Au sommaire dans ce numéro 56... L’efficacité du travail au centre de la 10ème Rencontre Régionale Ovine, mardi 23 septembre 2014 à Dissé sous le Lude (72) Conseil de saison Réforme de la PAC : faut-il développer les protéagineux pour l’alimentation du troupeau ? Conduite alimentaire des agnelles Nouveau calcul des Index en ferme Progression des élevages et des effectifs ovins viande en contrôle de performances Programme du SPACE ovin – septembre 2014 – De nouveaux atouts pour l’éleveur ovin Adaptation aux aléas climatiques : Les solutions privilégiées par les éleveurs ovins viande Après le record de Pâques, des cours en baisse mais toujours très bons pour la saison Agenda L’EFFICACITE DU TRAVAIL AU CENTRE DE LA 10EME RENCONTRE REGIONALE OVINE, MARDI 23 SEPTEMBRE 2014 A DISSE SOUS LE LUDE (72) L’organisation et les conditions de travail en élevage ovin, avec des témoignages d’éleveurs, constitueront le thème central de la matinée de la prochaine Rencontre Régionale Ovine. Cette rencontre aura lieu le mardi 23 septembre 2014 à la salle municipale de Dissé sous le Lude (Sarthe) le matin, et en élevage à Broc (Maine-et-Loire) l'après-midi. Le temps fort de la matinée sera précédé d’une présentation de l’impact de la nouvelle réforme de la PAC et des programmes d’appui à la création et à l’installation d’ateliers ovins. Les ateliers de l'après-midi comprendront la présentation de l'exploitation de Françoise et Etienne Desseaux, un élevage spécialisé de 920 brebis sur 140 ha, l’intérêt des légumineuses fourragères et les principales causes de mortalité des agneaux, ainsi que des démonstrations d’équipements permettant d’améliorer les conditions de travail en élevage ovin. Vincent BELLET, Institut de l’Elevage CONSEIL DE SAISON L’été est déjà bien arrivé : les agneaux en souffrent. N’hésitez pas à les tondre, ils valoriseront d’autant mieux l’alimentation qui leur sera offerte. Le coût de la tonte est du même ordre que celui d’une semaine de concentré en phase de finition : vous aurez vite fait de récupérer ce coût et les agneaux produits seront de meilleure qualité et mieux à même de répondre aux exigences des cahiers des charges, des acheteurs et des consommateurs. Si ce n’est déjà fait, tondez également les agnelles de renouvellement. Laurent FICHET, Chambres d’Agriculture Maine-et-Loire et Mayenne Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin – Juillet 2014 – n° 56 1 REFORME DE LA PAC : FAUT-IL DEVELOPPER LES PROTEAGINEUX POUR L’ALIMENTATION DU TROUPEAU ? L’application française de la réforme de la PAC prévoit des aides couplées pour renforcer l’indépendance protéique, notamment en incitant les élevages à produire davantage de protéines végétales. Les montants de ces aides, pour les légumineuses fourragères comme pour les protéagineux, devraient être compris entre 100 € et 200 € par hectare. Si nécessaire, seuls les premiers hectares seront primés pour garantir un minimum de 100 €. Concernant les protéagineux, leur introduction ou développement dans l’exploitation doit être raisonné globalement, en intégrant l’impact de la réduction de la surface en céréales. La question de l’autonomie énergétique (céréales pour les brebis, « aliment fermier » pour les agneaux) est en effet à traiter prioritairement : les quantités d’aliment en jeu et les montants qu’elles représentent sont bien plus conséquents. Dans l’hypothèse d’une autonomie en énergie, et d’un excédent en céréales, la matrice ci-dessous présente le gain par agneau en remplaçant une ration Céréale + Tourteau de Soja par une ration Céréales + Féverole. Elle est basée sur des rendements respectifs de 55 qx en céréale et 35 qx en féverole, avec une économie de charges de 80 €/ha avec la féverole par rapport