Télécharger - Villejuif

WWW.VILLE-VILLEJUIF.FR
183
M ARS 2014
Égalité
Féminisme
Parité
s
r
a
m
G RAND
ANGLE
I Femmes citoyennes
P6-10
I
PORTRAIT
I Marc Perrone
P 12
I
CULTURE
I Fest Noz
P20
2
CÉRÉMONIE DE REMISES DES RÉCOMPENSES SPORTIVES
GRAND ANGLE
Femmes citoyennes > 06 à 10
L’OFFICIEL
Voter par procuration > 11
PORTRAIT
Marc Perrone > 12
VIE ASSOCIATIVE
Les philatélistes et
télécartistes > 13
MA VILLE, MON QUARTIER
Commerces & activités > 14
Le pigeonnier à Robert-Lebon > 15
Formation aux 1er secours > 16
MEMOIRE
Marguerite Chapon > 17
TRIBUNES LIBRES
Expressions des groupes du
Conseil municipal > 18-19
SPORT
Échecs et Mat ! > 22
ENTRE-NOUS
Carnet > 23
Recensement > 23
Hôtel de ville 94807 Villejuif cedex
Tél. 01 45 59 20 00
« VNV» le journal. Tél. : 01 45 59 25 11
DIRECTRICE DE LA PUBLICATION :
Claudine Cordillot
RÉDACTION EN CHEF : Alexandre Pech
RÉDACTION : Marion Seunevel, Jérôme Pichon,
Pierre Vanderlinden, Damien Waltisperger, Hanifa Said
E-MAIL : [email protected]
PHOTOGRAPHIES : Marc Grosvalet, Rodolphe Almeras
CONCEPTION GRAPHIQUE : Médiris
MAQUETTE : Elisa Agullo-Barouh
DÉPÔT LÉGAL : MARS 2014 –ISSN 0222-5247
IMPRIMERIE : Grenier Gentilly
14
Essai
transforme !
'
CULTURE
Fest Noz > 20
Concours photo jeunesse > 21
31
JAN
Des couleurs, de l’ambiance et un esprit d’équipe omniprésent. Comme
chaque année, les membres des différentes associations de l’USV se
sont succédé sur la scène des Esselières pour être récompensés de leurs
performances réalisées la saison passée. Plusieurs centaines de sportifs,
d’athlètes et d’entraîneurs étaient donc sous les projecteurs, lors d’un ballet
haletant de plus de deux heures rythmé par la sélection musicale des DJ et
entrecoupé de démonstrations de danse ou d'arts martiaux. Aucun sport n’a
manqué à l’appel. Citons la récompense aux écoliers et collégiens ayant participé en octobre dernier à la 26ème Corrida, l’USV Échec pour ses excellentes
performances de l’équipe adulte en Nationale 2 ou Bakary Tounkara soulevant
sa ceinture mondiale remportée voici un mois à la halle Carpentier (notre
photo). Autre moment fort de la soirée : la remise de la médaille d’honneur
(argent) de la Jeunesse et des Sports à Francis Hamdaoui, le président de
l’USV Académie des Boxes. Cette récompense honore « le militantisme sportif,
ceux qui s'investissent durant des années dans les associations sportives»
a déclaré le Maire.
INSTANTANÉS
L'équipe de Roller hockey
en pleine démonstration.
Christian Barrouquère,
ancien président de l'USV plongée,
décoré de la médaille de la
Jeunesse et des Sports.
L'USV escrime (Julian Santandier et
Pierre Loisel) félicitée par MarieThérèse Hayotte, présidente
de l'USV.
L’USV natation
également récompensée
pour ses bons résultats
durant l'année.
Trésor Makunda, médaillé olympique
et athlète handisport que la ville soutient
jusqu'aux Jeux de Rio en 2016.
Les poussines du club de volley-ball
3e des derniers championnats de France.
Les élèves de l'école d'ingénieur EPITA
en pleine démonstration de hip-hop.
3
4
INSTANTANÉS
1
F ÉV
14
17
F ÉV
14
Préparer
son avenir
Près de 350 jeunes sont venus cette
année au Forum des collèges qui s’est
tenu à Guy-Môquet, un rendez-vous
important pour l’orientation scolaire
et la découverte des métiers. Un
forum qui n’aurait pu être organisé
cette année sans l’implication importante des représentants des parents
d’élèves et des équipes éducatives
des cinq collèges.
À table !
La MPT Gérard-Philipe proposait
aux enfants de 7 à 10 ans un
stage de cusine intitulé « petits chefs ».
8
F ÉV
14
Années folles
Dans le cadre des samedis ouverts,
la MPT Jules-Vallès proposait une
après-midi sur les thèmes des années
1930 avec notamment un cours de
danse charleston très dynamique.
À l’entrée, une voiture à traction
faisait sensation !
12
F ÉV
14
Ça bulle ?
Durant tout le mois de février,
le coin « manga » de la médiathèque
n’a pas désempli.
CARNET DE BORD
Ville accueillante
8
F ÉV
14
Sous le signe
du cheval !
Célébration
du Nouvel an chinois
Danses, arts martiaux, chants traditionnels, sur
l’esplanade Pierre-Yves-Cosnier, les associations
chinoises de la ville (amicale des Teaochew et
les anciens élèves de l’école Tuan Hua), ont proposé deux heures d’un spectacle très coloré, à
l’occasion des célébrations du nouvel an chinois.
Cette année nous entrons dans l’année du
cheval. Les représentants associatifs ont placé
cette initiative festive sous la bannière anniversaire des 50 ans du rétablissement des relations
diplomatiques entre la France et la Chine.
Des centaines de personnes sont venues admirer les démonstrations ; une belle répétition générale avant le grand défilé annuel dans
le XIIIe arrondissement de Paris qui se tenait
le lendemain.
+ de photos sur le site internet www.ville-villejuif.fr
Depuis longtemps, Villejuif est une villemonde, une ville accueillante et plurielle
qui travaille au rapprochement entre les
peuples. Le 8 février, nous avons célébré
dans les rues de notre centre-ville le
Nouvel an chinois. Un très beau moment
où des centaines de Villejuifois sont venus
célébrer cette nouvelle année sous le signe
du cheval, symbole de l’énergie. Cette
année promet donc d’être dynamique et
rythmée avec audace et courage !
Femmes citoyennes
Cette année, nous célébrons l’anniversaire de
la loi de 1944 ouvrant le droit de vote et l’éligibilité aux femmes. 70 ans après, dans 86,2%
des communes, la seule femme présente
dans le bureau du maire, c’est Marianne. En
mettant à l’honneur les femmes citoyennes,
bénévoles d’associations, militantes, salariées,
nous luttons pour la parité. Ces femmes, à la
conquête de l’égalité femmes-hommes à tous
les niveaux de la société, sont présentes dans
la Cité et ainsi mettent fin au cantonnement
encore trop fréquent des femmes à la sphère
privée !
Nous vous donnons rendez-vous aux multiples
initiatives pour le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Élections municipales !
Le 23 mars prochain, aura lieu le 1er tour
des élections municipales durant lequel
les citoyens seront amenés à élire pour
6 ans leurs conseillers municipaux et
conseillers communautaires, qui représenteront les Villejuifois au sein de la
communauté d’agglomération de
Val-de-bièvre. Un scrutin très important
pour l’avenir de notre ville, sur lequel
il ne m’est pas possible de m’exprimer
dans ces colonnes, si ce n’est pour vous
dire à toutes et à tous de faire entendre
votre voix !
C LAUDINE C ORDILLOT
MAIRE DE VILLEJUIF
5
6
GRAND ANGLE
Quand les femmes
ont droit de Cité
En 1944, les femmes obtenaient le droit de vote et d’éligibilité.
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes,
le 8 mars, la ville de Villejuif met à l’honneur et interroge ses
citoyennes. En ayant obtenu le droit de vote, les femmes ontelles pour autant « droit de cité » ? Ont-elles pleinement pris
leur place dans la société ? Paroles de Villejuifois-e-s.
O
fficialisée à l'échelle mondiale
par les Nations Unies en 1977,
le 8 mars, Journée Internationale des droits des Femmes,
trouve son origine dans les luttes
des ouvrières et des suffragettes du début
du 20ème siècle pour obtenir de meilleures
conditions de travail et le droit de vote. Pour
Colette Seltzer, une retraitée villejuifoise,
le droit de vote et d’éligibilité conquis il
y a 70 ans « signifie que les femmes devenaient
enfin adultes ». Mais pour autant, « elles ont
continué à être considérées comme des mineures » ;
elles n’avaient par exemple pas le droit de
gérer leurs biens, rappelle-t-elle. Ce n’est en
MARION SEUNEVEL
effet qu’en 1965 que les femmes obtiennent
ce droit, en même temps que celui d’exercer
une profession sans l’accord de leur mari...
« L’autonomie des femmes est quelque chose de
récent » insiste Colette.
Et la parité n’est pas encore atteinte. Des
lois demeurent nécessaires pour accroître
le nombre de femmes accédant à des responsabilités politiques et publiques (lire
p.9). Le 28 janvier dernier, les députés ont
adopté en première lecture la loi sur l’égalité
femmes-hommes qui instaure notamment de
nouvelles obligations en matière de parité
et double les pénalités financières imposées
aux formations politiques. La loi doit encore
passer devant le Sénat au printemps.
RÉDUITES À DES QUOTAS
L’idée qu’il faille créer des quotas de
femmes est choquante pour certains. Anne
Tomas Bouil, 30 ans, professeur de danse
classique est par principe opposée à ce que
« quelqu’un soit choisi en fonction de son sexe, sa
couleur, sa communauté et pas seulement de ses
compétences », mais en attendant, que faire?
« On est encore dans une société machiste où il y
a l’homme… et puis la femme » dit-elle. Elle
est effarée qu’il y ait encore des femmes
qui, pour avoir des postes de cadre,
GRAND ANGLE
Sandrine Aragon, professeur de littérature
française particulièrement mobilisée. Son
sujet de thèse portait sur l’accès des femmes
à la culture. L’influence de l’école dans les
choix d’orientation peut être déterminante.
Or les études des manuels scolaires réalisées
par le Centre Hubertine-Auclert montrent
qu’ils contribuent à ce que les jeunes
filles aient moins d’ambition que leurs
homologues masculins (lire p.8).
STÉRÉOTYPES
En présence de Monique Stanciu, adjointe au Maire de Villejuif, et Valérie l’Hostis, directrice
d’un laboratoire du Centre de l’Énergie Atomique expliquait le 8 mars 2012 aux élèves du lycée
Darius-Milhaud avoir le sentiment de « s’être imposée par son travail » à cette fonction.
avril 2014, c’est le « Mois de la femme,
en route vers l’égalité » : expositions,
spectacles, interventions et rencontres. Des
femmes témoignent tous les ans de leurs
parcours pour accéder à des fonctions ou
Bien sûr, « voter, c’est le droit de s’exprimer » métiers dans lesquels les jeunes filles se
renchérit Éliane Lestrade, à la retraite projettent moins que les garçons. Parmi
elles, des élues locales
depuis deux ans, mais
comme
Claudine
« il reste beaucoup à faire ».
