FR CO SEIL DE L'U IO EUROPÉE E Convention sur la diversité biologique (CDB) Préparation de la douzième réunion de la Conférence des Parties (CdP 12) à la Convention sur la diversité biologique (CDB) (Pyeongchang, République de Corée, du 6 au 17 octobre 2014) Préparation de la septième réunion de la Conférence des Parties siégeant en tant que Réunion des Parties au protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques (CdP/RdP 7) (Pyeongchang, République de Corée, du 29 septembre au 3 octobre 2014) Préparation de la première réunion de la Conférence des Parties siégeant en tant que Réunion des Parties au protocole de agoya sur l'accès et le partage des avantages (CdP/RdP 1) (Pyeongchang, République de Corée, du 6 au 17 octobre 2014) - Conclusions du Conseil Conseil E VIRO EME T Luxembourg, les 12 juin 2014 Le Conseil a adopté les conclusions suivantes: "LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE, 1. CONFIRME que l'UE et ses États membres sont fermement déterminés à mettre en œuvre la Convention sur la diversité biologique (CDB) et ses protocoles ainsi que les décisions adoptées par leurs organes directeurs, en particulier le plan stratégique 2011 2020 et ses objectifs d'Aichi relatifs à la diversité biologique (ci après "le plan stratégique"); PRESSE Rue de la Loi 175 B – 1048 BRUXELLES Tél.: +32 (0)2 281 8239/ 6319 Fax: +32 (0)2 281 8026 [email protected] http://www.consilium.europa.eu./Newsroom 1 FR 2. 3. RAPPELLE les engagements pris à Hyderabad (Inde) en 2012 lors de la onzième réunion de la Conférence des Parties (CdP 11) à la CDB, et de la sixième réunion de la Conférence des Parties au protocole de Cartagena (CdP/RdP6), ainsi que l'engagement pris dans ses conclusions du 11 juin 20121 de ratifier et de mettre en œuvre le protocole de Nagoya, et SOULIGNE qu'il importe que le protocole de Nagoya entre en vigueur avant la première réunion des Parties qui doit se tenir en même temps que la douzième réunion de la Conférence des Parties (CdP 12) à la CDB; RAPPELLE ÉGALEMENT que la Conférence des Nations unies sur le développement durable (Rio+20) a, entre autres, réaffirmé la valeur intrinsèque de la diversité biologique, ainsi que les valeurs écologiques, génétiques, sociales, économiques, scientifiques, éducatives, culturelles, récréatives et esthétiques de la diversité biologique et le rôle primordial que celle-ci joue dans le maintien des écosystèmes qui fournissent des services essentiels, lesquels sont le fondement indispensable du développement durable, du bien-être humain et de l'élimination de la pauvreté. 4. DEMANDE que les objectifs de la CDB et ceux du plan stratégique et ses objectifs d'Aichi soient pris en compte, selon qu'il convient, dans les objectifs et indicateurs de développement durable et SOULIGNE que le cadre pour l'après-2015 doit soutenir la préservation et l'utilisation durable de la biodiversité et s'attaquer aux causes de la perte de biodiversité; 5. SALUE l'initiative du gouvernement de la République de Corée d'organiser un segment de haut niveau sur le thème "Biodiversité et développement durable" dans le cadre de la CdP 12. CHAPITRE 1 Convention sur la diversité biologique État d'avancement de la mise en œuvre du plan stratégique 2011-2020 pour la diversité biologique 6. SE FÉLICITE de la possibilité offerte à la CdP 12 à la CDB et aux réunions ultérieures d'évaluer l'état d'avancement de la mise en œuvre du plan stratégique, et de décider des mesures nécessaires pour améliorer sa mise en œuvre et faire en sorte d'atteindre les objectifs d'Aichi; 7. ACCUEILLE AVEC SATISFACTION les progrès réalisés par l'UE et ses États membres dans la mise en œuvre du plan stratégique, y compris grâce à la mise à jour de leurs stratégies et leurs plans d'action nationaux pour la diversité biologique, ainsi que la mise en œuvre renforcée de ces plans qui contribue à la réalisation des objectifs d'Aichi; et RECONNAÎT le rôle que jouent les autorités locales et régionales pour faire avancer la mise en œuvre du plan stratégique et atteindre les objectifs d'Aichi2; 1 Doc. 11189/12. Décision X/22: Plan d'action sur les gouvernements infranationaux, les villes et les autres autorités locales pour la diversité biologique. 