Mise en page 1 - Centre Hospitalier Libourne

Reflets
Journal d’informations du centre hospitalier de Libourn e
www.ch-libourne.fr
Dans le contexte général actuellement
difficile, il est utile de rappeler que le
centre hospitalier de Libourne poursuit ses démarches d’amélioration de
son offre de soins et que l’avenir est
porteur de projets importants en cours
de réalisation.
De nombreux secteurs d’activité de
l’établissement ont été concernés
Michel Bruballa
récemment par des opérations
d’amélioration.Ainsi, le nouvel EHPAD de 112 lits « la Belle
Isle » vient de s’ouvrir sur les berges de la Dordogne,
à Garderose. Près de 600 visiteurs sont venus visiter le nouvel établissement à l’occasion des journées portes ouvertes.
C’est une belle manifestation d’intérêt. Grâce à la
forte mobilisation des professionnels de l’établissement, le
déménagement et le transfert des résidents se sont effectués
dans des conditions très satisfaisantes. Ce nouvel EHPAD
permet d’offrir à aux pensionnaires un cadre de vie agréable
et confortable. Nous n’oublions pas tous ceux qui ne bénéficient pas –pas encore – de conditions comparables.
Nous avons aussi rénové le service de gynécologie-obstétrique, dernière grande opération sur l’hôpital Robert Boulin,
avant le Nouvel Hôpital de Libourne (NHL), ce qui nous permet notamment d’offrir aux jeunes mamans qui choisissent
notre maternité, des conditions dignes de notre temps.
De plus, a été mis en service au mois de janvier 2013 un
deuxième accélérateur de particules, consolidation indispensable pour l’avenir de cette activité de radiothérapie et le
maintien de ce segment de prise en charge pour des patients
atteints de pathologies cancéreuses.
Parallèlement, l’établissement a approfondi ses coopérations
avec les établissements publics proches, avec notamment une
participation très active et appréciée de nos cardiologues au
fonctionnement du centre hospitalier de Blaye.
De manière générale, en poursuite de la tendance constatée
lors des années précédentes, l’activité de l’établissement a
continué sa progression, même si la valorisation financière en
termes de recettes a été affectée par la baisse des tarifs applicables en 2013.
Nous avons pu constater que les choix récents faits par
l’établissement pour l’organisation de son dispositif de soins
(c'est-à-dire, pour l’essentiel, les divers projets du pôle de gériatrie, dont l’ouverture de 15 lits supplémentaires, ainsi que
la réouverture de la neurologie) se sont révélés positifs.
Cette capacité supplémentaire en lits de médecine n’a pas été
sans conséquences sur le flux des patients admis par les urgences, le recours à des hébergements (placement de patients
de médecine en secteur de chirurgie) étant devenu plus rare.
Toutes les actions réalisées nous confortent dans l’idée que
l’établissement doit poursuivre, parfois même amplifier le
mouvement de réorganisation de certaines de ses activités, en
particulier en développant les prises en charge ambulatoires
programmées.
L’année 2014 verra la poursuite des projets la construction de
l’unité fermée de psychiatrie, le transfert du centre de
cicatrisation dans des locaux plus adaptés, le réaménagement
du laboratoire de biologie médicale, le réaménagement de la
zone d’accueil des urgences et de la Permanence d’Accès aux
Soins de santé (PASS), les travaux de sécurisation de nos infrastructures (réseaux) informatiques (préalables au NHL),
l’installation de la Maison Médicale de Garde, le changement
d’un scanner, ainsi que des projets de coopération avec les
partenaires de santé (projet médical de la Communauté
Hospitalière de Territoire, projet de Groupement de Coopération Sanitaire avec Ste-Foy pour la blanchisserie et
– mars 2014 – trimestriel
la cuisine, structuration des coopérations avec les établissements médico-sociaux et EHPAD extension des domaines de
partenariat avec les CH de Ste-Foy-la-Grande et de Blaye).
Bien évidemment, le projet principal est celui du Nouvel
Hôpital, pour lequel l’année 2014 est cruciale. Les commissions techniques ont fait leur travail. Le jury vient de
se réunir et la présente année sera consacrée à la réalisation
de tous les travaux préparatoires. Dans un an le chantier s’installera. Il est prévu pour durer trois ans et demi. Il y
aura ensuite à réaménager l’existant. La mise en œuvre de ce
projet est évidemment extrêmement importante pour
les patients du territoire de santé, pour les professionnels de
l’établissement et pour nos partenaires de santé.
