Accessivement janvier 2015 final

No° 1 , janvier - avril 2015
Bulletin d’information de l’ONG Stop Aids Now/ACCES
ACCESSIVEMENT
Stop Aids Now/ACCES
Sommaire
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Mot de la présidente
Santé et éducation pour 500 élèves à Esaase au Ghana
Construction d’une maison d'accueil pour des jeunes vulnérables
Le Centre « UMUCYO W’EJO »- « La lumière pour demain » au Rwanda
Mot de la présidente
Hello and welcome to our 2015 New
Year Edition of “Accessivement”!
2014 has been an amazing year for
Acces and whilst we have seen some
of our projects come to their natural
end, we are also pleased to see
extensions to other projects such as
the Rwanda Street Kids project
which, since 2006, has been helping
boys and young men who had
previously been living on the streets
of Kigali, Rwanda. This project has
now been extended to helping girls
and young women as well as a
facility for mothers to be financially
independent to support themselves
and their children thus helping to
address the causes for young people
turning to the streets at source.
Please take a moment to read about
this amazing project and see some of
the photographs taken by our
volunteer project managers.
Two of our more recent projects
include an Education & Health
project serving over 500 school
children in Ghana and our latest
project in Senegal; ViMoS (Sexual
Violence and Female Genital
Mutilation in Senegal). Both projects
are progressing well and we are
seeing tangible results. So please
take a moment to read about their
progress and plans for 2015.
I would like to take this opportunity
to thank our team of volunteers
based here in Europe and Africa. It is
thanks to the dedication and passion
of these men and women that our
projects achieve the results that they
do. Most of our project managers
also maintain full time careers
outside of their work with Acces, yet
they give their time and intellect
freely and with the upmost
professionalism. Without a doubt we
are who we are thanks to our
amazing team.
Finally, I would also like to thank
YOU, the supporters of Stop Aids
Now-Acces. Without your moral and
financial support we would not be
able to do what we do. Although
most of our projects receive
governmental subsidies and grants,
we first have to secure a minimum of
25% of the total budget in private
funding and it is thanks to the
generosity of our private sponsors
and donors that we are able to do
this.
Please help us to continue with our
work as every Euro
counts!
With warmest regards,
Jill
Stop Aids Now/ACCES
No° 1 , janvier - avril 2015
Santé et éducation pour 500 élèves à Esaase au Ghana
Au Ghana, au fil des années, des
efforts ont été réalisés par le
gouvernement et d'autres agences
afin
d’améliorer
l’accès,
le
financement et la fourniture
d’infrastructures et d’équipements à
tous les niveaux pour l'éducation.
Toutefois, selon le plan de réduction
de la pauvreté au Ghana (2012)1,
l’éducation reste confrontée à des
problèmes d’accessibilité, de qualité
et de gestion. Au niveau de la santé,
les enfants sont surtout touchés par
une nutrition non-équilibrée, par des
maladies infectieuses, parasitaires ou
virales. Un manque de mesures de
prévention et de vaccination sont
souvent la cause de la propagation
de diverses maladies au Ghana.
Depuis 2014, l'a.s.b.l nommée
«Akwaaba Esaase» s'est associée à
SAN/ACCES pour soutenir ensemble
l’école «Esaase Christian School and
Orphanage (ECSO)» et l'école
professionnelle «Chrisfotec College»
au Ghana. L’objectif principal est
d’offrir aux enfants les plus démunis
du village d’Esaase et alentours une
éducation de haute qualité et de
permettre que l'école puisse à long
terme s’autofinancer.
ECSO est une école qui se trouve
dans un petit village, « Esaase », à 13
km de Kumasi. C’est une école nongouvernementale d’utilité publique
et gratuite pour les élèves n'ayant
pas de moyens financiers. L’école
offre des classes de crèche,
maternelle, d’école primaire et de
«Junior High School». De plus, un
internat avec des dortoirs donne la
possibilité aux élèves avec des
difficultés
financières
et/ou
familiales de vivre sur le campus.
L’école
accueille
actuellement
environ 500 élèves âgés entre 2 et 15
ans, dont 30 sont des élèves
internes.
