Revue de presse du 10 au 14 Février 2014

Comité de Coopération avec le Laos
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Revue de presse du 10 au 14 Février 2014
Vous trouverez ci-joint un choix d'articles publiés au Laos en anglais dans le quotidien "Vientiane Times"
et en français dans l'hebdomadaire le "Rénovateur".
Bonne réception et bonne lecture,
Cordialement,
Bureau du CCL à Vientiane
 Le Rénovateur :
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La croissance économique du Laos est l‟une des plus rapides du monde
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Plus de 500 tonnes de riz Kaynoy exportées chaque année au Vietnam
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Khammouane et Savannakhet, clés de la sécurité alimentaire
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Prés de 580 000 hectares de plantations industrielles d‟hévéas et d‟eucalyptus au
Laos
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Traitements et opérations gratuits du goitre à Oudomxay
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Soins oculaires gratuits pour les malvoyants de Bokèo
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Lancement du projet de soutien au schéma directeur de la Justice
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Khong : l‟une des plus belles îles du Mékong
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Descendre le Mékong pour la cause de l‟eau potable pour tous
 Vientiane Times :
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More work required before AEC integration
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Investment in special economic zone reaches US$1 billion
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Health standards lacking in rural Xieng Khuang
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Recreational parklands under development in Xieng Khuang
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Japanese investment skyrockets in Laos
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Health University launches new masters courses
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Five countries meet to keep French-speaking alive
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Kai noi rice adds crispness to new beerlao cold
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Climate change adapt ation aims to secure wetland
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Sepon increases community poverty alleviation initiatives
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Illegal Opium crop declines
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Ministry addresses health sector projects
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Thai property firm toexpand business in Laos
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Increasing market boosts Laos coffee exports
La croissance économique du Laos est l’une des plus rapides du monde
(Phong Thammavongsa)
Le Laos est devenu l‟un des dix pays dont la
croissance économique est la plus rapide du
monde, et dont le revenu moyen par habitant
tend à passer du niveau inférieur au niveau
moyen. Selon une étude récente de la
Banque mondiale, la RDP Lao suit la voie
d‟un développement durable, grâce à des
réformes permettant de diminuer la pauvreté
et de soutenir une croissance dynamique. Le
taux de croissance du pays a dépassé 7 %
chaque année de 2001 à 2010, et a atteint 7,6
% en 2011. Il restera élevé dans les années à
venir selon les prévisions. En 2011, le habitant a été de plus de 1 000 dollars. On peut
ainsi prévoir que la RDP Lao sortira d‟ici
2020 de la liste des pays les moins avancés
établie par l‟ONU. La Banque mondiale
note également que le secteur des ressources
naturelles et forestières, l‟agriculture, les
barrages hydroélectriques et les mines contribuent à plus de la moitié de la richesse de
la RDP Lao. L‟hydroélectricité et l‟industrie
minière représentent un tiers de la croissance économique du pays. Ces dernières
années, cette croissance a contribué à élever
le niveau de vie de la population et à réduire
la pauvreté. On s‟attend pour 2014 à un taux
de croissance de 8,5 %. Le Laos est ainsi
l‟un des dix pays dont la croissance économique est la plus forte, aux côtés notamment
de la Mongolie, de la Sierra-Leone, du
Turkménistan ou encore du Bhoutan.
(Rénovateur 10 Février 2014)
Plus de 500 tonnes de riz Kaynoy exportées chaque année au Vietnam
(Somphavanh Siramath)
Le riz gluant Kaynoy (rizpoussin), essentiellement cultivé et produit dans les provinces
de Xiengkhouang et de Houaphanh est l‟un
des produits phares de la région. Plus de 500
tonnes de ce riz sont exportées chaque année
au Vietnam. Ce riz traditionnel est très prisé
des consommateurs lao mais aussi vietnamiens pour sa saveur particulière et ses bienfaits sur la santé. Les autorités de ces deux
provinces comptent promouvoir davantage
la culture du riz gluant Kaynoy en vue
d‟élever leurs exportations et faire de ce riz
une spécificité régionale. Le service de
l‟Agriculture et des forêts de la province de
Xiengkhouang, promeut trois variétés de riz
gluant Kaynoy, le blanc, le noir et le rouge.
On le cultive principalement dans quatre
districts : Khoune Pèk, Phaxay et Phoukhoune. L‟année dernière, sa culture sur 10
000 hectares a produit une récolte de 40 000
tonnes de riz, soit quatre tonnes à l‟hectare.
10 000 tonnes ont été distribuées sur le marché intérieur, plus de 500 tonnes ont été exportées et le reste a été conservé pour le
marché local. En raison de ses qualités intrinsèques, son prix est plus élevé que les
autres riz ; un kilo de riz gluant Kaynoy se
vend actuellement 10 000 kips. Le service de
l‟Agriculture et des forêts recommande aux
agriculteurs de la région de ne pas utiliser
d‟engrais ou de pesticides chimiques en vue
de créer à l‟avenir une certification « culture
biologique » pour cette variété de riz. Il entend faire de la culture de ce produit un levier pour accroître le revenu des villageois et
ainsi améliorer leurs conditions de vie.
(Rénovateur 10 Février 2014)
Khammouane et Savannakhet, clés de la sécurité alimentaire
(Douangta Manokoune)
Le Comité national de coordination du projet
de promotion de la production marchande et
de la sécurité alimentaire a tenu récemment
sa première réunion dans la province de
Khammouane, a avec la participation des
hauts fonctionnaires de l‟administration nationale et des provinces et de membres du
groupe de production de semences et du
groupe des rizeries de plusieurs districts des
provinces de Khammouane et de Savannak-
het, sous la présidence du vice-Premier ministre, M. Somsavat Léngsavad, chargé des
affaires économiques. Plusieurs questions
ont été discutées : la signification et
l‟importance de la sécurité alimentaire, le
programme d‟action et les travaux à effectuer, la sécurité alimentaire dans les provinces de Khammouane et de Savannakhet
et la mise en oeuvre du projet exemplaire de
production intensive de riz près de la troisième écluse du barrage hydroélectrique
Namtheun 2. Elles ont été introduites par le
vice-ministre de l‟Agriculture et des forêts,
M. Phouang Parisak Pravongviengkham,
président du Comité responsable du projet.
M. Phouang Parisak Pravongviengkham a
expliqué que durant les cinq dernières années la production de riz avait augmenté de
3,9 %. En 2012, la production était de 520 à
540 kilos de paddy par habitant dans les
plaines qui longent le Mékong. Mais elle
reste insuffisante dans les régions montagneuses, au nord-ouest et au nord-est du
pays. On prévoit qu‟en 2025, le nombre de
bouches à nourrir dans le pays, en tenant
compte de l‟augmentation de la population
lao et du nombre croissant des touristes, sera
de 12 millions : les besoins alimentaires seront donc deux fois plus élevés et la production de riz devra atteindre 3,3 ou 3,4 millions
de tonnes. Pour développer la production
alimentaire tout en se conformant aux
normes sécurité alimentaire fixées par la
FAO, la RDP Lao doit faire face à de multiples défis : le changement climatique, la
concurrence qualitative, la surface limitée
les terres arables etc. Au Laos, huit provinces
seulement
jouissent
de
l‟autosuffisance alimentaire, alors que dans
les neuf autres la production est inférieure à
350 kilos par an et par personne. Huit de ces
neuf provinces sont au nord du pays, une
autre au sud. 44 de leurs districts seulement
(31 %) ont une production excédentaire, et
29 autres (21 %) une production suffisante.
Mais 68 districts (48 %) manquent de riz à
certaines saisons. 16 % des familles sont
encore pauvres et n‟ont pas assez de riz.