Nul ne sera donc étonné que le présent numéro de Reflets soit
principalement conçu pour présenter, à travers différents articles et schémas, les grandes lignes de cette opération
d’envergure, qui nous projette déjà dans l’avenir et dont on
peut normalement attendre qu’elle conforte durablement
l’attractivité de l’hôpital de Libourne.
Michel Bruballa,
Directeur
Le NHL, c’est quoi ?
P. 2
Travaux préalables au chantier
L a démarche de choix du projet
et du groupement
Chirurgie colorectale
P. 3
Fibromyalgie
Les portes ouvertes de La Belle Isle
C’est quoi la PASS ?
Les 40 ans de Primerose
P. 4
Forum prévention desAVC
Le DPC
Les nouveaux venus
SOMMAIRE
E d i t o
N° 115
Le Nouvel Hôpital de Libourne
Dossier spécial
Une reconstruction
partielle en site occupé
Deux décisions structurantes
Le projet de reconstruction de l’hôpital Robert Boulin a fait
l’objet de longues discussions au fil des dix dernières années.
Plusieurs hypothèses ont été envisagées. Le projet actuel qui
est en cours de réalisation, résulte finalement de deux grandes
décisions :
1 - une reconstruction sur site
En 2009, le conseil d’administration, sous la présidence de
Gilbert Mitterrand et en présence du directeur de l’ARH de
l’époque, décide de reconstruire l’hôpital Robert Boulin sur le
site même où il est aujourd’hui installé.
2 - une reconstruction partielle
reconstruire Le 5 juillet 2011, le conseil de
sur la proposition de
partiellement surveillance,
la mission de l’IGAS, diligentée
l’hôpital sur le par Mme Klein, directrice générale de l’ARS, décide de ne resite même où il construire
que partiellement
est aujourd’hui l’hôpital Robert
Boulin, cette décision se fondant sur le fait que le
installé
plateau technique existant, en
bon état car de construction récente, pouvait être conservé.
Ces deux décisions donnent au projet actuel ses caractéristiques principales, et induisent les problématiques à résoudre.
Dégagerles espaces nécessaires pourconstruire surplace
La décision prise, en 2009 de construire sur place, donc en
site occupé, suppose de dégager les espaces nécessaires pour
la nouvelle structure. Chacun voit bien aujourd’hui, que l’espace est saturé sur le site Robert Boulin. Or, il s’agit de
construire une nouvelle structure de 40000 m2. Il est donc nécessaire de démolir un certain nombre de bâtiments existants,
pour l’essentiel des bâtiments de la fondation Sabatié.
La récente ouverture du nouvel EHPAD de 112 lits à Garderose va permettre de démolir les pavillons hébergeant des lits
d’EHPAD sur l’emprise du nouveau bâtiment. Mais la nouvelle construction suppose également la démolition des pavillons hébergeant la crèche, l’autocommutateur, les locaux
syndicaux et la direction des EHPAD. La nouvelle crèche est
en cours de construction et l’ensemble des structures affectées
sera relocalisées avant l’ouverture du chantier du NHL.
Cf. le schéma récapitulant l’ensemble des travaux préalables au chantier du NHL
Où sera-t-il implanté ?
Nouvelle structure à construire
Nouvelle voie d’accès définitive
Chiffres clés
40000 m2 de surface
2012/2017 : de la conception à la livraison
1
Le Nouvel Hôpital de Libourne (NHL) c’est quoi ?
Deux décisions structurantes
Le projet de reconstruction de l’hôpital Robert Boulin
a fait l’objet de longues discussions au fil des dix dernières années. Plusieurs hypothèses ont été envisagées. Le projet actuel qui est en cours de réalisation,
résulte finalement de deux grandes décisions :
1 - une reconstruction sur site
En 2009, le conseil d’administration, sous la présidence de Gilbert Mitterrand et en présence du directeur de l’ARH de l’époque, décide de reconstruire
l’hôpital Robert Boulin sur le site même où il est aujourd’hui installé.
