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Maison d’investissement
p.1/2
La vie du portefeuille
Sonovision cédé
au groupe Ortec
Exxelia : refinancement
avantageux
La dette Labeyrie
fait peau neuve
p.3
Temps forts
L’immobilier décroche
trois deals
Hexagone acquiert deux
nouveaux champions
p.4
L’événement
Soirée AGM
Ils ont rejoint
LBO France
la vie du portefeuille
en aparté
L
L’immobilier,
une fenêtre d’opportunité
a crise a provoqué dans tous
les segments – résidentiel
comme tertiaire – un ralentissement des investissements
qui ne peut manquer, quel que soit le
calendrier de la reprise économique,
de provoquer à terme des tensions
entre l’offre et la demande.
S’agissant des logements, la désolvabilisation
des primo-accédants – du fait de prix poussés à la
hausse par les nouvelles normes et de la prudence
des banques – et la désaffection des investisseurs
dans un contexte politique et économique incertain continuent à déprimer globalement le marché.
Mais des opérations de promotion intégrées dans
leur marché et adaptées en prix et qualité à une
clientèle de secundo-accédants, puissamment
aidés par des taux d’emprunt historiquement bas,
sont des investissements à la fois sûrs et profitables dans un contexte de rareté et de forte
demande potentielle.
S’agissant de l’immobilier tertiaire, l’absence de
stocks et le faible niveau de vacance caractérisent
un marché sain, très différent de celui de 1993. Les
premiers signes de pénurie à terme apparaissent
dans certaines zones et contribuent à stabiliser
– voire à inverser dans certains cas – la baisse des
loyers économiques à l’œuvre depuis quelques
années. L’investissement immobilier est plus que
d’autres un investissement d’anticipation. C’est
aujourd’hui que se décèlent les inversions de tendance qui feront les profits de demain.
Comment tirer parti de ce point de bascule ?
La préférence pour des opérations de
taille moyenne, négociées à bon prix,
comportant éventuellement des
chantiers de création de valeur, est
aujourd’hui la meilleure stratégie pour
être présent sur un marché dont la reprise est
imminente.
La fin de cycle multiplie les opportunités : vendeurs
sous contrainte, segmentation du marché, écarts
entre zones géographiques et entre classes d’actifs.
L’investisseur avisé doit jouer de ces écarts que le
retour à la normale nivellera. Le marché reste par
ailleurs accessible : les investisseurs institutionnels
concentrent leur liquidité sur des actifs à rendement
annuel et sont peu présents sur les opérations à
plus-value ; les grands fonds immobiliers internationaux favorisent les opérations de grande taille. Ces
intervenants sont enfin peu armés pour des opérations où la création de valeur suppose une implication forte dans la gestion des actifs.
Ce positionnement de niche, différenciant par
rapport à celui des principaux acteurs du marché,
caractérise notre stratégie d’investissement
depuis 2003. Elle a permis de bonnes performances pendant la crise. Mais elle trouve
aujourd’hui le meilleur environnement possible,
comme le prouvent les transactions effectuées
depuis le début de l’année ou en préparation.
Par Robert Daussun
Sonovision cédé au groupe Ortec
Dans la lignée des 4 sorties Hexagone de 2013, la cession de Sonovision en février
2014 à l’industriel Ortec permet de retourner 134 Me aux fonds Hexagone
sur les 12 derniers mois. Un rapprochement qui s’inscrit dans une perspective
de développement et de croissance durables pour Sonovision.
F
ondé en 1948,
le groupe Sonovision
est aujourd’hui leader
européen dans les
services d’ingénierie logistique
et documentaire pour
News
N°8 Juin 2014
l’industrie aéronautique
et spatiale. Remarqué par
LBO France pour son potentiel
de développement vers de
nouveaux marchés, son
activité avec de fortes barrières
à l’entrée et ses nombreuses
opportunités de croissance
externe, Sonovision est entré
dans le portefeuille
d’Hexagone II en 2006.