Dans la province de Khammouane, les rizières couvraient en 2013 75 000 hectares,
dont 15 000 hectares de rizières irriguées, et
la récolte a été de 300 000 tonnes, soit 700
kilos de riz par an et par personne. La même
année, la province de Savannakhet comptait
225 000 hectares de rizière, dont 30 000 hec-
tares de rizières irriguées et la récolte a été
d‟un peu plus d‟un million de tonnes. Les
deux provinces ont donc produit ensemble
1,3 million de tonnes. Mais en 2025 il en
faudra trois millions pour pouvoir assurer la
sécurité alimentaire nationale, et constituer
une réserve de 500 000 à 600 000 tonnes.
Pour atteindre cet objectif il faudra 700 000
hectares de rizières. Dans les deux provinces, la surface totale consacrée à la culture du riz est de 634 500 hectares dont 200
000 hectares servent à la culture des deux
saisons. La production annuelle (une saison)
s‟effectue sur 234 500 hectares. Il sera nécessaire de porter le volume de la production
à 1,65 million de tonnes. En 2025, la province de Khammouane devra compter 83
000 hectares de culture intensive afin de
produire 750 000 tonnes de riz, deux fois
plus qu‟en 2013, et celle de Savannakhet
200 000 hectares pour atteindre 1,8 millions
de tonnes, soit 58 % de plus que la production actuelle. Le secrétariat de du projet de
sécurité alimentaire collectera des données
plus précises, à la demande du Comité national de coordination, pour les présenter au
gouvernement à sa réunion du mois de février.
(Rénovateur 10 Février 2014)
Prés de 580 000 hectares de plantations industrielles d’hévéas et d’eucalyptus
au Laos
(Somphavanh Siramath)
Le secteur de la sylviculture au Laos, notamment les plantations industrielles
d‟hévéas et d‟eucalyptus, compte 212 exploitations sur une superficie de 574 534
hectares. L‟ensemble de ces exploitations
représente un investissement de 1,65 milliard de dollars. La production de ce secteur
est essentiellement destinée à l‟exportation.
Le nombre de ces exploitations est resté le
même depuis que le gouvernement lao a
décidé, en 2011, de suspendre les conces-
sions de terre pour des projets de plantations
d‟hévéas et d‟eucalyptus. 130 plantations
d‟hévéas et d‟eucalyptus (269 122 hectares)
sont situées dans les provinces nord du pays.
Elles représentent un investissement de 422,
4 millions de dollars, soit 60,32 % du montant total des investissements engagés dans
ces cultures. Plus au centre, notamment dans
les provinces de Vientiane, de Borikhamxay
et de Khammouane, on compte 48 plantations (152 830 hectares) qui ont nécessité un
investissement de 757 millions de dollars.
Dans les provinces du sud, 473 millions de
dollars ont été investis dans 36 plantations
(152 830 hectares). L‟exploitation industrielle d‟hévéas et d‟eucalyptus de la province de Luang Namtha a commencé en
1994 dans le village de Hadgnao (district de
Luang Namtha). Progressivement la surface
des cultures d‟hévéas s‟est étendue aux
autres districts tels que les districts de Long,
de Sing et de Nalè. Cette province compte
aujourd‟hui
plus
de
20
projets
d‟investissement liés à la culture de l‟hévéa,
et les plantations sont de trois catégories :
investisseurs privés en partenariat avec les
agriculteurs locaux, terrains loués par l‟Etat
à des sociétés pour cultiver l‟hévéa, ou bien
terrains cultivés par des paysans. La culture
de l‟hévéa dans la province de Luang Namtha occupe plus de 40 000 hectares.
(Rénovateur 10 Février 2014)
Traitements et opérations gratuits du goitre à Oudomxay
(Phetphoxay Sèngpaseuth)
Cette mission a permis de traiter une centaine de patients et d’en opérer 75
La Lao Réhabilitation Foundation (LRF),
organisation humanitaire non gouvernementale dont le siège est en Californie (EtatsUnis), vient de financer l‟achat de matériels
et d‟équipements médicaux de l‟hôpital de la
province d‟Oudomxay et la mise oeuvre
d‟une mission médicale visant à opérer gratuitement les personnes atteintes de goitres.
La remise du matériel, d‟un montant de plus
de 30 000 dollars, a eu lieu le 28 janvier, en
présence des directeurs du service pédiatrique et du service d‟urgence de l‟hôpital, le
Dr Soulideth Kingkham et le Dr Chansanith
Phothirath, du président de la LRF, le Dr
Luc Janssens et des fonctionnaires concernés. La mission médicale qui s‟est déroulée
du 21 au 28 janvier avait aussi pour objectif
d‟étudier les causes des facteurs goitrigènes
chez les patients. Cette mission, la quatrième
menée par LFR, a permis de traiter une centaine de patients et d‟en opérer 75. Les
études ont souligné la nécessité de mettre en
oeuvre des prophylaxies et des traitements
appropriés chez les groupes à risque élevé,
comme les femmes enceintes et les nouveaunés, dont un fort pourcentage peut souffrir
d‟hypothyroïdie congénitale. « Un déficit en
iode et une carence alimentaire sont des
facteurs goitrigènes contre lesquels il faut
remédier, a déclaré le Dr Chansanith Phothirath. L’iode est un oligo-élément constituant
obligatoire des hormones et le tabac est un
facteur de risque de goitre. Les synthèses
des hormones thyroïdiennes peuvent aussi se
faire de façon imparfaite par suite d’un déficit enzymatique congénital. » Le goitre est
cliniquement isolé : il n‟y a pas de tumeur,
pas de caractère vasculaire,pas de signe
d‟hypo ni d‟hyperthyroïdie. Le goitre est
diffus, de volume variable, ferme ou mou
mais jamais dur. Il augmente parfois,gonflant et dégonflant au cours des épisodes de la vie génitale (règles, grossesse),
des stress et des émotions. Certains goitres
évoluent vers la formation de nodules froids.
Les goitres : qu’est-ce que c’est ?
C‟est l‟augmentation diffuse de volume du corps thyroïde. Le goitre se manifeste par un
gonflement de la région antérieure du cou. Cette affection est très fréquente : 800 millions
de personnes en sont atteintes dans le monde. Le goitre peut être homogène ou hétérogène
comprenant un ou plusieurs noyaux. On distingue :
- les goitres tumoraux qui sont irréguliers ; la tumeur peut être bénigne ou maligne ;
- les goitres inflammatoires qui se voient au cours des thyroïdites ;
- les goitres vasculaires de l‟hyperthyroïdie (maladie de Basedow) ;
- les goitres avec hypothyroïdie qui sont dus à un trouble de la synthèse des hormones
thyroïdiennes ;
- les goitres simples qui correspondent à une augmentation isolée de volume de la
glande, sans tumeur, sans inflammation, sans trouble de la sécrétion thyroïdienne.
