3 4 * A n n é e . — 1V> 2 2 L E K u M t o è ; C B V Q t C E N T I M E S Dimanche 3 Juin 19 ET MARITIME Organe Républicain Démocratiqiie et Régionalîste de l'Ouest Paraissmt AnnonoM «t Réolamet AnnoiiMfl JudioialrM (U l i g n e ) . . . Annonofls volontaires RéoluneiB ; M o. M o. Mo. Let annà^eet sont reçues au bureau du journal et, à Paris, dans toutes tes Agences. On traite à forfait pour les annonces répétées plusieurs fois. les JEUDf; et DIMANCHE Dipdoteup t Léon UE B E R R C RÉDACTION, ADMlNtSTRATI^N à ANNONCSS A Q U I M P K R L É , P l a d e Ifervo, n° 8 bis T É U f c r " H O N K , IN* • Adms» Téligrathùlut i UniOl}» Quimperlâ m AVXa, — « X'Uaioa Agria»l0 » wpr^mér» êmmméi • Jmim a » p a k J i o a M M A t e i B S é i a * A 4 j i s f M* Prisonniert de Querre. P a r Balte d e circonstances exceptionnelles la réanlpn des Prisonniers de Guerre n'a pu avoir lieu le v e n d r e d i !•* J u i n . AINOIIS U TERRE J'ai toujoart beaucoup aimé la campagne. On y mine une vie saine faite de quiétude apaisante. Elle est le refuge des artistes, des ^iniret, des littérateurs, des parlementaim, de torn ceux enfin qui oioent de Iravail intellectuel. Les malades y viennent chercher le repos, l'air par et l'espoir, d'une guéritek rapide. Mais je n'aime point seulement la campagne par dilettantisme d'amateur. Je l'aime aussi et surtout coihme une bonne mère nourricière dont nul au monde ne saurait se passer. Car c'est bien elle la pourvoyeuse de toutes le* tables. Aux pauvres, elle donne l'indispensable, aux riches, elle foW' nit le superflu. Ces belles grappes de raisin sur an plateau de. cristal, ces groues pêches Juteuses que pile une main blanche de mondaine, viennent de la terre, tout comme le " pain bis dont l'ouvrier de la glèbe fait son régal. La campagne est plus qiCune source de richesse» incomparables. En elle réside l'expreuion même de ta Vie dans ce qu'elle a f irtifc^ flh 4' M P^'^ laboureur pénchi sur ta terre comme un être misérabtê geignant et suant sous le poids de travatu pinMes. H m'apparatt, au contraire, dan» /« merpeilleax décor des sites agrestes comme un homme heureux, plein de souplesse et de force, libre de toute contrainte, ne connaissant ni te sifftel des contre' mattre», ni la surveillance Jalouse de chefs grincheux toujours enclins aux reproches. Qà'it travaille dans la plaine ou dans la montagne, qu'il conduise la charrue ou la moissonneuse, il peut chanter à son aise, causer avec ses compagnons et rêver aux sien». Point de murs qui l'oppressent, point de machines qui Fénervent. Il va et vient de son mime pas tranquille sous la voûte céleste aux mille teintes changeantes, poursuivi par te gai ramage de chanteurs inimitables, du soleil plein les yeux, de l'air plein Us poumons, de ta Joie plein te cœur. Je me suis beaucoup élevé, autrefois, iontr» l'exode des campagnes et J'avais raison. Il faut aimer la terre. Tous Us regards aujourd'hui se portent sur elle, par Nécessité, hélas t C'est qu'on commence à connaître, chez nous, la valeur de ses produit». Alor» de» concours inattendus, timides et gauche», mais précieux tout de même, sont venu» à elle. De grande» dames oisives et des Jeunes filles charmantes n'ont pas craint de venir surveiller nos basses-cours pour permettre aux paysannes de s'employer à de» travaux plus rudes,' Jusqu'à la Jeu, nesse de nos écoles qui s'est penchée sur la glèbe avec une exquise bonne grâce et la ferme volonté de bien faire t Mais qu'on ne »'lllu»ionne pa»; ee» dévouements méritoires ne sauraient durer longtemps. Ce qu'il faut, c'est s'attacher par tous les moyens possibles, à conserver le campagnard â la campagne; à la campagne que fon déserte trop, alors qu'après la guerre, elle aura tant besoin de bras t Dès maintenant il convient donc de la faire aimer et ceci regarde tous ceux qui tUnnent une plume, tous ceux qui enseignent, tous ceux qui croient en la résurrection de notre race, tou» ceux qui révent d'un avenir meilleur fait de travail, de concorde, de Juetice, d'amour et de paix. Front Wimrf de l'Aisne, 17 mai XMMMAl^BC 1917, LE PARLEMENT Ohambre Siane» du té mai 1917 Continuation d u d é b a t s u r la g u e r r e sousm a r i n e . . . M. A n d r é Hesse, b o r n e ses o b s e r v a t i o n s à la d é f e n s e d e s p o r t s d e St-Nazal;e, la Pallce e t B o r d e a u x , qu'il J u g e m a u v a i s e . Sianoe du 99 mai Voici la s e m a i n e anglaise qui fait son apparition d a n s n o s lois. L a C b a m b r e a en effet v o t é le texte s u i v a n t : Article 1". — P e n d a n t la d u r é e de la g u e r r e e t t a n t q u ' u n é loi g é n é r a l e n e s e r a pas inter v e n u e d a n s les Industries visées p a r l'article 83 d u livre !•* d u code d u travail et de la p r é voyanoa sociale 1« r e p o s p e n d a n t l'apiès-midi d u samedi sera u r a r é aux ouvrières de tous I g e t d m d M '«ondlUons d é t e r m i n é e s p o u r • b e q u e p r o f e n l o n e t p o u r e b e q u é région «a t e n a n t co'mpte du besoin du travail d a n s les diverses saisons par des r è g l e m e n t s d'administration publique qui se r é t é r e r o n t , d a n s les CdS où il en existera,, a u x accbrdd i n t e r v e n u s e n t r e les syndicats p a t r o n a u x et o u v r i e r s de ' a profession et de la région. Arl. 8. — L o r s q u e les besoins de la défense nationale l'exigeront, rapplication d e la présente loi p o u r r a , p a r décision d u ministre de a g u e r r e être s u s p e n d u e pouc les o u v r i è r e s de la confection milUaire. Art. 3. — Les infractions au r è g l e m e n t d'administration publique visées à l'article p r e mier cl-dessus s o n t constatées d a n s les condilons déterminées par rartlcle 107 d u livre 11 d u code d u travail et de la prévoyance sociale et sont passibles des pénalités prévues p a r les articles l!j9 à 163 Inclus dudlt livre. Séance du 30 mai M. Maurice Viollette établira u n prix unique du c h a r b o n en faisant m a s s e des c h a r b o n s français et é t r a n g e r s . Il d e m a n d e pour s'expliquer u n crédit de quelques J o u r s M. Bcacke, d é p u t é de la Seine estime que s a n s taxation, le ravitaillement de P a r i s est impossible. Séance du S juin Sérieux d é b a t à la C h a m b r e au s u j e t de la conférence internationale socialiste de S t o c k h o l m . Le Comité secret est décidé. Sénat Séance du S juin 1917 Le S é n a t continue la discussion du p r o j e t de mobilisation civile qui c o m p r e n d r a i t la réquisition de tous les Français non mobilisables de 16 k GO a n s pour les besoins de la Défense Nationale. L'activité est t o u j o u r s g r a n d é d a c s le s e c t e u r de. Moronvillers e t la région d e Laifaux. L'aviation s'est distinguée p e n d a n t la semaine écoulée ; on chiffre ft 89 les avions e n n e m i s atteints, en 12 J o u r s . Dans la m ê m e Journée Quyn e m e r en a a b a t t u 4 à lui seul. La brillante offensivo des Italiens se poursuit portant à 23.681 le n o m b r e des prisonniers depuis le 14 mai. S u r le f r o n t russe t o u j o u r s la m ê m e inaction La Russie soufTre encore de la crise économique, industrielle et g o u v e r n e m e n t a l e . Du m o i n s les tentatives de paix séparée s e m b l e n t avoir échoué. C o l o n n e f i a m a i D d e Mmlf/àuoha Sjp««rJcM De personen die stortlngen te doen hebben in de Belgiscne spaarkas, k u n n e n dit doen pp Dinsdag 5 J u n i a a n s t a a n d e n a 4 u, in de Belgische school — Salle St-Colomban. A H JOiUm u j®llll Ceutres hospitaliers «Krlooles» — Les « sequelles <• de blessures, qui étaient traitées jusqu'ici u n i q u e m e n t p a r la physiothéraphle mécanique, s o n t plus r a p i d e m e n t améliorées p a r le travail. De petits centres hospitaliers agricoles vont être créés a u t o u r du centre de p b y s l o t h é r a p h l e . Chacun d'eux c o m p r e n d r a de 25 à 150 11^. LeH confitures. — Le S y n d i r « t de l'épicerie, c h a r g é de la répartition d u s u c r e p o u r les confitures, prépare en ce m o m e n t des c a r t e s spéciales qui s e r o n t prêtes pour la prem i è r e s e m a i n e de Juin. Classe 1889t Les h o m m e s do la classe 1889 qui sont actuellement d a n s la zone des a r m é e s s e r o n t r e n v o y é s à l'intérieur et s e r o n t affectés à proximité de leur domicile, par application de l'article 6 de la loi du 20 février 1917. Cette relève, actuellement en cours d'exécution, s'iitrHctue p r o g r e s s i v e m e n t suivant les instructions données p a r le g é n é r a l comm a n d a n t en chef. Les permissions agricoles étendues A la classe 1898. — Une note d u Grand Quartier Général étend a u x a g r i c u l t e u r s de la classe 1893 les dispositions de la circulaire du 20 n o v e m b r e 1916, relatives à la concession des pemissions agricoles de v i n g t Jours aux a g r i c u l t e u r s d e s classes 1892 et p l u s anciennes. * En conséquence, tous les a g r i c u l t e u r s des classes 1893 et plus anciennnes, qui n'ont pas encore bénéficié d'une permission agricole, d e v r o n t obtenir satisfaction a v a n t le 15 nov e m b r e 1917. Les Intéressés bénéficieront des treize J o u r s s u p p l é m e n t a i r e s a u m o m e n t de leur p e r m i s sion de détente, & leur choix, et s a n s qu'il soit t e n u compte d ' u n p o u r c e n t a g e quelconque. Le retour des Prisonniers. — Un nouvel accord c o n c e r n a n t le r a p a t r i e m e n t direct ou l'Internement en Suisse de prisonniers malades ou blessés, a été signé, le s a m e d i 26 mai, entre la F r a n c e et l'Allemagne, par l'Intermédiaire de la Suisse. Il a donc été décidé q u ' u n e moitié des prisonniers Internés en Suisse serait rapatriée. ' P a r m i les p r e m i e r s s e r o n t Inscrits les t u b e r culeux guéris, les a m p u t é s , blessés, m a l a d e s Inguérissables de toutes catégories. Un autre projet relatif, celui-ci, «ux prisonnlfirti de guerre vaiidei, lit examiné, à l'beure actuelle; • par les ^ o u v e r n e m e n l â français et allemand. Lu g o u v e r n e m e n t français a donné d é j à son adhésion, et on attend s o u s peu la ralillcation du Kouvernement allemand. L e b a t t a j ç e d e s r é c o l t e s . — Le minist r e de l'agriculture vient d'adresser u n e circulaire a u x préfets, les invitant h lui faire connaître les professionnels nécessaires pour le battage des grains. Il convient do restreindre au m i n i m u m la d e m a n d e dos mobilisés, s u r t o u t aprûs les récents d é t a c h e m e n t s à la terre. Il convient aussi de réclamer principalement le concours des mobilisés do :a zône. de l'intérieur, q u a n d les travailleurs civils font a b s o l u m e n t d é f a u t . Réquisitions d e Tourragcs. — La réquisition do fourrages ne doit j a m a i s porter s u r la totalité des récoltes : elle doit laisser à la disposition des cultivateurs les contingents indispensables a u x besoins de leurs exploitat i o n s et à l'alimentation de leurs a n i m a u x j u s q u ' à la prochaine récolte. Les intéressés qui ne sont pas en m e s u r e de répondrrt a u x o r d r e s de prestation antérieurem e n t reçus, par suite des nécessités de l'entretien do leur cheptel, d o i v e n t , f o u r n i r au m a i r e de leur c o m m u n e les Justifications utiles, et les maires font connaître ces d e m a n d e s a u x services locaux de l'Intendance, qui accordent les réductions sollicitées après vérillcation. f j . 0. Sénat, 15 mal 1917. p. 436. B é t a i l r é q u i s i t i o n n é . — D u r a n t le mois de j u i n , les réquisitions de viande ne seront plus exprimées en téte do bétail, rnaii en q u i n t a u x . I.ocation d e s wagons-réservoirs. — Il e s t i n s t i t u é u n e c o m m i s s i o n o o n s u l x tative de cinq m e m b r e s qui sera appelée à d o n n e r s o n a v i s s u r les r é q u i s i t i o n s ordonnées c o m m e sanotion des violalions du trait de location des wagons-réservoirs. Celle c o m m i s s i o n est aiasi c o n s t i l u é e : l e p r é s i d e n t d u g r o u p e v i t i c o l e d e la C l i a m b r e , le p r é s i d e n t d e la c h a m b r e d e c o m m e r c e d e P a r i s o u s o n d é l é g u é . M. Aohille Lignon, a n c i e n p r é s i d e n t d u trib u n a l d o c o m n i e r c e d e Lyoïr e t p r é s i d e n t d ' h o n n e u r d u s y a d i i s a t n a t i o n a l ; M. V a lette, vice-président d u syndicat national du c o m m e r c e en gros des vins, cidres, s p i r i t u e u x e t l i q u e u r s d e li^riince, p r é s i d e n t d e la c h a m b r e s y r d i c a l e d u c o m m e r c e e n g r o s d e s v i n s e t ' s p i r i t u e u x de' P a r i s ; M. P r a t s , p r é s i d e n t d e la F é d é r a t i o n d e s s y n d i c a t s d u c o m m e r c e d e «vins e n g r o s d u Midi. Les colis d o s poilus e n Juin. - L'administration des postes rappelle au public qu'en v e r t u d e la loi du 23 j u i n 1916, tons les mobilisés a u r o n t droit pendant le mois dé juin prochain à l'envol g r a t u i t d'un paquet postal d'un k i l o g r a m m e pour la réexpédition de linge et de sous vêtements leur famille ou à leur c o r r e s p o n d a n t pour les militaires desservis par la poste a u x a r m é e s ou en service à la m e r . L'ordre d a n s lequel i f s envois ' s e r o n t déposés s e r a fixé par les autorités militaires et navales. P o u r le dépôt des p!u|uets . provenant des a u t r e s mobilisés, le mois s e r a divisé en séries de cinq jour.-i qui s e r o n t respectivement allectés a u x envois do certains mobilisés d'après l'iailialo de leur nom savoir : t " série : du 1" au 5 j u i n . ExpéJitours il initalcs A, B. r 2* série : du C au 10 j u i n . Expéditeurs à initiales C, U, K. H» série : du II au 15 j u i n . Expéditeurs à initiales F, 0 , H, I, J, K. 4» .série : du 10 au 20 Juin. Ex.pé'iitcurs à Initiales L, .M. 5' série : du 21 au 25 j u i n . Expéditeurs à initiales N, 0 , P, Q. ' ' 6* série : du 25 au j u i n . Expéditeurs à Initiales R, S, T, U, V, W , X, Y, Z. Les envois ne s e r o n t pas a d m i s au bénéfice do la r e c o m m a n d a t i o n , m ô m e si l'expéditeur olVro d'acquitter le droit ll.xe correspondant. Les intérosHûs d e v r o n t faire leurs envols par l'inlermédiairo d u v a g u e m e s t r e ou d u m a n d a taire du chef de d é t a c h e m e n t . U n e l é g e n d e i i o c l i e . — D'après do vieilles légendes, les aigles noirs qui nichent s u r le s a u v a g e Schivartz AiUers Ilont, chiUeau farouche des Monenzollorn d a n s les Alpes do Souabe, protégeaient les dcslinées do la famille souvoralno allemande. C'était, d u moins, la croyance populaire. Or, voici quo, pour la première fois depuis des siècles, ces f a m e u x aigles noirs o n t a b a n . donné leur aire pour aller vers u n e destination Inconnue. Les j o u r n a u x a l l e m a n d s e u x - m ê m e s osent l'annoncer, s a n s a u t r e détail. Les Boctiep ne croient-Ils plus a u x présages ou veulent-ils p r é p a r e r l'opinion a u x é v é n e m e n t s qui m e n a c e n t leur pays ? L a p A l I s s e r i e . — M" les pHtissiers sont Ingénieux et ont su à d é f a u t de farino do from e n t créur u n e pâtisserie nouvelle tout aussi recherchée, m a l g r é SOS prix é l e v é s . . . La farino do f r o m e n t é t a n t h o r s de cause, les pdtissiors se d e m a n d e n t pourquoi le maintien do doux j o u r n é e s de f e r m e t u r e et si ce maintien se fait en vue de l'économie de s u c r e pourquoi la réaliser à leur simple, d é t r i m e n t tandis que cafés et débits restent ouvert:^. Les dbonnemerUB se paient d'avance, sauf eonventiens ils partent 4u i" ou, du iS de chaque mois. On af abonne au bureau du journal. On peut s'abonner également, sans frais, dans tous les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste au Directeur, M. Léon LE BERRE, place Hervo, à Qttimperlé, i n s l i t u l c i i p s mobilisés. — Il est q u e s tion à la prochaine rentrée scolaire de r e n d r e à rens'.iigricm(!nt un certain n o m b r e d'instituteurs des classes 88 et 89. liii&yÏRÊmly Syndicalisme et régionalisme. — L ' i n t i - r e s s a n t e P.evue Méridionale des Idées publie l'adhésion au r é g i o n a l i s m e d u sec r é t a i r e d e la B o u r s e d u t r a v a i l d e M è z e (Héraut), Baptiste Milaud : La soûle politique qui doit n o u s p e r m e t t r e de rattra^ei lu terrain perdu en matière économique doit être f r a n c h e m e n t décentralisatrice et rOgionaliste. j Qu'on le veuille ou non, la France économique de demain s e r a l'Hiuvre non d'un P a r l e m e n t incohérent, cliaotique, oii palabrent trop d'avocats et a u t r e s personnalités des_ professions Sibérales, m a i s des C h a m b r e s d e ' c o m m e r c e , des Comices agricoles, des Sociétés rl'eijcouragement à l'agriculture, dés Sociétés industrielles, des Bourses du Travail, des Fédérations p.-ofessionnelles patronales et ouvrières, etc., e t c . . . Demain v e r r a le triomphe de l'Association, dégagée do la tutolle étatisto, véritable riiche oil les abeilles laborieufes — en l'espèce, les professionnels compétents qui s'ignorent — se coudoieront pour traiter des affaires d u pays,* s a n s obsession politique, d a n s les assemblées régionales ou circonscriptions électorales agrandies à pouvoirs é t e n d u s . . . Les g r a n d s t r a v a u x publics p r o j e t s s'évad e r o n t des c a r t o n s pous&iéreux et e n t r e r o n t d a n s la voie des réalisations, avec l'appui financier des banques régionales Intéressées. Demain, la réfection de n o t r e outillage économique national se p o u r s u i v r a librement, et n o t r e France, p a r l'uliliFalion des voies fluviales trop délaissées, le développement des canaux, la construction des voles ferréé»> le r e c r e u s e m e n t des ports pour lij recepliblllté des navires de g r a n d t o n n a g e , la création d'industries par l'application de la t o u i l l e olanche, r e p r e n d r a sa place p a r m i les nations industrielles. Saluons ceux qui ont l ' a v a n t a g e do porter haut, d a n s tous les milieux, avec éloquence, l'avenir du llôgionalisme. P e u de t'.unoignages pouvaient nous ê t r e aussi précieux, estime j u s t e m e n t Le Feu : « La main d a n s la main, le Régionalisme et le Syndicalisme (c'est uno de nos plus c h è r e s idées) d e v r o n t travaiiller à la réfaction de la • France •>. «r S»e'onra Breton a pour uob priBonniera. — On n o u s p r i e d ' i n s é r e r : Sous le titre « La .Justice de Talion », d a n s le Matin, M. H. Galli, député de Paris, dont l'inlassable d é v o u e m e n t à la cause des prisonniers n o u s est bien connu, mot en ' relief, d'une part, la m a u v a i s e foi d e s Allem a n d s d a n s l'applicalion des réglcinents s u r les prisonniers do g u e r r e , do l'autro, la toute paternelle ou plutôt maternelle surveillance à laquelle sont soumis, parfois en France, les prisonniers boches. Heureux boclios ! a pu écrire Le Perche, de Mortagne, ou les p r o m è n e en auto, p e n d a n t (|uo nos prisonniers français ne sont m ê m e pas n o u r r i s I Comme m e m b r e do la Commission des prisonniers, le député do P a r i s a toute la compétonco voulue pour attirer avec autorité l'attention du gouverneuiont s u r cette question si angoissante de.'* ndsomiiers de g u e r r e . P o u r r é p o n d r ( ^ a u x vœux do n o m b r e u s e s familles bretonnes, n o u s a v o n s exposé a u député do Paris, n o t a m m e n t l'insuftlsaacd" dos secours apportés à un g r a n d n o m b r e de prlgonniors fiuistcrions, nous a v o n s a t t i r é tout particulièrement .son attention s u r la note catégorique du c a m p de Gitstrow ainsi conçue : « Pur ordre de Ut KoinmdudatUur, toutes les boita de conserves sont conllsquées pour des raisons militaires ». Nous lui a v o n s fait r e m a r 4uer, également, quo si les Boches ont s u p p r i m é , ' e n principe, les c a m p s dits do réprésaillos, ils font circuler nos prisonniers ( pas en auto) à travers r A l l e m a g u a , de k o m m a n d o en k o m m a n d o , sous dos a J r e s s o s incomplètes et Insulll.santes, qui no p e r m e t t e n t pas de leur porter secour.s.' Uupuis 5 ot 6 moi.s, dos familles bretonnes se d e m a n d e n t avec angoisse ce que doviennent les pauvros captifs. Nous espérons que la Commission des P r i s o n n i e r s de g u e r r e obtiendra, s u r ce s u j e t , dos explications do M. le P r é s i d e n t du Cons'cil. FédérmUoa Bégionuliate française — La Fédération Ih'ijionaliste Française s'est cloturéo a u j o u r d ' h u i par uno conférence de M. Charles Houx, ancien député do Marseille s u r lo Régionalisme économique. L'autonomie des ports et des zones franches. Nous reparler o n s do ce congrès d a n s l'un do nos prochains numéros. C h c m i n . s d e f e r d M ) r i é a u s . — Le train B. L., v e n a n t de Quimper et p a r t a n t de Quimporlé, à G h. 48, prend désormais s a n s conditions do pbreours. 1' e n t r e Quimpiyr et f.orient les v o y a g e u r s à dt\slinaliou des e m b r a n c h e m e n t s o u d e è lignes do Ponlivy et do Quiberon. 2° à Lorlont, Ifs v o y a g e u r s à destination do Nantes i n d é p e n d a m m e n t do la catégorie visée plus h a u t . Souarmmrin emueuné a n Imrff» àa JFimittère, — Uu s o u s - m a r i n a p e r ç u le A B O N N E M C N T B (VH AH) 5 Quimpeplé (ville).... • ••• • Finistère et d é p a r t e m e n t s Umi« troph.6S>*« Autres départements 1 — Colonies et é t r a n g e r SO- mai au large de la côte du Finistère, a él^ aussitôt canonné par u n des postes d e d é f e n s e du littoral. . ASSISES DU FINISTÈRE La troisième session des assises d u Pinislère s'ouvrira à Quimper, le lundi 2 Juillet prochain, k midi, s o u s la présidence d e M. le conseiller Baudet, a y a n t c o m m e a s s e s s e u r s ivi.vi. Grimaud, président d u t r i b u n a l de Quimper, et Alavoine, j u g e a u m ô m e t r i b u n a l . JPoire» de la aemmiae.— Basse-Bretagne Lundi. - Briec, Plozévet, Brest, Hôpital C a m f r o u t , Brasparts, Laz, L e n n o n , L o c - m à r i a Be.-rien, Locqueffret, Penzé, Melgveo, L e Cloiti-e, Riec-sur-Bélon, Lesneven foire a u x porcs. Mardi. — S t - P i e r r e Quilbignon,Arzàno, P o n t Aven Locronan, St-Thégonnec foire a u x bestiaux. Mercredi. — Daoulas, Lannllis, Le Relecq (en Plonéour-MénezJ. Jeudi. - Pont-Croix, Pont-l'Abbé, L a RochePlouguin, Chateaulin, Mespaul (Sainte-Catherine). Vendredi. — Douarnenez, Collorec. Quimperlé Noa càmpntriott» à i'aaaaaii. Disparu. — Calonnec François-Louis, d i s p a r u à Latfaux, le 7 avril 1917. X éerologie. — Au m o m e n t o ù n o u s mettons bOus presse o n t lieu les obsèques deM* Pefcchard, d o n t la m o r t est s u r v e n u e , a p r è s q u a t r e j o u r s de maladie. A v a n t de se fixer à Quimperlé, M* ClovisDaniel P e s c h a r d , exerçait les fonctions, d e notaire à C h a n n a y , en T o u r a i n e . N o m m é notaire à Quimperlé, e n r e m p i e e e m e n t de M* Le Golf, le 25 a o û t 1891, s e s eolMg u e s d o n t il avait toute la confiance, l ' ^ t p ^ ront, à plusieurs reprises, & la présidence d e la C h a m b r e des notaires d e l ' a r r o n d i s s e m e n t , qu'il e.xerçait encore a u m o m e n t o ù la m o r t est venu le s u r p r e n d r e . A ses fonctions de n o t a i r e . M* P e s c i w r d j o i g n i t celles de Directeur d e la Caisse d'é^pargne de Quimperlé, et d e Vicft.Prértdent du Comité Franco-Belge de n o t r e ville. Dans toutes ces différentes fonctions M* P e s chard, s u t se faire r e m a r q u e r p a r la rectitude de son j u g e m e n t , ses connaissances J u r i d i ques, sa grauUe expérience des affaires e t s o n d é v o u e m e n t a u x intérêts de s e s clients. P e n d a n t la g u e r r e , il ne recula d e v a n t a u c u n e fatigue pour r e n d r e service à ses c o n f r è r e s mobilisés et la m o r t l'a t r o u v é s u r la b r è c h e . L'Union Agricole, o f f r e & Etchecopar, s a • lllle et à M* Etchecopar, notaire il Quimperlé, ses bien sincères condoléances. Toujonra la queation du gma. — On a pu lire, en son temps, la d é f e n s e présentée par M. E. BEAUFRÊRE, faisant f o n c tions de m a i r e de Quimperlé, à l'audience d u Conseil de préfecture, c o n t r e la Compagnie provinciale d u gaz. Ainsi que n o u s l'annoncions d a n s WnUm Agricole, le Conseil d e p r é f e c t u r e a o r d o n n é l'expertise. C'est s e u l e m e n t , lorsque le tribunal administratif a u r a en m a i n s les r a p p o r t s des experts, q u e la question s e r a solutionnée en p r e m i e r ressort. Rappelons ici que plusieurs villes d e n o t r e d é p a r t e m e n t se t r o u v e n t a u x prises avec les compagnies gazières. Brest, Quimperléi Morlaix, Quimper, Douarnenez. En ce qui concerne les q u a t r e p r e m i è r e s , l'expertise a été o r i o n n é e . Q u a n t à la ville d e Douarnenez, elle a c r u devoir faire d é f a u t ; c o m m e conséquence, le Conseil de p r é f e c t u r e l'a c o n d a m n é e & v e r s e r à la c o m p a g n i e c o n cussionnaire, u n e indemnité assez élevée. C o m m e bien l'on pense, Douarnenez v a porter le ditférend a u conseil d'Etat, t r i b u n a l s u p r ê m e , d o n t les a r r ê l s vont faire J u r i s p r u dence eu la m a t i è r e . Ceux de nos lecteurs qui o n t lu d a n s ce j o u r n a l le m é m o i r e en d é f e n s e ' de M. le f a i s a n t fonctions de maire, s a v e n t g u e la m u n i cipalité Quimperloise a d é j à fait m o n t r e d e bon vouloir, eu a c c o r d a n t à la Compagnie provinciale uno a u g m e n t a t i o n de 5 oentimea par m è t r e cubo do gaz, et co à c o m p t e r d e 1915. Cette a u g m e n t a t i o n , p o u r t a n t sensible, no suffit pas a u x appétits quelque peu e x a g é r é s d u concessionnaire- d e l'éclairage public e t privé. C o m m e nous l'avons expliqué à malntea reprises, seul l'arrêt d u Conseil d'Etat d a n s l'utraire de Bordeaux (arrêt d'espèce d'ailleurs a été l'origino d u conflit existant a c t u e l l e m e n t e n t r e les villes et les sociétés gazières. Cet a r r ê t , qui c o n d a m n e la ville de Bordeaux, ne p e u t être appliqué quo d a n s des cas identiques e t celui do Q u i m p e r l é ne s a u r a i t ê t r e de ceux l à ; mais k u o j m p a g n i o s o n t t o u j o u r s pensé pouvoir l'exploiter à leur profit. E v i d e m m e n t l'cxpertliic qui doit avoir lieu aussi bien à Quimperlé q u ' à Brest ou à Q u i m per, e n t r a î n e r a des frais, mais elle e s t indispensable pour connaître e x a c t e m e n t les p e r t e s subies (si porte il y a) par les c o m p a g n i e s . Or, chose curieuse^ l e s ; c o m p a g n i e s gazières s e m b l e n t r e d o u t e r les cxpertisen ; dès qu'un a r r ê t du conseil de préfecture intervient pour l'ordonner, des propositions s o n t faites imméd i a t e m e n t en v u e d ' u n a r r a n g e m e n t amiable. Alors, on vous, propose u n projet; de c o n v e n tion qui de p r i m e a b o r d s e m b l e , relativement, oh l très relativement, a v a n t a g e u x , et qui est. en fin de compte, on ne p e u t plus o n é r e u x p o a r les finances do la vfile, encore plus onéi reux p o u r les finance^ des particuliers. ' Dans ces conditions l'intérêt général domi- IflSBUBïSflBttflBEi ne : il va far.ofr les défendre. Et ma foi, c'est ce qu'a pensé la ville de Quimperlé, en GO qui la concerne, puisque nous croyons savoir : le Quelle accepte l'expertise, parce que aucuno preuve des pertes subies par la compagnie provincisle n'a été «pportée au cours de l'instance. Quoi qu'il en soit, tout permet d'espérer ^ une suite favorable à cette affaire qui intéresse notre ville. ^ Dans tous les cas, les intérêts' ddF'la collectivité seront défendus comme il convient par l'administration municipale. # CoMoamatioa ëu pmiu. — Mes Ghers Conoitoyens-: La crise mondiale, du blé, qui sévit actuellement, et qui a sa répercussion tant sur notru département que sur le pays tout entier, nous fait un devoir & tous d'observer la plus sévère ésonomie de pain., Qu'il me soit permis, de vous rappeler les vieux mets bretons, abandonnés crêpes, galettes, boutUiei de blé noir ! qui constituent une alimentation aussi saine que savoureuse. Qu'il me soit permis également de vous prier de réduire volontairement la consommation du pain et d'éviter, surtout les gaspUiages, qui se produisent plu9. ou moins, dans tous les m é ^ ^ e s . Mes Gbe» .Concitoyens Vous tous qui mieux que tous autres, de parnofre région, connaisset le labeur surhumala résulte, du travail de la terre. Vous tous qui connaissez la richesse si précieuse, et souvent si, durement gagnée, d'un épi de blé, je vous convie à l'apprécier, désormais, plus encore. Songez, qu^il. âous f a u t . rassembler toutes nos foroea" pour mener, à bien l'œuvre, de réparation. Vous servirez tous la Nation en économisant et ménageant vos reësources. Votre Mafi'e vous y convie. D'avance il sait qull peut compter sur votre patriotisnote. Le Maire, E. BEAUFRÈRB JMwdjta êm C«aMi2 Ëamuieifml. — Dimancheprochain, B Juin, h 9 heures du matin, réunion du Conseil municipal pour la session budgétaire. MwmUm tmméameimrn*. — Depuis quel* que temps déjà des bruits circulaient sur le compte de plusieurs personnes établies dans une station balnéaire proche de Quimperlé, au sujet, d'un prétendu commerce avec les sousmarins boches. Nous croyons savoir que les personnes visées ont déposé une plainte collective entre les mains du Procureur de la République. MécIémàiiOMB d M eJkarevticr*. — A la suite d'une réclamation des marchands charcutiers de la ville, M. lefi*,de maire vient de rappeler à certains marchands non charcutiers qu'ils ne doivent sous aucun prétexte vendre de la viande aux particuliers ; que la viande provenant des animaux abattus chez lesdits commerçants doit être exclusivement réservée à leur eonsommation personnelle. En effet, il serait aussi peu logique qu'équitable q u e l ^ o h a r c u t i e r s professionnels soient concurrefieés par des personnes qui jouissent du privUétge d'abattre chez elles des animaux sans être soumises aux taxes d'octroi et d'abaUoir. ' î•. -- MmmiÉêBtmHmm imitppmrimmm, -^ Un Quinpik-lols, nommé P . . . sous-ofncier colo. niai, et dont la famille habite le Bourgneuf, a crû vohr daift lés fonctionnaires de police se trouvant de service au cinéma Honoré le lundi 28 Mai au soir, des ennemis semblables à ceux qu'il combat (vaillamment, paralt-il, au front. Le contact se flt sans douceur et, mis pour quelques heures dans l'impossibilité de nuire, au violon* municipal, le dit P . . . . se trouva fort marri, le lendemain matin. Il obtint néanmoins son pardon après excuses faites ; mais conservera pourtant, sous forqe d'une punition disciplinaire, le douloureux souvenir de ses hauts faits. . JÊUmirciwa, -r- Naittaneet. - Réné Glédic, place Lovignon. PubUcution» de mariages. — Pierre-Eugène Ouillou, charron, 5, rue du Couedlc, mobilisé au M* ' d'artillerie et Marie-Louise-PranQOise Huiban, couturière, domiciliée à Quimperlé. — A l p ^ n i e Lucas, soldat, mobilisé au 8* Rgt. d'infL, domicilié à Quimperlé et Marie-Augustine Le Oall, 9, rue de .Pont-Aven. — PierreMarie , Le CoupASUec, 2* maître infirmier, demeurant 4. Lorient et Catherine-Marie Le ThéofT, sans profession, domiciliée au Lézardeau. Mariage». — Joseph-Jean-Marie Even, commercantf domicilié à Quimperlé, 9 quai Brizeux et Josèphe-Louise Poézart, sans profession, domiiçUiée ii Quimperlé. — Lojis-Qabriel-Marie Boucifiouen, profespeur, domicilié à l'Ile Tudy et Françoise-Philomène Le Qofr,sans profession d o m ^ é e à Quimperlé. Décèt.Pierre-Marie Thlery, 8 ans, à Lichern — Prosper-Jean-Marie Jégou, 14 ans, place PariQenUer. — Guillaume Le Ooff, &3an8, 4, rue S^yves. — Clovis-Daniel-Peschard, 67 ans 1, ruq de la Vlllemarqué. Rédéné J M v o f a M o a d « chi»m, — Malgré la fréqueireo des arrêtés Mme H. de Rédéné laissait son chie» contrevenir aux lois, en circulant libfelA'éiriifinsSniêr'iii muselière. Celul-c! lui a'^fldèlement rapporté un procès-verbal. PoatoAvem Qulinper Nomin»tiom — M. Gouriou, c o m m i s principal' & la Sous-Dlreclion de Salnt-Malo, est n o m m é , on la m ê m e qualité, & la Direction de Quimper. Vn a o n v e l mmir»!» — M. E x e l m a n s , capitaine de vaisseau, v i e n t d ' é t r e n o m m é c o n t r e amlral, et devient ma,jor g é n é r a l de la Flotte, à Brest. Le nouveau pVomu est le g e n d r e d u r e g r e t t é a m i r a l do P e n f e n t e n y o et de M " de P e n f e n tenyo, née da Gueydon, elle-même fllle d'amiral. L'Union Agricole, offre a u nouvel a m l r a l - e t & sa famille ses sincères félicitations: G r a v e a o o i d e a t . — J e u d i 33 c o u r a n t , en faisant des m a n œ u v r e s , des h o m m e s d ' é quipe découvraient, au petit j o u r , à l'extrémité de la vole de marchandises, étendu à terre, M. Huiban, chef de train. Le malheur e u x avait le b r a s sectionné. I m m é d i a t e m e n t , .il f u t t r a n s f é r é à l'hospice, o ù il d u t s u b i r u n e a m p u t a t i o n . Son état est aussi satisfaisant q u e possible. On n'a a u c u n détail s u r l'accident, M. Huiban, c o n d u c t e u r d ' u n train à Pont-deBuls, avait quitté son service & 2 h e u r e s du malin. Au m o m e n t de l'accident, il était d o n c librè. M. Huiban est m a r i é et père de q u a t r e enf a n t s en b a s âge. Mort pour Im JPrmnc». — Eugène Le- proux, de Qulmperi 19 ans, soldat a u 2» colonial d u Maroc, m o r t des suites de ses n o m b r e u s e s blessures. Malgré des,cas de r é f o r m e , était p a r v e n u , a p r è s d'incessantes d é m a r c h e s , à p r e n d r e u n e n g a g e m e n t ; Il coaibattalt depuis u n an et demi a u f r o n t . Fils du très r e g r e t t é M . L e p r o u x , correspond a n t de la Cie d'Orléans. Nos bien sincères condoléances. * Chmvl roux, en Ergué-Qabéric, se r e n d a n t en charè-bancs avec ses e n f a n t s , en Ergué-Armel,. arrivait a u lieu dit Quinquis, q u a n d son cheval prit le m o r s a u x d e n t s et s'emballa d a n s la direction de Q u i m p e r . M - Balez, g a r d a n t son s a n g - f r o i d , ne lâcha pas les rênes. Malgré t o u t , a p r è s un p a r c o u r s de 5 kllom,ètres à u n e allure folle, la situation devenait d e plus en plus i ^ r i l l e u s e à l'approche de la ville. A U f t a U l M P t i i i ^ n t - J u l i e n , g r è o e * l'intervention d û j e u n e Gaston Roussel, qui se p r é cipita à la tête du cheval et f u t traîné s u r u n e distance de 50 m è t r e s , l'animal a p e u r é p u t ê t r e maîtrisé. . Nos sincères félicitations, a u j e u n e s a u v e teur. Fouesnant C i t a i i o a . — Joseph de Poulpiquet, do Fouesnant, m a r é c h a l des logis au . . . d'artillerie : « Sous-officier d ' u n e b r a v o u r e et d'un courage r e m a r q u a b l e s . En c a m p a g n e depuis le d é b u t , a s s u r e depuis l o n g t e m p s la liaison avec l'infanterie. Le 1 Avril 1917, a fait partie d'un d é t a c h e m e n t de liaison ; envoyé avec l'infanterie & l'attaque est parti avec elle et a a s s u r é la liaison a p r è s la m o r t d u lieutenant, chef du d é t a c h e m e n t . A c o m b a t t u u n e partie de la j o u r n é e et a ram e n é d a n s la nuit, près do nos lignes, le c o r p s de son officier. • Félicitations. Plouescat C J * « « o a . •—Alexandre J a o u e n Médecin a i d e - m a j o r a u . . . r é g i m e n t d'infanterie Coloniale. J e u n e Médecin aide m a j o r plein d'entrain et de d é v o u e m e n t ; a d o n n é l'exemple des plus belles qualités de b r a v o u r e en a c c o m p a g n a n t u n e forte reconnaissance d a n s les lignes allemandes à la f e r m e Abavent le 9 m a r s 1917, s'est encore fait r e m a r q u e r par s a brillante conduite p e n d a n t les c o m b a t s d u 16 au 23 avril 1917. Déjà cité au corps d ' a r m é e : Nos meilleures félicitations. Pont-Scorff J a o e a d i o . — Dimanche a p r è s - m i d i , le feu s'est déclaré à la f e r m e de Kerlscouôt, voisine des bols de Guellngant où il y a quelques j o u r s avait éclaté u n incendie Grâce à la p r o m p t i t u d e des secours, u n cellier seul a Hé détruit. La fréquence de ces Incendies d o n n e lieu de supposer qu'ils sont d û s à la m a l veillance. ntsvtas-da Morhnum. — Voici le nouvel horaire des trains du réseau du département «lu Morbihan qui sera mis en service à partir du 1" juin ; Lorient-Pont-Scor/f-Plouay Le Ftiouët-Gourin. M a « i f a o jroj-aio JkuflmiMO* — Paris a témoigné le mardi 22 mal, ses sentiments d'affectueuse amitié à nos vaillants alliés britanniques par l'accueil inoubliable qu'il a fait aux musiciens des régiments de la garde royale de George V. Ce sont les fanfares dos régiments de grenadiers, coldstreams, irlandais, écossais et gallois de la garde. Il était 19 heures précises lorsque le train spécial est entré en gare. D'un compartiment sont descendus le général sir Francis LIsyd et les commandante Machenzie et Rogers, chefs de la musique de la garde royale. Le général Galopin s'avance et leur souhaite une cordiale bienvenue, tondis que la musique de la garde républicaine sous la direction de M. Balay, irère de notre compatriote quimperlois, M. i|*lsy, iMt(tutour, Joue dod iavo tHcMng et S Rosporden 2>«af«j-Muc « « f i a . — Une découverte intéressante fut faite, la semaine dernière, sur les quais de la gare de Rospordeti, Un. des employés y ramassa, après le passade du train de 20 h, 8, un engin explosif P l u s une goutte de s a n g C'est re.xpresslon m ê m e employée p^r Mlle Henriette Thénot^ repasseuse, h a b i t a n t 9, rue Vintiullle, à P a r i s pour nous décrire l'état d'anémie p r o f o n d e d a n s lequel elle était t o m bée e t dont les Pilules P l n k — p r o u v a n t ainsi u n e fol de plus leur puissante efficacité c o m m e r é g é n é r a t e u r d u s a n g — l'ont c o m p l è t e m e n t remise : Paris SUPERBE^CGÂSION A vendre de Niiite, automo- b i l e D A K R A C Q 20 chevaux, avec carburateur Claudel et magnéto.Bosch à haute tension, en bon éiat de marche, avec 'ftccessoires. 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Bons de la O é t o s Nationale Mlle HENRIETTE THÊNOT (CL Pierre Petit) • J'ai le plaisir de v o u s i n f o r m e r — nous écrit Mlle T h é n o t — q u ' é t a n t atteinte d'anémie grave, suite d'un g r a n d s u r m e n a g e , j e m e suis e n t i è r e m e n t rétablie grâce a u x Pilules p i n k . J e ne m a n g e a i s plus, j'avais continuellement des m a u x d ' e s t o m a c et des d o u l e u r s dans, le dos. En un mot. Je n'avais plus une goutte de sang. Dès la première botle de vos Pilules Pink, j'ai senti une g r a n d e amélioration à tel point q u e j'ai pu r e p r e n d r e mon travail que j'ay.ai8 d A J n i c r r p m p r e f a u k j i â J 0 f i c e a . , »  u s 8 i est-ce avec, plaisir q u e . j e vous autorise à publier cette lettre avec l'csnolr q u e mon exemple r e n d r a courage a u x personnes d a n s le m ê m e cas q u e mol. » Nous souhaitons également q u e la lettre de Mlle T h é n o t tombe s o a s les y e u x des personn e s qui dépérissent d'anémie et qui ont en vain cherché u n r e m è d e à leurs m a u x . L'exe m p l e de notre correspondante leur prouvera que les Pilules Pink ont raison de l'anémie la plus j>rononcée. Ces pilules s o n t en effet, à j u s t e titre, considérées c o m m e le plus puissant r é g é n é r a t e u r du s a n g et en m ê m e t e m p s c o m m e le tonique des n e r f s le plus énergique. Aussi u n e c u r e de. Pilules Pink est-elle le t r a i t e m e n t le plus efilcace pour tous ceux d o n t le s a n g est appauvri, dont les n a r f s sont é b r a n lés p a r suite de s u r m e n a g e , préoccupations, chagrins, excès de toutes sortes, ou bien par les maladies c o m m e l'anémie, la n e u r a s t h é nie, les maladies des n e r f s , les m a u x d'estomac, les r h u m a t i s m e s . Les Pilules Pink sont en vente d a n s toutes les pharmacies et au dépôt : P h a r m a c i e Gablin, rue Ballu, Paris r 3 fr. 50 la boite ; les six boites, 17 fr. 60, franco. Port de Lorient Lès Bons de la Défense Nationale offrent toutes les facilités pour efTectuer un placement de pleine sécurité, qui'^n'immobilise les capitaux "engagés que pour peu de temps et qui donne au Trésor public les ressources indispensables au salut du pays. Voici à qiiftl prix on peut les obtenir : PRIX NITota BONS<i il DÉFENSE NATIONALE On trouve les Bons de là Dèlense Nationale partout : Agents de Trésor, Percépteurs. 