La Lettre du FBN – Avril 2014 L’édito du président A l’heure où le FBN s’apprête à célébrer en France et à Versailles ses 25 ans, il me semble important de réaffirmer ici les valeurs et l’engagement de notre association en faveur des familles entrepreneuriales. Le FBN France compte aujourd’hui plus de 600 membres, dont près d’un quart font partie des nouvelles générations. Nous avons à cœur d’encourager leur implication et leur dynamisme, de stimuler par nos rencontres leur passion et leur conviction d’entreprendre, leur professionnalisme, leur sens de l’émulation et de la responsabilité. Le FBN leur donne aujourd'hui de multiples possibilités de les exprimer : lors des séminaires que nous organisons pour eux – Kedge en juin prochain à Marseille, 24 Heures pour les Nouvelles Générations, Club Jeune Génération avec notre partenaire Deloitte ou le 12 juin lors d’une rencontre exceptionnelle réservé aux Nextgen du FBN avec Al Gore dans les Salons France-Amériques… Plus que jamais la volonté de transmettre est réaffirmée par nos dirigeants, mais l’on sait à quel point la tâche est compliquée. Nous sommes toujours en retard par rapport aux autres pays européens et cela montre l’ampleur de la tâche dévolue au FBN pour aider les familles dirigeantes à préparer cette étape. Nous travaillons auprès des institutions à valoriser les entreprises familiales dans le tissu économique français, les journaux, les radios et les chaînes de télévision racontent nos réussites... Nous sommes aujourd'hui très appréciés et nos valeurs donnent confiance à la société. C’est aussi la raison pour laquelle nous intensifions fortement notre rayonnement régional. Après la Méditerranée, dont l’antenne régionale, sous la houlette d’Hortense Bataille, se dote d’un réseau de 15 familles moins d’un an après sa création, une plateforme nantaise, animée par Céline Eloumou Zoa, permettra de développer et d’animer le noyau d’entreprises déjà adhérentes du FBN. Pierre-Marie Charier a accepté d’être président honoraire de cette région Grand-Ouest et nous en sommes très heureux. Une tournée dans les grandes villes de province à partir du mois de septembre nous permettra de témoigner, en présence de dirigeants locaux, du rôle préparatoire essentiel du FBN dans l’organisation d’une bonne gouvernance familiale, notamment pour l’intégration de la jeune génération. Alors, 25 ans déjà ? Oui, bien sûr, mais en piste désormais, tous ensemble, pour préparer dès à présent notre demi-siècle d’or, avec un réseau encore plus fort, toujours plus riche en échanges, et en bonnes pratiques à partager. Luc Darbonne, président du FBN France AU SOMMAIRE… VOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS……..2 FBN FRANCE……...4 FBN RÉGIONS …….5 FBN INTERNATIONAL…...7 FBN NEXT GEN…..9 REVUE DE PRESSE.....12 LA BIBLIOTHÈQUE DU FBN……….……..17 COMMUNIQUÉ…....19 Les prochains rendez-vous du FBN Ateliers de travail et Matinales du FBN France Mardi 20 mai, de 8h30 à 10h au 19, avenue de Messine, à Paris. Matinale FBN, «Les administrateurs indépendants», animé par Christine Monier, Responsable APIA Grand Sud-Est et Géraud Fontanié, Partner d’Eurosearch & Associés. Jeudi 22 mai, de 12h à 14h30, au Crédit Agricole Aix en Provence, à Aix-en-Provence. Atelier « Entreprise familiale, construire un projet commun », animé par Blandine Mantelin, Consultante en communication interpersonnelle, experte dans l’accompagnement au changement. Jeudi 19 juin, 19, avenue de Messine de 8h15 à 10 heures, Paris Matinale FBN, Les holdings animatrices, animé par Patrice Graillat (Fidal) Mardi 24 juin, Nantes Atelier « Les Outils juridiques pour une bonne gouvernance, » animé par Eric Chaouchi (Fidal) Jeudi 10 juillet 2014 à Marseille de 18h à 21h Plénière en partenariat avec le Cabinet Fidal : « Pérennité du contrôle familiale de l’entreprise : Panorama des outils juridiques ». Animé par Madame Pascale Perini, avocat associé, Directeur du département droit des sociétés. Septembre (date à préciser) Paris Atelier de travail, Entreprises familiales et problématiques RSE Evénements Next Gen Mercredi 9 avril, petit-déjeuner de 8h30 à 10h30, à Marseille. Atelier Next Gen «Comment fluidifier les échanges entre les membres des entreprises familiales quand il y a plusieurs générations d’écart», animé par Véronique Lorgnier, Coach chez Velor. Jeudi 12 juin, de 14h à 18h30, au 136, avenue Charles-de-Gaulle, à Neuilly. Club jeune génération organisé par Deloitte et le FBN France, sur le thème du management intergénérationnel. Jeudi 12 juin, 19h, aux Salons France-Amérique, 9 avenue Franklin D. Roosevelt, Paris Soirée NextGen avec Al Gore Du jeudi 29 au samedi 31 mai, à Barcelone en Espagne. Sommet mondial Next Gen 2014 Du 26 au 28 juin et les 9-10 octobre, à l’école de management Euromed Kedge, à Marseille. Séminaire Next Gen FBN Réunions plénières d’échanges Mardi 13 mai, de 12h15 à 17h15, aux Salons France-Amériques, à Paris. «Affectio societatis et Affectio familiae, du bon équilibre » Affectio familiae : histoire d’un conflit entre actionnaires familiaux , une conférence interactive animée par Xavier Gautier. Affectio societatis: témoignage d’une médiation, conférence animée par Xavier Gautier et Christophe Achard (intuitae). Autres rencontres… Jeudi 5 juin, au Liberté à Rennes. Soirée de remise des Trophées de l’entreprise familiale Les Chênes du Grand Ouest, sous la présidence de Grégoire Gonnord, Président du conseil d’administration de Fleury-Michon. Jeudi 12 juin, à la Cité Internationale de Lyon Soirée de remise des Trophées de l’entreprise familiale Les Chênes du Centre Est, sous la présidence d’Alain Mérieux, Président de l’Institut Mérieux. Du 10 au 13 juin, à Paris et à Versailles. 