ASSET MANAGEMENT mag’ PARTENAIRES 21e CONVENTION PATRIMONIA 25 & 26 septembre 2014 INTERVIEWS L’ère 2.0 s’empare de la finance Laurent Solly, Facebook France Retrouvez le Groupe Edmond de Rothschild Faut-il privilégier les grandes tendances de demain ? Philippe Uzan les 25 & 26 septembre à la 21e Convention Patrimonia Stand B21 EXPERTISES Quel scénario pour les marchés obligataires ? Benjamin Melman et Stéphane Déo, UBS Captez le rendement offert par les entreprises européennes Julien de Saussure et Pierre Nebout « Le tour du monde des marchés en 60 minutes » Conférence-débat animée par Stéphane Soumier, Rédacteur en chef BFM Business Jeudi 25 septembre à 15h45 Salle Saint Clair 3 MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT Sommaire UNE OFFRE ADAPTÉE AUX BESOINS DES INDÉPENDANTS | Pages 4 et 5 Interview de Laurent Tignard LES ATELIERS D’EXPERTS : LE PREMIER RENDEZ-VOUS INÉDIT D’EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT | Page 6 FAUT-IL PRIVILÉGIER LES GRANDES TENDANCES DE DEMAIN ? | Pages 7 à 9 Interview de Philippe Uzan QUEL SCÉNARIO POUR LES MARCHÉS OBLIGATAIRES ? | Pages 10 à 13 Benjamin Melman et Stéphane Déo Avis d’experts CAPTEZ LE RENDEMENT OFFERT PAR LES ENTREPRISES EUROPÉENNES | Pages 14 à 17 Julien de Saussure et Pierre Nebout L’ÈRE 2.0 S’EMPARE DE LA FINANCE | Pages 18 à 21 Interview de Laurent Solly CONTACTS | Page 22 CARACTÉRISTIQUES DES FONDS | Page 23 2 3 MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT L’ÉDITO PATRIMONIA : UNE PROFESSION MATURE Les professionnels de la gestion de patrimoine se donnent rendez-vous chaque année fin septembre au salon Patrimonia. Depuis plus de 20 ans, cette manifestation est le reflet de la prise de conscience collective que la gestion de patrimoine devient une science ; cette science, elle-même validée par un enseignement et des diplômes d’État ou d’universités, des enseignements de formation continue, et des équivalences nombreuses avec les diplômes du Droit et du Chiffre. Cette science tend à se codifier de plus en plus. La réglementation vient aujourd’hui se juxtaposer à une déontologie forte. La pratique professionnelle se norme et s’européanise. D’un exercice plutôt libéral, les professionnels versent désormais vers des pratiques industrielles privilégiant la prévention. Le risque est donc que les produits financiers se banalisent, se standardisent, et que le particulier épargnant ne puisse bientôt plus avoir accès à des gestions personnalisées car enfermé dans un profil standardisé lui dictant son comportement d’investisseur. La force des professionnels du patrimoine est de justement savoir qu’un épargnant n’a pas un profil figé mais que, bien au contraire, son comportement évolue avec ses connaissances, et que son rapport à l’horizon de temps se module avec l’expérience. Michel Dinet Responsable partenariats Edmond de Rothschild Asset Management (France) Alors, gardons ces salons professionnels ouverts aux particuliers, aux professions connexes du Droit, du Chiffre, du Conseil, de l’Entrepreneuriat… Et soyons tous vigilants à ce que les bonimenteurs du pseudo conseil en bonnes affaires soient exclus de cet univers, et avec eux, leurs cargaisons de rêves en boîtes. La diversité des compétences de notre Groupe montre que l’investissement peut prendre divers chemins. C’est bien parce que nous agissons en multi-spécialistes que vous pourrez aujourd’hui et demain, toujours compter sur nous. MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT 4 UNE OFFRE ADAPTÉE AUX BESOINS DES INDÉPENDANTS Laurent Tignard Chief Executive Officer Global AM, Groupe Edmond de Rothschild Après une année 2013 où le Groupe a réaffirmé sa stratégie et ses ambitions, l’année 2014 a vu s’accélérer son développement autour d’expertises reconnues et de performances historiques. Plus que jamais, le Groupe Edmond de Rothschild est positionné pour servir au mieux les intérêts des investisseurs dans un environnement financier en constante mutation. QUEL BILAN PEUT-ON FAIRE DE LA GESTION DE EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT EN CETTE FIN D’ÉTÉ ? Nous sommes fiers des excellentes performances de notre activité de gestion d’actifs, qui témoignent de la solidité de notre organisation et de la confiance que nous accordent les investisseurs. Avec 48 milliards d’euros d’encours au 30 juin 2014, soit une progression de 4 milliards d’euros par rapport à l’année dernière, nos actifs sous gestion ont atteint un plus haut historique et renforcent notre position d’acteur majeur de la gestion en Europe. En tant que multi-spécialiste, nous bénéficions d’une reconnaissance éprouvée sur des expertises phares telles que les actions, l’obligataire ou encore la gestion quantitative. Fonds emblématique de notre offre, Edmond de Rothschild US Value & Yield a bien capté la performance exceptionnelle du marché américain et affiche désormais des encours proches de 2 milliards d’euros. Autre grand succès historique et actuel, la valeur liquidative de Edmond de Rothschild Tricolore Rendement a récemment atteint son plus haut niveau depuis la création du fonds en 1998. Ainsi, un investisseur ayant placé 100 euros il y a 15 ans aurait plus de 390 euros aujourd’hui1 soit une performance moyenne annuelle de 9% sur la période. Compte-tenu des turbulences qu’ont connues les marchés, c’est une performance remarquable. 1. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.Données au 27/08/2014. Source : Edmond de Rothschild Asset Management (France). Date de lancement : 04/12/1998. Performance cumulée depuis création : +290,56%. PRINCIPAUX RISQUES DES FONDS PRÉSENTÉS : Edmond de Rothschild Tricolore Rendement : risque de perte en capital, risque actions, risque de taux, risque de crédit, risque de change. - Edmond de Rothschild Europe Synergy : risque de perte en capital, risque actions, risque de crédit, risque lié aux petites et moyennes capitalisations, risque de change. - Edmond de Rothschild Signatures Financial Bonds : risque de perte en capital, risque sectoriel, risque de taux, risque de crédit, risque de liquidité, risque lié à l’engagement sur des instruments financiers à terme. - Edmond de Rothschild 5 MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT « Notre groupe s’appuie sur une longue tradition d’innovation » QUE PROPOSEZ-VOUS AUX CONSEILLERS INDÉPENDANTS POUR LES AIDER DANS LEURS DÉMARCHES ? conseillées et pilotées. À travers nos nombreuses publications et notre site internet, ils disposent de toute l’information dont ils ont besoin. Les conseillers indépendants ont toujours été au cœur du développement de Edmond de Rothschild Asset Management. Nous tenons à les accompagner, surtout dans cet environnement de sortie de crise exceptionnelle. Le dispositif mis en place par notre équipe commerciale dédiée à ce segment de clientèle s’articule autour de deux volets. D’une part, pour les aider à mieux comprendre les grands enjeux d’actualité, nous organisons pour eux des conférences et déjeuners d’experts à Paris et en province. Signe de la proximité que nous entretenons avec les entreprises dans lesquelles nous investissons, nous avons invité nos clients à rencontrer des intervenants de référence lors d’une grande manifestation le 11 septembre dernier. Nous poursuivons nos formations validantes, à la fois sur des expertises techniques et des thématiques structurelles. D’autre part, nous aidons les indépendants au quotidien dans leur allocation, la sélection d’OPCVM et les gestions L’INNOVATION