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A Louai» ** • • w M w i tous renseignements, s'adresser 4 Mme A Gautier 4 L'Lnion Agricole. de 6 ptéoes Cau, gaz LE JOVRXAL D E S DEHei.*<ELLBSi ' ^ L/\ MODE PRATIQUE^ t . A llIODi5.bE,. 79, Boulevard Saint-Germain^ PARIS contenant modes et patFOTU,iravaim^>^ ^ divers co seils pratiques, la PO|JP«JE MO^ • DbLE JOLRÎKALDBS nant modèles d'ouvrages, patrons ei4étouw^ rès GABiNET mim •V) DE A. u u r n A n i n t i de l'Eoolo DipMmé D«ntaii<« Français»^ Dentiste des Ecoles et de VbùpUal 4, rue Thiers^-QUIlEPBRLEc^ i m SOIKS PB BOUCHE. — EXTRAGTIOKfL-^ BAOKS. — GlJÉRISOIT ET RECOIfSTITOZIIW. .. KN OR, IVOIRE, PORCELÀIKE,-DBS D U n i i LES PLUS MAUVilSES. POSE DB DBMVS ET DENTIERS EN TOUS GENRES, 8VR' OR PLATïSB, ALUMINIUM, VULCANWB. — H * PARATION» ET REMONTAOKS^ PPATUâ—im» DENTAIRES. -v rCi«tiiitoà<.l1etpiiili|HKife« •. Tous les jours de 9 à iO heuret . ClKiiUtlsas i P O N T - A U E N ^ ê l H i Rendez-vous var CorrespmdmKê.4, rue Thiêrs — Q U I M P K E L B M Ê m i T E mVEMCi d$ l'AmsOûh Moncieup LeOoff S M ijwaè».'' Etude de Bd» Q a o h e t , notaire à Quimperlé Sise 4 Trôméven. S'adresser à l'éiudf. composé S'adresser à Mme Le BOR&ff&, t , rue de la Mairie. s o u R¥ à acs lnt1rvall«réSre.Te°lî^(3 ' éviter et guérir : M é t r i t e , Fibromes, mauvaises Suites de c ^ n c h ^ ' l,.Tumcurs, Cancers, Varices, Phlébites^ Hémorroïdes. Accidents dû ' Aoroar _Çh_aleur9, vapeurs, Etouflfements, etc. ^ ^ ^ jvjo V K i o s ù i J U Y , touios Phiifinaiife : 4 j) le llacûu, 4 IV. 0 0 frpflco; Ufe 3 llucons fruiico garo coiitr« .| iiKUulul-poste 1 2 ri>. », adivssit i'Iuintiaclo M a g . D T J M O N T I E n , ' . 1 P«»UM, de toute sorte. Sauvagines et crins. S'adresser 4 M. Ouillou, Nouvelle place aux chevaux. 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Elles ont été sujettes a u x Maux d estomac,Crampe^ Aigreurs, Votoissemeats.aux Migraines, aux Idées noires. Elles ontressenti d e s — L a n c e m e n t s contlnuelsdans le bàs-ventre et com; c» pénible. Pour gner irla M e m t e , la femme doit IWre un usage constant et régulier de la A l o u e r d e s u i t e Triers^ÏÏ. UNË FERME Bretagne. Il y a une foule de malheurenses qui souffrent en silence et s a n s I jr se plaindre, dans la crainte d'une opéraUon touiours daniî&i oser — reuse, souvent inefficace. ' " I payé de suite. S'adresser au journal. proohatlh ae MALADIES DE u F E n i E L A A L O Ï J E R Posté ' LANOERNEAU, lo. Hôtel de l'Univers. LESM S V E N . 11. HoUl de» Trois filùrt, B R E S T I Motel, de France. L A N b l V I S f A U , I?, meldK Commerce. P O N T - L ' A B B E TV, HoWitt lion d'of. Q U I M P E R L E , I ; , Hôtel du-Liom^'or et Voyagmtrê. Q U I M P E R , 16, H6tfl de V$pee. 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Calmé par cette Invite il. se mit en devoir d'y obéir aussitôt Quimpierlé. — Marché du 25 Mai. — Tauceauxr, le itilo., 0.00 à 1.00 ; bœufs de Douoherie0.0(»ài.20, vaches de boucherie 0.00 à 1.00 ; vaobeg laitières 150 4 400; génissesv 150 à 400; pores, 00.042.50 le kil. moutons," 0.00 à 0.00,; veaux, lo kilo, 0.00.4 1.40 ' T a x à t l o n j Froment, 00. 00 ; seigle, 00 à 00 ; orge,, OO.CO ; Sarresuu00,00 50 f r . les lOO kg. ; avoine, 00.00 ; Pommes de terré saucisses, 20 4 25 fr. les 100kg ; blanches, 00 à 20 f r . ; Foin les 500 k..2C0 à ; PajUe, id. 00. à 80 fr. ; Cidre p u r j u s 80 4 100 fr. ;• ordinaire 65 ^ 7i) fr. ; beurre la .livre 2.0042.50; œufs ladouz. 1.50 4 1.75 ; Poulets, vieux de 5 fr, 00 à 10. 00 ; poulets de grains 8. 00 4 12. 00 la couple. B é n o d e t à Quimper. - Aller: Bénodet, (place de l'église) 8 h e u r e s ; a r r ê t s à Ty-Qlas 8 h . 19 ; Moulin d u P o n t 8 h . 24 j Moulin de la Lande 8 h . 41 ; Quimper «octroi; 8 h . 47 ; Quimper (ville) 8 h. 55 ; Quimper (gare) 9 h . Retour : Q u i m p e r (gare) 15 heures^ (ville) 15 h. 03 ; (octroi) 15 h . 08 ; Moulin de l a L a n d e 15 h. 24 ; Moulin d u P o n t 15 h . 30 ; T y - G l a s 15 h. 35 ; Bénodet 16 h . Le d i m a n c h e u n d é p a r t s u p p l é m e n t a i r e a lieu dfi Bénodet à 16 h . ; a r r i v é à Quimper (gare) à f7 h . De Quimper (gare) d é p a r t & 17 h . 30 ; arrivée à Bénodet 18 h . 30. — Départ de Lorient. 8 h. 10, 14 h., 17 h. 30. Arrivée à Pont-Scorff, 8 h. 41,14 h. 32,18 h. 03 ; à Plouay, 9 h. 11,15 h. 04, 18 h. 34 ; Lo Faouôt 10 h. 58, 20 h. 13 ; arrivée à Gourin, l i b. 01 ; 21 h. 16. Départ de Gourin, 9 h. 40, 15 h. ; Plouay, 6 h. 45. 12 h. 13,17 h. 26 ; arrivée à Lorient, 7 h. 62,13 h. 16, 18 h. 31. JVm««. la Marseillaise. Puis les musiciens débarqués passent dans la cour de la gare, aux accents de Sambre-et'Meuse. Au dehors des grilles, une foule énorme attend. Des fenêtres, on lance des fleurs. Los autocars sont" pris d'assaut par le public, qui veut voir do plus près, serrer-les mains, olfrlr à boire. 250 muclcleas ont donné mercredi leui* premier concert, l'aprè midi, au Trocadéro. Ils se sont encore fait entendre le dimanche et le lundi de la Pentecôte aux Tuileries. Ces concerts sont données au bénéfice des populations des villes françaises libérées par l'armée britannique. ^ Transporta Automobiles Breton» — Nous apprenons avec regret la mort de notre jeune et estimié compatriote Madec Emile, caporal. Infirmier «ité 2 lois 4 l'ordre de la division, fils de notre «ympathique conseiller municipal, décédé 4e« siiites de ses blessures à l'ambulance 1»;20. le 7 mai 1917. A 1» famille du regretté défunt nos respectueuses condoléances. JFFFH J M " ' ^ q u e les v o y a g e u r s auraient pu facilement h e u r t e r , en circulant. L'engin alTectrtit la f o r m e d ' u n œ u f , de la g r o s s e u r d u poing. Il était de fonte quadrillée, s u r m o n t é d u n t u y a u de fer-blanc, h a u t c o m m e u n e bouteille et ûxé s u r la partie b o m b é e munlo de cire. On suppose que l'engin a été perdu par u n permissionnaire v e n a n t du f r o n t . le ~ côu.'ciiaii: mnj^mnii'nfs L O U E R 2 9 Septexatore prooliàia ijk J ayatihY . C« joarsAl «M pompixrf iMT «m rnniântiHtttk i 'T" r r tiii i j i i i j j (LEON L S BERRS) La Ferma de Kemviou en RÉDtNâ^ S'adresser à M* ETGHÉCQPAR,, n o t a i r e , 'à QUIMPERLE.. PhtatHPtXfirtj H w U K H Oçft^M.pw fiainiiDMr. CBU* tB / Dimanche^'O Juin 1911 CENTIMES kÊ ET MARITIME Organe Républicaîn Démocratique et Régîonalisté de TOuest • AnnonMt «i Réolames ; " Annonces Judiciaires (la ligne}... 80 o. ; Annonces volontaires 26 o. Réclames ••«••••••«•«•••A* M o . Paraissant Les annonces sont reçues au bureau du journal et, à Paris, dans toutes les Agences. On traite à forfait jjgur répétées plusieurs fois. Frisonniers de Querre. Réunion du Bureau du 9 juin f9l7 M. L e G . . . , de Moêlan, M u c a m p d ' H a m m e l b u r g , écrit q u e les d e la contenance des colis disparaissent et prie de s u s p e n d r e s e s envois. Quelle accusation p o u r los Allem a n d s 1 U n a u t r e n o u s envoie ces m o t s touc h a n t s d a n s l e u r naïve o r t h o g r a p h e b r e t o n n e : • Pour me donner des nouvelles du pays sur t0ut de mon camarade B o u é u Zobins et Naon < l o o r l c ». Les prisonniers a l l e m a n d s de France n'en p e u v e n t d i r e a u t a n t . Ils pouvaient écrire «n bon a l l e m a n d qu'il s o n t bien soignés, trop bien soignés, ot ne m e n t i r a i e n t g u è r e 1 Des e n v o l s d e v ê t e m e n t s s o n t éflVctués pour Poulizao Louis, de Bannalec, a u c a m p de Q u e d i i n b u r g ; F l a t r è s Etienne, de Locunolé, a u c a m p d e Cassel; Cariou Marcel, d e Cloh a r s - C a r n o è t , au c a m p de D a r m s t a d t ; Guillou P i e r r e , ' d e Bannalec, a u c a m p de ZNVickau ; P e u t Louis, d u T r é v o u x , au c a m p do Doeberltz. Sont a d m i s : MM. Yves Goadou, de Quimperlé, d u d'infanterie, Hamelin-su»i^'eser {HanoneJ ; Gulban Jean-.Mario, du Scaèr, à M u n c h e b e r g ; o n t eouscrii : Les allocataires d e Quimperlé, 41 f r . 5 0 ; M. Coroller, do T y Bodel, e n Mellac, gain d'un procès, 10 f r . ; D ' Le Gallic, de Pari.s, ancien mé<lecin, à Bannalec, ^ f r . ; .M. B a u g u l o n , d i r e c t e u r d'école à C l o b a r s Carnoèt, 5 f r . : Allocataires du Querrien, 9 f r . ; Bcole de M. Keruzoré, k :;caér, 15 f r . 70; Ecoliers d e .M. Jolais, do Névez, 35 f r . 40 ; Souscription d e ces écoliers, f n mai. 41 f r . 1 5 ; S u b v e n t i o n d e s familles s«cuurues p a r n o t r e o u v r e à BAnoalec, 4t fr. .Merci il t o u s e t toutes I LE RÉ8I0IALISME ' ET LA ' PPREITISSIieE La loi surl'apprenlitsage obligatoire, telle qu'elle a été votée par le Sénat, imposera à un grand nombre de communes de France des dépenses immédiates pour la création, de cours professionnels. Toutefois, l'obligation naitra des sirconslances de fait el c'est le comité départemental de f enseignement technique qui déterminera les communes oit il importe de créer des court ; une fois celte liste arrêtée, on laisse à une Commission locale, formée dans chacune des communes désignées, le soin d'organiser les cours d'apprentitsage. Le titre V du Projet de Loi consacre enfin le principe de l'obligation par une série de mesure* êt de sanctions s'appliquo.ié aux commune* récalcitrantes, aux employeurs et aux jeunes gens et jeunes filles de moins de 18 ans à qui est réservé l'enseignement . professionnel. Ainsi te présente la réglementation en perspective. Rappelons cependant que la nouvelle loi entend concilier la liberté avec t'obUgalion ; c'est du moins ce qui résulte du texte même pt de sa discussion au Sénat. L'Êlat dit en somme ceci : « L'enseignement technique à tous ses degrés, sera donéravant réglementé par mes soins, mais je n'en assume pas le monopole el l'iniliative privée pourra organiser tels cours ou écoles qu'elle voudra, étant entendu que ces organi' salions adopteront les programmes officiels et seront soumises à la surveillance des , inspecteurs de l'Enseignement technique. Par iniliative privée, la loi entend les Chambre* de Commerce, les Associations Professionnelles et le» industriels eux-mêmes qui pourront instituer des cours dans leur fabrique ou leur usine. A celte énuméralion il faut ajouter d'apri* les déclarations de M, Goy, sénateur, tes administration» autonome» : municipalité» «V départements. La loi sur l'en»eignement technique obligatoire eonitltuera un progrès évident. Amendée ou non par la Chambre des Députés, il est probable qu'elle subsistera dans ses grandes lignes, telle que nous l'avons étudiée. Mais nous somme» obligé» d'attendre son application pour juger des effets qu'elle produira. Ces effets seront indubitablement salutaires dans les grands centres oii le commerce et l'industrie vont de pair et où les métiers courants réclament un plus grand nombre d'apprentis ; il va de soi que ià où il existe déjà des cour» ou des embrtjons de cours, la nouvelle loi ne fera que renforcer et développer ce qui existe. Mais dans les régions où il n'existe aucun cours profesifonnel, où les commerces sont concentrés dans de petits centres locaux ayant chacun sà physionomie et ses besoins particuliers, où les industrie» sont disséminées un peu au hasard, en sera-t-il de mémef Noa» »omme» per»uadé» que non. Dan» ce» région», lâi me organisation méthodique et uniforme pré»4iUera let piu9 grondtt diffl-^ les annonces les JEUDI et DIMANCHE DIreoteur : Léon LE B E R R E RÊDACTlàN. ADMINISTRATION é ANNONCES A QUIMPERLÉ, Plaoe Hervo, n» 0 bl« T ^ U É I N H O N K , N* • Adrtsse THigrafhique : Unioh, Quimperlé tet àboHnements te pt^ient d'avance, tauf conventions ils partent du i" ou du IB de chaque moi». On se abonne, au bureau du journal On peut t'abonner également, sans frais, dans tous les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste au Directeur, M. LAon LE B E R R E , place Uervo, â Quimperlé. A B O N N E M E N T S (VN AH) Quimperlé (ville).... Finistère et d é p a r t e m e n t s limitrophes ...a....... 6- Autres d é p a r t e m e n t s . . . . . . . . . . . . 7 Colonies et é t r a n g e r 6 10 Ml cuUés et pour une raison très simple, c'est que l'Etal ne peut pas, quant il prépare un projet applicable à toutes les communes de France, tenir compte des o*r»otèreB pturtioulierM à la oie de chaque région. C'est précisément à ce point de vue qu'apparail la nieeueité d'une décentruli»»' tion des pouvoirs adminislralifs en France sans laquelle rien de ce qui se prépare ou de ce qui s'exécute pour tout le pays n'aura d'efficacité réelle. En ce qui concerne l'enseignemeni technique, ces faits pourront se vérifier : Au moment d'appliquer la loi on organisera à la hàle tous lescomilé.i et toutes les commissio/is prévues, par l'intermédiaire du Préfet, représentant du pouvoir central, nommé hier dans le Finistère et aujourd'hui dans le déparlement de Vaucluse ; les délégués nommés detTont souvent leur faveur à leur altitude politique el même alors qu'il en serait autrement, Us vont se trouver placés du jour au lendemain devant la Idche la plus ingrate et la plus abslrnite qui soit : organiser dans un' délki très court l'enseignemi-nt professionnel de leur région et dire exactement, sans se tromper, quelles sont les industries et les métiers qui doivent être ensfignés. Combien ta tâche eût été plus facile el plus consrienrieu.<te aut.ti, si depuis une année que celte loi est déjii volée, on avait demandé dans chaque région, à des personnalités compétentes, établies depuis longtemps dans le pays, de procéder à une enquête dans leur rayon d'action et d'établir, après consultation exclusive des commerçants et industriels intéressés, la liste des métiers et nJutlries requérant des apprentis. Pour cite besogne, à défaut de personne» déterminées, on noui ait faire appel à de» imdu*» triele tien» me Im rëgiem, àmm Agnoei*ré§iomaUMte» qui, depuis des an- nées, eivoient des expositions de produits locaux d l'issue de leurs Congrès et s'intéressent, Us connaissant bien au développement de tel ou tel métier, aux S j r a d i e a t s d'imitiatiTe enfin, intéressés eux aussi ù la question. En un mot c'est l'avis des gens de la liégion que l'Etat devait écouter au profitable el non pas l'injonction des Comités Départementaux de l'Enseignement technique, tels, du moins qu'ils sont composés à lheure actuelle. » Je voudrais insister sur ce point qui a une importance capitale pour la Bretagne, région peu favorisée jusqu'à ee jour en ce qui concerne l'> nseignement professionnel et dont la diversité d'aspects, de ressources et d*. besoins nécessite une application judicieuse du nouvel organisme. Le vice de toute organisation centralis'^e se retrouve, en effet dans le plan préparé pour exécuter la nouvelle loi. Le Déparlement étant l'entité par laquelle l'Etat communique « officiellement » avec la région, il est arrivé fatalement 7«e cet organisme devait constituer le pibot de la réglementation nouvelle, comme il a servi de pivot au Ministère des Beaux Arts, pour enquêter sur les besoins des provinces en matière d'art appliqué. On sait à quelles erreurs a déjt) conduit la formation des Comités Jiégionaiix des Arts appliqués. On étmluera au même prix, je pense, l'initiative future des Comith Départementaux de l'Enseignement technique. Créés au moule et à la douzaine il y a quelques années, ces Comités dont les fonctions sont absolument gratuites comprennent des membres fort honorables mais dont parfois la situation ou les connaissances n'étaient pas en rapports avec la mission qu'on leur confiait. Et qu'arrlvait-ll ï Dans les Départements indtislrlels, l'Inspecteur était débordé de travail, car, par la forces des choses, les cours d'apprentissage y étaient nombreux el variés ; dans d'autres départements, au contraire, l'inspecteur n'avait qu'une apparence d'occupations puisqu'il n'existait pas de cours à surveiller. Autre défatd : cet inspecteur en principe attend qu'on lui soumette des projets mais il ne les suscite point el on comprend très bien, qu'il ne s'y risque pas .volontiers puisqu'il n'est pas payé pour le faire. A ce point de vue, la situation de la Bretagne est bien caractéristique. Examinons tout d'abord les cadres de l'enseignemeni technique dans les quatre départements des Côles-du-Nord, du Finistère, du Morbihan, et de l'Ille cl- Vilaine, en dehors des membres éltis et des membres nommés par le Préfet des Comités départementaux, dont le rôle est purement consultatif el le choix, comme nous l'avons dit souvent arbitraire, nous constatons tout d'abord que, les deux inspecteurs départementaux du Finistère résident à Brest, l'un est né- gociant, l'autre directeur d'un grand terviçe dé l'Etat. L'école pratique de Commerce el d'Industrie de Brest et, les cours professionnels très suivis qui se développent de plus en plus dans ceile ville suffisent à absorber leur activité. Or le Finistère compte des villes commerçantes el industrielles on l'enseignement professionnel csl incxislant, Quimper, Çuimpevlé, C'iâleaulin, Morlaix, Landerneau. En dehors des cours organisés à Bresl le Ministère du Commerce n'a élé saisi que d'une demande de subvention pour des cours municipaux à Quimper, qui sont à l'étal de projet. Da is ce riche département, tout est donc d créer cl à organiser, el le manque d'apprenlis dans tous les métiers s'y 'fera cruellement sentir après la ftn de la guerre. Dans (es Côtes-du-iVord, un seul inspecteur el pas un cours organisé ; des tentatives seulement et cependant des rillrs importantes au point de vue des transactions comme 'Dinan, Saint-Brieuc, Guingamp, Lannion el Loudéac, qui exigent, chacune, des cours nombreuxel comportant les métiers tes plus divers. Dans le Morbihan, un seul inspecteur. M. Brard industriel et ancien député qui accepta en 1913'fêtre vice Président duC.omit''lîrelond^l'appi'entitsiKjf foidé par taFddorationHêaioaaltfte à t occasion du Cemgri» Bretonne d'Monneboat, Dans ce di^partemei\f des cours municipaux pour l'èb^nisterie étaient crojetésà l'ontivg; ils auraient fonctionné »> la guerre n'était pas sarirnue, mais, en dehors de celte iniliative hardie et intéressante, rien dans les autres villes n'a été créé, et cependant il y a les Centres de Vannes, Auraij, Phi'>-mel. Pontivy. Bedon. Dans l'tlte-et-Vilaine enfin, où rinsftecteur est ISennais, on relève les coars de la Chambre syndicale d f s niailri-sloiltrurt «/<• Bennes, une école de co>f}ure également à Bennes fî ites écoles dt gomsorts créi'ex dans fa région militaire et qui sortent des cadres de notre étude — Mentionnons (lourlant à côté de ces rares créations subventionnées par l'Etat les cours d'apprenti'isaye île la ville de Vitré créés par naître ami Jean Choleau, Président de VUnion det Commn-çants Vit'-éens dont les résultats élatenl excellent» et qui consHtuent un exemple remanjuabble de ce que petit réaliser l'inili'iUre locale, sous l'impulsion d'une volonté (jcliie et soulehue. .Mais, en Ille-el- Vilaine il y a aufsi des centres cnmnte .Saiut - .Malo, lùyugéres, Mont fort, Chùteaubriand oit tout est <1 créer. Tel est le lat/leau du développement de renseignement professionnel en Bretaij-ie, l'année qui préa'dait la guerre ; avouons qu'il est peu encourageant et accwiilons de grand c(pur l'appiicnlion de la prochaine loi si elle doit, nous apporter des remèdes immédiats. Mais, comme nous l'avons dit, les besoins régionaux exigent une élude préalable ~ et une application nuancée et adaptée à la diversité de ces besoins. Certaines localités par exemple sont des centres de foires cl de marchés les métiers qui exigent la formation d'apprentis seront surtout ceux de menuisier, serrurier, maréchal-ferrant, peintre en voitures et bàlimenls — D'autres centres possèdent des imlastries régionales prospères {êbéni*terie, fa'iencerie, dentelle) qui ne font pas double emploi avec les métiers courants el pour lesquelles un enseignement spécial doit être organisé — Dans les porls maritimes, il y a des métiers spéciaux à enseigner (constructeur de bateaux — radoubage — calfatage). Sur la côte, l'industrie sardinière exige des sondeurs, des boiliers et des mécaniciens. Les villes touristiques enfin, à cûlé de l'enseignemeni hôtelier, auront, en raison de l'afflux des automobiles de passage, à organiser des cours de mécaniciens, conducteurs, chauffeurs cl réparateurs d'automobiles. — A joutons enfin des industries spéciales, comme, le lissage, la filature, qui exigent des connaissances particulières — Sans compter les industries métallurgiques qui se créeront en Bretagne après la guerre. On voit, par ce court aperçu, combien la question csl complexe el comme il sera difficile de créer, du jour au lendemain, des cours d'apprentissage répondant aux besoins exacts de chaque région. Il n'est pourtant pas trop tard pour élaborer le trav iil préparatoire, mais qui aura le courage d'ahord de le proposer cl ensuite de l'enlrep"endrc ? L'Etat qui a toujours les meilleures intentions reste sourd à la voix des régions parceqii'ellc n'arrive jamais dicectcment à lui. Nous voudrions qu'un grand organe de la presse régionale prenne en main celte idée et s'efforce de créer un Comité de gens dévou'% régionalistes conscients, commerçants et industriels bretons, qui .te naîtraient en rapport avec toutes les numtci' paillés et se partageraient la besogne, en visitant chacun une partie de la région^ On obtiendrait ainsi le répertoire le plus exact et le plus vivant dss besoins immédiats de la Bretagne en matière d'enseignement professionnel el c'est le travail qui, une fois élaboré, serait soumis à tous les organes d'inspections cl de contrôles, prévus dans le projet de loi. Il g a gros à parier* que ces organes réviseurs en laisseraient subsister quelque chose cl, à tout prendre, le travail de ce Comité aurait valu, au point de vue 'des inlércls vitaux de notre pays, celui de n'importe quel Comité d'œuvres de charité ou de Défense Nationale, car c'est aussi défendre la nation que d exposer les doléances d'une région française cl de faire connaître le remède par quoi elle pourra, après la guerre, connaître une nouvelle prospérité. JMTaariee f A C V Ce C o m i t é d o n t n o u s p r o p o s o n s l a c r é a t i o n n ' a u r a i t p a s r a i s o n d ' ê t r e , si d a n s c h a q u e ville do p r o v i n c e o.xislaient d e s Chambro'S do P r o f e s s i o n n e l s c o n ç u e s s u r le t y p e d e s c o r p u r a t i o a s d e j a d i s a v e c l e s n i o d i l i c a t i o n s ( j u c c o m p o r t e le progré."» m o d e r n e — C^ t y p i ; n o u v e a u d i t dee Chemhree de Mètierm est d'ailleurs en dureront s milieux, l'objet de s é r i e u s e s é l u d e s — N o ' i s e u rer<)ns l ' o b j e t d ' u n e c h r o n i q u e parliculiùre p o u r les l e c t e u r s K l e m m o u ar prizoniet I prizoniet, hnrhiel, c zover iton Dieu, vous • eniendez la plainte de mon c<mr, — tXendcz moi la liberté, et donnez à la France avec la foi — Et le pardon, le soleil de la victoire qui ne cessera jamais plus de briller à l'avenir. X. Des vers ont, chanté Des vent ont, sur nons, plenré dans moa c o o r Au pieux souvenir de toutes nos peioei Pleurs de noble espoir, lannes de Taiaqnearl Diamants sertis dans I t r de DM diaiBH I C^rmrro fol espoir «ks vers ont peas^I J'ai voulu dompter par de l'ironie Le contradicteur parfois insensé Qui demeure en moi mais que je reai* Des vers ont vibré pour toi sous ma plumeIls ont saupoudré de tendre K^té Ce qu'en nous ia vie a mis d'ameriume. Pour qu'elle devint de Faménité. c u r j:w,».«keri, m Des vers ont vibré pour toi sous ma plum<t... Mes vers de croyant ont pour toi prié Ils ont remonté vers plus de lumière ; Pour qu'on souffre moins faut-il donc crier? Le fond de l'amour est fait de prière Mes vers de croyant ont pour nous ptiél IV Et mes vers ont dit, pour toi qu'on pardonne! lorsqu'on a souffert on est indulgent Plus un grand cœur saigne et pins il se donne On est malheureux d'être intransigeant Frankiz, franki/., ger melodlus. T ' iisor i!i-p »r a r vue oeiic'hU'', Na pegoulz c'hoaz. c c'hallin mo, ICvurus, T a u v a ganit joa, karantc, Noz. de '.' V Et mes vers ont dit, pour toi, qu'od pardonne ! J. NICOLAS Colonne fiannande 0 Ureiz izel, bro m u i a - k a r e t i n'it 0 lenn m a c'balon glac'haret, D'it m a spered, gwinidelig Forbannct, Uemdo, bcmnoz, a nij sioulik, Sioullk t VI Ilag 0 adliovan om bro Oerno. C'houcz ar balan, ér vad a r mene, Biniou skiintin, kan alc'houcdcr, Ilcol-veuro Tonioii lirzin, o nijal sklér Kn ér ! VII Berieht ; .Me n well om zraouiennig peuc'hus Ma zi glaz, ma ziid karantozus ; Mignonod deut d't>m zaludi Nivorus, Dre-holl ciirvad, c'hoarz, kaniri, Dudi ! VI 11 '/iouaz 1 p o n j poanlus a r wirlone A deif prestik, vcl oun tol-k!ozo, Da derri, krohn, kordonnigo Ma h u n v r e lia da greski zam m a foanio Garo. IX' Doue c'houi g!ev h i r v c u l m a c'halon, Plijol dlskar harzou ma f r k o n lia rcl d i Frans, giint Fe gri.'-ten lia p a r d o n , Ilcol c u r Victor, iia vougo. kou , Uikon ! Koni-M.o ARVOR. riiAouuji'iOM X>V Hélas.' Ut pensée douloureuse de la vérité vient bientôt, — Comme un coup de glaive, briser les petites cordes de mon rêve — Et alourdir le poids de mes grandes peines. En mon loi espoir des vers ont p e n s é . . . Kn bro cslron oo ru-^t a r vuo Il.ig al loz''n garv ha didruo ; Pep tra a Ic.-k hag a huai Ma eue, Skicdcr an heol a lak tcnval .Ma z a l . . . rjLAIKTXlS Je vois dans mon petit vallon tranquille — Ma maison verte, mes cher» parents, — Des amis venus, nombreux, pour me saluer, — partout bonheur, nres, chants et joie. Des vers ont rar noai plear6 dans a o a ofear.... Hi, i II .Me a zo e u r paour i c z Dre a r br>z»'l. a F r a n s Zoudan) Ureizad, diouz Diframmet ; W a r ma diou ^koa ypo PouDcr. Je revis dans mon pays de CornouaUle, à l'odeur des genêts, — A l'air pur.de la montagne, à L'agréable son du biniou, — Au chant de l'alouette, au soleil du matin, — Aux chansons joyeuses qui s'envolent, — Claires, à travers les airs. Des vers ont chanté poor toi, dans mon Ame... ^..urtnjut KvnlK bih-xn a gan k»«n Lioucn. .Noz lia heure c n J r o .l'am loclK-n ; llirie d'az tro. rhiUou k l e m m o 'Ma zclcn A dcRir-*fnmOfl''ô' r h wo l)'.im bro. 0 Bretagne, mon pays del prédilection, — C'est vers toi que soupire mon coeur endolori — .C'est vers toi que mon esprit, petite hirondelleExilée — Suit et jour, s'envole tout doucement. Des vers ont chanté pour toi dans mon toc Ma douce.au cceur pur, ma reine anx grands j t a x , Humblement voici leur épithalame La plume a t i a n s o i t , mon cceur Acte mieux. de l ' U n i o n A g r i c o l e . SVir Joa • CciiikicH j'u d>ujr II Liberté, liberté, mot enchanteur — Tréso'"' sans égal de ta vie tranquille, — Quand donc pourral-jh, heureux, — Goûter avec toi joie et amour, nuit et jour. r n i S O N N I S R Petit oiseau, qui chantes si joyeusement, — Nuit et matin, aùprès de ma ct.aumière; — Aujourd'hui d ton tour, écoule tes plaintes de ma harpe — A tire d'aile lu les enverras dans mi pttrie. Jii suis un pauvre prisonnier, — Eril-! de {•rance par la guei re, — Un soldat de Uretajne arraché à son devoir, — S u r mes épaules pèse un lourd joug. Dans le pays étranger la vie est .dure, — FA la loi cruçUe et sans pitié — Chaque chose brûle cl enchatne mon dmç — L'éclit du soleil assombrit mon front. a a a de Selffem Kr w o r d t horinnerd aan de Belgen, g e b o r e n g e d u r o n d e het t w e e d e s e m e s t e r van h e t j a a r 18i)8, 't is to zeggen tusschen 30 J u n i en 31 Dec e m b e r van bet J a a r IS'JS, d a t zij zlch o n m i d delijk moetOD doen i n s c h r i j v e n voor d e n dienst van h e t Relgisch leger. (Beslult-wet van 1 MhI 1917) Zij die zicho niet h e b b e n d o e n inschrijvon, zullon garecliterlijk vervolgd wordon. Men kan do inschrijvingsbulletijns b e k o m e n op het bureel van het Offlcieel Belgisch Coniitcit, Rue Savary 18 te Quimperlé. Xienvre nit het Vaderlaarf h e b b e n conige brieven o n t v a n g e n uit A n t w e r p e n ou o m s t r c k e n . ZiJ die e r b e U n g m-stollon k u n n e n zo k o m e n lezen in d e Bel* gischo School iederen Dinsdag ot. V r i j d a g tussclicn 4 en 5 u. WiJ h e r i n n e r e n a a n onze landgenoolen dat ze n o g k u n n e n k o m e n raadplegen ; hot Staatsbiad ; de Legerbode, le Courrier de l'armée, do lljsten d e r k r i j g s govangenen, d e r gesneuvelden, enz, alsook al de Inlichtingcn botrekkelijk de u i t g e w e k e n e n LE PARLEMENT Chambre Séance du 4 juin 1917 La C h a m b r e s'est réunie & n o u v e a u e n comité .-fcrot, f o u s la présidence d e M. P a u l Deschtmcl. A m m u i t r o u l e m e n t est reprise la séance publique. M. de Mon/ie s'cITorce de r e v e n d i q u e r p o u r l ( s socialistes le droit d'aller à Stockholm, ot l'on, sait que M. lUbot refuse les pas.«cport.s. "M. Hiboi obtient, c o n t r e r e t t e opinion, l'ordri! du j o u r s u i v a n t : La C h a m b r e dos députés, expression directe d u peuple frHnçiis, a d r e s s e à la démocratie russe- et a u x a u t r e s démocraties alliées s o n salut. Contresignant la protestation u n mini q u ' e n 1871 liront e n t e n d r e à l'Assemblée nationale les r e p r é s e n t a n t s de l'Alsace-Lorraioe, m a l g r é elle a r r a c h é e à la France, déclare a t t e n d r e d e la g u e r r e qui a été imposée à l'Europe p a r l'Allemagne impérialiste, a v e o h U b é r a U o a d e i ^ mm torrttoires «ovibU, le retoar de i'Al^ace-LornuM à la méra patrie et la Juste rupuration dM aommagM. CloiKoé* da toute pensée da conquête et d'aasenriMonient de» popalatiODS étrangères, •Ile compto que l'elTort des armées de la République et d«6 arlli^es alliées permettra, le rollltariame pruwien abattu, d'obtenir des Karaotieft durabifla de paix et d'indépendance pour les peupl«0 grande ou petits dans une organUation dès maintenant préparée de la société des nations; confiante dans le gouvernement pour assurer ces résultats par l'action diplomatique de tous les alliés, elle repousse toute addition et passe à l'ordre du Jour. L'i gouvernement a 453 voix contre 55. res, a b a n d o n n a n t u n g r a n d n o f n b r e de cadav r e s en a v a n t de nos tranchées. S u r les positions d u Téton, du casque et idu Mont-Haut, les vagues d ' a s s a u t e n n e m i e s ont d û refluer a p r è s de lourdes pertes. Dans la nuit du 5 a u 6 j u i n , une opération entreprise p a r les AngUis a u nord de la Scarpelte, s'est terminée avec succès au cours de la j o u r n é e p a r la conquête de tous l e u r s oisJectifs. Les positions e n n e m i e s s u r les pentes ouest de Oreenland-Hill o n t été enlevées s u r un f r o n t d'environ 1.500 mètres. Cent soixante et un prisomyers, dont 4 officiers, sont restés entre leurs mains, e n Russie, on a m a i n t e n a n t en face d u gouv e r n e m e n t légal, les sang-culottes du S o v i e t . . . Le J a p o n i n t e r v i e n d r a i t ' p o u r rappeler à la Russie les b u t s de g u e r r e . Séance du 7 Juin 1917 Le ministre de la Marine, amiral Lacaze est sur la sellette. M. Jean Bon, parle de l'impéritie des officiers. Le ministre rappelle que 90 V. d entre eux sont tombés à Dixmude. Def> enquêtes ont été prescrites sur le cas du Danton, du Medjerda, et d u Léontine, ce der- nier brûlant & 16 Idlom, de Croix, sans aucun secours venu de Lorlent. La Medjerda serait le seul courrier franco-algérien coulé sur 1.800 courrier*. Le ministre ajoute qu'entre l'embouchure de la Loire et la Bidassoa 617 bateaux de pêche font des opérations si fructueuses qu'on ne peut pas utiliser tout le poisson qu'ils rapportant- C'est sans doute pour cela que dans les restaurants parisiens on paye 1 (r. 25 un morceau de raie grand comme la moitié de la main I Ces bateaux sont efilcaoement protégés soutient M. Laoaze. La défense sous-marine est organisée, une commis&iun d'enquête a été crées pour les incidents de mer. Nous sommes en liaison avec les marines de l'Entente. On a dit que lui, ministre de la Marine s'était désintéressé de la lutte contre les sousmarins. Erreur ! Cependant M. Tissier, l'ancien collaborateur de Pelletan, rapporteur de la Commission estime que l'optimisme maritime est aveugle. Il n'assure pas les transports et entretient une flotte pour commlssionner des amiraux à la mer. M. Boussenot assure qu'on a perdu 83 •/• du matériel... Nous n'avons pas de flotte aérienne. Séance d u ijuin i»l7 Rendons Justice à M. Goude, député de Brest et à M. Renaudel. Le premier a développé en substvioe ces trois points qui sont sages : 1' Créer une direction général» chargée d'organiser ^t d'intensifier la guerre sousmarine ofTensive et défensive : -2* spécialiser les arsenaux maritimes pour la construction de navires de guerre el de bàtimènts de commerce ; 8* désarmer les bâtiments que^ l'évolution de la guerre navale laisse sans valeur militaire et à utiliser leurs équipages et leur matériel passe à l'ordre du jour. Quand au second 11 soutient la bécessité de lutter contre les sous-marins allemands avec des sous-mairins français. M. Lancien, député :1e Ca^baJx signale le cas d'un officier de ré sèrve de marine >écrivant le 7 avril 1916 pour être autorisé & poursuivre des expériences en vue d'entendre un sous-marin d'un poste k terre ou en mer. Il devait faire les frais luimême.'Lé 7 Juillet on lui demanda un mémoire sur des expériences qui n'avaient point ' été faites, puisque l'autorisation n'était pas venue I M. Booisson veut une guerre de corsaires et qu'on confie à des officiers connaissant les côtes, le soin de purger nos côtes des pirates. Pour finir, ùh ordre du Jour AJam, fidsant.confiance au gouvernement est adopté tM^ 376 voix, contre 1 i8. Sénat Séance du s juin If 47 M. Darbot s'élève contre la réquisition et la taxation qui ont pour effet de priver les éleveurs d'une bonne partie du prix auquel ils auraient légitimement droit. « Je demande qu'en tout cas, si l'Etat doit réquisitionner du bétail, dit-il, qu'il fasse porter cette réquisition sur toutes les étables sans exception, au prorata de leur importance, et qu'il paie un prix raisonnable aux producteurs. » Il n'admet le relèvement du blé que pour la prochaine récolte. Séance du « juin M. Regismanset ayant déclaré, à propos de Stockholm qu'on n'entre pas en conversation avec des ennemis qui occupent une partie du territoire français, M. Ribot ajoute que pas un Français n'est assez l&che pour accepter que la guerre finisse avant la restitution de l'Alsace-Lôrralne. De deux heures à cinq heures. a lieu le Comité secret, à la suite duquel en séance publique est adopté l'ordre du jour suivant : U est présenté par MM. Emile Combes, Regismanset, Boudenot, amiral de la Jaille, Touron, Herni Chéron et Henry Bérenger. 11 est ainsi conçu : Le Sénat prenant acte des déclarations de M. le Président du Conseil, convaincu qu'une paix durable ne peut sortir que de la victoire des armées alliées, affirme la volonté de la France, ferme dans ses alliances, fidèle à son Idéal d'indépendance et de liberté pour tout les peuples, de poursuivre la guerre jusqu'à la restitution de l'Alsace et de la Lorraine, la sanction des crimes, la réparation des dom mages, l'obtention de garanties contre un retour offensif du militarisme allemand. Fait confiance, pour obtenir ces résultats au gouvernement responsable qui, seul, a le droit d'engager le pays sous le contrôle des Chambres et comptant sur son énergie pour pren dre toutes les mesures d'ordrà Intérieur et extérieur nécessaires au salut de la nation, passe à l'ordre du Jour, Séance du 7 juin M. Viollette a prévu l'importation de charbons américains aucun wagon de charbon ne sera détourné de sa destination. Il ajoute que le commerce ancien peut affréter au voyage comme au temps, que les navires alTrôtés on voyage ne rencontreront pas de difficultés en Angleterre «'ils ont la licence. 11 promet le plus possible de briquettes de charbon pour le battage et de houille pour les usines & gaz. « Si le prix des pommes de terre de primeur à Paris, atteint des cours exagérés, il Jettera sur ce marché des quantités de tubercules prises allleunii de manière & rendre obligatoire 1& baisse. » Séance du 8 juin Le Sénat vote la semaine anglaise et les crédits pour la lutte contre les sous-marins. * ' A cinq reprises difTérentes, les Allemands se sont portés au devant des plateaux de Craonne de Vauclerc et de Californie. Ce fut en vain ; attwiués à la fois à l'est et à l'ouest, les défenseurs du plateau de Craonne ont inlligé & nos ennemis un sanglant échec. L'ennemi a reflué on désordre vers ses / positions premiè- M Jliiefi ' Î Ë l JMK- S o l d e d e s é v a d é s . — En ce qui concerne les s o m m e s perçues à titre de délégation p e n d a n t la d u r é e de la captivité^ elles sont actuellement déduites des rappels à faire a u r e t o u r des prisons d e l'ennemi. Un p r o j e t est en préparation. P e n s i o n s e t a l l o c a t i o n s . —' 1° Lorsque les veuves optent p o u r l'allocation, elles contin u e n t à la recevoir j u s q u ' à la d a t e de la cessation des hostilités ou j u s q u ' a u j o u r où elles sont a d m i s e s à revenir s u r l e u r option, l'allocation d e v e n a n t m o i n s a v a n t a g e u s e q u e la pension ; 2» La jouissance de leur pension est reportée à cette m ê m e date ; 3" 11 ne leur est fait a u c u n e r e t e n u e d u chef des allocations s u r les a r r é r a g e s de la dite pension. L e s permissionsk — A u x t e r m e s d'instructions récentes, la permission de treize j o u r s , dite de compensation, s e r a accordé.e a u x militaires des classes 1892 et plus ancienues qui, dégagés de toute obligation militaire, o n t contracté u n e n g a g e m e n t volontaire a v a n t la date d'appel n o r m a l des classes précitéeé. Des permissions peuvent être accordées a u x inscrits m a r i t i m e s pour des t r a v a u x se r a p portant a u x industries m a r i t i m e s , m a i s il n'est pas possible de l e u r accorder en outre des permissions agricoles s a n s e n t r a î n e r u n e g r a v e crise d'effectifs d a n s l'armée de m o r . C o n f o r m é m e n t à u n o r d r e d u 6 j u i n 1916, les m a r i a s a p p a r t e n a n t à des familles particulièr e m e n t éprouvées par la g u e r r e p e u v e n t dem a n d e r leur affectation p a r la voie de m u t a tion à un poste à l'abri d u d a n g e r en exposant leur situation à leur s u p é r i e u r hiérar chique. F e m m e s do s o u s - o f B c I e r s . — Les f e m m e s des sous-ofBciers à solde journalière, touchant la h a u t e paye p e u v e n t être admises a u bénéfice de l'allocation militaire. A l l o c a t i o n s çt^réf o r m e s . — La q u e s tion a y a n t été posée de savoir, si la m è r e d'un mobilisé r é f o r m é , et t o u c h a n t u n e gratification renouvelable peut continuer à percevoir l'allo cation voici la réponse d u service général des Pensions au Ministre de la Guerre : « Il appartient a u x commissions cantonales, • c o n f o r m é m e n t a u x . prescriptions de la cir« culaire interministérielle d u 10 octobre 1914, « d e j u g e r s'il y a lieu de m a i n t e n i r ou de « s u p p r i m e r cette allocatioa a u x familles des militaires a d m i s au bénéfice d ' u n e gratiflca« tion d e r é f o r m e . » Main d*œuvre Militaire. — En d e h o r s des a g r i c u l t e u r s dea classes 88 «t89, d u contingent des prisonniers de guerre>-déjà mis à la disposition du ministre de l ' a g r i c u l t u r e et'den agriculteurs R. A. T . d u service a u x i liaire, tous les militaires disponibles en service s e r o n t mis à la disposition de l'agriculture à l'exception : 1* Des j e u n e s soldats de la classe 191», service a r m é , et de leurs Instructeurs ; S* Des h o m m e s récupérés pour le service a r m é en exécution de la loi du 20 février 1917 el de leurs inslituteurs ; S» Des a j o u r n é s des classes 1913 à 1917 qui seront classés d a n s le service a r m é à la visite qu'ils passeront p r o c h a i n e m e n t en exécution de la loi du 13 Avril et de leurs Instructeurs ; 4* Des militaires relevant de l'autorité d u général c o m m a n d a n t en chef ; 5* Des militaires relevant de l'autorité du ministre de l ' a r m e m e n t . Ces militaires, disponibles, seront détachés t e m p o r a i r e m e n t a u x t r a v a u x Agricoles, soit en équipe volante. Correspondances pour Paris. L'attention d u public est appelée à nouveau et de la manière la plus instante s u r la nécessité de fait« figurer le n u m é r o de l'arrondiss e m e n t d a n s le libellé 'des correspondances pour Paris. L'Administration des postes se trouve d a n s l'obligation de remplacer un plus g r a n d n o m bre d'agents de profession par un personnel auxiliaire. 