« Pendant huit ans, souligne
Jean-Marie Leroy, responsable
des fonds Hexagone,
nous avons accompagné
les équipes dans le
développement du groupe
via des acquisitions à
l’international – la société DCS
au UK et le groupe Kappa –,
la diversification des activités
dans les études amont et la
sûreté de fonctionnement,
Maison d’investissement News N°8 Juin 2014
l’accroissement des effectifs
dans des zones à faibles
coûts, le renforcement des
structures industrielles et
commerciales et de la fonction
finance… ». Résultat : un
chiffre d’affaires de 120 M€
en 2013, 17 implantations en
France, 7 filiales à l’étranger,
mais aussi et surtout une
croissance de la production
de 4,1 % par an depuis 2009 !
Pouvoir de séduction
Paré de tous ses atouts,
Sonovision a pu aisément
séduire un grand groupe
comme Ortec, spécialisé dans
les services à l’industrie,
l’énergie et l’environnement.
Pour preuve : une offre
préemptive à 7.3 x l’EBITDA
2013. « C’est toujours très bon
signe qu’une société, par ses
performances et ses résultats,
attire spontanément des
acquéreurs de cette qualité »,
remarque Jean-Marie Leroy.
Sonovision a ainsi été vendu
à une valeur d’entreprise
de 88 M€. Pour Ortec et
ses 7 000 collaborateurs,
les bénéfices sont nombreux.
Le groupe gagne une activité
dans l’ingénierie, élargit
sa palette d’expertises vers
l’aéronautique et franchit le
cap du milliard d’euros
de chiffre d’affaires en 2014.
De son côté, Sonovision
a l’opportunité d’accélérer
son développement. Quant
à Hexagone II, c’est une
performance brute de 2.1 x
le montant investi. « Une belle
opération pour chaque partie »,
conclut Jean-Marie Leroy.
Exxelia : refinancement avantageux
P
armi les événements
majeurs du premier
trimestre 2014, le
refinancement de
175 M€ de dette d’ExxeliaEurofarad (composants
électroniques passifs) sous la
forme de 45 M€ de mezzanine
et de 130 M€ de dette senior.
Menée avec succès,
l’opération inclut une ligne de
capex de 10 M€, qui permet
au groupe de poursuivre sa
consolidation aux États-Unis et
en Asie. LBO France a en effet
accompagné Exxelia dans
deux build ups importants
– Dearborn en 2011 et Temex
en 2012 – et étudie deux
autres opportunités en 2014.
Autre atout de ce
refinancement : 69 M€
retournés au fond White Knight
VIII grâce au remboursement
d’obligations convertibles.
« En incluant la distribution
de Converteam, un tiers
des montants appelés
a été distribué en net aux
investisseurs. White Knight VIII
se positionne ainsi largement
dans le premier quartile des
fonds de buyout européen
de millésime 2008 », se réjouit
Jérôme Guez, Partner White
Knight.
La dette Labeyrie fait peau neuve
C
omme pour Medi-Partenaires en 2013, LBO France
a profité d’une nouvelle fenêtre d’opportunité sur le
marché des high yield pour refinancer, début mars,
les dettes senior et mezzanine de Labeyrie. Signe
de l’appétit des créanciers, Labeyrie a reçu des demandes
de souscription pour 4,5 Mde de la part de 350 demandeurs
d’ordre, alors que l’entreprise cherchait un refinancement
de 275 Me.
Soit une obligation plus de 16 fois souscrite ! Autre record : le
taux de 5,625 % auquel la dette de l’entreprise a été refinancée. « Un point bas historique pour une obligation notée B et
des conditions financières bien plus avantageuses puisque
le taux de l’ancienne dette était de 8,2 % », précise Thomas
Boulman, Partner White Knight.
L’opération offre un double bénéfice : une dette financière
moins coûteuse pour Labeyrie, et davantage de liquidités
pour les investisseurs puisque 55 Me ont pu être réinjectés
dans le fonds White Knight VIII. Elle est également le signe
du grand pouvoir d’attraction de Labeyrie devenue, sous la
houlette de LBO France, leader européen des produits festifs.