25e anniversaire du FBN Mercredi 18 juin, au Palais des Congrès de Bordeaux Soirée de remise des Trophées de l’entreprise familiale Les Chênes du Sud Ouest, sous la présidence de Jean-Claude Fayat, PDG Groupe Fayat. Jeudi 19 juin, au Palais du Pharo de Marseille. Soirée de remise des Trophées de l’entreprise familiale Les Chênes de la Méditerranée, sous la présidence de Patrick Daher, Président de Daher. Mardi 16 septembre, au théâtre Mogador de Paris Soirée de remise des Trophées de l’entreprise familiale Les Chênes d’Île-de-France, sous la présidence de Laurent Burelle, Président de Plastic Omnium. Jeudi 18 septembre, au Palais des Congrès de Strasbourg Soirée de remise des Trophées de l’entreprise familiale Les Chênes du Grand Est, sous la présidence d’Emmanuel Viellard, Vice-Président de LISI. Les rencontres des entreprises de long terme Le FBN, en partenariat avec l’ASMEP, le CIC et le Groupe EXPRESS-ROULARTA • 7-8 octobre à Lyon; •14-15 octobre à Nantes; • 4-5 novembre à Lille; • 25-26 novembre à Bordeaux; • 9-10 décembre à Strasbourg. FBN France Les Etats de l’Entreprise Familiale 2ème édition 10 avril 2014 Le conflit : la voie du renouveau ? « On appelle famille un groupe d’individus unis par le sang et brouillés par des questions d’argent », disait Etienne Rey il y a moins de deux siècles. De fait, si le conflit est inhérent à tout groupe ou organisation, c’est une problématique particulièrement saillante dans le cadre d’une entreprise familiale, où l’affectio societatis est si étroitement enchevêtré à l’affect en général. De là, à quel type de conflit avons-nous à faire ? Quel impact sur la performance des entreprises ? Comment le prévenir, le gérer, et surtout le dépasser ? Telles furent les questions soulevées durant cette deuxième édition des Etats de l’entreprise familiale, accueillis à nouveau par l’Université Paris Dauphine le 10 avril dernier. Luc Darbonne, président du FBN France, a démarré la séance en soulignant – en connaissance de cause – à quel point le parcours d’une entreprise familiale, et de la famille qui la porte, est loin d’être linéaire. Jacques-Henri Bourdois, Rania Labaki, Myriam Lyagoubi, Sophie Schiller et Xavier Gautier nous ont apporté leurs expertises respectives en regards croisés ; Philippe Lacoste, Luc Darbonne et son fils Charles, leurs courageux témoignages ; le tout sous la modération de Diane de Ferron. Plus d’une centaine de participants ont répondu présent, témoignant bien de l’intérêt de nos entrepreneurs pour ce sujet souvent des plus délicats. Les analyses fournies par les membres du Conseil scientifique sur les plans juridique, psychologique et philosophique, alliées aux véritables « cas d’école » qu’ont exposés nos témoins, ont cependant bien montré que malgré les particularités de chaque cas, il s’agissait d’un sujet incontournable à intégrer aux problématiques de gouvernance, mais aussi potentiellement très bénéfique, à la fois à l’entreprise et à la famille. Sur ce sujet à la fois si intéressant et dense, les participants ont eu l’opportunité de prolonger l’échange de façon informelle lors du chaleureux cocktail qui a suivi la conférence. Vous pourrez prochainement retrouver les Minutes des interventions et présentations sur le site du FBN France : www.fbn-france.fr, en vous connectant à votre espace membre. FBN Région Méditerranée Next Gen, A Vos Marques ! Vous avez une idée, un projet ? Vous faites partie de la jeune génération d’une famille d’entrepreneurs ? Vous souhaitez challenger votre idée ou révéler le potentiel de votre projet ? Nous vous proposons de participer à la 1ère édition du Séminaire « Next Gen, A vos marques! », pour passer du projet à l’action ! 5 jours d’accompagnement pour lancer et développer votre activité Séminaire d’accompagnement professionnel & personnel 26-27-28 Juin 2014 & 9-10 Octobre 2014 KEDGE Business School Campus de Luminy -Marseille KEDGE BUSINESS SCHOOL et le FBN ont imaginé pour vous, une formation intensive et sur mesure, dédiée à l’ entrepreneuriat et l’intrapreneuriat pour vous permettre de lancer votre propre activité en 4 mois. Des professeurs , experts, coachs, et des professionnels dirigeants d’entreprises familiales vous accompagnent de l’idée au lancement de votre business. INSCRIVEZ-VOUS avant le 1er mai -http://nextgenavosmarques.com – SESSION #1 : du 26 au 28 juin 2014 SESSION #2 : du 09 au 10 Octobre 2014 De l’idée au projet Du projet à l’action 5 workshops: 1. Vérifier la pertinence du projet 2. Explorer le potentiel du projet 3. Choisir son Business model & plan d’affaires 4. Prévoir son développement marketing & commercial 5. Structurer son efficacité organisationnelle 2 workshops: 1. Validation des modalités de mise en œuvre 2. Communiquer et valoriser son projet Objectif : Convaincre un premier board. Le Jury sera composé de notre partenaire, de chefs d’entreprise et des coachs. - Remise de prix et récompenses en présence de notre partenaire, de chefs d’entreprise et des coachs - Coaching intermédiaire et individualisé via une plateforme d’échange - FBN Région Grand Ouest Le FBN renforce ses racines dans l’Ouest Déjà présent auprès d’une dizaine d’entreprises familiales de l’ouest, le réseau accentue son développement dans les régions du Grand-Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes…) Depuis Nantes, cette nouvelle plate-forme régionale met en place partenariats, ateliers, événements NextGen et rencontres. Présidée par Pierre-Marie Charier (membre FBN et Président du Groupe Charier), l’antenne est animée par Céline Eloumou Zoa (membre FBN et actionnaire du Groupe Mousset). Les entreprises familiales de l’Ouest sont nombreuses et couvrent tous les secteurs : agro-alimentaire, services, industrie. Que vous soyez actionnaire, dirigeant d’entreprise familiale ou appelé à le devenir, venez apprendre de vos pairs en rejoignant le Family Business Network. Plénière de lancement le 18 septembre à Nantes. Premiers ateliers dès le mois de juin (date à confirmer) Pour adhérer, s’informer, s’impliquer : Céline Eloumou Zoa, chargée de mission Ouest. 