2 - une reconstruction partielle
L e 5 juillet 2011, le conseil de surveillance, sur la proposition de la mission de l’IGAS, diligentée par
Mme Klein, directrice générale de l’ARS, décide de
ne reconstruire que partiellement l’hôpital Robert
Boulin, cette décision se fondant sur le fait que le plateau technique existant, en bon état car de construction récente, pouvait être conservé.
Ces deux décisions donnent au projet actuel ses caractéristiques principales, et induisent les problématiques à résoudre.
Dégager les espaces nécessaires pour construire sur
place
La décision prise, en 2009 de construire sur place, donc
en site occupé, suppose de dégager les espaces nécessaires pour la nouvelle structure. Chacun voit bien aujourd’hui, que l’espace est saturé sur le site Robert
Boulin. Or, il s’agit de construire une nouvelle structure de 40000 m2. Il est donc nécessaire de démolir un
certain nombre de bâtiments existants, pour l’essentiel
des bâtiments de la fondation Sabatié.
La récente ouverture du nouvel EHPAD de 112 lits à
Garderose va permettre de démolir les pavillons hébergeant des lits d’EHPAD sur l’emprise du nouveau bâtiment. Mais la nouvelle construction suppose
également la démolition des pavillons hébergeant la
crèche, l’autocommutateur, les locaux syndicaux et la
direction des EHPAD. La nouvelle crèche est en cours
de construction et l’ensemble des structures affectées
sera relocalisées avant l’ouverture du chantier du NHL.
Cf. le schéma récapitulant l’ensemble des travaux préalables au
chantier du NHL
Tr a v a u x p r é a l a b l e s a u c h a n t i e r
Nouvelle crèche
Travaux: janv. 14/nov. 14
Nouveau rond point rue de la
Marne et nouvelles
voiries d’accès (définitives) à
R-Boulin : sept. 2014
Rénovation pavillon 1
Self modulaire
Travaux : nov. 13/déc. 14
Pav1
bungalow
Relocalisation
des locaux syndicaux
Pavillon 7
Travaux : fin 2014
A
Pav2
Deuxième série de démolitions
Pavillons 22, crèche, autocom
Travaux : fin 2014
crèche
Pav3
Création 100 places
de parking P2
Travaux sept./déc. 14
Première série de démolitions
Pavillons 2, 3, 23
Travaux : mi 2014
Pav23
Pav22
Aile
ouest
Pav7
Changement
1 chaudière
2016
Ex balnéothérapie
Nouveau hall d’entrée
Travaux sept./déc. 14
Nouvelle centrale d’énergie
électrique de secours
Travaux 2014/15
Adaptation
Télécom et VDI
oct. 13/sept. 14
Séparation réseaux
d’assainissement
2014/15
Un certain nombre
d’opérations préalables doivent être réalisés avant l’ouverture
du chantier du nouvel
hôpital. Il s’agit :
-de dégager l’espace
correspondant à l’emprise du futur
b â t i ment. Pour cela
doivent être démolis les
pavillons 2, 3, 23, les
bâtiments abritant la
crèche, l’autocom, les
locaux syndicaux et la
direction des EHPAD,
etc. Cela suppose la réinstallation préalable
de ces structures :
EHPAD de 112 lits
ouvert à Garderose ;
crèche en cours de
construction… ;
-de réaliser les nouveaux accès (définitifs)
à l’hôpital Robert
Boulin : rond-point rue
de la Marne et voie
d’accès intérieure au
droit de ce rond point ;
-de réaliser un certain
nombre de travaux d’infrastructures (réseaux,
parkings, installations
techniques).
La démarche de choix du projet et du groupement
Le principe retenu : une reconfiguration partielle
Le projet libournais, tel que ses contours sont aujourd’hui définis, est un projet de reconfiguration
partielle du l’hôpital. Ce projet consiste à construire
seulement les lits d’hospitalisation de l’hôpital Robert
Boulin, ainsi qu’un plateau de consultations externes
regroupé, les hôpitaux de jour, et des plateaux techniques dédiés. Cette construction prendra place en
contigüité du plateau technique existant qui sera
conservé. Une fois la construction neuve terminée, la
partie conservée, le plateau technique, sera réaménagé.
