ANNEE: I NUMERO: 54

ANNEE: I
NUMERO: 54
BURUNDIFREE
M A R D I
3 0
A V R I L
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Simon KURURU, CONSULTANT, FORMATEUR EN JOURNALISME ET COMMUNICATION: «LA ROUE DE L’
HISTOITOIRE TOURNE»
EQUIPE DE
REDACTION
Astère NDAYISHIMIYE,
Rédacteur en Chef
KWIZERA NOAH
Politique, coopération et
actualité internationales
BIGIRIMANA JUDITH
Santé et environnement
NTIRAMPEBA JEAN
Economie, Education et
science
BUCUMI ANICET
Art, Sport et culture
NDAYAHOZE JEROME
Pages Magazine
MUHIMPUNDU LEA
Correcteurs
UN CRI D’ALARME!
Vous êtes 4510 à lire ce jouranl
15 ANS DE PRISON FERME POUR LE
POLICIER PIERRE HAVYARIMANA
LES NATIFS DE GITEGA MOBILISES
POUR LA CONSTRUCTION DE L’UNIVERSITE
DANS CE NUMÉRO :
15 ANS DE PRISON FERME POUR LE POLICIER
PIERRE HAVYARIMANA
3
Simon KURURU, CONSULTANT, FORMATEUR
EN JOURNALISME ET COMMUNICATION: «LA
ROUE DE L’HISTOITOIRE TOURNE»
4
LES NATIFS DE GITEGA MOBILISES POUR LA
CONSTRUCTION DE L’UNIVERSITE
5
PA-PUISSANCE D’AUTODEFENSEAMASEKANYA: GRANDE MANISFESTATION A
NGAGARA
6
UN CRI D’ALARME!
7
CONGO-KINSHASA: SUD-KIVU: LES JOURNALISTES SOUS PRESSION DES GROUPES ARMES
8
CONGO-KINSHASA : L’ENVOYEE SPECIALE
POUR LA REGION DES GRANDS LACS ENTAME
SA PREMIERE MISSION PAR UN DEPLACEMENT
A KINSAHASA
9
AU KENYA, LE TELEPHONE MOBILE SE
TRANSFORME EN BANQUIER
10
LA CHINE INVESTIT PRESQUE AUTANT QUE
LES ETATS-UNIS EN AFRIQUE
11
CASABLANCA FETE LE CENTENAIRE DE SON
PORT, NERF DE L’ECONOMIE MAROCAINE
12
9
LES CADEAUX APLUS DE 41 000 DOLLARS DE
SARKOY A OBAMA EN 2011
BURUNDIFREE
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P AG E
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15 ANS DE PRISON FERME POUR LE POLICIER PIERRE
HAVYARIMANA
Le parquet de la
mairie de Bujumbura a prononcé une
peine de 15 ans
d’emprisonnement
et une amende
pour la victime et la
RPA dont le montant sera précisé
plus tard pour le
policier Havyarimana Pierre ce samedi
dans l’après midi.
Ce procès a été
classé parmi les cas
de délits de flagranPatrick Niyonkuru est un journaliste de la
ce par le parquet de
Radio Publique Africaine
la Mairie de Bujumbura car ce dernier
a tiré sur un journaliste .
Retour sur l’attaque contre
confrère Paggio.
Patrick Niyonkuru , journaliste de
la RPA a été failli être tué par un
policier ce samedi vers 4 heures
du matin en commune de Cibitoke
de la Mairie de Bujumbura, a t on
appris sur place. Selon les sources
recueillis tout prêt de l’endroit où
cette attaque a eu lieu, Patrick
Niyonkuru qui se rendait chez lui à
bord d’un tuk – tuk a cherché à
savoir pourquoi la police collectait
200 francs sur chaque vélo en
violation de la loi. Une trentaine
de femmes s’insurgeaient contre le
payement de 200 par ces chauffeurs de vélo. Patrick Niyonkuru
connu sous le sobriquet de Paggio
a demandé au chauffeur qui le
transportaient chez lui de s’arrêter
afin qu’il puisse s’imprégner des
causes à l’origine du bruit de 4
heures du matin. A la même occasion, un des policiers de cette
position lui a demandé qui il était
et pourquoi il s’ingérait dans cette
affaire.
Quelques secondes après le policier Havyarimana Pierre a connu
que Patrick Niyonkuru est un
journaliste de la Radio Publique
Africaine selon une personne qui
était sur les lieux au moment de
l’attaque.
« Le policier m’a par la suite intimé l’ordre de vider lieux, j’ai directement exécuté », a souligné ce
cycliste.
Havyarimana Pierre a giflé deux
fois le journaliste mais celui-ci s’est
gardé de répliquer. Patrick Niyonkuru a couru pour échapper mais
en vain. Selon ce témoin, le même
policier a tiré sur le journaliste au
niveau des bras et la victime est
tombée par terre. La deuxième
balle qu’il avait aussi tirée ne lui
est pas arrivée toujours de la part
de cette source.
« Après m’avoir vu le policier a
tiré aussi sur moi heureusement la
balle ne m’est pas atteint », a-t-il
souligné. Paggio a été acheminé à
l’hôpital militaire pour bénéficier
des soins de santé.
Dans l’entre temps le policier
Havyarimana Pierre se trouve
entre les mains de la justice. La
police n’a pas tardé cet après midi
de ce samedi par le biais du conseil
de discipline à statuer sur le cas en
lui enlevant sur la liste des membres de la police selon les informations recueillies au parquet . Au
niveau des responsables de la
presse Burundaise, les réactions
sont celles de la désolation. Innocent Muhozi indique que les policiers devraient savoir que le port
de l’uniforme de la police nationale
constitue un honneur pour quiconque se trouve dans ce corps.
Ce comportement ne signifie rien
au regard de l’incident qui est
arrivé en commune de Nyakabiga
le 25/04/2013.
En commune Nyakabiga,le journaliste de télévision Renaissance
Willy Abagenzinikindi a été attaqué à son domicile vers 1 heures
du matin par 6 hommes armés de
machettes et de fusils d’assaut.
Ces hommes ont récupéré deux
cassettes des reportages qu’il
venait de faire à Mwaro sur une
réunion du Forum national des
organisations de la société civile
FORSC. Willy Abagenzinikindi dit
qu’il s’est défendu contre ces
malfaiteurs qui ont défoncé la
porté avant d’entrer dans sa maison mais en vain.
BURUN DIFREE
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4
Simon KURURU, CONSULTANT, FORMATEUR EN JOURNALISME
ET COMMUNICATION: «LA ROUE DE L’
HISTOITOIRE TOURNE»
élections de 2010.
Selon lui, ceux qui
sont au pouvoir,
aujourd’hui, n’ont
pas vocation à y
rester ad vitam
aeternam.
D’où
l’intérêt de voter
des lois qui protègent tout le monde.
Simon Kururu enseigne notamment le journalisme et la communication à l’Université
Lumière de Bujumbura
Vous avez suivi l’analyse du projet de loi sur
la presse au parlement.
Quelle est votre impression ?
