15.09.2014 Kaiserkult in den Provinzen des Römischen Reiches – Organisation, Kommunikation und Repräsentation Zürich, 25.-27. September 2014 Zusammenfassungen der Vorträge / abstracts of the talks ______________________________________________________________________________ Jesper Majbom Madsen (University of Southern Denmark, Odense) “Who introduced Emperor Worship in Asia Minor: The imperial cult according to Cassius Dio” This paper considers Cassius Dio’s account of how and under what form the first official imperial cult was implemented when Octavian had won the civil wars and thereby assumed his position as Rome’s sole ruler. Two essential questions are to be considered: one is the number of cults introduced in honour of Octavian and his family; the other is the question of who took the leading role in shaping the cult, deciding under what form it was to be organised and practised. In his account of how official worship of Octavian was first introduced, Cassius Dio describes how two separate cults were introduced in western Asia Minor: one, a joint cult to the divine Caesar, Divus Iulius, and the goddess Dea Roma, introduced in Ephesus and Nicaea, and the other cult dedicated to the worship of the victorious triumvir alone (51.20.6-8). I will argue that, apart from Dio’s account, there is no evidence to support the existence of a cult to Caesar and Dea Roma, and that only a single cult, the one to the worship of Augustus, was introduced in Nicomedia and Pergamum respectively, leaving the cults and temples to Dea Roma and Divius Iulius in Nicaea and Ephesus as Dio’s own invention. In the second part of the paper I'll discuss what role the koina of Asia and Bithynia, respectively, played in the introduction of the Augustus Cult. It is well established that the koinon of at least Asia was responsible for the imperial cult, but did the initiative to worship Octavian come from the Koina as most scholars tends to believe. The evidence is fare from conclusive. ______________________________________________________________________________ Hadrien Bru (Université de Franche-Comté/Institut des Sciences et Techniques de l’Antiquité) „Le culte impérial dans l’Orient romain: mythes, rites et structures“ Il est utile de proposer un point prospectif sur l’état des connaissances et des recherches liées à l’étude du culte impérial dans l’Orient romain. Les traditions mythographiques et l’évhémérisme de l’époque hellénistique ainsi que la pratique des représentations théâtrales helléniques ont durant l’époque impériale romaine conduit à des actualisations mythologiques mettant en scène des figures du pouvoir impérial en vigueur par différents procédés de scénarisation, notamment aquatique, dans le cadre des sanctuaires et des koina. Avec une certaine logique, les associations et les technites dionysiaques jouant un rôle central lors des grandes célébrations civiques ou provinciales ont été fortement mises à contribution dans cette optique de sublimation de l’imaginaire collectif. En outre, les contextes socio-religieux et politiques doivent nous inciter à étudier davantage les analogies symboliques et réelles entre le culte impérial et les autres cultes, ce qui va de pair avec une approche prosopographique et sociologique des acteurs et promoteurs du phénomène visant à mieux connaître les réseaux civiques, provinciaux, militaires et professionnels (associations religieuses, personnel dédié) qui ont effectivement contribué à organiser le culte impérial dans l’Orient romain. ______________________________________________________________________________ Michael A. Speidel (Bern) „Der Augustustempel bei Muziris. Zur Tabula Peutingerinana und zum Kaiserkult ausserhalb des Reiches“ Die berühmte, als Tabula Peutingeriana bekannte römische Strassenkarte verzeichnet im Osten grosse Überlandverbindungen, die das Römische Reich mit Indien und China verbanden. Zu den scheinbar rätselhaften und besonders häufig besprochenen Eintragungen in diesem östlichen Teil der Tabula Peutingeriana gehört das Symbol eines Tempels mit der Beischrift Templ(um) Augusti bei der altsüdindischen Stadt Muziris. Beobachtungen zum engeren und weiteren Kontext dieser Eintragung stehen im Zentrum dieses Beitrags und können helfen ein besseres Verständnis für verschiedene Fragen zu gewinnen, die mit dem Kaiserkult jenseits der Reichsgrenzen verbunden sind. ______________________________________________________________________________ Denise