VerNis :

mensuel N°9
octobre 2014
France 4,80 € - Suisse 7 CHF
Le magazine professi onnel de la filière Spa Beauté Bien-être
TOUT
SUR LA
FRANCHISE !
Marché :
Où en est le
secteur beauté ?
Facebook
sinon rien !
Ces précieux
sérums…
Vernis :
les couleurs d’automne
Et si on
se mettait au
Feng Shui…
adaptez
votre accueil
aux cultures
pratique
Franchise esthétique :
pourquoi pas !
48
Esthetic Center
Profiter de la notoriété d’une enseigne tout en limitant son investissement est une perspective
attractive. Pour preuve : la franchise séduit chaque année entre 4 000 et 5 000 entrepreneurs
selon Les Echos de la Franchise. Presque 3/4 d’entre eux sont d’anciens salariés. Mais attention, il
faut s’engager financièrement et souvent pour longtemps. Alors, prêt pour l’aventure ?
L
a franchise est un système de commercialisation de produits
et/ ou de services et/ou de technologies, fondé sur une collaboration étroite et continue entre des entreprises juridiquement et financièrement distinctes et indépendantes, le franchiseur et
ses franchisés», selon le code de déontologie européen de la franchise
(Source: FFF).
Si vous êtes motivé(e), commencez par vous poser les bonnes questions !
Le secteur de la beauté est il intéressant ?
Fortement mouvant, presque autant que celui de la mode, il suit à la
fois les tendances (la beauté des sourcils par exemple !) et les avancées technologiques (épilation ILP). Il est donc très actif, mais subit
également le revers de la médaille : les effets de mode passent et les
technologies évoluent.
Il faut aussi préciser que la franchise esthétique exige des compétences professionnelles, ce qui n’est pas le cas de la plupart des
franchises. On peut en effet ouvrir un fast-food ou un magasin de
prêt-à-porter sans diplôme.
Quel franchiseur choisir ?
A l’Epac International - acteur de la première heure en franchise,
membre fondateur de la Fédération Française de la Franchise et
corédacteur du Code de Déontologie Européen de la Franchise – on
distingue 4 éléments fondateurs d’une franchise : un savoir-faire réel,
SBmag|octobre 2014
Les franchiseurs
constatent * !
+ Les franchisés sont de plus en plus
professionnels, ambitieux, motivés
et volontaires !
+ Internet reste le média que les
futurs franchisés privilégient le plus
dans le cadre de leurs recherches
et sa consultation continue de
progresser (+ 3 points en 2013).
+ L’étude de la rentabilité de
l’enseigne (76 %) ainsi que de
l’antériorité du réseau (68 %)
restent les principales informations
recherchées au moment de la
création du projet de franchise.
De plus, la satisfaction des franchisés
du réseau (70 %), la déontologie de
l’enseigne (50 %) ainsi que l’existence
de magasins pilotes (44 %) sont des
préoccupations croissantes des futurs
franchisés.
identifié avec une véritable valeur ajoutée, un succès avéré par les performances d’au moins une unité pilote, l’assistance du franchiseur et enfin, la
notoriété de la marque ou de l’enseigne. » Bref, lorsque ces 4 éléments ne
sont pas présents, mieux vaut éviter la « prétendue » franchise !
Dans l’enquête annuelle de fa franchise CSA avec La Banque Populaire,
réalisée en partenariat avec la Fédération Française de la Franchise (FFF),
on comprend en effet que 25 % des candidats à la franchise souhaitent
bénéficier de la notoriété d’une enseigne. Ils recherchent une enseigne
“connue “et “reconnue” sur laquelle s’appuyer pour démarrer leur affaire et
réussir. Pour 24 % d’entre eux, ce sont les services offerts par le franchiseur : l’encadrement, le suivi, l’aide et l’assistance qui vont les orienter vers
l’entreprenariat en franchise. Dans un contexte économique contraint, la
notion d’accompagnement et de soutien apporté par le franchiseur
apparait comme un facilitateur à l’entreprenariat. La troisième motivation
la plus citée et dont l’importance ne cesse d’augmenter depuis 3 ans,
illustre justement ce propos puisque 17 % mentionnent la facilité, la
simplicité, la rapidité et le côté clé en main qu’offre le modèle économique
de la franchise.
Quoi qu’in en soit, vous allez investir, payer un droit, d’entrée, une
redevance, des royalties… Avant tout engagement, vous devrez donc vous
renseigner grâce au Document d’Information Pré-contractuel : le DIP de
franchise, qui vous sera remis par le franchiseur que vous aurez pré-sélectionné, ainsi qu’un projet de contrat. Vous consulterez ces documents
attentivement pendant au moins 20 jours avant la signature du contrat de
franchise définitif ou tout versement.
+ Approfondissez les offres et obligations de formation (coût, durée,
fréquence,…).
+ Appréciez les outils de gestion mis à votre disposition (simplicité
d’utilisation, efficacité).
