Juin 1917 - Site en travaux, le week

3 4 * A n n é e . — 1V> 2 2
L E
K u M t o è
;
C B V Q t
C E N T I M E S
Dimanche 3 Juin 19
ET MARITIME
Organe Républicain Démocratiqiie et Régionalîste de l'Ouest
Paraissmt
AnnonoM «t
Réolamet
AnnoiiMfl JudioialrM (U l i g n e ) . . .
Annonofls volontaires
RéoluneiB
;
M o.
M o.
Mo.
Let annà^eet
sont reçues au bureau
du
journal et, à Paris, dans toutes tes
Agences.
On traite à forfait pour les annonces
répétées plusieurs fois.
les JEUDf; et
DIMANCHE
Dipdoteup t Léon UE B E R R C
RÉDACTION, ADMlNtSTRATI^N à ANNONCSS
A Q U I M P K R L É , P l a d e Ifervo, n° 8 bis
T É U f c r " H O N K , IN*
•
Adms» Téligrathùlut i UniOl}» Quimperlâ
m
AVXa,
— « X'Uaioa Agria»l0 »
wpr^mér»
êmmméi
• Jmim a » p a k J i o a M M A t e i B S é i a * A 4 j i s f M*
Prisonniert de Querre.
P a r Balte d e circonstances exceptionnelles la
réanlpn des Prisonniers de Guerre n'a pu
avoir lieu le v e n d r e d i !•* J u i n .
AINOIIS U TERRE
J'ai toujoart
beaucoup aimé la
campagne.
On y mine une vie saine faite de
quiétude
apaisante.
Elle est le refuge des artistes,
des
^iniret,
des
littérateurs,
des
parlementaim,
de torn ceux enfin qui oioent de Iravail intellectuel.
Les malades
y
viennent
chercher le repos, l'air par et l'espoir,
d'une
guéritek
rapide.
Mais je n'aime point seulement
la
campagne par dilettantisme
d'amateur.
Je l'aime
aussi et surtout coihme une bonne mère nourricière dont nul au monde ne saurait
se
passer.
Car c'est bien elle la
pourvoyeuse
de toutes
le* tables.
Aux
pauvres,
elle
donne l'indispensable,
aux riches, elle
foW'
nit le superflu. Ces belles grappes de raisin
sur an plateau de. cristal, ces groues
pêches
Juteuses que pile une main blanche de mondaine, viennent
de la terre, tout comme le
" pain bis dont l'ouvrier
de la glèbe fait
son
régal.
La campagne
est plus qiCune source
de
richesse» incomparables.
En elle réside
l'expreuion
même de ta Vie dans ce qu'elle a
f irtifc^
flh
4' M
P^'^
laboureur pénchi
sur ta terre comme un être
misérabtê
geignant et suant sous le poids de
travatu
pinMes.
H m'apparatt,
au
contraire, dan» /« merpeilleax
décor des sites
agrestes comme un homme heureux, plein de
souplesse
et de force,
libre de toute
contrainte, ne connaissant
ni te sifftel des contre'
mattre», ni la surveillance
Jalouse de chefs
grincheux
toujours enclins aux
reproches.
Qà'it travaille
dans la plaine ou dans la
montagne,
qu'il conduise
la charrue ou la
moissonneuse,
il peut chanter
à son
aise,
causer avec ses compagnons
et rêver
aux
sien». Point de murs qui l'oppressent,
point
de machines qui Fénervent. Il va et vient de
son mime pas tranquille sous la voûte céleste
aux mille teintes changeantes,
poursuivi
par
te gai ramage de chanteurs
inimitables,
du
soleil plein les yeux, de l'air plein Us poumons, de ta Joie plein te cœur.
Je me suis beaucoup
élevé,
autrefois,
iontr»
l'exode
des campagnes
et
J'avais
raison. Il faut aimer la terre. Tous Us regards aujourd'hui
se portent sur elle,
par
Nécessité,
hélas t C'est qu'on commence
à
connaître,
chez nous, la valeur de ses produit». Alor» de» concours
inattendus,
timides
et gauche»,
mais précieux
tout de
même,
sont venu» à elle. De grande» dames
oisives
et des Jeunes filles charmantes
n'ont
pas
craint de venir surveiller
nos
basses-cours
pour permettre aux paysannes
de
s'employer
à de» travaux
plus rudes,' Jusqu'à la Jeu, nesse de nos écoles qui s'est penchée sur la
glèbe avec une exquise
bonne grâce et la
ferme volonté de bien faire t Mais qu'on ne
»'lllu»ionne pa»; ee» dévouements
méritoires
ne sauraient
durer longtemps.
Ce qu'il
faut,
c'est s'attacher par tous les moyens
possibles,
à conserver le campagnard
â la
campagne;
à la campagne
que fon déserte trop,
alors
qu'après la guerre, elle aura tant besoin de
bras t Dès maintenant
il convient donc de la
faire aimer et ceci regarde
tous ceux
qui
tUnnent une plume, tous ceux qui
enseignent,
tous ceux qui croient en la résurrection
de
notre race, tou» ceux qui révent d'un
avenir
meilleur
fait de travail,
de concorde,
de
Juetice, d'amour et de
paix.
Front
Wimrf
de l'Aisne, 17 mai
XMMMAl^BC
1917,
LE PARLEMENT
Ohambre
Siane» du té mai 1917
Continuation d u d é b a t s u r la g u e r r e sousm a r i n e . . . M. A n d r é Hesse, b o r n e ses o b s e r v a t i o n s à la d é f e n s e d e s p o r t s d e St-Nazal;e,
la Pallce e t B o r d e a u x , qu'il J u g e m a u v a i s e .
Sianoe du 99 mai
Voici la s e m a i n e anglaise qui fait son apparition d a n s n o s lois. L a C b a m b r e a en effet
v o t é le texte s u i v a n t :
Article 1". — P e n d a n t la d u r é e de la g u e r r e
e t t a n t q u ' u n é loi g é n é r a l e n e s e r a pas inter
v e n u e d a n s les Industries visées p a r l'article
83 d u livre !•* d u code d u travail et de la p r é voyanoa sociale 1« r e p o s p e n d a n t l'apiès-midi
d u samedi sera u r a r é aux ouvrières de tous
I g e t d m d M '«ondlUons d é t e r m i n é e s p o u r
• b e q u e p r o f e n l o n e t p o u r e b e q u é région «a
t e n a n t co'mpte du besoin du travail d a n s les
diverses saisons par des r è g l e m e n t s d'administration publique qui se r é t é r e r o n t , d a n s les
CdS où il en existera,, a u x accbrdd i n t e r v e n u s
e n t r e les syndicats p a t r o n a u x et o u v r i e r s de
' a profession et de la région.
Arl. 8. — L o r s q u e les besoins de la défense
nationale l'exigeront, rapplication d e la présente loi p o u r r a , p a r décision d u ministre de
a g u e r r e être s u s p e n d u e pouc les o u v r i è r e s
de la confection milUaire.
Art. 3. — Les infractions au r è g l e m e n t d'administration publique visées à l'article p r e mier cl-dessus s o n t constatées d a n s les condilons déterminées par rartlcle 107 d u livre 11
d u code d u travail et de la prévoyance sociale
et sont passibles des pénalités prévues p a r les
articles l!j9 à 163 Inclus dudlt livre.
Séance du 30 mai
M. Maurice Viollette établira u n prix unique
du c h a r b o n en faisant m a s s e des c h a r b o n s
français et é t r a n g e r s . Il d e m a n d e pour s'expliquer u n crédit de quelques J o u r s M. Bcacke,
d é p u t é de la Seine estime que s a n s taxation,
le ravitaillement de P a r i s est impossible.
Séance du S juin
Sérieux d é b a t à la C h a m b r e au s u j e t de la
conférence internationale socialiste de S t o c k h o l m . Le Comité secret est décidé.
Sénat
Séance du S juin 1917
Le S é n a t continue la discussion du p r o j e t
de mobilisation civile qui c o m p r e n d r a i t la réquisition de tous les Français non mobilisables
de 16 k GO a n s pour les besoins de la Défense
Nationale.
L'activité est t o u j o u r s g r a n d é d a c s le s e c t e u r
de. Moronvillers e t la région d e Laifaux. L'aviation s'est distinguée p e n d a n t la semaine
écoulée ; on chiffre ft 89 les avions e n n e m i s atteints, en 12 J o u r s . Dans la m ê m e Journée Quyn e m e r en a a b a t t u 4 à lui seul.
La brillante offensivo des Italiens se poursuit
portant à 23.681 le n o m b r e des prisonniers
depuis le 14 mai.
S u r le f r o n t russe t o u j o u r s la m ê m e inaction
La Russie soufTre encore de la crise économique, industrielle et g o u v e r n e m e n t a l e . Du m o i n s
les tentatives de paix séparée s e m b l e n t avoir
échoué.
C o l o n n e
f i a m a i D d e
Mmlf/àuoha
Sjp««rJcM
De personen die stortlngen te doen hebben
in de Belgiscne spaarkas, k u n n e n dit doen pp
Dinsdag 5 J u n i a a n s t a a n d e n a 4 u, in de
Belgische school — Salle St-Colomban.
A H JOiUm u
j®llll
Ceutres hospitaliers «Krlooles» —
Les « sequelles <• de blessures, qui étaient
traitées jusqu'ici u n i q u e m e n t p a r la physiothéraphle mécanique, s o n t plus r a p i d e m e n t
améliorées p a r le travail. De petits centres
hospitaliers agricoles vont être créés a u t o u r
du centre de p b y s l o t h é r a p h l e . Chacun d'eux
c o m p r e n d r a de 25 à 150 11^.
LeH confitures. — Le S y n d i r « t de l'épicerie, c h a r g é de la répartition d u s u c r e p o u r
les confitures, prépare en ce m o m e n t des
c a r t e s spéciales qui s e r o n t prêtes pour la prem i è r e s e m a i n e de Juin.
Classe 1889t
Les h o m m e s do la
classe 1889 qui sont actuellement d a n s la zone
des a r m é e s s e r o n t r e n v o y é s à l'intérieur et
s e r o n t affectés à proximité de leur domicile,
par application de l'article 6 de la loi du 20
février 1917. Cette relève, actuellement en cours
d'exécution, s'iitrHctue p r o g r e s s i v e m e n t suivant
les instructions données p a r le g é n é r a l comm a n d a n t en chef.
Les permissions agricoles étendues A la classe 1898. — Une note
d u Grand Quartier Général étend a u x a g r i c u l t e u r s de la classe 1893 les dispositions de
la circulaire du 20 n o v e m b r e 1916, relatives à
la concession des pemissions agricoles de
v i n g t Jours aux a g r i c u l t e u r s d e s classes 1892
et p l u s anciennes. *
En conséquence, tous les a g r i c u l t e u r s des
classes 1893 et plus anciennnes, qui n'ont pas
encore bénéficié d'une permission agricole,
d e v r o n t obtenir satisfaction a v a n t le 15 nov e m b r e 1917.
Les Intéressés bénéficieront des treize J o u r s
s u p p l é m e n t a i r e s a u m o m e n t de leur p e r m i s sion de détente, & leur choix, et s a n s qu'il soit
t e n u compte d ' u n p o u r c e n t a g e quelconque.
Le retour des Prisonniers. — Un
nouvel accord c o n c e r n a n t le r a p a t r i e m e n t
direct ou l'Internement en Suisse de prisonniers malades ou blessés, a été signé, le s a m e d i
26 mai, entre la F r a n c e et l'Allemagne, par
l'Intermédiaire de la Suisse.
Il a donc été décidé q u ' u n e moitié des prisonniers Internés en Suisse serait rapatriée.
' P a r m i les p r e m i e r s s e r o n t Inscrits les t u b e r culeux guéris, les a m p u t é s , blessés, m a l a d e s
Inguérissables de toutes catégories.
Un autre projet relatif, celui-ci, «ux prisonnlfirti de guerre vaiidei, lit examiné, à l'beure
actuelle; • par les ^ o u v e r n e m e n l â français et
allemand. Lu g o u v e r n e m e n t français a donné
d é j à son adhésion, et on attend s o u s peu la
ralillcation du Kouvernement allemand.
L e b a t t a j ç e d e s r é c o l t e s . — Le minist r e de l'agriculture vient d'adresser u n e circulaire a u x préfets, les invitant h lui faire
connaître les professionnels nécessaires pour
le battage des grains.
Il convient do restreindre au m i n i m u m la
d e m a n d e dos mobilisés, s u r t o u t aprûs les récents d é t a c h e m e n t s à la terre. Il convient aussi
de réclamer principalement le concours des
mobilisés do :a zône. de l'intérieur, q u a n d les
travailleurs civils font a b s o l u m e n t d é f a u t .
Réquisitions d e Tourragcs. — La réquisition do fourrages ne doit j a m a i s porter
s u r la totalité des récoltes : elle doit laisser à
la disposition des cultivateurs les contingents
indispensables a u x besoins de leurs exploitat i o n s et à l'alimentation de leurs a n i m a u x
j u s q u ' à la prochaine récolte.
Les intéressés qui ne sont pas en m e s u r e de
répondrrt a u x o r d r e s de prestation antérieurem e n t reçus, par suite des nécessités de l'entretien do leur cheptel, d o i v e n t , f o u r n i r au m a i r e
de leur c o m m u n e les Justifications utiles, et
les maires font connaître ces d e m a n d e s a u x
services locaux de l'Intendance, qui accordent
les réductions sollicitées après vérillcation. f j .
0. Sénat, 15 mal 1917. p. 436.
B é t a i l r é q u i s i t i o n n é . — D u r a n t le
mois de j u i n , les réquisitions de viande ne
seront plus exprimées en téte do bétail, rnaii
en q u i n t a u x .
I.ocation d e s
wagons-réservoirs.
— Il e s t i n s t i t u é u n e c o m m i s s i o n o o n s u l x
tative de cinq m e m b r e s qui sera appelée
à d o n n e r s o n a v i s s u r les r é q u i s i t i o n s
ordonnées c o m m e sanotion des violalions
du trait de location des wagons-réservoirs.
Celle c o m m i s s i o n est aiasi c o n s t i l u é e :
l e p r é s i d e n t d u g r o u p e v i t i c o l e d e la
C l i a m b r e , le p r é s i d e n t d e la c h a m b r e d e
c o m m e r c e d e P a r i s o u s o n d é l é g u é . M.
Aohille Lignon, a n c i e n p r é s i d e n t d u trib u n a l d o c o m n i e r c e d e Lyoïr e t p r é s i d e n t
d ' h o n n e u r d u s y a d i i s a t n a t i o n a l ; M. V a lette, vice-président d u syndicat national
du c o m m e r c e en gros des vins, cidres,
s p i r i t u e u x e t l i q u e u r s d e li^riince, p r é s i d e n t d e la c h a m b r e s y r d i c a l e d u c o m m e r c e e n g r o s d e s v i n s e t ' s p i r i t u e u x de'
P a r i s ; M. P r a t s , p r é s i d e n t d e la F é d é r a t i o n d e s s y n d i c a t s d u c o m m e r c e d e «vins
e n g r o s d u Midi.
Les colis d o s poilus e n Juin.
-
L'administration des postes rappelle au public
qu'en v e r t u d e la loi du 23 j u i n 1916, tons les
mobilisés a u r o n t droit pendant le mois dé
juin prochain à l'envol g r a t u i t d'un paquet
postal d'un k i l o g r a m m e pour la réexpédition
de linge et de sous vêtements
leur famille
ou à leur c o r r e s p o n d a n t pour les militaires
desservis par la poste a u x a r m é e s ou en service à la m e r . L'ordre d a n s lequel i f s envois
' s e r o n t déposés s e r a fixé par les autorités militaires et navales. P o u r le dépôt des p!u|uets
. provenant des a u t r e s mobilisés, le mois s e r a
divisé en séries de cinq jour.-i qui s e r o n t respectivement allectés a u x envois do certains
mobilisés d'après l'iailialo de leur nom savoir :
t " série : du 1" au 5 j u i n . ExpéJitours il
initalcs A, B. r
2* série : du C au 10 j u i n . Expéditeurs à initiales C, U, K.
H» série : du II au 15 j u i n . Expéditeurs à
initiales F, 0 , H, I, J, K.
4» .série : du 10 au 20 Juin. Ex.pé'iitcurs à
Initiales L, .M.
5' série : du 21 au 25 j u i n . Expéditeurs à
initiales N, 0 , P, Q.
'
'
6* série : du 25 au
j u i n . Expéditeurs à
Initiales R, S, T, U, V, W , X, Y, Z.
Les envois ne s e r o n t pas a d m i s au bénéfice
do la r e c o m m a n d a t i o n , m ô m e si l'expéditeur
olVro d'acquitter le droit ll.xe correspondant.
Les intérosHûs d e v r o n t faire leurs envols par
l'inlermédiairo d u v a g u e m e s t r e ou d u m a n d a taire du chef de d é t a c h e m e n t .
U n e l é g e n d e i i o c l i e . — D'après do
vieilles légendes, les aigles noirs qui nichent
s u r le s a u v a g e Schivartz AiUers Ilont, chiUeau
farouche des Monenzollorn d a n s les Alpes do
Souabe, protégeaient les dcslinées do la famille
souvoralno allemande. C'était, d u moins, la
croyance populaire.
Or, voici quo, pour la première fois depuis
des siècles, ces f a m e u x aigles noirs o n t a b a n .
donné leur aire pour aller vers u n e destination
Inconnue. Les j o u r n a u x a l l e m a n d s e u x - m ê m e s
osent l'annoncer, s a n s a u t r e détail.
Les Boctiep ne croient-Ils plus a u x présages
ou veulent-ils p r é p a r e r l'opinion a u x é v é n e m e n t s qui m e n a c e n t leur pays ?
L a p A l I s s e r i e . — M" les pHtissiers sont
Ingénieux et ont su à d é f a u t de farino do from e n t créur u n e pâtisserie nouvelle tout aussi
recherchée, m a l g r é SOS prix é l e v é s . . . La farino do f r o m e n t é t a n t h o r s de cause, les pdtissiors se d e m a n d e n t pourquoi le maintien
do doux j o u r n é e s de f e r m e t u r e et si ce
maintien se fait en vue de l'économie de s u c r e
pourquoi la réaliser à leur simple, d é t r i m e n t
tandis que cafés et débits restent ouvert:^.
Les dbonnemerUB se paient
d'avance,
sauf
eonventiens ils partent 4u i" ou, du iS de chaque
mois.
On af abonne au bureau du journal.
On peut
s'abonner
également,
sans frais,
dans tous les bureaux de poste,
ou encore en adressant
un mandat-poste
au
Directeur,
M. Léon LE BERRE, place Hervo, à Qttimperlé,
i n s l i t u l c i i p s mobilisés. — Il est q u e s tion à la prochaine rentrée scolaire de r e n d r e
à rens'.iigricm(!nt un certain n o m b r e d'instituteurs des classes 88 et 89.
liii&yÏRÊmly
Syndicalisme et régionalisme. —
L ' i n t i - r e s s a n t e P.evue Méridionale
des Idées
publie l'adhésion au r é g i o n a l i s m e d u sec r é t a i r e d e la B o u r s e d u t r a v a i l d e M è z e
(Héraut), Baptiste Milaud :
La soûle politique qui doit n o u s p e r m e t t r e
de rattra^ei lu terrain perdu en matière économique doit être f r a n c h e m e n t décentralisatrice et rOgionaliste.
j
Qu'on le veuille ou non, la France économique de demain s e r a l'Hiuvre non d'un P a r l e m e n t incohérent, cliaotique, oii palabrent
trop d'avocats et a u t r e s personnalités des_
professions Sibérales, m a i s des C h a m b r e s d e '
c o m m e r c e , des Comices agricoles, des Sociétés rl'eijcouragement à l'agriculture, dés Sociétés industrielles, des Bourses du Travail,
des Fédérations p.-ofessionnelles patronales et
ouvrières, etc., e t c . . .
Demain v e r r a le triomphe de l'Association,
dégagée do la tutolle étatisto, véritable riiche
oil les abeilles laborieufes — en l'espèce, les
professionnels compétents qui s'ignorent — se
coudoieront pour traiter des affaires d u pays,*
s a n s obsession politique, d a n s les assemblées
régionales ou circonscriptions
électorales
agrandies à pouvoirs é t e n d u s . . .
Les g r a n d s t r a v a u x publics p r o j e t s s'évad e r o n t des c a r t o n s pous&iéreux et e n t r e r o n t
d a n s la voie des réalisations, avec l'appui financier des banques régionales Intéressées.
Demain, la réfection de n o t r e outillage économique national se p o u r s u i v r a librement, et
n o t r e France, p a r l'uliliFalion des voies fluviales trop délaissées, le développement des
canaux, la construction des voles ferréé»> le
r e c r e u s e m e n t des ports pour lij recepliblllté
des navires de g r a n d t o n n a g e , la création
d'industries par l'application de la t o u i l l e
olanche, r e p r e n d r a sa place p a r m i les nations
industrielles.
Saluons ceux qui ont l ' a v a n t a g e do porter
haut, d a n s tous les milieux, avec éloquence,
l'avenir du llôgionalisme.
P e u de t'.unoignages pouvaient nous ê t r e
aussi précieux, estime j u s t e m e n t Le Feu :
« La main d a n s la main, le Régionalisme et
le Syndicalisme (c'est uno de nos plus c h è r e s
idées) d e v r o n t travaiiller à la réfaction de la •
France •>.
«r S»e'onra
Breton
a pour
uob
priBonniera.
— On n o u s p r i e d ' i n s é r e r :
Sous le titre « La .Justice de Talion »,
d a n s le Matin, M. H. Galli, député de Paris,
dont l'inlassable d é v o u e m e n t à la cause
des prisonniers n o u s est bien connu, mot en '
relief, d'une part, la m a u v a i s e foi d e s Allem a n d s d a n s l'applicalion des réglcinents s u r
les prisonniers do g u e r r e , do l'autro, la toute
paternelle ou plutôt maternelle surveillance à
laquelle sont soumis, parfois en France, les
prisonniers boches.
Heureux boclios ! a pu écrire Le Perche, de
Mortagne, ou les p r o m è n e en auto, p e n d a n t
(|uo nos prisonniers français ne sont m ê m e
pas n o u r r i s I
Comme m e m b r e do la Commission des prisonniers, le député do P a r i s a toute la compétonco voulue pour attirer avec autorité l'attention du gouverneuiont s u r cette question si
angoissante de.'* ndsomiiers de g u e r r e .
P o u r r é p o n d r ( ^ a u x vœux do n o m b r e u s e s
familles bretonnes, n o u s a v o n s exposé a u député do Paris, n o t a m m e n t l'insuftlsaacd" dos
secours apportés à un g r a n d n o m b r e de prlgonniors fiuistcrions, nous a v o n s a t t i r é tout
particulièrement .son attention s u r la note
catégorique du c a m p de Gitstrow ainsi conçue :
« Pur ordre de Ut KoinmdudatUur,
toutes les
boita de conserves sont conllsquées pour des
raisons militaires ». Nous lui a v o n s fait r e m a r 4uer, également, quo si les Boches ont s u p p r i m é , ' e n principe, les c a m p s dits do réprésaillos, ils font circuler nos prisonniers ( pas
en auto) à travers r A l l e m a g u a , de k o m m a n d o
en k o m m a n d o , sous dos a J r e s s o s incomplètes
et Insulll.santes, qui no p e r m e t t e n t pas de leur
porter secour.s.' Uupuis 5 ot 6 moi.s, dos familles bretonnes se d e m a n d e n t avec angoisse ce
que doviennent les pauvros captifs. Nous espérons que la Commission des P r i s o n n i e r s de
g u e r r e obtiendra, s u r ce s u j e t , dos explications
do M. le P r é s i d e n t du Cons'cil.
FédérmUoa
Bégionuliate
française
— La Fédération Ih'ijionaliste Française s'est
cloturéo a u j o u r d ' h u i par uno conférence de
M. Charles Houx, ancien député do Marseille
s u r lo Régionalisme
économique.
L'autonomie
des ports et des zones franches. Nous reparler o n s do ce congrès d a n s l'un do nos prochains
numéros.
C h c m i n . s d e f e r d M ) r i é a u s . — Le train
B. L., v e n a n t de Quimper et p a r t a n t de Quimporlé, à G h. 48, prend désormais s a n s conditions do pbreours.
1' e n t r e Quimpiyr et f.orient les v o y a g e u r s à
dt\slinaliou des e m b r a n c h e m e n t s o u d e è lignes
do Ponlivy et do Quiberon.
2° à Lorlont, Ifs v o y a g e u r s à destination do
Nantes i n d é p e n d a m m e n t do la catégorie visée
plus h a u t .
Souarmmrin
emueuné
a n Imrff»
àa
JFimittère,
— Uu s o u s - m a r i n a p e r ç u le
A B O N N E M C N T B (VH AH)
5 Quimpeplé (ville)....
• ••• •
Finistère et d é p a r t e m e n t s Umi« troph.6S>*«
Autres départements
1 —
Colonies et é t r a n g e r
SO-
mai au large de la côte du Finistère, a él^
aussitôt canonné par u n des postes d e d é f e n s e
du littoral. .
ASSISES DU FINISTÈRE
La troisième session des assises d u Pinislère
s'ouvrira à Quimper, le lundi 2 Juillet prochain, k midi, s o u s la présidence d e M. le
conseiller Baudet, a y a n t c o m m e a s s e s s e u r s
ivi.vi. Grimaud, président d u t r i b u n a l de Quimper, et Alavoine, j u g e a u m ô m e t r i b u n a l .
JPoire» de la aemmiae.—
Basse-Bretagne
Lundi. - Briec, Plozévet, Brest, Hôpital
C a m f r o u t , Brasparts, Laz, L e n n o n , L o c - m à r i a
Be.-rien, Locqueffret, Penzé, Melgveo, L e
Cloiti-e, Riec-sur-Bélon, Lesneven foire a u x
porcs.
Mardi. — S t - P i e r r e Quilbignon,Arzàno, P o n t Aven Locronan, St-Thégonnec foire a u x bestiaux.
Mercredi. — Daoulas, Lannllis, Le Relecq
(en Plonéour-MénezJ.
Jeudi. - Pont-Croix, Pont-l'Abbé, L a RochePlouguin, Chateaulin, Mespaul (Sainte-Catherine).
Vendredi. — Douarnenez, Collorec.
Quimperlé
Noa
càmpntriott»
à i'aaaaaii.
Disparu. — Calonnec François-Louis, d i s p a r u
à Latfaux, le 7 avril 1917.
X éerologie.
— Au m o m e n t o ù n o u s
mettons bOus presse o n t lieu les obsèques deM* Pefcchard, d o n t la m o r t est s u r v e n u e , a p r è s
q u a t r e j o u r s de maladie.
A v a n t de se fixer à Quimperlé, M* ClovisDaniel P e s c h a r d , exerçait les fonctions, d e
notaire à C h a n n a y , en T o u r a i n e .
N o m m é notaire à Quimperlé, e n r e m p i e e e m e n t de M* Le Golf, le 25 a o û t 1891, s e s eolMg u e s d o n t il avait toute la confiance, l ' ^ t p ^
ront, à plusieurs reprises, & la présidence d e la
C h a m b r e des notaires d e l ' a r r o n d i s s e m e n t ,
qu'il e.xerçait encore a u m o m e n t o ù la m o r t
est venu le s u r p r e n d r e .
A ses fonctions de n o t a i r e . M* P e s c i w r d
j o i g n i t celles de Directeur d e la Caisse d'é^pargne de Quimperlé, et d e Vicft.Prértdent
du Comité Franco-Belge de n o t r e ville.
Dans toutes ces différentes fonctions M* P e s chard, s u t se faire r e m a r q u e r p a r la rectitude
de son j u g e m e n t , ses connaissances J u r i d i ques, sa grauUe expérience des affaires e t s o n
d é v o u e m e n t a u x intérêts de s e s clients. P e n d a n t la g u e r r e , il ne recula d e v a n t a u c u n e
fatigue pour r e n d r e service à ses c o n f r è r e s
mobilisés et la m o r t l'a t r o u v é s u r la b r è c h e .
L'Union Agricole, o f f r e &
Etchecopar, s a •
lllle et à M* Etchecopar, notaire il Quimperlé,
ses bien sincères condoléances.
Toujonra
la queation
du gma.
—
On a pu lire, en son temps, la d é f e n s e présentée par M. E. BEAUFRÊRE, faisant f o n c tions de m a i r e de Quimperlé, à l'audience d u
Conseil de préfecture, c o n t r e la Compagnie
provinciale d u gaz.
Ainsi que n o u s l'annoncions d a n s
WnUm
Agricole, le Conseil d e p r é f e c t u r e a o r d o n n é
l'expertise. C'est s e u l e m e n t , lorsque le tribunal
administratif a u r a en
m a i n s les
r a p p o r t s des experts, q u e la question s e r a
solutionnée en p r e m i e r ressort.
Rappelons ici que plusieurs villes d e n o t r e
d é p a r t e m e n t se t r o u v e n t a u x prises avec les
compagnies gazières. Brest, Quimperléi Morlaix, Quimper, Douarnenez.
En ce qui concerne les q u a t r e p r e m i è r e s ,
l'expertise a été o r i o n n é e . Q u a n t à la ville d e
Douarnenez, elle a c r u devoir faire d é f a u t ;
c o m m e conséquence, le Conseil de p r é f e c t u r e
l'a c o n d a m n é e & v e r s e r à la c o m p a g n i e c o n cussionnaire, u n e indemnité assez élevée.
C o m m e bien l'on pense, Douarnenez v a
porter le ditférend a u conseil d'Etat, t r i b u n a l
s u p r ê m e , d o n t les a r r ê l s vont faire J u r i s p r u dence eu la m a t i è r e .
Ceux de nos lecteurs qui o n t lu d a n s ce
j o u r n a l le m é m o i r e en d é f e n s e ' de M. le f a i s a n t fonctions de maire, s a v e n t g u e la m u n i cipalité Quimperloise a d é j à fait m o n t r e d e
bon vouloir, eu a c c o r d a n t à la Compagnie
provinciale uno a u g m e n t a t i o n de 5 oentimea
par m è t r e cubo do gaz, et co à c o m p t e r d e
1915. Cette a u g m e n t a t i o n , p o u r t a n t sensible,
no suffit pas a u x appétits quelque peu e x a g é r é s
d u concessionnaire- d e l'éclairage public e t
privé.
C o m m e nous l'avons expliqué à malntea
reprises, seul l'arrêt d u Conseil d'Etat d a n s
l'utraire de Bordeaux (arrêt d'espèce d'ailleurs
a été l'origino d u conflit existant a c t u e l l e m e n t
e n t r e les villes et les sociétés gazières. Cet a r r ê t ,
qui c o n d a m n e la ville de Bordeaux, ne p e u t
être appliqué quo d a n s des cas identiques e t
celui do Q u i m p e r l é ne s a u r a i t ê t r e de ceux l à ;
mais k u o j m p a g n i o s o n t t o u j o u r s pensé pouvoir l'exploiter à leur profit.
E v i d e m m e n t l'cxpertliic qui doit avoir lieu
aussi bien à Quimperlé q u ' à Brest ou à Q u i m per, e n t r a î n e r a des frais, mais elle e s t indispensable pour connaître e x a c t e m e n t les p e r t e s
subies (si porte il y a) par les c o m p a g n i e s .
Or, chose curieuse^ l e s ; c o m p a g n i e s gazières
s e m b l e n t r e d o u t e r les cxpertisen ; dès qu'un
a r r ê t du conseil de préfecture intervient pour
l'ordonner, des propositions s o n t faites imméd i a t e m e n t en v u e d ' u n a r r a n g e m e n t amiable.
Alors, on vous, propose u n projet; de c o n v e n tion qui de p r i m e a b o r d s e m b l e , relativement,
oh l très relativement, a v a n t a g e u x , et qui est.
en fin de compte, on ne p e u t plus o n é r e u x
p o a r les finances do la vfile, encore plus onéi reux p o u r les finance^ des particuliers.
'
Dans ces conditions l'intérêt général domi-
IflSBUBïSflBttflBEi
ne : il va far.ofr les défendre. Et ma foi, c'est
ce qu'a pensé la ville de Quimperlé, en GO qui
la concerne, puisque nous croyons savoir :
le Quelle accepte l'expertise, parce que aucuno preuve des pertes subies par la compagnie provincisle n'a été «pportée au cours de
l'instance.
Quoi qu'il en soit, tout permet d'espérer
^ une suite favorable à cette affaire qui intéresse
notre ville.
^
Dans tous les cas, les intérêts' ddF'la collectivité seront défendus comme il convient par
l'administration municipale.
# CoMoamatioa
ëu pmiu.
— Mes
Ghers Conoitoyens-:
La crise mondiale, du blé, qui sévit actuellement, et qui a sa répercussion tant sur
notru département que sur le pays tout entier,
nous fait un devoir & tous d'observer la plus
sévère ésonomie de pain.,
Qu'il me soit permis, de vous rappeler les
vieux mets bretons, abandonnés
crêpes,
galettes, boutUiei de blé noir ! qui constituent
une alimentation aussi saine que savoureuse.
Qu'il me soit permis également de vous
prier de réduire volontairement la consommation du pain et d'éviter, surtout les gaspUiages, qui se produisent plu9. ou moins, dans
tous les m é ^ ^ e s .
Mes Gbe» .Concitoyens
Vous tous qui mieux que tous autres, de
parnofre région, connaisset le labeur surhumala
résulte, du travail de la terre.
Vous tous qui connaissez la richesse si
précieuse, et souvent si, durement gagnée,
d'un épi de blé, je vous convie à l'apprécier,
désormais, plus encore.
Songez, qu^il. âous f a u t . rassembler toutes
nos foroea" pour mener, à bien l'œuvre, de
réparation.
Vous servirez tous la Nation en économisant et ménageant vos reësources.
Votre Mafi'e vous y convie.
D'avance il sait qull peut compter sur votre
patriotisnote.
Le Maire, E. BEAUFRÈRB
JMwdjta êm C«aMi2 Ëamuieifml.
—
Dimancheprochain, B Juin, h 9 heures du
matin, réunion du Conseil municipal pour la
session budgétaire.
MwmUm tmméameimrn*. — Depuis quel*
que temps déjà des bruits circulaient sur le
compte de plusieurs personnes établies dans
une station balnéaire proche de Quimperlé, au
sujet, d'un prétendu commerce avec les sousmarins boches.
Nous croyons savoir que les personnes
visées ont déposé une plainte collective entre
les mains du Procureur de la République.
MécIémàiiOMB
d M eJkarevticr*. —
A la suite d'une réclamation des marchands
charcutiers de la ville, M. lefi*,de maire vient
de rappeler à certains marchands non charcutiers qu'ils ne doivent sous aucun prétexte
vendre de la viande aux particuliers ; que la
viande provenant des animaux abattus chez
lesdits commerçants doit être exclusivement
réservée à leur eonsommation personnelle.
En effet, il serait aussi peu logique qu'équitable q u e l ^ o h a r c u t i e r s professionnels soient
concurrefieés par des personnes qui jouissent
du privUétge d'abattre chez elles des animaux
sans être soumises aux taxes d'octroi et d'abaUoir.
'
î•.
-- MmmiÉêBtmHmm imitppmrimmm, -^ Un
Quinpik-lols, nommé P . . . sous-ofncier colo. niai, et dont la famille habite le Bourgneuf,
a crû vohr daift lés fonctionnaires de police se
trouvant de service au cinéma Honoré le
lundi 28 Mai au soir, des ennemis semblables
à ceux qu'il combat (vaillamment, paralt-il, au
front. Le contact se flt sans douceur et,
mis pour quelques heures dans l'impossibilité
de nuire, au violon* municipal, le dit P . . . . se
trouva fort marri, le lendemain matin. Il
obtint néanmoins son pardon après excuses
faites ; mais conservera pourtant, sous forqe
d'une punition disciplinaire, le douloureux
souvenir de ses hauts faits.
.
JÊUmirciwa, -r- Naittaneet. - Réné Glédic,
place Lovignon.
PubUcution» de mariages. — Pierre-Eugène
Ouillou, charron, 5, rue du Couedlc, mobilisé
au M* ' d'artillerie et Marie-Louise-PranQOise
Huiban, couturière, domiciliée à Quimperlé. —
A l p ^ n i e Lucas, soldat, mobilisé au 8* Rgt.
d'infL, domicilié à Quimperlé et Marie-Augustine Le Oall, 9, rue de .Pont-Aven. — PierreMarie , Le CoupASUec, 2* maître infirmier,
demeurant 4. Lorient et Catherine-Marie Le
ThéofT, sans profession, domiciliée au Lézardeau.
Mariage». — Joseph-Jean-Marie Even, commercantf domicilié à Quimperlé, 9 quai Brizeux
et Josèphe-Louise Poézart, sans profession,
domiiçUiée ii Quimperlé. — Lojis-Qabriel-Marie
Boucifiouen, profespeur, domicilié à l'Ile Tudy
et Françoise-Philomène Le Qofr,sans profession
d o m ^ é e à Quimperlé.