(Rénovateur 10 Février 2014)
Soins oculaires gratuits pour les malvoyants de Bokèo
(Phetphoxay Sèngpaseuth)
Les prochaines missions du Centre interviendront également dans les écoles primaires de la province
Le Centre d‟Ophtalmologie de Vientiane
vient de lancer une campagne à l‟ intention
des personnes malvoyantes de la province de
Bokèo pour les informer du passage d‟une
mission du Centre prochainement dans leur
région. Il s‟agit d‟une équipe médicale am-
bulante qui pourra traiter et opérer gratuitement les patients sur place. Cette mesure de
santé publique, à „initiative du ministère de
la Santé, vise à soigner les personnes défavorisées ne disposant pas suffisamment de
moyens pour voyager et celles dans
l‟incapacité de se déplacer. Depuis plusieurs
années, le Centre d‟Ophtalmologie de Vientiane organise des missions dans les zones
rurales isolées. Le Centre administre ponctuellement des traitements et procède à des
interventions chirurgicales gratuitement dans
ses locaux. Du 15 au 25 d cembre dernier,
une équipe médicale du Centre est partie en
mission dans la province de Bokèo. « Lors
de cette dernière mission, 72 personnes ont
été opérées, a déclaré le directeur adjoint du
service de santé de province de Bokèo, le Dr
Nouchanh Vitsouthiphanh. Dans les zones
rurales éloignées du pays la majorité des
malvoyants et des aveugles sont en attente
de soins. Les équipes du Centre
d’Ophtalmologie de Vientiane font un travail
formidable. Ces missions devraient contribuer à atteindre les Objectifs du Millénaire
pour le Développement d’ici 2015.» Le
Centre d‟Ophtalmologie s‟est donné pour
objectif de former plus de personnel dans le
domaine de la santé oculaire et d‟aider les
hôpitaux de province à acquérir du matériel
médical adapté aux soins oculaires. En outre,
les hôpitaux centraux et régionaux seront
incités à moderniser leurs méthodes de traitement et de services. Les prochaines missions du Centre interviendront également
dans les écoles primaires de la province. Au
Laos les malvoyants et les non-voyants seraient environ 60 000. Il y a dans le monde
près de 285 millions de personnes qui présentent une déficience visuelle: 39 millions
d‟entre elles sont aveugles et 246 millions
présentent une baisse de l‟acuité visuelle.
Près de 90% de celles qui présentent une
déficience visuelle vivent dans des pays en
développement. Le nombre de personnes qui
deviennent aveugles à des causes infectieuses a considérablement réduit au cours
des 20 dernières années. Cependant, on estime que 19 millions d‟enfants souffrent de
déficience visuelle. Près de 65% de
l‟ensemble des personnes présentant une
déficience visuelle sont âgées de 50 ans et
plus et près de 20% de la population mondiale appartiennent à cette classe d‟âge.
Avec une population vieillissante dans de
nombreux pays, toujours plus de gens seront
exposés à une déficience visuelle liée à
l‟âge.
(Rénovateur 10 Février 2014)
Lancement du projet de soutien au schéma directeur de la Justice
(Communiqué de presse de l’Ambassade de France)
Vendredi 31 janvier 2014, en présence du
représentant résident du PNUD, du chargé
d‟affaires de l‟Union européenne et des ambassadeurs français et américain, avait lieu la
cérémonie de lancement du soutien au
schéma directeur de la Justice (Legal Sector
Master Plan, LSMP). Ce projet de trois ans,
soutenu par ces quatre partenaires, vise à
améliorer l‟accès à la justice des citoyens et
à encourager la création de lois plus claires
et plus adaptées, en coopération avec les
autorités laotiennes. La France apporte 548
000 USD à ce projet de 3,9 MUSD, qui prévoit notamment la création d‟un institut juridique national. En ouverture de cette cérémonie, l‟Ambassadeur de France au Laos,
M. Yves Carmona, a prononcé cette brève
allocution : « Je me réjouis d’être avec vous
aujourd’hui pour cette cérémonie de lancement du projet de soutien au schéma directeur de la Justice (Legal Sector Master Plan,
LSMP). Bien entendu, je partage sans réserve, en tant qu’État membre de l’Union
européenne, l’avis de mon collègue Michel
Goffin. L’État de droit, les droits de
l’Homme et la démocratie constituent des
priorités de la coopération française en
RDP Lao. L’État de droit n’est pas seulement un objectif de développement, c’est
surtout une condition sine qua non du développement, dans la mesure où il constitue le
socle d’un environnement favorable à un
développement inclusif. Le LSMP est le fruit
d’une coopération unique entre différents
ministères, institutions et partenaires de
développement, réunis pour atteindre un
objectif fondamental : établir un État de
droit complet et efficace au Laos. La mise en
place du LSMP ne sera pas simple, mais,
quand j’observe l’engagement de tous les
partenaires, je suis certain qu’il deviendra
réalité. La semaine dernière, nous avons
longuement discuté de ce projet avec Monsieur le ministre, le Professeur Chaleun Yiapaoheu ; j’ai pu alors mesurer l’implication
totale du ministre dans cette réforme ambitieuse, et je voudrais le remercier pour son
action. En mettant en oeuvre ce plan ambitieux, qui appelle tant d’activités différentes,
nous ne devons pas perdre de vue sa finalité
: de meilleures lois, de meilleures institutions judiciaires, un personnel plus qualifié
et un meilleur accès à la justice, pour le bien
du peuple laotien. Je félicite le PNUD pour
son travail permanent de coordination de
tous les soutiens et de toutes les initiatives
qui ne l’éloigne pas des objectifs principaux.
Je voudrais remercier une fois encore le
gouvernement laotien pour sa volonté
d’avancer sur ce chemin difficile, et je rappelle notre engagement à travailler ensemble. » L‟ambassadeur a ensuite rappelé le
montant de la contribution française à ce
projet : « La France est un contributeur majeur à la justice, avec 548 000 USD engagés
pour soutenir le SPLSMP sur la période
2014-2016 mais également l’allocation de
1,2 million USD supplémentaire en expertise, à court et à moyen terme. Elle apportera l’expertise de ses juges, procureurs et
avocats pour soutenir l’établissement d’un
institut juridique national, en collaboration
avec le ministère de la Justice, la Cour suprême, le Bureau du Procureur suprême
général et l‟Association du barreau laotien.
L’institut offrira une formation initiale améliorée aux professionnels de la justice,
moyen fondamental de garantir un traitement équitable de tous les citoyens devant la
justice. »
(Rénovateur 10 Février 2014)
Khong : l’une des plus belles îles du Mékong
(Bouaphanh Vinounsak)
Le Mékong est le fleuve le plus important
d‟Asie du Sud-Est. Il prend sa source au
Tibet, sur le toit du monde. Il traverse la
Chine, le Myanmar, la Thaïlande, la République Démocratique Populaire Lao, le
Royaume du Cambodge et la République
socialiste du Vietnam, avant de se jeter dans
la mer de Chine, après un parcours de plus 4
000 kilomètres. Le Mékong est considéré
pour les Lao comme un axe de communication. Appelé la « mère des eaux », il est aussi
la source de la vie pour ses riverains. Sur son
parcours en territoire lao, il est parsemé de
rapides, de récifs et d‟îles. Plus le Mékong
s‟éloigne de sa source, plus il s‟élargit. A
Champassak, sa largeur peut atteindre près
de quinze kilomètres et se compose de milliers d‟îles. Les locaux qui habitent sur les
îles nomment leur région « les 4 000 îles
».En fait, « la mer du Laos »est parsemée
des jolies îles et îlots verdoyants avec de
l‟eau pure, très claire en saison sèche. Le
Mékong coule en cette portion plus lentement. La plus grande des îles de larégion des
4 000 îles est Done Khong. Cette île occupe
une surface de plus d‟une dizaine de kilomètres carrés Elle possède deux montagnes
magnifiques, couvertes de forêts primaires et
de rizières. Les habitants vivent de
l‟agriculture, de l‟élevage et de la pêche.