Cordillot ou Patricia
Elle était responsable
Tordjman (maire de
de la commission pour
Gentilly et présidente
l’égalité professionnelle
de la Communauté
dans son entreprise :
d’agglomération
de
« des jeunes femmes cadres
Val-de-Bièvre),
des
y siégeaient et sentaient un
femmes
ingénieur,
blocage ; elles n’avaient
commissaire de police,
pas les mêmes salaires
pilote,
etc.
Cette
que
leurs
homologues
SOURCE : HAUT CONSEIL À L'ÉGALITÉ
année,
des
hommes
masculins. Il faut que cela
ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
devraient également
change » insiste Éliane.
Aujourd’hui, une femme est encore payée témoigner de leurs parcours atypiques :
environ 17% de moins qu’un homme. sage-femme, assistant social, auxiliaire de
Etre citoyenne, selon Éliane, c'est aussi puériculture.
s'investir dans la vie associative, culturelle,
sportive, humanitaire et s’intéresser à la vie Dans ce lycée intercommunal fréquenté à
65% par des jeunes filles « il est important
publique locale.
d’interroger les représentations » explique Camille
Pauron, Conseillère principale d’éducation,
ÊTRE AMBITIEUSES
La question de l’emploi, de l’écart des l’une des trois co-pilotes de l’événement.
salaires est celle qui revient le plus Alors que les jeunes filles ont de meilleurs
spontanément. L’équipe pédagogique du résultats scolaires, « elles osent moins se frotter
lycée Darius-Milhaud se mobilise tous les aux classes préparatoires, aux grandes écoles »,
ans à l’occasion du 8 mars. Du 8 mars au 8 explique-t-elle. Un constat que déplore
« doivent dire qu’elles ne prévoient pas de devenir
mères ». À noter, la loi égalité femmeshommes de 2014 réforme aussi le congé
parental pour inciter les pères à le choisir...
Les femmes
accomplissent 66%
du travail mondial mais
ne disposent que de
10% des revenus.
Et cela peut commencer très tôt. À Villejuif,
les professionnels des crèches municipales
sont attentifs aux stéréotypes. Les jeux ne
sont dits ni « de garçon » ni « de fille », mais
plutôt axés sur le langage et le respect des
autres. Les professionnels évitent les surnoms
qui « pourraient induire une minoration de la petite
fille », comme « ma puce » quand le garçon
est lui un « bonhomme » explique AnneEmmanuelle Collas, directrice de la petite
enfance. Il s’agit de « veiller à ce que l’on ne
contribue pas à renforcer les stéréotypes sexués ».
L’arrivée d’hommes au sein de la crèche
Robert-Lebon a été très positive : « Cette mixité
apporte beaucoup aux enfants comme à l’équipe »
se félicite Mounira Hirech, éducatrice de
jeunes enfants et collègue de Teddy Jolivet.
D’ailleurs, Colette pense que « les livres
pour enfants où papa donne la bouillie pendant
que maman fait du vélo avec ses copines »
peuvent contribuer à changer les choses
en ouvrant de nouveaux horizons.
Pour Annie Grisard, correspondante du
Parquet à Villejuif, « pour qu’un droit existe, il
ne suffit pas qu’il soit écrit. Le meilleur moyen
pour les femmes de vivre pleinement leurs droits est
de se battre pour le droit au logement, au travail,
à la santé car les droits des femmes n’avanceront
qu’avec les droits des individus », estime-t-elle.
Ce n’est pas un « combat contre mais un combat
pour chacun », souligne-t-elle, ajoutant, à la
suite d’Aragon, que « la femme est l’avenir de
l’homme ».
Dès la crèche, les équipes veillent à ne
pas renforcer les stéréotypes sexués.
7
8
GRAND ANGLE
Droit des femmes :
un long chemin vers l’égalité
Olympe de Gouges rédige
la « Déclaration des droits
de la femme et de la
citoyenne ».
1791
Droit de vote et
d’éligibilité pour les
femmes.
Les manuels scolaires
inégalitaires
La notion à « travail égal,
salaire égal » remplace
celle de « salaire féminin ».
1944
1972
Les femmes
peuvent exercer
une profession
sans l’autorisation
de leur mari.
1965
1975
1976
La Loi Veil légalise
l’Interruption Volontaire
de Grossesse.
La mixité devient obligatoire dans
les établissements scolaires publics.
Alors que les filles ont de meilleurs résultats
scolaires, que les terminales scientifiques
sont mixtes, les jeunes femmes choisissent
« des filières moins rémunératrices, moins
porteuses d’emplois » explique Amandine
Berton-Schmitt, chargée de mission
éducation au Centre Hubertine-Auclert.
Elles ne sont par exemple que 25% dans les
écoles d’ingénieurs. Ce centre francilien
de ressources pour l’égalité femmeshommes étudie tous les ans les stéréotypes
véhiculés par les nouveaux manuels
scolaires. En 2012, ceux de mathématiques
de Terminale S et Bac Pro ne comportaient
que 3% de femmes scientifiques et ne
rendaient pas justice à leur contribution.
Dans l’un d’eux, Marie Curie n’était qu’en
photo comme « associée aux travaux de
son mari ». Elle a eu deux prix Nobel. « Les
manuels scolaires sont un outil de diffusion
des valeurs républicaines dont l’égalité.
Or cette invisibilisation des femmes se
perpétue » souligne Amandine BertonSchmitt. En 2013, une photo dans la presse
représentait ainsi le Pr Luc Montagnier et
« sa collaboratrice », mentionnée entre
parenthèses, Françoise Barré-Sinoussi.
Elle est professeur et c’est ensemble qu’ils
ont été distingués par le prix Nobel de
médecine. « Si les modèles féminins sont
moins diversifiés, valorisés et valorisants,
les jeunes filles ne sont pas encouragées à
avoir des ambitions », conclue Amandine
Berton-Schmitt.
Vous le dites
LAURELINE OTHENIN-GIRARD
LESLIE JULIEN
SANDRINE ARAGON
TEDDY JOLIVET
Conseil local
de la Jeunesse
(CLJ)
Le droit de
vote a été une
grande avancée:
les femmes
sont des citoyennes, peuvent
s’exprimer, ont le droit d’avoir une
opinion autant que les hommes.
Mais les femmes sont encore très
minoritaires dans les institutions
politiques. On ne devrait pas avoir
besoin de créer des quotas, cela
devrait se faire naturellement et
j’espère cela deviendra inutile.
Selon la loi, on est égaux, mais
dans les faits, il faut que les
mentalités changent. Souvent
inconsciemment, les parents distinguent leurs enfants dès le plus
jeune âge, ce qui les enferment
dans des clichés comme le « rose
pour les filles » et n’aide pas à
l’égalité des sexes.
Assistante
de direction,
conservatoire
de danse
On n’y est pas
encore à l’égalité
homme-femme!
Ne serait-ce que parce qu’il n’y a
que 30% de députées. Le sens de la
représentation, c’est qu’il y ait autant
de femmes que d’hommes. La parité,
c’est cela. Bien sûr, un homme peut
représenter une femme et vice-versa,
mais c’est important, étant donné
notre histoire, que les femmes y
accèdent autant que les hommes.
En danse, il y a beaucoup de femmes
mais les chorégraphes, les directeurs
de compagnies sont des hommes.
Quant à l’égalité des salaires, mes
parents avaient la même formation
dans la même entreprise et ma mère
gagnait 500 euros de moins. Pour
que les mentalités changent, il faut
en discuter autour de soi.
Agrégée et docteur ès lettres,
professeur de
littérature, lycée
Darius-Milhaud
J’ai le sentiment
que les élèves et
les femmes brident leurs ambitions.
Il y a toujours l’idée qu’une carrière
– rentrer tard, voyager – empêche
d’être une bonne mère. La culpabilité
et la pression sociale sont moindres
sur les hommes. Il y a tout un travail
à faire pour que les jeunes filles aient
des ambitions même si elles seront
confrontées à des barrières. Par
exemple, alors qu’il y a 80 à 90% de
femmes dans les études littéraires, la
proportion s’inverse souvent pour les
postes de professeurs d’université...
Il faut que les jeunes filles se battent
pour leurs ambitions et pour l’égalité
dans les couples, sans laquelle elles
ne pourront pas poursuivre leurs
ambitions.
Agent petite
enfance, crèche
Robert-Lebon
En BEP, on était 2
garçons pour 30
filles. Il y a parfois
quelques moqueries quand je dis où je travaille.
Mais travailler en crèche, c’est le
stage qui m’a le plus plu. Cela surprend, on me demande si je travaille
avec les bébés. Cela fait neuf ans
que je travaille ici. Quelques parents
ont peut-être été surpris au début
mais cela se passe très bien. Les
enfants se comportent différemment avec moi, ils cherchent à être
plus autonomes, manger seuls. On
a eu plusieurs collégiens en stage
de 3ème et certains ont changé leur
idée d’orientation pour faire ce
métier. Il faut sensibiliser dès le plus
jeune âge : les « métiers de femme »
peuvent être faits par des hommes
et vice-versa.
GRAND ANGLE
Marie-Claude Vaillant-Couturier votant, probablement
en 1945, lors des élections municipales à Villejuif
Le quizz
Quand devient-on
pleinement citoyenne ?
MARIETTE SINEAU
Directrice de recherche au CNRS
en Sciences Politiques
Les femmes sous-représentées
Les femmes sont éligibles depuis 1944 mais les partis politiques, piliers de la démocratie, ont mené
une résistance active à leur entrée dans les assemblées élues. Les institutions de la Ve République les
y ont encouragés. Le mode de scrutin uninominal,
instauré en 1958 pour élire les députés, a incité les partis à investir les
candidats les plus connus : le député sortant ou un notable, tel le maire
ou le conseiller général, des hommes pour la plupart. Cette politique d’investiture explique que la part de femmes députées ait été inférieure à 6%
jusqu’en 1997.
La loi du 6 juin 2000, dite loi sur la parité, a entraîné une féminisation relative de l’Assemblée nationale. Mais avec un peu moins de 27% de députées,
la France stagne au 39ème rang mondial. Les grands partis ont, jusqu’à présent, préféré payer des amendes plutôt que d’investir 50% de femmes. Ainsi,
l’UMP, qui n’a présenté que 25,5% de candidates aux législatives de 2012,
aura une retenue annuelle sur sa dotation de quelques 3,9 millions d’euros
par an, tandis que le Parti socialiste, avec 42,6% de candidates en aura une
de près de 1,4 million d’euros.