à la céréale plus 50 €/ha de fertilisation de la culture suivante, une prime de 100 €/ha de protéagineux, et un surcoût de stockage de 8 €/tonne. Pour les agneaux, malgré les prix élevés du soja, l’incidence économique reste limitée compte tenu des faibles quantités en jeu. De plus, il faut prévoir de concasser grossièrement la féverole pour faciliter son ingestion par les agneaux. Gain par agneau de bergerie en substituant de la féverole à une céréale Prix Céréale (€/t) 150 175 200 225 250 Prix Tourteau Soja (€/t) 360 400 440 480 520 1.0 0.4 1.8 2.2 2.6 0.3 0.7 1.1 1.5 1.9 -0.4 0.0 0.4 0.8 1.1 -1.1 -0.7 -0.4 0.0 0.4 -1.8 -1.5 -1.1 -0.7 -0.3 Pour les brebis, les quantités en jeu sont plus importantes, mais la féverole est peu intéressante sur un plan zootechnique, compte tenu de sa faiblesse en PDI. Il faudrait distribuer des quantités importantes pour couvrir les besoins théoriques en fin de gestation et surtout en lactation, et cela d’autant plus que les brebis sont prolifiques. En théorie, l’équilibre ne peut être obtenu qu’en apportant un peu de tourteau de soja. En remplaçant au maximum la céréale par la féverole, et en acceptant donc un peu de déséquilibre (et de gaspillage), on peut toutefois espérer une incidence économique plus significative que pour les agneaux, si la conjoncture s’y prête. 2 Gain par brebis en substituant de la féverole à une céréale Prix Tourteau Soja (€/t) 360 400 440 480 520 150 2.0 2.8 3.7 4.3 5.0 Prix 175 0.5 1.3 2.0 2.8 3.6 Céréale 200 -1.0 -0.2 0.6 1.3 2.1 225 -2.4 -1.7 -0.9 -0.2 0.6 (€/t) 250 -3.9 -3.2 -2.4 -1.6 -0.9 Vincent BELLET, Institut de l’Elevage CONDUITE ALIMENTAIRE DES AGNELLES Le développement des agnelles : des étapes-clefs D’abord assurer une bonne croissance avant sevrage. En effet, un retard de croissance pendant cette phase ne se rattrapera pas. A titre indicatif, on peut se donner comme objectif un poids d’au moins 25 kg pour un sevrage entre 70 et 80 jours. Puis séparer les agnelles de renouvellement des agneaux de boucherie. Ensuite, moduler les apports alimentaires selon la date d’agnelage souhaitée : l’objectif est d’atteindre 2/3 du poids adulte à la lutte, soit 47 kg au minimum, tout en ayant développé la panse et évité le surengraissement. En effet, un engraissement excessif à la puberté nuit à la future production laitière. La puberté peut se produire entre 5 et 9 mois en période d’activité sexuelle et des mises en lutte à partir de 7 mois sont envisageables. Rien ne vaut la pesée pour avoir une idée exacte des croissances des agnelles ! Repères de croissance Voici quelques repères de croissance pour tenir les objectifs de poids, et les rations pour obtenir la croissance voulue entre le sevrage et la lutte : 250-300 g/j Lutte à 8-9 mois agnelage classique à 13-14 mois 250-300 g/j Lutte à 12 mois agnelage tardif à 17 mois 250-300 g/j ≈ 150 g/j ≈ 130 g/j ≈ 100 g/j 800 g 500 à 600 g 400 g Rien si herbe à volonté, 300 à 500 g de céréales sinon Rien si herbe à volonté, 300 à 500 g de céréales sinon Rien si herbe à volonté, 300 g de céréales sinon Lutte à 7 mois - agnelage précoce à 1 an 0 à 3 mois De 3 mois à la lutte Complémentation en bergerie Complémentation à l’herbe Bénédicte Blin, Chambre d’Agriculture de la Sarthe Moutonnier des Pays de la Loire : le bulletin du réseau d'élevage ovin – Juillet 2014 – n° 56 NO OUVEAU CALLCUL DES IN NDEX EN FER RME La redéfinnition de la poppulation de réféérence, depuis l’indexation d’ooctobre 2013, compte parmi lles évolutions majeures du calcul dess index. En efffet, dans l’anccien calcul, la ppopulation à laaquelle on com mparait l’animall à indexer comprenait les animaux aactifs et inactifss des 8 dernierrs millésimes dde naissance. Désormais D ce sont s les animauux