Décèt.Pierre-Marie
Thlery, 8 ans, à Lichern
— Prosper-Jean-Marie Jégou, 14 ans, place
PariQenUer. — Guillaume Le Ooff, &3an8, 4,
rue S^yves. — Clovis-Daniel-Peschard, 67 ans
1, ruq de la Vlllemarqué.
Rédéné
J M v o f a M o a d « chi»m, — Malgré la fréqueireo des arrêtés Mme H. de Rédéné laissait
son chie» contrevenir aux lois, en circulant
libfelA'éiriifinsSniêr'iii muselière. Celul-c!
lui a'^fldèlement rapporté un procès-verbal.
PoatoAvem
Qulinper
Nomin»tiom
— M. Gouriou, c o m m i s
principal' & la Sous-Dlreclion de Salnt-Malo,
est n o m m é , on la m ê m e qualité, & la Direction de Quimper.
Vn a o n v e l mmir»!»
— M. E x e l m a n s ,
capitaine de vaisseau, v i e n t d ' é t r e n o m m é c o n t r e amlral, et devient ma,jor g é n é r a l de la Flotte,
à Brest.
Le nouveau pVomu est le g e n d r e d u r e g r e t t é
a m i r a l do P e n f e n t e n y o et de M " de P e n f e n tenyo, née da Gueydon, elle-même fllle d'amiral.
L'Union Agricole, offre a u nouvel a m l r a l - e t
& sa famille ses sincères félicitations:
G r a v e a o o i d e a t . — J e u d i 33 c o u r a n t ,
en faisant des m a n œ u v r e s , des h o m m e s d ' é quipe découvraient, au petit j o u r , à l'extrémité de la vole de marchandises, étendu à
terre, M. Huiban, chef de train. Le malheur e u x avait le b r a s sectionné. I m m é d i a t e m e n t ,
.il f u t t r a n s f é r é à l'hospice, o ù il d u t s u b i r u n e
a m p u t a t i o n . Son état est aussi satisfaisant q u e
possible. On n'a a u c u n détail s u r l'accident,
M. Huiban, c o n d u c t e u r d ' u n train à Pont-deBuls, avait quitté son service & 2 h e u r e s du
malin. Au m o m e n t de l'accident, il était d o n c
librè.
M. Huiban est m a r i é et père de q u a t r e enf a n t s en b a s âge.
Mort
pour
Im JPrmnc». — Eugène Le-
proux, de Qulmperi 19 ans, soldat a u 2» colonial d u Maroc, m o r t des suites de ses n o m b r e u s e s blessures. Malgré des,cas de r é f o r m e ,
était p a r v e n u , a p r è s d'incessantes d é m a r c h e s ,
à p r e n d r e u n e n g a g e m e n t ; Il coaibattalt depuis u n an et demi a u f r o n t .
Fils du très r e g r e t t é M . L e p r o u x , correspond a n t de la Cie d'Orléans.
Nos bien sincères condoléances.
*
Chmvl
roux, en Ergué-Qabéric, se r e n d a n t en charè-bancs avec ses e n f a n t s , en Ergué-Armel,.
arrivait a u lieu dit Quinquis, q u a n d son cheval
prit le m o r s a u x d e n t s et s'emballa d a n s la
direction de Q u i m p e r .
M - Balez, g a r d a n t son s a n g - f r o i d , ne lâcha
pas les rênes. Malgré t o u t , a p r è s un p a r c o u r s
de 5 kllom,ètres à u n e allure folle, la situation
devenait d e plus en plus i ^ r i l l e u s e à l'approche de la ville.
A U f t a U l M P t i i i ^ n t - J u l i e n , g r è o e * l'intervention d û j e u n e Gaston Roussel, qui se p r é cipita à la tête du cheval et f u t traîné s u r u n e
distance de 50 m è t r e s , l'animal a p e u r é p u t
ê t r e maîtrisé. .
Nos sincères félicitations, a u j e u n e s a u v e teur.
Fouesnant
C i t a i i o a . — Joseph de Poulpiquet, do
Fouesnant, m a r é c h a l des logis au . . . d'artillerie : « Sous-officier d ' u n e b r a v o u r e et d'un
courage r e m a r q u a b l e s .
En c a m p a g n e depuis le d é b u t , a s s u r e depuis
l o n g t e m p s la liaison avec l'infanterie. Le 1
Avril 1917, a fait partie d'un d é t a c h e m e n t de
liaison ; envoyé avec l'infanterie & l'attaque
est parti avec elle et a a s s u r é la liaison a p r è s
la m o r t d u lieutenant, chef du d é t a c h e m e n t .
A c o m b a t t u u n e partie de la j o u r n é e et a ram e n é d a n s la nuit, près do nos lignes, le c o r p s
de son officier. • Félicitations.
Plouescat
C J * « « o a . •—Alexandre J a o u e n Médecin
a i d e - m a j o r a u . . . r é g i m e n t d'infanterie Coloniale.
J e u n e Médecin aide m a j o r plein d'entrain
et de d é v o u e m e n t ; a d o n n é l'exemple des plus
belles qualités de b r a v o u r e en a c c o m p a g n a n t
u n e forte reconnaissance d a n s les lignes
allemandes à la f e r m e Abavent le 9 m a r s 1917,
s'est encore fait r e m a r q u e r par s a brillante
conduite p e n d a n t les c o m b a t s d u 16 au 23 avril
1917.
Déjà cité au corps d ' a r m é e : Nos meilleures
félicitations.
Pont-Scorff
J a o e a d i o . — Dimanche a p r è s - m i d i , le
feu s'est déclaré à la f e r m e de Kerlscouôt,
voisine des bols de Guellngant où il y a quelques
j o u r s avait éclaté u n incendie Grâce à la
p r o m p t i t u d e des secours, u n cellier seul a Hé
détruit. La fréquence de ces Incendies d o n n e
lieu de supposer qu'ils sont d û s à la m a l veillance.
ntsvtas-da
Morhnum.
— Voici le nouvel horaire des trains du réseau
du département «lu Morbihan qui sera mis en
service à partir du 1" juin ;
Lorient-Pont-Scor/f-Plouay
Le
Ftiouët-Gourin.
M a « i f a o jroj-aio JkuflmiMO* — Paris a
témoigné le mardi 22 mal, ses sentiments
d'affectueuse amitié à nos vaillants alliés britanniques par l'accueil inoubliable qu'il a fait
aux musiciens des régiments de la garde
royale de George V. Ce sont les fanfares dos
régiments de grenadiers, coldstreams, irlandais, écossais et gallois de la garde.
Il était 19 heures précises lorsque le train
spécial est entré en gare. D'un compartiment
sont descendus le général sir Francis LIsyd et
les commandante Machenzie et Rogers, chefs
de la musique de la garde royale. Le général
Galopin s'avance et leur souhaite une cordiale
bienvenue, tondis que la musique de la garde
républicaine sous la direction de M. Balay,
irère de notre compatriote quimperlois, M.
i|*lsy, iMt(tutour, Joue dod iavo tHcMng et
S
Rosporden
2>«af«j-Muc « « f i a . — Une découverte
intéressante fut faite, la semaine dernière,
sur les quais de la gare de Rospordeti,
Un. des employés y ramassa, après le passade du train de 20 h, 8, un engin explosif
P l u s une goutte de s a n g
C'est re.xpresslon m ê m e employée p^r Mlle
Henriette Thénot^ repasseuse, h a b i t a n t 9, rue
Vintiullle, à P a r i s pour nous décrire l'état
d'anémie p r o f o n d e d a n s lequel elle était t o m bée e t dont les Pilules P l n k — p r o u v a n t ainsi
u n e fol de plus leur puissante efficacité c o m m e
r é g é n é r a t e u r d u s a n g — l'ont c o m p l è t e m e n t
remise :
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Le public est prévenu que l'adjudication deS'l-UMlERS du 2« Escadron du Train dos liquipages, pour
l'année 1917, aura lieu le
Vendredi
8 Juin 1917, à 9 heures du inalin
4 QUIMPËRLb, 1, r u e Leuriou.
V o i r les
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M. Chv
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St-Nicolas.
Bons de la O é t o s Nationale
Mlle HENRIETTE THÊNOT (CL Pierre Petit)
• J'ai le plaisir de v o u s i n f o r m e r — nous
écrit Mlle T h é n o t — q u ' é t a n t atteinte d'anémie
grave, suite d'un g r a n d s u r m e n a g e , j e m e suis
e n t i è r e m e n t rétablie grâce a u x Pilules p i n k .
J e ne m a n g e a i s plus, j'avais continuellement
des m a u x d ' e s t o m a c et des d o u l e u r s dans, le
dos. En un mot. Je n'avais plus une goutte de
sang. Dès la première botle de vos Pilules
Pink, j'ai senti une g r a n d e amélioration à tel
point q u e j'ai pu r e p r e n d r e mon travail que
j'ay.ai8 d A J n i c r r p m p r e f a u k j i â J 0 f i c e a . , » Â u s 8 i
est-ce avec, plaisir q u e . j e vous autorise à
publier cette lettre avec l'csnolr q u e mon
exemple r e n d r a courage a u x personnes d a n s le
m ê m e cas q u e mol. »
Nous souhaitons également q u e la lettre de
Mlle T h é n o t tombe s o a s les y e u x des personn e s qui dépérissent d'anémie et qui ont en
vain cherché u n r e m è d e à leurs m a u x . L'exe m p l e de notre correspondante leur prouvera
que les Pilules Pink ont raison de l'anémie la
plus j>rononcée. Ces pilules s o n t en effet, à
j u s t e titre, considérées c o m m e le plus puissant
r é g é n é r a t e u r du s a n g et en m ê m e t e m p s
c o m m e le tonique des n e r f s le plus énergique.
Aussi u n e c u r e de. Pilules Pink est-elle le
t r a i t e m e n t le plus efilcace pour tous ceux d o n t
le s a n g est appauvri, dont les n a r f s sont é b r a n lés p a r suite de s u r m e n a g e , préoccupations,
chagrins, excès de toutes sortes, ou bien par
les maladies c o m m e l'anémie, la n e u r a s t h é nie, les maladies des n e r f s , les m a u x d'estomac, les r h u m a t i s m e s .
Les Pilules Pink sont en vente d a n s toutes
les pharmacies et au dépôt : P h a r m a c i e Gablin,
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JLA It:EVUB
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du 26 Mai
Sommaire
r^i^
Envoi, iur demande, 8, rue Garanciire, Pnris. d un numéro
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de lifres par an).
PARTIE LITTERA
. IRE
Jacques ChencTière, Vile distrie (I) Hilinc Vacartsco. Ils
sont ntorlt, — Louis Datifol, Les Uutilis
de la
guerre,
snus l'Ancien lUifime.— AuRUste Oorchain, Pierre Corneille
(VI) La Q»erelle Ju Cid-JJorace. Edmond Pilon; Sur U
front d» ïUonto, — Piladan La Uonniie dc§ Salons.
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la condition qu elle sera employée sans interruption jusqu'à dispa--rltiop complète de toute douleur. Il est bon de faire chaque iour des
Injections avec l'Myglénltlne des ûames^ ( i f r . j o la boite).
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Tout'f » îemme soucieuse de. s a santé' doit c m ô l o T O H î a "
A
d«
•A i
Ce t o n t les f e m m e s atteintes, d e H é t r i t e
Celles-ci ont commencé p a r souifrir au moment,
des règles qui étaient Insuflisajîtes ou t r o p abondantes. Les Pertes blatnchesetlej Hémorragies les
ont épuisées. Elles ont été sujettes a u x Maux
d estomac,Crampe^ Aigreurs, Votoissemeats.aux
Migraines, aux Idées noires. Elles ontressenti d e s
— L a n c e m e n t s contlnuelsdans le bàs-ventre et com;
c» pénible. Pour
gner irla M e m t e , la femme doit IWre un usage constant et régulier de la
A l o u e r d e s u i t e Triers^ÏÏ.
UNË FERME
Bretagne.
Il y a une foule de malheurenses qui souffrent en silence et s a n s I
jr se plaindre, dans la crainte d'une opéraUon touiours daniî&i
oser
— reuse, souvent inefficace.
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payé de suite.
S'adresser au journal.
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J'étilis atteint d ' u n e forte h e r n i e q u i m e
faisait souffrir et m'empêchait de faire m o a
travail. Grâce 4 votre merveilleux b a n d t g a
s a n s ressort, j e suis a u j o u r d ' h u i , définitivem e n t débarrifcsé de cette infirmité.
J e vous autorise à publier m a lettre. R e m e t s
clements.
- ^ l . M. Gouelo, 4 Kerdalhué,
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Le b a n d a g e du M. J . GLASER est a b w l u m e n t s a n s refîsort, 11 m a i n t i e n t les h e m t e s t a s
plus fortes et les. ..,plus a o c i e ^ e s , l ^ .,çéf)uit
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So«èr
H..., journalier, a ScaSr, réformé n* 2 puis exempté, préludait, le 27 mai, aux réjouissances de Toulfoâta,
en troublant la, quiétude des paisibles habitante-dé Scaêr, où il gesticulait tant et si bien
ue faute d'un violon pour l'abriter les gênai mes l'Invitèrent à rentrer chez lui. Calmé
par cette Invite il. se mit en devoir d'y obéir
aussitôt
Quimpierlé. — Marché du 25 Mai. —
Tauceauxr, le itilo., 0.00 à 1.00 ; bœufs
de Douoherie0.0(»ài.20, vaches de boucherie 0.00 à 1.00 ; vaobeg laitières 150 4 400;
génissesv 150 à 400; pores, 00.042.50 le kil.
moutons," 0.00 à 0.00,; veaux, lo kilo,
0.00.4 1.40
'
T a x à t l o n j Froment, 00. 00 ; seigle, 00 à
00 ; orge,, OO.CO ; Sarresuu00,00 50 f r . les
lOO kg. ; avoine, 00.00 ; Pommes de terré
saucisses, 20 4 25 fr. les 100kg ; blanches,
00 à 20 f r . ; Foin les 500 k..2C0 à ; PajUe,
id. 00. à 80 fr. ; Cidre p u r j u s 80 4 100 fr. ;•
ordinaire 65 ^ 7i) fr. ; beurre la .livre
2.0042.50; œufs ladouz. 1.50 4 1.75 ; Poulets, vieux de 5 fr, 00 à 10. 00 ; poulets de
grains 8. 00 4 12. 00 la couple.
B é n o d e t à Quimper. - Aller: Bénodet, (place
de l'église) 8 h e u r e s ; a r r ê t s à Ty-Qlas 8 h . 19 ;
Moulin d u P o n t 8 h . 24 j Moulin de la Lande
8 h . 41 ; Quimper «octroi; 8 h . 47 ; Quimper
(ville) 8 h. 55 ; Quimper (gare) 9 h .
Retour : Q u i m p e r (gare) 15 heures^ (ville) 15
h. 03 ; (octroi) 15 h . 08 ; Moulin de l a L a n d e
15 h. 24 ; Moulin d u P o n t 15 h . 30 ; T y - G l a s
15 h. 35 ; Bénodet 16 h .
Le d i m a n c h e u n d é p a r t s u p p l é m e n t a i r e a
lieu dfi Bénodet à 16 h . ; a r r i v é à Quimper
(gare) à f7 h .
De Quimper (gare) d é p a r t & 17 h . 30 ; arrivée
à Bénodet 18 h . 30.
— Départ de Lorient. 8 h. 10, 14 h., 17 h. 30.
Arrivée à Pont-Scorff, 8 h. 41,14 h. 32,18 h. 03 ;
à Plouay, 9 h. 11,15 h. 04, 18 h. 34 ; Lo Faouôt
10 h. 58, 20 h. 13 ; arrivée à Gourin, l i b. 01 ;
21 h. 16.
Départ de Gourin, 9 h. 40, 15 h. ; Plouay,
6 h. 45. 12 h. 13,17 h. 26 ; arrivée à Lorient,
7 h. 62,13 h. 16, 18 h. 31.
JVm««.
la Marseillaise. Puis les musiciens débarqués
passent dans la cour de la gare, aux accents
de Sambre-et'Meuse. Au dehors des grilles,
une foule énorme attend. Des fenêtres, on
lance des fleurs. Los autocars sont" pris d'assaut par le public, qui veut voir do plus
près, serrer-les mains, olfrlr à boire.
250 muclcleas ont donné mercredi leui*
premier concert, l'aprè midi, au Trocadéro.
Ils se sont encore fait entendre le dimanche et
le lundi de la Pentecôte aux Tuileries.
Ces concerts sont données au bénéfice des
populations des villes françaises libérées par
l'armée britannique.
^
Transporta Automobiles Breton»
— Nous apprenons avec regret la mort de notre jeune et
estimié compatriote Madec Emile, caporal. Infirmier «ité 2 lois 4 l'ordre de la division, fils
de notre «ympathique conseiller municipal,
décédé 4e« siiites de ses blessures à l'ambulance 1»;20. le 7 mai 1917.
A 1» famille du regretté défunt nos respectueuses condoléances.
JFFFH J M " '
^
q u e les v o y a g e u r s auraient pu facilement
h e u r t e r , en circulant. L'engin alTectrtit la
f o r m e d ' u n œ u f , de la g r o s s e u r d u poing. Il
était de fonte quadrillée, s u r m o n t é d u n t u y a u
de fer-blanc, h a u t c o m m e u n e bouteille et ûxé
s u r la partie b o m b é e munlo de cire.
On suppose que l'engin a été perdu par u n
permissionnaire v e n a n t du f r o n t .
le
~
côu.'ciiaii: mnj^mnii'nfs
L O U E R
2 9
Septexatore
prooliàia
ijk J
ayatihY .
C« joarsAl «M pompixrf iMT «m rnniântiHtttk i
'T" r r tiii i j i i i j j
(LEON L S BERRS)
La Ferma de Kemviou
en
RÉDtNâ^
S'adresser à M* ETGHÉCQPAR,, n o t a i r e ,
'à QUIMPERLE..
PhtatHPtXfirtj H w U K H
Oçft^M.pw fiainiiDMr.
CBU*
tB
/
Dimanche^'O Juin 1911
CENTIMES
kÊ
ET MARITIME
Organe Républicaîn Démocratique et Régîonalisté de TOuest
•
AnnonMt «i Réolames
; " Annonces Judiciaires (la ligne}... 80 o.
; Annonces volontaires
26 o.
Réclames
••«••••••«•«•••A* M o .
Paraissant
Les annonces sont reçues au bureau du
journal et, à Paris, dans toutes les Agences.
On traite à forfait jjgur
répétées plusieurs
fois.
Frisonniers de Querre.
Réunion du Bureau du 9 juin f9l7
M. L e G . . . , de Moêlan, M u c a m p d ' H a m m e l b u r g , écrit q u e les
d e la contenance
des colis disparaissent et prie de s u s p e n d r e
s e s envois. Quelle accusation p o u r los Allem a n d s 1 U n a u t r e n o u s envoie ces m o t s touc h a n t s d a n s l e u r naïve o r t h o g r a p h e b r e t o n n e :
• Pour me donner des nouvelles du pays sur
t0ut de mon camarade B o u é u Zobins et Naon <
l o o r l c ». Les prisonniers a l l e m a n d s de France
n'en p e u v e n t d i r e a u t a n t . Ils pouvaient écrire
«n bon a l l e m a n d qu'il s o n t bien soignés, trop
bien soignés, ot ne m e n t i r a i e n t g u è r e 1
Des e n v o l s d e v ê t e m e n t s s o n t éflVctués pour
Poulizao Louis, de Bannalec, a u c a m p de
Q u e d i i n b u r g ; F l a t r è s Etienne, de Locunolé,
a u c a m p d e Cassel; Cariou Marcel, d e Cloh a r s - C a r n o è t , au c a m p de D a r m s t a d t ; Guillou
P i e r r e , ' d e Bannalec, a u c a m p de ZNVickau ;
P e u t Louis, d u T r é v o u x , au c a m p do Doeberltz. Sont a d m i s : MM. Yves Goadou, de
Quimperlé, d u
d'infanterie, Hamelin-su»i^'eser {HanoneJ ; Gulban Jean-.Mario, du Scaèr,
à M u n c h e b e r g ; o n t eouscrii : Les allocataires
d e Quimperlé, 41 f r . 5 0 ; M. Coroller, do T y Bodel, e n Mellac, gain d'un procès, 10 f r . ;
D ' Le Gallic, de Pari.s, ancien mé<lecin, à
Bannalec, ^ f r . ; .M. B a u g u l o n , d i r e c t e u r d'école
à C l o b a r s Carnoèt, 5 f r . : Allocataires du Querrien, 9 f r . ; Bcole de M. Keruzoré, k :;caér,
15 f r . 70; Ecoliers d e .M. Jolais, do Névez,
35 f r . 40 ; Souscription d e ces écoliers, f n mai.
41 f r . 1 5 ; S u b v e n t i o n d e s familles s«cuurues
p a r n o t r e o u v r e à BAnoalec, 4t fr. .Merci il
t o u s e t toutes I
LE RÉ8I0IALISME
' ET LA
' PPREITISSIieE
La loi surl'apprenlitsage
obligatoire, telle
qu'elle a été votée par le Sénat, imposera à
un grand nombre de communes de France
des dépenses immédiates pour la création,
de cours professionnels.
Toutefois, l'obligation naitra des sirconslances
de fait el c'est
le comité départemental
de f enseignement
technique qui déterminera les communes oit
il importe de créer des court ; une fois celte
liste arrêtée, on laisse à une Commission
locale, formée dans chacune des communes
désignées, le soin d'organiser
les
cours
d'apprentitsage.
Le titre V du Projet de Loi consacre enfin
le principe de l'obligation par une série de
mesure* êt de sanctions s'appliquo.ié
aux
commune* récalcitrantes, aux employeurs et
aux jeunes gens et jeunes filles de moins
de 18 ans à qui est réservé
l'enseignement
. professionnel.
Ainsi te présente la réglementation
en
perspective.
Rappelons cependant que la nouvelle loi
entend concilier la liberté avec t'obUgalion ;
c'est du moins ce qui résulte du texte
même pt de sa discussion au Sénat.
L'Êlat
dit en somme ceci : «
L'enseignement
technique à tous ses degrés, sera donéravant réglementé par mes soins, mais je
n'en assume pas le monopole el l'iniliative
privée pourra organiser tels cours ou écoles
qu'elle voudra, étant entendu que ces organi'
salions adopteront les programmes
officiels
et seront soumises à la surveillance
des
, inspecteurs de l'Enseignement
technique.
Par iniliative privée, la loi entend les
Chambre* de Commerce, les
Associations
Professionnelles
et le» industriels
eux-mêmes
qui pourront instituer des cours dans leur
fabrique ou leur usine. A celte
énuméralion
il faut ajouter d'apri* les déclarations de
M, Goy, sénateur, tes administration»
autonome» : municipalité» «V départements.
La loi sur l'en»eignement technique
obligatoire
eonitltuera
un progrès
évident.
Amendée ou non par la Chambre des Députés, il est probable qu'elle subsistera
dans
ses grandes lignes, telle que nous l'avons
étudiée.
Mais nous somme» obligé» d'attendre son
application pour juger
des effets qu'elle
produira.
Ces effets seront indubitablement
salutaires dans les grands centres oii le commerce
et l'industrie vont de pair et où les métiers
courants réclament un plus grand
nombre
d'apprentis ; il va de soi que ià où il existe
déjà des cour» ou des embrtjons de cours,
la nouvelle loi ne fera que renforcer et développer ce qui existe.
Mais dans les régions où il n'existe aucun
cours profesifonnel, où les commerces sont
concentrés
dans de petits centres
locaux
ayant chacun sà physionomie et ses besoins
particuliers, où les industrie» sont disséminées un peu au hasard, en sera-t-il
de
mémef
Noa» »omme» per»uadé» que non. Dan» ce»
région», lâi me organisation
méthodique et
uniforme pré»4iUera let piu9 grondtt
diffl-^
les
annonces
les JEUDI et
DIMANCHE
DIreoteur : Léon LE B E R R E
RÊDACTlàN. ADMINISTRATION é ANNONCES
A QUIMPERLÉ, Plaoe Hervo, n» 0 bl«
T ^ U É I N H O N K , N* •
Adrtsse THigrafhique : Unioh, Quimperlé
tet
àboHnements
te pt^ient d'avance,
tauf
conventions ils partent du i" ou du IB de chaque
moi».
On se abonne, au bureau du journal
On peut
t'abonner
également,
sans frais,
dans tous les bureaux de poste,
ou encore en adressant
un mandat-poste
au
Directeur,
M. LAon LE B E R R E , place Uervo, â Quimperlé.
A B O N N E M E N T S (VN AH)
Quimperlé (ville)....
Finistère et d é p a r t e m e n t s limitrophes
...a.......
6-
Autres d é p a r t e m e n t s . . . . . . . . . . . .
7
Colonies et é t r a n g e r
6
10
Ml
cuUés et pour une raison très simple, c'est
que l'Etal ne peut pas, quant il prépare un
projet applicable à toutes les communes de
France, tenir
compte des
o*r»otèreB
pturtioulierM
à la oie de chaque région.
C'est précisément à ce point de vue qu'apparail la nieeueité
d'une
décentruli»»'
tion des pouvoirs adminislralifs en France
sans laquelle rien de ce qui se prépare ou de ce
qui s'exécute pour tout le pays n'aura d'efficacité réelle.
En ce qui concerne l'enseignemeni
technique, ces faits pourront se vérifier : Au moment d'appliquer la loi on organisera à la
hàle tous lescomilé.i et toutes les commissio/is
prévues, par l'intermédiaire du Préfet,
représentant du pouvoir central, nommé hier
dans le Finistère et aujourd'hui dans le déparlement de Vaucluse ; les délégués nommés
detTont souvent leur faveur à leur altitude
politique el même alors qu'il en serait autrement, Us vont se trouver placés du jour au
lendemain devant la Idche la plus ingrate et
la plus abslrnite qui soit : organiser dans un'
délki très court l'enseignemi-nt
professionnel
de leur région et dire exactement, sans se
tromper, quelles sont les industries et les métiers qui doivent être ensfignés.
Combien ta tâche eût été plus facile el
plus consrienrieu.<te aut.ti, si depuis une année
que celte loi est déjii volée, on avait demandé
dans chaque région, à des
personnalités
compétentes, établies depuis longtemps dans
le pays, de procéder à une enquête dans
leur rayon d'action
et d'établir,
après
consultation exclusive des commerçants et
industriels intéressés, la liste des métiers et
nJutlries
requérant des apprentis.
Pour
cite besogne, à défaut de personne» déterminées, on noui ait faire appel à de»
imdu*»
triele
tien»
me Im rëgiem,
àmm
Agnoei*ré§iomaUMte»
qui, depuis des an-
nées, eivoient des expositions de produits
locaux d l'issue de leurs Congrès et s'intéressent, Us connaissant bien au développement de tel ou tel métier, aux S j r a d i e a t s
d'imitiatiTe
enfin, intéressés eux aussi ù
la question.
En un mot c'est l'avis des gens de la liégion que l'Etat devait écouter au profitable
el non pas l'injonction des Comités Départementaux de l'Enseignement
technique,
tels,
du moins qu'ils sont composés à lheure actuelle.
»
Je voudrais insister sur ce point qui a
une importance capitale pour la Bretagne,
région peu favorisée jusqu'à ee jour en ce
qui concerne l'> nseignement professionnel et
dont la diversité d'aspects, de ressources et
d*. besoins nécessite une application
judicieuse du nouvel organisme.
Le vice de toute organisation centralis'^e se
retrouve, en effet dans le plan préparé pour
exécuter la nouvelle loi. Le
Déparlement
étant l'entité par laquelle l'Etat communique
« officiellement » avec la région, il est arrivé fatalement
7«e cet organisme
devait
constituer
le pibot de la
réglementation
nouvelle, comme il a servi de pivot au
Ministère des Beaux Arts, pour enquêter sur
les besoins des provinces en matière d'art
appliqué. On sait à quelles erreurs a déjt)
conduit la formation
des Comités Jiégionaiix des Arts appliqués. On étmluera au
même prix, je pense, l'initiative future des
Comith Départementaux
de l'Enseignement
technique.
Créés au moule et à la douzaine il y a
quelques années, ces Comités dont les fonctions sont absolument gratuites
comprennent des membres fort honorables mais dont
parfois la situation ou les connaissances
n'étaient pas en rapports avec la mission
qu'on leur confiait. Et qu'arrlvait-ll ï Dans
les Départements
indtislrlels,
l'Inspecteur
était débordé de travail, car, par la forces
des choses, les cours d'apprentissage
y
étaient nombreux el variés ; dans d'autres
départements,
au contraire,
l'inspecteur
n'avait
qu'une
apparence
d'occupations
puisqu'il n'existait
pas de cours à surveiller.
Autre défatd : cet inspecteur en principe
attend qu'on lui soumette des projets mais il
ne les suscite point el on comprend très bien,
qu'il ne s'y risque pas .volontiers
puisqu'il
n'est pas payé pour le faire.
A ce point de vue, la situation de la Bretagne est bien
caractéristique.
Examinons
tout d'abord les cadres de
l'enseignemeni
technique
dans les quatre
départements des Côles-du-Nord, du Finistère, du Morbihan, et de l'Ille cl- Vilaine, en
dehors des membres éltis et des membres
nommés par le Préfet des Comités départementaux, dont le rôle est purement consultatif el le choix, comme nous l'avons dit
souvent arbitraire, nous constatons tout d'abord que, les deux inspecteurs
départementaux du Finistère résident à Brest, l'un est né-
gociant, l'autre directeur d'un grand terviçe dé
l'Etat. L'école pratique de Commerce el d'Industrie de Brest et, les cours professionnels
très suivis qui se développent de plus en plus
dans ceile ville suffisent à absorber leur
activité. Or le Finistère compte des villes
commerçantes el industrielles on l'enseignement professionnel csl incxislant,
Quimper,
Çuimpevlé,
C'iâleaulin, Morlaix, Landerneau. En dehors des cours organisés à Bresl
le Ministère du Commerce n'a élé saisi que
d'une demande de subvention pour des cours
municipaux à Quimper, qui sont à l'étal de
projet. Da is ce riche département, tout est
donc d créer cl à organiser, el le manque
d'apprenlis dans tous les métiers s'y 'fera
cruellement sentir après la ftn de la guerre.
Dans (es Côtes-du-iVord, un seul inspecteur el pas un cours organisé ; des tentatives
seulement et cependant des rillrs importantes au point de vue des
transactions
comme 'Dinan, Saint-Brieuc,
Guingamp,
Lannion el Loudéac, qui exigent, chacune,
des cours nombreuxel comportant les métiers
tes plus divers. Dans le Morbihan, un seul
inspecteur. M. Brard industriel et ancien député qui accepta en 1913'fêtre vice Président
duC.omit''lîrelond^l'appi'entitsiKjf
foidé par
taFddorationHêaioaaltfte
à t occasion
du Cemgri»
Bretonne
d'Monneboat,
Dans ce di^partemei\f des cours municipaux
pour l'èb^nisterie étaient crojetésà
l'ontivg;
ils auraient fonctionné »> la guerre n'était
pas sarirnue, mais, en dehors de celte iniliative hardie et intéressante, rien dans les
autres villes n'a été créé, et cependant il y
a les Centres de Vannes, Auraij, Phi'>-mel.
Pontivy. Bedon. Dans l'tlte-et-Vilaine
enfin,
où rinsftecteur est ISennais, on relève les
coars de la Chambre syndicale d f s niailri-sloiltrurt «/<• Bennes, une école de co>f}ure
également à Bennes fî ites écoles dt
gomsorts créi'ex dans fa région militaire et qui
sortent des cadres de notre étude — Mentionnons (lourlant à côté de ces rares créations subventionnées par l'Etat les cours
d'apprenti'isaye île la ville de Vitré créés par
naître ami Jean Choleau, Président de VUnion
det Commn-çants
Vit'-éens dont les résultats élatenl excellent» et qui consHtuent un
exemple remanjuabble de ce que petit réaliser l'inili'iUre locale, sous l'impulsion d'une
volonté (jcliie et soulehue.
.Mais, en Ille-el- Vilaine il y a aufsi des
centres cnmnte .Saiut - .Malo,
lùyugéres,
Mont fort, Chùteaubriand oit tout est <1 créer.
Tel est le lat/leau du développement de
renseignement
professionnel en Bretaij-ie,
l'année qui préa'dait
la guerre ; avouons
qu'il est peu encourageant et accwiilons de
grand c(pur l'appiicnlion
de la
prochaine
loi si elle doit, nous apporter des remèdes
immédiats.
Mais, comme nous l'avons dit, les besoins
régionaux exigent une élude préalable ~ et
une application
nuancée et adaptée à la
diversité de ces besoins. Certaines
localités
par exemple sont des centres de foires cl de
marchés
les métiers qui exigent la formation d'apprentis seront surtout ceux de menuisier, serrurier, maréchal-ferrant,
peintre
en voitures et bàlimenls — D'autres
centres
possèdent des imlastries régionales prospères
{êbéni*terie, fa'iencerie, dentelle) qui ne
font pas double emploi
avec
les métiers courants el pour lesquelles un enseignement spécial doit être organisé — Dans les
porls maritimes, il y a des métiers spéciaux
à enseigner (constructeur de bateaux — radoubage — calfatage). Sur la côte, l'industrie sardinière exige des sondeurs, des boiliers
et des mécaniciens. Les villes
touristiques
enfin, à cûlé de l'enseignemeni
hôtelier,
auront, en raison de l'afflux des automobiles
de passage, à organiser des cours de mécaniciens, conducteurs, chauffeurs cl réparateurs d'automobiles. — A joutons enfin des
industries
spéciales,
comme, le
lissage,
la filature, qui exigent des
connaissances
particulières — Sans compter les industries
métallurgiques qui se créeront en Bretagne
après la guerre.
On voit, par ce court aperçu, combien la
question csl complexe el comme il sera difficile de créer, du jour au lendemain, des
cours d'apprentissage répondant aux besoins
exacts de chaque région.
Il n'est pourtant pas trop tard pour élaborer le trav iil préparatoire, mais qui aura le
courage d'ahord de le proposer cl ensuite
de l'enlrep"endrc ? L'Etat qui a toujours
les meilleures intentions reste sourd à la
voix des régions parceqii'ellc n'arrive jamais
dicectcment à lui.
Nous voudrions qu'un grand organe de la
presse régionale prenne en main celte idée
et s'efforce de créer un Comité de gens
dévou'% régionalistes conscients,
commerçants et industriels bretons, qui .te naîtraient en rapport avec toutes les numtci'
paillés et se partageraient
la besogne, en
visitant chacun une partie de la région^
On obtiendrait ainsi le répertoire le plus
exact et le plus vivant dss besoins immédiats
de la Bretagne en matière d'enseignement
professionnel el c'est le travail qui, une fois
élaboré, serait soumis à tous les organes
d'inspections cl de contrôles, prévus dans
le projet de loi. Il g a gros à parier* que ces
organes réviseurs en laisseraient
subsister
quelque chose cl, à tout prendre, le travail
de ce Comité aurait valu, au point de vue
'des inlércls vitaux de notre pays, celui de
n'importe quel Comité d'œuvres de charité ou
de Défense Nationale, car c'est aussi défendre la nation que d exposer les doléances
d'une région française cl de faire connaître
le remède par quoi elle pourra, après la
guerre, connaître une nouvelle prospérité.
JMTaariee
f A C V
Ce C o m i t é d o n t n o u s p r o p o s o n s l a
c r é a t i o n n ' a u r a i t p a s r a i s o n d ' ê t r e , si
d a n s c h a q u e ville do p r o v i n c e o.xislaient
d e s Chambro'S do P r o f e s s i o n n e l s c o n ç u e s
s u r le t y p e d e s c o r p u r a t i o a s d e j a d i s
a v e c l e s n i o d i l i c a t i o n s ( j u c c o m p o r t e le
progré."» m o d e r n e — C^ t y p i ; n o u v e a u d i t
dee Chemhree
de Mètierm
est d'ailleurs
en dureront s milieux, l'objet de s é r i e u s e s
é l u d e s — N o ' i s e u rer<)ns l ' o b j e t d ' u n e
c h r o n i q u e parliculiùre p o u r les l e c t e u r s
K l e m m o u ar prizoniet
I
prizoniet,
hnrhiel,
c zover
iton Dieu, vous • eniendez la plainte de mon
c<mr, — tXendcz moi la liberté, et donnez à la
France avec la foi — Et le pardon, le soleil de
la victoire qui ne cessera jamais plus de briller
à l'avenir.
X.
Des vers ont, chanté
Des vent ont, sur nons, plenré dans moa c o o r
Au pieux souvenir de toutes nos peioei
Pleurs de noble espoir, lannes de Taiaqnearl
Diamants sertis dans I t r de DM diaiBH I
C^rmrro fol espoir «ks vers ont peas^I
J'ai voulu dompter par de l'ironie
Le contradicteur parfois insensé
Qui demeure en moi mais que je reai*
Des vers ont vibré pour toi sous ma plumeIls ont saupoudré de tendre K^té
Ce qu'en nous ia vie a mis d'ameriume.