2 2 FR 8. NOTE les résultats obtenus dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de l'UE en faveur de la biodiversité à l'horizon 2020, et l'importance de son examen à mi-parcours en 2015, y compris le développement du réseau Natura 2000 de zones protégées sur terre et sur mer, la nouvelle législation sur les espèces exotiques envahissantes, l'élaboration de la stratégie de l'UE en matière d'infrastructure verte3 et de la stratégie de l'UE pour les forêts4 et son prochain plan de mise en œuvre, l'initiative pour la biodiversité dans les régions ultrapériphériques de l'UE et les pays et territoires d'outre-mer ("BEST"), ainsi que les efforts continus en vue de sa prise en compte et de son intégration dans les autres politiques sectorielles concernées; et SOULIGNE qu'il est nécessaire que toutes les parties à la CDB mettent à jour leurs stratégies et leurs plans d'action nationaux pour la diversité biologique, s'il y a lieu, et qu'elles en accélèrent la mise en œuvre afin de remplir la mission et d'atteindre les objectifs du plan stratégique d'ici 2020; 9. RÉAFFIRMANT la mission du plan stratégique, SOULIGNE la nécessité d'une action efficace et urgente pour enrayer la perte de biodiversité afin de s'assurer que d'ici à 2020, les écosystèmes soient résilients et continuent de fournir des services essentiels; ATTIRE L'ATTENTION sur les avantages économiques et sociaux substantiels à retirer de la préservation, de l'utilisation durable, de la restauration dans la mesure du possible, du maintien et du renforcement de la biodiversité et des services écosystémiques; SOULIGNE que l'incorporation de l'ensemble des valeurs connexes dans les processus décisionnels, y compris la promotion de cette intégration dans des systèmes de comptabilité et de présentation de rapports, contribuera à la conservation et à l'utilisation durable de la biodiversité et à une meilleure gestion du capital naturel; et DEMANDE que des efforts supplémentaires soient déployés pour élaborer et appliquer des méthodes d'évaluation des valeurs de la biodiversité et des services écosystémiques; 10. INSISTE sur la nécessité d'une coopération effective à tous les niveaux entre les conventions et les accords liés à la biodiversité et PREND NOTE des activités du Groupe de liaison sur la biodiversité visant à renforcer la coordination, la cohérence et les synergies au niveau national entre ces conventions et accords; Mobilisation des ressources 11. SOULIGNE qu'il est nécessaire que toutes les parties à la CDB mobilisent des ressources, y compris auprès du secteur privé et d'autres parties concernées, et qu'elles utilisent ces ressources de manière efficace et intégrée; RECONNAÎT qu'il est nécessaire de compléter l'aspect financier par d'autres efforts, notamment le renforcement des capacités, l'amélioration de la gestion des ressources, l'investissement en temps et le partage des approches, pour s'attaquer aux causes profondes de la perte de biodiversité; et RÉAFFIRME que toutes les parties doivent redoubler d'efforts pour intégrer la biodiversité dans leurs cadres politiques; 3 Communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions "Infrastructure verte – Renforcer le capital naturel de l'Europe" (doc. 9436/13). Communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, Comité économique et social européen et au Comité des régions - Une nouvelle stratégie de l'UE pour les forêts et le secteur forestier (doc. 13834/13). 3 4 FR 12. SOULIGNE la nécessité d'augmenter de manière substantielle les ressources (financières, humaines, techniques et institutionnelles) allouées à l'échelle mondiale à la biodiversité, provenant de toutes les sources possibles, y compris des mécanismes financiers innovants, afin de remplir les engagements pris à Hyderabad; RÉAFFIRME que l'UE et ses États membres ensemble sont déterminés à contribuer à doubler d'ici 2015 les flux financiers totaux provenant de différentes sources en faveur de la protection de la biodiversité dans les pays en développement, en particulier les pays les moins développés et les petits États insulaires en développement, ainsi que dans les pays à économie en transition, en utilisant comme niveau de référence la moyenne des montants annuels consacrés au financement de la biodiversité au cours de la période 2006 - 2010, comme indiqué dans la Décision XI/4, et à les maintenir au moins à ce niveau jusqu'en 2020, et à inclure les questions relatives à la biodiversité dans l'établissement des priorités et la planification au niveau national; 13. SOULIGNE l'importance des objectifs préliminaires de mobilisation des ressources décidés à Hyderabad qui figurent dans la Décision XI/4, y compris les objectifs concernant l'inclusion de la biodiversité dans les priorités nationales ou les plans de développement, l'établissement de rapports sur les dépenses nationales en matière de biodiversité et l'évaluation des différentes valeurs de la biodiversité et de