Abdou
qui prenait part à la traditionnelle réunion annuelle des chefs des cours d’appel du Cameroun au titre de l’année
2014.
Outre l’absence de l’ancien ministre des
Travaux publics, ses co-accusés étaient
présents au prétoire : Pierre Naah
Obono, Scholastique Henriette Simone
Bikié, Jean-Robert Mengué Meka et
Abega Félix Debeauplan Mekongo. Ils
sont tous renvoyés devant le Tcs – le
Tribunal criminel spécial, pour un
détournement présumé et de complicité
de détournement de deniers publics
évalué à près de 5,900 milliards de Fcfa
au préjudice du ministère des Travaux
publics.
JEAN-PiErrE BiTONgO
L’
Diedonne Ambassa
Zang toujours absent
affaire lydienne eyoum
Nicolas Sarkozy
En juillet 2013, le Conseil constitutionnel décide d'invalider les
comptes de la campagne présidentielle de 2012 du chef de l'Etat sortant. La raison : un dépassement du
plafond des dépenses fixé par la loi.
Nicolas Sarkozy est donc condamné
à une amende d'environ 400 000
euros. L'amende s'adresse au candidat, et dont il aurait du s'acquitter
en personne. Mais en l'occurrence,
c'est l'UMP, son parti, qui a finalement réglé la note.
La manœuvre a été découverte
après les révélations du commissaire aux comptes du parti et a
entraîné l'ouverture, l'été dernier,
d'une enquête préliminaire. Celle-ci
est désormais close, pour laisser
place à une information judiciaire,
visant explicitement Nicolas
Sarkozy pour abus de confiance,
complicité et recel de ces délits.
La décision du Conseil constitutionnel d'invalider les comptes de
campagnes de Nicolas Sarkozy
avaient également eu une autre
conséquence. Elle avait privé son
parti du remboursement par l’État
de 10,6 millions d’euros de frais, ce
qui avait laissé l'UMP exsangue. Le
parti s'était alors tourné vers ses
militants pour une vaste collecte de
fonds, surnommée le «sarkothon».
SOurCE : rFi
La réaction du gouvernement
e verdict prononcé par
le Tcs - le Tribunal criminel spécial du 26 septembre dernier sur l’affaire
opposant le ministère public
et l’Etat du Cameroun aux
L
accusés maître Lydienne
Eyoum Yen condamnée à 25
ans de prison, Polycarpe
Abah Abah et maître
Célestin Baleng Maah acquittés pour faits non établis, et
Issa Tchiroma Bakary,
le défenseur des cause
«perdues» ?
une condamnation à vie
pour Honoré Ngwen en
fuite, a été le fil d’Ariane de
la rencontre du 03 octobre
2014 entre le ministre Issa
Tchiroma
de
la
Communication - porteparole du gouvernement et
les journalistes.
Depuis le prononcé de l’arrêt
de cette affaire, certaines
voix, notamment celles émanant du cap de Lydienne
Eyoum, se sont élevés pour
crier à l’inféodation de la justice camerounaise au pouvoir
exécutif, et à une politisation
de la cause sous le couvert
d’une croisade contre les
atteintes à la fortune
publique. Issa Tchiroma
éclaire. Contre cette campagne de presse, le porteparole du gouvernement
camerounais soutient que
maître Lydienne Eyoum Yen
et Honoré Ngwen ont été
condamnés pour des faits établis qui sont, selon lui, des
crimes. Issa Tchiroma Bakary
a saisi l’occasion pour faire
connaître les faits ayant
amené l’Etat du Cameroun à
saisir la justice. Par la suite, le
porte-parole du gouverne-
ment a insisté sur le rôle
trouble joué par Lydienne
Eyoum dans cette affaire.
C’est donc sur cette base que
le Tcs a établi la culpabilité
des condamnés. Ceci dit, Issa
Tchiroma s’est prononcé sur
les allégations proférées tout
au long de la procédure et sur
l’arrestation illégale de
Lydienne Eyoum. Pour le
ministre
de
la
Communication, il n’y a
aucun acharnement dirigé
contre Lydienne Eyoum. Et
de faire savoir aux intimidateurs que cette polémique ne
peut prospérer.
A titre de rappel, le Tcs a
ordonné la confiscation des
biens de tous les coupables y
compris feu Henri Engoulou.
Bien plus, le tribunal a
décerné un mandat d’incarcération contre maître
Lydienne Eyoum et un mandat d’arrêt international
contre Honoré Ngwen. Ils
sont tenus de verser à l’Etat
du Cameroun des dommages
à hauteur 1,153 milliards de
Fcfa millions de Fcfa et 55
millions de dépens.
J.P.B
4
u SOCiETE
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
détournement à la Camair-Co
La défense exige l’incompétence du tribunal
L’affaire qui oppose le ministère public et l’Etat du Cameroun à la bande à Mbarga, Elong et compagnie poursuivis pour des faits détournement
en coaction de la somme de 288 millions de Fcfa au préjudice de la Camair-co était rendue à la phase des plaidoiries de la défense. Celle-ci exige
l’incompétence du tribunal et la cause a été mise en délibéré pour le 21 octobre prochain.
a stratégie des plaidoiries de la défense a été
construite autour de
l’incompétence du tribunal
criminel spécial à connaitre
des faits relevant de la cybercriminalité. Pour les avocats
de la défense conduits par
maitre Ngwen, les faits
objets du litige sont prévus
et réprimés par l’article 72
de la loi de 2010 relative à la
cybercriminalité. Par ailleurs, la défense des accusés
soutien qu’il n’ya pas eu
coaction dans la commission des faits portés à la
charge des mis en cause et
dans la même veine, les
défenseurs de l’espèce en
débat estiment que la
Camair-co n’aurait jamais
subi de dommage du fait de
la visite par les accusés d’un
site web ouvert au public.
L
incompétence
Au soutien de cet argument,
Un avion Camair-Co
la défense attire l’attention
du tribunal sur le fait qu’il
n’a jamais été démontré que
les accusés étaient porteurs
d’un bien physique appartenant à la Camairco et que
les cartes de crédits piratées
ayant servi à l’acquisition
frauduleuse des titres de
voyage n’appartenaient pas à
la compagnie de navigation
aérienne. Sur la foi de ces
arguments, la défense a réitéré son souhait, celui de
voir le tribunal se déclarer
incompétent.
Toutefois, l’article 10 nouveau de la loi numéro
2011/028 du 14 décembre
2011 portant création du tribunal criminel spécial dans
son alinéa 5 dispose que les
exceptions de procédure y
compris celles relative à la
compétence sont jointes au
fond.
Les accusés n’ont plus souhaité se prononcer pour le
compte de leur défense. Ils
ont déclaré s’associer entièrement aux plaidoiries de
leurs avocats. L’affaire a été
mise en délibéré par
madame Eloundou qui dirigeait la collégialité au 21
octobre prochain.
5 u rEgArDS
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
en bref
contrebande et
trafic d’ivoire à
Ebolowa
Deux camions en provenance du Gabon
ont été interpellés la semaine dernière sur
l’axe Ambam Ebolowa. La fouille effectuée
ce dimanche 5 octobre 2014 a permis aux
services des douanes de mettre la main sur
une cargaison de marchandises de la contrebande et des pointes d’ivoires savamment
cachées dans des valises. L’opération
conjointement menée par le commandant
de la légion de gendarmerie du sud et les responsables des douanes a apporté un
démenti sur la rumeur qui courait depuis
lors faisant état de la présence des armes de
guerre dans les camions. Contrairement à la
nouvelle qui a alimenté les causeries dans
les chaumières et les lieux publics pendant 4
jours dans la ville d’Ebolowa, aucune arme
n’a été trouvée dans les deux camions immatriculés CE 127 BM pour le premier et CE
084 GH pour le second. Ce sont plutôt 8
pointes d’ivoire et 12 gros cartons de médicaments frelatés qui ont constitué la grande
prise de cette opération coup de poing des
autorités. En plus de ces produits faunique
et pharmaceutiques dont le trafic est strictement interdit sur toute l’étendue du territoire camerounais, les deux mastodontes
contenais des savons et des produits cosmétiques. En attendant de voir un peu plus
clair dans les dessous de cette cabale, on se
demande bien comment ces marchandises
ont pu traverser toutes les barrières de
contrôle. Il faut signaler qu’après la découverte de la cache des pointes d’ivoires et des
médicaments destinés à un certain Kano à
Yaoundé, les deux chauffeurs et les Motors
boys ont pris la poudre d’escampette.
Un paquet minimum
pour les écoles de
Yokadouma
Le maire de Yokadouma se met en devoir.
Toutes les écoles de cet arrondissement viennent de recevoir un paquet minimum d’un
montant global de plus de 25 millions Fcfa.
La cérémonie de remise de ce matériel
didactique et médical à eu lieu dans la salle
des actes de l’hôtel de ville de Yokadouma.
C’est sur la base de l’état des besoins dressé
par l’inspecteur d’arrondissement de
Yokadouma pour un montant global de 35
millions de francs CFA que le maire a
décidé, selon les moyens disponibles, de
mettre à la disposition des écoles primaires,
un paquet minimum de 25 million de Fcfa.
Un paquet minimum constitué du matériel
didactique et médical pour résoudre un certain nombre de problèmes rencontrés en ce
début d’année scolaire.
Pour ce qui de la clé de répartition, l’inspection d’arrondissement, de plein concert
avec la commune de Yokadouma, procèdera
à la distribution de ce matériel selon les
besoins de chaque école. Le maire conscient
des difficultés que rencontre ces écoles, ne
souhaitent pas s’arrêter en si bon chemin.
Des lendemains s’annoncent donc meilleurs pour les écoles de cette localité.
Journée mondiale de l’enseignant
«investir dans l’avenir, investir dans
les enseignants»
C’était le thème de la célébration de cette année. Le gouvernement camerounais, engagé dans la voie qui
mène vers l’émergence, devrait investir sur l’enseignant. Ce d’autant plus vrai que le secteur de
l’éducation est confronté au manque d’enseignants, à la mauvaise qualité d’apprentissage et de prise en
charge de ces derniers.
e Cameroun s’est joint le 05 octobre
dernier à la communauté internationale pour célébrer les 20 ans de la
Journée mondiale des enseignants. Pour
l’occasion, une cérémonie solennelle a été
organisée à Yaoundé au palais polyvalent des
sports par la ministre Youssouf Hadjidja
Alim de l’Education de base. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement et de bien d’autres personnalités : Les
ministres Marie-Thérèse Abena Ondoa de la
Promotion de la femme et de la famille, Issa
Tchiroma Bakary de la Communication,
Jacques Fame Ndongo de l’Enseignement
supérieur, pour ne citer que ceux-là.
