Mag Patrimonia - Edmond de Rothschild

ASSET MANAGEMENT
mag’
PARTENAIRES
21e CONVENTION PATRIMONIA
25 & 26 septembre 2014
INTERVIEWS
L’ère 2.0 s’empare de la finance
Laurent Solly, Facebook France
Retrouvez
le Groupe Edmond de Rothschild
Faut-il privilégier les grandes
tendances de demain ?
Philippe Uzan
les 25 & 26 septembre
à la 21e Convention Patrimonia
Stand B21
EXPERTISES
Quel scénario pour les marchés
obligataires ?
Benjamin Melman et Stéphane Déo, UBS
Captez le rendement offert par les
entreprises européennes
Julien de Saussure et Pierre Nebout
« Le tour du monde
des marchés en 60 minutes »
Conférence-débat animée par Stéphane
Soumier, Rédacteur en chef BFM Business
Jeudi 25 septembre à 15h45
Salle Saint Clair 3
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
Sommaire
UNE OFFRE ADAPTÉE AUX BESOINS
DES INDÉPENDANTS | Pages 4 et 5
Interview de Laurent Tignard
LES ATELIERS D’EXPERTS : LE PREMIER
RENDEZ-VOUS INÉDIT D’EDMOND DE
ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT | Page 6
FAUT-IL PRIVILÉGIER LES GRANDES
TENDANCES DE DEMAIN ? | Pages 7 à 9
Interview de Philippe Uzan
QUEL SCÉNARIO POUR LES MARCHÉS
OBLIGATAIRES ? | Pages 10 à 13
Benjamin Melman et Stéphane Déo
Avis d’experts
CAPTEZ LE RENDEMENT OFFERT PAR LES
ENTREPRISES EUROPÉENNES | Pages 14 à 17
Julien de Saussure et Pierre Nebout
L’ÈRE 2.0 S’EMPARE
DE LA FINANCE | Pages 18 à 21
Interview de Laurent Solly
CONTACTS | Page 22
CARACTÉRISTIQUES DES FONDS | Page 23
2
3
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
L’ÉDITO
PATRIMONIA : UNE
PROFESSION MATURE
Les professionnels de la gestion de patrimoine se donnent
rendez-vous chaque année fin septembre au salon
Patrimonia. Depuis plus de 20 ans, cette manifestation est
le reflet de la prise de conscience collective que la gestion
de patrimoine devient une science ; cette science, elle-même
validée par un enseignement et des diplômes d’État ou
d’universités, des enseignements de formation continue, et
des équivalences nombreuses avec les diplômes du Droit et
du Chiffre.
Cette science tend à se codifier de plus en plus. La
réglementation vient aujourd’hui se juxtaposer à
une déontologie forte. La pratique professionnelle se
norme et s’européanise. D’un exercice plutôt libéral,
les professionnels versent désormais vers des pratiques
industrielles privilégiant la prévention.
Le risque est donc que les produits financiers se banalisent,
se standardisent, et que le particulier épargnant ne puisse
bientôt plus avoir accès à des gestions personnalisées
car enfermé dans un profil standardisé lui dictant son
comportement d’investisseur.
La force des professionnels du patrimoine est de justement
savoir qu’un épargnant n’a pas un profil figé mais que,
bien au contraire, son comportement évolue avec ses
connaissances, et que son rapport à l’horizon de temps se
module avec l’expérience.
Michel Dinet
Responsable partenariats
Edmond de Rothschild
Asset Management (France)
Alors, gardons ces salons professionnels ouverts aux
particuliers, aux professions connexes du Droit, du Chiffre,
du Conseil, de l’Entrepreneuriat… Et soyons tous vigilants
à ce que les bonimenteurs du pseudo conseil en bonnes
affaires soient exclus de cet univers, et avec eux, leurs
cargaisons de rêves en boîtes.
La diversité des compétences de notre Groupe montre que
l’investissement peut prendre divers chemins. C’est bien
parce que nous agissons en multi-spécialistes que vous
pourrez aujourd’hui et demain, toujours compter sur nous.
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
4
UNE OFFRE ADAPTÉE AUX
BESOINS DES INDÉPENDANTS
Laurent Tignard
Chief Executive
Officer Global AM,
Groupe Edmond
de Rothschild
Après une année 2013
où le Groupe a réaffirmé
sa stratégie et ses
ambitions, l’année 2014
a vu s’accélérer son
développement autour
d’expertises reconnues
et de performances
historiques. Plus que
jamais, le Groupe
Edmond de Rothschild
est positionné pour servir
au mieux les intérêts des
investisseurs dans un
environnement financier
en constante mutation.
QUEL BILAN PEUT-ON
FAIRE DE LA GESTION
DE EDMOND DE
ROTHSCHILD ASSET
MANAGEMENT EN
CETTE FIN D’ÉTÉ ?
Nous sommes fiers des
excellentes performances
de notre activité de gestion
d’actifs, qui témoignent de la
solidité de notre organisation
et de la confiance que nous
accordent les investisseurs.
Avec 48 milliards d’euros
d’encours au 30 juin 2014, soit
une progression de 4 milliards
d’euros par rapport à l’année
dernière, nos actifs sous
gestion ont atteint un plus
haut historique et renforcent
notre position d’acteur majeur
de la gestion en Europe. En
tant que multi-spécialiste,
nous bénéficions d’une
reconnaissance éprouvée sur
des expertises phares telles
que les actions, l’obligataire ou
encore la gestion quantitative.
Fonds emblématique de notre
offre, Edmond de Rothschild
US Value & Yield a bien capté
la performance exceptionnelle
du marché américain et
affiche désormais des encours
proches de 2 milliards d’euros.
Autre grand succès historique
et actuel, la valeur liquidative
de Edmond de Rothschild
Tricolore Rendement a
récemment atteint son plus
haut niveau depuis la création
du fonds en 1998. Ainsi, un
investisseur ayant placé
100 euros il y a 15 ans aurait
plus de 390 euros aujourd’hui1
soit une performance moyenne
annuelle de 9% sur la période.
Compte-tenu des turbulences
qu’ont connues les marchés,
c’est une performance
remarquable.
1. Les performances passées ne sont pas un
indicateur fiable des performances futures.Données
au 27/08/2014. Source : Edmond de Rothschild
Asset Management (France). Date de lancement :
04/12/1998. Performance cumulée depuis création :
+290,56%.
PRINCIPAUX RISQUES DES FONDS PRÉSENTÉS : Edmond de Rothschild Tricolore Rendement : risque de perte en capital, risque actions, risque de
taux, risque de crédit, risque de change. - Edmond de Rothschild Europe Synergy : risque de perte en capital, risque actions, risque de crédit, risque
lié aux petites et moyennes capitalisations, risque de change. - Edmond de Rothschild Signatures Financial Bonds : risque de perte en capital, risque
sectoriel, risque de taux, risque de crédit, risque de liquidité, risque lié à l’engagement sur des instruments financiers à terme. - Edmond de Rothschild
5
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
« Notre groupe s’appuie
sur une longue tradition
d’innovation »
QUE PROPOSEZ-VOUS
AUX CONSEILLERS
INDÉPENDANTS POUR
LES AIDER DANS
LEURS DÉMARCHES ?
conseillées et pilotées. À travers
nos nombreuses publications et
notre site internet, ils disposent
de toute l’information dont ils
ont besoin.
Les conseillers indépendants
ont toujours été au cœur du
développement de Edmond de
Rothschild Asset Management.