11 est nécessaire de faciliter la tâche de ce personnel. On évitera ainsi des retard» d a n s la distribution. Une m o m e n c l a t u r e des r u e s de Paris, i n d i q u a n t le n u m é r o de l'arrondissement, est en vente, au prix de centimes, d a n s tous les b u r e a u x de poste. L e d o m i c i l e * — A été p r o m u l g u é e la loi tendant à compléter l'article 593 du Gode do procédure civile p a r la disposition suivante : • Le mobilier m e u b l a n t , le linge, les vêtem e n t s et objets de m é n a g e a p p a r t e n a n t a u x personnel» protégées par l'article 2 do la loi d u 14 juillet 1913, relative à l'assistance a u x familles n o m b r e u s e s régulièrement inscrites s u r les listes dressées pour l'exécution de la dite loi, ne p o u r r o n t être saisies pour a u c u n e créance. » L a q u e s t i o n d e l a c i t a s s e . — Un de nos confrères, le « P y r é n é e n », r e n d a n t compto d'une chasse a u sanglier qui a eu lieu le 21 c o u r a n t d a n s l'arrondissement d'Argelès, appelle avec raison l'attention du ministre do l'Agriculture s u r l'intérêt qu'il y aurait à a u toriser la chasse cette année. • Devant la multiplication a n o r m a l e du gibier, elle ne serait plus un simple plaisir, qu'il convient de s u p p r i m e r en t e m p s de g u e r r e , mais elle viendrait diminuer, d a n s u n e large mesure, les difQcuItés de la vie, on introduisant s u r nos m a r c h é s de n o u v e a u x approvisionnements. Au m o m e n t où nous a v o n s r e c o u r s au régime des restricUons, et lorsque s'impose à n o u s l'urgente nécessité de protéger le t r o u peau national, l'apport d u gibier renforcerait d'une tqanlère sensible nos ressources alimentaires. L'autorisation de chasser serait donc une h e u r e u s e m e s u r e , et notre c o n f r è r e a raison quand il a j o u t e qu'elle serait bien accueilli^ par roplnion publique. L e s R e s t r i c t i o n s . — La répartition d e Juin c o m p o r t e r a 500 g r a m m e s de sucre par personne sauf celles qui p r e n n e n t habituellem e n t leur deux repas au r e s t a u r a n t . Les Roscovltes, St Polltains et Malouins d e m a n d e n t que soif exonérée de la réquisition la, hollande jaune, recherchée d~ès algériens pour servir de plant, dont l'exportation n'a lieu qu'en fin août. La commission consultative p e r m a n e n t e de la Seine émet. le vœu que \e Jeudi et leVendredi soient ir jours sans viande » a u x .lieu elTplace d u Lundi et du Mar ii, les pêcheurs n'allant pas eu m e r le Dimanche, elle insiste pour que les règlements concornatit la conservation dos veaux femelles soient s t r i c t e m e n t appliqués. Journée d'Afrique et d e s Troupes C o l o l ï i a l c s . — Une j o u r n é e ' au profit de ces troupes a u r a lieu dimanctie 9 juin. L'insigne ne sera remis que pour un versem e n t m i n i m u m de 10 cpniimes ; à partir d'une s o m m e m i n i m u m de 0 fr. 50 avec l'insigne il s e r a remis-un billet de tombola. Cette tombola comporte 10 millions de billfts a u prix de 0 fr. 50 l'un, qui s e r o n t présentés au public d a n s toute la France et d a n s les colonies. •Ces ^ots consistent en bon3 de la. Défense Nationale savoir : Un gros lot r e p r é s e n t a n t 5.000 fr. de r e n t e ; 2 lots tlo 1.00) fr. id. ; 10 lots de 100 f r . - i d ; 20 lots de 50 fr. i d . : 40 lote de 85 fr. id. et l.CQO de,5 f r . id. Les n o m s des souscripteurs seront publiés uUérieurement. Les lots non retirés d a n s le délai de trois mois après le tirage, s e r o n t a c quis a u x œ u v r e s d'assi^jtance. La date du tirage sera ultt^rieureinent annoncée par la presse. . CfiROIlQUE RilOViLE AVIS L'UNION AQUICOLE poursuit e n c e moment le recouvrement de s e s abonnements qu'elle n'avait pu faire en temps utile. Elle prie s e s abonnés de réserver bon accueil aux traites qui leur seront présentées. ASSISES DU F I N I S T È R E Voici les n o m s des j u r é s désignés" p a r le sort pour siéger au cour de cette session, qui s'ouvrira à Quimper, le lundi 2 juillet. Jurés titulaies MM. Louis Billetle de Villeroche, industriel, Concârneau ; Jean Le Gall, propriétaire-cultivateur, Rosnoên ; Désiré Auger, camionneur, Brest ; Jean Quillévéré, a g e n t technique, Brest ; J e a n L'Haiidon, cultivateur, L a n n é d e r n ; Charles Le Goapper, cultivateur, S c a ë e r ; Christophe Le Guillou, régisseur, Saint Goazec ; E u g è n t Martin, économe, asile, des aliénés, Q u i m p e r ; Louis Levesque, directeur d'usine, D o u a r n e n z ; Corentin Collobert, gretHer de paix, Carhaix ; Auguste Pierre, 1" maître retraité, Brest ; Nicolas Even, c o m m e r ç a n t , Trô» méven ; Jean Balcon, maire, Crozon ; Désiré Divanach, c o m m e r ç a n t . Ile T u d y ; P i e r r e Da inolon , i n d u s t r i e l , Douarnenez ; Charles Vouaux, maître d'hôtel, Saint-Jean du D o i g t ; J e a n Quélennec, m a r c h a n d de vin, PlouiiéourMénez ; Yves Balcon, charpentier, Plouzévédé ; Yves Bazin, retraité lie la marine, Q u i m p e r ; T u d y Jolivet, cultivateur, T r é g u e n n e c ; Benj a m i n C a d o r e t , . c o m m e r ç a n t , Riec ; E m m a n u e l Forgêot, notaire, Brest ; Yves Le Guen, cultivateur, Milizac ; J e a n Bléas, officier en retraite, Lanniiis ; Pierre Biguais, m a r i n - p ê c h e u r , Guilv i n e c ; Jean Le Mestric, propriétaire, P o n t A v e n ; Marc Quentel, propriétaire, T r é g u n c ; •Joseph F o m b a r o n , horloger, Morlaix ; Lucien Le Jeune, industriel, T r é b o u l ; Charles Beunven, proprét.-cultiv., P l a b e n n e c ; Jean H a m o n . m a î t r e c o u v r e u r , Taulé ; Emile Berthoai. pho^ lojsraphe, Douarnenez ; PraLçois -Ouivaitjlj, ancien g e n d a r m e , Brest ; Yves P é r a n , 1" maître en retraite,- Lesneven ; Jean Jolivet, c o m m e r ç a n t , Plogastel-St-Gerniain ; Louis Baley, avocat, Chàteaulin. Jurés suppléants M.M. Joseph Orseri, propriétaire, Quimper ; Anteine L a m a y , propriétaire, Q u i m p e r ; Eugène Maîtrot, de Varenne, c o n s e r v a t i u r des hypothèques, Quimper ; Jean Le Noach, proprlét.-îire, Quimper. Obtention d e diplôoaes. — Un d é c r e t en date d u 9 mai 1917, inséré au Journal Officiel du 12 mai 1917, prévoit la délivrance du diplôme d'élève de la m a r i n e m a r c h a n d e aux seconds-maitrcs des équipages de la flotte titulaires du certificat de théorie pour l'obtention du brevet de capitaine au long cours, qui en raison de leur grade, n'ont pas été a d m i s à l'école des chefs de q u a r t de Lorlent. Les d e m a n d e s des intéressés devront être transmises au d é p a r t e m e n t accompagnées d'une certification des autorités dont ils relèvent, attestant qu'ils ont satisfait à l'examen direct de chef de q u a r t ou qu'ils en remplissent etlectivement les f o n d i o n s . de maire pour a d r e s s e r à M. P e y r o n ses c h a leureuses félicitations pour la belle citation à l'ordre de l'armée dont il vient d'être l'objet à la suite de cette afl'aire. M. P e y r o n est titulaire de la croix de g u e r r e avec palme. Après la lecture du procès-verbal de la dernière s(^ance,ie(iuel est adopté à l'unanimité, M. le faisant fonctions de m a i r e fait connaître . D é p ô t de r e m o n t e d e Q u i n g a m p à l'assemblée, les n o m s des militaires t u é s a Les achats de la R e m o n t e sont s u s p e n d u s l'ennemi depuis la dernière séance. j u s q u ' à nouvel o r d r e . MM. Le Maléfant Yvon-Louis, d u d'infanterie ; Le P o g a m Henri-Louis, matelot c h a u f IPoJles de la semaine — Basse-Drelagne f e u r ; Audren Joseph, q u a r t i e r - i n a î ' r e , clairon Lundi. L i n J u d e c ; Berrlen ; (Sl-Laurent) ; lin^Danlon; Miny Charles, 1" m a î t r e lusilier {Crozon) ; L a n i n c u r ; Kiirnével ; St-Tuiçilual ; du Danton : Bernard Louis, du 19* d'infanterie ; Silflac ; R u n a n . P r a t Tliéoflore, caporal f o u r r i e r du 19' d'inMardi. — Langoëlan ; Pont-Scorlf ; Lanrifanterie ; Bozech Marcel, du 53* d ' i n f a n t e r i e ; vain ; Rostrenen. Moren Jean-Marie, d u 88» d'infanterie ; Rica Mercredi. — Plonéour-lvanvcrn ; Bannalec ; Jean-Marie, du 169- d'infanterie ; Hervet F r a n Hennebont. çois, du ^3* colonial. Jeudi. — Il/invec ; Moëlan. M. le faisant fonctions de maire adresse aux 1 Vendredi. — Le Faou ; Noyal-Pontivy ; familles de fous ces braves l'expression de sa Plougoumelin ; (Decque'rel). profonde s y m p a t h i e . Le conseil s'associe aux Satnedi. — Remiui(:ol ; Roudoua'.lec ; Piœparoles rte M. le fais.irit f o n d i o n s de maire. mol. M le fiu--aiit fût^cllons de m;ure dépose en# Quinipciié suite s u r le b u r e a u son compte d'administralioM pour l'exercice 1916, le b u d g e t suppléNOB compatriote'B à P^nnemi. mentaire de 1917 et . le b u d g e t primitif de IMorts. — Alain Troiez à Nauroy cl Pierrel'exercice de 1918. Marie Kerma^toret à Lad'aux. — Honneur à ces Une commission est n o m m é e p o u r l'examen braves 1 de ces d o c u m e n t s . Citation. — Oautior Pierre .M' 484 s e r g e n t Le conseil examine et a p p r o u v e les comptes compagnie : d'infanterie. et b u d g e t s de l'hospice et d u b u r e a u de bien<1 Excellent sous-offlicier. Le 30 avril a pris faisance. \ le c o m m a n d e m é n t d'une section d o n t le chef Le conseil vote un crédit de 500 / r . p o u r U avait été tué et s'e.st r é s o l u m e n t porté à restauration de l'église St-Michel. l'assaut Jes tranchées ennemies. N'a cessé M. Coadou est n o m m é m e m b r e d i r e c t e u r de p e n d a n t la période de combats du 24 avril au la caisse d ' é p a r g n e en r e m p l a c e m e n t de M. 5 Mai 1917 de d o n n e r l'exemple d u c o u r a g e et A u t r e t décédé. du d é v o u e m e n t . » Le conseil vote u n e subvention d e 1.000 f r . au cornifé des prisonniers de g u e r r e et une San-retage. — Jeudi. — RL Joseph Gorsubvention de 203 fr. pour aider au fonctiongeu, 15 ans, élùve de l'Ecole supérioure, se nf-mcnt de la cantine de l'école maternelle. baignait près du moulin des Gorets, vers Sur la proposition de M. le faisant fonctions 18 heures, lorsque pris soudain d'un c o m m e n de maire le Conseil abord« une question à c e m e n t de congestion, il perdit pied el disl'ordre d u j o u r : l'indemnité p o u r vie chère. p a r u t . Alors M. André ^Ollivier, boulanger, Après u n d é b a t auquel p r e n n e n t p a r t tous 18 ans, qui se trouvait s u r la rive, alla à t o n les- conseillers l'indemnité est fixée à 10 fr. secours. Au 1" plongeon, il ne parvint pas à par mois pour tout le persoanel munlcipîU,^ l'atteindre. Ce ne f u t qu'au bout de plusieurs plus 25 centimes par jour et par enfant de tentatives qu'il réussit à l'amener sain et sauf moins de 16 a n s . s u r la rive. R a m e n é c^ez Mme BoSdec, où il C'-tte indemnité s e r a perçue p a r les em'prend pension,- Gorgeu, n'a pas tardé à se reployés j u s q u ' à la fin des hostilités. m e t t r e . . Nos félicitations au s a u v e t e u r pour C'est là u n e h e u r e u s e initiative dont il conson acte de courage qui sera certainement r é vient de féliciter tout particulièrement M. le compensé. faisant fonctions de maire e t le Conseil m u n i - le niaire procédera séoncc tenante ù la réquisition, a u profit d'un hôpital civil ou militaire et a u prix de 0 fr. 30 le kilo.; en outre, procèsverbal s e r a dressé pour infraction au présent arrêté, c o n f o r m é m e n t à l'article 472, p a r a g r a phe 15 du code Pénul. La présente interdiction est entrée en vigueur le 1" j u i n . Hxament doM bouraoM mont primaire a été un peu dé^aiss.^ MM. le faisant fonctions d'«ns«iyae- supériottro. Huit élè- ves reçues di'!llnitivem''nt. i" Série. — Mlle Marie K>îrvran, de Querrien. f Serie. — Mlles Rosalit! Le Berre, de Tréogat ; T h é r è s e Le Bihan, Ilo do Batz ; Aimée Correc, de Sizun ; Marie Laouénan, de Plougastcl-Daoulas. 3' Série. — Mlles Y v o n n e Brénéol, d'Audierne ; Louise B r a b a n , de Quimperlé ; AnneMarie Le CûirH, dè Brest. Nos plus sincères c o m p l i m e n t s à la direc. trice aux maîtresses et aux élèves.' ObBèqnea de M* Feachard' — L'U nion Ayricolè, lient à rendre un dernier hommoge à P e s c h a r d , e n i n s é r a n t ici le toXlti «lu i]l5»oouia pruii<.iio6 « « - - o i a j c t i è r e , p a r .M' B a r b e , n o t a i r e à MO'îlan e l t r é s o r i e r d e la C h a m b r e d e s N o t a i r e s d e l'arrondissement. Mesdames, Messieurs, 11 est des circonstances douloureuses d a n s lesquelles le devoir devient bien pénible à remplir et c'est avec la plus profonde émotion que j e viens au nom des notaires de l'arrondissement de Quimperlé, apporter u n j u s t e tril^ut d ' h o m m a g e s et de regret.s s u r j a t o m b e de notre cher Président, de cet excellent confrère, de cet ami sincère dont la dépouille mortelle va reposer à j a m a i s d a n s cette fOSSH. ^ Rien cependant ne nous faisait prévoir un d é p a r t si b r u s q u e , car m a l g r é ses 68 ans sonnés. M* Peschard paraissait encore bien alerte. Notaire à Quimperlé depuis 26 ans n o m m é à dill'érentes reprises Président de notre C h a m b r e , il f u t t o u j o u r s d é s i g n é par ses con frères pour falr^ partie de diverse» c o m m i s sions notariales au sein desquelles il ne cessa de f a i r ç j î r e u v e d'un d é v o u e m e n t absolu. — Il remplissait avec cœur et f e r m e t é ses fonctions, fonctions s o u v e n t bien délicates et d a n s lesquelles il ne craignait pas de dire quelquefois avec sa franchise habituelle, nettèment, sa SuovBBion CotHou. — On n o u s façon de penser, mais c'était t o u j o u r s d a n s communique : r i n t é i ô t d e chacun et pour lui c'était tout. Un fait nouveau s'est produit qui a complèMalgré la d o u l e u r qui m ' é t r c i n j , j e suis t e m e n t changé l'état de la succession Costiou. h e u r e u x de pouvoir r e n d r e p u b l i q u e m e n t Le d é f u n t avait été m a r i é à u n e d a m e Le h o m m a g e à M' Peschard, en le r e m e r c i a n t des Clerc, décédée il y a quelques années. Les n o m b r e u x services qu'il a rendus à notre core n f a n t s que celle-ci avait eu d'un p r e m i e r lit poration et s u r t o u t à plusieurs de ses confrè ont appris l'existence de la succession et l'ont res qu'il a remplacés avec tant de zèle p e n d a n t réclamée en v e r t u de l'articlé 1386 g 8 d u code leur absence au f r o n t d i a a r m é e s . civil de l'Etat do Californie, ainsi conçu : Doué d'une puissance de travail r e m a r Lorsque le d é f u n t , étant veuf, n'a pas d'héquable, passiqnnéinunt épris de son m é t i e r , ritiers directs et que les biens laissés par lui Peschard c o m m e Présiilciit des Notaires était faisaient partie de la c o m m u n a u t é a y a n t existé vous un conseiller précieux d'un dévouee n t r e lui et son conjoint, ils sont attribués par m e n t à toult" («preuve p a r t s égales aux e n f a n t s du conjoint prédécédé Eiail-il question d'un service à rondro?NouB et à leurs descendants par représentation, n le voyons t o u j o u r s prêt, a u c u n e fatigue ne. Il n'y a plus d a n s ces conditions do succession l'arrélait et c e p e n d a n t ce sont bien les fatigues en déshérence : les réclamations f o r m u l é e s et le s u r m e n a g e de ce.s t e m p s d e r n i e f s qui p a r les parents éloignés de Guillaume Costiou l'ont a b a t t u el a m e n é ici a u j o u r d ' h u i . sont primées par celles des e n f a n t s de son Ceux-là m é m o s pour lt's()uels vous vous êtes épouse prô(lécédée. si bien dévoué s a n s compter, a u r a i e n t dé.siré Les seuls lilens s u r lesquels les héritiers de être avec nous pour vous Accompagner à votre France a u r a i e n t pu faire valoir des droits a u - « dernière d e m e u r e , mais ils en ont été empêraient été ceux q u e Guillaume Costiou a u r a i t chés par u n devoir bien sacré. Ne p o u v a n t acquis au dehors de la c o m m u n a u t é . Une enêtre là en personno, ils y sont, soyez en cerq u ê t e ' a été faite pour savoir s'il en existerait tain, Peschard, par la iieiisrc cl par le cmur. quelques u n s d ' u n e valeur suffisante pour A vous Madame el à vous, mon c h e r motiver u n e réclamation d e v a n t les t r i b u n a u x Etchécopar, si doulourousi'inenl éprouvés, en Californiens. Il n'a été t r o u v é q u ' u n e créance mon nom personnel c o m m e au nom de mes hypothécaire de 150 dollars environ, c'est à confrères, j e vous adresse l ' h o m m a g e de. notre dire d'un m o n t a n t Inférieur a u x frais éventuels sincère s y m p a t h i e ; puisse la part que nous d ' u n procès. » prenons tons au inallieur qui vous frappe être un adoucissement à votre cruelle d o u l e u r ! J > « a « J « g»ud»Tm»ri». — Le c p m m a n Peschard, mou ami,adieu ou plutôt au revoir! d a n t Morin, retour du front, va r e p r e n d r e le « c o m m a n d e m e n t de la compagnie du Finistère. Conaeil ArrStét priteotorMu* MUT lea pommes d e f e r r * . — A partir du 1" j u i n 1917 est autorisée la libre sortie du Fini.stèro des p o m m e s de terre p r o v e n a n t do la récolte do 1910. Les p o m m e s de terre m ê m e do p r m e u r , no pourront être arrachées, colportées, laisus en venle, vendues, achetées ou expédiées, si elles n'ont un poids m o y e n de 25 g r a m m e s , soit 40 tubercules au kilo. Tout d é t e n t e u r de p o m m e s de terre.ne r é p o n d a n t pas à la condition ci-dessus exigée sera i m m é d i a t e m e n t invité par les agents de l'autorité à t r a n s p o r t e r • a m a r c h a n d i s e à la mairie d e , la c o m m u n e : cipal tout entier. Le conseil vote é g a l e m e n t u n e augmentation du t r a i t e m e n t du secrétaire de mairie. M Gallo signale au Conseil les réparations fcfaire au matériel scolaire qui depuis la guerre JFête-jyiem. ~ La procession p a r t i r a c o m m e d ' h a b i t u d e , de l'église Ste-Croix a p r è s la g r a n d - m e s s e . Elle pas.'era p a r la rue de la mairie, le pont, la rue Savary, l'église de Notre-Dame, la place Saint-Michel, la rue des Ecoles, la r u e Mellac, la rue Thiers, la r u e Isole, pour r e n t r e r a Ste-Croi.K. ( Municipal Le Conseil municipal s'est réuni pour la session do mai, le d i m a n c h e 3 juin courant, à 9 h. 30 du matin, sou» lu présidence do M. E. Boaufrèro, falsanl fonctions de maire. ^ On r e m a r q u e parmi les conseillers présents, MM. Peyron el Le Grand, lesquels, mobilisés, sont en permission de quelques j o u r s . M« le faisant fonctions do maire rapptllo que M. P e y r o n , a été assez sérieu.sement into.xiqué par les gaz lancés par les Allemands « u cours d'une attaque el qu'il a r e f u s é de se faire évacuer pour ne pas quitter ses h o m m e s . Le Conseil se joint à M. le faisant fonctions de maire prend b o n n e note de l'observation de M. Gallo. M. Gallo d e m a n d e é g a l e m e n t à ce q u e l'on s'occupe de la question dos éfronts et qu'une surveillance soit exercée. Des instructions se.'-ont données à cet effet. La séance est levée 11 h . 40. S u c r e p o u r l e s c o n f l t u r e s . — Une' répartition de s p c r e p o u r les confltures doit avoir lieu p r o c h a i a e m e n t . Les m é n a g e s qui désirent bénéflcer d e cette répartition d e v r o n t en faire la déclaration à la mairie avant le 15 juin et se munir de la carte de m é n a g e . Serwic0 dea eanx. — Le service des eaux a été appelé à (Xinstater les a b u s qui, chaque j o u r , ont lieu relativement à la con-^om^7a^on a e l'eau. C'est ainsi que certains a b o n n é s croient devoir e m p l o y e r l'eau exclusivement afl'ectée a u x seuls besoins des m é n a g e s , à l'arrosagt des jardins. Le maire de Quimperlé rappelle a u publie q u e par suite de la période de sécheresse que n o u s subissons, u n e économie d'eau est a l ^ l u m e n t nécessaire si l'on veut,éviter u n e baisse d a n s les réservoirs de la ville. Le Maire rappelle, n o t a m m e n t , q u e l ' e a i ne doit, non s e u l e m e n t être employée à l'arrosage des j a r d i n s , mais qu'il est interdit e i outre, de s'en s e r v i r pour le l a v a g e des'c)ievaux, des voitures, e t c . . . D'aùlre part, des a b o n n é s se s e r v e n t de robinets d ' u n modèle spécial s u r lesquels s'adaptent un t u y a u à pas-de-vis r e n d a n t aiiite facile l'emploi d'une eau potable, pour un u s a g e auquel elle n'est pas destinée. Celte tolérance a d m i s e j u s q u ' à p r é s e n t , ne peut, d a n s l'intérêl collectif, ê t r e p.x>longée plus l o n g t e m p s . En conséquence, les a b o n n é s a y a n t des robinets du g e n r e précité, sont invités à les faire remplacer i m m é d i a i e m e n t p a r u n des modèles adoptés par la ville e t qui se t r o u v e n t déposés au secrétariat de la mairie ; on mieux encore, en faisant couper le robinet actuellem e n t en usage, de façon telle q u e le s y s t è m e p e r m e l t a n t 1 adaptation d u t u y a u , soit complètement supprimé. I..es mômes r e c o m m a n d a t i o n s sont faites à la catégories de c o m m e r ç a n t s qui, soit pour la conservation des denrées, soit pour l'exeroioe de certaines professions, c o n s o m m e n t une très g r a n d e quantité d'eau ; ils d e v r o n t désormais n'employer que la quantité d'eau strictem e n t nécessaire à leur exploitation. Le Maire compte s u r la b o n n e volonté des familles p o u r r e c o m m a n d e r à leurs e n f a n t s de ne pas j o u e r avec les b o r n e s fontaines afin d'éviter un gaspillage d'eau et de plus, des. réparations c o m m e il en résulte depuis quelque leinps. Le f f . de Maire E. BEAUFRÈRE A.eoident aana ffraviie. » Mercredi vers 14 heures, u n e voiture du train des équipages montait la cAle de Kerglien, t a n d i s q u e la voiture de Mme Petit, bouchère, conduite par M. Le Stir, en descendait. Le cheval d e M. Le SUr b u t a et p r o j e t a le c o n d u c t e u r d a n s la douve. M. Le Slir n'eut a u c u n m a l et se releva sain et sauf. P a r contre s a voiture f u t réduite en miettes. Grilce a u x c o n d u c t e u r s d u 2f train qui vinrent à la rescousse, M. Le SUr tira le cheval de sa position d a n g e r e u s e . L'animal n'avait subi a u c u n d o m m a g e . Félicita* lions aux b r a v e s militaires I Chaudière monatre. — Depuis quel' quesjoiii-s l'attention des p a s s a n t s est attiré s u r la Kare, par la présence d ' u n e c h a u d i è r e m o n s t r e de 20 tonjies et d'une force d e 230 chevaux. E l l o t s t destinée à l'usine de Mauduit, sa progression à la sortie de la gare est lente, vu le p t u do facilité do t r a n s p o r t s dispose. dont on Inapection. — Le g é n é r a l Battet, c o m m a n d a n t la subdivision de Vannes, a passé e n revue le 2* escadron du train des Equipages. JLltklU. lea boulanger». m e s de l'arrété préfectoral d u d e v r o n t être afflchés d a n s t o u t e s geries le décret d u 3 m a i 1917, — Aux tei^ T m a i 1917, les b o u l a n relatif è là fabrication et au commerce de ia farine, i u é ^ mm ao Journal OfUeiel du 5 da dit mois, ainsi que le rapport de M. le ministre da Ravitaillement général et des Transports maritimes, qui le précède. MM. let bùulangert mt informé» qu'ils trouvtront eeê décrété et rapport à l ' I m p r i m e r ! * 4 ê l'UNION AQHIOOLK. i « u l m p e r l i . Pnx de l'exemplaire (décret et rapport réunis 0 f r . M (port en sus). Bécloftiom éo» aioekt Mo ehmrbom. Le Maire de la ville de Quimperlé a l'honneor d'informer ses administrés que suivant l'arrété de M. le Préfet du Finistiire, en date du SO mal 1917. « Tout Industriel, commergant ou particulier devra, avant le 20 juin 1917, déclarer & la mairie de son domicile, la quantité de charbon excédant 1.000 kilos, qu'il a e» possession dans •es magasins ou dans ses caves, à la date du 15 Juin. Procés-verbal de ces déclarations sera dressé après avoir fait procéder, le cas échant, aux vérifications néces^airs. Toute quantité non déclarée sera réquisitionnée. Le ft. de Maire, E. BEAUKRÉRE Le prix du pétrole et do Tesseuco. L e prix do l'Iiull-} de jullrolo a été élevé h 43 francs l'hectolitre et le prix de l'essence /Ixé à 7G fr. 50'rhectolitra quai Rouen, un bidons de 50 litres. L'Offeiel indique, par département, les nouveaux prix de vente au détail dans les usines et dépots pour le pétrole de qualité courante, l'essence d'éclaUage et l'essenoo pour automobiles. On espère à Quimperlé être en mesure d'en fournir dans quelques Jours. A T o i m ^ — Mal^é la taxe, les cours pratiqués sur le marché de Quimperlé sont environ de % à 36 francs les cent kilos. XtMt-OiriJ. — Naissances, — Reconnaissance de Loulse'Franclne Le Fioch — Désiré Richard, 10, ïue Clohars, — MartheHenriette-Yvonne-MàrieRlngeard, 10 boulevard de la Gare. ' Publications de mariages. ~ Néant. Mariages. — Micbel-René-Marie Feunteun, tailleur d'habits, 3, tue de la mairie et MarieFrançoise Talabardon, ouvrière à la Chaise à l'Evtque. — Pierre-.Marie Demel, boulanger, & Ch&teaulinet Marie-Marguerite-Constance Le Moufll, 2 rué Audran, — Pierre-Eugène Qulllou, charron, 5, rue du Couêdlc et Marie-Louise Françoise Huiban, couturière, 10, rue CornicDunbéne. Décès. — Marcel-Plerre-Caurant, 4 mois, rue du Couldlc, — Désiré Richard, 16 rue Clohars. Baye X « St'Mloi. — M . le Recteur de Baye nous prie d'annoncer que le grand Pardon régional ou Fête patronale de La Salnt-Kloi, aura lieu à Baye, le Dimanche 24 Juin. Les Pèlerins auront trois Messes bastes aux heures qui suivent : la première à 6 heures 1/2, la seconde à 7 b. 1/2 ; la troisième à 8 h. 1/2. Salnt-Thurlen CiromlmUom ëo» ohiou». - M. G... laisse' son cbien noir et blanc sans muselière, sans plaque et sans collier.... Un petit procès-verbal. Meliae Ciémiiom. — Nous insérons avec plaisir la pecdnle citation, citation à l'ordre de la division, obtenue par M. Mathurla Ravalée, de Kertanguy, sergent grenadier : • 5 mai, a été \jtiarg6 a -la. gtbaaae u n o t r » o i , I i C c ennemie a accompli sa~ mission avec une grande bravoure, a capturé des prisonniers. A été blessé au cours de l'action ». Félicitations à M. liavalec et à ses parents. Le Peuldo Vm êémomii. — On nous écrit : Monsieur Le Berre, J'ai lu dans votre Journal un article au sujet de certains commerçants du Pouldu, mais comme la rumeur publique me vise en particulier. Je vous serais reconnaissant de vouloir bien insérer ces quelques lignes : • Certains bruits persistant à mettre en cause M. Marrec, Hôtelier au Pouldu ; c'est avec la plus, grande indignation qu'il oppose le démenti lé plus formel à toutes ces allégations mensongères et est bien décidé à poursuivre devant, les Tribunaux, les auteurs et propagateurs des ces inf&mes calomnies. • Agrées, Monsieur, mes sincères salutations, A. MARREC éOÊ imoiéomê» ém P o a J d a . — 12 lignes censurées €loliArs-C*moét V « J . — M. L e B . . . Louis cultivateur à K . . . . e n Clohars-Camoêt s'était aperçu le vendredi 18 mai en rentrant ches lui de la disparition d'une somme de 100 francs, enfermée dans son coffre. Ses soupçons s'étant portés sur sa petite-fille S. M... orpheline demeurant avec lui depuis l'âge de 2 ans H interrogea l'enfant qui nia. Le dimanche 27 le vieillard s'apercevait k n o u v e a u d e la dispari- tion de 66 fr. Pressée de questions l'enfant finit par avouer qu'elle avait en effet forcé le coffre à l'aide de la clef de la maison et avait partagé l'argent dntre ses petites amies les fillettes A. et P.Colles-cl interrogées ainsi que leur parents nient formellement. Pont-Avon Mori pomr Jm Wrmmoo» — Nous apprenons avec regret la Mort do notre Jeune et estimé compatriote Madec Emile, caporal Infirmier, ctté 2 fois & l'ordre de la division, fils de notre sympathique conseil municipal décédé des suites de blessures & l'ambulance 12/20 le 7 mai 1919 (Mort pour la Franco) Nous présentons k la famille du regretté défunt nos respectueuses condoléances. Oh»è§uo0» ^ Ce matin k neuf heures ont eu Heu les bbsèques de René Canévet soldat du génie, décédé k la suite de maladie, k l'bôpitai de Cherbourg k l'&go deSl an.i. A son pére, capitaine au long-sours, k Mlle Canévet, au sourt nos condoléances. Qoln^per IfmmimaiiomM, — CONTRIBUTIONS DIRfiOTES. — Par arrêté de M. le directeur général d«« eontrlbuUons directes du 30 mal ÎM7, M. Gorbel, aumomérair* attaché k la direction d e la Corrése, e^t n o m m é en la m ê m e qualité d a n s le d é p a r t e m e n t d u Finistère. ENREGISTREMENT. - P a r a r r ê t é .de M. le d i r e c t e u r g é n é r a l d e l ' e n r e g i s t r e m e n t d u 29 mai 1917, M. Mart;n, r é c e v e u r d é t a c h é a u Maroc, est n o m m é k Saint-Renan e a r e m p l a c e m e n t de M. Amlard-Fortlnlére, appelé k Lesneven, est n o m m é au b u r e a u de T a r a s c o n (Bouches-du-Thône). JDéeor»tioa. — M. A u v r a y , le d é v o u é m é d e c l n - m a J o r de i"* classe, vient de recevoir la croix de la Légion d ' H o n n e u r . Citmiioa. ^ M. E d o u a r d L'Helgouac'h, chef de bataillon a u 19* d'Infanterie : « C h a r g é d ' a t t a q u e r u n e position f o r m i d a b l e m e n t d é fendue, a p r é p a r é l'attaque p a r u n e série d'opérations conduites avec m é t h o d e et h a b i leté. Le 3 avril 1917, a atteint son objectif et s'y est m a i n t e n u , an dépit de la réaction violente de l'ennemi. » — (Ordre de l'armée.) C'est la 4* citalhTi du c o n ' n a n d m t L'Helgouac'h. Nos plus sincères félicitations. Xt^oio do Ç u i m p o r . — ' P o u r compléter le livre d or du Lycée La Tour d'Auvei'gne, le proviseur serait reconnaissant a u x p a r e n t s et a m i s d ' f l è v e s et d'anciens élèves de vouloir bien lui f o u r n i r le plusldt possible les renseig n e m e n t s s u i v a n t s : Morts au c h a m p d ' h o n n e u r où des suites de leurs'blessures. — P r i s o n n i e r s — Disparus. — Blessés. — en y a j o u t a n t les citations précises k l'ordre de l'armée, les a u t r e s citations, les distinctions militaires (Légion d ' h o n n e u r , médaille militaire, croix de g u e r r e ) ainsi que les p r o m o t i o n s aux différents g r a des. ^ Les r e n s e i g n e m e n t s s e r o n t inscrits a u palm a r è s de cette a n n é e et proclamés k la distribution des prix. J P o n r a o i r * aoeiété mrohéologiquo» — En p a r c o u r a n t la liste des m e m b r e s de la Société Archéologique d u Finistère, n o u s n e t r o u v o n s que deux sociétaires d a n s t o u t l ' a r rondissement de Quimperlé. Ce délaissement e n v e r s n o t r e société n o u s cause quelque tristesse. N o t r e a u v r e qui a publié 45 volumes s u r l'histoire de n o t r e pays et s u r ses m o n u m e n t s artistiques ne m é r i t e pas cet oubli. SI d a n s ces récits n o u s n o u s r e m é m o r o n s les pages consacrées k la g u e r r e de l'Indépendance, n o u s lisons que 61 vaisseaux d e g u e r r e c h a r g é s de volontaires b r e t o n s t r a v e r s è r e n t l'Atlantique afln de coopérer k l'établissement des libertés américaines. Nous c o n ï p r e n o n s alors pourquoi ce g r a n d peuple des Btats-Unis n o u s clame a u j o u r d ' h u i sa reconnaissance et vient se r a n g e r k nos côtés d a n s cette lutte gigantesque que n o u s r e t o u nons contre les b a r b a r e s . Cette g u e r r e a éclalrcl nos r a n g s e t n o u s a u r o n s besoin q u e nos compatriotes n o u s d o n n e n t leur appui afin que n o u s puissions conllDuer -uo-s t r a v a u x et p r é s e r v e r d e la destruction nos m o n u m e n t s , nos églises o ù nos J e u n e s bretons si héroïques s u r tous les c h a m p s de bataille ont si bien appris l e u r devoir envers Dieu et e n v e r s là Patrie. A.' N. B. Les personnes qui d é J r e r a l e n t se j o i n d r e à n o u s n ' a u r o n t qu'à s'adresser au P r é s i d e n t , d u Musée Départemental d A i c h é o logie Quimper. BBflBS» du 8 Juin T a u r e a u x , l e k i l o . , 0.0J k 1.00 ;• b œ u f s d e o o u c h e r i e O . O O i 1.20, \ i o h c 3 d e l o u o l t 'rie 0.00 k 1.00 ; v a c h e s l a i t i è r e s 150 à 450; génis.'^es, 150 ."i 400 ; es. C 0 . 0 à 2 55 e Ici). i n o u L u i i s , 0.00 a o.ùO ; v t a u x , l e k i l o , i:30 à i.40 JPélU J>mmioe,, Lorient do o l i « r « a a . — Le d é p ç t du 1 " r g t d ' a r t i l l e r i e coloniale' est en m e s u r e do prêter des c h e v a u x a u x particuliers et collectivités munl-s d'un certificat du maire, attest a n t qu'ils disposent des m o y e n s de n o u r r i r et entretenir les a n i m a u x . P r i è r e d ' a d r e s s e r les d e m a n d e s a v a n t le 10 Juin. Pontlvj ChoTOMM rétorméê. — Lundi place Nationale k 18 heures i f t vante d« «B c h m u x réformé!. état : l.OOO Auto Renault lO-îi a . JP. 2 cylindres, bon francs. UCHBVAUX COURONNÉS eonaervent toute Uur valeur grâce au vrai J FRANÇAISE O n d e m a n d e ^n oppronn P F ^ R r i l T ^ ^ boulevard de la gare k MT basse-ville une montre de femme en argent la rapporté au journal contre récompense. A u p r i n t e m p s d e l a v i e Etude de M* B e r t h e a u de ChazaI, notaire k Lorient, rue PontCarré, 6. A LOUER DE SUITE — PlOttCSOAt A Pordro do Porméo. — Nous s o m m e s particulièrement h e u r e u x d'avoir k Insérer la citation k l'ordre de l'armée, du médecin aidem a j o r de 2« classe Alexandre J a o u e n , do l'infanterie COlOOlaln. Dans n o t r e dernier n u m é r o , d u 3 Juin, Il a été m e n t i o n n é u n e précédente citation. Voici celle d ' a u j o u r d ' h u i , : « Le 9 m a r s 1917, p e n d a n t l'exécution d'un coup de main, s'est prodigué avec lo plus g r a n d m é p r i s du d a n g e r sous u n b o m b a r d e m e n t violent, pour panser les blessés tombés d a n s les positions a l l e m a n d e s et e n t r e les lignes. A y a n t été projeté a terre p a r un o b u s t o m b é a quelq u e s par do lui, s'est relevé s a n s m a n i f e s t e r a u c u n e émotion, est r o t ç u r n é i m m é d b t e m e n t d a n s la position ennemie, pour é v a c u e r un nouveau blessé et est rentré d a n s la tranchée, 8aijii8.sion terminée, 3- citation. — PéliriUlions do l'Union Agricole, k l'ai J e - m a j o r et a u x siens I V<»r<iî»P La J O L I E B R O D E R I E Ploagastel'Daoulas do \ T a x a t i o n : F.i^uuajL, 00. GÛ ; CD à RÉPARATEUR TRICARD i 00 ; o r g e , OO.rO ; S . a T i s i i , O l O J 50 f r . l e s piqûrei, ortvuies et aatres maladlei de la peaa et (ait 100 k g . ; a v o i n e , 00.00 ; Poiiimoia terre reponiier U poil dam la conleor premlAre, Hue et bien s a u o i > s s, 1(3 à 21» f r . lOUkg ; b i « n o h e s , I oonohè, tel qu'an sirère examen nejpnlMe déceler la ' traoe (la l'accident on de la blesinre. Se dtfier dei OOBOu d U l'r. ; Foi H l ^ s ûuO k. 2tO à ; Paille,• trefaçoni. Plai de 60 ans d'existence et de tnccM. riMoi» k S fr. et 3 fr. 60, tontes bonnet pharmaolet. id. OO.dSO fr./, C i d r e p u r j u s 90 à 100 f r . ; o r d i n a i r e 6> k 05 f r . ; b e u r r e la l i v r e 2 . 4 5 à 2 . 5 0 ; œ u f » l a d o u z . 1.75 k 2.00 ; P o u l e t s , v i e u x d e f r . 6. 00 k 12. 00 ; p o u l e t s d e . g r a i n s 5. 00 à 10. 00 l a •Ctmple. E e o l e n a v a l e . — Les é l è v e s , a d m i s k l'Ecole navale doivent être r e n d u s à Brest le lundi IB Juin et se présenter k huit h e u r e s d u m a t i n audépôt deséquipages. Mori A v a n t de s ' a r r ê t e r aux méthodes décevantes vantées k g r a n d r e n f o r t de réclame p a r de soi-disant spécialistes, toutes les personnes atteintes de hernies doivent écrire à M. O . . . PARKER, qui leur indiquera g r a t u i t e m e n t et sous enveloppe cachetée c o m m e n t il a été réellement guéri en deux mois, s a n s opération ni baiidage, par un nouveau t r a i t e m e n t facile, peu coûteux et à la portée de tous. Nos lecteurs ont intérêt à ^ r o f l t e r de cette offre humanitaire et à écrire, dès a u j o u r d ' h u i , k M. a . A. PARKER, 212, r u e LAPAYETTE, ft Paris. Q u i m p e r l é . — Marché La j e u n e s s e est u n printemps, mais u n p r i n t e m p s qui n'a point d« r e c o m m e n c e m e n t . H e u r e u s e ou m a l h e u r e u s e , nous la voyons passer s a n s espoir de retour, et telle a u r a été, telle, le plus souvent, s e r a toute notre vie. Faites donc en sorte, j e u n e s gens et vous Jeunes filles ~ car vous le pouvez, n'ec doutez pas = que votre p r i n t e m p s soit beau, q u e v o t r e p r i n t e m p s soit gai, de toute la beauté et d e toute la gaieté qui viennent a v a n t tout d ' u n e s a n t é robuste. Ne vous abandonnez pas aux décevantes a m bitions, a u x r é v t s de f o r t u n e et de g r a n d e u r . L a seule ambition qui vaille pour vous, c'est d'avoir la force qui donne la confiance en soit qui fait naître les audaces heureuses. Ne croyez pas, au s u r p l u s , que cette ambition soit si facilement réalisable. Votre âge est critique et m e t votre s a n t é à de r u d e s épreuves par suite d u profond b o u l e v e r s e m e n t qu'il apporte d a n s tout votre être. Combien n o m b r e u x , hé|as, s o n t ceux d'entre vsus que ce bouleversement a épuisés, anémiés, d o n t le s a n g appauvri ne peut plus d o n n e r k l'organisme la résistance dont il a tant"besoin k votre âge. . V o u s deyez m a i n t e n a n t plus que j a m a i s veiller à ce q u e c e t , é p u i s e m e n t , cet apauvrissem e n t du s a n g ne vous g a g n e p;^. Foucsnani Evitez donc ce qui peut s u r m e n e r . Pi'éférez a u x plaisirs faciles la saine vie active au g r a n d JMtort mocidomioUo, — Le n o m m é Louis ^ air et ne négligez pas s u r t o u t de d o n n e r à votre Caradee. f e r m i e r k Bot-Couan. était allé k saug u ilcUi.aso el ta puroté qui lui sont inQuimper en compagnie de sa b e l l e - s a u r , condispensables, en a y a n t la sagesse de faire k voyer u n c h a r g e m e n t de p o m m e s de terre. Un intervalles réguliers, principalement lors de.s des d e u x c h e v a u x de l'attelage, u n étalon, était c h a n g e m e n t s de saisons, la c u r e des Pilules particulièrement difficile k conduire. Au r e t o u r Pink qui est, par exellence, la c u r e reconstila c h a r r e t t e était c h a r g é e de 30o kilos de phost u a n t e et tonique qui convient le mieux à l'éphate. Arrivé k l ' e m b r a n c h e m e n t de Kerbader, poque de la f o r m a t i o n . Les Pilules Pink, réCaradee, qui se trouvait assis s u r le b r a n c a r d génératrices du gang et des forces nerveuses mil pied k terre. Presqu'aussitot l'étalon tousont d'une efficacité depuis l o n g t e m p s reconj o u r s rétif, se c a b r a et l'attelage partit au n u e d a n s tous les cas d ' a p p a u v r i s s e m e n t d u galop. Dans les efforts qu'il fit pour le re'enlr s a n g ou d'allaiblissement.du s y s t è m e n e r v e u x Caradee b u t a et t o m b a sous la roue g a u c h e Elles reconstituent très r a p i d e m e n t les orgadu véhicule qui lui passa s u r le corps. Quand nismes épuisés et anémiés. on alla p o u r le secourir, le m a l h e u r e u x agoniLes Pilules Pink sont en vente d a n s toutes sait el m o u r u t presqu'aussitot. Q u a n t k l'atteles pharmacies et au dépôt : P h a r m a c i e Oablin, lage, Il f u t a r r ê t é k u n e centaine de m è t r e s r u e Ballu, P a r i s ; 3 fr. 50 la boîte ; les six plus loin par le f e r m i e r Mlchelet, qui travaillait boites, il fr. 50, francO; plus 0 fr. 40 par botte a ce m o m e n t d a n s u n c h a m p . m o n t a n t de la nouvelle taxe applicable a u x spécialités p h a r m a c e u t i q u e s depuis le 1" j u i n . Brest L e s r é f ionallstes bretons n ' a p p r e n d r o n t , p i s s a n s régret, la m o r t , k 47 ans, do Félix le Dantec, d o c t e u r es-sclences, c h a r g é du c o u r s de biologie générale, en Sorbonne. Nous n'avons pas Ici k retracer la carrière sclentiflque de cet e n f a n t d e Plougasteh-Daoulas. Quel qu'ait pu être le r é s u l t a t de ses investigations s u r les phénomènes n a t u r e l s et la théorie nouvelle de la Vie, n o u s avons été h e u r e u x de constat e i , lors de l'anniversaire de la conteuse Lise Belieg, k P o r z - O w e n n , en P e n v e n a n , vombien 11 é U i t resté breton de l a n g u e èt de tradition. Son discours en langue bretonne, au d é j e u n e r qui suivit le service religieux, est e n c c r e présent k la m é m o i r e de ceux qui y assistèrent. HEI^IES M o r b i h a n n a i s d e P a r i s . - Au cours d'un brillant assaut, qui eut lieu d a n s l'Aisne, le 16 avril, le sous-lieutenant Alexandre L e Brun a eu le g e n o u fracassé p a r u n obus. On a d û lui couper la J a m b e . Il aValt d é j à été blessé trois fois depuis le c o m m e n c e m e n t de la g u e r r e et avait reçu en juin. 1916 la croix de g u e r r e . Il vient d'être fait chevalier de la Légion d ' h o n n e u r . En l'absence d u P r é s i d e n t des Morbihannais de Paris, (le capitaine P i e r r e Cadoret), le vice-président Garaude, q u ' a c c o m pagnaient le peintre Duvanel et l e poëte Léon Durocher, a été à l'hôpital parisien ou on l'a soigné, féliciter le sous lieutenant Alexandre Le Et un, fils du trésorier des Morbihannais de Paris. Monhléo BELLE PROPRIÉTÉ D'IBRÉMENT rés de Quimperlé, MAISON de [AITRE 14 pièces, écurie. Remise dépendance TEMfS. Parc pelouse, jardin potager. S'adresser à l'élude. ruedesChamA l o u e r d e s u i t e briers nno mmimon ayant été habitée par le Docteur de KEUG08 - garage — cour - eau - gaz. S'adresser à M MORE A U, Quimperlé. Paraissant le 1 5 de chaque mois 0.30 LE N U M É R O et qui est, c o m m e son n o m l'indique, un j o u r n a l français. Nous espérons qu'il sera le bienvenu auprès de toutes les d a m e s et j e u n e s filles a i m a n t les ouvragiis de Broderie. Le bon goût, l'élégance sont pourtant des qualités essentiellement françaises. P a r quelle aberration jÉtions-nous arrivées à s u b i r s a n s n o u s en apercevoir, les goûts et les m o d e s d'outre-Rhin ? L a ilolle Broderie Française est, dé plus u n j o u r n a l de modèles variés. On t r o u v e r a en efl'et d a n s ses pages de n o m b r e u x modèles de Broderie Blanche, Broderie de Couleur, Lingerie, Trousseaux et Objets de Layette c'est-à-dire qu'il sera bien accueilli p a r t o u t ou l'on brode. 