Aux élections municipales, le scrutin de liste avec parité obligatoire des
candidatures a permis d’atteindre la quasi parité des élus : on compte 48%
de femmes parmi les conseillers municipaux et 48% parmi les adjoints aux
maires des villes de 3 500 habitants et plus. Mais, la parité s’est arrêtée
aux portes des mairies : depuis 2008, les édiles ne comptent que 14% de
femmes (9,6% seulement pour les villes de 3 500 habitants et plus). Les
hommes gardent jalousement les têtes des exécutifs locaux. La loi de 2013,
en étendant l’obligation du scrutin de liste paritaire aux communes de plus
de 1 000 habitants (contre 3500 jusque-là) devrait permettre à 16 000
femmes supplémentaires d’intégrer les conseils municipaux et intercommunaux en 2014. Les femmes gagneront ainsi en notabilité. En outre, certains élus vont peut-être anticiper les effets de la loi interdisant (en 2017)
aux parlementaires de cumuler avec la fonction de maire. Les femmes sauront-elles saisir leur chance ? C’est un des enjeux des municipales de 2014.
Dernier ouvrage, en 2011, « Femmes et pouvoir sous la Ve République. De l’exclusion à l’entrée
dans la course présidentielle» (Presses de Sciences Po).
Testez vos connaissances et a priori avec l’application « Femmes citoyennes » créée à l’occasion
du 8 mars 2014. Sur ordinateur ou smartphone,
laissez-vous surprendre par une cinquantaine de
questions ludiques sur l’histoire des droits des
femmes et leur image dans la culture populaire…
Pour jouer, flasher le code ci-dessous avec votre smartphone et suivez le guide pour télécharger l’application.
En attendant, saurez-vous répondre correctement à ces questions, extraites du quizz ?
Pour connaître les réponses, tournez la page…
1/ LES PROGRAMMES SCOLAIRES ENSEIGNÉS
AUX FILLES ET AUX GARÇONS SONT IDENTIQUES
DEPUIS :
- 132 ans (1882) - 90 ans (1924) - 38 ans (1976)
2/ EN 1945, 32 FEMMES SONT ÉLUES DÉPUTÉES
DONT MARIE-CLAUDE VAILLANT COUTURIER
POUR LA CIRCONSCRIPTION DE VILLEJUIF.
À VOTRE AVIS, 23 ANS PLUS TARD EN 1968, SUR
487 DÉPUTÉS, COMBIEN ÉTAIENT DES FEMMES ?
-8
- 34
- 132 3/ LES FEMMES SONT PLUS SOUVENT
DÉSIGNÉES UNIQUEMENT PAR LEUR PRÉNOM
DANS LES MÉDIAS,
vrai ou faux ?
4/ QU’A POPULARISÉ L’ANGLAISE MARY QUANT
À PARTIR DE 1962 ?
- La mini-jupe,
- la pilule contraceptive, - ou le wonder-bra ?
5/ LA NOTION DE «SALAIRE FÉMININ»
EXISTAIT JUSQU’EN 1972,
vrai ou faux ?
6/ LE SPORTIF LE PLUS TITRÉ
DE FRANCE EST UNE FEMME,
vrai ou faux ?
www.ville-villejuif.fr
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10
GRAND ANGLE
Quizz,
les réponses
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE
Pouvoir
être écoutée
1/ Les programmes scolaires enseignés aux
filles et aux garçons sont identiques depuis…
1924, soit il y a 90 ans ! 1882 est l’année où
Jules Ferry rend obligatoire l’instruction primaire, laïque et gratuite, des filles et des garçons. Mais ce n’est qu’en 1976, il y a 38 ans,
que l’école devient mixte, filles et garçons se
rencontrant alors sur les bancs de l’école…
2/ En 1968, Marie-Claude Vaillant-Couturier
est élue députée aux côtés de…
7 autres femmes ! Elles étaient ainsi moins
nombreuses qu’en 1945 où 32 députées
furent élues alors que les femmes venaient
tout juste de gagner leur droit de vote et
d’éligibilité ! En cause, le changement de
mode de scrutin (lire P.9).
3/ Dans les médias, les femmes sont citées
sans leur nom ou uniquement par leur prénom…
5 fois plus souvent que les hommes et ce y
compris pour les femmes politiques. Elles
sont aussi 3 fois plus souvent représentées
dans leurs relations familiales plutôt que professionnelles.
4/ L’anglaise Mary Quant a popularisé en
1962…
La mini-jupe, devenue un symbole de la
libération de la femme et de son droit se vêtir
selon ses goûts.
5/ La loi a inscrit le principe « à travail égal,
salaire égal » en…
1972 seulement ! Jusque-là on parlait de
« salaire féminin ». Mais 40 ans plus tard, à
travail égal, l’écart moyen des salaires est
encore de 17,6%.
6/ Le sportif le plus titré de France est...
La cycliste Jeannie Longo, couverte d’or avec
59 titres nationaux, 13 titres de championne
du monde et une médaille olympique.
Remis en cause en Espagne, le droit à
l’avortement a été obtenu en France il y
a presque 40 ans, en 1975. Pourtant, la
liberté des femmes à y recourir fait
parfois encore débat. À Villejuif, plusieurs
lieux permettent d’être écoutée.
P
our le Docteur Laurence Danjou,
co-présidente de l’ANCIC (Association
Nationale des Centres d’Interruption de
grossesse et de Contraception), l’avortement
« est encore un droit à défendre ». L’exemple
espagnol montre « que tout peut être remis en
cause », au risque de créer « un désastre sanitaire et social ». Persiste encore l’idée que les
femmes qui décident d’avorter seraient « des
têtes en l’air qui s’en fichent » mais « aucune
femme n’avorte à la légère » et « la difficulté
du parcours d’IVG et le regard négatif porté par
la société en font une épreuve » insiste-t-elle.
La récente proposition* de supprimer officiellement la notion de « détresse » invoquée par
les femmes pour justifier l’IVG en 1975 a « fait
bondir des députés » rappelle le Dr Danjou.
posent suivis de grossesse et gynécologique,
contraception et contraception d’urgence
(la « pilule du lendemain »), accompagnement
en vue d’une IVG, prévention et dépistage des
IST, des cancers, questions de sexualité, de
difficultés de couple, de violences conjugales ;
tout ce qui peut survenir dans la vie d’une famille. Ces consultations, gratuites et confidentielles, sont un service financé par le Conseil
général et souvent, comme à Villejuif, implanté dans les centres de Protection maternelle
et infantile (PMI). Une autre difficulté commence à se faire sentir pour les années à venir :
« le recrutement de médecins, notamment
en raison des départs en retraite » s’inquiète le Dr Danjou. « Pas très gratifiant ni
bien payé, l’IVG n’intéresse pas beaucoup de
médecins » regrette-t-elle.
Dans les faits, les femmes n’ont plus à se justifier. Mais cette culpabilité entretenue dans
la société « s’ajoute à celle que les femmes
ressentent et est contre-productive » pour
les professionnels de santé qui les accompagnent : il s’agit « de les aider à comprendre
pour avancer dans leur histoire » expliquet-elle. D’ailleurs, le centre d’orthogénie de
l’hôpital du Kremlin-Bicêtre dans lequel le
Dr Danjou exerce aussi ne se limite pas à être
l’un des premiers (1978) et plus grands centres
franciliens pour les IVG. C’est autant un lieu
dédié à la contraception, à la prévention et
au dépistage des cancers féminins et des
infections sexuellement transmissibles (IST).
* loi sur l’égalité femmes-hommes de janvier
2014, encore en débat
CONSULTATIONS
Retrouvez tout le programme de la
journée du Samedi 8 mars dans
l'agenda et sur le site de la ville.
De même à Villejuif, les équipes pluridisciplinaires des deux centres de planification
et d’éducation familiale (CPEF) reçoivent les
femmes, quelle que soit leur situation, et y pro-
> Les Centres de planification et d’éducation
familiale de Villejuif
• CPEF Marie-Claude-Vaillant-Couturier,
22 avenue de Stalingrad, Tél. : 01 47 26 09
• CPEF Henri-Barbusse, 3ter rue Henri-Barbusse,
Tél. : 01 46 78 80 59
> Le centre d’orthogénie de l’hôpital
du Kremlin-Bicêtre, 78 rue du Général Leclerc,
Tél. : 01 45 21 22 15
L’OFFICIEL
ÉLECTIONS MUNICIPALES DES 23 ET 30 MARS
Comment
voter par
procuration ?
Le vote par procuration permet de se faire
représenter, le jour d’une élection, par un
électeur de son choix.
L
’électeur (le mandant) choisit une
personne (le mandataire), pour
voter à sa place. Le mandantaire
doit être inscrit dans la même
commune que la personne votant,
mais pas forcément dans le même bureau de
vote et ne pas avoir reçu d’autre procuration
d’un mandant établi en France.
QUELLES CONDIT IONS
À REMPLIR ?
Le vote par procuration est admis dans les
cas suivants : vacances, obligations professionnelles ou suivi d’une formation empêchant le mandant de se rendre dans son
bureau de vote le jour du scrutin, état de
santé, handicap, ou assistance à une personne malade ou infirme, ou inscription sur
les listes électorales d’une autre commune
que celle de la résidence principale.
Pour établir sa procuration, le mandant doit
se présenter en personne : au tribunal d’instance du lieu de résidence ou du lieu de
travail (au 127/129 rue Jean-Jaurès) ou au
commissariat de police (au 2, rue Luisette).
En cas d’état de santé ou d’infirmité sérieuse
empêchant le déplacement, et sur demande
(écrite), un officier de police judiciaire ou
son délégué peut se déplacer à domicile
pour établir la procuration. Un certificat
médical ou un justificatif de l’infirmité doit
être joint à la demande de déplacement.
sur le mandataire (nom de famille, nom
d’usage, prénom(s), adresse, date et lieu de
naissance). Ce formulaire inclut une attestation sur l’honneur mentionnant le motif
de l’empêchement. Ces démarches doivent
être effectuées le plus tôt possible pour tenir
compte des délais d’acheminement et de
son traitement en mairie. En principe, une
procuration peut être établie jusqu’à la veille
du scrutin, mais le mandataire risque de ne
pas pouvoir voter si la commune ne l’a pas
reçue à temps.
DÉROULEMENT DU VOTE
Il revient au mandant d’avertir son mandataire de la procuration qu’il lui a donnée et
du bureau de vote dans lequel il devra voter
à sa place. Le jour du scrutin, le mandataire se présente muni de sa propre pièce
d’identité, au bureau de vote du mandant,
et vote au nom de ce dernier.
> Préparez votre demande de procuration
en téléchargeant les formulaires en ligne sur
le site ville-villejuif.fr
Fin des ZAC
« Guipons », « Pasteur »
et « Centre-Ville »
Approuvées respectivement en 2004, 1994 et
1993, le Conseil municipal a par délibération
mis fin à trois opérations d’aménagement
concerté : "Guipons, Pasteur et centre-ville".