Le calendrier global de l’opération
1 - rédaction du programme : juin 2012-mars 2013 ;
2 - concours : avril 2013-mars 2014 ;
3 - conception-travaux préparatoires : avril-décembre 2014 ;
4 - construction neuve : 2015-2017 ;
5 - rénovation R-Boulin - démolition des ailes du
monobloc actuel : 2018-2019.
L’état actuel du dossier
Le concours pour la construction du NHL a été lancé le
6 mars 2013. Le jury de sélection des candidatures s’est
réuni le 24 mai 2013 et a choisi cinq groupements qui
ont été admis à participer au concours. Ces cinq groupements ont travaillé pendant plusieurs mois, et ont tous
produit des projets dans les délais prescrits, soit au mois
de novembre 2013. Depuis lors, les commissions techniques ont examiné les différents projets chacune sous
les aspects dont elle était chargée. Début mars le jury
s’est réuni pour procéder aux auditions des candidats, et
examiner globalement les offres.
Les groupements candidats
Chaque groupement se compose de plusieurs partenaires disposant des moyens suffisants pour mettre en
œuvre un projet de cette envergure et comprend
notamment une entreprise de gros œuvre, un cabinet
d’architecture, un bureau d’études. Chaque groupement est coordonné par une entreprise mandataire
avec laquelle, si le groupement est choisi, le maître
d’ouvrage conclut le contrat. Les cinq groupements
admis à concourir sont les suivants (du nom des
e n treprises mandataires : EIFFAGE, FAYAT,
FONDEVILLE, GCC, GTM.
Lechoixdugroupementestencours.
Une procédure simplifiée qui apporte des garanties de coût et de délai
La procédure dite de « conception réalisation » : il s’agit d’une procédure simplifiée, qui permet de choisir simultanément le projet et le groupement qui va le construire. A la
différence de ce qui se passe avec une procédure classique, le choix se fait sur un projet complètement défini, prêt à être réalisé. Dès lors, le groupement peut s’engager sur
un délai et sur un coût précis, et ces engagements sont assortis de pénalités. En revanche cette procédure implique de la part du maître d’ouvrage de ne pas modifier son cahier des charges s’il veut que le groupement respecte ses engagements.
2
Un service de pointe
Chirurgie colorectale
La chirurgie colorectale est une chirurgie considérée
comme complexe en raison d’une part de la technicité
des procédures (résections colique ou rectale, suivie
aussi souvent que possible d’une reconstruction de la
continuité digestive), et d’autre part de risques de
complications postopératoires potentiellement graves.
Les principales indications sont représentées par les
tumeurs, viennent ensuite les infections liées aux diverticules, et enfin des maladies inflammatoires
comme la maladie de Crohn.
L’activité du service de chirurgie digestive dans
ce domaine s’est considérablement développée ces
dernières années car d’une part les besoins sont importants : les cancers colorectaux ont une incidence
élevée (deuxième cancer le plus fréquent chez la
femme et troisième chez l’homme), et un programme
de dépistage (test Hémocult à partir de 50 ans
ou coloscopie si facteurs de risques) permet de diagnostiquer davantage de tumeurs avant l’apparition de
symptômes. D’autre part, l’ensemble des avancées
diagnostiques (IRM) et thérapeutiques (radiothérapie,
chimiothérapie, procédures chirurgicales, réanimation)
ayant permis d’améliorer significativement le taux de
guérison de ces maladies sont disponibles au sein de
l’établissement.
Cette efficience thérapeutique acquise, il est désormais possible de mettre l’accent sur le confort et la
qualité de vie des patients. Sur le plan chirurgical proprement dit le choix à chaque fois que possible de la
technique mini-invasive qu’est la cœlioscopie permet
en opérant à l’aide d’une caméra à travers de
mini-incisions de réduire les douleurs postopératoires, de diminuer la durée du séjour hospitalier ainsi
que les risques d’éventration postopératoire à long
terme. Concernant les cancers du rectum, la maîtrise
des techniques de conservation sphinctérienne nous
permet d’éviter une stomie définitive (abouchement
de l’intestin à la peau de l’abdomen appareillé par un
dispositif de recueil des selles) à certains patients atteints d’une tumeur même très bas située. Par ailleurs,
les patients porteurs de stomie sont quant à eux suivis
en unité de consultation de stomathérapie et nous leur
proposons d’intégrer un programme d’éducation thérapeutique intitulé « mieux vivre sa stomie ».
