fiche biographique GC-V2

Gilles Clavreul, préfet, est le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et
l’antisémitisme depuis le 15 décembre 2014
Conseiller pour les affaires territoriales puis conseiller pour les affaires intérieures au cabinet
du Président de la République entre 2012 et 2014, Gilles Clavreul a notamment participé aux
grandes réformes de la réorganisation des régions et assisté le Président de la République
sur tous les sujets concernant la sécurité intérieure (police et gendarmerie, sécurité civile,
ordre public) en liaison avec le Gouvernement.
Avant de rejoindre la Présidence de la République en tant que conseiller, Gilles Clavreul a été
entre 2007 et 2012, chef de bureau puis sous-directeur du corps préfectoral et des
administrateurs civils au secrétariat général du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer, des
collectivités territoriales et de l’immigration où il a notamment eu en charge la mise en
œuvre de la politique de ressources humaines des hauts-fonctionnaires du ministère de
l’Intérieur.
Gilles Clavreul a débuté sa carrière au sein du corps préfectoral en 2000 comme directeur de
cabinet du préfet du Gard avant de rejoindre en 2002, le département des Hauts de Seine en
tant que secrétaire général adjoint de la préfecture des Hauts-de-Seine, chargé de la
politique de la ville où il a pu contribuer au pilotage des projets de rénovation urbaine dans
les zones urbaines sensibles, à la conduite des politiques de lutte contre les exclusions ainsi
que des politiques de prévention et de lutte contre la délinquance. Il a également eu en
charge la gestion des affaires cultuelles et le suivi des mouvements islamistes radicaux sur le
département.
Au-delà de son expérience de terrain au sein du corps préfectoral, Gilles Clavreul a
également mis son expertise au service de l’Inspection Générale des Finances entre 2004 et
2006, expérience qu’il a pu mettre au service de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (APHP).
Ancien élève de l’ENA, promotion « Averroès », Gilles Clavreul est diplômé de l’Institut
d’Etudes Politiques de Paris où il a obtenu son DEA (diplôme d’études approfondies) en
sciences politiques en travaillant sur « l’extrémisme politique dans la France
contemporaine ».