L
Amélioration
Le thème fort évocateur qui ouvre un
champ de réflexion sur le devenir de l’école
et l’avenir de l’humanité. Après la leçon
inaugurale, l’assistance a suivi avec attention
le message de madame le directeur général
de l’Unesco qui était dernièrement en visite
au Cameroun. Dans ce message d’Irina
Bokova, il ressort que la consultation thématique mondiale sur l'éducation dans
l'agenda de développement post-deux 2015
énonce les éléments essentiels pour soutenir
l'efficacité des enseignants. Citant entre
Un établissement scolaire de la capitale : revaloriser les enseignements
autres les bonnes conditions de travail, avec
contrats, salaires appropriés et perspectives
de progression de carrière et de promotion,
la création de milieux scolaires propices à
l'enseignement, une formation initiale et en
cours d’emploi de haute qualité fondée sur
le respect des droits de l'homme et les principes de l'éducation inclusive, et une gestion
efficace des recrutement et affectations des
enseignants.
D’après Irina Bokova, il faut un enseigne-
ment novateur, inclusif et axé sur les résultats pour l’année 2015. En guise de réponse,
madame la ministre Youssouf Hadjidja Alim
a laissé entendre que l’éducation est l’un des
secteurs prioritaires du président Paul Biya.
Tout reconnaissant que beaucoup reste à
faire, notamment dans l’amélioration des
conditions de vie et de travail des enseignants. Et des distinctions honorifiques ont
été remises à certains enseignants méritants.
DOMiNiquE NDOCki
lu ailleurs
WWF accusé de violer les droits de
l’homme chez les pygmées
Survival, une organisation consacrée à la défense des peuples indigènes, dénonce les abus des brigades
anti-braconnages financées par le Fonds mondial pour la nature.
urvival International, le mouvement mondial pour les
droits des peuples indigènes, a
révélé que de graves abus étaient
commis à l’encontre des Pygmées
baka du sud-est du Cameroun, aux
mains des brigades anti-braconnage soutenues et financées par le
Fonds mondial pour la nature
(WWF). Les Baka sont illégalement expulsés de leurs terres
ancestrales au nom de la conservation, la plus grande partie de leur
territoire étant transformée en
"zones protégées"– dont des zones
de chasse au trophée.
Plutôt que de s’en prendre aux
puissants individus qui se cachent
derrière ce braconnage organisé,
les gardes forestiers et les soldats
poursuivent les Baka qui pratiquent une chasse de subsistance.
Les Baka et leurs voisins accusés
de braconnage risquent la détention, les coups et la torture. Ils
font état de nombreux morts
parmi eux suite à ces expéditions
S
Mettre un terme à
leur marginalisation
punitives.
Mauvais traitement
Le ministère camerounais des
Forêts et de la Faune, qui emploie
les gardes forestiers, est financé par
le WWF qui apporte également à
ces derniers une assistance technique, logistique et matérielle.
Sans son soutien, les brigades antibraconnage ne pourraient pas agir.
Les normes fixées par les NationsUnies requièrent que le WWF pré-
vienne ou atténue ‘les effets négatifs sur les droits de l’homme
directement liés à ses opérations’
même s’il n’y a pas contribué, or le
géant de l’industrie de la conservation semble réticent à les mettre
en pratique. Bien qu’il ait été
prouvé que les brigades anti-braconnage ont bel et bien violé les
droits des Baka, le WWF continue
de leur apporter son soutien.
Suite à la perte de leur territoire et
de leurs ressources, on constate un
déclin de l’état de santé des Baka
et une augmentation des maladies
telles que paludisme et sida. Ils
craignent de pénétrer dans la forêt
qui leur a apporté tout ce dont ils
ont besoin durant d’innombrables
générations. Un Baka a confié à
Survival: "La forêt appartenait aux
Baka mais ce n’est plus le cas.
Nous circulions dans la forêt au
gré des saisons mais maintenant
nous avons peur de le faire.
Pourquoi ont-ils le droit de nous
interdire de pénétrer dans la forêt?
Nous ne savons pas vivre autrement. Ils nous battent, nous tuent
et nous obligent à fuir et à nous
réfugier au Congo".
Les organisations telles que le
WWF devraient être à leur écoute,
leur apporter l’aide dont ils ont
besoin concernant la protection
de leurs terres et les soutenir
autant que possible. Il est urgent
de repenser la notion de ‘conservation’".
SOurCE : AFP
6 u rEgArDS
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
plaidoyer
Le race demande la relecture du règlement du
service de l’électricité !
Pour mieux assurer la défense des droits des consommateurs, le RACE (Réseau Associatif des Consommateurs de l’Energie) a décidé de demander
la relecture et la mise en conformité du Règlement du service de distribution publique de l’électricité (RSE) de l'opérateur ENEO-CAMEROON
(anciennement AES-SONEL), à l’aune de la loi N°2011/022 du 14 décembre 2011 régissant le secteur de l’électricité au Cameroun.
n effet, alors que tous les
accords,
concessions,
licences et autorisations
négociés et /ou signés sous la loi
N°98/022 du 24 décembre 1998
ont été révisés en vertu de l’article 99 de la nouvelle loi, ce texte
règlementaire n’a pas encore été
mis en conformité. Pourtant, plusieurs articles de ce texte essentiel
sont de facto caducs et même parfois en flagrante contradiction
avec les dispositions de cette nouvelle loi sur l’électricité.
A titre de rappel, le Règlement
du service régit plusieurs aspects
des relations directes entre le
principal fournisseur d’électricité
qu’est la société ENEO-CAMEROON (anciennement AESSONEL) et les usagers autres que
les grands comptes, y compris les
personnes morales de droit
public. Il est opposable aux 02
parties, définit leurs droits et
obligations, et s’applique précisément aux consommateurs
domestiques, aux administrations publiques et aux Pme/Pmi,
soit plus de 98% des usagers
connectés au réseau public
d’électricité. Ce texte règlementaire approuvé et validé par l’arrêté N°00000013/MINEE du 26
janvier 2009 est donc un instrument juridique fondamental
pour l’immense majorité des
consommateurs d’électricité.
E
Motivation
C’est la principale motivation
qui nous a conduit à engager
cette action de plaidoyer auprès
du gouvernement pour exiger,
qu’au même titre que toutes les
autres conventions existantes et
liées au secteur de l’électricité, ce
texte soit également enrichi de
l’indéniable innovation législative apportée au cadre juridique
par la loi N°2011/022 du 14
décembre 2011. A laquelle, il faut
ajouter les clauses des avenants
au contrat de concession conclus
en 2012 à l’occasion de sa 2ème
révision quinquennale, mais
aussi au regard de plusieurs dispositions de la loi-cadre
N°2011/012 du 06 mai 2011 portant protection du consommateur au Cameroun.
Outre cette nécessaire mise en
conformité, une relecture de
fond en comble de ce texte règlementaire s’impose aujourd’hui.
Et pour cause, avant, pendant et
après son adoption officielle en
janvier 2009, le texte actuellement en vigueur avait fait l’objet
d’une vive polémique, quant à
son équilibre et son équité. En
effet, le 13 décembre 2007, le
régulateur (ARSEL) avait convié
les principales associations de
consommateurs, dont le RACE,
à une réunion consacrée à l’examen du projet dudit règlement
proposé quelques semaines plus
tôt par l’opérateur AES-SONEL.
Curieusement, l’arrêté ministériel du 26 janvier 2009 avait fait
une impasse totale presque sur
tous les amendements apportés à
ce texte par les associations de
consommateurs.
Limites
Au final, l’actuel Règlement du
service est infiniment injuste. Il
accorde tous les droits à l’opérateur
ENEO-CAMEROON
(anciennement Aes-Sonel) et
n’offre pas suffisamment de
garanties de protection des droits
des consommateurs. Signalons
que dès sa sortie en 2009, le
RACE avait engagé - sans succès un recours gracieux auprès de la
Chambre administrative de la
Cour suprême pour exiger son
annulation pure et simple.
L’iniquité notoire de ce texte
règlementaire est telle qu’il
donne lieu chaque année à de
nombreux litiges non résolus,
qui alimentent les tensions récurrentes entre les usagers (abonnés
résidentiels et entreprises) et le
fournisseur d’électricité. Les
conciliations sporadiques organisées par l’ARSEL dans le cadre
de son « Tribunal régulatoire »,
pour tenter de pallier aux innombrables lacunes qui y sont contenues, sont plombées par la sousreprésentation du régulateur
dans la plupart des localités du
périmètre de distribution
concédé en juillet 2001 l’ARSEL n’étant réellement présente qu’à Yaoundé et accessoirement à Douala.
En guise d’illustration de l’ur-
gence d’un réajustement de ce
texte règlementaire, mais aussi
pour s’assurer du succès du présent plaidoyer et permettre aux
autorités de décider en toute
clairvoyance, le RACE a formulé
des propositions d’amendements
élaborées en 122 points dans
l’optique de cette relecture que
nous appelons de tous nos vœux.
Problèmes et solutions
En voici 04 points saillants que
nous voulons impérativement
voir modifier dans ce texte :
- Sur les ASC (Avances sur
consommation) exigibles à tout
usager à la souscription d’un
abonnement, étant donné que
c’est une sorte cautionnement
sur la consommation d’électricité
et donc considéré comme des
fonds publics, nous avons
demandé qu’en l’absence d’une
Caisse
de
Dépôts
et
Consignations - pourtant prévue
par la loi N°2008/003 du 14 avril
2008 - l'ARSEL désigne une
banque commerciale séquestre
pour thésauriser les ASC et calculer les intérêts annuels qu’elles
produisent, soit au bénéfice de
l'abonné, soit à celui de l'Agence.
Voyez-vous, en supposant que le
nombre
actuel
d'abonnés
d’ENEO est de 850.000, tous les
ASC cumulées s'élèveraient à
environ 24 milliards de Fcfa ; il
n'est pas juste de laisser l’opérateur ENEO continuer à percevoir
les énormes intérêts que génère
cette manne.
Outre cela, nous avons proposé
qu'en cas de résiliation de l'abonnement, si l'abonné n'a pas de
facture impayée, qu'il reçoive
automatiquement l'intégralité de
ses ASC, le câble de branchement allant du dernier support
au point de livraison, la boite à
coupe circuit et les fusibles, le disjoncteur de branchement, le panneau de comptage et tous les
accessoires listés dans le devis de
branchement. Nous avons suggéré que dorénavant la fourniture de l'électricité ne soit pas
suspendue chez un client dont le
montant de la quittance est inférieur à la valeur de ses ASC.