Pour qu'elle devint de Faménité.
c u r j:w,».«keri,
m
Des vers ont vibré pour toi sous ma plum<t...
Mes vers de croyant ont pour toi prié
Ils ont remonté vers plus de lumière ;
Pour qu'on souffre moins faut-il donc crier?
Le fond de l'amour est fait de prière
Mes vers de croyant ont pour nous ptiél
IV
Et mes vers ont dit, pour toi qu'on pardonne!
lorsqu'on a souffert on est indulgent
Plus un grand cœur saigne et pins il se donne
On est malheureux d'être intransigeant
Frankiz, franki/., ger melodlus.
T ' iisor i!i-p »r a r vue oeiic'hU'',
Na pegoulz c'hoaz. c c'hallin mo,
ICvurus,
T a u v a ganit joa, karantc,
Noz. de '.'
V
Et mes vers ont dit, pour toi, qu'od pardonne !
J. NICOLAS
Colonne fiannande
0 Ureiz izel, bro m u i a - k a r e t i
n'it 0 lenn m a c'balon glac'haret,
D'it m a spered, gwinidelig
Forbannct,
Uemdo, bcmnoz, a nij sioulik,
Sioullk t
VI
Ilag 0 adliovan om bro Oerno.
C'houcz ar balan, ér vad a r mene,
Biniou skiintin, kan alc'houcdcr,
Ilcol-veuro
Tonioii lirzin, o nijal sklér
Kn ér !
VII
Berieht
;
.Me n well om zraouiennig peuc'hus
Ma zi glaz, ma ziid karantozus ;
Mignonod deut d't>m zaludi
Nivorus,
Dre-holl ciirvad, c'hoarz, kaniri,
Dudi !
VI 11
'/iouaz 1 p o n j poanlus a r wirlone
A deif prestik, vcl oun tol-k!ozo,
Da derri, krohn, kordonnigo
Ma h u n v r e
lia da greski zam m a foanio
Garo.
IX'
Doue c'houi g!ev h i r v c u l m a c'halon,
Plijol dlskar harzou ma f r k o n
lia rcl d i Frans, giint Fe gri.'-ten
lia p a r d o n ,
Ilcol c u r Victor, iia vougo. kou ,
Uikon !
Koni-M.o ARVOR.
riiAouuji'iOM
X>V
Hélas.' Ut pensée douloureuse de la vérité
vient bientôt, — Comme un coup de glaive,
briser les petites cordes de mon rêve — Et alourdir le poids de mes grandes
peines.
En mon loi espoir des vers ont p e n s é . . .
Kn bro cslron oo ru-^t a r vuo
Il.ig al loz''n garv ha didruo ;
Pep tra a Ic.-k hag a huai
Ma eue,
Skicdcr an heol a lak tcnval
.Ma z a l . . .
rjLAIKTXlS
Je vois dans mon petit vallon tranquille —
Ma maison verte, mes cher» parents, — Des
amis venus, nombreux, pour me saluer, — partout bonheur, nres, chants et joie.
Des vers ont rar noai plear6 dans a o a ofear....
Hi, i
II
.Me a zo e u r paour i c z
Dre a r br>z»'l. a F r a n s
Zoudan) Ureizad, diouz
Diframmet ;
W a r ma diou ^koa ypo
PouDcr.
Je revis dans mon pays de CornouaUle, à
l'odeur des genêts, — A l'air pur.de la montagne, à L'agréable son du biniou, — Au chant de
l'alouette, au soleil du matin, — Aux chansons
joyeuses qui s'envolent, — Claires, à travers les
airs.
Des vers ont chanté poor toi, dans mon Ame...
^..urtnjut
KvnlK bih-xn a gan k»«n Lioucn.
.Noz lia heure c n J r o .l'am loclK-n ;
llirie d'az tro. rhiUou k l e m m o
'Ma zclcn
A dcRir-*fnmOfl''ô' r h wo
l)'.im bro.
0 Bretagne, mon pays del prédilection,
—
C'est vers toi que soupire mon coeur endolori —
.C'est vers toi que mon esprit, petite
hirondelleExilée — Suit et jour, s'envole tout doucement.
Des vers ont chanté pour toi dans mon toc
Ma douce.au cceur pur, ma reine anx grands j t a x ,
Humblement voici leur épithalame
La plume a t i a n s o i t , mon cceur Acte mieux.
de l ' U n i o n A g r i c o l e .
SVir Joa • CciiikicH j'u d>ujr
II
Liberté, liberté, mot enchanteur — Tréso'"'
sans égal de ta vie tranquille, — Quand donc
pourral-jh, heureux, — Goûter avec toi joie et
amour, nuit et jour.
r n i S O N N I S R
Petit oiseau, qui chantes si joyeusement, —
Nuit et matin, aùprès de ma ct.aumière; —
Aujourd'hui
d ton tour, écoule tes
plaintes
de ma harpe — A tire d'aile lu les enverras
dans mi
pttrie.
Jii suis un pauvre prisonnier, — Eril-! de
{•rance par la guei re, — Un soldat de Uretajne
arraché à son devoir, — S u r mes épaules pèse
un lourd joug.
Dans le pays étranger la vie est .dure, — FA
la loi cruçUe et sans pitié — Chaque chose
brûle cl enchatne mon dmç — L'éclit du soleil
assombrit mon front.
a a a de
Selffem
Kr w o r d t horinnerd aan de Belgen, g e b o r e n
g e d u r o n d e het t w e e d e s e m e s t e r van h e t j a a r
18i)8, 't is to zeggen tusschen 30 J u n i en 31 Dec e m b e r van bet J a a r IS'JS, d a t zij zlch o n m i d delijk moetOD doen i n s c h r i j v e n voor d e n
dienst van h e t Relgisch leger. (Beslult-wet
van 1 MhI 1917) Zij die zicho niet h e b b e n d o e n
inschrijvon, zullon garecliterlijk vervolgd
wordon.
Men kan do inschrijvingsbulletijns b e k o m e n
op het bureel van het Offlcieel Belgisch
Coniitcit, Rue Savary 18 te Quimperlé.
Xienvre
nit
het
Vaderlaarf
h e b b e n conige brieven o n t v a n g e n uit
A n t w e r p e n ou o m s t r c k e n . ZiJ die e r b e U n g
m-stollon k u n n e n zo k o m e n lezen in d e Bel*
gischo School iederen Dinsdag ot. V r i j d a g
tussclicn 4 en 5 u. WiJ h e r i n n e r e n a a n onze
landgenoolen dat ze n o g k u n n e n k o m e n
raadplegen ; hot Staatsbiad ; de Legerbode, le
Courrier de l'armée, do lljsten d e r k r i j g s govangenen, d e r gesneuvelden, enz, alsook al
de Inlichtingcn botrekkelijk de u i t g e w e k e n e n
LE
PARLEMENT
Chambre
Séance du 4 juin 1917
La C h a m b r e s'est réunie & n o u v e a u e n
comité .-fcrot, f o u s la présidence d e M. P a u l
Deschtmcl.
A m m u i t r o u l e m e n t est reprise la séance
publique. M. de Mon/ie s'cITorce de r e v e n d i q u e r p o u r l ( s socialistes le droit d'aller à
Stockholm, ot l'on, sait que M. lUbot refuse
les pas.«cport.s. "M. Hiboi obtient, c o n t r e r e t t e
opinion, l'ordri! du j o u r s u i v a n t :
La C h a m b r e dos députés, expression directe
d u peuple frHnçiis, a d r e s s e à la démocratie
russe- et a u x a u t r e s démocraties alliées s o n
salut.
Contresignant la protestation u n mini q u ' e n
1871 liront e n t e n d r e à l'Assemblée nationale
les r e p r é s e n t a n t s de l'Alsace-Lorraioe, m a l g r é
elle a r r a c h é e à la France, déclare a t t e n d r e d e
la g u e r r e qui a été imposée à l'Europe p a r
l'Allemagne impérialiste, a v e o h U b é r a U o a d e i
^
mm
torrttoires «ovibU, le retoar de i'Al^ace-LornuM à la méra patrie et la Juste rupuration
dM aommagM.
CloiKoé* da toute pensée da conquête et
d'aasenriMonient de» popalatiODS étrangères,
•Ile compto que l'elTort des armées de la République et d«6 arlli^es alliées permettra, le
rollltariame pruwien abattu, d'obtenir des
Karaotieft durabifla de paix et d'indépendance
pour les peupl«0 grande ou petits dans une
organUation dès maintenant préparée de la
société des nations; confiante dans le gouvernement pour assurer ces résultats par
l'action diplomatique de tous les alliés, elle
repousse toute addition et passe à l'ordre du
Jour.
L'i gouvernement a 453 voix contre 55.
res, a b a n d o n n a n t u n g r a n d n o f n b r e de cadav r e s en a v a n t de nos tranchées. S u r les positions d u Téton, du casque et idu Mont-Haut,
les vagues d ' a s s a u t e n n e m i e s ont d û refluer
a p r è s de lourdes pertes.
Dans la nuit du 5 a u 6 j u i n , une opération
entreprise p a r les AngUis a u nord de la Scarpelte, s'est terminée avec succès au cours de
la j o u r n é e p a r la conquête de tous l e u r s oisJectifs. Les positions e n n e m i e s s u r les pentes
ouest de Oreenland-Hill o n t été enlevées s u r
un f r o n t d'environ 1.500 mètres. Cent soixante
et un prisomyers, dont 4 officiers, sont restés
entre leurs mains,
e n Russie, on a m a i n t e n a n t en face d u gouv e r n e m e n t légal, les sang-culottes du S o v i e t . . .
Le J a p o n i n t e r v i e n d r a i t ' p o u r rappeler à la
Russie les b u t s de g u e r r e .
Séance du 7 Juin 1917
Le ministre de la Marine, amiral Lacaze est
sur la sellette. M. Jean Bon, parle de l'impéritie des officiers. Le ministre rappelle que
90 V. d entre eux sont tombés à Dixmude.
Def> enquêtes ont été prescrites sur le cas du
Danton, du Medjerda,
et d u Léontine,
ce der-
nier brûlant & 16 Idlom, de Croix, sans aucun
secours venu de Lorlent. La Medjerda serait
le seul courrier franco-algérien coulé sur 1.800
courrier*.
Le ministre ajoute qu'entre l'embouchure de
la Loire et la Bidassoa 617 bateaux de pêche
font des opérations si fructueuses qu'on ne
peut pas utiliser tout le poisson qu'ils rapportant- C'est sans doute pour cela que dans
les restaurants parisiens on paye 1 (r. 25 un
morceau de raie grand comme la moitié de la
main I Ces bateaux sont efilcaoement protégés soutient M. Laoaze. La défense sous-marine est organisée, une commis&iun d'enquête
a été crées pour les incidents de mer. Nous
sommes en liaison avec les marines de l'Entente. On a dit que lui, ministre de la Marine
s'était désintéressé de la lutte contre les sousmarins. Erreur ! Cependant M. Tissier, l'ancien
collaborateur de Pelletan, rapporteur de la
Commission estime que l'optimisme maritime
est aveugle. Il n'assure pas les transports et
entretient une flotte pour commlssionner des
amiraux à la mer. M. Boussenot assure qu'on
a perdu 83 •/• du matériel... Nous n'avons pas
de flotte aérienne.
Séance d u ijuin
i»l7
Rendons Justice à M. Goude, député de
Brest et à M. Renaudel. Le premier a développé en substvioe ces trois points qui sont
sages : 1' Créer une direction général» chargée d'organiser ^t d'intensifier la guerre sousmarine ofTensive et défensive : -2* spécialiser
les arsenaux maritimes pour la construction
de navires de guerre el de bàtimènts de commerce ; 8* désarmer les bâtiments que^ l'évolution de la guerre navale laisse sans valeur
militaire et à utiliser leurs équipages et leur
matériel passe à l'ordre du jour.
Quand au second 11 soutient la bécessité de
lutter contre les sous-marins allemands avec
des sous-mairins français. M. Lancien, député
:1e Ca^baJx signale le cas d'un officier de ré
sèrve de marine >écrivant le 7 avril 1916 pour
être autorisé & poursuivre des expériences en
vue d'entendre un sous-marin d'un poste k
terre ou en mer. Il devait faire les frais luimême.'Lé 7 Juillet on lui demanda un mémoire sur des expériences qui n'avaient point
' été faites, puisque l'autorisation n'était pas
venue I M. Booisson veut une guerre de corsaires et qu'on confie à des officiers connaissant les côtes, le soin de purger nos côtes des
pirates. Pour finir, ùh ordre du Jour AJam,
fidsant.confiance au gouvernement est adopté
tM^ 376 voix, contre 1 i8.
Sénat
Séance du s juin If 47
M. Darbot s'élève contre la réquisition et la
taxation qui ont pour effet de priver les éleveurs d'une bonne partie du prix auquel ils
auraient légitimement droit.
« Je demande qu'en tout cas, si l'Etat doit
réquisitionner du bétail, dit-il, qu'il fasse
porter cette réquisition sur toutes les étables
sans exception, au prorata de leur importance,
et qu'il paie un prix raisonnable aux producteurs. »
Il n'admet le relèvement du blé que pour
la prochaine récolte.
Séance du « juin
M. Regismanset ayant déclaré, à propos de
Stockholm qu'on n'entre pas en conversation
avec des ennemis qui occupent une partie du
territoire français, M. Ribot ajoute que pas un
Français n'est assez l&che pour accepter que
la guerre finisse avant la restitution de
l'Alsace-Lôrralne. De deux heures à cinq heures. a lieu le Comité secret, à la suite duquel
en séance publique est adopté l'ordre du jour
suivant :
U est présenté par MM. Emile Combes, Regismanset, Boudenot, amiral de la Jaille,
Touron, Herni Chéron et Henry Bérenger. 11
est ainsi conçu :
Le Sénat prenant acte des déclarations de
M. le Président du Conseil, convaincu qu'une
paix durable ne peut sortir que de la victoire
des armées alliées, affirme la volonté de la
France, ferme dans ses alliances, fidèle à son
Idéal d'indépendance et de liberté pour tout
les peuples, de poursuivre la guerre jusqu'à
la restitution de l'Alsace et de la Lorraine, la
sanction des crimes, la réparation des dom
mages, l'obtention de garanties contre un retour offensif du militarisme allemand.
Fait confiance, pour obtenir ces résultats au
gouvernement responsable qui, seul, a le droit
d'engager le pays sous le contrôle des Chambres et comptant sur son énergie pour pren
dre toutes les mesures d'ordrà Intérieur et
extérieur nécessaires au salut de la nation,
passe à l'ordre du Jour,
Séance du 7 juin
M. Viollette a prévu l'importation de charbons américains aucun wagon de charbon ne
sera détourné de sa destination. Il ajoute que
le commerce ancien peut affréter au voyage
comme au temps, que les navires alTrôtés on
voyage ne rencontreront pas de difficultés en
Angleterre «'ils ont la licence. 11 promet le
plus possible de briquettes de charbon pour le
battage et de houille pour les usines & gaz.
« Si le prix des pommes de terre de primeur
à Paris, atteint des cours exagérés, il Jettera
sur ce marché des quantités de tubercules
prises allleunii de manière & rendre obligatoire
1& baisse. »
Séance du 8 juin
Le Sénat vote la semaine anglaise et les
crédits pour la lutte contre les sous-marins. *
'
A cinq reprises difTérentes, les Allemands se
sont portés au devant des plateaux de Craonne
de Vauclerc et de Californie. Ce fut en vain ;
attwiués à la fois à l'est et à l'ouest, les défenseurs du plateau de Craonne ont inlligé &
nos ennemis un sanglant échec. L'ennemi a
reflué on désordre vers ses / positions premiè-
M
Jliiefi ' Î Ë
l
JMK-
S o l d e d e s é v a d é s . — En ce qui concerne les s o m m e s perçues à titre de délégation p e n d a n t la d u r é e de la captivité^ elles
sont actuellement déduites des rappels à faire
a u r e t o u r des prisons d e l'ennemi.
Un p r o j e t est en préparation.
P e n s i o n s e t a l l o c a t i o n s . —' 1° Lorsque
les veuves optent p o u r l'allocation, elles contin u e n t à la recevoir j u s q u ' à la d a t e de la cessation des hostilités ou j u s q u ' a u j o u r où elles
sont a d m i s e s à revenir s u r l e u r option, l'allocation d e v e n a n t m o i n s a v a n t a g e u s e q u e la
pension ;
2» La jouissance de leur pension est reportée
à cette m ê m e date ;
3" 11 ne leur est fait a u c u n e r e t e n u e d u chef
des allocations s u r les a r r é r a g e s de la dite
pension.
L e s permissionsk — A u x t e r m e s d'instructions récentes, la permission de treize
j o u r s , dite de compensation, s e r a accordé.e
a u x militaires des classes 1892 et plus ancienues qui, dégagés de toute obligation militaire,
o n t contracté u n e n g a g e m e n t volontaire a v a n t
la date d'appel n o r m a l des classes précitéeé.
Des permissions peuvent être accordées a u x
inscrits m a r i t i m e s pour des t r a v a u x se r a p portant a u x industries m a r i t i m e s , m a i s il
n'est pas possible de l e u r accorder en outre
des permissions agricoles s a n s e n t r a î n e r u n e
g r a v e crise d'effectifs d a n s l'armée de m o r .
C o n f o r m é m e n t à u n o r d r e d u 6 j u i n 1916, les
m a r i a s a p p a r t e n a n t à des familles particulièr e m e n t éprouvées par la g u e r r e p e u v e n t dem a n d e r leur affectation p a r la voie de m u t a tion à un poste à l'abri d u d a n g e r en exposant
leur situation à leur s u p é r i e u r hiérar chique.
F e m m e s do s o u s - o f B c I e r s . — Les
f e m m e s des sous-ofBciers à solde journalière,
touchant la h a u t e paye p e u v e n t être admises
a u bénéfice de l'allocation militaire.
A l l o c a t i o n s çt^réf o r m e s . — La q u e s tion a y a n t été posée de savoir, si la m è r e d'un
mobilisé r é f o r m é , et t o u c h a n t u n e gratification
renouvelable peut continuer à percevoir l'allo
cation voici la réponse d u service général des
Pensions au Ministre de la Guerre :
« Il appartient a u x commissions cantonales,
• c o n f o r m é m e n t a u x . prescriptions de la cir« culaire interministérielle d u 10 octobre 1914,
« d e j u g e r s'il y a lieu de m a i n t e n i r ou de
« s u p p r i m e r cette allocatioa a u x familles des
militaires a d m i s au bénéfice d ' u n e gratiflca« tion d e r é f o r m e . »
Main d*œuvre Militaire. — En d e h o r s
des a g r i c u l t e u r s dea classes 88 «t89, d u contingent des prisonniers de guerre>-déjà mis
à la disposition du ministre de l ' a g r i c u l t u r e
et'den agriculteurs R. A. T . d u service a u x i liaire, tous les militaires disponibles en service
s e r o n t mis à la disposition de l'agriculture à
l'exception : 1* Des j e u n e s soldats de la classe
191», service a r m é , et de leurs Instructeurs ;
S* Des h o m m e s récupérés pour le service a r m é
en exécution de la loi du 20 février 1917 el de
leurs inslituteurs ; S» Des a j o u r n é s des classes 1913 à 1917 qui seront classés d a n s le service a r m é à la visite qu'ils passeront p r o c h a i n e m e n t en exécution de la loi du 13
Avril et de leurs Instructeurs ; 4* Des militaires relevant de l'autorité d u général
c o m m a n d a n t en chef ; 5* Des militaires relevant de l'autorité du ministre de l ' a r m e m e n t .
Ces militaires, disponibles, seront détachés
t e m p o r a i r e m e n t a u x t r a v a u x Agricoles, soit en
équipe volante.
Correspondances pour Paris.
L'attention d u public est appelée à nouveau
et de la manière la plus instante s u r la nécessité de fait« figurer le n u m é r o de l'arrondiss e m e n t d a n s le libellé 'des correspondances
pour Paris.
L'Administration des postes se trouve d a n s
l'obligation de remplacer un plus g r a n d n o m bre d'agents de profession par un personnel
auxiliaire. 11 est nécessaire de faciliter la tâche de ce personnel. On évitera ainsi des retard» d a n s la distribution. Une m o m e n c l a t u r e
des r u e s de Paris, i n d i q u a n t le n u m é r o de
l'arrondissement, est en vente, au prix de
centimes, d a n s tous les b u r e a u x de poste.
L e d o m i c i l e * — A été p r o m u l g u é e la loi
tendant à compléter l'article 593 du Gode do
procédure civile p a r la disposition suivante :
• Le mobilier m e u b l a n t , le linge, les vêtem e n t s et objets de m é n a g e a p p a r t e n a n t a u x
personnel» protégées par l'article 2 do la loi
d u 14 juillet 1913, relative à l'assistance a u x
familles n o m b r e u s e s régulièrement inscrites
s u r les listes dressées pour l'exécution de la
dite loi, ne p o u r r o n t être saisies pour a u c u n e
créance. »
L a q u e s t i o n d e l a c i t a s s e . — Un de
nos confrères, le « P y r é n é e n », r e n d a n t compto
d'une chasse a u sanglier qui a eu lieu le 21
c o u r a n t d a n s l'arrondissement
d'Argelès,
appelle avec raison l'attention du ministre do
l'Agriculture s u r l'intérêt qu'il y aurait à a u toriser la chasse cette année. •
Devant la multiplication a n o r m a l e du gibier,
elle ne serait plus un simple plaisir, qu'il convient de s u p p r i m e r en t e m p s de g u e r r e , mais
elle viendrait diminuer, d a n s u n e large mesure, les difQcuItés de la vie, on introduisant
s u r nos m a r c h é s de n o u v e a u x approvisionnements.
Au m o m e n t où nous a v o n s r e c o u r s au régime des restricUons, et lorsque s'impose à
n o u s l'urgente nécessité de protéger le t r o u peau national, l'apport d u gibier renforcerait
d'une tqanlère sensible nos ressources alimentaires. L'autorisation de chasser serait donc
une h e u r e u s e m e s u r e , et notre c o n f r è r e a
raison quand il a j o u t e qu'elle serait bien accueilli^ par roplnion publique.
L e s R e s t r i c t i o n s . — La répartition d e
Juin c o m p o r t e r a 500 g r a m m e s de sucre par
personne sauf celles qui p r e n n e n t habituellem e n t leur deux repas au r e s t a u r a n t . Les Roscovltes, St Polltains et Malouins d e m a n d e n t
que soif exonérée de la réquisition la, hollande
jaune, recherchée d~ès algériens pour servir de
plant, dont l'exportation n'a lieu qu'en fin
août. La commission consultative p e r m a n e n t e
de la Seine émet. le vœu que \e Jeudi et leVendredi soient ir jours sans viande » a u x .lieu
elTplace d u Lundi et du Mar ii, les pêcheurs
n'allant pas eu m e r le Dimanche, elle insiste
pour que les règlements concornatit la conservation dos veaux femelles soient s t r i c t e m e n t
appliqués.
Journée d'Afrique et d e s Troupes
C o l o l ï i a l c s . — Une j o u r n é e ' au profit de
ces troupes a u r a lieu dimanctie 9 juin.
L'insigne ne sera remis que pour un versem e n t m i n i m u m de 10 cpniimes ; à partir d'une
s o m m e m i n i m u m de 0 fr. 50 avec l'insigne il
s e r a remis-un billet de tombola.
Cette tombola comporte 10 millions de billfts
a u prix de 0 fr. 50 l'un, qui s e r o n t présentés
au public d a n s toute la France et d a n s les
colonies.
•Ces ^ots consistent en bon3 de la. Défense
Nationale savoir : Un gros lot r e p r é s e n t a n t
5.000 fr. de r e n t e ; 2 lots tlo 1.00) fr. id. ;
10 lots de 100 f r . - i d ; 20 lots de 50 fr. i d . :
40 lote de 85 fr. id. et l.CQO de,5 f r . id.
Les n o m s des souscripteurs seront publiés
uUérieurement. Les lots non retirés d a n s le
délai de trois mois après le tirage, s e r o n t a c quis a u x œ u v r e s d'assi^jtance. La date du
tirage sera ultt^rieureinent annoncée par la
presse.
.
CfiROIlQUE RilOViLE
AVIS
L'UNION AQUICOLE poursuit e n c e moment
le recouvrement de s e s abonnements qu'elle
n'avait pu faire en temps utile. Elle prie s e s
abonnés de réserver bon accueil aux traites
qui leur seront présentées.
ASSISES DU F I N I S T È R E
Voici les n o m s des j u r é s désignés" p a r le
sort pour siéger au cour de cette session, qui
s'ouvrira à Quimper, le lundi 2 juillet.
Jurés titulaies
MM.
Louis Billetle de Villeroche, industriel, Concârneau ; Jean Le Gall, propriétaire-cultivateur, Rosnoên ; Désiré Auger, camionneur,
Brest ; Jean Quillévéré, a g e n t technique, Brest ;
J e a n L'Haiidon, cultivateur, L a n n é d e r n ; Charles Le Goapper, cultivateur, S c a ë e r ; Christophe Le Guillou, régisseur, Saint Goazec ;
E u g è n t Martin, économe, asile, des aliénés,
Q u i m p e r ; Louis Levesque, directeur d'usine,
D o u a r n e n z ; Corentin Collobert, gretHer de
paix, Carhaix ; Auguste Pierre, 1" maître retraité, Brest ; Nicolas Even, c o m m e r ç a n t , Trô»
méven ; Jean Balcon, maire, Crozon ; Désiré
Divanach, c o m m e r ç a n t . Ile T u d y ; P i e r r e Da
inolon , i n d u s t r i e l , Douarnenez ; Charles
Vouaux, maître d'hôtel, Saint-Jean du D o i g t ;
J e a n Quélennec, m a r c h a n d de vin, PlouiiéourMénez ; Yves Balcon, charpentier, Plouzévédé ;
Yves Bazin, retraité lie la marine, Q u i m p e r ;
T u d y Jolivet, cultivateur, T r é g u e n n e c ; Benj a m i n C a d o r e t , . c o m m e r ç a n t , Riec ; E m m a n u e l
Forgêot, notaire, Brest ; Yves Le Guen, cultivateur, Milizac ; J e a n Bléas, officier en retraite,
Lanniiis ; Pierre Biguais, m a r i n - p ê c h e u r , Guilv i n e c ; Jean Le Mestric, propriétaire, P o n t A v e n ; Marc Quentel, propriétaire, T r é g u n c ;
•Joseph F o m b a r o n , horloger, Morlaix ; Lucien
Le Jeune, industriel, T r é b o u l ; Charles Beunven, proprét.-cultiv., P l a b e n n e c ; Jean H a m o n .
m a î t r e c o u v r e u r , Taulé ; Emile Berthoai. pho^
lojsraphe, Douarnenez ; PraLçois -Ouivaitjlj,
ancien g e n d a r m e , Brest ; Yves P é r a n , 1" maître en retraite,- Lesneven ; Jean Jolivet, c o m m e r ç a n t , Plogastel-St-Gerniain ; Louis Baley,
avocat, Chàteaulin.
Jurés
suppléants
M.M.
Joseph Orseri, propriétaire, Quimper ; Anteine
L a m a y , propriétaire, Q u i m p e r ; Eugène Maîtrot, de Varenne, c o n s e r v a t i u r des hypothèques, Quimper ; Jean Le Noach, proprlét.-îire,
Quimper.
Obtention d e diplôoaes. — Un d é c r e t
en date d u 9 mai 1917, inséré au Journal Officiel du 12 mai 1917, prévoit la délivrance du
diplôme d'élève de la m a r i n e m a r c h a n d e aux
seconds-maitrcs des équipages de la flotte titulaires du certificat de théorie pour l'obtention
du brevet de capitaine au long cours, qui en
raison de leur grade, n'ont pas été a d m i s à
l'école des chefs de q u a r t de Lorlent.
Les d e m a n d e s des intéressés devront être
transmises au d é p a r t e m e n t
accompagnées
d'une certification des autorités dont ils relèvent, attestant qu'ils ont satisfait à l'examen
direct de chef de q u a r t ou qu'ils en remplissent
etlectivement les f o n d i o n s .
de maire pour a d r e s s e r à M. P e y r o n ses c h a leureuses félicitations pour la belle citation à
l'ordre de l'armée dont il vient d'être l'objet à
la suite de cette afl'aire. M. P e y r o n est titulaire de la croix de g u e r r e avec palme.
Après la lecture du procès-verbal de la
dernière s(^ance,ie(iuel est adopté à l'unanimité,
M. le faisant fonctions de m a i r e fait connaître
. D é p ô t de r e m o n t e d e Q u i n g a m p
à l'assemblée, les n o m s des militaires t u é s a
Les achats de la R e m o n t e sont s u s p e n d u s
l'ennemi depuis la dernière séance.
j u s q u ' à nouvel o r d r e .
MM. Le Maléfant Yvon-Louis, d u
d'infanterie ; Le P o g a m Henri-Louis, matelot c h a u f IPoJles de la semaine
— Basse-Drelagne
f e u r ; Audren Joseph, q u a r t i e r - i n a î ' r e , clairon
Lundi.
L i n J u d e c ; Berrlen ; (Sl-Laurent) ;
lin^Danlon;
Miny Charles, 1" m a î t r e lusilier
{Crozon) ; L a n i n c u r ; Kiirnével ; St-Tuiçilual ;
du Danton : Bernard Louis, du 19* d'infanterie ;
Silflac ; R u n a n .
P r a t Tliéoflore, caporal f o u r r i e r du 19' d'inMardi. — Langoëlan ; Pont-Scorlf ; Lanrifanterie ; Bozech Marcel, du 53* d ' i n f a n t e r i e ;
vain ; Rostrenen.
Moren
Jean-Marie, d u 88» d'infanterie ; Rica
Mercredi. — Plonéour-lvanvcrn ; Bannalec ;
Jean-Marie, du 169- d'infanterie ; Hervet F r a n Hennebont.
çois, du ^3* colonial.
Jeudi. — Il/invec ; Moëlan.
M. le faisant fonctions de maire adresse aux 1
Vendredi. — Le Faou ; Noyal-Pontivy ;
familles de fous ces braves l'expression de sa
Plougoumelin ; (Decque'rel).
profonde s y m p a t h i e . Le conseil s'associe aux
Satnedi. — Remiui(:ol ; Roudoua'.lec ; Piœparoles rte M. le fais.irit f o n d i o n s de maire.
mol.
M le fiu--aiit fût^cllons de m;ure dépose en#
Quinipciié
suite s u r le b u r e a u son compte d'administralioM pour l'exercice 1916, le b u d g e t suppléNOB compatriote'B
à
P^nnemi.
mentaire de 1917 et . le b u d g e t primitif de
IMorts. — Alain Troiez à Nauroy cl Pierrel'exercice de 1918.
Marie Kerma^toret à Lad'aux. — Honneur à ces
Une commission est n o m m é e p o u r l'examen
braves 1
de ces d o c u m e n t s .
Citation.
— Oautior Pierre .M' 484 s e r g e n t
Le conseil examine et a p p r o u v e les comptes
compagnie
: d'infanterie.
et b u d g e t s de l'hospice et d u b u r e a u de bien<1 Excellent sous-offlicier. Le 30 avril a pris faisance.
\
le c o m m a n d e m é n t d'une section d o n t le chef
Le conseil vote un crédit de 500 / r . p o u r U
avait été tué et s'e.st r é s o l u m e n t porté à
restauration de l'église St-Michel.
l'assaut Jes tranchées ennemies. N'a cessé
M. Coadou est n o m m é m e m b r e d i r e c t e u r de
p e n d a n t la période de combats du 24 avril au
la caisse d ' é p a r g n e en r e m p l a c e m e n t de M.
5 Mai 1917 de d o n n e r l'exemple d u c o u r a g e et
A u t r e t décédé.
du d é v o u e m e n t . »
Le conseil vote u n e subvention d e 1.000 f r .
au cornifé des prisonniers de g u e r r e et une
San-retage.
— Jeudi. — RL Joseph Gorsubvention de 203 fr. pour aider au fonctiongeu, 15 ans, élùve de l'Ecole supérioure, se
nf-mcnt de la cantine de l'école maternelle.
baignait près du moulin des Gorets, vers
Sur la proposition de M. le faisant fonctions
18 heures, lorsque pris soudain d'un c o m m e n de maire le Conseil abord« une question à
c e m e n t de congestion, il perdit pied el disl'ordre d u j o u r : l'indemnité p o u r vie chère.
p a r u t . Alors M. André ^Ollivier, boulanger,
Après u n d é b a t auquel p r e n n e n t p a r t tous
18 ans, qui se trouvait s u r la rive, alla à t o n
les- conseillers l'indemnité est fixée à 10 fr.
secours. Au 1" plongeon, il ne parvint pas à
par mois pour tout le persoanel munlcipîU,^
l'atteindre. Ce ne f u t qu'au bout de plusieurs
plus 25 centimes par jour et par enfant de
tentatives qu'il réussit à l'amener sain et sauf
moins de 16 a n s .
s u r la rive. R a m e n é c^ez Mme BoSdec, où il
C'-tte indemnité s e r a perçue p a r les em'prend pension,- Gorgeu, n'a pas tardé à se reployés j u s q u ' à la fin des hostilités.
m e t t r e . . Nos félicitations au s a u v e t e u r pour
C'est là u n e h e u r e u s e initiative dont il conson acte de courage qui sera certainement r é vient de féliciter tout particulièrement M. le
compensé.
faisant fonctions de maire e t le Conseil m u n i -
le niaire procédera séoncc tenante ù la réquisition, a u profit d'un hôpital civil ou militaire
et a u prix de 0 fr. 30 le kilo.; en outre, procèsverbal s e r a dressé pour infraction au présent
arrêté, c o n f o r m é m e n t à l'article 472, p a r a g r a phe 15 du code Pénul. La présente interdiction
est entrée en vigueur le 1" j u i n .
Hxament
doM bouraoM
mont primaire
a été un peu dé^aiss.^ MM. le faisant fonctions
d'«ns«iyae-
supériottro.
Huit élè-
ves reçues di'!llnitivem''nt.
i" Série. — Mlle Marie K>îrvran, de Querrien.
f Serie. — Mlles Rosalit! Le Berre, de Tréogat ; T h é r è s e Le Bihan, Ilo do Batz ; Aimée
Correc, de Sizun ; Marie Laouénan, de Plougastcl-Daoulas.
3' Série. — Mlles Y v o n n e Brénéol, d'Audierne ; Louise B r a b a n , de Quimperlé ; AnneMarie Le CûirH, dè Brest.
Nos plus sincères c o m p l i m e n t s à la direc.
trice aux maîtresses et aux élèves.'
ObBèqnea
de M* Feachard'
— L'U
nion Ayricolè,
lient à rendre un dernier
hommoge à
P e s c h a r d , e n i n s é r a n t ici
le toXlti «lu i]l5»oouia pruii<.iio6 « « - - o i a j c t i è r e , p a r .M' B a r b e , n o t a i r e à MO'îlan e l
t r é s o r i e r d e la C h a m b r e d e s N o t a i r e s d e
l'arrondissement.
Mesdames, Messieurs,
11 est des circonstances douloureuses d a n s
lesquelles le devoir devient bien pénible à
remplir et c'est avec la plus profonde émotion
que j e viens au nom des notaires de l'arrondissement de Quimperlé, apporter u n j u s t e
tril^ut d ' h o m m a g e s et de regret.s s u r j a t o m b e
de notre cher Président, de cet excellent
confrère, de cet ami sincère dont la dépouille
mortelle va reposer à j a m a i s d a n s cette
fOSSH.
^
Rien cependant ne nous faisait prévoir un
d é p a r t si b r u s q u e , car m a l g r é ses 68 ans
sonnés. M* Peschard paraissait encore bien
alerte.
Notaire à Quimperlé depuis 26 ans n o m m é
à dill'érentes reprises Président de notre
C h a m b r e , il f u t t o u j o u r s d é s i g n é par ses con
frères pour falr^ partie de diverse» c o m m i s
sions notariales au sein desquelles il ne cessa
de f a i r ç j î r e u v e d'un d é v o u e m e n t absolu. — Il
remplissait avec cœur et f e r m e t é ses fonctions,
fonctions s o u v e n t bien délicates et d a n s lesquelles il ne craignait pas de dire quelquefois
avec sa franchise habituelle, nettèment, sa
SuovBBion
CotHou.
— On n o u s
façon de penser, mais c'était t o u j o u r s d a n s
communique :
r i n t é i ô t d e chacun et pour lui c'était tout.