Reitzenstein (München) „Commodus und die Spiele: Kaiserkult und Agonistik im griechischen Osten des 2. und frühen 3. Jh.s“ Neue Inschriften aus Tlos, einer lykischen Metropolis im Norden der Halbinsel, legen eine besonders enge Anbindung des traditionellen, lokalen Kronoskultes an die kultische Verehrung des Commodus nahe, dessen Aktivitäten im griechischen Osten auch der spätantike, oströmische Historiker Ioannis Malalas besondere Aufmerksamkeit schenkt. Zu den Inschriften gehört auch die Ehrung für den Ausnahmeathleten M. Aurelius Epaphrodeitos, der an der Wende vom 2. zum 3. Jh. n. Chr. eine lange Liste von Siegen in unterschiedlichen Agonen aufweisen kann, angefangen bei den großen panhellenischen Agonen über bedeutende Feste vor allem im griechischen Mutterland, Asia und Syria. Der Beitrag fragt nach den Auswahl- und Ordnungsprinzipien solcher Siegeslisten sowie nach der Bedeutung einzelner Spiele in der hohen Kaiserzeit, wobei vor allem Agone zu Ehren einzelner Kaiser im Mittelpunkt der Untersuchung stehen sollen. Die Kroneia sind über Lykien hinaus nicht belegt und dürften grundsätzlich zu den lokalen Ereignissen ohne besondere ‚internationale Strahlkraft‘ gehört haben. Epaphrodeitos’ Sieg bringt also dem Austragungsort durch ihren Teilnehmer mehr Ansehen ein, als der Teilnehmer dort gewinnen kann. Dennoch spielt eben auch bei diesem vergleichsweise unbedeutenden Kult eine Anbindung an den Kaiserkult eine wichtige Rolle. ______________________________________________________________________________ Gabrielle Frija (Université Paris-Est) „Les cultes impériaux dans les cités d’Asie Mineure : des spécificités provinciales?“ Dans cette communication, on s’interrogera sur l’existence de spécificités provinciales, en Asie Mineure, dans l’organisation des cultes impériaux civiques. Les cités et koina des provinces micrasiatiques organisent précocement des cultes d’Auguste et de ses successeurs. Si la compétition entre cités dans chaque province pour l’obtention des temples des koina a été bien 2 étudiée, la comparaison entre les structures du culte à l’intérieur des différentes provinces reste à faire, particulièrement pour les cultes civiques. Sans revenir sur le problème des titres des dignitaires du culte provincial – asiarques, bithyniarques, lykiarques etc. – nous nous proposons d’aborder la question du point de vue du rapport entre les cultes provinciaux et ceux des cités. En Asie, les cultes des cités sont pris en charge par des grands-prêtres locaux, les cités reproduisant à leur échelle l’organisation du culte provincial. En revanche, la diffusion de la grande-prêtrise civique semble moins systématique en Lycie, en Bithynie-Pont comme dans les provinces de l’Anatolie intérieure. On examinera les raisons possibles de ces divergences, en s’interrogeant notamment sur le fonctionnement plus ou moins compétitif des provinces et les rapports de force entre cités. ______________________________________________________________________________ Barbara Holler (Zürich) „Der Kaiserkult als Poliskult – Einrichtung und Organisation des städtischen Kaiserkultes in der Provinz Asia“ Im Anschluss an die Einführung des provinzialen Kaiserkultes in den Provinzen Asia und Bithynia 29 v. Chr. findet der Kaiserkult auch in den Poleis eine rasche Verbreitung. Anhand der Poleis der Provinz Asia wird der Einrichtung des städtischen Kaiserkultes und seiner Integration in die Polis und ihre Kultlandschaft nachgegangen. Trotz des gemeinsamen Provinzkultes gestaltet sich die Einrichtung des Kaiserkultes auf der städtischen Ebene innerhalb Asias auf unterschiedliche Weise. Diese verschiedenen Formen der Kulteinrichtung werden differenziert und hinsichtlich ihrer strukturellen Folgen für die Polis untersucht. Dabei wird der Kaiserkult im Kontext der jeweiligen Polis und ihres Kultgefüges betrachtet und mit den anderen Poliskulten in Vergleich gesetzt. Die Form der Ausgestaltung, die Organisation und die Finanzierung des Kultes stehen dabei im Zentrum um die Rolle des Kaiserkultes als städtischen Kult zu erfassen. ______________________________________________________________________________ Julie Dalaison (Lyon) „Néocorie et koinon : les attestations et représentations du culte impérial fédéral sur les monnaies provinciales romaines du nord de l'Asie Mineure (Pont, Paphlagonie et Arménie Mineure)“ La Paphlagonie, le Pont et l’Arménie Mineure constituaient le cœur de la partie pontique du royaume de Mithridate