CFA mag [ # 9 - Juin 2013 ] L’actu formation de l’Hôtellerie-Restauration Sommaire Éditorial Pédagogie et formation > Le CFA de Tours lance son propre logiciel « I Resto » > Les apprentis s’invitent à la table des chefs > L’engouement des étudiants pour le CAP 2 4 5 Zoom métier > Le cuisinier en desserts de restaurant/ pâtissier de restaurant > Les nouvelles fiches métiers du secteur sont arrivées! > Entretien avec Michaël Chaplin, responsable du Moulin Fleuri à Veigne 6 7 La création du réseau qui compte aujourd’hui 131 CFA avec son identité visuelle. 10 La mise en place du CFA Mag pour communiquer entre vous sur vos initiatives innovantes en matière de formation et d’accompagnement des apprentis. 12 Enfin, l’agrément de la taxe d’apprentissage en 2011, qui a permis la création de l’OCTA-IH et de vous accompagner dans le cadre de vos projets avec la taxe libre. La vie des CFA > Des apprentis du Ceproc traduisent des œuvres d’art en recettes au musée d’Orsay > La démarche qualité à l’IFA Adolphe Chauvin : une recette gagnante ! 14 Question de com ! > Enquête d’insertion 15 Actualités > Taxe d’apprentissage 2014 > Dotation 2014 17 Entre nous 18 Contacts > Les CFA membres du réseau Il y a tout d’abord la poursuite des dotations CFA, dont la procédure d’attribution a été renforcée et clarifiée. 8 Développement durable > L’IMT de Grenoble s’engage à former des jeunes en situation de handicap Avant de passer le témoin à Elisabeth Browaëys à la Direction générale du Fafih, faisons un petit retour en arrière afin d’évaluer ce que nous avons réalisé ensemble depuis 10 ans … 18 Nous pouvons être fiers de ces réalisations, qui permettent au secteur d’activité de consolider sa politique de formation en matière d’alternance. Gageons que l’avenir dans le cadre de la réforme annoncée nous permette de continuer notre collaboration au mieux du devenir des jeunes et des entreprises que nous accompagnons. Nous vous donnons rendez vous le 10 septembre prochain pour ce « passage de témoin ». Elisabeth Browaëys Michel Geiser © OPCA Fafih cfamag_9.indd 1 19/07/13 11:54 CFA mag Pédagogie et formation Le CFA de Tours lance son propre logiciel : I Resto Un outil complexe, mais pas compliqué ! Le CFA de Tours utilise depuis janvier 2012 le logiciel I Resto au service de tous les acteurs de l’apprentissage des sections de l’hôtellerie et de la restauration. 2 cfamag_9.indd 2 Cet outil collaboratif engage les formateurs, les gestionnaires, les maîtres d’apprentissage, la direction,… ainsi que les 500 apprentis du CFA du secteur. La démarche : une mise en commun des compétences I Resto résulte du travail : > d’un chef de cuisine de Tours, > de l’équipe des formateurs du CFA, > du responsable du pôle en lien avec les apprentis et les maîtres d’apprentissage, > d’une société d’ingénierie informatique. Ces acteurs ont conçu ensemble un cahier des charges au plus près des projets pédagogiques et des exigences de la gestion. Cette production collective a constitué l’un des maillons essentiels de la réussite du projet. 19/07/13 11:54 [ # 9 - Juin 2013 ] Il s’agit donc d’un outil d’aide à la préparation de travaux pratiques, s’appuyant sur : > une mercuriale complète, > des calculs de prix automatisés, > un référentiel de gestes techniques à travailler, > des recettes et suggestions du chef, > des images et vidéos de coup de mains, > des liens vers un lexique des termes culinaires. Mais il s’agit également d’un outil de gestion fiable et pratique de toute la chaîne du restaurant d’application : commande, économat, livraison, vente, stocks. La plate-forme est accessible à distance via un navigateur internet de type Explorer 7-8 ou Mozilla Firefox. L’administration est protégée par des codes d’accès personnels, qui définissent les droits octroyés à partir d’une hiérarchisation de niveaux. Les mises à jour sont réalisées en temps réel. Des fiches techniques et pédagogiques Le logiciel offre la possibilité aux formateurs et aux apprenants d’ajouter des fiches techniques. Chaque fiche correspond à un plat et regroupe l’ensemble des informations nécessaires à son élaboration (ingrédients, quantités, cuissons, recette) ; elle recense également les techniques et gestes professionnels à maîtriser. Les fiches techniques sont mutualisées entre tous les utilisateurs d’I Resto. Pour chaque service au restaurant d’application, les formateurs créent une fiche spécifique. Chaque fiche reprend les informations de « base » du service (date, classes concernées), ainsi que l’ensemble des fiches techniques des plats qui seront préparés au cours de ce service. Depuis le lancement d’I Resto au CFA en janvier 2012, ce sont plus de 360 fiches techniques et 215 fiches pédagogiques qui ont été ajoutées au logiciel ! La mercuriale et le lexique des termes culinaires La mercuriale d’I Resto comporte plus de 5 000 références de produits. Pour chaque produit, les informations collectées sont vastes : nom et type de produit, modes de conditionnement, unité de mesure et prix d’achat. Les apprenants peuvent consulter directement les fiches produits de la mercuriale à partir d’un moteur de recherche multicritères. Depuis chaque fiche technique ou pédagogique, il est également possible d’accéder à la fiche mercuriale de chacun des produits utilisés. À chaque fois qu’un terme technique ou culinaire apparaît dans une fiche technique ou pédagogique, un lien permet d’accéder en un clic à la définition du terme utilisé. Ce sont plus de 300 termes et techniques qui ont ainsi été référencés et commentés. La gestion des commandes et des stocks La rubrique « commandes » n’est accessible qu’aux gestionnaires et responsables. Elle permet, à partir des fiches pédagogiques saisies par les formateurs, de déclencher les commandes de marchandises auprès des fournisseurs, d’assurer le suivi des livraisons et de la facturation. Le logiciel permet également d’assurer le suivi automatique des stocks de marchandises : les stocks sont implémentés à chaque livraison ; pour chaque service, les produits utilisés sont déduits des stocks. Il est possible de visionner leur état et leur évolution à tout moment. On peut également déclencher des inventaires pour rapprocher le stock théorique du stock réel de marchandises. La vente Cette rubrique, en cours de développement, permettra à terme de gérer les ventes aux clients lors des services au restaurant d’application. À l’aide de tablettes tactiles, les apprenants prendront les commandes des clients, aussitôt enregistrées sur la caisse pour assurer la facturation. Il sera ainsi possible d’effectuer la ventilation de tous les plats produits par le restaurant d’application, d’assurer la traçabilité de la production, ainsi que sa ventilation par classe pour renseigner la comptabilité analytique du CFA. Perspectives d’avenir I Resto est devenu en quelques mois un outil incontournable pour le pôle de l’hôtellerierestauration. Il a encore un grand potentiel de développement pédagogique, puisqu’il permet de garder en mémoire l’ensemble des ressources et des productions de chacun des acteurs du dispositif. Les fiches techniques, la mercuriale, le lexique des termes culinaires vont s’enrichir au fil du temps et former une véritable encyclopédie collaborative des savoirs et des pratiques de restauration du CFA. Il est prévu également d’enrichir le dispositif avec l’ajout de photos des plats réalisés, des vidéos des gestes professionnels,… Suivant l’intérêt que portent les CFA à ce logiciel, le CFA de Tours envisage de constituer un collectif qui permettrait de le faire évoluer en fonction des besoins. Mais tout reste encore à définir, y compris la question des droits d’auteur. 