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GABINET GtIjTAieE DE A. iJEMARTHE de Diplômé MEoole D e n t a i r e F r a n ç a i s e Dentiste des Ecoles et de l'hôpital 4, rue Thiers - QUIMPERLE 3 en SOINS DB BOUCHE. — EXTRACTIONS. —PLOM BAOBS. — ATJERISON BTJ RECONSTITUTION BN OR, IVOIRK, PORCELAJNE, DES DENTS LBS PLUS MAUVAISES. - POSE DE DKICS BT DENTIERS EN TOUS GENRES, SUR OB PLATINE, ALUMINIUM, VULGANITB. — RSPARATIONS ET REMONTAOBS D'APPAREILS DBNTAIRB8. GontnlIatlonssIClinlqui firatuite à l'Hospice ds QUIHPElILt Tous les jours de 9 à 40 heures PONT-AVEN, 10 Mirl Rendez-vous'var Correspondance 4, rue Thiers - QUIMPERLE LE BUREAU DE LA CHAMBRF SYNDICAL V i c t o r HOIVORÉ, Photographe-Porlraù liste, diplômé — Grand premier prix et Médaille d'or, Rome 1SU — Çuimporlé* HERNIEUX mmw ÊiKUi M jaar et msm O H A T E A U L I N , 7 Juin 1917. GranSMtifn. D O U A R N E N E Z , 8, Hôtel de France. INORLAIX, 9. ila(</ de la Poste L A N D E R N E A U , 10, Hôtel de l'Univers. L E S N E V E N , 11. Hôtel des Treis fUierS, B R E S T 13. Hôtel de France. L A N D I V I S i A U , I}, Hôtel du Commerce. P O N T - L ' A B B E 14, Votel du Lion d'or. Q U I M P E R L E , i-i. Hôtel du Lion d'or et Q U I M P E R , 16, Hôtel de l'Efte. L O R I E N T , 17. Hitel de Bretagne. A v e n d r e a u P a v i l l o n DU FOIN SUR PIED MAUDIES lE U FEUE La femme qui voudra éviter les Mauxde tôte, la Migraine, les Vertiges, les Maux de reins qui accompagnent les régies, s'assurer des époques régulières, sans avance ni retard, devra faire un usage constant et régulier d e la * JOUVENCE d« l'Abbé SOURY A S'adresser léovsn à Mme Yves T.iSGUY St-Sicolas. MadameLÊlOSSIlL, o ' S U f t  demande doux O n bossa ouvriora oordiora. d e m a n d e "boulonger ' ^ ' ' " " " payé de suite. S'adresser O n ait journal. D e m a n d e k l'usine do Mauduit. S'adresser à M. de Mauauit nu AL i Q U a r l AiiAn Combout. VILLAt7pibooa»potir tous renseignements, s'adresser k Mme A Gautier à L'inion Agricole. ** Voy^nrt. Brochure f r a n c o s u r d e m a n d e à M. J. GLASER,' 63 boulevard Sébastopol 63 à P a r i s . Ceintures ventrières pour d é p l a c e m e n t s d a tous organes. MonsieurLeGoffroKW poanx, de toute sorte. Sauvagines et crins. S'adre.sser à M. Ouillou, Nouvelle place aux chevaux. mmtu Le b a n d a g e GLASER g u é r i t la hernie. C'est l'afllrmation de tous ceux qui affligés da hernies f u r e n t guéris grâce à la m é t h o d e r a tionnelle et curative d u célèbre spécialiste. En voici d'aillleurs u n e preuve. Le 16 m a r s 1917 Monsieur GLASER J'étjus atteint d u n e forte h e r n i e qui m a faisait souffrir et m'empêchait de faire m o a travail. Grâce à votre merveilleux b a n d a g e s a n s ressort, j e suis a u j o u r d ' h u i , déHnitlvam e n t d é b a r r a s s é de cette infirmité. Je vous autorise à publier m a lettre. R e m e r ciements. J. M. Gouelo, à Kerdalhué, en Guidel (Morbihan) Le bandage do M. J . GLASER est abselum e n t s a n s ressort, Il m a i n t i e n t les hernies les' plus fortes et les plus anciennes, les r é d u i t et les fait disparaître. Dans u n b u t h u m a n i t a i r e , l'essai en est fait gratuitement. Allez tous voir cet é m i n e n t praticien à : De par sa constitution, la femme est sujette & un grand nombre de maladies qui proviennent de la mauvaise circulation du sang. Malheur â celle qui ne se sera pas soignée en temps utile, car les pires m a o z l'attendent La JOUVBNOB d « l ' A b b i SOURY est composée d e plantes Inoffenslvcs sans aucun poison, el toute femme soucieuse de sa santé doit, nu moindre malaise, en faire usage. Son rôle est de rétablir la parfaite circulation du sang et d e décongeetlonner les différents organes. Elle fait disparaître et empêche, du môme coup, les Maladies intérieures^ les Méh-ites, Fibromes, Tumeurs, Cancers, Mauvaises suites de Couches, Hémorragies, Pertes blanches, les Varices, ^ l é b i t e s . Hémorroïdes, sans compter les Maladies de l'Estomac, do l'Intestin et des Nerfs, qui en sont toujours la conséquence. Au moment du Retour d'flge, lu femme devra encore faire usage d e la JOUVENCE d e l'Abbé SOURY pour se débarrasser des Chaleurs, Vapeurs, EtouiToments.et évlterlos accidents et les inflrmitésqulsont la suite de lu disparition d'une formation qui a d u r é s i l o n ^ c m p s . I... . c>v.>Oiv)f se trouve duiis toutes lea Phiirin;icii s, 4 fr. k' IlucOii, 4 Ir. 6 0 franco garo. Les trois lliK'ons, 1 2 fr. » franco j a r e conire maiiSat-postc adressé à la l'Imnnaeio M a g . D U M O N T I E B , à Rouen. (Notice,contoaant ronseignements gratis) m È Fédération Réglonaliste Française La Fédération RâgiomUste Française s'est réunie, à Paris, 5, r u e Las-Casei!, mardi 23 mai, pour la vérification des pouvoirs des déiégués. A 4 heures, le Président de la Chambre, M. P . Deschanel, a donné la parole il M. Louis Marin, député, de Nancy, président de la P. R. P. qui a prononcé un discours s u r « Le régîonalime administmlif et sa réiilisaUon immédiate ». Le soir, à 8 licures, à la Mairie de la r u e Drotiot IX', une suitç do danees alsaciennes, de c h a n t s populaires et de • légendes d'Alsace, été donnée par do c h a r m a n t e s artistes. M. L. A r m b r u s t e r , avocat ii la cour d'appel salue entre tqules les Provinces do France, l'Alsace et la Lorraine dont les libertés d e v r o n t être sauvegardées, lors du r e t o u r à la France, car on ne peut songer •à leur imposer tout l'arsenal des lois votées \lopiJis 1870. Séance de la section artistique • Le 30 mai, à 10 heures, 5, rue Las-Cases, se sont tenues les séances de commissions. Pend a n t que sous la présidence du Marqui.s de l'Estourbeillon, la section administrative échange ses vues, la section artistique aborde on continue plutôt, u n e besogne qui ne f u t pas sans utilité, c o m m e on le v e r r a , il y a deux ans. M. Genest, architecte, donne leclure d'un r a p p o r t s u r l'enseignement do r a r c h i t e c l u r e en France et s u r les m o y e n » de le rénover d a n s u n s e n s régionaliste et française. M. Metzarra dentellier d ' a r t fait l'éloge des j e u n e s sculpteurs et le procès de là perpétuation des Prix de Rome auxquels on s'adresse presqu'exclusivement, lorsqu'il y a i\ cxéculcr quelque travail d'importance. L'art romain m o d e r n e (M. Metzarra ne parle ni du colisce, ni des arènes de NUnes) ne v a u t pas. dans ses meilleures manifestations, la moindre église gothique. Le sculpteur, Jean Rallier, qui préHtdé, constate que s u r les vingt-cinq comités régionau.x des a r t s appliqués, beaucoup s e m b l e n t favorables au régionalisme artistique. M. Genest, r a p p o r t e u r , voudrait que l'on ne put se diro architecte, que m u n i d'un diplôme d'architecture, et M.'Mezzara souhaite la formation, c o m m e à Venise, do commissions municipales, pour autoriser les démolition::', réfections ou réparations d'immeubles. Au m o m e n t , intervient M. de Clermont pour rappeler q^ue las vœux émis, il y a deux ans, par la F. u . F. o n t t r o u v é leur écho d a n s la loi Beauquior, rapportée par M. Cornudet. Ils ont été rappelés par une circulaire du 27 septemb r e dernier. Voici ce en quoi, ils consistent : 1*) Que toute reconstruction, d a n s les régions envahies, soit inspirée par le génie régional et le respect des h a r m o n i e s naturelles. 2*) Que l'Etat, les commissions, les Conseils paroissiaux, presbytéraux, »;tc., les Grandes Compagnies m o n t r e n t l'exemple et d o n n e n t a u x m o n u m e n t s publics ou d'usage c o m m u n d o n t la physionomie domine les cité, de^s aspects caractérisés ; * 3*) Que les b a r a q u e m e n t s nécessaires pout suppleer i m m é d i a t e m e n t les foyers détruits aient u n caract<^re s t r i c t e m e n t provisoire et q u ' a u c u n e construciion déilnitivc ne soit entreprise q u ' a p r è s établissement de plans d'ensemble et S0U3 un contrôle public, selon l'efprit d u projet de loi Cornudet s u r Vaménagement des villes soumis, & l'heure actuelle, à la Chambre des Députés. • L e m o t aménagement ne f u t pas accepté, et i n le remplaça p a r » alignement ». Lo t e r m e lm|K>rte peu et l'elftl fut le même. En fin d e s»éance<^a Commission Artistique a }émi«les v œ u * suivants, pour être t r a n s m i s 'SQX pouvoirs, publics. "Owe soit s u p p r i m é e la liberté d'exercice de l'architecture; Qu'un diplôme tout-au-moins élémentaire de constructeur soit exigé de toute personne, p r e n a n t la responsabilité d'une construction. 3) Que l'architecture française, depuis ses origines j u s q u ' a u XVIII' siècle soit enseignée d a n s les Ecoles des B-A.. 4) Que les Ecoles des B-A. de province aient u n caractère régional et qu'on y insiste d'une façon toute spéciale s u r l'architecture traditionnelle do la région. 5) Que de m ô m e qu'il existe un pri.v de Rome, il soit aussi créé un pri.T de France dont les titulaires s'attacheraient À l'étude de nos m o n u m e n t s français. (A suivre) r — — • ; L ' e n s o i g n e m e n t b U i i i g u e e n Sa%-oie — N o u s l i s o n s , d a n s Notre Avenir . j o u r n a l r é g i o n a l i s t e r é c e m m e n t a p p a r u a u 138 d e 1& r u e L e g e n d r o -^el a u q u e l n o u s s o u h a i t o n s , la b i e n v e n u e l ' e n t r e l l l e t s u i v a n t : M. Borrel, député do la Tarentaise, a signalé k M. Steeg, m i n i f t r e de l'instruction P u blique, qu'il était nécessaire de favoriser r e n s e i g n e m e n t doTitalien d a n s nos écoles primaires et qu'il y aurait intérêt <l propager la connaisflance de la langue italienne d a n s les d é p a r t e m e n t s de la frontière des Alpes, qui sont f r é q u e m m e n t p a r c o u r u s ou habités par u n g r a n d n o m b r e d'italiens. Ce serait un moyen de développer nos relations avec la nation voisine et alliée. M. Borrel souhaiterait que sa l a n g u e f u t enseignée h raison de (luolques h e u r e s par semaine, d a n s les écoles primaires de Savoie. Lo mioistre a répondu au député Je Moutiers qu'il s'était d é j à préoccupé de celle (luestion d o n t l'intérôt n e lui avait pas échappé. Une première expérience a été tentée, pour l'espagnol, d a n s q u e ^ u e s écoles d u Sud Ouest. Il est di:>po8é à la renouveler d a n s les départetcmentfl de la fontièro des Alpes en ce qui concernél'la l a n g u e italienne. A cet efTet, il a d e m a n d é a u x chefs des administrations académiques de rechercher, parmi les instit u t e u r s de leur ressort, ceux qui seraient en m e s u r e d'enseigner l'italien & leurs élèves avec le condenloment des familles. Et c'est en s o m m e toute la question de l'enseignement bilingue qu'a soulevée f o r t o p p o r t u n é m e n t lo le député de la Savoie. emploient pour l'enseignement du franç a i s , le l a n g a g e d o l e u r r é g i o n . De bon c ô t é M. J . E r n e s t - C h a r l e s , le c r i t i q u o ' littéraire bien c o n n u , a fait j u s t i c e d u reproche trop f r é q u e m m e n t adressé aux i n s t i t u t e u r s d'être les a d v e r s a i r e s d u régionalisme. T r è s s o u v e n t , a-t-il d i t e n s u b s t a n c e l'initiative de l'humble maître se débat c o n t r e les p r o g r a m m e s et les m o d e s d ' e n s e i g n e m e n t o ù l ' t ^ n f é r m e l'e.'îpril d e l'Ecole n o r m a l e . . . C'est d ' a b o r d c e l t o E c o l e q u i d o i t ê t r e r o b jet d e la sollic-i t u d a d e s r é g i o n a l i s t e s . C ' e s t b i e n là n o t r e a v i s , à L'Union Agricole. L ' a u t e u r d e s Samedis littéraires è t M. L é o n l î é r a r d s e s o n t montrés partisans du système que nous avons déjà préconisé, ici-môme à savoir : qu'il faut s o u s t r a i r e l'instituteur k l'administralion p o u r confier sa nomination et son contrôle au Recteur do l'Académie p r o v i n c i a l e d o n t il r e s s o r t . D ' a u t r e p a r t , d a n s r é n u m é r a t i o n «ios v œ u x q u e n o u s f e r o n s u l t é r i e u r e m e n t il en a été adopté un q u e n o u s avons déposé n o u s - m è m e , t e n d a n t à. c e q u e d a n s t o u t e r é g i o n f r a n ç a i s e , il s o i t f a i t u n c o m m e n t a i r e p h i l o l o g i q u e d u p a r l e r local e t q u e p a r l i c u l i è r e m e n t d a n s les trois dépfu'lom e n t s b r e t o n n a n l s il s o i t f a i t e m p l o i d e la l a n g u e b r e t o n n e , d ' a p r è s la m é t h o d e b i l i n g u e . Celto s é a n c e é t a i t p r é s i d é e i)ar M. .1. Cliarles-llou.x, a n c i e n d é p u t é d e Marseille qui conférencia, d'abord, s u r le régionalisme économique, l'autonomie ilcs jrirts et des zones franches. Nous reviend r o n s s u r t o u t cela, h son h e u r e . N. D. L. R. Pèlerinage à iViontfort-L'Amaury D'une inlenpe et exquise émotion, lo pèlerinage qui oui liou le 3 j u i n , i\ Monlfort-L'Am a u r y , en l'honneur dos Bretons m o r t s pour la France. La gerbe de VUniaji Agricole, f u t déposée s u r le socle do la Heine Anne par L. Boaufrcre, qui composa pour la circonstance quelques jolis vers.- D'autres gr.rbes vinrent se r a n g e r a u t o u r du monument,, apportées au nom des Finisterriens de l'uris, par le D' Le Gallic, qu'escortaiiiul le comuo:iiteur Ango Cozic, 0 . liesson. Courtes : au nom des .Morbiluinnais de Paris, par le vicc-prrHident Garaude, ([ui entouraient le trésorier Le Brun, Lo Névé, Bourbusquet, Guillochon ; au nom des Enfants des Côtcs-du-.\ord, par Km. Le Houx, «lu'acconipagnuienl le vicu-président Le'Mounier et lo Secrétaire Pierr»', Le Bourlii.'<, (celui-ci portait un double bouquet fourni par "i'ves Barthou et Paul Péral, double envoi de P i e u l ^ i n et do Lannion). JedW Lorédan et le chimiste Oliviéro, odriront a la Heine Anne les flcnr.s de la Pensée Bretonne et du Clocher Breton, le chinirKieii Hallais-I'ïvans l ' h o m m a g e de la Prévoyance Urttunne, une j e u n e Alsacienne en coillè naiionale présenta lo bouquet do l'Alsace, adressé par le poilu Ouézennec. Le llls d'Oiivicio, élève de l'Ecole Ali-ai-ienne, remit, en souvenir d'Alain Quellien et de Paul Guieysse, des genêts v e n u s de Kervéléan par les soins de Marcel Guicysse. Au nom des Bretons de StMaixenl le peintre Duvanol, présenta l'envoi Ueuri d u poète Léon Grenel. M— Duroclier, déposa une g e r b e aiagnilhiue ofFerte par M — Chaumier-Daniélou, llile du maire de Ho.-icntl", nu nom des Bretons de la Sarthe, et un bouquet d ' a j o n c s expédie par l'archéologue iiiorbihannais J é r ô m e Le Urigand. .loseph Berlhier, e u t les h o n n e u r s f u n è b r e s de la j o u r n é e . La gerbe cueillie par son culyur leslamentaiie Km. Gilles f u t fixée uu piédestal de la HeiYie Anne par Léon Duroclier, qui prononça le beau discours publié plus bas et à qui le Maire de Monlfort rêpaiidil en lui exprimant, d'une façon éloqueiH'', les profondes, indéracinables s y m p a t h i e s do la population montforloise. Lo Maire M. Brault félicita en o u t r e le lieutenant-aviateur Ed. Le Mounier ut le p é r t f d u sous-lieutenant Le Brun. Les signatures .«e multiplièrent au bas des vœux rédigés jiar Jean Lorédan, à l'adresse du peintre J.-J Leluordant, et du des^'in de J. Forges, deslin>i i M""^Berlhier, dessin e n c a d r a n t lo mâle quatrain d'Olivier do Gourcuir : Ce KOI de Josselin qui tomba pour la Frauce Promettait * souveatre un successeur. Armor, Dont la Heine .•Viine ici fait sienne la souffrance, Tresse en Kcrbe pour lui bruyères et tleurs d'ors L'n bi;au .«olcil illuminait cette cérémonie «lui a très f o r t e m e n t impress'ionné et réconforté h la fois les assistants. L'OFFRANDE ELORALE Lu devant le monument de la Keine .\nne, à .Monlfort-l'Amaury, le j jiiin. I.C V Souvenir de la Heine Anne u, institué par defidàles pardonneurs sur l'initiative du },einlrc Duvanelet du vice-président des Morl)iliai>n;iis de Paris Garaude. accomplit pour la S' /ois le pèlerinage patriotique auquel je n'ai pu encore in associer que de loin. J'aurais voulu ne revenir qu'avec la victoire ; je reviens avec l'espérance — et les deuils. Je reviens, cédiinl à des sommations affectueuses, répondant aussi à l'appel, —à l'appel sacré — d'un disjHiru : d'un soldat qui au début de Iplo, rendu wi moment à ses paysages d'enfance, péierinait à la JMWIC de .)li-Voie, nommait dev^int la Colonne des Trente les Bretons morts au champ d'honneur, et qui maintenant, couché dans les plaines de la Somme, me demande de le rappeler aux échos du Ménez-Tow, au souvenir de la Heine Anne. berlhier, mon cher Bcrlh'ierf quelle tristesse de chercher en vain parmi ces feuillages le bon camarade, heureux de vivre, de noter la vie, le régionalisée au,v nostalgies souriantes qui, là bas, sur les routes lorraines, chantait la Hoinle des Sabots apprise de la bouche dtfs Enfants de l'Ecole de Monfort-l'Amaury, le Josselinais gui en septembre i'Jti m'écrivait du camp retranché de Tout : <• Le w est composé en majeure partie de breEl l ' e n s e i g n e m e n t breton en Bretagne, tons ; Chaque jour j'en découvre de nouveaux, y songe-l-OQ ? N o s b r e t o n s q u i o n t t a n t de St-Uricuc, de Bennes, de Nantes, de Pontivg, d o n n ô ^ à l a F r a n c e , n ' o n l - i l s p o i n t le d r o i t de Ploërmel. Il y aurait là de quoi faire une d ' a t t e n d r e d e s p o u v o i r s p u b l i c s q u e l ' o n , belle garde d'honneur d la Reine Anne. Vous retire enfin du chaos u n e langue qui no voyez cela, les véléran,s du 5f territorial groupés sur le Ménei-Tour! n mçmrra Jamais, parceque quelque méprfllk e x l é P i e u r q u e s e s « s p e a k i n g s » Hélas/ il dort dans la terre picarde, le conp r o f e s s e n t s o u v e n t p o u r e l l e , il n ' e n e s t teur gallot dont la plume badina sous les p a s -un q u i n e la p o r t e e n s o n c œ u r , e t n o obus, m'adrassant des couchers de soleil, des c o n t i n u e à s ' e n s e r v i r per fns et ne/as,.. clairs de lune pris au miroir de la Meurthe, me D a n s CCS c o n d i t i o n s il v a u d r a i t t o u t a u l i i n ! réclamant des chansons, des brins de bi ugerc, q u e le M i n i s t r e veiliftt, p o r l'i-^cole, à co et ces pétales d or évocatenrs des dimanches magiques où s'allumait la Couronne d'Ajoncs. q u ' o n n e la laissât p o i n t d é g é n é r e r en p a t o i s lO'îaux ! C ' e s t le p r i n c i p o a d m i L'an passé, à pareille date, le fusilier des I VJ.Vd a n s la s é a n c e p u b l i q u e d e la Fédà-ntion ges, devenu éleve-mitraillmr, cnvogail de PoilUgionaliite Française, d u 31 m a i , t e n u e tiers au Maire de Monlfort le « cordial salut d'un s o u s l a p r é s i d e n c e d e M. Léon B é r a r d . fidèle pardonneur. » De tu tarasse des jnidins de Blossac, son espiit s'élançait vers le Ménc'zdéputé, «ncien sous-secretaire d'Etat aux Tour. Rappelant qu'il était de mon département ' B e a u x - A r l s . M. L é o n B é r a r d a v i v e m e n t d'oiigine, l'auteur de Jean-Louis, appelait — loué les i n s t i t u t e u r s b é a r n a i s qui, n e j'en suis fier — les Morbihannais " ma famille s'arrêt&nt pas & des r è g l e m e n t s s u r a n n é s , spirituelle. » Frère tombé là-bas, frèi-e ici présent [car je porte au doigt l'anneau de guerre qu'il me cisela dans une fusée d'obus d'où jaillit l'hermine bretonne), vous serez toujours notre a fidèle Pardonneur ». El même ^^ Oui.' je songe à la question que pose Jean Ajalbert : Comment gioHUcr les ' m o r t s pour la palfin.' J l'Ecole Alsacienne brillent sur un tableau noir les noms d'Alain Quellien, de Paul Guiéijsse. Je dcmand'e au inaire de Monlfort, si, après la guerre, les noms des Pardonneurs morts pour la France : Quellien, Mauxion, N. de Kerangué, Paul le GoU, PégotOgier, Joseph Berthier, ne devraient pas briller en lettres d'or sur le socle cie la Reine Anne. Que déjà lierthier reçoive l'offrande florale, la aerbe morbihannaise tressée par son exéciitew testameutaire Km. Gilles : fleurs paisibles oii réside l'àme des campagnes pontivijennes qu'ensemble tous deu v foulèrent sous le pâle soleil de février lui0 .' A la gerbe morbihannaise — que lie une branche de chêne cassée par Yves Derlhou — viennenl s'adjoindre des fleurs héroïques, des fleurs du front. D'Alsace, de Champagne, de l'.iisne, de la Sotmne elles viennent, pèlerinaiit pour le Capitaine Cadoret, le major Berlreux, l'arliUeur Le Texier, le caporal Dubosq : avec quelle frémissante émotion j'offre à lierthier ces clochettes d'un bois conquis par un régiirent dont je suis toujours un peu, par les llretons du P île lig,ie que mène au feu le capitaine lioUoré la canne à la mn'ui! a u t r e s Les permissions d a n s l a marine. — Les matelots o n t droit à u n e permission' annuelle de v i n g t - e t - u n j o u r s , à p r e n d r e en r i ' o p o s î l i o n s «le H o y d O c o r ^ ç c p o u r une ou doux fois, selr>n les besoins du service r é g l e r la (lu^stiou irlandaisct et, évid/immenl, en ô n a h t compte des nécesB a n s une lcUreà-i\I. John Redmond, M. Lloyd _ George formulo, en a t t e n d a n t la lin de l a ' sités d'ciiibarqnement. Des h o m m e s rie l'équipaire de navires de giio'rro, les propositions suivantes t o n d a n t k g u e r r e a y a n t l'ait un certain s é j o u r à Bizcrte, régler là qiieslion irlandaise,par c o n s e n t e m e n t p e n d a n t la d u r é e duquel ils aurpient pu b é n é mutuel : lîcier d'une.permission qu'ils n'ont pas obte1" Diîjjo.scr un liill prescrivant l'applicatian nue depuis quatorze mois, nous écrivent p o u r iiniiv'dialo i\ ririatide de la loi (iu Home iluîe d(?marider qu'on les traite c o m m e leurs çaraad é j à voLèo, m:iis-avec exclusion des si.x arronr a d e s des a r m é e s , puisqu'ils font, e u x aussi, dissements du nord-Ghl de l'Ulster, quitte leur devoir s u r le f r o n t de m e r . pour le P.uii.'mont fi r(:iïi|ltr(^, au bout de cinq années, en question cotte exclusion à I*crmission do c o m p e n s a t i o n . — l'étude ; Aux t e r m e s d'instructions récentes, la permis2° Le bill sUpuliiraif. la création d'un consejl sion de treize .jours, dite de compensation, do l'Irlande composé en n o m b r e égal de d é s e r a accordée AUX militaires des classes 1892 put''s du Parlnmnnt irlandais et de députés et plus anciennes qui, dégagés de toute oblienvoyés an P a r l e m e n t imp'^rinl par les a r r o n gation mililaiiv, o n t contracté un e n g a g e m e n t disHcmoniH r.Nclus ; volontaire a v a n t la date d'appel n o r m a l d«8 .'5" hiMiiisiî il ri'lu.le des ;>rr!inç:r.rncnls flnanclasses précitées. ci<»r:< prescrits p;ir la loi du Iloin», Rule dt'jà Des permissions peuvent être accordées aux VOt'jr' ; inscrits m a r i t i m e s pour des t r a v a u x se rap•'i" Ap;è.s l a s o r o n a e lec'.uro. If bill conton.int portant aux industries m a r i t i m e s , m a i s il 1rs trois prcpasilions précéfif n l ' s et la loi du n'esl pas possible de leur accorder en outre Iloin/! Ilulfi serait somni.s aux délibérations des iicrmi.-siuns agricoles s a n s e n t r a î n e r une d'uno oonf'^i'cPcc aiiakjgne 'i celle fjiii éludia g r a v e cri.ee d'effectifs d a n s l ' a r m é e , de mer. la rf'forino éleclorai.", (jui ne sorail pas comUonformém.;nt h. un o r d r e d u 6 j u i n 1916, les po?i; ' i'.\i;!uïiivf.'men! de o'ppufi-.s cl qui sorail mfiriiis appart' nant à des familles particulièf-ou.- 1.1. [iiij.'ji'ic'.nco de (iuelipj'un inspirant l.i r e m e n l ('•prouvées par la g u e r r e peuvent der in'"ine conii mce Kénérul'.: d.ma .son impartiam a n d e r leur all'eclation par la voie de muta.Miiis nulles fleurs ne ioucherout l'inni que lité et ^:•o'l Ju;.;-m'-nl (pie le présidi'iit de Wi tion à u a poste à l'abri du d a n g e r pn exposant notre pilié ressuscite autant que ces bruijéies Cln.mbrf; lies Co^umunos lor,.< <lo 1:) c.onf •renc'" leur .-iluation à leur s u p é r i e u r hiérarchique. cueillies a Josselin même . imr celle qui fut la antéri.'nrc, rejiiiivij ?i la réfor.m : é'^ctor.ile. dévouée compa(}*m, la véritable collaborai rire P e r m i s s i o n s ns>'>coles p o u r les Soiiliîii'i»;!-; li; loiil ••œu" q f ! les Sinn Fiade l'écrivain mort en soldai. \'crs elle que d'ici m u r i i i s . — L-.s m a r i n s non inscrits maritivers d'iinr p;irl, les lioinnl^:-' d'Ui-'er <1" THUparte l'élo^ueal coricije de sign ilures alignées tn-s. a p p a r t e n a n t a u x services à t e r r e de la nalionaau-dessous d'un dessin de Forges encadrant , t,ri> sans p i r l i T ili; ( ] i i ' é s nvilropoie et exerç^^nl la-profefcsion d'agricullist.c.-, cor.si iil'Til à «('. rallier à ci:s propoPitioiis quatre vers du vire- président du Souvenir teur ou de viliculleur, a u r o n t droit annuellesi si.ifii.s (!ii ftraii'l -Brolon qu'est Lloyd GeorLitlérair.', du poêle Olivier de Gourouff. Nanm o n t à deux permissions complémenlairBS au ges ! Conim'i nous l'avons d é j à dit, d a n s tais comme le caporal Godin et le caporal Joyau lilre agricole de dix j o u r s chacune. Ils pourl'Union .-tgricole, le iriinislro lu'il.annique a qui enseveliretU' Berthier loin du pays natal ! r o n t c u m u l e r avec cette permission une' compris d a n s son piograiiiUK} d'après g u e r r e , partie de l'allocaliou réglemontair& de permislo féiloralisme de tous les IClats britanniques I.fs Dretona sont dans la peine : sion de détente, en 'sorte que la d u r é e de en dcç-i (-,1 iuj delà des m e r s . L'Irlande ne s e r a lit n'ont plus... vshaqne permission agricole, peut être portée à p:rs S':'iilf! ù avoir hî IIome-Hule. Un peu rie Pareil aux Bretons de la ronde populaire, le «piinze ou vingt j o u r s , suivant l'importanc® palif'ni'O oL d'dbtiégalion fnc.oie iine foi.s ô barde qui exalte les défen.'ieais du terriloire des t r a v a u x à eirecluer, certifiée p a r le maire frères Gaëls ! n'a plus... la mélodieuse compagne dont la de la localité pour laquelle la permission est coiffe papillonnait sur le Méiiez-Tour en ce demandée. Pardon que sous les traits d'AunusIe Dorchain piii.à la Clj.ïmlire (i,-s C o m m u n e s , Lloyd Auguste lirizeux présida : la mélodieuse corn Après 24 mois d a n s l a zone de fen Gr-ovu Si' df'cid'i à t ' n f . T l'aventuru, en conipagne dont la voi.i: se^mélail à la voix de Théo— M. Dubois Fresupy a.déposé u n e proposition nionganl par l'Irl in.do. [..es Irlandais fixeront dore liotrel lorqn'en )>révision des luttes, prode loi tendant à alfccter p e n d a n t u n e période eux niiMnos Iviir '••ort. au cours d'une conféchaines tous deux là-haut entonnwi'ient : En de'troiii mois à leur dépôt divisionnaire ou à rence qui sn lii'niira h Dublin. Cette co:vf<;r.-nce une formation stationnée d a n s la zone des étaav;tnl. les KJS I . . . Au chansomiier veuf, au ou plutôt r<^tt ' conv'înlion s'irait coinpos'jo dos pes. les h o m m e s de t r o u p e s qui o n t passé 24 semeur d'héroitme, la Beine Anne exprime ses r préseiilants des corps administratif.';, locaux, mois 'coiisécutifs d a n s la zone de feu. sympathies doulonrenses. dt;:^ ("'Klisi-s des Itaoe unions, du corps enseiElle est triste et Elle sourit. g n a n t , cil)." à cet cir.'l par leur corps respectif. I,c r e n v o i ft t e r r e d e s R . A . T. Triste de tant d'azur foudroyé, de récesLe pri'.si li nt s 'r.iil n o m m é par la coui-onne. u u xiliuircs « t d e s cla.sses 8 8 et 89. délriiUs : du sanglbt des brum^^s occidentales, Aucune proposition tondant à l'amélioration — P a r une nouvelle circulaire, le ministre de de la plainte qui vole vers la déesse aux yeux du Kouverneiiiont do riri.inde ne serait exclue la Guerre o r d o n n e que le renvoi à t e r r e des bleus qu'invoquait naguère un sage du Trégor, (le la (rf^cnstion. agriculteurs R. A. T. du service auxiliaire et vers la blonde AUtèna relisant, près de la de.M.\|. John r>. dmond d'une part pt Edw.ird ôes crasses 88 et 89 soit effectué d a n s le plus poui'tle de .V'ichei Psicliari, la P n è r a .'^ur l'AcroC:ir.-on d'aiitro p^rl, ont afTlrmé |pur Firjcère bref délai, alln que tous ces h o m m e s aient le pole 1 di'sir de conciliitioi. MaHiPureusement pour t e m p s de p r é p a r e r les t r a v a u x de fenaison Elle est triste et Elle sourit. Sir- E l w .rd. un d-; ses fougueti.x parti?,ins, (lui vont c o m m e n c e r les mois prochain. Le sourire de la lionne l)tiches<ic panse les Sir J o l n LoïiS'Iak', a rapf'Clé le point de vue ' D'autre p.irt. des permissions agricoles de blessés, .i celui qu'asaicgenl hs ténèbres et dont piirlicnliè'-cin'^n Hcctaire d'^ l'U.'stor. 11 faut ad quinze j o u r s d e v r o n t être accordées, à partir la tuiiii/ue s'éloita dans la Cour des Ine'ilides, i-oiivrnir d'ailleurs (pui l'Iri.iniie n'est p.Çe du 10 juin, a u x plantour.s de choux fourraan peintre qui en lOl i escorPid à Vont fort le Umlo dan^. F.'lwar.l C u f ï o n et John U'iumond. g e r s qui n a p p a r l i e n n e i i t pas a u x catégories )nrsident du Pardon Gustave Geffioij, nu maexclues du benéfioo des permissions agricoles gicien de la couleur dont Paris vient il'admirer Foiro de Paria. - La 10* fi ire de P a r i s par la circulaire du 21 avril. et dont lui seul ne voit plus l'iKuvre, Elle ors'e-it toiiiio «ur l'e.iplanfld*; des Invalides du 1" donne de vor : Elle prononre. 'en effleurant .sw U n e v i s i î e d e s U. A . T. — Une propoau 151 mai. Klle présentait vrMimcnl un aspect paupière, F i a t lux qui doit rendre à ses pin sition a été déposée à la C h a m b r e , t e n d a n t à piltorcsiiue avi>(; ses inaisonn' Ues de' briqut'S ccaux Julien l.emordant. soumellro il u n e visite médic.ale spéciale tous ou du bois s m l n l ' ' , m 'i-unnellos déinonlab!e3 Elle pénét/e dans l'hùp'itat oit, la jambe faules h o m m e s de la réserve de l ' a r m é e territoIl y avait un PL-U di' tout la dedans et m ê m e , cliéb par un obus, rére un héros de iti ans, fils diso:.s-ii! s,m.- criii(]UP. nc^rhe. un peu de riîile apfiarlpnant au service a r m é . du trésorier des Morliihannais dn Paris, nur d é s o r d r e . . . P a r conlre, nous avoris vu des tes draps qui recouvrent le sous lieutcnu.it L'appel de la classe choses t';l \<i joviiioa de.'; EcMes proAlexandre l.ir Urtiit, - EU'- êptTt^tc-l't-rnf irinis'—^ ^ '^mifes^mmctrirs ire- m Trrrr tnr•rnr'.vr-r;;!—parmon' o r d r e s de r o u t e , s e r o n t notifiés d ' u r g e n c e atix guerie et la croix dont le ritbafi. saigne : la P"«'S''iiiail dc.-î iJiuvrcs dues a u x j 'unes g e n s j e u n e s soldats d.i la classe 1918 qui n'ont pas croix dont le ruban décore d'un jet de pourpre des d e u x sexcci. ijitons d a n s l'aulcublemcnt été touchés par k;ur o r d r e d'appel. Dans le le prés'ident des Kinitlerriens de P.iris, le Docdos repioiluclions do L'ctiie, et avec l'art r a s où l'intéressé serait a b s e n t de son domiteur, le major Anthony! nouveau, un .-incèn. ut louable ellort, vers u:.e cile. l'ordre de route s a r a notifié au maire de Elle est triste, et Elle sourit. Le sourire de lu crcation pi r.-l)nn^•lM) et iiraii'iue. (>ilons encure la c o i n m u n e d a n s laquelle l'appelé a été insBonne Duchesse, qui cette année centenaire de les Iravaux de lecoio Ksiifiiiie (industrie du crit s u r le tableau de recensement. l'éval!) devait luire sur l'épée de Lagardère, livre) avec ses splondides volumes, dignes luit sur la poitrine du fusilier Jean llémon, des lueilleurc.s traditiims du XVI!• siècle, coal/iiulcnini(6 d e vie c b è r e aux croi.v de guerre, du capitaine MoreUe, croix de tinuwes d a n s noire XX* el sa noie particii- .1*. T . T . — A la Commission des P . T . T., guerre, du capitaine Marc Leclerc, cro'i.r. de... liére. M. Amiard, président, a fait connaître q u e les la Passion 'de Notre Frère le. Poilu. f,c sourire L'airricuiliire .tient une g r a n d e place. Des i u d o m n i t é a d e vie chère s e r o n t touchées par de la lionne Duchesse poursuit à trai^rrs les appareil.-! ilu motoculture, des pres.sas, etc. etc. lo personnel des P. T . T., dès le 1 " j u i n , avec nuages un héros de l'ag\ fils du vire président Dans le ;slaiii( lit; la maison Rivière, d o n t M. elfel rUroactif du j a n v i e r dernier. des Enfants des Côtes-du Nord, le lieutenant Corentin Li; i\ionêl "'sl. h: très ainiable domor.s1.CS itiarcchaii.'c-rcrrants d a n s les Le Vounier, qui décroche en plein ciel l'étoile iraieur, nous voyons un pc.lil modèle de pr>.'.gu s i n e s * — Les m a r é c h a u x f e r r a n t s de la des braves. .soir, L.i maison Rivière • présente égaleclasse 19j7 et des classes plus anciennes i « u Le .wurire de la Bonne Duchesse illumine iii^'iil du luobilji r clas.-iiiuii el du matoriel de venl élre détach'és c o m m e f o r g e r o n s d a n s les l'église .^t-Séverin où jiénètre, radieu.i: légionclicmiii du f u r . . . (.ilons encore, ijuisinriine u«in?s de guerre, s'ils n'occupent pas a u corps naire, entre ses deux fil'es épousant deux cnii.edaiDi; ili; Scuc!rei iosuntait, la maison de un emploi se rattachant, à l e u r spécialité prolie-guerre, le président d'honneur de TUnion c. r.iii)i(Tii.' Di'.-l'u''Kes N-indot, 101, rue du fauUrctoiinii, te C'ip'ilaine Lucien Salmont : illufessionnelle. Les d e m a n d e s du ministère de buut g bl-Di;!!).-'. CftlH l i a n e nous jfail a d m i r e r mine tes rirugcs de i^alonique, où le chevalier l ' a r m e m o n l sont n a l u r e l l e m e n t subordonnées des pàlcs 1. iidruH... Nous e x a m i n o n s de près Lalouehe, secrétaire de La • Poiniiic. voit vnir a u x besoins des fabrii'ations. un puiii vid. pueli", petit, loul pelit. Goill, «' J.ÔO compliment aérien, les o'isem.v du Ménez Tour. francs. No is lo rejxisons bien vite s u r i'eiaKèiT P é c b e fluviale. Expeptionnellement, le sourire de la Bonne Duchesse suit tous les S'il allait .se b r i s e r ! Au revoir, m a conipal)en(l inl la d u r é e des hoîtililés : 1* îa pêche vitillanls de Bretagne et de Monlfort : Elieniriule ! do l'anguille, de la lamproie, de l'alose, du bled, Tremblay, le chanteur Nucelly transporCelle foire a été un gros succè.s pour l'induscouver, du m u l e t , de la plie et d u h o t t u ou tanl.nos refrains srtr les cimes des Vosges, le trie fraiigaise. KUe y a pris conscience d'elledar.l, est autorisée toute l'année, d a n s les statuai<-e Jean Boucher appliquar.t aux ruines inC'ine cl .sanr.i mamlonatil qu'elle peut si cours d oau non n a v i p b l e s et les c o u r s d'eau de Beims le lierre où niche la strophe du poêle ellu le veul, f»ire aussi vjli;, ausi ^biea aussi naAi);*bles non canalisés du d é p a r t e m e n t ; du qui ch'inla les ruines de Monlfort-L'Ainaury. bon. marcliij iceci après guerre) avec un cspril 1" octobre au 31 j a n v i e r , est ' a u t o r i s é e dan» Le sour'ire de la Bonne Duchesse traverse le aussi prêt aux concessions et aux échéances, les m ê m e s cours d'eau, la pôclie de tous les Bhin, console l'içrre llerixand. Ch. Salaiin, les que l'a fait .ju.s.iu'ici l ' i n J u s t r i ; Iculonnel poissons a u l r r s que le s a u m o n el la truite. A prisonniers qui utlendent. interrogent l'horizon, litre é j ; a l c u v n t exceptionnel, p o u r la capture soujnrenl : « Anne, rna reine Anne, ne vas tu A r m é e U ' O r i c i i l . — « H est créé, à de rangi.iille d'aba'aison, l'emploi d u dideau point venir l ' é g a r j de iiii.'ilairtts de tout g r a d e dési>{Dés ou lézoile maille de 10 mil. est autorisé d« I.e sourire de la Bonne Duchesse traverse les pour l'arineu >i'Orienl. 'iiie pi:riuis-1ou cxcepjiiur et de uuil en t e m p s d e c r u e d a n s les mers, par delà les houles atlantiques retrouve lioiiiiello d'uno durée do (jiiatre j o u r s , dOlaib cours d'eau non navig.-<bles du d é p a r t e m e n t la inaniin-goz qui le 7 juin IHI-', présida'd de l'oute d'iiipris, en l'.ivi.nir de Ions oe.ix qui, l/ooKin dovra. louli^foi», être reJiréde l'eau, l'inauguration du monument, rrtrouie Bretoneza y a n t r i v u leur l'aïuille d'ij-uis ni.'ins de trois au.-siiôt apn'js le pa.ssage de la crue. . Tramor, l'Auiér'icuine Bretonnante qui au pays mois, ne peuvenl, i\ celle (iéc.isioii,-benélli'ier de FranhUn, éinn par le verbe d'Anatole Le V e r d a n préfoctaro — Deszélatem'flapde la permi»siiin d e sept J.révuo p.ir la Braz, semble, avoir emporté l'Ame de St-Vves. parlciiatil îi cette espèce de gens qui apportent cii'fîiilairo ilii '.'îoclobrn l'Jl'ji L'àme du saint Irécorrois dont la légende anime une exessive a r d e u r à soulever d ' s questions Kn con.séiiueiioe, tout militaire signalé par les vitraux de Monlfort palp'ite parmi les.éloiles d'intérêt nul, proposent que 'V'erJun soit proles dépôts aiuioxes ou <lo p i s s a g e c o m m e prêt du drapeau de l'Indépendance. L'àme du parm u e A la diii'nilé rie chef-lieu de d é p a r t e m e n t i\ parlir pour l'armée d'Urioiit, devra, au préafait julic'ier entraîne le Nouveau-Monde dans la P o u r ne pas m é c o n t e n t e r Bar-le-Duc, 'on lable, avoir bénélicié soil d'une |iurmis\sion de tulle où les fils de Lafayetle — lireton par sa coupcrail le d'^parlemonl de la Meuse en deux. détente de .sfi|>l jour,s, soil d'une pyrirnssioa mère, — où les bataillons de la Beine Anne En (r.iellescervo'lossaugrenue? l'idée a-t-elle c.