Depuis 2006, de nombreux projets
ont
été
réalisés:
différentes
constructions ont été faites pour
assurer la qualité de l'éducation. La
protection de la santé des étudiants
est primordiale pour l'école; pour
cela, une infirmerie, une pharmacie
de premiers secours et des
moustiquaires ont été mis en place.
En outre, l'infrastructure pour
l'apport de l'eau a été améliorée.
L'hygiène à l'école a également été
améliorée avec la construction d'un
bloc sanitaire et d'une cuisine.
Deux bus scolaires ont été achetés
pour s'assurer que les étudiants
arrivent en toute sécurité à l'école.
Enfin, trois projets d'autofinancement ont été mis en place
(plantation d'oranges, plantation de
cacao et production d'eau filtrée)
afin que l'école puisse à long terme
autofinancer les frais administratifs.
Tous ces projets ont garanti à plus de
500 élèves annuellement de recevoir
une éducation dans le but
d'atteindre le deuxième «Objectif du
Millénaire pour le Développement
(OMD)2».
En 2015, il est prévu de mettre en
place une gestion de l'école qualifiée
et systématique, de sensibiliser les
élèves et parents sur des questions
de santé et d'hygiène, ainsi que de
vacciner les élèves contre l'hépatite
B dans le cadre du projet. De plus,
des formations seront données aux
instituteurs afin d'améliorer la
qualité de l'enseignement.
Charlotte Heldenstein
1
2
Vous pouvez trouver le ‘plan de réduction de la
pauvreté au Ghana sur le site www.afdb.org
2ème objectif du OMC « Assurer l’éducation
primaire pour tous». Pour plus d’information
veuillez consulter le site
www.un.org/fr/millenniumgoals
Stop Aids Now/ACCES
No° 1, janvier-avril 2015
localités pour bénéficier d’une prise en charge
complète.
Cependant, les ressources financières dont elles
disposent ne leur permettent pas de subvenir à ces
multiples déplacements auxquels s’ajoute le regard des
autres qui affecte la victime.
Dans les cas d’inceste ou d’abus mettant en cause un
proche parent et en attendant que la justice prononce
une sentence et décide de son sort, la victime a besoin
d’un espace autre que familial. A Ziguinchor par
exemple, le procureur place ces cas sous la tutelle
d’une structure d’accueil à capacité limitée.
Un centre d’accueil pourra offrir, en un seul endroit,
une large gamme de services dont la victime a besoin.
Cela permettra de réaliser une prise en charge rapide et
de faciliter la communication entre les différents
prestataires en augmentant dès lors l’efficacité de la
prise en charge. La proximité entre les différents
prestataires et l’équipe du projet améliorera la gestion
et optimisera la capitalisation des différentes actions du
projet.
Construction d’une maison d'accueil pour des
jeunes vulnérables
SAN/ACCES et Enda Santé mettent en œuvre, en
Casamance, des projets, afin de contribuer au
développement social et économique de cette région
du Sénégal affectée par un conflit armé de plus de trois
décennies accompagné de
ses nombreuses
conséquences.
Ainsi, depuis 2008, Enda Santé, au travers du projet
FEVE, accompagne les groupes vulnérables (PS, MSM,
PVVIH, OEV)1 dans la prévention, la prise en charge, le
soutien économique et psychosocial, face aux IST et au
VIH/SIDA.
En 2014, le projet ViMoS (Violences sexuelles et
Mutilations Génitales au Sénégal) a débuté dans la zone
Sud, avec pour but de réduire la pratique des
mutilations génitales féminines (MGF) et des violences
sexuelles, surtout chez les jeunes et adolescents, dont
le constat sur le terrain et les études scientifiques
témoignent de l’ampleur dans la région naturelle de
Casamance.
La mise en œuvre du projet a révélé que les différents
sites de prise en charge existants n’offraient pas de
services globaux (soins médicaux, accompagnement
psychologique et soutien juridique). Par conséquent, les
victimes sont obligées de se déplacer sur plusieurs
Ainsi, cette maison d'accueil servira de lieu de premier
accueil pour les personnes victimes de violences
sexuelles. En effet, les victimes de violences sont
affectées sur le plan médical et psychologique. Certains
bénéficiaires du projet habitent des zones éloignées et
dépourvues de services adéquats pour une prise en
charge globale. Un séjour d’une certaine durée,
permettra une prise en charge rapide et holistique des
cas de violences sexuelles.