3 Contact : Marie-Thérèse Garcia, responsable de la communication et du développement au CFA de la Ville de Tours «Les Douets» [email protected] - www.cfa-tours.fr cfamag_9.indd 3 19/07/13 11:54 CFA mag Pédagogie et formation Les apprentis s’invitent à la table des chefs Des apprentis à bonne école au restaurant étoilé du chef Klein. Une façon bien concrète de rassurer les apprentis sur les perspectives de carrière offertes par la branche hôtelière. 4 Quand on est un apprenti d’origine rurale et de condition modeste, comme le sont la plupart des apprentis du CFA européen Louis Prioux de Bar-Le-Duc, il n’est pas facile de se faire une idée précise des compétences et qualités attendues à tous les niveaux de gamme de l’hôtellerie-restauration, ni d’imaginer les possibilités d’emploi offertes par ce secteur d’activité. Certes les médias et les professeurs parlent de la restauration haut de gamme, mais mêmes les meilleures « leçons » semblent rester mal comprises. À la recherche de la plus grande efficacité pédagogique, le CFA invite chaque année la classe cfamag_9.indd 4 de brevet professionnel cuisine et restaurant dans un grand restaurant étoilé. Les 25 apprentis participants financent cette opération grâce aux pourboires et aux recettes d’opérations diverses. Le CFA complète la somme grâce à une partie de la taxe d’apprentissage libre reversée par le Fafih. Pour cette opération, le CFA a choisi une table de qualité et connue pour son accueil : il s’agit de l’Arnsbourg de Baerenthal, conduit de mains de maître par son chef étoilé Jean-Georges Klein. Le repas est précédé d’une visite de l’établissement, commentée par le chef en personne. Entourés de leurs professeurs et du représentant local de la branche, les assiettes et le service 3 étoiles sont étudiés tout au long du repas. Pour les apprentis, qui sont accueillis dans les mêmes conditions que tout autre client, c’est une très agréable façon de suivre une leçon de choses. C’est aussi une belle manière de se rassurer sur le métier choisi ! Contact : Odile Montlibert, Directrice du CFA européen Louis Prioux de Bar-Le-Duc [email protected] - www.cfa-bar-le-duc.com 19/07/13 11:54 [ # 9 - Juin 2013 ] L’engouement des étudiants pour le CAP Depuis trois ans, le Ceproc accueille un nombre grandissant d’étudiants bac et post-bac. Ils sont attirés par le CAP en un an. Véritable accélérateur de compétences, ce diplôme leur ouvre les portes de l’entreprise dont un bon nombre a été privé jusque-là. de temps qui permet à la plupart d’entre eux de trouver un emploi stable rapidement, dès la fin de leur formation. « Avec un diplôme universitaire, il faut souvent plusieurs années avant de décrocher un emploi stable », déplore Antoine, postulant à un CAP en un an en charcuterie. Le nombre important de postes non pourvus est très motivant, sans compter l’influence des émissions de télévision culinaires. Cap sur la création d’entreprise « Diplômée d’une école de commerce, je veux me former à la cuisine car j’ai l’intention de lancer une chaîne de restaurants à l’étranger», explique Johanna, 23 ans. Les postulants au CAP en un an sont nombreux à se projeter dans l’entrepreneuriat. « Après un BTS en communication, je réalise que cette voie ne me correspond guère. Fasciné par les plats de ma grand-mère, je préfère manier, fabriquer, laisser libre cours à mon imagination», confie Stéphanie, 23 ans, en CAP cuisine en un an. Diplômés de l’enseignement supérieur, ils sont des dizaines à l’instar de cette apprentie à s’orienter vers les formations de niveau V. Le phénomène gagne du terrain depuis trois ans. Des chiffres record en 2013 Le CAP en un an, aménagé pour les diplômés de l’enseignement supérieur, connaît cette année une envolée sans précédent. 44 % des jeunes préinscrits au Ceproc lors du salon de l’apprentissage 2013 ont postulé à un CAP en un an, contre 38 % à un CAP en deux ans. Cette tendance se confirme lors des portes ouvertes (JPO) du printemps qui enregistrent une demande d’inscription de 35 % en CAP en un an contre 25 % en CAP en deux ans. Ils n’étaient que 10 % à postuler lors des JPO de 2012 et 15 % pour 2011. La montée spectaculaire de la demande en CAP à destination du public bac et post-bac tend à se préciser au fil de la campagne d’inscriptions 2013-2014. Une employabilité rapide La popularité d’un tel CAP tient au caractère « intensif » de la formation. Bénéficiant des mêmes avantages statutaires et contractuels que le CAP en 2 ans, les apprentis bac et post-bac sont dispensés d’enseignement général. Un gain cfamag_9.indd 5 « L’université pâtit d’un déficit de lien avec le monde de l’entreprise », regrette Stéphane, futur apprenti en pâtisserie sorti de la fac sans diplôme. Il espère, grâce à l’alternance, mettre un pied dans l’entreprise de façon durable : « Je veux créer ma société pour me sentir libre ». Les réticences des entreprises L’afflux d’apprentis bac et post-bac suscite la frilosité des entreprises. Bon nombre d’entre elles hésite à les embaucher. «J’ai dû renoncer à mon inscription car tous les maîtres d’apprentissage que j’ai rencontrés m’ont répété que l’apprentissage n’était plus de mon âge », souligne Eric. Or, le prétexte de l’âge est surtout lié à la rémunération, qui y est indexée. Il y a aussi la peur des « diplômés ». Force est cependant de constater que les mentalités changent peu à peu. Les chefs d’entreprise de la génération montante tendent à rompre avec ces clichés, en embauchant davantage de tels apprentis. Ils évoquent volontiers leur maturité, leur motivation, leur rapidité d’exécution et leur polyvalence. Il convient maintenant de franchir un pas supplémentaire en leur faisant une place plus franche et plus importante, car ils constituent une chance inédite pour l’entreprise et l’artisanat. 