Avec le développement tous azimut de la liberté
d’expression des médias, cela a
engendré une certaine peur chez
certains politiciens. D’ailleurs, au
Sénat, ils ont rappelé qu’il s’agit
du quatrième pouvoir. Ils craignent qu’il ne contrebalance les
A qui profite ce vote ?
La véritable lutte entre deux
pouvoirs ne profite à personne.
Ni au parti au pouvoir, ni au
gouvernement, ni au peuple
burundais.
Quelles peuvent
conséquences ?
être
les
Le législateur indique que les
médias sont très riches, qu’on
peut leur faire payer des amendes exorbitantes. Ces derniers
refusent de s’exécuter, le bras
de fer est engagé. Cependant, les
deux côtés ont intérêt à trouver
un modus vivendi en se référant
notamment à la Constitution et
aux textes internationaux déjà
ratifiés qui consacrent la liberté
d’expression. L’abus du pouvoir
politique peut conduire vers un
précipice de même que l’abus de
BURUNDIFREE
trois autres pouvoirs. Cette
peur, comme dans tous les pays
du monde, se traduit par la
restriction de la liberté d’expression. C’est donc une période
cruciale où les médias sont
confrontés au pouvoir pour des
raisons d’orientation de l’opinion
publique.
Ces élus accusent les journalistes de
se substituer aux politiciens compte
tenu de la couverture des élections
de 2010. Qu’en dites-vous ?
J’ai une autre lecture des élections de 2010. A ces scrutins, il y
avait deux nouveaux acteurs sur
la scène politique : les partis FNL
et MSD. Les médias ont manqué
d’esprit d’analyse des résultats
communaux pour en tirer des
conclusions. Les partis en lice
ont battu des records, chacun
dans ses fiefs. Le FNL était fort
dans Bujumbura (rural) sauf dans
deux communes MugongoManga et Mukike. Quant au
la liberté d’expression des médias qui peut mener à des catastrophes. En préservant les intérêts et les droits des autres, on
peut finalement défendre ses
propres intérêts.
Il ne reste que la dernière étape,
celle de la promulgation de la loi
par le président de la République.
Quel espoir avez-vous ?
Quand le parlement s’est déjà
prononcé, je ne connais pas
juridiquement la marge de manœuvre du numéro un burundais.
Toutefois, en tant que père de la
nation, il n’a pas intérêt qu’il y ait
conflit dans la demeure. Ainsi, je
lui recommanderai de surseoir à
cette promulgation, d’écouter
les peurs des uns et des autres
et de créer un dialogue entre les
journalistes et la classe politique,
MSD, il a fait le plein des voix là
où la jeunesse tutsi prédominait.
L’UPD a eu des voix dans les
milieux musulmans. Si une analyse pointue avait été faite, les
résultats pouvaient montrer que
la fraude électorale manquait
d’arguments.
Est-ce que cela suffit pour accuser
les journalistes de partialité ?
Les journalistes se sont contentés de rapporter les faits et de
donner plus d’espace aux réactions de l’ADC Ikibiri. D’où un
déséquilibre dans la distribution
du temps de parole. Cela a suscité de la jalousie et de la frustration du côté du pouvoir. Le vote
du parlement est donc un vote
sanction. Le CNDD-FDD a reçu
des coups, il veut en donner à
son tour.
notamment le parti au pouvoir.
Que ce dernier garde à l’esprit
que la roue de l’histoire tourne. Olinga olinga te, dit-on en
lingala. Ceux qui sont au pouvoir, aujourd’hui, ont intérêt à
voter des lois qui protègent tout
le monde. Car il ne faut jamais
croire que quand on est au sommet de la gloire, on va y rester
pour toujours. Il ne faut pas
légiférer pour l’instant, mais
pour la postérité.
A N NEE1,
N °54
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LES NATIFS DE GITEGA MOBILISES POUR LA CONSTRUCTION DE L’UNIVERSITE
une
contribu-
avait aussi des travailleurs de la Socabu
tion de plus de
(Société d’Assurances du Burundi)
50 millions Fbu.
venus spécialement de Bujumbura pour
Les constructions de l’université
de
Gitega, à Tankoma
A Tankoma sur le
donner un coup de main. Comme l’a
chantier de l’Université polytechnique,
l’ambiance
était de fête .Des
chants
Les natifs et les amis de la province Gitega sont plus que jamais
décidés à avoir leur université
polytechnique.
Pour
y
arriver,
certains n’ont pas hésité à donner
et
des
danses donnaient le rythme à des personnes marchant en ligne droite pour
transporter le gravier jusqu’au chantier.
C’était samedi 20 avril. La population de
Gitega n’était pas seule, en plus de
souligné Onésime Nduwimana, Administrateur directeur général de la Socabu - lui-même originaire de Gitega -, ils
ne sont pas venus les mains vides :
« Non seulement nous avons voulu
nous joindre à vous, mais aussi nous
sommes venus avec un chèque de 10
millions de Fbu comme notre contribution à la construction de cette université. » Dans ces travaux, on a aussi remarqué la présence de l’ancien président de la République, le sénateur Sylvestre Ntibantuganya.
certaines personnalités de haut rang, il y
« Le pas déjà franchi est considérable »
A la fin, le deuxième vice président de
la République, Gervais Rufyikiri, a remercié tous ceux qui aident de près ou
de loin dans la construction de cette
université tant attendue par la population de Gitega .Il a appelé tous les natifs
de Gitega de se lever comme un seul
homme pour donner leurs contribu-
deux hommes qui ont beaucoup contri-
tions tant matérielles que physiques :
bué pour réaliser cette tâche. Il s’agit de
« Le pas déjà franchi dans la construc-
Vénérand Ntikazohera qui a donné plus
tion de cette université est considéra-
de 50 millions de Fbu et de Barthelemy
ble. Néanmoins, votre participation
Ntakarutimana qui a fournit, le même
reste toujours indispensable pour que
jour, 1500 sacs de ciment.
cette école accueille comme prévu les
premiers étudiants dès janvier 2014. »
Gervais Rufyikiri a aussi profité de cette
occasion pour présenter à la population
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6
PA-PUISSANCE D’AUTODEFENSE-AMASEKANYA: GRANDE
MANISFESTATION A NGAGARA
Le mouvement PA-Amasekanya a
organisé, ce dimanche 28 avril
2013, une grande manifestation
devant l’Eglise St Joseph de Ngagara après la messe de 7hoo.
Cette manifestation avait pour
objectif de rappeler une fois de
plus ce crime de génocide contre
les Tutsi du Burundi, commis par
des Hutu à partir du 28 avril 1972.
Elle tenait aussi à rappeler le génocide des enfants de Buta perpétré
par le CNDD-FDD et revendiqué
par Ndiho Jérôme, le 30 avril
1997.
Cette situation où les Tutsi n’ont
aucun droit, ni au travail, ni à la
terre, ni au logement constitue un
mauvais présage pour le pays.
Alors que beaucoup de Burundais
n’ignorent pas où peut mener
cette politique de discrimination
ethnique, il est malheureux de
constater que ceux qui dirigent ce
pays ne réagissent pas vis-à-vis de
leurs cadres qui piétinent les
droits de la personne humaine.