L’ensemble de ces facteurs nous amènent donc à
réaliser de nombreuses interventions de chirurgie colorectale. Cette activité soutenue nous permet de
développer une expertise chirurgicale garantissant un
faible taux de complication (comparable aux données
des centres référents), mais aussi une expertise la part
des équipes soignantes du service d’hospitalisation,
infirmières et aides-soignantes, dans la prise en charge
postopératoire des patients. Enfin, l’arrivée récente du
Dr Mathieu Martenot, formé au CHU de Bordeaux,
permet de renforcer de notre effectif chirurgical afin
de maintenir nos activités et la permanence des soins
de manière pérenne.
Dr Thomas Paumet,
Depuis 2011, en tant qu’infirmière ressource douleur et psychologue clinicienne,
nous nous sommes plus particulièrement
intéressées à la prise en charge des patients
atteints de fibromyalgie. Cette pathologie
reste mal connue, voire mal comprise,
aussi bien par l’entourage des patients que
par certains professionnels.
La fibromyalgie se manifeste par des douleurs diffuses, une fatigue intense et
un retentissement psychologique important. Les patients
expriment leur sentiment d’isolement et leur solitude par
rapport à cette maladie. En tant que soignantes, nous avons
éprouvé le besoin de trouver un mode de prise en charge de
ces patients qui ne soit pas uniquement individuel. Nous
avons donc mis en place un groupe de parole qui a pour but
de rompre l’isolement social de ces patients et leur permettre d’échanger autour de leur pathologie. Le projet de groupe
de parole « Fibromyalgie : mettre des mots sur les maux »
a vu le jour en septembre 2011. Le premier groupe de parole
a débuté en janvier 2012, avec quatre participantes, pour une
durée de six mois, à raison d’une séance par mois. Un thème
particulier est abordé à chaque séance, durant 1h30. Les
deux objectifs principaux de ces séances sont de favoriser
l’échange entre les participants et d’améliorer la qualité de
vie des patients.
La première session du groupe de parole s’est terminée en
juin 2012. Les patientes ont rempli les questionnaires QIF
(Quality of Life with Fibromyalgia) et MOS SF-36 (Medical
Outcome Study Short Form-36) au début et à la fin de la session. La comparaison des résultats n’a pas permis de montrer
de différence significative sur le plan objectif. En revanche, sur
le plan clinique, les patientes ont commencé à remettre en
question la place de la maladie dans
leur quotidien. De plus, elles ont apprécié
de participer à ce groupe de parole.
En janvier 2014, nous avons évalué l’impact
qu’a eu le groupe sur leur qualité de vie au
quotidien. On note un changement important sur le ressenti et le vécu de la maladie. Si
les patientes verbalisent la présence quotidienne des douleurs et de la maladie,
l’échange d’expériences dans le groupe de
parole leur a permis de se décentrer de la maladie, de mieux
l’accepter au quotidien et de ne plus s’identifier totalement à
leur identité de « fibromyalgique ». Cela leur a permis de réduire le nombre de consultations à la structure antidouleur.
Par ailleurs, en 2012, la Fondation de France a lancé un appel
à projet sur le thème « Soigner, soulager, accompagner, lutter
contre la douleur », auquel nous avons répondu. En décembre 2012, nous avons obtenu une subvention d’un montant
de 3000 €, pour aménager la pièce dédiée au groupe de parole.
La sensibilisation auprès des professionnels de santé se
poursuit. Un poster a été présenté au centre hospitalier de
Montpon-Ménestérol lors de la journée « Douleur et Santé
Mentale » en octobre 2013. Ce dernier a reçu des retours
positifs de la part des professionnels de santé. Une plaquette
issue de ce poster, à destination des patients et des professionnels est en cours de réalisation.
Une nouvelle session du groupe de parole a débuté en février
2014. Il regroupe des patients présentant des douleurs diffuses, liées ou non à la fibromyalgie.
Marie Petour,
Mettre des mots sur les maux
Fibromyalgie
Praticien hospitalier
Infirmière ressource douleur,
Fanny du Guiny,
Reflets
C’est quoi la PASS ?