5 Contact : Maxime Ait Kaki, chargé de communication du Ceproc [email protected] - www.ceproc.com 19/07/13 11:54 CFA mag Zoom métier Le cuisinier en desserts de restaurant/ pâtissier de restaurant H/F Fiche métier Fafih Assurer la production et la distribution des desserts dans une entreprise de restauration. Participer à l’élaboration de la carte des desserts. Organiser et contrôler le travail d’une équipe s’il y a lieu. Fonctions principales • Approvisionnement et stockage • Production • Distribution • Contrôle Certifications principales • CQP Cuisinier de la CPNE-IH • CAP Cuisine • Bac pro Cuisine • MC Cuisinier en desserts de restaurant Accès Une expérience confirmée en cuisine est généralement demandée. Conditions d’exercice Capacité à s’adapter à la diversité des entreprises, des clientèles et aux variations des flux d’activité. ACTIVITÉS PRINCIPALES Approvisionnement et stockage • Prévoir les besoins en denrées et établir les bons de commande • Réceptionner et stocker les produits • Établir un référencement des fournisseurs 6 cfamag_9.indd 6 Production • Décorer des productions • Élaborer de nouvelles préparations • Goûter, vérifier et rectifier les productions • Préparer des garnitures et sauces • Réaliser des pâtes et appareils • Réalisation de préparations glacées • Utiliser des produits semi-élaborés • Pratiquer différents modes de cuisson • Utiliser les techniques, matériels et équipements spécifiques à chaque type de production Distribution • Informer le responsable du service en salle sur les productions spécifiques du jour • Dresser les préparations • Répondre rapidement aux annonces et aux commandes Contrôle • Appliquer les normes d’hygiène et de sécurité alimentaire en vigueur • Conditionner les produits à conserver • Contrôler la qualité des matières premières et des produits utilisés • Vérifier régulièrement les températures de stockage CAPACITÉS PRINCIPALES Capacités relationnelles et comportementales • Adopter un comportement compatible avec la spécificité du travail en cuisine : égalité d’humeur, prise de distance par rapport aux risques de conflit, … • Apporter de l’aide aux collègues en cas de besoin • Prendre en considération les attentes et besoins du client • Reconnaître et prendre en compte les charges et responsabilités de chacun • Transmettre son savoir-faire • Intégrer son activité dans la chaîne de production de l’ensemble des acteurs en cuisine Capacités techniques et fonctionnelles • Appliquer les bases culinaires • Appliquer un process de fabrication à partir de consignes générales et d’outils plus spécifiques (fiches techniques) • Évaluer les temps nécessaires à chaque phase de la fabrication • Faire preuve, selon les circonstances, de rigueur dans l’application des règles et habitudes communes et de créativité lorsque celle-ci est sollicitée • Réagir en temps réel aux aléas et aux dysfonctionnements • S’organiser de façon à supporter la pression des « coups de feu » • Utiliser ses capacités organoleptiques et les développer 19/07/13 11:54 • Adapter ses savoir-faire en fonction des commandes, des spécificités des mets, de la carte, des fiches techniques, de la catégorie et de la culture de l’établissement • Anticiper, prévoir sur l’ensemble des activités PARCOURS PROFESSIONNELS Plusieurs types d’évolution sont envisageables : • en continuant d’exercer le même métier : la diversité des entreprises du secteur (taille, catégorie, localisation géographique…) offre de très nombreuses possibilités aussi bien en France qu’à l’étranger. • en exerçant le même métier mais dans un contexte différent : structure collective par exemple. • au sein du secteur en se dirigeant vers un autre métier : cuisinier par exemple. • à l’extérieur du secteur en changeant de métier : les savoir-faire et compétences développés par le pâtissier de restaurant peuvent être réinvestis pour une création d’entreprise par exemple. w.fafih.com ers-hotel-resto.fr [ # 9 - Juin 2013 ] Les fiches présentent les fonctions, les compétences et les capacités nécessaires à l’exercice du métier. Nouveauté 2013 ! Une cartographie inédite permet de voir à partir du métier présenté dans quels autres métiers du secteur les compétences acquises peuvent être réinvesties. Vous pouvez consulter les 42 fiches métiers sur le site du Fafih www.fafih.com. Contact : Le service communication du Fafih [email protected] L’Observatoire du Fafih [email protected] r tier de pâtissie exercer le mé cteur ené à ne plus métier(s) du se (s) tre « Si j’étais am au s) dans quel( » de restaurant, mpétences ? nvestir mes co pourrais-je réi n. les métiers de l’hôtellerie, de la restauration et des activités de loisirs DÉTENDRE questio répond à cette tier d’origine, n ci-dessous de celle du mé La représentatio bulle métier se rapproche important. ne est d’u communes pétences Plus la taille es com enc de a pét de com plus il y aur plus le nombre tier est petite, d’une bulle mé Plus la taille r ce métier. rce exe r voi r pou à acquérir pou Contrôleur aux de entrées/chargé ement de ant en établiss Gouvern cen Limonadier la sécurité Exploitant en restauration Diététicien Technicien MAS ef de partie Chef de table/ch n ité de directio Membre du com auration nique de rest Employé tech rotechnicien Hyd PÂTISSIER DE RESTAURAnT H/F santé thérapie tre de thalasso Directeur de Employé de hall r de cuisine Plongeur/officie ine Commis de cuis tel Concierge d’hô Assurer la production et la distribution des desserts dans une entreprise de restauration. Grilladin Réceptionniste Participer à l’élaboration de la carte des desserts. PCA Fafih tellerie et de la Restauration la Ville l’Évêque 008 Paris [email protected] Elles se répartissent en 4 familles : nourrir, héberger, divertir, détendre. IE CARTOGRAPH Organiser et contrôler le travail d’une équipe s’il y a lieu. Pizzaiolo Sommelier Cuisinier o Opérateur vidé 04/2013 - www.additiv.fr ER Les nouvelles fiches métiers du secteur sont arrivées ! Pâtissier t de restauran Crêpier Hôte de planning Écailler Barman Employé qualifié 03/05/13 17:04 ue service logistiq Croupier auration Agent de rest La fiche métier détaillée est disponible en téléchargement sur www.fafih.com Traiteur de restauration nique de Employé tech aurant Serveur de rest Chef cuisinier no Caissier de casi ploitation tel Directeur d’hô Assistant d’ex s Employé d’étage rité Agent de sécu Maître d’hôtel tel Gouvernant d’hô nourrir Chef gérant 7 de point Responsable de restauration Héberger Divertir Détendre rs usieurs millie Aujourd’hui, pl le métier nt ce er ex s de personne restaurant de pâtissier de en France. cfamag_9.indd 7 u.indd 1-3 atissier-Resta 19/07/13 11:54 CFA mag Entretien avec Michaël Chaplin, Responsable du Moulin Fleuri à Veigne Quel est votre parcours professionnel ? Après l’obtention du BEPC, j’ai préparé mon BEP métiers de la restauration option cuisine en contrat d’apprentissage à la Roche le Roy. Ayant la volonté d’apprendre de nouvelles techniques, j’ai changé d’entreprise et obtenu mon bac pro option cuisine grâce au Château d’Artigny. Au cours de cette formation, je me suis présenté au CAP restaurant en candidat libre. Cet examen m’a permis de signer un nouveau contrat d’apprentissage au Château de Marcay pour y apprendre le métier de sommelier. Conscient des difficultés que rencontraient les cuisiniers dans la confection des desserts, j’ai suivi en 1996 la formation pâtissier de restaurant pour laquelle j’ai reçu une certification rectorale, dans l’attente de la reconnaissance par le ministère de l’Éducation nationale de la mention complémentaire. En fin de classe de 3e, vous avez obtenu une moyenne de 14 et le collège vous a encouragé à continuer vos études. Pourquoi avoir fait le choix de l’apprentissage ? 