actifs, à minnima sur une des deux dernières campagnes, qui constituent cette population de référence. r Cette e évolution perm rmet donc de mieux m estimer la valeur ggénétique de l’aanimal. Au final, ppeu d’évolutionn à noter pour l’index prolificitté : la distributtion est quasi identique (mêm mes écart-type, minimum et maximum m). Mais la distriibution des indeex est particulièèrement affectéée, pour le cas de la valeur laittière, par le rajeeunissement de la population utilisée (baisse de l’éccart-type et élim mination des vaaleurs extrêmess). Autrement d it, les meilleurees brebis ont un index lait un peu moinns élevé tandis que les moins bonnes brebis ont un index un n peu moins néégatif. Un ajusteement des seuuils d’index uttilisés pour dééfinir les qualiffications a été é nécessaire ppour certaines races. Ces ajustemennts, en accord avec les Orgaanismes de Sé lection, permetttent de mainte enir les pource ntages de mèrres à béliers (MB) et dee mères à agneelles (MA) néceessaires au bon fonctionnemennt des schémass de sélection. S Source : Géoviaal n° 16 Laurent FIC CHET, Chambbres d’Agricultu ure Maine-et-L Loire et Mayenn nne Moutonnier des Pays de laa Loire : le bullletin du réseau d'élevage ov vin – Juillet 20014 – n° 56 3 Filière ovine des Pays de la Loire Redéfinition n de la populaation de référen nce pour le calcul des indexx PR ROGRESSION N DES ELEVA AGES ET DES EFFECTIFS S OVINS VIAN NDE EN CONTRO OLE DE PERFORMANCES S Pour la trooisième année consécutive, lees chiffres du ccontrôle de perrformances son nt en hausse. 666 élevages dess Pays de la Loire ont enregistré les données d génétiques de 10 9447 brebis en 2013 (mises bas comprises entrre le 1er juillet 2012 2 et le 30 juin 2013)), soit 14% d’éleeveurs et 13% de d brebis suppllémentaires par rapport à 2012 2. Pays de lla Loire 2013 2012 2011 Nb d’élevages 66 58 52 Nb de brebis 10 947 9 698 9 406 % brebis conntrôlées 12,5 10,6 10,4 En Francee : +5% d’éleveeurs et +6% de brebis en contrrôle de performances (2013/20 012). Frannce 20113 20112 20111 Nbb d’élevages 1 222 1 165 1 117 Nb de brebis 31 4508 29 6170 28 4568 % brebis coontrôlées 8,5 7,7 7,3 Filière ovine des Pays de la Loire Bilan du contrôle de peerformances ovins allaitantss des principales races utilisées en Pays dde la Loire - Caampagne 2013 Nombre de e’Agriculture Laaurent FICHET, T, Chambres d’A brebisetagnelé ées Pro rolificité Maine-et--Loire Mayeenne Race Doont < 19 > 19 T Total moiss < 19 mois mois Bleu du M Maine 8 896 107 (12%) 1,40 1,88 Charmoisse 3 515 194 (6%) ( 1,04 1,11 Ile de France 122 800 1 552 (12%) 1,58 1,75 Mouton C Charollais 7 760 1 223 (16%) 1,42 1,79 Mouton V Vendéen 7 012 1 219 (17%) 1,54 1,79 Romane 200 747 3 259 (16%) 1,88 2,14 Rouge dee l’Ouest 4 491 811 (18%) 1,48 1,90 Solognotee 1 682 111 (7%) ( 1,06 1,46 Suffolk 3 042 361 (12%) 1,31 1,70 Texel 4 232 187 (4%) ( 1,49 1,87 Mâles simples s 14,2 10,2 14,4 15,0 13,0 12,8 14,1 / 15,1 15,8 PAT 30 melles Fem Mâlees sim mples doubbles 12,9 12,,2 9,6 9 8,11 13,4 12,,2 14,2 12,,7 12,3 10,,8 12,0 10,,9 13,3 12,,1 / / 14,3 12,,9 14,9 13,,3 Femellees doubles 11,4 8,0 11,6 12,1 10,1 10,3 11,6 / 12,2 12,7 S Source : Bilan du Contrôle dde performancees ovins allaita ants – élevagees OS campag gne 2013 (Insttitut de l’Elevag ge, INRA, Race es de France) Laurent FIC CHET, Chambbres d’Agricultu ure Maine-et-L Loire et Mayenn nne 4 nier des Pays de d la Loire : lee bulletin du rééseau d'élevage ovin – Juilleet 2014 – n° 56 Moutonn ADA APTATION AU UX ALEAS CLIMATIQUES S: LES SOLUTIONS PRIVILEGIE ES PAR LES ELEVEURS OVINS VIAND DE La Chambree Régionale d’Agriculture dees Pays de la Loire conduit un projet traittant de la séccurisation des systèmes fourragers. Ce projet