EST AU CŒUR DE VOTRE OFFRE DE PRODUITS, COMMENT CELA SE TRADUIT-IL ? Le Groupe s’appuie sur une longue tradition d’innovation qui a permis à des fonds comme Edmond de Rothschild Bond Allocation, créé il y a maintenant 10 ans et récemment repositionné pour faire face au nouvel environnement de marché, de constituer encore aujourd’hui une solution patrimoniale qui répond aux besoins des clients. Le fonds Edmond de Rothschild Emerging Bonds créé en 1998 a également enregistré il y a près de 3 ans une évolution de stratégie qui a porté ses fruits : il est désormais noté 5 étoiles par Morningstar, a été récompensé cette année par de nombreux prix en France, en Autriche, en Allemagne et en Suisse. Les encours du fonds ont été multipliés par 4 en 18 mois et dépassent désormais les 350 millions €2. Mais l’innovation se construit au quotidien. Nous avons ainsi récemment conçu un autre fonds patrimonial, Edmond de Rothschild Fund Income Europe, qui permet d’offrir des compléments de revenus grâce au rendement des actions et des obligations. Un fonds récent et particulièrement typé, Edmond de Rothschild Signatures Financial Bonds rencontre également un fort succès puisqu’il a franchi durant l’été le seuil des 500 millions € sous gestion. Dans un contexte de taux bas, le segment de la dette financière offre des rendements particulièrement attractifs suscitant un intérêt marqué de la part des investisseurs. Dans un environnement de taux bas, il est important de ne pas attendre trop longtemps avant de se positionner sur les actifs risqués. Avec la reprise du cycle de fusions-acquisitions en Europe, c’est notamment l’occasion de s’exposer en amont sur ce segment de marché avec Edmond de Rothschild Europe Synergy qui tire parti d’événements clés marquant la vie d’une société tels que les Offres Publiques d’Achats (OPA), les Offres Publiques d’Échange (OPE) et les restructurations. 2. Données au 27/08/2014. Emerging Bonds : risque de perte en capital, risques liés à l’investissement sur les marchés émergents, risque de taux, risque de crédit, risque de change, risque lié à l’engagement sur des contrats financiers et risque de contrepartie. - Edmond de Rothschild US Value & Yield : risque de perte en capital, risque actions, risque de change, risque de taux, risque de crédit, risque de contrepartie lié à l’utilisation des instruments dérivés. - Pour les risques des fonds Edmond de Rothschild Bond Allocation et Edmond de Rothschild Fund Income Europe, merci de vous reporter à la page 23. MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT LES ATELIERS D’EXPERTS : LE PREMIER RENDEZ VOUS INÉDIT D’EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT 6 Pour sa rentrée, Edmond de Rothschild Asset Management a réuni le jeudi 11 septembre dernier plus de 200 professionnels de l’investissement au Pavillon Gabriel pour une grande journée de conférences et d’ateliers. Stratégie d’entreprise, retour à l’actionnaire, rendement obligataire, communication 2.0, gestion du risque ou encore tendances structurelles ont figuré parmi les principaux thèmes débattus au cours de cette journée animée par Bruce Toussaint, journaliste sur i>télé. Ce rendez-vous unique dans l’histoire de Edmond de Rothschild Asset Management a été l’opportunité pour les participants d’échanger avec de grands dirigeants d’entreprises et de partager l’expérience d’experts sur leur secteur. Parmi les invités, Georges Plassat, Président Directeur Général de Carrefour et Christian Guyot, Analyste equity, tradition securities & futures, ont échangé avec Pierre Nebout, co-responsable gestion actions européennes chez Edmond de Rothschild Asset Management, sur les éléments décisifs qui construisent une conviction d’investissement. Les tendances de long terme doivent-elles justement guider nos convictions ? Hakim El Karoui, Partner chez Roland Berger et Philippe Uzan, Chief Investment Officer equity, fixed income & asset allocation chez Edmond de Rothschild Asset Management ont tenté de dresser le portrait-robot de la vraie bonne idée d’investissement. Stéphane Déo, Responsable mondial de la stratégie macro et de l’allocation d’actifs chez UBS, et Benjamin Melman, Directeur allocation d’actifs et dettes souveraines chez Edmond de Rothschild Asset Management, ont quant à eux débattu de l’avenir de la gestion obligataire dans un environnement de rendement faible et de risque de taux. Puisque le risque zéro n’existe pas, il faut apprendre à le gérer. Laurent Combalbert, ancien officier du RAID a partagé avec nous son expérience de négociateur professionnel notamment dans les situations de stress, tandis que Serge Darolles, Professeur à l’université de Paris Dauphine et au Centre de Recherche en Économie et Statistique, et Mathieu Gilbert, Directeur gestion quantitative et stratégies overlay chez Edmond de Rothschild Asset Management ont démontré que son pilotage pouvait être mis au service de l’optimisation de la performance. Retrouvez quelques-uns des thèmes développés au fil des pages de ce numéro ! Après la musique, le cinéma ou la librairie, l’ère 2.0 s’empare de la finance. Laurent Solly, Directeur Général de Facebook France, nous a expliqué comment les réseaux sociaux pouvaient aussi servir les professionnels de l’investissement. 7 MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT FAUT-IL PRIVILÉGIER LES GRANDES TENDANCES DE DEMAIN ? Philippe Uzan Chief Investment Officer equity, fixed income & asset allocation, Edmond de Rothschild Asset Management (France) À la recherche de tendances à long terme, porteuses de croissance pour les sociétés qu’il achète, l’investisseur est confronté à un monde boursier où dominent les comportements collectifs marqués par la volatilité. Le marché boursier est souvent défini comme un mécanisme d’anticipation à long terme et il en a bien quelques caractéristiques. Mais à cette anticipation, par hypothèse rationnelle, se mêlent étroitement des aspects émotionnels qui la perturbent fréquemment à court terme. Pourtant, les courants de croissance existent bien. Leur déroulement est en revanche difficilement prévisible car il peut connaître des accélérations comme des ralentissements. Ces séquences dépendent de facteurs multiples, liés à l’environnement monétaire, financier et économique mais aussi politique. Dans la confusion habituelle du marché, l’important pour l’investisseur est de prendre le recul approprié pour apprécier où se situent ces tendances de fond par rapport à leur trajectoire de long terme. Il pourra ainsi juger la pertinence de l’investissement et trouver les vecteurs les mieux adaptés à son profil de risque. TROIS TENDANCES DE FOND MAJEURES Pour entrer dans une discussion plus concrète, envisageons l’examen de trois tendances parmi les plus marquantes des années (et des décennies) à venir. D’autres existent (épuisement progressif des matières premières, urbanisation croissante, accès à l’eau, etc.) et certaines, encore naissantes, sont indiscernables. Un vieillissement inévitable Le vieillissement de la population mondiale est sans doute la tendance la plus stable, la plus durable et la plus lourde de conséquences. Elle ne touche d’ailleurs pas que les pays développés. Certains pays émergents (Russie et plus récemment Chine Tout investissement présente des risques. Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) ou du Groupe Edmond de Rothschild et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle. MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT notamment) montrent des signes tangibles d’évolution démographique rapide et la majorité d’entre eux est entrée dans la transition démographique (baisse de la natalité, allongement de la durée de vie), première étape du phénomène. Au niveau mondial, un doublement du nombre de personnes âgées d’au moins 65 ans est attendu au cours des 20 prochaines années. Les effets sur le financement des dépenses de santé et des comptes sociaux ont été largement commentés mais la croissance du nombre des seniors n’a pas que des effets négatifs pour l’économie. Elle affecte sans doute la consommation en général mais certains secteurs qui servent ces classes d’âge en bénéficient directement (tourisme, santé,…). La propension à épargner de cette catégorie en fait aussi un marché important pour la gestion d’actifs (et de leur transmission). Les conséquences précises du phénomène sur l’endettement, l’inflation, le marché de l’emploi ou encore les taux d’intérêt sont encore partiellement méconnues mais son impact sur les niveaux d’équilibre macroéconomique est indiscutable. Les classes moyennes des émergents : un moteur pour l’économie mondiale La montée en puissance des classes moyennes en dehors du monde développé constitue une autre tendance majeure, déjà solidement installée. Elle est sans doute promise à un ralentissement après une phase de croissance rapide mais génératrice d’instabilité et alimentée par le crédit. Pour des raisons structurelles, internes et externes (investissements étrangers, exportations, infrastructures), les mécanismes de la croissance vont se maintenir. À leur suite, la consommation (et ses transformations) des biens et des services (bancarisation, transport, télécommunications, santé) continue son expansion. La poursuite de la croissance demandera un accompagnement attentif des différents gouvernements. La réussite de la transition vers une nouvelle phase de croissance imposera des réformes car elle exige de dépasser le simple statu quo et de gagner en valeur ajoutée en améliorant la productivité de ces économies. Tous les pays ne réussiront pas cette transition. En contrepartie, les perspectives sont plus incertaines pour les classes moyennes des pays développés 8 mais leur évolution n’est ni mécanique ni universelle. Une partie importante de ces classes moyennes travaillent pour des secteurs à haute valeur ajoutée, souvent liés aux exportations vers le reste du monde mais aussi à la consommation locale. Au contraire, les catégories qui ne présentent pas le profil de formation adapté aux emplois de demain risquent l’attrition de leurs revenus. La technologie : création et destruction Enfin, le rôle perturbateur de la technologie reste une des grandes tendances de fond des prochaines années. Le développement du numérique en sera un aspect central mais la technologie va bien au-delà (matériaux, énergie). Le secteur de la technologie a régulièrement déjoué les pronostics car les cycles d’innovation sont rapides et les sociétés dominantes à un moment sont rarement celles qui le restent dans la phase suivante. En tant qu’investisseur, l’anticipation est d’autant plus difficile aujourd’hui que l’évolution technologique est encore plus délicate à évaluer. La technologie prend le pas sur des services classiques (autant qu’elle rend possibles de nouveaux Tout investissement présente des risques. Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) ou du Groupe Edmond de Rothschild et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle. 9 MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT services) en transformant toute information en fichier numérique, manipulable et transmissible sur des réseaux à large bande passante. La valeur ajoutée qui était concentrée chez les fabricants de produits (circuits divers, équipements) se trouve transférée de manière croissante entre les mains de ceux qui ont intérêt à la remise en cause des modèles économiques précédents. Les fournisseurs historiques de services (téléphone par exemple) sont naturellement touchés par cette désintermédiation. Agissant comme de véritables relais, les pays émergents donnent à ces phénomènes une échelle mondiale. QUELLE STRATÉGIE ? LA QUESTION DE L’ANTICIPATION DES MARCHÉS La réponse à la question de départ est nécessairement nuancée. Les grandes tendances largement perçues à un moment donné sont un candidat idéal à la formation de bulles. L’histoire boursière offre un riche catalogue d’exemples de tendances bien établies (la technologie a souvent été présente) qui n’ont pas permis d’investir avec un retour raisonnable. On ne saurait pour autant ignorer ces développements car si certaines entreprises sont le moteur de l’évolution, d’autres risquent d’en être gravement affectées. Éviter ces dernières est une chose mais une solution intermédiaire en termes de risque est de chercher à bénéficier des marchés ouverts par les tendances de croissance à travers des sociétés moins impliquées et moins volatiles. La sélectivité s’impose donc, se donner un horizon d’investissement réaliste est un préalable essentiel, mais la méthode ne peut être que d’associer les thèmes les plus solides. La perception des thèmes qui viennent d’être évoqués subira des ruptures temporaires, souvent de caractère aléatoire. La nature des marchés boursiers rend inévitable la volatilité et l’exagération de leur anticipation. Plus ou moins reconnues par les investisseurs, les tendances les plus significatives sont récurrentes et leur logique est structurelle. Le critère final de la décision sera double, fondamental d’une part mais aussi attentif à la réalité du marché. MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT 10 QUEL SCÉNARIO POUR LES MARCHÉS OBLIGATAIRES ? Benjamin Melman Directeur allocation d’actifs et dettes souveraines, Edmond de Rothschild Asset Management (France) Stéphane Déo Responsable mondial de la stratégie macro et de l’allocation d’actifs, UBS Nous sommes convaincus de rentrer dans une phase plus turbulente sur les marchés obligataires après six ans de progression ininterrompue et de volatilité atone. Mais nous sommes également convaincus que la normalisation attendue ne produira pas d’accidents notables sur ces marchés, juste davantage de volatilité et des performances temporairement plus réduites. Surtout, il faudra travailler la diversification de ses stratégies obligataires, être plus opportuniste et discriminant. La Réserve Fédérale devrait annoncer prochainement un changement de régime de la politique monétaire. La reprise américaine, jusqu’ici fragile, est entrée dans une dynamique plus solide et auto-entretenue. Le taux de chômage, à 6,2% en juillet, est sensiblement inférieur aux attentes de la banque centrale et se rapproche des niveaux compatibles avec le plein emploi (autour de 5,5%). Certes, le taux de chômage a été remis en cause comme une bonne mesure du marché du travail, notamment par Madame Yellen. Il n’empêche que l’inflation américaine qui naviguait encore dans de basses eaux au premier semestre s’est normalisée et que la Réserve Fédérale craint que le laxisme de sa politique monétaire engendre une bulle sur les marchés financiers. La pression est donc plus forte pour amorcer un resserrement de la politique monétaire. Le sujet étant abondamment évoqué, on pourrait penser qu’il ne constituera pas une surprise pour les investisseurs. Nous craignons pourtant qu’il ne se fera pas sans nervosité. Premièrement, les investisseurs auront vraisemblablement à revoir leurs anticipations sur la banque centrale. Il est en effet curieux que la courbe des taux anticipe un resserrement monétaire sensiblement inférieur à ce que la moyenne des membres du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) anticipe elle-même. Par ailleurs, si la rémunération du principal actif sans risque (taux monétaire au jour le jour américain) n’est bientôt plus nulle, ce sera la fin de la quête du rendement « à n’importe quel prix ». Tout investissement présente des risques. Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) ou du Groupe Edmond de Rothschild et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle. 11 MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT Nous n’anticipons pour autant certainement pas un « krach » obligataire. Le monde occidental a structurellement et considérablement changé ces dernières années. La croissance potentielle aux États-Unis est désormais estimée autour de 2% tandis que celle de la zone euro aurait fondu à 0,4%, soit 1% de baisse de part et d’autre de l’Atlantique depuis 2007, ce qui est considérable. Cette baisse a notamment pour origine le vieillissement démographique mais aussi le tassement des gains de productivité. Dans un contexte de croissance tendanciellement plus faible, le régime de taux d’intérêt qui prévaudra sera donc également inférieur. Nous anticipons ainsi à horizon un an le taux 10 ans américain à 3,2% et à 1,3% en Allemagne. Ce mouvement de remontée de taux ne devrait pas se produire en ligne droite, les « repricing » sur les marchés obligataires étant le plus souvent aussi brutaux que rapides, généralement par paliers. La question principale consiste à savoir si des tensions inflationnistes sur les salaires se manifesteront avant que la Fed ne remonte effectivement les taux directeurs. Si tel devait « Nous n’anticipons pas un krach obligataire » être le cas, les mouvements sur les marchés seront de plus forte amplitude vu que les investisseurs seraient en droit de douter du scénario de hausse lente et modeste des taux directeurs. Dans notre scénario, les taux longs européens répercuteront de fait une partie de la tension du marché obligataire américain sans que les fondamentaux de la zone euro ne justifient en quoi que ce soit ce mouvement. En effet, l’Europe demeure dans un contexte quasidéflationniste et la croissance européenne reste très faible. Une action radicale de la Banque Centrale Européenne (BCE) pourrait tenter de contrer un tel mouvement mais il est peu probable qu’elle finisse par s’engager dans un quantitative easing1, cette option restant à nos yeux l’arme ultime en cas de crise grave. La BCE restera donc impuissante face à cette occurrence mais continuera à conserver son autorité sur les maturités courtes et intermédiaires. L’écart entre les taux américains et européens continuera de se creuser. Dans ce contexte de remontée des taux américains et des pays « cœur », il faut s’attendre à davantage de volatilité sur le crédit et les obligations des pays périphériques même si les fondamentaux s’améliorent. Dès que les obligations américaines et allemandes offriront une rémunération plus adaptée, certains investisseurs se détourneront des actifs plus risqués sur lesquels, faute de rendement, ils ont été amenés à investir largement. Toutefois, il faut garder à l’esprit que les obligations d’entreprises ont généralement des maturités peu élevées et resteront donc mieux protégées par le comportement de la BCE. Enfin, même si les spreads2 pourraient ponctuellement s’écarter, ces mouvements ne devraient être ni significatifs ni durables. Après tout, les taux resteront encore durablement 1. Quantitative easing : politique monétaire non conventionnelle ayant pour objectif de stimuler l’économie en injectant des liquidités via un programme de rachat de dettes. 2. Spread : écart entre le taux de rentabilité actuariel d’une obligation et celui d’un emprunt sans risque de même maturité. MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT très bas en Europe et les investisseurs européens auront toujours besoin de rendement sur des actifs domestiques. Tout excès de volatilité sur ces marchés européens constituerait donc une solide opportunité d’achat. Le marché du crédit devrait réagir de manière similaire. La hausse des taux et de la volatilité devrait peser sur les spreads de crédit. Avec un rendement faible dû au très bas niveau des taux, même un ajustement limité, serait suffisant pour générer des rendements négatifs sur un portefeuille de crédit. Il est peu probable néanmoins que les spreads s’écartent beaucoup car les fondamentaux restent bons. Le risque sur ce marché est le manque de liquidité, les chiffres sur les volumes échangés montrant un effondrement depuis la crise : un sur-ajustement est une possibilité à prendre en compte ou, a minima, tout investisseur doit garder à l’esprit qu’une liquidation de portefeuille de crédit peut s’avérer extrêmement difficile. Les marchés boursiers ne seront pas épargnés par ces changements. Tout 12 « Les taux demeureront encore durablement très bas en Europe » resserrement monétaire est une tentative pour freiner l’économie. Et quand la Réserve Fédérale amorce un mouvement, c’est toute la zone dollar qui est peu ou prou concernée générant ainsi un effet démultiplicateur. Or si la croissance américaine est mieux orientée, la dynamique économique mondiale reste incertaine au vu des nombreuses fragilités en Europe (croissance anémique) et dans les pays émergents (inquiétudes persistantes sur les secteurs immobilier et financier chinois, déficits importants de la balance courante pour certains pays émergents…). Enfin, une remontée des taux rend relativement moins attrayante la rémunération des actions. Historiquement, les phases de resserrement monétaire ont pu créer de la volatilité sur les marchés d’actions, avec des périodes de correction lorsque les taux s’ajustent trop rapidement, mais sans remettre en cause le cycle boursier. Nous ne voyons pas de raison pour que les marchés d’actions se comportent différemment cette fois-ci. Les pays émergents en revanche devraient être impactés négativement. La bonne tenue de ces marchés sur la première partie de l’année est due à trois facteurs : baisse des taux aux US, baisse de la volatilité, anticipation de réformes surtout en Inde à la suite des élections, et dans une moindre mesure au Brésil. Dans notre scénario de remontée des taux et d’augmentation de la volatilité, deux des facteurs qui ont soutenu les marchés émergents devraient donc s’inverser. D’un point de vue plus fondamental, il faut aussi noter qu’un certain nombre de pays émergents ont eu recours au crédit pour soutenir leur croissance avec les effets néfastes habituels : détérioration des comptes du secteur financier, déficit de la balance des paiements, etc. Une remontée des taux marquerait un arrêt ou, tout au moins, un fort ralentissement de cet endettement, avec pour conséquence un tassement de la croissance domestique qui pèserait sur le prix des actifs. Tout investissement présente des risques. Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) ou du Groupe Edmond de Rothschild et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle. MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT 13 QUEL SCÉNARIO POUR LES MARCHÉS OBLIGATAIRES ? AVIS D’EXPERTS La recherche de rendement demeure une problématique centrale pour les investisseurs. Les taux vont demeurer durablement bas au sein de la zone euro et les marchés obligataires offrent des opportunités variées. Les interventions des banques centrales, qui ont injecté massivement des liquidités, ont incité de nombreux investisseurs à une recherche effrénée de rendement. Toutefois, la sélectivité demeure essentielle. DANS CE CONTEXTE, QUELLE APPROCHE PRIVILÉGIER SUR LES MARCHÉS OBLIGATAIRES ? Guillaume Rigeade Gérant allocataire, Edmond de Rothschild Asset Management (France) Eliezer Ben Zimra Gérant allocataire, Edmond de Rothschild Asset Management (France) La sensibilité du fonds Edmond de Rothschild Bond Allocation est actuellement proche de 0. Sur certains segments, comme sur la partie intermédiaire de la courbe des taux US, elle est même actuellement négative pour tenir compte d’une probable prochaine remontée des taux outreAtlantique. Au sein du fonds Edmond de Rothschild Bond Allocation, nous avons mis en place une allocation obligataire diversifiée à même de capter ces opportunités. La politique de la Banque Centrale Européenne devrait rester accommodante pour longtemps contrairement aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Ces éléments nous incitent à privilégier les segments obligataires de la zone euro. Au premier rang de nos choix d’investissement : les titres d’entreprises Haut Rendement1 . Les entreprises de la zone euro sont soutenues par des perspectives de croissance économique en amélioration et présentent des taux de défaut relativement faibles. Nous accordons également une place importante à la thématique des obligations financières. Ces titres sont portés par un cadre réglementaire en évolution qui constitue un facteur favorable grâce à l’augmentation de la quantité et de la qualité du capital de ces établissements. Les obligations d’État européennes, essentiellement issues de pays périphériques, sont également privilégiées. Au sein de la zone euro, les pays périphériques voient leurs fondamentaux s’améliorer de façon significative et le soutien de la Banque Centrale reste très fort. Enfin, il nous parait essentiel de diversifier notre allocation obligataire sur d’autres thématiques telles que les convertibles européennes, conformément à nos vues plutôt positives sur les marchés actions de la zone ainsi que la dette émergente dont le portage est attractif. Au-delà des choix d’allocation, la clé d’un investissement obligataire réside également aujourd’hui dans la capacité à s’adapter aux conditions de marché en adoptant une gestion réactive et flexible. Il est par exemple essentiel aujourd’hui de gérer la sensibilité2 du portefeuille, afin notamment d’envisager une future hausse des taux et de s’en prémunir. 1. Haut Rendement : obligations d’entreprises présentant un risque de défaut supérieur aux obligations Investment Grade (ou catégorie investissement) et offrant en contrepartie un coupon plus élevé. 2. Sensibilité : la sensibilité d’une obligation mesure la variation de sa valeur en pourcentage induite par une variation donnée du taux d’intérêt. MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT 14 CAPTEZ LE RENDEMENT OFFERT PAR LES ENTREPRISES EUROPÉENNES Edmond de Rothschild Asset Management (France) a lancé fin 2013 Edmond de Rothschild Fund - Income Europe. Le fonds cible la distribution de revenu régulier et une appréciation du capital au travers d’investissements en obligations privées et en actions européennes. Julien de Saussure Gérant dettes d’entreprise, Edmond de Rothschild Asset Management (france) Pierre Nebout Co-responsable gestion actions européennes, Edmond de Rothschild Asset Management (France) QUEL EST L’ADN DE CE NOUVEAU FONDS ? Edmond de Rothschild Fund - Income Europe est un fonds à vocation patrimoniale qui puise sa valeur ajoutée dans l’économie réelle en sélectionnant uniquement des titres d’entreprises européennes : des obligations (de 50 à 100% de l’actif) et des actions (de 0 à 50% de l’actif). Le fonds reste à l’écart des obligations d’État, avec la conviction que la création de valeur se trouve davantage dans les entreprises que dans les États. D’autant plus qu’à ce stade du cycle, le dividende moyen des entreprises de l’indice SBF 120 représente actuellement près de 3 fois le coupon versé par l’OAT 10 ans !1 La démarche d’investissement est centrée sur le rendement. Malgré une croissance morose, les entreprises européennes ont continué ces derniers mois à créer de la richesse et à distribuer des rendements attractifs, que ce soit via des dividendes ou des coupons. De plus, la désintermédiation croissante du financement des entreprises contribue à enrichir notre univers d’investissement, ce qui nous permet d’accéder à une plus grande diversité d’émetteurs. Investir à la fois sur les actions et les obligations nous permet de nous positionner sur des opportunités d’investissement tout au long du cycle économique. L’univers d’investissement comprend d’une part des entreprises présentes à la fois sur les marchés actions et obligations et, d’autre part, des entreprises présentes sur 1. Données au 29/08/2014. Source : Edmond de Rothschild Asset Management (France). Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Tout investissement présente des risques. Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) ou du Groupe Edmond de Rothschild et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle. 15 MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT « Le fonds peut répondre à certaines problématiques fiscales » l’un ou l’autre de ces deux marchés. Ceci représente un univers d’un millier d’émetteurs, garantie d’une bonne diversification du risque et l’assurance de pouvoir construire un portefeuille sur les secteurs les plus attractifs de l’économie. Le fonds bénéficie des convictions des équipes actions européennes et dettes d’entreprises, complémentaires dans leurs analyses, et qui sont ici en mesure d’étudier conjointement toute la structure capitalistique d’une entreprise et de choisir l’outil qui leur parait le mieux adapté. L’analyse commune réalisée par ces deux équipes de gestion permet de déterminer si les excédents de trésorerie générés par l’entreprise vont être affectés au désendettement de la société, à des investissements ou retournés aux actionnaires. À QUI CE FONDS EST-IL DESTINÉ ? Dans l’environnement de taux bas et de faible croissance dans lequel nous évoluons, Edmond de Rothschild Fund - Income Europe apporte une réponse aux investisseurs à la recherche de rendement et souhaitant bénéficier d’opportunités offertes par les entreprises européennes. Le fonds répond à deux principaux types de besoins : - Sa part Distribution s’illustre par son mécanisme de fonctionnement. Le revenu distribué est constitué des coupons et dividendes reçus nets des frais de gestion ainsi que tout ou partie des plus-values réalisées chaque année par les titres détenus en portefeuille afin d’atteindre l’objectif de rendement du fonds fixé chaque début d’année. Ces plus-values peuvent ainsi être distribuées ou provisionnées. Il est donc possible d’affecter au rendement distribuable les plusvalues provisionnées réalisées les années précédentes. Le fonds peut ainsi répondre à certaines problématiques fiscales notamment dans le cadre d’opérations de démembrement. Dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie, il peut également constituer un support adapté au mécanisme de participation aux bénéfices différée. - Par l’intermédiaire de sa part Capitalisation, il permet à des investisseurs de bénéficier du dynamisme et du potentiel de performance des entreprises européennes au travers d’une approche patrimoniale. Au-delà des coupons et dividendes générés, les entreprises sont également sélectionnées pour leur potentiel d’appréciation. Alors que les fonds en euro affichent en moyenne un rendement de 3%, les investisseurs sont sensibles à l’approche proposée. Nous utilisons la capacité de mettre en réserve les plus-values réalisées sur plusieurs exercices, ce que fait historiquement le fonds en euros avec la réserve de capitalisation. Enfin, dans un contexte de normalisation progressive du MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT cycle économique, l’allocation d’Edmond de Rothschild Fund - Income Europe nous semble plus optimale que celle du fonds en euros, avec une poche actions qui peut varier de 0% à 50%, alors que l’allocation actions des fonds en euros est limitée par les contraintes réglementaires de Solvency II. QUEL EST LE PROFIL ACTUEL DU PORTEFEUILLE ET QUEL TYPE DE TITRES CIBLEZ-VOUS ? 