Done Khong est riche. Elle dispose de nombreuses infrastructures, routes, hôpitaux,
écoles et abrite d‟innombrables ressources
naturelles. Elle est mieux lotie que ses consoeurs plus petites qui manquent d‟électricité
du fait de leur éloignement. Les charmes du
Mékong dans cette région sont les chutes
d‟eau. Les plus importantes sont le Liphi et
la chute de Khonphaphéng. Le Liphi se
trouve dans l‟île de Khone. Done Khong est
le chef-lieu du district. Pour le visiter, il faut
prendre un taxi ou un bus depuis Paksé, capitale de la province de Champassak. Le
trajet est de 120 kilomètres avant d‟atteindre
l‟embarcadère pour se rendre dans l‟île. Le
visiteur peut alors prendre un bateau, à Nakasang ou dans d‟autres endroits. La traversée coûte de 10 000 à 15 000 kips. L‟île de
Khong se compose aussi de plusieurs petites
îles dont Done Khone et Done Déd. A Done
Déd, le Mékong est parcouru par des rapides
et parsemé de rochers. C‟est la nature qui
donne le charme à cette région. A un kilomètre et demi à l‟est de Done Khone, se
trouve la chute de Liphi. Le site est formé
par des grandes roches assez hautes coupant
et ralentissant le courant du Mékong. Le
Mékong coule entre les groupes de rochers
primaires et tombe sur une certaine hauteur
avant de couler dans un couloir assez étroit
faisant un bruitincessant. Le visiteur peut, de
ces rochers, regarder les chutes d‟eau qui
continuent leur chemin vers le sud. Ce paysage présente une nature superbe, inoubliable pour ceux qui l‟ont visité. La chute
de Khonephaphèng est un site pittoresque et
magnifique. Elle se trouve près de la frontière avec le Cambodge. Le site est parsemé
de petites îles et de rochers. C‟est le résultat
de treize kilomètres de puissants rapides. Le
mur de rochers, haut de quinze mètres,
coupe le courant du Mékong. Cette chute est
plus intéressante que le Liphi. Le Mékong
continue ensuite lentement son parcours vers
le Cambodge. Ces deux sites majestueux
reçoivent des milliers de touristes locaux et
étrangers chaque année.
(Rénovateur 10 Février 2014)
Descendre le Mékong pour la cause de l’eau potable pour tous
(Somsanouk Mixay)
Rémi Camus, français de 28 ans, est parti le
8 octobre 2013 un peu au nord de Dêqên
dans le Yunnan, à la frontière du Tibet. Il a
mis trois mois pour arriver à Vientiane, le 4
janvier, après avoir fait 2 800 kilomètres sur
le Mékong. Il lui reste 1600 kilomètres à
faire jusqu‟au Delta de ce grand fleuve.
Après quoi court-il ? Ou plutôt après quoi
nage-t-il ? « Pour attirer l‟attention du
monde sur l‟accès à l‟eau potable et pour
sauver le fleuve de la pollution. » C‟est une
noble entreprise, en effet. D‟où lui en est
venue l‟idée? Ce bourgeois (il est né à
Bourges) se destinait à la restauration. Après
un Bac technique il a été pris de bougeotte et
a voyagé un peu partout : Grande Bretagne,
Nouvelle Zélande, Pologne, Australie,
Thaïlande, Malaisie. Il est même venu au
Laos en 2010. Un peu assagi, il a fait de la
restauration près de Genève. Mais cela n‟a
pas duré. Il commence une expédition, une
gageure: traverser l‟Australie en courant !
Faut le faire ! A cause d‟un petit garçon atteint du syndrome de Lowe. Il veut attirer
l‟attention sur cette maladie et aider tous
ceux qui en sont affectés. Il fait 5400 kilo-
mètres en cent jours en trainant une remorque de quarante kilos. Le plus gros problème rencontré durant cette course folle? «
Le manque d’eau. J’ai été obligé de boire
mon urine à deux reprises », se rappelle-il.
Rémi Camus décide donc de créer « Expédition Terre Inconnue », trouve une quinzaine
de sponsors, réunit 20 000 euros et commence la descente du Mékong. En bateau, en
kayak, en canoë, en radeau ? Non, en se laissant flotter et en nageant à l‟aide d‟un flotteur auquel il s‟accroche et qui contient tout
son matériel, ordinateur, camera etc. Il flotte
et nage en se propulsant avec ses palmes en
moyenne 50 à 60 kilomètres par jour, commençant à 8 heures du matin jusqu‟à la tombée de la nuit, parfois sans s‟arrêter. Il se
sustente sur l‟eau. A la fin de la journée, s‟il
arrive devant un village, il s‟y arrête et demande l‟hospitalité qui lui est toujours généreusement accordée, non sans moult discussions entre les villageois pour savoir qui sera
l‟hôte. S‟il n‟y a pas de présence humaine,
Rémi installe un bivouac, attache son hamac
entre deux arbres et se fait sa tambouille
après avoir péché dans le Mékong. Il lui est
arrivé d‟attraper des poissons de taille respectable avec de simples filets. A-t-il rencontré des dangers ? A-t-il eu des accidents ?
« Pratiquement non. Seulement des frayeurs
», avoue-t-il. Une fois dans un torrentueux
passage du Lancang (c‟est le nom du Mékong quand il est encore en Chine ou son
cours est très encaissé) il a été aspiré dans un
tourbillon puissant. « Sije ne m’étais pas
agrippé au guidon de mon flotteur, j’étais
parti pour de bon », se rappelle-t-il. Une
autre fois, il a failli être aspiré dans un trou
de déviation d‟un barrage en construction en
Chine. « La aussi, je n’en serai jamais revenu », se rappelle-t-il avec effroi. Comment
son expédition contribue-t-elle à sa campagne pour l‟eau potable et un fleuve propre
? « Ce que je fais, c’est une goutte d’eau
dans l’océan », reconnait-il. Mais ce n‟est
pas inutile. D‟abord, il ne passe pas inaperçu. Tout le monde lui demande d‟où il vient,
ce qu‟il fait et il leur explique avec plaisir,
même si, complètement épuisé, certains
soirs, il n‟aspire plus qu‟à dormir. Rémi
Camus a comme partenaires les élèves de
sept classes dans diverses écoles autour de
Bourges. Une fois par mois il a une vidéoconférence avec eux. « Je fais d’abord un
reportage de mon voyage, de mes rencontres
puis nous avons une session questionsréponses. Je leur raconte comment dans certains villages les gens sont obligés d’aller
chercher de l’eau loin dans les rivières alors
que chez eux, en France, il leur suffit
d’ouvrir un robinet ». Les élèves font un
concours pour réduire leur consommation
d‟eau dans les toilettes. Ils sont fiers des
résultats qu‟ils obtiennent. « Pour faire plaisir à Rémi », disent-ils. Il leur explique aussi
comment il encourage les villageois riverains à éviter de polluer le fleuve. Il leur
explique que, une fois arrivée dans les eaux
lao, il a commencé à avoir des boutons,
signe que le fleuve est pollué en quelque
sorte. A la fin du voyage, Rémi se propose
de faire un film (il a une caméra en permanence sur son casque pour cela) et il écrira
un livre. En présence de quelques amis qu‟il
s‟est fait à Vientiane au cours de son séjour
dans la capitale pour se mettre en règle avec
l‟immigration, et de représentants des médias, Rémi Camus, très ému, s‟est remis à
l‟eau vendredi matin, non sans avoir répondu
aux questions des journalistes. Tout le
monde lui a souhaité un bon voyage et un
grand succès pour sa campagne. Remi Camus a un GPS et si l‟on ouvre sa page Facebook, on peut savoir, à la minute près, où il
se trouve.
(Rénovateur 10 Février 2014)
More work required before AEC integration
(Times Reporters)
The government needs to improve itself in
many fields in preparation for the country
becoming a member of the Asean Economic
Community (AEC) next year Represèntatives from different sectors of the government and the private sector gathered in Vientiane on Friday to deepen,their knowledge
About Asean issues under the second Asean
Awareness seminar. The seminar comes
under tha umbrella of The Laos Pilot Programme for Narrowing the Development
Gap towards Asean integration (LPP Prolect). Deputy Minister of Planning and Invvestment Dr Bounthavy Sisouphanthong
spoke at the seminar. He said the aim is to
boost the preparedness of each branch of the
government and the private sector prior to
Asean integration, especially in regard to the
improvement of regulations, human resource
developmet, administrative institutes, financial systems as the standard and quality of
goods production. Meanwhile, senior JICA
representative Mr Kimura Hironori reiterated the importance of focusing on preparation for the Asean Economic Community
(AEC) in Laos, introducing the policy measures and framework of the AEC in Thailand
and promoting the awareness of current
Asean issues. The LPP targets balancing
development growth and environmental conservation and the harmonization with three
components, these being environment, tourism and agriculture, he said.Each of these
components hase made significant progress
to date but the opportunitiesfor Lao counterparts of each component and the private sector were limited, especially on learning
about Asean integration, Mr Hironori said.