ses éléments et DEMANDE que les objectifs de mobilisation des ressources soient finalisés à la CdP 12 à la CDB, y compris pour ce qui est de l'adoption définitive de l'objectif international préliminaire visé au point 12 ci-dessus, en s'appuyant sur les autres objectifs énoncés au point 7 de la Décision XI/4 et en suivant de près la réalisation de ces objectifs; 14. RAPPELLE en particulier que des points de référence solides et un cadre efficace pour l'établissement de rapports sont nécessaires, conformément à la Décision X/3, et S'ENGAGE à présenter un rapport sur les flux de financement liés à la biodiversité à l'aide du cadre pour l'établissement de rapports préliminaires, à trouver les moyens d'améliorer davantage ce cadre et à renforcer les capacités des pays en développement en matière d'activités d'établissement de rapports; 15. INSISTE SUR la nécessité d'harmoniser de plus en plus le cadre d'établissement de rapports de la CDB ainsi que les mesures, définitions et termes statistiques, existants et nouveaux, utilisés dans le cadre des processus de comptabilité et de statistiques mondiaux et régionaux relevant des Nations unies, de la Banque mondiale, de l'Organisation de coopération et de développement économiques et de l'UE; 16. SOULIGNE l'importance de la mobilisation des ressources nationales et, conformément à la déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide au développement et au programme d'action d'Accra, la nécessité de faire en sorte que les pays aient la maîtrise de la hiérarchisation des priorités en matière de biodiversité dans leurs programmes et stratégies de développement; et ATTIRE L'ATTENTION, dans ce contexte, sur les avantages d'intégrer les questions liées à la biodiversité dans les secteurs clés; 17. SOULIGNE qu'il importe d'utiliser un éventail de mécanismes de financement dans le cadre de la boîte à outils pour mobiliser des ressources en faveur de la biodiversité; MET EN ÉVIDENCE la nécessité de promouvoir et de développer de bons exemples de mécanismes de financement dans le cadre de la CDB dont les pays puissent s'inspirer pour faire face à leur situation nationale; 4 FR 18. APPELLE la douzième réunion de la Conférence des Parties à soutenir la mise en œuvre du But 45 de la stratégie de mobilisation des ressources en fonction des conditions particulières au niveau national ou local, ainsi que la mise en place de garanties environnementales et sociales pour faire en sorte que les mécanismes de financement contribuent aux effets positifs sur la biodiversité; 19. SOULIGNE que tout ce qui précède devrait être pris en compte dans une décision cohérente et équilibrée de la douzième réunion de la CdP à la CDB sur la mobilisation des ressources; 20. SALUE l'accent mis dans le cadre de la phase II du groupe de haut niveau sur l'évaluation mondiale des ressources pour la mise en œuvre du plan stratégique sur la recherche de moyens d'un bon rapport coût-efficacité permettant d'atteindre les objectifs d'Aichi et sur la fourniture d'éléments concrets et d'exemples de bonnes pratiques provenant de différentes régions du monde et ATTEND AVEC INTÉRÊT les conclusions et recommandations de ce groupe; 21. AYANT PRÉSENTS À L'ESPRIT la Décision XI/5 et le cadre quadriennal axé sur les résultats, ACCUEILLE AVEC SATISFACTION la sixième période de reconstitution du Fonds pour l'environnement mondial ainsi que les efforts constants déployés pour aider les pays en développement à faire face à la perte de biodiversité; Biodiversité marine et côtière 22. INSISTE sur la nécessité de la conservation et de l'exploitation durable de la diversité biologique marine, en particulier dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale; et SOULIGNE sa détermination à faire des progrès importants en vue d'atteindre l'objectif 11 d'Aichi; 23. RAPPELLE que l'UE et ses États membres sont déterminés à ce que soient lancées, dès que possible, dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations unies (AGNU), les négociations sur une convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) mettant en œuvre un accord pour la conservation et l'exploitation durable de la diversité biologique marine, portant en particulier sur l'ensemble des questions suivantes: les ressources génétiques marines y compris les questions relatives au partage des avantages, les outils de gestion par zone, y compris les zones marines protégées, les analyses d'impact environnemental, le renforcement des capacités et le transfert de technologies marines; 24. PREND NOTE des discussions en cours au sein du groupe de travail