Nous tenons à les accompagner,
surtout dans cet environnement
de sortie de crise exceptionnelle. Le dispositif mis en place
par notre équipe commerciale
dédiée à ce segment de clientèle s’articule autour de deux
volets. D’une part, pour les
aider à mieux comprendre les
grands enjeux d’actualité, nous
organisons pour eux des conférences et déjeuners d’experts à
Paris et en province. Signe de
la proximité que nous entretenons avec les entreprises dans
lesquelles nous investissons,
nous avons invité nos clients
à rencontrer des intervenants
de référence lors d’une grande
manifestation le 11 septembre
dernier. Nous poursuivons nos
formations validantes, à la fois
sur des expertises techniques et
des thématiques structurelles.
D’autre part, nous aidons les
indépendants au quotidien
dans leur allocation, la sélection d’OPCVM et les gestions
L’INNOVATION EST
AU CŒUR DE VOTRE
OFFRE DE PRODUITS,
COMMENT CELA SE
TRADUIT-IL ?
Le Groupe s’appuie sur une
longue tradition d’innovation
qui a permis à des fonds comme
Edmond de Rothschild Bond
Allocation, créé il y a maintenant 10 ans et récemment
repositionné pour faire face
au nouvel environnement de
marché, de constituer encore
aujourd’hui une solution patrimoniale qui répond aux besoins
des clients. Le fonds Edmond
de Rothschild Emerging Bonds
créé en 1998 a également
enregistré il y a près de 3 ans
une évolution de stratégie qui a
porté ses fruits : il est désormais
noté 5 étoiles par Morningstar, a été récompensé cette
année par de nombreux prix
en France, en Autriche, en Allemagne et en Suisse. Les encours
du fonds ont été multipliés par
4 en 18 mois et dépassent désormais les 350 millions €2.
Mais l’innovation se construit
au quotidien. Nous avons ainsi
récemment conçu un autre
fonds patrimonial, Edmond
de Rothschild Fund Income
Europe, qui permet d’offrir des
compléments de revenus grâce
au rendement des actions et des
obligations. Un fonds récent et
particulièrement typé, Edmond
de Rothschild Signatures
Financial Bonds rencontre
également un fort succès
puisqu’il a franchi durant l’été
le seuil des 500 millions € sous
gestion. Dans un contexte de
taux bas, le segment de la dette
financière offre des rendements
particulièrement attractifs
suscitant un intérêt marqué de
la part des investisseurs.
Dans un environnement de
taux bas, il est important de ne
pas attendre trop longtemps
avant de se positionner sur les
actifs risqués. Avec la reprise
du cycle de fusions-acquisitions
en Europe, c’est notamment
l’occasion de s’exposer en
amont sur ce segment de
marché avec Edmond de
Rothschild Europe Synergy
qui tire parti d’événements clés
marquant la vie d’une société
tels que les Offres Publiques
d’Achats (OPA), les Offres
Publiques d’Échange (OPE) et
les restructurations.
2. Données au 27/08/2014.
Emerging Bonds : risque de perte en capital, risques liés à l’investissement sur les marchés émergents, risque de taux, risque de crédit, risque de
change, risque lié à l’engagement sur des contrats financiers et risque de contrepartie. - Edmond de Rothschild US Value & Yield : risque de perte en
capital, risque actions, risque de change, risque de taux, risque de crédit, risque de contrepartie lié à l’utilisation des instruments dérivés. - Pour les
risques des fonds Edmond de Rothschild Bond Allocation et Edmond de Rothschild Fund Income Europe, merci de vous reporter à la page 23.
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
LES ATELIERS D’EXPERTS :
LE PREMIER RENDEZ VOUS
INÉDIT D’EDMOND DE ROTHSCHILD
ASSET MANAGEMENT
6
Pour sa rentrée, Edmond de Rothschild Asset
Management a réuni le jeudi 11 septembre dernier plus de 200 professionnels de l’investissement au Pavillon Gabriel pour une grande journée de conférences et d’ateliers.
Stratégie d’entreprise, retour à l’actionnaire, rendement obligataire,
communication 2.0, gestion du risque ou encore tendances structurelles ont figuré parmi les principaux thèmes débattus au cours de
cette journée animée par Bruce Toussaint, journaliste sur i>télé.
Ce rendez-vous unique dans l’histoire de Edmond de Rothschild Asset Management a été l’opportunité pour les participants d’échanger
avec de grands dirigeants d’entreprises et de partager l’expérience
d’experts sur leur secteur.
Parmi les invités, Georges Plassat, Président Directeur Général de
Carrefour et Christian Guyot, Analyste equity, tradition securities &
futures, ont échangé avec Pierre Nebout, co-responsable gestion actions européennes chez Edmond de Rothschild Asset Management,
sur les éléments décisifs qui construisent une conviction d’investissement.
Les tendances de long terme doivent-elles justement guider nos
convictions ? Hakim El Karoui, Partner chez Roland Berger et Philippe
Uzan, Chief Investment Officer equity, fixed income & asset allocation
chez Edmond de Rothschild Asset Management ont tenté de dresser
le portrait-robot de la vraie bonne idée d’investissement. Stéphane
Déo, Responsable mondial de la stratégie macro et de l’allocation
d’actifs chez UBS, et Benjamin Melman, Directeur allocation d’actifs
et dettes souveraines chez Edmond de Rothschild Asset Management, ont quant à eux débattu de l’avenir de la gestion obligataire
dans un environnement de rendement faible et de risque de taux.
Puisque le risque zéro n’existe pas, il faut apprendre à le gérer. Laurent
Combalbert, ancien officier du RAID a partagé avec nous son expérience de négociateur professionnel notamment dans les situations
de stress, tandis que Serge Darolles, Professeur à l’université de Paris
Dauphine et au Centre de Recherche en Économie et Statistique, et
Mathieu Gilbert, Directeur gestion quantitative et stratégies overlay
chez Edmond de Rothschild Asset Management ont démontré que
son pilotage pouvait être mis au service de l’optimisation de la performance.
Retrouvez quelques-uns
des thèmes développés
au fil des pages de ce
numéro !
Après la musique, le cinéma ou la librairie, l’ère 2.0 s’empare de la
finance. Laurent Solly, Directeur Général de Facebook France, nous a
expliqué comment les réseaux sociaux pouvaient aussi servir les professionnels de l’investissement.
7
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
FAUT-IL PRIVILÉGIER
LES GRANDES
TENDANCES DE DEMAIN ?
Philippe Uzan
Chief Investment Officer
equity, fixed income & asset
allocation,
Edmond de Rothschild
Asset Management (France)
À la recherche de tendances
à long terme, porteuses de
croissance pour les sociétés
qu’il achète, l’investisseur
est confronté à un monde
boursier où dominent les
comportements collectifs
marqués par la volatilité.
Le marché boursier est
souvent défini comme un
mécanisme d’anticipation
à long terme et il en a bien
quelques caractéristiques.
Mais à cette anticipation,
par hypothèse rationnelle, se
mêlent étroitement des aspects
émotionnels qui la perturbent
fréquemment à court terme.
Pourtant, les courants de
croissance existent bien.
Leur déroulement est en
revanche difficilement
prévisible car il peut connaître
des accélérations comme
des ralentissements. Ces
séquences dépendent de
facteurs multiples, liés à
l’environnement monétaire,
financier et économique
mais aussi politique. Dans
la confusion habituelle du
marché, l’important pour
l’investisseur est de prendre
le recul approprié pour
apprécier où se situent ces
tendances de fond par rapport
à leur trajectoire de long
terme. Il pourra ainsi juger la
pertinence de l’investissement
et trouver les vecteurs les
mieux adaptés à son profil de
risque.
TROIS TENDANCES DE
FOND MAJEURES
Pour entrer dans une
discussion plus concrète,
envisageons l’examen de
trois tendances parmi les
plus marquantes des années
(et des décennies) à venir.
D’autres existent (épuisement
progressif des matières
premières, urbanisation
croissante, accès à l’eau, etc.)
et certaines, encore naissantes,
sont indiscernables.