+ Evaluez la communication à laquelle vous aurez droit (campagne de
publicité, retombées…).
+ Renseignez vous précisément sur la qualité de l’accompagnement dont
exploitation
Votre statut :
être franchisé,
c’est être entrepreneur
Plusieurs statuts s’offre à vous :
+ En étant gérant minoritaire ou
égalitaire de SARL : vous êtes
salarié et rattaché au régime
général de la sécurité sociale.
+ En étant Président ou
directeur général de SA :
vous êtes «assimilé salarié».
A part l’assurance chômage,
vous bénéficiez de la même
protection sociale que les
salariés. En tant que mandataire
social vous ne pouvez pas
toutefois prétendre à toutes les
dispositions du droit du travail,
par exemple en matière de
licenciement.
+ En étant entrepreneur
individuel, gérant majoritaire,
associé en cogérance ou associé
unique d’EURL : vous relevez du
régime social des indépendants
(RSI) autrement appelé régime
social des travailleurs non
salariés (TNS). Vous devez
financer les cotisations
obligatoires et vos assurances
complémentaires.
Beautybar One Essie
vous pourrez bénéficier (de quel
type, à quel fréqence, assuré par
qui…).
+ Pensez à vérifier l’importance de
la zone concernant votre
exclusivité territoriale. Mais
sachez que le franchiseur pourra
toujours vendre les mêmes
produits que vous via un site
internet (existant ou pouvant
être créé par la suite). Cette
e-concurrence ne remet pas en
cause la clause d’exclusivité
territoriale !
+ Etudier également vos engagements et responsabilités. S’engager à titre personnel est toujours
dangereux pour ses biens
personnels en cas de défaillance. Optez pour la garantie
bancaire.
octobre 2014|SBmag
49
pratique
celle de l’emprunt contracté et à
l’amortissement des investissements.
Au-delà, qu’adviendrait-il si le contrat
n’était pas renouvelé !
• La discipline
Etre un chef d’entreprise indépendant
et avoir à répondre de ses faits et
gestes n’est pas toujours évident. Il
faudra appliquer fidèlement les normes
et les règles prescrites par le réseau,
mais aussi accepter les remarques lors
de visites de la part d’un animateur ou
d’un chef de réseau de l’enseigne.
Le financement ?
• Qui consulter ?
L’expert-comptable reste l’expert le
plus consulté (dans 48 % des cas),
suivi par l’expertise du dossier par le
franchiseur (43 %). La banque est
sollicitée par 35 % des franchisés et les
avocats/juristes sont consultés par 1
franchisé sur 5.
50
• Quelle somme emprunter ?
l’Atelier du Sourcil
De la même façon, ne vous engager pas
selon une clause de non concurrence, en fin de contrat, qui vous
empêcherait d’exploiter votre local sous votre nom…
Enfin, sachez que le franchiseur doit vous donner la liste exhaustive de
ses partenaires franchises avec leurs coordonnées. Cela vous sera très
utile pour recueillir l’expérience de franchisés en activité !
A quoi vous attendre ?
• L’ « examen » !
Sachez que si c’est vous qui choisissez votre réseau de franchise, le
franchiseur, de son côté, choisit également son franchisé puisqu’il
représentera, toute proportion gardée, son image de marque ! Il vous
mettra donc à l’étude en ce qui concerne : votre capacités financières,
votre connaissance de la zone géographique et de la chalandise
convoitée, votre situation familiale (eh oui, une franchise, c’est presque
une affaire de famille, tout le monde doit s’investir), vos expérience
professionnelle, vos connaissances en gestion et en vente, etc. Il
évaluera surtout votre motivation ! C’est le critère devenu le plus
important compte tenu de la masse de travail et d’investissement
personnel qu’il faudra consentir pour réussir une franchise !
• La durée
Le contrat de franchise a une durée moyenne de 6,4 ans. Les contrats
de franchise les plus couramment utilisés sont ceux d’une durée de
5 ans (40 %) et 7 ans (30ƒ %)*. Attention : la durée doit correspondre à
SBmag|octobre 2014
Celle-ci vous servira à vous acquitter des
droits d’entrée dans le réseau, de payer
la formation et les frais d’aménagement
du local commercial, d’acheter le stock,
les équipements spécifiques, etc.
Il est possible d’avoir recours à ses
ressources propres, à un emprunt
bancaire classique mais aussi à d’autres
Vocabulaire
+ Le droit d’entrée (montant
forfaitaire) rétribue l’entrée
dans le réseau, la formation
initiale, la zone géographique
exclusive, l’accompagnement du
franchiseur dans le montage du
dossier et sa présence au moment
de l’ouverture.
+ Les royalties (calculées en % du
CA HT) paient les services du
franchiseur vers le franchisé :
accompagnement, animation,
développement, recherche et
évolution du concept.