L’exclusion des Tutsi et leur harcèlement doit cesser.
Les manifestants ont transmis leur
message de paix aux chrétiens des
communes Ngagara et Cibitoke
qui étaient venus à la messe. Ces
chrétiens ont salué le courage que
les membres de PA-Amasekanya
BURUNDIFREE
En 1972 des centaines de milliers
de femmes, enfants et hommes
ont été tués parce qu’ils étaient
tutsi. Ceux qui les tuaient, disaient
qu’ils voulaient libérer le peuple
hutu et nettoyer du pays de tout
Tutsi. Le plan de ce génocide a été
dévoilé par ses auteurs et a été
mis en exécution par ces derniers.
La manifestation voulait dénoncer
les héritiers de ce plan qui tiennent à remuer les plaies de 1972
et poursuivre ce plan macabre.
Sérapion Bambonanire et son
CNTB ont été pointé du doigt. Ses
actions très partiales et ethniques
sont aussi dénoncer par les partis
politiques, la société civile, les
ne cessent de témoigner pour
rechercher la paix pour tous les
citoyens burundais. Les injustices
sont les ennemis de la paix et ceux
qui les commettent finissent à la
fin des fins d’en subir les conséquences.
C’est pour cela que les membres
de PA-Amasekanya demandent à
tous les citoyens burundais et les
amis du Burundi d’emprunter les
chemins qui mènent à la paix et
abandonner celles qui aboutissent
à la confrontation obligée.
La bonne gouvernance ne s’appuie
pas sur des divisions d’aucune
sorte. Les dirigeants peuvent commettre des erreurs, mais les citoyens qui pensent qu’il faut les
taire, commettent des fautes plus
médias et la population. Les manifestants ont exigé que cette personne soit libérée des responsabilités de la CNTB. La CNTB doit
être dirigé par un homme ou une
femme épris(e) de paix.
.Ils ont exigé que la justice soit
faite pour les victimes de 1972 et
du Petit Séminaire de Buta sans
favoriser tel à cause de son ethnie
ou de sa position au niveau de
l’Etat.
graves.
Le mouvement PA-Amasekanya
demande aux Burundais de soutenir sa lutte non-violente pour la
justice, le respect des droits de la
personne humaine et le refus des
crimes qui ont déjà versé beaucoup de sang des enfants du Burundi.
Le front pour la paix et la justice
doit être plus fort que celui de
ceux qui sèment les divisions
parce que le sang qu’ils versent
leur pèsera toujours très lourd.
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UN CRI D’ALARME!
événements
membres des partis de l’opposition sont
arrivés en 2009
arrêtés, d’autres réunions interdites ou
et 2010, avant les
certains tués par des Imbonerakure,
élections.
Les
l’aile des jeunes du parti au pouvoir
p a r len t
avec souvent la complicité tacite de la
fa it s
d’eux-mêmes des
police.
cas graves, no-
Tous ces faits macabres défilent triste-
tammen t
des
ment alors qu’ils sont maquillés par un
assassinats
des
discours du parti présidentiel qui persis-
me mb res
du
te et signe dans cette dérive autoritaire.
MSD, FNL, et de
Nous osons dire qu’ils ignorent, eux du
Le temps des loups est arrivé. Ce qui se
l’UPD. Aujourd’hui à Makamba, à Kirun-
parti présidentiel, la feuille de route
passe aujourd’hui nous rappelle les
do des cas pareils se retrouvent où des
signée à Bujumbura avec les Nations
et du clavier, nous osons dire qu’au delà
A ce propos, un cri d’alarme est lancé à
En ce qui nous concerne, au su et au vu
d’un projet de loi liberticide, des plans
la société civile, aux partis de l’opposi-
de tout le monde, nous disons qu’il y a
macabres sont concoctés contre les
tion, à la communauté internationale et
association de malfaiteurs entre les
journalistes. Un de un, un journaliste de
au pouvoir central en l’occurrence le
ministères de la sécurité publique et de
Radio- Télévision Renaissance a été
chef d’Etat, d’arrêter cette mascarade
l’intérieur. Pourquoi, quand il ya viola-
attaqué avec des armes et machettes,
de violence qui demain va devenir une
tion des droits de l’homme, assassinats
en plus son matériel de travail a été
spirale, car si le Burundi n’en sort pas,
ciblés, etc. et le ministre de l’intérieur
volé, et de deux, un journaliste de la
l’histoire avec grand H n’oublie pas, et il
semble bénir le molestage des membres
RPA a été fracturé, tiré dessus par un
va traduire ces justiciables en devenir
de l’opposition. Dans tous les cas, le
agent de la police en accusation, et de
devant son tribunal.
pays perd absolument, tellement qu’on
trois, un journaliste vient d’être menacé
se demande si des ordres venus d’en
de mort par SMS. Pourtant la RPA
haut, ne veulent pas mettre sous le
dispose des sources confidentielles,
boisseau le métier de journaliste, puis-
selon lesquelles il ya péril dans la de-
que déjà l’opposition est muselée.
meure. Une demeure déjà hantée par la
Sans être vaniteux, nous les amazones
misère et la confusion.
et les chevaliers de la plume, du micro
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CONGO-KINSHASA: SUD-KIVU: LES JOURNALISTES SOUS
PRESSION DES GROUPES ARMES
directeur d'une radio communauEn République démocratique du
taire émettant à Baraka, ville si-
"Mieux vaut un journaliste vivant
Congo, dans plusieurs zones où
tuée à 180 km de Bukavu. Lors-
qu'un journaliste mort, nous lance
sévissent de nombreux groupes
qu'on diffuse une information qui
l´un d´entre eux. Un de nos de
armés de tous bords, les libertés
ne les enchante pas, ils menacent
collègues a été obligé de se réfu-
d'expression et d'information sont
et parfois, surgissent et prennent
gier en Tanzanie à la suite de
mises à mal. Dans les territoires
des journalistes ou des membres
plusieurs menaces verbales reçues
de Fizi, à près d'une centaine de
de leurs familles dans la brousse.
sur son téléphone". Il avait diffusé
kilomètres au sud de Bukavu,
Les journalistes qui ont l'obligation
une information selon laquelle des
capitale provinciale du Sud-Kivu,
morale, déontologique et profes-
éléments d'un groupe armé au-
les journalistes ne peuvent pas
sionnelle de donner au public une
raient été à la base du pillage et
toujours faire leur travail qui est
information
ainsi
massacre perpétrés dans un petit
celui d'informer la population.
contraints de taire ces informa-
village de Fizi en novembre der-
"Les Mai-Mai violent et pillent les
tions, pourtant cruciales, destinées
nier.
habitants, mais on a du mal à le
à leurs nombreux auditeurs.
vraie
sont
dire sur nos ondes de crainte des
représailles", avoue, impuissant, un
Ce pillage aurait été accompagné
pas les seuls à s'illustrer dans ces
sommes menacés, arrêtés, tortu-
de viols massifs et systématiques
violations de la liberté d'expres-
rés... », confie un journaliste d'une
sur des femmes de tous âges
sion et d'information. Les journa-
radio communautaire installée à
confondus.
listes sont aussi sous le joug de
plus de 300 kms de Bukavu, dans
l'armée régulière et de l'autorité
le même territoire de Fizi.