Un vieillissement
inévitable
Le vieillissement de la
population mondiale est sans
doute la tendance la plus
stable, la plus durable et la plus
lourde de conséquences. Elle
ne touche d’ailleurs pas que
les pays développés. Certains
pays émergents (Russie
et plus récemment Chine
Tout investissement présente des risques. Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa
propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) ou du
Groupe Edmond de Rothschild et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle.
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
notamment) montrent des
signes tangibles d’évolution
démographique rapide et
la majorité d’entre eux est
entrée dans la transition
démographique (baisse de la
natalité, allongement de la
durée de vie), première étape
du phénomène. Au niveau
mondial, un doublement du
nombre de personnes âgées
d’au moins 65 ans est attendu
au cours des 20 prochaines
années. Les effets sur le
financement des dépenses de
santé et des comptes sociaux
ont été largement commentés
mais la croissance du nombre
des seniors n’a pas que des
effets négatifs pour l’économie.
Elle affecte sans doute la
consommation en général mais
certains secteurs qui servent
ces classes d’âge en bénéficient
directement (tourisme,
santé,…). La propension à
épargner de cette catégorie en
fait aussi un marché important
pour la gestion d’actifs (et de
leur transmission).
Les conséquences précises du
phénomène sur l’endettement,
l’inflation, le marché de
l’emploi ou encore les
taux d’intérêt sont encore
partiellement méconnues mais
son impact sur les niveaux
d’équilibre macroéconomique
est indiscutable.
Les
classes moyennes des
émergents : un moteur
pour l’économie mondiale
La montée en puissance des
classes moyennes en dehors
du monde développé constitue
une autre tendance majeure,
déjà solidement installée.
Elle est sans doute promise à
un ralentissement après une
phase de croissance rapide
mais génératrice d’instabilité
et alimentée par le crédit.
Pour des raisons structurelles,
internes et externes
(investissements étrangers,
exportations, infrastructures),
les mécanismes de la
croissance vont se maintenir.
À leur suite, la consommation
(et ses transformations)
des biens et des services
(bancarisation, transport,
télécommunications, santé)
continue son expansion.
La poursuite de la
croissance demandera un
accompagnement attentif des
différents gouvernements.
La réussite de la transition
vers une nouvelle phase de
croissance imposera des
réformes car elle exige de
dépasser le simple statu quo
et de gagner en valeur ajoutée
en améliorant la productivité
de ces économies. Tous les
pays ne réussiront pas cette
transition.
En contrepartie, les
perspectives sont plus
incertaines pour les classes
moyennes des pays développés
8
mais leur évolution n’est ni
mécanique ni universelle.
Une partie importante de ces
classes moyennes travaillent
pour des secteurs à haute
valeur ajoutée, souvent liés
aux exportations vers le
reste du monde mais aussi à
la consommation locale. Au
contraire, les catégories qui
ne présentent pas le profil de
formation adapté aux emplois
de demain risquent l’attrition
de leurs revenus.
La
technologie : création
et destruction
Enfin, le rôle perturbateur
de la technologie reste une
des grandes tendances de
fond des prochaines années.
Le développement du
numérique en sera un aspect
central mais la technologie
va bien au-delà (matériaux,
énergie). Le secteur de la
technologie a régulièrement
déjoué les pronostics car
les cycles d’innovation
sont rapides et les sociétés
dominantes à un moment
sont rarement celles qui le
restent dans la phase suivante.
En tant qu’investisseur,
l’anticipation est d’autant
plus difficile aujourd’hui que
l’évolution technologique
est encore plus délicate à
évaluer. La technologie
prend le pas sur des services
classiques (autant qu’elle
rend possibles de nouveaux
Tout investissement présente des risques. Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa
propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) ou du
Groupe Edmond de Rothschild et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle.
9
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
services) en transformant
toute information en fichier
numérique, manipulable et
transmissible sur des réseaux
à large bande passante.
La valeur ajoutée qui était
concentrée chez les fabricants
de produits (circuits divers,
équipements) se trouve
transférée de manière
croissante entre les mains
de ceux qui ont intérêt à la
remise en cause des modèles
économiques précédents.
Les fournisseurs historiques
de services (téléphone par
exemple) sont naturellement
touchés par cette
désintermédiation. Agissant
comme de véritables relais,
les pays émergents donnent à
ces phénomènes une échelle
mondiale.
QUELLE STRATÉGIE ?
LA QUESTION DE
L’ANTICIPATION DES
MARCHÉS
La réponse à la question de
départ est nécessairement
nuancée. Les grandes
tendances largement perçues
à un moment donné sont un
candidat idéal à la formation
de bulles. L’histoire boursière
offre un riche catalogue
d’exemples de tendances
bien établies (la technologie
a souvent été présente) qui
n’ont pas permis d’investir
avec un retour raisonnable.
On ne saurait pour autant
ignorer ces développements
car si certaines entreprises
sont le moteur de l’évolution,
d’autres risquent d’en être
gravement affectées. Éviter ces
dernières est une chose mais
une solution intermédiaire
en termes de risque est de
chercher à bénéficier des
marchés ouverts par les
tendances de croissance à
travers des sociétés moins
impliquées et moins volatiles.
La sélectivité s’impose
donc, se donner un horizon
d’investissement réaliste est
un préalable essentiel, mais
la méthode ne peut être que
d’associer les thèmes les plus
solides.
La perception des thèmes qui
viennent d’être évoqués subira
des ruptures temporaires,
souvent de caractère aléatoire.
La nature des marchés
boursiers rend inévitable
la volatilité et l’exagération
de leur anticipation. Plus
ou moins reconnues par les
investisseurs, les tendances
les plus significatives sont
récurrentes et leur logique est
structurelle. Le critère final
de la décision sera double,
fondamental d’une part mais
aussi attentif à la réalité du
marché.
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
10
QUEL SCÉNARIO POUR LES
MARCHÉS OBLIGATAIRES ?
Benjamin Melman
Directeur allocation
d’actifs et dettes
souveraines,
Edmond de Rothschild
Asset Management (France)
Stéphane Déo
Responsable mondial de
la stratégie macro et de
l’allocation d’actifs, UBS
Nous sommes convaincus
de rentrer dans une phase
plus turbulente sur les
marchés obligataires
après six ans de
progression ininterrompue
et de volatilité atone.
Mais nous sommes
également convaincus
que la normalisation
attendue ne produira
pas d’accidents notables
sur ces marchés, juste
davantage de volatilité
et des performances
temporairement plus
réduites. Surtout, il
faudra travailler la
diversification de ses
stratégies obligataires,
être plus opportuniste et
discriminant.
La Réserve Fédérale devrait
annoncer prochainement un
changement de régime de la
politique monétaire. La reprise
américaine, jusqu’ici fragile,
est entrée dans une dynamique
plus solide et auto-entretenue.
Le taux de chômage, à 6,2%
en juillet, est sensiblement
inférieur aux attentes de la
banque centrale et se rapproche
des niveaux compatibles avec le
plein emploi (autour de 5,5%).
Certes, le taux de chômage
a été remis en cause comme
une bonne mesure du marché
du travail, notamment par
Madame Yellen. Il n’empêche
que l’inflation américaine
qui naviguait encore dans
de basses eaux au premier
semestre s’est normalisée et
que la Réserve Fédérale craint
que le laxisme de sa politique
monétaire engendre une bulle
sur les marchés financiers. La
pression est donc plus forte
pour amorcer un resserrement
de la politique monétaire.
Le sujet étant abondamment
évoqué, on pourrait penser
qu’il ne constituera pas une
surprise pour les investisseurs.
Nous craignons pourtant qu’il
ne se fera pas sans nervosité.
Premièrement, les investisseurs
auront vraisemblablement à
revoir leurs anticipations sur
la banque centrale. Il est en
effet curieux que la courbe des
taux anticipe un resserrement
monétaire sensiblement
inférieur à ce que la moyenne
des membres du Comité de
politique monétaire de la Fed
(FOMC) anticipe elle-même.
