mensuel N°9 octobre 2014 France 4,80 € - Suisse 7 CHF Le magazine professi onnel de la filière Spa Beauté Bien-être TOUT SUR LA FRANCHISE ! Marché : Où en est le secteur beauté ? Facebook sinon rien ! Ces précieux sérums… Vernis : les couleurs d’automne Et si on se mettait au Feng Shui… adaptez votre accueil aux cultures pratique Franchise esthétique : pourquoi pas ! 48 Esthetic Center Profiter de la notoriété d’une enseigne tout en limitant son investissement est une perspective attractive. Pour preuve : la franchise séduit chaque année entre 4 000 et 5 000 entrepreneurs selon Les Echos de la Franchise. Presque 3/4 d’entre eux sont d’anciens salariés. Mais attention, il faut s’engager financièrement et souvent pour longtemps. Alors, prêt pour l’aventure ? L a franchise est un système de commercialisation de produits et/ ou de services et/ou de technologies, fondé sur une collaboration étroite et continue entre des entreprises juridiquement et financièrement distinctes et indépendantes, le franchiseur et ses franchisés», selon le code de déontologie européen de la franchise (Source: FFF). Si vous êtes motivé(e), commencez par vous poser les bonnes questions ! Le secteur de la beauté est il intéressant ? Fortement mouvant, presque autant que celui de la mode, il suit à la fois les tendances (la beauté des sourcils par exemple !) et les avancées technologiques (épilation ILP). Il est donc très actif, mais subit également le revers de la médaille : les effets de mode passent et les technologies évoluent. Il faut aussi préciser que la franchise esthétique exige des compétences professionnelles, ce qui n’est pas le cas de la plupart des franchises. On peut en effet ouvrir un fast-food ou un magasin de prêt-à-porter sans diplôme. Quel franchiseur choisir ? A l’Epac International - acteur de la première heure en franchise, membre fondateur de la Fédération Française de la Franchise et corédacteur du Code de Déontologie Européen de la Franchise – on distingue 4 éléments fondateurs d’une franchise : un savoir-faire réel, SBmag|octobre 2014 Les franchiseurs constatent * ! + Les franchisés sont de plus en plus professionnels, ambitieux, motivés et volontaires ! + Internet reste le média que les futurs franchisés privilégient le plus dans le cadre de leurs recherches et sa consultation continue de progresser (+ 3 points en 2013). + L’étude de la rentabilité de l’enseigne (76 %) ainsi que de l’antériorité du réseau (68 %) restent les principales informations recherchées au moment de la création du projet de franchise. De plus, la satisfaction des franchisés du réseau (70 %), la déontologie de l’enseigne (50 %) ainsi que l’existence de magasins pilotes (44 %) sont des préoccupations croissantes des futurs franchisés. identifié avec une véritable valeur ajoutée, un succès avéré par les performances d’au moins une unité pilote, l’assistance du franchiseur et enfin, la notoriété de la marque ou de l’enseigne. » Bref, lorsque ces 4 éléments ne sont pas présents, mieux vaut éviter la « prétendue » franchise ! Dans l’enquête annuelle de fa franchise CSA avec La Banque Populaire, réalisée en partenariat avec la Fédération Française de la Franchise (FFF), on comprend en effet que 25 % des candidats à la franchise souhaitent bénéficier de la notoriété d’une enseigne. Ils recherchent une enseigne “connue “et “reconnue” sur laquelle s’appuyer pour démarrer leur affaire et réussir. Pour 24 % d’entre eux, ce sont les services offerts par le franchiseur : l’encadrement, le suivi, l’aide et l’assistance qui vont les orienter vers l’entreprenariat en franchise. Dans un contexte économique contraint, la notion d’accompagnement et de soutien apporté par le franchiseur apparait comme un facilitateur à l’entreprenariat. La troisième motivation la plus citée et dont l’importance ne cesse d’augmenter depuis 3 ans, illustre justement ce propos puisque 17 % mentionnent la facilité, la simplicité, la rapidité et le côté clé en main qu’offre le modèle économique de la franchise. Quoi qu’in en soit, vous allez investir, payer un droit, d’entrée, une redevance, des royalties… Avant tout engagement, vous devrez donc vous renseigner grâce au Document d’Information Pré-contractuel : le DIP de franchise, qui vous sera remis par le franchiseur que vous aurez pré-sélectionné, ainsi qu’un projet de contrat. Vous consulterez ces documents attentivement pendant au moins 20 jours avant la signature du contrat de franchise définitif ou tout versement. + Approfondissez les offres et obligations de formation (coût, durée, fréquence,…). + Appréciez