\^epLionnellt; de ijualro joui'r-. héroiquement ]dahlcnt ht cause du droit, gapu g e r m e r de sanoîionnor la gloire immortelle gnent — ce )n*ocès ne peut être perdu — gade Verdnta par r.xllribulion d'un p r é f e t ? S o u . s c r î p U o i i d u JOUDI.HI. Sur gnent le procès de la France, le procès des l'inilialive d - l e doctcui" P.iciud, d i p u l é X.A JREVUS SjBJ3J>OatAJDA.IRE peuples revendiquant la vie, la lumière, la des Sables d'tjloniie, cl de sus collégties, liberté... Sommairt- du i Juin rçij MM. Meiinier-riure.ouf, député des Gûles-duAn pied de cette colline le sourire de la Fnvoi, -îur dc ii.inde. 8, rue.Garanciire, Parij. d un numin N o r l ; do .Monzie, [irésidonl de là Ligue •spéci nenet du c.italoRur des primes de librai e (»6 fr. Bonne Duchesse préside la féd'^rafnm. du renavale, el Armez, vice-prosidonl de la Ligue de livres par aiiK , .j gret, de l'espoir, le ralliement fraternel de ceux maritime, le Journal onvra, d a n s ses colonnes, qui apprirent en nos Pardons comment on se PAR'WE LITTERAIRE une souscripli'ju nalionalo dont lo m o u l a . i l pardonne, iiiii considèrent l'Union Sacrée sera allrihiié : (Gabriel llanotaux, de l'.<cad#mie fran»''ise, L'AttemMgi» comme le principe générateur de la victoire. et U-.feuflss hhres. — .^UKuMe Dorcftain. Pterr» ComtUU 1° Aux équipages de la marine m a r c h a n d e iVll), (.'inflj. l'QlyeucU. Pomfét. — Jacques Chénerière, Guerre aux ennemis du dehors, et paix aux qui a u r o n t delniit ou c^'p'uré un Kuii-;-marin ; l.'i/i! .^<'I<r/^ llli. — l.éon Bettliaut, Une villt supiricurf Bretons de bonne volonté ! 2* Au capitaine cl au.t éipjipigcs de la tn-it .I.lmmittrée ; Rtnncs. — Noelle Roger, L'Jmt suis)* Léon DUIIO'GIIKH m a r i n e mareliande ([ni a u r o n t s a u v é leur fenJjnl h guerre. bateau de la poursuite do l'egmuni ; La l'r.in'ce vue de rAmiri^ut l.ilin, par M. F . L. J e Lt Barri, ancien président de la IWpubliquc du Mexique. I!" Aux l'ainille.s (li"< malolols de la mariiro l.e$ t'ttiti (t I f s Liies j u jour le tour La Laïta à la Reine Anne I m a i r l i a n d e , vielimes «le la g u e r r e sousmarine, pour leurs bosoins les plus u r g e n t s J e d é p o s e 11 t e s p i e d s (i r c i i i c A t i i i c , e u s i l c i i r s Cr joarnal e«t OfTnp(3»<; par Je» o o T r i e n gyndiqnit el dans la m e s u r e où ils ne pourraient, p i s y i i i p r è s Uo la L.i'ita p o u r t o i f u r e n t c u c i l l i o s . • .. i-.ni rlmîir'-^ de l'r'»ili»» ifrino'e Cire assex. rapiileinoiil el assez, elllrac tuent l i n e l l e s t u v e r r ; i s riiominii);c d e s f r r a n i l s c œ u r s 1 's l ecour.adini'iistralif.-j. souleniiv r a r IKOU LK BERRB) Q u i r e p o u s s e n t là-l):is, les l i o n l e s e n n e m i e s . Le rcliiiual sera ovenluelli'iui.'iil iili'eclé, et C o t u n i o t o u j o u r s t e s fils, à l.i T r a u c e e n datij>cr i'()til'i-)riiiéuii-iil aux dérisions du coiiiilé de E n f o u l e o n t .npporté l e u r s u b l i m e v i i i l l a n c e , repirtiliuii. la foiid illDn d'un orpliolinal OIronttur-CBPint, Lion U BERSE l i t si, b i e n t r o p n o m b r e u x , oti les a v u s t o m b e r , iiiariliiiie, soil (>n subv^nlions aux œuvr-is L e u r m o r t s a u v e à j a m a i s la B r e t a g n e e t l a F r a n c e ! d é j à exiotantes des orphelins de U m e r . LOUIS B E A U F R É R E V« rour Ir. létral^'^Uon <1« La souscriplloa est limitéo a u x personnali^ Montforl-l'A mnury 3juin i^ij i'»«t«re 3-coru» tés de l'industrie. MatTU dT Q^iTWxtM 5 Y'"^ 34* Année. — 34 LE NUMÉRO W'- Dimanche 17 J i u i U m 4 ^ : CINQ CENTIMES Union *r ET MARITIME > «>- •iif •iiï;. i<( Organe Républicain Démocratique et Régionaliste de r O u e à t . •nn" 1 L«t annonce» a<mt reçàèJ au weau du tournai et, à Paris, dans toutes lès Agences. AnnonoM «i IléelamM A n n o n ç a s iQdioiaires (la Ugatt),.. M o . On traite i Répétées.plusieurs Annonças volonUiias Me. R4otauiMB> a .Ti AVIS WSIOS AGRICOLE p o u r s u i t « n o« m o m o n t l««»oouvMnMnt d o s o s ai>onnomonto,o«qu'«llo n'avait pu f a i r a an U m p a utila. Ella p r i e «aa • b o n n é a da r é a a r v a r bon aoouall aux t r a l t a a qui laur a a r o n t p r é a a n t i a a a t da aa r a p p a l a r q u a t o u t a b o n n a m a n t o o m m a n o 4 a a t oonaldéré •«fnm* dâ. ' X'OaiM Agric02» à O £r. 10. — Ainsi que tous ses confrères de la p r e s s e quotidienne comme de la presse h e b d o m a d a i R , IVnlon Agricole s e r a à 0 f r . 10 à . une data qui sera ultérieurement fixée par le Groupement des intérêts économiques de la Presse. A ca sujet, rOueit-Ectair fait, remarquer que la tonne de papier-Journal qui coûtait avant la guerre environ 300 francs vaut actuellement 1.100 à 1.S&0 francs sur wagon d é p a r t . Ues autres produits qui concourent à la fabrication d'un Journal, encre, plomb, zinc, liuiles, charbons, ont augmenté dans une proportion pareillement très élevée et, d ' a u t r e part, les recettes provenant de la publteité sonl «n partie arrêtées. ^ « f u a q u ' i o r d r a d a n o t r a p a r t , noa dèpoalt a l r a a o o n t i n u a r e n t la vanta i 0 f r . 0 6 . Prisonniers de Querre. Réunion du Bureau du 14 juin Paraissant tan Le trésorier est autorisé à se ravitailler en pAtes, rix, chocolat. Le pajuet de Juin sera composé comme suit : 1 kg. de rii 1. 65 ; 1 kg. 4a haricots 2.10 ; 1 savon 1 fr. ; conserve de viande i. 25 ; Tabac 1. 20.; Chocolat 1. 30 ; paquetage 0. 75 ; ce qui met le colis à 10 fr. 23. L e c o n c o u r s de M M » Choquet et Bréart de Boisanger, pour la confection de ces envois, ast accepté par le bureau qui leur souhaite raspsctueusement la bienvenue, r -aBir^ yamvre r MM. Henry de Mandait It» fr. ; A. Le Tallec 5 fr. ; La Com""mnne de MoSlan a voté laoo fr. ; elle liquide nn arriérée do 1916 à 300 fr. et verse une aliocatkRl mensoslls de 4 fr. par prisonnier, soit MO fr. Honneur au Conseil Municipal Moèlannais. si bien inspiré dans les voies de la générosité envers des frères et des llls malIieureux, p a r s o n sympathique et digne Maire, M. Barba. forfait pour fois. les annonces — Ohlce soir, vous pouvez sortir... Les avions^ .boches ne feront pas ce qu'ils ont f^ii hier / . . Dwts Carbény, tout proche, deux incendies s'élendenl. Sur le plateau nos marmites s'écrasent avec un bruit d'enfer. Il g a parlout des Ctwxmmrm rotes et des a a r a noirs. Nos fusants, qui se succèdént, font comme des panaches de vapeur audessus de la crête. De Craonne et de Chevreux, on' ne distingue que des pans de nuirailles d'une blancheur étonnante. Chez nous, la ferme du Temple est cribh'e. La terre se plaint, des convulsions la prennent. Par instants, on dirait qu'elle rdle. Et puis ce vacarme s'accentue, se précipite jusqu'à dégénérer en un roulement de tonnerre formidable. Les explosions succèdent aux explosions. Des cratères s'ouvrent sur les fimcs meurtris du plateau. Un ouragan d'acier s'abat sur Chevreux. Des dépôts s'enflamment et c'est, durant vingt secondes dans le ciel, une succession d'étoiles multicolores qui fusent comme des bolides au milieu de l'dcre famée des obus. On se croirait aux sombres jours de Verdun, 304 ou le Mort-Homme... Voici nos vagues d'assaut. D'un bond, elles s'élançent sur les pentes raides par colonnes successives. Notre tir s'allonge. Il sttit leur course pour les masquer. Devant elles des grenades explosent. Des hommes tombent, d'autres tourbillonnent, puis se renversent. Sortis de leurs tunnels, de leurs exeute», des Boches enfin se montrent qui résistent. Même ils résistent avec désespoir. Des baïonnettes se lèvent, des corps à corps s'engagent, furieux, implacables. Chevreux brûle, Corbény brûle'. On resptre le soufre et l'éther. Des bras enfin se lèvent pour le traditionnel kmm»r»it Alors le» nôtres continuent de bondir. Quand la crile est atteinte des feux de bengale s'allument en signaux de victoire. Le plateau de Craonne est tombé; le plateau de Craonne sst <i nousl... a lignet ccniurcct La prise du plateau J'aoais presque promis de donner à ce Journal des JRTotM é» g a a n r * vécues, sur notre participation à l'offensive du printemps. Pour de* motifs que je ne voudrais ' préciser et que d'aucuns devineront, je crois devoir remettre cette publication à plus lard. Néanmoins, il me paraît utile de décrire la prise du plateau de Craonne dont la passes$ion, le 16 ou te 17 avril, nous eût assuré des avantages incalculables. La lutte qui va suivre a été écrite du poste de commandement, d'où mon regard songeur se portait vers ta Terre, - la Terre qui souffre et menace de mourir, faute de brasl Une précision m'agani été demandée, j'ajoute que ce poste u trouve sur /a route 44, au delà du hmia é»» Mmiim», face au plateau de Californie, d a n s r i % i s i > e » par conséquent. Ce jour-là, 5 mai, s'annonçait très calme pour notre secteur. Après une nuit exténuante dorant laquelle nos lignes téléphoniques avaient été coupées quinse fois, le boyau Vmlkyrim demeurait tranquille, Pas une balle et pas un obus. En revanche, le tonnerre des grosse» pièce» grondait sur notre gauche, présageant une action pro» chaine. Le fourrier V..., inspecteur primaire dan» l'Yonne, en ouvrant le» yeux me eouhgita le bonjour. —^Quelle hewe e»l-il ? — Deux heure». — Et que di»ent le» Boche» 1... — Pa» grand chote, ches nou»l... En ligne, aux minute» mauvaite», le» propo» échargé» »onl d'un taconi»me cassant gui paratt brutal. — Alor» ce muurmiisig» f.,, — Provient de no» pièce». ^ — Vne préparation d'attaque t... — Sûrement. Nou» »orion». Il fait trop chaud dan» cette esigmm boche où nou» vivons depuis neuf jour», entassés les uns sur les autres, sans possibilité parfois de mettre le aex dehors, Dan» l'air, il y a de» relents de poudre et de fumée qui masquent des odeurs plu» mauvaue», — odeur» de cadavre» demeuré» dans la plaine, autour des tanks squelétique», depui» deux semaines, et qui jamais n'auront de sépulture. Tout contré le parapet, le lieutenant H..., de la 17* — un brave 1 — fume sa pipe en caressant un chat qui naguère vivait avec le» Boche». La main tcndae vers Craonne, il nou» dit : Ça cogne par là /' Ml comme nou», ne [»àoift» trop »'il faut n m mwtrer, il ajoute* L J>iarra XEMMADEC Transcrit de moh Journal de Marche • àRosporden, le 11 juin l9iT. Les anglais continuent 11 améliorer l e u r s nouvelles position» et occupcnt des points d'appui i m p o r t a n t s . Ils o n t g a g n é d u terrain, au s u d - e s t de Messines, s u r 1.500 m è t r e s de f r o n t , d e v a n t là f e r m e d e la Poterie. Les Allemands reculent peu à peu. E n t r e la L y s • t le W a r n a v e . La ligne anglaise s'avance de 500 à 1.000 m è t r e s s u r tout le f r o n t d'environ 11 kilomètres qui s'étend de la W a r n a v e à Klein-Zillebeke. Sur notre f r o n t , rartillerie a été active au m o n t Cornillet et nous avons repoussé des reconnaissances. Los Italiens annoncent une repri.se d'activité d a n s le Trentin, où plusieurs tentatives aulrichiennes ont été repouBsées ; nos alliés o n t occupé le col d'Agnella et u n e partie d u m o n t Ortigara. M. J o n n a r t a été n o m m é Haut-Commis.saire des Alliés en Grèce. Son premier acte a été d'exiger l'abdication de Constantin en faveur de son (Ils Alexandre, Agé de 24 ans. LE PARLEIVIENT Chambre Séance du juin 1917 Est a j o u r n é e « sine die » une interpellation de M. Gompère-Morel, s u r les condilions de vie des soldats, au repos, s u r le f r o n t . On adopte un p r o j e t de loi, interdihant la mise en gage des titre de pension et a u t o r i s a n t certaines avances s u r pension, en c o u r s de trimestre. Séance du là juin Le Général P e r s h i n g , c o m m a n d a n t en chef des t r o u p e s américaines assiste a u x débats, do la tribune diplomatique. Une ovation lui est faite. MM. Ribot et Vivianl p r o n o n c e n t tous deux d'éloquents discours, où Ils s a l u e n t l'entrée en scène de l'Amérique. En vain M. Aci c a m b r a y veut-il s e m e r des paroles do d é s u n i o n . . . L'alllchago des deux discours est vott^ Nous pensons que par ce tumps où il sied do faire des économies, où sévit la crise d u p a pier, il est plus qu'Inutile d'aller coller s u r les m u r s pour 100.000 fr. do texte q u e les g e n s qui s'en soucient ont d é j à lu, d a n s leur quo tidien. Cette réllexion n'enlève rien d'ailleurs au mérite de MM. Ribot et Vlviani. Séance du 15 juin " La C h a m b r e adopte u n a m e n d e m e n t élevant do u n million, le droit pour le pain des prisonniers en Allemagne. Elle relève de 3.820.000 f r a n c s les crédits pour nos prisonniers en Allemagne. Elle flxe à 9.876.250.249 ,fr.«les crédits all'ectéa au troisième t r i m e s t r e de 1914. On proroge J u s q u ' a u 30 Juin 1920, les délais fixés par les p a r a g r a p h e s 1° et 2* del'article 13 de la loi d u 29 m a r s 1914 relatifs . a u x d e m a n d e s an sévlsion da l'évaluation des propriétés noo bâti*. les JEUDI DlPMiMtr^rlAon LE et DIMANCHE KRE RÉDACTION, ADUUUSTRATION ^^^NNONCBS A Q U I M P K R L i T l ^ a o e Hervo, n ' ^ b l s TÉI.ÉCP*HONK, IM* • Adrêtsi Tiligrathique : Union, Quimparlè Sénat , Séance du 1t juin 1917 MM. Chéron, de Selves et Vlviani g a r d e dos sceaux, sont d'accord pour déplorer le mal r é s u l t a n t de l'abus dos m o r a t o r i a successifs. La commission sénatoriale est saisie de pluintcs n o m b r e u s e s de petits propriétaires g ô n é s , alors q u e les locataires ne sont pas loncliés d a n s leurs moyens d'existence. .M. de Selves voudrait que les prochains décrets m o r a toires continssent certaines dispositions A l'égard de ceux qui sont en situation tie payer, & l'égard de ceux qui sous-Ioucnt et touchent. On arriverait ainsi à liquider la si tuation, tout au moins à l'empêcher de d'agg r a v e r . M. Vivlani estime qu'il est inadmi.-^siblc que des mobiii.sés non atteints d a n s leur situation opposent l'exception de mobilisés. Séance du 15 juin Au Sénat M. Touron inlerpelle s u r le voyago en Suisse de re.x-roi C o n s t a j t i n M. Ribot répond que ce prince n'est pas prisonnier des alliés, et il ne redoute pas les'.onséqu«nce.s de ce départ. Alf j i i î i K L E mm. L a eftiio du puplor. N o u s lisons tiatis la Situation, Journal corporatif indépen l a n t des coçnptablns directs du trésor : n La ciiso du papier devient formidable. Le pailler Journal coûte a u j o u r d ' h u i exactem e n t cinq fois plus qu'au d é b u t des hostilités. A v a n t peu, tous les j o u r n a u x s e r o n t à. une page. Mais l'administration continue h, nous inond e r de circulaires et à nous iniligcr dos^ fournitures d'état et de bordereaux qui nn s e r v e n t que pour des statistiques. T a n t q u e les e m b u s q u é s d a n s le.s administrations centrales resteront mobilisé.'? s u r leur rond-de c u i r , ' i l s tiendront à justifier leur présence par de la paperasse ; qui donc a u r a le courage de les e n v o y e r voir les Boches de plus près 7 C o n c o n r s . — Des décrets s u p p r i m e n t en 1917 les concours annuels d'admission à l'école Nationale des P o n t s et cli.au.ssées et à l'école nationale supérieure dos mines, ainsi que le concours linal par spécialité pour les e.xamens de sortie à l'école centrale des Arts et manufactures. I.o r e c e n s e m e n t p r o r c N . s l o n n e l . — Article 1". — Le recensement proscrit par le décret tlu 5 mai 1917 a u r a lieu le d i m a n c h e 8 juillet 1917. Art. 2. — T o u t h o m m e de seize à soixante a n s non présent sous les d r a p e a u x , est tenu do faire sa déclaration à la mairie de la comm u n e où il se t r o u v e r a d a n s la nuit du samedi 7 au d i m a n c h e 8 juillet 1917. Les allocatlon.s des ramilles mob i l i s é e s * — Les allocations et m a j o r a t i o n s militaires n^ peuvent être s u p p r i m é e s aux f a milles de mobilisés employés d a n s des usines travaillant pour la défende nationale q u ' a p r ù s e x a m e n de leur situation par les commissions c h a r g é e s de .l'application do la loi du 5 aoiH l'Jl/i. Los commissions compélcutes sonl cnlics qui ont prononcé en premier lieu l'admission de ces familles au bénéllce do la loi. Do môme, famille d'un 'milLlairo tué à r e n n e m i qui n ' a . pas sollicité de son vivant l'allocation militaire peut en d e m a n d e r le bén^'llco à son décès do prt)férent'.<JS?i la prnsion militaire. Le droit do la familie à cet égard s'ouvre on ell'ct dès la mobilisation de son soutien et il ne saurait s'éteLiidro ijuc du fait (le la cessalion des hostilités. I.es ré.servistes territoi-inux p ù r e s d e c i n q e n f u n t - s . - M. Maurice l'Vnoux, .sénateur e t vico-présideint clu conseil général d a Finistère, vient d'être I n f o r m é par M. le ministre de la Guerre que, selon le désir qu'il lui avait exprimé, les réservistes territoriaux pères do cinq e n f a n t s d e m e u r a n t d a n s le dép a r t e m e n t du Finistère et détachés ft la poudrerie nationale do Sorgnes (Vaucluse) vont ôtre afl'octés, d a n s un délai d'un mois environ, à des usines aussi rapprochées que possible de leur domicile. Los réservistes territoriaux veufs, pèros de q u a t r e e n f a n t s , vont aussi ôtro, d a n s le mCmo délai, envoyés d a n s des établissements .travaillant pour la défense nationale, où ils sont actuellement afreclés, d a n s des usines aussi rapprochées que possible do leur domicile. R ô i ç l o m e n t a t i o u d u i^n/. iV p a r t i r d u i O t l u i a I t t l 7 . - Article i " . La distribution du gaz s e r a i n t e r r o m p u e tous les j o u r s de 8 h. 30 îl 10 h. 30, fie 14 heures à 17 h . 30, de 21 h e u r e s à 4 h . 30. Des dérogations p o u r r o n t ôlro accordées, (sous-secrétariat des fabrications). Le ininistro du ravitaillement général ot des t r a n s p o r t s m a r i t i m e s pourra, suivant les villes, accorder, s u r la proposition des préfets, les dérogations comnuindéos par le souci du bon o r d r e public ou de la sécurité publique. ' Art. 2. — Dans tous les hôtols ou i m m e u b l e s particuliers, l'usago do la circulation d'eau c h a u d e n'est permise quo le s a m e d i ot lo dimanche. •• ! • •uy. Les abonnement!! se paient J'avance, iàuf conventions ils parlent du 1" ou du iG de cha<itie mois. On s abqfinr au bureau du journal. On peut l'abonner igalenw^^^ans /r^is, dans tous les bureaux de poste, ou eneofe'^/fn adressant un marulat-poste au Directeur, M . L é o n L E B E R R E , place Hervo, d Quimperlé. Art. 3. — Dans clKupae d é p a r t e m e n t , les ingénieurs du,contrôle do l'énergie électrique d é t e r m i n e r o n t , d ' a c e o r j n\co les directeurs d'is divers s e c t e u r s d e leur cor^trôle, les quantités d'énétgio di.sponibles. Ils' r e c h e r c h e r o n t les industriels qui, (.'nn^li y'int actuellement des moteurs à vapeur, pourr.T-ient y a u b s U t u c r l a force électrique, s a n s «ju'il en r('-suUàt pour eux une t r a n s f o r m a t i o n i m p o r t a n t e de leur usine ou de dépenses excessives. Kn cas de contestation, il sera s t a t u é par u n e comission d ' a r b i t r a g e , présidée par le préfet ou par son roprésentuiil. Cetto commission s e r a eom=' l)0sée c o m m e suit : Deux m e m b r e s de la Cliamlî'^e de c o m m e r c e désignés par cetUi dernière et deux né-.'ocianis ou industriels, désignés par la C h a m b r e s y n dicale à laquelle appartient lo C o m m e r ç a n t ou l'induslriel mis en d e m e u r e . Lorsque d a n s le d é p a r t e m e n t , il n existera pas do C h a m b r e syudicale.de même catégorie, Ifis deux comm e r ç a n t s ou industriels exerçant des profissions similaires .•seront désignés par le préfet. Tiiut iiKiuslritl qui refuserait fie se c o n f o r m e r à la dcci.sion de la C h a m b r e de commerce, sera |)rivé do participer à la répartition du charbon. N. D. L. R. — En p r é s e n c e de cet h o r a i r e nouveau o t ' p o u r r u t i l l s a t l o n do n o t r e m o t e u r le Samedi, nous p r i o n s I n s t a m m e n t nos c o r r e s pondants et a n n o n c i e r s da bien vouloir nous f a i r e p a r v e n i r t o u t I c o m m u n i c a t i o n , le Vendredi, midi, au plus t a r d . Sp6cula.iIoâ sur pommes de terre, — Des courtiers étranifers au pays viennent otl'rir aux cultivateurs des prix a b u s i f s pour accaparer lo.s p o m m e s de terre dites primeurs. Les p a r q u e t s .seront dé.sormais saisis do ces m a n œ u v r e s . Dans les zôncs où les faits signalés a u r o n t été constatés, a u c u n e expédition de p r i m e u r s (pointues de terre) à distination d u ravitaillement civil no s e r a fait qu'avec un permi.s irnutori^ation prévu par le P r é f e t ou ses délégués. C a r i e s d'esaonce de pétrole. — M. le P r é f e t d u Finistère i n f o r m e le pubhc ']ue les faibles di.spouibilités attribuées au d é p a r t e m e n t ne Ipermettent poiiU, au moins m o m e n t a n é m e n t de satisfaire les besoins du tourisme {cartes jmines}. Kn conséquence, j u s qu'à nouvel a v j j , il est est interdit îi tous dépcsitair(!s, grossistes, dotaillaiits et vendeurs d'essence do livrer à d ' a u t r e s c o n s o . n m a t e u r s qu'aux lilulairt's de cartes de première, deuxième ou troisièm.i catégories (cartes bleues, cartes oranges ou cartes blanches). • Départ do M. SLélit&a. — De n o i r e c o u f r è r e / . e l''imsUre c e s m o t s I r è s J u s t e s : M. Délitas, préfijt du Finistère depuis une quin/.jUne do j o u r s , est n o m m é préfet d u Calvados. Nou.s le regreltons, d'abord parce qu'il nou§ arrivait précédé d'une bonne réputation ; ensuite parce q u ' à l'heure actuelle un peu de stabilité administrative serait bien dé.^irable. Il y a de graves questions à résoudre, des m o d u n s îl p r e n d r e qui ont do sérieuses conséquences, et notre d é p a r t e m e n t n'est pas de ceux qu'on a d m i n i s t r e e n t r e deux trains. Foires de la semaine. — liasse-Brelaonti iMudL — Douarnenei!, Ploudalmezcau, Ménczllom, Guimiliau. Mardi. — P e u m e r i t , Lambézellec, Picyben, Plonéour Menez, St Pol de Léon, Pontivy. .'ticrcrcdi. — SL-Tiiurien, Le Faouël, Le Vicux-.Marclié. jeudi. — Ponl-Croix, Plôuf,'u0rne:ui, Plouignoaii. Pluvigncr, Lanni:)n. Uosporden. Vaiidrodi. — Laml-loau, Noyal-Ponlivy. Samedi. — La Fouillée, Tolgruc, Pont-Aven, Ueuuuigol, Pléviu. (Quimperlé Nos compatriotc^s à l'ennemi. D6c6dÔ3. — MM. .I.-.M. Guéroué, îl r h ^ p i t a l du Mans cl .lo.soph .foan Pomain, à l'hÔ!)ital Villemain, condoléances îl leurs famille. ha Fête-pioa. — Dimanche dernier, l a ' Fôlo-Dieu a été solonnisée, c o m m e de c o u t u m e Deux repo.soirs : celui de la minoterie Uopert et celui qui faisail l'angle de la rue de P o n t Aven, Thiers et Mellac. Le Saint S a c r e m e n t était porté par .M. le c u r é archlprélre. C o m m e do coutume, après lo départ do la procession, mores et s œ u r s de bébi'is se sonl pieusement approvisionnées dos lleurs do la décoration. .Mises d a n s les berceaux, ces lleurs ont une vortu favorable aux tout petits. Croyance louchante s'il en f u t ! Demain le parcour.s do la procession est lo suivant : Après les vêpres (|ui s e r o n t chanlées à 2 il. I]'2 îl Sainte-Croix, cllo se rundra il la petite cbapollo du Oorréqucr, par la rue d u Clirtleau, qu'elle s u i v r a do m ê m e pour lo retour. A.via. — Lo Maire de Ift Villo do Quimperlé, a l'honneur de rappeler il Messieur.^ les Houlangers (juc la toléraneo do G.0/0 prévue par l'arrélé de M. le P r é f e t du Kinislère, ne .ser.a admise que pour lo pain de '.i kes. Aucune a u l r o moditU-alion n'est apportée îl I arrête municipal, du 1(3 nuii 1917, q u a n t au prix do venlo du pain. Le II. do Maire, K. BEAUFlil'HH 'Centre de réodacation pro/easionnelle dos mntilÔB de la Onerre. ~ Le Maire de la villo de Quim|)erlé a U ' h o n n e u r do signaler tout particulièrement ù r a t t c n t l o n A B O N N p M E N T B (UN AN) 5 Quimperlé (y^Ue) Finistère et d é p a r t e m e n t s limi6 — trophes 7 Autres départements 10 C'ôlpniés.et é t r a n g e r des intéressés. l'Ecole do rééducation des mutiles établie îl Brest. Les résultats obtenus par cet établissement philanlhropique'Writ des plus e n c o u r a g e a n t s . Diipuis l'ouverture, 82 élùve.s y ont t e r m i n é leur apprenli.ssagc. Los uus se sont ét.iblis petits patrons. D'autres 'se sont e m b a u c h é s c o m m e ouvriers el g a g n e n t couramment 5, G, 7 f r a n c s par j o u r . D'autres encore, en qualité de comptables, sont entrés d a n s des maisons de commerce, avec des salaires do début variant de 125 à 20() francs. Kniln plusieurs a y a n t subi avec succès l'examen d'administration a u x emplois réservés de la 3- catégorie, sont d e v e n u s : c o m m i s des contributions indirectes, c o m m i s des contributions directes, éclusiers, e t c . . . AVANTAGES DIVE«S l" Gratuité du v o p g e pour r e n t r e r au Centre et pour en sortir (l'intéressé n'a, pour co faire, <^u'àL d e m a n d e r an bon dr; t r a n s p o r t à la préfecture, bon qui lui est t o u j o u r s accordé) 2", P e n d a n t le s é j o u r des mutilés a u Centre, voyage à ï j i tarif si la pansion ou la gratification est li(]uidée, voyage à q u a r t de place si le mulilé touche l'aMocalion. 3- Le linge de corps (chemises, caleçor.s, chaussettes, mouchoirs) et les v ê t e m e n t s de travail sont fournis par l'éiablissement. •i" Les mutilés qui touclienl l'allocation bénéllcient c o m m e les h o m m e s de troupe, de la franchise postale et du tabac de cantine. 5° Ch.a^ue dimanche, les pensionnaires peuvent as.slster g r a t u i t e m e n t , en matinée, a u x représentations c i n é m a t o g r a p h i q u e s et t h é â trales. G* L'Ecole possède u n e salle de j e u x et de correspondance où les mutilés peuvent lire des j o u r n a u x , des revues, j o u e r a u x dominos au jacquet, etc. En ce qui concerne l'alimentation, c h a q u e repus, c o m p r e n d : un potage, un plat de viande un plat de légumes, u n dessert et u n d e m i litre de cidre. Si, pour un motif quelconque, lo m u t i t é se voit d a n s la nécessité d ' i n t e r r o m p r e son apprentissage, il peut q u i t t e r l'école à son gré. P o u r tous renseignements, les mutilés pourront s'adresser au Secrétariat de la mairie. Le faisant fonctions de Maire E. 13EAUFRÈRE Conseil Municipal. — Le Conseil Municipal se réunira demain IG j u i n , à 9 h. d u matin — Ordre du j o u r : Compte a d m i u i s l r a lif du maire et b u d g e t . JFermes vos portes à l*henre. — Rue Urémond d'Ars, le 9 j u i n îl 22«heures, au 45, on buvait encore. La p a t r o n n e et q u a t r e c o n s o m m a t e u r s r e g r e t t e n t de ne s'être pas couchés avec les poules. J P o u r les anberglBies. — il est rappelé à .\IM. les Cafetiers et Débitants que l'heure réelle de f e r m e t u r e est de 9 h. 1/2, [ancien S h. ili) et ce n'êsi point la d u r é e du j o u r qui peut e.vcuser u n e désobéissance a u x règlcmiînts. Les a g e n t s ont d é j à fait des observations dont il 'n'a g u è r e été tenu compte ; on sera obligé de sévir désormais. Co In-coia d'Auvergne. — Dans n o t r e n u m é r o du 13 mai, nous déplorions la présence au guioliel do la recette municipale à yiiimpcrlé, « d ' u a percepteur de la région sous le coup do poursuites judiciaires' » et mis en liberté provisoire. En signalant ce fait, nous étions arfailernenl d a n s notre rôle d'inf o r m a t e u r du Public, de m ê m e que n o u s avions le droit de d e m a n d e r à l'administration qu'elle voulût bien accorder à M. Tamic, l'auxiliaire que lui imposait un regretable état do'santé. L'admaii.stralion u'a pas nos s c r u pules ou .NL T a m i c « auquel •> s'il f a u t en Cfoiro un canard auverpin « a p p a r t i e n t exclusiveincul lo choix d u comtiiis » fait peu de cas des a n i i p a t h i i s de ses c o n c i t o y e n s . . . E n celtc occurence M. T a m i c « m a l a d e depuis plu>ieurs mois » sorail en partie excusable, n'ayant ni le temps ni les facilité nécessaires à ce c h o i x . . . S'il avait pu ou voulu bien c h e r ch'îr, nul doute qu'il n ' e u l fait a u l r o acquisition iiuo celio do <' Wiide expérimente » d o n t nous fait réloge la Situation du 1" j u i n . » La Situalion'.' m e diroz-vous. P a r l e z - v o u s d ' u n état de caisse? » — « .Non! d'un journal.» —n Un j o u r n a l de guerre, t a a s doulo .' Co n o m . . . Ça seul le c o m m u n i q u é . »> — <• Eh oui! C'est bien do g u e r r e qu'il s'agilv Voici le c o m m u n i q u é de Clorinont-Forrand, des trancLées de la Place do J a u d o , où bataillent, corporativemont, les dircc.t.s mais i n d é p e n d a n t s comptables du Trésor. La Rédacliou est occupée par l'élite d'une .< groigne » qui aurait fait les délices de Courtelino. Ello est le dernier corps-de-garde o ù l'on rou.-^pète forme ! On y redresse la Vérité ot mémo les citations latines. Sic voles, sic jnvcs. (sic !) : laliii d'Auvergne s a n s d o u t e I De l'ailversaire tiui no s'osl point dissimulé pour signaler un fait regrettable, on fait un « folliculaire et picd-idat, professant te plus souverain inëprii pour la justice, l'équité et les sentiments d'humanité... fo'Jiculant et aboyant par ordre. » Commo ces anu-nilus sont pour moi, j e laisse, il ceu.'i qui mo connaissent le si)in de dire si j e les mérite, m e contentant d'ob.=;orver (jue l'auteur de ces pauvres insultes serait bien gène, s'il lui fal.liit désigner lo Comité ou s i m p l e m e n t l'ilonimo qui serait en droit do ine d o n n e r un ordre... Mais (lu'ellcs t o m b e n t îi pic ou îi faux, des i n j u r e s no- fatiguent pas les m é n i n g e s . . . Elles coûtent inoins cher il f o r m u l e r q u ' u n r & i s o u n e r a e a t . . . f . \ f "f-». Et u'cat-il pas de bonne tactique, si les échos d'une perception retentissent encore de malsonnances proférées à régard des femmes de nos mobilisés, d'accusfcrun concitoiyen de professer f le plus souverain mépris pour la justice, l'équité et les sentiments d'humanité 1 » Des mots tout cela, du verbiage -de réunion publique ffavant-guerre, mais crier haro sur autrui, pour se blanchir soi-même, est un procédé assez commun I Non I quoiqu'on disent nos arvernes, il ne nous a aucunement déplu de voir mettre en liberté provisoire le percepteur qu'abrite La Situation. Plus d'un parmi nos concitoyens peuvent nous rendre cette Justice que nous avons souhaité publiquement une tellai^solution, laquelle en somme aurait pu nous être indifTérente. Mais do là à nous taire lorsque nous voyons un homme qui n'a aucun besoin de gagner son pain, comme on prétend le faire accroire, un h o m m e dont se sont éloignées les sympathies de son canton, à cause de sa dureté, de sa morgue et do son autoritarisme, un homme enfln s u r le sort duquel la Justice n'a pas prononcé, s'imposer au public, s ^ couleur de dévouement, nous no le pouvons pas I Ni insultes ni sarcasmes ne valent contre co qui est de raison t t de droit. Nous maintenons notre protestation I Qu'elle reste, coiiJùie il est probable, sans résultat, peu i m p o r t e . . . Il ne sera pas dit que l'Union Agricole, se soit t u e ! Il n'y a pas de politique, en ceci, et l'Uaion sacrée n'a rien à voir dans u n e question de moralité publique ! Il ne faudrait pas essayer de donner !e change I reçuos : Bigogne ; Le Bihan Bleuicen ; Le Boédec ; Le Bras ; Denis Le Dœuir ; Le Dulgou ; Le Qoff ; Gosselin Quérer, Loussouarn ; Le Naour ; Touche. Ecole publique de Melgven, 2 reçues : Le Naour ; Nerzic. Ecole publique de Scaôr, 3 reçues : Le Boédec ; Dahéron ; Hervé. Ecole privée de Scaër, 5 reçues : Bernard ; Bruno ; Sinquin ; Vaillant ; Le Daéron. Ecole publique do Touroh, 2 reçues : Lahuec ; Moaligou. Ecole publique de St-Yvi, 1 reçue Baron. Concarneau VB « o a a d a l e . — 10 lignet cenaur<ei Ploiiescat JiBff* d « p a i x . — M. Yves Lefobvre, directeur de la Pensée bretonne, Juge de paix à Lannion. Léon LE BERRE NOTA. — La rédaction quimperloise de « La Situation » dont le numéro du 1" juin, a été adressé, comme à nous, & des personnalités do Quimperlé, Pont-Aven etc., etc., s'étonne que nous en soyions à ignorer que le commis d'un receveur municipal soit au choix exclusif de ce-receveur. Je crois que la plupart de nos concitoyens partagent cette ignorance. Il est en effet • Incroyable » que la nomination d'un subalterne do l'administration municipale lui échappe complètement. Mais voilà cependant ce qui ost vrai : la Mairie n'y est pour rien,., Que sont devenues les Libertés Municipales ces ancdtres vénérables de la Liberté Civique ? Des fanlAmes de ce qu'elles furent aux temps les plus despotiques de l'Ancien Régime 1 Ximt'CivU. — Saissances. — Louise Ta* mie, place Nationale. Publications de Mariages. — Vincent Marie Bihouise, charcutier, 40 rue du Parcot à Lorient et Marie-Mathurine Messager, sans profession à la Forêt en Quimperlé. Mariages. — Charles Cornélis, tanneur mobilisé a C. 16Q-5* compagnie de l'armée belge et Marie Ruysfinck, ménagère, rue Mollac, 13 Décès. — Désiré Riéhard, 2 jours, 16 rue Cloh»rs ; Transcription du décès de FrançoidJoscpb Brishoual. Arzano JuBiie» 4» pmix. — Sur le tableau des juges de paix susceptibles de recevoir un avancement sur place, nous relevons le nom de M. Sosthène David, ancien directeur de VUnion Agricole, ancien Conseiller Général, président honoraire de la Société d'Agriculture de Quimperlé. Respectueuses félicitations I Clohars-Carnoët V o J . — Alicia Conan, 28 ans, étant allée à Paris, sa soeur Mme Blairvacq vint occuper sa chambre au 1" étage du château de Pen d e u x . Or, Dimanche vers 7 heures étant re montée à la mansarde qu'elle occupe d'ordi naire elle trouva ouverte la porte de son habitation fermée à l'aide d'un cadenas. La porte de la chambre & coucher était également ouverte, ainsi qu'une malle renferment 1225 francs amassées dans une boite en fer blanc Le voleur y avait prélevé 825 francs. On recherche ce voleur qui parait-il, ne serait pas loin... Pont-Aven 9Kort M ekmmp é*honu»ur. — Nous apprenons avec regret la mort de notre jeune compatriote et ami Bolou Joseph, &gé de 32 ans, Ueutenant au . . . Régiment d'Infanterie Coloniale tombé pour la France, le 9 mai 1917, à Salonique. Notre regretté ami était inscrit au tableau, et allait recevoir la croix de la Légion d'honneur. A la veuve éplorée et à la famille, nous adressons nos plus sincères condoléances. Voici deux ordres du j o u r à l'adresse de notre compatriote : Ordr* d* la division. — A fait toute la campagne et a pris part & nombre d'affaires sanglantes, où il s'est toujours brillamment conduit. A été blessé en enlevant sa compagnie à l'assaut des tranchées. Ordra du oorpa d'armAa. — Ofllcier énergique et plein d'allant. Resté seul ofllcier de sa compagnie, a pris le commandement quoique blessé et n'a été évacué qu'à la fin du combat. Ciimiion à i ' o r d r * du Mégim^ni. Nous apprenons que notre jeune compatriote Le Reste Alexis dont la famille habite rue St-Quénole, soldat de 2* classe au 65» Régiment d'Infanterie vient d'être l'objet de la citation suivante : • Mitrailleur d'un courage et d'un allant remarquables, au cours du combat du 30 mars, a toujours marché en tête do la section, ne cessant d'encourager ses camarades de la parole et do leur donner l'exemple de la plus granaa bravoure. Sincères félicitations t L nommé Paris JProoèa pr9B»», — L'Intransigeant a été condamné, par la chambre des appels correctionnels de Paris, à 200 fr. de dommages intérêts envers le poôte Léon Durocher, pour avoir rappelé quelques-uns dbs faits qui déterminèrent des poursuites correèllonnolles contre Lo Docteur Le Fur, directèùr du Breton de Paris. Tout en discutant avec son hablleteté coutumière les griefs du demandeur, M* Querenot s'est incliné loyalement devant le patriotisme de celui dont il a lu la lettre éloquente i ubliée en mai 1916 par l'Intransigeant. Duns cette affaire comme dans la précédente M* Pierre Mando plaidait pour Léon Durocher qui a courageusement poursuivi ses adversaire? à travers le maquis de la procédure, récoltant l'estime de ses confrères et les s y m p a thies de ses compatriotes, si éloqnemment résumées le 3 juin, par le maire de Montfortl'Amaury devant lo monument de la Reine Anne pavoisé en l'honneur des Bretons m o r t s pour la France. « Q u i m p e r l é . - • Marché du 1S Juin. — T a u r e a u x , le kilo., 0.00 à 1.00 ; b œ u f s d e b o u c h e r i e 0.0<) à 1.25, v a c h e s d e b o u c h e r i e 0.00 à 1.00 ; v a c h e s l a i t i è r e s 150 à 450; g é n i s s e s , 150à 400 ; p o r c s , 2.50à 2.55 le k i l . m o u l o n s , 0.00 à 0 . 0 0 ; v e a u x , le kilo, 1.20 à 0.00 Taxation : P r o m e u t , 00. 00 ; seigle, 00 à 00 ; o r g e , OO.CO ; S a r r a s i n 00.00 50 f r . l e s 100 kg. ; a v o i n e , 00.00 ; P o m m e s d e t e r r e s a u c i s s e s , 16 à 20 f r . l e s 100 k g ; b l a n c h e s , 16 à 18 f r . ; Foin les 500 k . 80 à ; Paille, id. 00. à 80 fr. ; Cidre p u r j u s 80 à 0. 00 f r . ; o r d i n a i r e 6i) à 65 f r . ; b e u r r e la livre 0.00à2.50; œ u f s l a d o u z . 00.0 à 2.00 ; P o u lets, v i e u x d e f r . 6. 00 à 12. 00 ; p o u i e t s d e g r a i n s 5. 00 à 10. CO la c o u p l e . A Vendre - -v-»^ ^ Auto Heuauli lO-lt J i . .p. 2 cylindres, bon i.OOO # r a a e « . état Au comptant, 6 0/0 en sus. Le notaire chargé de la vente. ETCHEOOPAR La bonne journée de Mlle Jan. SUPERBE_OCCASION A vendre de suite, automob i l e DARRACQ 20 chevaux, avec carburateur Claudel et magnéto Bosch d haute tension, e n b o n é t a t d e che, avec accessoires. C h â s s i s t r è s solide p o u v a n t vir avantageusement comme mion léger, et p o u v a n t t r a î n e r remorque : A enlever de »uite, au de 1.800 franc». Mlle Marie Jan, de Talvert-Bubry (Morbihan), a marqué d'un caillou blanc la journée où elle a pris la décision de suivre le traitementMos Pilules Pink. Depuis très longtemps déjà, elle souffrait de maux d'estomac, de mauvaises djgestions, o ^ de ce fait, dépérissait'un peu c h ^ u e Mlle Jan n'était pas S^ns appréhension, sotu^^nquié.tude snr son sort, puisque tous les traitements essayés s'étaient montrés sans effet. Dès qu'elle a eu pris les Pilules Pink, Mlle Jan n'a plus eu de doute, plus d'appréhension, car elfe a senti, profondément senti, qu'elle marchait vers la guérison. C'est un cri g é n é p i d'ailleurs, chez ceux qui'prennent les Pilules Pink, qu'ilB sentent qu'ils s'acheminent voçs_k guérison dès les premiers pilules prises. ' On demande sercaune prix E t u d e d e N* L E B E C , n o t a i r e à Arzano Vente Mobilière Après Décès On Demande de» et ouvrier» manœuvre» à l'usine de Mauduit, S'adiifsser à AI. de Mauauit au Combout. rue Clohors, QUIMPEBLK, bons ouvrier» cordier». Madame LE DOUSSAL,. demande deux Ri demaïjdp^^oS&i^iiîL';^; DK MATRieiS M. LEROY, spécialiste-herniaire», PARIS. Je suis heureux, d « ? ^ ^ o i r v o u r t é m o i g n e r toute m a reconnaissance, arâce àvoitV MERVEILLEUrSÊ m i T f f O D K u l a N m N i E dont j«"ïouffrals d e p u i s ' ' ^ L O l « 8 I E ^ f W AMNECS e s t a b s o l u m e n t i i a t t e R l c . Aussi veuillez croire à toute ma gratitude. 