spécial officieux à composition non limitée de l'AGNU chargé d'étudier les questions relatives à la conservation et à l'exploitation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale "sur la portée, les grandes lignes et les possibilités d'application d'un instrument international élaboré dans le cadre de la Convention" en vue de préparer la décision relative à un accord d'application de la CNUDM, conformément à l'engagement pris dans le document intitulé "L'avenir que nous voulons", décision que doit prendre l'AGNU; 5 But 4: Étudier des mécanismes de financement nouveaux et novateurs à tous les niveaux en vue d'augmenter le financement à l'appui des trois objectifs de la Convention (Décision IX/11). 5 FR 25. SOULIGNE la nécessité de mettre effectivement et intégralement en œuvre les engagements existants en la matière et les processus en cours, en particulier le programme de travail de la CDB sur la biodiversité marine et côtière; RAPPELLE l'engagement pris au titre de l'objectif 10 d'Aichi, selon lequel, d'ici à 2015, les nombreuses pressions anthropiques exercées sur les récifs coralliens et les autres écosystèmes vulnérables marins et côtiers affectés par les changements climatiques ou l'acidification des océans sont réduites au minimum, afin de préserver leur intégrité et leur fonctionnement; 26. PRÉOCCUPÉ par les pressions et les menaces importantes exercées sur la biodiversité et les écosystèmes marins et côtiers dues aux débris marins, aux pratiques de pêche destructrices, à l'acidification des océans, au bruit sous-marin d'origine anthropique et au blanchiment des coraux, INSISTE sur la nécessité de réduire ces pressions, au niveau mondial ainsi qu'au sein de l'UE, en tenant compte également des objectifs de la directive-cadre "stratégie pour le milieu marin" 6 et SALUE à cet égard la version actualisée de la synthèse des impacts de l'acidification des océans sur la biodiversité marine en vue de renforcer la coopération internationale pour apporter des réponses appropriées; SE FÉLICITE de l'adoption par le Comité de la protection du milieu marin de l'OMI (MEPC 66) 7des lignes directrices pour la réduction du bruit sous-marin provenant des navires commerciaux en vue de remédier aux effets négatifs sur la vie marine ("Guidelines for the reduction of underwater noise from commercial shipping to address adverse impacts on marine life"), et encourage leur pleine mise en œuvre; RÉAFFIRME l'engagement pris dans la déclaration de Rio+20, intitulée "L'avenir que nous voulons", qui vise à réduire de façon importante les déchets marins d'ici à 2025, également par la mise en œuvre de mesures appropriées dans le cadre des conventions sur la mer régionale; 27. SOULIGNE qu'il importe de poursuivre le processus en cours dans le cadre de la CDB pour la description des zones marines d'importance écologique et biologique (ZIEB) et SOULIGNE qu'il convient que, lors de sa dix-huitième session, l'Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques poursuive le processus en examinant les rapports des ateliers régionaux sur les zones marines d'importance écologique et biologique, et que la CdP 12 demande au secrétaire exécutif de la CDB d'inscrire dans le registre les zones remplissant les critères de zones marines d'importance écologique et biologique et de les soumettre à l'AGNU, et en particulier à son groupe chargé d'étudier les questions relatives à la conservation et à l'exploitation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale; 28. ATTIRE L'ATTENTION sur le fait qu'il est urgent que toutes les parties parviennent à des niveaux d'exploitation durables des ressources marines vivantes conformément à l'objectif 6 d'Aichi et RAPPELLE que l'UE a adopté pour sa politique commune de la pêche de nouveaux objectifs compatibles avec l'objectif 6 d'Aichi; 6 Directive 2008/56/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 juin 2008 établissant un cadre d'action communautaire dans le domaine de la politique pour le milieu marin (JO L 164 du 25.6.2008, p. 19-40). Comité de la protection du milieu marin (CPMM) de l'Organisation maritime internationale (OMI), 66e session, Londres, du 31 mars au 4 avril 2014. 