06.12.39.88.13 [email protected] FBN International Pour célébrer ses 25 ans passés à soutenir le développement et la pérennité des entreprises familiales, le FBN vous convie à un événement unique du 10 au 13 juin prochain. Au programme: Voyages découvertes –10&11 juin Des plus grandes maisons bordelaises et champenoises Soirée NextGen avec Al Gore –12 juin Les défis d’aujourd’hui pour un avenir durable –Salons France-Amérique Visites d’entreprises familiales emblématiques -13 juin Découvrir les coulisses et secrets du savoir-faire à la française Dîner de gala au Château de Versailles - 13 juin Sous les ors de la Galerie des Batailles, en la présence exceptionnelle d’Al Gore Venez vous joindre aux 400 participants du monde entier déjà inscrits: Inscriptions: http://fbnsummit.org/2014/versailles/ Contact: [email protected] FBN International 25ème Sommet International - Dubaï 13-18 octobre 2014 Le FBN GCC vous invite à participer à son 25ème sommet international, sur le thème « a proud past, a sustainable future » Voyages découvertes Muscat Oman Doha Qatar Conférences Ateliers et Témoignages Prestigieux! Visites de sièges d’entreprises familiales locales, d’usines, de sites culturels et de foyers familiaux… Activités Détente à Dubaï Yoga sur la plage, Tournoi de Golf Expériences Authentiques Gala à l’Hôtel Armani Soirée dans le désert Informations et inscriptions fbnsummit.org/2014/dubai/ FBN Next Gen CLUB JEUNE GÉNÉRATION La 22e réunion du Club Jeune Génération s’est tenue le 20 mars dernier en partenariat avec Deloitte et le FBN France. La session a démarré avec une présentation de Nicolas Lesur, fondateur de Unilend, sur les principes du crowdfunding. L’atelier suivant, animée par Paul Delhaye, Associé chez Variations, Coaching de dirigeants et Anthony Simon, Directeur Général Adjoint chez JPS Investissements, fut consacrée au thème « Comment tirer profit de vos échecs pour mieux rebondir ». A l’issue de cette formation, Elisabeth Ducottet, Président-Directeur Général de Thuasne et invitée d’honneur de cette soirée, a apporté un témoignage chaleureux et précieux sur son parcours d’entrepreneur et son expérience personnelle et familiale. Cette après-midi studieuse et animée s’est clôturée par un agréable cocktail réunissant les intervenants et membres du club. Prochaines Sessions: Jeudi12 juin Jeudi 25 septembre Jeudi 4 décembre De 14h à 18h30, au 136 avenue Charles de Gaulle, à Neuilly Suivi d’un cocktail dînatoire Critères de participation: Inscriptions: Être en position de potentielle succession, dans une démarche concertée avec le dirigeant de l’entreprise Réaliser un chiffre d’affaires supérieur à 5M€ Être âgé de 25 à 40 ans Être présent à chaque réunion Participer aux travaux des groupes initiés par le Club Parrainer un nouveau membre par an Assurer une cotisation annuelle fixée à 400€ -50% pour les membres du FBN (Soit 200€ au lieu de 400€) [email protected] FBN Next Gen Pérennité des entreprises familiales: quels enjeux pour la nouvelle génération? Être ou ne pas être dans l’entreprise familiale? Comment se positionner? C’est entre autres sur ces questions shakespeariennes que se sont exprimés un certain nombre de ces jeunes « NextGen » (ainsi que les nomment les membres du réseau du Family Business Network), au cour des 24 Heures qui leur étaient dédiées, les 7 et 8 février dernier. L’atelier de coaching participatif, animé par Emilie Bonamy, executive coach et fondatrice d’ELB Conseil et Caroline Mathieu, déléguée générale du FBN France a permis « de prendre le pouls de cette génération, de cerner au plus près ses attentes » explique Caroline Mathieu. Et côté jeune génération, l’opportunité d’exprimer ses attentes. Se sont ainsi dégagés quatre grands thèmes de réflexion: le temps, qui favorise la vision de long terme et permet de construire, tout en soulignant les remises en question propres à chaque passage de génération; la conquête de nouveaux marchés par l’ouverture à l’international, à laquelle la nouvelle génération est plus encline que l’ancienne; l’équilibre entre le projet individuel et le projet collectif, ou comment se situer par rapport à l’entreprise familiale – en tant qu’individu, membre de la famille entrepreneuriale, actionnaire ou membre de l’entreprise familiale; et enfin les valeurs, socles de la culture des entreprises familiales, dont il faut comprendre l’influence, favoriser l’approbation, organiser le respect et préparer l’évolution. L’objectif de cet atelier, conçu sous forme d’échanges de pratiques et d’expériences personnelles, était de réfléchir à ses envies d’évolution ou de développement, de discerner atouts, freins, étapes à franchir afin de répartir avec un démarrage de plan d’action en mains. En conclusion, souligne la déléguée générale du FBN « ce qui était frappant était l’enthousiasme et le dynamisme de ces échanges. Le besoin de dialogue et de communication de la nouvelle génération, notamment sur l’épanouissement personnel, la nécessité de trouver et choisir sa place sans trahir, en préservant son existence. » Avec la participation de Michel Biégala, Charles Grace, Philippe Louis-Dreyfus, Lucie Maurel, Antoine Mayaud, Philippe d’Ornano et Joachim Vandale... Plus d'information sur : www.24hnouvellesgenerations.com FBN Next Gen - Prix NextGen 2014 du FBN International Envoyez vos projets dès maintenant! Le comité international des NextGen du FBN a le plaisir de vous annoncer l’ouverture des candidatures aux Prix NextGen 2014 du FBN International! Pour la 6ème année consécutive, le Prix NextGen récompense les jeunes membres des entreprises familiales qui ont initié des projets d’entreprenariat ou