les outils de gestion mis à votre disposition (simplicité d’utilisation, efficacité). + Evaluez la communication à laquelle vous aurez droit (campagne de publicité, retombées…). + Renseignez vous précisément sur la qualité de l’accompagnement dont exploitation Votre statut : être franchisé, c’est être entrepreneur Plusieurs statuts s’offre à vous : + En étant gérant minoritaire ou égalitaire de SARL : vous êtes salarié et rattaché au régime général de la sécurité sociale. + En étant Président ou directeur général de SA : vous êtes «assimilé salarié». A part l’assurance chômage, vous bénéficiez de la même protection sociale que les salariés. En tant que mandataire social vous ne pouvez pas toutefois prétendre à toutes les dispositions du droit du travail, par exemple en matière de licenciement. + En étant entrepreneur individuel, gérant majoritaire, associé en cogérance ou associé unique d’EURL : vous relevez du régime social des indépendants (RSI) autrement appelé régime social des travailleurs non salariés (TNS). Vous devez financer les cotisations obligatoires et vos assurances complémentaires. Beautybar One Essie vous pourrez bénéficier (de quel type, à quel fréqence, assuré par qui…). + Pensez à vérifier l’importance de la zone concernant votre exclusivité territoriale. Mais sachez que le franchiseur pourra toujours vendre les mêmes produits que vous via un site internet (existant ou pouvant être créé par la suite). Cette e-concurrence ne remet pas en cause la clause d’exclusivité territoriale ! + Etudier également vos engagements et responsabilités. S’engager à titre personnel est toujours dangereux pour ses biens personnels en cas de défaillance. Optez pour la garantie bancaire. octobre 2014|SBmag 49 pratique celle de l’emprunt contracté et à l’amortissement des investissements. Au-delà, qu’adviendrait-il si le contrat n’était pas renouvelé ! • La discipline Etre un chef d’entreprise indépendant et avoir à répondre de ses faits et gestes n’est pas toujours évident. Il faudra appliquer fidèlement les normes et les règles prescrites par le réseau, mais aussi accepter les remarques lors de visites de la part d’un animateur ou d’un chef de réseau de l’enseigne. Le financement ? • Qui consulter ? L’expert-comptable reste l’expert le plus consulté (dans 48 % des cas), suivi par l’expertise du dossier par le franchiseur (43 %). La banque est sollicitée par 35 % des franchisés et les avocats/juristes sont consultés par 1 franchisé sur 5. 50 • Quelle somme emprunter ? l’Atelier du Sourcil De la même façon, ne vous engager pas selon une clause de non concurrence, en fin de contrat, qui vous empêcherait d’exploiter votre local sous votre nom… Enfin, sachez que le franchiseur doit vous donner la liste exhaustive de ses partenaires franchises avec leurs coordonnées. Cela vous sera très utile pour recueillir l’expérience de franchisés en activité ! A quoi vous attendre ? • L’ « examen » ! Sachez que si c’est vous qui choisissez votre réseau de franchise, le franchiseur, de son côté, choisit également son franchisé puisqu’il représentera, toute proportion gardée, son image de marque ! Il vous mettra donc à l’étude en ce qui concerne : votre capacités financières, votre connaissance de la zone géographique et de la chalandise convoitée, votre situation familiale (eh oui, une franchise, c’est presque une affaire de famille, tout le monde doit s’investir), vos expérience professionnelle, vos connaissances en gestion et en vente, etc. Il évaluera surtout votre motivation ! C’est le critère devenu le plus important compte tenu de la masse de travail et d’investissement personnel qu’il faudra consentir pour réussir une franchise ! • La durée Le contrat de franchise a une durée moyenne de 6,4 ans. Les contrats de franchise les plus couramment utilisés sont ceux d’une durée de 5 ans (40 %) et 7 ans (30ƒ %)*. Attention : la durée doit correspondre à SBmag|octobre 2014 Celle-ci vous servira à vous acquitter des droits d’entrée dans le réseau, de payer la formation et les frais d’aménagement du local commercial, d’acheter le stock, les équipements spécifiques, etc. Il est possible d’avoir recours à ses ressources propres, à un emprunt bancaire classique mais aussi à d’autres Vocabulaire + Le droit d’entrée (montant forfaitaire) rétribue l’entrée dans le réseau, la formation initiale, la zone géographique exclusive, l’accompagnement du franchiseur dans le montage du dossier et sa présence au moment de l’ouverture. + Les royalties (calculées en % du CA HT) paient les services du franchiseur vers