VI Eupator. Ces zones ont ensuite, au gré de la conquête romaine, étaient réparties entre différentes entités – provinces, éparchies, koina… – dont il n’est pas toujours aisé de déterminer exactement les limites et la composition. L’étude des monnayages provinciaux romains émis par les cités composant cet ensemble peuvent peut-être nous permettre d’y voir un peu plus clair dans ces différents regroupements. En s’appuyant plus spécifiquement sur les types et légendes monétaires de revers consacrés à la néocorie et aux koina, on peut alors essayer de voir en quoi cela nous renseigne sur l’organisation et les formes du culte impérial fédéral dans la partie nord de l’Anatolie. 3 ______________________________________________________________________________ Holger Wienholz (DAI Berlin) „Der Bacchustempel von Baalbek und eine severische Neokorie?“ Der sogenannte Bacchustempel von Baalbek steht zwar im Schatten seines gewaltigen Nachbarn, des Jupitertempels, doch ist er für die Religionsgeschichte von ebenso großer Bedeutung, zeigt er doch, daß es offenbar kultische Bedürfnisse gab, die im Jupiterheiligtum nicht befriedigt werden konnten. Seine Zuweisung ist bis heute umstritten, und bisher wurde aufgrund einer spätantiken Notiz angenommen, daß er ein Bau antoninischer Zeit gewesen sei. Eine Neuinterpretation der Quellen und der Versuch, sie miteinander zu kombinieren, zeigt aber, daß er eher ein severischer Bau ist, also aus der Zeit stammt, in der Baalbek Autonomie und das Recht zur Münzprägung erhielt. Indizien, die sich aus den Münzbildern, aus Inschriften sowie aus Betrachtungen zur Architektur ableiten lassen, deuten darauf hin, daß der Bau sich auf den Koloniestatus bezieht und auch mit dem provinzialen Kaiserkult sowie einem Besuch Caracallas in Baalbek in Verbindung gebracht werden kann. Das mit dieser Prämisse erarbeitete und hier vorzustellende Modell zeigt, daß sich damit auch weitere Aspekte der Bau- und Stadtgeschichte Baalbeks in einen schlüssigen Zusammenhang bringen lassen. ______________________________________________________________________________ Richard Bouchon (Lyon) „La Thessalie et le culte des empereurs“ Parmi les koina orientaux, le koinon Thessalôn forme un cas à part, sinon complètement isolé, en tout cas fortement original. Fondé à l’issue de la 2e guerre de Macédoine, il n’a pas connu d’interruption dans ses quatre siècles et demi d’existence. Avant d’être un relais entre les provinciaux et l’administration romaine, il est un Etat entièrement organisé, qui frappe monnaie et développe une législation plus ou moins contraignante pour les cités. La place du culte des empereurs n’y a joué qu’un rôle secondaire, reposant d’ailleurs en grande partie sur les initiatives non du koinon dans son entier, mais de certaines des cités qui le composent, au premier rang desquelles la capitale Larissa. C’est à une étude complète de la documentation épigraphique ou numismatique que s’attachera cette communication, notamment le matériel en partie inédit issu du récent dégagement du théâtre de Larissa, afin de montrer les solutions originales mises en place par les Thessaliens pour manifester tout à la fois loyauté et indépendance à l’égard des autorités impériales. ______________________________________________________________________________ Lorenzo Cigaina (Trieste/Regensburg) „Der Kaiserkult auf Kreta: Wie der divus Augustus den Berg Ida bestieg“ 90 v.Chr. erwiderte ein Kreter verachtend auf das Angebot des römischen Bürgerrechts von Seiten des damaligen Konsuls, es sei für die Kreter nur hochtrabendes Gewäsch. Etwa drei Jahrhunderte später, 195 n.Chr., ist die Lage umgeschlagen: Ein Verein der in der Provinzhauptstadt Gortyn ansässigen römischen Bürger – darunter einige angesehene Kreter – ist für den Kaiserkult zuständig und die Hohenpriester des kretischen Koinon besitzen nun, im 4 Normalfall, das römische Bürgerrecht. Dabei kann festgestellt werden, dass der Kaiserkult beim Integrationsprozess der Kreter ins römische Reich eine wichtige Rolle spielt. Zwei kultische Ebenen lassen sich erkennen: Die eine entfaltet sich im Rahmen der Provinzialversammlung, weshalb sie als „provinzial“ bezeichnet werden kann; die andere spielt sich in den einzelnen Städten ab, wobei die Fallstudie von Lyttos erleuchtend ist. Seit der hadrianischen Zeit tritt eine dritte, „internationale“ Ebene – das Panhellenion – hinzu. Anhand der verfügbaren Quellen soll man einige relevante Aspekte der