« Le refinancement de Labeyrie est l’un des plus emblématiques du marché des high yield cette année ».
Maison d’investissement News N°8 Juin 2014
Créée à l’origine dans le sud-ouest de la France pour la production de foie gras et de saumon, Labeyrie s’est développée
par acquisition – sous l’enseigne Labeyrie Fine Foods – autour
de nouveaux produits tels que les crevettes, blinis, caviar,
apéritifs, desserts surgelés, sushis… Des mets de grande
qualité à prix raisonnables pouvant être dégustés toute l’année et permettant de réduire la cyclicité de la société.
temps forts
Au cours du premier
trimestre 2014,
LBO France a finalisé
coup sur coup deux
acquisitions immobilières,
en Île-de-France,
tandis qu’une troisième
vient d’être signée.
Après un immeuble
à La Défense, et un
portefeuille de 24 locaux
d’activité, la société
s’intéresse à un immeuble
à Saint-Ouen. Ces trois
deals confirment la
stratégie opportuniste
des fonds White Stone
et leur positionnement
unique dans un marché
immobilier en pleine
mutation.
L’immobilier décroche trois deals
R
éalisés dans un contexte de vente
contrainte et en gré-à-gré, ces deals
offrent aux fonds White Stone une combinaison attractive de rendement sécurisé élevé et de perspectives de plus-value.
Trois actifs, trois approches stratégiques
Acquis pour un peu plus de 45 Me, le portefeuille
de locaux d’activité représente près de 80 000 m2
répartis sur 24 actifs, situés en Île-de-France. Le
rendement initial est supérieur à 12 %, du jamais
vu depuis plus de 10 ans ! Rendement élevé,
donc, mais également sécurisé grâce à une forte
diversification locative (plus d’une centaine de
locataires). La stratégie s’inscrit dans la continuité
des portefeuilles acquis précédemment par le
fonds White Stone III : l’objectif est de revendre à
la découpe les actifs, soit aux locataires soit à des
investisseurs privés.
À La Défense, il s’agit d’un immeuble indépendant de 10 000 m2 de bureaux répartis sur neuf
étages et loué à la Société Générale. Le rendement initial est de plus de 9 %. La stratégie s’inscrit dans la reprise du cycle sur ce premier marché tertiaire français mais également européen.
Un certain nombre de fonds opportuniste anglosaxons ont pris des positions sur ce marché
depuis quelques mois, sur des tours notamment,
pas toujours louées. LBO France a souhaité s’inscrire dans ce pari de reprise du cycle mais différemment, en se positionnant sur un immeuble
indépendant, de taille moyenne et loué. Enfin,
LBO France vient de signer l’acquisition – pour un
peu plus de 70 Me et un rendement initial de
près de 8 % – d’un immeuble indépendant de
17 000 m2 à Saint-Ouen, loué à Alstom dans le
cadre d’un bail long. L’objectif est une revente à
court terme de l’actif pour en optimiser au mieux
la valorisation, compte tenu de l’appétit actuel
des investisseurs notamment institutionnels pour
les actifs « core », dans un contexte d’une offre qui
se raréfie.
Hexagone acquiert deux nouveaux champions
Deux deals majoritaires ont été remportés fin avril par les équipes
Hexagone : Fine Sounds, leader mondial du marché audio haut de
gamme et Vaglio, exploitant de carrière calcaire.
À
travers ces deux acquisitions, les
équipes Hexagone prouvent leur capacité à identifier des sociétés à fort
potentiel de développement, dans des
niches de marché. Et démontrent une aisance à
nouer des relations étroites avec le management,
en direct et en amont de tout process d’enchères.