Par ailleurs, si la rémunération
du principal actif sans risque
(taux monétaire au jour le jour
américain) n’est bientôt plus
nulle, ce sera la fin de la quête
du rendement « à n’importe
quel prix ».
Tout investissement présente des risques. Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa
propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) ou du
Groupe Edmond de Rothschild et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle.
11
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
Nous n’anticipons pour
autant certainement pas un
« krach » obligataire. Le monde
occidental a structurellement
et considérablement changé ces
dernières années.
La croissance potentielle aux
États-Unis est désormais
estimée autour de 2% tandis
que celle de la zone euro
aurait fondu à 0,4%, soit 1%
de baisse de part et d’autre de
l’Atlantique depuis 2007, ce qui
est considérable. Cette baisse
a notamment pour origine le
vieillissement démographique
mais aussi le tassement des
gains de productivité. Dans
un contexte de croissance
tendanciellement plus faible,
le régime de taux d’intérêt qui
prévaudra sera donc également
inférieur. Nous anticipons ainsi
à horizon un an le taux 10 ans
américain à 3,2% et à 1,3% en
Allemagne. Ce mouvement de
remontée de taux ne devrait
pas se produire en ligne
droite, les « repricing » sur
les marchés obligataires étant
le plus souvent aussi brutaux
que rapides, généralement par
paliers. La question principale
consiste à savoir si des tensions
inflationnistes sur les salaires
se manifesteront avant que la
Fed ne remonte effectivement
les taux directeurs. Si tel devait
« Nous n’anticipons pas
un krach obligataire »
être le cas, les mouvements
sur les marchés seront de plus
forte amplitude vu que les
investisseurs seraient en droit
de douter du scénario de hausse
lente et modeste des taux
directeurs.
Dans notre scénario, les taux
longs européens répercuteront
de fait une partie de la
tension du marché obligataire
américain sans que les
fondamentaux de la zone euro
ne justifient en quoi que ce soit
ce mouvement.
En effet, l’Europe demeure
dans un contexte quasidéflationniste et la croissance
européenne reste très faible.
Une action radicale de la
Banque Centrale Européenne
(BCE) pourrait tenter de
contrer un tel mouvement
mais il est peu probable
qu’elle finisse par s’engager
dans un quantitative easing1,
cette option restant à nos
yeux l’arme ultime en cas de
crise grave. La BCE restera
donc impuissante face à cette
occurrence mais continuera
à conserver son autorité
sur les maturités courtes et
intermédiaires. L’écart entre les
taux américains et européens
continuera de se creuser.
Dans ce contexte de remontée
des taux américains et des pays
« cœur », il faut s’attendre à
davantage de volatilité sur le
crédit et les obligations des
pays périphériques même si les
fondamentaux s’améliorent.
Dès que les obligations
américaines et allemandes
offriront une rémunération plus
adaptée, certains investisseurs
se détourneront des actifs plus
risqués sur lesquels, faute de
rendement, ils ont été amenés
à investir largement. Toutefois,
il faut garder à l’esprit que les
obligations d’entreprises ont
généralement des maturités
peu élevées et resteront
donc mieux protégées par
le comportement de la BCE.
Enfin, même si les spreads2
pourraient ponctuellement
s’écarter, ces mouvements ne
devraient être ni significatifs
ni durables. Après tout, les taux
resteront encore durablement
1. Quantitative easing : politique monétaire non
conventionnelle ayant pour objectif de stimuler
l’économie en injectant des liquidités via un
programme de rachat de dettes.
2. Spread : écart entre le taux de rentabilité
actuariel d’une obligation et celui d’un emprunt
sans risque de même maturité.
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
très bas en Europe et les
investisseurs européens auront
toujours besoin de rendement
sur des actifs domestiques.
Tout excès de volatilité sur
ces marchés européens
constituerait donc une solide
opportunité d’achat.
Le marché du crédit devrait
réagir de manière similaire.
La hausse des taux et de la
volatilité devrait peser sur
les spreads de crédit. Avec un
rendement faible dû au très
bas niveau des taux, même
un ajustement limité, serait
suffisant pour générer des
rendements négatifs sur un
portefeuille de crédit. Il est
peu probable néanmoins
que les spreads s’écartent
beaucoup car les fondamentaux
restent bons. Le risque sur
ce marché est le manque de
liquidité, les chiffres sur les
volumes échangés montrant un
effondrement depuis la crise :
un sur-ajustement est une
possibilité à prendre en compte
ou, a minima, tout investisseur
doit garder à l’esprit qu’une
liquidation de portefeuille
de crédit peut s’avérer
extrêmement difficile.
Les marchés boursiers ne
seront pas épargnés par
ces changements. Tout
12
« Les taux demeureront
encore durablement très
bas en Europe »
resserrement monétaire est
une tentative pour freiner
l’économie. Et quand la
Réserve Fédérale amorce un
mouvement, c’est toute la zone
dollar qui est peu ou prou
concernée générant ainsi un
effet démultiplicateur. Or si
la croissance américaine est
mieux orientée, la dynamique
économique mondiale
reste incertaine au vu des
nombreuses fragilités en
Europe (croissance anémique)
et dans les pays émergents
(inquiétudes persistantes sur les
secteurs immobilier et financier
chinois, déficits importants
de la balance courante pour
certains pays émergents…).
Enfin, une remontée des taux
rend relativement moins
attrayante la rémunération
des actions. Historiquement,
les phases de resserrement
monétaire ont pu créer de
la volatilité sur les marchés
d’actions, avec des périodes
de correction lorsque les taux
s’ajustent trop rapidement, mais
sans remettre en cause le cycle
boursier. Nous ne voyons pas
de raison pour que les marchés
d’actions se comportent
différemment cette fois-ci.
Les pays émergents en revanche
devraient être impactés
négativement. La bonne tenue
de ces marchés sur la première
partie de l’année est due à
trois facteurs : baisse des taux
aux US, baisse de la volatilité,
anticipation de réformes surtout
en Inde à la suite des élections,
et dans une moindre mesure
au Brésil. Dans notre scénario
de remontée des taux et
d’augmentation de la volatilité,
deux des facteurs qui ont
soutenu les marchés émergents
devraient donc s’inverser. D’un
point de vue plus fondamental,
il faut aussi noter qu’un certain
nombre de pays émergents
ont eu recours au crédit pour
soutenir leur croissance avec
les effets néfastes habituels :
détérioration des comptes
du secteur financier, déficit
de la balance des paiements,
etc. Une remontée des taux
marquerait un arrêt ou, tout au
moins, un fort ralentissement
de cet endettement, avec pour
conséquence un tassement de
la croissance domestique qui
pèserait sur le prix des actifs.
Tout investissement présente des risques. Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa
propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) ou du
Groupe Edmond de Rothschild et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle.
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
13
QUEL SCÉNARIO POUR LES MARCHÉS OBLIGATAIRES ?
AVIS D’EXPERTS
La recherche de rendement demeure une problématique centrale pour les investisseurs. Les taux vont demeurer durablement bas au sein de la zone euro et les marchés obligataires
offrent des opportunités variées. Les interventions des banques
centrales, qui ont injecté massivement des liquidités, ont incité
de nombreux investisseurs à une recherche effrénée de rendement. Toutefois, la sélectivité demeure essentielle.
DANS CE CONTEXTE, QUELLE APPROCHE
PRIVILÉGIER SUR LES MARCHÉS OBLIGATAIRES ?