8 cfamag_9.indd 8 Dans le système scolaire, je ne trouvais pas ma voie. J’avais envie de faire quelque chose de mes mains, travailler dans une entreprise, gagner de l’argent. Je suis né au sein d’une famille de restaurateurs, et j’ai toujours cuisiné avec beaucoup d’intérêt, mais j’étais indécis concernant mon avenir. J’avais besoin de m’assurer de mon choix en travaillant dans des entreprises différentes à travers le monde. Je suis d’abord parti en Irlande comme chef de partie. Si j’étais resté en France, malgré tous mes diplômes, j’aurais débuté en tant que commis de cuisine. Dans cette entreprise, j’ai senti la passion se développer, grâce au chef qui m’a donné accès à tous les postes : chaud, froid, entrée, poisson… Après cette première expérience exceptionnelle, j’ai tenté ma chance dans des pays très variés comme le Zimbabwe ou le Mexique. De retour en France, avant de reprendre la suite de mes parents au Moulin Fleuri, j’ai occupé le poste de second de cuisine au Château de Périgny dans la Vienne. Les deux chefs qui s’y sont succédés m’ont beaucoup apporté : l’approche d’un bon manager pour l’un, la connaissance et l’utilisation des aromatiques et des fleurs pour l’autre. À leur contact, j’ai appris que la qualité indispensable d’un second de cuisine est de devenir le clone de son chef. Michaël Chaplin, jeune chef du Mouli Fleuri Quelles qualités doit-on avoir pour être un bon pâtissier de restaurant ? De toutes mes expériences en France et à l’étranger, je retiens que la précision et la minutie, tant dans la cuisine que dans la pâtisserie, sont primordiales. Néanmoins, un écart en cuisine se rattrape et peut ne pas être remarqué par le client ; en pâtisserie, tout doit être exact : grammage, cuisson, etc. Un excellent cuisinier ne possède pas forcément les qualités pour être un bon pâtissier. La pâtisserie est la signature de l’établissement dans l’assiette : si le gâteau laisse un mauvais souvenir, les papilles le garderont en mémoire jusqu’à en effacer la satisfaction procurée par les autres plats. La passion est sans nul doute la qualité première qu’un pâtissier doit avoir. Avoir envie d’apprendre, faire et refaire en y intégrant sa note personnelle. Il faut savoir être ouvert aux remarques de ses pairs car ce sont elles qui font progresser. Enfin, la propreté s’applique aussi bien en cuisine qu’en pâtisserie. Le non respect de ces règles peut avoir de graves conséquences. Quels messages faites vous passer aux jeunes que vous formez ? Le choix que je fais au moment du recrutement est basé sur la motivation. Quand le jeune a envie d’apprendre, il se passionne au fur et à mesure de l’acquisition du savoir-faire. Cette passion, il doit la garder toute sa vie. C’est elle qui le fera avancer 19/07/13 11:54 [ # 9 - Juin 2013 ] Le Mouli Fleuri et lui permettra d’être reconnu. J’essaie de leur inculquer ce que mes maîtres m’ont appris : s’investir dans ce que l’on fait. Être humble aide à progresser car en cuisine comme en pâtisserie, on apprend toujours. Refaire ce qui est raté car la clientèle ne comprend pas qu’un plat ne corresponde pas à la réputation de l’établissement. N’oublions pas que le bouche à oreille est la meilleure communication. Goûter ce que l’on crée : car un pâtissier qui ne goûte pas ne peut pas faire plaisir aux clients. Il faut être très à l’écoute de la clientèle et ne pas vouloir faire que sa propre pâtisserie : il faut savoir « recevoir » des autres tout en ayant la délicatesse d’apporter sa signature. La gastronomie française est reconnue en tant que patrimoine de l’UNESCO. Cette reconnaissance est le fruit d’une qualité à laquelle chacun doit contribuer. Il faut mettre un point d’honneur à favoriser les produits régionaux tout en faisant voyager la clientèle à travers les plats. Votre père, Monsieur Chaplin, qui a tenu le Moulin Fleuri pendant de nombreuses années, fut un grand défenseur de la formation « cuisinier en desserts de restaurant »… cfamag_9.indd 9 La formation plus communément appelée « pâtissier boutique » a longtemps été décriée par les restaurateurs à cause des difficultés que rencontraient les jeunes à s’adapter au poste de pâtissier dans un restaurant et à confectionner des desserts à l’assiette. L’action gouvernementale « Nouvelles qualifications » a permis au CFA de la Ville de Tours de travailler sur un programme de formation en desserts de restaurant avec une dizaine de restaurateurs, un délégué du conseil régional, un représentant de l’union syndicale des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration. Au bout d’un an de travail, le contenu de la formation ainsi que les conditions d’accessibilité étaient arrêtés. La grande difficulté a été de la faire reconnaître par le ministère de l’Éducation nationale. Après 8 ans de négociation, la formation rectorale s’est transformée en mention complémentaire cuisinier en desserts de restaurant afin de la différencier de la formation pâtissier. Propos recueillis par Marie-Thérèse Garcia, responsable de la communication et du développement au CFA de la Ville de Tours «Les Douets» [email protected] - www.cfa-tours.fr 9 19/07/13 11:54 CFA mag Développement durable L’IMT de Grenoble s’engage à former des jeunes en situation de handicap L’IMT de Grenoble accueille en formation des jeunes déficients intellectuels. L’objectif est de leur offrir une solution alternative à une orientation en établissement et service d’aide par le travail (ESTA), en leur donnant accès au milieu « ordinaire » du travail. Des sourires et un passeport pour l’intégration dans le milieu «ordinaire» du travail L’IMT de Grenoble a mis en place depuis 1999 un dispositif spécifique pour l’accueil en formation de jeunes en situation de handicap intellectuel, en partenariat avec l’AFIPAIEM (association familiale de l’Isère pour enfants et adultes handicapés intellectuels). Ce dispositif a ensuite été étendu à tout le département avec l’EFMA de Bourgoin pour le secteur de la restauration. 10 cfamag_9.indd 10 Le service de formation professionnelle adaptée (SFPA) de l’AFIPAIEM est en charge de ce dispositif. Les diplômes préparés sont les titres homologués (TH) agent de restauration et agent hôtelier. Ils permettent de ne valider que des compétences professionnelles. Pour certains d’entre eux, l’orientation a pu se faire sur la RECAPE (reconnaissance d’aptitude à l’emploi). La formation est réalisée en trois ans sur une alternance de deux jours de formation par semaine en groupe spécifique: > une première année préparatoire à l’entrée en apprentissage, > deux années sous contrat d’apprentissage. Un accord signé avec la DIRECCTE régionale permet, pour ce public, l’accès aux TH par la voie de l’apprentissage. 19/07/13 11:54 [ # 9 - Juin 2013 ] La première année préparatoire Les jeunes sont adressés par leur établissement d’origine ; 20 d’entre eux sont sélectionnés par le SFPA sur des critères de motivation et d’autonomie (transport). Pour le centre de formation, ils sont sous statut de stagiaire de la formation continue. Cette première année est capitale pour la préparation à l’apprentissage : elle permet au jeune de découvrir le milieu « ordinaire » de formation et de l’entreprise, et de confirmer sa volonté d’engagement dans ce projet. Le pré-apprentissage est un bon moyen de prendre confiance et de révéler son potentiel professionnel, notamment grâce à la formule « stage » chez l’employeur. Les deux années d’apprentissage Le secteur hôtellerie-restauration compte un groupe de 12 apprentis sur les deux ans. Pendant les deux années d’apprentissage, les jeunes sont salariés et bénéficient d’une notification de reconnaissance en qualité de travailleur handicapé (RQTH). L’accompagnement pédagogique est toujours présent mais moins soutenu qu’en pré-apprentissage ; les formateurs en sciences et français sont accompagnés par une éducatrice spécialisée pour co-animer ces