multifilières (Lait, Viande, V Ovins, Caprins) et partenarial s’appu uie sur différennts volets pour créer des références eet des outils vissant à accompaagner les éleveeurs dans l’adapptation de leur système face aaux aléas climaatiques. En s’appuyant ssur une analysse de base de données et unee enquête de terrain, t un des volets de cettee étude cherche à mieux caractériser les stratégiess, les techniquees et les pratiqques mises enn œuvre par le es éleveurs poour faire face à un aléa climatique. LLes éléments ci-dessous relateent les résultatss obtenus sur lees solutions obsservées en élevvage ovin. De multiplees solutions mises en œuvree pour maintennir la productio on : d de fourr rrage Fréquence de solutiions mises en œuvre pour faaire face à un déficit 100 Spécialiséé Ovins et bbovins viande 80 60 40 Les 14 élevveurs ovins enqquêtés (8 élevagges spécialiséss et 6 élevages avec un atellier bovins viande) ont cité en moyenne prrès de 5 solutioons différentess mises en œuvvre pour faire face à un déficit d fourrageer. Ces solutioons peuvent êtree regroupées en 3 grandes caatégories. 1) Compennser les tonnees de matièrees manquantees : ceci passe par l’utilisationn de paille, nootamment sur les brebis videes ou en fin de lactation, l’implantation de dérobées, lee recours à l’acchat de fourragee et de concenttré. L’ensilage dde céréales im mmatures est beaucoup mooins fréquent, lees éleveurs prééférant les valooriser en paillee et grain. La vvalorisation dess surfaces de tiers (CIPAN de céréaliers, etc.) semble peu p pratiquée par les éleve urs enquêtés. 2) Optimisser la producction fourragèère : il s’agit de produire daavantage de foourrage en opttimisant l’existaant. Pour les ééleveurs spécialisés, il s’aggit d’abord d’uune meilleure ggestion du pââturage (avec des lots mooins nombreux eet plus conséquuents), voire d’uune intensificattion des surfacees (recours à l’eenrubannage). En revanche, les éleveurs ovvins avec des bovins priviléggient une misee à l’herbe plus précoce des bovins, ou encorre développent du pâturage mixte et continu, tout en évitannt de pâturer trrop ras. Les éleeveurs ovins reestent plus résservés concernaant l’utilisation d’espèces ou cultures moinns exigeantes en eau. Ils invvoquent le mannque de connaaissance sur cces espèces maais aussi l’impoossibilité de mettre en place de nouvelles ccultures (pH du d sol inadaptté et souhait de conserver uun système toutt herbe). Diminution nb animaux Modif. Catégories anx Baisse de productivité besoins non couvert Cult. -exigreante eau Intensif. Rotation Mise en herbe préco. Optimisation pâturage Surface tiers Céréales immatures Achat extérieur Implantation dérobées 0 Utilisation de paille 20 3) Réduire la pro oduction : cettte solution, passsant par une baaisse de prod ductivité ou une décapitalisation, est beeaucoup moinss fréquente. EEn élevage ovvins viande, l’oobjectif reste de e ne pas dégradder les résultats techniques dee l’élevage, en réformant les bbrebis vides ou ayant perdu leuurs agneaux. Le recours aaux échographies permet d’aalloter les anim maux et de réduuire le coût alimentaire. La soolution consistant à réduire le ccheptel pose laa question de la recapitalisation n par la suite. Lees deux premiè ères familles dde solutions meettent en jeu dees pas de tem mps différents. Ainsi les soluutions de la prremière catégorrie, les plus soouvent citées, s’apparentent s à des leviers opérationnels o dde court term me. L’objectif prrioritaire est alo ors de compensser des tonnes de matières sèèches manquan ntes (paille, acchat de fourragge/concentré, mise en place de d dérobées). Les éleveurs ont o d’ailleurs citté des besoins en termes de ré références et dee repères sur dees prix d’équivvalence