+ Les redevances de publicité (% du
CA HT) financent les actions de
communication.
exploitation
• La reprise
Depil Tech
formes de financement dit complémentaires comme le crédit-bail, le
Prêt à la Création d’Entreprise BPI (ex Oséo), le prêt Nacre, un prêt
d’honneur ou autre prêt régional.
En général, l’apport personnel représente entre 30 et 40 % de
l’investissement total et jusqu’à 50 % dans le secteur des services,
jugé plus risqué.
Le recours au prêt reste donc indispensable. Pour la majorité des
franchisés (56 %), tout secteur d’activité confondu, l’emprunt bancaire
obtenu est inférieur à 200 000 €. Il est inférieur à 50 000 € pour 16 %
et supérieur à 200 000 € pour 23 % d’entre eux.
21 % des franchisés ont effectué des démarches particulières pour
obtenir une aide financière auprès d’un organisme public et 7 % ont
obtenu l’une de ces aides financières.
A savoir : certaines enseignes proposent une « franchise participative »
en participant au capital de la société de son franchisé.
• Le coût du stock
Dans l’esthétique, pour le stock inital, prévoir entre 5 000 et 10 000 €
selon le type de franchise et d’activité.
• Le chiffre d’affaires
Le franchiseur vous annoncera un CA espéré au bout de 2 à 3 ans
d’activité. Si celui-ci est bien évidemment important, il est tout autant
primordial de savoir quel est la rentabilité qui pourra se dégager de
ce CA et de connaître le retour sur investissement.
octobre 2014|SBmag
Racheter une franchise existante est une
opération moins risquée qu’une création. Vous trouverez plus facilement un
financement et vous êtes à peu près
assuré du CA à venir. D’ailleurs, le taux
de pérennité à 3 ans atteint 73 % pour
les reprises, contre 62 % selon l’APCE
(Agence pour la création d’entreprises).
L’opération est cependant plus onéreuse
puisqu’une reprise coûte environ 30 %
de plus qu’une création. La raison en est
simple : le repreneur doit, de toute
façon, payer un droit d’entrée dans le
réseau, un droit au bail et souvent des
travaux d’agencement, mais il doit en
plus acheter le fonds de commerce du
cédant, c’est-à-dire la clientèle et le
stock en l’état. Il faut aussi savoir que le
franchiseur a un droit de regard (selon
les clauses contractuelles de la franchise)
sur le repreneur… !
Le local
56 % des installations se font dans des
agglomérations de plus de 25 000
habitants et 28 % dans des petites et
moyennes agglomérations de 5 000 à
25 000 habitants. Cette répartition reste
sensiblement inchangée depuis 2010. Les
locaux commerciaux avec pignon sur
rue continuent d’être la cible privilégiée
d’implantation des franchisés à 85 %. Le
centre-ville reste très prisé avec 46 %
malgré un coût d’installation de plus en
plus élevé. On note, par ailleurs, un
attrait pour le développement des points
de vente en périphérie (19 % versus
15 % en 2012) et des locaux sans pignon
sur rue (14 % versus 10 % en 2012) dont
les loyers sont attractifs.
•••
* Source : enquête annuelle de la franchise CSA avec
La Banque Populaire, en partenariat avec la Fédération
française de la franchise.
51
pratique
l’Atelier du Sourcil
Soins beauté du regard et du visage, maquillage. Après
avoir testé son concept dans une unité pilote durant trois
ans, l’enseigne dédiée à la beauté du regard l’Atelier du
Sourcil a entamé son développement dans toute la France
voici 2 ans. Elle a été gagnante du trophée des Espoirs de la
franchise l’année passée.
Objectif : 60 implantations d’ici 2015.
36 implantions ou franchisés en France et à Casablanca, au
Maroc.
Droit d’entrée : 15 000 €, incluant la formation de deux
techniciennes (1 mois chacune) et l’accompagnement initial.
Redevances mensuelles : 7 % du CA hors taxe.
Apport personnel à prévoir pour un candidat : 25 000 €
minimum
Source : www.franchise-magazine.com
Carlance
52
Concept d’instituts de beauté non stop et en sans RDV, à
prix mini sur le quart sud-est et nord-est de l’hexagone.
Une quarantaine d’implantations ou franchisés
Apport personnel : 45 000 €
Droit d’entrée : 15 900 €
Redevance fonctionnement : 5 % du CA prestations
mensuelles
Redevance publicitaire : 0,5 % du CA
Surface moyenne : à partir de 90 m²
Investissement global : 150 000 €
Redevances, pub comprise : 5 % du CA prestations
CA HT moyen : 190 000 € après 2 ans d’activité
Source : www.toute-la-franchise.com
Passage bleu
Le concept propose, dans en même lieu, un salon de coiffure, un institut de beauté et un dayspa urbain.