Ces opérations ont contribué à l’amélioration du
cadre de vie des Villejuifois en développant la
construction de logements diversifiés, de locaux
d’activités et d’équipements publics. Avec la
clôture des ZAC, ce sont 4 079 933€ qui
seront inscrits au budget supplémentaire
pour l’année 2014.
Adopté à la majorité, une abstention
et huit contre.
Mosquée
Le dernier Conseil municipal a approuvé à la
majorité le projet de bail emphytéotique administratif sur le terrain situé 8, rue de la Commune
et 130 boulevard Gorki, avec l’Association des
musulmans de Villejuif en vue de la construction
d’une mosquée. Une fois le bail signé, c'est à
l'association qu'il reviendra de lancer le projet.
Adopté à la majorité, deux abstentions
et huit contre.
Emplois d’avenir
Dans sa séance du 6 février, le Conseil municipal
a approuvé la création de 5 postes d’emplois
d’avenir rattachés au service Entretien des
espaces extérieurs et espaces verts. Cette équipe
prendra en charge les différentes interventions
techniques demandées par les administrés dans
le domaine de la propreté. Les recrutements se
feront en lien étroit avec la Mission locale
Innovam qui intervient, par ailleurs, dans le suivi
de l’accompagnement social des jeunes recrutés.
Adopté à l’unanimité des suffrages exprimés,
deux abstentions
Prochains
rendez-vous :
DIMANCHE 23 MARS
Élections municipales 1er tour
> 8h à 20h
PIÈCES À FOURNIR
Le mandant doit fournir un justificatif
d’identité (carte nationale d’identité, passeport). Lors de l’établissement de la procuration, un formulaire particulier doit être rempli où sont précisées plusieurs informations
DIMANCHE 30 MARS
Élections municipales (si 2er tour)
> 8h à 20h
SAMEDI 5 AVRIL
Premier conseil municipal
> Espace Congrès les Esselières
11 1
12
PORTRAIT
MARC PERRONE
Image de Marc
Le conservatoire intercommunal de musique de Villejuif
répète actuellement son concert du 10 mai inspiré du livre
pour enfants La petite Louise, son voyage, et son accordéon
sous le patronage de son co-auteur, l’accordéoniste
villejuifois, Marc Perrone.
«
A
D AMIEN W ALTISPERGER
ccordéon […] Tu mets de
la joie dans la maison, du
baume au cœur des polissons,
tu souffles à l’âme des plus
grognons. » Sur scène, une
vingtaine d’enfants, maternelles et ados, fredonnent la comptine. Cuivres, accordéons,
violons, flûtes, pianos et chants seront de la
partie le 10 mai pour une soixantaine de
musiciens en herbe. Depuis décembre, élèves
et professeurs du conservatoire travaillent à
adapter La petite Louise, un ouvrage de Marc
Perrone, accordéoniste villejuifois, coécrit
avec son épouse Marie-Odile Chantran.
la performance d’un groupe de musique
cajun (musique de Louisiane), très bluesy
à l’occasion d’une fête de l’Humanité lui
transmet le virus de l’instrument à volets.
Sa longue carrière internationale avec de
nombreux musiciens, le fera aussi collaborer
avec des cinéastes français dont il signera
les bandes originales de films: Bertrand Tavernier, Bernard Fabre, etc. Sans compter
l’accompagnement en direct de classiques du
muet (Jean Renoir, Chaplin, Jean Vigot). Fort
de cette expérience d’une vie, il est revenu
dans sa ville natale à la rencontre des jeunes
mélomanes.
INSPIRATION CAJUN
DE L’ART DE VOYAGER
COMME LOUISE
Au départ, rien ne prédestinait cet autodidacte, fils d’immigrés italiens, à se tourner
vers son instrument fétiche : « j’ai commencé par
la guitare vers 14 ans. Pour moi, l’accordéon c’était
ringard ! » Paradoxalement, le coup de foudre
pour cet instrument typiquement hexagonal
viendra du bayou deep south. À 20 ans,
« Il est important de transmettre et ça m’amuse :
Marie-Odile et moi, adorons les gosses et on aime
travailler avec eux, c’est plus un plaisir qu’une démarche pédagogique », explique l’artiste avec sa
bonhommie communicative. « Dans le livre,
on explique aux jeunes lecteurs qu’ils peuvent voyager
comme Louise où leur imagination les porte. Pour le
concert, les enfants ont donc inventé eux-mêmes une
partie de l’histoire avec leur professeurs et choisi de
passer par l’Italie et le Portugal avant de terminer à
Villejuif. » Après le concert du 10 mai, Marc
Perrone se produira également à la Médiathèque Elsa-Triolet avec son spectacle Image
de Marc. Il y évoquera pêle-mêle l’accordéon
bien sûr, mais aussi sa banlieue, ses amis et
sa vie en marge de la projection d’extraits du
documentaire qui lui est consacré.
VIE ASSOCIATIVE
ASSOCIATION PHILATÉLISTE ET TÉLÉCARTISTE
En bref
Amis du TRR
Le timbre,
une porte d’entrée
dans l’histoire
Depuis 31 ans, l’association philatéliste et
télécartiste de Villejuif réunit des collectionneurs
passionnés. Présentation, avant l’exposition de
timbres, du 4 au 14 mars, à l’Hôtel de Ville.
«
L
e timbre est une porte
d’entrée dans l’histoire »
résume Hervé. Et
pour en attester, ce
dernier montre deux
séries de timbres de
l’Afrique équatoriale de 1941. L’une est
marquée du sigle « France Libre » et de
la croix de Lorraine de la résistance,
et l’autre du portrait du Maréchal et
collaborateur notoire, Philippe Pétain.
« Bien sûr, le courrier timbré aux couleurs de
Vichy n’arrivait jamais », explique le philatéliste. Dans cette association forte
d’une trentaine de membres, on trouve
deux « généralistes » mais surtout des
spécialistes dans des domaines parfois surprenants. Ainsi, il y a ceux qui
collectionnent les timbres de pays comme
la France, l’Andorre, la Belgique ou même
de la base arctique française. D’autres
recherchent aussi les cachets sur documents d’une époque où
la Poste pratiquait
7 levées et distributions par jour. Jeune
homme, Jean-Pierre,
un membre de l’association, a dans le
passé trié le courrier
dans l’atmosphère
rude d’un train postal avec son propre
cachet. Si l’on ajoute les techniques d’impression (lithographie et typographie),
les cafouillages (fautes et imperfections),
les éditions successives et les périodes
d’édition, la taxinomie d’une humble «
Semeuse » de la belle époque à dix sous
relève de la collection darwinienne de
papillons.
CONTRE LES IDÉES REÇUES
Bref, de quoi tordre le cou aux idées
reçues sur ce noble passe-temps. La philatélie ne coûte pas cher et elle n’est
pas ennuyeuse ! Et comme l’union fait
la force, Jacky Cappe, président de
l’association, vous invite à rejoindre ce
cercle de passionnés de tous les horizons.
Et donc, à profiter d’un solide réseau
d’échanges et de conseils bienveillants,
d’outils et de livres mis en commun pour
vous essayer à ce voyage à travers l’art,
le temps et les continents. D.W
> Association philatéliste et
télécartiste
Chez M. Jean Therrey
15 allée Berlioz, 94 800 Villejuif
Tél.: 01 47 26 82 73
Email: [email protected]
L’association des amis du Théâtre
Romain-Rolland, vous propose dimanche 6 avril
une sortie culturelle à Roubaix.
Au programme notamment une visite de la
manufacture des Flandres. Le 6 avril, au cœur du
site industriel, les stands des négociants en tissus
venus de toute la région et de Belgique vous présenteront leurs collections. Puis dans l’après-midi,
visite du musée d’art et d’industrie de Roubaix.
Participation par personne : 20€ (transport et
visites inclus). Merci de vous inscrire avant le 12
mars 2014 auprès de Jean-Claude Cousin au 06 11
41 94 64 ou par mail : [email protected]
Brocante du GAS
Le Groupe Accueil et Solidarité organise une
brocante le samedi 15 mars de 10h à 18h, en ses
locaux, 17, place Maurice-Thorez (centre-ville).
Renseignements : 01 42 11 07 95
Village Vietnam
L’association « Village de l’Amitié Van Canh »,
créée par d’anciens combattants d’Indochine et
du Vietnam, organise sa soirée annuelle à l’espace
congrès les Esselières, vendredi 14 mars.
Tél.: 01 42 11 11 11
VV89
L’association Villejuif Vive 89, organise le vendredi
28 mars à la salle culturelle de la médiathèque,
une conférence portant sur le médecin engagé
et progressiste Bichat, présentée par le célèbre
cancérologue Jean-Yves Follézou.
Salsa
Venez participer à la soirée dansante organisée par
l’association Salsa des Hautes-Bruyères le samedi
29 mars à 19h à l’espace congrès les Esselières.
Amis de l’Oural
Dimanche 9 mars, l’association vous invite à
participer au loto dès 13h30 à l’espace congrès
les Esselières. Venez nombreux !
Agir à Villejuif
L’association Agir à Villejuif, qui travaille sur les
risques technologiques auxquels nous sommes
confrontés, tiendra son Assemblée Générale annuelle
le samedi 5 avril à 17h en salle Radot (place de la
Fontaine). Ce sera aussi pour l'association, l’occasion
de faire le bilan d’une année de travail, de tracer des
perspectives pour l’année à venir et d’élire le bureau.
Contact : [email protected]
http://agir-a-villejuif.chez-alice.fr
13
14
MA VILLE,
MON QUARTIER
COMMERCES - BUREAUX-ACTIVITÉS
Pourquoi Villejuif
est un territoire
attractif ?
Sept nouveaux commerces dans le pôle multimodal
Louis-Aragon, trois restaurants le long de la RD7,
deux nouvelles supérettes dans les quartiers et
des entreprises qui investissent dans le foncier,
la « dynamique villejuifoise » semble tout autant
économique que démographique.
En 2013 la société chinoise
New Summit (services pharmaceutiques et
essais cliniques), basée à Shanghai, s'est
installée dans l'hôtel d’activités
Villejuif biopark
ALEXANDRE Pech
S
elon une étude de l’observatoire
économique de la communauté
d’agglomération de Val-deBièvre, entre 2008 et 2012, le
parc tertiaire villejuifois a en effet
fortement augmenté : plus 128% ! Ce chiffre
tient bien évidemment compte de l’arrivée
du LCL dans le quartier des Guipons qui
représente à lui seul désormais près de 40%
des surfaces de bureaux de la ville. Mais le
groupe bancaire mis à part, la croissance
du parc tertiaire villejuifois approche tout
de même les 30% et le nombre de bureaux
inoccupés est bien inférieur au reste du territoire. Pourquoi Villejuif est-elle un territoire
toujours attractif ?