Laos still has many challenges to integrate
with Asean as the knowledge of key personnel in the government and private sector in
regard to trading and economics are still
limited, the Asean Department Director
General, Dr Khiane Phansourivong explained. The ability of the country to compete with other Asean countries is still low,
there is poor infrastructure for products,
transportation and service, while financial
regulation is not strict and the trading and
banking system is not sufficientry strong, he
noted. Preparations by Laos to integrate with
the AEC are currently focused on four areas
of work; one is to generate an understanding
of the AEC to link with the region and the
international economy he said, while the
second in to create mechanisms to improve
coordination between the various central
government sectors and local authorities.
The third is study commercial production
projects, goods lists, service systems and to
increase support to small and medium enterprises and the fourth is the improvement of
rules and regulations in relation to setting up
business operations. “We also want to develop human resources in each sector from
the central to the local levels to participate in
international economic integration,” said Dr
Khiane. To achieve the vision, it will require
close cooperation and coordination from
every sector, both from the government and
the private sector.The seminar was jointly
organized by the ministries of Foreign Affairs and planning and Investment and JICA.
(Vientiane Time 10 Janvier 2014)
Investment in special economic zone reaches US$1 billion
(By Somsack Pongkhao)
More than 100 companies have invested in
the country's existing 10 special and specific
economic zones (SEZs), with the value
amounting to over US$1 billion, creating
about 8,000 jobs in Laos.
projects proceed until completion. The lack
of infrastructure development makes it hard
to attract other businesspeople to do business
in the zones as planned. Another challenge
for Laos is to supply enough skilled Lao
labourers to the zones. Agricultural production to supply the zones has not lived up to
expectations. Laos currently has 10 SEZ
zones which cover an area of more than
About 24 companies have invested in Nonthong Industrial and
Trading Park in Vientiane. -- Photo Bounthan
Deputy Minister and Vice President of the
Lao National Committee for Special Economic Zones (NCSEZ) Ms Bouatha Khattiya
was speaking at a nationwide meeting in
Vientiane on Monday. Attended by relevant
officials from various provinces, the meeting
aimed to evaluate the achievement of SEZ
development in Laos. Ms Bouatha said SEZ
development and management is a new task
in Laos and an SEZ development model is
still lacking therefore the relevant sectors
need to discuss and exchange lessons on a
regular basis to ensure that SEZ development is based on the country's strategy from
now until 2020. According to a report provided at the meeting, the developers of the
10 SEZs in Laos initially required more than
US$4 billion to develop necessary infrastructure to accommodate the inflow of investment into the zones. Nevertheless in
reality the developers have yet to develop
the infrastructure in their zones as planned
due to financial limitations and the difficulty
of land compensation for villag ers affected
by the projects. The report stated that it's
hard to ensure that developers have the genuine resources and skills to ensure the
Ms Bouatha Khattiya.
13,500 hectares.
These include the That Luang Marsh specific economic zone in Vientiane, Savan-Seno
special economic zone in Savannakhet province, Golden Triangle special economic zone
in Bokeo province, Boten Dankham specific
economic zone in Luang Namtha province,
Vientiane Long Thanh Golf Course in Vientiane, and the Phoukhiew specific economic
zone in Khammuan province. Several international companies have decided to do business in the Savan-Seno SEZ including
Aeroworks, Toyota and KP Breau. The zone
is located along the Road No.9 linking Laos
to Thailand and Vietnam which will facilitate the transportation of goods in the zone.
Meanwhile the US$500-million Boten
Dankham SEZ project has seen some
progress. Chinese developers have so far
invested US$130 million to develop infrastructure including electricity, water supply,
telecommunications, roads, warehousing and
drainage systems. The Golden Triangle SEZ
has also seen progress. Since 2007, the
US$86-million project concentrated on infrastructure development including embankments, electricity, water supplies, hotels
and an entertainment centre. Nonthong Industrial and Trading Park in Vientiane is
being jointly operated by the Ministry of
Industry and Commerce in collaboratio n
with a private company from Taiwan. The
cost of the investment is US$43 million, of
which Laos has a 30 percent share and the
Taiwanese company a 70 percent share. So
far 24 companies have invested in the park.
(Vientiane Time February 11, 2014)
Health standards lacking in rural Xieng Khuang
(By Khonesavanh Latsaphao)
Many health centres in Xieng Khuang province are providing low standards of care to
mothers and their children, owing to a lack
of health workers, medical equipment and
small, outdated buildings. From this low
base, The Korea Foundation for International Healthcare (KOFIH) is helping the Ministry of Health to build higher standard health
centres in the province. On Saturday, KOFIH handed over the seventh of its model
health centres to people in the Khangphaniem village of Nonghet district, Xieng
Khuang province. KOFIH has been working
on the integrated package of maternal and
child health from 2010 in Xieng Khuang and
Huaphan provinces, in collaboration with the
Ministry of Health. Due to the efforts of the
Ministry of Health, many maternal and child
health indicators have improved including
the maternal mortality rate, President of
KOFIH, Mr Lee Soo-Ku said at the handover ceremony. Unfortunately, many health
centres here are still experiencing a shortage
of equipment, facilities and staff and facing
many barriers to the provision of maternal
and child health services, he pointed out.
“We have been working on the improvement
of facilities including delivery rooms, training of new midwives and support of essential medical equipment to ensure the access
to maternal and child health services for
mothers and their children,” he stated. He
also mentioned that he was very proud of the
achievements and progress made so far at
the opening of Khangphaniem Health Cen-
tre. The foundation will continue to support
the maternal and child health programme in
close cooperation with the Ministry of
Health. Mr Lee Soo-Ku hopes that this programme could be evaluated as a great contribution to the development of the health
system in the Lao PDR. “Xieng Khuang has
54 health centres including seven model
health centres built by KOFIH,” Head of the
provincial Mother and Child Healthcare Division, Mr Khamphet Vongphachanh told
Vientiane Times. “We put a health centre in
each village group in the province, and 95
percent of Xieng Khuang's population is
connected to the service of these centres,” he
added. Minister of Health Prof. Dr Eksavang
Vongvichit said that by 2015, health sector
professionals aim to achieve all the health
related Millennium Development Goals.
“Health centres are significant in the effort
to get Lao people to understand the importance of good quality healthcare,” he stated.
Only about 40 percent of centres are identified as offering services up to the required
standard. Mr Khamphet explained that the
poor centres might have only one nurse in
the centre and are still lacking medical
equipment. The Khangphaniem Model of
Health Centre that was built by KOFIH. It
has five rooms and five or seven nurses and
doctors to treat sick people in the centre.
The provincial Health Department expected
that about 20 people in villages surrounding
Khangphaniem Model of Health Centre
would come to use the service, especially
mothers and their children.
(Vientiane Time February 11, 2014)
Recreational parklands under development in Xieng Khuang
(By Khonesavanh Latsaphao)
By Khonesavanh Latsaphao
Xieng Khuang provincial authorities have
commenced a project to develop a recreational parklands area just outside the provincial capital of Phonsavan, aiming to provide
new amenities for local residents.
Preliminary works at the Nam Ngam River Park.