34 implantations dont 24 franchisés
Apport personnel : 90 000 €
Droit d’entrée : 7 600 €
Surface moyenne : 250 m²
Investissement global : 400 000 € HT
Redevances, pub comprise : 3 % du CA HT mensuel
CA HT moyen : 500 000 € après 2 ans d’activité
Durée formation initiale : 2 semaines
Source : www.observatoiredelafranchise.fr
Body’minute
A l’origine créé sous l’enseigne Epil’minute, c’est aujourd’hui
un concept d’esthétique « sans rendez vous », « avec abonnement »
et à des tarifs très attractifs.
350 implantations (dont plus de 200 franchisés)
Droit d’entrée : 20 000 €
Apport personnel : 30 000 €
Redevance fonctionnement : 230 €/cabine/mois
(redevances communication et formation incluses)
Redevance publicitaire : 0 €
Royalties : 0 €
Investissement global : 130 000 € HT (hors pas de porte)
CA HT moyen : 250 000 € TTC après 2 ans d’activité
Surface moyenne : 70 m²
A noter : des possibilités de location-gérance à Paris et en
Ile-de-France
Source : www.toute-la-franchise.com
Esthetic Center
De la franchise à l’affiliation…
Pour le groupe Guinot-Mary c’est tout d’abord la
franchise qui a été choisie. Une baisse du chiffre
d’affaires et de la rentabilité font prendre un
tournant aux enseignes dès 2010 en misant alors
sur l’affiliation. Le succès est immédiat grâce à des
contraintes financières minimisées :
Droit d’entrée dès 9 000 €, produits en dépôt-vente
(le stock appartient donc au fournisseur) avec
rémunération sur la base d’un pourcentage sur les
ventes. Objectif : 200 instituts d’ici 2016.
A noter que pour accélérer l’expansion de ce réseau,
Guinot a ouvert en septembre 2012 une école de
formation esthétique à Paris, avec une centaine
d’élèves (CAP, bac pro..). Ce sont eux qui, une fois
diplômés, seront aidés par le groupe à s’installer sous
son enseigne.
Ce réseau veut démocratiser la beauté de qualité (créé
en 1998 sous le nom d’Epil Center). Les soins sont sans
rendez-vous. Un système d’abonnement permet une
fidélisation des clients efficace, soutenue par une politique
commerciale dynamique.
Environ 200 implantations ou franchisés
Droits d’entrée : 18 000 €
Apport personnel : 40 000 €
Redevance fonctionnement : 5 % du CA mensuel
Redevance publicitaire : 2 % du CA mensuel
Royalties : NC
Investissement global : 140 000 € HT
CA réalisable après 2 ans : 240 000 €
Surface moyenne : 80 m²
Formation initiale de 2 semaines (5 000 € HT)
A savoir : pour accroître son développement, l’enseigne
propose de nouveaux moyens d’exploitation avec des
contrats de location-gérance ou la création de corner
Esthetic Center au sein d’instituts existants.
Ces possibilités (évolutives) ont l’avantage de ne nécessiter qu’un appor t minime (15 000 €) avec un loyer
mensuel.
Source : www.toute-la-franchise.com
SBmag|octobre 2014
Un poids lourd : Yves Rocher
Créée en 1959, l’entreprise propose des franchises dès
1970. Aujourd’hui, c’est près de 600 magasins sur le
territoire français.
Au quotidien les nouvelles technologies et internet
jouent un rôle prépondérant dans la gestion du magasin.
Chaque partenaire possède son propre site hébergé sur
celui de la marque et peut l’animer comme il le souhaite.
De plus, tout est informatisé, du passage des commandes
(via un logiciel propre à Yves Rocher) à la commande de
flyers pour des animations locales. La carte de fidélité
est l’outil numéro 1 en magasin, avec plus de 6 millions
de clientes actives en France, c’est plus de 70 % du CA qui
est généré en magasin grâce au système de fidélité. 70
millions de mailings sont envoyés tous les ans.
L’enseigne envisage l’ouverture de 100 nouveaux points
de vente d’ici 2015. Des possibilités de location-gérance
sont également proposées.
Apport personnel : 30 000 €
Droit d’entrée : 3 000 à 7 500 €
Surface moyenne : 40 m2 + 3 cabines
Investissement global : 100 à 130 000 € minimum hors
local avec un emplacement n°1 en centre ville ou centre
commercial.
Redevances, pub comprise : 1 % du CA HT produits de
beauté et 557 €/cabine/an
CA HT moyen d’une implantation après 2 ans d’activité :
variable selon zone de chalandise
Durée du contrat : 7 ans
Durée formation initiale : 5 semaines
Source : observatoiredelafranchise.fr
Dépil Tech
Le réseau s’est spécialisé dans l’épilation définitive et
le rajeunissement de la peau par Lumière Pulsée.