7 6 FR 29. INSISTE sur la nécessité de soutenir une gestion écosystémique des mers et des océans, en tenant compte de la disponibilité des données et des informations nécessaires pour mettre en œuvre cette approche, et de diffuser les informations et les bonnes pratiques concernant l'expérience et l'utilisation de la planification de l'espace maritime, de la gestion intégrée des zones côtières ainsi que les résultats obtenus notamment dans le cadre de la mise en œuvre de la directive-cadre "stratégie pour le milieu marin"; Espèces exotiques envahissantes 30. SE FÉLICITE des premiers progrès réalisés par le partenariat mondial d'information sur les espèces exotiques envahissantes en ce qui concerne les voies d'introduction, RÉITÈRE la demande visant à la réalisation d'une étude des voies prédominantes ainsi que sa volonté de contribuer à atteindre l'objectif 9 d'Aichi concernant les espèces exotiques envahissantes au sein de l'UE et au niveau mondial; EST DISPOSÉ à partager avec les autres parties à la CDB les éléments nouveaux concernant la prévention et la gestion de l'introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes au niveau de l'UE; et EST CONVAINCU que l'entrée en vigueur prochaine de la législation de l'Union sur les espèces exotiques envahissantes contribuera à la réalisation de l'objectif 9 d'Aichi; Fonctionnement de la convention et coopération 31. INSISTE sur la nécessité d'améliorer l'efficacité de la CDB et de ses protocoles en vue d'atteindre leurs objectifs d'une manière plus cohérente, efficace et d'un bon rapport coût-efficacité, y compris en renforçant les synergies entre la CDB et ses protocoles; et SOULIGNE qu'il importe d'achever l'examen fonctionnel du secrétariat de la CDB et d'étudier les possibilités de gains d'efficacité opérationnelle, y compris en ce qui concerne les questions telles que la fréquence, la durée et l'organisation des réunions de la CdP et de la CdP-RdP et de leurs organes subsidiaires, une meilleure organisation des travaux intersessions et intrasessions, un cadre d'établissement de rapports amélioré et plus cohérent, les systèmes de bases de données et l'ouverture de l'accès aux données et aux résultats; 32. SOULIGNE qu'il est nécessaire d'assurer une coopération accrue et de renforcer les synergies, à tous les niveaux, afin d'aborder sous l'angle de la complémentarité les questions liées à l'environnement, en tirant le meilleur parti des possibilités et des ressources qu'offrent les processus mondiaux en cours dans le cadre des trois conventions de Rio 8, dans le cadre de l'élaboration en cours du programme pour l'après-2015, ainsi que, en ce qui concerne tous les autres accords et processus multilatéraux sur l'environnement (AME) liés à la diversité biologique et EST FAVORABLE à une coopération accrue avec d'autres organisations, telles que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et sa Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture, et le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture, l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) et autres processus internationaux concernés; 33. SE FÉLICITE de la coopération continue entre la CDB et les organisations internationales et régionales chargées de réglementer les activités dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale ou de protéger le milieu marin, telles que l'Organisation maritime internationale (OMI), l'Autorité internationale des fonds marins (ISA), les organisations régionales de gestion des pêches (ORGP) et les conventions sur la mer régionale; 8 CDB, CCNUCC et UNCCD. 7 FR 34. EST PROFONDÉMENT PRÉOCCUPÉ par les conclusions du groupe de travail II du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat dans sa contribution au cinquième rapport d'évaluation ("Changements climatiques 2014: conséquences, adaptation et vulnérabilité"), EXHORTE les parties à la CDB à prendre des mesures pour faire face à toutes les conséquences du changement climatique pour la biodiversité, à renforcer les synergies avec les travaux correspondants menés dans le cadre de la CCNUCC et à appliquer les conseils approuvés à Hyderabad en 2012 sur l'application des garanties sociales et environnementales, y compris la biodiversité, et ENCOURAGE les Parties à la CDB à optimiser les avantages pour la biodiversité de leurs activités REDD+; 35. MET EN ÉVIDENCE les travaux menés à ce jour au sein du Forum des Nations unies sur les forêts (FNUF) pour promouvoir la gestion durable des forêts dans le monde entier et leurs liens avec le plan stratégique et RECONNAÎT le rôle joué par le secrétariat de la CDB en tant que membre du Partenariat de collaboration sur les forêts, et des activités communes ciblées menées dans le cadre du mémorandum d'accord avec le secrétariat du FNUF; SE FÉLICITE de ce que les processus de la CDB contribuent à l'examen en cours de l'efficacité de l'arrangement international sur les forêts; Peuples autochtones et communautés locales 36. PREND NOTE de