Un fait nouveau s'est produit qui a complèMalgré la d o u l e u r qui m ' é t r c i n j , j e suis
t e m e n t changé l'état de la succession Costiou.
h e u r e u x de pouvoir r e n d r e p u b l i q u e m e n t
Le d é f u n t avait été m a r i é à u n e d a m e Le
h o m m a g e à M' Peschard, en le r e m e r c i a n t des
Clerc, décédée il y a quelques années. Les
n o m b r e u x services qu'il a rendus à notre core n f a n t s que celle-ci avait eu d'un p r e m i e r lit
poration et s u r t o u t à plusieurs de ses confrè
ont appris l'existence de la succession et l'ont
res qu'il a remplacés avec tant de zèle p e n d a n t
réclamée en v e r t u de l'articlé 1386 g 8 d u code
leur absence au f r o n t d i a a r m é e s .
civil de l'Etat do Californie, ainsi conçu :
Doué d'une puissance de travail r e m a r Lorsque le d é f u n t , étant veuf, n'a pas d'héquable, passiqnnéinunt épris de son m é t i e r ,
ritiers directs et que les biens laissés par lui
Peschard c o m m e Présiilciit des Notaires était
faisaient partie de la c o m m u n a u t é a y a n t existé
vous un conseiller précieux d'un dévouee n t r e lui et son conjoint, ils sont attribués par
m e n t à toult" («preuve
p a r t s égales aux e n f a n t s du conjoint prédécédé
Eiail-il question d'un service à rondro?NouB
et à leurs descendants par représentation, n
le voyons t o u j o u r s prêt, a u c u n e fatigue ne.
Il n'y a plus d a n s ces conditions do succession
l'arrélait et c e p e n d a n t ce sont bien les fatigues
en déshérence : les réclamations f o r m u l é e s
et le s u r m e n a g e de ce.s t e m p s d e r n i e f s qui
p a r les parents éloignés de Guillaume Costiou
l'ont a b a t t u el a m e n é ici a u j o u r d ' h u i .
sont primées par celles des e n f a n t s de son
Ceux-là m é m o s pour lt's()uels vous vous êtes
épouse prô(lécédée.
si bien dévoué s a n s compter, a u r a i e n t dé.siré
Les seuls lilens s u r lesquels les héritiers de
être avec nous pour vous Accompagner à votre
France a u r a i e n t pu faire valoir des droits a u - « dernière d e m e u r e , mais ils en ont été empêraient été ceux q u e Guillaume Costiou a u r a i t
chés par u n devoir bien sacré. Ne p o u v a n t
acquis au dehors de la c o m m u n a u t é . Une enêtre là en personno, ils y sont, soyez en cerq u ê t e ' a été faite pour savoir s'il en existerait
tain, Peschard, par la iieiisrc cl par le cmur.
quelques u n s d ' u n e valeur suffisante pour
A vous Madame el à vous, mon c h e r
motiver u n e réclamation d e v a n t les t r i b u n a u x
Etchécopar, si doulourousi'inenl éprouvés, en
Californiens. Il n'a été t r o u v é q u ' u n e créance
mon nom personnel c o m m e au nom de mes
hypothécaire de 150 dollars environ, c'est à
confrères, j e vous adresse l ' h o m m a g e de. notre
dire d'un m o n t a n t Inférieur a u x frais éventuels
sincère s y m p a t h i e ; puisse la part que nous
d ' u n procès. »
prenons tons au inallieur qui vous frappe
être un adoucissement à votre cruelle d o u l e u r !
J > « a « J « g»ud»Tm»ri».
— Le c p m m a n Peschard, mou ami,adieu ou plutôt au revoir!
d a n t Morin, retour du front, va r e p r e n d r e le
«
c o m m a n d e m e n t de la compagnie du Finistère.
Conaeil
ArrStét
priteotorMu*
MUT lea
pommes d e f e r r * . — A partir du 1" j u i n 1917
est autorisée la libre sortie du Fini.stèro des
p o m m e s de terre p r o v e n a n t do la récolte do
1910. Les p o m m e s de terre m ê m e do p r m e u r ,
no pourront être arrachées, colportées, laisus
en venle, vendues, achetées ou expédiées, si
elles n'ont un poids m o y e n de 25 g r a m m e s ,
soit 40 tubercules au kilo. Tout d é t e n t e u r de
p o m m e s de terre.ne r é p o n d a n t pas à la condition ci-dessus exigée sera i m m é d i a t e m e n t invité par les agents de l'autorité à t r a n s p o r t e r
• a m a r c h a n d i s e à la mairie d e , la c o m m u n e :
cipal tout entier.
Le conseil vote é g a l e m e n t u n e augmentation
du t r a i t e m e n t du secrétaire de mairie.
M Gallo signale au Conseil les réparations fcfaire au matériel scolaire qui depuis la guerre
JFête-jyiem. ~
La procession p a r t i r a
c o m m e d ' h a b i t u d e , de l'église Ste-Croix a p r è s
la g r a n d - m e s s e . Elle pas.'era p a r la rue de la
mairie, le pont, la rue Savary, l'église de
Notre-Dame, la place Saint-Michel, la rue des
Ecoles, la r u e Mellac, la rue Thiers, la r u e
Isole, pour r e n t r e r a Ste-Croi.K.
(
Municipal
Le Conseil municipal s'est réuni pour la
session do mai, le d i m a n c h e 3 juin courant, à
9 h. 30 du matin, sou» lu présidence do M. E.
Boaufrèro, falsanl fonctions de maire.
^
On r e m a r q u e parmi les conseillers présents,
MM. Peyron el Le Grand, lesquels, mobilisés,
sont en permission de quelques j o u r s . M« le
faisant fonctions do maire rapptllo que M.
P e y r o n , a été assez sérieu.sement into.xiqué
par les gaz lancés par les Allemands « u
cours d'une attaque el qu'il a r e f u s é de se
faire évacuer pour ne pas quitter ses h o m m e s .
Le Conseil se joint à M. le faisant fonctions
de maire prend b o n n e note de l'observation
de M. Gallo.
M. Gallo d e m a n d e é g a l e m e n t à ce q u e l'on
s'occupe de la question dos éfronts et qu'une
surveillance soit exercée. Des instructions
se.'-ont données à cet effet.
La séance est levée 11 h . 40.
S u c r e p o u r l e s c o n f l t u r e s . — Une'
répartition de s p c r e p o u r les confltures doit
avoir lieu p r o c h a i a e m e n t .
Les m é n a g e s qui désirent bénéflcer d e cette
répartition d e v r o n t en faire la déclaration à la
mairie avant le 15 juin et se munir de la carte
de m é n a g e .
Serwic0
dea eanx. — Le service des
eaux a été appelé à (Xinstater les a b u s qui,
chaque j o u r , ont lieu relativement à la con-^om^7a^on a e l'eau.
C'est ainsi que certains a b o n n é s croient
devoir e m p l o y e r l'eau exclusivement afl'ectée
a u x seuls besoins des m é n a g e s , à
l'arrosagt
des jardins.
Le maire de Quimperlé rappelle a u publie
q u e par suite de la période de sécheresse que
n o u s subissons, u n e économie d'eau est a l ^
l u m e n t nécessaire si l'on veut,éviter u n e baisse
d a n s les réservoirs de la ville.
Le Maire rappelle, n o t a m m e n t , q u e l ' e a i ne
doit, non s e u l e m e n t être employée à l'arrosage des j a r d i n s , mais qu'il est interdit e i
outre, de s'en s e r v i r pour le l a v a g e des'c)ievaux, des voitures, e t c . . .
D'aùlre part, des a b o n n é s se s e r v e n t de
robinets d ' u n modèle spécial s u r lesquels
s'adaptent un t u y a u à pas-de-vis r e n d a n t
aiiite facile l'emploi d'une eau potable, pour un
u s a g e auquel elle n'est pas destinée.
Celte tolérance a d m i s e j u s q u ' à p r é s e n t , ne
peut, d a n s l'intérêl collectif, ê t r e p.x>longée
plus l o n g t e m p s .
En conséquence, les a b o n n é s a y a n t des
robinets du g e n r e précité, sont invités à les
faire remplacer i m m é d i a i e m e n t p a r u n des
modèles adoptés par la ville e t qui se t r o u v e n t
déposés au secrétariat de la mairie ; on mieux
encore, en faisant couper le robinet actuellem e n t en usage, de façon telle q u e le s y s t è m e
p e r m e l t a n t 1 adaptation d u t u y a u , soit complètement supprimé.
I..es mômes r e c o m m a n d a t i o n s sont faites à
la catégories de c o m m e r ç a n t s qui, soit pour
la conservation des denrées, soit pour l'exeroioe
de certaines professions, c o n s o m m e n t une
très g r a n d e quantité d'eau ; ils d e v r o n t désormais n'employer que la quantité d'eau strictem e n t nécessaire à leur exploitation.
Le Maire compte s u r la b o n n e volonté des
familles p o u r r e c o m m a n d e r à leurs e n f a n t s de
ne pas j o u e r avec les b o r n e s fontaines afin
d'éviter un gaspillage d'eau et de plus, des.
réparations c o m m e il en résulte depuis quelque leinps.
Le f f . de Maire
E. BEAUFRÈRE
A.eoident
aana
ffraviie.
» Mercredi
vers 14 heures, u n e voiture du train des équipages montait la cAle de Kerglien, t a n d i s q u e
la voiture de Mme Petit, bouchère, conduite
par M. Le Stir, en descendait. Le cheval d e
M. Le SUr b u t a et p r o j e t a le c o n d u c t e u r d a n s
la douve. M. Le Slir n'eut a u c u n m a l et se
releva sain et sauf. P a r contre s a voiture f u t
réduite en miettes. Grilce a u x c o n d u c t e u r s d u
2f train qui vinrent à la rescousse, M. Le SUr
tira le cheval de sa position d a n g e r e u s e . L'animal n'avait subi a u c u n d o m m a g e . Félicita*
lions aux b r a v e s militaires I
Chaudière
monatre.
— Depuis quel'
quesjoiii-s l'attention des p a s s a n t s est attiré
s u r la Kare, par la présence d ' u n e c h a u d i è r e
m o n s t r e de 20 tonjies et d'une force d e 230
chevaux. E l l o t s t destinée à l'usine de Mauduit,
sa progression à la sortie de la gare est lente,
vu le p t u do facilité do t r a n s p o r t s
dispose.
dont
on
Inapection.
— Le g é n é r a l Battet, c o m m a n d a n t la subdivision de Vannes, a passé e n
revue le 2* escadron du train des Equipages.
JLltklU.
lea boulanger».
m e s de l'arrété préfectoral d u
d e v r o n t être afflchés d a n s t o u t e s
geries le décret d u 3 m a i 1917,
— Aux tei^
T m a i 1917,
les b o u l a n relatif è là
fabrication et au commerce de ia farine, i u é ^
mm
ao Journal OfUeiel du 5 da dit mois, ainsi que
le rapport de M. le ministre da Ravitaillement
général et des Transports maritimes, qui le
précède.
MM. let bùulangert mt informé» qu'ils trouvtront eeê décrété et rapport à l ' I m p r i m e r ! *
4 ê l'UNION AQHIOOLK. i « u l m p e r l i .
Pnx de l'exemplaire (décret et rapport réunis
0 f r . M (port en sus).
Bécloftiom
éo» aioekt Mo ehmrbom.
Le Maire de la ville de Quimperlé a l'honneor d'informer ses administrés que suivant
l'arrété de M. le Préfet du Finistiire, en date
du SO mal 1917.
« Tout Industriel, commergant ou particulier
devra, avant le 20 juin 1917, déclarer & la
mairie de son domicile, la quantité de charbon
excédant 1.000 kilos, qu'il a e» possession dans
•es magasins ou dans ses caves, à la date du
15 Juin.
Procés-verbal de ces déclarations sera dressé
après avoir fait procéder, le cas échant, aux
vérifications néces^airs.
Toute quantité non déclarée sera réquisitionnée.
Le ft. de Maire, E. BEAUKRÉRE
Le prix du pétrole et do Tesseuco.
L e prix do l'Iiull-} de jullrolo a été élevé h 43
francs l'hectolitre et le prix de l'essence /Ixé à
7G fr. 50'rhectolitra quai Rouen, un bidons de
50 litres. L'Offeiel indique, par département,
les nouveaux prix de vente au détail dans les
usines et dépots pour le pétrole de qualité
courante, l'essence d'éclaUage et l'essenoo pour
automobiles. On espère à Quimperlé être en
mesure d'en fournir dans quelques Jours.
A T o i m ^ — Mal^é la taxe, les cours pratiqués sur le marché de Quimperlé sont
environ de % à 36 francs les cent kilos.
XtMt-OiriJ.
— Naissances, — Reconnaissance de Loulse'Franclne Le Fioch —
Désiré Richard, 10, ïue Clohars, — MartheHenriette-Yvonne-MàrieRlngeard, 10 boulevard
de la Gare. '
Publications de mariages. ~ Néant.
Mariages. — Micbel-René-Marie Feunteun,
tailleur d'habits, 3, tue de la mairie et MarieFrançoise Talabardon, ouvrière à la Chaise à
l'Evtque. — Pierre-.Marie Demel, boulanger, &
Ch&teaulinet Marie-Marguerite-Constance Le
Moufll, 2 rué Audran, — Pierre-Eugène Qulllou, charron, 5, rue du Couêdlc et Marie-Louise
Françoise Huiban, couturière, 10, rue CornicDunbéne.
Décès. — Marcel-Plerre-Caurant, 4 mois, rue
du Couldlc, — Désiré Richard, 16 rue Clohars.
Baye
X « St'Mloi.
— M . le Recteur de Baye
nous prie d'annoncer que le grand Pardon
régional ou Fête patronale de La Salnt-Kloi, aura
lieu à Baye, le Dimanche 24 Juin.
Les Pèlerins auront trois Messes bastes aux
heures qui suivent : la première à 6 heures 1/2,
la seconde à 7 b. 1/2 ; la troisième à 8 h. 1/2.
Salnt-Thurlen
CiromlmUom ëo» ohiou».
- M. G...
laisse' son cbien noir et blanc sans muselière, sans plaque et sans collier.... Un
petit procès-verbal.
Meliae
Ciémiiom. — Nous insérons avec plaisir la
pecdnle citation, citation à l'ordre de la division, obtenue par M. Mathurla Ravalée, de
Kertanguy, sergent grenadier : • 5 mai, a été
\jtiarg6
a -la. gtbaaae u n o t r » o i , I i C c
ennemie a accompli sa~ mission avec une
grande bravoure, a capturé des prisonniers. A
été blessé au cours de l'action ». Félicitations
à M. liavalec et à ses parents.
Le
Peuldo
Vm êémomii. — On nous écrit :
Monsieur Le Berre,
J'ai lu dans votre Journal un article au
sujet de certains commerçants du Pouldu,
mais comme la rumeur publique me vise en
particulier. Je vous serais reconnaissant de
vouloir bien insérer ces quelques lignes :
• Certains bruits persistant à mettre en
cause M. Marrec, Hôtelier au Pouldu ; c'est
avec la plus, grande indignation qu'il oppose
le démenti lé plus formel à toutes ces allégations mensongères et est bien décidé à poursuivre devant, les Tribunaux, les auteurs et
propagateurs des ces inf&mes calomnies. •
Agrées, Monsieur, mes sincères salutations,
A. MARREC
éOÊ imoiéomê»
ém P o a J d a . —
12 lignes censurées
€loliArs-C*moét
V « J . — M. L e B . . . Louis cultivateur à
K . . . . e n Clohars-Camoêt s'était aperçu le
vendredi 18 mai en rentrant ches lui de la
disparition d'une somme de 100 francs, enfermée dans son coffre. Ses soupçons s'étant
portés sur sa petite-fille S. M... orpheline
demeurant avec lui depuis l'âge de 2 ans H
interrogea l'enfant qui nia. Le dimanche 27 le
vieillard s'apercevait k n o u v e a u d e la dispari-
tion de 66 fr. Pressée de questions l'enfant
finit par avouer qu'elle avait en effet forcé le
coffre à l'aide de la clef de la maison et avait
partagé l'argent dntre ses petites amies les
fillettes A. et P.Colles-cl interrogées ainsi que
leur parents nient formellement.
Pont-Avon
Mori pomr Jm Wrmmoo» — Nous apprenons avec regret la Mort do notre Jeune et
estimé compatriote Madec Emile, caporal Infirmier, ctté 2 fois & l'ordre de la division, fils
de notre sympathique conseil municipal décédé des suites de blessures & l'ambulance
12/20 le 7 mai 1919 (Mort pour la Franco)
Nous présentons k la famille du regretté
défunt nos respectueuses condoléances.
Oh»è§uo0» ^ Ce matin k neuf heures
ont eu Heu les bbsèques de René Canévet soldat du génie, décédé k la suite de maladie, k
l'bôpitai de Cherbourg k l'&go deSl an.i. A son
pére, capitaine au long-sours, k Mlle Canévet,
au sourt nos condoléances.
Qoln^per
IfmmimaiiomM, — CONTRIBUTIONS DIRfiOTES. — Par arrêté de M. le directeur
général d«« eontrlbuUons directes du 30 mal
ÎM7, M. Gorbel, aumomérair* attaché k la
direction d e la Corrése, e^t n o m m é en la
m ê m e qualité d a n s le d é p a r t e m e n t d u Finistère.
ENREGISTREMENT. - P a r a r r ê t é .de M. le
d i r e c t e u r g é n é r a l d e l ' e n r e g i s t r e m e n t d u 29
mai 1917, M. Mart;n, r é c e v e u r d é t a c h é a u
Maroc, est n o m m é k Saint-Renan e a r e m p l a c e m e n t de M. Amlard-Fortlnlére, appelé k
Lesneven, est n o m m é au b u r e a u de T a r a s c o n
(Bouches-du-Thône).
JDéeor»tioa.
— M. A u v r a y , le d é v o u é
m é d e c l n - m a J o r de i"* classe, vient de recevoir
la croix de la Légion d ' H o n n e u r .
Citmiioa.
^ M. E d o u a r d L'Helgouac'h,
chef de bataillon a u 19* d'Infanterie : « C h a r g é
d ' a t t a q u e r u n e position f o r m i d a b l e m e n t d é fendue, a p r é p a r é l'attaque p a r u n e série
d'opérations conduites avec m é t h o d e et h a b i leté. Le 3 avril 1917, a atteint son objectif et
s'y est m a i n t e n u , an dépit de la réaction
violente de l'ennemi. » — (Ordre de l'armée.)
C'est la 4* citalhTi du c o n ' n a n d m t L'Helgouac'h.
Nos plus sincères félicitations.
Xt^oio
do Ç u i m p o r . — ' P o u r compléter
le livre d or du Lycée La Tour d'Auvei'gne, le
proviseur serait reconnaissant a u x p a r e n t s et
a m i s d ' f l è v e s et d'anciens élèves de vouloir
bien lui f o u r n i r le plusldt possible les renseig n e m e n t s s u i v a n t s : Morts au c h a m p d ' h o n n e u r
où des suites de leurs'blessures. — P r i s o n n i e r s
— Disparus. — Blessés. — en y a j o u t a n t les
citations précises k l'ordre de l'armée, les a u t r e s
citations, les distinctions militaires (Légion
d ' h o n n e u r , médaille militaire, croix de g u e r r e )
ainsi que les p r o m o t i o n s aux différents g r a des.
^
Les r e n s e i g n e m e n t s s e r o n t inscrits a u palm a r è s de cette a n n é e et proclamés k la distribution des prix.
J P o n r a o i r * aoeiété
mrohéologiquo»
— En p a r c o u r a n t la liste des m e m b r e s de la
Société Archéologique d u Finistère, n o u s n e
t r o u v o n s que deux sociétaires d a n s t o u t l ' a r rondissement de Quimperlé.
Ce délaissement e n v e r s n o t r e société n o u s
cause quelque tristesse. N o t r e a u v r e qui a
publié 45 volumes s u r l'histoire de n o t r e pays
et s u r ses m o n u m e n t s artistiques ne m é r i t e
pas cet oubli.
SI d a n s ces récits n o u s n o u s r e m é m o r o n s
les pages consacrées k la g u e r r e de l'Indépendance, n o u s lisons que 61 vaisseaux d e g u e r r e
c h a r g é s de volontaires b r e t o n s t r a v e r s è r e n t
l'Atlantique afln de coopérer k l'établissement
des libertés américaines.
Nous c o n ï p r e n o n s alors pourquoi ce g r a n d
peuple des Btats-Unis n o u s clame a u j o u r d ' h u i
sa reconnaissance et vient se r a n g e r k nos côtés
d a n s cette lutte gigantesque que n o u s r e t o u nons contre les b a r b a r e s .
Cette g u e r r e a éclalrcl nos r a n g s e t n o u s
a u r o n s besoin q u e nos compatriotes n o u s
d o n n e n t leur appui afin que n o u s puissions
conllDuer -uo-s t r a v a u x et p r é s e r v e r d e la destruction nos m o n u m e n t s , nos églises o ù nos
J e u n e s bretons si héroïques s u r tous les c h a m p s
de bataille ont si bien appris l e u r devoir
envers Dieu et e n v e r s là Patrie.
A.'
N. B. Les personnes qui d é J r e r a l e n t se
j o i n d r e à n o u s n ' a u r o n t qu'à s'adresser au
P r é s i d e n t , d u Musée Départemental d A i c h é o logie Quimper.
BBflBS»
du 8 Juin
T a u r e a u x , l e k i l o . , 0.0J k 1.00 ;• b œ u f s
d e o o u c h e r i e O . O O i 1.20, \ i o h c 3 d e l o u o l t 'rie 0.00 k 1.00 ; v a c h e s l a i t i è r e s 150 à 450;
génis.'^es, 150 ."i 400 ;
es. C 0 . 0 à 2 55 e Ici).
i n o u L u i i s , 0.00 a o.ùO ; v t a u x , l e k i l o ,
i:30 à i.40
JPélU
J>mmioe,,
Lorient
do o l i « r « a a . — Le d é p ç t du 1 "
r g t d ' a r t i l l e r i e coloniale' est en m e s u r e do
prêter des c h e v a u x a u x particuliers et collectivités munl-s d'un certificat du maire, attest a n t qu'ils disposent des m o y e n s de n o u r r i r
et entretenir les a n i m a u x . P r i è r e d ' a d r e s s e r
les d e m a n d e s a v a n t le 10 Juin.
Pontlvj
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Nationale k 18 heures i f t vante d« «B c h m u x
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contre récompense.
A u
p r i n t e m p s
d e
l a
v i e
Etude de M* B e r t h e a u de ChazaI,
notaire k Lorient, rue PontCarré, 6.
A LOUER DE SUITE
—
PlOttCSOAt
A Pordro
do Porméo.
— Nous s o m m e s
particulièrement h e u r e u x d'avoir k Insérer la
citation k l'ordre de l'armée, du médecin aidem a j o r de 2« classe Alexandre J a o u e n , do l'infanterie COlOOlaln. Dans n o t r e dernier n u m é r o ,
d u 3 Juin, Il a été m e n t i o n n é u n e précédente
citation. Voici celle d ' a u j o u r d ' h u i , : « Le 9
m a r s 1917, p e n d a n t l'exécution d'un coup de
main, s'est prodigué avec lo plus g r a n d m é p r i s
du d a n g e r sous u n b o m b a r d e m e n t violent,
pour panser les blessés tombés d a n s les positions a l l e m a n d e s et e n t r e les lignes. A y a n t
été projeté a terre p a r un o b u s t o m b é a quelq u e s par do lui, s'est relevé s a n s m a n i f e s t e r
a u c u n e émotion, est r o t ç u r n é i m m é d b t e m e n t
d a n s la position ennemie, pour é v a c u e r un
nouveau blessé et est rentré d a n s la tranchée,
8aijii8.sion terminée, 3- citation. — PéliriUlions do l'Union Agricole, k l'ai J e - m a j o r et
a u x siens I
V<»r<iî»P
La J O L I E B R O D E R I E
Ploagastel'Daoulas
do
\
T a x a t i o n : F.i^uuajL, 00. GÛ ;
CD à
RÉPARATEUR TRICARD
i
00 ; o r g e , OO.rO ; S . a T i s i i , O l O J 50 f r . l e s
piqûrei, ortvuies et aatres maladlei de la peaa et (ait
100 k g . ; a v o i n e , 00.00 ; Poiiimoia
terre
reponiier U poil dam la conleor premlAre, Hue et bien
s a u o i > s s, 1(3 à 21» f r .
lOUkg ; b i « n o h e s , I oonohè, tel qu'an sirère examen nejpnlMe déceler la
' traoe (la l'accident on de la blesinre. Se dtfier dei OOBOu d U l'r. ; Foi H l ^ s ûuO k. 2tO à
; Paille,•
trefaçoni. Plai de 60 ans d'existence et de tnccM.
riMoi» k S fr. et 3 fr. 60, tontes bonnet pharmaolet.
id. OO.dSO fr./, C i d r e p u r j u s 90 à 100 f r . ;
o r d i n a i r e 6> k 05 f r . ; b e u r r e la l i v r e
2 . 4 5 à 2 . 5 0 ; œ u f » l a d o u z . 1.75 k 2.00 ; P o u l e t s , v i e u x d e f r . 6. 00 k 12. 00 ; p o u l e t s d e
. g r a i n s 5. 00 à 10. 00 l a •Ctmple.
E e o l e n a v a l e . — Les é l è v e s , a d m i s k
l'Ecole navale doivent être r e n d u s à Brest le
lundi IB Juin et se présenter k huit h e u r e s d u
m a t i n audépôt deséquipages.
Mori
A v a n t de s ' a r r ê t e r aux méthodes décevantes
vantées k g r a n d r e n f o r t de réclame p a r de
soi-disant spécialistes, toutes les personnes
atteintes de hernies doivent écrire à M. O . . .
PARKER, qui leur indiquera g r a t u i t e m e n t et
sous enveloppe cachetée c o m m e n t il a été
réellement guéri en deux mois, s a n s opération
ni baiidage, par un nouveau t r a i t e m e n t facile,
peu coûteux et à la portée de tous. Nos lecteurs ont intérêt à ^ r o f l t e r de cette offre
humanitaire et à écrire, dès a u j o u r d ' h u i , k
M. a . A. PARKER, 212, r u e LAPAYETTE,
ft Paris.
Q u i m p e r l é . — Marché
La j e u n e s s e est u n printemps, mais u n
p r i n t e m p s qui n'a point d« r e c o m m e n c e m e n t .
H e u r e u s e ou m a l h e u r e u s e , nous la voyons
passer s a n s espoir de retour, et telle a u r a
été, telle, le plus souvent, s e r a toute notre
vie.
Faites donc en sorte, j e u n e s gens et vous
Jeunes filles ~ car vous le pouvez, n'ec doutez
pas = que votre p r i n t e m p s soit beau, q u e
v o t r e p r i n t e m p s soit gai, de toute la beauté et
d e toute la gaieté qui viennent a v a n t tout
d ' u n e s a n t é robuste.
Ne vous abandonnez pas aux décevantes a m bitions, a u x r é v t s de f o r t u n e et de g r a n d e u r .
L a seule ambition qui vaille pour vous, c'est
d'avoir la force qui donne la confiance en soit
qui fait naître les audaces heureuses. Ne croyez
pas, au s u r p l u s , que cette ambition soit si
facilement réalisable. Votre âge est critique et
m e t votre s a n t é à de r u d e s épreuves par suite
d u profond b o u l e v e r s e m e n t qu'il apporte d a n s
tout votre être. Combien n o m b r e u x , hé|as,
s o n t ceux d'entre vsus que ce bouleversement
a épuisés, anémiés, d o n t le s a n g appauvri ne
peut plus d o n n e r k l'organisme la résistance
dont il a tant"besoin k votre âge.
. V o u s deyez m a i n t e n a n t plus que j a m a i s veiller à ce q u e c e t , é p u i s e m e n t , cet apauvrissem e n t du s a n g ne vous g a g n e p;^.
Foucsnani
Evitez donc ce qui peut s u r m e n e r . Pi'éférez
a u x plaisirs faciles la saine vie active au g r a n d
JMtort mocidomioUo,
— Le n o m m é Louis ^ air et ne négligez pas s u r t o u t de d o n n e r à votre
Caradee. f e r m i e r k Bot-Couan. était allé k
saug u ilcUi.aso el ta puroté qui lui sont inQuimper en compagnie de sa b e l l e - s a u r , condispensables, en a y a n t la sagesse de faire k
voyer u n c h a r g e m e n t de p o m m e s de terre. Un
intervalles réguliers, principalement lors de.s
des d e u x c h e v a u x de l'attelage, u n étalon, était
c h a n g e m e n t s de saisons, la c u r e des Pilules
particulièrement difficile k conduire. Au r e t o u r
Pink qui est, par exellence, la c u r e reconstila c h a r r e t t e était c h a r g é e de 30o kilos de phost u a n t e et tonique qui convient le mieux à l'éphate. Arrivé k l ' e m b r a n c h e m e n t de Kerbader,
poque de la f o r m a t i o n . Les Pilules Pink, réCaradee, qui se trouvait assis s u r le b r a n c a r d
génératrices du gang et des forces nerveuses
mil pied k terre. Presqu'aussitot l'étalon tousont d'une efficacité depuis l o n g t e m p s reconj o u r s rétif, se c a b r a et l'attelage partit au
n u e d a n s tous les cas d ' a p p a u v r i s s e m e n t d u
galop. Dans les efforts qu'il fit pour le re'enlr
s a n g ou d'allaiblissement.du s y s t è m e n e r v e u x
Caradee b u t a et t o m b a sous la roue g a u c h e
Elles reconstituent très r a p i d e m e n t les orgadu véhicule qui lui passa s u r le corps. Quand
nismes épuisés et anémiés.
on alla p o u r le secourir, le m a l h e u r e u x agoniLes Pilules Pink sont en vente d a n s toutes
sait el m o u r u t presqu'aussitot. Q u a n t k l'atteles pharmacies et au dépôt : P h a r m a c i e Oablin,
lage, Il f u t a r r ê t é k u n e centaine de m è t r e s
r u e Ballu, P a r i s ; 3 fr. 50 la boîte ; les six
plus loin par le f e r m i e r Mlchelet, qui travaillait
boites, il fr. 50, francO; plus 0 fr. 40 par botte
a ce m o m e n t d a n s u n c h a m p .
m o n t a n t de la nouvelle taxe applicable a u x
spécialités p h a r m a c e u t i q u e s depuis le 1" j u i n .
Brest
L e s r é f ionallstes bretons n ' a p p r e n d r o n t , p i s s a n s
régret, la m o r t , k 47 ans, do Félix le Dantec,
d o c t e u r es-sclences, c h a r g é du c o u r s de biologie générale, en Sorbonne.
Nous n'avons pas Ici k retracer la carrière
sclentiflque de cet e n f a n t d e Plougasteh-Daoulas. Quel qu'ait pu être le r é s u l t a t de ses
investigations s u r les phénomènes n a t u r e l s et
la théorie nouvelle de la Vie, n o u s avons été
h e u r e u x de constat e i , lors de l'anniversaire de
la conteuse Lise Belieg, k P o r z - O w e n n , en
P e n v e n a n , vombien 11 é U i t resté breton de
l a n g u e èt de tradition. Son discours en langue
bretonne, au d é j e u n e r qui suivit le service
religieux, est e n c c r e présent k la m é m o i r e de
ceux qui y assistèrent.
HEI^IES
M o r b i h a n n a i s d e P a r i s . - Au cours
d'un brillant assaut, qui eut lieu d a n s l'Aisne,
le 16 avril, le sous-lieutenant Alexandre L e
Brun a eu le g e n o u fracassé p a r u n obus. On
a d û lui couper la J a m b e . Il aValt d é j à été
blessé trois fois depuis le c o m m e n c e m e n t de
la g u e r r e et avait reçu en juin. 1916 la croix
de g u e r r e . Il vient d'être fait chevalier de la
Légion d ' h o n n e u r . En l'absence d u P r é s i d e n t
des Morbihannais de Paris, (le capitaine P i e r r e
Cadoret), le vice-président Garaude, q u ' a c c o m pagnaient le peintre Duvanel et l e poëte Léon
Durocher, a été à l'hôpital parisien ou on l'a
soigné, féliciter le sous lieutenant Alexandre
Le Et un, fils du trésorier des Morbihannais
de Paris.
Monhléo
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j o u r n a l français. Nous espérons qu'il sera le
bienvenu auprès de toutes les d a m e s et j e u n e s
filles a i m a n t les ouvragiis de Broderie.
Le bon goût, l'élégance sont pourtant des
qualités essentiellement françaises. P a r quelle
aberration jÉtions-nous arrivées à s u b i r s a n s
n o u s en apercevoir, les goûts et les m o d e s
d'outre-Rhin ?
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E T C H É C O P A R , , remercient sincèrement les personn<'S Qui ont
bien voulu assister aux obsèques de
Monsieur C,PESCHARD
Notaire
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ont témoigné de la sympathie en
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Le b a n d a g e GLASER g u é r i t la hernie.
C'est l'afllrmation de tous ceux qui affligés da
hernies f u r e n t guéris grâce à la m é t h o d e r a
tionnelle et curative d u célèbre spécialiste.
En voici d'aillleurs u n e preuve.
Le 16 m a r s 1917
Monsieur GLASER
J'étjus atteint d u n e forte h e r n i e qui m a
faisait souffrir et m'empêchait de faire m o a
travail. Grâce à votre merveilleux b a n d a g e
s a n s ressort, j e suis a u j o u r d ' h u i , déHnitlvam e n t d é b a r r a s s é de cette infirmité.
Je vous autorise à publier m a lettre. R e m e r ciements.
J. M. Gouelo, à Kerdalhué,
en Guidel (Morbihan)
Le bandage do M. J . GLASER est abselum e n t s a n s ressort, Il m a i n t i e n t les hernies les'
plus fortes et les plus anciennes, les r é d u i t
et les fait disparaître.
Dans u n b u t h u m a n i t a i r e , l'essai en est fait
gratuitement.
Allez tous voir cet é m i n e n t praticien à :
De par sa constitution, la femme est sujette &
un grand nombre de maladies qui proviennent
de la mauvaise circulation du sang. Malheur â
celle qui ne se sera pas soignée en temps utile, car les pires m a o z
l'attendent
La JOUVBNOB d « l ' A b b i SOURY est composée d e plantes Inoffenslvcs sans aucun poison, el toute femme soucieuse de sa santé
doit, nu moindre malaise, en faire usage. Son rôle est de rétablir
la parfaite circulation du sang et d e décongeetlonner les différents
organes. Elle fait disparaître et empêche, du môme coup, les Maladies intérieures^ les Méh-ites, Fibromes, Tumeurs, Cancers, Mauvaises suites de Couches, Hémorragies, Pertes blanches, les Varices,
^ l é b i t e s . Hémorroïdes, sans compter les Maladies de l'Estomac,
do l'Intestin et des Nerfs, qui en sont toujours la conséquence. Au
moment du Retour d'flge, lu femme devra encore faire usage d e la
JOUVENCE d e l'Abbé SOURY pour se débarrasser des Chaleurs,
Vapeurs, EtouiToments.et évlterlos accidents et les inflrmitésqulsont
la suite de lu disparition d'une formation qui a d u r é s i l o n ^ c m p s .
I... .
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l'Imnnaeio M a g . D U M O N T I E B , à Rouen.
(Notice,contoaant ronseignements
gratis)
m
È
Fédération Réglonaliste Française
La Fédération RâgiomUste
Française s'est
réunie, à Paris, 5, r u e Las-Casei!, mardi 23
mai, pour la vérification des pouvoirs des
déiégués. A 4 heures, le Président de la
Chambre, M. P . Deschanel, a donné la parole
il M. Louis Marin, député, de Nancy, président
de la P. R. P. qui a prononcé un discours s u r
« Le régîonalime
administmlif
et sa réiilisaUon immédiate ». Le soir, à 8 licures, à la
Mairie de la r u e Drotiot IX', une suitç do
danees alsaciennes, de c h a n t s populaires et de
• légendes d'Alsace, été donnée par do c h a r m a n t e s artistes. M. L. A r m b r u s t e r , avocat ii
la cour d'appel salue entre tqules les Provinces do France, l'Alsace et la Lorraine dont
les libertés d e v r o n t être sauvegardées, lors
du r e t o u r à la France, car on ne peut songer
•à leur imposer tout l'arsenal des lois votées
\lopiJis 1870.
Séance de la section artistique
• Le 30 mai, à 10 heures, 5, rue Las-Cases, se
sont tenues les séances de commissions. Pend a n t que sous la présidence du Marqui.s de l'Estourbeillon, la section administrative
échange
ses vues, la section artistique aborde on continue plutôt, u n e besogne qui ne f u t pas sans
utilité, c o m m e on le v e r r a , il y a deux ans.
M. Genest, architecte, donne leclure d'un
r a p p o r t s u r l'enseignement do r a r c h i t e c l u r e
en France et s u r les m o y e n » de le rénover
d a n s u n s e n s régionaliste et française.