Une quarantaine de centres et franchisés
Droits d’entrée : 22 000 €
Apport personnel : 30 000 €
Redevance fonctionnement : 5 % du CA HT mensuel
Redevance publicitaire : 100 € mensuels
Royalties : 0 €
Investissement global : à partir de 105 000 €
CA réalisable après 2 ans : 300 K€
Surface moyenne : à partir de 30 m²
Formation initiale de trois semaines
Source : www.toute-la-franchise.com
Instituts Mahler
Ils offrent des soins spécifiques visage et corps élaborés à
partir de protocoles testés dans les centres de beauté Pilotes
Simone Mahler et une vente de produits exclusifs développés
par son laboratoire de Recherche & Développement.
Une quarantaine d’implantations ou franchisés.
Droits d’entrée : 0 €
exploitation
Apport personnel : 30 000 €
Redevance fonctionnement : nc
Redevance publicitaire : 100 € ht / effectif / mois
Royalties : 0 €
Investissement global : à partir de 80 000 € pour une création (hors achat pas de porte)
CA réalisable après 2 ans : nc
Surface moyenne : 70 m²
Formation initiale de 15 jours puis formation continue
Source : www.toute-la-franchise.com
L’Onglerie
Les franchises L’Onglerie® existent depuis 1983 pour la
beauté des mains, des pieds et des ongles.
120 implantations ou franchisés
Apport personnel : à partir 25 000 €
Droit d’entrée : 9 500 € HT
Surface moyenne : 30 m²
Investissement global : 60 000 € hors acquisition du point de
vente
Redevances, pub comprise : 7 % royalties CA HT +
3 % CA HT de redevances publicitaires
CA HT moyen d’une implantation après 2 ans d’activité :
80 000 €
Formation intensive de huit semaines
Source : www.observatoiredelafranchise.fr
Le bar à Ongles… by V
Avec un concept inspiré des nail bars new-yorkais, ces bars
à ongles situés au cœur des centres commerciaux propose
beauté des mains et des pieds, sans rendez-vous. Tous les
types de vernis sont proposés (classique, semi permanent),
ainsi que des poses de faux ongles en gel.
Original: http://www.lebaraonglesbyv.com/
5 implantations ou franchisés
Droits d’entrée : 20 000 €
Apport personnel : 20 000 €
Redevance fonctionnement : 800 € la première année,
1 250 € les années suivantes (non indexée sur le CA)
Redevance publicitaire : incluse dans la redevance mensuelle
Royalties : 0 €
Investissement global : A partir de 100 000 € HT
CA réalisable après 2 ans : 30 000 € HT mensuel
Surface moyenne : 20 m²
Formation initiale sur place
A noter : grâce à un partenariat noué avec l’enseigne Beauty
Bubble, spécialisée dans les coupes et brushing express sur
cheveux secs et à petits prix, ses prestations sont également
proposées dans quatre des bulles du groupe.
Source : www.toute-la-franchise.com
Attention : les sources n’ont pas forcément été actualisées. Il
Les sources
n’ont pas
forcémentne
étésoient à ce
est Attention
probable que :certains
chiffres
ou données
actualisées. Il est probable que certains chiffres ou données
soient à ce jour à réviser…
octobre 2014|SBmag
53
pratique
C’est Nouveau !
Créées l’année dernière, ces nouvelles enseignes portent des projets relativement novateur
dans le secteur ou pour le groupe les mettant en scène. Sans retour d’expérience compte
tenu de leur jeune âge, une seule méthode pour les découvrir : faire le client mystère !
A savoir : les jeunes contrats de franchises sont parfois négociables quant à sa durée, son
droit d’entrée…
l’Atelier du Sourcil
54
L’Institut Beauty Success
C’est le dernier concept du groupe Beauty Success (290
magasins dont plus de 200 franchises) : après les parfumeries sélectives puis les magasins combinant parfums et soins
de beauté, place aux Instituts Beauty Success.
Sans rendez-vous mais avec une formule d’abonnement en
illimité, ils offrent des protocoles exclusifs et la vente de
cosmétiques avec une majorité de marques propres.
Perspectives : ouvrir 100 instituts d’ici trois ans !
Droit d’entrée de 5 000 €
Investissement global : 100 000 €
Surface moyenne : de 80 à 100 m²
CA réalisable : 250 000 €
Redevances (publicité et enseigne) : 200 € par mois et par
cabine
A noter : la location évolutive pour tout l’équipement
nécessaire à la réalisation des soins.
Beautybar One
Prestations ongles «avec» ou « sans » rdv avec une exper tise soin qui s’appuie sur le savoir-faire de la marque
Essie. Un espace spécifique est dédié à la revente de
produit.
5 implantations ou franchisés
Droits d’entrée : 15 000 €
Apport personnel : 25 000 €
Redevance fonctionnement : 600 € la 1ere année, puis
900 € les années suivantes (redevance mensuelle)
Redevance publicitaire : nc
Royalties : 0 €
Investissement global : à partir de 100 000 €
CA réalisable après 2 ans : 200 à 300 000 € en fonction de
la localisation
Surface moyenne : 30 m2
Formation initiale sur site et stage d’une semaine avant
ouverture
Source : www.toute-la-franchise.com
Twenty Nails
Soins de manucure proposés avec des implantations qui
seront déclinées en succursales et en franchises sous forme
de boutiques, stands ou kiosques, pour abriter 6 à 8 places
de manucure et un banc pour la beauté des pieds.