Organisation, der Kultorte und der Ikonographie der Kultbilder herausstellen. Die provinziale Kultebene, an der Scharnierstelle zwischen lokaler Vertretung und römischer Verwaltung, hebt sich insofern ab, als sie schon seit augusteischer Zeit markante Elemente aus dem stadtrömischen Kaiserkult übernimmt, die zur Bildung einer spezifischen „römisch-kretischen“ Religion führen. ______________________________________________________________________________ Søren Lund Sørensen (University of Southern Denmark, Odense) “The Bithynians again! The koina and their supposed involvement in cases of repetundae” In Asia Minor and the eastern provinces Augustus is often held to have had his official worship administered by provincial assemblies, the so-called koina. At least this is the picture presented to us by Cassius Dion. Scholarship has it that the cultic functions were only one of several duties performed by these koina. The other and, according to Jürgen Deininger, more important task was to serve as imperial ombudsmen for the emperor and instigate cases of repetundae against corrupt provincial governors on the termination of their offices. We are told by Pliny the Younger and Tacitus that especially the Bithynians were skilled at prosecuting ex-governors, but the Asians and the Baetici of the western part of the Roman empire similarly instigated several cases of repetundae. The sources typically quoted in connection with these cases do, however, never mention the Bithynians, the Asians or the Baetici in connection with their koina. Proceedings against governors were indeed instigated by private individuals, groups, cities and even entire provinces, but the koina do not seem to have taken part in these cases. Consequently, the involvement of the koina in cases of repetundae has to be reassessed. ______________________________________________________________________________ Babett Edelmann-Singer (Regensburg) „Kaiserpriesterinnen in den östlichen Provinzen des Reiches – Reflexionen über Titel, Funktion und Rolle“ Die Frage nach Funktion, Titel, gesellschaftlicher Rolle und Status der provinzialen Kaiserpriesterinnen – speziell in der durch seine vielfältigen epigraphischen Belege für Forschungsarbeiten prädestinierten Provinz Asia – hat in den letzten beiden Jahrzehnten des 20. Jahrhunderts heftige Forschungskontroversen initiiert. Seitdem ist es um die Archiereiai etwas ruhig geworden. Neue Inschriftenfunde aus dem Bereich des lokalen Kaiserkultes und aktuelle Forschungsansätze zu Entwicklung und Funktion des provinzialen Kaiserkultes und seiner Funktionsträger allgemein lassen es aber sinnvoll und ergiebig erscheinen, auch auf die provinzialen Kaiserpriesterinnen erneut einen Fokus zu richten. Dabei lassen sich neue Ergebnisse vor allem dann generieren, wenn man die Entwicklungen in den östlichen Provinzen im Zusammenhang betrachtet und reflektiert, dass die einzelnen Provinzen den Kaiserkult zwar 5 innerhalb ihrer jeweiligen kulturell-religiösen Tradition umsetzten, es aber über die Provinzgrenzen hinweg parallele, aufeinander bezogene Entwicklungen gab. In meinem Beitrag möchte ich verschiedene Aspekte anreißen und neu diskutieren: Welche Rolle hatte der familiäre Bezug zum Kaiserpriester? Waren diese Frauen möglicherweise Funktionsträgerinnen über ihre sakralen Amtspflichten hinaus? Welche Bedeutung hatte der Kult der Kaiserfrauen überhaupt? Ist die generell akzeptierte Annahme korrekt, dass die Priesterinnen für den Kult der weiblichen Mitglieder des Herrscherhauses zuständig waren? Wo und wie werden diese Frauen in der Öffentlichkeit sichtbar? Wann und wo beginnt dieser Kult und welchen Vorbildern folgt er? Wie ist das Verhältnis der in Rom praktizierten Verehrung der Kaiserin zum provinzialen und lokalen Kult der Herrscherinnen? Ausgehend von diesen und anderen Fragen soll dieses komplexe Problem der weiblichen Kultfunktionäre in einer provinzübergreifenden Herangehensweise neu beleuchtet werden. ______________________________________________________________________________ Tønnes Bekker-Nielsen (University of Southern Denmark, Kolding) “Leading men of the province” In a much-quoted passage, Strabo refers to "the leading men of the province, who are called Asiarchs". But what more precisely does it mean to be a "leading man", what social background is required to become one, and what makes the position attractive to members of the provincial élite? For Asia and Lycia, we are fairly well informed