cours. L’accompagnement professionnel est très soutenu : un référent « entreprise » du SFPA est chargé du suivi de l’apprenti et fait le lien entre la famille, le CFA et l’entreprise. Les visites d’entreprise sont organisées en binôme avec le formateur du CFA et le référent du SFPA. Un bilan positif Après plusieurs années sous statut expérimental, le dispositif a obtenu un statut pérenne. Celui-ci engendre des coûts de formation supplémentaires qui sont négociés avec la région Rhône-Alpes et en partie pris en charge par l’Agefiph. Un audit a démontré que, malgré son surcoût (le double du coût d’un CAP classique), une telle formation est largement compensée par les places ainsi libérées dans les établissements spécifiques d’aide au travail (ESAT). La construction de ce projet en amont a été un gros travail d’adaptation pédagogique et de coordination entre les équipes de l’IMT et du SFPA. Avec le temps, cfamag_9.indd 11 les équipes changent, mais les outils créés au départ sont repris, affinés à chaque rentrée. Ils peuvent même être mis en place pour les apprentis dits « ordinaires », dont les problématiques sont souvent bien proches de ces jeunes. Le travail en binôme avec des apprentis « ordinaires », en particulier sur des manifestations ouvertes au public extérieur, est valorisant pour les élèves déficients, mais aussi pour les autres apprentis. Les établissements d’origine (IME, IMPRO…) ont revu leur organisation afin de mieux intégrer la préparation des jeunes vers le milieu ordinaire et la formation. Les entreprises sont très satisfaites de ces jeunes qui développent de réelles compétences professionnelles, y compris sur des tâches répétitives : une fois intégrés dans l’entreprise, ils se révèlent être des éléments très fiables. Ils permettent également la valorisation des maîtres d’apprentissage et une meilleure cohésion des équipes. On ne compte pratiquement aucune rupture de contrat (2 en 13 ans !) et le taux de réussite aux examens est parmi les meilleurs du CFA : entre 80 et 100 % chaque année. Ces jeunes en situation de handicap ont simplement besoin d’un cadre établi pour fonctionner et s’intègrent facilement à une équipe : le taux d’insertion dans le milieu ordinaire dépasse 80% depuis la création du dispositif, alors que les objectifs avec la région étaient de 50%. Le retour sur investissement de ces jeunes est un élément très important de satisfaction des équipes pédagogiques. La posture et le sourire de ces jeunes, lors des remises de diplôme, révèlent l’évolution de leur bien-être après trois ans de formation. Contact : Christophe Etaix, responsable métiers de bouche et restauration à l’IMT Grenoble [email protected] - www.imt-grenoble.fr 11 19/07/13 11:54 CFA mag La vie des CFA Des apprentis du Ceproc traduisent des œuvres d’art en recettes au musée d’Orsay Lorsque l’art culinaire rencontre l’art : le Ceproc et le musée d’Orsay ont signé un partenariat pédagogique pour 2012-2013. Les apprentis de BP cuisine, BP charcuterie traiteur et de brevet de technicien des métiers (BTM) de la pâtisserie sont ainsi sensibilisés au lien entre leur futur métier et la peinture impressionniste illustrant des scènes de repas. La semaine du goût amorce le départ du projet. Pendant tout l’automne, les apprentis accompagnés de leurs professeurs d’arts plastiques et de pratique professionnelle sont conviés au musée pour des visites « grand angle ». « Il s’agit de réconcilier des jeunes avec un univers artistique qu’ils n’ont pas l’habitude de fréquenter en raison des journées pleines qui sont les leurs en entreprise », confie le responsable des formations techniques. 12 cfamag_9.indd 12 Les peintures d’Edouard Manet et de Claude Monet revêtent peu à peu un visage. Guidés par les conférencières du musée, les apprentis s’approprient les lieux à chaque nouvelle visite. La timidité cède le pas à la curiosité. Dressage au musée Du tableau à la recette, « à dévorer des yeux » Le deuxième cycle de visites débute au mois de janvier. Il s’agit d’explorer le patrimoine artistique du musée relatif à l’art culinaire : Charles Cottet et son Repas d’adieu, Edouard Vuillard et son Déjeuner du matin, Paul Cézanne et sa Femme à la cafetière, Odilon Redon et son Navet… Autant de toiles qui voient germer les premières idées. Durant les séances de dessin, les élèves élaborent des croquis en présence du formateur pratique. Les chefs d’œuvre 19/07/13 11:54 [ # 9 - Juin 2013 ] des grands maîtres rencontrés au musée sont scrutés, décortiqués, revisités. Des concepts originaux émergent : chez les charcutiers, un fromage de tête façon Citron de Manet ; chez les cuisiniers, un « artichaut poivrade » façon Glaçons de Claude Monet. « À table à Orsay » Après six mois d’expérimentations culinaires et d’immersion au musée, les candidats sont prêts. La cuisine du restaurant du musée d’Orsay, exploitée par le groupe Elior, partenaire du projet, est mise à disposition des élèves. Cuisiniers, charcutiers-traiteurs et pâtissiers s’activent pour présenter leur interprétation au jury. Cinq recettes sont en lice dans chacune des trois catégories. Le jury est constitué, entre autres, du meilleur ouvrier de France charcutier-traiteur Arnaud Nicolas, ancien élève du Ceproc, du champion du monde de pâtisserie Emmanuel Ryon, de la directrice du musée de l’Orangerie Marie-Paule Vial et du directeur du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris Bruno Mantovani. Il récompense le fromage de tête façon Citron de Manet, l’« artichaut poivrade » façon Glaçons de Claude Monet et une interprétation « chocolatée » inspirée de la maquette d’Orsay. Trois jours plus tard, le concours se poursuit lors d’une soirée dédiée à un public jeune de 18-30 ans. Les élèves transforment leurs recettes sous forme de verrines : 300 dans chacune des trois catégories. Le verdict des 18-30 ans a été radicalement différent de celui du jury. Il a retenu le « Dôme exotique aux agrumes » inspiré des Bananes de Paul Gauguin, la « Vénus de Saint-Jacques » façon Alexandre Cabanel et la « palette fruitée » inspirée d’Arearea de Paul Gauguin. Contact : Maxime Ait Kaki, chargé de communication du Ceproc [email protected] - www.ceproc.com L’impressionnisme passe à table 13 cfamag_9.indd 13 19/07/13 11:54 CFA mag La démarche qualité à l’IFA Adolphe Chauvin : une recette gagnante ! Un constat : la perte de motivation des apprentis en cours de formation À la question « pourquoi avoir choisi l’apprentissage ? », les jeunes répondent le plus souvent « pour apprendre un métier », tant il est vrai que l’alternance offre l’avantage d’orienter sa pédagogie vers l’apprentissage du métier. Cependant, les exigences du diplôme nécessitent aussi des cours collectifs théoriques qui s’adaptent mal aux attentes de l’entreprise, créant une dissociation entre les deux pôles de formation. Ainsi, l’apprenti peut être déstabilisé et démotivé, au CFA comme en entreprise. Dans sa définition du projet d’établissement, l’IFA Adolphe Chauvin a donc placé en axe prioritaire la mise en œuvre d’actions visant à le rapprocher davantage de l’entreprise. Le contrat qualité du conseil régional d’Île-de-France : un appui efficace Afin d’atteindre plus facilement son objectif, l’IFA s’est engagé dans le dispositif « qualité de l’alternance », mis en place par la Région et destiné à inciter les formateurs à ajuster leurs progressions aux besoins des maîtres d’apprentissage et des jeunes. Cette année, cette stratégie a été expérimentée à l’IFA avec une section de première cuisine/CSR, composée de jeunes n’ayant pas fait leur seconde en restauration et ayant donc un certain retard à rattraper. Un formateur en salle témoigne : « En entreprise, on reprochait à Thomas de ne pas être assez attentif et réactif aux attentes des clients ; à Paul de perdre ses moyens durant le service ». 