la recommandation à la CDB émanant de l'Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones (UNPFII) concernant l'adoption de la nouvelle terminologie "peuples autochtones et communautés locales" et l'utilisation de l'expression "peuples autochtones" dans la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et dans le document final de Rio+20, intitulé "L'avenir que nous voulons"; 37. NOTE que de nombreuses parties ont exprimé la volonté d'utiliser à l'avenir cette terminologie dans les décisions et dans les documents secondaires relevant de la CDB et de ses protocoles, et que certaines parties ont besoin d'informations complémentaires sur les implications juridiques, ainsi que d'une analyse de ces dernières, et SE FÉLICITE à cet égard de la demande visant à ce qu'une analyse indépendante soit effectuée par le secrétariat de la CDB, y compris en obtenant un avis du Bureau des affaires juridiques de l'ONU en vue de faciliter l'examen plus approfondi de cette question, et ATTEND AVEC INTÉRÊT les résultats de l'analyse indépendante afin de prendre une décision à ce sujet lors de la douzième réunion de la CdP (CdP 12); 38. SOULIGNE que toute décision à ce sujet lors de la CdP 12 ne saurait être interprétée comme une intention de réexaminer ou de modifier le texte de la CDB et/ou de ses protocoles; Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) 39. SALUE l'ambitieux programme de travail de l'IPBES (2014-2018) adopté lors de la deuxième session de la Plénière qui s'est tenue à Antalya, Turquie, en décembre 2013. ACCUEILLE AVEC SATISFACTION tous les engagements actuels et PRÉCONISE de nouvelles contributions à la mise en œuvre du programme de travail; RECONNAÎT le rôle important que joue l'IPBES pour soutenir la mise en œuvre et la réalisation des objectifs d'Aichi ainsi que la nécessité de promouvoir des synergies solides et effectives entre l'IPBES, la CDB, les autres accords multilatéraux dans le domaine de l'environnement et les programmes et initiatives d'autres organismes internationaux afin de tirer le meilleur parti des activités menées par l'IPBES et d'éviter les doubles emplois. 8 FR CHAPITRE II Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques 40. INSISTE sur l'importance de la mise en œuvre effective du protocole par l'ensemble des Parties et SE RÉJOUIT de la tenue d'une session spéciale qui sera consacrée à sa mise en œuvre lors de la CdP/RdP 7; 41. SE FÉLICITE des progrès réalisés au cours de la période séparant les sixième et septième sessions de la CdP/RdP en ce qui concerne les considérations socioéconomiques, grâce aux forums en ligne et aux conférences régionales en ligne ainsi qu'aux travaux du groupe ad hoc d'experts techniques sur les considérations socioéconomiques; 42. RÉAFFIRME qu'il est essentiel, au moment de prendre des décisions relatives aux organismes vivants modifiés (OVM), d'évaluer les risques pour l'environnement afin de déterminer et d'évaluer leurs effets potentiels sur la conservation et l'exploitation durable de la biodiversité, en tenant compte des risques pour la santé humaine, et SE FÉLICITE des activités réalisées entre les deux sessions par les forums en ligne à composition non limitée et par le groupe ad hoc d'experts techniques en matière d'évaluation et de gestion des risques; 43. RÉAFFIRME qu'il est de la plus haute importance que l'ensemble des Parties communiquent au centre d'échange pour la prévention des risques biotechnologiques (CEPRB) toutes les informations nécessaires à la mise en œuvre effective du protocole; 44. CONSIDÈRE qu'il est nécessaire d'avancer dans la préparation du troisième processus d'examen et d'évaluation du protocole, en tenant compte des enseignements tirés par les Parties de la mise en œuvre du protocole ainsi que des contributions du Comité de contrôle, notamment, en convenant d'une approche méthodologique proportionnée et rentable, principalement axée sur l'efficacité des processus institutionnels, les annexes, les procédures et les mécanismes du protocole; 45. RÉAFFIRME qu'il demeure résolu à soutenir les activités de renforcement des capacités, qui constituent un outil important pour la mise en œuvre effective du protocole de Cartagena; SOULIGNE à cet égard l'importance du cadre et du plan d'action pour le renforcement des capacités et INVITE les Parties à inclure la biosécurité dans leurs stratégies et leurs plans d'action nationaux pour la diversité biologique ainsi que dans leurs politiques, plans et programmes sectoriels et intersectoriels en la matière, afin de remplir d'ici 2020 la mission et les objectifs du