le franchisé : accompagnement, animation, développement, recherche et évolution du concept. + Les redevances de publicité (% du CA HT) financent les actions de communication. exploitation • La reprise Depil Tech formes de financement dit complémentaires comme le crédit-bail, le Prêt à la Création d’Entreprise BPI (ex Oséo), le prêt Nacre, un prêt d’honneur ou autre prêt régional. En général, l’apport personnel représente entre 30 et 40 % de l’investissement total et jusqu’à 50 % dans le secteur des services, jugé plus risqué. Le recours au prêt reste donc indispensable. Pour la majorité des franchisés (56 %), tout secteur d’activité confondu, l’emprunt bancaire obtenu est inférieur à 200 000 €. Il est inférieur à 50 000 € pour 16 % et supérieur à 200 000 € pour 23 % d’entre eux. 21 % des franchisés ont effectué des démarches particulières pour obtenir une aide financière auprès d’un organisme public et 7 % ont obtenu l’une de ces aides financières. A savoir : certaines enseignes proposent une « franchise participative » en participant au capital de la société de son franchisé. • Le coût du stock Dans l’esthétique, pour le stock inital, prévoir entre 5 000 et 10 000 € selon le type de franchise et d’activité. • Le chiffre d’affaires Le franchiseur vous annoncera un CA espéré au bout de 2 à 3 ans d’activité. Si celui-ci est bien évidemment important, il est tout autant primordial de savoir quel est la rentabilité qui pourra se dégager de ce CA et de connaître le retour sur investissement. octobre 2014|SBmag Racheter une franchise existante est une opération moins risquée qu’une création. Vous trouverez plus facilement un financement et vous êtes à peu près assuré du CA à venir. D’ailleurs, le taux de pérennité à 3 ans atteint 73 % pour les reprises, contre 62 % selon l’APCE (Agence pour la création d’entreprises). L’opération est cependant plus onéreuse puisqu’une reprise coûte environ 30 % de plus qu’une création. La raison en est simple : le repreneur doit, de toute façon, payer un droit d’entrée dans le réseau, un droit au bail et souvent des travaux d’agencement, mais il doit en plus acheter le fonds de commerce du cédant, c’est-à-dire la clientèle et le stock en l’état. Il faut aussi savoir que le franchiseur a un droit de regard (selon les clauses contractuelles de la franchise) sur le repreneur… ! Le local 56 % des installations se font dans des agglomérations de plus de 25 000 habitants et 28 % dans des petites et moyennes agglomérations de 5 000 à 25 000 habitants. Cette répartition reste sensiblement inchangée depuis 2010. Les locaux commerciaux avec pignon sur rue continuent d’être la cible privilégiée d’implantation des franchisés à 85 %. Le centre-ville reste très prisé avec 46 % malgré un coût d’installation de plus en plus élevé. On note, par ailleurs, un attrait pour le développement des points de vente en périphérie (19 % versus 15 % en 2012) et des locaux sans pignon sur rue (14 % versus 10 % en 2012) dont les loyers sont attractifs. ••• * Source : enquête annuelle de la franchise CSA avec La Banque Populaire, en partenariat avec la Fédération française de la franchise. 51 pratique l’Atelier du Sourcil Soins beauté du regard et du visage, maquillage. Après avoir testé son concept dans une unité pilote durant trois ans, l’enseigne dédiée à la beauté du regard l’Atelier du Sourcil a entamé son développement dans toute la France voici 2 ans. Elle a été gagnante du trophée des Espoirs de la franchise l’année passée. Objectif : 60 implantations d’ici 2015. 36 implantions ou franchisés en France et à Casablanca, au Maroc. Droit d’entrée : 15 000 €, incluant la formation de deux techniciennes (1 mois chacune) et l’accompagnement initial. Redevances mensuelles : 7 % du CA hors taxe. Apport personnel à prévoir pour un candidat : 25 000 € minimum Source : www.franchise-magazine.com Carlance 52 Concept d’instituts de beauté non stop et en sans RDV, à prix mini sur le quart sud-est et nord-est de l’hexagone. Une quarantaine d’implantations ou franchisés Apport personnel : 45 000 € Droit d’entrée : 15 900 € Redevance fonctionnement : 5 % du CA prestations mensuelles Redevance publicitaire : 0,5 % du CA Surface moyenne : à partir de 90 m² Investissement global : 150 000 € Redevances, pub comprise : 5 % du CA prestations CA HT moyen : 190 000 € après 2 ans d’activité Source : www.toute-la-franchise.com Passage bleu Le concept propose, dans en même lieu, un salon de coiffure, un institut de beauté et un dayspa urbain. 