d’intraprenariat ayant contribué à renouveler et à dynamiser leur entreprise familiale. Vous êtes un jeune innovateur et aimeriez lancer vos projets? Candidatez maintenant! Prix Candidatures Le/la lauréate recevra un prix équivalent à 25 000 euros, comprenant: Les candidats doivent: Une place gratuite à un programme mondial de formation Des ateliers de soutien par un coach expérimenté L’opportunité de présenter son projet lors du Sommet de Dubaï du FBN International L’opportunité de présenter son cas à l’un des évènements nationaux du FBN Un passe gratuit pour participer au Sommet de Dubaï du FBN International Avoir entre 18 et 40 ans Être membre du Family Business Network Date butoir pour s’inscrire: 30 juin 2014 Cliquez ici pour vous inscrire en ligne ou allez sur fbn-i.org / NxG / NxG Award Quels sont les projets éligibles ? Idéalement, les projets devraient: • Contribuer au renouvellement ou à la perpétuation de l’entreprise familiale; • Être innovants dans au moins une des catégories suivantes: produit, processus, management, gouvernance; • Contribuer à un futur durable dans l’un de ces domaines: social, environnement, business, famille, générations futures; • Avoir démarré plus d’un an avant la date de candidature; • Être, au choix, à but lucratif ou non-lucratif; Pour toute question, contactez: Christine Gaucher [email protected] Revue de Presse Allemagne: les 10 clés du succès des entreprises familiales Elles représentent 95 % des PME allemandes et ont plutôt bien résisté à la crise financière. Enquête sur les ressorts d'une réussite exemplaire. 99 % des entreprises allemandes sont des PME. Elles génèrent 39 % du chiffre d'affaires global des entreprises du pays et emploient 14 millions de salariés. Comment faire aussi bien que nos voisins d'outre-Rhin ? Ces derniers mois, les Français ont tenté de résoudre ce casse-tête. Et même si Angela Merkel s'est prononcée pour un salaire minimum généralisé en Allemagne, ce n'est pas pour autant que les entreprises familiales françaises se retrouveront à armes égales avec leurs homologues allemandes. Car une combinaison de dix facteurs décisifs explique leur succès. 1. Le pari de la qualité et de la spécialisation En Allemagne, quand une entreprise familiale s'est trouvé un créneau porteur, elle préfère souvent ne pas se diversifier afin d'éviter de prendre des risques inconsidérés. La famille Schwanhäusser, qui a créé les célébrissimes surligneurs Stabilo, continue ainsi de fabriquer exclusivement des crayons et des feutres de couleur. Pour justifier leurs prix souvent élevés, les PME s'assurent également de ne jamais faire de concession sur la qualité de leurs produits et investissent en R&D, en moyenne 3,25 % de leurs revenus, soit un taux largement supérieur aux 2 % recommandés par Bruxelles. Plutôt efficace : 1 307 PME allemandes sont les leaders mondiaux de leur activité, contre à peine 75 en France. Lorsqu'elles se diversifient, ces entreprises familiales restent proches de leur cœur de métier. Miele propose ainsi des lave-vaisselle ou des réfrigérateurs pour les professionnels, et Playmobil se sert de son expérience dans le moulage du plastique pour vendre des machines à injection aux fabricants d'emballages. 2. Des relations sociales " flexibles " Malgré la crise, les entreprises familiales allemandes ont pour la plupart refusé de licencier une partie de leurs personnels en négociant des accords avec leurs employés. " Lorsque j'ai vu mon carnet de commandes se réduire comme peau de chagrin, en 2009, j'ai demandé à mes dix employés de prendre leurs vacances en avance, explique Thomas Vogl, le patron d'une imprimerie munichoise. Comme les affaires ne sont pas reparties très vite, en accord avec mes salariés, j'ai réduit leurs horaires en baissant d'autant leurs revenus. " Idem pour BMW, qui s'est engagé à embaucher 3 000 personnes après avoir signé un accord avec le syndicat IG Metall, moyennant une flexibilité en fonction de la conjoncture. 3. Une transmission d'entreprise planifiée au plus tôt La plupart des entrepreneurs allemands veulent transmettre leur société à leurs enfants, aussi les questions de succession sont-elles très tôt et méticuleusement planifiées. L'héritier désigné pour reprendre le flambeau doit avoir l'esprit d'entreprendre, et un bagage universitaire n'est pas obligatoire. Les " héritiers " sont souvent invités par leurs parents à faire leurs armes dans des sociétés extérieures. " Il est bon de travailler comme un salarié "normal" et non pas comme "fils de" ou comme "junior" ", résume Ralf Wolter, qui est passé par BSH et Adidas avant de prendre la succession de son père à la tête de Finn Comfort, un fabricant de chaussures haut de gamme. Les autres descendants sont généralement désintéressés par des dispositifs contractuels de mise en société collective et de fondation avec ou sans droit de vote au conseil d'administration, afin de préserver l'unité de direction et de ne pas diluer l'actionnariat. La force de frappe des PME allemandes en six chiffres clés 99 % des entreprises allemandes sont des PME. Elles génèrent 39 % du chiffre d'affaires global des entreprises du pays et emploient 14 millions de salariés (61 % de la population active). 95 % des PME sont des sociétés familiales. 4 400 sociétés, dont plus de 50 % des parts sont détenues par la famille fondatrice, réalisent un chiffre d'affaires supérieur à 50 millions d'euros par an. 1307. C'est le nombre de PME allemandes leaders mondiaux de leur activité contre seulement 75 en France. L'Allemagne compte 1,5 million d'apprentis, contre 600 000 en France. 