Renforcement de la stratégie
des fonds Hexagone
Le groupe Fine Sounds, créé en 2007 en Italie et
fort de 250 salariés, est un leader mondial du marché de l’audio haute qualité pour la maison. Doté
de sites de production en Europe et aux États-Unis
– notamment grâce au rachat de McIntosh, spécialiste américain des systèmes audio –, il dispose
d’une distribution globale vers 67 pays. Son chiffre
d’affaires a atteint 60 Me en 2013. Pour Philippe
Guérin, directeur Hexagone, « l’objectif est d’accélérer la forte croissance amorcée par Fine Sounds
grâce aux synergies développées entre les marques
du groupe partout dans le monde, et d’étendre le
positionnement au marché du luxe en offrant de
nouveaux produits ainsi qu’un design revisité. »
Pour Vaglio, exploitant d’une carrière calcaire de
150 ha à Jaumont, dans l’Est de la France, l’ambition est de passer d’une logique d’acteur local
à une dynamique transfrontalière (Luxembourg,
puis Belgique et Allemagne), tout en diversifiant
son offre de produits. Avec environ 120 salariés,
le groupe a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de
19 Me.
D’une valeur d’entreprise de 100Me pour Fine
Sounds à 24Me pour Vaglio, ces deux deals
reflètent le spectre du marché que couvre la stratégie Hexagone.
Maison d’investissement News N°8 Juin 2014
L’événement
Soirée AGM
Le 3 avril dernier,
quelque 130 invités
se sont rendus
à l’AGM de LBO France,
au Four Seasons George V.
Parmi les temps forts de la
journée, une présentation de
cinq sociétés du portefeuille
pour les trois classes d’actifs :
Geoxia (Immobilier),
Materne, Eminence et Averys
(Mid cap), Flash Europe
(Small cap). Petit clin d’œil
du côté de Geoxia, Materne
et Eminence dont la
présentation a été relayée par
la diffusion de leur campagne
de communication sur
plusieurs medias (TV/
réseaux sociaux/affichage…).
Offrir le meilleur à ses investisseurs, connaître intimement son marché, aller chercher
la croissance là où elle se trouve, diversifier ses expertises pour profiter de nouveaux marchés,
valoriser des pratiques d’investissement responsables… autant de valeurs qui nous guident
et que nous vous invitons à découvrir sur notre nouveau site internet www.lbofrance.com
Ils ont rejoint LBO France
Vanina Lanfranchi
Responsable de la Conformité
et du Contrôle Interne (RCCI)
Avant de rejoindre LBO France en janvier 2014,
cette diplômée de l’Institut d’Études Politiques
et de l’université de Paris IX Dauphine a débuté
sa carrière en 2005 à l’Autorité des Marchés
Financiers (AMF), au sein du pôle Gestion d’actifs. En 2006, Vanina
entre chez PricewaterhouseCoopers, où elle effectue des missions
d’audits auprès de fonds d’investissement et de sociétés de gestion
de portefeuilles. Elle restera chez A PLus Finance de 2007 à 2013,
comme responsable de la Conformité et du Contrôle Interne (RCCI) et
responsable Réglementation.
Sandra Johansson
Director, Relations investisseurs
Arrivée au printemps 2014 chez LBO France,
Sandra a occupé auparavant un poste de direction chez Capital & Marketing, cabinet de
conseil indépendant spécialiste des marchés
financiers. Elle y était responsable du processus
de placement dans les pays nordiques, au Royaume-Uni et en Irlande.
Titulaire d’un BA en gestion et finance internationales et d’un MBA en
gestion stratégique globale de la Dominican University de Californie,
Sandra a commencé sa carrière chez US Advisors LLC, société
d’investissement immobilier en Californie, avant d’intégrer Lehman
Brothers à Londres, UK.
Maison d’investissement News est une publication éditée par LBO France
148, rue de l’Université 75007 Paris + 33 (0)1 40 62 77 67
www.lbofrance.com Directeur de publication : Robert Daussun Rédacteur en chef : Anne de Bonnefon Conception/rédaction : Cathy Crochet
et Anne Béchiri Création/réalisation : Raphaël Thomas Photographies : DR N°8 Juin 2014.
Maison d’investissement News N°8 Juin 2014