M. Metzarra dentellier d ' a r t fait l'éloge des
j e u n e s sculpteurs et le procès de là perpétuation des Prix de Rome auxquels on s'adresse
presqu'exclusivement, lorsqu'il y a i\ cxéculcr
quelque travail d'importance. L'art romain
m o d e r n e (M. Metzarra ne parle ni du colisce,
ni des arènes de NUnes) ne v a u t pas. dans ses
meilleures manifestations, la moindre église
gothique. Le sculpteur, Jean Rallier, qui préHtdé, constate que s u r les vingt-cinq comités régionau.x des a r t s appliqués, beaucoup
s e m b l e n t favorables au régionalisme artistique.
M. Genest, r a p p o r t e u r , voudrait que l'on ne
put se diro architecte, que m u n i d'un diplôme
d'architecture, et M.'Mezzara souhaite la formation, c o m m e à Venise, do commissions
municipales, pour autoriser les démolition::',
réfections ou réparations d'immeubles.
Au m o m e n t , intervient M. de Clermont pour
rappeler q^ue las vœux émis, il y a deux ans,
par la F. u . F. o n t t r o u v é leur écho d a n s la loi
Beauquior, rapportée par M. Cornudet. Ils ont
été rappelés par une circulaire du 27 septemb r e dernier. Voici ce en quoi, ils consistent :
1*) Que toute reconstruction, d a n s les régions
envahies, soit inspirée par le génie régional et
le respect des h a r m o n i e s naturelles.
2*) Que l'Etat, les commissions, les Conseils
paroissiaux, presbytéraux, »;tc., les Grandes
Compagnies m o n t r e n t l'exemple et d o n n e n t
a u x m o n u m e n t s publics ou d'usage c o m m u n
d o n t la physionomie domine les cité, de^s
aspects caractérisés ;
*
3*) Que les b a r a q u e m e n t s nécessaires pout
suppleer i m m é d i a t e m e n t les foyers détruits
aient u n caract<^re s t r i c t e m e n t provisoire et
q u ' a u c u n e construciion déilnitivc ne soit entreprise q u ' a p r è s établissement de plans d'ensemble et S0U3 un contrôle public, selon l'efprit d u projet de loi Cornudet s u r Vaménagement des villes soumis, & l'heure actuelle, à
la Chambre des Députés.
• L e m o t aménagement ne f u t pas accepté, et
i n le remplaça p a r » alignement ». Lo t e r m e
lm|K>rte peu et l'elftl fut le même.
En fin d e sȎance<^a Commission Artistique a
}émi«les v œ u * suivants,
pour être t r a n s m i s
'SQX pouvoirs, publics.
"Owe soit s u p p r i m é e la liberté d'exercice de
l'architecture; Qu'un diplôme tout-au-moins
élémentaire de constructeur soit exigé de toute
personne, p r e n a n t la responsabilité d'une
construction.
3) Que l'architecture française, depuis ses
origines j u s q u ' a u XVIII' siècle soit enseignée
d a n s les Ecoles des B-A..
4) Que les Ecoles des B-A. de province aient
u n caractère régional et qu'on y insiste d'une
façon toute spéciale s u r l'architecture traditionnelle do la région.
5) Que de m ô m e qu'il existe un pri.v de
Rome, il soit aussi créé un pri.T de France dont
les titulaires s'attacheraient À l'étude de nos
m o n u m e n t s français.
(A suivre)
r —
— •
;
L ' e n s o i g n e m e n t b U i i i g u e e n Sa%-oie
— N o u s l i s o n s , d a n s Notre Avenir . j o u r n a l
r é g i o n a l i s t e r é c e m m e n t a p p a r u a u 138
d e 1& r u e L e g e n d r o -^el a u q u e l n o u s s o u h a i t o n s , la b i e n v e n u e l ' e n t r e l l l e t s u i v a n t :
M. Borrel, député do la Tarentaise, a signalé k M. Steeg, m i n i f t r e de l'instruction P u blique, qu'il était nécessaire de favoriser r e n s e i g n e m e n t doTitalien d a n s nos écoles primaires
et qu'il y aurait intérêt <l propager la connaisflance de la langue italienne
d a n s les
d é p a r t e m e n t s de la frontière des Alpes, qui
sont f r é q u e m m e n t p a r c o u r u s ou habités par
u n g r a n d n o m b r e d'italiens. Ce serait un moyen
de développer nos relations avec la nation
voisine et alliée. M. Borrel souhaiterait que sa
l a n g u e f u t enseignée h raison de (luolques
h e u r e s par semaine, d a n s les écoles primaires
de Savoie.
Lo mioistre a répondu au député Je Moutiers
qu'il s'était d é j à préoccupé de celle (luestion
d o n t l'intérôt n e lui avait pas échappé. Une
première expérience a été tentée, pour l'espagnol, d a n s q u e ^ u e s écoles d u Sud Ouest. Il
est di:>po8é à la renouveler d a n s les départetcmentfl de la fontièro des Alpes en ce qui
concernél'la l a n g u e italienne. A cet efTet, il a
d e m a n d é a u x chefs des
administrations
académiques de rechercher, parmi les instit u t e u r s de leur ressort, ceux qui seraient en
m e s u r e d'enseigner l'italien & leurs élèves avec
le condenloment des familles. Et c'est en
s o m m e toute la question de l'enseignement
bilingue qu'a soulevée f o r t o p p o r t u n é m e n t lo
le député de la Savoie.
emploient pour l'enseignement du franç a i s , le l a n g a g e d o l e u r r é g i o n . De bon
c ô t é M. J . E r n e s t - C h a r l e s , le c r i t i q u o '
littéraire bien c o n n u , a fait j u s t i c e d u
reproche trop f r é q u e m m e n t adressé aux
i n s t i t u t e u r s d'être les a d v e r s a i r e s d u
régionalisme.
T r è s s o u v e n t , a-t-il d i t e n s u b s t a n c e
l'initiative de l'humble maître se débat
c o n t r e les p r o g r a m m e s et les m o d e s
d ' e n s e i g n e m e n t o ù l ' t ^ n f é r m e l'e.'îpril d e
l'Ecole n o r m a l e . . .
C'est d ' a b o r d c e l t o
E c o l e q u i d o i t ê t r e r o b jet d e la sollic-i
t u d a d e s r é g i o n a l i s t e s . C ' e s t b i e n là n o t r e
a v i s , à L'Union Agricole. L ' a u t e u r d e s Samedis littéraires
è t M. L é o n l î é r a r d s e s o n t
montrés partisans du système que nous
avons déjà préconisé, ici-môme à savoir :
qu'il faut s o u s t r a i r e l'instituteur k l'administralion p o u r confier sa nomination
et son contrôle au Recteur do l'Académie
p r o v i n c i a l e d o n t il r e s s o r t .
D ' a u t r e p a r t , d a n s r é n u m é r a t i o n «ios
v œ u x q u e n o u s f e r o n s u l t é r i e u r e m e n t il
en a été adopté un q u e n o u s avons déposé
n o u s - m è m e , t e n d a n t à. c e q u e d a n s t o u t e
r é g i o n f r a n ç a i s e , il s o i t f a i t u n c o m m e n t a i r e p h i l o l o g i q u e d u p a r l e r local e t q u e
p a r l i c u l i è r e m e n t d a n s les trois dépfu'lom e n t s b r e t o n n a n l s il s o i t f a i t e m p l o i d e
la l a n g u e b r e t o n n e , d ' a p r è s la m é t h o d e
b i l i n g u e . Celto s é a n c e é t a i t p r é s i d é e i)ar
M. .1. Cliarles-llou.x, a n c i e n d é p u t é d e
Marseille qui conférencia, d'abord, s u r
le régionalisme
économique,
l'autonomie
ilcs
jrirts et des zones franches.
Nous reviend r o n s s u r t o u t cela, h son h e u r e .
N. D. L. R.
Pèlerinage à iViontfort-L'Amaury
D'une inlenpe et exquise émotion, lo pèlerinage qui oui liou le 3 j u i n , i\ Monlfort-L'Am a u r y , en l'honneur dos Bretons m o r t s pour
la France. La gerbe de VUniaji Agricole, f u t
déposée s u r le socle do la Heine Anne par
L. Boaufrcre, qui composa pour la circonstance quelques jolis vers.- D'autres gr.rbes
vinrent se r a n g e r a u t o u r du monument,, apportées au nom des Finisterriens de l'uris,
par le D' Le Gallic, qu'escortaiiiul le comuo:iiteur Ango Cozic, 0 . liesson. Courtes : au nom
des .Morbiluinnais de Paris, par le vicc-prrHident Garaude, ([ui entouraient le trésorier Le
Brun, Lo Névé, Bourbusquet, Guillochon ; au
nom des Enfants des Côtcs-du-.\ord,
par Km.
Le Houx, «lu'acconipagnuienl le vicu-président
Le'Mounier et lo Secrétaire Pierr»', Le Bourlii.'<,
(celui-ci portait un double bouquet fourni par
"i'ves Barthou et Paul Péral, double envoi de
P i e u l ^ i n et do Lannion).
JedW Lorédan et le chimiste Oliviéro, odriront a la Heine Anne les flcnr.s de la Pensée
Bretonne et du Clocher Breton, le chinirKieii
Hallais-I'ïvans l ' h o m m a g e de la Prévoyance
Urttunne, une j e u n e Alsacienne en coillè naiionale présenta lo bouquet do l'Alsace, adressé
par le poilu Ouézennec. Le llls d'Oiivicio,
élève de l'Ecole Ali-ai-ienne, remit, en souvenir
d'Alain Quellien et de Paul Guieysse, des
genêts v e n u s de Kervéléan par les soins de
Marcel Guicysse. Au nom des Bretons de StMaixenl le peintre Duvanol, présenta l'envoi
Ueuri d u poète Léon Grenel. M— Duroclier,
déposa une g e r b e aiagnilhiue ofFerte par M —
Chaumier-Daniélou, llile du maire de Ho.-icntl",
nu nom des Bretons de la Sarthe, et un bouquet d ' a j o n c s expédie par l'archéologue iiiorbihannais J é r ô m e Le Urigand.
.loseph Berlhier, e u t les h o n n e u r s f u n è b r e s
de la j o u r n é e . La gerbe cueillie par son
culyur leslamentaiie Km. Gilles f u t fixée uu
piédestal de la HeiYie Anne par Léon Duroclier,
qui prononça le beau discours publié plus
bas et à qui le Maire de Monlfort rêpaiidil
en lui exprimant, d'une façon éloqueiH'', les
profondes, indéracinables s y m p a t h i e s do la
population montforloise.
Lo Maire M. Brault félicita en o u t r e le lieutenant-aviateur Ed. Le Mounier ut le p é r t f d u
sous-lieutenant Le Brun. Les signatures .«e
multiplièrent au bas des vœux rédigés jiar
Jean Lorédan, à l'adresse du peintre J.-J Leluordant, et du des^'in de J. Forges, deslin>i i
M""^Berlhier, dessin e n c a d r a n t lo mâle quatrain d'Olivier do Gourcuir :
Ce KOI de Josselin qui tomba pour la Frauce
Promettait * souveatre un successeur. Armor,
Dont la Heine .•Viine ici fait sienne la souffrance,
Tresse en Kcrbe pour lui bruyères et tleurs d'ors
L'n bi;au .«olcil illuminait cette cérémonie
«lui a très f o r t e m e n t impress'ionné et réconforté h la fois les assistants.
L'OFFRANDE
ELORALE
Lu devant le monument de la Keine .\nne,
à .Monlfort-l'Amaury, le j jiiin.
I.C V Souvenir de la Heine Anne u, institué par
defidàles pardonneurs sur l'initiative du },einlrc
Duvanelet du vice-président des Morl)iliai>n;iis
de Paris Garaude. accomplit pour la S' /ois
le pèlerinage patriotique auquel je n'ai pu encore in associer que de loin. J'aurais voulu ne
revenir qu'avec la victoire ; je reviens
avec
l'espérance — et les deuils. Je reviens, cédiinl à
des sommations affectueuses, répondant aussi à
l'appel, —à l'appel sacré — d'un disjHiru : d'un
soldat qui au début de Iplo, rendu wi moment
à ses paysages d'enfance, péierinait à la JMWIC
de .)li-Voie, nommait dev^int la Colonne des
Trente les Bretons morts au champ d'honneur,
et qui maintenant, couché dans les plaines de la
Somme, me demande de le rappeler aux échos
du Ménez-Tow, au souvenir de la Heine Anne.
berlhier, mon cher Bcrlh'ierf quelle tristesse
de chercher en vain parmi ces feuillages le bon
camarade, heureux de vivre, de noter la vie,
le régionalisée au,v nostalgies souriantes qui, là
bas, sur les routes lorraines, chantait la Hoinle
des Sabots apprise de la bouche dtfs Enfants
de l'Ecole de Monfort-l'Amaury,
le Josselinais
gui en septembre i'Jti m'écrivait du camp retranché de Tout :
<• Le w est composé en majeure partie de breEl l ' e n s e i g n e m e n t breton en Bretagne,
tons ; Chaque jour j'en découvre de nouveaux,
y songe-l-OQ ? N o s b r e t o n s q u i o n t t a n t
de St-Uricuc, de Bennes, de Nantes, de Pontivg,
d o n n ô ^ à l a F r a n c e , n ' o n l - i l s p o i n t le d r o i t
de Ploërmel. Il y aurait là de quoi faire une
d ' a t t e n d r e d e s p o u v o i r s p u b l i c s q u e l ' o n , belle garde d'honneur d la Reine Anne. Vous
retire enfin du chaos u n e langue qui no
voyez cela, les véléran,s du 5f territorial groupés sur le Ménei-Tour! n
mçmrra Jamais, parceque quelque méprfllk e x l é P i e u r q u e s e s « s p e a k i n g s »
Hélas/ il dort dans la terre picarde,
le conp r o f e s s e n t s o u v e n t p o u r e l l e , il n ' e n e s t
teur gallot dont la plume badina sous les
p a s -un q u i n e la p o r t e e n s o n c œ u r , e t n o
obus, m'adrassant des couchers de soleil, des
c o n t i n u e à s ' e n s e r v i r per fns et
ne/as,..
clairs de lune pris au miroir de la Meurthe, me
D a n s CCS c o n d i t i o n s il v a u d r a i t t o u t a u l i i n !
réclamant des chansons, des brins de bi ugerc,
q u e le M i n i s t r e veiliftt, p o r l'i-^cole, à co
et ces pétales d or évocatenrs des
dimanches
magiques où s'allumait la Couronne d'Ajoncs.
q u ' o n n e la laissât p o i n t d é g é n é r e r en
p a t o i s lO'îaux ! C ' e s t le p r i n c i p o a d m i L'an passé, à pareille date, le fusilier des I VJ.Vd a n s la s é a n c e p u b l i q u e d e la
Fédà-ntion
ges, devenu éleve-mitraillmr,
cnvogail de PoilUgionaliite
Française,
d u 31 m a i , t e n u e
tiers au Maire de Monlfort le « cordial salut d'un
s o u s l a p r é s i d e n c e d e M. Léon B é r a r d .
fidèle pardonneur. » De tu tarasse des jnidins
de Blossac, son espiit s'élançait vers le Ménc'zdéputé, «ncien sous-secretaire d'Etat aux
Tour. Rappelant qu'il était de mon département
' B e a u x - A r l s . M. L é o n B é r a r d a v i v e m e n t
d'oiigine, l'auteur de Jean-Louis, appelait —
loué les i n s t i t u t e u r s b é a r n a i s qui, n e
j'en suis fier — les Morbihannais " ma famille
s'arrêt&nt pas & des r è g l e m e n t s s u r a n n é s ,
spirituelle. » Frère tombé là-bas, frèi-e ici présent
[car je porte au doigt l'anneau de guerre qu'il
me cisela dans une fusée d'obus d'où
jaillit
l'hermine
bretonne),
vous
serez
toujours
notre a fidèle Pardonneur ». El même
^^
Oui.' je songe à la question que pose Jean
Ajalbert
: Comment
gioHUcr les ' m o r t s
pour la palfin.' J l'Ecole Alsacienne
brillent sur un tableau noir les noms d'Alain Quellien, de Paul Guiéijsse. Je dcmand'e au inaire
de Monlfort, si, après la guerre, les noms des
Pardonneurs morts pour la France : Quellien,
Mauxion, N. de Kerangué, Paul le GoU, PégotOgier, Joseph Berthier, ne devraient pas
briller en lettres d'or sur le socle cie la Reine Anne.
Que déjà lierthier reçoive l'offrande florale,
la aerbe morbihannaise tressée par son exéciitew testameutaire Km. Gilles : fleurs paisibles
oii réside l'àme des campagnes
pontivijennes
qu'ensemble tous deu v foulèrent sous le pâle
soleil de février lui0 .' A la gerbe
morbihannaise — que lie une branche de chêne cassée
par Yves Derlhou — viennenl s'adjoindre
des
fleurs héroïques, des fleurs du front. D'Alsace,
de Champagne, de l'.iisne, de la Sotmne elles
viennent, pèlerinaiit pour le Capitaine Cadoret,
le major Berlreux, l'arliUeur Le Texier, le caporal Dubosq : avec quelle frémissante
émotion
j'offre à lierthier ces clochettes d'un bois conquis par un régiirent dont je suis toujours un
peu, par les llretons du P île lig,ie que mène
au feu le capitaine lioUoré la canne à la mn'ui!
a u t r e s
Les permissions d a n s l a
marine.
— Les matelots o n t droit à u n e permission'
annuelle de v i n g t - e t - u n j o u r s , à p r e n d r e en
r i ' o p o s î l i o n s «le H o y d O c o r ^ ç c p o u r
une ou doux fois, selr>n les besoins du service
r é g l e r la (lu^stiou
irlandaisct
et,
évid/immenl, en ô n a h t compte des nécesB a n s une lcUreà-i\I. John Redmond, M. Lloyd _
George formulo, en a t t e n d a n t la lin de l a ' sités d'ciiibarqnement.
Des h o m m e s rie l'équipaire de navires de
giio'rro, les propositions suivantes t o n d a n t k
g u e r r e a y a n t l'ait un certain s é j o u r à Bizcrte,
régler là qiieslion irlandaise,par c o n s e n t e m e n t
p e n d a n t la d u r é e duquel ils aurpient pu b é n é mutuel :
lîcier d'une.permission qu'ils n'ont pas obte1" Diîjjo.scr un liill prescrivant l'applicatian
nue depuis quatorze mois, nous écrivent p o u r
iiniiv'dialo i\ ririatide de la loi (iu Home iluîe
d(?marider qu'on les traite c o m m e leurs çaraad é j à voLèo, m:iis-avec exclusion des si.x arronr a d e s des a r m é e s , puisqu'ils font, e u x aussi,
dissements du nord-Ghl de l'Ulster, quitte
leur devoir s u r le f r o n t de m e r .
pour le P.uii.'mont fi r(:iïi|ltr(^, au bout de
cinq années, en question cotte exclusion à
I*crmission do c o m p e n s a t i o n . —
l'étude ;
Aux t e r m e s d'instructions récentes, la permis2° Le bill sUpuliiraif. la création d'un consejl
sion de treize .jours, dite de compensation,
do l'Irlande composé en n o m b r e égal de d é s e r a accordée AUX militaires des classes 1892
put''s du Parlnmnnt irlandais et de députés
et plus anciennes qui, dégagés de toute oblienvoyés an P a r l e m e n t imp'^rinl par les a r r o n gation mililaiiv, o n t contracté un e n g a g e m e n t
disHcmoniH r.Nclus ;
volontaire a v a n t la date d'appel n o r m a l d«8
.'5" hiMiiisiî il ri'lu.le des ;>rr!inç:r.rncnls flnanclasses précitées.
ci<»r:< prescrits p;ir la loi du Iloin», Rule dt'jà
Des permissions peuvent être accordées aux
VOt'jr' ;
inscrits m a r i t i m e s pour des t r a v a u x se rap•'i" Ap;è.s l a s o r o n a e lec'.uro. If bill conton.int
portant aux industries m a r i t i m e s , m a i s il
1rs trois prcpasilions précéfif n l ' s et la loi du
n'esl pas possible de leur accorder en outre
Iloin/! Ilulfi serait somni.s aux délibérations
des iicrmi.-siuns agricoles s a n s e n t r a î n e r une
d'uno oonf'^i'cPcc aiiakjgne 'i celle fjiii éludia
g r a v e cri.ee d'effectifs d a n s l ' a r m é e , de mer.
la rf'forino éleclorai.", (jui ne sorail pas comUonformém.;nt h. un o r d r e d u 6 j u i n 1916, les
po?i; ' i'.\i;!uïiivf.'men! de o'ppufi-.s cl qui sorail
mfiriiis appart' nant à des familles particulièf-ou.- 1.1. [iiij.'ji'ic'.nco de (iuelipj'un inspirant l.i
r e m e n l ('•prouvées par la g u e r r e peuvent der
in'"ine conii mce Kénérul'.: d.ma .son impartiam a n d e r leur all'eclation par la voie de muta.Miiis nulles fleurs ne ioucherout l'inni que
lité et ^:•o'l Ju;.;-m'-nl (pie le présidi'iit de Wi
tion à u a poste à l'abri du d a n g e r pn exposant
notre pilié ressuscite autant que ces bruijéies
Cln.mbrf; lies Co^umunos lor,.< <lo 1:) c.onf •renc'"
leur .-iluation à leur s u p é r i e u r hiérarchique.
cueillies a Josselin même . imr celle qui fut la antéri.'nrc, rejiiiivij ?i la réfor.m : é'^ctor.ile.
dévouée compa(}*m, la véritable collaborai rire
P e r m i s s i o n s ns>'>coles p o u r
les
Soiiliîii'i»;!-; li; loiil ••œu" q f ! les Sinn Fiade l'écrivain mort en soldai. \'crs elle que d'ici
m u r i i i s . — L-.s m a r i n s non inscrits maritivers d'iinr p;irl, les lioinnl^:-' d'Ui-'er <1" THUparte l'élo^ueal coricije de sign ilures alignées
tn-s. a p p a r t e n a n t a u x services à t e r r e de la
nalionaau-dessous d'un dessin de Forges encadrant , t,ri> sans p i r l i T ili; ( ] i i ' é s
nvilropoie
et exerç^^nl la-profefcsion d'agricullist.c.-, cor.si iil'Til à «('. rallier à ci:s propoPitioiis
quatre vers du vire- président du Souvenir
teur ou de viliculleur, a u r o n t droit annuellesi
si.ifii.s
(!ii
ftraii'l
-Brolon
qu'est
Lloyd
GeorLitlérair.', du poêle Olivier de Gourouff. Nanm o n t à deux permissions complémenlairBS au
ges ! Conim'i nous l'avons d é j à dit, d a n s
tais comme le caporal Godin et le caporal Joyau
lilre agricole de dix j o u r s chacune. Ils pourl'Union
.-tgricole,
le
iriinislro
lu'il.annique
a
qui enseveliretU' Berthier loin du pays natal !
r o n t c u m u l e r avec cette permission une'
compris d a n s son piograiiiUK} d'après g u e r r e ,
partie de l'allocaliou réglemontair& de permislo féiloralisme de tous les IClats britanniques
I.fs Dretona sont dans la peine :
sion de détente, en 'sorte que la d u r é e de
en dcç-i (-,1 iuj delà des m e r s . L'Irlande ne s e r a
lit n'ont plus...
vshaqne permission agricole, peut être portée à
p:rs S':'iilf! ù avoir hî IIome-Hule. Un peu rie
Pareil aux Bretons de la ronde populaire, le
«piinze ou vingt j o u r s , suivant l'importanc®
palif'ni'O
oL
d'dbtiégalion
fnc.oie
iine
foi.s
ô
barde qui exalte les défen.'ieais du
terriloire
des t r a v a u x à eirecluer, certifiée p a r le maire
frères Gaëls !
n'a plus...
la mélodieuse compagne dont la
de la localité pour laquelle la permission est
coiffe papillonnait
sur le Méiiez-Tour en ce
demandée.
Pardon que sous les traits d'AunusIe Dorchain
piii.à
la
Clj.ïmlire
(i,-s
C
o
m
m
u
n
e
s
,
Lloyd
Auguste lirizeux présida : la mélodieuse corn
Après 24 mois d a n s l a zone de fen
Gr-ovu Si' df'cid'i à t ' n f . T l'aventuru, en conipagne dont la voi.i: se^mélail à la voix de Théo— M. Dubois Fresupy a.déposé u n e proposition
nionganl par l'Irl in.do. [..es Irlandais fixeront
dore liotrel lorqn'en )>révision des luttes, prode loi tendant à alfccter p e n d a n t u n e période
eux niiMnos Iviir '••ort. au cours d'une conféchaines tous deux là-haut entonnwi'ient : En
de'troiii mois à leur dépôt divisionnaire ou à
rence qui sn lii'niira h Dublin. Cette co:vf<;r.-nce
une formation stationnée d a n s la zone des étaav;tnl. les KJS I . . . Au chansomiier
veuf, au
ou plutôt r<^tt ' conv'înlion s'irait coinpos'jo dos
pes. les h o m m e s de t r o u p e s qui o n t passé 24
semeur d'héroitme, la Beine Anne exprime ses
r préseiilants des corps administratif.';, locaux,
mois 'coiisécutifs d a n s la zone de feu.
sympathies
doulonrenses.
dt;:^ ("'Klisi-s des Itaoe unions, du corps enseiElle est triste et Elle sourit.
g n a n t , cil)." à cet cir.'l par leur corps respectif.
I,c r e n v o i ft t e r r e d e s R . A . T.
Triste de tant d'azur foudroyé,
de récesLe pri'.si li nt s 'r.iil n o m m é par la coui-onne.
u
u
xiliuircs « t d e s cla.sses 8 8 et 89.
délriiUs : du sanglbt des brum^^s occidentales,
Aucune proposition tondant à l'amélioration
—
P
a r une nouvelle circulaire, le ministre de
de la plainte qui vole vers la déesse aux yeux
du Kouverneiiiont do riri.inde ne serait exclue
la Guerre o r d o n n e que le renvoi à t e r r e des
bleus qu'invoquait naguère un sage du Trégor,
(le la (rf^cnstion.
agriculteurs R. A. T. du service auxiliaire et
vers la blonde AUtèna relisant, près de la de.M.\|. John r>. dmond d'une part pt Edw.ird
ôes crasses 88 et 89 soit effectué d a n s le plus
poui'tle de .V'ichei Psicliari, la P n è r a .'^ur l'AcroC:ir.-on d'aiitro p^rl, ont afTlrmé |pur Firjcère
bref délai, alln que tous ces h o m m e s aient le
pole 1
di'sir
de
conciliitioi.
MaHiPureusement
pour
t e m p s de p r é p a r e r les t r a v a u x de fenaison
Elle est triste et Elle sourit.
Sir- E l w .rd. un d-; ses fougueti.x parti?,ins,
(lui vont c o m m e n c e r les mois prochain.
Le sourire de la lionne l)tiches<ic panse les
Sir J o l n LoïiS'Iak', a rapf'Clé le point de vue
' D'autre p.irt. des permissions agricoles de
blessés, .i celui qu'asaicgenl hs ténèbres et dont
piirlicnliè'-cin'^n Hcctaire d'^ l'U.'stor. 11 faut ad
quinze j o u r s d e v r o n t être accordées, à partir
la tuiiii/ue s'éloita dans la Cour des
Ine'ilides,
i-oiivrnir d'ailleurs (pui l'Iri.iniie n'est p.Çe
du 10 juin, a u x plantour.s de choux fourraan peintre qui en lOl i escorPid à Vont fort le
Umlo dan^. F.'lwar.l C u f ï o n et John U'iumond.
g e r s qui n a p p a r l i e n n e i i t pas a u x catégories
)nrsident du Pardon Gustave Geffioij, nu maexclues
du benéfioo des permissions agricoles
gicien de la couleur dont Paris vient il'admirer
Foiro
de Paria.
- La 10* fi ire de P a r i s
par la circulaire du 21 avril.
et dont lui seul ne voit plus l'iKuvre, Elle ors'e-it toiiiio «ur l'e.iplanfld*; des Invalides du 1"
donne de vor : Elle prononre. 'en effleurant .sw
U n e v i s i î e d e s U. A . T. — Une propoau 151 mai. Klle présentait vrMimcnl un aspect
paupière,
F i a t lux qui doit rendre à ses pin
sition a été déposée à la C h a m b r e , t e n d a n t à
piltorcsiiue avi>(; ses inaisonn' Ues de' briqut'S
ccaux Julien
l.emordant.
soumellro il u n e visite médic.ale spéciale tous
ou du bois s m l n l ' ' , m 'i-unnellos déinonlab!e3
Elle pénét/e dans l'hùp'itat oit, la jambe faules h o m m e s de la réserve de l ' a r m é e territoIl y avait un PL-U di' tout la dedans et m ê m e ,
cliéb par un obus, rére un héros de iti ans, fils
diso:.s-ii! s,m.- criii(]UP. nc^rhe. un peu de
riîile apfiarlpnant au service a r m é .
du trésorier des Morliihannais dn Paris, nur
d é s o r d r e . . . P a r conlre, nous avoris vu des
tes draps qui recouvrent le sous lieutcnu.it
L'appel de la classe
choses
t';l \<i joviiioa de.'; EcMes proAlexandre l.ir Urtiit, - EU'- êptTt^tc-l't-rnf
irinis'—^
^
'^mifes^mmctrirs ire- m Trrrr
tnr•rnr'.vr-r;;!—parmon'
o r d r e s de r o u t e , s e r o n t notifiés d ' u r g e n c e atix
guerie et la croix dont le ritbafi. saigne : la
P"«'S''iiiail dc.-î iJiuvrcs dues a u x j 'unes g e n s
j e u n e s soldats d.i la classe 1918 qui n'ont pas
croix dont le ruban décore d'un jet de pourpre
des d e u x sexcci. ijitons d a n s l'aulcublemcnt
été touchés par k;ur o r d r e d'appel. Dans le
le prés'ident des Kinitlerriens de P.iris, le Docdos repioiluclions do L'ctiie, et avec l'art
r a s où l'intéressé serait a b s e n t de son domiteur, le major Anthony!
nouveau, un .-incèn. ut louable ellort, vers u:.e
cile.
l'ordre de route s a r a notifié au maire de
Elle est triste, et Elle sourit. Le sourire de lu
crcation pi r.-l)nn^•lM) et iiraii'iue. (>ilons encure
la c o i n m u n e d a n s laquelle l'appelé a été insBonne Duchesse, qui cette année centenaire de
les Iravaux de lecoio Ksiifiiiie (industrie du
crit s u r le tableau de recensement.
l'éval!) devait luire sur l'épée de
Lagardère,
livre) avec ses splondides volumes, dignes
luit sur la poitrine du fusilier Jean llémon,
des lueilleurc.s traditiims du XVI!• siècle, coal/iiulcnini(6 d e vie c b è r e aux
croi.v de guerre, du capitaine MoreUe, croix de
tinuwes d a n s noire XX* el sa noie particii- .1*. T . T . — A la Commission des P . T . T.,
guerre, du capitaine Marc Leclerc, cro'i.r. de...
liére.
M. Amiard, président, a fait connaître q u e les
la Passion 'de Notre Frère le. Poilu. f,c sourire
L'airricuiliire .tient une g r a n d e place. Des
i u d o m n i t é a d e vie chère s e r o n t touchées par
de la lionne Duchesse poursuit à trai^rrs les
appareil.-! ilu motoculture, des pres.sas, etc. etc.
lo personnel des P. T . T., dès le 1 " j u i n , avec
nuages un héros de l'ag\ fils du vire président
Dans le ;slaiii( lit; la maison Rivière, d o n t M.
elfel rUroactif du
j a n v i e r dernier.
des Enfants des Côtes-du Nord, le lieutenant
Corentin Li; i\ionêl "'sl. h: très ainiable domor.s1.CS
itiarcchaii.'c-rcrrants
d a n s les
Le Vounier, qui décroche en plein ciel l'étoile
iraieur, nous voyons un pc.lil modèle de pr>.'.gu
s
i
n
e
s
*
—
Les
m
a
r
é
c
h
a
u
x
f
e
r
r
a
n t s de la
des braves.
.soir,
L.i maison Rivière • présente égaleclasse 19j7 et des classes plus anciennes i « u Le .wurire de la Bonne Duchesse illumine
iii^'iil du luobilji r clas.-iiiuii el du matoriel de
venl élre détach'és c o m m e f o r g e r o n s d a n s les
l'église .^t-Séverin où jiénètre, radieu.i: légionclicmiii du f u r . . . (.ilons encore, ijuisinriine
u«in?s de guerre, s'ils n'occupent pas a u corps
naire, entre ses deux fil'es épousant deux cnii.edaiDi; ili; Scuc!rei iosuntait, la maison de
un emploi se rattachant, à l e u r spécialité prolie-guerre, le président d'honneur de TUnion
c. r.iii)i(Tii.' Di'.-l'u''Kes N-indot, 101, rue du fauUrctoiinii, te C'ip'ilaine Lucien Salmont : illufessionnelle. Les d e m a n d e s du ministère de
buut g bl-Di;!!).-'. CftlH l i a n e nous jfail a d m i r e r
mine tes rirugcs de i^alonique, où le chevalier
l
' a r m e m o n l sont n a l u r e l l e m e n t subordonnées
des pàlcs 1. iidruH... Nous e x a m i n o n s de près
Lalouehe, secrétaire de La • Poiniiic. voit vnir
a u x besoins des fabrii'ations.
un puiii vid. pueli", petit, loul pelit. Goill, «' J.ÔO
compliment aérien, les o'isem.v du Ménez Tour.
francs. No is lo rejxisons bien vite s u r i'eiaKèiT
P é c b e fluviale.
Expeptionnellement,
le sourire de la Bonne Duchesse suit tous les
S'il allait .se b r i s e r ! Au revoir, m a conipal)en(l inl la d u r é e des hoîtililés : 1* îa pêche
vitillanls de Bretagne et de Monlfort : Elieniriule !
do l'anguille, de la lamproie, de l'alose, du
bled, Tremblay, le chanteur Nucelly transporCelle foire a été un gros succè.s pour l'induscouver, du m u l e t , de la plie et d u h o t t u ou
tanl.nos refrains srtr les cimes des Vosges, le
trie fraiigaise. KUe y a pris conscience d'elledar.l, est autorisée toute l'année, d a n s les
statuai<-e Jean Boucher appliquar.t
aux ruines
inC'ine cl .sanr.i mamlonatil qu'elle peut si
cours d oau non n a v i p b l e s et les c o u r s d'eau
de Beims le lierre où niche la strophe du poêle
ellu le veul, f»ire aussi vjli;, ausi ^biea aussi
naAi);*bles non canalisés du d é p a r t e m e n t ; du
qui ch'inla les ruines de
Monlfort-L'Ainaury.
bon. marcliij iceci après guerre) avec un cspril
1" octobre au 31 j a n v i e r , est ' a u t o r i s é e dan»
Le sour'ire de la Bonne Duchesse traverse le
aussi prêt aux concessions et aux échéances,
les m ê m e s cours d'eau, la pôclie de tous les
Bhin, console l'içrre llerixand. Ch. Salaiin, les
que l'a fait .ju.s.iu'ici l ' i n J u s t r i ; Iculonnel
poissons a u l r r s que le s a u m o n el la truite. A
prisonniers qui utlendent. interrogent l'horizon,
litre é j ; a l c u v n t exceptionnel, p o u r la capture
soujnrenl : « Anne, rna reine Anne, ne vas tu
A r m é e U ' O r i c i i l . — « H est créé, à
de rangi.iille d'aba'aison, l'emploi d u dideau
point venir
l ' é g a r j de iiii.'ilairtts de tout g r a d e dési>{Dés
ou lézoile
maille de 10 mil. est autorisé d«
I.e sourire de la Bonne Duchesse traverse les
pour l'arineu >i'Orienl. 'iiie pi:riuis-1ou cxcepjiiur et de uuil en t e m p s d e c r u e d a n s les
mers, par delà les houles atlantiques
retrouve
lioiiiiello d'uno durée do (jiiatre j o u r s , dOlaib
cours d'eau non navig.-<bles du d é p a r t e m e n t
la inaniin-goz qui le 7 juin IHI-', présida'd
de l'oute d'iiipris, en l'.ivi.nir de Ions oe.ix qui,
l/ooKin dovra. louli^foi», être reJiréde l'eau,
l'inauguration du monument, rrtrouie
Bretoneza y a n t r i v u leur l'aïuille d'ij-uis ni.'ins de trois
au.-siiôt
apn'js le pa.ssage de la crue. .