- Sur les appareils de comptage
de l’énergie électrique, nous pensons que le compteur qui mesure
la quantité d’énergie consommée
chez l’usager, ne doit plus être
choisi par ENEO, mais exclusivement par l’ARSEL, et préalablement soumis au contrôle métrologique, conformément aux dispositions de l'article 9 de la loi
N° 2004/002 du 21 avril 2004,
régissant la métrologie légale au
Cameroun. En cas de litige et par
souci d'objectivité, seuls les
experts sont compétents pour
procéder aux vérifications et
contrôles sur les installations
électriques et non pas les « agents
ENEO assermentés », comme le
suggère l’actuel texte ; ces opérations devant se faire de manière
contradictoire, sur décision de
justice ou accessoirement par
une décision du « Tribunal régulatoire » de l’ARSEL, dont l’arbitrage aurait préalablement été
accepté par les parties.
- Sur l'arnaque que constitue la
prime fixe qui continue à être
imposée à certaines catégories
d'usagers, nous demandons son
abolition immédiat et sans condition pour les clients BT, dont la
puissance souscrite est située
entre 0 et 36Kw en monophasé
ou en triphasé et dont l'intensité
installée se situe entre 5 et 60
Ampères. En outre, ENEO
devrait avoir l'obligation de
garantir aux usagers soumis à la
prime fixe, un temps de
connexion minimale de 8640
heures par an. La différence
n’étant tolérée que pour des travaux d’entretien du réseau programmés et publiés par voie de
presse. Si les 8640 heures de
connexion annuelle (ou 720
heures mensuelles) ne sont pas
respectées, l'usager le plus dili-
7 u POLiTiquE
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
gent doit obtenir réparation en
se faisant rembourser les primes
fixes payées durant l'année, de
même que les pertes transfos facturées sur la base de 720 heures
de connexion mensuelle.
- Au sujet de la qualité du service, notamment les délestages,
nous avons réitéré la nécessité
d’une pénalisation des interruptions intempestives de l’électricité. S’il est admis que l’opérateur ENEO puisse sanctionner le
consommateur qui ne paie pas sa
quittance, par parallélisme de
forme, il serait juste que des
pénalités plus conséquentes
soient retenues contre le fournisseur d’électricité en cas de coupures prolongées et injustifiées
de l’électricité à l’échelle d’une
localité située dans le périmètre
de distribution concédé. Toute
commune concernée par un tel
désagrément devrait pouvoir
engager des poursuites judiciaires
et prétendre à une indemnisation, qui pourrait prendre la
forme de sanctions financières
ou fiscales à l’encontre de l’opérateur.
Pour toutes ces raisons, mais surtout afin de ramener la confiance
et la sérénité entre tous les partenaires du secteur de l’énergie
électrique au Cameroun, nous
avons demandé au Premier
ministre/Chef du gouvernement, d’ordonner une nouvelle
concertation
tripartite
(Associations de consommateurs,
ARSEL et ENEO-CAMEROON), sous l’égide directe du
Ministère de l’Eau et de
l’Energie. L’objectif de ces assises
étant de permettre à tous les protagonistes du secteur de l’électricité de débattre d’un nouveau
texte règlementaire véritablement consensuel, équitable et
opposable à tous ; texte qui sera
ensuite soumis au gouvernement
pour approbation et validation..
Enfin, nous signalons que ce
plaidoyer a également été transmis à la Présidence de la
République, au Ministère de
l’Eau et de l’Energie, à l’ARSEL,
à l’opérateur ENEO-CAMEROON, aux 02 regroupements
patronaux (GICAM et ECAM),
ainsi qu’à quelques associations
de consommateurs partenaires
du RACE.
L’accès à l’énergie est un droit
essentiel et inaliénable !
FAiT à DOuALA,
07 OCTOBrE 2014
POur LE BurEAu ExéCuTiF Du
rACE
JEAN BAuDELAirE
BELENguE, SECréTAirE
LE
géNérAL ADJOiNT
JEAN CéLESTiN PEP PEP,
TréSOriEr géNérAL
MAiTrE ELySéE
TCHAkOuNTE, CELLuLE
JuriDiquE.
stratégie
La force régionale de 700 hommes contre
Boko Haram
Les chefs d'Etats du Nigeria et des pays voisins l'ont décidé au terme d'un sommet mardi à Niamey. Quelque 700
soldats des armées du Niger, du Nigeria, du Tchad et du Cameroun composeront cette force.
Le Mindef Mebe Ngo’o (à l’extrême gauche) aux côtés des Présidents béninois, nigerian,
nigérien et tchadien
a force régionale mise en
place pour lutter contre le
groupe armé islamiste nigérian Boko Haram entrera en
action en novembre, ont décidé
les chefs d'Etats du Nigeria et des
pays voisins au terme d'un sommet
mardi à Niamey. L'établissement
de son Etat-major sera "accéléré"
"de façon à le rendre opérationnel
avant la fin du moins de novembre", quand les "bataillons dédiés
au combat contre Boko Haram"
L
seront déployés "dans les mêmes
délais" "à nos frontières respectives", a déclaré le président nigérien Mahamadou Issoufou dans
son discours de clôture.
Opérationnel dès novembre
Quelque 700 soldats des armées
du Niger, du Nigeria, du Tchad et
du Cameroun composeront cette
force régionale dont la création
avait été décidée en juillet. La
contribution du Bénin, invité au
sommet, n'est pas encore connue.
Dans un communiqué conjoint,
les chefs d'Etat de ces pays ont
même fixé la date de mise en place
des contingents militaires au "1er
novembre", quand l'Etat-major
devra fonctionner au "20 novembre". "Rien ne sera plus comme
avant. Nous serons conséquents
avec nous-mêmes et mettrons en
œuvre les décisions que nous
venons de prendre", a commenté
le président du Tchad Idriss Déby,
soit "mutualiser nos forces" pour
"faire face" à la "nébuleuse terroriste". "Les intérêts du Bénin sont
concernés. De ce point de vue,
c'est une question de vie ou de
mort", a réagi Thomas Yayi Boni,
le leader béninois, dont le pays va
selon lui "répondre à l'appel du
sommet", sans plus de précision.
La rencontre s'est déroulée alors
que rien ne semble pouvoir endiguer la montée en puissance de
Boko Haram dans le nord-est du
Nigeria, où le groupe menace désormais de s'emparer de la capitale
de l'Etat de Borno, Maiduguri, un
carrefour régional de près d'un
million d'habitants. Les combattants islamistes ont également pris
le contrôle ces derniers mois de
plusieurs localités frontalières de
l'extrême-nord du Cameroun voisin, où ils multiplient les incursions malgré le déploiement de
troupes d'élite de l'armée camerounaise. "Jamais depuis l'accession à
leur indépendance, la survie de
nos pays n'a été aussi menacée par
le terrorisme, par les forces de la
division et par le crime organisé",
a affirmé M. Issoufou mardi
matin. Le chef de l'Etat Paul Biya
absent, était représenté par son
ministre de la Défense Edgard
Alain Mebe Ngo’o.
AVEC L’AFP
audienCe au sénat
martin chougong reçu par niat njifendji
Ce 07 octobre 2014, le secrétaire général de l’Union interparlementaire a été reçu au cabinet du président du
Sénat. Le rôle du Sénat camerounais dans les résolutions des problèmes internationaux était entre autres sujets
abordés par les deux personnalités.
u lendemain de l’ouverture solennelle de la 60ème Conférence des
parlementaires du Club des gentlemen, Martin Chougong a été reçu par le
président du Sénat camerounais. C’est
sept mois environ après sa nomination à
ce prestigieux poste le 20 mars dernier,
que ce Camerounais a le privilège d’être
reçu par la troisième personnalité du
Cameroun. Qu’est-il allé faire au Sénat ?
Celui qui a travaillé 14 ans à l’Assemblée
nationale du Cameroun avant de rejoindre l’Union interparlementaire en 1996,
a parlé de coopération et d’un échange
d’expériences entre les deux parties.
L’Union interparlementaire dont le siège
se trouve en Genève en Suisse, est une
organisation internationale qui regroupe
les parlements.
Créée en 1889, elle se définit comme le Martin Chougong et Marcel Niat Njifenji
foyer de la concertation interparlemendes programmes de renforcement des sentatives, plus efficaces et mieux prépataire à l’échelle mondiale.
La carrière de Martin Chougong a été parlements, avec l’objectif d’en faire des rées à assurer leur mandat démocratique.
orientée vers l’élaboration et la conduite institutions plus modernes, plus repréJEAN-PiErrE BiTONgO
A
8 u POLiTiquE
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
60ème ConférenCe de la Cpa
Le club des gentlemen lance sa grande
messe à Yaoundé
Environ 800 délégués venus de 53 Etats membres, parmi lesquels 33 présidents des chambres, 64 présidents d’assemblées
régionales, des parlementaires de la Cédéao et de la Cémac, sont réunis depuis ce 06 octobre 2014 au palais des congrès.
Les assises sont placées sous le thème « Repositionner le Commonwealth pour l’Agenda de développement post deux
2015 » dont l’ouverture solennelle des travaux a été présidée par le Président Paul Biya.
Une attitude de Paul Biya lors de
son intervention
a colline de Nkol-Nyada s’est parée de ses
plus beaux atours. Et c’est dans une
ambiance folklorique teintée d’une solennité des grands jours que les quelque 800 délégués issus de 53 pays membres du Club des gentlemen ont été accueillis puis installés dans la
salle 1500 places du palais des congrès de
L
Yaoundé, sous fond des sonorités distillées par
la chorale de l’université de Buéa. Le décor
planté sous le regard très vigilant des forces de
sécurité, annonce l’arrivée imminente en ces
lieux du chef de l’Etat camerounais - le président Paul Biya à qui revient la charge de présider la cérémonie d’ouverture de ces assises.
interventions
Il est un peu plus de 11h lorsque Paul Biya fait
son apparition dans une salle comble. Après
l’exécution de l’hymne national, Gilbert Tsimi
Evouna - le délégué du gouvernement auprès de
la communauté urbaine de Yaoundé, ouvre le
bal des allocutions à travers les souhaits de bienvenue. Se succèdent au pupitre, Emilia
Monjowa Lifaka - la vice-présidente du Comité
d’organisation dans le rôle de présentatrice des
délégations, Alan Hasehurst - le président du
Comité exécutif de la Conférence, l’intervention du très l’honorable Cavaye Yiégue Djibril
en sa qualité de président de la soixantième
Conférence
des
parlementaires
du
Commonwealth, celle de Marcel Niat Njifenji le président du Sénat camerounais, la lecture
du message de la reine Elisabeth deux, et enfin
le discours d’ouverture du président Biya. Un
discours taillé à la dimension du thème desdites
assises.
Contexte particulier
En guise de balise, Paul Biya rappelle aux participants les particularités de l’environnement
international dans lequel se déroulent les travaux. De l’avis du chef de l’Etat camerounais, il
s’agit d’un contexte marqué par la résurgence
des foyers de tension à travers le monde, des
attentats terroristes, la piraterie maritime et la
fièvre à virus Ebola toujours sans riposte appropriée. Des défis qui interpellent la communauté
internationale en général et la grande famille
du Commonwealth en particulier pour assurer
plus de sécurité et de stabilité au sein des Etats.