16 une fois achevée la phase d’investissement. Guidés par une approche patrimoniale, nous recherchons sur les actions un niveau élevé de diversification : à titre d’exemple, aucune ligne actions ne dépasse actuellement 1% de l’actif du fonds, de telle sorte que tout mouvement de marché qui affecterait sensiblement un des titres ne puisse avoir un impact trop sensible sur le « Notre objectif actuel est de générer un rendement cible de 5%1 » Notre objectif dans les conditions actuelles de marché est de générer un rendement cible de 5%1. Sur les actions, nous investissons actuellement pour environ 2/3 de la poche dans des valeurs aux dividendes établis, avec un objectif de dividende compris entre 3 et 6%. Nous évitons les rendements trop élevés et non pérennes. Le dernier tiers du compartiment actions est consacré aux valeurs à forte génération de cash flows2 susceptibles d’augmenter leur distribution de dividendes, portefeuille. Sur la partie obligataire, notre objectif est bien entendu de privilégier des entreprises qui paieront leur 1. L’objectif de rendement est fondé sur la réalisation d’hypothèses de marché arrêtées par Edmond de Rothschild Asset Management (France) et ne constitue en aucun cas une promesse de rendement. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. 2. Cash flow : flux de trésorerie. Tout investissement présente des risques. Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) ou du Groupe Edmond de Rothschild et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle. 17 MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT coupon et rembourseront leur capital, toujours dans cet esprit patrimonial. Nous sélectionnons des entreprises dans une dynamique de désendettement pour assainir leur bilan. Rappelons que le compartiment obligataire est géré sans contrainte de notation ou de taille de capitalisation. La poche obligataire compte aujourd’hui près d’une centaine de titres et le crédit à Haut Rendement3 y est majoritaire. Suite à la progression de ce marché et pour nous prémunir d’une remontée des taux d’intérêt à long terme, le portefeuille est construit avec une duration assez courte. De façon plus générale, la stratégie obligataire cherche davantage la rémunération du côté du rendement plutôt que sur la baisse des taux. LA SITUATION ÉCONOMIQUE EUROPÉENNE SEMBLE S’AMÉLIORER GRADUELLEMENT. COMMENT ENVISAGEZ-VOUS LES PROCHAINS MOIS ? Nous constatons depuis le début de l’année une amélioration des tendances économiques « Le dynamisme des fusions acquisitions en Europe constitue un facteur de soutien aux marchés » aussi bien aux États-Unis qu’en Europe. C’est sans doute sur le Vieux Continent que se sont produites les transformations les plus intéressantes des derniers mois. La sortie de récession est désormais avérée même si elle n’est pas uniforme. Enfin, la disparition du risque systémique pesant sur la zone Euro redonne toute son attractivité à l’investissement en actions. L’inflexion de la croissance en Europe change la donne pour les résultats des entreprises : le marché actions peut enfin compter sur une progression bénéficiaire pour poursuivre sa hausse enclenchée jusque-là par une expansion des multiples. Notons que le dynamisme des fusions-acquisitions en Europe constitue également un facteur de soutien aux marchés actions, au moins à court terme. Nous sommes prudents sur les taux qui devraient rester bas en Europe pour un certain temps notamment au vu des dernières annonces de la BCE : la conviction que ces niveaux de taux ne rémunèrent pas correctement tout risque de remontée nous amène à privilégier des durations relativement courtes. Côté risque de crédit, la bonne santé des entreprises dans une phase de sortie de crise augure des risques de défaut très limités. Les entreprises européennes présentent un faible appétit au ré-endettement alors que les liquidités restent abondantes. Dans ce contexte, nous sommes donc confiants quant à la capacité des sociétés présentes dans notre poche obligataire à faire face aux échéances. Enfin, le marché primaire demeure très dynamique dans un contexte de désintermédiation et crée des opportunités variées sur les marchés obligataires. 3. Haut Rendement : obligations d’entreprises présentant un risque de défaut supérieur aux obligations Investment Grade (ou catégorie investissement) et offrant en contrepartie un coupon plus élevé. MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT 18 L’ÈRE 2.0 S’EMPARE DE LA FINANCE QUEL EST LE PROFIL DES UTILISATEURS DES RÉSEAUX SOCIAUX, NOTAMMENT DANS LA GESTION DE PATRIMOINEÉPARGNE FINANCIÈRE ? Laurent Solly Directeur Général, Facebook France Si Facebook reste bien sûr un réseau social, c’est avant tout une grande plateforme qui rassemble les Français. Selon Médiamétrie, on compte plus de 43 millions d’internautes en France… dont 28 millions sur Facebook ! Les utilisateurs de réseaux sociaux ne sont donc pas une espèce rare et particulière : il s’agit de personnes comme vous et moi, qui utilisent ces plateformes dans leur vie de tous les jours. C’est la raison pour laquelle les réseaux sociaux sont devenus des outils de marketing et de communication si importants pour les entreprises françaises, quel que soit leur secteur économique. Ils ne sont en effet pas réservés à la sphère privée ou aux grands groupes disposant de budgets conséquents. Chaque entreprise, de la TPE au grand industriel, y a sa place : ces nouvelles plateformes permettant de relayer la visibilité d’une marque, d’accroître sa notoriété et de renforcer la relation entre une entreprise et ses clients, partenaires, ou prospects en instaurant une relation plus directe et un environnement propice à l’échange. La révolution numérique a d’ailleurs déjà considérablement impacté les services financiers en France : selon l’Observatoire du Numérique, 58% des internautes quotidiens se connectent aux services de banque en ligne. Par ailleurs, eMarketer estime que les Français passent en moyenne 36 minutes par mois à gérer leurs comptes en ligne: gérer son épargne en ligne, s’informer et agir sur ses comptes est entré dans le quotidien des Français. Les supports mobiles, et plus particulièrement les smartphones, se sont mêmes imposés parmi les CGPI dans leurs démarches commerciales. 