Tramor, l'Auiér'icuine Bretonnante qui au pays
mois, ne peuvenl, i\ celle (iéc.isioii,-benélli'ier
de FranhUn, éinn par le verbe d'Anatole Le
V
e
r
d
a n préfoctaro
— Deszélatem'flapde la permi»siiin d e sept
J.révuo p.ir la
Braz, semble, avoir emporté l'Ame de St-Vves.
parlciiatil
îi
cette
espèce
de
gens qui apportent
cii'fîiilairo ilii '.'îoclobrn l'Jl'ji
L'àme du saint Irécorrois dont la légende anime
une exessive a r d e u r à soulever d ' s questions
Kn con.séiiueiioe, tout militaire signalé par
les vitraux de Monlfort palp'ite parmi les.éloiles
d'intérêt nul, proposent que 'V'erJun soit proles dépôts aiuioxes ou <lo p i s s a g e c o m m e prêt
du drapeau de l'Indépendance. L'àme du parm u e A la diii'nilé rie chef-lieu de d é p a r t e m e n t
i\ parlir pour l'armée d'Urioiit, devra, au préafait julic'ier entraîne le Nouveau-Monde dans la
P o u r ne pas m é c o n t e n t e r Bar-le-Duc, 'on
lable, avoir bénélicié soil d'une |iurmis\sion de
tulle où les fils de Lafayetle — lireton par sa
coupcrail le d'^parlemonl de la Meuse en deux.
détente de .sfi|>l jour,s, soil d'une pyrirnssioa
mère, — où les bataillons de la Beine Anne
En (r.iellescervo'lossaugrenue? l'idée a-t-elle
c.\^epLionnellt; de ijualro joui'r-.
héroiquement ]dahlcnt ht cause du droit, gapu g e r m e r de sanoîionnor la gloire immortelle
gnent — ce )n*ocès ne peut être perdu — gade Verdnta par r.xllribulion d'un p r é f e t ?
S o u . s c r î p U o i i d u JOUDI.HI.
Sur
gnent le procès de la France, le procès des
l'inilialive d - l e doctcui" P.iciud, d i p u l é
X.A JREVUS
SjBJ3J>OatAJDA.IRE
peuples revendiquant
la vie, la lumière, la
des Sables d'tjloniie, cl de sus collégties,
liberté...
Sommairt- du i Juin
rçij
MM. Meiinier-riure.ouf, député des Gûles-duAn pied de cette colline le sourire de la
Fnvoi, -îur dc ii.inde. 8, rue.Garanciire, Parij. d un numin
N o r l ; do .Monzie, [irésidonl de là Ligue
•spéci nenet du c.italoRur des primes de librai e (»6 fr.
Bonne Duchesse préside la féd'^rafnm. du renavale, el Armez, vice-prosidonl de la Ligue
de livres par aiiK ,
.j
gret, de l'espoir, le ralliement fraternel de ceux
maritime, le Journal onvra, d a n s ses colonnes,
qui apprirent en nos Pardons comment on se
PAR'WE LITTERAIRE
une souscripli'ju nalionalo dont lo m o u l a . i l
pardonne,
iiiii considèrent
l'Union
Sacrée
sera allrihiié :
(Gabriel llanotaux, de l'.<cad#mie fran»''ise, L'AttemMgi»
comme le principe générateur de la victoire.
et U-.feuflss hhres. — .^UKuMe Dorcftain. Pterr» ComtUU
1° Aux équipages de la marine m a r c h a n d e
iVll), (.'inflj. l'QlyeucU. Pomfét.
— Jacques Chénerière,
Guerre aux ennemis du dehors, et paix aux
qui a u r o n t delniit ou c^'p'uré un Kuii-;-marin ;
l.'i/i! .^<'I<r/^ llli. — l.éon Bettliaut, Une villt
supiricurf
Bretons de bonne volonté !
2* Au capitaine cl au.t éipjipigcs de la
tn-it .I.lmmittrée ; Rtnncs. — Noelle Roger, L'Jmt suis)*
Léon DUIIO'GIIKH
m a r i n e mareliande ([ni a u r o n t s a u v é leur
fenJjnl h guerre.
bateau de la poursuite do l'egmuni ;
La l'r.in'ce vue de rAmiri^ut
l.ilin, par M. F . L. J e Lt
Barri, ancien président de la IWpubliquc du Mexique.
I!" Aux l'ainille.s (li"< malolols de la mariiro
l.e$ t'ttiti (t I f s Liies j u jour le tour
La Laïta à la Reine Anne I m a i r l i a n d e , vielimes «le la g u e r r e sousmarine, pour leurs bosoins les plus u r g e n t s
J e d é p o s e 11 t e s p i e d s (i r c i i i c A t i i i c , e u s i l c i i r s
Cr joarnal e«t OfTnp(3»<; par Je» o o T r i e n gyndiqnit
el dans la m e s u r e où ils ne pourraient, p i s
y i i i p r è s Uo la L.i'ita p o u r t o i f u r e n t c u c i l l i o s .
• ..
i-.ni rlmîir'-^ de l'r'»ili»» ifrino'e
Cire assex. rapiileinoiil el assez, elllrac tuent
l i n e l l e s t u v e r r ; i s riiominii);c d e s f r r a n i l s c œ u r s
1
's
l
ecour.adini'iistralif.-j.
souleniiv
r
a
r
IKOU
LK BERRB)
Q u i r e p o u s s e n t là-l):is, les l i o n l e s e n n e m i e s .
Le rcliiiual sera ovenluelli'iui.'iil iili'eclé, et
C o t u n i o t o u j o u r s t e s fils, à l.i T r a u c e e n datij>cr
i'()til'i-)riiiéuii-iil aux dérisions du coiiiilé de
E n f o u l e o n t .npporté l e u r s u b l i m e v i i i l l a n c e ,
repirtiliuii.
la foiid illDn d'un orpliolinal
OIronttur-CBPint, Lion U BERSE
l i t si, b i e n t r o p n o m b r e u x , oti les a v u s t o m b e r ,
iiiariliiiie, soil (>n subv^nlions aux œuvr-is
L e u r m o r t s a u v e à j a m a i s la B r e t a g n e e t l a F r a n c e !
d é j à exiotantes des orphelins de U m e r .
LOUIS B E A U F R É R E
V« rour Ir. létral^'^Uon <1«
La souscriplloa est limitéo a u x personnali^ Montforl-l'A mnury 3juin i^ij
i'»«t«re
3-coru»
tés de l'industrie.
MatTU dT Q^iTWxtM
5 Y'"^
34* Année. —
34
LE NUMÉRO
W'-
Dimanche 17 J i u i U m 4 ^
: CINQ CENTIMES
Union
*r
ET MARITIME
> «>-
•iif •iiï;.
i<(
Organe Républicain Démocratique et Régionaliste de r O u e à t
.
•nn"
1
L«t annonce»
a<mt reçàèJ
au
weau du
tournai et, à Paris, dans toutes lès
Agences.
AnnonoM «i IléelamM
A n n o n ç a s iQdioiaires (la Ugatt),.. M o .
On traite
i
Répétées.plusieurs
Annonças volonUiias
Me.
R4otauiMB>
a
.Ti
AVIS
WSIOS
AGRICOLE p o u r s u i t « n o« m o m o n t
l««»oouvMnMnt d o s o s ai>onnomonto,o«qu'«llo
n'avait pu f a i r a an U m p a utila. Ella p r i e «aa
• b o n n é a da r é a a r v a r bon aoouall aux t r a l t a a
qui laur a a r o n t p r é a a n t i a a a t da aa r a p p a l a r
q u a t o u t a b o n n a m a n t o o m m a n o 4 a a t oonaldéré
•«fnm* dâ. '
X'OaiM
Agric02»
à O £r.
10.
—
Ainsi que tous ses confrères de la p r e s s e
quotidienne comme de la presse h e b d o m a d a i R , IVnlon
Agricole
s e r a à 0 f r . 10 à . une
data qui sera ultérieurement fixée par le
Groupement des intérêts économiques de la
Presse.
A ca sujet, rOueit-Ectair fait, remarquer que
la tonne de papier-Journal qui coûtait avant
la guerre environ 300 francs vaut actuellement
1.100 à 1.S&0 francs sur wagon d é p a r t . Ues
autres produits qui concourent à la fabrication
d'un Journal, encre, plomb, zinc, liuiles, charbons, ont augmenté dans une proportion
pareillement très élevée et, d ' a u t r e part, les
recettes provenant
de la publteité
sonl «n
partie arrêtées.
^
« f u a q u ' i o r d r a d a n o t r a p a r t , noa dèpoalt a l r a a o o n t i n u a r e n t la vanta i 0 f r . 0 6 .
Prisonniers de Querre.
Réunion du Bureau du 14 juin
Paraissant
tan
Le trésorier est autorisé à se ravitailler en
pAtes, rix, chocolat. Le pajuet de Juin sera
composé comme suit : 1 kg. de rii 1. 65 ; 1 kg.
4a haricots 2.10 ; 1 savon 1 fr. ; conserve de
viande i. 25 ; Tabac 1. 20.; Chocolat 1. 30 ;
paquetage 0. 75 ; ce qui met le colis à 10 fr. 23.
L e c o n c o u r s de M M » Choquet et Bréart de
Boisanger, pour la confection de ces envois,
ast accepté par le bureau qui leur souhaite
raspsctueusement la bienvenue,
r -aBir^
yamvre r MM. Henry de
Mandait It» fr. ; A. Le Tallec 5 fr. ; La Com""mnne de MoSlan a voté laoo fr. ; elle liquide
nn arriérée do 1916 à 300 fr. et verse une
aliocatkRl mensoslls de 4 fr. par prisonnier,
soit MO fr. Honneur au Conseil Municipal
Moèlannais. si bien inspiré dans les voies de
la générosité envers des frères et des llls malIieureux, p a r s o n sympathique et digne Maire,
M. Barba.
forfait
pour
fois.
les
annonces
— Ohlce
soir, vous pouvez sortir...
Les
avions^ .boches ne feront pas ce qu'ils
ont
f^ii hier / . .
Dwts Carbény, tout proche,
deux
incendies s'élendenl.
Sur le plateau
nos
marmites s'écrasent
avec un bruit d'enfer. Il g a
parlout des Ctwxmmrm
rotes et des
a a r a noirs. Nos fusants,
qui se
succèdént,
font comme des panaches
de vapeur
audessus de la crête. De Craonne et de Chevreux, on' ne distingue que des pans de nuirailles d'une blancheur étonnante.
Chez nous,
la ferme du Temple est cribh'e. La terre se
plaint,
des convulsions
la prennent.
Par
instants, on dirait qu'elle
rdle.
Et puis ce vacarme s'accentue,
se précipite jusqu'à
dégénérer
en un roulement
de
tonnerre
formidable.
Les explosions
succèdent aux explosions.
Des cratères
s'ouvrent sur les fimcs
meurtris
du
plateau.
Un ouragan
d'acier
s'abat sur
Chevreux.
Des dépôts s'enflamment
et c'est, durant
vingt
secondes dans le ciel, une succession
d'étoiles multicolores
qui fusent
comme des bolides au milieu de l'dcre famée des obus. On
se croirait
aux sombres jours de
Verdun,
304 ou le
Mort-Homme...
Voici nos vagues d'assaut.
D'un
bond,
elles s'élançent
sur les pentes raides
par
colonnes successives.
Notre tir s'allonge.
Il
sttit leur course pour les masquer.
Devant
elles des grenades
explosent.
Des
hommes
tombent, d'autres tourbillonnent,
puis se renversent.
Sortis de leurs tunnels, de leurs
exeute»,
des Boches enfin se montrent
qui
résistent.
Même ils résistent
avec
désespoir.
Des
baïonnettes
se lèvent, des corps à corps s'engagent,
furieux,
implacables.
Chevreux
brûle, Corbény
brûle'. On resptre le soufre
et l'éther. Des bras enfin se lèvent pour le
traditionnel
kmm»r»it
Alors
le»
nôtres
continuent
de bondir.
Quand
la crile
est
atteinte
des feux
de bengale s'allument
en
signaux de victoire.
Le plateau de
Craonne
est tombé;
le plateau
de Craonne
sst <i
nousl...
a lignet ccniurcct
La prise du plateau
J'aoais presque
promis
de donner à ce
Journal des JRTotM é» g a a n r * vécues, sur
notre participation
à l'offensive
du
printemps. Pour de* motifs que je ne
voudrais
' préciser
et que d'aucuns devineront,
je crois
devoir remettre cette publication
à plus
lard.
Néanmoins,
il me paraît
utile de décrire la
prise du plateau de Craonne dont la passes$ion, le 16 ou te 17 avril, nous eût assuré
des avantages
incalculables.
La lutte qui va
suivre a été écrite du poste de
commandement, d'où mon regard
songeur se
portait
vers ta Terre,
- la Terre qui souffre et
menace de mourir, faute de brasl Une précision m'agani
été demandée,
j'ajoute
que
ce poste u trouve sur /a route 44, au delà
du hmia é»» Mmiim»,
face au plateau de
Californie,
d a n s r i % i s i > e » par
conséquent.
Ce jour-là,
5 mai, s'annonçait
très calme
pour
notre secteur.
Après
une nuit
exténuante dorant laquelle
nos lignes
téléphoniques avaient
été coupées quinse fois, le
boyau
Vmlkyrim
demeurait
tranquille,
Pas une balle et pas un obus. En
revanche,
le tonnerre
des grosse» pièce» grondait
sur
notre
gauche,
présageant
une action pro»
chaine.
Le fourrier
V...,
inspecteur
primaire dan» l'Yonne,
en ouvrant le» yeux me
eouhgita le
bonjour.
—^Quelle hewe e»l-il ?
— Deux
heure».
— Et que di»ent le» Boche»
1...
— Pa» grand chote, ches
nou»l...
En ligne, aux minute» mauvaite»,
le» propo» échargé»
»onl d'un taconi»me
cassant
gui paratt
brutal.
— Alor» ce muurmiisig»
f.,,
— Provient
de no» pièce».
^
— Vne préparation
d'attaque
t...
—
Sûrement.
Nou» »orion».
Il fait trop chaud
dan»
cette esigmm boche où nou» vivons
depuis
neuf jour», entassés les uns sur les
autres,
sans possibilité
parfois
de mettre le aex dehors, Dan» l'air, il y a de» relents de poudre et de fumée
qui masquent
des odeurs
plu» mauvaue»,
— odeur» de cadavre»
demeuré» dans la plaine,
autour
des
tanks
squelétique»,
depui» deux semaines,
et qui
jamais n'auront de
sépulture.
Tout
contré
le parapet,
le
lieutenant
H...,
de la 17* — un brave 1 — fume sa
pipe en caressant
un chat qui naguère
vivait
avec le» Boche».
La main
tcndae
vers
Craonne, il nou» dit :
Ça cogne par là /'
Ml comme nou», ne [»àoift» trop »'il faut
n m mwtrer,
il ajoute*
L
J>iarra
XEMMADEC
Transcrit de moh Journal de Marche •
àRosporden,
le 11 juin l9iT.
Les anglais continuent 11 améliorer l e u r s
nouvelles position» et occupcnt des points
d'appui i m p o r t a n t s . Ils o n t g a g n é d u terrain,
au s u d - e s t de Messines, s u r 1.500 m è t r e s de
f r o n t , d e v a n t là f e r m e d e la Poterie. Les
Allemands reculent peu à peu. E n t r e la L y s
• t le W a r n a v e . La ligne anglaise s'avance de
500 à 1.000 m è t r e s s u r tout le f r o n t d'environ
11 kilomètres qui s'étend de la W a r n a v e à
Klein-Zillebeke. Sur notre f r o n t , rartillerie a
été active au m o n t Cornillet et nous avons
repoussé des reconnaissances. Los Italiens
annoncent une repri.se d'activité d a n s le Trentin, où plusieurs tentatives aulrichiennes ont
été repouBsées ; nos alliés o n t occupé le col
d'Agnella et u n e partie d u m o n t Ortigara.
M. J o n n a r t a été n o m m é Haut-Commis.saire
des Alliés en Grèce. Son premier acte a été
d'exiger l'abdication de Constantin en faveur
de son (Ils Alexandre, Agé de 24 ans.
LE PARLEIVIENT
Chambre
Séance du
juin 1917
Est a j o u r n é e « sine die » une interpellation
de M. Gompère-Morel, s u r les condilions de
vie des soldats, au repos, s u r le f r o n t . On
adopte un p r o j e t de loi, interdihant la mise
en gage des titre de pension et a u t o r i s a n t certaines avances s u r pension, en c o u r s de trimestre.
Séance du là juin
Le Général P e r s h i n g , c o m m a n d a n t en chef
des t r o u p e s américaines assiste a u x débats, do
la tribune diplomatique. Une ovation lui est
faite. MM. Ribot et Vivianl p r o n o n c e n t tous
deux d'éloquents discours, où Ils s a l u e n t l'entrée en scène de l'Amérique. En vain M. Aci
c a m b r a y veut-il s e m e r des paroles do d é s u n i o n . . . L'alllchago des deux discours est vott^
Nous pensons que par ce tumps où il sied do
faire des économies, où sévit la crise d u p a pier, il est plus qu'Inutile d'aller coller s u r les
m u r s pour 100.000 fr. do texte q u e les g e n s
qui s'en soucient ont d é j à lu, d a n s leur quo
tidien. Cette réllexion n'enlève rien d'ailleurs
au mérite de MM. Ribot et Vlviani.
Séance du 15 juin
"
La C h a m b r e adopte u n a m e n d e m e n t élevant
do u n million, le droit pour le pain des prisonniers en Allemagne. Elle relève
de
3.820.000 f r a n c s les crédits pour nos prisonniers en Allemagne. Elle flxe à 9.876.250.249 ,fr.«les crédits all'ectéa au troisième t r i m e s t r e
de 1914. On proroge J u s q u ' a u 30 Juin 1920,
les délais fixés par les p a r a g r a p h e s 1° et 2* del'article 13 de la loi d u 29 m a r s 1914 relatifs
. a u x d e m a n d e s an sévlsion da l'évaluation des
propriétés noo bâti*.
les JEUDI
DlPMiMtr^rlAon LE
et
DIMANCHE
KRE
RÉDACTION, ADUUUSTRATION
^^^NNONCBS
A Q U I M P K R L i T l ^ a o e Hervo, n ' ^ b l s
TÉI.ÉCP*HONK, IM* •
Adrêtsi Tiligrathique : Union, Quimparlè
Sénat
, Séance du 1t juin 1917
MM. Chéron, de Selves et Vlviani g a r d e dos
sceaux, sont d'accord pour déplorer le mal
r é s u l t a n t de l'abus dos m o r a t o r i a successifs.
La commission sénatoriale est saisie de pluintcs
n o m b r e u s e s de petits propriétaires g ô n é s ,
alors q u e les locataires ne sont pas loncliés
d a n s leurs moyens d'existence. .M. de Selves
voudrait que les prochains décrets m o r a toires continssent certaines dispositions A
l'égard de ceux qui sont en situation tie
payer, & l'égard de ceux qui sous-Ioucnt et
touchent. On arriverait ainsi à liquider la si
tuation, tout au moins à l'empêcher de d'agg r a v e r . M. Vivlani estime qu'il est inadmi.-^siblc
que des mobiii.sés non atteints d a n s leur situation opposent l'exception de mobilisés.
Séance du 15 juin
Au Sénat M. Touron inlerpelle s u r le voyago
en Suisse de re.x-roi C o n s t a j t i n M. Ribot répond que ce prince n'est pas prisonnier des
alliés, et il ne redoute pas les'.onséqu«nce.s de
ce départ.
Alf j i i î i K L E
mm.
L a eftiio du puplor.
N o u s lisons tiatis
la Situation, Journal corporatif indépen l a n t
des coçnptablns directs du trésor :
n La ciiso du papier devient formidable.
Le pailler Journal coûte a u j o u r d ' h u i exactem e n t cinq fois plus qu'au d é b u t des hostilités.
A v a n t peu, tous les j o u r n a u x s e r o n t à. une
page.
Mais l'administration continue h, nous inond e r de circulaires et à nous iniligcr dos^ fournitures d'état et de bordereaux qui nn s e r v e n t
que pour des statistiques.
T a n t q u e les e m b u s q u é s d a n s le.s administrations centrales resteront mobilisé.'? s u r leur
rond-de c u i r , ' i l s tiendront à justifier leur
présence par de la paperasse ; qui donc a u r a
le courage de les e n v o y e r voir les Boches de
plus près 7
C o n c o n r s . — Des décrets s u p p r i m e n t en
1917 les concours annuels d'admission à l'école Nationale des P o n t s et cli.au.ssées et à
l'école nationale supérieure dos mines, ainsi
que le concours linal par spécialité pour les
e.xamens de sortie à l'école centrale des Arts et
manufactures.
I.o r e c e n s e m e n t p r o r c N . s l o n n e l . —
Article 1". — Le recensement proscrit par le
décret tlu 5 mai 1917 a u r a lieu le d i m a n c h e 8
juillet 1917.
Art. 2. — T o u t h o m m e de seize à soixante
a n s non présent sous les d r a p e a u x , est tenu
do faire sa déclaration à la mairie de la comm u n e où il se t r o u v e r a d a n s la nuit du samedi 7 au d i m a n c h e 8 juillet 1917.
Les allocatlon.s des ramilles mob i l i s é e s * — Les allocations et m a j o r a t i o n s
militaires n^ peuvent être s u p p r i m é e s aux f a milles de mobilisés employés d a n s des usines
travaillant pour la défende nationale q u ' a p r ù s
e x a m e n de leur situation par les commissions
c h a r g é e s de .l'application do la loi du 5
aoiH l'Jl/i.
Los commissions compélcutes sonl cnlics
qui ont prononcé en premier lieu l'admission
de ces familles au bénéllce do la loi.
Do môme,
famille d'un 'milLlairo tué à
r e n n e m i qui n ' a . pas sollicité de son vivant
l'allocation militaire peut en d e m a n d e r le
bén^'llco à son décès do prt)férent'.<JS?i la prnsion militaire. Le droit do la familie à cet
égard s'ouvre on ell'ct dès la mobilisation de
son soutien et il ne saurait s'éteLiidro ijuc du
fait (le la cessalion des hostilités.
I.es ré.servistes territoi-inux p ù r e s
d e c i n q e n f u n t - s . - M. Maurice l'Vnoux,
.sénateur e t vico-présideint clu conseil général
d a Finistère, vient d'être I n f o r m é par M. le
ministre de la Guerre que, selon le désir qu'il
lui avait exprimé, les réservistes territoriaux
pères do cinq e n f a n t s d e m e u r a n t d a n s le dép a r t e m e n t du Finistère et détachés ft la poudrerie nationale do Sorgnes (Vaucluse) vont
ôtre afl'octés, d a n s un délai d'un mois environ,
à des usines aussi rapprochées que possible
de leur domicile.
Los réservistes territoriaux veufs, pèros de
q u a t r e e n f a n t s , vont aussi ôtro, d a n s le mCmo
délai, envoyés d a n s des établissements .travaillant pour la défense nationale, où ils sont
actuellement afreclés, d a n s des usines aussi
rapprochées que possible do leur domicile.
R ô i ç l o m e n t a t i o u d u i^n/. iV p a r t i r
d u i O t l u i a I t t l 7 . - Article i " . La
distribution du gaz s e r a i n t e r r o m p u e tous les
j o u r s de 8 h. 30 îl 10 h. 30, fie 14 heures à 17 h .
30, de 21 h e u r e s à 4 h . 30. Des dérogations
p o u r r o n t ôlro accordées, (sous-secrétariat des
fabrications). Le ininistro du ravitaillement
général ot des t r a n s p o r t s m a r i t i m e s pourra,
suivant les villes, accorder, s u r la proposition
des préfets, les dérogations comnuindéos par
le souci du bon o r d r e public ou de la sécurité
publique. '
Art. 2. — Dans tous les hôtols ou i m m e u b l e s
particuliers, l'usago do la circulation d'eau
c h a u d e n'est permise quo le s a m e d i ot lo dimanche.
•• !
• •uy.
Les abonnement!! se paient J'avance,
iàuf
conventions ils parlent du 1" ou du iG de cha<itie mois.
On s abqfinr au bureau du journal. On peut
l'abonner
igalenw^^^ans
/r^is,
dans tous les bureaux de poste,
ou eneofe'^/fn adressant
un marulat-poste au
Directeur,
M . L é o n L E B E R R E , place Hervo, d
Quimperlé.
Art. 3. — Dans clKupae d é p a r t e m e n t , les
ingénieurs du,contrôle do l'énergie électrique
d é t e r m i n e r o n t , d ' a c e o r j n\co les directeurs d'is
divers s e c t e u r s d e leur cor^trôle, les quantités
d'énétgio di.sponibles. Ils' r e c h e r c h e r o n t les
industriels qui, (.'nn^li y'int actuellement des
moteurs à vapeur,
pourr.T-ient y a u b s U t u c r l a
force électrique, s a n s «ju'il en r('-suUàt pour
eux une t r a n s f o r m a t i o n i m p o r t a n t e de leur
usine ou de dépenses excessives. Kn cas de
contestation, il sera s t a t u é par u n e comission d ' a r b i t r a g e , présidée par le préfet ou par
son roprésentuiil. Cetto commission s e r a eom='
l)0sée c o m m e suit :
Deux m e m b r e s de la Cliamlî'^e de c o m m e r c e
désignés par cetUi dernière et deux né-.'ocianis
ou industriels, désignés par la C h a m b r e s y n dicale à laquelle appartient lo C o m m e r ç a n t
ou l'induslriel mis en d e m e u r e . Lorsque d a n s
le d é p a r t e m e n t , il n existera pas do C h a m b r e
syudicale.de même catégorie, Ifis deux comm e r ç a n t s ou industriels exerçant des profissions similaires .•seront désignés par le préfet.
Tiiut iiKiuslritl qui refuserait fie se c o n f o r m e r
à la dcci.sion de la C h a m b r e de commerce,
sera |)rivé do participer à la répartition du
charbon.
N. D. L. R. — En p r é s e n c e de cet h o r a i r e
nouveau o t ' p o u r r u t i l l s a t l o n do n o t r e m o t e u r le
Samedi, nous p r i o n s I n s t a m m e n t nos c o r r e s pondants et a n n o n c i e r s da bien vouloir nous
f a i r e p a r v e n i r t o u t I c o m m u n i c a t i o n , le Vendredi, midi, au plus t a r d .
Sp6cula.iIoâ
sur pommes
de
terre,
— Des courtiers étranifers au pays viennent
otl'rir aux cultivateurs des prix a b u s i f s pour
accaparer lo.s p o m m e s de terre dites primeurs.
Les p a r q u e t s .seront dé.sormais saisis do ces
m a n œ u v r e s . Dans les zôncs où les faits signalés
a u r o n t été constatés, a u c u n e expédition de
p r i m e u r s (pointues de terre) à distination d u
ravitaillement civil no s e r a fait qu'avec un
permi.s irnutori^ation prévu par le P r é f e t ou
ses délégués.
C a r i e s d'esaonce
de
pétrole.
—
M. le P r é f e t d u Finistère i n f o r m e le pubhc
']ue les faibles di.spouibilités attribuées au
d é p a r t e m e n t ne Ipermettent poiiU, au moins
m o m e n t a n é m e n t de satisfaire les besoins du
tourisme {cartes jmines}. Kn conséquence, j u s qu'à nouvel a v j j , il est est interdit îi tous dépcsitair(!s, grossistes, dotaillaiits et
vendeurs
d'essence do livrer à d ' a u t r e s c o n s o . n m a t e u r s
qu'aux lilulairt's de cartes de première, deuxième ou troisièm.i catégories (cartes bleues,
cartes oranges ou cartes blanches). •
Départ
do M. SLélit&a.
— De n o i r e
c o u f r è r e / . e l''imsUre c e s m o t s I r è s J u s t e s :
M. Délitas, préfijt du Finistère depuis une
quin/.jUne do j o u r s , est n o m m é préfet d u
Calvados.
Nou.s le regreltons, d'abord parce qu'il nou§
arrivait précédé d'une bonne réputation ;
ensuite parce q u ' à l'heure actuelle un peu de
stabilité administrative serait bien dé.^irable.
Il y a de graves questions à résoudre, des
m o d u n s îl p r e n d r e qui ont do sérieuses conséquences, et notre d é p a r t e m e n t n'est pas de
ceux qu'on a d m i n i s t r e e n t r e deux trains.
Foires
de la semaine.
— liasse-Brelaonti
iMudL — Douarnenei!, Ploudalmezcau, Ménczllom, Guimiliau.
Mardi. — P e u m e r i t , Lambézellec, Picyben,
Plonéour Menez, St Pol de Léon, Pontivy.
.'ticrcrcdi. — SL-Tiiurien, Le Faouël, Le
Vicux-.Marclié.
jeudi. — Ponl-Croix, Plôuf,'u0rne:ui, Plouignoaii. Pluvigncr, Lanni:)n. Uosporden.
Vaiidrodi. — Laml-loau, Noyal-Ponlivy.
Samedi. — La Fouillée, Tolgruc, Pont-Aven,
Ueuuuigol, Pléviu.
(Quimperlé
Nos
compatriotc^s
à
l'ennemi.
D6c6dÔ3. — MM. .I.-.M. Guéroué, îl r h ^ p i t a l
du Mans cl .lo.soph .foan Pomain, à l'hÔ!)ital
Villemain, condoléances îl leurs famille.
ha Fête-pioa.
— Dimanche dernier, l a '
Fôlo-Dieu a été solonnisée, c o m m e de c o u t u m e
Deux repo.soirs : celui de la minoterie Uopert
et celui qui faisail l'angle de la rue de P o n t Aven, Thiers et Mellac. Le Saint S a c r e m e n t
était porté par .M. le c u r é archlprélre. C o m m e
do coutume, après lo départ do la procession,
mores et s œ u r s de bébi'is se sonl pieusement
approvisionnées dos lleurs do la décoration.
.Mises d a n s les berceaux, ces lleurs ont une
vortu favorable aux tout petits. Croyance louchante s'il en f u t !
Demain le parcour.s do la procession est lo
suivant : Après les vêpres (|ui s e r o n t chanlées
à 2 il. I]'2 îl Sainte-Croix, cllo se rundra il la
petite cbapollo du Oorréqucr, par la rue d u
Clirtleau, qu'elle s u i v r a do m ê m e pour lo
retour.
A.via. — Lo Maire de Ift Villo do Quimperlé,
a l'honneur de rappeler il Messieur.^ les Houlangers (juc la toléraneo do G.0/0 prévue par
l'arrélé de M. le P r é f e t du Kinislère, ne .ser.a
admise que pour lo pain de '.i kes.
Aucune a u l r o moditU-alion n'est apportée îl
I arrête municipal, du 1(3 nuii 1917, q u a n t au
prix do venlo du pain.
Le II. do Maire,
K. BEAUFlil'HH
'Centre
de réodacation
pro/easionnelle
dos mntilÔB
de la Onerre.
~
Le Maire de la villo de Quim|)erlé a U ' h o n n e u r
do signaler tout particulièrement ù r a t t c n t l o n
A B O N N p M E N T B (UN AN)
5 Quimperlé (y^Ue)
Finistère et d é p a r t e m e n t s limi6 —
trophes
7 Autres départements
10 C'ôlpniés.et é t r a n g e r
des intéressés. l'Ecole do rééducation des mutiles établie îl Brest.
Les résultats obtenus par cet établissement
philanlhropique'Writ des plus e n c o u r a g e a n t s .
Diipuis l'ouverture, 82 élùve.s y ont t e r m i n é
leur apprenli.ssagc. Los uus se sont ét.iblis
petits patrons. D'autres 'se sont e m b a u c h é s
c o m m e ouvriers el g a g n e n t
couramment
5, G, 7 f r a n c s par j o u r . D'autres encore, en
qualité de comptables, sont entrés d a n s des
maisons de commerce, avec des salaires do
début variant de 125 à 20() francs.
Kniln plusieurs a y a n t subi avec succès l'examen d'administration a u x emplois réservés
de la 3- catégorie, sont d e v e n u s : c o m m i s des
contributions indirectes, c o m m i s des contributions directes, éclusiers, e t c . . .
AVANTAGES DIVE«S
l" Gratuité du v o p g e pour r e n t r e r au Centre et pour en sortir (l'intéressé n'a, pour co
faire, <^u'àL d e m a n d e r an bon dr; t r a n s p o r t à la
préfecture, bon qui lui est t o u j o u r s accordé)
2", P e n d a n t le s é j o u r des mutilés a u Centre,
voyage à ï j i tarif si la pansion ou la gratification est li(]uidée, voyage à q u a r t de place si
le mulilé touche l'aMocalion.
3- Le linge de corps (chemises, caleçor.s,
chaussettes, mouchoirs) et les v ê t e m e n t s de
travail sont fournis par l'éiablissement.
•i" Les mutilés qui touclienl l'allocation bénéllcient c o m m e les h o m m e s de troupe, de la
franchise postale et du tabac de cantine.
5° Ch.a^ue dimanche, les pensionnaires peuvent as.slster g r a t u i t e m e n t , en matinée, a u x
représentations c i n é m a t o g r a p h i q u e s et t h é â trales.
G* L'Ecole possède u n e salle de j e u x et de
correspondance où les mutilés peuvent lire
des j o u r n a u x , des revues, j o u e r a u x dominos
au jacquet, etc.
En ce qui concerne l'alimentation, c h a q u e
repus, c o m p r e n d : un potage, un plat de viande
un plat de légumes, u n dessert et u n d e m i litre de cidre.
Si, pour un motif quelconque, lo m u t i t é se
voit d a n s la nécessité d ' i n t e r r o m p r e son apprentissage, il peut q u i t t e r l'école à son gré.
P o u r tous renseignements, les
mutilés
pourront s'adresser au Secrétariat de la mairie.
Le faisant fonctions de Maire
E. 13EAUFRÈRE
Conseil
Municipal.
— Le Conseil Municipal se réunira demain IG j u i n , à 9 h. d u
matin — Ordre du j o u r : Compte a d m i u i s l r a lif du maire et b u d g e t .
JFermes
vos portes
à l*henre.
—
Rue Urémond d'Ars, le 9 j u i n îl 22«heures, au
45, on buvait encore. La p a t r o n n e et q u a t r e
c o n s o m m a t e u r s r e g r e t t e n t de ne s'être pas
couchés avec les poules.
J P o u r les anberglBies.
— il est rappelé
à .\IM. les Cafetiers et Débitants que l'heure
réelle de f e r m e t u r e est de 9 h. 1/2, [ancien
S h. ili) et ce n'êsi point la d u r é e du j o u r qui
peut e.vcuser u n e désobéissance a u x règlcmiînts. Les a g e n t s ont d é j à fait des observations dont il 'n'a g u è r e été tenu compte ; on
sera obligé de sévir désormais.
Co In-coia d'Auvergne.
— Dans n o t r e
n u m é r o du 13 mai, nous déplorions la présence au guioliel do la recette municipale à
yiiimpcrlé, « d ' u a percepteur de la région
sous le coup do poursuites judiciaires' » et
mis en liberté provisoire. En signalant ce fait,
nous étions arfailernenl d a n s notre rôle d'inf o r m a t e u r du Public, de m ê m e que n o u s
avions le droit de d e m a n d e r à l'administration
qu'elle voulût bien accorder à M. Tamic,
l'auxiliaire que lui imposait un regretable état
do'santé. L'admaii.stralion u'a pas nos s c r u pules ou .NL T a m i c « auquel •> s'il f a u t en
Cfoiro un canard auverpin « a p p a r t i e n t exclusiveincul lo choix d u comtiiis » fait peu de
cas des a n i i p a t h i i s de ses c o n c i t o y e n s . . . E n
celtc occurence M. T a m i c « m a l a d e depuis
plu>ieurs mois » sorail en partie excusable,
n'ayant ni le temps ni les facilité nécessaires
à ce c h o i x . . . S'il avait pu ou voulu bien c h e r ch'îr, nul doute qu'il n ' e u l fait a u l r o acquisition iiuo celio do <' Wiide expérimente » d o n t
nous fait réloge la Situation du 1" j u i n . » La
Situalion'.' m e diroz-vous. P a r l e z - v o u s d ' u n
état de caisse? » — « .Non! d'un journal.» —n Un
j o u r n a l de guerre, t a a s doulo .' Co n o m . . . Ça
seul le c o m m u n i q u é . »> — <• Eh oui! C'est bien
do g u e r r e qu'il s'agilv Voici le c o m m u n i q u é de
Clorinont-Forrand, des trancLées de la Place
do J a u d o , où bataillent, corporativemont, les
dircc.t.s mais i n d é p e n d a n t s comptables du
Trésor.
La Rédacliou est occupée par l'élite d'une
.< groigne » qui aurait fait les délices de Courtelino. Ello est le dernier corps-de-garde o ù
l'on rou.-^pète forme ! On y redresse la Vérité
ot mémo les citations latines. Sic voles,
sic jnvcs. (sic !) : laliii d'Auvergne s a n s d o u t e I
De l'ailversaire tiui no s'osl point dissimulé
pour signaler un fait regrettable, on fait un
« folliculaire
et picd-idat,
professant te plus
souverain inëprii pour la justice, l'équité et les
sentiments d'humanité...
fo'Jiculant et aboyant
par ordre. » Commo ces anu-nilus sont pour
moi, j e laisse, il ceu.'i qui mo connaissent le
si)in de dire si j e les mérite, m e contentant
d'ob.=;orver (jue l'auteur de ces pauvres insultes serait bien gène, s'il lui fal.liit désigner
lo Comité ou s i m p l e m e n t l'ilonimo qui serait
en droit do ine d o n n e r un ordre...