Sous le joug de l'armée
administrative.
«Des
militaires
FARCD ne sont pas aussi exempDans ces milieux reculés et cou-
ts, ils violent, pillent et tuent. Mais
pés du reste du monde, les élé-
nous n´osons pas le dire tout haut.
ments des groupes armés ne sont
Lorsque nous le faisons, nous
BURUNDIFREE
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P AG E
CONGPO-KINSHASA : L’ENVOYEE SPECIALE POUR LA REGION DES
GRANDS LACS ENTAME SA PREMIERE MISSION PAR UN DEPLACEMENT A
KINSAHASA
L'Envoyée spéciale du Secrétaire géné-
L'accord vise à mettre un terme au
ral pour la région des Grands Lacs,
L'Envoyée spéciale a été nommée en
cycle récurrent de conflits et de crises
Mary Robinson, a entamé lundi, à Kins-
mars dernier par le Secrétaire général
dans l'est de la RDC et à promouvoir la
hasa, son premier déplacement dans la
Ban Ki-moon pour soutenir la mise en
paix et le développement.
région, en qualifiant d'« accord de l'es-
œuvre de « l'Accord-cadre pour la paix,
À Kinshasa, l'Envoyée spéciale a ren-
poir » un récent accord de paix impli-
la sécurité et la coopération pour la
contré le Président congolais, Joseph
quant 11 pays et en s'engageant à aider
République démocratique du Congo et
Kabila, le Premier Ministre, Augustin
à instaurer la confiance, afin d'en assu-
la région », adopté en février à Addis-
Matata, ainsi que le Ministre des affaires
rer la mise en œuvre.
Abeba.
étrangères, Raymond Tshibanda.
Elle a salué le rôle du gouvernement
« C'est pour cela que je l'appelle un
(MONUSCO) et des agences onusien-
dans l'élaboration de cet accord, ainsi
accord de l'espoir et j'espère qu'il sera
nes.
que son engagement à le voir mis en
mis en œuvre dans cet esprit de pro-
L'Envoyée spéciale se rendra demain à
œuvre, déclarant attendre avec intérêt
grès qui permet d'aller de l'avant, au
Goma, dans l'est du pays, où elle achè-
de travailler avec le Président Kabila
profit des peuples de la région », a
vera sa mission. De là, elle poursuivra
ainsi qu'avec tous les signataires de
affirmé l'Envoyée spéciale dans ses
sa tournée au Rwanda, en Ouganda, au
l'accord pour traduire ce cadre en plans
déclarations à la presse.
Burundi et en Afrique du Sud et en
Ethiopie, où elle est attendue par
et actions concrets pour la paix.
Mme Robinson a estimé que cet accord
Mme Robinson rencontrera également
offre un nouvel espoir et une opportu-
les organisations de la société civile,
nité de résoudre le conflit et ses causes
dont des associations de femmes et des
profondes et d'apporter les « dividen-
responsables de la Mission de l'Organi-
des de la paix » aux pays et peuples de
sation des Nations Unies en RDC
l'Union africaine.
la région.
CNAR
RELANCE D’AVIS D’APPEL D’OFFRES
No DNCMP/257/F/2013
Le Centre National d’Appareillage et de Rééducation de Gitega, CNAR en sigle, relance l’appel d’offres pour la fourniture du matériel d’équipement à l’atelier de production des Tricycles.
Les offres sous plis fermés doivent être déposées au CNAR de Gitega au plus tard le 24/05/2013 à 10h 00 et être accompagnées d’une garantie d’offre d’un montant de 1000.000FBU. Elles devront être valides pendant la période de 90jours à Compter de la date de la remise des
offres.
Le dossier d’appel d’offres peut être consulté au CNAR de 8h00 à 15h30. Il peut également être obtenu moyennant le payement de
50.000FBU non remboursable à verser sur le compte n o1101/001-04 ouvert à la BRB.
L’ouverture des offres aura lieu le 24/05/2013 à 10h30 dans les enceintes du CNAR à Gitega en présence des soumissionnaires ou de leurs
représentants qui désirent être présents à l’ouverture.
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AU KENYA, LE TELEPHONE MOBILE SE TRANSFORME EN
BANQUIER
Il y a six mois, Jane
financières nécessaires à son petit
aux détenteurs de mobiles (70% de
Adhiambo Achieng
commerce de rue: une application
la population kényane) d'envoyer
se voyait refuser
téléphonique appelée M-Shwari.
et recevoir de l'argent, ou de payer
un modeste prêt
d'une
des factures sans passer par le
banque
M-Shwari est une nouvelle plate-
kényane 200 euros
forme de service financier, qui
à peine pour déve-
offre aux clients du premier opé-
Selon la Banque centrale kényane,
lopper son étal de
rateur téléphonique kényan Safari-
12 millions de Kényans au moins --
fruits et légumes.
com la possibilité d'ouvrir des
sur une population de quelque 42
Ses
comptes-épargne ou encore d'em-
millions d'habitants -- n'ont encore
prunter par le seul biais de leur
pas accès à un compte bancaire.
revenus
étaient trop faibles.
circuit bancaire.
téléphone portable.
C'est finalement auprès d'un nou-
L'idée
est,
a vec
M - Sh wari
veau service de prêt que cette
M-Shwari est une extension d'un
(littéralement "pas de tracas"), de
femme de 42 ans, au chiffre d'affai-
service déjà existant, M-Pesa (M
leur étendre la palette de services
res de quelque 400 euros par
pour mobile, Pesa pour argent en
financiers aux prêts ou à l'épargne.
mois, a trouvé les ressources
swahili), qui permet depuis 2007
L'idée
M- Shwari
"C'est un produit pour quiconque
à mettre en place une telle idée,"
(littéralement "pas de tracas"), de
est,
avec
pense qu'un service bancaire ne
commente Tiberius Barasa, un
leur étendre la palette de services
devrait pas être source de tracas.
expert économique à l'Institut
financiers aux prêts ou à l'épargne.
Pas de formulaire à remplir, pas
kényan d'analyse et de recherche
"Nous nous sommes
toujours
besoin de se déplacer dans une
politique.
demandé comment développer M-
succursale. Tout ce que vous
"Je suis sûr que quelques banquiers
Pesa. Nous savions qu'il y avait une
devez faire, c'est +clic, clic, clic+",
surveillent M-Shwari pour voir si
limite à casser pour atteindre une
poursuit M. Muita.
le service représente une menace
nouvelle frontière," explique Nzio-
potentielle à leur activité," pour-
ka Muita, responsable communica-
Les prêts doivent être remboursés
suit-il.
tion chez Safaricom.
en un mois, avec un taux d'intérêt
Safaricom contrôle quelque 70%
Des solutions bancaires pour le
de 7,5% -- bien inférieur à celui
du marché de la téléphonie mobile
secteur informel
pratiqué par les banques tradition-
kényane, avec environ 19 millions
nelles.
d'abonnés. 15 millions d'entre eux
La nouvelle application a ren-
détiennent déjà un compte M-
contré un succès immédiat: dès le
Pesa. Et à lui seul, le service M-
premier jour de l'opération fin
Pesa voit transiter plus de 50
2012, 70. 000 comptes ont été
millions de dollars (38 millions
ouverts.
d'euros) par jour au Kenya.