plan stratégique relevant de la convention; 46. SOULIGNE qu'il importe d'accélérer la ratification et la mise en œuvre du protocole additionnel de Nagoya-Kuala Lumpur sur la responsabilité et la réparation; 47. INVITE la CdP/RdP 7 à prendre les mesures et les décisions nécessaires pour renforcer et mettre en œuvre le cadre du Protocole de Cartagena: a) en adoptant de nouvelles mesures appropriées, sur la base des résultats des travaux du groupe ad hoc d'experts techniques sur les considérations socioéconomiques, en vue de réaliser l'objectif opérationnel 1.7 du "Plan stratégique 2011-2020 du protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques"; 9 FR b) en adoptant des processus ciblés, efficaces et pragmatiques afin de contribuer à la mise en œuvre par l'ensemble des Parties au protocole de Cartagena des dispositions que ce dernier contient en matière d'évaluation et de gestion des risques, en se fondant sur les résultats obtenus dans le cadre des forums en ligne à composition non limitée et par le groupe ad hoc d'experts techniques en matière d'évaluation et de gestion des risques; c) en s'appuyant sur les travaux du Comité de contrôle, en particulier sur son rôle de soutien pour aider les Parties à se mettre en conformité et sur sa contribution au troisième exercice d'évaluation de l'efficacité du protocole; d) en encourageant toutes les parties prenantes à recourir de plus en plus au centre d'échange pour la prévention des risques biotechnologiques (CEPRB) afin de faciliter l'accès aux informations relatives à la biosécurité et de renforcer l'échange des enseignements tirés de la mise en œuvre du protocole; e) en envisageant un suivi approprié des informations réunies auprès des Parties sur la mise en œuvre des exigences prévues à l'article 17 du protocole, qui porte sur les mouvements transfrontières non intentionnels d'OVM; f) en envisageant un suivi approprié de l'expérience acquise durant la mise en œuvre des exigences de l'article 18 du protocole, qui traite de la manipulation, du transport, de l'emballage et de l'identification des OVM; g) en établissant un budget réaliste correspondant aux priorités stratégiques, aux fonctions et au programme de travail arrêtés, aux fins de la mise en œuvre effective du protocole de Cartagena; h) en veillant à employer de manière stratégique, efficace et réactive le mécanisme financier disponible pour soutenir les projets de renforcement des capacités aux niveaux national, régional et sous-régional; i) en encourageant les États non-parties à adhérer au protocole de Cartagena et au protocole additionnel de Nagoya-Kuala Lumpur; et j) en étudiant l'efficacité du protocole dans le cadre d'une approche globale incluant la Convention sur la diversité biologique (CDB) et ses protocoles, en vue de réaliser leurs objectifs d'une manière plus cohérente, efficace et rentable; et en apportant une contribution aux débats de la douzième réunion de la CdP à la CDB sur la mise en œuvre du protocole et l'amélioration de l'efficacité des structures et des processus relevant de la CDB et de ses protocoles; CHAPITRE III Protocole de agoya sur l'accès et le partage des avantages 48. SOULIGNE que l'UE a mis en place une législation relative aux mesures concernant le respect par les utilisateurs des ressources génétiques conformément aux dispositions du protocole de Nagoya; ATTEND AVEC INTÉRÊT l'entrée en vigueur prochaine du protocole de Nagoya et la réalisation de l'objectif d'Aichi n° 16, et INVITE à le mettre pleinement en œuvre, afin de garantir la sécurité juridique et la transparence tant pour les fournisseurs que pour les utilisateurs; 10 FR 49. NOTE que le règlement de l'UE relatif aux mesures concernant le respect par les utilisateurs dans l'Union du protocole de Nagoya9 met en place un cadre d'action pour les utilisateurs des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles associées à celles-ci au sein de l'Union et que les mesures d'exécution prévues par les États membres le complètent; NOTE en outre que la mise en œuvre effective nécessitera des mesures d'appui, des actes de droit dérivé et des orientations supplémentaires pour les utilisateurs, et SOULIGNE qu'il importe de mettre en place toutes ces mesures dès que possible; 50. INVITE toutes les Parties à la CDB à accélérer la ratification du protocole de Nagoya et DEMANDE instamment aux États membres de poursuivre leurs efforts pour le ratifier dès que possible; 51. AFFIRME LA VOLONTÉ de l'UE ainsi que des États membres de participer activement à la première réunion de la Conférence des Parties siégeant