1 2 a v j l l 1916. ; . , : . On demande Mme 17, rue Savary — QUIMI^fttÉ I n f o r m e sa clientèle qu'il vient de s'adj o i n d r e u n COVPJEVMdei^' ORI>JtS. dA ma HERNIE qui me faisait souffrir depuis 8» AH» 5 décembre 1916, ROIQNANT Gabriel à P L O U O O U L M ^ Finistère Hésiter encore, serait être son propre bourreau. C'est pourquoi, nous sommes heureux d'annoncer à nos lecteurs que M. LEROY Faubourg Saint-MarUn,-PARIS, sera à nouveau parmi nous. HERNIEUX, ne confondez pas et ne m a n quez pas d'aller voir l'éminent spécialiste aul recevra : HOMMES, FEMMES et E N F i U l l ^ dans les yilfes ci-après. Qulmper, Samedi 2) Juin, Hot*l Du Pare. Quimperlé, Vendredi 39, Hôtel du Commerce. ' Oarhaix, Samedi 30 Juin, de 11 h. 4 j h. Hitel de U GRAKD CHOIX DE DRAPERIE H a u t e IVouveauté - Se c h a r g e é g a l e m e n t d e la C h e m i s e s u r M e s u r e — :f;ravaU soigné — Prix modéré» La Maison demande un bon Ouvrier TAILLER « Depuis que j'ai pris les Pilules Pink, écrit Mlle Jan, mes maux d'estomac ont complètement disparu. Je mange de tout et digère parfaitement. Je ne pensais pas qu'en si peu de temps on pouvait obtenir tant de soulagement. Je souffrais depuis deux ans de maux d'estomac et vos bonnes pilules m'ont guérie en quelques jours. Ma guérison est bien établie, car voilà plusieurs mois que j'ai 4e8sé le traitement des Pilules Pink et je n'ai pas eu de maux d'estomac. » Et maintenant, comment les Pilules Pink obtiennent elles ces si beaux résultats? Uniquement parce qu'elles donnent du sang avec chaque pilule. Les maux d'estomac, à de rares exceptions près, ne sont pas une maladie, mais la résultante d'un mauvais état général, le malaise le plus aigu provenant de cet état général défectueux. Cet état a, neuf fois sur dix, pour origine la pauvreté du sang. Prendre les Pilules Pink c'est se donner du sang à volonté. On conçoit donc, et que le malade éprouve de suitejin grand sentiment de bien-être, et que le mal ne peut durer longtemps. Les Pilules Pink sont souveraines contre l'anémie, la chlorose des jeunes fllles, les maux d'estomac, migraines, névralgies, sciatique, douleurs, irrégularités, épuisement nerveux, neurasthénie. Les Pilules Pink sont en vente dans toutes les pharmacies et au dépôt : Pharmacie Oablin, rue Ballu, Paris ; 3 fr. 50 la boite j les six boites, n fr. 50, franco, plus G fr. 40 par- boîte montant de la nouvelle taxe applicable aux spécialités pharmaceutiques depuis le 1" juin. Tour .. pour (e 29 Septembre en la Commune de DE l o u e i * S'adresser à Mme Le BORGNE, rue de « la Mairie. ^D E t 4, ni6 3, . 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MALADIES DE LA FEIHRE LA MÊTRITE n y a nne foule de malheureuses qui souffrent en silence «t saua oser se plaindre,, dans la crainte d'une opération toujours dance— reuse, souvent inefficace. Ce sont les femmei atteîntet d e Métrite Ç^le^i^ont commen^ par souflVir an moment' dantes. Les Pertes blanches et le» Hémorragies leâ^ ont épuisées. Elles ont été sujettes aux Mau:t d estomac. Crampes, Aigreurs, Vomissements, aux Migraines, aux idées noires. Elles ont ressenti des Lancements continuels dans le bas-ventre et comme un poids énorme qui rendait la marche difficile et pénible. Pour guérirlaMôtrite.lafemmedoUÉEdreunusageconstantetrégulierdela JOUVENCE QE L'ABBÉ SOURY qui fait circuler le sang, décon^stionne les organes et les cicatrise, sans qu'il soit besoin de recourir A une opération. La J O U V E N C E d e rAbb(6 S O U R V guérit sûrement, mais & la condition qu'elle sera employée sans interruption jusqu'à disparltlop complète de toute douleur. 11 est bon de faire chaque jour des iaineiioM &yec VffygiênUin» dasfûamês (t tr. so la boHQ). Toute 4(fcmme soucieuse d e . sa sahté doit employer I t JOUYEHCi d$ l'Abbé sounr à des intervalles réguliers, si elirveut éviter et guérir : H ô t r t t e , Fibromes, mauvaises Suites de couches. Tumeurs, Cancers, Varices, Phjébitcs, Hémorroïdes, Accidents du HtiOttP d'As^, Chaleurs, Vapeuip, Etouffements, etc. l.i\ JOuVx:.i.i.ii;i ao l'AbOô iSOUaY, loiilos rharmaci'fc : 4 fr. » le IhscoiK 4 fr. 6 0 frnpco; ii-s 3 llucons ftaiico gSrc conii e , mandai-iPOKto 1 2 fr. o, adressé. Phuiwacio M a g . 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CORBÎERRE Le 2 4 «luin 1817, à midi «t demi Au lieu d e S t - A d r i e n , commune d'ÀRZANO, d o m i c i l e d e L o u i s REMOND, d é c é d é . A la r e q u ê t e d e M a r i e - F r a n ç o i s e GOANVie, v e u v e e n p r e m i è r e s n o c e s d e P i e r r e CARDIEC e t e n s e c o n d e s n o c e s d e Louis REMOND, c u l t i v a t r i c e , h. St-Adrien, e n A r z a n o , t a n t ersonnellement gui comme tutrice e Hélène REMOND, e t L o u i s REMOND, s e s e n f a n t s m i n e u r s . En p r é s e n c e d e t o u s a u t r e s i n t é ressés en eux d û m e n t appelés. En e x é c u t i o n d ' u n o r d o n n a n c e d e M o n s i e u r le P r é s i d e n t d e T r i b u n a l civil d e Q u i m p e r l é , d u 13 j u i n 1917. Il s e r a , p a r l e m i n i s t è r e d e M* ETCHECOPAR, n o t a i r e à Quimperl(i. P r o c é d é à la v e n t e a u x e n c n è r e s d e s m e u b l e s et o b j e t s m o b i l i e r s dép e n d a n t d e la c o m m u n a u t é a y a n t e x i s t é e n t r e M a r i e - F r a n ç o i s e GOANVIG e t Louis REMOND, s o n m a r i e t d e la s u c c e s s i o n d e c e d e r n i e r , consistant n o t a m m e n t en : tables; b a n c s , lits, a r m o i r e , c h a i s e s , p e n dule, 5 vaches, 2 géniases, une j u - à louer Chmmhre une garnie. et une C a i a i a e CHUTS9 DËPLACEpfliyifMÉifOIIQAiH» LA HERNIE, parses souffrances et la gravité de ses conséquences, est certainement une des plus grandes calamités qui frappe l'humanité. Ses plus nombreuses victimes sont les TRAVAILLEURS DE LA TERRE chez qui le3 efforts physiques, dûs à leur pénible labeur provoquent fréquemment L'ETRANQLCMENT HERNIAIRE. Quelle belle découverte pour tous ces malheureux que la MÉTHODK LEROY DE PARIS qui, sans aucune gêne, et sans changer les habitudes, fait disparaître aussitôt la HBRNIE et en assure lailOUCRISON DEFINITIVE comme l'ont aflîrmé les MILLIERS DE QUERISONS déjà publiées, et que confirme à nouveau les ATTE8TATiONS prisesi^gjirmi les plus ^ ^ n t e s : feras. S'adresser au Journal. mar- S'adresser au Garage, Jérôme TRÉGUIEJl à Quimperlé. S Le p u b l i c é s l i n f o r m é q u e l ' é t u d e d e M* PÊSCHARD n o t a i r e à Q u i m p e r l é , décédé e s t o u v e r t e tous les j o u r s c o m m e précédemment. , Son f o i w t i o n n e m e n t e s t a s s u r é ffar M * JBTCJBJSTCfOJP^Jt, n o t a i r e à Q u i m p e r l é ; q u i e n e s t le g é r a n t . Dublin CouTBniiom. — Le gouvernement briUnnique va inviter les conseils des -comtés et les municipalités à envoyer à la convention leurs présidents. L'église catholique romaine y aura quatre représentants. L'église anglicane et l'église presbytérienne y prendront également part. Les chambres de commerce de :orlc, de Dublin et de Belfast, de même q u e os syndicats ouvriers des mômes villes y a u ront leurs mandataires. M. John Redmond, le chef du parti nationaliste irlandais, sera invité • à désigner cinq membres ; sir John Lonsdale le chef intérimaire des Ulstériens cinq autres membres et M. O'Brien deux. Deux pairs irlandais siégeront & la convention. L'alliance unioniste irlandaise y aura cinq délégués et le parti des Sinn Feiners y sera également représenté par cinq envoyés. Enfln, le gouvernement britannique désignera lui-même quinze membres. II nommera également le président de la convention dont le nom sera soumis & l'approbation royale. Le nombre total des délégués à la convention sera do cent un. Malheureusement la Convention se réunira sur les entrefaites d'un incident fort regrettable. Le Comte Plunkett et M. Cathal Burgha, ayant voulu prendre la parole Dimanche soir, 10 juin, au LibertyUall, en ont été empêchés par les policemen anglais et flnalement mis en prison. Rosporden C»riiMemi d*étudmÊ, — Garçons. — Ecole publique de Rosporden, 10 reçus : Oléonec ; Joseph Le Qoc ; Pierre Le Goc ; Le Grand ; Guyader ; Landrein ; Laurent ; Louis Rannou ; Yves Rannôu ; T r u j o u . Ecole privée de Rosporden, 12 reçus : Le Dû ; Duvail ; Louis Le Gall, Guillaume Guillemot ; Jean Guillou ; Joseph Guillou ; Jean Le Naour ; Nédélec ; Quentel : Paris Quérë ; Rodallec ; Selliri. Ecole publique d'Elliant, 3 reçus ; Henri Goyat ; René Le Grand ; Jean Kergourlay. Ecole privée d'EHlant, 12 reçues : Le Beux ; Le Bourhis ; Jean Cotten ; Michel Cotten ; Le D o u i r ; Guéguen ; Jacques Le Guyader ; Michel Le Guyader ; Jaouen ; Jollu ; Le Meur : Miohelet. Ecole publique de Melgven, 6 reçus : Carnot ; Gléran. ; Guernalec ; Marc ; Le Naour : Ollivier. Ecole publique de Scaêr, 29 reçus AutTrédou ! Le bihan, Bochard ; Bochat ; Bouguennec ; Bourhis ; Bruno ; Calvary ; Curot ; Le Duigou ; Even ; Le Gall ; Qoalou ; Qoaracher ; Hullois ; Jamet ; Landrein ; Le Lann ; Bertrand Lévénôs ; Joseph Lévénès ; Montfort ; Moysan ; Nélias ; Nicolas ; Paris ; Poupon ; SalaUn ; Trolès ; Yvenou. Ecole publique de Tourch, 3 reçus ; Bourvéau ; Laz ; Séhédic. Ecole publique de St-Yvl, 1 reçu : Gourxnelin. FiUet. — Ecolo publique de Rosporden, 14 est ment, barriques, harnais, récoltes en terre et quantité d'autres objets. C« jonru»! eit compoi< par dM QnmrmU - Imptimorie d« l'Cuton a^rHt^ (LKON LE BERRE) Il DlrtrtwiP-<6r«Bt. U w i U a t R K Ctrtlfli par l'imprlmw. • i pou U léffali^kUon •«•TU* SMMBU* MlMt «•Qai^rwM^.^ «tt 34* Année. — N<> L E 1 V « M É R O .: C I N O C E N T I M E S ET MARITIME Ûsgâiie-Républicam Démocratique et Régionaliste déTOiresl Paraissant Annono«a «i Réolarnea Annonces judiciaires (la ligne}.;. 20 c. Annonces volontaires 88 o. Réclames BO o. Lts annoncet sont reçues au bureau du journal et, à Paris, dans toutes les Agences. On traite d forfait pour répétées plusieurs fois. les annonces appelées « pmy» », et que cel enseignement soil confié à des exploitants responsables, simplement subventionnés, afin d'assurer la rémunération des professeurs proprement dits ; Que le choix des instiluleurs el instilulrices soit dirigé de façon à inspirer aux jeunes générations le goût et l'amour du travail des champs : l'insliluleur doit être un rural supérieur el non un déchet des catégories urbaines ; Que les instiluleurs, ne dépendant plus du préfet, mais de l'LniversUé, reçoivent des direclions leur permettant d'orienter leur enseignement dans un sens régional en faisant connaître el apprécier aux enfants non seulement les produits du sol el les beautés de la région, mais encore en leur expliquanl les métiers locaux el l'intérêl qu'ils ont pour les enfants du pays ; Que les régionalisles agissent, par tous les moyens dont ils disposent, auprès des niunicipalilés, des élus de la nation, des pouvoirs publics, de tout groupement qu'ils sauront acquis à la cause du régionalisme el, tout particulièrement, des Syndicats régionaux d'inilialive, afin de favoriser la création de Musées régionaux qui soient la réprésentation concrète de la région, de sa nature, de son histoire, de ses ressources actuelles, etc., et que, au besoin, les délégués de la F. R. F. prennent eux-mêmes l'initiative de cet créalions ; Que le Ministère de l'Jnstruclion publique favorise, par des instructions adressées à Le Congrès de ta Fédération régionalitle française, réuni à Paris du 29 Mai au 2 qui de droit, la création de Musées scolaires Juin, a émis, dan$ ta séance de clôture, régionaux, représentation concrète de la région, dans les élablissemenis de son ressort tenue au Mutée tocial tous la prétidence de ,J, Charles-Roux, ancien député de Mar- mais plus particulièrement dans les écoles primaires. seille, les vœux suivants : Que le travail manuel éducatif soil praQue soit préparée activement, en vue d'une réalisation aussi rapprochée que possible, ti'iué dans les écoles dè tous les degrés ; Que, autant que possible el de façon à asla création et l'organisation de régions, fondées sur le groupement des « pmjrê », en surer le fonclionnemenl régulier du machivue de l'obtention de leur indépendance nisme agricole, les syndicats el groupements morale el administrative ; qu'un cartographe de toute nature fassent triompher le principe soit chargé d'établir la carie det a p»3r» » de l'inlerchangeabUilé des pièces ; Que les bibliothèques régionales soient grouqui serviront de base à ta constitution des pées el qu'une entenle soit réalisée entre les régions ; Que la Fédération régionaliste française syndicats d'inilialive afin d établir un guide el les associations régionalitles affiliées général du voyageur à travers la France, s'appliquent de plus en plut à saisir l'opi- qui, en même temps qu'il fournirait tous les habituels, réserverait une hion publique de la question du régionalisme renseignements el que, dans ce dessein, det campagnes de place à des renseignements de caractère conférencet et de presse soient organisées éducatif ; que les décrets des 10 août et 30 décembre 1916, insliluant les Comités régiodans chaque région ; . Que les élut du Parlement créent, sans naux des arts appliqués soient supprimés ; larder, un groupe régionaliste à la Cham- qu'ils soient remplacés durgence par les bre ; que les parlementaires soient invités par commissions prévues par la proposition de la Fédération régionaliste française el les loi déposée par M. De l'Eslourbcillon sur astocialions régionalitfet :iffiliéet, à l'exa- le bureau de la Chambre des Députés ; Que les pouvoirs publics secondent de tous men det projets de loi ayant pour objet la eontlilulion de régions ; que, tant plus lar- leurs efforts la création d'une Ecole ouvrière régionale à Quimper pour la région bretonne der, soient contlituét de grands syndicats sur les principes adoptés par le Comité régionaux d'inilialive qui, autour des quinze d'organisation de celle œuvre et invitent les villes principales de France, susciteront la membres de Comilc central technique dts prospection du sous toi el la généralisation arts appliqués à s'y intéresser directement : det secteurs électriques ; Que les Syndicats ouvriers et patronaux Que ces syndicats obtiennent, s'il est posde chaque région constituent des Chambres sible, l'approbation det Conseils Généraux, d'industrie ou de métiers, représentant les en l'appuyant sur rarlicle 89 de la loi de 187i, et continuent ainti det uniont inlerdé- intérêts de la corporation, qui seront charparlmenlales, complètement différenlet des gées de préparer l'application de la loi sur l'apprentissage en faisant connaître au Micireonicrlplions de corps d'armée qui ne sauraient servir de base à une véritable or- nistre du Commerce les besoins de chaque région ; ganisation régionaliste •, Que les Chambres de métiers soient égaleQue la législation de 1912 sur l'autonomie ment chargées de surveiller les Cours prodes ports soit immédiatement revisée dans fessionnels existants, d'en créer de nouveaux i(n sens libéral et pratique ; A et se tiennent en rapports constants avec les Qut, conformément à la proposition de la Comités départementaux de l'enseignement Ligue de représentation professionnelle el d'action régionaliste, le gouvernement, dans technique qui devront les consulter pour tous te plus bref délai, dépose un projet de loi les projets concernant l'apprentissage et les lendani à la Conslilulion de régions ; qu'un Cours de perfectionnement ; Que l'enseignement donné dans les Ecoles vaste mouvement soit organisé dans le pays afin de préparer l'opinion publique à la ré- des Beaux-Arts de province ait un caracforme ; que l'assemblée régional^ à prévoir tère nettement régionaliste et que l'on y traditionnelle toit élue par le tuffl'âge univertel organisé étudie surtout l'architecture de la région ; eii vue de là reprètenlalion det intérêts ; Que, outre l'enseignement de l'histoire et Que, conformément à la proposition du groupe des chefs de •familles nombreuses du de la géographie locale, préconisé par M. Maurice-Faure, il soil donné, dans les étaNord et des régions envahies (section de la plus Grande Famille), la création de la blissements d'instruction publique, primaires région intimement liée à la restauration de ou secondaires, un commentaire philologique du parler de la région (patois ou i(t famille, la famille devant être considérée comme l'élément essentiel de la région, ainsi dialecte} ; Que, tout particulièrement, en Bretagne, qu'elle l'est de la patrie, la création de la région doit être étudiée et réalisée avec la pré- la langue bretonne ait accès dans les occupation principale de répondre aux be- écoles, hjcées cl collèges de l'un el l'autre soins im^rieux et aux vœux de la famille sexe, selon les vœux plusieurs fois expri' bretonne française, dont h conservation, la sécurité, més par l'Vniouréffionmliate regioamUBt» de JBrela prospérité sont les facteurs essentiels de et la ridirmiiou la contervalion, de la sécurité, de la prospé- imgn», et conformément aux indications rité de la région, comme de la patrie elle- déjà données à ce sujet par la faculté des Lettres de l'Université de Rennes et par ntne, ^ Que tes instiluleurs soient soustraits à différentes personnalités universitaires. Dans l'autorité des préfets pour être rendus à celle les Ecoles primaires de Basse-Bretagne, de leurs chefs hiérarchiques, les Recteurs l'enseignement bilingue sera de règle. Que, les régionalisles aident et encourad'Académie ; , , j gent la formation de Comités locaux ou réÙiu l'enseignemenl rural sait organisé en gionaux pour la création de « Maiions de pr$nant p<mr base ies spéeiaUtéi agricoles P r i s o n n i e r a d e - Q u e r r e . t Réunion du Bureau du 9» juin f9l7 Nos concitoyens, maires, conseillers, particuliers n e s e r e n d e n t pas u n c o m p t e suffisant de nos néoeisit^s p i c u n i a i r e s . A n o u v e a u , .nous leur faisons u n p r é s e n t appel. Le n o m lire d e n o s p a t r o n é s a u g m e n t e et nos res> sources s o n t des pla^ limitées. Voici de n o u v e a u x inscrits Ntgen François, d e T r é m e v e n , a u c a m p de M m b a r g ; Le Cam François, de Quimperlé, Minden ; H e r l é J a n François, d e Qaimparié, Dûlman ; Morvan J o s e p b . ' d e Ssaôr, Langensalza ; L a m o t Yves, . do SMSr, Manntieim. . Il a été e n v o y é des v ê t e m e n t s à Le Cam François, d e Quimperlé, a u c a m p de Mindon ; flourvioP'cançoii, deQiiinperlé, H i m m U b u r g ; Scoasoc S y m p h o r i e n , de Quimperlé, Z s r b s t ; G^rdiec Gabriel, d e Quimperlé, Mesctiede ; Morvan Josepb, de S'^tiér, L a n g e n s a l z i ; Le Qac François, d e S^adr, H a m e i n ; Quillou J03eph, N e u h a t i m ^ r ; Qourveiiec Louis, de Sîaôr," Chemnilz ; B o r l i e r J e a n , do Scaôr, Darmstalt. On souscrit & notre œ w r e : Mme Coadou 20 f r a n c s ; a n o n y m e 10; u n a n o n y m e do PonUAven 10. Merci à toutes et t o u s . - • Vœux de la Fédération Régionaliste Française les JEUDI Directeur ; Lé RÉDACTION, et DIMANCHE LE BERRE ADMINISTRATION & ANNONCKS A QUIMPERLÉ, Place Hervo, n° a bis TAU<CP>HONK. N» B Adrets» TiUgrathiqne ; Union, Quimpoplé tous », telles qui l'Alliance d'Educalion Sociale el Civique en a étudié l'aménagement et"en sollicite la création ; et s'assurent ainsi une pari intporlanle dans l'aménagement et le fonclionnemenl de ces « Maisons » ; Qu'une presse réellement régionaliste soil organisée, bien décidée à répandre autour d'elle le palriotisine local, base du patriotisme français, et à émanciper l'opinion des ruraux d'une presse cenlra'Jsle cl trop lliéorique ; » • Ces v œ u x Intéressent tous plus ou moins direclement l'avenir du [lilgioiuilisme en France. Il en est ciipoiulant un qui ne ligure pas digis colle i i s l e . . . N'ayant pu l'énietlre. au ncAi de nos m a n d a n t s , nos collègues du b u r e a u de la Fédération de Bretagne, au cours des seanccs de la Maiiie de la rue Drouot, des 31 mai el I " j u i n , présidées par M. Jean Heiinessy, député et prusident a e la I.igue de itepréseiilallon Profc^sionneire el d'Action régionaliste, pur sullt) du pou do temps dont on disposait, nous en avons donné lecture en séance du 2 juin. Ce vœu iiul réserve lous les droits de la IJtelagno tiuanl à rorgaiiitalion et au groupoineril de ses « Pays •> élait aiusi conçu : « Le b u r e a u de la Fédération régionalisle de Urelagne renouvelle la deoiaraliou adressée en son nom par l'un de ses vice-prusidenls à M. J e a n llomiessy, le 3 dceembro iOlC. Complèlemcnt d'aceord avec la Ligue de Itcprcienlalion professioiiuelte et d'Action régionaliste en ce tjui concerne la représentation uos iniérCls ccouomique.s, il o.\primait alors le vœu que soil respcclée dans la f u l u r e organisation, riiilégrile lerrilonale de la Brelagne. Or, il lui parall — d ' a p i è s les déclarations do la Ligue el de son i^résidenl — (jue ceile-ci entend reali.-!er des régions nouvelles basées .simplemeiil s u r les inieréls économiques au d é l r i m e n l de l'Union de la iJreUgne, de ses iutérèis .séculaires, historique?, linguistiques, arlisliqui's, iitleraircs. Noire Fédération qui g r o u p e c j u x - i à qui depuis vingt ans luUeiU pour l'Idée iléglonalistc, qui, en dehors de toute [ l O l i U q u e , de tou.s i n i é r j l s peisounels, se tfonl couslilués les gardien.-) do riO?<|)ril el de la U ic,c, les propagandistes de ï o n gùnie si inulliple el ti divejs, no peut a d m e t t r e que tout cela .soil subprdouné, saciille, il des intérêts p u r e m e n t m a tériels, ïi i m p o r t a n t s soient-ils ! * La Fédération HégionuUste de Bretagne dem a n d e i n s t a m m e n t il la Ligue de U. P. et /I. de t e j o i n d r e à- elle et au.\ aulres organiiallons régionalisles b r e t o n n e s pour léaliser la f o r m u l e beaucoup plus j u s t e : la Profession représentée dans une Bretagne intégrale avec Bennes et Nantes. F o u r le Bureau au nom de la Fédéralon ; François Vallée h o m m e de leltres, vice-président ; Léon I.cJJerre, directeur de l'Union/Ij/n'cole, secrétaire ; A n d i é .Mellac, direcleur do;i)iliunamb, trésorier. Ce vœu a eié renvoyé à la Commission c o m pétente, pour études, iiO'i sans avoir trouvé un écho .-ympalhigua, p^rmi la m a j o r i t é dos congr^•ssiïles. Coljn!i3 Brave fiamafids kiaderen Op Zondag 10 Juni w a s hct do gelcg-^nhoiil om içts uit lii>fdadiglieid le doeiî voor de Franséhe Solilaten. JOr w e r d e n w e e r h e r l n neringsteekens verkocht. Onzo B-ilgische kinderon liebben eon (olaal van CA f r a n k e n en eenigc centienien r a n d g e h a a l d . Ilot w a r e n CheuUet, A manda en Nermeulen, Marthn, Van Uetlcmonl, Maria en Van Winge Nathalie, Van hu/fel, lAtcienne on Van Iterp, Marie, Wauters, Jeanne en Aiignsta, Brahaiits Imbelte en h a a r Franch vrlcndinneljo Olnier, Céline. Deze kinderen Ij'jwijzfln dat zlj een goed h a r t h e b b e n en good w o r d é n o p g e b r a c h t . Ar Vigoudenned Me 7.0 g.inct c Pon'n Abad Kur bro "chiL-", eur bro vrao Me, 70 ganet e Pon 'n abad Boé ugcnt bloaz so! Dctiz bro ar Vigoudenned Mcrc'hed " chik " mcrc'hed braô D'euz l>ro ai' Vigoudenned Merc'lied fcslccnnou teo Karct a reont ar vonzcd Goazcd c/iiie goazcd braû Karet a reont ar voazed Abalamour int l«ent sco N'o zoucz un'ain cuz choazet Unanig c/tii', unanig vrao N'o zouez un'arn cuz choazet Plac'hig a fcsoh ce I ^ Daouingad glaz lia bleo melen Uico melen chik daoulagad vraé Daoïiladag glaz ha bico nielcn, Gant cur visa] téo Ar zul, hi douz eur gokarden Koliarden "chik" kokarden.vrao, D' ar zul hi dcu.z cur gokarden Stagci.dcuz hi c'hoeif bleo Ganti a venn evuniz Hi zo keo chik, ken vra6 Ganti a venn evuruz Evuruza er Yt61 Les abonnements tions ils partent du se paient d'avance, sauf convenou du iS de chaque mois. ABONNEMENTS (UN AN) Quimperlé (ville) On s abonne au bureau du Journal. On peut s'abonner également, sans frais, dans tous les bureaux de poste, ou encore en adressant un mandat-poste au Directeur, M . L6on L E B E R R E , place Hervo, à Quimperlé. D'an noz'rit mont d'ar sîlipu Saliou c/tik, saliou vrSo, D'an noz, vit m o n t d'ar saliou Finistère et départements limitrophes Au très d é p a r t e m e n t s Colonies et é t r a n g e r <• T r o u b l e n t nos Espoirs refleuris I —.Ris 1 » Et l'Echo m ' a répondu : Ris 1 ; .* Avcchou vcfemp meo ! N ' h e zieid e u r r u m s k a r p i n o n S k a r p i i i o i i cfiik, s c a r p i n o u b r a ô lïni z r e i d c u r r u m s k a r p i n o u H a g eun tavaiich berlhigot O u z o m p dansai assrniblez D a i i s o u c/iik, d a n s o i i b r a ô O u z o m p dansai assemblez Ar bal hag ar j a m b a d a ô . D'an struilh ral c dissoujal Struilliaj c/iik, struilîiaj braô D ' a n s t r u i l h ral c d i s s o u j a l Ve dansipn comm'y faut " Mazurg, valz ha skotichou V a l s o u chik, s k o t i c h o u v r a ô Mazurg, vali ha skotichou ' V i t Iak a n t r a o u e u d r o ! Ha kcikcnt, duuz taol goudc T o l l o u chik, toliou b r a ô l i a kerkcnt d e u z toi g o u d e D'cva dour ha sirop. « Vit m o n t d ' a r g c a r » z i g i n t e E u n di chik, e u n di v t a o , Vit m o n d d ' a r g e a r z i g a t h i Vé groCt alicz t r o ! Marfî gonven doc'h ar son-me M a r g e chik, i n a r g c v r a ô M a r g g o n v e n u doc'li a r z o n - m e A g a n i n ' n c ï en d r o I Jos NIKOLAS THA1>UCTI0.\ Je suis né à Pont-l'alhé — £/« pays chic, un beau ptys — Je suis né à Pont-l'abbé — Depuis vingt ans ! Du pays des Bigoudens, — lUles chic, fdles belles — Du pays des lligoudens — Filles « catlipyges ». Elles aiment les homnic^ — Les hommes chics, les beaux hommes — Parcc<fu'eUcs sont tellelU'JiU amoureuses '! Parmi elles j'en ai choisi une — Une petite chio, une petite jolie ; — Parmi elles, une j'ai choisie — Fillette de façon elle est ! Yeux bleus et cheveux blonds — Cheveux blonds, chic, — Veux bleus 'et eheieu v blonds— Avec un visage éimnoui. t.e dimanche, elle a une cocarde — Cocarde chic, cocarde' belle — t.e dimanche elle a une cocarde — Attachée à sa « Ko'/Je à ^cheveux » ^ Avec elle je suis heureuse — Elle est si chic, si bcUe ; Avec elle je suis heureux — t.e plus heureu.v du payi. Le soir, pour aller aux salles (de danse) — flattes chic, belles salles — t.e soir pour aller aux danses — Parfois nous serions saouls! A ses plids, wie paire d'escarpins — chicj beaux escarpins — A mes pieds une paire d'es • carpins - El un tablier (couiour) berlingot. Pour que nous dansions ensemble — Des danses ciiio, de boites dames - Pour que nous daiesions ensemble Le bal el le jabadao — A la gueniUée, il ne fdul pas l'oublier — GuemUée cliic, belle gueniUée — A laguenillée, il ne faut pas l'oublier — Il y a des danses « c o m m e il faut ». Mazurlcc, valse et scotish — l aises chic, belles scottsh — Mazarke, valse et scotish — Pour faire aller les choses i m e l l r e en train) Et aussitôt, à table après — Tables chic, tables belles — Et aussitàt d tables après — A boire de l'eau et du sirop. Pour aller au logis arec elle — Une maison chlc.'iuR' belle maison — Pour aller au logis avec clic — Il est fait souvent un tour (de promenade) Si convient à vous celte chanson — Si elle est chic, si elle est bette — Si convient d vous cette chanson — Je la chanterai de nouveau ! L'ÉCHO DE F R A N C E Le « Chansonnier dos A r m é e s » Théodore Bolrel, ciiargé par le Ministre de la Marine de d o n n e r des audilions de ses poèmes patriotiques à bord des bA.timents et d a n s les s e r vioes de l'Armée Navale d'Orient, est en ce m o m e n t ù Salonique. En manière de salut d'arrivée, il nous envoie la p r i m e u r do l'originale et r é c o n f o r t a n t e poésie que i'ori va lire et qui a été créée » le n Mai dernier, d e v a n t les Malhurins do la Caserne Bouël. Au.\ heures do Désespérance, ^ Sous la pluie et s o u s la canon J'ai crié, tourné vers la Franco : « Tes poilus il bout do soull'ranc3 « Implorent-ils, on vain, ton Nom ?. — Non I » lOt l'Echo m ' a répondu• ;» Non 1 t — « Ecoule, alors : P o u r l'Avenir « Jo ne vois rien do bon venir » Car le mal triomphe s a n s t r û ^ ! . . . - Uôve ! » El l'EciiO m ' a répondu : Il^ve 1 , . • * » * — « Mais nos Rôves sont iliiisoires « Quand mille bruits contradictoires I. — Seo, forme 30us-dial''.cl.ilc de Pont-l Abbé, pour ff iec'ho » pluriel de i( scrc'h n d'où l'ancien adjoclif Serc'heg, (inllois Serc'hog : Noms de fumille • IjC Serc'h, Le Senti. C. F. la latine racine ir Ser » dan», sirena,Sirine. II. — Kpeff-bleo, bonne! à trois quartiers qui se mît im- m^diateinoDt sur la chcTclufc C> F- H. he Carguet : Les Bigoudens f t^ooj 6 7 10 * — '' C o m m e n t rire q u a n d , le c œ u r las, « Je ne trouve plus ici-bas « Rien qui me console et m ' e n c h a n t e ? . . - Chante I » Et l'Echo m ' a répondu • •: Chante I « — « P u i s - j e encor, q u a n d tout saigne et pleure « Au « f r o n t a c o m m e en c h a q u e - d e m e u r e , « Chanter le c œ u r épanoui ? . . . -Oui!. Et l'Echo m ' a répondu •: Oui * 1 « — < ' Je voudrais quand j e t r e m b l e e t d o u t e « Croire que la victoire en r o u t e « Allégeia, bientôt, m a croix ! . . . — Crois I » Et i'EcJio m ' a répondu :* Crois 1 * « Et, depuis q u ' a f f i r m a n t nos Droits L'Echo vint g u é r i r m a souffrance, Je n a r g u e la Dîsespérance Car j e ris, chante, rêve e t c r o i s . . . Et ne doute plus de la France ! Théodore BOTREL (Salonique 16 Mai 1917) Pour Hotrel! — Oa n o u s é c r i t : Aux Armées, le 9 J u i n 1917. P..'rmettez moi, monsieur, de faire appel à votre obligeance pour obtenir de v o u s u n léger service, 11 .consiste d a n s l'envoi d ' u n e chanson parue d a n s votre estimable* J o u r n a l , sous le titre de Deux Poilus, de M. T h . Botrel, s u r l'air : la boite de Chine. ^ Un de nos c a m a r a d e s reçoit r é g u l i è r e m e n t VtJnioii Agricole Nous a v o n s lu, avec plaisir, cette cliarmente chanson, d a n s v o t r e J o u r n a l . P a r m a m e u r , l'un d'entre nous s'en est servi pour a l l u m e r le feu. C a t a s t r o p h e ' De la p a r t de tous les poilus, la plupart bretons, d o n t se compose en m a j e u r e parlie notre compagnie toutes les épilhèles militaires à l'adresse d u m a d i e u r e u x inconsciént I Aussi nous c o m p t o n s s u r v o t r e amabilité pour nous faire parvenir celte chanson. Veuillez agréer, monsieur, r r e s salutations les plus respectueuses au n o m de la 13* Cie des mitrailleuses de position. E. ELY. La Logique des Méfaits Ils sont vraiment extravagants : Vont où le droit défend qu'ils aillent, Parlent après de représailles, Et nous appellent des brigands. 11 faut repondre avec des gants — Des gants de fer pleins de mitraille, A ces gens qui n'ont pas d'entrailles, Et dont le crime est arrogant. Puisqu'ils bombardent par surprise Des innocents, et les méprisent. Et s'en vantent dans ienr journal, Nous irons, Nous, sur le repaire Où se fabrique l'Infernal, Sur l'usine de Krupp — j'espère I 4 février igïô. André BERTHON. C'est fait Ce fut hier notre riposte. Les deux héros sachant le «ort Voué peut être à leur essor. P a r t e n t . . . chacun solide au poste. Plus vite encore que la Poste, lis arrivent sans passeport. Frappent I . . . Et leur retour au port Nargue le feu de l'Avant-poste. Posez, contre tous %'os profits, O Boches plats, d'orgueil bouffis, Cette perte — avant d'autres p e r t e s . . . Et, ce qu'on a Communiqué, Sachant nos vaillances expertes. Vous le signerez : Ananké ! . . . 25 septembre tgtS. André BERTHON. LE P A R L E M E N T Chambre ' }<éance du 19 juin 1917 En 1917, ^î. Painlové p r o m e t 267.000 h o m mes à l'agriculture. On d o n n e r a le p l u s possible do f.ongé, on fora co'incider les p e r m i s sions des nouveaux récupérés et soldats de la classe 18 avec les t r a v a u x agricoles; on c o m m e n c e r a p.fr la classe 1890. D'autre p a r t , M. PainleVé reconnaîi q u ' a p r è s trois a n s le m o r a l des troupes peut préoccuper le g o u v e r n e m e n t , mais il d e m a n d e à la C h a m b r e de lier a u x débats du 29 j u i n , s u r l'oirensive toutes les questions qui ont trait à la vio d u s o l d a t Un d é b a t s u r les réglementions d u c h a r b o n , de M. Viollelto haussa la t e m p é r a t u r e de la salle. La compétence do M. L o u c h e u r coniThe r a v i tailleur en c h a r b o n est discutée â p r e m e n t , si bien que M. Uiuot pose la question d e c o a llanco qu'il obtienl par 23S voix contre 27. Séance du St juin A propos des loyers, M. Jean Bon remar» q u e r quo les p r e m i e r s •moratoria o n t été pris en f a v e u r des établissements de crédit. M. Lanche réclame l'exonération totale en faveur des petilâ locataires. M. Vivian! p r e n d 1» d é ; t fense d f s petits propriétaires qui j^onvent consaoreniaSO/Ode l e u r l o y ^ r à dus lépai ations locallves. Si l'on ne prend paa ses précautions i m m é d i a t e m e n t , c'est une g u e r r e civile qui peut éclater demain. Séance du 2 i Juin M. Dosclianel prononce l'oraison f u n è b r e de M. Ueilie-Soult, i u o de Dalmalie, député de la 2* de Castres, tué à l'ennemi dans IA nuit de mercredi & jeudi. M. A Ilesso intei'polio«ur la m a r i n e m a r c h a n d e . Notre tonnage on construction est inférieur a u tonnage allemand. Il n'a été construit aucun bateau ea cimeut a r m ' ' , les services s'embrouillent les uns d a n s les a u t r e s . Les services d'assurance sont iiu.x m a i n s du ministre des finances : les services des réquisilions et des transports militaires ù S a l o n i q u e d é p e n d e n t d e l a m a r i n o ;lcsserviues des acLats c l tiangporls maritime» dépend du ministre du ravitaillement, ; les scrvicjps des ports .dépendent du ministre des T r a v a u x Publics. M. A Hesso reproche au g o u v e r n e m e n t sa trop g r a n d e conllAnco d a n s l'Angletorrft pour l'aider à relever notre m a r i n e marcUando Donnora-t-elle des verges pour se faire f o u e t ter! On a laissé croire au.\ c o n s t r u c t e u r s qu'ils a u r a i e n t des lûtes anglaises. Ils ont négligé l'Amérique. P a s do lâles anglaises, mais h a u s s e formidable en Amérique Un dernier coup a été porté par la ciéation à. L o n d r e s du b u r e a u interallié : Un a r m a t e u r a m a n q u é un achat de bateau en Argentine, faute de réponse assez prompte. Il ne f a u t plus q u ' u n e seule direction. .M. .Niiil. sous-secrélaire d'Etat, répond à M. lk'.'<se. L ime dès a u t r e s flottes vaut la nôtre. ' L Allemagne m a r c h a n d e a perdu depuis août i'.M i 5<>;(>de sa flotte et n o u s 22[0 seulement. D'ici h la lin do l'année, ou achèvera iiO.aX) tonnes. Il avilit été décidé que les bateaux do pèche detenns seraient inlégralemunt r e m b o u r s é s a u x patrons, m ê m e non inscrits. La loi n'a pas été encoie votée par le Sénat. Il y a un crédit au ministère de l'intérieur qui p e r m e t des avances terrestre». On a préparé un projet (lu déciet pour étondro l'application aux domm a g e < de pêche, Après quelques explications de M. Hibot, la C h a m b r e vote l'ordre du j o u r suivant : L-i Cbambro, a f f i r m a n t & nouveau sa volonté de voir centraliser d a n s u n m ê m e minislèrtt «t sous u n e m ê m e direction les services concern a n t l'achat, la coaslruclion, l'esploitalion cl les a s s u r a n c e s de la m a r i n e m a r c h a n d e , invite le g o u v e r n e m e n t à réaliser cette r é f o r m e , et. repoussant toute addition, passe à Tordra du jour. Sénat Séanc* du il juin 19i 7 Dél>at s u r l'extension de la capacité civile des syndicats professionnels. Discours de MM. Chéron et Las Cases s u r l'histoire des revendications syndicales. Depuis la g u e r r e , le |.ays où il si'est produit le molos de grèves est la Franca. Les troupes britanniques, après avoir conquis les falaises de Messines, se sont e m p a r é e s de la f e r m e de la Poterie, qui «st à ^ k i l o m è tres à l'ouest de W a r n o t o n et, s u r un f r o n t de p l u s de l.a00 m è t r e s , tout u n réseau do t r a n chées e s t tombé en leur pouvoir. Puis, sans laisser à l'ennemi le t e m p s de se reconstituer le long de U ligne s u r laquelle il avait été r e foulé, les Anglais o n t enlevé le h a m e a u de Oapaard, s u r la route d'Ypres à W a r n e t o n , à 2 k i l o m i t r e f au nord de cette dernière loca* Uté. De plus, à l'est de Saint-Yves et de la forêt d e Ploegsteurt. j u s q u ' à la L y s et 4 r«Mt de Gapaard. nos alliés o n t encore g a g n é du terrain, d é b o r d a n t W a r n e t o n par le nord, tandis qu'ils l'attaquent par l'ouest. L'ennemi a encore d û se replier au sud d'Hollebake. Les anglais f o u t au.s8i des progrès hur les d,eux rives de la Soucbez.,Cbez nous, coups de main, canonnades, e n g a g e m e n t s d'infanterie. L'activité de l'artillerie ne se ralentit pas d a n s le seotour de Cemy-en-Laonnals ainsi qu'au Chemin des Dames et m ê m e d a n s la région de V e r d u n . Le Roi Constantin se dirige on ne sait oix. Ce matin on annonce s a présence à Thusés, c a n ton d e s Gritfbns. M. Albert T h o m a s , continue à travailler pour rappeler les g o u v e r n a n t s de P é t r o g r a d a u sens des réalités. m JOUR LE At^rooMtlqae militaire. — Le service d e l'Aéronautique accepterait c o m m e engagés volontaires un petit n o m b r e de j e u n e s gens de la classe 1910. Les Autorisations seront accordées par le sous-secrétaire d'Etat de 1 Aéronautique. Elles seront données à des j e u n e s g e n s dont les aptitudes manuelles seront r e c o n n u e s i m m é d i a t e m e n t utilibables (anciens élèves des écoléS des a r t s et métiers et des écoles profomlonnelles : mécaniciens de m o t e u r d'aviation, a j u s t e u r s et tourneurs), h l'exclusion absolue d e s non professionnelles. Les d e m a n d e s doivent être adressées au s o u s • d c i é t a r i a t d'Etat de l'Aéronautique militaire, 4* b u r e a u , 2àO, boulevard Saint-Oermain, à P a r i s . Elles s e r o n t accompagnées des pièces justlllcatives : certilloals des directeurs d'écoles ou d'usines, certillcats professionnels, «te., p e r m e t t a n t d'apprécier la valeur dos candi Jdttf. Kl les devront d o n n e r l'indication de la d a t e d e naissance. L?s candidats p o u r r o n t d'ailleurs être convoquas d a n s un atelier de l ' a t a t e u vue d'y subir u n essai pratique m a n u e l . Paeago dea bestiaux le luof des r o u t e s . — P a r u n e circulaire du 16 mai 1917, M. le Ministre des T r a v a u x publies fait conn a î t r e qu'en raison des circonstances actuelles, et d a n s le b u t de r e m é d i e r a u t a n t que possible & la situation difRcile dont souffrent les populations r u r a l e s du fait de la pénurie des f o u r r a g e s , il consent h tolérer, à titre tout h fuit exceptionnel et p o u r cette a n n é e seulem e n t , le pacage des bestiaux s u r les accotem e n t s et talus des routes nationales. Cette tolérance est accordée à la condition q u e les bestiaux soient efficacement surveillés et sous réserve que cette tolérance ne p o u r r a en a u c u n e façon être invoquée u l t é r i e u r e m e n t c o m m e uiv précèdent. Les agents du service des ponts et chaussées d e v r o n t veiller & ce qu'il n'en résulte a u c u n e d é g r i d a t i o n des o u vrages. Les dég&ts, s'il en est c e m m i s , seraient r é p a r é s a u x (rais dos contrevenants. Il est d'ailleurs e n t e n d u q u e la tolérance dont il s ' a g i t ne s a u r a i t en rien e n g a g e r la responsabilité de l'Etat d a n s les accidents qui p o u r r a l e a l ê t r e oausés k des Ners par des «nimaax. \ / Clicrs d e quart, Le Journal Officiel publie une ciriulaire relative l'ouverture d'une session en vue d« .l'admission au cours de Lôiiont, pour la période d'instruction eom m a n ç a n t lo IG août 1917, des quartiers-maitre.s et m a r i n s d e v a n t ë t r a utilisés comme, chefs do quni t ; natuio cl p r o g r a m m e des éprouves. . l i u r i t i e u i n r c l u i n d e . — li est iustUué un examen oral complémentaire pour les candidats au brevot lia capitaiiie au cabotage (régime l'J13) fléjii titulaires d u brevet ordinaire de capitaine au cabotage (régime 1908, ou du brevet de maître au cabotage et j u a l i i l a n t de 12 mois (lo navigation depuis la délivrance do ce lirovet. Le pi'ogramme est inséré au Journal Olficiel du 8 juiii 1917. Les épreuves orales a u r o n t lieu d a n s les ports-et a u x l'ates ci-après ; Saint-Malo, Nantes et Marseille d u 15 juillet au 5 août 1917. Uèiioiubreuiont professionnel des g ; c i i s d e m e r . -- Les familles des m a r i n s inscrits et dea navigateurs non inscrits, a c tueilemont .nobilisés d a n s lus a r m é e s de terre ou do mer, sont invitées, d a n s i'intérôt do ceux ci, ù faire connaître le plus tôt possible l'a/f'ectalion militaire actuelle et l'adre»se vùlitaire exacte de chacun d'eux au Syndic des gens de mer ou à l'Administrateur de l'Inscription Maritime. E c o l e c e n t r a l e . — P a r sulto de la décii^ion a d m e t t a n t les j e u n e s llltes au c o n cours d'entrée* à l'école centrale des a r t s et m a n u f a c t u r e s , lo ministre de l'instruction publique a fait étudier l'organisation d'un concours préiwiratoire. Le coura préparatoire k l'école centrale s e r a ouvert dés ta rentrée prouhaine, 1" octobre 1917. L e s s u r s i s d o s m e n i b r e . s d e l*cn> seigneuieul. Aucun sursis ne peut être accordé a u x m e m b r e s de l'enseignement a p p a r t e n a n t aux «tassées do l'armée active, m ê m e s'ils sont du lervice auxiliaire. L u u i o r a t o r l u m . — Un nouveau décret proroge pour trois mois U." échéances et le retrait des dépôts espèces, sous les m ê m e s conditions et r é s e r v e s que précédemment. Le bénéfice en est étendu a u x valeurs négocla'bie-* venant à échéuace a v a n t le 1" octohn) 1917, à condition qu'elles aient été souscrites a u t è r i e u r e m e u t a u 4 aoÉt 1914. N o u v e a u x l i u p ù t s . — M. Joseph T h i e r r y nous pré.sente de nouveaux impôts dont quel» ques-uns sont d'un caractère p u r e m e n t vexatoire. Oti s'est assez m o q u é des q u a t r e vieilles! P a r m i elles, il est vrai, Qgurait la contribution des Portes et Fcnètre-s, qui depuis l'Empire encourageait l'hygiène I Xous lui devons, d a n s nos campagnes, s u r t o u t , ces petites fenêtres inspirées par i'iliusiou naïve que la taxe se proportionne aux dimensions. Ainsi l'Ëtai devenu h u m a i n et rorrscient renonça à vendre la lumière et l'air. Son geste flt espérer q u e ses impôts seraient d é s o r m a i s justifiés, qu'il y aurait d a n s leur établissement une raison, u n e manière, de d o r e r un peu la pilule. Non l E t a t reste l ' I t a t . D'ancien régime il institua la gabelle, la m a r q u e de la vaisselle d'étain, te Papier t i m b r é . . . Hn plein XX* siècle il fait des lois s o m p t u a i r e s que n'osèrent point les R o i s . . . Ceux-ci m i r e n t bien des défenses et prohibitions d a n s l'usage de la sole, du velours, de l'or, des pierres précieuses, m a i s ils n'eurent j a m a i s l'idée de d e m a n d e r à J a c q u e s B o n h o m m e le eou d e f r a n s de sa y e s t u r c . . . Us n ' e u r e n t j a m a i s dcssem, non plus, de dem a n d e r l'impôt h. des r e s f o u i c e a inéxistantes : « Li oit il n'y « rien, le Hoi p*rd ses droiU ! est u a vieux diction j u r i d i q u e . . . On a c h a n g é cela : « Tout héritier ayant acquitté lu draits de êucteision, sur lé part nettt yut lui r«vi«n( depra en outre, jusqu'à <« mort, payer une tare annuelle de tant pour eent, sur ta valeur de ettte part nette que eelle-ci disparaisse diminue ou s'aeeroiate »... Je laisse a u x jurisconsultes et économistes le soin de dire si le procédé nouveau est moins c o n f o r m e à la justice qu'à la thèse collectiviste, c o n s i d é r a n t les-propriétaires c o m m e de simples g é r a n t s de leurs biens, s u f f i s a m m e n t r é m u n é r é s par un usufruit qu'on consentira encore quelque t e m p s k leur hérédité et* responsables des pertes ou destruetions... Mais revenons à nos habits ! SI l'on se contente do m e t t r e un impôt s u r la soie^ le velours, la baptiste, les dentelles, les d i a m a n t s le cuir qui moule tflnt de fins mollets, (et le» fins mollets nous font penser aut objets d'art.'