D’où l’invite de Paul Biya à plus de générosité et
de volonté politique au sein de la plateforme
des gentlemen au moment où son pays le
Cameroun accueille pour la première fois les
assises de cette organisation 19 ans après son
adhésion en 1995 ; c’était à Auckland en
Nouvelle Zélande. Qu’à cela ne tienne, les
Assises de Yaoundé sont un moment de
réflexion sur le thème retenu. Réflexion qui
permettra à coup sûr de faire avancer la bonne
gouvernance, l’Etat de droit et de démocratie
dans les pays membres du Commonwealth.
SALOMON FOé
60ème ConférenCe de la Cpa
Les questions de développement au
centre de la rencontre de Yaoundé
Dans son discours d’ouverture ce 06 octobre 2014, Paul Biya - Président de la République du Cameroun, a
formé le vœu que l’étape de Yaoundé soit celle de la confirmation de l’engagement du Club des gentlemen en
faveur d’un développement partagé dans le monde.
e l’avis de Paul Biya, le
thème retenu sur lesquels les participants
réfléchissent depuis le 02
octobre dernier, est d’une
brûlante actualité. Etant
donné que les questions de
progrès social et de développement humain sont en effet
au cœur des préoccupations
de la Communauté des
Nations. Elles s’imbriquent
avec celles relatives à la paix et
à la sécurité.
D
retards
14 ans après l’adoption de la
Déclaration portant sur les
Objectifs du millénaire pour
le développement le 08 septembre 2000, Paul Biya
reconnaît qu’ils ne seront pas
malheureusement atteints en
2015 comme convenu.
Certes, des avancées notables
ont été enregistrées dans certains domaines, tels que : la
scolarisation, la couverture
vaccinale, la lutte contre le
vih et le paludisme, et la promotion du genre à l’école.
Malgré certains efforts appréciables, le président Biya soutient que beaucoup de progrès restent à faire dans des
domaines essentiels. Selon
lui, la famine n’a pas été éradiquée, la pauvreté recule
trop lentement, le chômage,
en particulier celui des Les délégués à la 60ème assemblée du CPA
jeunes, demeure un problème épineux, et la couver- de vie des populations. A Agenda risque de ne demeuture sanitaire reste insuffi- tous, Paul Biya leur a rer qu’un objectif lointain.
sante. Et de demander à la demandé de faire preuve de Depuis le 02 octobre dernier
communauté internationale plus de volonté politique, de et ce jusqu’au 10 octobre, les
de tirer les leçons des difficul- plus de générosité et d’une parlementaires du club des
tés rencontrées les quinze der- solidarité plus effective, plus Gentlemen tablent entre
concrète et plus agissante car, autres sur des sujets touchant
nières années.
Par la suite, il propose que précise-t-il, l’interdépendance à la vie des populations, à la
dans l’Agenda post 2015, il des Etats et l’unité du genre politique internationale et à
faudra inventer des stratégies humain le commandent. l’évolution du système parlenouvelles à même de Déclarant que sans ce supplé- mentaire.
conduire à une amélioration ment d’âme, le développeJEAN-PiErrE BiTONgO
substantielle des conditions ment à l’échéance du nouvel
en bref
Animation au
palais des
congrès
Le Cameroun n’a pas lésiné sur les
moyens pour réserver un accueil les
plus chaleureux à ses hôtes qui auront
été émerveillés par cette hospitalité
légendaire. Contrairement aux professionnels des medias exclus du terrain et
contraints de rester loin du palais des
congrès, les groupes de danses traditionnelles ont mis de l’ambiance dans
l’air. Heureux d’accueillir pour la première fois cette rencontre internationale, les uns et les autres se trémoussent pour mettre en exergue l’unité
dans la diversité. Le Cameroun présentant une mosaïque de cultures, ces
groupes proposent aux hôtes de nombreuses animations, et ce sera ainsi
tout au long des travaux. Jusqu’au 10
octobre, chacun étalera son savoir-faire
et le savoir-être de sa communauté.
Pour le moins, l’esplanade du palais
des congrès de Yaoundé n’est autre
qu’un champ d’exposition et d’expression de la diversité culturelle et artistique du Cameroun, et de quelques
pays représentés à ladite Conférence.
Inutile de rappeler que dans le pays de
Paul Biya, la plupart des grandes traditions culturelles existent, cohabitent
sur son sol, avec des originalités et
autres spécificités.
Les déboires
des medias
privés locaux
Ce 06 octobre 2014, plusieurs n’ont
pas été permis de couvrir l’ouverture
officielle des travaux de ladite
Conférence qui se déroule au palais
des Congrès de Yaoundé et prendra fin
le 10 octobre 2014. Si rien n’est fait, ils
ne suivront pas comment le Club des
gentlemen pense son repositionnement par rapport à l’agenda de développement post 2015. Une fois de plus,
certains médias nationaux de la presse
privée ont affronté ce 06 octobre le
ressentiment des services de sécurité de
l’Etat. Les images captées à l’esplanade
du bâtiment principal du Mincom - le
ministère de la Communication
démontrent à suffisance le coup très
dur porté aux professionnels de la communication. Même les cadres du
Mincom - membres de la sous-commission communication, sont confondus
face à cette bourde médiatique. Pire,
l’on ne peut omettre le non-engagement des journalistes privés qui, en
pareil évènement, se bousculent au
ministère de la Communication pour
se faire une place au soleil. Ils étaient
moins d’une cinquantaine. Insuffisant
pour remplir les trois bus réquisitionnés pour assurer leur déplacement.
Changement de décor, cibles identiques. Les preneurs de vues et de sons,
comprennent, une fois au palais des
congrès, qu’ils ne sont pas mieux lotis.
Ils sont divisés en deux groupes : celui
contraint de rester à l’extérieur et celui
autorisé à travailler dans la salle de
1500 places. Pour tout dire, la liberté
qui rime avec démocratie n’est au
Cameroun qu’une liberté limitée dans
le domaine du journalisme.
9 u SOCiETE
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
en bref
Du sang neuf
mincom
Les responsables récemment
nommés au sein de ce département ministériel ont été officiellement installés dans leurs fonctions respectives le 26 septembre
dernier. La gente féminine était
à l’honneur. L’esplanade du
ministère de la Communication
a connu une ambiance particulière à cette occasion. En l’absence du ministre - empêché,
c’est le secrétaire général Emmanuel Ndjéré, qui a présidé
pour quelques instants seulement la cérémonie, Issa
Tchiroma Bakary ayant rejoint
ses troupes bien après. Sur les
206 heureux du jour, l’on comptait 90 femmes. Une promesse
faite et tenue par le ministre de
la Communication.
A ces sous-directeurs, chefs de
service et chargés d’études,
Emmanuel Ndjéré leur a prescrit ardeur au travail franche collaboration, ponctualité, courtoisie et sens de l’intérêt général.
Aussi, ces responsables devront
s’atteler à préparer entre autres
le passage prochain du Mincom
à l’Assemblée nationale.
sélectionneur
bovin
Le chef-lieu de la région de
l’Adamaoua a abrité le week-end
dernier un atelier de formation
des sélectionneurs bovins. Un
programme de sélection et de
croisement adaptés aux races
locales. Ont pris part à cette session de formation, 60 sélectionneurs venus des régions du
Nord de l’Extrême-nord et de
l’Adamaoua. Cette formation
avait pour objectifs de renforcer
les capacités des techniciens du
projet sur les techniques de
sélection animales. Au terme de
cette formation les sélectionneurs ont reçu des attestations.
Durant les quatre jours de formation théorique et pratique, il
était question d’initier les participants à la définition des standards des races Goudali et
Mbororo. Également de faire le
point sur les projets de textes
relatifs au système d’identification des animaux et à la commission génétique. Les 60 participants apprendront les 10 étapes
qui permettent d’effectuer une
sélection.
affaire plagiat pr kamto et tCHeuwa Contre
James mouangue kobila
Les débats s’achoppent sur les preuves du plagiat
Retour sur l’audience du 23 septembre 2014 au Tribunal de Première Instance de Yaoundé.
près le début des débats de ces
affaires au Tribunal de
Première Instance (TPI) de
Yaoundé, Centre administratif le 11
mars 2011, avec l’audition et l’interrogation du Pr Maurice Kamto, les
débats au fond se sont poursuivis à
l’audience du 23 septembre 2013,
suite à de multiples renvois, respectivement dûs à l’indisponibilité de l’ex
ministre délégué auprès du ministre
de la Justice, Garde des Sceaux.
L’audience du 23 septembre dernier
était centrée sur la déposition et l’interrogatoire du troisième larron de
cette affaire, le Pr Jean Claude
Tcheuwa, la déposition et l’interrogatoire du Pr James Mouangue Kobila.
A
Explications
S’agissant du premier, il a exposé que
sa plainte s’explique par la diffamation dont il se sent victime, en raison
de la publication par le journal
Dikalo de l’article faisant état d’une
affaire relative au plagiat qu’il aurait
perpétré sur les travaux du Pr James
Mouangue, à la suite de l’article paru
dans La Lettre du Continent. Suivant
ses déclarations, alignées sur celles de
Maurice Kamto, l’on peut retenir
qu’il n’a rien plagié du tout, dès lors
que la seule partie de l’ouvrage soumis au ministère de l’Enseignement
Supérieur et qui constituait la contribution du Pr Mouangue Kobila, à
savoir, le chapitre consacré aux exercices corrigés de droit communautaire, a été supprimée. Il s’est ensuite
contenté d’indiquer que ce projet
remonte à 2004, lorsque le Pr Kamto
a été « sollicité par le Minesup » pour
produire un manuel de méthodologie
en droit international. Ce dernier
aurait donc accepté la sollicitation
ministérielle, élaboré l’ouvrage et l’aurait déposé au ministère.
Paternité
Répondant aux questions de son avocat l’invitant à donner plus de détails,
le Pr Jean Claude Tcheuwa a soutenu
que le grade qu’il avait à l’époque
(chargé de cours) et celui du Pr
Mouangue (assistant sans thèse) faisaient en sorte qu’ils ne pouvaient en
aucun cas prétendre à la paternité de
cet ouvrage dont le projet était porté
par « un Maître ». Pour étayer son
point de vue, il a donné lecture de la
correspondance par laquelle Maurice
Kamto a sollicité du Minesup, un
appui à la publication de cet ouvrage
pour tenter de montrer que l’ouvrage
est la propriété exclusive de Maurice
Kamto.