en tant que Réunion des Parties au Protocole de Nagoya sur l'accès et le partage des avantages; 52. SOULIGNE que l'UE ainsi que ses États membres sont prêts à continuer de contribuer au travail de fond mené au niveau international, qui est essentiel à la mise en œuvre du protocole de Nagoya, en particulier pour que le Centre d'échange sur l'accès et le partage des avantages soit opérationnel lorsque le protocole de Nagoya entrera en vigueur, ainsi qu'à d'autres éléments indispensables à son fonctionnement tels que le renforcement des capacités, les actions de sensibilisation et la mise en place de procédures et de mécanismes pour favoriser le respect du protocole; 53. ENCOURAGE les Parties à continuer de participer activement à la phase pilote du Centre d'échange sur l'accès et le partage des avantages, et à télécharger et publier dans ledit Centre les informations requises par le protocole de Nagoya en matière d'accès, à des fins de respect des obligations et d'échange d'informations; et EST CONSCIENT que le Centre est un élément essentiel pour mettre en place, conformément à l'article 29 du protocole de Nagoya, un système de suivi et d'établissement des rapports simple et efficace, qui devrait alléger la charge pesant sur les Parties pour l'établissement des rapports; 54. SOULIGNE qu'il est important de faire en sorte que le Centre d'échange sur l'accès et le partage des avantages continue à s'inscrire dans le cadre du mécanisme d'échange prévu par la Convention, conformément aux dispositions de l'article 14, paragraphe 1, du protocole de Nagoya, et demeure interconnecté avec les autres éléments de la CDB, et vice-versa, afin d'éviter les doubles emplois; 55. SOULIGNE que les procédures et les mécanismes institutionnels de coopération propres à encourager le respect du protocole sont des outils déterminants pour faire en sorte que les Parties respectent effectivement et de mieux en mieux le protocole de Nagoya et pour faire face aux cas de non-respect, et CONSTATE que les communautés autochtones et locales, telles que définies dans les législations nationales, sont explicitement mentionnées dans le protocole de Nagoya et qu'il devrait être tenu compte de leur rôle dans un futur mécanisme de contrôle du respect du protocole; 9 Règlement (UE) n° 511/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif aux mesures concernant le respect par les utilisateurs dans l'Union du protocole de Nagoya sur l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation (JO L 150 du 20.5.2014, p. 59). 11 FR 56. ESTIME qu'il importe de déterminer les domaines dans lesquels les Parties doivent accroître leurs efforts et où il peut s'avérer nécessaire de renforcer les capacités; ACCUEILLE, par conséquent, FAVORABLEMENT le projet de cadre stratégique pour la création et le renforcement des capacités et INVITE l'ensemble des Parties à réfléchir au calendrier de mise en place du cadre en vue de la mise en œuvre du protocole de Nagoya; 57. SOULIGNE que les instruments à l'appui de clauses contractuelles types, des meilleures pratiques et de codes de conduite, entre autres, joueront un rôle très important pour la bonne mise en œuvre du protocole de Nagoya, et EST D'AVIS que de tels instruments devraient être le fruit d'un dialogue entre utilisateurs et fournisseurs; ENCOURAGE les utilisateurs de l'UE à élaborer, à actualiser et à utiliser ces instruments d'appui; RÉAFFIRME qu'il est essentiel de continuer à mettre des clauses contractuelles types à disposition dans le Centre d'échange sur l'accès et le partage des avantages, et MET L'ACCENT sur les activités de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour favoriser l'élaboration de tels instruments d'appui eu égard à l'article 8, point c), du protocole de Nagoya; ESTIME en outre que les clauses contractuelles types devraient également jouer un rôle important en créant des conditions susceptibles de promouvoir et d'encourager des travaux de recherche qui contribuent à la conservation et à l'exploitation durable de la diversité biologique; 58. SOULIGNE que le protocole de Nagoya devrait être mis en œuvre de manière à ce que celui-ci et d'autres instruments internationaux se renforcent mutuellement et n'aillent pas à l'encontre des objectifs du protocole de Nagoya ou de la CDB, et, dans ce contexte, PRÉCONISE la mise en place d'une collaboration et d'une coordination entre la CDB, le protocole de Nagoya et les principaux organes du traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture, selon qu'il convient." 12 FR
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