Droits d’entrée : 7 500 €
Apport personnel minimum : 20 000 €
Investissement : inférieur à 100 000 €
Surface : comprise entre 15 et 30 m²
CA prévisionnels de 300 000 €
Pour ses produits, la société s’approvisionne en exclusivité
avec la marque américaine OPI, leader mondial de produits
professionnels pour les ongles.
Boudoir Du Regard
Le principe est essentiellement dédié à la beauté du regard
avec les sourcils (restructuration, micro-pigmentation,
extensions, teintures) et les cils (réhaussement, extensions,
mascara semi-permanent), mais des maquillages et des
soins pour hommes sont également proposés.
Droits d’entrée : 15 000 € (formation comprise)
Redevance d’exploitation de la marque : 7 % du CA.
Apport personnel minimum : 20 000 €
Surface : comprise entre 45 et 50 m² avec 4 fauteuils
CA prévisionnels : de 200 000 à 250 000 € après 2 ans
d’exploitation
Rejuderm
Le concept du centre Réjuderm été créé par une équipe
experte dans le domaine de l’anti-âge. Sa particularité ? Pas
de vitrine, juste un local en rez-de-chaussée ou au 1er étage
dans quartier «haut de gamme».
Droits d’entrée : 0 €
Apport personnel : 120 000 €
Redevance fonctionnement : 0
Redevance publicitaire : 0
Royalties : 0 €
Investissement global : 150 000 €
CA réalisable après 2 ans : 220 0000 €
Surface moyenne : 50 m²
Formation : 3 semaines
Le groupe Provalliance (Franck Provost) vient également de lancer son Bar à vernis Colorii. Après l’implantation de deux premiers corners dans les centres commerciaux Carrefour de Chambourcy (78) et O’Parinor à
Aulnay-sous-Bois (93), 10 autres ouvertures sont prévues
d’ici à la fin de l’année.
SBmag|octobre 2014
Beauty
Beauty
Event
Event
2015
2015
LE SALON DE LA BEAUTÉ
DU SPA ET DU BIEN-ÊTRE
Le plus grand Institut Spa éphémère
PARIS - 6, 7 et 8 Février 2015
01
15 000 m2 d’Exposition - Conférences - Démonstrations
Un happening encore
jamais réalisé
Un lieu prestigieux
Un concept marquant et innovant
L’hôtel MOLITOR
Fini les stands classiques qui se confondent et s’alignent dans
des allées interminables.
Le lieu d’exposition choisi pour BeautyPro Event sera scénarisé, transformé en multitude de cabines d’instituts de beauté
et de Spas de luxe.
Pour un événement « jamais vu », il fallait un lieu aussi
mythique que prestigieux qui puisse servir de scène à
cet événement.
Chaque marque dans une véritable cabine de soins
Toutes les cabines seront mises en scène et seront le théatre
d’animations et de concours très innovants. La découverte sera
ininterrompue, de porte en porte, vers les différents univers de
chaque marque.
Des concours, des démonstrations, des animations à tous les
étages... jusque sur un podium flottant, au millieu du bassin
intérieur, les coursives servant de gradins !
BeautyPro Event a entièrement privatisé MOLITOR
avec ses 124 chambres et suites, son Spa (1 700 m2 ),
son restaurant et son bar.
Depuis sa ré-ouverture en mai dernier, MOLITOR est
le lieu parisien dont tout le monde parle. Vous serez
heureux, séduits et curieux de découvrir ce magnifique lieu de vie Art Déco : un plaisir supplémentaire
de venir rencontrer les plus grandes marques et toutes
leurs innovations.
Téléchargez votre badge visiteur sur
www.beautypro-event.com
6, 7 et 8 février
2015|MOLITOR – Paris
04.97.22.00.00
pratique
56
Boudoir Du Regard
12 questions à Rose–Marie Moins, responsable formation et
promotion à la Fédération Française de la Franchise (FFF)
“
Après un parcours dans un réseau de franchise en tant que responsable du recrutement des franchisés et ensuite directrice régionale,
Rose Marie Moins rejoint la FFF en 2007 et occupe le poste de responsable de la formation et de la promotion. Elle structure, organise et développe l’offre de formation de la FFF et crée l’Académie de la franchise, école de
formation à la franchise à destination des futurs franchisés, futurs franchiseurs,
réseaux en création et matures. Elle s’implique de plus en plus dans l’enseignement académique et enseigne la franchise dans plusieurs écoles de commerce et
universités. Elle anime très régulièrement des conférences et ateliers partout en
France sur la franchise à destination des futurs créateurs d’entreprise et participe
à des salons de la franchise à l’étranger pour promouvoir la franchise française à
l’export.