des foourrages et des coproduits poour objectiver le es transactions de fourrage ett guider leurs acchats. On retrou uve aussi des qquestionnementts importants enn termes de choix c d’espècees soudures. La L deuxième caatégorie (optimiser la productiion de fourragee) traite plus d’aadaptations stratégiques de m moyen et long terme, qui ne soont généraleme ent pas encore intégrées par les éleveurs. L’ooutil de gestion de la « trésoorerie fourragèère » mis en plaace dans le cadre de PEREL constitue un bon b outil pour annticiper les bessoins du trouppeau et la séccurisation du syystème : il perm met notammennt de calculer le niveau de stoocks de sécurité nécessaires. Stéphane MIGN NE, Chambre dd’Agriculture de d la Vendée Moutonnier des Pays de laa Loire : le bullletin du réseau d'élevage ov vin – Juillet 20014 – n° 56 5 APRES LE RECORD DE PÂQUES, DES COURS EN BAISSE MAIS TOUJOURS TRES BONS POUR LA SAISON Après avoir atteint un record à Pâques, le cours français de l’agneau s’est maintenu à un niveau élevé pendant quelques semaines en raison des nombreux ponts, avant de chuter à partir de la mi-mai. Le prix moyen pondéré des régions calculé par FranceAgriMer a ainsi fléchi d’un record de 6,85 €/kg de carcasse fin avril pour se stabiliser vers 6,3 €/kg la deuxième quinzaine de juin (toujours au-dessus de cours de 2013). A Parthenay, le prix du R2 de 16 à 19 kg s’est stabilisé à 6,21 €/kg à la même période, soit 2% de moins qu’en 2013. Ce réajustement des prix s’explique par deux facteurs : l’offre d’agneaux était insuffisante avant les fêtes par rapport à la demande, et celle-ci est retombée après Pâques. D’autre part, la chute du prix des peaux a fait fortement baisser la valeur du cinquième quartier. Malgré un report conséquent des abattages sur avril (+51% par rapport à 2013), la pénurie de viande ovine a pénalisé la consommation au moment du pic annuel de la demande. Les achats de viande d’agneau par les ménages français, mesurés par le panel Kantar, ont reculé de 8% par rapport à l’année dernière sur la période allant du 24 février au 20 avril (période couvrant les fêtes de Pâques 2013 et 2014). Nouvelle-Zélande : toujours plus d’envois vers la Chine Comme en France, les abattages d’agneaux britanniques ont été reportés en avril (+12% par rapport à 2013, à 1,1 million de têtes). Les bonnes conditions fourragères du début d’année ont en effet incité les éleveurs britanniques à garder leurs agneaux plus longtemps, afin de mieux les finir et de profiter des prix plus élevés autour de Pâques. Mais en Nouvelle-Zélande, la baisse des naissances de la campagne 2013-14 a impacté de 11% les abattages d’agneaux d’avril 2014, malgré l’alourdissement des carcasses (+2% par rapport à 2013). L’utilisation de stocks de report congelés, réalisés les mois précédents, a toutefois permis de limiter la chute des exportations. La réorientation des envois se poursuit : tandis que ceux à destination de l’Union européenne sont en repli de 16% par rapport à 2013 (16 300 téc en avril), les expéditions vers la Chine ont à nouveau grimpé de 6% (17 600 téc). Cotation Parthenay R 16-19 kg 8 Prix en €/kg de carcasse 7.5 7 6.5 6 2011 2012 5.5 2013 5 2014 4.5 4 3.5 51 49 47 45 43 41 39 37 35 33 31 29 27 25 23 21 19 17 15 13 9 11 7 5 3 1 3 Source : Tendance juin 2014 Gilles CLENET Chambre d’Agriculture Loire-Atlantique AGENDA jeudi 31 juillet : à partir de 9 h 00, vente de jeunes béliers Rouge de l’Ouest (nés en janvier et février) en sortie de Station de Contrôle Individuel à La Perrière de Saint Hilaire du Bois (Vihiers, 49). Du 5 au 7 septembre : Festi’Elevage à Chemillé (49), avec concours interrégional Rouge de l’Ouest 6 et 7 septembre : Comice de Candé (49), avec présentation de races et