about the names and backgrounds of the "leading men", thanks to a relatively rich source material and the recent work of Stephen Friesen and Denise Reitzenstein, among others. Other provinces and eparchies had their "leading men" as well, but here, the evidence is much sparser and defies quantitative analysis. Adopting a qualitative-comparative approach, this paper will attempt to reach a clearer understanding of the "leading men" both as a group and individually, and their place within Roman provincial society. ______________________________________________________________________________ Christian R. Raschle (Universität Montreal, CAN) „Bis wann bleibt der Kaiser ‚Kult‘ ? – Die Verehrung des Kaiserbildes als ‚réligion civile‘ in der Spätantike“ In der Geschichtsschreibung zur Spätantike bedeutet Konstantins Hinwendung zum Christentum den Anfang vom Ende der traditionellen Kulte. Die Religionspolitik seiner Nachfolger und die Christianisierung des Reiches grenzen kontinuierlich Elemente des Staatskultes ein, wie der Streit um den Victoriaaltar in der Curia Iulia im Jahr 384 zeigt. Die (kultische) Verehrung der Kaiser aber grundsätzlich zu verbieten, konnte niemandes Interesse sein, galten doch der Kaiser und sein Bild als Inbegriff der imperialen Weltordnung. Kaiserstatuen schmückten öffentliche Plätze und Theater, die als Versammlungsorte der Provinzlandtage nun vermehrt politische Funktionen wahrnahmen. Der Kalender orientierte sich weiter an den hohen Feiertagen des Kaiserhauses. Die Büsten in den Heerlagern beschworen bei der Truppe die Sieghaftigkeit der Herrscher, stärkten deren Selbstvertrauen und Kampfmoral, und begründeten damit auch den Herrschaftsanspruch etlicher Usurpatoren (J. Szidat 2010, 155-8). Ausgehend von der offensichtlichen Notwendigkeit der Verehrung des Kaiserbildes für den Zusammenhalt des Imperium Romanum geht der Beitrag der Frage nach, inwieweit die Staatsautorität die kultische Verehrung der Kaiserbilder im 4. und 5. Jh. umgestaltete, und in welchem Maße sie dabei die paganen Elemente umdeutete oder 6 unterdrückte (cf. CTh 15.4.1 vom 5. Mai 425). Vom theoretischen Standpunkt her gilt es zu untersuchen, inwieweit das religionssoziologische Konzept der « Zivilreligion » / « réligion civile » / « civil religion » (cf. R. N. Bellah 1967) sich dazu eignet, die « Reichsreligion » in der Spätantike zu beschreiben und zu analysieren. ______________________________________________________________________________ Alister Filippini (Università di Palermo) “Fossili e contraddizioni dell' "èra costantiniana": sulle tracce dei dignitari del culto imperiale nella Tarda Antichità (sec. IV-VI), un'analisi critica delle fonti letterarie ed epigrafiche” In uno studio tuttora fondamentale (1974), Santo Mazzarino individuava la persistenza del culto imperiale in epoca tardoantica come un significativo fossile giuridico-sacrale, che rivelava da un lato la tenace continuità della tradizione cittadina (civilitas), dall'altro una delle molte "contraddizioni" dell'Impero cristianizzato, espressione dell' "èra costantiniana". Se dal punto di vista storico-religioso Guy Stroumsa (2004) ha suggestivamente definito la Tarda Antichità come un'epoca caratterizzata dalla "fine del sacrificio" e dall'emergere di nuove forme di culto e di spiritualità comunitaria, nondimeno un approccio di studio kulturgeschichtlich mostra quanto fosse osmotica la linea di confine tra le identità culturali, pagane, ebraiche e cristiane, e quanto esse potessero influenzarsi reciprocamente, specialmente a livello locale, tra dinamiche di conflitto, competizione e interazione (cfr. G.W. Bowersock 1990; A. Chaniotis 2002; C.P. Jones 2014). Un'analisi storico-sociale, che intenda raccogliere documenti letterari ed epigrafici databili tra l'epoca di Diocleziano e Costantino e quella di Giustiniano per metterli criticamente a confronto, tenendo conto del metodo prosopografico (cfr. M.D. Campanile 1994; 2006), può rivelare la duratura importanza del sommo sacerdozio del culto imperiale, in Oriente come in Occidente, dall'Asia Minore all'Africa, e permette di indagare il ruolo giuridico e socio-politico tradizionalmente assegnato a tali alti dignitari, esponenti delle élites provinciali e municipali dell'Impero tardoantico. In che misura possiamo affermare che i sommi sacerdoti rimasero titolari di un culto ormai svuotato dei propri contenuti religiosi essenziali? 7
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