1. Pourquoi choisir de devenir franchisé ?
Les entrepreneurs qui ont franchi le pas mettent en avant une méthode plus rapide
et plus sûre de créer son entreprise. En s’appuyant sur une marque et un concept
déjà testé auparavant par le franchiseur et dont la rentabilité a été démontrée, le
franchisé se donne un maximum de chances de réussir.
2. Quel profil doit avoir le «parfait» franchisé ?
Rose–Marie Moins
responsable formation
et promotion à la FFF
Il n’existe pas vraiment de profil type. Le franchisé est un entrepreneur et un
commerçant indépendant qui, comme tout entrepreneur, doit faire de preuve de
compétences en matière de gestion, de management et avoir le sens du commerce. Il
doit, avant tout, avoir une vraie appétence pour l’activité dans laquelle il va se lancer
et trouver le réseau qui lui convient.
SBmag|octobre 2014
exploitation
3. Combien de temps faut-il pour devenir franchisé ?
Cela dépend de différents facteurs comme la disponibilité du
franchisé pour travailler son dossier, la recherche d’un local
commercial, la recherche du financement, la durée de la formation, etc. Disons que la fourchette se situe généralement entre 6
mois et 18 mois.
4. Un franchisé le reste t-il longtemps ?
La plupart des franchisés renouvellent au moins une fois leur
contrat.
5. La formation est-elle indissociable de la franchise ?
Oui, elle fait partie intégrante du système. Elle se décline sous
2 formes : la formation initiale et la formation continue. La
première permet au franchiseur de transmettre son savoir faire
au franchisé et se déroule avant le lancement de l’activité. Elle
est indispensable à une application du concept tel qu’expérimenté
et donc nécessaire au succès de l’entreprise du franchisé. Les
évolutions du concept aux niveaux commercial, technique,
managérial, gestion et leur application dans le réseau feront l’objet
de journées de formation complémentaires pendant l’exécution du
contrat. Une manière pour le franchisé de rester informé et de
maintenir son niveau d’expertise et de professionnalisme.
6. Comment peut-on devenir franchisé dans un secteur
d’activité que l’on ne connait pas ?
Bon nombre de franchisés n’avaient pas de compétences techniques dans le secteur d’activité avant de s’y investir. C’est aussi
l’avantage de la franchise. Grâce à la formation initiale décrite plus
Le cas (à part) de Passion Beauté
Avec 160 unités, Passion Beauté offre une alternative
à la franchise puisqu’il s’agit d’un groupement
de parfumeurs indépendants sous forme de S.A.
Coopérative. Le but est que chaque associé dispose
d’une voix et devienne donc acteur de l’avenir de Passion
Beauté. Les bénéfices sont distribués entre chaque
associé et réinvestis pour assurer le développement.
Les chiffres :
+Apport personnel 100 000 €
+ Investissement : 400 à 500 000 € HT
+ Durée : 5 ans puis tacite reconduction 3 ans
+ Droit d’entrée : 10 000 € HT
+ Les soins représentent environ 10 % du CA.
A noter qu’ « Une heure à soi » de Leclerc est également
sous forme coopérative. Avec 100 magasins aujourd’hui,
l’objectif est de doubler ce chiffre ! L’enseigne base
son développement sur trois axes : la qualité d’une
parfumerie traditionnelle, des prix légèrement inférieurs
au marché et le service de véritables cabines de soins.
Info +
Le site de la FFF : www.franchise-fff.com
Les sites spécialisés :
www.franchise-magazine.com
www.lindicateurdelafranchise.fr
www.toute-la-franchise.com
www.lesechosdelafranchise.com
www.observatoiredelafranchise.fr
Les salons :
Franchise Expo Paris (du 22 au 25 mars 2015)
www.franchiseparis.com
Top Franchise Méditerranée (du 17 au 18 novembre
2014) www.topfranchisemed.fr
Prochaine opération nationale : « La semaine pour
entreprendre en franchise » (du 6 au 12 octobre
2014) www.semaine-franchise.com
Les formations « devenir franchisé » (destinées
aux futurs franchisés) ou « créer et développer son
réseau de franchise » (dédiées aux éventuels futurs
franchiseurs) sont dispensées par l’Académie de la
franchise, l’organisme de formation de la FFF :
www.formation-franchise.com
haut, on peut tout à fait envisager de créer sa boîte dans une
activité nouvelle pour laquelle on ressent une vraie affinité
et envie. Attention toutefois, certains métiers ne peuvent
s’exercer que si l’on est diplômé et cette réglementation est
bien entendu respectée dans un système de franchise. Il
suffit donc de cibler le secteur d’activité qui vous intéresse,
de prendre contact avec un ou plusieurs franchiseurs et de
déposer sa candidature.
7. Sur quelle rentabilité faut-il compter et au bout de
combien de temps ?