Mais
(lu'ellcs t o m b e n t îi pic ou îi faux, des i n j u r e s
no- fatiguent pas les m é n i n g e s . . . Elles coûtent
inoins cher il f o r m u l e r q u ' u n r & i s o u n e r a e a t . . .
f
. \
f "f-».
Et u'cat-il pas de bonne tactique, si les échos
d'une perception retentissent encore de malsonnances proférées à régard des femmes de
nos mobilisés, d'accusfcrun concitoiyen de professer f le plus souverain mépris pour la justice, l'équité et les sentiments d'humanité 1 » Des
mots tout cela, du verbiage -de réunion publique ffavant-guerre, mais crier haro sur autrui, pour se blanchir soi-même, est un procédé assez commun I
Non I quoiqu'on disent nos arvernes, il ne
nous a aucunement déplu de voir mettre en
liberté provisoire le percepteur qu'abrite La
Situation. Plus d'un parmi nos concitoyens
peuvent nous rendre cette Justice que nous
avons souhaité publiquement une tellai^solution, laquelle en somme aurait pu nous être
indifTérente. Mais do là à nous taire lorsque
nous voyons un homme qui n'a aucun besoin
de gagner son pain, comme on prétend le faire
accroire, un h o m m e dont se sont éloignées les
sympathies de son canton, à cause de sa
dureté, de sa morgue et do son autoritarisme,
un homme enfln s u r le sort duquel la Justice
n'a pas prononcé, s'imposer au public, s ^
couleur de dévouement, nous no le pouvons pas I Ni insultes ni sarcasmes ne valent
contre co qui est de raison t t de droit. Nous
maintenons notre protestation I Qu'elle reste,
coiiJùie il est probable, sans résultat, peu
i m p o r t e . . . Il ne sera pas dit que l'Union
Agricole, se soit t u e ! Il n'y a pas de politique,
en ceci, et l'Uaion sacrée n'a rien à voir dans
u n e question de moralité publique ! Il ne faudrait pas essayer de donner !e change I
reçuos : Bigogne ; Le Bihan
Bleuicen ; Le
Boédec ; Le Bras ; Denis
Le Dœuir ; Le
Dulgou ; Le Qoff ; Gosselin
Quérer, Loussouarn ; Le Naour ; Touche.
Ecole publique de Melgven, 2 reçues : Le
Naour ; Nerzic.
Ecole publique de Scaôr, 3 reçues : Le Boédec ; Dahéron ; Hervé.
Ecole privée de Scaër, 5 reçues : Bernard ;
Bruno ; Sinquin ; Vaillant ; Le Daéron.
Ecole publique do Touroh, 2 reçues : Lahuec ;
Moaligou.
Ecole publique de St-Yvi, 1 reçue Baron.
Concarneau
VB « o a a d a l e . —
10 lignet cenaur<ei
Ploiiescat
JiBff* d « p a i x . — M. Yves Lefobvre,
directeur de la Pensée bretonne,
Juge de paix à Lannion.
Léon LE BERRE
NOTA. — La rédaction quimperloise de « La
Situation » dont le numéro du 1" juin, a été
adressé, comme à nous, & des personnalités
do Quimperlé, Pont-Aven etc., etc., s'étonne
que nous en soyions à ignorer que le commis
d'un receveur municipal soit au choix exclusif
de ce-receveur. Je crois que la plupart de nos
concitoyens partagent cette ignorance. Il est
en effet • Incroyable » que la nomination d'un
subalterne do l'administration municipale lui
échappe complètement. Mais voilà cependant
ce qui ost vrai : la Mairie n'y est pour
rien,.,
Que sont devenues les Libertés Municipales
ces ancdtres vénérables de la Liberté Civique ?
Des fanlAmes de ce qu'elles furent aux temps
les plus despotiques de l'Ancien Régime 1
Ximt'CivU.
— Saissances. — Louise Ta*
mie, place Nationale.
Publications de Mariages. — Vincent Marie
Bihouise, charcutier, 40 rue du Parcot à Lorient et Marie-Mathurine Messager, sans profession à la Forêt en Quimperlé.
Mariages. — Charles Cornélis, tanneur mobilisé a C. 16Q-5* compagnie de l'armée belge
et Marie Ruysfinck, ménagère, rue Mollac, 13
Décès. — Désiré Riéhard, 2 jours, 16 rue
Cloh»rs ; Transcription du décès de FrançoidJoscpb Brishoual.
Arzano
JuBiie»
4» pmix. — Sur le tableau des
juges de paix susceptibles de recevoir un
avancement sur place, nous relevons le nom
de M. Sosthène David, ancien directeur de
VUnion Agricole, ancien Conseiller Général,
président honoraire de la Société d'Agriculture
de Quimperlé. Respectueuses félicitations I
Clohars-Carnoët
V o J . — Alicia Conan, 28 ans, étant allée à
Paris, sa soeur Mme Blairvacq vint occuper
sa chambre au 1" étage du château de Pen
d e u x . Or, Dimanche vers 7 heures étant re
montée à la mansarde qu'elle occupe d'ordi
naire elle trouva ouverte la porte de son
habitation fermée à l'aide d'un cadenas. La
porte de la chambre & coucher était également
ouverte, ainsi qu'une malle renferment 1225
francs amassées dans une boite en fer blanc
Le voleur y avait prélevé 825 francs. On
recherche ce voleur qui parait-il, ne serait pas
loin...
Pont-Aven
9Kort M ekmmp
é*honu»ur. — Nous
apprenons avec regret la mort de notre jeune
compatriote et ami Bolou Joseph, &gé de
32 ans, Ueutenant au . . . Régiment d'Infanterie
Coloniale tombé pour la France, le 9 mai
1917, à Salonique. Notre regretté ami était inscrit au tableau, et allait recevoir la croix de la
Légion d'honneur. A la veuve éplorée et à la
famille, nous adressons nos plus sincères
condoléances. Voici deux ordres du j o u r à
l'adresse de notre compatriote :
Ordr* d* la division. — A fait toute la
campagne et a pris part & nombre d'affaires
sanglantes, où il s'est toujours brillamment
conduit. A été blessé en enlevant sa compagnie à l'assaut des tranchées.
Ordra du oorpa d'armAa. — Ofllcier énergique et plein d'allant. Resté seul ofllcier de sa
compagnie, a pris le commandement quoique
blessé et n'a été évacué qu'à la fin du combat.
Ciimiion
à i ' o r d r * du Mégim^ni.
Nous apprenons que notre jeune compatriote
Le Reste Alexis dont la famille habite rue
St-Quénole, soldat de 2* classe au 65» Régiment
d'Infanterie vient d'être l'objet de la citation
suivante : • Mitrailleur d'un courage et d'un
allant remarquables, au cours du combat du
30 mars, a toujours marché en tête do la
section, ne cessant d'encourager ses camarades de la parole et do leur donner l'exemple
de la plus granaa bravoure. Sincères félicitations t
L
nommé
Paris
JProoèa
pr9B»», — L'Intransigeant a
été condamné, par la chambre des appels
correctionnels de Paris, à 200 fr. de dommages
intérêts envers le poôte Léon Durocher, pour
avoir rappelé quelques-uns dbs faits qui déterminèrent des poursuites correèllonnolles contre
Lo Docteur Le Fur, directèùr du Breton de
Paris.
Tout en discutant avec son hablleteté coutumière les griefs du demandeur, M* Querenot
s'est incliné loyalement devant le patriotisme
de celui dont il a lu la lettre éloquente i ubliée
en mai 1916 par l'Intransigeant.
Duns cette affaire comme dans la précédente
M* Pierre Mando plaidait pour Léon Durocher
qui a courageusement poursuivi ses adversaire? à travers le maquis de la procédure, récoltant l'estime de ses confrères et les s y m p a thies de ses compatriotes, si éloqnemment
résumées le 3 juin, par le maire de Montfortl'Amaury devant lo monument de la Reine
Anne pavoisé en l'honneur des Bretons m o r t s
pour la France.
«
Q u i m p e r l é . - • Marché du 1S Juin. —
T a u r e a u x , le kilo., 0.00 à 1.00 ; b œ u f s
d e b o u c h e r i e 0.0<) à 1.25, v a c h e s d e b o u c h e r i e 0.00 à 1.00 ; v a c h e s l a i t i è r e s 150 à 450;
g é n i s s e s , 150à 400 ; p o r c s , 2.50à 2.55 le k i l .
m o u l o n s , 0.00 à 0 . 0 0 ; v e a u x , le kilo,
1.20 à 0.00
Taxation : P r o m e u t , 00. 00 ; seigle, 00 à
00 ; o r g e , OO.CO ; S a r r a s i n 00.00 50 f r . l e s
100 kg. ; a v o i n e , 00.00 ; P o m m e s d e t e r r e
s a u c i s s e s , 16 à 20 f r . l e s 100 k g ; b l a n c h e s ,
16 à 18 f r . ; Foin les 500 k . 80 à
; Paille,
id. 00. à 80 fr. ; Cidre p u r j u s 80 à 0. 00 f r . ;
o r d i n a i r e 6i) à 65 f r . ; b e u r r e la livre
0.00à2.50; œ u f s l a d o u z . 00.0 à 2.00 ; P o u lets, v i e u x d e f r . 6. 00 à 12. 00 ; p o u i e t s d e
g r a i n s 5. 00 à 10. CO la c o u p l e .
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- -v-»^ ^
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Le notaire chargé de la vente.
ETCHEOOPAR
La bonne journée
de Mlle Jan.
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carburateur Claudel et magnéto Bosch
d haute tension, e n b o n é t a t d e
che, avec accessoires.
C h â s s i s t r è s solide p o u v a n t
vir avantageusement comme
mion léger, et p o u v a n t t r a î n e r
remorque :
A enlever
de »uite, au
de 1.800
franc».
Mlle Marie Jan, de Talvert-Bubry (Morbihan), a marqué d'un caillou blanc la journée
où elle a pris la décision de suivre le traitementMos Pilules Pink. Depuis très longtemps
déjà, elle souffrait de maux d'estomac, de
mauvaises djgestions, o ^ de ce fait, dépérissait'un peu c h ^ u e
Mlle Jan n'était pas
S^ns appréhension, sotu^^nquié.tude snr son
sort, puisque tous les traitements essayés
s'étaient montrés sans effet. Dès qu'elle a eu
pris les Pilules Pink, Mlle Jan n'a plus eu de
doute, plus d'appréhension, car elfe a senti,
profondément senti, qu'elle marchait vers la
guérison. C'est un cri g é n é p i d'ailleurs, chez
ceux qui'prennent les Pilules Pink, qu'ilB sentent qu'ils s'acheminent voçs_k guérison dès
les premiers pilules prises. '
On demande
sercaune
prix
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M. LEROY, spécialiste-herniaire», PARIS.
Je suis heureux, d « ? ^ ^ o i r v o u r t é m o i g n e r
toute m a reconnaissance,
arâce àvoitV MERVEILLEUrSÊ m i T f f O D K
u l a N m N i E dont j«"ïouffrals d e p u i s ' ' ^ L O l « 8 I E ^ f W AMNECS e s t a b s o l u m e n t i i a t t e R l c .
Aussi veuillez croire à toute ma gratitude.
1 2 a v j l l 1916.
;
. ,
:
.
On demande
Mme
17, rue Savary —
QUIMI^fttÉ
I n f o r m e sa clientèle qu'il vient de s'adj o i n d r e u n COVPJEVMdei^'
ORI>JtS.
dA ma
HERNIE qui me faisait souffrir depuis 8» AH»
5 décembre 1916,
ROIQNANT Gabriel
à P L O U O O U L M ^ Finistère
Hésiter encore, serait être son propre bourreau. C'est pourquoi, nous sommes heureux
d'annoncer à nos lecteurs que M. LEROY
Faubourg Saint-MarUn,-PARIS, sera à nouveau parmi nous.
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Mlle Jan, mes maux d'estomac ont complètement disparu. Je mange de tout et digère parfaitement. Je ne pensais pas qu'en si peu de
temps on pouvait obtenir tant de soulagement.
Je souffrais depuis deux ans de maux d'estomac et vos bonnes pilules m'ont guérie en
quelques jours. Ma guérison est bien établie,
car voilà plusieurs mois que j'ai 4e8sé le traitement des Pilules Pink et je n'ai pas eu de
maux d'estomac. »
Et maintenant, comment les Pilules Pink
obtiennent elles ces si beaux résultats? Uniquement parce qu'elles donnent du sang avec
chaque pilule. Les maux d'estomac, à de rares
exceptions près, ne sont pas une maladie, mais
la résultante d'un mauvais état général, le malaise le plus aigu provenant de cet état général
défectueux. Cet état a, neuf fois sur dix, pour
origine la pauvreté du sang. Prendre les Pilules Pink c'est se donner du sang à volonté.
On conçoit donc, et que le malade éprouve de
suitejin grand sentiment de bien-être, et que
le mal ne peut durer longtemps.
Les Pilules Pink sont souveraines contre
l'anémie, la chlorose des jeunes fllles, les maux
d'estomac, migraines, névralgies, sciatique,
douleurs, irrégularités, épuisement nerveux,
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oser se plaindre,, dans la crainte d'une opération toujours dance— reuse, souvent inefficace.
Ce sont les femmei atteîntet d e Métrite
Ç^le^i^ont commen^ par souflVir an moment'
dantes. Les Pertes blanches et le» Hémorragies leâ^
ont épuisées. Elles ont été sujettes aux Mau:t
d estomac. Crampes, Aigreurs, Vomissements, aux
Migraines, aux idées noires. Elles ont ressenti des
Lancements continuels dans le bas-ventre et comme un poids énorme qui rendait la marche difficile et pénible. Pour
guérirlaMôtrite.lafemmedoUÉEdreunusageconstantetrégulierdela
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qui fait circuler le sang, décon^stionne les organes et les cicatrise,
sans qu'il soit besoin de recourir A une opération.
La J O U V E N C E d e rAbb(6 S O U R V guérit sûrement, mais &
la condition qu'elle sera employée sans interruption jusqu'à disparltlop complète de toute douleur. 11 est bon de faire chaque jour des
iaineiioM &yec VffygiênUin» dasfûamês (t tr. so la boHQ).
Toute 4(fcmme soucieuse d e . sa sahté doit employer I t
JOUYEHCi d$ l'Abbé sounr à des intervalles réguliers, si elirveut
éviter et guérir : H ô t r t t e , Fibromes, mauvaises Suites de couches.
Tumeurs, Cancers, Varices, Phjébitcs, Hémorroïdes, Accidents du
HtiOttP d'As^, Chaleurs, Vapeuip, Etouffements, etc.
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d e P i e r r e CARDIEC e t e n s e c o n d e s
n o c e s d e Louis REMOND, c u l t i v a t r i c e , h. St-Adrien, e n A r z a n o , t a n t
ersonnellement gui comme tutrice
e Hélène REMOND, e t L o u i s REMOND, s e s e n f a n t s m i n e u r s .
En p r é s e n c e d e t o u s a u t r e s i n t é ressés en eux d û m e n t appelés.
En e x é c u t i o n d ' u n o r d o n n a n c e d e
M o n s i e u r le P r é s i d e n t d e T r i b u n a l
civil d e Q u i m p e r l é , d u 13 j u i n 1917.
Il s e r a , p a r l e m i n i s t è r e d e M*
ETCHECOPAR, n o t a i r e à Quimperl(i.
P r o c é d é à la v e n t e a u x e n c n è r e s
d e s m e u b l e s et o b j e t s m o b i l i e r s dép e n d a n t d e la c o m m u n a u t é a y a n t
e x i s t é e n t r e M a r i e - F r a n ç o i s e GOANVIG e t Louis REMOND, s o n m a r i e t
d e la s u c c e s s i o n d e c e d e r n i e r ,
consistant n o t a m m e n t en : tables;
b a n c s , lits, a r m o i r e , c h a i s e s , p e n dule, 5 vaches, 2 géniases, une j u -
à louer
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une
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et une C a i a i a e
CHUTS9
DËPLACEpfliyifMÉifOIIQAiH»
LA HERNIE, parses souffrances et la gravité
de ses conséquences, est certainement une des
plus grandes calamités qui frappe l'humanité.
Ses plus nombreuses victimes sont les TRAVAILLEURS DE LA TERRE chez qui le3
efforts physiques, dûs à leur pénible labeur
provoquent
fréquemment
L'ETRANQLCMENT HERNIAIRE. Quelle belle découverte
pour tous ces malheureux que la MÉTHODK
LEROY DE PARIS qui, sans aucune gêne, et
sans changer les habitudes, fait disparaître
aussitôt la HBRNIE et en assure lailOUCRISON DEFINITIVE comme l'ont aflîrmé les
MILLIERS DE QUERISONS déjà publiées,
et que confirme à nouveau les ATTE8TATiONS prisesi^gjirmi les plus ^ ^ n t e s :
feras. S'adresser au Journal.
mar-
S'adresser au Garage, Jérôme TRÉGUIEJl à Quimperlé.
S
Le p u b l i c é s l i n f o r m é q u e l ' é t u d e d e
M* PÊSCHARD n o t a i r e à Q u i m p e r l é , décédé e s t o u v e r t e tous les j o u r s c o m m e
précédemment.
, Son f o i w t i o n n e m e n t e s t a s s u r é ffar M *
JBTCJBJSTCfOJP^Jt, n o t a i r e à Q u i m p e r l é ;
q u i e n e s t le g é r a n t .
Dublin
CouTBniiom.
— Le gouvernement
briUnnique va inviter les conseils des -comtés
et les municipalités à envoyer à la convention
leurs présidents. L'église catholique romaine
y aura quatre représentants. L'église anglicane
et l'église presbytérienne y prendront également part. Les chambres de commerce de
:orlc, de Dublin et de Belfast, de même q u e
os syndicats ouvriers des mômes villes y a u ront leurs mandataires. M. John Redmond, le
chef du parti nationaliste irlandais, sera invité •
à désigner cinq membres ; sir John Lonsdale
le chef intérimaire des Ulstériens cinq autres
membres et M. O'Brien deux. Deux pairs
irlandais siégeront & la convention. L'alliance
unioniste irlandaise y aura cinq délégués et le
parti des Sinn Feiners y sera également représenté par cinq envoyés.
Enfln, le gouvernement britannique désignera lui-même quinze membres. II nommera également le président de la convention
dont le nom sera soumis & l'approbation
royale. Le nombre total des délégués à la
convention sera do cent un. Malheureusement
la Convention se réunira sur les entrefaites
d'un incident fort regrettable. Le Comte Plunkett et M. Cathal Burgha, ayant voulu prendre
la parole Dimanche soir, 10 juin, au LibertyUall, en ont été empêchés par les policemen
anglais et flnalement mis en prison.
Rosporden
C»riiMemi
d*étudmÊ,
— Garçons. —
Ecole publique de Rosporden, 10 reçus : Oléonec ; Joseph Le Qoc ; Pierre Le Goc ; Le
Grand ; Guyader ; Landrein ; Laurent ; Louis
Rannou ; Yves Rannôu ; T r u j o u .
Ecole privée de Rosporden, 12 reçus : Le
Dû ; Duvail ; Louis Le Gall, Guillaume
Guillemot ; Jean Guillou ; Joseph Guillou ;
Jean Le Naour ; Nédélec ; Quentel : Paris
Quérë ; Rodallec ; Selliri.
Ecole publique d'Elliant, 3 reçus ; Henri
Goyat ; René Le Grand ; Jean Kergourlay.
Ecole privée d'EHlant, 12 reçues : Le Beux ;
Le Bourhis ; Jean Cotten ; Michel Cotten ; Le
D o u i r ; Guéguen ; Jacques Le Guyader ; Michel Le Guyader ; Jaouen ; Jollu ; Le Meur :
Miohelet.
Ecole publique de Melgven, 6 reçus : Carnot ; Gléran. ; Guernalec ; Marc ; Le Naour :
Ollivier.
Ecole publique de Scaêr, 29 reçus
AutTrédou ! Le bihan, Bochard ; Bochat ; Bouguennec ; Bourhis ; Bruno ; Calvary ; Curot ; Le
Duigou ; Even ; Le Gall ; Qoalou ; Qoaracher ;
Hullois ; Jamet ; Landrein ; Le Lann ; Bertrand Lévénôs ; Joseph Lévénès ; Montfort ;
Moysan ; Nélias ; Nicolas ; Paris ; Poupon ;
SalaUn ; Trolès ; Yvenou.
Ecole publique de Tourch, 3 reçus ; Bourvéau ; Laz ; Séhédic.
Ecole publique de St-Yvl, 1 reçu : Gourxnelin.
FiUet. — Ecolo publique de Rosporden, 14
est
ment, barriques, harnais, récoltes
en terre et quantité d'autres objets.
C« jonru»! eit compoi< par dM
QnmrmU - Imptimorie d« l'Cuton a^rHt^
(LKON LE BERRE)
Il
DlrtrtwiP-<6r«Bt. U w i U a t R K
Ctrtlfli par l'imprlmw.
• i pou U léffali^kUon
•«•TU*
SMMBU*
MlMt «•Qai^rwM^.^
«tt
34* Année. — N<>
L E
1 V « M É R O .:
C I N O
C E N T I M E S
ET MARITIME
Ûsgâiie-Républicam Démocratique et Régionaliste déTOiresl
Paraissant
Annono«a «i Réolarnea
Annonces judiciaires (la ligne}.;. 20 c.
Annonces volontaires
88 o.
Réclames
BO o.
Lts annoncet sont reçues au bureau du
journal et, à Paris, dans toutes les Agences.
On traite d forfait pour
répétées plusieurs fois.
les
annonces
appelées « pmy» », et que cel enseignement
soil confié à des exploitants
responsables,
simplement subventionnés, afin d'assurer la
rémunération des professeurs
proprement
dits ;
Que le choix des instiluleurs el instilulrices soit dirigé de façon à inspirer aux jeunes
générations le goût et l'amour du travail des
champs : l'insliluleur doit être un rural
supérieur el non un déchet des catégories
urbaines ;
Que les instiluleurs, ne dépendant plus du
préfet, mais de l'LniversUé, reçoivent des
direclions leur permettant d'orienter leur
enseignement dans un sens régional en faisant connaître el apprécier aux enfants non
seulement les produits du sol el les beautés
de la région, mais encore en leur expliquanl
les métiers locaux el l'intérêl qu'ils ont pour
les enfants du pays ;
Que les régionalisles agissent, par tous les
moyens dont ils disposent, auprès des niunicipalilés, des élus de la nation, des pouvoirs
publics, de tout groupement qu'ils sauront
acquis à la cause du régionalisme el, tout
particulièrement, des Syndicats
régionaux
d'inilialive, afin de favoriser la création de
Musées régionaux qui soient la réprésentation concrète de la région, de sa nature, de
son histoire, de ses ressources actuelles, etc.,
et que, au besoin, les délégués de la F. R. F.
prennent eux-mêmes l'initiative de cet créalions ;
Que le Ministère de l'Jnstruclion publique
favorise, par des instructions adressées à
Le Congrès de ta Fédération
régionalitle
française, réuni à Paris du 29 Mai au 2 qui de droit, la création de Musées scolaires
Juin, a émis, dan$ ta séance de clôture, régionaux, représentation concrète de la
région, dans les élablissemenis de son ressort
tenue au Mutée tocial tous la prétidence de
,J, Charles-Roux,
ancien député de Mar- mais plus particulièrement dans les écoles
primaires.
seille, les vœux suivants :
Que le travail manuel éducatif soil praQue soit préparée activement, en vue d'une
réalisation aussi rapprochée que possible, ti'iué dans les écoles dè tous les degrés ;
Que, autant que possible el de façon à asla création et l'organisation de régions,
fondées sur le groupement des « pmjrê », en surer le fonclionnemenl régulier du machivue de l'obtention de leur indépendance nisme agricole, les syndicats el groupements
morale el administrative ; qu'un cartographe de toute nature fassent triompher le principe
soit chargé d'établir la carie det a p»3r» » de l'inlerchangeabUilé des pièces ;
Que les bibliothèques régionales soient grouqui serviront de base à ta constitution des
pées el qu'une entenle soit réalisée entre les
régions ;
Que la Fédération régionaliste française syndicats d'inilialive afin d établir un guide
el les associations régionalitles
affiliées général du voyageur à travers la France,
s'appliquent de plus en plut à saisir l'opi- qui, en même temps qu'il fournirait tous les
habituels, réserverait une
hion publique de la question du régionalisme renseignements
el que, dans ce dessein, det campagnes de place à des renseignements de caractère
conférencet et de presse soient organisées éducatif ; que les décrets des 10 août et 30
décembre 1916, insliluant les Comités régiodans chaque région ;
. Que les élut du Parlement créent, sans naux des arts appliqués soient supprimés ;
larder, un groupe régionaliste à la Cham- qu'ils soient remplacés durgence par les
bre ; que les parlementaires soient invités par commissions prévues par la proposition de
la Fédération régionaliste française el les loi déposée par M. De l'Eslourbcillon sur
astocialions régionalitfet :iffiliéet, à l'exa- le bureau de la Chambre des Députés ;
Que les pouvoirs publics secondent de tous
men det projets de loi ayant pour objet la
eontlilulion de régions ; que, tant plus lar- leurs efforts la création d'une Ecole ouvrière
régionale à Quimper pour la région bretonne
der, soient contlituét de grands syndicats
sur les principes adoptés par le Comité
régionaux d'inilialive qui, autour des quinze
d'organisation de celle œuvre et invitent les
villes principales de France, susciteront la
membres de Comilc central technique dts
prospection du sous toi el la généralisation
arts appliqués à s'y intéresser directement :
det secteurs électriques ;
Que les Syndicats ouvriers et patronaux
Que ces syndicats obtiennent, s'il est posde
chaque région constituent des Chambres
sible, l'approbation det Conseils Généraux,
d'industrie ou de métiers, représentant les
en l'appuyant sur rarlicle 89 de la loi de
187i, et continuent ainti det uniont inlerdé- intérêts de la corporation, qui seront charparlmenlales, complètement différenlet des gées de préparer l'application de la loi sur
l'apprentissage en faisant connaître au Micireonicrlplions de corps d'armée qui ne
sauraient servir de base à une véritable or- nistre du Commerce les besoins de chaque
région ;
ganisation régionaliste •,
Que les Chambres de métiers soient égaleQue la législation de 1912 sur l'autonomie
ment chargées de surveiller les Cours prodes ports soit immédiatement revisée dans
fessionnels existants, d'en créer de nouveaux
i(n sens libéral et pratique ; A
et se tiennent en rapports constants avec les
Qut, conformément à la proposition de la
Comités départementaux de l'enseignement
Ligue de représentation professionnelle el
d'action régionaliste, le gouvernement, dans technique qui devront les consulter pour tous
te plus bref délai, dépose un projet de loi les projets concernant l'apprentissage et les
lendani à la Conslilulion de régions ; qu'un Cours de perfectionnement ;
Que l'enseignement donné dans les Ecoles
vaste mouvement soit organisé dans le pays
afin de préparer l'opinion publique à la ré- des Beaux-Arts de province ait un caracforme ; que l'assemblée régional^ à prévoir tère nettement régionaliste et que l'on y
traditionnelle
toit élue par le tuffl'âge univertel organisé étudie surtout l'architecture
de la région ;
eii vue de là reprètenlalion det intérêts ;
Que, outre l'enseignement de l'histoire et
Que, conformément à la proposition du
groupe des chefs de •familles nombreuses du de la géographie locale, préconisé par M.
Maurice-Faure, il soil donné, dans les étaNord et des régions envahies (section de la
plus Grande Famille), la création de la blissements d'instruction publique, primaires
région intimement liée à la restauration de ou secondaires, un commentaire philologique du parler de la région (patois ou
i(t famille, la famille devant être considérée
comme l'élément essentiel de la région, ainsi dialecte} ;
Que, tout particulièrement, en Bretagne,
qu'elle l'est de la patrie, la création de la
région doit être étudiée et réalisée avec la pré- la langue bretonne ait accès dans les
occupation principale de répondre aux be- écoles, hjcées cl collèges de l'un el l'autre
soins im^rieux et aux vœux de la famille sexe, selon les vœux plusieurs fois expri'
bretonne
française, dont h conservation, la sécurité, més par l'Vniouréffionmliate
regioamUBt»
de JBrela prospérité sont les facteurs essentiels de et la ridirmiiou
la contervalion, de la sécurité, de la prospé- imgn», et conformément aux indications
rité de la région, comme de la patrie elle- déjà données à ce sujet par la faculté des
Lettres de l'Université de Rennes et par
ntne,
^ Que tes instiluleurs soient soustraits à différentes personnalités universitaires. Dans
l'autorité des préfets pour être rendus à celle les Ecoles primaires de Basse-Bretagne,
de leurs chefs hiérarchiques, les Recteurs l'enseignement bilingue sera de règle.
Que, les régionalisles aident et encourad'Académie ;
,
, j
gent
la formation de Comités locaux ou réÙiu l'enseignemenl rural sait organisé en
gionaux
pour la création de « Maiions de
pr$nant p<mr base ies spéeiaUtéi agricoles
P r i s o n n i e r a
d e - Q u e r r e .
t
Réunion du Bureau du 9» juin f9l7
Nos concitoyens, maires, conseillers, particuliers n e s e r e n d e n t pas u n c o m p t e suffisant
de nos néoeisit^s p i c u n i a i r e s . A n o u v e a u ,
.nous leur faisons u n p r é s e n t appel. Le n o m lire d e n o s p a t r o n é s a u g m e n t e et nos res>
sources s o n t des pla^ limitées.
Voici de n o u v e a u x inscrits Ntgen François,
d e T r é m e v e n , a u c a m p de M m b a r g ; Le Cam
François, de Quimperlé, Minden ; H e r l é J a n
François, d e Qaimparié, Dûlman ; Morvan
J o s e p b . ' d e Ssaôr, Langensalza ; L a m o t Yves,
. do SMSr, Manntieim.
. Il a été e n v o y é des v ê t e m e n t s à Le Cam
François, d e Quimperlé, a u c a m p de Mindon ;
flourvioP'cançoii,
deQiiinperlé, H i m m U b u r g ;
Scoasoc S y m p h o r i e n , de Quimperlé, Z s r b s t ;
G^rdiec Gabriel, d e Quimperlé, Mesctiede ;
Morvan Josepb, de S'^tiér, L a n g e n s a l z i ; Le
Qac François, d e S^adr, H a m e i n ; Quillou
J03eph, N e u h a t i m ^ r ; Qourveiiec Louis, de
Sîaôr," Chemnilz ; B o r l i e r J e a n , do Scaôr,
Darmstalt.
On souscrit & notre œ w r e : Mme Coadou
20 f r a n c s ; a n o n y m e 10; u n a n o n y m e do PonUAven 10.
Merci à toutes et t o u s .
- •
Vœux de la Fédération
Régionaliste Française
les JEUDI
Directeur ; Lé
RÉDACTION,
et
DIMANCHE
LE BERRE
ADMINISTRATION
&
ANNONCKS
A QUIMPERLÉ, Place Hervo, n° a bis
TAU<CP>HONK.
N»
B
Adrets» TiUgrathiqne ; Union, Quimpoplé
tous », telles qui l'Alliance d'Educalion Sociale el Civique en a étudié l'aménagement
et"en sollicite la création ; et s'assurent ainsi
une pari intporlanle dans l'aménagement et
le fonclionnemenl de ces « Maisons » ;
Qu'une presse réellement régionaliste soil
organisée, bien décidée à répandre autour
d'elle le palriotisine local, base du patriotisme français, et à émanciper l'opinion des
ruraux d'une presse cenlra'Jsle cl trop lliéorique ;
»
•
Ces v œ u x Intéressent tous plus ou moins
direclement l'avenir du [lilgioiuilisme
en
France. Il en est ciipoiulant un qui ne ligure
pas digis colle i i s l e . . . N'ayant pu l'énietlre.
au ncAi de nos m a n d a n t s , nos collègues du
b u r e a u de la Fédération de Bretagne, au cours
des seanccs de la Maiiie de la rue Drouot, des
31 mai el I " j u i n , présidées par M. Jean Heiinessy, député et prusident a e la I.igue de itepréseiilallon Profc^sionneire el d'Action régionaliste, pur sullt) du pou do temps dont on
disposait, nous en avons donné lecture en
séance du 2 juin. Ce vœu iiul réserve lous les
droits de la IJtelagno tiuanl à rorgaiiitalion et
au groupoineril de ses « Pays •> élait aiusi
conçu : «
Le b u r e a u de la Fédération régionalisle de
Urelagne renouvelle la deoiaraliou adressée en
son nom par l'un de ses vice-prusidenls à M.
J e a n llomiessy, le 3 dceembro iOlC.
Complèlemcnt d'aceord avec la Ligue de
Itcprcienlalion
professioiiuelte
et d'Action régionaliste en ce tjui concerne la représentation
uos iniérCls ccouomique.s, il o.\primait alors le
vœu que soil respcclée dans la f u l u r e organisation, riiilégrile lerrilonale de la Brelagne.
Or, il lui parall — d ' a p i è s les déclarations
do la Ligue el de son i^résidenl — (jue ceile-ci
entend reali.-!er des régions nouvelles basées
.simplemeiil s u r les inieréls économiques au
d é l r i m e n l de l'Union de la iJreUgne, de ses
iutérèis .séculaires, historique?, linguistiques,
arlisliqui's, iitleraircs.
Noire Fédération qui g r o u p e c j u x - i à qui
depuis vingt ans luUeiU pour l'Idée iléglonalistc, qui, en dehors de toute [ l O l i U q u e , de
tou.s i n i é r j l s peisounels, se tfonl couslilués les
gardien.-) do riO?<|)ril el de la U ic,c, les propagandistes de ï o n gùnie si inulliple el ti divejs,
no peut a d m e t t r e que tout cela .soil subprdouné, saciille, il des intérêts p u r e m e n t m a tériels, ïi i m p o r t a n t s soient-ils !
*
La Fédération HégionuUste de Bretagne dem a n d e i n s t a m m e n t il la Ligue de U. P. et
/I. de t e j o i n d r e à- elle et au.\ aulres
organiiallons régionalisles b r e t o n n e s pour
léaliser la f o r m u l e beaucoup plus j u s t e : la
Profession représentée dans une Bretagne intégrale avec Bennes et Nantes.
F o u r le Bureau au nom de la Fédéralon ;
François Vallée h o m m e de leltres,
vice-président ; Léon I.cJJerre, directeur de l'Union/Ij/n'cole, secrétaire ; A n d i é .Mellac, direcleur do;i)iliunamb, trésorier.
Ce vœu a eié renvoyé à la Commission c o m pétente, pour études, iiO'i sans avoir trouvé
un écho .-ympalhigua, p^rmi la m a j o r i t é dos
congr^•ssiïles.
Coljn!i3
Brave
fiamafids
kiaderen
Op Zondag 10 Juni w a s hct do gelcg-^nhoiil
om içts uit lii>fdadiglieid le doeiî voor de
Franséhe Solilaten. JOr w e r d e n w e e r h e r l n neringsteekens verkocht. Onzo B-ilgische kinderon liebben eon (olaal van CA f r a n k e n en
eenigc centienien r a n d g e h a a l d . Ilot w a r e n
CheuUet, A manda en Nermeulen, Marthn, Van
Uetlcmonl, Maria en Van Winge Nathalie, Van
hu/fel, lAtcienne on Van Iterp, Marie, Wauters,
Jeanne en Aiignsta, Brahaiits Imbelte en h a a r
Franch vrlcndinneljo Olnier, Céline. Deze kinderen Ij'jwijzfln dat zlj een goed h a r t h e b b e n
en good w o r d é n o p g e b r a c h t .
Ar Vigoudenned
Me 7.0 g.inct c Pon'n Abad
Kur bro "chiL-", eur bro vrao
Me, 70 ganet e Pon 'n abad
Boé ugcnt bloaz so!
Dctiz bro ar Vigoudenned
Mcrc'hed " chik " mcrc'hed braô
D'euz l>ro ai' Vigoudenned
Merc'lied fcslccnnou teo
Karct a reont ar vonzcd
Goazcd c/iiie goazcd braû
Karet a reont ar voazed
Abalamour int l«ent sco
N'o zoucz un'ain cuz choazet
Unanig c/tii', unanig vrao
N'o zouez un'arn cuz choazet
Plac'hig a fcsoh ce I
^
Daouingad glaz lia bleo melen
Uico melen chik daoulagad vraé
Daoïiladag glaz ha bico nielcn,
Gant cur visa] téo
Ar zul, hi douz eur gokarden
Koliarden "chik"
kokarden.vrao,
D' ar zul hi dcu.z cur gokarden
Stagci.dcuz hi c'hoeif bleo
Ganti a venn evuniz
Hi zo keo chik, ken vra6
Ganti a venn evuruz
Evuruza er Yt61
Les abonnements
tions ils partent du
se paient d'avance,
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ABONNEMENTS (UN AN)
Quimperlé (ville)
On s abonne au bureau du Journal. On peut
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également,
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ou encore en adressant
un mandat-poste au
Directeur,
M . L6on L E B E R R E , place Hervo, à
Quimperlé.