Guillaume Rigeade
Gérant allocataire,
Edmond de Rothschild
Asset Management (France)
Eliezer Ben Zimra
Gérant allocataire,
Edmond de Rothschild
Asset Management (France)
La sensibilité du fonds
Edmond de Rothschild Bond
Allocation est actuellement
proche de 0. Sur certains
segments, comme sur la
partie intermédiaire de la
courbe des taux US, elle
est même actuellement
négative pour tenir compte
d’une probable prochaine
remontée des taux outreAtlantique.
Au sein du fonds Edmond de Rothschild Bond Allocation, nous
avons mis en place une allocation obligataire diversifiée à même de
capter ces opportunités.
La politique de la Banque Centrale Européenne devrait rester accommodante pour longtemps contrairement aux États-Unis ou
au Royaume-Uni. Ces éléments nous incitent à privilégier les segments obligataires de la zone euro.
Au premier rang de nos choix d’investissement : les titres d’entreprises Haut Rendement1 . Les entreprises de la zone euro sont
soutenues par des perspectives de croissance économique en amélioration et présentent des taux de défaut relativement faibles.
Nous accordons également une place importante à la thématique des obligations financières. Ces titres sont portés par un
cadre réglementaire en évolution qui constitue un facteur favorable
grâce à l’augmentation de la quantité et de la qualité du capital de
ces établissements.
Les obligations d’État européennes, essentiellement issues
de pays périphériques, sont également privilégiées. Au sein de
la zone euro, les pays périphériques voient leurs fondamentaux
s’améliorer de façon significative et le soutien de la Banque Centrale reste très fort.
Enfin, il nous parait essentiel de diversifier notre allocation obligataire
sur d’autres thématiques telles que les convertibles européennes,
conformément à nos vues plutôt positives sur les marchés actions de
la zone ainsi que la dette émergente dont le portage est attractif.
Au-delà des choix d’allocation, la clé d’un investissement obligataire réside également aujourd’hui dans la capacité à s’adapter aux
conditions de marché en adoptant une gestion réactive et flexible.
Il est par exemple essentiel aujourd’hui de gérer la sensibilité2 du
portefeuille, afin notamment d’envisager une future hausse des
taux et de s’en prémunir.
1. Haut Rendement : obligations d’entreprises présentant un risque de défaut supérieur aux obligations
Investment Grade (ou catégorie investissement) et offrant en contrepartie un coupon plus élevé.
2. Sensibilité : la sensibilité d’une obligation mesure la variation de sa valeur en pourcentage induite par
une variation donnée du taux d’intérêt.
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
14
CAPTEZ LE RENDEMENT
OFFERT PAR LES ENTREPRISES
EUROPÉENNES
Edmond de Rothschild
Asset Management
(France) a lancé fin 2013
Edmond de Rothschild
Fund - Income Europe. Le
fonds cible la distribution
de revenu régulier et une
appréciation du capital au
travers d’investissements
en obligations privées et
en actions européennes.
Julien de Saussure
Gérant dettes d’entreprise,
Edmond de Rothschild
Asset Management (france)
Pierre Nebout
Co-responsable gestion
actions européennes,
Edmond de Rothschild
Asset Management (France)
QUEL EST L’ADN
DE CE NOUVEAU
FONDS ?
Edmond de Rothschild
Fund - Income Europe est un
fonds à vocation patrimoniale
qui puise sa valeur ajoutée
dans l’économie réelle en
sélectionnant uniquement
des titres d’entreprises
européennes : des obligations
(de 50 à 100% de l’actif) et
des actions (de 0 à 50% de
l’actif). Le fonds reste à l’écart
des obligations d’État, avec la
conviction que la création de
valeur se trouve davantage
dans les entreprises que dans
les États. D’autant plus qu’à
ce stade du cycle, le dividende
moyen des entreprises de
l’indice SBF 120 représente
actuellement près de 3 fois le
coupon versé par l’OAT 10 ans !1
La démarche d’investissement
est centrée sur le rendement.
Malgré une croissance morose,
les entreprises européennes
ont continué ces derniers
mois à créer de la richesse et
à distribuer des rendements
attractifs, que ce soit via des
dividendes ou des coupons.
De plus, la désintermédiation
croissante du financement
des entreprises contribue
à enrichir notre univers
d’investissement, ce qui nous
permet d’accéder à une plus
grande diversité d’émetteurs.
Investir à la fois sur les actions
et les obligations nous permet
de nous positionner sur des
opportunités d’investissement
tout au long du cycle
économique.
L’univers d’investissement
comprend d’une part des
entreprises présentes à la fois
sur les marchés actions et
obligations et, d’autre part,
des entreprises présentes sur
1. Données au 29/08/2014. Source : Edmond
de Rothschild Asset Management (France).
Les performances passées ne préjugent pas
des performances futures et ne sont pas
constantes dans le temps.
Tout investissement présente des risques. Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa
propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) ou du
Groupe Edmond de Rothschild et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle.
15
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
« Le fonds
peut répondre
à certaines
problématiques
fiscales »
l’un ou l’autre de ces
deux marchés. Ceci
représente un univers
d’un millier d’émetteurs,
garantie d’une bonne
diversification du risque
et l’assurance de pouvoir
construire un portefeuille
sur les secteurs les plus
attractifs de l’économie.
Le fonds bénéficie des
convictions des équipes
actions européennes et dettes
d’entreprises, complémentaires
dans leurs analyses, et qui
sont ici en mesure d’étudier
conjointement toute la
structure capitalistique d’une
entreprise et de choisir l’outil
qui leur parait le mieux adapté.
L’analyse commune réalisée
par ces deux équipes de gestion
permet de déterminer si les
excédents de trésorerie générés
par l’entreprise vont être
affectés au désendettement de
la société, à des investissements
ou retournés aux actionnaires.
À QUI CE FONDS
EST-IL DESTINÉ ?
Dans l’environnement de taux
bas et de faible croissance dans
lequel nous évoluons, Edmond
de Rothschild Fund - Income
Europe apporte une réponse
aux investisseurs à la recherche
de rendement et souhaitant
bénéficier d’opportunités
offertes par les entreprises
européennes.
Le fonds répond à deux
principaux types de besoins :
- Sa part Distribution s’illustre
par son mécanisme de
fonctionnement. Le revenu
distribué est constitué des
coupons et dividendes reçus
nets des frais de gestion
ainsi que tout ou partie des
plus-values réalisées chaque
année par les titres détenus en
portefeuille afin d’atteindre
l’objectif de rendement du fonds
fixé chaque début d’année. Ces
plus-values peuvent ainsi être
distribuées ou provisionnées.
Il est donc possible d’affecter au
rendement distribuable les plusvalues provisionnées réalisées
les années précédentes.
Le fonds peut ainsi répondre
à certaines problématiques
fiscales notamment dans
le cadre d’opérations de
démembrement. Dans le cadre
d’un contrat d’assurance-vie, il
peut également constituer un
support adapté au mécanisme
de participation aux bénéfices
différée.
- Par l’intermédiaire de sa part
Capitalisation, il permet à des
investisseurs de bénéficier du
dynamisme et du potentiel de
performance des entreprises
européennes au travers d’une
approche patrimoniale. Au-delà
des coupons et dividendes
générés, les entreprises sont
également sélectionnées pour
leur potentiel d’appréciation.
Alors que les fonds en
euro affichent en moyenne
un rendement de 3%, les
investisseurs sont sensibles
à l’approche proposée.
Nous utilisons la capacité
de mettre en réserve les
plus-values réalisées sur
plusieurs exercices, ce que
fait historiquement le fonds
en euros avec la réserve de
capitalisation.
Enfin, dans un contexte de
normalisation progressive du
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
cycle économique, l’allocation
d’Edmond de Rothschild Fund
- Income Europe nous semble
plus optimale que celle du
fonds en euros, avec une poche
actions qui peut varier de 0%
à 50%, alors que l’allocation
actions des fonds en euros est
limitée par les contraintes
réglementaires de Solvency II.