34 implantations dont 24 franchisés Apport personnel : 90 000 € Droit d’entrée : 7 600 € Surface moyenne : 250 m² Investissement global : 400 000 € HT Redevances, pub comprise : 3 % du CA HT mensuel CA HT moyen : 500 000 € après 2 ans d’activité Durée formation initiale : 2 semaines Source : www.observatoiredelafranchise.fr Body’minute A l’origine créé sous l’enseigne Epil’minute, c’est aujourd’hui un concept d’esthétique « sans rendez vous », « avec abonnement » et à des tarifs très attractifs. 350 implantations (dont plus de 200 franchisés) Droit d’entrée : 20 000 € Apport personnel : 30 000 € Redevance fonctionnement : 230 €/cabine/mois (redevances communication et formation incluses) Redevance publicitaire : 0 € Royalties : 0 € Investissement global : 130 000 € HT (hors pas de porte) CA HT moyen : 250 000 € TTC après 2 ans d’activité Surface moyenne : 70 m² A noter : des possibilités de location-gérance à Paris et en Ile-de-France Source : www.toute-la-franchise.com Esthetic Center De la franchise à l’affiliation… Pour le groupe Guinot-Mary c’est tout d’abord la franchise qui a été choisie. Une baisse du chiffre d’affaires et de la rentabilité font prendre un tournant aux enseignes dès 2010 en misant alors sur l’affiliation. Le succès est immédiat grâce à des contraintes financières minimisées : Droit d’entrée dès 9 000 €, produits en dépôt-vente (le stock appartient donc au fournisseur) avec rémunération sur la base d’un pourcentage sur les ventes. Objectif : 200 instituts d’ici 2016. A noter que pour accélérer l’expansion de ce réseau, Guinot a ouvert en septembre 2012 une école de formation esthétique à Paris, avec une centaine d’élèves (CAP, bac pro..). Ce sont eux qui, une fois diplômés, seront aidés par le groupe à s’installer sous son enseigne. Ce réseau veut démocratiser la beauté de qualité (créé en 1998 sous le nom d’Epil Center). Les soins sont sans rendez-vous. Un système d’abonnement permet une fidélisation des clients efficace, soutenue par une politique commerciale dynamique. Environ 200 implantations ou franchisés Droits d’entrée : 18 000 € Apport personnel : 40 000 € Redevance fonctionnement : 5 % du CA mensuel Redevance publicitaire : 2 % du CA mensuel Royalties : NC Investissement global : 140 000 € HT CA réalisable après 2 ans : 240 000 € Surface moyenne : 80 m² Formation initiale de 2 semaines (5 000 € HT) A savoir : pour accroître son développement, l’enseigne propose de nouveaux moyens d’exploitation avec des contrats de location-gérance ou la création de corner Esthetic Center au sein d’instituts existants. Ces possibilités (évolutives) ont l’avantage de ne nécessiter qu’un appor t minime (15 000 €) avec un loyer mensuel. Source : www.toute-la-franchise.com SBmag|octobre 2014 Un poids lourd : Yves Rocher Créée en 1959, l’entreprise propose des franchises dès 1970. Aujourd’hui, c’est près de 600 magasins sur le territoire français. Au quotidien les nouvelles technologies et internet jouent un rôle prépondérant dans la gestion du magasin. Chaque partenaire possède son propre site hébergé sur celui de la marque et peut l’animer comme il le souhaite. De plus, tout est informatisé, du passage des commandes (via un logiciel propre à Yves Rocher) à la commande de flyers pour des animations locales. La carte de fidélité est l’outil numéro 1 en magasin, avec plus de 6 millions de clientes actives en France, c’est plus de 70 % du CA qui est généré en magasin grâce au système de fidélité. 70 millions de mailings sont envoyés tous les ans. L’enseigne envisage l’ouverture de 100 nouveaux points de vente d’ici 2015. Des possibilités de location-gérance sont également proposées. Apport personnel : 30 000 € Droit d’entrée : 3 000 à 7 500 € Surface moyenne : 40 m2 + 3 cabines Investissement global : 100 à 130 000 € minimum hors local avec un emplacement n°1 en centre ville ou centre commercial. Redevances, pub comprise : 1 % du CA HT produits de beauté et 557 €/cabine/an CA HT moyen d’une implantation après 2 ans d’activité : variable selon zone de chalandise Durée du contrat : 7 ans Durée formation initiale : 5 semaines Source : observatoiredelafranchise.fr Dépil Tech Le réseau s’est spécialisé dans l’épilation définitive et le rajeunissement de la peau par Lumière Pulsée. Une quarantaine de centres et franchisés Droits d’entrée : 22 000 € Apport personnel : 30 000 € Redevance fonctionnement : 5 % du CA HT mensuel Redevance publicitaire : 100 € mensuels Royalties : 0 € Investissement global : à partir de 105 000 € CA réalisable après 2 ans : 300 K€ Surface moyenne : à partir de 30 m² Formation initiale de trois semaines Source : www.toute-la-franchise.com Instituts Mahler Ils offrent des soins spécifiques visage et corps élaborés à partir de protocoles testés dans les centres de beauté Pilotes Simone Mahler et une vente de produits exclusifs développés par son laboratoire de Recherche & Développement. Une quarantaine d’implantations ou franchisés. Droits d’entrée : 0 € exploitation Apport personnel : 30 000 € Redevance fonctionnement : nc Redevance publicitaire : 100 € ht / effectif / mois Royalties : 0 € Investissement global : à partir de 80 000 € pour une création (hors achat pas de porte) CA réalisable après 2 ans : nc Surface moyenne : 70 m² Formation initiale de 15 jours puis formation continue Source : www.toute-la-franchise.com L’Onglerie Les franchises L’Onglerie® existent depuis 1983 pour la beauté des mains, des pieds et des ongles. 120 implantations ou franchisés Apport personnel : à partir 25 000 € Droit d’entrée : 9 500 € HT Surface moyenne : 30 m² Investissement global : 60 000 € hors acquisition du point de vente Redevances, pub comprise : 7 % royalties CA HT + 3 % CA HT de redevances publicitaires CA HT moyen d’une implantation après 2 ans d’activité : 80 000 € Formation intensive de huit semaines Source : www.observatoiredelafranchise.fr Le bar à Ongles… by V Avec un concept inspiré des nail bars new-yorkais, ces bars à ongles situés au cœur des centres commerciaux propose beauté des mains et des pieds, sans rendez-vous. Tous les types de vernis sont proposés (classique, semi permanent), ainsi que des poses de faux ongles en gel. Original: http://www.lebaraonglesbyv.com/ 5 implantations ou franchisés Droits d’entrée : 20 000 € Apport personnel : 20 000 € Redevance fonctionnement : 800 € la première année, 1 250 € les années suivantes (non indexée sur le CA) Redevance publicitaire : incluse dans la redevance mensuelle Royalties : 0 € Investissement global : A partir de 100 000 € HT CA réalisable après 2 ans : 30 000 € HT mensuel Surface moyenne : 20 m² Formation initiale sur place A noter : grâce à un partenariat noué avec l’enseigne Beauty Bubble, spécialisée dans les coupes et brushing express sur cheveux secs et à petits prix, ses prestations sont également proposées dans quatre des bulles du groupe. Source : www.toute-la-franchise.com Attention : les sources n’ont pas forcément été actualisées. Il Les sources n’ont pas forcémentne étésoient à ce est Attention probable que :certains chiffres ou données actualisées. Il est probable que certains chiffres ou données soient à ce jour à réviser… octobre 2014|SBmag 53 pratique C’est Nouveau ! Créées l’année dernière, ces nouvelles enseignes portent des projets relativement novateur dans le secteur ou pour le groupe les mettant en scène. Sans retour d’expérience compte tenu de leur jeune âge, une seule méthode pour les découvrir : faire le client mystère ! A savoir : les jeunes contrats de franchises sont parfois négociables quant à sa durée, son droit d’entrée… l’Atelier du Sourcil 54 L’Institut Beauty Success C’est le dernier concept du groupe Beauty Success (290 magasins dont plus de 200 franchises) : après les parfumeries sélectives puis les magasins combinant parfums et soins de beauté, place aux Instituts Beauty Success. Sans rendez-vous mais avec une formule d’abonnement en illimité, ils offrent des protocoles exclusifs et la vente de cosmétiques avec une majorité de marques propres. Perspectives : ouvrir 100 instituts d’ici trois ans ! Droit d’entrée de 5 000 € Investissement global : 100 000 € Surface moyenne : de 80 à 100 m² CA réalisable : 250 000 € Redevances (publicité et enseigne) : 200 € par mois et par cabine A noter : la location évolutive pour tout l’équipement nécessaire à la réalisation des soins. Beautybar One Prestations ongles «avec» ou « sans » rdv avec une exper tise soin qui s’appuie sur le savoir-faire de la marque Essie. Un espace spécifique est dédié à la revente de produit. 