Les PASS (Permanence d’Accès
aux Soins de Santé) s’inscrivent
dans la loi du 29 juillet 1998
relative à la lutte contre les exclusions. Ce dispositif vise à
faciliter l’accès aux soins des
personnes en situation de
précarité et à les aider dans les
démarches nécessaires à la reconnaissance de leurs droits.
Le versant social de cette
mission est assuré dans chaque
service de l’hôpital par les ASE,
au travers de la « PASS transversale ». Une extension de la
MIG PASS par l’ARS a permis
la création d’une structure PASS
individualisée depuis décembre
2013. Elle est constituée d’une
ASE, d’une infirmière et d’un
médecin. Tout service de
l’hôpital, tous les partenaires
extérieurs, sociaux ou médicaux,
peuvent adresser un patient à la
PASS. Les personnes peuvent
également se présenter directement. Toute personne ayant des
difficultés d’accès aux soins ou
dans son parcours de soin, peut
relever de la PASS.
La précarité a évoluée. Elle peut
toucher des familles, des enfants.
Une réflexion est en cours au niveau national, concernant les
nouveaux critères de précarité.
C’est pourquoi chacun doit rester attentif à l’environnement
médico-social des patients.
Permanence sociale
Du lundi au vendredi 9h-17h
(sauf jeudi après-midi)
Tél. : 05 24 50 73 14
Permanence médicale
Lundi, mardi et vendredi : 14h-17h
Tél. : 05 57 55 22 76
Permanence infirmière
Lundi : 14h-17h
Mardi et vendredi : 10h-17h
Tél : 05 57 55 22 77
Psychologue clinicienne.
Les 500 visiteurs ont apprécié
Portes ouvertes de l’EHPAD La Belle Isle
Un groupe de visiteurs
Les portes ouvertes de l’EHPAD La Belle Isle ont eu
lieu le 24 et 25 janvier 2014. Près de 500 personnes
sont venues visiter ce nouveau bâtiment situé impasse
des Lamproies près du site de l’hôpital de Garderose.
Parmilesvisiteurs,ungrandnombredepersonnelshospitaliers
(soignant, administratif, technique, formateur ou étudiant),
des familles de résidents, des personnes de Libourne et des
communes environnantes ont fait le déplacement.
Chacun a pu apprécier la luminosité des espaces
collectifs, l’agencement des chambres qui disposent
toutes de douches adaptées et pour la majorité
(74 chambres), d’équipement en rails de transfert. Il
s’agit de système fixé au plafond conçu pour offrir
tous les avantages des lève-malades lors de transfert
du lit au fauteuil et inversement. Le personnel voit
ainsi les conditions de lever des résidents facilitées et
les risques de lombalgies prévenus.
L’unité fermée qui accueille les résidents présentant une maladied’Alzheimeroumaladieapparentéeafaitl’objetd’échanges
plus précis autour du jardin ou de la cuisine thérapeutique.
C’est toutefois l’espace Snoezelen qui a attiré l’attention et
demandé le plus d’explications. Le Snoezelen est une méthode (origine Pays-Bas) reconnue en France depuis une
dizaine d’années, qui permet d’améliorer le psychisme des
résidents souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de démences. Cette méthode vise la relaxation, l'éveil des sens et
des émotions. Elle est basée sur la stimulation des sens dans
le but d’apaiser le psychisme et de procurer du bien être à ces
personnes angoissées ou en crise. Ce projet est sous
la responsabilité du médecin et mis en œuvre par la
psychomotricienne.
La nouvelle construction
Aujourd’hui l’ensemble des résidents des pavillons 2, 3, 23
du site de Robert Boulin a déménagé les 4 et 5 février 2014.
Je tiens à remercier la disponibilité des professionnels
qui ont permis la réussite de ces journées. Par leur engagement, ils ont prouvé l’attachement et la motivation qu’ils ont à travailler auprès des personnes âgées.