A travers sa nouvelle plate-forme,
Safaricom explique que ses clients
peuvent à tout moment ouvrir un
compte bancaire virtuel, y placer
ou retirer leur épargne et bénéficier de micro-crédits avec simplement 100 shillings (un peu moins
d'un euro) sur ce compte.
BURUNDIFREE
"Jusqu'ici, personne dans le secteur
bancaire traditionnel n'avait pensé
A N NEE1,
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Safaricom avait lancé M-Pesa sans parte-
res.
peut prendre une journée entière.
naire bancaire. Pour M-Shwari, l'opéra-
"Cela va fortement changer nos vies,"
En février, trois mois après son lance-
teur s'est adossé à une banque privée
estime Abbas Godana, professeur dans
ment, M-Shwari enregistrait déjà pour
kényane -- la Commercial Bank of Afri-
un lointain district de l'est du Kenya,
plus de 235 millions de dollars de tran-
ca (CBA), détenue en majorité par la
celui du Fleuve Tana. "On peut accéder
sactions (180 millions d'euros). 1,6
famille du nouveau président kényan
au crédit de n'importe où dans le pays.
million d'utilisateurs avaient déjà eu
Uhuru Kenyatta. La CBA apporte son
On n'a plus besoin de parcourir des
recours à un prêt ou effectué un dépôt.
expertise et pourrait bien, disent les
kilomètres jusqu'à notre banque pour
M-Shwari n'est pas totalement un pro-
experts, prendre elle-même de l'enver-
remplir des papiers et attendre qu'un
duit pionnier: une compagnie de télé-
gure grâce à ce partenariat.
responsable approuve le prêt".
coms concurrente, Bharti Airtel, a lancé
Mais les analystes prédisent tout de
Le village de M. Gadana, Cha Mwana
un service similaire avant Safaricom l'an
même que les principaux bénéficiaires
Muma, est situé à une trentaine de
dernier. Mais l'impact n'a pas été le
de ce nouveau service seront toutes les
kilomètres du plus proche centre com-
même.
personnes jusqu'ici qualifiées d'insolva-
mercial et de la plus proche banque du
"Safaricom a l'avantage du nombre"
bles, en raison de leurs maigres reve-
coin. Dans cette région côtière pauvre,
d'abonnés, résume M. Barasa.
nus, ou les populations vivant dans des
où les routes sont régulièrement impra-
régions reculées, sans services bancai-
ticables, effectuer une telle distance
LA CHINE INVESTIT PRESQUE AUTANT QUE LES ETATS-UNIS EN
AFRIQUE
dépenses effectuées par
l'origine de l'étude.
Pékin.
"La composition des aides est très
Selon
ce
rapport,
Chine
a investi
la
différente", a-t-il ajouté.
75,4
La Chine a ainsi participé à des initiati-
milliards de dollars en
ves très diverses. La plupart de ses
Afrique entre 2000 et
dépenses ont permis à différents pays
2011, ce qui représente
de réduire leur dette. Viennent ensuite
environ un cinquième du
des dépenses pour le secteur du trans-
total des investissements
port, pour le stockage de denrées, et
sur le continent. Par
enfin pour le secteur agricole.
comparaison, les Etats-Unis y ont inves-
Pékin a financé des projets aussi divers
La Chine a investi plus de 75 milliards
ti 90 milliards de dollars.
qu'une académie militaire au Zimbabwe,
de dollars en Afrique au cours de la
Mais selon les auteurs de l'étude, seul
dont le leader Robert Mugabe a été mis
période 2000-2011, s'approchant des
1,1 milliard de dollars déboursé par la
au ban par les puissances occidentales,
montants dépensés par les Etats-Unis
Chine en Afrique chaque année était
ou un opéra en Algérie.
même si l'argent apporté par Pékin l'a
officiellement considéré comme une
été dans des domaines bien différents,
aide au développement, comme défini
Le Ghana a été le principal bénéficiaire
selon une étude publiée lundi.
par le club des principaux donateurs.
de l'argent chinois même si Pékin a
Le groupe de réflexion Center for
"Quand vous comparez les Etats-Unis
soutenu de nombreux pays à travers le
Global Development a publié des chif-
et la Chine, le total officiel est à peu
continent, à l'exception de ceux ayant
fres dans le but de rendre plus clairs les
près comparable. Cependant, les gens
accordé leur reconnaissance à Taïwan,
investissements à l'étranger de la Chine.
ne parlent pas toujours des mêmes
que la Chine considère comme faisant
Les pays occidentaux ont souvent des
choses quand ils font référence à l'aide
partie de son territoire.
doutes sur les motivations réelles des
chinoise", a déclaré Bradley Parks, à
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P AGE
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A NNEE1,
CASABLANCA FETE LE CENTENAIRE DE SON PORT, NERF DE L’ECONOMIE
MAROCAINE
La ville de Casablanca, mégalopole de
des conférences sur l'histoire maritime
Dans le cadre d'une stratégie 2030, qui
près de cinq millions d'habitants, fête ce
et portuaire du Maroc, entre autres.
prévoit par ailleurs la montée en puis-
printemps le centenaire de son port,
Des visites de bateaux étrangers ont
sance d'autres infrastructures sur la
dont l'histoire est intimement liée au
également été organisées, à l'image de
façade méditerranéenne (Tanger, Na-
développement économique du Maroc.
celle d'une flottille d'escorte de la Mari-
dor. . . ), Casablanca entend ainsi se
Dans le cadre de cette célébration, et
ne chinoise.
doter d'un terminal pour les navires de
100 jours durant, sont programmées
La célébration est en outre "l'occasion
croisière en lien avec le centre-ville et
diverses manifestations sous le thème
de cerner les enjeux stratégiques de ce
s'orienter, pour le port de commerce,
"Une +histoire d'avenir+", "formule qui
port" et "développer son potentiel",
vers les produits à forte valeur ajoutée.
résume bien l'évolution du port", selon
d'après le président de la toute nouvelle
Le statut économique et social de
ses responsables actuels.
Association pour la promotion du port
Casablanca
Outre des expositions photographiques
de Casablanca (APPC), Mohamed Jamal
et de peintures, le programme prévoit
Benjelloun, créée en décembre dernier.