5 implantations ou franchisés Droits d’entrée : 15 000 € Apport personnel : 25 000 € Redevance fonctionnement : 600 € la 1ere année, puis 900 € les années suivantes (redevance mensuelle) Redevance publicitaire : nc Royalties : 0 € Investissement global : à partir de 100 000 € CA réalisable après 2 ans : 200 à 300 000 € en fonction de la localisation Surface moyenne : 30 m2 Formation initiale sur site et stage d’une semaine avant ouverture Source : www.toute-la-franchise.com Twenty Nails Soins de manucure proposés avec des implantations qui seront déclinées en succursales et en franchises sous forme de boutiques, stands ou kiosques, pour abriter 6 à 8 places de manucure et un banc pour la beauté des pieds. Droits d’entrée : 7 500 € Apport personnel minimum : 20 000 € Investissement : inférieur à 100 000 € Surface : comprise entre 15 et 30 m² CA prévisionnels de 300 000 € Pour ses produits, la société s’approvisionne en exclusivité avec la marque américaine OPI, leader mondial de produits professionnels pour les ongles. Boudoir Du Regard Le principe est essentiellement dédié à la beauté du regard avec les sourcils (restructuration, micro-pigmentation, extensions, teintures) et les cils (réhaussement, extensions, mascara semi-permanent), mais des maquillages et des soins pour hommes sont également proposés. Droits d’entrée : 15 000 € (formation comprise) Redevance d’exploitation de la marque : 7 % du CA. Apport personnel minimum : 20 000 € Surface : comprise entre 45 et 50 m² avec 4 fauteuils CA prévisionnels : de 200 000 à 250 000 € après 2 ans d’exploitation Rejuderm Le concept du centre Réjuderm été créé par une équipe experte dans le domaine de l’anti-âge. Sa particularité ? Pas de vitrine, juste un local en rez-de-chaussée ou au 1er étage dans quartier «haut de gamme». Droits d’entrée : 0 € Apport personnel : 120 000 € Redevance fonctionnement : 0 Redevance publicitaire : 0 Royalties : 0 € Investissement global : 150 000 € CA réalisable après 2 ans : 220 0000 € Surface moyenne : 50 m² Formation : 3 semaines Le groupe Provalliance (Franck Provost) vient également de lancer son Bar à vernis Colorii. Après l’implantation de deux premiers corners dans les centres commerciaux Carrefour de Chambourcy (78) et O’Parinor à Aulnay-sous-Bois (93), 10 autres ouvertures sont prévues d’ici à la fin de l’année. SBmag|octobre 2014 Beauty Beauty Event Event 2015 2015 LE SALON DE LA BEAUTÉ DU SPA ET DU BIEN-ÊTRE Le plus grand Institut Spa éphémère PARIS - 6, 7 et 8 Février 2015 01 15 000 m2 d’Exposition - Conférences - Démonstrations Un happening encore jamais réalisé Un lieu prestigieux Un concept marquant et innovant L’hôtel MOLITOR Fini les stands classiques qui se confondent et s’alignent dans des allées interminables. Le lieu d’exposition choisi pour BeautyPro Event sera scénarisé, transformé en multitude de cabines d’instituts de beauté et de Spas de luxe. Pour un événement « jamais vu », il fallait un lieu aussi mythique que prestigieux qui puisse servir de scène à cet événement. Chaque marque dans une véritable cabine de soins Toutes les cabines seront mises en scène et seront le théatre d’animations et de concours très innovants. La découverte sera ininterrompue, de porte en porte, vers les différents univers de chaque marque. Des concours, des démonstrations, des animations à tous les étages... jusque sur un podium flottant, au millieu du bassin intérieur, les coursives servant de gradins ! BeautyPro Event a entièrement privatisé MOLITOR avec ses 124 chambres et suites, son Spa (1 700 m2 ), son restaurant et son bar. Depuis sa ré-ouverture en mai dernier, MOLITOR est le lieu parisien dont tout le monde parle. Vous serez heureux, séduits et curieux de découvrir ce magnifique lieu de vie Art Déco : un plaisir supplémentaire de venir rencontrer les plus grandes marques et toutes leurs innovations. Téléchargez votre badge visiteur sur www.beautypro-event.com 6, 7 et 8 février 2015|MOLITOR – Paris 04.97.22.00.00 pratique 56 Boudoir Du Regard 12 questions à Rose–Marie Moins, responsable formation et promotion à la Fédération Française de la Franchise (FFF) “ Après un parcours dans un réseau de franchise en tant que responsable du recrutement des franchisés et ensuite directrice régionale, Rose Marie Moins rejoint la FFF en 2007 et occupe le poste de responsable de la formation et de la promotion. Elle structure, organise et développe l’offre de formation de la FFF et crée l’Académie de la franchise, école de formation à la franchise à destination des futurs franchisés, futurs franchiseurs, réseaux en création et matures. Elle s’implique de plus en plus dans l’enseignement académique et enseigne la franchise dans plusieurs écoles de commerce et universités. Elle anime très régulièrement des conférences et ateliers partout en France sur la franchise à destination des futurs créateurs d’entreprise et participe à des salons de la franchise à l’étranger pour promouvoir la franchise française à l’export. 1. Pourquoi choisir de devenir franchisé ? Les entrepreneurs qui ont franchi le pas mettent en avant une méthode plus rapide et plus sûre de créer son entreprise. En s’appuyant sur une marque et un concept déjà testé auparavant par le franchiseur et dont la rentabilité a été démontrée, le franchisé se donne un maximum de chances de réussir. 