QUEL EST LE
PROFIL ACTUEL DU
PORTEFEUILLE
ET QUEL TYPE
DE TITRES
CIBLEZ-VOUS ?
16
une fois achevée la phase
d’investissement. Guidés par
une approche patrimoniale,
nous recherchons sur les
actions un niveau élevé
de diversification : à titre
d’exemple, aucune ligne actions
ne dépasse actuellement 1% de
l’actif du fonds, de telle sorte
que tout mouvement de marché
qui affecterait sensiblement
un des titres ne puisse avoir
un impact trop sensible sur le
« Notre objectif
actuel est de
générer un
rendement cible
de 5%1 »
Notre objectif
dans les conditions
actuelles de marché
est de générer un
rendement cible de
5%1. Sur les actions,
nous investissons
actuellement pour
environ 2/3 de la poche dans
des valeurs aux dividendes
établis, avec un objectif de
dividende compris entre
3 et 6%. Nous évitons les
rendements trop élevés et non
pérennes. Le dernier tiers
du compartiment actions est
consacré aux valeurs à forte
génération de cash flows2
susceptibles d’augmenter leur
distribution de dividendes,
portefeuille.
Sur la partie obligataire,
notre objectif est bien
entendu de privilégier des
entreprises qui paieront leur
1. L’objectif de rendement est fondé sur la
réalisation d’hypothèses de marché arrêtées
par Edmond de Rothschild Asset Management
(France) et ne constitue en aucun cas une
promesse de rendement. Les performances
passées ne préjugent pas des performances
futures et ne sont pas constantes dans le temps.
2. Cash flow : flux de trésorerie.
Tout investissement présente des risques. Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa
propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management (France) ou du
Groupe Edmond de Rothschild et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle.
17
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
coupon et rembourseront
leur capital, toujours dans
cet esprit patrimonial. Nous
sélectionnons des entreprises
dans une dynamique de
désendettement pour assainir
leur bilan. Rappelons que le
compartiment obligataire est
géré sans contrainte de notation
ou de taille de capitalisation.
La poche obligataire compte
aujourd’hui près d’une centaine
de titres et le crédit à Haut
Rendement3 y est majoritaire.
Suite à la progression de ce
marché et pour nous prémunir
d’une remontée des taux
d’intérêt à long terme, le
portefeuille est construit avec
une duration assez courte.
De façon plus générale, la
stratégie obligataire cherche
davantage la rémunération du
côté du rendement plutôt que
sur la baisse des taux.
LA SITUATION
ÉCONOMIQUE
EUROPÉENNE
SEMBLE S’AMÉLIORER
GRADUELLEMENT.
COMMENT
ENVISAGEZ-VOUS
LES PROCHAINS MOIS ?
Nous constatons depuis le début
de l’année une amélioration
des tendances économiques
« Le dynamisme des
fusions acquisitions en
Europe constitue un
facteur de soutien aux
marchés »
aussi bien aux États-Unis qu’en
Europe. C’est sans doute sur
le Vieux Continent que se sont
produites les transformations
les plus intéressantes des
derniers mois. La sortie de
récession est désormais avérée
même si elle n’est pas uniforme.
Enfin, la disparition du risque
systémique pesant sur la
zone Euro redonne toute son
attractivité à l’investissement
en actions.
L’inflexion de la croissance en
Europe change la donne pour
les résultats des entreprises :
le marché actions peut enfin
compter sur une progression
bénéficiaire pour poursuivre sa
hausse enclenchée jusque-là par
une expansion des multiples.
Notons que le dynamisme des
fusions-acquisitions en Europe
constitue également un facteur
de soutien aux marchés actions,
au moins à court terme.
Nous sommes prudents sur
les taux qui devraient rester
bas en Europe pour un certain
temps notamment au vu des
dernières annonces de la BCE :
la conviction que ces niveaux
de taux ne rémunèrent pas
correctement tout risque
de remontée nous amène
à privilégier des durations
relativement courtes.
Côté risque de crédit, la bonne
santé des entreprises dans
une phase de sortie de crise
augure des risques de défaut
très limités. Les entreprises
européennes présentent un
faible appétit au ré-endettement
alors que les liquidités restent
abondantes. Dans ce contexte,
nous sommes donc confiants
quant à la capacité des sociétés
présentes dans notre poche
obligataire à faire face aux
échéances.
Enfin, le marché primaire
demeure très dynamique
dans un contexte de
désintermédiation et crée des
opportunités variées sur les
marchés obligataires.
3. Haut Rendement : obligations d’entreprises
présentant un risque de défaut supérieur aux
obligations Investment Grade (ou catégorie
investissement) et offrant en contrepartie un
coupon plus élevé.
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
18
L’ÈRE 2.0 S’EMPARE
DE LA FINANCE
QUEL EST LE
PROFIL DES
UTILISATEURS DES
RÉSEAUX SOCIAUX,
NOTAMMENT
DANS LA GESTION
DE PATRIMOINEÉPARGNE
FINANCIÈRE ?
Laurent Solly
Directeur Général,
Facebook France
Si Facebook reste bien sûr
un réseau social, c’est avant
tout une grande plateforme
qui rassemble les Français.
Selon Médiamétrie, on
compte plus de 43 millions
d’internautes en France… dont
28 millions sur Facebook !
Les utilisateurs de réseaux
sociaux ne sont donc pas une
espèce rare et particulière :
il s’agit de personnes comme
vous et moi, qui utilisent ces
plateformes dans leur vie de
tous les jours.
C’est la raison pour
laquelle les réseaux
sociaux sont devenus des
outils de marketing et de
communication si importants
pour les entreprises
françaises, quel que soit leur
secteur économique. Ils ne
sont en effet pas réservés
à la sphère privée ou aux
grands groupes disposant de
budgets conséquents. Chaque
entreprise, de la TPE au
grand industriel, y a sa place :
ces nouvelles plateformes
permettant de relayer la
visibilité d’une marque,
d’accroître sa notoriété et de
renforcer la relation entre
une entreprise et ses clients,
partenaires, ou prospects en
instaurant une relation plus
directe et un environnement
propice à l’échange.
La révolution numérique
a d’ailleurs déjà
considérablement impacté
les services financiers en
France : selon l’Observatoire
du Numérique, 58% des
internautes quotidiens se
connectent aux services
de banque en ligne. Par
ailleurs, eMarketer estime
que les Français passent en
moyenne 36 minutes par
mois à gérer leurs comptes en
ligne: gérer son épargne en
ligne, s’informer et agir sur
ses comptes est entré dans
le quotidien des Français.
Les supports mobiles, et
plus particulièrement
les smartphones, se sont
mêmes imposés parmi les
CGPI dans leurs démarches
commerciales.
19
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
QUELS ATOUTS
REPRÉSENTENT LES
RÉSEAUX SOCIAUX ?
Les réseaux sociaux font
partie intégrante de cette
mutation du marché et
apportent des atouts concrets.
Si de grandes banques
affichent aujourd’hui une
forte présence, de plus
petites structures ont, elles
aussi, pris conscience de
cet avantage : grâce à ces
plateformes, elles ont accès à
un outil marketing puissant
leur permettant de devenir
des annonceurs innovants à
peu de frais. Avant les réseaux
sociaux, une telle situation
était impensable ! En France,
les TPE/PME locales de tous
secteurs disposant d’une
page Facebook ont accès à
une audience potentielle
inégalable : qui peut en dire
autant ? Autant d’éléments
qui font que les entreprises
les plus matures sur les
réseaux sociaux s’imposent
aujourd’hui comme de
véritables leaders d’opinion
dans leur écosystème.