The park is being built on the Nam Ngam
River, where a 17 hectare area will be developed at a cost of 135 billion kip. Sibounheuang Construction Development Company
has been contracted to undertake the principle construction works at the Nam Ngam
River Park project. “We will aim to complete all works before the middle of 2016
because Xieng Khuang will host the 11th
National Games in 2017,” the chairman of
the company Mr Khettisak Pakviset, told
Vientiane Times on Tuesday. If it's not complete 100 percent before the middle of 2016
due to adverse weather conditions or other
constraints, the company should have progressed works to at least 80 percent, he assured. In fact, the project is scheduled to be
completed in 2017 but the provincial authorities would rea ly like them to be finished
before the national games commence. The
park will also link with a road to the provin-
cial stadium, where the 11th National Games
will take place, aiming to provide an attractive venue for local and foreign visitors to
relax after sporting competition is finished
each day. Nam Ngam park is located in a
nice area just outside the town of Phonsavan,
against a backdrop of rising mountains and
surrounding plains. However many mountains around the town were sprayed with
defoliating chemicals during the Indochina
War, meaning that what were once lush forests are now barren and bare. However, the
parklands will be developed as an inside-oftown oasis for public use. It is expected that
local residents will warmly welcome the
new recreational area where they will be
able to enjoy some quality time with their
friends and relatives. Mr Khettisak said the
new park will include a fountain in the middle of Nam Ngam river, as a central water
feature to attract more people there, who will
be able to escape from the heat during the
summer months. There will also be a lot of
landscaping works to create gardens and
flower beds as well as picnic areas around
the site of the park for people to sit, relax
and unwind. Alternatively, they will also be
able to enjoy a spot of exercise, with facilities for sporting pursuits also to be incorporated into the development. Xieng Khuang
province has set a target of attracting more
than 48,000 foreign visitors to the area this
year. Last year, Xieng Khuang generated
revenue of around US$5 million from over
43,000 foreign visitors. The Plain of Jars,
Keng Mountain, Tham Piew cave and Kha
and Ka waterfalls are all popular with foreign visitors.
(Vientiane Time February 12 2014)
Japanese investment skyrockets in Laos
(By Somsack Pongkhao)
Japanese investment in Laos has skyrocketed
and the prospects remain strong looking
forward, according to a leading economic
expert in the field. With strong forecasts for
growth, Japanese investors see Laos as a
new production base following the improvement of the country's infrastructure,
legal framework and the availability of
cheap labour. The value of Japanese investment in Laos in 2013 reached US$405.7
million, increasing by a factor of almost 15
compared to the year before, according to
Japanese economic expert Prof. Dr Motoyoshi Suzuki. Japan is also a major donor to
development in Laos. Prof Suzuki, who is
Executive Advisor to the Government Office
and Ministry of Planning and Investment,
was giving an interview to Vientiane Times
on Monday on the sidelines of the nationwide meeting to evaluate the achievement of
Special and Specific Economic Zones (SEZ)
development in Laos. “I think that within the
next two years, Japan will climb in the rankings from 6th to 4th largest for foreign investment in Laos after China, Vietnam and
Thailand,” he said. Prof. Suzuki observed
that foreign investment in Laos, notably in
SEZs, was centred largely on real estate and
golf courses but the Japanese investors will
focus on manufacturing, services and agroforestry. “Manufacturing, for example, offers good job opportunities for people,” he
said, noting that only four people are required for one hectare of agriculture production. Whereas if you use that one hectare for
manufacturing, the project will hire between
2,000 and 5,000 people. Prof. Suzuki said 47
percent of people in Savannakhet province
go to work in Thailand because there are not
enough jobs available in Laos. “Many par-
ents of villagers in Savannakhet said to me
that they don't want to send their children to
Thailand, particularly the daughters, because
[the perception at least is that] it is quite
dangerous,” he said. Prior to this, Japanese
companies told Prof. Suzuki that they didn't
want to come to Laos because there was
limited infrastructure in terms of water supplies, electricity and roads while a good legal framework was also lacking. However
there has been considerable improvement in
these sectors in recent years and that's why
many Japanese have decided to do business
in Laos. Prof Suzuki said there is still some
concern though from Japanese enterprises
about the reliability of supplies of electricity
and water if many companies set up factories
in Laos. In addition, the surging labour costs
in China, especially in major cities, and the
floods in 2011 plus continuing political turmoil in Thailand have led to an increase in
the number of Japanese investors in Laos to
60 last year, up from 27 in 2009, according
to Japanese data. He said the flooding in
Thailand made the Japanese change their
minds and not rely on production bases in
one location only; that's why many companies from the more than 7,000 Japanese
companies in Thailand are looking to shift
their businesses to Laos. The latest investors
from these countries include Nikon and
Toyota, which will both be building part of
their production bases in Laos. Due to the
rising number of Japanese investors coming
to Laos, the Japan External Trade Organisation (JETRO) plans to open an office in
Vientiane this year. JETRO said Laos was
appealing to Japanese investors because of
its political stability, cheap labour and robust
economic growth.
(Vientiane Time February 12 2014)
Health University launches new masters courses
(By Times Reporters)
The University of Health Sciences' Faculty
of Dentistry on Monday launched a new
masters degree curriculum of Clinical
Sciences Programme in Periodontology. The
new programme will run under the technical
support of the Japanese Organisation of International Support for Dental Education
(ISDE). The two-and-half year curriculum
will comprise 47 credits, of which 30 are for
professional subjects, one is for social
science, four are for selected subjects, and
12 are for a thesis. The programme will cover 10 students each time. The students will
be restricted to those who have working experience in the field for two or more years.
However, three newly graduated students
will join the first group of students in a special case. Deputy Minister of Health Assoc
Prof. Dr Som Ock Kingsada and University
of Health Sciences' Vice Rector Buavanh
Sensathit attended the launch. In his remarks
at the ceremony, Dean of the Dentistry Faculty Assoc Prof Dr Sengphouvanh Ngonphady said the University of Health
Sciences, especially his faculty, greatly appreciated the Japanese assistance which began in 2004. Under the cooperation, the faculty recently succeeded in establishing a
masters course on Preventive Medicine for
Oral Infectious Diseases, and a modern dental radiology laboratory in Laos. Dr Sengphouvanh praised the coordination implemented by ISDE President Prof. Dr Takashi
Miyata who intended to help in dental education, with a project of capacity building
for dispensary and nursing students in Vientiane province, along with the dental training
course organised in 2012.
(Vientiane Time February 12 2014)
Five countries meet to keep French-speaking alive
By Times Reporters
With French speaking increasingly being
influenced and replaced by other foreign
languages in the region, senior officials from
five Asia-Pacific countries held talks in
Vientiane yesterday to discuss ways to keep
French speaking current. Senior representatives from Cambodia, Laos, Thailand, Vietnam and Vanuatu convened their annual
meeting for 2013 at Don Chan Palace hotel
yesterday. French was once widely spoken
in the three Indochinese countries - Cambodia, Laos and Vietnam, but now it has been
increasingly replaced by English. More job
opportunities on offer have obviously influenced the younger generations to learn English, while Chinese is also becoming increasingly popular in several countries in the
region due to growing Chinese outbound
investment. With the Asean community set
to be realised in 2015 English is seen to dominate communication, so the meeting yes-
terday placed its focus of discussion on the
future role of French, notably in the three
Indochinese countries. Deputy Director
General of the External Relations Department, Ministry of Education and Sports, Dr
Bounchanh Siphanthong, told Vientiane
Times the participants discussed ways to
ensure French remains spoken in the region.