19 MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT QUELS ATOUTS REPRÉSENTENT LES RÉSEAUX SOCIAUX ? Les réseaux sociaux font partie intégrante de cette mutation du marché et apportent des atouts concrets. Si de grandes banques affichent aujourd’hui une forte présence, de plus petites structures ont, elles aussi, pris conscience de cet avantage : grâce à ces plateformes, elles ont accès à un outil marketing puissant leur permettant de devenir des annonceurs innovants à peu de frais. Avant les réseaux sociaux, une telle situation était impensable ! En France, les TPE/PME locales de tous secteurs disposant d’une page Facebook ont accès à une audience potentielle inégalable : qui peut en dire autant ? Autant d’éléments qui font que les entreprises les plus matures sur les réseaux sociaux s’imposent aujourd’hui comme de véritables leaders d’opinion dans leur écosystème. Facebook se donne pour ambition de devenir un partenaire de la transformation digitale des entreprises : nous souhaitons « L’enjeu n’est plus tant d’être vu par un maximum de personnes, que d’être vu par les bonnes personnes » leur apporter la grille de lecture nécessaire pour comprendre les spécificités de cet environnement et en faire un relais de croissance. la communication est ciblée par typologie de clients, plus les contenus partagés sont engageants, et plus la communication sera efficace. COMMENT UTILISER AU MIEUX CES CANAUX DIGITAUX ? QUE PEUT-ON EN ATTENDRE ? Au-delà de la conversation, les réseaux sociaux permettent ainsi de générer des ventes notamment grâce à des capacités de ciblage précis ou à des logiques de recommandations sociales. C’est pourquoi Facebook développe continuellement de nouveaux outils de ciblage pour permettre aux marques de communiquer de manière directe, simple et sécurisée avec leurs clients et prospects. Il y a cinq ans, les stratégies digitales étaient axées sur le recrutement des fans et la création d’une page Facebook. Aujourd’hui, l’enjeu n’est plus tant d’être vu par un maximum de personnes, que d’être vu par les bonnes personnes. Il faut donc aller au-delà d’une logique de communication top-down et chercher à interagir, à dialoguer, avec une communauté ciblée réceptive au message de l’entreprise pour susciter une réaction auprès d’elle. Plus Par ailleurs, il ne faut pas oublier que les réseaux sociaux donnent accès à un panel de vraies personnes auprès desquelles il est possible de recueillir des avis gratuitement afin de mieux comprendre leurs besoins et ainsi adapter son offre. MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT QUEL EST LE SUPPORT LE PLUS ADAPTÉ/UTILISÉ PAR LES CLIENTS ? SUFFIT-IL D’AVOIR UN SITE INTERNET BIEN DÉVELOPPÉ, UNE PRÉSENCE SUR FACEBOOK, OU ÊTRE ACTIF SUR TWITTER ? Avant même de parler de plateforme digitale, il faut d’abord prendre conscience que les gens se servent d’abord du mobile aujourd’hui pour surfer sur Internet : plus de 70% de nos utilisateurs se connectent à partir d’un mobile. Pour tirer profit de cette évolution des comportements, il faut donc une stratégie mobile : développer des versions mobiles de sites web, développer des applications, ou se positionner sur des plateformes ayant d’ores et déjà un fort ancrage mobile, à l’instar de Facebook. Ensuite, chaque plateforme digitale a sa propre utilité au service de la notoriété et de la réputation d’une entreprise : un site web permet de présenter une entreprise dans son ensemble ; Facebook permet de toucher, 20 « Chaque plateforme digitale a sa propre utilité au service de la notoriété et de la réputation d’une entreprise » d’entretenir et d’engager une communauté ciblée de clients, de partenaires et de prospects pour en faire des prescripteurs ; les réseaux sociaux d’experts, comme Twitter, permettent de partager, d’affirmer des convictions qui seront ensuite relayées sur les autres réseaux sociaux… Il n’y a donc pas, en ce sens, de supports plus ou moins adaptés : chacun répond à des besoins spécifiques. En revanche, maîtriser sa communication digitale est primordial. La vitesse de propagation de l’information permise par le web demande de l’anticipation et des structures internes adaptées. LES SOCIÉTÉS DIGITALES SONT EN CONSTANTE ÉVOLUTION. LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE EXTERNE PEUT-ELLE ATTEINDRE LES SERVICES FINANCIERS COMME ELLE L’A FAIT POUR L’UNIVERS DE LA MUSIQUE, LE CINÉMA OU LA PRESSE ? Au cours de ces dernières années, nous avons pu assister à l’émergence puis à la consolidation de services de paiement puis de banques en ligne. Les applications mobiles de gestion de comptes sont devenues un service incontournable dans l’offre d’une banque, le paiement mobile est en plein essor… Ces éléments ont poussé les banques à réinventer et à digitaliser leurs services financiers. Les frontières entre les industries disparaissent permettant à des entreprises de tout secteur d’offrir des solutions qui concurrencent les banques ou les grands groupes d’assurances. Nous observons, par exemple, une quantité grandissante d’acteurs du « Retail » proposant de plus en plus de services financiers. De nouvelles entreprises « 100% digitales » comme 21 MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT TransferWise gagnent, notamment grâce à Facebook, des parts de marché importantes et concurrencent ouvertement les banques en proposant des transferts internationaux à des prix inédits. Dans le même ordre d’idée, en France, des entreprises comme « Prêt d’Union » exploitent les nouvelles technologies pour démocratiser le prêt de particulier à particulier. Le développement des plateformes de crowdfunding avec des entreprises, comme Kickstarter ou Kiss Kiss Bank Bank, est en train de révolutionner l’accès aux financements pour les entrepreneurs de toutes industries. L’apparition de devises virtuelles comme Bitcoin révolutionne la conception existante des marchés. Par ailleurs, les grands acteurs du web ont une telle capacité d’innovation et une telle agilité qu’ils n’hésitent plus à se lancer dans les services financiers. Yu’Ebao, lancé par Alibaba (l’équivalent chinois d’eBay), vient de révolutionner le paysage bancaire chinois en devenant le premier fonds de placement en Chine. Avec ses 81 millions de clients, un chiffre d’affaires de 21,9 mds d’euros et 46,2 mds d’euros de dépôts de moins d’un an… Alibaba envisage même d’émettre des cartes de crédit ! Enfin, l’accès à internet et aux smartphones permet de les plus pauvres d’accéder à un compte en banque et de payer grâce à leur téléphone portable, passant directement de la monnaie-papier au paiement mobile sans passer par les cartes de débit ou crédit. Gartner annonce l’ère économique de l’industrie digitale d’ici 2020, transformant toutes les entreprises en entreprises IT. « Les grands acteurs du web ont une telle capacité d’innovation et une telle agilité qu’ils n’hésitent plus à se lancer dans les services financiers » bancariser des populations dans le monde qui jusqu’à récemment n’avaient pas ou peu d’accès aux services financiers. On constate par exemple en Afrique l’ascension rapide des moyens de paiement mobile, permettant aux populations L’industrie des services financiers n’échappe pas à cette révolution. Ces mêmes cabinets d’analyse placent d’ailleurs le social, le mobile et la big data au cœur de cette révolution qui n’en est probablement qu’à son commencement. MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT 22 NOTRE ÉQUIPE DISTRIBUTION EUROPE Edmond de Rothschild Asset Management (France) est un partenaire privilégié des Conseillers en Gestion de Patrimoine. Plus que jamais, notre volonté est de vous accompagner dans votre développement. L’équipe Partenariats