Facebook se donne pour
ambition de devenir
un partenaire de la
transformation digitale des
entreprises : nous souhaitons
« L’enjeu n’est plus
tant d’être vu par un
maximum de personnes,
que d’être vu par les
bonnes personnes »
leur apporter la grille de
lecture nécessaire pour
comprendre les spécificités de
cet environnement et en faire
un relais de croissance.
la communication est ciblée
par typologie de clients,
plus les contenus partagés
sont engageants, et plus la
communication sera efficace.
COMMENT UTILISER
AU MIEUX CES
CANAUX DIGITAUX ?
QUE PEUT-ON EN
ATTENDRE ?
Au-delà de la conversation,
les réseaux sociaux
permettent ainsi de générer
des ventes notamment grâce
à des capacités de ciblage
précis ou à des logiques de
recommandations sociales.
C’est pourquoi Facebook
développe continuellement
de nouveaux outils de ciblage
pour permettre aux marques
de communiquer de manière
directe, simple et sécurisée
avec leurs clients et prospects.
Il y a cinq ans, les stratégies
digitales étaient axées sur
le recrutement des fans et la
création d’une page Facebook.
Aujourd’hui, l’enjeu n’est
plus tant d’être vu par un
maximum de personnes,
que d’être vu par les bonnes
personnes.
Il faut donc aller au-delà d’une
logique de communication
top-down et chercher à
interagir, à dialoguer, avec
une communauté ciblée
réceptive au message de
l’entreprise pour susciter une
réaction auprès d’elle. Plus
Par ailleurs, il ne faut pas
oublier que les réseaux
sociaux donnent accès à un
panel de vraies personnes
auprès desquelles il est
possible de recueillir des avis
gratuitement afin de mieux
comprendre leurs besoins et
ainsi adapter son offre.
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
QUEL EST LE
SUPPORT LE PLUS
ADAPTÉ/UTILISÉ
PAR LES CLIENTS ?
SUFFIT-IL D’AVOIR
UN SITE INTERNET
BIEN DÉVELOPPÉ,
UNE PRÉSENCE SUR
FACEBOOK, OU ÊTRE
ACTIF SUR TWITTER ?
Avant même de parler
de plateforme digitale,
il faut d’abord prendre
conscience que les gens se
servent d’abord du mobile
aujourd’hui pour surfer sur
Internet : plus de 70% de nos
utilisateurs se connectent
à partir d’un mobile. Pour
tirer profit de cette évolution
des comportements, il faut
donc une stratégie mobile :
développer des versions
mobiles de sites web,
développer des applications,
ou se positionner sur des
plateformes ayant d’ores et
déjà un fort ancrage mobile, à
l’instar de Facebook.
Ensuite, chaque plateforme
digitale a sa propre utilité
au service de la notoriété
et de la réputation d’une
entreprise : un site web
permet de présenter une
entreprise dans son ensemble ;
Facebook permet de toucher,
20
« Chaque plateforme
digitale a sa propre utilité
au service de la notoriété
et de la réputation d’une
entreprise »
d’entretenir et d’engager
une communauté ciblée
de clients, de partenaires
et de prospects pour en
faire des prescripteurs ; les
réseaux sociaux d’experts,
comme Twitter, permettent
de partager, d’affirmer des
convictions qui seront ensuite
relayées sur les autres réseaux
sociaux… Il n’y a donc pas, en
ce sens, de supports plus ou
moins adaptés : chacun répond
à des besoins spécifiques.
En revanche, maîtriser sa
communication digitale est
primordial. La vitesse de
propagation de l’information
permise par le web demande
de l’anticipation et des
structures internes adaptées.
LES SOCIÉTÉS
DIGITALES SONT
EN CONSTANTE
ÉVOLUTION. LA
RÉVOLUTION
NUMÉRIQUE EXTERNE
PEUT-ELLE ATTEINDRE
LES SERVICES
FINANCIERS COMME
ELLE L’A FAIT POUR
L’UNIVERS DE LA
MUSIQUE, LE CINÉMA
OU LA PRESSE ?
Au cours de ces dernières
années, nous avons pu
assister à l’émergence puis à
la consolidation de services
de paiement puis de banques
en ligne. Les applications
mobiles de gestion de comptes
sont devenues un service
incontournable dans l’offre
d’une banque, le paiement
mobile est en plein essor…
Ces éléments ont poussé
les banques à réinventer et
à digitaliser leurs services
financiers.
Les frontières entre les
industries disparaissent
permettant à des entreprises
de tout secteur d’offrir des
solutions qui concurrencent
les banques ou les grands
groupes d’assurances. Nous
observons, par exemple,
une quantité grandissante
d’acteurs du « Retail »
proposant de plus en plus
de services financiers. De
nouvelles entreprises «
100% digitales » comme
21
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
TransferWise gagnent,
notamment grâce à Facebook,
des parts de marché
importantes et concurrencent
ouvertement les banques
en proposant des transferts
internationaux à des prix
inédits.
Dans le même ordre
d’idée, en France, des
entreprises comme « Prêt
d’Union » exploitent les
nouvelles technologies
pour démocratiser le prêt
de particulier à particulier.
Le développement des
plateformes de crowdfunding
avec des entreprises, comme
Kickstarter ou Kiss Kiss
Bank Bank, est en train
de révolutionner l’accès
aux financements pour les
entrepreneurs de toutes
industries. L’apparition de
devises virtuelles comme
Bitcoin révolutionne la
conception existante des
marchés.
Par ailleurs, les grands
acteurs du web ont une telle
capacité d’innovation et une
telle agilité qu’ils n’hésitent
plus à se lancer dans les
services financiers. Yu’Ebao,
lancé par Alibaba (l’équivalent
chinois d’eBay), vient de
révolutionner le paysage
bancaire chinois en devenant
le premier fonds de placement
en Chine. Avec ses 81 millions
de clients, un chiffre d’affaires
de 21,9 mds d’euros et 46,2
mds d’euros de dépôts de
moins d’un an… Alibaba
envisage même d’émettre des
cartes de crédit !
Enfin, l’accès à internet et
aux smartphones permet de
les plus pauvres d’accéder à
un compte en banque et de
payer grâce à leur téléphone
portable, passant directement
de la monnaie-papier au
paiement mobile sans passer
par les cartes de débit ou
crédit.
Gartner annonce l’ère
économique de l’industrie
digitale d’ici 2020,
transformant toutes les
entreprises en entreprises IT.
« Les grands acteurs du
web ont une telle capacité
d’innovation et une telle
agilité qu’ils n’hésitent
plus à se lancer dans les
services financiers »
bancariser des populations
dans le monde qui jusqu’à
récemment n’avaient pas
ou peu d’accès aux services
financiers. On constate
par exemple en Afrique
l’ascension rapide des
moyens de paiement mobile,
permettant aux populations
L’industrie des services
financiers n’échappe pas à
cette révolution. Ces mêmes
cabinets d’analyse placent
d’ailleurs le social, le mobile
et la big data au cœur de
cette révolution qui n’en
est probablement qu’à son
commencement.
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
22
NOTRE ÉQUIPE
DISTRIBUTION EUROPE
Edmond de Rothschild Asset Management (France) est un
partenaire privilégié des Conseillers en Gestion de Patrimoine.
Plus que jamais, notre volonté est de vous accompagner dans votre
développement. L’équipe Partenariats est à votre disposition pour
répondre à vos questions et demandes.