14 cfamag_9.indd 14 En accord avec les entreprises, le formateur a mis en place un TP supplémentaire d’un jour par période d’entreprise, où les jeunes doivent à la fois organiser le service et gérer une classe de seconde. Une belle façon de les responsabiliser ! Les entreprises ont joué le jeu car elles ont compris que cet apport de formation leur serait bénéfique à terme ; effectivement, de réels progrès ont été constatés par les maîtres d’apprentissage. Quant aux jeunes, ils ont apprécié la démarche de l’IFA, qui leur a permis d’être plus performants en entreprise. Et l’enseignement général ? Dans la démarche « qualité », les matières générales ne sont pas oubliées. Tout d’abord, parce qu’elles font partie des besoins des maîtres d’apprentissage – l’amélioration de l’élocution renvoie bien au français – ensuite, parce qu’il faut en finir avec l’idée que la culture ne concerne pas les apprentis. Mais comment les réconcilier avec l’enseignement général ? Une seule clé : le lien avec le vécu professionnel. Florian témoigne : « Mon restaurant est à Auverssur-Oise. Souvent, les clients me demandent ce qu’ils peuvent visiter sur Van Gogh. Je ne sais pas quoi répondre...». Quant au maître d’apprentissage de Laura, il constate, avec surprise, que son apprentie ne connaît pas la provenance des matières premières qu’elle travaille en cuisine, ou l’origine d’un plat... Dans cette classe, le cours d’histoire-géographie a permis de constituer une carte regroupant tous les plats de leur restaurant présentant un intérêt culturel. Après des recherches, les élèves se sont mis en situation, jouant les uns les clients curieux, les autres les serveurs érudits… Dans le même temps, un travail d’élocution a été réalisé. Vous avez dit « culture » ? Oui, je connais... Contact : Annick Fortin, directeur du CFA de la CCI Paris Ile-de-France [email protected] Stéphane Le Men, directeur de l’IFA Adolphe Chauvin [email protected] 19/07/13 11:54 [ # 9 - Juin 2013 ] Question de com ! Enquête d’insertion Le CEFPPA Adrien Zeller d’Illkirch a mené récemment une étude sur l’insertion de ses anciens apprentis, dont l’objectif est de vérifier la cohérence entre la formation et les besoins des entreprises en personnels qualifiés. L’enquête vise la totalité des cursus, du CAP cuisine au BTS hôtellerie-restauration et a été menée sur l’ensemble des 1 389 apprentis d’année terminale ayant présenté un diplôme entre 2007 et 2011. Méthodologie de l’enquête Cette enquête présente une double difficulté : celle de parvenir à joindre la population visée, mais aussi d’arriver à la convaincre de répondre aux questions posées, par écrit ou par téléphone. Pour inciter le public à répondre, le questionnaire doit intégrer uniquement des questions relatives à la situation de la personne vis-à-vis de l’emploi et ne pas faire mention d’éléments relatifs à la vie privée. La qualité du fichier de base des contacts est essentielle pour obtenir le maximum de réponses : elle a été constituée par les informations recueillies au moment de la formation des apprentis (noms, adresses postales et numéros de téléphone). Le questionnaire a été envoyé en version papier par courrier à l’ensemble du fichier, accompagné d’une enveloppe T avec date limite de retour. En parallèle, une version interactive du questionnaire a été mise en ligne sur le site du CEFPPA et accessible via Facebook et Twitter. Une série d’e-mailing et de SMS aux anciens apprentis et aux maîtres d’apprentissage d’Alsace a complété la recherche et l’information a été diffusée aux apprentis actuels du CEFPPA. Une entreprise extérieure a été missionnée pour joindre le maximum d’anciens apprentis par téléphone. Pour garantir un phoning ciblé, les enquêteurs ont été formés sur le contexte et la finalité de l’étude. Le codage des réponses a facilité la saisie des données dans un logiciel de traitement statistique ; il a permis une exploitation des résultats de manière anonyme et sous forme de pourcentages. 50 % de taux de réponse pour dessiner des tendances Huit anciens apprentis sur dix sont actuellement en situation d’emploi, dont les 3/4 dans l’hôtellerierestauration. Pour ceux qui déclarent ne pas travailler, 15% ne cherchent pas de travail, 20% suivent une formation, et les autres (65%) sont à la recherche d’un emploi. Ils sont 80% à avoir trouvé leur premier emploi en moins de 2 mois. Ceux qui ont quitté la branche et qui sont en activité se retrouvent majoritairement dans le commerce et les transports (30 %), dans l’industrie et le BTP (24 %), l’armée (11 %) ou dans le secteur social et de l’enfance (8 %). Les anciens apprentis bénéficient de situations relativement stables : pour ceux qui sont restés dans la branche, 76 % sont en CDI, principalement à temps complet (90%). Neuf sur dix sont restés 15 cfamag_9.indd 15 19/07/13 11:54 CFA mag en France, et plus particulièrement en Alsace – Lorraine (93 %). Quand ils travaillent à l’étranger, c’est majoritairement en Europe (75 %). Le taux d’insertion au sein de la branche de l’hôtellerierestauration est plus important sur les formations de niveau III et IV que sur les niveaux V. Il existe également de fortes disparités dans l’insertion professionnelle en fonction du diplôme : BTS hôtellerierestauration, BP cuisine, bac professionnel hôtellerierestauration (bivalent) et mention complémentaire sommellerie induisent un excellent taux d’emploi supérieur à 90 %. 75 % des anciens apprentis issus de CAP ont tout de même un emploi. Posséder un diplôme continue de protéger du chômage : ceux qui ont réussi leur examen sont les plus nombreux en situation d’emploi (83 % des admis travaillent, contre 64 % pour ceux qui n’ont pas obtenu leur diplôme) et restent plus longtemps dans la branche de l’hôtellerie-restauration. Il semble aussi qu’il y ait une corrélation entre un niveau élevé de qualification et le type de contrat proposé. Sur la population des anciens apprentis, la proportion des contrats à durée déterminée et à temps partiel est plus importante chez les anciens CAP que chez les BP, les BTS ou les élèves de bac professionnel. Bien que les résultats soient homogènes et représentatifs de la population questionnée, il convient évidemment de nuancer les analyses et les interprétations de cette étude, sans jamais omettre le fait qu’un ancien apprenti sur deux n’a pas répondu. À noter aussi que les résultats obtenus sont propres aux anciens apprentis du CEFPPA, sortis de l’établissement entre 2007 et 2011 et ne peuvent être appliqués à une autre population. Contact : Franck Sellier, directeur général du CEFPPA Adrien Zeller [email protected] - www.cefppa.eu Quelques résultats issus de l’enquête d’insertion : Situation des anciens apprentis vis-à-vis