est à votre disposition pour répondre à vos questions et demandes. Philippe Cormon Directeur Distribution Europe T. + 33 (0)1 40 17 69 17 [email protected] PARTENARIATS Michel Dinet David Zerbib Responsable Partenariats T. + 33 (0)1 40 17 69 44 [email protected] Relations Partenaires T. + 33 (0)1 40 17 22 68 [email protected] Benjamin Durand Relations Partenaires Tél. : +33 (1) 40 17 26 47 [email protected] BANQUES ET SOCIÉTÉS DE GESTION Joséphine Loréal Audrey Walter Directrice Adjointe Distribution Europe, Responsable Banques et Sociétés de gestion T. + 33 (0)1 40 17 31 95 [email protected] Relations Banques et Sociétés de gestion T. + 33 (0)1 40 17 21 07 [email protected] Vanessa Marciano-Tobelem Michaela Salzmann Jacoby Relations Banques et Sociétés de Gestion T. + 33 (0)1 40 17 70 86 [email protected] Relations Banques et Sociétés de gestion T. + 33 (0)1 71 18 50 75 [email protected] Marion Redel Relations Banques et Sociétés de gestion T. + 33 (0)1 40 17 21 28 [email protected] 23 MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT CARACTÉRISTIQUES DES FONDS EDMOND DE ROTHSCHILD BOND ALLOCATION EDMOND DE ROTHSCHILD FUND INCOME EUROPE POINTS-CLÉS POINTS-CLÉS Une allocation dynamique et flexible sur les différents segments du marché obligataire Un fonds « Income » privilégiant la sélection de titres d’entreprises, actions et obligations privées Un large choix de classes d’actifs obligataires et de stratégies permettant d’accéder à des sources variées d’opportunités 2 moteurs de performance complémentaires : la distribution de revenus réguliers et l’appréciation du capital Un fonds capitalisant sur l’ensemble des savoir-faire d’Edmond de Rothschild Asset Management (France) en gestion obligataire Un accès à une grande diversité d’émetteurs Une gestion active de la sensibilité au sein d’une fourchette [-2 ; +8] Le fonds est exposé au risque de crédit Un objectif de performance et de volatilité maîtrisée sur un cycle économique complet en contrepartie d’un risque de perte en capital Un fonds bénéficiant des principales convictions des équipes actions européennes et dettes d’entreprises CARACTÉRISTIQUES DU FONDS CARACTÉRISTIQUES DU FONDS Forme juridique Fonds Commun de Placement - Conforme aux normes européennes Montant minimum de la souscription initiale Parts C et D : 1 part Part I : 500 000 € Classification AMF Obligations et autres titres de créances libellées en euro Droits d’entrée Parts C et D : 3,00% maximum Part I : Néant Forme juridique Compartiment de la SICAV de droit luxembourgeois agréée par la CSSF et autorisé à la commercialisation France, au Luxembourg, en Suisse et en Belgique Date de création : 30/12/2004 Droits de sortie : Néant Date de création : 31/12/2013 Codes ISIN Part C : FR0010144675 Part D : FR0010156596 Part I : FR0010833731 Affectation des résultats Part C et I : Capitalisation Part D : Distribution Codes ISIN Classe A : LU0992632538 Classe B : LU0992632611 Classe Ia : LU0992632371 Classe Id : LU0992632454 Frais de gestion maximum Parts C et D : 1,00% TTC Part I : 0,40% TTC Frais de gestion variables 15% de la surperformance annuelle par rapport à l’indice de référence Indicateur de référence 50% de l’indice « Barclays Capital Euro Aggregate Corporate Total Return » et 50% de l’indice « Barclays Capital Euro Aggregate Treasury Total Return » Durée de placement recommandée : > 3 ans Frais de gestion totaux Classes A et B : Max. 1,30% Classes Ia et Id : Max. 0,65% Frais de conversion Max. 0,5% Frais de sortie : N/A Montant minimum de la souscription initiale Classes A et B : 1 action Classes Ia et Id : 500 000 € Devise : EUR Affectation des résultats Classes A et Ia : Capitalisation Classes B et Id : Distribution Frais de souscription : Max. 4,5% Taxe d’abonnement (en faveur du régulateur luxembourgeois) Classes A et B : 0,05% Classes Ia et Id : 0,01% Souscripteurs concernés Classes A et B : Tous souscripteurs Classes Ia et Id : Institutionnels Périodicité de valorisation Quotidienne PRINCIPAUX RISQUES D’INVESTISSEMENT PRINCIPAUX RISQUES D’INVESTISSEMENT Ce fonds est noté en catégorie 3 (parts C, D et I), en ligne avec la nature des titres et des zones géographiques présentées dans la rubrique «objectifs et politique d’investissement» du document d’informations clé pour l’investisseur (DICI). Eu égard à son profil de rendement/risque, le compartiment est classé en risque 4. Risque de perte en capital, risque actions, risque de change, risque de taux, risque de crédit. Risque de perte en capital, risque de crédit, risque de crédit lié à l’investissement dans des titres spéculatifs, risque de taux, risque lié à l’investissement sur les marchés émergents, risque lié à l’engagement sur les contrats financiers et de contrepartie. La gestion financière du compartiment Edmond de Rothschild Fund Income Europe est déléguée à Edmond de Rothschild Asset Management (France). La société agit également en tant que Distributeur global. EDMOND DE ROTHSCHILD BOND ALLOCATION Optez pour une gestion active sur l’ensemble des marchés obligataires Asset Management Principaux risques du fonds : risque de perte en capital, risque de crédit, risque de crédit lié à l’investissement dans des titres spéculatifs, risque de taux. Edmond de Rothschild Asset Management (France) / 47 rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris 332.652.536 R.C.S. Paris / T. +33 (0)1 40 17 25 25 - [email protected] / www.edram.fr EDMOND DE ROTHSCHILD BOND ALLOCATION Optez pour une gestion active sur l’ensemble des marchés obligataires Asset Management EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT (FRANCE) 47, rue du Faubourg Saint-Honoré 75401 Paris Cedex 08 Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 11 033 769 euros Numéro d’agrément AMF GP 04000015 – 332.652.536 R.C.S. Paris Partenariats & Distribution – Tél. +33 (0)1 40 17 23 09 Institutionnels France – Tél. +33 (0)1 40 17 23 44 Développement International – Tél. +33 (0)1 40 17 21 34 www.edram.fr ASSET MANAGEMENT mag’ PARTENAIRES 21e CONVENTION PATRIMONIA 25 & 26 septembre 2014 Retrouvez le Groupe Edmond de Rothschild les 25 & 26 septembre à la 21e Convention Patrimonia Stand B21 « Le tour du monde des marchés en 60 minutes » Conférence-débat animée par Stéphane Soumier, Rédacteur en chef BFM Business Jeudi 25 septembre à 15h45 Salle Saint Clair 3 12:07:35 Achevé de rédiger le 29/08/2014. Document non contractuel. Ce document est exclusivement conçu à des fins d’information. Directeur de la publication : Laurent Tignard Crédit photo : couverture et page 9 : Thinkstock Avertissement : Les données chiffrées, commentaires et analyses figurant dans ce document reflètent le sentiment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) et de ses filiales sur les marchés, leur évolution, leur réglementation et leur fiscalité, compte tenu de son expertise, des analyses économiques et des informations possédées à ce jour. Ils ne sauraient toutefois constituer un quelconque engagement ou garantie de Edmond de Rothschild Asset Management (France). Tout investisseur potentiel est invité à se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle. À cet effet, il devra prendre connaissance des documents d’informations clés pour l’investisseur (DICI) de chaque OPCVM remis avant toute souscription et disponible sur le site www. edram.fr ou gratuitement sur simple demande au siège social de Edmond de Rothschild Asset Management (France).
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