} nous s o m m e s les premiers à nous incliner. Il est p a r f a i t e m e n t raisonnable que ceux et celles qui veulent du luxe le paye. Certaines femmes chaque j o u r en plus g r a n d n o m b r e d a n s nos villes ont un c o m m e r c e qui ainsi que les vespasiennes du père de Titus pourrait être t a l é . On les taxerait c o m m e les chiens, elles et toute ta bricole» qu'elles portentI On peut lire d a n s l'Ouest'Eelair, d'hier vendredi, l'excellente lettre d'un nantais là-dessus. Mais qu'on vienne d e m a n d e r q u a r a n t e sous à u n h o m m e qui se paye q u a r a n t e f r a n c s une solide pairo de souliers, c'est un peu exagéré ! Une paire de souliers de q u a r a n t e francs e û t p e u t être été d u luxe, al on n'avait pas e n t e r r é avec leur peau tant de chevaux, si les f e m m e s ne lie gainaient pas j u s q u ' a u x g e n o u x . . . Mais a u j o u r d ' h u i 11 f a u t m e t t r e au moins ce prix là si on veut avoir quelque chose qui fasse de l'usage. l'étuiie de l'histoire provinciale et les monographies locales. Il y a u r a i t b e a u c o u p de choses à dire s u r « La Bretagne » de toute façon. Disons qu'elle est écrite d a n s une langue claire, savoureuse, que le plan suivi, comp o r t a n t des récits bien clioisis et fort.intéress a u t s est tout-ii-fait celui qui convient à la j e u n e s s e scolaire. Il no f ' y trouve pas do ces sèches é n u m é r a t i o n s qui r u b u t c n t . Pourquoi faut-il qu'au point de vue des conclusions t t m a l g r é la g r a n d e modération de celles do M. fialloucdec, nous soyons obligés de regretter q l'ellos lui soient c o m m u n e s avec les ob.servations et les con-ieils que nous d o n n e n t trop souvent « nos a m o u r e u x » de Breiz-lzet et leurs lieutenants en U r e l a g n e ? J V o n r a s n p r é f e t . — Espérons être plus h e u r e u x avec M. S e c o n l qui ne se c o n t e n t e r a pas d'actoster, pour repartir aussitôt ainsi que M. Ilélitas. Notre nouveau préfet exerçait ces fonctions d a n s l'Aude. Il est âgé de 45 ans et est.né à Lacourtensourt (Haute-Garonue'. Comité dép»ri9m9utiil d» réparti- tion d o s u o r e — L e Comité de répartiliondu sucre s'est réuni le j e u d i 21 courant, à l'hôtel do la Prélecture, sous la présidence de M. Sassier, secrétaire général. A lu d e m a n d e de M. Sol, m e m b r e du comité d é p a r t e m e n t a l , les m e n i b r e s présents ont été appelés à discuter s u r l'opportunité de la délivrance des sucres par les municipalité.";. M. Beaufrère, faisant fonctions de m a i r e de Quimperié, insiste pour que d o r é n a v a n t le comité décide, de g a r d e r , q u a n t k p r é s e n t i e s t a t u quo. La quantité de sucre a t t r i b u é pour les confltupes p e r m e t t r a de délivrer à clMtque personne 1 k. plus 1 k. s u p p l é m e n t a i r e pour les e n f a n t s . G r o u p e m e n t s c o m n i e r c i a u z e t Ind u s t r i e l s . — La Fédération des g r o u p e m e n t s c o m m e r c i a u x et Industriels de Bretagne a émis le voau suivant : La Fédération, pose c o m m e certitude q u e sous un régime de liberté, en favorisant à outrance, au lieu de les étouffer, dès qu'elles percent, toutes initiatives, en utilisant d'abord nos richesses nationales (minerais, c h a r b o n nages, tourbières, houille blanche), en intensifiant la production d a n s le pays organisé et en r é p r i m a n t i m p i t o y a b l e m e n t tous «tes g a s pillages, la crise douloureuse actuelle peut être encore et r a p i d e m e n t s u r m o n t é e . Proclame également que la plus p r e s s a n t e r é f o r m e est l'amélioration des t r a n s p o r t s p a r l'intensification du trafic, rutlli.salioa rationnelle des milliers de w a g o n s voyageant quotidiennement à vide et la suppression Immédiate des catégories. Qu'entln la seuio réquisition d é s o r m a i s profitable, bien q u e tardive, serait celle des compétences et des forces économiques organisées, par la participation ofllcielie des groiipoments économique-» et professionnels, seuls j u g e s autorisés d a n s les questions intéressant le ravitaillement et l'activité" économique du pays. JFoiroB do l a »om»iuo. — Basse-Dretag ne Lundi. — Meilars ; Plogastel St-Oermain ; Lesneven ; B r e n n i l l s ; Huelgoat ; Pleyben ; Querlesquln ; St-Tudual (Croisty) ; A u r a y ; Plouay ; Pont-ScorfT. Mardi. — P o r s p o d e r ; Coray ; C o m m a n a ; St-Pol-de-Léon ; Hostrenen. Mercredi. — Inguiniel. Jeudi. — Pouidreuzic ; Piougastel-Daoulas ; Berven ; Le Cloîtré ; Léaardrleux ; Plésidy. Querrien. Vendredi. — B o t m e u r . Samedi. — Carhaix ; Crozon ; Plouvorn ; 8t-Bartticlémy ; (Kemasiléden) ; Quidei. l^ulmperlé No» compmtriotoM à Pommomi, H o p t . — Joseph-Marie Iquel, le 27 mai 1917 • l a p a r u . — François JafTré, à Cernay. C e a i a i s a t om r o f o i t J ' U n l o n ools, um fromt. — On n o u s é c r i t : AgrU Aux a r m é e s , le 3 j u i n 1917 Monsieur le Directeur, C'est avec plaisir q u e ' j o reçois, régulièrement, depuis plus d'un an, votre intéressant Journal qui est lu par plusieurs compatriotes. Nous vous prions d ' a g r é e r nos plus sincères r e m e r c i e m e n t s et vous faisons part de la joie que nous é p r o u v o n s en le recevant. Les nouvelles de la r é g i o n - o o u s parviennent. Nous avons aussi le plaisir de lire quelques poésies ou de c h a n t e r quelque chanson bretonne, ce qui n o u s fait passer a g r é a b l e m e n t le t e m p s . . . Je vous prie d ' a g r é e r etc... L. MONTFORT Artnionr Çuimporloia «a tromi, Brmrmiê Cespesoité. — L a clôture du registre d'inscription pour les e x a m e n s des brevets do capacité est ûxée a u x dates ci-après : Brevet supérieur, ^ j u i n . Brevet élémentaire (aspirants), 80 j u i n . Brevét élémentaire, (aspirantes;, 7 juillet. En vue des dli'^osltlons à p r e n d r e pour le choix des locaux d a n s lesquels d e v n - n t avoir lieu les é p r e u v e s à Brest et à Quimper, les aspirants et aspirantes sont priés d ' a d r e s s e r d'urgence leur d e m a n d e d'inscription s a n s a t t e n d r e la date de la clôture. — On n o u s é c r i t : Il est deux heures de l'après midi. P a r celte belle j o u r n é e de Juin, le secteur de V . . . s e m ble c a l m e et cependant A . . . et V . . . sont à leur pièce.-La consigne est de tirer u n , c o u p par minute. Nos deux poilus font cette besogne en é c h a n g e a n t quelques blagues, de t e m p s à a u t r e s . Ils en avalent pour deux h e u r e s de faction. Soudain arrive un 105 en plein milieu du tas d ' o b u s qui se t r o u v e derrière la pièce. T o u t le t a s s a u t e en e n v o y a n t ses éclats de tout côté. Nos Jeux poilus (un de ces bons gars normands et un bon petit breton) n'ont qu'un moyen pour se tirer do cette explosion. Se s a u v e r : Il ne faut pas y penserI A . . . ' d i t à H . . : « Puis un plat.ventre et attendons I « H . . . obéit, Biun q u e n'ait d u r é que d u minutes, il lui s e m b l e avoir passé une heure, l u f l n l'explosion est terminée. H . . . dit alors à A . . . « J'irai bien voir d a n s le g o u r b i , s'il y a un q u a r t de l o t i e , ou bien va-i-y toi, j e vais continuer lo tir. » Voilà donc A . . . parti. Il revient p o r t a n t à son a m i un q u a r t do l o t t e avec de l'alcool do m e n t h e . A . . . avale cela d'un Irait, tfttlement la c h a l e u r do r«xplo.sion lui avait séché la gorge. P u i s il recommence son tir de plun belle. Il r e g a r d e sa m o n t r e et dit : • Men vieux M . . . neua en avons encore pour t r e n t e minutes, a 1| n'avait pas I n l do parler qu'un 110 celte fois arrive s u r la casemate qui n'était guère solide et balaye nos deux poilus dessous leur 75. A . . . . est blessé et évacué. H . . . qui a la peau d u r e c o m m e un breton, n'a môme pas u n e égratignuro. Mais l'émotion, les coups l'ont rendu faiblo. Néanmoins, il ne veut pas être envoyé à l'arrière. Le soir les boches a t t a q u e n t . Nos 75 leur répondent par des tirs de barrage. Voilà H . . . à son poste de pointeur et qui on met un coup. Les boches e n v o i e n t des gaz sutrooants. Cotte fois H . . . t o m b e m a lade. Il est envoyé à l'échelon où II reste deux j o u r s , ne pouvant ni boire, ni m a n g e r , ne voulant à aucun pflx aller plus loin. Il a mis d a n s sa tête de Breton une seule idée ; c'est de r e m o n t e r à sa pièce pour so venger. Il r e m o n t e « £ a Br^Ugm* » . — Tel est le titre d'une histoire de Bretagne due à la p l u m e de M. Qallouedec, inspecteur général de 1' I. P . et préfacée par M. Ma«ric« Faure, ancien ministre de 1' I. P. lequel, en si circulaiie du t5 février 1911, a v a l t r e c o M n a a d é a u x instituteurs donc. C'était un j e u d i i j ( ^ r s après. En quitta faiïïi perdre sa peau, il dire : Cette fois, ila.n| les vaches I Mais g a n on veux et on les a u r a Nous avons r « m a r q u è é g a l e m e n t un p r o j e t de tarifs spéciaux s u r la navigation t u v i a l e . On sait que cette dernière mériterait tous les e n c o u r a g e m e n t s . On l'encouragera donc en la taxant I I n c o r e un vieux droit féodal de rescusclté au profit de l'Btat, le vieux droit de tonlieu. Mais on peut dire qu'il vient là c o m m e chien au j e u des quilles. N. D. L . » . GHHOm RfniOlUB .tterle f u t relevée lecteur oii il avait s'empêcher de •as encore eu, l^eau c a r Je lour l ^ l ^ t r * aurai-je le plaisir de voir de mes pa.ssages s u r notre cher J o u r n a l de Quimperié. Votre dévoué compatriote H... M... Conuoil muuioipm,!. — Session budgétaire : Lo Conseil municipal de Quimperié s'e-t réuni, le d i m a n c h e 17 juin 1917, à 9 h . 30 du matin, bous la présiience de M. E. b e a u f r è r e , faisant fonctions de maire. M Bernard r e m plissait les fonctions de secrétaire de séance. Etaient pré.sents : MVf. Be-iiifrère, Le Ny, Cotonnec, Uernai'J, tioalou, Lozaci.meur, Guionjar. U;illo, IV:ron l'i ;rre, Ilouillé. LH Coi.sril est appelé i d o n n e r son appi-obatioi Gur le c o m p t e d'administration du maire.. Le Maire d e v a n t quitter la .salle p e n d a n t la lecture de son compte administ'-atif, M. Cotonnec pren l la pré.sidence et d o n n e la parole ù M. Le Ny, r a p p o r t e u r de la Comission des Finances. Compte administratif du Maire pour l'exercice 1 9 1 6 . — Happort de M. Le Ny : Messieurs, au nom de votre commission des Finances, j'ai l'honneur do vous présenter le compte administratif du maire; p o u r l'exercice 191G, en concordance avec le compte de gestion du receveur municipal. De l'examen de ces d o c u m e n t s . Il résulte q u e l'exercice s'est clôturé par un excédent de recettes b u d 41.942 f r . 25 gétaires de auquel il convient d ' a j o u t e r les restes à recouvrer : g u r les recettes ordinaires 12.207 f r . 75 17.454 f r . 32 S u r les recettes extra- ( ordinaires 5.186 f r . t » ) Ce qui donne par suite un total de recettes de .59.390 f r . 7» De ce chitlre, il convient de déduire les s o m m e s restant à payer s u r les crédits régulièrem e n t ouverts p e n d a n t l'exercice, suit : Sur les dépenses ordinaires 7.005 f r . 0(5 28.715 f r . 10 S u r les dépenses extraordinaires 21.710 f r . 04 Ce qui n o u s fait donc pour l'exercice 1916 un excédent de recettes de 30.ê81 f r . « Si vous vous rappelez. Messieurs, la situation budgétaire à notre arrivée ici, vous conviendrea avec v o t r e r a p p o r t e u r , que la situation financière de la ville est des meilleures. Qu'il me soit permis de rappeler les difficultés que depuis la Guerre n o u s avons eues à s u r m o n t e r et les initiatives h e u r e u s e s qui o n t été entreprises. Nou.'4 a v o n s eu, en maintes circonstances, à pourvoir à l'inslailation des réfugiés et rapatriés ; nous avons d o n n é à tous ces m a l h e u r e u x la bienveillante hospitalité qui est de tradition d a n s notre ville. Nous avons, de par la guerre, été entraînés à certaines d é penses et quoique cela, n o u s avons u n excédent budgétaire fort appréciable. D'autre part, nous avons pris diverses m e s u r e s p o u r l u t t e r contre la crise économique. C'est ainsi q u e l'administration municipale a mis en valevr des terres abandonnées. Que t o u j o u r s d a n s le m i m e esprit, f u t créée la saboterie municipale. Toutes nos entreprises o n t été couronnées de succès. L'application des lois sociales a t o u j o u r s été l'objet de nos préoccupations et n o u s a v o n s a d m i s l a r g e m e n t au bénéfice de ces lois. Cette rapide et concise é n u m é r a t i o n des t r a v a u x accomplis, n o u s p e r m e t de dire que n o t r e m a i r e s'est m o n t r é digne de la confiance que n o u s lui témoignons Ceci dit, c'eat avec la plus g r a n d e confiance que j e v o u s d e m a n d e d'app r o u v e r le compte d'administration de 1916 et l« c o m p t e de gestion d u receveur municipal p o u r le m ê m e exercice. J e ne doute pas un seul instant de votre approbation et j e suis convaincu q u e vous vous j o i n d r e z à votre r a p p o r t e u r p o u r a d r e s s e r à notre maire, pour son d é v o û m e n t et son travail m é t h o d i q u e , pour tout l'efl'ort accompli, en un m o t . vos plus vives félicitations. Le R a p p o r t e u r Le NT. A l'unanimité le conseil municipal a p p r o u v e les conclusions d u rapport présenté p a r M. Le Ny. M. Guiomar déclare qu'il a été appelé à étudier le c o m p t e d'administration d u maire et qu'il a pu constater q u e la gestion de M. le faisant fonctions de m a i r e avait été parfaite ; en «onséquence, c'est avec le plus vif plaisir qu'il adresse ses c h a l e u r e u s e s félicitations à M. B e a u f r è r e dont il connaît le d é v o û e m e n t d a n s la tâche ingrato qu'il a s s u m e . (Applaudissements). M. lo faisant fonctions de m a i r e r e n t r e en séance et M. Cotonnec, en lui rend a n t la présidence, prononed les paroles suivantes : A suivre. JTuffo do pmix. — M. L a m p e r i é r r e j u g e de paix à P o n t r i e u x est n o m m é à Quimperié, en r e m p l a c e m e n t de feu M. Le Rodallec. Souhaits de bienvenue l J P o I i o » . — M. Morel, commissaire de police est présenté au tableau d ' a v a n c e m e n t des fonctionnaires et a g e n t s relevant de la direction de la s û r e t é générale, c o m m e susceptible de passer à la 2* classe. Nos félicitations ! •S*"» Mrouillard, — Nous a p p r e n o n s la nomination à Lyon de M. Breuillard, ancien commissaire à (Juimperlé on qualité de c o m missaire spécial a d j o i n t à Lyon. Félicitations ! Trmim militairo. — A partir de maintenant les seuls permissionnaires du f r o n t a u torisés à e m p l o y e r s u r la totalité du p a r c o u r s les trains de voyageurs do l'Orléans sont : aj les officiers, a d j u d a n t s - c h e f , a d j u d a n t s , assimilés et les aspirants ; bj le? g e n d a r m e s ; e j les sous-ofllciers et soldats décorés de la Légion d ' H o n n e u r ou de la médaille militaire. Ces pormi.ssionnairos s e r o n t a c h e m i n é s e n tre Quimper et Redon par un train spécial 0 . J . passant à Quimperié à 13 h. 20 De Redon, ils passeront vlà Rennes. P o u r venir en permission, H s e r a fait u s a g e à partir de Redon d'un train I. S. passant ici à 10 h . 46. T o m b t f m s l a d * . — Quelques personnes v o y a n t lundi dernier, vers les 20 h e u r e s un g a r d i e n des Bochos r e n t r e r s o u t e n u p a r ses prisonniers, on concluront i m m é d i a t e m e n t à l'ivresEo. Renseignements pris il n'en est rien. M. Saranson s'était trouvé m a l a d e c h e m i n faisant. Il a d û d'ailleurs être t r a n s p o r t é à l'hôpital où il soulfro de la lièvre, causée s a n s doute par la chaleur. AoeJdont ou orimo. - Dimanche soir, vers 6 h. l[2, la f e m m e Ursule Talgorn dem e u r a n t au Poullou, m è r o d e q u a t r e e n f a n t s , dont l'aîné a 15 ans, le dernier 5 et d o n t le mari est mobilisé quittait la minoterie d e Mme C . . . , à qui .elle sert de f e m m e d e journée, C ^ e d a m e lui r e m i t d u lait c o n t e n u d a n s u n récipient émaillé blanc. Deux h e u r e s plus t a r d , la f e m m e T a l g o r n e n t r a i t a u débit t e n u a u Qorréquer pjir M m e P e r o n . Elle y ren«~ c o n t r a plusieurs pensionnaires d e celte auberg«; q u i lui p a y è r e n t à boire, bien qu'elle f u t déjà u n peu éméchée. V e r s 9 h . /2, la f e m m e Talg o r n s'en alla. Qtfelques i n s t a n t s après, d e l'aveu d ' u n des c o n s o m m a t e u r s mobilisé à l'usine Rivière, ce c o n s o m m a t e u r sortit e t la rejoignit s u r 1» passerelle d e l'Isole. Que se passa-t-il exact e m e n t ? Le c o n s o m m a t e u r eu quesUoà avoue qu'il y e u t certaine eut jnte'passée entre e u x e t p o u r m e t t r e à é x e c u t i o n e u r projnt, iisseraienl alIC'S vers le Combout. Là, lecompiigiioQ de !tt f e m m e Talj-orn a y a n t u n besoin à satis^ faire, lui conlia son paletot en lui di^ijta t a'aller^ l'tUtcudre plus !oia. Quand il revint, il eut: b'iau appeler, la f e m m e avait disparu. II cheicha, ne la t r o u v a point, et t o m b a l u i - J m ê m e à l'eau, d o n t il se tira aiS'Mn '.nt. Or, ; mercredi malin à 8 heure.--, uud laveuse, la f e m m e B . . . vit le corps de l'inforlu[i..'c Ursulg al 1er au g r é de l'eau. On l'en retira et le' D'.)cl-;u:-Colas nu put se pron-ina^r s a r les caîiseà lie celte m o r t . On a r e t r o u v é u n peu plus loin les traces d u lait rcpa;iJu U m s les^ brancliages de la rive- L'ne f e m m e ' h a b i t a n t au li-iu dit « T r o u a u c h a t • rud do la Motte Picquel prétend avoir e n t e n d u lo dimanche, à cette heure,, le b r u i t d'une c h u t e d a n s l'eau. Un pasbaul a t t a r d e a u r a i t vu SJ dirigeant vers le C o m b o u t d e u x p r o m e u e i a v d o n t le signaleineiit répondrait à ceux d'Ursule e t d u mobi> li.-'é. Le dernier m o t est à la j i.-ïll:e. £:ta,i'Civil. SaissiîHCcs. — Aanc-Mar-; guerite-.Mario-Corentine Le Oall, r u e T e r r e de Vannes. —Edmoude-Antoinette-Louise Février, 49 Rue B r é m o n d d'Ars. — Albert-GustatïT W a u t e r s , 1 place de Capucins. Décès. — Marie-Jeanne Even, 76 ans, ménagère, veuve de Pierre-Marie Calvé, 7 rue Saint-Yves. — Ursule-Madeleine Le Oac, 8$ ans, m é n a g è r e épouse de François-Louis Talg o r n e . — Pierre-Marie Even, 29 a n s , coiffeur célibataire à l'hospice. Querrien J P o i i c » do» OMhmrot». — A Bellefontaine Mme R . . . , à le tort de servir à boire a u x militaires en congé, a p r è s l'heure. C'est ce dont elle s'est r e n d u compt-j le 9 j u i n . Il en est d e m é m e d e M m e B . . . , débitante a u b o u r g qui qui fit à la m ê m e d a t e d e s réflexions identiques, et les c o m m u n i q u a à trois j e u n e s conscrite qui o n t de trop bonnes raisons p o u r ne p u l ' a p p r o u v e r . . . Inituim sapientiae timor gen^ darmica. Arzano J'afo do paix. — M. Sosthéne David, 'juge de paix à Arzano est p r o m u à la classe supérieure. Félicitations cordiales. P o l i c e do» déhit». ~ il était prè-s de minuit. Dimanche d e r n i e r . Or, c o m m e la gend a r m e r i e passait à Kéravel elle entendit une conversation animée paraissant venir d u l* otage d une a u b e r g e . Hélée, la patronne craintive ouvrit la f e n ê t r e e t déclara avoir d a n s sa. c h a m b r e trois j e u n e s g e n s de 18 à » ans et m ê m e un e n f a n t de 12 a n s lesquels buvaient du ci'lre. Les g e n d a r m e s o n t d r e s s é procèsverbal. Clob«rs-4arno«t CiÈmtiom. — M. le linutenant J o s e p h ^ L» Toilec, i n s t i t u t e u r libre à Moilan, a o b t e n u à la date d u 12 Mai et c o m m e s o u s - l i e u t e n a n t la citation suivante : • chef d u peleton de 37. A, p a r de judicieuses dispositions démoli plu* sieurs mitrailleuses-ennemies qui liraient sur Ties vagues d'assaut, T o u t e s nos félicitations | Le Po^dn J C a a a I a a s f - Mme T . . . . d u Pould® a laissé circuler son petit chien, m a l g r é les rec o m m a n d a t i o n s faites p a r M. T h i b o a , à s o a départ. Il en est de m ô m e d e Mme P . . . Itacucnës J V a r i r * f r o c éehomé, — Oa cbwboii- nier g r e c de 5030 tonnes a y a n t h e u r t é lé Jumett est venu é c h o u e r s u r la plage de Ra^ guenès, mardii d a n s la matinée. Pont-Avcn C i t a ê i o a . — Nous s o m m e s h e u r e u x d ' a n noncer la citation à l'ordre de la B r i g a d c e ) du r é g i m e n t d e n o t r e j e u n e c o m p a t r i o t e Dubled Louis, g r e n a d i e r a u 137* r é g i m e n t d'infanterie. Citetion à l'ordre de la Brigade : T r è i bon g r e n a d i e r , a a s s u r é le service d e s u r v e i l lance avec b e a u c o u p de s a n ^ - f r o i d p e n d a n t la période d u ' l « au 22 d é c e m b r e . Citation à l'ordre d u R é g i m e n t : T r è s boa soldat s'est porté s p o n U n é m e n t s o u s un Tiotent b o m b a r d e m e n t a u secours de ses c a m a r a d e s ensevelis et les a liégagés. Cité d é j à , a reçu la f o u r r a g è r e e t lar «rsix Ouerre. T o u t e s nos félicitations ! J r r « « s * . — Michel Bouêdee, Si a n s , est un b r a v e domestique, d u H*-Bois, en N i i o i . M a l h e u r e u s e m e n t il unit à l ' a m o u r d u travail, celui de la bouteille, si bien q u e d i m a n c h e , à 19 heures, il se baladait, r u e de Concarneau» vociférant et t i t u b a n t . Procè'S verbal. ScaSr Bieyelotto »mn» plaquo — t e PT... 16 ans, bicyclettait s a n s plaque le 10 J u i n , s u r lo. chemin do ^ a n d e c o m m u n i c a t i o n n> 19, mais il avait oTOlié les formalités d ' u s a g e , il en est de m<^m3 de M . . . , 22 a n s . h a b i t a n t GuiscritT, d e L e D . . , et Le Q . . . , domestiques, à St-Timrien. Les gages sont c e p e n d a n t asses. élevés à la c a m p a g n e pour q u e ces b r a v e r , o u v r i e r s agricoles puissent se « e t t r o en r è gle. l a o e a d i » . - Dim\nclin 17, v«P8 23 heuresM. J . H a s o o ê i c u l t i v a t e a r à C r é n c r i m e n S c a ê t ï . était réveillé par sa locataire Marie-Jeanns Flettour qui venait l'avertir du feu c o n s u m a n t u n e h u t t e de b r a n c h a g e s qu'il lut louait SO f r a n c s l'an. A leur arrivée à cette h u t t e dist a n t e d'un k m . tout était b r û l é j u s q u ' a u x pauvres nippes d e Marie-Jeanne q u i e s t i m e S9§ pertes à 150 fr., tandis que .M. Hascolt évalu* les siennes à SCO f r a n c s . Ni l'un ni l'autre n« sont assurés. Causes i n c o n n u e s . Kernévcl • Coup». — Le Vendredi 25 Mai, v e r s 11 h e u r e s 1/2 la v e u v e Lamézec, d u village d * Lan-Kervouac se rendit a u - d e v a n t de s o n petit g a r ç o n , écolier à Rosporden et r e n c o n t r a sa voisine Mme L a u r e n t , à m i c h e m i n . L e » doux f e m m e s v i v e n t en m a u v a i s e intelligence et leurs e n f a n t s s u i v e n t leur e x e m p t e . . . U r a des h e u r t s , des j e t s d e pierre, des i n j u r e s . C » Vendredi là a u x dires d u j e u n e Le Bris, les d e u x f e m m e s se sont plus q u e j a m a i s c h i c a n é . Mme Lamézec aurait f r a p p é son e n n e m i e d'uD bAton« à la tête et la petite fille qu'elle a v a i t s u r les b r a s a u r a i t roulé d a n s le fossé. M m * ' L a u r e n t a déposé u n e plainte. M m e L a m é N » soutient que apn anta^onisté a saisi une p i e m et q u e c'est p o u r se d é f e n d r e l'aunûl^ ' n i « * pris» MX ohovrax et ftU tomber. Quend aux coupa de bàlon, il n'y en aurait pas. eu. Oa verra cela. JàMcioar Thihom mr»i* préjru, — que Mme K... ménagère & Kernével, attraperait un prort^s-verbal pour l'excessive ten< dresse qui lai porte à exempter son chien de muselière. C'est ce qui est arrivé le 8 Juin. B é f r i e v r . — A Roshuel le jeudi 14 la gendann "'i • a rencontré François Hémon 40 ans, Journalier, sorti de l'hôpital de Carhaixle 9 Juin, au lieu de retourner à PorzKaratz, en Plouguer où il travaillait, il revint chez l*]i. Hémon a été reconduit à son dépôt. Conoarneaa JDécormUou* — Dimanche dernier à 9 h. sur le Champ de-Bataille, & Quimper, le colonel Bruneau a conféré la médaille militaire, au sergent Séohoin du 194*. Chàteaaneaf-du-FAOu pMix. - M. Robert, juge de paix de Ghàteauneuf-du Faou, est nommé juge de paix du l " canton de Lorlent, en remplace» ment de M. Olgaud de Siint*Martin de la Plagne, dC'cédi^. Pont-l'Abbé , 4 o « i o a « f r i o o l * . ~ {Les dix comités d'action agricole da canton de Pont-L'Abb'é PC sont réunis à la mairie de cette dernière loMlité sous U présidence de M. le maire, assisté Je ses coiiègues du Conseil |MunicipaI. L'as4emblé<) a émis le voau que les denrées et produit') agricoles soient llxés pour la région bretonne à un prix uniforme et rémunérateur que la taxe soit établie par une commission compétente départementale à laquelle on adjoindrait quelques membres de (chaque comité cantonal avec voix déllbérative. Qulmper Smeiéié A,rcki0l9glqm» ém Winiê- ièrm. — Du Journal (L* FinMéréJ. — Le jeudi 31 mal la Société d'Archéologie a tenu sa séance mensuelle sous la présidence de M. le chanoine Abgrall. M. le Président a entretenu la société des Crois pattées d'origines probablement carolingiennes, dont il a fait d'intéressants relevés qu'il a soumis à ses confrères. Ces croix sont en trée grand nombre dans le Finistère. Mais •Iles tendent à disparaître, et il est temps de les dessiner si l'un ne veut pas qu'elles se perdent tout é fait. Il a été donné lecture d'un curieux travail de M. Daniel Bernard, sur la Comédie *t l«s Jeu» ù Quimper en I7ts. Il se fonda alors un théâtre, dont on voyait il n'y a pas encore bien des années les vestiges h l'angle de la rue du Gué»Jet et de la place Saint-Corentin, où est aujourd'fiui la boucherie .Mérop. Des troupes de passage y jouaient, et aussi les amateurs. Un café y était annexé, et le teoancier de l'un était également le tenancier do l'aut e- Mgr. l'Evéque s'Inquiéta de ce café, M. le subdélé^ué fut charge «Je faire uue enauéte. Ce fut oien pis quand on annonça youverlure d'un second café. iM progrés a marché. Ce n'est plus par falrea, mais par centaines que l'on compte * Quimper ces • talons du peuple •, comme disait Qambetta, où les gens vienaent cher•ber an* distraction à la fois moral» et hygiénique, ae l i s a n t aux douceur» de la «•nversation. tout en dégustant les savou" r»ux produits de nos disUllateurs. M. Chaussepied aignal» la disparition dont •ont menaee» les petites gentilhommières du pays de Penmarc'b, demi«fermes, d»mi-ma•olrs, qui donnent à la contrée son cachet. Il •n indique une qu'on démolit pour y prendre des pierre» destioées à la construction d'une «alD». ar o'hossa rujumanohou, 'en em f a v ' bremaD> eu Alzaz hadaloubet : Men b r e u r Abalor, Chetu-nl a b o u d é un h o r r a d - s o a r zoar e r b o r n a d bro e zo bet é d a n iaù a r Qermani a h o u d é e r blé 70. P l i j a d u r en des groeit d'ein, é kreiz trebilleu e r brezel, d o n e t d'er v r o - m e n e m boè kleuet larat k e m e n t a vad a a e h i . Kavet em es u r vro kaer é guirioné, u r vro pinùik, tud h a t r e u h a g e zo dishaval tré doh r a h er ré e m es guéldt beta b r e m e n . En u r flagen é h o m b , é t r é m a ù n é i e u e r J u r a h a ré e r V o j , pep t r a e g r e s k a m a èl é flag e u n e u d r u Breih-Izèl. Gué hir, koèdeu tioèl, éd sonn h a hir, foén a falhad é r p r a d e u . En tiér e zo revé e r m o d koh de seùel tiér, h a k o a n t é guélet e r vorhigen, ken mist, get ou aiér koèdet b r a ù h a g r o n n e t a liorheu !an a l é g u m a j h a g a voketeu a bepsord. En d u J eùé e zo dishaval doh e r lod m u i a n : tud i&h h a kriù, joéius, kristeu K )-./. o h r a OT ol en aizasian, meit rali ua Uud pé gozik e o u i ' e ù é e r galleg. E r ré goh, e r ré e zo bet Fransizion r a u k e r blé 70 e gonz er guellan e r galleg h a g eùé e r v u g a l é vlhan en des disket a h o u d é ef brezèl konz, lén h a s k r i ù iéh F r a n s . Ur Fkol e zo degorct ér gérijr-men h o ^ e zo a b a r h rali bugalé ep barréz. Ur s u d a r d e h r a gkol er bautrod, leaunezi d'or luerheU. Un d r a soéhus e vè k l e u o t é pkol er b a u t r e d , arlet'li or skoi, e r v u g a l é , ' e n d u d ieuaok é U:ikâiii k a ù a a l toùnieu eit e r lideu relijius I Ne o e m b ket a k o u r s e t doh en dra-sé é Breih I Un d r a suehus a r a ! ha poénius é guélet er viatr a t n a é hobér, èl é Breih, brezél de iéh er vro-men. Dihuennet é doh e r yuKalé- a gonz alzasianeg ér skol I Elsé é hrô eùé e r G e r m a n e d . . . Bs e vehô neoah diskeln galleg d'ér vugalé h e m b ou lakat de zispriz iéh ou zud koh. En dud en deâ disket e r galleg a h o u d é tri blé e zo s t a n k ha dén non dos grocit debè brczéi ^ak m a konzent alzasianeg a pe h r ë p l i j a d u r dehè... Un d r a f e n l u s e h u é l é r a hendaral é r b o r n a d h a g e zisko pegen s t r é h a spered é e r ré e ren bro F r a n s . S' a m z é r Napoléon III é oè groeit h e u t e u d r é - m e n éleih h a g a r n e h è é oè lakcit t a u l e n neu èl geneinb-ni get e r m e r c h a r o h è : llaul- Rhin — Route Impér aie .. X.... 1S kilom. Er Germaned on devoè lézet en taulenneu-sé, dré z e u j a n s a v e i t e n Alzasiaùned, get er brezéimen, é m a a r r i ù er Frausizion h a g er r é - m e n é Iéh kuout plijadur é buélet e n d r o e r m e r c h 8é b a g e ziskoè é oè u r b o r n a d a F r a n s e oè uennuD, e zo bet spontet. Eun o zo deit debè a buélet er Républik é koéh p é c b a n j , m a r behè bet c h o m e t e r gir-sé, ha, g e t er gizel, ou des lakeit er lettrad a r e m IMP. de saill h a lakeil g t l liù en ou iéh .V.<r/0,Y. 0 sotoni 1 > . . . ' . . Neoah tud er vro e zo k s r à d e k avoido.nab ol : d o g e m é r m a t e h r a n t d'er s u d a r d c d h a g en d u d e balud berpel er sudarded ur en lienleu. .Mo g r e J é r e b è a u t Jiskoeiu u i t a m m i g g r a d v a t dahè h a pas a n k j é h a t or poli ou dus a n d u r e t aveit c h o m féal de Frans. Ur iob treu a r t l e m behè do zizol d'id mcit k i o m m e t é tead en ol g e t e r g a s t Anastaai-sé... Neoah nen des aitra kollet Kamér e b r a n m e r c b a bep t r a a r b a p é r b a m a r dan kin d ' e r vro é vo gellet tenneia un d r a b e n a k m a r s é a m e notcnneu. Mendalen e r brezél en des deu du en tu m a t h a g en tu gin. Me zo bet berpet a g e r ré en dos vennet diskoein en tu m a t , a g er ré e saù ou halon d r e s t en d i s t é r a j e u aveit sellet h e m b kin doh m a d F r a n s ; meit k e m e u t - s é ne b a r r a ket dohuin a huélet eu tu gin b a g eu tu gin e so f o r b i o u s . . . Kenevo, m e n b r e u r kér, dalh m a t g e t te l a b o u r santél » z« de g a ù n e r h a t d u m e n e r Yretoned a galon. T e hazeten e zo lenetoh b a m d é , rak kreskat e h r a tud Kerné h a L é o n . éu b o r m e s k h a p l i j a d u r e h r a dehè g a é l e t é s a ù é r un t a m m i g e r Vretoned a r e r broch ! Dalh ta, deusto d'en a m z é r drist, deusto d'id bout te u n a n I S r J o u j e u n e u e h a d e s e gelido un dé pé un aral aveit guellan m a t h o r b r o garet. Ur bok k a r a n t è u s d'id. BARHLABOURBR La foelété, Jostement inquiète d» la consIruetion annoncée de cette usine et d'autres encore, émet le v a u que le» constructeurs de »e» établissements industriels fassent tout leur possible pour ne pas enlever au pays Mgooden son aspect earactéristique et ne le bérisaent paa de vulgaires cheminées de quarante mètres de haut. Kous nouF associons de tout ccsur à ce vau, «I nous souhaitons qu'il n» reste pas plato•iqu». Vannes Camarat CMmi0 é'mm a r i e i k — A Camaret, un Miêtoir» 4m Brmtmgum. — On parle avion monté par l'oiBcier Halluin et le quartier- d ' u n e Hiiteire de Bretagne, en dialecte vannemaître Salaln. de Quimper, s'écrase aur la tais, qui serait éditée à Vanne» et d o n t l ' a u t e u r falaise et tue I»s deux passager». est M. Seveno. Breat Pontivy Xd#iaa tf'Jhoaa«ar. — M. Laurent, ancien préfet de police, est élevé à la dignité J » grand oflcler d» ta Légion d'honneur. TmrrihU a e e i d « a f . — M. Pasco Pierre, mécanicien près de la g a r e des m a r c h a n d i s e s , mobilisé à l'usine Rivière à Q u i m p e r l é , était d i m a n c h e 3 en permission d a n s »a famille. L e p o i r , v e r s é heures, Il v o u l u t r e p a r t i r à motocyclette. Mais a q u e l q u e s pas de ehee lui. au d é t o u r p o u r p a s s e r s o u s le pont du chemin de fer, il sentit qu'il n'était point maître de sa machine dont une pièce devait être brisée ; il conserva tout son sang-froid et, pour ne pas aller se j e t e r c o n t r e la m a ç o n n e r i e du pont, p a r u n m o u v e m e n t b r u s q u e qu'il réussit à i m p r i m e r à la motocyclette, il parvint & la faire dévier et à la diriger s u r un a r h r e b o r d a n t la route. Le choc f u t v i o l e n t ; M. Pasco, p r o j e t é à terre, resta inanimé s u r la chaussée, la figure touto e n s a n g l a n t é e : il s'était g r i è v e m e n t b l e s s é k la tâle. Bien que ce f u t le d i m a n c h e et q u e ce lieu soit très passager, p'îrsonne n'avait été témoin de l'accident. Le m a l h e u r e u x a u r a i t pu être étouffé par sou s a n g . Mais le m o t e u r do la moto, qui gisait à t e r r e , continuait K ronfler. Mme Pasco, dont ia d e m e u r e a v o n s n o u s dit, est voisine, en l'entendant ainsi m a r c h e r , flnit par être intriguée. Elle se d e m a n d a i t qui son m i r i avait pu r e n c o n t r e r p o u r s ' a t t a r d e r aussi longtemps. Bile sortit et t r o u v a le p a u v r e h o m m e baig n a n t d a n s son sanff. • I l e appela aussitôt au secours. On m a n d a en h â t e M. le d o c t e u r Cadre qui prodigua les p r e m i e r s soins au blessé. P u i s eelul'Ci, c o m m e mobilisé, f u t t r a n s p o r t é k r b d p i l a l t e m p o r a i r e d u lycée. Lorlent L a p r o j e t H e n n e a s y * — I n un» de se» dernière» séances du Comité central, la Société Bretonne de Oéogràpble (Lorient), s'est occup é du projet de division de la France en région présenté par le député Hennessy. Notr» confrère A. Degoul, barde Renan 8»ib, directeur du Clocher Breton, (I) a fait temarquer fc ee sujet que ce que le projet pré«oit en ré«lité, fc plus ou moins longue deh^nce, pour les rtgions qu'il propose de «réer d'abord sous le seul couvert des conditions économiques, c'est une nouvelle division de la France qui porterait finalement sur tous le» services administratifs. Le problème ainsi posé en eon entier, a-t-il ajouté, est extrêmement vaste et complexe ; il touche non seulement aux intéréta économiques, mais * l'administration- générale, à la politique, à rbi»t»ire, à l'organisation, sous tous le« rapports, da pays. Selon l'avis de notre confrère, la Société Bretonne de Géographie s'est bornée, pour le ibomcnt, à l'examen de la division géographique prévue par le projet, et, se rangeant à eon point de vue. basé à la fois sur l'histoire, le» sentiments, et, principalement, sur les raison» éc»nomiques invoquées par le projet mime, a adopté finalement, après une longue discussion, par 13 voix contre », et 1 abstention, la motion suivante qui a été transimse A M. Hennessy : « La Société Bretonne de Géographie, sans aborder pour le moment l'étude des questions de divers ordres que soulève le projet Henneiisy, émet, avant tout, le voiu formel que la région qui comprendra les départements du Finistère, du Morbihan, des COtes-du-Nord, do !'Ille*et-Vilaine, comprenne également la LoireJnférleure. » ' Nous M'oyons savoir que la Chambre de Commerce du Morbihan, s'occupera prochainement à son tour de cette question. B a l l l s a r . — Skriva a r e r d e o m p e' hreimeg Gwened, gant e u r vignon, deux (I) N«m NsniMM n« piM Mir pantin bica rei«a«ai, éapait la éMsiim* tnot* iê Gi iwtm, U Clotktr Jr«lM^ MM MM Mp«Nat k n »«'«pr** la tMiacot* Mia n)l>M<« M«M N f n a é n t» plan « g ^ Mcapalt 4m» tê^mm kratkaa» (N. B . U K.) Lannion J m § 0 . — Ce n'est point c o m m e j u g e de paiz^ainsi que n o u s l'avions dit par e r r e u r , que M. Yves Lefebvre, directeur do la Pcntêe Bretonne est appelé k Lannlon, mais bien on qualité de j u g e au t r i b u n a l de instance do cette ville. Dont acte. Q u l m p o r l é . — Marché du 22 Juin. — Taureaux, le kilo., 0.00 à l.OO ; bœufs de bouoherie0.0()ài.40, vaches debouohe' rie 0.00 à 1.00 ; vaches laitières 150 à 500; génisses, 150 à 400; poros, 2.50à 2.G!> le i<il. moutons, 0.00 k 0.00; veaux, le kilo, 1.40 k 1.S0 T a x a t i o n : Froment, 00. 00 ; seigle, 00 à (ifi ; oy^e, OO.Cb ; S a m a i n 45.00 80. f r . les 100 kg. ; avoine, OÔ.OO ; Pomroefl de terre s a u c i s s e s , 18 à a o f r . l e s i o o k g ; b l a n c h e s , 00 à 00 f r . ; F o i n l e s 500 k . 80 h ; Paille, id. OO.àSO f r . ; C i d r e p u r j u s 80 à 9 0 f r . ; o r d i n a i r e 65 à 70 f r . ; b e u r r e l a l i v r e 2.25"à2.50 ; œ u f s l a d o u z . 00.0 k 2.00 ; P o u l e t s , v i e u x d e f r . ' 5 . 00 à 8. 00 ; p o u l e l s d e g r a i n s 5. 