Répondant à une autre question de
l’un des avocats de l’équipe KamtoTcheuwa, le Pr Jean-Claude Tcheuwa
a ensuite insisté sur ce qu’il n’y a pas
d’originalité qui porte la marque de la
personnalité du Pr Mouangue dans
les exercices de droit communautaire
proposés. Il a ajouté qu’il en est de
même des sujets de droit international corrigés dans l’ouvrage publié, qui
ne seraient que des exercices «
basiques », croyant ainsi démontrer
que leur tandem ne s’est en aucun cas
Pr Maurice Kamto
inspiré des travaux de ce dernier.
Contre-attaque
Me Um, l’un des avocats de la partie
a pris le relais de cette interrogatoire.
Il a d’emblée invité le Pr Jean-Claude
Tcheuwa à produire la preuve que le
livre querellé a été « commandé » au
Professeur Kamto par le Minesup ou
que le Pr Kamto a été « sollicité » en
quelque façon par le Minesup à l’effet
de produire cet ouvrage. Lecture des
pièces faites, l’on s’est immédiatement rendu compte que le ministère
de l’Enseignement Supérieur n’a
jamais « commandé » un livre de droit
international public à Maurice
Kamto et qu’il ne l’a pas davantage «
sollicité » dans ce but. Au contraire,
les documents produits ont plutôt
mis en évidence que c’est Maurice
Kamto qui a pris l’initiative de proposer l’ouvrage au Minesup, afin de
bénéficier de l’appui programmé par
ce département ministériel de
manière unilatérale. Me Um Gwem
l’a ensuite vigoureusement interrogé
sur la manière dont le tapuscrit a été
élaboré, sur la répartition des tâches
entre les trois professeurs, sur la
nature de la contribution du Pr
Mouangue Kobila à l’ouvrage remis
au Minesup, à l’ouvrage publié ainsi
que sur la finalisation du livre publié.
Le Pr Tcheuwa a également été interrogé sur les motifs de la non-publication de la partie du livre querellé,
consacrée au droit communautaire. Il
a répondu en affirmant que c’était
pour réduire le volume de l’ouvrage à
paraître. Ce faisant, il a contredit
Maurice Kamto qui avait soutenu que
la mise à l’écart du chapitre voué au
droit communautaire était la conséquence de l’impossibilité de me joindre avant la publication de l’ouvrage,
dès lors qu’en déontologie universitaire, l’on ne saurait publier le travail
d’un auteur sans lui donner la possibilité de le réviser.
Preuves du plagiat
Le Pr Jean-Claude Tcheuwa s’est
montré fort embarrassé lorsque Me
Um lui a demandé : « si les exercices
maurice_kamtopubliés sont, suivant
vos dires, des sujets courants dans
toutes les facultés de droit, pourquoi
vous êtes-vous approprié ce bien commun de la communauté universitaire
en publiant le livre sous leurs deux
noms ? » Il ne cessait de demander à
l’avocat de répéter la question.
Constatant qu’il tournait en rond, le
ministère public est intervenu pour
dire qu’entre grandes personnes, il ne
fallait pas créer des tensions inutiles
dans un procès, l’invitant à répondre
à la question qui lui était posée. Le
juge a dû le sommer de répondre, en
lui suggérant même, s’il n’a pas de
réponse, de dire simplement « je n’ai
pas de réponse », pour qu’il s’exécute
assez piteusement, dans un murmure
quasi-inaudible en répétant après le
juge : « je n’ai pas de réponse ».
L’un des moments de cette audience
était les preuves du plagiat. Me
Patrice Um a demandé au Pr James
Mouangue Kobila, d’indiquer au
Tribunal les corrigés élaborés par ses
soins et que Maurice Kamto et JeanClaude Tcheuwa ont plagiés. C’était
le début d’un exercice de lecture des
tableaux récapitulatifs du plagiat perpétré par ses adversaires joints en
annexe, en précisant chaque fois : la
nature de l’exercice, le libellé du sujet,
le numéro du sujet dans l’ouvrage
publié, les pages correspondantes du
manuel et les pages correspondantes
dans le tapuscrit.
Il s’agit précisément :
-du Tableau récapitulatif des exercices
corrigés dans mes manuscrits servilement repris dans le Manuel de
méthodologie et d’exercices corrigés
de droit international public publié
par Maurice Kamto et Jean-Claude
Tcheuwa ;
-du Tableau statistique des exercices
corrigés figurant dans mes manuscrits, objets du plagiat perpétré par les
Professeurs Maurice Kamto et JeanClaude Tcheuwa ;
-du Tableau récapitulatif des exercices
corrigés figurant uniquement dans les
tapuscrits, repris intégralement dans
l’ouvrage publié par les Professeurs
Maurice Kamto et Jean-Claude
Tcheuwa ;
-du Tableau statistique des Exercices
corrigés figurant dans mes Tapuscrits
repris intégralement dans l’ouvrage
publié par les Professeurs Maurice
Kamto et Jean-Claude Tcheuwa ;
-et du tableau statistique global des
exercices corrigés objets du plagiat
perpétré par les Professeurs Maurice
Kamto et Jean-Claude Tcheuwa qui
fait ressortir que 61,76% des corrigés
du livre publié ont été élaborés par le
Pr Mouangue.
Cette lecture s’est avérée fort utile, car
au fil de cette lecture fastidieuse,
l’opinion au sein du Tribunal a basculé. Alors qu’au départ, l’opinion
qui prévalait était que Maurice
Kamto, le « Maître céleste du Droit
public », grand défenseur de Bakassi
devant l’Eternel, était injustement
traîné au Tribunal par un ingrat, la
production des preuves du plagiat et
la lecture des tableaux analytiques des
exercices grossièrement plagiés et des
statistiques du plagiat ont définitivement convaincu le public que le plagiat n’est pas seulement consommé,
mais qu’il est massif.
Les pièces au soutien de cette argumentation ont été remises au cours
des débats au Ministère public et restituées aux avocats afin qu’elles soient
produites à la prochaine audience qui
aura lieu le 08 décembre.
DOMiNiquE NDOCki
néCrologie
Décès de la belle-mère
de Paul Biya
C’est un communiqué du Directeur du Cabinet Civil
de la Présidence de la République qui annonce la
triste nouvelle. La mère de l’épouse du chef de l’Etat
a rendu l’âme hier, jeudi 2 octobre 2014 en Afrique
du Sud. Madame Rosette Mboutchouang est morte
de suites de maladie. Née Ndongo Mengolo
Rosette-Marie et originaire de la Haute Sanaga,
l’épouse d’Ernest Mboutchouang était également
maire de la localité de Bangou. Le programme de
ses obsèques est attendu.
10 u SOCiETE
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
détournement à la sodeCoton
Des incidents de procédure retardent l’ouverture des débats
L’audience criminelle spéciale de ce 1er octobre 2014 était consacrée à l’audition des témoins de l’accusation. L’exercice ne s’est pas déroulé du
fait des incidents de procédure soulevés par la défense. Celle-ci demande au tribunal de statuer par jugement avant-dire-droit sur l’irrecevabilité
de l’Etat du Cameroun en qualité de partie civile au procès.
350 millions de Fcfa en coaction
avec le nommé Iya Mohammed.
Par ailleurs, les défenseurs de la
cause en débat sollicitent l’irrecevabilité de constitution de partie
civile de l’Etat du Cameroun au
motif que la Sodécoton serait une
société d’économie mixte dans
laquelle l’Etat apparaît comme
simple actionnaire et non comme
personne morale. De l’avis de la
défense, les biens de la
Sodécoton ne sauraient être traités comme des deniers publics.
Argumentaire
Iya Mohammed
a troisième audience consacrée à l’instruction publique
de l’affaire qui oppose le
ministère public et l’Etat du
Cameroun
à
sieur
Iya
Mohammed et compagnie relatif
à un vaste détournement présumé de 11 milliards 300 mil-
L
lions de Fcfa au préjudice de la
Sodécoton - la Société de développement du coton, s’est transformée en une bataille de procédure
entre les avocats des parties.
La défense conduite par l’ancien
bâtonnier - maître Charles
Tchoungang, fait état de la pré-
sence de deux ordonnances de
renvoi dans un seul et même dossier de procédure dont l’une mettrait hors d’état de cause l’accusé
Jérôme Milen identifié comme
président directeur général d’un
cabinet conseil et poursuivi pour
détournement de la somme de
La défense qui a suscité et développé ces arguments sous la bannière d’incidents de procédure et
non d’exception de droit,
demande au tribunal de statuer
par un jugement avant-dire-droit
aux fins de clarifier les différents
contours de la procédure avant
tout examen au fond. Sollicité
pour ces observations, le parquet
général s’est déclaré étranger à la
présence de deux ordonnances
de renvoi dans ce dossier, et
estime que le fait pour l’Etat de
détenir des actions à la
Sodécoton n’inhibe pas sa qualité
de personne morale. Une position à laquelle se sont associés les
avocats de la partie civile sous la
houlette du bâtonnier maître
Francis Sama.
Dans ce combat juridique motivée par le souci de mise en forme
du dossier, la parole n’a pas été
donnée aux accusés en dépit l’apparente sérénité que semblait afficher certains d’entre eux au rang
desquels Iya Mohammed présenté comme le principal mis en
cause. On aura également relevé
l’absence de deux personnages
précieux dans le box des accusés :
Henri Clavier - l’ex-directeur
général-adjoint de la Sodécoton
et Christophe Mbaiougam en
fuite. L’affaire a été renvoyée au
28 octobre prochain par Yap
Abdou - le président de la collégialité qui était pour la circonstance assisté des juges Michel
Onana et Siéwe. Il sera alors
question pour la partie civile de
produire par écrit sa réplique face
aux incidents de procédure soulevés par la défense.
SALOMON FOé
cHic, cULtUrE, DEcOUvErtE
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11
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
u SOCiETE
métiers de Cuir à maroua
La création d’un centre de ressources
professionnelles en gestation
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, une journée portes-ouvertes pour la présentation des produits élaborés sur la tanière vient de se
tenir dans la capitale régionale.
rganisé par la Chambre de
Commerce, d’Industrie,
des Mines et de l’Artisanat,
l’évènement qui était placé sous le
haut patronage du gouverneur, est
l’apothéose de 21 jours de formation de renforcement des capacités d’une quinzaine d’artisans tanneurs. Les entreprises artisanales
du secteur de la filière cuir et de la
transformation de ses produits
sont d’une importance qui n’est
plus à démontrer dans la région
de l’Extrême-Nord. Un centre de
ressources professionnelles sur les
métiers de cette filière dans la
région est donc d’un intérêt capital. Dans le cadre du projet de sa
création, une journée portesouvertes pour la présentation des
produits élaborés sur la tannerie
vient de se tenir à Maroua afin de
restituer les premiers résultats de
la mission de compagnonnage.