Monique Tranquard,
N° 115
Directeur des soins
– mars 2014 – trimestriel
3
Primerose:40ansetdenouveauxlocaux
EHPADCoutras
Michèle Delaunay, au centre, coupant le ruban
4
L’EHPAD « Primerose » de Coutras est un établissement d’hébergement des personnes âgées géré dans le
cadre d’une convention de direction commune avec le
centre hospitalier de Libourne depuis le 30 juin 2002,
même si l’établissement garde toute son autonomie
juridique et financière. Il a une capacité de 83 lits dont
une unité protégée de 10 lits (résidents Alzheimer), il
comprend un Pôle d’Activités et de Soins Adaptés
(PASA) et il est habilité à recevoir des bénéficiaires
de l’aide sociale.
Le 13 décembre 2013 avaient lieu en même temps le
40ème anniversaire de l’EHPAD (ouvert en 1973) et
l’inauguration de ses nouveaux bâtiments par Mme le
Ministre de l’autonomie et des personnes âgées,
Michèle Delaunay.
Grâce à ces nouveaux locaux, les résidents ont retrouvé des conditions d’hébergement conformes à ce
qu’on doit à nos aînés, avec des chambres individuelles, spacieuses (21 m²) et confortables, toutes
équipées de salles d’eau adaptées, et des pièces à vivre
offrant aux personnes âgées des conditions de vie
adaptées à ce qu’ils attendent. On est bien loin des
conditions d’hébergement qui étaient proposées dans
l’ancien bâtiment d’hébergement et qui n’étaient plus
conformes et adaptées pour la prise en charge
des personnes âgées (chambres petites, sans salle
d’eau individuelle, plusieurs chambres à 2 lits,
et bâtiment qui n’était plus conforme aux normes de
sécurité-incendie,…).
L’opération de travaux qui s’est achevée en septembre 2013,
a représenté un coût d’un montant total d’environ
8 000 000 € et a fait l’objet d’une aide du Conseil
Général de Gironde à hauteur de 2 357 116 €, et de la
caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, dans le
cadre du plan 2010 d’aide à l’investissement des établissements pour personnes âgées à hauteur de 1 125 000 €.
L’EHPAD de Coutras comprend une soixantaine de
salariés, dont un médecin coordonnateur, 5 infirmières, 18 aides-soignants et environ 21 agents
de service. Il dispose de ses propres services de cuisine et lingerie.
Patrick Hubert,
Forum de prévention du risque d’accident
vasculaire cérébral
Les étudiants de
deuxième année de
l’Institut de Formation en Soins Infirmiers de Libourne réalise
une campagne de prévention du risque de
l’accident vasculaire
cérébral auprès de la
population libournaise.
Ce projet, sous l’égide
de l’ARS, est en lien
avec la campagne régionale AVC (Accident
Vasculaire Cérébral), en
cours (plan triennal).
Directeur adjoint
Les objectifs que doivent atteindre les étudiants sont :
- concevoir des actions de conseil, de promotion de la
santé et de prévention répondant aux besoins de populations ciblées ;
- conduire une démarche d’éducation pour la santé et
de prévention par une action pédagogique collective ;
- choisir et utiliser des techniques et des outils pédagogiques.
Ce projet formation / action se déroulera entre février
et avril 2014 et comporte plusieurs étapes.
Une enquête sera réalisée le 14 février 2014 auprès de
la population libournaise sur deux lieux, la place du
marché et la galerie commerciale de Carrefour.
L’action finale sera sous forme d’un forum d’informations comportant plusieurs stands et se déroulera dans ces
deux mêmes lieux le 4 avril 2014 de 9h à 13h.
Rendez-vous est donné à la population libournaise.
Le Développement Professionnel Continu
pour une meilleure qualité des soins
Instauré par la loi HPST du 21 juillet 2009, le Développement Professionnel Continu (DPC) vient s’adjoindre
au dispositif de formation professionnelle tout au long de
la vie. Il vise à favoriser la qualité et la sécurité des soins
en alliant acquisition de connaissances théoriques et éva-
luation des pratiques professionnelles selon des méthodes
reconnues par la Haute Autorité en Santé.
Tout professionnel de santé (médical et paramédical,
libéral et hospitalier) doit participer à un programme
de DPC collectif annuel ou pluriannuel.