"est profondément enraciné et lié à
une des plus grandes villes d'Afrique,
Mais, après des décennies d'aménage-
cette infrastructure, qui a généré
assurent les historiens
ments sans grande envergure, c'est au
des dizaines de milliers d'emplois et
Cette infrastructure "a transformé ce
premier résident général du protectorat
permis l'essor urbanistique de la ville", a
qui était une petite bourgade au siècle
français du Maroc, Hubert Lyautey, que
pour sa part souligné la directrice géné-
dernier en ce qu'elle est aujourd'hui: le
revient le projet --"à l'époque invrai-
rale de l'Agence nationale des ports
centre névralgique de l'économie maro-
semblable"-- de port moderne, ajoute
(ANP), Nadia Laraki, lors d'une visite
caine", déclare à l'AFP Mustapha Boua-
M. Bouaziz.
officielle mi-avril.
ziz, de l'université de Casablanca. Dès le
Dix groupes européens au total offrent
Car si la capitale économique du royau-
XIXe siècle, le Sultan Moulay Abderrah-
leurs services. C'est le Français Schnei-
me doit une grande part de sa notoriété
mane décide de rouvrir le petit port de
der du Creusot qui l'emporte, pour un
internationale au film éponyme de Mi-
pêche pour subvenir aux besoins de la
montant inférieur à la mise à prix (44
chael Curtiz, avec Ingrid Bergman et
population en céréales.
millions de francs de l'époque, contre
Humphrey Bogart (1942), c'est bien
Phosphates
50 millions).
grâce à son port qu'elle est devenue
1921 à Khouribga (centre), "a rapide-
aux côtés du tourisme et des transferts
S'ensuivent des décennies de travaux
ment renforcé le rôle stratégique du
des résidents marocains à l'étranger.
"très difficiles", jusqu'à la fin des années
port dans l'économie".
Quant au port de Casablanca, qui
1940, du fait de "la houle de l'Atlanti-
De 1921 à 1927 uniquement, le phos-
s'étend sur 600 hectares, il représente
que, qui y est très forte" et du caractè-
phate exporté passe de 8. 000 tonnes à
plus de 35% des échanges commerciaux
re "particulièrement rocheux" du site,
1,2 million de tonnes annuelles. A ce
du Maroc et emploie plus de 10. 000
note Abdou Berrada, un journaliste
jour, le Maroc est le premier exporta-
personnes. La valeur des marchandises
casablancais.
teur de phosphates et dérivés, qui cons-
qui y transitent est actuellement d'envi-
A l'origine, "il s'agissait de disposer d'un
tituent près du tiers de ses exporta-
ron 100 milliards de dirhams (9 mds
port moderne pour exporter le blé et la
tions. Les recettes de l'Office chérifien
d'euros) par an, soit 22% du PIB.
laine" vers la France, relève-t-il encore.
des phosphates (OCP) figurent parmi
Mais la découverte des phosphates, en
les premières ressources en devises,
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API
COMMUNIQUE D’AVIS D’APPEL DE RECRUTEMENT
L’Agence de Promotion des Investissements (API) est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du Ministère
des Finances et de la Planification du Développement Economique.
Elle bénéficie des subsides de l’Etat pour financer ses investissements et son fonctionnement. Une partie de ces sommes accordées à ce
titre est utilisée pour le paiement des frais du personnel. Par le présent avis d’appel d’offres, l’Agence désire effectuer les recrutements
pour les postes suivants :
1chef de service Appui et Assistance aux Investisseurs ;
1Chef de Cellule Appui et Assistance aux Investisseurs ;
1Chef de Cellule Communication ;
3Agents de collaboration Appui et Assistance aux Investisseurs à affecter au Guichet Unique pour création des entreprises ;
1Agent de collaboration –chargé d’accueil, orientation des investisseurs et organisation des cérémonies.
Les termes de référence de ces postes sont à télécharger sur le site de l’API www.investburundi.com
Les candidats intéressés sont invités à adresser leurs candidatures au Directeur de l’API à l’adresse ci-après :
L’Agence de Promotion des Investissements(API)
MUTANGA NORD, BOULEVARD DU 28 NOVEMBRE
B.P :7057 Bujumbura
Tél : 22275996/22275997
Date limite de dépôt de candidatures : Vendredi le 10 mai 2013 à 12heures 30min.
PNSR
Appel à candidature
Le Ministère de la santé Publique et de la Lutte Contre le Sida via le Programme National de santé de la Reproduction (PNSR), avec
l’appui technique et financier de l’UNFPA et MSF-Belgique, voudrait procéder à la sélection de deux Médecins ayant des compétences
en soins obstétricaux et néonatals d’urgence complet, pour les former sur la prise en charge chirurgicale des cas de fistules obstétricales.
Les candidats à la formation doivent être médecin gynécologue obstétricien, urologue ou généraliste avec compétences en soins obstétricaux et néonatals d’urgence complet (SONUC) depuis plus de 2ans.
Ces candidats doivent être actuellement des prestataires d’un hôpital public ou agréé .La formation avec le soutien d’un expert international se déroulera en deux temps, à Gitega au centre Urumuri pour une durée de trois mois, puis dans un centre de formation à
l’étranger pour deux mois supplémentaire.
Les candidats intéressés doivent envoyer sous pli fermé adressé à Monsieur le Directeur du PNSR à Bujumbura, avec la mention A
OUVRIR SEULEMENT DURANT LA SEANCE DE DEPOUILLEMENT DU14 MAI ,leur dossier comprenant ,une lettre de
motivation et un curriculum vitae ,au plus tard le 1Mai 2013 .Seuls les candidats présélectionnés seront contactés .
ARCT
ADDENDUM A L’AVIS D’APPEL D’OFFRES POUR LA FOURNITURE DU MOBILIER DE BUREAU A L’ART
Date de publication : 24/04/2013
En référence au contenu de l’Avis d’Appel d’Offres du 18/04/2013 paru dans le journal officiel le Renouveau n o 8554 du 18/04/2013
relatif à la fourniture du mobilier de bureau, des clarifications suivantes sont à considérer :
-19chaises rembourrées en tissu avec accoudoir (importées) ;
-16bureaux secrétaires en MDF (importés).
N.B : La date d’ouverture aura lieu le 07/05/2013 à 10h00
AMBASSADE DES ETATS-UNIS D’AMERIQUE
COMMUNIQUE
L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burundi a le regret de vous informer que la vente aux enchères prévu pour le 25 Avril 13
est reportée à une date ultérieure qui vous sera communiquée par les même voies.
BURUN DIFREE
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IFDC
AVIS DE RECRUTEMENT DE DEUX CONSULTANTS POUR MEGA PEA SUR LE HARICOT A NGOZI ET SUR LE RIZ
DANS LA PLAINE DE L’IMBO
L’organisation IFDC, Centre International pour la Fertilité des sols et le Développement Agricole désire recruter pour son Projet CATALIST-2,
Deux Consultants pour assurer le développement stratégique de Mégas PEAs. L’un travaillera sur le Haricot à Ngozi et l’autre travaillera sur le
Riz dans la plaine de l’Imbo .L’objectif de consultance est d’élaborer une stratégie d’intervention avec les principales activités pour le développement des Méga PEA, d’analyser les parties prenantes, de déterminer les opportunités des chaînes de valeurs, identifier les cultures de rotation,
les défis et les opportunités des Méga PEA, etc. .