The five countries briefed the meeting about
the activities they have carried out over the
past year in promoting French learning and
speaking and job opportunities towards the
sustainability of the French language. Since
the five countries convened such dialogue a
decade ago, they have cooperated in personnel training and exchanges of visits by their
delegations including French teachers in
relation to French programmes, Dr Bounchanh said. He added that more than 10 Lao
nationals have been to Vietnam to pursue a
master's degree in French language under
this cooperation mechanism. In addition,
some have been to France to pursue master's
and doctorate degrees. At present Laos produces about 50 graduates majoring in French
language with a bachelors degree, according
to the deputy director general. Lao Deputy
Minister of Education and Sports Mr Lytou
Bouapao and his counterparts from Cambodia and Vietnam, along with senior officials
from Thailand and Vanuatu, attended the
meeting
(Vientiane Time February 12 2014)
Kai noi rice adds crispness to new beerlao cold
The Lao Brewery Company plans to encourage
farmers in Xieng Khuang and Huaphan provinces to grow Khao Kai Noi, the highly prized rice
being one of the most important raw materials
for its new beer brew.The company held a ceremony on Monday to unveil its new Beerlao Gold
brand in Vientiane, with the new premium brew
hoped to become a favourite among local people
as foreign beers start to flow into the country as
regional integration progresses. The Lao Brewery Company announced that it will encourage
farmers in the two provinces of Laos to grow the
rice variety, adding that the company needs to
source 100-200 tonnes of premium rice grain
annually for its special brew. Managing Director
of Lao Brewery Company Mr Kissana Vongsay
said he is very proud to have been able to utilise
Kai Noi rice, which is of a superior quality and
rich in nutrients, in the production of a top shelf
beer.He said that company officials are confident
they are onto a winner with this particular brew
and its popularity will grow rapidly as more
people in Laos have greater disposable incomes
thanks to continued economic growth. The company is also proud to be able to work with local
farmers in the production of this premium product, thereby ensuring that some of the profits
flow back to ordinary people living in rural
communities in Laos. Brand Manager of Lao
Brewery Company Mr Saysavanh Boutthavong
told Vientiane Times that the company now buys
Kai Noi rice from famers in both in Xieng
Khuang and Huaphan provinces, which boast
terrain highly suite d to the cultivation of the
crop.He said Kai noi rice is rich in nutrients and
low in sugar. It is resistant to disease and yields
a high productivity at three tonnes per hectare,
which farmers grow using organic methods,
cauing it to be in high demand.With the specific
characteristics of Kai Noi rice, many countries
are also interested to import Kai Noi rice for
domestic consumption especially the European
countries as well as Japan and Vietnam.Lao
Brewery Company aims to promote the cultivation of this rice in the country, Mr Kissana said,
as it represents the pride of the Lao people when
it comes to growing top quality rice.He said Kai
Noi rice is a niche market and still represents
only 2 percent of the 70,000 tonnes of rice purchased annually in Laos. However it sells for
between 10,000- 11,000 kip per kg on average,
commanding a higher price than regular rice,
which averages 7,000- 8,000 per kg. The use of
Kai Noi rice in the production of the new BeerLao Gold will support local farmer s and help
them to improve their livelihoods. Na-ou village
in Xieng Khuang province is one of those which
will benefit from the initiative. It has 44 families
in the village and a Kai Noi production group.In
Xieng khuang province, more than 10,000 hectares is dedicated to the cultivation of Khao Kai
noi, along with another 6,000 hectares in Huaphan, representing 50 percent of the rice growing
land in the region.
(Vientiane Time February 12 2014)
Climate change adapt ation aims to secure wetland
The wetlands in the Ramsar site in Pathoumphone district’s Beung Khiat Ngong in Champassak province have already been affected by the
change of climate.
New projects and proposals on climate
change adaptation have been developed for
the Ramsar site to ensure the long term sustainability of the area. With the new project
the Lao government, with support from the
International Union for Conservation of Nature (IUCN), aims to protect the natural habitats of wildlife and also support local livelihoods. Sustainable agriculture is perfectly
compatible with conservation of wetlands as
long as it is adequately planned to balance
production and conservation at site level,
IUCN said. Recently a climate expert told
Vientiane Times that the Ramsar site in Pathoumphone district's Beung Khiat Ngong,
Champassak province was already affected
by the change of the weather and many
small ponds in the wetlands ran out of water.
As a result, the local villagers had no water
to irrigate their rice crops. The expert ad-
vised that organic agriculture has the most
potential for local people to adapt to the
changes and improve their livelihood. Recent surveys conducted by IUCN demonstrated that the potential for the wetlands to
support its wildlife population is still high,
but better conservation systems need to be
put in place with more involvement of local
communities. Villagers in Xe Champhone
and Beung Kiat Ngong wetlands in Savannakhet and Champassak provinces communed in their respective areas to mark
World Wetlands Day celebrations held last
week. The World Wetlands Day celebrations
were jointly organised by IUCN Lao PDR,
the Ministry of Agriculture and Forestry and
the Ministry of Natural Resources and Environment under the theme “Wetlands and
Agriculture: Partners for Growth.”
(Vientiane Time February 13 2014)
Sepon increases community poverty alleviation initiatives
Some communities use the fund to facilitate access to clean water.
MMG LXML Sepon increased its Village
Development Fund (VDF) from US$278,000
in 2013 to over US$877,000 in 2014 to assist
the Lao government alleviate poverty in Savannakhet province's Vilabouly district. The
VDF programme, designed in consultation
with district authorities and villagers, will
expand from 29 villages in 2013 to provide
support to 42 villages in 2014. This will
benefit ten thousand additional people and
the 13 poorest villages in Vilabouly district.
Since commencing in 2010, VDF has consulted many villages near the Sepon mine
and directly supported the establishment of
schools, roads, latrines, fish ponds, and village meeting places. “We decided to use the
fund to invest in chairs and tables so villagers can rent them for a small fee for social
events such as weddings, festivals and funerals,” Nongkadaeng village chief, Lamthouk Ouphaxay said. “We earn about seven
million kip from this activity.” “MMG
LXML Sepon is proud to provide additional
support to improve living conditions and
assist the Lao Government's goals in alleviating poverty in Vilabouly,” General Man-
ager of MMG LXML Sepon, Rick Watsford
said. “This additional support combined with
existing projects will assist Vilabouly district
to achieve the development goal of exiting
poorest district status by 2015.” The company is also introducing several new community initiatives, including agricultural livelihood projects and a „millennium education'
project to encourage school participation in
Savannakhet. MMG supports existing partnerships with the Lao Ministry of Health and
UNICEF to improve child nutrition in several provinces in Laos, and with Health Frontiers to coordinate paediatric programmes.
The company supports community development in cooperation with district authorities through a US$750,000 trust fund. Since
2003, MMG LXML Sepon has contributed
over US$5 million to schools, hospitals,
provision of clean water directly to Vilabouly, and other infrastructure. The company
spends more than US$100,000 per annum
developing local businesses in the district,
which provide more than 75 percent of the
fresh produce for the mine. MMG LXML
Sepon has also provided hundreds of mil-
lions of dollars of employment through Lao
contract partners, which has contributed significantly to the Lao economy. Sepon has
generated over US$1 billion direct revenue
to the Lao Government over the past decade
since production commenced in 2003
through royalties and taxes, contributing
significantly to progress, training, and development for long term social and economic growth in the Lao PDR.
(Vientiane Time February 14 2014
Illegal Opium crop declines
(By Khonesavanh Latsaphao)
The area covered by illegal poppy fields
concealed in dense forest in the north of
Laos has been found to be less than last year.
Viewing poppy fields from a helicopter. --Photo UNODC
The survey, made by helicopter and satellite,
reported that the opium fields reduced from
about 5,000 hectares in 2012 to 3,900 or
4,000 hectares in 2013. “It reduced because
the opium controllers are working hard to
oversee the illegal crop,” Acting Chairman
of the Lao National Commission for Drug
Control and Supervision (LCDC), Mr Kou
Chansina told Vientiane Times on Thursday.