ZONE D’ACTIVITÉS
« Pour les entreprises, Villejuif est une ville très bien
desservie par les transports » note en premier
lieu Stéphanie Veyssière, présidente du club
des entreprises du Val-de-Bièvre. « Métro,
tramway et bientôt le Grand Paris Express, c’est un
atout majeur dans le recrutement et c’est sans doute
pour cela, que Villejuif s’en sort mieux que les autres
dans une conjoncture morose.» Outre sa position
géographique privilégiée (à 10 min de Paris,
de l’aéroport et de Rungis), la ville a su
s’appuyer également ces dernières années
sur sa forte tradition dans le secteur de la
santé avec la présence des trois hôpitaux
(Paul-Brousse, Paul-Guiraud et GustaveRoussy). Un atout qu’elle entend renforcer.
Il y a deux ans, s’est ouvert la pépinière et
hôtel d’activités Villejuif biopark ; et bientôt,
un parc dédié aux biotechnologies autour
de Gustave-Roussy.
LE CHOIX D’ACHETER
Autre élément incitatif, la présence de locaux disponibles pour les entreprises aux
portes de Paris. La société « Envert », spécialisée dans les travaux d’aménagement
paysagers, a ainsi choisi la commune de
Villejuif pour s’implanter en achetant près
de 750m² d’un bâtiment modulable dans
la ZA des Petites-Bruyères. Elle compte 12
salariés et envisage à l’avenir d’embaucher
des ouvriers paysagistes, tant la demande
MA VILLE,
MON QUARTIER
dans ce secteur est forte. Dans la même
ligne, « Acadomia », l’un des leaders dans le
soutien scolaire à domicile, vient d’acquérir
des locaux avenue de la République. Idem
pour l’enseigne « Domino’s pizza » qui s’est
installée boulevard Maxime-Gorki.
les élus sur les perspectives économiques
futures et la possibilité pour elles d’accéder
plus facilement aux commandes liées aux
grands projets sur la ville.
Du côté des petits commerces, une tendance
se dessine autour des commerces de bouche.
Outre le « Sushi byo » au pied du LCL
ou le « show devant » esplanade PierreYves-Cosnier, vient de s’ouvrir le restaurant
« L’Adresse » sur le boulevard Maxime-Gorki. Les deux associés Ramzy Shil et Kamel
Tizzaoui, proposent une cuisine mixte et
raffinée, dans un cadre cosy. Pour Ramzy et
Kamel, Villejuif « est une belle opportunité et offre
un gros potentiel en terme de clientèle. » Enfin, une
boucherie charcuterie traiteur traditionnelle
doit ouvrir prochainement en centre-ville.
En bref
Un nouveau nid !
Depuis mi-janvier une drôle de cabane en
bois, montée sur pilotis est installée
derrière la paroisse Sainte-Colombe, le long
des jardins familiaux. Cette « maison de
poupée » de 5.5m de haut, hermétiquement
fermée, n’est autre qu’un pigeonnier.
À l’image d’initiatives réalisées dans d’autres
communes du département, le pigeonnier
est une solution efficace à court terme pour
lutter contre la surpopulation de ces oiseaux,
limiter les dégâts causés sur les bâtiments et
réduire les risques sanitaires.
La superette
boulevard Chastenet-de-Gery.
Il semble donc que les entreprises soient
plutôt dans une optique d’acquérir leur
immobilier plutôt que de le louer. Si cela
peut traduire une volonté de rester de manière plus pérenne sur le territoire, « c’est
aussi un investissement sur le long terme pour les
entreprises, explique Stéphanie Veyssière. C’est
particulièrement le cas pour celles qui cherchent des
surfaces allant de 250 à 1000 m². A contrario,
il y a un manque pour les entreprises cherchant de
petites surfaces.»
OPPORTUNITÉS
Le Plan local d’Urbanisme, adopté en décembre dernier, entend justement répondre
à cette problématique, en prévoyant notamment des locaux d’activités en rez-dechaussée des constructions neuves autour
des grands axes (RD7 et gares notamment).
Lors d'une rencontre aux Esselières le 14
février dernier organisé par le club des entreprises du Val-de-Bièvre, le Maire a soulevé
ce point, « tout en rappelant qu’il était également
nécessaire de maintenir la composante industrielle
des zones d’activités : Epi d’or, Petites-Bruyères,
Monsivry etc.» La cinquantaine d’entreprises
présentes ce jour-là ont ensuite échangé avec
Kamel Tizzaoui, restaurant " L' Adresse "
ET DEMAIN ?
Le projet Campus Grand Parc, autour de
Gustave-Roussy offrira des opportunités de
développement économique importantes.
Rappelons que 3000 emplois sont attendus
d’ici 15 ans, notamment dans les secteurs
de la santé et du numérique. « Ces nouvelles
implantations d’entreprises, ainsi que les grands
chantiers à venir, doivent pouvoir profiter aux jeunes
et demandeurs d’emploi du territoire, a rappelé
Claudine Cordillot le 14 février dernier.Nous
souhaitons d’ailleurs avec la communauté d’agglomération et l’État, réactiver les partenariats avec les
entreprises du territoire concernant l’accueil de jeunes
en stage ou en apprentissage, leur participation à des
actions d’insertion professionnelle ou le recrutement. »
7 nouveaux commerces à Louis-Aragon !
Un fleuriste/primeur, un opticien, une bijouterie, un traiteur asiatique, une sandwicherie, un point internet/téléphonie et une supérette, le pôle Louis-Aragon va enfin
pouvoir s’animer avec l’arrivée du printemps. « Promométro », la société en charge
de commercialiser les locaux pour le compte de la RATP, a confirmé que les premiers
commerces doivent s’installer en mars. « Les espaces se sont vendus comme des petits
pains » souligne-t-on chez Promométro. Rappelons que près de 20 000 personnes
transitent chaque jour par ce pôle de transport.
Dès son installation le mercredi 22 janvier
dernier, une vingtaine de pigeons ont été
capturés, bagués et enfermés pendant 15
jours. Ils furent ensuite nourris et approvisionnés en eau deux fois par semaine par la
société en charge du suivi de ces derniers.
Aucun pigeon ne pouvait ni rentrer, ni sortir.
Au bout de 15 jours, ces pigeons sont lâchés
et le haut du pigeonnier est ouvert, ceci afin
d’attirer dans ce lieu unique d’autres pigeons
pour réguler et contrôler leur population.
Installés par les services techniques de la
ville, ce pigeonnier est issu d’une réflexion
engagée par la Ville en concertation avec les
habitants du quartier.
Mais une telle installation ne peut véritablement avoir un effet bénéfique sur le cadre de
vie que si les habitants jouent le jeu de ne
pas nourrir les oiseaux. Nourrir les pigeons
n’est pas, comme beaucoup le pensent, une
action généreuse. Cette pratique ne fait que
favoriser la prolifération de ces volatiles qui,
du fait de leur surnombre, finissent par vivre
dans des conditions sanitaires déplorables.
Notons qu’à Paris, l’installation de pigeonniers a permis de réguler la population de ces
oiseaux et cela, en seulement 5 ans.
15
16
MA VILLE,
MON QUARTIER
Sandrine Renier et Estienne Mieko ont reçu
leur certificat le 6 février dernier
EN VILLE
Sauver des vies
En novembre dernier, 18 Villejuifois ont reçu
une formation aux premiers secours dispensée
par la Croix-Rouge et financée par la Ville.
c
es 18 Villejuifois fréquentent la
Maison pour tous Jules-Vallès,
l’Espace jeunesse ou sont issus
du mouvement sportif local
(USV), et ont désormais un point
commun : être formés aux gestes qui sauvent.
Ce jeudi 6 février, deux d’entre eux ont reçu
leur certificat PSC1 (Prévention et Secours
Civiques de niveau 1), qui justifie d’une dizaine
d’heures de formation avec les bénévoles de
la Croix-Rouge, dont l’antenne est située rue
de Verdun, face à la caserne des pompiers.
UNE FORMATION
QUALIFIANTE
Cette opération locale citoyenne donne aux
personnes des réflexes et des gestes élémentaires pour la prise en charge d’une personne
en difficulté. Ce diplôme est aussi aujourd’hui
très demandé dans le milieu professionnel,
et surtout dans les secteurs exerçant auprès
du public. L’année dernière, une soixantaine
de personnes de Villejuif, de Gentilly ou du
Kremlin-Bicêtre, se sont inscrites pour ce
type de formation. « Le but n’est pas d’en
faire des professionnels du secourisme, rappelle Benjamin Bertin de la délégation locale
de la Croix-Rouge, mais d’inculquer des réflexes élémentaires de prise en charge lors d’un
accident. D’ailleurs, la formation se veut à la
fois théorique et pratique, avec notamment
l’apprentissage des gestes qui sauvent : en cas
d’hémorragie, d’arrêt cardiaque, etc. » Celle-ci
est payante (55€ par personne), mais lors de
la session du mois de novembre, c’est la Ville
qui a pris en charge le coût. L’initiative sera
renouvelée cette année, et toutes les personnes intéressées sont invitées à s’inscrire.
FORMER LE PLUS POSSIBLE
Il y a quelques années, des initiatives similaires avaient été proposées durant l’été
aux retraités de la Maison des Marronniers
pour lutter contre les effets de la canicule,
ou à l’accueil de loisirs des Hautes-Bruyères
lors des vacances de printemps. Au niveau
national, la Croix-Rouge Française se donne
d’ailleurs pour ambition de former 20 % de
la population « aux gestes qui sauvent ».
Rappelons que près de 20 000 personnes
meurent chaque année en France, d’accidents dans un environnement familier (à
la maison, sur la route, au travail,…). C’est
pendant le temps que mettent les secours
pour arriver que peut s’aggraver l’état de la
victime, et c’est pendant ce laps de temps
qu’il faut agir ! Chaque minute gagnée, représente 10 % de chances de survie en plus.
DES INITIATIVES
QUI SE DÉVELOPPENT
Si la formation au niveau scolaire, inscrite
dans le programme se généralise peu à peu,
certains directeurs d’écoles prennent les
devants, comme en décembre dernier à l’école
des Hautes-Bruyères, où un ancien pompier
professionnel est venu à la rencontre des
enseignants afin de faire une « piqûre de
rappel » en matière de gestes qui sauvent.