de l’emploi : 20 % 21 % 59 % Je travaille dans le secteur de l’hôtellerie restauration 407 59 % Je travaille dans un autre secteur 147 21 % Actuellement, je ne travaille pas 140 20 % Total 694 100 % En cuisinie 229 56 % En salle 146 36 % En hébergement 25 6 % Autre 21 5 % Total 407 100 % Services de l’hôtellerie-restauration dans lesquels les anciens apprentis travaillent : 6 % 16 cfamag_9.indd 16 36 % 5 % 56 % 19/07/13 11:54 [ # 9 - Juin 2013 ] Actualités Calendrier 2013-2014 Taxe d’apprentissage 2014 1er octobre 2013 : le Fafih envoie le dossier taxe d’apprentissage aux CFA 30 novembre 2013 au plus tard : les CFA retournent leur demande au Fafih : PENSEZ- Les actio Y! ns collec Cette ann ti ée, plus d ves 2013 e 9 500 a collective ctions s réparties ont été retenues, sur tout le te avec 4 th èmes prio rritoire r itaires de forma tion. Ces actio ns ont un e dur de 2 jour s maximu ée Le proch m. ain appel à projets aura lieu en o via l’extra ctobre 2013 net du Fa fih. > envoi du dossier par courrier recommandé > tout dossier envoyé après le 30 novembre 2013 est irrecevable Février-avril 2014: les commissions régionales paritaires emploi-formation (CRPEF) émettent un avis sur la pertinence et la qualité du projet : > si l’avis émis est favorable, le CFA est éligible aux fonds libres > si l’avis émis est défavorable, le CFA est non éligible (l’avis est motivé) Fin avril 2014 : le comité de pilotage valide les avis des CRPEF et statue sur le plan de financement Début juin 2014 : le comité de pilotage valide la répartition des montants par CFA Mi-juin 2014 : le conseil d’administration du Fafih entérine la répartition des fonds libres par CFA 30 juin 2014 : le Fafih reverse les fonds libres au CFA Dotation 2014 Mi-décembre 2013 : le Fafih envoie le dossier de dotation au CFA 31 janvier 2014 au plus tard : les CFA retournent leur demande au Fafih > envoi du dossier par courrier recommandé > tout dossier envoyé après le 31 janvier 2014 est irrecevable Février–avril 2014 : les commissions régionales paritaires emploi formation (CRPEF) se réunissent. La CRPEF émet un avis sur le respect des engagements du CFA dans le cadre de la convention de partenariat Fafih-réseau des CFA : > si l’avis est favorable, le CFA est éligible à la dotation > si l’avis est défavorable, le CFA est non éligible (l’avis est motivé sur la fiche d’aide à la décision) Avril 2014 : > la commission professionnalisation du Fafih valide la répartition des montants des dotations Pensez à communiquer dès que possible aux membres CRPEF de votre région les dates de vos prochains conseils de perfectionnement ! cfamag_9.indd 17 > le conseil d’administration du Fafih entérine la répartition des montants des dotations Mai-juin 2014 : > le Fafih envoie les lettres de notification > les CRPEF remettent les chèques aux CFA 17 19/07/13 11:54 CFA mag Votre avis nous intéresse Entre nous > Quelles mesures avez-vous mises en place pour réduire le taux de rupture des contrats d’apprentissage ? Envie d’en dire plus sur un sujet abordé dans ce numéro ? De nous interpeller ? Cette rubrique est faite pour vous. Vos commentaires, vos coups de cœur... > Comment intégrez-vous les profils bac et post-bac dans votre CFA ? Envie de traiter plus particulièrement un sujet ? De témoigner ? Proposez-nous les thèmes qui vous tiennent à cœur ! Ils pourront faire l’objet des publications suivantes. Contact : Corinne Labi, animatrice du réseau des CFA [email protected] Contacts Les CFA membres du réseau Alsace CEFPPA Adrien Zeller 67400 ILLKIRCH-GRAFFENSTADEN Franck SELLIER 03 90 40 05 10 CFA de l’Hôtellerie Restauration de COLMAR 68000 COLMAR Elisabeth KECH 03 89 20 01 31 CFA de l’Hôtellerie Joseph Storck 68500 GUEBWILLER Michel ARNOLD 03 89 74 99 50 Aquitaine CFA du Grand Bergeracois 24100 BERGERAC Jean-Fabien DIJOS 05 53 22 21 21 CFA de la CCI de la Dordogne 24750 BOULAZAC Jean-Guy RIVIERE 05 53 35 72 72 ICFA 33000 BORDEAUX Raphaël ARBINA 05 56 79 52 32 18 Bassin Formation CFA COBAS 33260 LA TESTE-DE-BUCH Pascal GANAN 05 57 52 72 90 CFA des Métiers de l’hôtellerie des Landes 40100 DAX Monsieur ROBITAILLE 05 58 58 70 80 cfamag_9.indd 18 CFA de la Palme CMARA 47 47000 AGEN Marianick MALET 05 53 77 47 75 CFA Lycée Saint-Cricq 64000 PAU Robert BARRERE 05 59 30 87 00 CFA Agglomération Côte Basque - Adour 64100 BAYONNE Cathy LARRE PAUZAT 05 59 25 38 00 Auvergne IFI 03 03000 AVERMES Thourya ALBERT 04 70 35 13 50 IFPP 15000 AURILLAC Jacques ROUSSET 04 71 63 81 81 IFP 43 43370 BAINS Marc BOIZOT 04 71 57 98 00 Institut des Métiers 63000 CLERMONT-FERRAND Jean-Daniel GAILLE 04 73 23 60 00 Basse-Normandie ICEP - CFA 14000 CAEN Jean-François GOUGET 02 31 46 75 52 Groupe FIM-CFA 50000 SAINT-LÔ Annie CHEVREL-LEROUX 02 33 77 43 50 3 IFA - CMFA de l’Orne 61000 ALENÇON Bruno NICOLE 02 33 28 76 76 Bourgogne CFA La Noue 21600 LONGVIC Benoît BRILLIARD 03 80 68 80 35 APRAFO-CFA Polyvalent 58180 MARZY Laurence DUBOST 03 86 60 83 66 CIFA Jean Lameloise 71640 MERCUREY Gérard BAUDOT 03 65 98 10 30 CIFA de l’Yonne 89000 AUXERRE Marcel FONTBONNE 03 86 42 03 57 Bretagne CFA de la CMA 22 22440 PLOUFRAGAN Laurence ZELLNER 02 96 76 27 27 IFAC 29200 BREST Philippe PORTAL 02 29 00 60 41 CFA Polyvalent 29100 QUIMPER Eric JOSNIN 02 98 76 46 35 Faculté des Métiers CCI Formation Rennes Bretagne 35100 BRUZ Didier BOUESNARD 02 99 05 46 32 CFA de la CCIT Saint-Malo Fougères 35430 SAINT-JOUANDES-GUÉRETS Marc BOUGEARD 02 99 19 15 20 CFA CMA du Morbihan 56000 VANNES Claudine GAPIHAN 02 97 63 95 13 CFA de la CCI du Morbihan 56323 LORIENT Pierre BENAC 02 97 02 40 00 Centre CFA des CMA et CCI du Cher 18000 BOURGES Jackie BARREAU 02 48 23 53 70 CFA INTERPRO 28 28000 CHARTRES Hervé TESSEREAU 02 37 91 66 86 CFA CMA de l’Indre 36000 CHÂTEAUROUX Roland VRILLON 02 54 08 70 01 CFA de la ville de Tours Les Douets 37100 TOURS Christine LECOQ-SUREAU 02 47 88 51 00 CFA CMA de Loir et Cher 41000 BLOIS Alain FIGERE 02 54 74 14 73 CFA CMA Loiret ESFORMA Charles Péguy 45000 ORLÉANS Nadine GOUEFFON 02 38 62 75 29 19/07/13 11:54 CFA Interprofessionnel des Ardennes 08000 CHARLEVILLEMÉZIÈRES Hélène GENIN 03 24 33 02 24 CFA Interprofessionnel de l’Aube 10150 PONT-SAINTE-MARIE Jean-Marie LEFORT 03 25 81 08 01 CFA Interprofessionnel de la Marne 51000 CHÂLONS-ENCHAMPAGNE Philippe VANTHOURNOUT 03 26 69 25 85 CFA Interprofessionnel de la Haute-Marne 52900 CHAUMONT Jean-Philippe GUDEFIN 03 25 35 09 02 Franche-Comté CFA Hilaire du Chardonnet 25000 BESANÇON Patrick MAIGRET 03 81 41 29 70 CFA Pays de Montbéliard 25200 BÉTHONCOURT Christophe STRAUMANN 03 81 97 36 37 CFA du Jura 39570 GEVINGEY Christian LAUREAU 03 84 47 05 24 CFA de la Haute-Saône 70000 VESOUL Fabrice COUPEL 03 84 76 39 70 CFA de la ville de Belfort 90000 BELFORT Eric COULON 03 84 46 63 50 Haute-Normandie CFAIE Val-de-Reuil 27100 VAL-de-REUIL Jean-Marie LEJEUNE 02 32 09 33 77 CFA CMA de Dieppe 76200 DIEPPE Jean-Luc PETERS 02 35 84 20 97 CFA - IFA Marcel Sauvage 76800 MONT-SAINTAIGNAN Nadine MALEPLATE 02 35 52 85 00 cfamag_9.indd 19 Île-de-France CFA Ferrandi 75006 PARIS Annick FORTIN 01 55 65 74 55 CFA Médéric 75017 PARIS Richard ALEXANDRE 01 42 12 62 20 École de Paris des métiers de la table, du tourisme et de l’hôtellerie 75017 PARIS Henriette SAUVAGE 01 44 09 12 05 CFA Belliard 75018 PARIS Catherine