3,25 % des revenus annuels des entreprises familiales sont investis en R&D. 4. Des dispositifs d'apprentissage et d'alternance bien rodés Notre voisin compte trois fois plus de jeunes formés en alternance qu'en France. " Le système d'éducation et de formation allemand suit la demande du marché, souligne Isabelle Bourgeois, maître de conférences à l'université de Cergy-Pontoise. La mission de l'école est de préparer à l'emploi. Un jeune Allemand ne choisit donc pas une filière sanctionnée par un diplôme, mais un métier. Et l'apprentissage reste la voie royale pour entrer dans la vie professionnelle, avec de nombreuses passerelles vers des qualifications supérieures, qu'elles soient dispensées par la voie académique ou acquises grâce à la formation continue en entreprise. " La sélection des candidats à l'apprentissage est effectuée par les entreprises, qui les inscrivent ensuite dans les écoles professionnelles avec lesquelles elles travaillent. Ces dernières sont financées par les Länder. Cette formation en alternance représente " un excellent départ dans la vie professionnelle ", juge Loert de Riese-Meyer, qui s'occupe des 170 apprentis que le groupe familial Henkel recrute chaque année. " Nous préférons former nous-mêmes nos juniors pour leur enseigner notre souci constant de qualité ", renchérit Sandra Fichtl, qui travaille pour Ernst & König, un sous-traitant dans l'automobile. Revue de Presse En Allemagne, 60 % des jeunes apprentis sont embauchés par l'entreprise qui les a formés. Un atout crucial dans une Allemagne vieillissante où, comme le rappelle Dorothee Strunz, patronne de Lamilux (fabrication de fenêtres), " il y a depuis 2010 plus de places d'apprentissage que de jeunes disponibles ". 5. Des exportateurs sans complexes Contrairement à la France, les patrons de sociétés allemandes, aussi modestes soient-elles, n'hésitent pas à se lancer à l'international. Les PME génèrent ainsi près de 19 % des exportations, selon le ministère fédéral de l'Economie, avec une croissance de 29,5 % de 2000 à 2010. Elles adoptent peu ou prou la même démarche pour trouver un partenaire local fiable et fidèle. " Nous commençons par louer un stand dans le plus grand salon local de chaussures, explique Bernd Hillen, le directeur des ventes de Birkenstock. Nous signons ensuite des contrats de distribution avec des magasins implantés sur place et analysons parallèlement les demandes de partenariat proposées par des importateurs. Notre objectif est de trouver une entreprise avec laquelle nous pourrons collaborer sur le long terme et lui accorder ainsi beaucoup d'autonomie. " 6. Des produits délocalisés estampillés " made in Germany " C'est un sujet presque tabou en Allemagne, mais c'est pourtant une des clés du succès à l'international des entreprises familiales de taille respectable. Pour décrocher à l'étranger des contrats importants, il faut proposer des prix attractifs. Mais comment concurrencer des rivaux affichant des produits à bas coûts tout en gardant son image made in Germany ? Nos voisins ont trouvé une réponse très pragmatique en délocalisant une grande partie de leur production, tout en affichant le label allemand. A commencer par les constructeurs automobiles et leurs sous-traitants. Des voitures composées à 90 % de pièces détachées d'origine étrangère peuvent ainsi être considérées comme allemandes si elles sont assemblées dans le pays. Ainsi, les conducteurs de BMW X5 ne se doutent pas qu'ils roulent en réalité dans un toutterrain... américain. Face à la Commission européenne, Berlin est prêt à lutter bec et ongles pour défendre ses intérêts dans ce domaine. 7. Une croissance maîtrisée Pour rester indépendantes vis-à-vis des investisseurs et des banquiers, les PME familiales privilégient une croissance pondérée, mais régulière. " Nous n'avons jamais enregistré une baisse de chiffre d'affaires dans notre histoire, mais nous n'avons jamais non plus affiché de croissance à deux chiffres ", révèle Ralf Wolter. Pour éviter de grandir trop vite ou pour ne pas dépendre d'un seul et unique client, certaines compagnies préfèrent refuser une grosse commande, tel Christian Bol-lin, patron d'Armaturenfabrik, une société de robinetterie industrielle : " Aucune société ne doit générer plus de 10 % de nos revenus, résume sa directrice générale, Dagmar Bollin-Flade. Si vous perdez 10 % de votre chiffre d'affaires, vous ne serez pas content, mais cela ne sera pas dramatique. Mais une baisse de 20 %, c'est plus grave. " 8. Une coopération poussée malgré la concurrence En situation de rivalité, les PME outre-Rhin peuvent pourtant s'associer pour séduire des clients exigeants ou faire du lobbying auprès des autorités. " Afin d'affronter la concurrence mondiale, plus de 250 000 entreprises allemandes, travaillant dans près de 45 branches d'activités différentes, ont adhéré à 400 associations d'entreprises, calcule Reinhart W. Wettmann, auteur d'une étude de la Friedrich-Ebert Stiftung. Les membres de ces groupements restent autonomes mais peuvent s'associer, à l'instar des grandes entreprises. " Ces partenariats vont parfois bien au-delà des fonctions habituelles remplies par les fédérations patronales. " La coopération entre les entreprises peut en effet être pilotée par des entités juridiques indépendantes dans des domaines tels que les achats, le marketing, la logistique, les solutions informatiques et de télécommunications, le conseil, la formation ou le financement ", ajoute Reinhart W. Wettmann. 9. Un système bancaire au service des PME Le système bancaire décentralisé chez notre voisin profite aux entreprises familiales qui travaillent de concert avec les banques mutualistes locales, les caisses d'épargne et les banques régionales. Environ 80 % des PME obtiennent ainsi leurs financements auprès de l'établissement avec lequel elles collaborent depuis plusieurs décennies. Grâce à ces bonnes relations, les PME allemandes ont de fait très peu souffert de la crise de liquidités en 2009. Près de la moitié d'entre elles financent, il est vrai, leurs investissements sur leurs fonds propres, et elles sont à peine 31 % à souscrire un crédit bancaire pour se développer. 