Conversely, the reduction was due in the
main to a substantial increase in alternative
development efforts in the country, the United Nations Office on Drugs and Crime
(UNODC) reported. This survey was conducted by the LCDC and UNODC, and included assistance from the Chinese government, which provided recent satellite imagery. The locations surveyed were in the
six provinces of Xieng Khuang, Huaphan,
Luang Prabang, Oudomxay, Phongsaly and
Luang Namtha where most of the crop is
grown. Three of the provinces, Phongsaly,
Xieng Khuang and Huaphan, confirmed the
existence of opium poppy cultivation. After
the satellite and helicopter survey, the authorities eradicated 397 hectares of poppy
plantations in Huaphan and Phongsaly provinces. As in previous years, no yield figures
were given for the poppy fields in 2013. The
yield of six kilogrammes per hectare was
estimated in 2007. Most opium cultivation in
the country is concentrated in remote areas,
which makes it difficult for eradication
teams to reach and destroy the opium crop.
In Oudomxay, Luang Namtha and Luang
Prabang provinces, no poppy was found in
the segments surveyed in 2013. A project
encouraging former opium poppy farmers to
instead grow organic vegetables in Oudomxay province is progressing well and preparing to expand. The project, run by the Lao
government, Thailand's Royal Project Foundation and the UN Office on Drugs and
Crime, is launching in Xay district's Lak Sip
village, with the Thai organisation providing
seeds and offering workshops on organic
vegetable cultivation. Lak Sip village was
once surrounded by fields of opium poppies
but the farmers won't go back to growing
opium poppies now they have an income
from selling organic vegetables. In 1999,
there were almost 27,000 hectares of opium
poppies, but there were just 1,500 hectares
remaining when Laos declared itself to be
virtually free of the crop. However, subsequent surveys have demonstrated that the
total elimination of opium poppies has not
been achieved. The opium fields are gradually making a comeback, although they are
still well below the levels when large scale
eradication efforts and crop substitution efforts were launched in 1999. The area under
poppy cultivation in 2008 was estimated at
1,600 hectares, and since then it has steadily
increased to 1,900 ha in 2009, 3,000 ha in
2010, 4,100 ha in 2011, and about 5,000 ha
in 2012. The area of poppy fields has fallen
in the country but the number of regular
opium users was still estimated at between14,000-15,000 in the 10 northern provinces in 2013.
(Vientiane Time February 13 2014)
Ministry addresses health sector projects
(By Xayxana Leukai)
The Planning and International Cooperation
Department of the Ministry of Health will
consider calling off some ineffective small
health projects in an effort to ensure good
quality health services in the years to come.
The ministry is now implementing six major
plans related to the health sector, under
which 120 projects are being undertaken.
However, some of the 400 small projects
that are not suitable may be cancelled in
order to yesterday that in the past the department has found that some small projects
get submitted for consideration despite the
fact they lack staff, clear financial resources
to support the project and exact durations or
timeframes for implementation. “All projects
should have exact periods of time, staff sufficiency and have apparent financial support,” he said, adding that importantly, all
projects should be in line with the government policy on achieving Millennium Development Goals (MDGs). These included
focusing on improving the quality of health
services; upgrading living standards among
Lao ethnicities; reducing the death rates
among mothers and their children and increasing life expectancy. During the one-day
meeting, project managers from health sector organisations such as centres, hospitals,
departments, institutes and universities, are
encouraged to share their ideas for small
projects before submitting them to the government for consideration. Health officials
stressed at the meeting the overall objective
of improving the health sector to achieve the
MDGs by 2015 and remove Laos from the
UN list of least developed countries by
2020. In addition, the meeting unanimously
approved an overall plan and some small
plans and priority projects for health development in 2014-2015. The meeting also introduced the draft of the eighth five-year
health development plan from 2016-2020,
focusing on the modernisation of healthcare
services and increasing access to universal
health coverage in line with the national
health reform strategy. The Asian Development Bank supported the one day meeting.
(Vientiane Time February 14 2014
Thai property firm toexpand business in Laos
(Ekaphone Phouthonesy)
A shopping mall under construction in Vientiane. The Lao property market is booming thanks to
increased foreign investment in the country.
A major Thai property consulting firm plans
to expand its business into Laos amid rising
demand for accommodation and offices in
the country. The Century 21 Chief e x e c u t
i v e , M r K i t i s a k Jampathippong announced earlier this week that it was holding
discussions with a Lao registered firm about
a possible joint venture in the real estate
business in Laos. “From now until 2030, the
property market in Laos will experience
huge movement and very fast growth, as
there is a master plan for a new government
centre, as well as high-rise and lowrise residential projects and business centres in Nong
Ping,” Mr Kitisak told the Bangkok Post on
Wednesday. The Lao property firm which
Century 21 plans to form a business partnership with is owned by is a large Chinese
property developer investing in Laos, he
said. There are a number of Chinese companies investing in the development of property in Laos after the government granted land
concessions to develop infrastructure in special economic zones, tourist sites, accommodation and offices in Laos. A number of foreign companies, in particular from Japan, are
considering moving their production bases to
Laos after learning that the country has be-
come a WTO member, has a pro-private
investment policy and that the cost of business operations is still low compared to other
countries. Economists have said that Laos
will be one of the soughtafter investment
destinations following the establishment of
the Asean Economic Community (AEC),
which will transform the region into a single
market and production base. M r K i t i s a k
s a i d t h e contraction of the Thai property
market was also one of the main factors
which has encouraged the Thai firm to expand their business into neighbouring countries including Laos ahead of the establishment of the AEC, which is scheduled to
come into force at the end of 2015. “The
Thai property market will contract if the
political crisis stretches into the third quarter. Growth will be the lowest in the last two
years,” he noted. Mr Kitisak said that fewer
than 10 new projects will be launched in
Thailand in the first quarter, as many
projects have been postponed to the second
half. Condominium sales have dropped 40
percent and site visits have fallen by half as
half as potential buyers delay their decisions.
“Condo projects to be completed this year
may see risks as some customers are unable
to get unit transfers. This group will possibly
make up 30 percent since banks are not confident about approving home loans,” he said.
For any condo projects where 20-30 percent
of units remain for sale, the developers plan
to launch strong promotional campaigns in
an effort to attractmore potential buyers.
(Vientiane Time February 14 2014)
Increasing market boosts Laos coffee exports
(Times Reporters)
The number of Lao coffee beans exported
overseas this year is expected to be higher
than last year as the market for coffee continues to expand. Last year, the country exported more than 30,000 tonnes of coffee
beans, worth almost US$73 million and in
January this year exported almost 2,000
tonnes, worth about US$3.7 million, according to the Lao Coffee Association. In previous years, coffee traders would buy coffee
solely to supply domestic processing companies as they didn‟t have other markets to
supply, but in recent years merchants have
found more export destinations for their
product and are still looking for new markets. Coffee plantations in the south average
around 78 hectares in size, with most crops
planted on the Boloven Plateau in Pakxong
district, Champassak province, Thataeng in
Xekong province and Laungam in Saravan
province. In 2011, Laos received income of
US$63 million from coffee bean exports and
this increased to US$66.4 million in 2012,
the association officer reported. This commercial crop has created permanent jobs for
about 20,000 farming families and 300,000
indirect labourers. Lao people have a long
tradition of growing coffee and the govern-
ment is promoting this crop as one of the
country‟s most prominent products. The
government recently approved a coffee strategy from now to 2025 for coffee, to improve
product quality and marketing, thereby adding value, increasing profits and improving
sustainability. This strategy is focusing on
improving the quality of coffee plantations,
meaning an update in planting techniques
and processing. The production demand
from local traders is high and there has been
very strong competition between buyers in
the recent years. In the short term, this competition may be profitable for producers.
Recent grow than d investment in the coffee
sector has been driven by high coffee prices
on the international market. One of the challenges that might be faced by the sector will
be to sustain the profitability and competitiveness of the Lao coffee industry in a context of lower prices. Farmers are currently
selling their coffee bean for the low price of
about 12,000 kip a kg, while it‟s trading at
the shipping ports for around US$2,000US$2,500 a tonne, the Champassak provincial Industry and Commerce Department
Official, Mr Vilaysone Keolasy told Vientiane Times yesterday.
(Vientiane Time February 14 2014)