Chaque consultant devra avoir au moins un diplôme de licence ou Maîtrise en économie rurale ou économie agricole en études de développement, une expérience d’au moins 5ans d’expérience dans le domaine, une expérience dans l’analyse des chaînes de valeurs agric oles, une expérience dans le secteur privé et travail de développement .Le travail de chaque Consultant est de 10jours.
Les termes de référence complets sont affichés au Bureau de l’IFDC à Bujumbura, sis à Rohero II, Avenue Bweru n o 3 et peuvent être retirés
tous les jours ouvrables de 7h30à 16h30.
Soumission de Candidatures
Les candidats intéressés devront envoyer leurs dossiers de candidature comprenant un curriculum vitae, une offre technique et financière à
Monsieur le Représentant de IFDC au BURUNDI via cette adresse e-mail :ifdcburundi@ifdc .org avec comme objet : « Candidature pour
consultance « Développement stratégique Méga PEA Haricot. »Ou « Développement stratégique Méga PEA Riz »
Pour toute information complémentaire, téléphonez au 0025722257875 ;
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 2Mai 2013 à 16heures 00(heure de Bujumbura)
MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES MINES
AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL N O DNCMP/36/S/2013
Date de publication : Le 25/04/2013
Date d’ouverture des offres : Le 25/05/2013
A partir de 10heures locales
1. Objet
Le Ministère de l’Energie et des Mines, invite par le présent Avis d’Appel d’Offres les Consultants indépendants ou Bureaux Conseils
éligibles à présenter leurs offres sous plis fermés pour réaliser une Etude d’Impact Environnemental et Social (ElES) du Pr ojet d’Aménagement de la Centrale Hydroélectrique de MPANDA (10.4 MW)
2. Conditions d’éligibilité
Sont admis à concourir toute personne physique ou morale répondant aux critères juridiques, techniques et financiers définis dans le Code des
Marchés Publics du Burundi. La réalisation de cette étude exige des connaissances approfondies dans le domaine spécifique, des compétences et
des références techniques suffisantes
3. Source de financement
L’Etude d’Impact Environnemental et Social (ElES) est financé sur le Budget Général de l’Etat de l’Exercice 2013 sous l’imputation 42 00100421
37 011000 0434 01 intitulé « CHEMPANDA 10.4.MW,y compris les indemnisations »
4. Zone de l’étude
L’étude couvrira le bassin versant où seront construits les différents Ouvrages (Les Voies d’accés, Barrage, Conduite Forcée et Centrale
Hydroélectrique, Lignes d’Interconnexion et Postes de Raccordement) du projet.
5. Consultation du Dossier d’Appel d’Offres
Durant la période de préparation des offres, tout soumissionnaire intéressé pourra consulter gratuitement le Dossier d’Appel d’Offres aux
adresses ci-après :
Ministère de l’Energie et des Mines, Directeur Générale de l’Energie (DGE)
Boulevard de l’UPRONA, Building NYOGOZI en face de l’Office du Thé du Burundi (OTB) B.P 745 Bujumbura-Burundi Téléphone :+(257)
22223888
+25779570817
Télécopie :+(257)22223337
E-mail :nolasiko@yahoo .fr
Il peut être téléchargé sur le site du Gouvernement du Burundi à l’adresse suivante :www .burundi-gov .BI
6. Acquisition du Dossier d’Appel d’Offres
Le Dossier d’Appel d’Offres ne pourra être obtenu qu’à la Direction Générale de l’Energie sur présentation d’un bordereau de versement de
Cent Mille Francs Burundais (100.000Fbu)au compte n o 1101/001-04 ouvert à la Banque de la République du Burundi au nom de l’Office Burundais des Recettes(OBR) .
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7. Visite de site
Il est exigé au soumissionnaire de visiter les sites du barrage et de la Centrale afin d’obtenir par lui-même tous les renseignements qui peuvent s’avérer nécessaires pour la préparation de son offre. Les coûts liés à la visite des lieux seront à sa charge .La visite est obligatoire .La
visite aura lieu les 15 et 16 mai 2013 .Le lieu de rassemblement est la Direction Générale de l’Energie, Boulevard de l’UPRONA en face de
l’OTB à 9Heures du matin. Une attestation de visite sera délivrée et constitue une pièce du dossier de soumission
8. Langue et Présentation des offres
i) Langue de l’Offre
L’Offre et ses annexes seront rédigées exclusivement en Français ou traduites dans cette langue
ii) Monnaie de l’Offre
Les prix seront libellés par le soumissionnaire dans la monnaie du pays du Maître de l’Ouvrage (Franc Burundais), comme
spécifié dans les Données particulières du Marché.
Les besoins en devises seront indiqués en pourcentage du prix de l’offre et seront payables en dollar américain .Les soumissionnaires donneront des informations détaillées sur leurs besoins en devises prévus dans l’offre. Tous les droits, impôts, taxes et autres prélèvements payables au titre du Marché ou à tout autre titre seront inclus dans le montant total de l’offre présentée par le soumissionnaire.
iii) Validité de l’offre
La validité de l’offre est de Quatre-vingt-dix jours calendaires (90Jours).Toutefois, les rapports d’analyse des offres doivent parvenir à la
Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics (DNCMP) pour non objection endéans 30jours à compter de la date d’ouverture des
offres
iv) Présentation de l’offre
Le soumissionnaire établira un(1) original et cinq(5) copies des documents constitutifs de l’Offre. Le soumissionnaire cachettera l’original et
chaque copie de l’offre en utilisant une enveloppe intérieure et une enveloppe extérieure portant la mention « ORIGINAL »et « COPIE »,
selon le cas.
N.B.1 : La présentation se fera aussi bien en hard (sur papier) et sur support électronique (flash disk et CD)
N.B.2 : Chaque Offre Technique et Financière sera présentée dans une enveloppe spécifique et séparément
9. Dépôt de l’Offre
Les offres, sous plis fermés, seront déposées à la Direction Générale de l’Energie sise Boulevard de l’UPRONA, en face de l’Office du Thé
du Burundi ou remises main à main au Président de la Commission d’ouverture des offres avant qu’il ne soit déclaré qu’aucune offre ne peut
plus être remise. La date limite de dépôt des offres est fixée au 27/05/2013, à 10heures, heure locale.
10. Date et lieu d’ouverture des offres
Les offres seront ouvertes le même jour (27/05/2013) dans la Salle de la Direction Générale de l’Energie sise Boulevard de l’UPRONA, en
face de l’Office du Thé du Burundi à 10 Heures, en présence d’un Représentant de la Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics
(DNCMP), et des Soumissionnaires ou de leurs Représentants, qui souhaitent y assister.
11. Délais d’exécution de l’étude
Les délais de réalisation de cette étude sont de 3mois calendaires maximum. Toutefois, le Consultant /Bureau Conseil pourra proposer dans
son offre des délais plus courts mais réalistes.