O
importance
Pour le coordinateur national du
centre de création de ressource
La tanière, un métier qui compte dans l’artisanat
sur le métier de cuir au
Cameroun, ce centre va positionner favorablement les artisans et
les entreprises artisanales sur les
marchés les plus porteurs et à
forte valeur ajoutée. Le centre va
aussi contribuer à la création des
conditions permettant la valorisation du potentiel de créativité de
richesses et de savoir-faire du secteur de la petite entreprise, de l’artisanat de production, des services
et d’arts. Une aubaine pour les
artisans de la région qui n’ont pas
caché l’importance d’un tel centre
à Maroua.
En présidant la cérémonie, le
secrétaire général des services
régionaux, représentant personnel du gouverneur empêché, a
souligné que le développement de
ce secteur d’activité est un enjeu
majeur de la politique économique au Cameroun. Louis
Florent Ribouem a Moungam, a
fait savoir que cette option vise
une migration positive des entreprises du secteur formel vers l’économie structurée.
A l’occasion de cette journée
portes-ouvertes, 15 artisans tanneurs ont reçu leur attestation de
fin de formation de renforcement
des capacités. Laquelle formation
a été donnée par un artisan sans
frontière de nationalité nigériane.
CéLESTiN TABOuLi
12 u SOCiETE
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
eleCtriCité
voici pourquoi Aes/sonel est devenue
«Eneo-cameroon» !
Pendant près de trois mois, le service de communication de la filiale camerounaise du fonds britannique ACTIS (devenue ENEOCAMEROON depuis vendredi 12 septembre 2014), nous a rabâché les oreilles à coups de publicité sur tous les supports médiatiques autour
de sa nouvelle dénomination. Ils ont même lancé un jeu concours qu’ils ont voulu « historique » et qui a tenu en haleine 12300 Camerounais
avec 8896 propositions de nom. Au final, il y aurait eu un heureux gagnant qui aurait empoché pour cette « prouesse » la somme de 02
millions de Fcfa.
ne fois ce cirque de la quête
d’une dénomination « fétiche »
passé, il a fait place aux explications les plus burlesques sur sa signification. Ainsi, selon le magazine
ComNews édition du 18 septembre
2014, sous le titre « ENEO dévoile sa
nouvelle identité visuelle » et citant M.
Alexandre Siewe, Directeur de la
Communication et du Marketing : «
Eneo-Cameroon S.A est le nouveau
nom de l’opérateur de l’électricité au
Cameroun. Il vient de “Energy of
Cameroon S.A” qui est le nom juridique de l’entreprise. Mais l’opérateur
se présente sous le nom commercial «
Eneo » qui, selon le directeur général,
est composé de la lettre E comme
Energie et de Neo pour Nouveau. Sur le
nouveau logotype, le nom Eneo est écrit
entièrement en bas de casse, signe d’humilité. Dans la signature « We are the
energy of Cameroon », on remarque
toutefois l’usage de la majuscule sur
deux lettres. « Le W traduit le mouvement, la dynamique nouvelle que nous
voulons inscrire, mais aussi le C du
Cameroun véhicule la puissance que
nous voulons diffuser ».
Rappelons que le slogan de l’ancien
opérateur AES Corporation, qui ne
manquait pas également d’ambition,
était : « AES-SONEL Energizing
Cameroon », ce qu’ils expliquaient par :
« Pourvoir le Cameroun d’une électricité à profusion ». Tout le monde
connait la suite de l’histoire. En lieu et
place d’une « électricité à profusion », ils
ont plutôt réussi l’exploit d’enrichir le
vocabulaire des consommateurs camerounais d’un nouveau mot : délestage,
devenu l’emblème des années AES au
Cameroun.
U
Supercherie
En réalité, derrière ce branle-bas communicationnel et cet étrange cours d’ «
étymologie marketing » se dissimule une
volonté de redorer le blason terni d’une
Le Ministre Atangana Kouna
découvrant la nouvelle appellation
entreprise impopulaire. Les vraies raisons de ce changement de dénomination se trouvent dans la recherche désespérée d’une virginité perdue depuis
belle lurette. Le pari caché du nouvel
opérateur d’électricité, comme son prédécesseur, est d’embellir son image par
des artifices publicitaires, en faisant
oublier à tout prix aux consommateurs,
les treize (13) années de délestages et
autres désagréments, dont il a pourtant
fièrement hérité du groupe américain
AES Corporation le 23 mai 2014.
Malheureusement pour eux, les faits
sont têtus. Les consommateurs se sont
rendu compte depuis 05 mois
qu’AES/SONEL, ACTIS ou ENEOCAMEROON, c’est blanc bonnet et
bonnet blanc. Nonobstant le déferlement de spots télé, des plages entières
d’émissions radiodiffusées, des dizaines
de pages publicitaires et d’articles de
presse commandés, le calvaire quotidien des consommateurs a repris inexorablement. Les délestages sauvages se
poursuivent dans la plupart des localités du pays, l’électricité coûte toujours
aussi chère au Cameroun, les usagers
continuent de se rendre chaque mois
devant les guichets bondés pour payer
leurs quittances surfacturées, le harcèlement des clients débiteurs a repris avec
la même brutalité, les poteaux électriques pourris continuent de tomber
de façon intempestive dans nos quartiers exposant les populations aux
risques d’électrocution et les candidats
à un premier abonnement attendent
toujours durant plusieurs mois la réalisation d’un banal branchement.
Telle est la réalité immuable dont
aucune campagne de communication
ne
peut
faire
l’impasse.
Vraisemblablement, cette « opération
Kival » et le coup d’une amnésie collective dans laquelle le nouvel opérateur
d’électricité veut entrainer les consommateurs, ne réussiront pas. Comme dit
l’adage : « Chasses le naturel, il reviendra au galop ». Malgré ce changement
d’appellation, la nature spécieuse du
fonds britannique ACTIS que dénonce
le RACE depuis son arrivée au
Cameroun, se dévoile peu à peu.
L’accès à l’énergie est un droit essentiel
et inaliénable !
FAiT à DOuALA,
LE 22 SEPTEMBrE 2014
POur LE BurEAu ExéCuTiF Du
rACE
JEAN BAuDELAirE BELENguE
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13
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
u SPOrTS NATiONAL
sierra leone – Cameroun
Le programme des Lions bouleversé
Jusqu’à ce lundi après-midi, 6 octobre 2014, aucun joueur de la sélection nationale de football fanion du Cameroun n’avait déjà pris ses
quartiers au Centre d’excellence de la Confédération africaine de football (Caf) de Mbankomo où Volker Finke et ses hommes vont préparer
cette semaine, les matchs aller et retour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de Maroc 2015, contre la Sierra Leone. Les
rencontres auront lieu les 11 et 15 octobre au stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.
nationale de football ici », renseigne sous cap, un employé
dudit hôtel. En effet, « ce n’est
pas une surprise pour l’équipe
nationale de football du
Cameroun. Car cela fait longtemps que les encadreurs techniques de cette sélection ont
été informés de ce qu’il leur
sera impossible de se regrouper dans cet hôtel comme ça a
souvent le cas à cause de cette
Conférence », ajoute-t-il.
réajustement oblige
Les Lions Indomptables
e programme du stage des
Lions Indomptables a en
effet été bouleversé. Le
regroupement prévu dans la
matinée à l’hôtel Mont Febe
de Yaoundé a d’abord été délo-
L
calisé en raison de la tenue de
la 60e Conférence de la
C o m m o n w e a l t h
Parliamentary
Association
(CPA). L’hôtel Mont Febe
accueille depuis quelques
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Nicole MINYEM RICCI
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Amadou BELLO 94 52 31 51
DESk SuD
Louis Degonzague NGAH
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Roméo TIGNANG
iNFOgrAPHiE
Joseph MBAPPE 77 62 69 47
SErViCE COMMErCiAL
Serge NDEMA
Tél. : 99 95 60 06 / 33 03 88 25
jours, près de 600 diplomates
invités à ces travaux. Par conséquent, les chambres sont
presque toutes occupées. Il n’y
a donc pas de possibilité pour
loger les joueurs de l’équipe
Du coup, les joueurs ont été
informés de ce que le regroupement aura lieu directement
au Centre d’excellence de la
Caf. « Nous avons demandé
aux joueurs de se rendre une
fois au Centre de la Caf, pour
ne pas créer la confusion à
l’hôtel », murmure un proche
de l’encadrement technique
des Lions Indomptables. En
tout cas, cela ne change rien
au plan élaboré par Volker
Finke, le sélectionneur natio-
nal. Au menu de la mise au
vert, Stéphane Mbia et ses
coéquipiers devraient avoir
droit à deux séances d’entraînement quotidiennes dont la
première est prévue ce mardi
matin. Volker Finke et son
staff technique auraient également prévu quelques séances
de massages et de visionnage
des deux récents matchs de la
Sierra Leone à ces éliminatoires de la Can 2015. Les
Camerounais ne sont plus très
loin de la qualification pour le
Maroc. Une victoire à
Yaoundé pourrait faire l’affaire. Volker Finke a rappelé
les mêmes joueurs qui ont
écrasé la RD Congo (2-0) et la
Côte d’Ivoire (4-1).
Pour mémoire, le Cameroun
est premier du groupe D avec
6 points, devant les Congolais
(3 points), les Ivoiriens (3
points) et les Sierra-léonais (0
point).
SOurCE : CAMFOOT.COM
organisation des Can 2019 et 2019
Paul Biya créé un comité national de
préparation
Le président de la République du Cameroun a signé ce trois octobre deux mil quatorze, un décret portant
création, organisation et fonctionnement de cet organe.
e Comité, à en croire le décret
présidentiel, a pour mission de
définir orientations stratégiques
et le plan d’actions à mettre en œuvre
dans le cadre de la préparation de la
Can féminine deux mil seize et de la
Can masculine deux mil dix-neuf. A ce
titre, Il est chargé de la constitution
d’un portefeuille de projets à réaliser
dans le cadre de la préparation desdites compétitions continentales, de
l’élaboration d’un chronogramme
détaillé des opérations à réaliser dans
le cadre de la préparation desdites
Can, de la coordination des actions
des administrations et des partenaires
privés, du suivi du projet dans le cadre
de la préparation et de la recherche des
financements, dans le cadre de l’exécution des projets dans le cadre de la préparation des Can deux mil seize et
deux mil dix-neuf.
L
Missions
Placé sous l’autorité du premier ministre chef du gouvernement, le Comité
comprend : un représentant de la présidence de la république, le secrétaire
général des services du premier ministère, le ministre des Travaux publics, le
ministre
des
Postes
et
Télécommunications, le ministre des
Sports et de l’Education physique, le
ministre de l’Habitat et du
Développement urbain, le ministre de
l’Eau et de l’Energie, le ministre des
Marchés publics, le ministre de la
Communication, Le ministre de la
Jeunesse et de l’Education civique, le
ministre des Finances, le ministre de
l’Economie, le ministre des Domaines,
du Cadastre et des Affaires foncières,
le ministre des Transports.