00 à 9. CO l a c o u p l e . A Guérie CHUTES DE MATRIOEê luformations financières. - 3 0/0 • 60 ; 5 0/0 : 88,20. R u s s e I s o n s o l i d é 4 0/0 : 67.90. C h e m i n s f r a n ç a i s : N o r d : 1335. P . L. M 980. O b l i g a t i o n s : C o m m u n a l e s 19i2 : F o n c i è r e s 1 8 7 9 : 470. Le masque aux dents longues. Placer s u r sa table UMO l'Yonne CLI'IRI'. di'S mots exquis, c'est choso.. f;.u i|,3, en Bomme. Il nes'a^^lt là que d'nné (|i H,sti-.a d'urgenl .it d« cuiflnièro. Arriver au fc.-lin uvec l'uppolit nécessaire est en apparence a u t r e m e n t difflcile, car, dit-on. l'appi^lit' ne s ' i c h H o pas. Cependant, Icà initiés suvcnl bio^i i)uo pour avoir le m a s q u e a u x d r n t s longues, pour iavoir do l')i;'|'i'lit. il Hiifïlt do prendre liw Pilu'ef? Pink qui s'achètent dans toutes les pharmacies. D É P L A C E M E N T S DES O R Q A N B S LA HERNIE, p a r s e s souffrances et la gravité de ses conséquences, est certainement une des plus g r a n d e s calamités qui f r a p p e l'humanité. ^Ses plus n o m b r e u s e s victimes sont les TRAVAILLEURS DE LA T E R R E chez qui les efforts rliysi.pi' Ç, fiûs à leur pénible labeur prr'vo; lient Pr-f^quemment L'ETRANQLEIHENt HERf.'îAiRE. Quelle belle découverte po-.T Ions cc« in:illi.iureux que la MÉTHODE LCROY DE PARIS qui, sans a u c u n e gêne, et sans chanppr les habitudes, fait disparaître au'^silAt la H H n \ I E ol on a s s u r e ia GUERISON DEFINITIVE c o m m e l'ont a f f i r m é les MILLIERS DE QUERISONS d é j à publiées, et que confirme à nouveau les ATTESTATIONS prises parmi les plus récentes : L'appétit e s t , en efTet, le pt-einiorsymptônip, de l'efflcacité 1 des Pilules Pink, ressenli par les malades qui ont eu le bon espi il de d e m a n d e r aide et secours à ce r e m a r ijuable remède, ain.i que l'a fait Mme Annette Rougetet, dem e u r a n t 47, rue do Pari.",ftCl ichy (Seine): « Depuis longtemps, nous écrit Mme Rougetet, j e souffrais de l'estomac. J e n'avaii M m e ROUGETET pas d'appétit et j e (jigérais avec difllcuUé le peu d'aliments que j'absorbaii?. Ma faiblesse était devenue très g r a n d e . Ayant pris plusieurs remè.Jes s a n s aucun résultat, j'ai voulu essayer les Pilules Pink et j e dois dire que dés les premières boîtes, j e me suis sentie beaucoup m i e u s . Mon appétit s'est réveillé, mes douleurs d'estomac ont disparu et j'ai bientôt r e t r o u v é toutes mes forces. » Les Pilules Pink sont en vente d a n s toutes les pharmacies et au dépôt : P h a r m a c i e Qablln, rue Ballu, Paris ; 3 fr. 50 ia boite ; les six boîtes, 17 fr. 50, franco, plus 0 fr. 40 par boîte m o n t a n t de la nouvelle taxe applicable aux spécialités p h a r m a c e u t i q u e s depuis le 1" juin. M., LEROY, spr^cinliste-herniaire, PARIS. Je suls beurcux, de pouvoir vous témoigner toute m a vpconnaispanee. oràcft à v o l r o MERVEILLEUSE MÉTHODE la HERNIE rinnt. j'i soutirais d e p u i s ' P L U SIEURS ANNÉES est a b f o l n m p n t O U t H I E Aussi veuillez croire k toute ma gratitude. 12 avril 1010. Mme BEUZIT. au Drennec en Saint Cadou (Finistère) M. LEROY, «pépialistc-hernlairo PARIS J e ne sais r o m m e n t vous remercier, car grâce à votre MERVEILLEUSE MÉTHODE j e suis COMPLÈTEMENT QUERI, de m a HERNIE qui me faisait souffrir depuis 2 0 ANS 5 d é c e m b r e 191C, ROIGNANT qifibriel à PLOUOOULM - Finistère Hésiter encore, serait Ctre son propre bourreau. C'est pourquoi, nous s o m m e s h e u r e u x d'annoncer à nos lecteurs que M. LEROY To' F a u b o u r g Sainl-.Martin, PARIS, s e r a à nouveau parmi nous. HERNIEUX, ne confondez pas et ne m a n quez pas d'ailpr voir l'éminent spécialiste qui recevra : HOMMES, FEMMES et E N F A N T S d a n s les villes ci-après. Quimper, Samedi 2j Juin, Holcl Du Parc. Quimperlé, Ven.iredi 29, Hôtel du Commerce. Oarhaix, Samedi JO Juin, de 11 h. à ) h. 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Malheur à ccllc qui ne se sera pas soignée en temps utile, car les p t i ^ rattcndcnt La JOUVBNOI de l'Abbé SOURY est composée de plantes Inofr ftnslves sans aucun poison, et toute femme soucieuse de sa santé doit, au moindre malaise, en faire usage. Son rôle est d e rétablir la parfaite circulation du sang et de décongestionner les diflérents organes. Elle fait disparaître et cmpCche, du mCmecoup, les Maladies intérieures, les Mètrites, Fibromes, Tume'brs, Cancers, Mauvaises suites de Couches, HômorraRles, Pertes blanches, les Varices, Phlébites, Hcinorroïdes, s a n s compter les Maladies d e l'Estomac, de l'Intestin et des Nerft, qui en sont toujours la conséquence. An moment du Retour d'ûgo, la femme devra encore faire usage d e la l^puVENCE de l'Abbé SOURY pour 3e débarrasser des Chaleurs, Vapeurs, EtoufTcments,et éviter les accidents et les Infirmités qui sont la suite do la disparition d'une formation qui a d u r é ' s i longtemps. 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Apret pluiieur» de me.'» camarades rrifnin ilitle», je prolalai contre la tolérance acri/rd'c à la dlffutlon de ces caries, que cert'iiin airpellent fort iudul'jemrncnt des " laideur» ", et nuxqueUe» je donrxc carrément le nom '/(!( leur conviennes : des " saloperies " tes productions d'une maison de Nantes %iei*snienl déjà bien avant la querre, et je deiHtnd tis qu'un vrai breton de pass'vje à Sanles nfinageàt une visite aux éditeurs, pour les tommer, au nom de notre dignité nationale, de cesser tes ignominies dont ils souillent notre race. Helas, j'ai tout lieu de croire qu'aucun champion n'est aller chuer son gant à la porte de ces messieurs ; Tristan doit, depuis, s'être fait tuer par les Boches sur les champs de la itame ou sur les bords de l'Ysor, car la blanche Iteiiil est toujours aux mains sordides des lé preu c. De Rennes également viennent d'ignobles cartes postales. Les saloperieà poly.. .chroltes n'ont jamais con/tU une telle prospérité que depuis la guerre, l'rndant que montent vers te ciel les fumées du Ming breton, de l'Alsace à la mer du Sord, là bat, les pcrea, les mères, les sœurs des héros sont odieusement bafouées ene/figie. La Urelagne ne vit jamais sur son sol tant d'étrangers que depuis trois ans, grâce aux évacuations et aux repliements de régiments. Beaucoup de cas ' élransfers, tiouvant dam les cartes auxquelles • «OMS faisons allusion, l'expression d'une Bretagne conforme aux plus stupides • racontars qui courent sur son compte depuis des iiécles, se sonf vréclpités là-dessus avec frénésie. . » — 1 t'A, ' dis donc, pige-moi ces tèlêres ; s'ils s'atligent, alors, ces Broutons.'» Combien de fois n'ai-^f^jias entendu de semblables ré/îexions sur les trottoirs, près de la porte des magasins où les frais débarqués chez nous achètent à la douzaine de quoi donner aux "copains" une idée du 'patfiUn" où on les a [expédiés... accompagnés d'une légende en français, il' en e;t beaucoup qui se prêteraient à une léyen-ie en briiton , en prose ou en vers : et, en tous cas, lai)lupart des caries représentant des scènes de la vie bretonne, des métiers pittoresques, des types curieux, pourraient être avantageusement commentées en breton (S) A re.rrmple de ce qui se [ait partout ailleurs, les ho is mots, les traditions et Légendes, les j/roverbi!s. les dictons locaux, pourraient fournir à l'infini des sujets de cartes originales, que tous coHecitonrieraienl avec plaisir [S). Des piovincet de population bien moim dense que. la Bretagne, possèdent de nombreuses séries de ce genre, s a n s traduclion française, qui sont achetées même, et peut-être, s u r out, par des gens ne comprenant rien au patois local. Les industries bretonnes mériteraient aussi d'être adroitement popularisées par la cîfte postale ; mais plusieurs d'entre elles, comme la broderie et la faïencerie, demanderaient ^ à être soigneusement reproduites en couleurs, à l'aide des procédés les plus perfectionnées de phololypie ; l'éditeur devra s'adresser à des maisons parisiennes bien outillés pour ce genre de travail. Je suis pershadé que d'artistiques reproducliont de détail et d'ensemble des différents genres de broderies de la CornouaiUe du Sud, et des poter it*s Quimperoises, feraient fureur près des amateurs et donneraient partout une haute opinion de ces industries. béciles malfaisants. Que de sages prévisions quiravolt promis ae faire, en sorte que je me aboutissent à des r é s u l l à t s r m p f # ù s ' l "  f m f 1 a vis obligé d'en p^yer celle quantité jusqu'à taxe a fait, d u coup, disparaître la m a r c l i a n dise et la Vie est d(;venue„d'a-ulant plu8.ch&;re / •Bresh Je vous avoue^ • Monsieur,'-q-tie- j'ai' été"que le c o n s o m m a t e u r dova.it payer, en,sus,:1a 'révolte de celle tyrannie,. Ma pas tant pour la valeur du cheval, que pour le désagrément de i r à i n t e d'un pro.cc.ès vcvhal à, encourir, ' 1 se voir à la merde d'un homme qui, jqlou,v. cl., . Faut-il é g a l e m e n t .se Jflor àu.^ promessea pfiifâché que je quille soii auberge,, s'en venge de clelles? Voici que dU-on, h s opéralious du celte manière. » Ravitaillement ne s e r o n t pins confiées q u ' à des gens capables et que les rcq.iisitioos é m a (Archives d'Ici V. C son) neront, d é s o r m a i s d ' h o m m e s compétents. Daniel'BERNARD Plus d'un É>cepti.}ue continue à croire que los nfiômes favoris^ a d m i n i s t r a l i f s c o n t i n u e r o n t à c o m m e t t r e les " m ê m e s sottises et è causer fes' C U o ^ e s «fc a u t r e s m ê m e s scanda'e3. Seulement, ils feindront de M. L o u ç l i c i i r , m i n i s t r e d u c h a r b o n . ne pas s'apercevoir que c'est d'eux surtoiit — La Journal Officiel public le décret confiant q u e les dévaslataires o n t à sû plaindre, ll.s à M. ^ u c h c u r la répartition des s t o k r s oublieront, — s'ils l'ont j a m a i s su, — qu-ii de cliarîion. L'article premier d u décret est e-tiste d a n s l'Evangile une parabole f a m e u s e s u r la paille et la poutre. ' ainsi conçu : « M. Loncheur, sous'secrt'.taire d'Etat de Môme, quand il s'agit d'Entn.-prises privées, l ' a r m e m e n t et des fabrications de g u e r r e , est le r è g l e m e n t doit être interprété avec intéllichargé de diriger, au nom et sous le c û n t r ô ' e gence et tac!. On stî rappelle m i s l o i r c des el par délégaiioa permanent»^ du ministre d'i.i ! 502 fUk-niands préposés à la g a r d e d'un m u s é e Rivitailli-nirnt g Miétal et des T r a n s p o r t s m a r l à la porte duquel il fallait déposer sa canne time.s, les services de riinportallon di'S conien e n t r a n t . CoH stricts o b s e r v a t e u r s d u r ^ l c b'usIJbies minérau.x, du ravitaillement en coin m c n t arrêtaient au passage les visileursqiii s?, bu-îlibics de toute n a t u r e et des T r a n s p o r i s présentaient les m a i n s vides ot leur disait': Maritimi'S. « Où est votre canne ? Je n'en ai p is. Eli bien, « E:) vortn de cette délf^galion, ' il a qualité allez on chsrohor une ! " pour p a s s e r i o n s les m a r s h é s concernùul' ces Il fuiulrait, p i u r revenir aux,cjiOfios'pratiseA'ioep, il en suit l'exéculiou et signe les ques, interpréter avr?G moins do r i g u e u r l'interordonnances et Oidres de paiement qui y sont diction par la Compugni-e d'Orléans, de p r e n relatifs. dre les trains rapides quàn4,,on n'a pas à parcourir u n n o m b r e respectable J e kilomèlnis. L'Union d e s ruiniUc.s d u s d i s p a r u s . En elle-même, la m e s u r e - s e ftOnçoit Quand — Le Pelil .Journ'il 61 Rue Lafayette i n f o r m e ' ils se p r é s e n t e n t en famille, les v o y a g e u r s ses . a d h é r e n t s que, m a l g r é les dénégations pour longs t r a j e t s ont droit d;être préférés boches les Allemands détiennent depuis plus a u x infligônes qui s'arrêteraient à la g a r e la plus de deux ans, en Allemagne et d a n s les pays proche ; mais, q u a n d ils sont s e u l s ' à vouloir envahis, de n o m b r e u x prisonniers français, prendre le train, pourquoi laisser ces inforr qu'ils privent d.j tous m o y e n s de corre.sponJre tiiBés se m o r f o n d r e s u r le q u a i ' et attendre; avec-leurs familles; et qu'ils empêchent m ê m e en m a u g r é a n t , un tardif pmtiibus ? Ppurquoi d,e faire savoir à leurs parents s'ils vivent e n leur d o n n e r le spectacle désolant de' w a g o n s core. qui p a r t e n t à vide, e n t i è r e m e n t à vide, s a n s Le n o m b r e dépasserait plusieurs dizaines de utilité pour personne, mille; si vous voulez m e t t r e un z e r m e a celte Ce R è g l e m e n t ne pourrait-il fléchir d e v a n t m a l h e u r e u s e situation, g r o u p e r vous a u t o u r des décisions ' individuelles, prises s o u s la de nous en e n v o y a n t votre adhésion par responsabilité du chef de service 7 S e u l e m e n t courrier. a u c u n intérêt personnel ne devrait Intervenir P a y c i n c n l d e s a l l o c a t i o n s . — Les d a n s ces décisions : Ni a m o u r propre, ni ranbénéllcialres des allocations ne d e v r o n t se cune, ni cupidité. présenter aux guichets dés percepteurs ou d.'s C'est ce dernier Inconvénient q u e m e t en comptables chargés des paicm nfs quo muiili relief l'Histoire — ancienne de date, mais de leur certillcal d'admission et, en oUtre, de t o u j o u r s actuelle, eh é g a r d à la persistance leur livret de famille où à défaut, du bulletin des passions h u m a i n e s — q u e le lecteur t r o u de naissance de chaque e n f a n t recevant la vera plus bas. Nous en a v o n s tiré d'avance la m a j o r a t i o n . Ces prescriptions sont formelles moralité. \ et exposeraient ceux qui ne s'y conformeN. R. raient point (i se voir r e f u s e r le v e r s e m e n t des, Petite chronique d'Histoire de B a s s e - B r e allocations au.xquelles ils ont droit. . ' tagne. Les tribulations d'un voyageur s e 11 est rappelé, d ' a u t r e part, que l'ai-iocation rendant de Loplent à Brest, en 1 7 8 4 . — n'est, en principe, payable q u ' a u x m a i n s du Les postes aux chevaux furet,t établis en Bretitulaire ; q u c si celle allocation peut être payée tagne par arrêt du Conseil du juillet -173g. au m a n d a t a i r e dé.-^ign'i d a n s 1k procuialion, Au début, seules les roules de Rennes à Brest, oha(]iie procuralion doit contenir l'indication Rennes à torient, Rennes a N'dnies et Rennes à du motif qui en a entraîné la délivrant;e Sl-Malà, furent comprises 'dans le projet el par (inllrmité, maladie, travail s'oppio-sant à tout suite pourvues de relais, c'est-à-dire, d'établisd é r a n g e m e n t , absence momentanée), et s'il sements fixes avec un'nombre de chevaux dés'agit d'un rnollf non' p e r m a n e n t , la procuraterminé pour conduire les véhicules. tion doit contenir l'indication de la d u r é e Le service fut organisé sur la roule de lorlent pour laquelle elle est établie. à Brest, de 1147 à i760, avec des relais d QuimIl est donc r e c o m m a n d o d'une manière perlé, Rosporden, Quimper, Chdteaulin, Le Faou expresrie à tous les d é t e n t e u r s de procuration el Landernfau. Cetté routé comprenait quinze de venir auk^secrétariats des mairies p o u r y postes et demie. La poste élail de deux lieuest, faire niention^iir le jnotif en raison duquel là soit 4.400 toises,d'où une distance totale de OS. iOO procnralion a étX-lonuiic. toises, ou en chiffres ronds, ilO hilo mitres Je propose maintenant l'édition d'un grand nombre de chansons populaires telles que : Ar Pilidouer, Julig a r vero, Ar Bonoiriig, etc... Ici' pas de frais de photo ni de clichage ; le prix de revient s'en trouve sensiblement diminué; et .l'importe quel imprimeur peut s'en occuper. Le but que nous poursuivons : la conservation de la langue {4) Il se vend dans les Alpes des cartes avec fleurs naturelles pressées et séchées (edelweiss, gentianes, etc...) L'exemple pourrait être suivi chez nous, et la flore de Bretagne pourrait constituer une collection à la fois instmclive et agréable, à laquelle on donnerait par exemple le nom de Bleuniou-Breiz ; chaque plante en fleur, les multiples variétés de biuyères, genêts, ajoncs, lierre, joncus dit Yeun Elez,seraient désignées sous des dénominations bretonnes, françaises el^cientlflques (s) et accompagnées d'un Me sera-t-il permis d'aggraver la tristesse du dicton popuèaire ou de vers empruntés aux "bartableau en ajoutant que ,si des Bretons consenz a s " de nos poù'tes nationaux. tait pour quelques gros sous à trahir leur patrie ,Des éditeurs bien avisés ont dressé quelques en vendant ces cartes, d'autres Bretons ont, riverains de la Méditerrannée d cueillir et à hétas/ <asez peu de goût, de fierté, ou de étaler sur des cartes des algues sous-marines 'conscience pour les achetei ? aux formes et aux couleurs extrêmement variées En d'attirés pays, on se serf de la carte postale dont l'effet décoratif est souvent meneilleux pour populariseret fixer pour toujours, des sites et a inspiré à un Méhent, le meilleur de son des monuments remarquables, ou des mœurs et •^œuvre de peintre. La flore marine de nos côtes des toxttumes particulières : quelle réclame est des plus rtcfies et renferme pour les spé' ûHè' province ne peut-elle se tailler de celte cialistes quelques espèces rarissimes. Les plus façon? beaux échantillons, fixés sur cartes, s'enlèveChei nous, ces rectangles de papier semblent raient pendant les mois d'été, sur nos plages (6) de plus en plus destinés à nousiridiculiser aux Les deux derniers articles que je viens de yeux de l'étranger sinon à nous proclamer notre signaler demandent évidemment au préalable propre déchéànce. les conseils d'un naturaiisie, sur les meilleun Vn éditeur briochin que nous connûmes autrefois procédés de fixage, de collage et de conservation excellemment inspiré, vient d son tour de sae mais une fois ces procédés vulgarisés, voilà accrifier à la plus plate niaiserie I il nous présente quise à nos populations d'Arvor et d'Argoat, depuis quelques mois, d'insipides collections où une nouvelle petite industrie rurale' qui, jointe (les '•Bretonnes sont figurées par des matrules à d'autres, pourrait contribuer à réaliser effica^aui pôUiHnes exubérantes, dénichées dans un cement chez tious le Slojd préconisé par notre b'tui-botU quelconque. ami M. Vallée, d l'eesemple des pays ScandinaEst-ce vraiment bien la peine d'habiter la proves. Je crois inutile d'insister sur le triple inté\àkce W France qtie tout le monde reconnaît être rêt qui se dégagerait de l'institution dans nos la plUsoriginale, pour enitre réduit à offrir aux campagn'es de ce Slojd aux points de vue du bien visiteurs de telles fadeurs 1 Le cœur me fend être, de la morale et de l'art (7). lorsque j'y compare les jolies cartes illustrant Au prix des irinovations que je viens de proEn Bretagne, les maîtres de poste avaient un les poésies rouergales de Jean Bameau ou certaiposer, la carte postale deviendra en Bretagne traitement de SOO livres, dont ion livres payés nes faMtes et chansons popula 'ires de Normandie une chose à la fois intéressante, instructive, et par les Etats de Bretagne et SOO livres par le du Morvan, du Poitou et d'ailleurs, qui me "genuine", témoignant de la conscience de soi, roi. ils jouissaient en outre d'un certain nombre tombent journellement entre les mainsi^ de l'activité, du goût d'un peuple qui ne veut de privilèges et exemptions attachés à leur état. Si lemouvement breton veut faire voir qu'en pas sombrer dans l'uniformisation envahisIls devaient fournir les chevaiuT, les attelages, dépit de la guerre il continue à exister, il faut sante : ce ne serait plus wi produit banal, de les postillons et tout ce 'qui était nécc.<ssaire à q'Jiili'.saissitse ici l'occasion d'affirmer sa vi« chiqué », breton de fortune, élaboré et exéculé leur entretien. Ils étaient autorisés à se faire l-iiilé, en exerçant son iafluence sur le commerce n'importe où et par n'importe qui! payer à raison de S5 sous par cheval et par des cartes postales. J'arrête ici, mes suggeitions ; je serais très poste. Un voyageur marchant à franc étrier ne Pour commencer, il serait de toute nécessité heureux de voir venir s y ajouter des nouvelles, pouvait payer moins de dcux chevaux, parce deidéiermineç, rvec le concours de la presse réle champ est vaste. Si elles sont de nature à qu'il devait être accompagné d'un postillon gionale toute entière, un mouvement d'opinion décider quélque compatriote à rénover et à orienpour ramener sa monture. Une personne voyaabsolument efficace, qui se traduise par autre ter dans de nouvelles voies une industrie desli geant seule, en voilure, devait payer au moins choi^.que des lamentations 'stériles, contre les née à prendre de plus en plus d'extensio i, qu il trois chevaux, deux pour la voilure et un saletées et les niaiseries sus mentionnées. Aucun se dépêche de les utiliser ; son œuvre restera troisième pour le postillon. On voit que ce mode journal, j'aime à le croire, ne refuserait de s'y comme celle d'un Breton éclairé (S). de transport était fort onéreux et accessible associer. Quant aux éditeurs, ils oni vraiment seulement au.v voyageurs à bourse bien garnie Mais la saloperie et la niaiserie continuent à trop mgné d'argent jusqu'ici, grdce à des écarls Si nous calculons, en effet, ce que dut débourser sévir, sans qu'il soit fait quelque chose de praqui, nulle part ailleurSt n'eussent été tolérés, le particulier dont l'aventure est racontée citique pour les détrôner, il ne nous restera bienpour pentti^à se faire dédommage', au cas où dessous, pour se faire transporter de I.orient à tôt qu'à pleurer sur de tristes cadavres, ceux un^^mr d la pudeur leur serait imposé. (1) Brest, lui. sa femme et ses deux enfants, nous de la Beauté, de l'Art, et du Sentiment National lin second lieu, il serait pour- les artisans de arrivons à un total de SS livres, pour un parà la profanation desquels nous assistons impas(f£mzarW tf'un grand intérêt de faire de la carte cours de HO Iciloinètrcs, sans compter lés frais sibles, et qui se meurent de honte sous les postale un auxiliaire de propagande qui donned'auberge. On conçoit qu'il réclame pour le sarcasmes de Vandales plui malfaisants que rait à l'étranger une représentation exacte de la cheval supplémentaire qu'on lui fait payer de ceux d'Outre-nhin. Bretonne, sous toutes ses formes, et pourrait Rosporden à Brest, bien que les maîtres de JPrmneiB GOVRVIZ, ^ême, dans une certaine mesure, devenir un postes fussent dans leur droit, en raison du ptécienx instrument d'éducation nationale, mauvais état de la route. L'aventure suivante, fa révélant leur pays à nos compalnolts euxarrivée à « M. Dunand d'hulay, professeur royal Autrefois et Aujourd'hui inimes. Pour ma part, je me ferai un plaide malhémati'iues' de MM. les Cadets gentilssir dé donner en ce sens quelques suggeshommes des Colonies a à Lorient, nous montrera C'est une vérité d'autrefois et d ' a u j o u r d ' h u i , tions pratiques. Nombreux 'sont ceux qui pourqu'il n'était pas toujours agréable de voyager qu'il ne f a u t pas trop s'attacher a u texte des xa^m en tirer parti ; et je suis persuadé qu'en en 1784. Je faisant, iis entreprendraient à la fois une llOglements eux-mômes. Ils sont, maintes fois, bonne œuvre et, ce qui n'est jamais négligeable, ce que les fait l'intervention intéressée d'imn Dos affaires m'appelant à Brest Jkcc mon tfW esfcellente '^affaire" épouse et deux de mes enfants l'un de 3 ans et "Une carte postale illustrée, pour être miivient (3; Les iMvaro koz a Vreiz-Izel, de Sauvé, demi, et l'autre de sept ans, je partis le .y de intéressante, ne doit pas se contenter de repro(champion, P a r i s ; constituent u n e mine Inéce mois, ayant une voilure qui par l'ordonnance, / dutre simplement un paysage, un monument, puisable de ces proverbes et dictons ; l'illuscomportes chevaux. Arrivé au premier relai, à une i^ersonne : elle doit, autant que possible tration en serait facile. Une collection do ce Quhnpcrlai, je demandai combienje devols, on Xité*irfattentionde l acheteur,du collectionneur g e n r e est celle, qui, & mon avis, obtiendrait le me fit payer quatre chevaux, c'est-à-dire un et les édifier, lorsque les circonstances s'y prêplus g r a n d succès d a n s nos campagnes. cheval de plus pour mes deux cnfans, je tent en évoquant des souvenirs historiques ou CV La chose a été (entée d é j à il y a quelques trouvai la demande juste et conforme d ce que littéraires, des dates célèbres, des légendes, des années pour W'S Mélodies populaires de Herriou l'on m'avoit dit; il en fut de même à la poste traits de mœurs carastéristiques. Deux ou trois et de l'abUé Guillerm ; Je ne sais quel résulsuivante. Arrivé à Quimper, je dis au postillon l^hes ^ commentaires sérieux, au minimum, 89t a donné l'entreprist, mais j e ccrains que la de nous faire descendre à la meilleure auberge ; devaient accompagner une bonne partie des diffusion de ces cartes-chansons n'ait pas été il nous mena chez Payens à la Grande-Maison, rjprMluctions.(iJ'. Que de choses utiles ne fepoussée assez activement. En tout cas, un nou- ,,propriéhtirc des chevaux qui vous amenoienl rait-ion pas ttiaiêi connaître au public! vel essai ne nécessiterait q'uno mise de fond de Bospordin, ce que nous ignorions. Les cham iailme. bres qu'on nous montra ne nous convenant point, La première qualité d'une carte postale achenous ne voulûmes point rester à celle auberge (b) L'ouvrage de Liégard : Bleuniou Bralz, tée en nretaane serait d'être b r e t o n n e ; pour ce oonstituerait ici un guide précieux. et nous nous fimes conduire au Lion d'Or. qui concerne les reproductions de "types", elle Arrivé là, je demandai le postillon pour te (0) J e crois savoir qu'à Uolle-Isle-en-Mer, un peut l'être de deux manières : payer; je lui donnai ce qui lui revenoit, m a r c h a n d d'articles de plage a tenté la chose 49 En reprisentqnt les' Bretons tels qu'ils sont ot no s o n g e r a i t g u è r e h s'en plaindre. comptant sur quatre chevaux, comme j'avois tans recoHTi^à des mUea en saine le plus soupai,é aux autres postes, la route étant d'ailleurs (7) P a r m i tous les problèmes économiques vent maladràl/tn, et à des déguiséments oU le qui se poseront a p r è s la guerre, la création et la meilleure de toutes celles que'j'avois faites. f a a x icla!^ W i P ^ ' le développame.nt des petites industries f a m i Je fus très étonné quant il me dit qu'il avoit i' Ba f^iSÎ^^ parler ces Bretons c o m m e ils liales sont de ce qui d e v r o n t retenir tout d'aordre de me faire payer 5 chevaux ; je lui dis ngt^r la Basse-Bretagne, en bord l'attention des pouvoirs publics et dos qu'il avait dû voir que je n'en avois payé que • brczoaaeg a m Ê ^ t l A . organisations régionales. 4 à l'autre poste, il en convint, mais me dit Si cerlains^mtétfei ettmonuments peuvent, et qu'il étolt obligé de fa're ce qui lui étoit (8) Alln d'encourager les artisans et les édidoivent mêm^jl^potnl dé'j^Uj,. commercial, être ordonné. Je fis venir le maître pour m'expliteurs, et de provoquer entre-eux u n e salutaire quer avec lui et je reconnus l'aubergiste que je émulalion, les sociétés artistiques et rôgionaN o t M . - ( i k o M l q u e s é d i t i u r s ont d é j à pris venois de quitter,., Voyant que malqré ce que lisic!» devraient accorder dos récompenses aux cette latolligfifte m e s u r e ; m a i s ils sont i'exspécimens îdes différents genres, les mieux je lui disois, il insistoit, je demandai à aller ccpllon. Il fatidrali, fif la chose se généralise, venus sous les r a p p o r t s de la conception et de chez M. le Sénéchal qui étoit en campagne. Son que les éditebra d « n o t r e p a y s se tiennent en l'exécution. époux me donnoit raison, mais cela ne sufisoit contact aveo> des Bretons avertis, qui leur pas ; je fus chez le Procureur du Roi/ qui me Dans tous les pays f r é q u e n t é s des touristes upporleralent^ M n 9 n i a r c b a n d e r , la plus désindit que celte affaire n'étoil pas de sa compéle besoin se fait sentir de s élever contre les térciiséo desl^llaboratioDS. tance, qu'il me croyait fondé à ne payer que exagérations du m a u v a i s goût d a n s toutes ses (2) Jo crois'devoir signaler que d'heureux, 4 chevaux, mais qu'il ne pouvoit décider absolumanifestations ; en Suisse n o t a m m e n t s'est niais trop r ^ f e s p r é c é d e n t s existent ; entre ment la question ne voyant i len de déterminé, formée une société, l'Heimatschuts dont le a u t r e s d a n s leff collections Le Doard(ChAteaulin; étant ennuyé d'une pareille chicane et craiqnant, rôle est do signaler a u x pouvoirs publics les et Joiicour (Brtsparts). M Joncour, qui m e pacom e on me l'avait fait pressentir, de n'avoir profanations rte paysages par l'arcshitfjcture rait être aossi^bon b r e t o n n a n t que photograpas de chevaux te lendemain, j'en payai c.nq, cosmopolite, et lesatteintes qui p o u r r a i e n t être phe, a spirituèiiement a c c o m p a g n é son Kaou imaginant d'ailleurs que cette tracasserie n'aufaites & la dignité Nationale par les afilches nt an Terrier dent, d u q u a t r a i n suivant : roii pas lieu aux autres postes ; mais je me les cartes postales. Il ser .it à désirer que chez trompai ; le lendemain en entrant dans la voi' Keit h a m a vo a r bed a r be^, nous, la puisoante organisation d u Touringture, le nouveau postillon me dit que le maître, P a r d a Qaou n a vo kavet ; Çlub, d'accord avec les comités d'initiative après m'avoir fait toutes ces histoires, avoit été P a o'bell p l a n t a e d u r k e s h a g e zorn, régionaux e n t r e p r e n e a t la m ê m e œ u v r e salutrouver le sien pour lui dire que lui ayant Morse toi o u i : ato kig po askorn I taire. P c r n i i s v i o n s aii.x î t . A . T . c l a s s e I 8 î r â e t p l i i . s a n c i e n n e s . — Le ministre de la Guerre a décidé d'accordé une deuxième permission de compensation de treize j o u r s aux militaire.-! R A. T. des classes 1892 ot plus ancinnnes, du servic-i a r m é , a y a n t clé ellectiv e m e n t en service -< un mois au moins » a v a n t la date d'appel normal de leur classe (l), à l'cxceptiou des militair-is de k g e n d a r m e r i e , ou en affectation spéciale, ou relevant du ministère de l ' a r m e m e n t . Sont considérées c o m m e ddtes d'appel • n o r m a l : classe 1889, le <5 avril lOiâ ; d u s s e 1S90, le 1 " av.-il iOlO; classe 1891, le 1" m a r s 1915 ; classe 1892, le 1" décem'.ire 19: 5. La date limite h laquelle les a y a n l î - d r o i t d e v r o n t avoir obtenu les deux pr'rinissions de compensation est fixée au 15 n o v e m b r e 1917. P o a r la prt'uiière permi.-sion de c o m p e r sation, il sulllt d'avoir été convoqué et m service treize jours a v a n t la d ite no.-maie. L e sursi.N a n ç a i i i s t i u s d e s c l a s s e s 1 8 8 8 e t I 8 8 Î ) . • - Les Jisposliions bionvellantes prises on f a v e u r des familles d e s militaires cultiv.iteurs a p p a r t e n a n t aux classes 1888 et 18,S9 détachés à la terre ne s'appliq u e n t pas aux artisans dont les métiers se rapportent à l'agrioifLlure, tels que les m a réchaux ferrants, les bo irr.;lier.-i, etc. Ces spécialistes trav.iilient aux m ê m e s conditions de prix que leurs eollèjjues non mobilisés. Ils na sont pas détachés ft. la terre, mais simplement en sursis cliiz eux et par suito sont s o u m i s a u droit e o i i m u n . Pour que e s f a milles puissent eouti m e r ' à recevoir les allocations militaires, il o,«t indispensable q u e leur siluatio.i ait été fi nouveau examinée p a r les commissions cantonales, c o . j f o n n i m e it à la circulaire intenninistirieile du 30 m a r s 1915. L e s é U ' . x n ^ e i ' s e n F m n c i î . — Le Conseil des ininistres s'est préoccupé de la' question des étr.ingen? résidant en l-Vance. Le ministre de l'Intérieur a indiqué que le d é c r e t du 2 avril 1017 portant création d'une carte d'idcnditéobligTioire s o u m e t t i i l tou^ lo.s étrangeri! à uneenquiUo des |)lus sévère.? et constituait une revir^inn intégrale de tous les p e r m i s dô s é j o u r . Ce travail est acluellomcnt en cours. La Commission soéetuie c'.iarg.^e do la révision dos permis do s é j o u r q,ii fonctionne depuis 1915 collabore ft cette tilche avec les service de la Siireté générale et .do la préfecture lie police. Les concours de l'écolo nnvalc. — L<'s ciïndiilat-; r('colo nav.ile sont i n f o r m é s que le prochain concours d'admi-!»lon a u r a lieu d a n s le coiir.uit du mois do février 191fi. Des réductions seront apportées i)our ce concours au p r o g r a m m e d'ailmission. Klleâ seront notillées prochainement au Journal Officiel. LA. REVU£1 JaEBJOOMAJDAIRX, Sommaire <lii 16 Juin /p;; Envoi, »nr dcnmnda, H, riio Gnrnnciirc, P.iri». d un numéro spécimen el du calnloKuc des prime» de librairie fr. de litrei por nu). PARTIE LITTERAIRE dans la Culture DEMANDEZ et TEIevage l» Pour tripler votre récolte de p o m m e s d e terre. 2° Pour faire fortune par l ' é l e v a g e du p o r c . 3° P o u r o b t e n i r d e s œ u f s e n g r a n d n o m b r e d a n s toutes les basses-cours et en toute saison. d" 200 % dans l'élevage des poules, oies, canards, dindes etc. 5° Pour nourrir vos BStes mieux et à meilleur marché. G» Rendements énormes dans la culture des plantes potagères. 7° Des l é g u m e s n o u v e a u x peu conaus et •de grand rendement. 8° Les e n g r a i s multiplicateurs des récoltes. 9» Pour produire partout, en toute saison, des p r i m e u r s de gros rendement. 10» Pour g.agner de l'Or p a r l e s n o u v e l l e s m é t h o d e s de culture. Il» Pour prédire le temps qu'il fera. 12» Comment bien semer, planter, greffer. 13; Préservez vos animaux des maladies. En'vol f r a n c o contre 0 . 3 5 par v o l u m e a d r e s S'^s aux Editions Documentaires (service B) 118 Rue de Rivoii P a r i s . L e s r a d r e s a u . \ i l l a l r e s . — Pourront être n o m m é s d a n s le c a d r e auxiliaire d e l'intendance au g r a d e d'attaché de 2* classe ou d'officier d'administration de 3* classe, les ?fixemptés ou r e f o r m é s appartenant aux classes de l'armée territoriale et de s a r é s e r v e .et les h o m m e s du service auxiliaire a p p a r t e n a n t aux m ê m e s classes. UN MINIMUM DE SECURITE NATIONALE L a Commission Centrale Exécutive de l'Alliance Iiépublicaine Démocratique, réunie le m e r c r e i i 13 j u i n , sous la présidence de M. A. Carnot, m e m b r e de l'Inslitut, a voté à l'unaoir. mité l ' o r d r e du j o u r suivant : • Au nom des Fédérations, des Comités et des adhérent» de l'Alliance Républicaine Uimncratique. la Commiwion Cenirale Ex^cuiÏTe confirme son ordre du jaur du 17 mai, réclamant du gourcrnement, pour atténuer la crise • l i m e n taire, le recours aux compétences, une prévoyance touiourt on ércil, x ainsi qu'un plan méthodique de toutes les rastrictions et de toutes les mesures de pvduction nécessairei. » « Elle d'iplore 1 incertitude, le manque d'information, let contradictions qui se révèlent dans des séries de décisions, notifiées avant d'avoir été réfléchie», et dont la publication puis le brusque retrait, affaiblissent l autorité du gouvernement cl énervent !e pays ; « Elle appelle l'attention la plus vixilante des pouvoirs publics f u r les menées des émissaires de l'étranger qu'on trouve trop souvent mêlés aux conflits du travail pour lei exploiter, pour les envenimer, pour pousser au désordre et i la violence ; t Elle juxe indispennable et urgente une révision rigoareuse des permis de séjour dont beaucoup sont^fn dea mains suspectes : « Elle demande que les propagateurs de fausses nouvelle! soient aciiveinent r e c e r c h é s et s^WtremenJ punis ; « I.'A. R. 0 proclame, pour nAre patrie, victime d'une agression sauvage .suivie d atrocités sans nom, et pourlea peuples violcniés, dépouillés et asservis, le droit e t la nécessité absolus d obtenir réparations, restitutions, indemnités et garanties, t e n'est pas au moment où nos alliéi Anglais et Italiens développent leur puissant effort el où la grande nation am-'ricaine commence le sien, que la France, près de recueillir le fruit de tant de sang ants sacr.fices, se' ' le laissera ravir par l'effet de l intrigua ou de la lassitude. Dissipant" le malaise créé dans l'opinion par un Sâctieux retour de l'esprit de parti, il l..uf. que l'union se reforme plut étroite, que la discipline s'affirme plus fo.te autour da noi drapeaux, qui ;i'ont jamais flotté jur des troupes plus héroïques, et que. sous l'impulsion d'un gouvernement réso'.u, tomes les énergies du pays se tfndent vers U victoire réservée au p'.us persévérant. » D t n s la mêa>e séance, la Commission a volé à l'unanimité ce second o r d r e d u j o u r : « « • • < • l a Commission exécuîive a d n ^ s e * son vice-président. M. Joanart, sca vives fclicitaiions pour la haute missiori qui lui a été confiée et p lur 1 énergique et heureuse façon d o n il l a remplie, en sauvfgardant tout à la fois les iatéréis et la dignité de l'Entente, les libertci et l'honneur de la Grèce ». IB* CONCOURS LEPINE Poupées, Jeux, Jouets, Articles de *»ari8 Inventions nouvelles, Travaux d'Habileté, Industries diverses I.e 15* Concours I.épine, organisé par !'.<MO«IJ«OII des petits fabricants et InvenUurs Français, reconnue iPuliliU tuHiqui- aura lieu cette année du 10 août au g octobre a o s Sall. s du Jeu de Paumo et leurs dépendances, dans le Jardin des Tuilicries. Celte manifestation tous les ans plus comidérable. fournit aux inventeurs et fabricants l'occasion d i faire connaître le produit de leur imaginatiin, »t, par le certij-icat de garantie remis à cjux qui en font la demande, frotige en France les inventions sans aucun frais, fendant t j moU, avant la pris* facuUativi du brevet définitif. F ndé par M. I.épliic en lOot, le Concoirs s'adres*e A toute» les branches de l'industrio. Il est ouvert aux artisan* de toutes leopi-ofessioris : .Métaux, Bois. Cuir, Pafier C«mmique, Tissus, etc , i l'exclusion des produits d'ëntretien et d alimentation. l e Comité d'organisation adresse un pressant appel A tout .çs hran{.iis qui .ayant créé une nouveauté cherchent à en tirer proht, soit en vendant le modèle, sott en le lançant dan.» le comni-'rce. , I.e droit d adinissioii est 4 la par.ée des b.iurse» les nlus m dcstes. -, l.es oliiets présenté» p.ir les membres de l'Association mobilisés seront reçus au Concours à titre gracieux. Les objets intoressant la défense nationale et réclamé* par M. le .Miniatre d* Tlnstraction publique el de* lovenlions lui seront remis, après inscripti.in cerlifiant leur remis« au Comité, afin que ces modèles ne perdent pas le bénéfice de la loi du 1! avril 1908, relative i la pcotectioD temporaire. Des prix en espèces, objets d'art, objets divers, médailles.o soront attribués aux lauréats avec le diplôme. La 15- m.inifestation du Concours I.épine'comprendr» trois parties : f I.B Concours des nouveautés avec récompenses; 3- I. Exposition à côté du Concours pour la vente en gros : l.es Comploirs de vente des échantillons au détail seront autorisas pour les participants ou ayant participé au Concours et pour K-s oxposan's pour la vente en groa. i.» R^sl"»">t Concours est a.lressi franco i touti personne qui en fut laltmunde au Siige Socul d* l'AsSûcintion ,ies petits Fabricants et Inventeurs Francis irt rue du Te'npleà Paris. TéUph. • archives j o - f t î . ' Les ndhisions sont reçues dès à présent et jusqu'au i " aoftt nu Siège bocial et du jeudi » août au mardi 7 août aux Salles du Jeu de l'aume, d a n , le jardin des Tuilicries. , L t public sera admis à visiter les locaux du Concour» à p.irtirdu vendredi 10 août jour de l'inauguration. /.K COMITE D-ORGAKISATION Fiédéric Maiison, de l'Acadf'mle fr.mç.iise, Ce que c'en jur Hi VII/R.-. Vn ministr,- /J C:ierre ,iu Dincloirt. — Ca jotirnal «ai conipoaé par dM ouTriAn Alcx.indrc I.cfni, dépmé d lilc-rt-Viliimc, Lç IKirhment et niuho.ju--. ik Slod-holm. - .\x\", t.e o-vne et h ouerrt QctMPKnx.! - Imprimerie de (LKOfl LE BBRRE) f.ir Priùilcil irAssisi-s. — Jncques Chéncvlt^re," t.'Ite di'serh ilV), - .\u),'uMc l)or<'li.nin, l'icrre Cortmille (\'lil) PiWi/>i'e. I.c Mcnlair. U Suite Ju Henleur. - I.tandrè Vaillnl, Le Décor de lu vie t.e livre, Olr«ot*ur-6irint. L«0(i Lt BEBRE l.a Proleshiion .le VAhace-l.orninc en iHjr, par M. II» Henri VVeljchinKcr, de l'.Vc.idémic d e j Sciences morales el patiti<iuc>. Les Faits et ks Uies au Jour le iour. Certiflfl par l'imprimear. Va ponr In tég«U«atioa de (iBatnre a-ccrtt« 1 Mtirli <t QtùmverU Byn«Uq«4a ApieeU
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