2. Quel profil doit avoir le «parfait» franchisé ? Rose–Marie Moins responsable formation et promotion à la FFF Il n’existe pas vraiment de profil type. Le franchisé est un entrepreneur et un commerçant indépendant qui, comme tout entrepreneur, doit faire de preuve de compétences en matière de gestion, de management et avoir le sens du commerce. Il doit, avant tout, avoir une vraie appétence pour l’activité dans laquelle il va se lancer et trouver le réseau qui lui convient. SBmag|octobre 2014 exploitation 3. Combien de temps faut-il pour devenir franchisé ? Cela dépend de différents facteurs comme la disponibilité du franchisé pour travailler son dossier, la recherche d’un local commercial, la recherche du financement, la durée de la formation, etc. Disons que la fourchette se situe généralement entre 6 mois et 18 mois. 4. Un franchisé le reste t-il longtemps ? La plupart des franchisés renouvellent au moins une fois leur contrat. 5. La formation est-elle indissociable de la franchise ? Oui, elle fait partie intégrante du système. Elle se décline sous 2 formes : la formation initiale et la formation continue. La première permet au franchiseur de transmettre son savoir faire au franchisé et se déroule avant le lancement de l’activité. Elle est indispensable à une application du concept tel qu’expérimenté et donc nécessaire au succès de l’entreprise du franchisé. Les évolutions du concept aux niveaux commercial, technique, managérial, gestion et leur application dans le réseau feront l’objet de journées de formation complémentaires pendant l’exécution du contrat. Une manière pour le franchisé de rester informé et de maintenir son niveau d’expertise et de professionnalisme. 6. Comment peut-on devenir franchisé dans un secteur d’activité que l’on ne connait pas ? Bon nombre de franchisés n’avaient pas de compétences techniques dans le secteur d’activité avant de s’y investir. C’est aussi l’avantage de la franchise. Grâce à la formation initiale décrite plus Le cas (à part) de Passion Beauté Avec 160 unités, Passion Beauté offre une alternative à la franchise puisqu’il s’agit d’un groupement de parfumeurs indépendants sous forme de S.A. Coopérative. Le but est que chaque associé dispose d’une voix et devienne donc acteur de l’avenir de Passion Beauté. Les bénéfices sont distribués entre chaque associé et réinvestis pour assurer le développement. Les chiffres : +Apport personnel 100 000 € + Investissement : 400 à 500 000 € HT + Durée : 5 ans puis tacite reconduction 3 ans + Droit d’entrée : 10 000 € HT + Les soins représentent environ 10 % du CA. A noter qu’ « Une heure à soi » de Leclerc est également sous forme coopérative. Avec 100 magasins aujourd’hui, l’objectif est de doubler ce chiffre ! L’enseigne base son développement sur trois axes : la qualité d’une parfumerie traditionnelle, des prix légèrement inférieurs au marché et le service de véritables cabines de soins. Info + Le site de la FFF : www.franchise-fff.com Les sites spécialisés : www.franchise-magazine.com www.lindicateurdelafranchise.fr www.toute-la-franchise.com www.lesechosdelafranchise.com www.observatoiredelafranchise.fr Les salons : Franchise Expo Paris (du 22 au 25 mars 2015) www.franchiseparis.com Top Franchise Méditerranée (du 17 au 18 novembre 2014) www.topfranchisemed.fr Prochaine opération nationale : « La semaine pour entreprendre en franchise » (du 6 au 12 octobre 2014) www.semaine-franchise.com Les formations « devenir franchisé » (destinées aux futurs franchisés) ou « créer et développer son réseau de franchise » (dédiées aux éventuels futurs franchiseurs) sont dispensées par l’Académie de la franchise, l’organisme de formation de la FFF : www.formation-franchise.com haut, on peut tout à fait envisager de créer sa boîte dans une activité nouvelle pour laquelle on ressent une vraie affinité et envie. Attention toutefois, certains métiers ne peuvent s’exercer que si l’on est diplômé et cette réglementation est bien entendu respectée dans un système de franchise. Il suffit donc de cibler le secteur d’activité qui vous intéresse, de prendre contact avec un ou plusieurs franchiseurs et de déposer sa candidature. 