PROJET DE GESTION ENVIRONNEMENTALE DU BASSIN DU LAC VICTORIA, PHASE 2 (LVEMPII)
AVIS DE MANIFESTATIONS D’INTERETS NO LVEMPII/001/AMI/2013
PROJET NO : P118316
Date de Publication : 24/04/2013
Date limite de dépôt : 08/05/2013
PAYS : BURUNDI
PROJET : Lake Victoria Environnemental Management Project, Phase 2(LVEMPII)
MISSION DE CONSULTANT : Audit Financier externe du Projet
DON IDA NO : H710-Bl
No.de référence (selon le plan de Passation des marchés) :4.2.1.4
Le Gouvernement de la République du Burundi, Ministère de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme a
reçu un DON de l’Association Internationale de Développement(AID), et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ce Don pour effectuer les paiements au titre du contrat suivant : Recrutement d’une firme pour la réalisation de l’Audit Financier du Projet LVEMP II/Exercice
2012.
Les services de consultant (« services ») comprennent principalement les services suivants :
-Formuler une Opinion professionnelle sur la situation financière du projet pour la période allant du 01/Février /2012 au 31/Décembre /2012
-S’assurer que les ressources mises à la disposition du Projet sont utilisées aux fins pour lesquelles elles ont été octroyées en vue de l’atteinte des objectifs du projet.
BURUN DIFREE
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-S’assurer que les états financiers produits par le LVEMPII sont élaborés de manière à rendre compte des transactions financières du projet et
que le système de contrôle interne existe et est respecté.
La Coordinateur du projet LVEMPII invite les firmes de consultants (« Consultants ») admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services
décrits ci-dessus .Les Consultants intéressés doivent fournir les services décrits ci-dessus. Les Consultants intéressés doivent fournir les services
décrits ci-dessus. Les Consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des services (brochures, références concernant l’exécution des contrats analogues, expérience dans des
conditions similaires, disponibilité des connaissances nécessaires parmi le personnel, etc. .)
Les critères pour l’établissement de la liste restreinte sont : Le Consultant doit être un Cabinet d’Audit et d’Expertise Comptable indépendant et
faisant profession habituelle de réviser les comptes, membre d’un ordre professionnel comptable reconnu par l’IFAC, la FIDEF, et ayant une
expérience confirmée d’au moins deux audits financiers des comptes des projets de développement.
Il est porté à l’attention des Consultants que les dispositions du paragraphe 1.9 des « Directives : sélection et Emploi de Consultants par les
Emprunteurs de la Banque mondiale dans le cadre des Prêts de la BIRD et des Crédits et Dons de l’AID »Edition de Janvier 2011(« « Directives
de Consultants »), relatives aux règles de la Banque mondiale en matière de confit d’intérêts sont applicables.
La durée globale de la mission est estimée à 20Hommes-jours et le début prévisionnel est fixé au début du mois de Juin2013.
Le rapport final de l’audit sera remis au plus tard le 28/06/2013.
Les Consultants peuvent s’associer avec d’autres firmes pour renforcer leurs compétences respectives en la forme d’un groupement solidaire ou
d’un accord de sous-traitant.
Un Consultant sera sélectionné selon la méthode « Qualification de Consultants »telle que décrite dans les Directives de Consultants.
Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse ci-dessous et aux heures suivantes :
Lake Victoria Environnementale Management Project, Phase2 (LVEMP II)
Bujumbura, Quartier Kigobe-Sud, Avenue des Etats-Unis, No 33
B .P 5192 Bujumbura
Tél : +257 22277544, +25722277679 ; +257 22277680
E-mail :nahimanaliberatefebr@yahoo .fr ou cybar [email protected]
Tous les jours ouvrables de 8Heures à 12Heures l’avant-midi et de 14Heures 30 à 17 Heures 30 l’après-midi.
Les manifestations d’intérêt écrites doivent être déposées à l’adresse ci-dessous en personne, par courrier, ou par courrier électronique au plus
tard le 08/05/2013….
BURUNDI
Lake Victoria Environnemental Management Project, Phase 2(LVEMP II)
A l’attention de Monsieur Libérat NAHIMANA, Coordonnateur National du LVEMPII
Bujumbura, Quartier Kigobe –Sud, Avenue des Etats-Unis, No33
B .P 5192 Bujumbura
Tél : +25722277544, +25722277679, +25722277680
E-mail :nahimanaliberatfebr@yahoo .fr ou cybar [email protected]
MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE DEPARTEMENT DU GENIE RURAL
AVIS D’Appel d’OFFRES
Date de publication : 29/04/2013
Le Gouvernement de la République du BURUNDI a financé le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage à travers le projet « Etude d’aménagement des marais, de construction des barrages d’irrigation et de retenues collinaires »
Sur le Budget Général de l’Etat exercice 2013 (Budget d’investissement), imputation 4000100 42010011000042401 en vue d’acquisition des
services divers .Par le présent avis d’appel d’offres le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage invite les soumissionnaires admis à concourir, à
présenter leurs offres sous plis fermés en un seul lot pour la réalisation des études de faisabilité techniques des retenus collinaires en provinces
de Ngozi, Bubanza, Rutana, Muyinga, Makamba, et Gitega .Les spécifications sont mentionnées dans le DAO .
-Lot no 1 :études de faisabilité technique des retenues collinaires du site de Maruri /Nyacuma(100 ha) en commune Gashikanwa du site de Mivo /Nyacijima (80ha)en commune de Ngozi tous de la province Ngozi ,site de Nyakiraba /Musenyi(80ha)en commune Mpanda et du site de Kanazi /Nyarusange(125ha)en commune Musigati tout de Province Bubanza.
-Lot no2 :études de faisabilité technique des retenues collinaires du site de Mwebeya(200ha)sur la collinaires du site de Mwebeya(200h a)sur la
colline de Mashuro,site de Mureheshemba (200ha) sur la colline Kinwa et le site Mubanga(200ha) sur la colline Gihundye /Kiriba tous de la communes Giharo et province Rutana,site Rubonwe /Muyange (60ha) commune Nyanzalac de la province Makamba.
-Lot no3 : études de faisabilité technique des retenues collinaires du site de Nyabihongo /Rugazi(1000ha) commune Buhinyuza,site de Cogo /
Mukigende (600ha)commune Gasorwe,site de Kabizi /Ruzibira(800ha)commune Butihinda,tous de la province Muyinga,site de Rugoma (300ha)
commune Bukirasazi,site Mugera(200ha)commune Bugendana,toutes les deux de la province Gitega.
Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent obtenir des informations supplémentaires et examiner le Dossier d’Appel d’Offres au
Cabinet du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAGRIE) sis à NGAGARA Quartier quatre (Q4) (face à l’O.B.R) ou au siège de la Direction du Département du Génie Rural sis à Gitega .Le Dossier d’Appel d’Offres pourra être obtenu sur présentation d’un bordereau de
versement d’un montant non remboursable de cinquante mille francs burundais (50.000Fbu) sur le compte N o 1101/001 au nom de l’Ordonnateur Trésorier du Burundi ouvert à la Banque de la République du Burundi(BRB) .Les offres doivent être rédigées en langue française et uniquement au moyen du formulaire de soumission.
Toutes les offres doivent être déposées au secrétariat du Cabinet du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage à BUJUMBURA au plus tard le
13/06/2013 à 10 heures locales. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.
L’ouverture de ces dernières est prévue le 13/06/2013 à 10heures locales.
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