10. Une grande prudence à l'égard des investisseurs Le succès attire les investisseurs. Les PME familiales allemandes sont donc très courtisées par les fonds désireux d'entrer dans leur capital. Mais elles résistent : " Nous savons très bien que si nous leur donnions les clés de l'entreprise, ils commenceraient par délocaliser une grande partie de notre production, reconnaît Ralf Wolter (Finn Comfort, 700 salariés). Et puis, que ferions-nous après la vente ? Nous aurions beaucoup d'argent, mais pour quoi faire ? " Le pragmatisme à l'allemande n'est pas un mythe. L’Entreprise.com – Patricia Salentey et Frédéric Thérin – 19 février 2014. Revue de Presse L'ancrage régional : un atout pour les entreprises familiales La fidélité aux racines du « family business » est affaire de valeurs et sert souvent de socle pour s'aventurer plus loin. Décryptage à l'occasion de l'opération Les Chênes, trophées de l'entreprise familiale 2014. Peut-on diriger un empire de 70.000 salariés depuis Rennes ? S'imposer comme le roi de la mode en étant sis à Saint-Malo ? S'établir en spécialiste mondial du cachemire à partir d'un village du fin fond de l'Ombrie ? Ou encore exporter plus de 80 % de son chiffre d’affaires depuis le Voironnais ? Les entreprises familiales sont autant de pieds-de-nez aux Parisiens ou autres citadins, convaincus qu'il n'y a point de salut hors des mégalopoles. Certains affirment que « Nos régions ont du talent » : ce qui est clair, c'est qu'il est, en nos régions, bien des entreprises talentueuses… Loin de l'image d'Epinal, ou de la couleur locale AOC. L'ancrage régional constitue alors un socle fondamental. Et pas uniquement en termes géographiques. « Au-delà de la région, l'ancrage est synonyme d'attachement au patronyme, à la parenté, aux origines, à la famille - avec toutes ses contradictions -, mais aussi à l'institution, que ce soit un comptoir, un magasin, une maison, un établissement, une fabrique, une manufacture, ou une usine… », estime Sylvain Daudel, directeur du Family Business Center de l'Edhec. Concrètement ? Ce sont autant de chefs d'entreprise qui, malgré les inconvénients d'une implantation historique mal desservie, ou d'une usine peu adaptée aux nécessités modernes, n'envisagent pas un instant de déménager. Ce sont des réunions de famille qui se tiennent dans les hauts lieux « historiques » des groupes : chez Mulliez ou Bonduelle, par exemple, on alterne les visites de nouveaux sites, avec les pèlerinages dans le Nord fondateur. Ce sont aussi des lignées entières : ouvriers, techniciens ou patrons, qui se retrouvent de père en fils, sur plusieurs générations, à travailler au coude-à-coude. Dans un esprit parfois un peu paternaliste, il faut bien le reconnaître. Ce sont aussi des dirigeants qui paient de leur personne au niveau local : qui sera dirigeant du Club de foot, qui sponsorisera toutes les animations de la vie culturelle et sportive, et qui bien sûr, sera pilier du Rotary. Quant aux héritiers ? Une fois jeunesse faite (dans un grand groupe, et pourquoi pas avec une expérience internationale), il leur faudra bien rejoindre le fief familial, avec femme et enfants. « Mon épouse a signé en connaissance de cause », reconnaît un repreneur, mi-sourire, misoupir. C'est que derrière la fidélité au territoire se cachent bien souvent l'âme et les valeurs des entreprises familiales. « L'ancrage régional est le signe de la fidélité de l'entreprise à ses salariés mais aussi de son implication sur le long terme : il incarne la pérennité des valeurs de l'entreprise », estime Christophe Saubiez, associé PME et ETI, responsable entreprises familiales chez Deloitte. Avec le risque aussi, de limiter parfois l'horizon.« Cela peut devenir un facteur de stagnation, d'inhibition et d'aveuglement face aux défis compétitifs de nouvelles technologies ou de nouveaux entrants », prévient Sylvain Daudel. Pour celles qui réussissent ? L'attachement territorial fait figure de force, et ne les empêche en rien d'avoir de l'ambition. Au contraire. « L'ancrage régional constitue une base solide, un référentiel de départ, voire un tremplin pour partir à la conquête d'autres marchés », estime Christophe Saubiez. Mais à une condition : « il faut être le meilleur chez soi pour prétendre aller loin », pour reprendre les termes d'un dirigeant qui a su très bien concilier ce grand écart. Les Echos – Cécile Desjardins – 18 mars 2014 Revue de Presse Moret est devenue ETI en passant par la Chine En 15 ans, l’entreprise familiale de SaintQuentin, Moret Industries, s’est transformée en multinationale, multipliant par 33 son chiffre d’affaires, avec des implantations dans 7 pays. La PME de Saint-Quentin est installée en Chine depuis 1996. - Moret Industries Au début des années 1990, Moret Industries est une belle endormie. Une PME familiale centenaire créée dans l’Aisne à la fin du XIXème siècle par Lucien Moret, gérée en bon père de famille par ses descendants. La PME emploie alors une centaine de personnes et réalise 5 millions d’euros de chiffre d’affaires à 95 % en France. En moins de 15 ans, la PME va faire sa révolution et devenir une ETI (entreprise de taille intermédiaire) de 1.200 personnes pour 165 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 25 % seulement réalisés en France. Jérôme Duprez, l’actuel P-DG, représente la cinquième génération de la famille, et le seul Moret à travailler dans l’entreprise. Il est l’un des artisans de cette extraordinaire expansion, poussé par « l’envie d’être un passeur pour la sixième génération. La famille a travaillé pour l’avenir, témoigne-t-il, acceptant de ne pas recevoir de dividendes pendant 13 années sur les 15 dernières, donnant ainsi les moyens à l’entreprise d’investir. » Filiale chinoise à 100 % Jérome Duprez, PDG de l’entreprise familiale et centenaire Moret Industries. - D. R. Plutôt que de se développer en Europe où la concurrence est déjà bien installée et le coût d’acquisition des parts de marché élevée, Moret industries commence par mettre le cap sur les pays émergents. En 1996, après quelques années d’approche, une filiale à 100 % est créée à Shanghai – elle emploie aujourd’hui 250 personnes.