7. Sur quelle rentabilité faut-il compter et au bout de combien de temps ? Les rentabilités varient en fonction des secteurs, en fonction des enseignes et je dirais même en fonction des franchisés (on connaît tous de bons et de mauvais commerçants !). Les franchiseurs pourront donner au candidat des rentabilités moyennes ainsi que des retours sur investissement moyens. Ce sera au franchisé d’établir son compte d’exploitation prévisionnel (en se faisant accompagner par un expert comptable), en fonction des ratios donnés par le franchiseur. Comme pour toute nouvelle entreprise, il y a une période de lancement de l’activité avant d’atteindre le point mort et la rentabilité attendue. 8. Peut on reprendre une franchise existante ? Le franchisé, propriétaire de son entreprise, peut très bien décider de transmettre celle-ci à la fin de son contrat. La condition à cette cession (en fonds ou en parts) est octobre 2014|SBmag 57 pratique la validation du repreneur par le franchiseur. En effet, celui-ci tient à s’assurer que le repreneur sera un « bon ambassadeur de sa marque ». 9. Y a-t-il une « surveillance » du franchisé de la part de l’enseigne ? Une expérience sans faux pas Céline à 39 ans, elle habite Nice et possède un BAC F7 en poche (Sciences biologiques). Sa carrière professionnelle est toujours passée par la franchise puisqu’elle débute en étant équipière chez Mc Donald’s pendant une année, puis devient gérante d’un magasin Gifi durant 4 ans. Elle devient ensuite directrice adjointe en retournant chez Mc Donald’s. 58 C’est en 2009 qu’elle décide de se mettre à son compte en ouvrant sa première franchise Body’minute. Pour elle, aucun doute : « Je me suis dirigée vers la franchise car c’est un bon moyen pour être à son compte tout en étant accompagnée, et grâce à la notoriété de l’enseigne, je bénéficie d’une publicité nationale ». Après 5 années d’expérience, ses convictions sont intactes et même renforcées en raison d’une conjoncture économique peu favorable. En effet· : « il est plus intéressant de travailler en collaboration avec une franchise qui vous apportera tout son soutien : communication, formation, juridique, management..... ! Pour moi, la franchise c’est opter pour la sécurité et la notoriété, tout en étant indépendant. Si l’on reprend la définition de la franchise telle qu’inscrite dans le Code de déontologie européen, on y trouvera les mots suivants « …, dans laquelle le franchiseur accorde à ses franchisés le droit et impose l’obligation d’exploiter une entreprise en conformité avec le concept du franchiseur ». Le contrôle fait donc partie des obligations du franchiseur. Le principe d’homogénéité de fonctionnement est essentiel pour le bon développement du réseau et de ses franchisés. Le consommateur, en s’adressant à une marque, s’attend à la qualité de produits et de services promise par celle-ci. Il ne peut être déçu dans son acte d’achat. Une mauvaise application du concept par l’un ou plusieurs franchisés peut avoir un impact négatif sur la réputation et la notoriété de la marque et donc sur chacune des entreprises franchisées. 10. Peut-on quitter facilement une franchise ? Y a-t-il des clauses de non-concurrence ? Le contrat de franchise est très généralement à durée déterminée. Il appartient au franchisé et au franchiseur de le renouveler ou non. Dans le cas d’un non renouvellement, le franchisé peut revendre son entreprise (voir plus haut) ou décider de poursuivre une activité sans enseigne. La clause de non-concurrence post-contractuelle inscrite au contrat lui interdira d’exercer exactement la même activité que celle exercée dans le cadre du réseau. Cette interdiction est limitée dans le temps et dans l’espace. 11. Peut on devenir un franchisé d’exception (avec plusieurs sites ouverts) et par là obtenir des conditions particulières avec l’enseigne ? On ne peut pas parler d’exception puisqu’il est assez courant qu’un franchisé ouvre plusieurs points de vente sous la même enseigne (multi franchisé) ou sous des enseignes différentes (pluri franchisé). La négociation de conditions préférentielles n’est sans doute pas exclue, mais dépendra de chaque franchiseur. 12. Est-on garanti qu’un autre franchisé ne va pas s’installer à proximité de sa propre franchise ? ••• Dans la grande majorité des cas, le franchisé bénéficie par contrat d’une zone géographique exclusive lui garantissant ainsi aucune autre implantation de la même marque sur son territoirre. Je viens d’ouvrir une deuxième franchise (Nail’minute)... Et je ne compte pas m’arrêter là ! ». Et lorsque l’on demande à Céline quelles sont les qualités indispensables pour devenir franchisé(e), elle répond sans hésiter : « Il faut plus d’une qualité pour être franchisée, mais je dirais être une bonne gestionnaire avant tout ». Qu’on se le dise ! SBmag|octobre 2014 Body’ minute
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