Les rentabilités varient en fonction des secteurs, en
fonction des enseignes et je dirais même en fonction des
franchisés (on connaît tous de bons et de mauvais commerçants !). Les franchiseurs pourront donner au candidat
des rentabilités moyennes ainsi que des retours sur
investissement moyens. Ce sera au franchisé d’établir son
compte d’exploitation prévisionnel (en se faisant accompagner par un expert comptable), en fonction des ratios
donnés par le franchiseur. Comme pour toute nouvelle
entreprise, il y a une période de lancement de l’activité
avant d’atteindre le point mort et la rentabilité attendue.
8. Peut on reprendre une franchise existante ?
Le franchisé, propriétaire de son entreprise, peut très bien
décider de transmettre celle-ci à la fin de son contrat.
La condition à cette cession (en fonds ou en parts) est
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pratique
la validation du repreneur par le franchiseur. En effet, celui-ci tient à
s’assurer que le repreneur sera un « bon ambassadeur de sa marque ».
9. Y a-t-il une « surveillance » du franchisé de la part de
l’enseigne ?
Une expérience
sans faux pas
Céline à 39 ans, elle habite Nice et possède
un BAC F7 en poche (Sciences biologiques).
Sa carrière professionnelle est toujours
passée par la franchise puisqu’elle débute
en étant équipière chez Mc Donald’s
pendant une année, puis devient gérante
d’un magasin Gifi durant 4 ans. Elle devient
ensuite directrice adjointe en retournant
chez Mc Donald’s.
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C’est en 2009 qu’elle décide de se mettre
à son compte en ouvrant sa première
franchise Body’minute.
Pour elle, aucun doute : « Je me suis dirigée
vers la franchise car c’est un bon moyen
pour être à son compte tout en étant
accompagnée, et grâce à la notoriété de
l’enseigne, je bénéficie d’une publicité
nationale ».
Après 5 années d’expérience, ses
convictions sont intactes et même
renforcées en raison d’une conjoncture
économique peu favorable. En effet· :
« il est plus intéressant de travailler
en collaboration avec une franchise
qui vous apportera tout son soutien :
communication, formation, juridique,
management..... ! Pour moi, la franchise
c’est opter pour la sécurité et la notoriété,
tout en étant indépendant.
Si l’on reprend la définition de la franchise telle qu’inscrite dans le Code
de déontologie européen, on y trouvera les mots suivants « …, dans
laquelle le franchiseur accorde à ses franchisés le droit et impose
l’obligation d’exploiter une entreprise en conformité avec le concept du
franchiseur ». Le contrôle fait donc partie des obligations du franchiseur.
Le principe d’homogénéité de fonctionnement est essentiel pour le bon
développement du réseau et de ses franchisés. Le consommateur, en
s’adressant à une marque, s’attend à la qualité de produits et de services
promise par celle-ci. Il ne peut être déçu dans son acte d’achat. Une
mauvaise application du concept par l’un ou plusieurs franchisés peut
avoir un impact négatif sur la réputation et la notoriété de la marque et
donc sur chacune des entreprises franchisées.
10. Peut-on quitter facilement une franchise ? Y a-t-il des
clauses de non-concurrence ?
Le contrat de franchise est très généralement à durée déterminée. Il
appartient au franchisé et au franchiseur de le renouveler ou non. Dans
le cas d’un non renouvellement, le franchisé peut revendre son entreprise (voir plus haut) ou décider de poursuivre une activité sans
enseigne. La clause de non-concurrence post-contractuelle inscrite au
contrat lui interdira d’exercer exactement la même activité que celle
exercée dans le cadre du réseau. Cette interdiction est limitée dans le
temps et dans l’espace.
11. Peut on devenir un franchisé d’exception (avec plusieurs
sites ouverts) et par là obtenir des conditions particulières avec
l’enseigne ?
On ne peut pas parler d’exception puisqu’il est assez courant qu’un
franchisé ouvre plusieurs points de vente sous la même enseigne (multi
franchisé) ou sous des enseignes différentes (pluri franchisé). La
négociation de conditions préférentielles n’est sans doute pas exclue,
mais dépendra de chaque franchiseur.
12. Est-on garanti qu’un autre franchisé ne va pas s’installer
à proximité de sa propre franchise ?
•••
Dans la grande majorité des cas, le franchisé bénéficie par contrat d’une
zone géographique exclusive lui garantissant ainsi aucune autre implantation de la même marque sur son territoirre.
Je viens d’ouvrir une deuxième franchise
(Nail’minute)... Et je ne compte pas
m’arrêter là ! ».
Et lorsque l’on demande à Céline quelles
sont les qualités indispensables pour
devenir franchisé(e), elle répond sans
hésiter : « Il faut plus d’une qualité pour
être franchisée, mais je dirais être une
bonne gestionnaire avant tout ». Qu’on se
le dise !
SBmag|octobre 2014
Body’ minute