« A l’époque, nous avons hésité entre la Chine et l’Inde, se souvient Jérôme Duprez. Nous avons préféré la Chine pour des questions de qualité d’infrastructures, d’approvisionnement électrique et de management. Le système indien des castes nous semblait problématique. » Dans l’industrie, quand on pense Chine, on pense délocalisation. Mais sur le marché des pompes industrielles, celui où Moret est implanté, beaucoup de production est faite à façon. Et les marchés asiatiques locaux ont aujourd’hui pris tant d’importance que seulement 10 % de la production de l’usine chinoise revient en Europe. Moins de business récurrent en Chine Pour réussir en Chine, il faut avoir du temps. « On ne commence pas à faire du business en Chine dans les mêmes délais qu’en Europe, assure Jérôme Duprez. Il faut se donner le temps d’établir des réseaux. » L’apprentissage passe aussi par une adaptation aux habitudes des consommateurs locaux. Alors qu’en Europe, 20 % du chiffre d’affaires provient du marché de la pièce de rechange, en Chine, cela ne représente que 2 %. Les clients chinois ne tombent pas moins en pas ou renouvellent pas moins leurs consommables, mais ils vous sollicitent moins. Il faut juste en tenir compte dans la répartition des coûts de production et le calcul des prix de vente ! Autre différence chinoise, le tur-over. Il est de l’ordre de 20 % dans la filiale chinoise alors qu’il est de 1,5 % en Europe. Après la Chine, Moret Industries s’est ensuite vers le Brésil. Avec pour problématique de pouvoir jouer « à jeu égal » avec les fabricants locaux. Les pompes industrielles sont en effet soumises à des droits de douane 14 % au Brésil. Enfin, l’Inde revient sur la liste des prochains pays où investir avec la création d’un bureau commercial. Et les pays développés ? Moret industries ne les a jamais oubliés mais avec une approche différente : la croissance externe. En 2000, le français a fusionné avec le belge Ensival. Et plus récemment, en 2009, il a racheté une PME allemande de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires et de 55 personnes. « Pour vendre de la mécanique en Allemagne, il faut être allemand », assure Jérôme Duprez. Aujourd’hui, Moret regarde aussi du côté des ÉtatsUnis... Les Echos – Yves Vilagines – 4 mars 2014 Revue de Presse La nouvelle vague de MK2 Sous la houlette des deux fils du fondateur Marin Karmitz, l’entreprise familiale s’écrit un autre scénario. La production de films cède la place à l’événementiel et à l’exploitation de petites salles haut de gamme. Les Karmitz au siège de MK2. Bruno Delessard / Challenges En 2013, MK2 n’a produit aucun film. "J’ai beaucoup de mal à faire quelque chose moins bien que je n’ai pu le faire auparavant", explique avec lucidité Marin Karmitz, 75 ans. Les quatre derniers longs-métrages financés en 2012 par le groupe n’ont pas rencontré le succès escompté. Fondée il y a tout juste quarante ans, la maison MK2 est aujourd’hui "coupée de la réalité -sociale et politique", déplore son fondateur, qui s’est résolu à stopper cette activité historique de producteur de cinéma indépendant. Entouré de ses deux fils, Marin Karmitz a recentré l’entreprise familiale sur trois métiers : l’exploitation de ses douze cinémas parisiens, la vente internationale des droits de son catalogue de 550 films (Truffaut, Chaplin, Chabrol…), et l’événementiel. La première activité, qui lui a assuré 35 des 55 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisés en 2013 (5 millions de spectateurs), est l’objet des principaux efforts. "Nous travaillons sur l’expérience des gens qui vont au cinéma, que nous devons réinventer en permanence", approuve le fils aîné, Nathanaël Karmitz, 35 ans, président du directoire. Espaces privatisables Plusieurs ouvertures de cinémas grand public sont attendues à Paris, en régions et à l’étranger. Mais ce n’est pas là que le groupe est le plus innovant. Les Karmitz expérimentent depuis plusieurs années le concept de "minisalles de luxe" privatisables. Il en compte désormais quatre dans la capitale, dont deux récemment inaugurées au palais de Tokyo. "Nous faisons un métier d’offre, dans lequel il faut tout le temps être proactif", commente Nathanaël Karmitz, aux manettes de l’entreprise depuis 2005. Quitte à rompre avec l’histoire de MK2 ? Ex-maoïste ayant commencé par la réalisation, auteur du film Camarades en 1970, Marin Karmitz a créé sa société dans la foulée de Mai-68, avec des idées de démocratisation culturelle plein la tête. "Nous sommes aussi l’écho de ce qui se passe dans le monde, répond Nathanaël Karmitz, dont le caractère d’entrepreneur et d’homme d’affaires paraît plus affirmé. Nous créons des lieux correspondant aux Parisiens d’aujourd’hui." Le changement – "une très bonne chose", selon Marin Karmitz – -s’incarne aussi en Elisha, 29 ans, le second fils. Il dirige l’agence de communication MK2 Agency, "en très forte croissance" – 5 millions d’euros de revenus l’an dernier. C’est elle qui organise les grands événements, comme le festival Summer Ciné Club cet été. Elle s’occupe aussi de la commercialisation des écrans publicitaires dans les cinémas, édite le magazine gratuit Trois Couleurs et s’occupe de production audiovisuelle pour des marques. Est-ce là que s’écrit l’avenir du groupe ? "MK2 est un grand studio qui prend vie en changeant les décors", répond le