Y font aussi partie, le ministre du
Tourisme et des Loisirs, le ministre des
Arts et de la Culture, Le ministre de la
Santé publique, Le ministre de
l’Administration territoriale et de la
Décentralisation, Le ministre délégué
à la présidence chargé de la Défense,
Le secrétaire d’Etat chargé de la gendarmerie, Le délégué général à la
sûreté nationale , Le directeur de la
Dgre, les délégués du gouvernement
de Yaoundé, Douala, Bafoussam,
Limbé, Garoua, le président de la
Fécafoot, Le président de la Chambre
de commerce, des industries et des
mines, quatre personnalités désignées
par le président, deux représentants
Le Président Paul Biya
des associations des footballeurs.
Selon le texte qui l’organise, le Comité
doit rendre compte régulièrement au
président de la République de ses travaux. Il sera dissout après remise de
son rapport, soit trois mois après la
coupe des nations de football masculin
de deux mil dix-neuf.
JEAN PiErrE BiTONgO
14 u DETENDEZ-VOuS
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
Horoscope
Semaine du 08 au 15 Octobre 2014
Bélier (21 mars au 20 avril)
insolite
Une ex belle-mère
et son ex beau-fils
se sont mariés
Après une année de bataille
judiciaire, Elisabeth Lorentz et
Eric Holder, qui sont respectivement ex belle-mère et ex
beau-fils, se sont finalement dit
«oui» samedi dans leur village
de Moselle.
Leur amour dérangeait. Il était
même interdit par la loi.
ADrEssEs
sécurité
YAOUnDé
SOS Gendarmerie Nationale
Poste fixe : 13 ou 22 23 25 86
Poste (MTN, Orange) 113
Gmi
Tél. : 22 21 13 24
comissariat spécial
Mfoundi
Tél. : 22 23 05 52 ; 22 23 13 54
GsO (Police)
Tél. : 99 87 25 12
sapeur Pompier
Tél. : 18 et 22 23 99 08
Etoudi
Tél. : 22 22 44 18
Mimboman
Tél. : 22 23 14 79
DOUALA
sapeur Pompier
Tél. : 18 ou 23 42 52 52
commissariat central
Tél. : 33 42 35 25
Gmi
Tél. : 33 42 15 50
Gendarmerie
Légion du Littoral
Tél. : 33 42 10 80 ; 33 42 76 00
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Dans votre métier, n'envisagez pas de grands
projets en ce moment. C'est plutôt le travail
quotidien qui vous apportera le plus de satisfactions et d'ouvertures, surtout si vous adoptez des techniques nouvelles, plus performantes.
Tél. : 33 42 12 87
UrGEncEs mEDicALEs
DOUALA
Hôpital général :
33 37 02 53
H. Laquintinie :
33 42 68 42
33 42 15 40
Ambulance :
33 42 98 91
YAOUnDé
Hôpital général :
22 20 26 02
Hôpital Central :
22 23 40 20
Hôpital Essos :
22 20 02 25
Hôpital Jamot :
22 20 43 90
CHu :
22 31 19 59
Fondation C. Biya :
22 22 20 00
maroua
Hôpital Provincial :
22 29 11 75
garoua : Hôpital Provincial :
22 27 14 14
Ngaoundéré : Hôpital Provincial :
22 29 11 75
Bertoua, Hôpital Provincial :
22 24 12 07
Bamenda, Hôpital Provincial :
22 36 21 21
Bafoussam, Hôpital Provncial :
33 44 12 11
Buea, Hôpital Provincial : 22 32 26 63
Ebolowa, Hôpital Provincial :
22 28 34 75
Taureau (21 avril au 21 mai)
Gare au manque flagrant de réalisme ces
jours-ci. Si vous devez prendre des décisions
concernant votre travail, en particulier une
association, attendez de préférence deux ou
trois semaines. Vous pourrez alors vous
défoncer pour la réalisation de vos objectifs.
Et le résultat ne tardera pas.
gemeaux (22 mai au 21 juin)
Côté travail, vous devrez montrer que vous
êtes souvent le meilleur si vous le voulez. Il y
aura des coups fourrés en douce qu'il faudra
prévoir ; mais vous bénéficierez d'une formidable intuition qui vous servira. C'est ces
jours-ci que vous aurez la meilleure occasion
de montrer ce dont vous êtes capable
Cancer (22 juin au 23 juillet)
Pharmacies de garde
Pharmacies de garde de Yaoundé du Jeudi 02 au 06 Octobre 2014
Elisabeth Lorentz et Eric
Holder ont finalement pu se
marier samedi dans leur village
de Dabo, en Moselle, rapporte
le «Républicain Lorrain». En
effet, la Française d’aujourd’hui 48 ans, et son compagnon de 45 ans ont dû se
battre pour obtenir ce droit, au
motif qu’elle avait épousé, en
premières noces, le père d’Eric
Holder. Elle était donc techniquement la belle-mère de son
amoureux, sans aucun lien de
sang, mais l’article 161 du
Code civil interdit les unions
entre ascendants et descendants en ligne directe. Aussi,
leur mariage, initialement
prévu le 27 juillet 2013, avait-il
été subitement prohibé.
Elisabeth a rencontré le père
d’Eric en 1989, alors qu’elle
avait 24 ans, relate le quotidien
local. Le couple a eu une fille,
née en 1997 –qui est donc la
demi-sœur d’Eric Holder, mais
aussi sa filleule. Puis il se serait
séparé en 2006 –à l’initiative
du mari, selon le récit de la
femme. «Je ne m’y attendais
pas, cela a été un choc. J’étais
adulte donc j’ai fait avec. Mais
notre fille qui avait neuf ans a
très mal vécu cette séparation.
Elle pleurait tous les jours.
C’est à ce moment qu’Éric a
été d’un grand soutien pour
nous et que notre relation a
évolué», raconte-t-elle.
En juin dernier, Elisabeth
Lorentz et Eric Holder ont
finalement obtenu du tribunal
de Metz le droit de se marier.
Le procureur, qui s’y était
opposé, n’a pas fait appel de
cette décision.
SOurCE : LE MONDE.Fr
De Jeudi 2 octobre 2014 au vendredi 3 octobre 2014
20 mai : avenue du 20 mai Chrystallis : carrefour Etoa-Meki Isis : Emombo 2ème carrefour Mvog-Atangana Mballa : entrée Mvog-Mbi Notre-Dame : Sonel Tsinga Palais : Etoudi stationnement Sainte Bernadette : Cradat Voluntas Dei : Biyem-Assi lac De vendredi 3 octobre 2014 au samedi 4 octobre 2014
Acacias : Biyem-Assi centre Bleue : face hôpital général de Ngousso Camerounaise : cathédrale de Yaoundé Capucines : Siantou supérieur Château de Mimboman : chapelle Emombo Jourdain : immeuble Macabo Nkomkana Messa : entrée camp Yeyap Nations : Bata Nlongkak Ste Elisabeth de Nkomo : carrefour Nkomo face boulangerie Fontana De samedi 4 octobre 2014 à lundi 6 octobre 2014
Arche : face Total caveau Centre : super marché T. Bella Jérusalem : entre Garanty Nsam et Somatel Biyem-Assi Centre Messassi : carrefour Messsassi Mindili : Ekoumdoum Royale : Elig Effa Manguiers : Rue des manguiers Université : Cetic de Ngoa-Ekellé Unité : montée Zoé Verset : derrière cinéma Rex -
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Pharmacies de garde Douala Du 09 juin au 13 juin 2014
Trinité (Rue Jamot Clinique du Berceau).
Tél : 33 42 46 44
Arc (Polyclinique d’Akwa)
Horizon (Carrefour Boulangerie de la paix).
Tél : 33 40 87 81
Axiale (Axe lourd Bépanda).
Tél : 33 02 87 34
SAS (Bépanda Omnisport).
Tél : 33 02 87 34
Rail (Marché Nkololoun).
Tél : 33 14 03 25
Aéroport (Saint Michel).
Tél : 33 42 28 76
Njo Njo (Avenue Njo Njo).
Tél : 33 42 39 25
Marché (A côté du commissariat Madagascar).
Tél : 33 42 64 57
Sainte Marie (Axe lourd Dla-Ydé).
Tél : 33 42 64 57
La Patience (Carrefour Snec Makepe).
Tél : 33 47 20
Vertus (Carrefour IPPB Bonamoussadi).
Tél : 33 47 80 18
Olympique (Tunnel Ndokoti).
Tél : 33 37 02 97
Sacre Cœur (Hôpital Général Douala)
Cosmos Santé (Ndogbati)
Du 13 juin au 16 juin 2014
Liberté (Drugstore Akwa).
Tél : 33 42 20 25
Sapeurs (Sapeurs Ngodi).
Tél : 33 42 63 06
Coupole (Ecole Publique Deïdo).
Tél : 33 40 25 36
Olivier (Double Balles Bépanda).
Tél : 33 40 34 22
Gabriel (Camtel Bépanda).
Tél : 33 41 52 32
Saint Laurent (Face Week-end Bar).
Tél: 33 43 16 10
Bell (Face Sgbc Bali).
Tél: 33 42 14 10
Hôtel de l’Air (Carrefour Hôtel de l’Air).
Tel : 33 42 64 57
Salut (Barcelone).
Tél : 33 37 27 02
Kotto (Rue de la Mosquée).
Tél : 33 05 55 91
Bonamoussadi (Face Total Bonamoussadi).
Tél : 33 48 24 81
Makepe (Makepe Eglise Evangélique).
Tél : 33 47 85 55
Ndogbong (Ndogbong).
Tél : 33 40 03 75
Shammah (Total Log Baba).
Tél: 33 37 60 30
Tél : 33 37 24 84
Pharmacies de garde Bertoua
Du LuNDi 09 au vendredi 13 juin
PHARMACIE MOKOLO
Du VENDrEDi 13 au lundi 16 juin 2014
PHARMACIE GALIEN
Du LuNDi 16 au vendredi 20 juin
PHARMACIE LA GLOIRE
Vos grands projets professionnels bénéficieront du soutien des astres. Pourtant, rien ne
sera facile, et vous devrez batailler. Mais vous
finirez par triompher, et cette victoire, acquise
à l'arrachée, n'en sera que plus glorieuse.
N'est-il pas vrai que "à vaincre sans péril, on
triomphe sans gloire" (Pierre Corneille) ?
Lion (24 juillet au 23 août)
Dans le travail, vous aurez tendance à avoir
les yeux plus gros que le ventre. Vous viserez
très haut ; mais vous n'aurez pas les moyens
de vos ambitions. Ne vous désolez pas pour
autant, car Mars améliorera beaucoup votre
efficacité.
Vierge (24 août au 23 sept.)
Problèmes professionnels délicats à résoudre. Mais vous disposerez d'assez de courage
et de détermination pour venir à bout de
toutes les difficultés. Les bons influx d'Uranus
vous seront d'un grand secours. Il vous faudra
seulement, pour réussir, de la patience. "Avec
le temps et la patience, la feuille du mûrier
devient de la soie", dit un proverbe chinois.