Au-delà du projet ViMoS, ce centre servira aux
différents projets d’Enda Santé dans le Sud.
De par sa position stratégique dans le dispositif de
gestion transfrontalière du VIH, ce centre d'accueil
permettra également à la Casamance, d’abriter, de
faciliter le séjour et les rencontres d'échange
d’expériences entre associations de personnes vivant
avec le VIH, de groupes vulnérables, d' experts
sénégalais et des pays transfrontaliers Gambie, Guinée
Bissau, Guinée Conakry et Sénégal.
Les personnes référées dans le cadre du projet FEVE ou
AGR pourront y séjourner temporairement pour faire
leurs bilans, examens ou autres consultations.
Henri Goedertz, Nathalie Bissener
1
PS: professionnelles du sexe; MSM: Men having sex with men;
PVVIH: personnes vivant avec le VIH; OEV: orphelins enfants vulnérables
Stop Aids Now/ACCES
No° 1 , janvier - avril 2015
Le Centre « UMUCYO W’EJO »- « La lumière pour demain » au Rwanda
Depuis le début du programme en 2006, SAN/ACCES a
trouvé une solution pour des enfants vivant dans la rue en
créant un centre de transit pour enfants de la rue. Ce centre
s’appelle maintenant «UMUCYO W’EJO»-«la lumière pour
demain». Ces enfants sont victimes d’une conjonction des
fléaux sociaux que sont la pauvreté extrême, la prostitution,
la dissolution des structures familiales, la stigmatisation et
le rejet dû au VIH/SIDA, le décès des parents, l’abus et
l’exploitation des enfants.
La phase III, actuellement dans sa deuxième année, a
commencé en juillet 2013. Une évaluation a été réalisée sur
place par SAN/ACCES, avec l’équipe des éducateurs et du
coordinateur du programme sur place et l’assemblée
générale de notre association partenaire, SAN/ ACCES
Rwanda.
Une des activités nouvelles du programme est d’appuyer les
familles des enfants afin d’éviter que ces familles
n’abandonnent leurs enfants faute de moyens de les nourrir
et de les éduquer. C’est pour cela qu’un atelier de couture a
été créé et que certaines mamans peuvent venir y travailler
pour produire des objets à vendre et gagner un peu
d’argent.
Depuis août 2014, une nouvelle activité a démarré afin
d’aider également des filles dans la rue ou d’autres filles à
risque. Dans ce cadre, le centre organise pour elles des cours
de couture, d’éducation sur la santé sexuelle et
reproductive, afin de motiver les jeunes filles à risque
d’utiliser les moyens de prévention. 5 filles suivent ces
activités 3 fois par semaine.
Pendant la première moitié de cette année, SAN/ACCES a
renforcé sa collaboration avec la Commission Nationale de
l’Enfance, en envoyant deux travailleurs sociaux pour
œuvrer, avec notre association, sur la réintégration
familiale des enfants vivant au centre.
Pendant cette période, SAN/ACCES a soutenu 33 enfants: 20
garçons vivant au foyer «UMUCYO W’EJO», 12 garçons pour
lesquels nous payons l’éducation dans des pensionnats et un
garçon qui est retourné dans sa famille mais qui vient
manger et étudier au centre.
Chers Donateurs,
Grâce à vos dons réguliers ou par l’achat de produits
artisanaux africains, vous pouvez, si vous le souhaitez,
aider l’association, les éducateurs à protéger ces enfants,
à leur permettre de se réaliser et de réaliser leurs projets.
De tout cœur, merci pour votre générosité et votre
soutien continu au centre « UMUCYO W’EJO » de
Gikondo.
Tous nos vœux pour l’année 2015 pour vous et votre
famille !
Doris Day, Debbie Donckel, Vic Arendt
Impressum:
ont travaillé sur ce numéro: Charlotte Heldenstein, Claudia Pedroso, Debbie Donckel, Doris Day, Henri Goedertz, Jill Griffin,
Nathalie Bissener, Vic Arendt
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tél : (+352) 40 62 51
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