« Nous avions listé toute une série de pathologies auxquelles nous faisions face : spasmes
du sanglot, blessures en tout genre, allergies,
convulsions, crise d’épilepsie, etc. Et même si
la plupart des enseignants sont déjà formés,
il ne fait jamais de mal de rappeler les bonnes
pratiques. D’autant que les gestes évoluent
avec le temps », explique madame Miszczak,
directrice de l’école. AP
> Croix-Rouge,
de Villejuif
antenne
[email protected] Tél. : 01 46 77 09 00
> Service Prévention Médiation
Sécurité de la Ville
Nicolas Clavel
01 45 59 25 55 ou 06 38 78 37 87
[email protected]
MÉMOIRE
1925
Marguerite
Chapon,
1 élue de Villejuif
ère
À une époque où les
femmes n’ont pas le droit
de vote, certaines entrent
pourtant dans les conseils
municipaux à l’occasion
des élections municipales
de 1925. Parmi ces
pionnières, Marguerite
Chapon, qui siègera
7 mois avant que son
élection ne soit invalidée.
A
M ARION S EUNEVEL
l’occasion
des
élections
municipales de mai 1925, figure
sur la liste du bloc ouvrier
et paysan de Villejuif, une
certaine Marguerite Chapon,
née Frugier. Le parti communiste se mobilise
alors pour le droit de vote des femmes et fait
élire des femmes sur ses listes. La Préfecture
ne peut s’opposer à ces candidatures : le
législateur n’a pas pensé à préciser que les
femmes ne pouvant voter, elles ne pouvaient
pas être éligibles… Ainsi, Marguerite Chapon,
veuve de 41 ans élevant seule son fils, devient
la 1ère conseillère municipale de Villejuif, et
siège, aux côtés du maire, Xavier Guillemin,
de ses deux adjoints et des 19 autres conseillers
municipaux. Le Conseil d’État invalide son
élection le 19 février 1926. Son siège restera
vide pendant toute la mandature. Le Conseil
municipal, « considérant qu’il est injuste de voir les
femmes françaises privées du droit de vote », adopte un
vœu en faveur du droit de vote et d’éligibilité
des femmes.
INDÉPENDANTE
Si elle n’est plus élue, Marguerite Chapon n’en
demeure pas moins une figure de l’émancipation
des femmes. Cette indépendante est née en
1884, près de Limoges. Fille de cultivateurs
qui ne savaient pas écrire, Marguerite ira à
l’école. La loi Ferry a rendu l’instruction laïque
des garçons et des filles obligatoire en 1882.
Elle ne parcourait les 6km qui la séparaient
de l’école que l’hiver, car elle devait garder
les vaches l’été. En 1896, elle décroche son
certificat d’études. Marguerite rêve de monter
à Paris et de devenir infirmière. Elle débute sa
carrière dans la région puis rentre à l’hôpital
de la Pitié-Salpêtrière, probablement comme
femme d’entretien ou aide-infirmière. Elle est
recrutée en 1913-1914 par Gustave Roussy,
médecin chef de l’hospice qui vient d’ouvrir à
Villejuif et deviendra l’hôpital Paul-Brousse.
Elle épouse Adrien Chapon le 18 avril 1914
à Villejuif, où ils venaient de s’installer. En
juin, la Première guerre mondiale éclate.
Adrien part au front ; il y mourra en 1917.
RÉSISTANTE
Marguerite élève alors seule leur fils, travaillant
à l’hospice et trouvant le moyen d’obtenir son
diplôme d’état d’infirmière en 1927. « Nous
n’étions que trois femmes à l’avoir eu », aimaitelle à rappeler. À l’époque, cette profession
n’était pas aussi « fémininisée ». Les femmes
n’avaient le droit d’exercer un métier que
depuis 1907 et devront attendre 1965 pour
se passer de l’accord de leur mari. Émancipée, Marguerite s’offrira même un pavillon
rue Voltaire, passera le permis de conduire
en 1934 et s’achètera sa voiture. Pendant la
Seconde guerre mondiale, son pavillon servira
de refuge aux résistants. « Le matin, quand je
rentrais chez moi, après le service de nuit, j’en trouvais
parfois deux trois qui se reposaient. Ils ne me disaient
jamais leur nom » a-t-elle raconté plus tard. Elle
meurt en 1972, dans la maison de retraite de
l’hôpital où elle avait travaillé 23 ans. Elle est
enterrée au cimetière communal, aux côtés
de son mari dont elle a longtemps cherché les restes sur les
champs de bataille, décidée
à le ramener à Villejuif.
Une rue rend hommage,
dans son ancien quartier,
à cette féministe de caractère, élue avant d' obtenir enfin le droit de vote,
en 1944.
D'après les " Chroniques de Villejuif
" de Carlos Escoda
17
18
TRIBUNES LIBRES
Expression des formations
politiques du conseil municipal
LE CONTENU DE CHAQUE ARTICLE N’ENGAGE QUE LA RESPONSABILITÉ DE L’AUTEUR.
ÉLUS COMMUNISTES, PARTENAIRES ET CITOYENS
Féministes, tant qu'il le faudra !
Il y a 70 ans, le 21 avril 1944, les femmes obtenaient enfin le droit de vote après 153 ans de lutte.
En effet, depuis la révolution de 1789 elles avaient
été classées dans la catégorie des citoyens dit
« passifs » comme les enfants et les étrangers.
Pourtant déjà en 1925, Marguerite Chapon fut
élue conseillère municipale de Villejuif sur la liste
du bloc ouvrier et paysan. 7 mois plus tard, le préfet
invalida son mandat.
Si aujourd’hui, les femmes sont des citoyennes
à part entière, elles demeurent néanmoins bien
moins représentées dans les rangs des élus : moins
de 27% des parlementaires à l'Assemblée nationale
sont des femmes ; moins de 22% au sénat ; moins
de 14 % des maires sont des femmes.
Payées en moyenne 25% de moins que les
hommes, pour le même travail, les femmes sont
toujours davantage exposées au risque de chômage et de pauvreté, assument souvent seules
des charges de familles suite à la séparation du
couple et assurent en moyenne 80% des tâches
ménagères. Malgré l'incessant et courageux combat des féministes, ces inégalités ne se résorbent
que très lentement. Les conséquences sociales de
la crise ont même provoqué un retour en arrière,
notamment en ce qui concerne l’accès à l'emploi.
On peut se réjouir de l'entrée au Panthéon de deux
femmes, Germaine Tillion et Geneviève De Gaulle,
mais il est difficile de ne pas noter qu'il ait fallu
attendre 2014 pour que ces grandes résistantes
aillent rejoindre les deux seules autres femmes
inhumées parmi 71 sépultures. Et comment, à l'oc-
Muriel Roger
casion de la journée des droits des femmes, ne pas
évoquer le projet de loi du gouvernement espagnol
d’interdire l'IVG, dans le sillage des gouvernements
réactionnaires de Pologne, d'Irlande, de Malte ou
de Hongrie, qui ont très fortement restreint le
droit à l'IVG ? En France, « les manifestations pour
tous » et anti-avortement témoignent que la liberté sexuelle, sociale et économique des femmes
est toujours menacée. Sans parler des violences
subies, comme si le corps des femmes, dans l'esprit de beaucoup, était un objet sur lequel certains
auraient des droits. Oui, il nous reste encore des
Bastilles à prendre car il semble que le corps et la
vie des femmes ne leur appartiennent pas encore
tout à fait !
> http://communistes-citoyens-villejuif.elunet.fr
ÉLUS SOCIALISTES ET APPARENTÉ
Un mandat s’achève…
Nous tenons à remercier l’ensemble des
conseillers municipaux de notre groupe qui se
sont engagés et ont donné de leur temps pour
faire avancer les propositions des socialistes
au cœur de la municipalité pendant six ans.
Ces hommes et ces femmes s’engagent personnellement pour le bien commun sur leur
temps familial, quelque fois professionnel.
Nous saluons leur abnégation, l’envie de donner, l’envie de contribuer. Être engagé politiquement n’est pas toujours chose facile, le
moteur est solidaire au service du bien com-
Sophie Taillé-Polian et Dominique Girard
mun. De nouveaux défis seront à relever par les
prochains conseillers municipaux qui devront
porter notre ville au cœur de la Métropole.
Bon vent à eux et encore merci pour ces six
années (ou plus…) au service des villejuifois !
> http://elus-villejuif.parti-socialiste.fr/
Le renouvellement est une exigence démocratique importante. Mais nous souhaitons profiter de cette dernière tribune pour remercier
chaleureusement Brigitte Charbonneau, Christine Revault d’Allones-Bonnefoy, Patrick Bourgois, Jacqueline Baltagi, Christiane Payen-Thiry,
Laurentine Bissé Jenaste et Jean-Pierre
Domenc, qui ne briguent pas de nouveau
mandat.
MOUVEMENT RÉPUBLICAIN ET CITOYEN
La republique en danger !
Au moment d’écrire ma dernière tribune de
ce mandat, la dernière de mes mandats et
sachant qu’en période électorale la loi n’autorise ni bilan ni appel à voter pour tel ou
tel candidat, je me suis demandé sur quel
sujet conclure. A l’évidence, celui qui domine tout et a déterminé mon engagement
poltique, c’est la défense de la République !
Sa défense, parce que j’ai le sentiment que
notre République laïque et démocratique est
en danger. La manifestation du 26 janvier
2014, dite «jour de colère» avec ses slogans
fourre-tout chargés de haine et de violence
n’est pas sans rappeler celles organisées
par les groupes factieux des années 30.
La crise économique mondiale provoquée
daniel lepeletier
par l’avidité du système ultra libéral et
financier ; un chômage qui gangrène tout
l’équilibre social ; le fossé entre riches et
pauvres toujours plus scandaleux ; des dirigeants politiques le plus souvent totalement déconnectés du quotidien, voire accusés de fraudes ou de corruption, avec pour
conséquence le rejet de la classe politique
en général ; la complaisance communautariste ; la montée de partis extrémistes et
nationalistes partout en Europe ; tout est
réuni pour entretenir un climat inquiétant.
Pour certaines organisations dont l’idée
démocratique est le cadet des soucis, le
rejet de certaines lois votées par le Parlement va jusqu’à la mise en cause de
la légitimité du pouvoir politique pourtant élu démocratiquement en 2012.
Pour ceux-là, la seule politique qui
vaille est celle de la haine, de l’intolérance,
de
l’endoctrinement
religieux et l’aspiration à un pouvoir fort
débarrassé des idéaux démocratiques.
La République n’est pas un acquit inattaquable. A cause de ces mouvements à vocation factieuse qui profitent, non seulement
des faiblesses d’un gouvernement trop souvent incohérent et qui donne l’impression
de ne pas savoir où il va, mais aussi et surtout de notre indifférence, voire de notre lâcheté, elle est vraiment menacée…Prenons
garde ! > http://www.mrc-france.org
Ces tribunes libres sont également consultables en ligne sur www.ville-villejuif.fr
TRIBUNES LIBRES
POUR CHANGER-UMP CENTRE ET SYMPATHISANTS
Demi-mesure - demi-vérite - vrais mensonges
La place du marché du centre
n’a pas été prévue pour servir de parking, l’accès en est
interdit par des bornes télescopiques. Mais la voie pompier qui longe le bâtiment de
logements n’est pas sécurisée.