Balance (24 sept. au 23 oct.)
Dans le domaine professionnel, si vous cherchez trop à vous démarquer des autres, à
faire cavalier seul, ou encore à rejeter violemment les contraintes de la vie de bureau ou
d'usine, gare aux ennuis ! Cultivez la
patience et ne cherchez pas à faire du forcing.
Scorpion (24 oct. au 22 nov.)
Dans votre métier, vous ressentirez un besoin
vital de changement ! À tel point que vous
serez parfois tenté de lâcher la proie pour
l'ombre et de compromettre la sécurité de
votre emploi actuel. C'est, évidemment, ce
qu'il faudra éviter à tout prix.
Sagittaire (23 nov. au 21 Déc.)
Vos affaires prospéreront grâce à une configuration astrale favorable. Mais soyez toujours
sur vos gardes : vos concurrents n'attendent
qu'un faux pas de votre part pour vous écraser. "Quand le loup est pris, tous les chiens lui
lardent les fesses" (Antoine Oudin).
Capricorne (22 déc. au 20 jan.)
Des perspectives de promotion et d'augmentation de salaire pointeront à l'horizon. Mais
patientez encore un peu avant de profiter de
votre victoire, car "tant que le poisson est
dans l'eau, on ne doit pas mettre le gril sur le
feu" (proverbe russe).
Verseau (21 jan. au 19 fév.)
Superbe période côté travail ! Vous parviendrez à bien canaliser votre énergie, et vous
n'en serez que plus efficace. Et puis, vous verrez beaucoup plus loin que le bout de votre
nez. Vous serez en mesure de mettre sur pied
des projets d'envergure, susceptibles de
modifier
complètement
votre
avenir.
Poursuivez dans ce sens !
Poisson (20 Fév. au 20 mars)
Mercure bien aspecté favorisera votre promotion professionnelle. Vous pourrez obtenir des
appuis influents, qui porteront vite leurs fruits.
Ne relâchez pas pour autant votre enthousiasme et votre acharnement au travail.
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
15 u LES NOuVELLES Du MONDE
kenya
Le président Kenyatta se rendra à la cPi à La Haye
Le président kényan Uhuru Kenyatta a annoncé ce lundi 6 octobre qu'il se rendrait mercredi à la convocation de la Cour
pénale internationale à La Haye (Pays-Bas), pour une audience sur un éventuel nouveau report de son procès pour crimes
contre l'humanité. Uhuru Kenyatta sera le premier chef d'Etat en exercice à comparaître devant la CPI.
e président kényan, Uhuru
Kenyatta, a annoncé devant le
Parlement ce lundi qu'il assisterait mercredi à La Haye à l'audience à laquelle il a été convoqué
par la CPI. La Cour l'a inculpé de
crimes contre l'humanité. Pendant,
son absence, c'est le vice-président
William Ruto, par ailleurs également inculpé pour crimes contre
l'humanité par la CPI, qui sera
chargé de l’intérim du pouvoir à
Nairobi. « Rien dans ma position
ou dans mes agissements en tant
que président ne justifie ma présence devant la Cour, a affirmé le
président Kenyatta. Donc à tous
ceux qui s'inquiéteraient du fait
que ma présence lors de l'audience
à La Haye, qui s'appelle une conférence de mise en état, puisse compromettre la souveraineté de notre
peuple ou bien qu'elle constitue un
précédent, du fait de la présence
d'un chef d'Etat devant la Cour,
soyez rassuré, ce n'est pas le cas.
Pour protéger la souveraineté de la
République kényane, je prends la
décision extraordinnaire et sans
précédent de convoquer l'article
1.47.3 de la Constitution pour
nommer le vice-président William
Ruto président en exercice pendant
que j'assisterai à la conférence de
mise en état à La Haye, aux PaysBas. »
L
Ce sera une grande première en Afrique
Premier chef d'Etat devant la CPI
les massacres à caractère ethnique
Uhuru Kenyatta sera le premier qui ont suivi l'élection présidenchef d'Etat en exercice à comparaî- tielle de la fin décembre 2007. Un
tre en personne devant la CPI, scrutin dont le résultat a été
même s'il a dit s'y rendre à titre per- contesté par les opposants au présisonnel et non pas en qualité de pré- dent sortant Mwai Kibaki, alors
sident. Le président kényan est proclamé vainqueur par la
accusé par la CPI d'avoir orchestré Commission électorale.
Officiellement, il a joué depuis le
début le jeu de la coopération avec
la CPI. Uhuru Kenyatta n’aurait
donc eu aucun intérêt à changer
d’attitude maintenant et faire du
coup l’objet d’un mandat d’arrêt.
D’autant que son camp est persuadé que les chefs d’accusation
seront bientôt abandonnés. Son
procès aurait en effet dû démarrer
en novembre 2013, mais il a été
repoussé à plusieurs reprises.
Rétractations de témoins
La procureur a admis ne pas disposer de preuves suffisantes. Les accusations d’intimidations de témoins
ont été proférées contre le gouvernement par les organisations des
droits de l’homme depuis que les
noms des accusés ont été rendus
public en 2010. Selon plusieurs rapports, certains activistes ont été
menacés, d’autres réduits au
silence. Depuis l’élection au premier tour de Uhuru Kenyatta et de
son collistier William Ruto, en
mars 2013, la pression n’a fait que
se renforcer. L’accusation a dû faire
face à des rétractations de témoins
en cascade. La procureur Fatou
Bensouda, affirme également
n’avoir pas pu obtenir du gouvernement des informations sur les
avoirs financiers et les relevés téléphoniques de Uhuru Kenyatta.
ebola
Une aide-soignante contracte le virus en Espagne
Il s'agit la première contamination en-dehors de l'Afrique. Le patient en question, le religieux espagnol Manuel
Garcia Viejo, avait été rapatrié de la Sierra Leone le 21 septembre et est décédé le mois dernier.
e source sanitaire, l'aide-soignante n'aurait
été en contact qu'à seulement deux reprises
avec le religieux espagnol Garcia Viejo, une
première fois pour un examen, une seconde fois
peu après sa mort. Cela semble avoir suffi pour
contaminer cette femme de 44 ans travaillant à
l'hôpital Carlos Tercero à Madrid.
L'alarme a aussitôt été déclenchée dans la capitale
où la ministre de la Santé Ana Mato a constitué
un cabinet de crise. « Soyez sûrs que toutes les
mesures nécessaires et indispensables sont prises
pour apporter la meilleure protection à tous et
garantir la sécurité du personnel soignant, ainsi
D
qu’à l’ensemble de la population », a déclaré la
ministre lors d’une conférence de presse. Deux
religieux espagnols ont été touchés par le virus
Ebola en Sierra Leone, tous les deux avaient été
rapatriés, et il est à peu près certain que Garcia
Viejo est à l'origine de la contagion, même si on
ne sait toujours pas comment celle-ci s'est produite. Aujourd'hui, bien entendu, il s'agit d’éviter
l'effet domino. Une trentaine de personnes ayant
été en contact avec l'aide-soignante, surtout des
infirmières et des médecins, sont actuellement
suivies pour savoir s'ils présentent, eux aussi, des
symptômes de la maladie.
Une victime d’ébola embaquée dans un avion
Des risques « extrêmement faibles » aux
Etats-unis
Le cameraman américain touché par Ebola a été
évacué dimanche du Liberia. Il va être soigné aux
Etats-Unis dans un centre médical de l'Etat du
Nebraska. C'est le deuxième cas traité sur le sol
américain. Malgré le danger, les Etats-Unis n'interdiront pas aux ressortissants d'Afrique de
l'Ouest l'accès à leur territoire. D'ailleurs, Barack
Obama a réaffirmé ce lundi que les risques d'une
épidémie d'Ebola aux Etats-Unis étaient « extrêmement faibles », en raison en particulier de la
qualité du système de santé américain. Il a par ailleurs estimé que la réponse de la communauté
internationale face à l'avancée de l'épidémie en
Afrique de l'Ouest était insuffisante et il a souligné qu’il allait appeler les dirigeants de la planète
à faire davantage.
La France prête
De son côté, le président français a rappelé lundi
que tous les pays étaient concernés par Ebola. «
Par les voyages, par les déplacements, par les responsabilités et les échanges, il y a nécessairement
des risques, a indiqué François Hollande. Donc
agir pour les pays touchés par Ebola, c'est agir
pour notre propre sécurité». Et d'affirmer : « Nous
sommes en situation de pouvoir soigner si des cas
se produisaient en France. Mais pour nous, ce
n'est pas simplement une question française. C'est
une question mondiale ».
SOurCES : rFi.Fr
présidentielle
au brésil
marina silva
veut peser sur
le second tour
Au Brésil, la campagne
électorale pour la
présidentielle a repris
de plus belle après le
premier tour de
dimanche, qui a vu la
victoire de Dilma
Rousseff et d’Aecio
Neves, mais aussi la
défaite de Marina
Silva, la candidate
écologiste.
e duel Rousseff-Neves, Parti
des travailleurs contre
sociaux-démocrates, se prépare pour le sprint final et la perdante du premier tour se
retrouve logiquement au centre
de l’échiquier politique, courtisée par les deux candidats. Dès le
lendemain du scrutin, c’est
Marina Silva qui a téléphoné aux
deux futurs adversaires du
second tour, « Aecio et Dilma »,
L
Elle aura son mot à dire
pour ce second tour
comme les appellent les
Brésiliens. « Marina », elle, la perdante de dimanche, reste forte
néanmoins de quelque 21 millions de voix. La candidate écologiste, marquée par le soutien des
électeurs évangéliques, a donc
encore une carte à jouer. Elle a
dit ouvertement d’ailleurs
qu’elle ne se considérait pas battue.
Aecio Neves et Dilma Rousseff
devront certainement la convaincre de s’engager avec eux, pour
tenter de l’emporter le 26 octobre prochain. Le camp de
Marina Silva, d’ailleurs, a déjà
posé certaines conditions, avec
notamment la priorité donnée à
l’amélioration des conditions de
vie des Brésiliens et au développement durable. Le candidat de
centre-droit Aecio Neves y a
répondu en affirmant qu’il existait des convergences d’idées
entre lui et Marina Silva, plus
que des divergences. Dilma
Rousseff, elle, estime que l’électorat de l’ex-candidate écologiste
est divisé, et qu’elle pourrait en
profiter. Marina Silva devrait
réunir, demain mercredi, ses
proches alliés socialistes. Une
décision devrait être prise à ce
moment-là et elle pourrait faire
accélérer cette campagne électorale qui recommence en vue du
second tour.
16 MESSAgE
Dikalo n° 1596 Mercredi 08 Octobre 2014
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