TAUSKY 01 40 25 93 93 CFA des métiers de la gastronomie 75019 PARIS Philippe PALERMO 01 42 39 71 03 CFA A. TINGAUD 77440 Congis-surThérouanne Guy FLAUDER 01 64 35 52 56 CFA UTEC 77700 MARNE-LA-VALLÉE Orianne CICERON 01 60 37 52 08 CFA CMA des Yvelines 78000 VERSAILLES Coryne WOLFF 01 39 43 43 82 CFA Trajectoire (Saint-Cloud, Brunoy, Eragny-sur-Oise, Guyancourt) 78280 GUYANCOURT Bernard TROY 01 30 96 12 01 TECOMAH 78350 JOUY EN JOSAS Annick FORTIN 01 55 65 74 55 Faculté des Métiers de l’Essonne 91000 ÉVRY Alain BAO 01 60 79 74 80 CFA du Moulin de la Planche 91150 ORMOY-LA-RIVIÈRE Jean-Luc AMIARD 01 64 94 58 98 CEFAA 93420 VILLEPINTE Francis BARBIER 01 49 69 42 42 CFA de la CMA 95 95000 CERGY Jean-Luc PERROTEAU 01 34 35 80 28 IFA de la restauration 95210 SAINT-GRATIEN Laurent FABRETTI 01 34 05 17 60 IFA Adolphe Chauvin 95520 OSNY Stéphane LE MEN 01 30 75 38 31 Languedoc Roussillon CFAI Henri Martin 11200 LÉZIGNAN CORBIÈRES Djimila CANET 04 68 11 22 14 CCI Sud Formation CFA Languedoc-Roussillon Carcassonne 11800 CARCASSONNE Bernard CESSIECQ 04 68 71 38 76 CCI Sud Formation CFA Languedoc-Roussillon Alès 30100 ALÈS Pascal ROBERT 04 66 91 21 21 CCI Sud Formation CFA Languedoc-Roussillon Nîmes Marguerittes 30320 MARGUERITTES Hélène PLANTY 04 66 87 97 59 CCI Sud Formation CFA Languedoc-Roussillon Béziers ICF 34500 BÉZIERS Sophie GIMENEZ 04 67 80 97 00 CCI Sud Formation CFA Languedoc-Roussillon Montpellier 34000 MONTPELLIER Dominique CRAYSSAC 04 67 10 25 34 CFA Henry Giral 48000 MENDE Jean-François RIVAULT 04 66 49 04 76 CCI Sud Formation CFA Languedoc-Roussillon Perpignan 66000 PERPIGNAN Jean-Marc SERVAT 04 68 56 62 20 CFA Delphine Gay 23400 BOURGANEUF Jean-Luc BAERT 05 55 54 01 06 [ # 9 - Juin 2013 ] Champagne Ardenne CFA Jean Monnet 87000 LIMOGES Nadège VERGNAUD 05 55 35 39 15 Lorraine CFA de la Restauration de Meurthe et Moselle 54000 NANCY Véronique CHEVRY 03 83 35 50 96 CFA de la CCI 54 et régional adapté 54500 LAXOU Jean-Christophe KLEIN 03 83 95 36 11 CFA européen Louis Prioux 55000 BAR-LE-DUC Odile MONTLIBERT 03 29 79 47 13 CFA Hôtelier 57070 METZ Didier SUAIRE 03 87 36 81 80 CFA Sophie Germain 57100 THIONVILLE Alain CREMER 03 82 59 86 10 CFA Dominique-Labroise 57400 SARREBOURG Bernard FRANÇOIS 03 87 03 61 62 CFA Hôtelier J.B. Siméon Chardin 88400 GÉRARDMER Philippe CELLEROSI 03 29 63 37 70 Midi-Pyrénées CFA CMA de l’Ariège 09000 FOIX Sylvia PUJAL-HONORAT 05 34 09 88 10 Campus des métiers CMA Aveyron 12033 RODEZ CEDEX 9 Gilles DUJOLS 05 65 77 56 44 CFA du Comminges 31210 GOURDAN-POLIGNAN Jérôme JARDEL 05 62 00 28 82 Limousin CFA Commerces et Services 31700 BLAGNAC Catherine VERDIé 05 62 74 73 72 CFA «Les Treize Vents» 19000 TULLE Frédéric AUBRETON 05 55 20 75 20 École des Métiers du Gers 32550 PAVIE Bernard VILOTTE 05 62 61 22 34 19 19/07/13 11:55 Le CFA Mag est une parution trimestrielle publiée par le Fafih. Il informe des actualités du réseau des CFA de notre secteur d’activités. Directeur de publication : Elisabeth Browaëys • Comité de rédaction : Maxime Ait Kaki, Francis Barbier, Philippe Chalmel, Christophe Etaix, Jean-Daniel Fontange, Annick Fortin, Marie-Thérèse Garcia, Nadine Maleplate, Stéphanie Mérillou, Henriette Sauvage, Franck Sellier • Animation du réseau : Corinne Labi Rédacteur en chef : Nicolas Thuillier • Conception et réalisation : Additiv • Tirage : 1 900 ex. • Dépôt légal : juin 2013 Ce numéro est imprimé sur un papier composé à 60 % de fibres recyclées ; il est également disponible en version électronique sur le site : www.fafih.com en accès extranet. École des Métiers du Lot 46000 CAHORS Frédérique LAGIÈRE 05 65 53 21 00 CFA des Hautes-Pyrénées 65000 TARBES Alain BERNOU 05 62 44 11 88 École des métiers de Cunac CMA du Tarn 81000 ALBI Pierre-Luc RIVIÈRE 05 63 48 43 53 École des Métiers CFA de Tarn et Garonne 82000 MONTAUBAN Patrick PAJOT 05 63 03 53 39 CFA Éducation Nationale 85 85020 LA ROCHE-SUR-YON Pascal MASSE 02 51 36 46 20 CFA Maison Familiale antenne métiers de bouche 85700 SAINT-MICHELMONT-MERCURE Laurent SORIN 02 51 57 81 81 CFA de la CCI 84 84000 AVIGNON Anne CHARLES 04 90 13 86 15 CFA de la CCI de la Vienne 86000 POITIERS Catherine DESCUBES 05 49 37 44 73 CECOF 01500 AMBÉRIEU-ENBUGEY Richard BAZIRE 04 74 38 40 22 Provence - Alpes Côte d’Azur CFA René Villeneuve 04000 DIGNE-LES-BAINS Jean ARMAND 04 92 30 90 80 Institut des métiers des Hautes-Alpes CFA régional de la CMA 05 05000 GAP Jacques MEYER 04 92 53 05 36 Picardie URMA Nord - Pas-de-Calais 59000 LILLE Dominique CARTON 03 20 14 26 34 CFA de la CCI de l’Aisne 02000 LAON Lucie RICHARD 03 23 27 00 10 CFA hôtelier de Nice 06200 NICE Francis KOLB 04 93 72 77 55 CFA régional Saint-Louis 59200 ARMENTIÈRES Jean-François DESBONNET 03 20 35 90 55 CFA de la CCI de l’Oise 60180 NOGENT-SUR-OISE Franck BRERO 03 44 55 99 02 Faculté des Métiers 06150 CANNES LA BOCCA Serge BOTTIN 04 97 06 36 51 CEFRAL - Institut Jean Delbé 59900 DUNKERQUE Pierre CRESPI 03 28 58 77 80 INTERFOR SIA 80000 AMIENS Hassan LAARAJ 03 22 82 00 10 Pays de la Loire Poitou-Charentes CFA CMA de Loire Atlantique 44980 SAINTE-LUCESUR- LOIRE Cathy VIOLLIN 02 40 18 96 28 Campus CIFOP 16340 L’ISLE-D’ESPAGNAC Jean-Paul BRAY 05 45 90 13 01 CFA - MFR La Bonnauderie 49300 CHOLET Sophie GABORIEAU 02 41 75 60 30 CFA des Trois Villes 53013 LAVAL Catherine LE SOUDER 02 43 59 00 01 cfamag_9.indd 20 CCI Formation 72100 LE MANS Olivier SELFORT 02 43 40 60 50 CFA académique (UFA de l’Atlantique Royan et Terres rouges) 86000 POITIERS Mylène PETRYNKA 05 49 39 62 09 Nord Pas-de-Calais CFA de la CCI de Maine et Loire 49000 ANGERS Bruno NEVEU 02 41 20 49 98 20 CFA Sainte Catherine 72000 LE MANS Dominique MASSON 02 43 39 14 71 CFA CMA 16000 ANGOULÊME Céline FLACZYK 05 46 50 03 10 CFA CMA 17 17000 LA ROCHELLE Marie-Christine BERNAL 05 46 50 03 10 Campus des Métiers de Niort 79000 NIORT Guy TALBOT 05 49 33 63 01 CFA régional du lycée hôtelier de Marseille 13008 MARSEILLE Agnès VAFFIER 04 91 72 75 25 CFA du Pays d’Aix 13090 AIX-EN-PROVENCE Dominique BINDLER 04 42 29 61 01 CFA des Lycées du Pays d’Arles 13200 ARLES Dominique BONELLI 04 90 49 40 77 CFA Interprofessionnel COROT Alphonse Mounier 13000 MARSEILLE Christian VAMBERSKY 04 91 21 57 00 CFA de Haute Corse Nicolai 20600 FURIANI Xavier LUCIANI 04 95 59 20 30 CFA CM du Var 83000 TOULON Dominique LAIN 04 94 61 99 71 Rhône-Alpes CFA André Fargier Ardèche Méridionale 07200 LANAS William WAZNER 04 75 93 50 24 CFA Ardèche Nord 07100 ANNONAY Gérard MARTHOURET 04 75 32 40 20 CFA - Lucien Ravit 26250 LIVRON-SUR-DRÔME Jean-Marie RICHARD 04 75 61 10 45 IMT Grenoble 38000 GRENOBLE Christophe ETAIX 04 76 28 26 51 EFMA 38308 BOURGOINJALLIEU CEDEX Thierry JOSEPH 04 74 43 67 01 CFA du Roannais 42300 MABLY Henri BEAULIEU 04 77 44 83 56 CFA CIASEM 42000 SAINT-ÉTIENNE Didier BORNARD 04 77 59 31 80 CFA des métiers de bouche François Rabelais 69500 DARDILLY Isabelle GOULERET 04 78 66 88 88 CFA Groisy 74570 GROISY Serge FURLAN 04 50 68 00 50 La Réunion CFA CENTHOR 97435 SAINT-GILLESLES-HAUTS Raziah LOCATE 02 62 22 85 00 www.additiv.fr - Crédits photos : CFA des Douets, CFA européen Louis Prioux de Bar-le-Duc, Michaël Chaplin, IMT Grenoble, Ceproc, CEFPPA Adrien Zeller CFA mag Comité éditorial [ # 9 - Juin 2013 ] 19/07/13 11:55
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