benjamin. Une métaphore opportune. Challenges – Jérôme Lefilliâtre – 06 avril 2014 La bibliothèque du FBN Les ponts du mois de mai approchent… voici quelques idées de lectures que le FBN vous propose pour vos loisirs. Jean-Luc GENDRY J’AIMAIS TOUS VOS SECRETS La mode est aux croisières. Il y en a de plusieurs sortes. Les retraités y voient une manière de tromper leur désœuvrement. Les hommes d’affaires y prennent quelques jours de détente au milieu d’une vie de stress. Dix jours durant, le Night and day va faire découvrir les grands forts de la Méditerranée occidentale à deux cents grands patrons et cinquante conférenciers de haut rang, chargés de traiter pour eux les grands problèmes de l’heure. Cette association confidentielle, « Les Pionniers de Taormina », née en Sicile six ans auparavant, avait développé entre ses membres des liens de confiance et une liberté d’expression peu commune. C’est ce que raconte Delphine, la directrice d’une société de relations publiques qui a organisé ce voyage à un passager de dernière minute, Grégoire, qui sort de Sciences Po et découvre avec étonnement un monde très différent de sa Bretagne natale. Au fil des jours, Delphine révèle à Grégoire les secrets des grands noms de la croisière, ceux des ententes industrielles, ceux des accords de prix, ceux des commissions et des rétrocommissions ; les secrets des pools d’intervention financière sur les marchés boursiers, ceux des introductions à la cote, ceux des pools de garantie des émissions d’actions et d’obligations ; les techniques des take over bid et des leverage buy out ; les secrets des régies publicitaires de la presse, ceux des émissaires clandestins du Vatican ; et beaucoup d’autres choses dont on ne parle qu’en coulisse et qui ne s’écrivent jamais. Hormis deux ou trois personnages principaux, tous les autres apparaissent sous leur nom et ne révèlent que des faits qu’ils ont vécus mais soigneusement dissimulés ou travestis. Les réalités et leurs secrets l’emportent alors de loin sur les plus audacieuses fictions. Jean-Luc Gendry, né le 25 novembre 1926, est ancien élève de l’Institut d’études politiques de Paris et ancien élève de l’École pratique des hautes études. Entré, en 1950, dans un groupe de compagnie d’assurances, il s’est par la suite consacré au développement d’un établissement financier (Société privée de gestion financière) spécialisé dans la gestion des capitaux institutionnels et les opérations de banques d’affaires. Jean-Luc Gendry s’est attaché à l’écriture de romans historiques reposant pour la période 1939-1945, et la période de la IVe et Ve République, sur de nombreux entretiens avec les grands acteurs politiques et de nombreux documents inédits. Editions de Fallois – sortie le 13 mai 2014 La bibliothèque du FBN Arthur GAUTIER, Anne-Claire PACHE LA PHILANTHROPIE : UNE AFFAIRE DE FAMILLE Depuis une dizaine d'années, la philanthropie fait l'objet en France d'un renouveau aussi remarquable qu'inattendu. Après plusieurs décennies de semi-clandestinité, les initiatives privées pour le bien commun sont de plus en plus visibles et acceptées, dans un contexte de crise profonde de notre modèle économique et social. Un nombre croissant de familles françaises, de notoriété et de fortune diverses, créent ainsi leur fondation pour soutenir des actions dans des domaines aussi variés que l'insertion, l'éducation, la recherche médicale ou la culture. Discrètes, souvent confinées à la sphère intime, ces initiatives sont méconnues. Sources d'échanges féconds entre générations et de collaboration avec le monde associatif, elles annoncent peut-être l'avènement d'une "culture du don" plus vigoureuse en France. Quels sont les contours de cette philanthropie familiale et ses spécificités ? Qui sont ces familles françaises qui s'engagent ? Quelles sont leurs motivations ? Comment s'organisent-elles ? A quels enjeux sont-elles confrontées ? S'appuyant sur une étude menée à l'ESSEC depuis 2012 auprès d'une trentaine de familles philanthropes, cet ouvrage a pour but de lever le voile sur ce phénomène étonnant mais bien vivant. Editions Autrement – parution le 5 mars 2014 Communiqués Grace aux logiciels en mode SaaS et le Cloud, une révolution technologique est en cours qui provoque une chute des outils de gestion de documents pour les entreprises. Cette chute va favoriser le partage de documents professionnels confidentiels permettant aux entreprises de reprendre la main sur leurs informations. MyCercle facilite cette Révolution des Cercles en permettant d’échanger en toute sécurité des présentations d’entreprises confidentielles, actualisées et personnalisées. Une entreprise passe son temps à se présenter mais elle ne dit pas exactement la même chose à son actionnaire, son banquier, son fournisseur, son partenaire commercial, une administration. MyCercle lui permet de le faire de façon personnalisée et en toute confidentialité grâce aux Cercles qu’elle va créer : elle ouvre une présentation en continu à une sélection d’invités qui ne verront jamais qui sont les autres invités. MyCercle facilite aussi le contrôle par l’entreprise de sa réputation financière en offrant à ses abonnés en temps réel les scores et avis de crédit des agences informations et leur donnant un accès direct à ces agences pour une demande de correction éventuelle. Simple d’utilisation et intuitif, MyCercle est unique puisqu’il n’existe nulle part au monde une plateforme de ce type. MyCercle est heureux d’offrir aux membres du Family Business Network un accès gratuit de 3 mois sans aucun engagement. Il vous suffit d’adresser un mail à Bertrand Macabéo ([email protected].) - Associé fondateur de MyCercle – en indiquant « Offre MyCercle aux membres FBN ». Pour en savoir plus : www.mycercle.net
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