Afin de permettre le développement et la mise en
œuvre d’actions de DPC au sein de l’établissement
(puis à terme auprès des professionnels partenaires au
sein du territoire de santé), l’hôpital et son Institut de
Formation en Soins Infirmiers ont obtenu leur enregistrement auprès de l’organisme de gestion du DPC,
avec évaluation favorable des commissions scientifiques indépendantes des médecins, des paramédicaux
et des pharmaciens.
Un comité de pilotage du DPC a été mis en place dès
2013. Il propose et met en œuvre la politique de DPC
au sein de l’établissement.
Stéphanie Cazamajour,
Directeur des Ressources Humaines
Les nouveaux venus
Le Dr Sten de Witte a intégré depuis début janvier
2014 le service d’hématologie de l’établissement.
De nationalité néerlandaise, Sten de Witte a
suivi des études de médecin interniste à Rotterdam
avant d’exercer des fonctions de chef de clinique
au CHU de Bordeaux
entre 1999 et 2002. Il a
ensuite exercé son activité jusqu’à fin 2013 au
centre hospitalier de
Mont-de-Marsan dans le
Sten de Witte
service de médecine interne. Il s’est principalement consacré à la prise en
charge des patients d’hématologie et a participé activement dans cet établissement à différentes démarches
transversales au sein de différentes commissions (médicament, antibiothérapie, éthique, douleur, sécurité
transfusionnelle).
Son recrutement au sein de l’établissement s’inscrit
dans le cadre des orientations du projet médical visant
à conforter et à développer l’activité d’hématologie.
Le Dr Mathieu Martenot a
intégré depuis début
janvier 2014 le service de
chirurgie viscérale 3ème
étage de l’établissement.
Dans le cadre de ses
études médicales,
M . Martenot a été amené
à effectuer un semestre
d’internat de spécialité au
sein du service de chirurgie viscérale (novembre
2008 à octobre 2009). De
Mathieu Martenot
novembre 2010 à octobre
2011, il a été employé dans l’établissement à raison
d’une journée hebdomadaire et, dans ce cadre, il a
effectué des consultations médicales avancées à
l’hôpital de Sainte-Foy-la-Grande à raison d’une
demi-journée par mois. Qualifié en chirurgie viscérale
et digestive, M. Martenot a ensuite exercé, à partir de
novembre 2011, des fonctions de chef de clinique au
CHU de Bordeaux.
Son arrivée permet de conforter les activités chirurgicales de l’établissement et fait suite à l’affectation
récente du Dr Emilie Charmoille à temps plein
(chirurgie vasculaire).
François Unhassobiscay
a pris ces fonctions l e
1 e r janvier 2014 en tant
que directeur-adjoint
chargé de la qualité et de
la gestion des risques,
des relations avec les
usagers, des affaires juridiques, et du service
des admissions.
Auparavant, il avait
exercé les fonctions de
DAF et de DRH au centre hospitalier de Pau, de
François Unhassobiscay
DSIO au centre
h o s p i t a l i e r i n t e r c o m m u n a l d e Ta r b e s V i c - e n - Bigorre, et de chef d'établissement en
détachement a u p r è s d ' u n e a s s o c i a t i o n g e s t i o n n a i r e d ' u n é t a b l i s s e ment sanitaire et d'un
EHPAD situés au cœur du Pays Basque.
Le concours d’entrée en IFSI a
attiré cette année, 1291 candidats,
dont 45 candidats AS/AP. Ils ont
composé le 18 février 2014, dans le
gymnase « Jean Mamère », la salle
des Charruauds, l’IFSI et l’amphithéâtre de l’IFSI de la Croix Rouge
à Bègles (272 candidats).
Reflets
Rédaction : Centre hospitalier de Libourne – Direction de la communication
112, rue de la Marne – BP 199 – 33505 LIBOURNE CEDEX
Tél 05 57 55 26 61 - Fax 05 57 55 34 20 - Courriel : [email protected]
Directeur de la publication : Michel Bruballa
Maquette : Direction de la communication.
Fabrication : Direction de la communication - service reprographie.
Impression : 6500 exemplaires
Diffusion : Centre hospitalier de Libourne - Direction de la communication et
Direction des ressources humaines.
Photos : Direction de la communication
Dépôt légal : mars 2014 - édition spéciale - ISSN 0180-5835