Grace à cette demi-protection des voitures
y stationnent souvent faute au manque de
places. Ces demi-mesures conduisent aussi
à des stationnements sur les trottoirs à Léo
Lagrange car la demi-police municipale ne
sanctionne pas ces irrégularités! La municipalité vend des prestations qui sont tout de
suite détournées de leur usage, sans avoir la
volonté de se tenir à son objectif tant il est
irréaliste. La municipalité se vente d’avoir
fait 1 million € de bénéfice sur les 3 dernières
ZAC. C’est oublier que les contribuables ont
déboursés 10 M€ en impôts à travers les subventions du conseil général pour ces opérations! Elus de l’opposition depuis 6 ans nous
Françoise Beurtheret
constatons que notre travail est inutile malgré la
présence dans les commissions, les 49 conseils
municipaux et les nombreuses heures consacrées
à l’étude des dossiers souvent en dernière minute.
Nos propos sont systématiquement rejetés et
interprétés avec des sous-entendus malveillants.
La majorité se satisfait de toutes ses réalisations
et promet mieux pour plus tard alors qu’elle a les
pleins pouvoirs depuis plus de 80 ans. L’opposition n’a de pouvoir que si elle est majoritaire!
Alors votez. > http://www.pour-changer.fr
VIVRE À VILLEJUIF
Pas de caméra dans les isoloirs !
Lors des municipales à Villejuif,
c’est 50% d’abstention depuis
40 ans. Ne pas voter, c’est donner deux voix à ceux qui vous en
ont écœuré. Voter c’est choisir,
voter c’est décider. Le 1er devoir
est de voter. Quels que soient vos intérêts à
défendre publiquement, dans l’isoloir vous êtes
seul donc libre, sans micro ni caméra. Cette
année nous célébrons le 70e anniversaire du
droit de vote des femmes en France. Alors, le
23 mars 2014, c’est par une démonstration de
Jean-François Harel
mobilisation générale exemplaire dans les urnes,
de toutes les électrices et de tous les électeurs,
que Villejuif sera libérée : « Aux urnes, citoyennes,
pliez vos papillons, votons, votons, qu’un avenir sûr
abreuve nos convictions ».
> [email protected] / www.vav94.fr
MODEM
Mosquée : la majorité vote les yeux fermés!
On croyait avoir tout vu dans ce conseil, mais
non : panique de fin de mandat aidant, Mme
Cordillot a voulu mettre la charrue avant les
bœufs et osé soumettre au vote un texte à trous
et sans les annexes. Quel texte ? Tout simplement le bail emphytéotique par lequel la ville
louera pour 1 euro symbolique à l’Association
des musulmans de Villejuif, pour 99 ans, le terrain de l’ancienne gendarmerie. Mai s comme la
ville n’est pas encore propriétaire du terrain et
que le permis de construire de la mosquée n’est
pas délivré, le texte est truffé de blancs ; on
ignore par exemple quelle sera la surface allouée
aux activités cultuelles et aux activités culturelles et le plan n’est pas annexé au bail. Cela
n’a pas empêché les élus communistes et socialistes de voter ce texte-mystère. La validité
d’un tel vote est douteuse. Le préfet sera alerté
sur cette question.
Ce vote scandaleux vient conclure (provisoirement) une gestion calamiteuse du dossier, qui
voit la municipalité faire preuve d’une mauvaise
foi éhontée, notamment sur les questions financières. Elle refuse ainsi d’admettre que ce projet
Jorge Carvalho et Cécile Deniard
de mosquée (de deuxième mosquée, puisqu’il en
existe déjà une, mais qui n’a pas bénéficié du même
soutien) coûtera au moins 2,1 millions d’euros aux
Villejuifois (valeur des appartements neufs que
la ville s’est engagée à céder au département en
échange du terrain). Refus aussi de répondre sur la
capacité de l’Association à financer la construction,
alors que le bail emphytéotique nous donne pourtant un droit de regard dans ce domaine !
Devant de tels procédés, l’opposition rassemblée a
adopté une déclaration commune à retrouver sur
> www.modem-villejuif.fr
VILLEJUIF AUTREMENT - EUROPE ÉCOLOGIE - LES VERTS
Voter c'est choisir
Pas de société possible sans accepter que certains
gouvernent pour les autres soit de façon autoritaire, héréditaire par tirage au sort ou élective.
Voter c’est une chance, tous les pays ne
votent pas et pour les femmes une chance
récente : 1893 en Nouvelle Zélande 1907 en
Finlande en 1934 en Turquie, 1945 en France.
En 1919 des femmes ont fait la grève de la faim
et sont mortes en Angleterre pour pouvoir voter,
Moins triste en 1936 il y avait 4 femmes secrétaires d’état mais elles ne pouvaient pas voter !!! Voter aux municipales c’est choisir, c’est
agir pour moi : comment seront dépensés mes
Catherine casel
impôts , que deviendra mon quartier, c’est agir
pour tous :comment seront nos rues, nos commerces ,nos équipements ,nos espace verts.,,,,,
Voter c’est agir pour nos enfants pour
leur scolarité, leur sécurité, leur emploi....
Si on regarde les villes autours de nous certaines sont devenues plus agréables à vivre,
d’autres se sont enfoncées dans la morosité.
Aux dernières élections la moitié des Villejuifois n’est pas venue voter. Un habitant
sur deux a pensé que çà ne servait à rien,
c’est dommage! Et 23% des Villejuifois ont
décidé pour eux, et on voit le résultat !!
Voter c’est simple, c’est rapide pas plus de 5mn,
c’est gratuit et jamais très loin Le 23 Mars et le
30 mars, nous serons fiers de notre ville .Villejuif n’aura pas le record habituel d’abstentions .
Voter c’est croire qu’une ville plus dynamique,
plus équitable, plus belle c’est possible, Voter
c’est décider de bouger ou rester sur place, continuer les mêmes erreurs ou croire au changement.
Voter c’est la liberté d’être acteur plutôt que spectateur, c’est être citoyen.
le 23 et le 30 mars je viendrai décider :
quelle ville je veux !
> Notre blog : « villejuifautrement tumblr »
Ces tribunes libres sont également consultables en ligne sur www.ville-villejuif.fr
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CULTURE
CERCLE CELTIQUE DE VILLEJUIF
Quand
la Breizh
vous enflamme !
Le 6 février dernier aux Esselières, près de 1 000
personnes ont participé au Fest Noz de Villejuif,
l’un des plus grand rendez-vous festif breton de
la région parisienne. Rencontre avec ces mordus
de cidre, biniou et chapeaux ronds, et le Cercle
celtique de Villejuif, l’association organisatrice.
«
S
klerijenn ar Mintin ! »
N’essayez pas de prononcer ces mots,
seuls les Bretons
purs et durs peuvent
s’y risquer. Le Cercle celtique de
Villejuif, dont le nom signifie « clarté du
matin » en français, est aujourd’hui l’une
des associations culturelles bretonnes les
plus influentes en Région parisienne. Avec
une trentaine d’adhérents, cette association
créée en 1974, a pour vocation de faire vivre
le folklore breton, notamment au travers de
la musique et de la danse.
« FÊTE DE NUIT »
Très impliqué dans la vie locale (fêtes de
quartier, kermesse d’école, jumelage, etc.),
le Cercle celtique de Villejuif a toujours
répondu présent, dans les petites comme dans
les grandes occasions. Et le moment phare,
« breton », chaque année est bien évidemment le Fest Noz, « Fête de nuit ». Celui de
Villejuif, organisé tous les ans en février aux
Esselières, est l’un des plus importants de la
ALEXANDRE PECH
région parisienne, avec en moyenne 1 000
personnes tous les ans. En 2005, l’évènement
avait même battu des records d’affluence avec
près de 2500 personnes, poussant les organisateurs à refuser l’entrée à des centaines de
personnes pour des raisons de sécurité.
Entre deux pas de danse, quelques galettes
et verres de cidre, c’est aussi l’occasion pour
la communauté bretonne de renouer avec
ses racines. « Il y a en effet énormément de
bretons en région parisienne. Et ces moments
festifs sont l’occasion pour nous de se retrouver, de partager notre culture, nos traditions »
explique Yann Diraison, président de l’association. Rien que sur le Val-de-Marne, on
compte près d’une dizaine d’associations du
même genre, fédérées au sein de l’Union des
Sociétés Bretonnes d’Ile-de-France (U.S.B.I.F.).
Le dernier Fest Noz de Villejuif est ainsi organisé en collaboration avec les amicales bretonnes de Champigny et Villeneuve-le-Roi.
GAVOTTES DU NORD ET DU SUD
Outre cet événement annuel, les mordus de culture bretonne se retrouvent bien
évidemment tous les mardis soirs à la Maison
pour tous Jules-Vallès pour deux heures de
danse. Sous la houlette d’Olivier Portrait, un
spécialiste de la question, les participants apprennent à décrypter les innombrables pas de
danse, « d’autant qu’il existe autant de danses
que de clochers en Bretagne » commente
Yann. Des gavottes – danses traditionnelles
en chaîne ou en couple – et ses variantes :
gavotte de l’Aven, gavotte des montagnes, dañs
fisel, gavotte glazik, gavotte kernevodez, etc.
En Haute-Bretagne, c’est à dire en pays gallo,
« gavotter » signifie simplement
« danser ». Côté musique, le Cercle celtique
peut compter depuis une quinzaine d’années
sur le groupe Trenk, dont les représentations
se multiplient partout en France. Certes,
cette « passion bretonne » ne date pas d’hier
« Tri Yann, Alan Stivell, les premiers groupes
populaires remontent quand même aux années
1970 », mais « il est vrai que l’engouement est
reparti de plus belle ces dernières années, porté
un peu par la nostalgie des fêtes de village. Le
Fest Noz est un rendez-vous intergénérationnel.»
C’est sans doute ça, la clé du succès !
CULTURE
LANCEMENT D’UN CONCOURS DE PHOTOGRAPHIES
Les jeunes vont flasher
En bref
Journées européennes
des métiers d’art
D
ans le cadre des Journées de la
Jeunesse 2014 qui auront lieu
du 26 mai au 31 mai , la Direction des Politiques Jeunesse organise un
concours de photographie ouvert aux
jeunes âgés de 12 à 18 ans.
Deux thèmes sont à l’honneur :
« Villejuif Patrimoine » et « Villejuif
Insolite ». Le patrimoine de Villejuif,
afin de caractériser la ville à travers
des prises de vue des nombreux sites
de Villejuif (parc, bâtiments, jardins,
monuments, habitations, rues, etc.).