Philippe Cormon
Directeur Distribution Europe
T. + 33 (0)1 40 17 69 17
[email protected]
PARTENARIATS
Michel Dinet
David Zerbib
Responsable Partenariats
T. + 33 (0)1 40 17 69 44
[email protected]
Relations Partenaires
T. + 33 (0)1 40 17 22 68
[email protected]
Benjamin Durand
Relations Partenaires
Tél. : +33 (1) 40 17 26 47
[email protected]
BANQUES ET SOCIÉTÉS DE GESTION
Joséphine Loréal
Audrey Walter
Directrice Adjointe Distribution
Europe, Responsable
Banques et Sociétés de gestion
T. + 33 (0)1 40 17 31 95
[email protected]
Relations Banques
et Sociétés de gestion
T. + 33 (0)1 40 17 21 07
[email protected]
Vanessa Marciano-Tobelem
Michaela Salzmann Jacoby
Relations Banques
et Sociétés de Gestion
T. + 33 (0)1 40 17 70 86
[email protected]
Relations Banques
et Sociétés de gestion
T. + 33 (0)1 71 18 50 75
[email protected]
Marion Redel
Relations Banques
et Sociétés de gestion
T. + 33 (0)1 40 17 21 28
[email protected]
23
MAG’ PARTENAIRES - EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT
CARACTÉRISTIQUES
DES FONDS
EDMOND DE ROTHSCHILD
BOND ALLOCATION
EDMOND DE ROTHSCHILD
FUND INCOME EUROPE
POINTS-CLÉS
POINTS-CLÉS
Une allocation dynamique et flexible sur les
différents segments du marché obligataire
Un fonds « Income » privilégiant la sélection de
titres d’entreprises, actions et obligations privées
Un large choix de classes d’actifs obligataires et
de stratégies permettant d’accéder à des sources
variées d’opportunités
2 moteurs de performance complémentaires : la
distribution de revenus réguliers et l’appréciation
du capital
Un fonds capitalisant sur l’ensemble des
savoir-faire d’Edmond de Rothschild Asset
Management (France) en gestion obligataire
Un accès à une grande diversité d’émetteurs
Une gestion active de la sensibilité au sein d’une
fourchette [-2 ; +8]
Le fonds est exposé au risque de crédit
Un objectif de performance et de volatilité
maîtrisée sur un cycle économique complet en
contrepartie d’un risque de perte en capital
Un fonds bénéficiant des principales convictions
des équipes actions européennes et dettes
d’entreprises
CARACTÉRISTIQUES DU FONDS
CARACTÉRISTIQUES DU FONDS
Forme juridique
Fonds Commun de Placement
- Conforme aux normes
européennes
Montant minimum de la
souscription initiale
Parts C et D : 1 part
Part I : 500 000 €
Classification AMF
Obligations et autres titres de
créances libellées en euro
Droits d’entrée
Parts C et D : 3,00% maximum
Part I : Néant
Forme juridique
Compartiment de la SICAV de
droit luxembourgeois agréée
par la CSSF et autorisé à la
commercialisation France, au
Luxembourg, en Suisse et en
Belgique
Date de création : 30/12/2004
Droits de sortie : Néant
Date de création : 31/12/2013
Codes ISIN
Part C : FR0010144675
Part D : FR0010156596
Part I : FR0010833731
Affectation des résultats
Part C et I : Capitalisation
Part D : Distribution
Codes ISIN Classe A : LU0992632538
Classe B : LU0992632611
Classe Ia : LU0992632371
Classe Id : LU0992632454
Frais de gestion maximum
Parts C et D : 1,00% TTC
Part I : 0,40% TTC
Frais de gestion variables
15% de la surperformance
annuelle par rapport à l’indice de
référence
Indicateur de référence
50% de l’indice « Barclays Capital
Euro Aggregate Corporate Total
Return » et 50% de l’indice
« Barclays Capital Euro Aggregate
Treasury Total Return »
Durée de placement
recommandée : > 3 ans
Frais de gestion totaux
Classes A et B : Max. 1,30%
Classes Ia et Id : Max. 0,65%
Frais de conversion
Max. 0,5%
Frais de sortie : N/A
Montant minimum de la
souscription initiale
Classes A et B : 1 action
Classes Ia et Id : 500 000 €
Devise : EUR
Affectation des résultats
Classes A et Ia : Capitalisation
Classes B et Id : Distribution
Frais de souscription : Max. 4,5%
Taxe d’abonnement (en faveur
du régulateur luxembourgeois)
Classes A et B : 0,05%
Classes Ia et Id : 0,01%
Souscripteurs concernés
Classes A et B : Tous souscripteurs
Classes Ia et Id : Institutionnels
Périodicité de valorisation
Quotidienne
PRINCIPAUX RISQUES
D’INVESTISSEMENT
PRINCIPAUX RISQUES
D’INVESTISSEMENT
Ce fonds est noté en catégorie 3 (parts C, D et I), en ligne avec la nature des titres
et des zones géographiques présentées dans la rubrique «objectifs et politique
d’investissement» du document d’informations clé pour l’investisseur (DICI).
Eu égard à son profil de rendement/risque, le compartiment est classé en
risque 4. Risque de perte en capital, risque actions, risque de change, risque
de taux, risque de crédit.
Risque de perte en capital, risque de crédit, risque de crédit lié à
l’investissement dans des titres spéculatifs, risque de taux, risque lié à
l’investissement sur les marchés émergents, risque lié à l’engagement sur
les contrats financiers et de contrepartie.
La gestion financière du compartiment Edmond de Rothschild Fund Income Europe est déléguée à Edmond de Rothschild Asset Management
(France). La société agit également en tant que Distributeur global.
EDMOND
DE ROTHSCHILD
BOND ALLOCATION
Optez pour une gestion
active sur l’ensemble
des marchés obligataires
Asset Management
Principaux risques du fonds : risque de perte en capital, risque de crédit, risque de crédit lié à l’investissement
dans des titres spéculatifs, risque de taux.
Edmond de Rothschild Asset Management (France) / 47 rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris
332.652.536 R.C.S. Paris / T. +33 (0)1 40 17 25 25 - [email protected] / www.edram.fr
EDMOND
DE ROTHSCHILD
BOND ALLOCATION
Optez pour une gestion
active sur l’ensemble
des marchés obligataires
Asset Management
EDMOND DE ROTHSCHILD
ASSET MANAGEMENT (FRANCE)
47, rue du Faubourg Saint-Honoré
75401 Paris Cedex 08
Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance
au capital de 11 033 769 euros
Numéro d’agrément AMF GP 04000015 – 332.652.536 R.C.S. Paris
Partenariats & Distribution – Tél. +33 (0)1 40 17 23 09
Institutionnels France – Tél. +33 (0)1 40 17 23 44
Développement International – Tél. +33 (0)1 40 17 21 34
www.edram.fr
ASSET MANAGEMENT
mag’
PARTENAIRES
21e CONVENTION
PATRIMONIA
25 & 26 septembre
2014
Retrouvez
le Groupe Edmond de Rothschild
les 25 & 26 septembre
à la 21e Convention Patrimonia
Stand B21
« Le tour du monde
des marchés en 60 minutes »
Conférence-débat animée par Stéphane
Soumier, Rédacteur en chef BFM Business
Jeudi 25 septembre à 15h45
Salle Saint Clair 3
12:07:35
Achevé de rédiger le 29/08/2014.
Document non contractuel.
Ce document est exclusivement
conçu à des fins d’information.
Directeur de la publication : Laurent Tignard
Crédit photo : couverture et page 9 : Thinkstock
Avertissement : Les données chiffrées, commentaires et analyses figurant dans ce document reflètent le sentiment de Edmond
de Rothschild Asset Management (France) et de ses filiales sur
les marchés, leur évolution, leur réglementation et leur fiscalité,
compte tenu de son expertise, des analyses économiques et des informations possédées à ce jour. Ils ne sauraient toutefois constituer
un quelconque engagement ou garantie de Edmond de Rothschild
Asset Management (France). Tout investisseur potentiel est invité
à se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa
propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement
indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management
(France) et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et
personnelle. À cet effet, il devra prendre connaissance des documents d’informations clés pour l’investisseur (DICI) de chaque OPCVM remis avant toute souscription et disponible sur le site www.
edram.fr ou gratuitement sur simple demande au siège social de
Edmond de Rothschild Asset Management (France).