démonstration de tonte samedi 13 septembre : Concours national Bleu du Maine, au Mans (72) 12 au 14 septembre : Fête de la Vache nantaise à Plessé (44), avec présentation de 9 races à petits effectifs (dont la Bleu du Maine) 16 au 19 septembre : Space à Rennes (35) mardi 23 septembre : Journée Régionale Ovine à Dissé sous le Lude (72) et Broc (49) 19 au 21 novembre : Tech’Elevage « aux Oudairies » La Roche Sur Yon (85), avec diverses manifestations ovines, dont les Ovinpiades le jeudi 20 novembre PROGRAMME E DU SPACE OVIN - SEPTEMBRE 2014 D DE NOUVEAUX ATOUTS POUR R L'ELEVEUR OV VIN Lieu : allée a principale du hall 1 bis - parc des expositiions de Rennes Dates mardi 16 sept.. Horaires Thèmes I Inauguration du SPACE OVIN de 11 h à 12 h 30 L La PAC Ovine 2014-202 20 Intervenants Serge PREVERAUD - FNO Marc HU UMEAU - INTERBEV N Nord-Ouest Guy PERSONNE - GIE Bre etagne Hor raires de 14 h 30 à 17 h Concourrs Suffolk Animateu urs INTERBEV Ovins, p professionnels et tec chniciens ovins - Reconq quête Ovine de 14 h 30 à 15 h Grouperr les mises-bas : quelle durée de d lutte ? L Les animations Ovinpiad des : "I l'ovin" de 11 h à 11 h 30 L Les programmes de séle ection des rraces ovines bouchères Agathe CHEYPE - Pôle génétique e Ouest - Institut de l'Elevage de 15 h à 15 h 30 de 11 h 30 à 12 h P Présentation des caracttéristiques d des races ovines exposé ées Techn niciens des organismes de sélection : Cottentin-Avranchin-Roussin - M Mouton Charollais Mo outon Vendéen - Romane e - Suffolk de 15 h 30 à 16 h de 12 h à 12 h 30 L Les moutons Landes de Bretagne e et Belle-Ile : typicités et e modes d de valorisation Témoignag ges d'Eleveurs de l'asso ociation Denved Ar Vro de 16 h à 16 h 30 de 10 h 30 à 11 h L Les actions sanitaires jeudi 118 sept.. de 11 h à 12 h L Les dynamiques des org ganisations d de producteurs ovins de 11 h à 11 h 30 I Intérêt économique de finir les b brebis de réforme de 11 h 30 à 12 h D Du matériel performantt pour a améliorer les conditions s de travail vendre edi 19 sep pt. Intervenants Eleveurs sélectiionneurs et OS Suffolk k - GEODE Amélie VILLETTE - FNO de 10 h 30 à 11 h mercre edi 17 sep pt. Thèmes Alban BARBE - GDS Brretagne Coralie CHAUMENY - Les Berge eries de Bretagne Chrisstophe GUILLERAND - OVIOUEST Anne STAUB - Ter'Elevage Ovin Pierrick CA AILLARD - Vendée Sèvrres Ovins Témoignages d'éleveurrs ovins Laure ence SAGOT - Institut de l'Elevage Reconquête Ovin ne Je ean Yves CONNAULT - F France Ovi de 14 h 30 à 16 h 30 Intérêtt des échographies Laurence SA AGOT - Institut de l'Ele evage Reconquête ovine Pascal BERTHELOT - OVIOUES ST Le colos strum : son importance Commen nt mesurer sa qualité ? Laurence SA AGOT - Institut de l'Ele evage Reconquête ovine Diminue er la mortalité des agne eaux Laurence SA AGOT - Institut de l'Ele evage Reconquête ovine Les actions nationales en faveu ur de l'insttallation ovine et ses finance ements Audrey DESORM MEAUX - FNO - Reconq quête Ovine Les con nditions de réussite à l'installlation et présentation du d logiciel OVIPLAN Vincent BE ELLET - Institut de l'Ele evage Témoignages de 2 éleveurs récemm ment installés et présenttation des accompagnements par leurs technic ciens Anthony CIVE EL Eleveur du Morbihan et Alain GOUEDARD - Chambre C d'Agriculture 35 Aline PINEAU Eleveu use en Maine et Loire ett Laurent FICHET - Chambre d'Agriculture e 49 Témoignages d'un cédant et d'un reprene eur dans le cadre d'un contratt de parrainage Raymond LE PRIZE et Thomas COU URCIER Le Plan de Professionalisation Personn nalisé Hélène AMO OURIAUX - Conseillère du Pôle Installation n Transmission de la Cha ambre d'Agriculture d 35 et Jean Paul RI IAULT Président JA Brretagne
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