Et enfin le thème « insolite » pour
laisser part à l’imagination et l’originalité des participants et nous présenter
Villejuif à travers leur regard. Ce
concours se déroulera du mardi 1 er
au mercredi 30 avril. Pour y participer, il vous suffit de vous rendre
sur le site web http://jeunes.villevillejuif.fr dans la rubrique Culture.
D u r a n t le s J o u rnées d e la J eu nesse, les photographies seront affichées dans les parcs de la commune.
Le mercredi 28 mai aura lieu une exposition au théâtre Romain-Rolland ainsi
qu’une remise des prix aux lauréats
durant le festival de courts métrages
« Trop court ». Le jury sera constitué
de professionnels, d’acteurs locaux
et de Phillipe Tagli, écrivain, poète et
photographe villejuifois. Il est l’auteur
en 1995 du film « Les Gremlins de la cité
d’Oz» en référence à la cité Mermoz où
il a grandi.
HANIFA SAID
La prochaine édition
des Journées européennes des métiers
d’art se tiendra du 4
au 6 avril 2014. Les
talents locaux seront
une nouvelle fois mis
à l’honneur. Venez découvrir les tapis d’ameublement de Séverine Berthelot, les bijoux et
accessoires de Nelly Saout, l’atelier de travail
du verre d’Elodie Pavie et les artistes installés
« au Chêne ». Séverine Berthelot (tapissière
d’ameublement), Nelly Saout (modéliste vêtements, créatrice de bijoux et accessoires) au
16 rue de Gentilly. Le 4 avril de 14h à 19h et les
5 et 6 avril de 10h à 19h. Elodie Pavie (verrier,
fileur de verre et créatrice de bijoux) au 21, rue
Victor-Hugo. Le 4 avril de 14h à 19h et les 5 et
6 avril de 10h à 19h. « Le Chêne » (collectif
d’artistes) au 134, avenue de Paris, les 4, 5 et
6 avril de 13h à 19h. Cooking show
Mercredi 29 janvier dernier, le restaurant
« Show devant » organisait son premier cooking
show. Un rendez-vous culinaire et festif
organisé tous les derniers mercredis du mois,
où un grand chef étoilé vient présenter son
savoir-faire. Lors de ce premier temps fort, c’est
Philippe Gardette qui a régalé les participants.
Retrouvez toute la programmation du
restaurant, concerts, shows ou dégustations
sur leur site internet www.showdevant.fr
Conservatoire de danse
Du 29 mars au 4 avril, le conservatoire
intercommunal de danse de Villejuif
organise la deuxième édition des
Rencontres chorégraphiques.
Une semaine où seront mis à l’honneur
l’ensemble des cours de danse du
conservatoire et les compagnies de
danse professionnelles en résidence.
Premier rendez-vous le samedi 29 mars
à 16h, avec le spectacle d’ouverture
où chaque compagnie présentera un
extrait de sa création. Puis tous les soirs, du lundi 31 mars au vendredi 4 avril (deux
représentations à 19h et 21h), avec des représentations de l’ensemble des cours de
danse de Villejuif et de la CAVB ainsi que d’autres structures du territoire national avec
lesquelles le conservatoire de danse de Villejuif a tissé des liens.
> Auditorium du CRI Danse Villejuif Entrée libre sur réservation
à l’accueil du conservatoire au 01 53 14 15 99 ou par mail
à [email protected]
Lumières sur la ville
Le Collectif des habilleurs urbains (CHU)
prépare actuellement un projet d’habillage
urbain lumineux, pour une intervention
« surprise » sur la place Oscar-Niemeyer, le
vendredi 4 avril, à partir de 20h30. Avec l’aide
d’animations lumineuses (lanternes magiques,
leds, etc.), l’espace urbain sera rempli de jeux
de lumières et d’ombres. N’hésitez pas à venir
flâner, de nuit, et découvrir ces illuminations.
21
SPORT
22
USV ECHECS
En bref
Inscriptions
aux séjours d’été
Séjodu'érsté
2014
SUPPLÉMEN
T DU MAGAZINE
MUNICIPAL
VILLEJUIF
NOTRE
VILLE N°183
– MARS 2014
Après une année scolaire bien remplie,
le seul mot d’ordre de vos enfants est
de s’amuser ! Le programme 2013
des séjours d’été, distribué avec ce
journal, a été réalisé en réponse
aux attentes des participants de
ent
l’année précédente. La Municipalité
Vivemcances !
les va
vous propose donc un éventail de
séjours en France et à l’étranger
afin que vos enfants puissent s’épanouir
et se divertir à travers différents thèmes (mer,
campagne, montagne…) avec des durées
variées (de 5 à 15 jours). Les familles désirant
inscrire leur(s) enfant(s) dans les séjours organisés par la Municipalité doivent se présenter
au Service quotients et inscriptions à partir du
22 mars (de 8h30 à 12h).
Retrouvez toutes les modalités d’inscriptions
sur le guide ci-joint. Pour plus d’informations,
contacter le service scolaire au 01 45 59 22 56
de 8h30 à 12h et 13h30 à 18h, ou consulter le
site Internet de la ville : www.ville-villejuif.fr
La réussite par l’échec !
JÉRÔME PICHON
5 ans
> 4 /1
Courons pour le côlon
Programmé le 16 mars, le semi-marathon
du Val-de-Marne (10 km) est un événement des plus importants du calendrier
des amateurs du bitume. En effet, plus de
2 000 coureurs ont rendez-vous au stade
Alain-Mimoun de Nogent-sur-Marne pour
parcourir les bords de Marne. Ils traverseront Nogent, Joinville, Champigny,
Bry et Le Perreux. Pour chaque inscription, 1€ sera reversé au profit de la lutte
contre le cancer du côlon menée par les
équipes de Gustave-Roussy (1er centre de
lutte contre le cancer en Europe).
Renseignements : Comité Départemental
du Val-de-Marne au 01 77 01 18 56 ou
sur [email protected]
Avec trois titres remportés l’an passé et une probable montée
de l’équipe première en National 1, l’USV échecs de Villejuif
est dans une forme olympique. Rencontre avec Wojtek
Sochacki, président du club et entraîneur émerite.
L
ors de la remise des trophées
sportifs le 31 décembre dernier,
l’USV Échecs au complet n’est
pas passée inaperçue. Et pour cause !
L’année passée a véritablement été
exceptionnelle pour le club, auréolé
de trois titres, dont celui de Rudolph
Gregorio, champion de France cadets 2013,
et de Solenne Afraoui, championne de
France des parties rapides (blitz). L’équipe
adulte, quant à elle, a terminé en tête du
championnat de Nationale III et joue cette
saison dans la division supérieure, après
avoir monté trois divisions de rang. Cerise
sur le gâteau, ses excellentes performances
pourraient l’emmener d’ici peu dans la très
convoitée Nationale I. « C’est la meilleure année dans l’histoire du club », reconnaît Wojtek
Sochacki. Les raisons de ce succès ? « Nous
attirons des joueurs pros et expérimentés dans le
club, en leur offrant un bon état d’esprit, basé sur
l’amitié, l’entraide ». Ce jeune président de 22
ans, double champion de France, a réussi
à redynamiser l’école d’échecs et à insuffler
une dynamique positive basée sur la jeunesse.
RIVALISER AVEC LES MEILLEURS
« Lorsque j’étais joueur au club, entre 5 et 9 ans, il
y avait très peu de jeunes. Aujourd’hui, nous avons
inversé la tendance ! » Moyenne d’âge ? « 15
ans, et l’équipe adulte est constituée en majorité de
jeunes adultes de 18 à 22 ans, très motivés. » Côté
entraînements, deux heures s’effectuent, en
club, tous les samedis à la Maison des Associations, mais « le travail est permanent, assure
Wojtek Sochacki. Avant chaque partie, on analyse
l’adversaire avec les joueurs, et après chaque partie, il
y a le bilan. Et puis, toute la semaine, mes joueurs
préparent des ouvertures chez eux, certains travaillent
même dans le métro ! » Une discipline intellectuelle qui s’avère payante, puisque l’équipe
première devrait rejoindre la Nationale I
l’année prochaine. Qu’attendre de ce nouveau challenge ? « Ce sera une année de
transition, tempère Wojtek. Nous n’avons
pas les moyens de rivaliser avec les meilleurs
clubs (professionnels), mais nous essayerons
de nous maintenir, et de recruter
de nouveaux joueurs pour progresser encore et toujours ! »
Défi accepté !
ENTRE NOUS
ETAT CIVIL - JANVIER 2014
Naissances
Zoé Cossec, Wassila Friaa, Edens Jacques, Nathan Castanier,
Jaden-Aaron Ndoumbe, Anaïs Ladoui Cavaciuti, Souleymane
Traore, Mari Deh, Alino Bemanga Balongo, Fayçal Amri, Lisa Bourdonné,
Yasmine Talbi, Holycia Meako, Timothey Ribes Wirtz, Nathan Amisi Yenga,
Ornella Amisi Yenga, Edene Koffi, Khloé Peruzet Monsoreau, Julia Yacoub,
Walid Chehlafi, Koumba Konate, Aiden Belin Fatah, Divine Watumusu
Ngoma, Meriem Boughanem, Gaël Nkayende Kabongo, Nathan Toto
Ndongue, Tenin Coulibaly, Kayliah Osia, Adrien Neagu, Healey Lemaire
Golbery, Raphaël Caron, Nathan Caron, Eden Todome, Lila Niati, Martha
Claydon, Elouan Ribot, Sihem Kaoudji, Mailio Tavares Miranda, Hanaé Rougé.
Mariages
a
Brahim Jbali, Clément Tériltzian et Hélène Tilman, Sébastien
Pelage et Solange Jubitana.
Décès
Van Hong Quan, Gérard Jégat, Mado Mwamba, Zarha Aïtouadda,
Françoise Audubert, Lucette Bourdoiseau, Solange Bardat, Solange
Millot, Lucienne Charolet, Roger Stampfler, Marguertite Jeanne-Appoline,
Memet Erturk.
Nous sommes
56 336 Villejuifois !
L’Insee vient de publier son dernier recensement
suite aux enquêtes menées entre 2009 et 2013.
Au 1er janvier 2014, la population de Villejuif s’élevait à 56 336. Ce chiffre comprend la population
villejuifoise dans sa globalité (personnes ayant leur
résidence principale sur la commune – 55 923 - et
personnes dont la résidence habituelle se situe dans
une autre commune mais qui ont conservé une résidence sur le territoire de la ville - 413). La population
de Villejuif est en constante augmentation depuis
le début des années 2 000.
Nous étions 50571 en 2006 et 55 923 en 2011.
Félicitations aux mariés !
Samedi 15 février, Jean-Jacques Dessaigne et Monique Villessot
ont fêté leurs noces de diamant, 60 ans de mariage.
Samedi 8 février, Pierre Agostini et Jeanne Loreau
ont fêté leurs noces d’or, 50 ans de mariage.
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