D'an noz'rit mont d'ar sîlipu
Saliou c/tik, saliou vrSo,
D'an noz, vit m o n t d'ar saliou
Finistère et départements limitrophes
Au très d é p a r t e m e n t s
Colonies et é t r a n g e r
<• T r o u b l e n t nos Espoirs refleuris I
—.Ris 1 »
Et l'Echo m ' a répondu : Ris 1 ;
.*
Avcchou vcfemp meo !
N ' h e zieid e u r r u m s k a r p i n o n
S k a r p i i i o i i cfiik, s c a r p i n o u b r a ô
lïni z r e i d c u r r u m s k a r p i n o u
H a g eun tavaiich berlhigot
O u z o m p dansai assrniblez
D a i i s o u c/iik, d a n s o i i b r a ô
O u z o m p dansai assemblez
Ar bal hag ar j a m b a d a ô .
D'an struilh ral c dissoujal
Struilliaj c/iik, struilîiaj braô
D ' a n s t r u i l h ral c d i s s o u j a l
Ve dansipn
comm'y faut "
Mazurg, valz ha skotichou
V a l s o u chik, s k o t i c h o u v r a ô
Mazurg, vali ha skotichou
' V i t Iak a n t r a o u e u d r o !
Ha kcikcnt, duuz taol goudc
T o l l o u chik, toliou b r a ô
l i a kerkcnt d e u z toi g o u d e
D'cva dour ha sirop.
« Vit m o n t d ' a r g c a r » z i g i n t e
E u n di chik, e u n di v t a o ,
Vit m o n d d ' a r g e a r z i g a t h i
Vé groCt alicz t r o !
Marfî gonven doc'h ar son-me
M a r g e chik, i n a r g c v r a ô
M a r g g o n v e n u doc'li a r z o n - m e
A g a n i n ' n c ï en d r o I
Jos NIKOLAS
THA1>UCTI0.\
Je suis né à Pont-l'alhé — £/« pays chic, un
beau ptys — Je suis né à Pont-l'abbé — Depuis
vingt ans !
Du pays des Bigoudens, — lUles chic, fdles
belles — Du pays des lligoudens — Filles
« catlipyges ».
Elles aiment les homnic^ — Les hommes chics,
les beaux hommes — Parcc<fu'eUcs sont tellelU'JiU amoureuses '!
Parmi elles j'en
ai choisi une — Une
petite chio, une petite jolie ; — Parmi elles, une
j'ai choisie — Fillette de façon elle est !
Yeux bleus et cheveux blonds — Cheveux
blonds, chic, — Veux bleus 'et eheieu v blonds—
Avec un visage éimnoui.
t.e dimanche, elle a une cocarde — Cocarde
chic, cocarde' belle — t.e dimanche elle a une
cocarde — Attachée à sa « Ko'/Je à ^cheveux »
^
Avec elle je suis heureuse — Elle est si chic,
si bcUe ; Avec elle je suis heureux — t.e plus
heureu.v du payi.
Le soir, pour aller aux salles (de danse) —
flattes chic, belles salles — t.e soir pour aller
aux danses — Parfois nous serions saouls!
A ses plids, wie paire d'escarpins
— chicj
beaux escarpins — A mes pieds une paire d'es •
carpins - El un tablier (couiour)
berlingot.
Pour que nous dansions ensemble — Des danses ciiio, de boites dames - Pour que nous
daiesions ensemble Le bal el le jabadao —
A la gueniUée, il ne fdul pas l'oublier —
GuemUée cliic, belle gueniUée — A
laguenillée,
il ne faut pas l'oublier — Il y a des danses
« c o m m e il faut ».
Mazurlcc, valse et scotish — l aises chic, belles
scottsh — Mazarke, valse et scotish — Pour faire
aller les choses i m e l l r e en train)
Et aussitôt, à table après — Tables chic, tables belles — Et aussitàt d tables après — A
boire de l'eau et du sirop.
Pour aller au logis arec elle — Une maison
chlc.'iuR' belle maison — Pour aller au logis
avec clic — Il est fait souvent un tour (de promenade)
Si convient à vous celte chanson — Si elle est
chic, si elle est bette — Si convient d vous cette
chanson — Je la chanterai de nouveau !
L'ÉCHO DE F R A N C E
Le « Chansonnier dos A r m é e s » Théodore
Bolrel, ciiargé par le Ministre de la Marine
de d o n n e r des audilions de ses poèmes patriotiques à bord des bA.timents et d a n s les s e r vioes de l'Armée Navale d'Orient, est en ce
m o m e n t ù Salonique.
En manière de salut d'arrivée, il nous envoie
la p r i m e u r do l'originale et r é c o n f o r t a n t e
poésie que i'ori va lire et qui a été créée » le
n Mai dernier, d e v a n t les Malhurins do la
Caserne Bouël.
Au.\ heures do Désespérance,
^
Sous la pluie et s o u s la canon
J'ai crié, tourné vers la Franco :
« Tes poilus il bout do soull'ranc3
« Implorent-ils, on vain, ton Nom ?.
— Non I »
lOt l'Echo m ' a répondu• ;» Non 1
t
— « Ecoule, alors : P o u r l'Avenir
« Jo ne vois rien do bon venir
» Car le mal triomphe s a n s t r û ^ ! . . .
- Uôve ! »
El l'EciiO m ' a répondu : Il^ve 1
, .
•
*
»
*
— « Mais nos Rôves sont iliiisoires
« Quand mille bruits contradictoires
I. — Seo, forme 30us-dial''.cl.ilc de Pont-l Abbé, pour
ff iec'ho » pluriel de i( scrc'h n d'où l'ancien adjoclif
Serc'heg, (inllois Serc'hog : Noms de fumille • IjC Serc'h, Le
Senti.
C. F. la latine racine ir Ser » dan», sirena,Sirine.
II. — Kpeff-bleo, bonne! à trois quartiers qui se mît im-
m^diateinoDt sur la chcTclufc C> F- H. he Carguet : Les
Bigoudens f t^ooj
6
7
10
*
— '' C o m m e n t rire q u a n d , le c œ u r las,
« Je ne trouve plus ici-bas
« Rien qui me console et m ' e n c h a n t e ? . .
- Chante I »
Et l'Echo m ' a répondu
• •: Chante I
«
— « P u i s - j e encor, q u a n d tout saigne et pleure
« Au « f r o n t a c o m m e en c h a q u e - d e m e u r e ,
« Chanter le c œ u r épanoui ? . . .
-Oui!.
Et l'Echo m ' a répondu •: Oui
* 1
«
— <
' Je voudrais quand j e t r e m b l e e t d o u t e
« Croire que la victoire en r o u t e
« Allégeia, bientôt, m a croix ! . . .
— Crois I »
Et i'EcJio m ' a répondu :* Crois 1
*
«
Et, depuis q u ' a f f i r m a n t nos Droits
L'Echo vint g u é r i r m a souffrance,
Je n a r g u e la Dîsespérance
Car j e ris, chante, rêve e t c r o i s . . .
Et ne doute plus de la France !
Théodore BOTREL
(Salonique 16 Mai 1917)
Pour
Hotrel!
— Oa n o u s é c r i t :
Aux Armées, le 9 J u i n 1917.
P..'rmettez moi, monsieur, de faire appel à
votre obligeance pour obtenir de v o u s u n
léger service, 11 .consiste d a n s l'envoi d ' u n e
chanson parue d a n s votre estimable* J o u r n a l ,
sous le titre de Deux Poilus, de M. T h . Botrel,
s u r l'air : la boite de Chine.
^ Un de nos c a m a r a d e s reçoit r é g u l i è r e m e n t
VtJnioii Agricole Nous a v o n s lu, avec plaisir,
cette cliarmente chanson, d a n s v o t r e J o u r n a l .
P a r m a m e u r , l'un d'entre nous s'en est servi
pour a l l u m e r le feu. C a t a s t r o p h e ' De la p a r t
de tous les poilus, la plupart bretons, d o n t se
compose en m a j e u r e parlie notre compagnie
toutes les épilhèles militaires à l'adresse d u
m a d i e u r e u x inconsciént I
Aussi nous c o m p t o n s s u r v o t r e amabilité
pour nous faire parvenir celte chanson.
Veuillez agréer, monsieur, r r e s salutations
les plus respectueuses au n o m de la 13* Cie
des mitrailleuses de position.
E. ELY.
La Logique des Méfaits
Ils sont vraiment extravagants :
Vont où le droit défend qu'ils aillent,
Parlent après de représailles,
Et nous appellent des brigands.
11 faut repondre avec des gants —
Des gants de fer pleins de mitraille,
A ces gens qui n'ont pas d'entrailles,
Et dont le crime est arrogant.
Puisqu'ils bombardent par surprise
Des innocents, et les méprisent.
Et s'en vantent dans ienr journal,
Nous irons, Nous, sur le repaire
Où se fabrique l'Infernal,
Sur l'usine de Krupp — j'espère I
4 février igïô.
André BERTHON.
C'est fait
Ce fut hier notre riposte.
Les deux héros sachant le «ort
Voué peut être à leur essor.
P a r t e n t . . . chacun solide au poste.
Plus vite encore que la Poste,
lis arrivent sans passeport.
Frappent I . . . Et leur retour au port
Nargue le feu de l'Avant-poste.
Posez, contre tous %'os profits,
O Boches plats, d'orgueil bouffis,
Cette perte — avant d'autres p e r t e s . . .
Et, ce qu'on a Communiqué,
Sachant nos vaillances expertes.
Vous le signerez : Ananké ! . . .
25 septembre tgtS.
André BERTHON.
LE P A R L E M E N T
Chambre
'
}<éance du 19 juin 1917
En 1917, ^î. Painlové p r o m e t 267.000 h o m mes à l'agriculture. On d o n n e r a le p l u s possible do f.ongé, on fora co'incider les p e r m i s sions des nouveaux récupérés et soldats de la
classe 18 avec les t r a v a u x agricoles; on c o m m e n c e r a p.fr la classe 1890. D'autre p a r t , M.
PainleVé reconnaîi q u ' a p r è s trois a n s le m o r a l
des troupes peut préoccuper le g o u v e r n e m e n t ,
mais il d e m a n d e à la C h a m b r e de lier a u x
débats du 29 j u i n , s u r l'oirensive toutes les
questions qui ont trait à la vio d u s o l d a t Un
d é b a t s u r les réglementions d u c h a r b o n , de
M. Viollelto haussa la t e m p é r a t u r e de la salle.
La compétence do M. L o u c h e u r coniThe r a v i tailleur en c h a r b o n est discutée â p r e m e n t ,
si bien que M. Uiuot pose la question d e c o a llanco qu'il obtienl par 23S voix contre 27.
Séance du St juin
A propos des loyers, M. Jean Bon remar»
q u e r quo les p r e m i e r s •moratoria o n t été pris
en f a v e u r des établissements de crédit. M.
Lanche réclame l'exonération totale en faveur
des petilâ locataires. M. Vivian! p r e n d 1» d é ;
t
fense d f s petits propriétaires qui j^onvent
consaoreniaSO/Ode l e u r l o y ^ r à dus lépai ations
locallves. Si l'on ne prend paa ses précautions
i m m é d i a t e m e n t , c'est une g u e r r e civile qui
peut éclater demain.
Séance du 2 i Juin
M. Dosclianel prononce l'oraison f u n è b r e de
M. Ueilie-Soult, i u o de Dalmalie, député de la
2* de Castres, tué à l'ennemi dans IA nuit de
mercredi & jeudi. M. A Ilesso intei'polio«ur la
m a r i n e m a r c h a n d e . Notre tonnage on construction est inférieur a u tonnage allemand. Il
n'a été construit aucun bateau ea cimeut
a r m ' ' , les services s'embrouillent les uns d a n s
les a u t r e s . Les services d'assurance sont iiu.x
m a i n s du ministre des finances : les services
des réquisilions et des transports militaires
ù S a l o n i q u e d é p e n d e n t d e l a m a r i n o ;lcsserviues
des acLats c l tiangporls maritime» dépend
du ministre du ravitaillement, ; les scrvicjps des
ports .dépendent du ministre des T r a v a u x
Publics.
M. A Hesso reproche au g o u v e r n e m e n t sa
trop g r a n d e conllAnco d a n s l'Angletorrft pour
l'aider à relever notre m a r i n e marcUando
Donnora-t-elle des verges pour se faire f o u e t ter! On a laissé croire au.\ c o n s t r u c t e u r s qu'ils
a u r a i e n t des lûtes anglaises. Ils ont négligé
l'Amérique. P a s do lâles anglaises, mais
h a u s s e formidable en Amérique
Un
dernier coup a été porté par la ciéation à.
L o n d r e s du b u r e a u interallié : Un a r m a t e u r a
m a n q u é un achat de bateau en Argentine,
faute de réponse assez prompte. Il ne f a u t plus
q u ' u n e seule direction.
.M. .Niiil. sous-secrélaire d'Etat, répond à M.
lk'.'<se. L ime dès a u t r e s flottes vaut la nôtre.
' L Allemagne m a r c h a n d e a perdu depuis août
i'.M i 5<>;(>de sa flotte et n o u s 22[0 seulement.
D'ici h la lin do l'année, ou achèvera iiO.aX)
tonnes.
Il avilit été décidé que les bateaux do pèche
detenns seraient inlégralemunt r e m b o u r s é s
a u x patrons, m ê m e non inscrits. La loi n'a
pas été encoie votée par le Sénat. Il y a un
crédit au ministère de l'intérieur qui p e r m e t
des avances terrestre». On a préparé un projet
(lu déciet pour étondro l'application aux domm a g e < de pêche,
Après quelques explications de M. Hibot, la
C h a m b r e vote l'ordre du j o u r suivant :
L-i Cbambro, a f f i r m a n t & nouveau sa volonté
de voir centraliser d a n s u n m ê m e minislèrtt «t
sous u n e m ê m e direction les services concern a n t l'achat, la coaslruclion, l'esploitalion cl
les a s s u r a n c e s de la m a r i n e m a r c h a n d e , invite
le g o u v e r n e m e n t à réaliser cette r é f o r m e , et.
repoussant toute addition, passe à Tordra du
jour.
Sénat
Séanc* du il juin 19i 7
Dél>at s u r l'extension de la capacité civile
des syndicats professionnels. Discours de MM.
Chéron et Las Cases s u r l'histoire des revendications syndicales. Depuis la g u e r r e , le |.ays
où il si'est produit le molos de grèves est la
Franca.
Les troupes britanniques, après avoir conquis les falaises de Messines, se sont e m p a r é e s
de la f e r m e de la Poterie, qui «st à ^ k i l o m è tres à l'ouest de W a r n o t o n et, s u r un f r o n t de
p l u s de l.a00 m è t r e s , tout u n réseau do t r a n chées e s t tombé en leur pouvoir. Puis, sans
laisser à l'ennemi le t e m p s de se reconstituer
le long de U ligne s u r laquelle il avait été r e foulé, les Anglais o n t enlevé le h a m e a u de
Oapaard, s u r la route d'Ypres à W a r n e t o n , à
2 k i l o m i t r e f au nord de cette dernière loca*
Uté. De plus, à l'est de Saint-Yves et de la
forêt d e Ploegsteurt. j u s q u ' à la L y s et 4 r«Mt
de Gapaard. nos alliés o n t encore g a g n é du
terrain, d é b o r d a n t W a r n e t o n par le nord,
tandis qu'ils l'attaquent par l'ouest. L'ennemi
a encore d û se replier au sud d'Hollebake.
Les anglais f o u t au.s8i des progrès hur les
d,eux rives de la Soucbez.,Cbez nous, coups de
main, canonnades, e n g a g e m e n t s d'infanterie.
L'activité de l'artillerie ne se ralentit pas d a n s
le seotour de Cemy-en-Laonnals ainsi qu'au
Chemin des Dames et m ê m e d a n s la région
de V e r d u n .
Le Roi Constantin se dirige on ne sait oix. Ce
matin on annonce s a présence à Thusés, c a n ton d e s Gritfbns. M. Albert T h o m a s , continue
à travailler pour rappeler les g o u v e r n a n t s de
P é t r o g r a d a u sens des réalités.
m
JOUR
LE
At^rooMtlqae militaire. — Le service d e l'Aéronautique accepterait c o m m e
engagés volontaires un petit n o m b r e de j e u n e s
gens de la classe 1910. Les Autorisations seront
accordées par le sous-secrétaire d'Etat de
1 Aéronautique. Elles seront données à des
j e u n e s g e n s dont les aptitudes manuelles seront r e c o n n u e s i m m é d i a t e m e n t
utilibables
(anciens élèves des écoléS des a r t s et métiers
et des écoles profomlonnelles : mécaniciens de
m o t e u r d'aviation, a j u s t e u r s et tourneurs), h
l'exclusion absolue d e s non professionnelles.
Les d e m a n d e s doivent être adressées au s o u s • d c i é t a r i a t d'Etat de l'Aéronautique militaire,
4* b u r e a u , 2àO, boulevard Saint-Oermain, à
P a r i s . Elles s e r o n t accompagnées des pièces
justlllcatives : certilloals des directeurs d'écoles ou d'usines, certillcats professionnels,
«te., p e r m e t t a n t d'apprécier la valeur dos candi Jdttf.
Kl les devront d o n n e r l'indication de la d a t e
d e naissance.
L?s candidats p o u r r o n t d'ailleurs être convoquas d a n s un atelier de l ' a t a t e u vue d'y subir
u n essai pratique m a n u e l .
Paeago dea bestiaux le luof des
r o u t e s . — P a r u n e circulaire du 16 mai 1917,
M. le Ministre des T r a v a u x publies fait conn a î t r e qu'en raison des circonstances actuelles,
et d a n s le b u t de r e m é d i e r a u t a n t que possible & la situation difRcile dont souffrent les
populations r u r a l e s du fait de la pénurie des
f o u r r a g e s , il consent h tolérer, à titre tout h
fuit exceptionnel et p o u r cette a n n é e seulem e n t , le pacage des bestiaux s u r les accotem e n t s et talus des routes nationales.
Cette tolérance est accordée à la condition
q u e les bestiaux soient efficacement surveillés
et sous réserve que cette tolérance ne p o u r r a
en a u c u n e façon être invoquée u l t é r i e u r e m e n t
c o m m e uiv précèdent. Les agents du service
des ponts et chaussées d e v r o n t veiller & ce
qu'il n'en résulte a u c u n e d é g r i d a t i o n des o u vrages. Les dég&ts, s'il en est c e m m i s , seraient
r é p a r é s a u x (rais dos contrevenants.
Il est d'ailleurs e n t e n d u q u e la tolérance
dont il s ' a g i t ne s a u r a i t en rien e n g a g e r la
responsabilité de l'Etat d a n s les accidents qui
p o u r r a l e a l ê t r e oausés k des Ners par des
«nimaax.
\
/
Clicrs d e quart,
Le Journal
Officiel
publie une ciriulaire relative
l'ouverture
d'une session en vue d« .l'admission au cours
de Lôiiont, pour la période d'instruction eom
m a n ç a n t lo IG août 1917, des quartiers-maitre.s
et m a r i n s d e v a n t ë t r a utilisés comme, chefs do
quni t ; natuio cl p r o g r a m m e des éprouves.
. l i u r i t i e u i n r c l u i n d e . — li est iustUué
un examen oral complémentaire pour les candidats au brevot lia capitaiiie au cabotage (régime l'J13) fléjii titulaires d u brevet ordinaire
de capitaine au cabotage (régime 1908, ou du
brevet de maître au cabotage et j u a l i i l a n t de
12 mois (lo navigation depuis la délivrance do
ce lirovet.
Le pi'ogramme est inséré au Journal Olficiel
du 8 juiii 1917.
Les épreuves orales a u r o n t lieu d a n s les
ports-et a u x l'ates ci-après ;
Saint-Malo, Nantes et Marseille d u 15 juillet
au 5 août 1917.
Uèiioiubreuiont professionnel des
g ; c i i s d e m e r . -- Les familles des m a r i n s
inscrits et dea navigateurs non inscrits, a c tueilemont .nobilisés d a n s lus a r m é e s de terre
ou do mer, sont invitées, d a n s i'intérôt do
ceux ci, ù faire connaître le plus tôt possible
l'a/f'ectalion militaire actuelle et l'adre»se vùlitaire exacte de chacun d'eux au Syndic des gens
de mer ou à l'Administrateur
de
l'Inscription
Maritime.
E c o l e c e n t r a l e . — P a r sulto de la
décii^ion a d m e t t a n t les j e u n e s llltes au c o n cours d'entrée* à l'école centrale des a r t s et
m a n u f a c t u r e s , lo ministre de l'instruction
publique a fait étudier l'organisation d'un
concours préiwiratoire.
Le coura préparatoire k l'école centrale s e r a
ouvert dés ta rentrée prouhaine, 1" octobre
1917.
L e s s u r s i s d o s m e n i b r e . s d e l*cn>
seigneuieul.
Aucun sursis ne peut
être accordé a u x m e m b r e s de l'enseignement
a p p a r t e n a n t aux «tassées do l'armée active,
m ê m e s'ils sont du lervice auxiliaire.
L u u i o r a t o r l u m . — Un nouveau décret
proroge pour trois mois U." échéances et le
retrait des dépôts espèces, sous les m ê m e s
conditions et r é s e r v e s que précédemment. Le
bénéfice en est étendu a u x valeurs négocla'bie-* venant à échéuace a v a n t le 1" octohn)
1917, à condition qu'elles aient été souscrites
a u t è r i e u r e m e u t a u 4 aoÉt 1914.
N o u v e a u x l i u p ù t s . — M. Joseph T h i e r r y
nous pré.sente de nouveaux impôts dont quel»
ques-uns sont d'un caractère p u r e m e n t vexatoire. Oti s'est assez m o q u é des q u a t r e vieilles!
P a r m i elles, il est vrai, Qgurait la contribution
des Portes et Fcnètre-s, qui depuis l'Empire
encourageait l'hygiène I Xous lui devons, d a n s
nos campagnes, s u r t o u t , ces petites fenêtres
inspirées par i'iliusiou naïve que la taxe se
proportionne aux dimensions. Ainsi l'Ëtai devenu h u m a i n et rorrscient renonça à vendre la
lumière et l'air. Son geste flt espérer q u e ses
impôts seraient d é s o r m a i s justifiés, qu'il y
aurait d a n s leur établissement une raison, u n e
manière, de d o r e r un peu la pilule. Non l E t a t
reste l ' I t a t . D'ancien régime il institua la
gabelle, la m a r q u e de la vaisselle d'étain, te
Papier t i m b r é . . . Hn plein XX* siècle il fait
des lois s o m p t u a i r e s que n'osèrent point les
R o i s . . . Ceux-ci m i r e n t bien des défenses et
prohibitions d a n s l'usage de la sole, du velours,
de l'or, des pierres précieuses, m a i s ils n'eurent j a m a i s l'idée de d e m a n d e r à J a c q u e s
B o n h o m m e le eou d e f r a n s de sa y e s t u r c . . .
Us n ' e u r e n t j a m a i s dcssem, non plus, de dem a n d e r l'impôt h. des r e s f o u i c e a inéxistantes :
« Li oit il n'y « rien, le Hoi p*rd ses droiU ! est
u a vieux diction j u r i d i q u e . . . On a c h a n g é
cela : « Tout héritier ayant acquitté lu draits
de êucteision, sur lé part nettt yut lui r«vi«n(
depra en outre, jusqu'à <« mort, payer une tare
annuelle de tant pour eent, sur ta valeur de
ettte part nette que eelle-ci disparaisse
diminue
ou s'aeeroiate »... Je laisse a u x jurisconsultes
et économistes le soin de dire si le procédé
nouveau est moins c o n f o r m e à la justice qu'à
la thèse collectiviste, c o n s i d é r a n t les-propriétaires c o m m e de simples g é r a n t s de leurs
biens, s u f f i s a m m e n t r é m u n é r é s par un usufruit qu'on consentira encore quelque t e m p s
k leur hérédité et* responsables des pertes ou
destruetions...
Mais revenons à nos habits ! SI l'on se contente do m e t t r e un impôt s u r la soie^ le
velours, la baptiste, les dentelles, les d i a m a n t s
le cuir qui moule tflnt de fins mollets, (et le»
fins mollets nous font penser aut objets d'art.'}
nous s o m m e s les premiers à nous incliner. Il
est p a r f a i t e m e n t raisonnable que ceux et celles
qui veulent du luxe le paye. Certaines femmes chaque j o u r en plus g r a n d n o m b r e d a n s
nos villes ont un c o m m e r c e qui ainsi que les
vespasiennes du père de Titus pourrait être
t a l é . On les taxerait c o m m e les chiens, elles et
toute ta bricole»
qu'elles portentI On peut
lire d a n s l'Ouest'Eelair, d'hier vendredi, l'excellente lettre d'un nantais là-dessus. Mais
qu'on vienne d e m a n d e r q u a r a n t e sous à u n
h o m m e qui se paye q u a r a n t e f r a n c s une solide
pairo de souliers, c'est un peu exagéré ! Une
paire de souliers de q u a r a n t e francs e û t p e u t être été d u luxe, al on n'avait pas e n t e r r é
avec leur peau tant de chevaux, si les f e m m e s
ne lie gainaient pas j u s q u ' a u x g e n o u x . . . Mais
a u j o u r d ' h u i 11 f a u t m e t t r e au moins ce prix
là si on veut avoir quelque chose qui fasse
de l'usage.
l'étuiie de l'histoire provinciale et les monographies locales. Il y a u r a i t b e a u c o u p de
choses à dire s u r « La Bretagne » de toute
façon. Disons qu'elle est écrite d a n s une langue claire, savoureuse, que le plan suivi, comp o r t a n t des récits bien clioisis et fort.intéress a u t s est tout-ii-fait celui qui convient à la
j e u n e s s e scolaire. Il no f ' y trouve pas do ces
sèches é n u m é r a t i o n s qui r u b u t c n t . Pourquoi
faut-il qu'au point de vue des conclusions t t
m a l g r é la g r a n d e modération de celles do M.
fialloucdec, nous soyons obligés de regretter
q l'ellos lui soient c o m m u n e s avec les ob.servations et les con-ieils que nous d o n n e n t trop
souvent « nos a m o u r e u x » de Breiz-lzet et
leurs lieutenants en U r e l a g n e ?
J V o n r a s n p r é f e t . — Espérons être plus
h e u r e u x avec M. S e c o n l qui ne se c o n t e n t e r a
pas d'actoster, pour repartir aussitôt ainsi que
M. Ilélitas. Notre nouveau préfet exerçait ces
fonctions d a n s l'Aude. Il est âgé de 45 ans et
est.né à Lacourtensourt (Haute-Garonue'.
Comité
dép»ri9m9utiil
d»
réparti-
tion d o s u o r e — L e Comité de répartiliondu
sucre s'est réuni le j e u d i 21 courant, à l'hôtel
do la Prélecture, sous la présidence de M. Sassier, secrétaire général.
A lu d e m a n d e de M. Sol, m e m b r e du comité
d é p a r t e m e n t a l , les m e n i b r e s présents ont été
appelés à discuter s u r l'opportunité de la délivrance des sucres par les municipalité.";.
M. Beaufrère, faisant fonctions de m a i r e de
Quimperié, insiste pour que d o r é n a v a n t le
comité décide, de g a r d e r , q u a n t k p r é s e n t i e
s t a t u quo.
La quantité de sucre a t t r i b u é pour les confltupes p e r m e t t r a de délivrer à clMtque personne
1 k. plus 1 k. s u p p l é m e n t a i r e pour les e n f a n t s .
G r o u p e m e n t s c o m n i e r c i a u z e t Ind u s t r i e l s . — La Fédération des g r o u p e m e n t s c o m m e r c i a u x et Industriels de Bretagne a émis le voau suivant :
La Fédération, pose c o m m e certitude q u e
sous un régime de liberté, en favorisant à
outrance, au lieu de les étouffer, dès qu'elles
percent, toutes initiatives, en utilisant d'abord
nos richesses nationales (minerais, c h a r b o n nages, tourbières, houille blanche), en intensifiant la production d a n s le pays organisé et
en r é p r i m a n t i m p i t o y a b l e m e n t tous «tes g a s pillages, la crise douloureuse actuelle peut
être encore et r a p i d e m e n t s u r m o n t é e .
Proclame également que la plus p r e s s a n t e
r é f o r m e est l'amélioration des t r a n s p o r t s p a r
l'intensification du trafic, rutlli.salioa rationnelle des milliers de w a g o n s
voyageant
quotidiennement à vide et la suppression
Immédiate des catégories.
Qu'entln la seuio réquisition d é s o r m a i s profitable, bien q u e tardive, serait celle des
compétences et des forces économiques organisées, par la participation ofllcielie des groiipoments économique-» et professionnels, seuls
j u g e s autorisés d a n s les questions intéressant
le ravitaillement et l'activité" économique du
pays.
JFoiroB do l a »om»iuo.
— Basse-Dretag ne
Lundi. — Meilars ; Plogastel St-Oermain ;
Lesneven ; B r e n n i l l s ; Huelgoat ; Pleyben ;
Querlesquln ; St-Tudual (Croisty) ; A u r a y ;
Plouay ; Pont-ScorfT.
Mardi. — P o r s p o d e r ; Coray ; C o m m a n a ;
St-Pol-de-Léon ; Hostrenen.
Mercredi. — Inguiniel.
Jeudi. — Pouidreuzic ; Piougastel-Daoulas ;
Berven ; Le Cloîtré ; Léaardrleux ; Plésidy.
Querrien.
Vendredi. — B o t m e u r .
Samedi. — Carhaix ; Crozon ; Plouvorn ;
8t-Bartticlémy ; (Kemasiléden) ; Quidei.
l^ulmperlé
No»
compmtriotoM
à
Pommomi,
H o p t . — Joseph-Marie Iquel, le 27 mai 1917
• l a p a r u . — François JafTré, à Cernay.
C e a i a i s a t om r o f o i t J ' U n l o n
ools, um fromt.
— On n o u s é c r i t :
AgrU
Aux a r m é e s , le 3 j u i n 1917
Monsieur le Directeur,
C'est avec plaisir q u e ' j o reçois, régulièrement, depuis plus d'un an, votre intéressant
Journal qui est lu par plusieurs compatriotes.
Nous vous prions d ' a g r é e r nos plus sincères
r e m e r c i e m e n t s et vous faisons part de la joie
que nous é p r o u v o n s en le recevant.
Les nouvelles de la r é g i o n - o o u s parviennent. Nous avons aussi le plaisir de lire quelques poésies ou de c h a n t e r quelque chanson
bretonne, ce qui n o u s fait passer a g r é a b l e m e n t le t e m p s . . .
Je vous prie d ' a g r é e r etc...
L. MONTFORT
Artnionr
Çuimporloia
«a
tromi,
Brmrmiê
Cespesoité.
— L a clôture du
registre d'inscription pour les e x a m e n s des
brevets do capacité est ûxée a u x dates ci-après :
Brevet supérieur, ^ j u i n .
Brevet élémentaire (aspirants), 80 j u i n .
Brevét élémentaire, (aspirantes;, 7 juillet.
En vue des dli'^osltlons à p r e n d r e pour le
choix des locaux d a n s lesquels d e v n - n t avoir
lieu les é p r e u v e s à Brest et à Quimper, les
aspirants et aspirantes sont priés d ' a d r e s s e r
d'urgence leur d e m a n d e d'inscription s a n s a t t e n d r e la date de la clôture.
— On n o u s é c r i t :
Il est deux heures de l'après midi. P a r celte
belle j o u r n é e de Juin, le secteur de V . . . s e m ble c a l m e et cependant A . . . et V . . . sont à
leur pièce.-La consigne est de tirer u n , c o u p
par minute. Nos deux poilus font cette besogne
en é c h a n g e a n t quelques blagues, de t e m p s à
a u t r e s . Ils en avalent pour deux h e u r e s de
faction. Soudain arrive un 105 en plein
milieu du tas d ' o b u s qui se t r o u v e derrière la
pièce. T o u t le t a s s a u t e en e n v o y a n t ses éclats
de tout côté. Nos Jeux poilus (un de ces bons
gars normands et un bon petit breton) n'ont
qu'un moyen pour se tirer do cette explosion.
Se s a u v e r : Il ne faut pas y penserI A . . . ' d i t à
H . . : « Puis un plat.ventre et attendons I « H . . .
obéit, Biun q u e
n'ait d u r é que d u minutes,
il lui s e m b l e avoir passé une heure, l u f l n
l'explosion est terminée. H . . . dit alors à A . . .
« J'irai bien voir d a n s le g o u r b i , s'il y a un
q u a r t de l o t i e , ou bien va-i-y toi, j e vais continuer lo tir. » Voilà donc A . . . parti. Il revient
p o r t a n t à son a m i un q u a r t do l o t t e avec de
l'alcool do m e n t h e . A . . . avale cela d'un Irait,
tfttlement la c h a l e u r do r«xplo.sion lui avait
séché la gorge. P u i s il recommence son tir de
plun belle. Il r e g a r d e sa m o n t r e et dit : • Men
vieux M . . . neua en avons encore pour t r e n t e
minutes, a 1| n'avait pas I n l do parler qu'un 110
celte fois arrive s u r la casemate qui n'était
guère solide et balaye nos deux poilus dessous
leur 75. A . . . . est blessé et évacué. H . . . qui a
la peau d u r e c o m m e un breton, n'a môme pas
u n e égratignuro. Mais l'émotion, les coups
l'ont rendu faiblo. Néanmoins, il ne veut pas
être envoyé à l'arrière. Le soir les boches
a t t a q u e n t . Nos 75 leur répondent par des tirs
de barrage. Voilà H . . . à son poste de pointeur
et qui on met un coup. Les boches e n v o i e n t
des gaz sutrooants. Cotte fois H . . . t o m b e m a lade. Il est envoyé à l'échelon où II reste deux
j o u r s , ne pouvant ni boire, ni m a n g e r , ne
voulant à aucun pflx aller plus loin. Il a mis
d a n s sa tête de Breton une seule idée ; c'est de
r e m o n t e r à sa pièce pour so venger. Il r e m o n t e
« £ a Br^Ugm*
» . — Tel est le titre
d'une histoire de Bretagne due à la p l u m e de
M. Qallouedec, inspecteur général de 1' I. P .
et préfacée par M. Ma«ric« Faure, ancien ministre de 1' I. P. lequel, en si circulaiie du t5
février 1911, a v a l t r e c o M n a a d é a u x instituteurs
donc. C'était un j e u d i
i j ( ^ r s après. En quitta
faiïïi perdre sa peau, il
dire : Cette fois, ila.n|
les vaches I Mais g a n
on veux et on les a u r a
Nous avons r « m a r q u è é g a l e m e n t un p r o j e t
de tarifs spéciaux s u r la navigation t u v i a l e .
On sait que cette dernière mériterait tous les
e n c o u r a g e m e n t s . On l'encouragera donc en la
taxant I I n c o r e un vieux droit féodal de rescusclté au profit de l'Btat, le vieux droit
de tonlieu. Mais on peut dire qu'il vient là
c o m m e chien au j e u des quilles.
N. D. L . » .
GHHOm RfniOlUB
.tterle f u t relevée
lecteur oii il avait
s'empêcher de
•as encore eu,
l^eau c a r Je lour
l ^ l ^ t r * aurai-je
le plaisir de voir de mes pa.ssages s u r notre
cher J o u r n a l de Quimperié.
Votre dévoué compatriote
H... M...
Conuoil
muuioipm,!.
— Session budgétaire :
Lo Conseil municipal de Quimperié s'e-t
réuni, le d i m a n c h e 17 juin 1917, à 9 h . 30 du
matin, bous la présiience de M. E. b e a u f r è r e ,
faisant fonctions de maire. M Bernard r e m plissait les fonctions de secrétaire de séance.
Etaient pré.sents : MVf. Be-iiifrère, Le Ny,
Cotonnec, Uernai'J, tioalou,
Lozaci.meur,
Guionjar. U;illo, IV:ron l'i ;rre, Ilouillé. LH
Coi.sril est appelé i d o n n e r son appi-obatioi
Gur le c o m p t e d'administration du maire..
Le Maire d e v a n t quitter la .salle p e n d a n t la
lecture de son compte administ'-atif, M.
Cotonnec pren l la pré.sidence et d o n n e la
parole ù M. Le Ny, r a p p o r t e u r de la Comission des Finances.
Compte administratif du Maire pour l'exercice 1 9 1 6 . — Happort de M. Le Ny : Messieurs, au nom de votre commission des
Finances, j'ai l'honneur do vous présenter le
compte administratif du maire; p o u r l'exercice 191G, en concordance avec le compte de
gestion du receveur municipal. De l'examen
de ces d o c u m e n t s . Il résulte q u e l'exercice
s'est clôturé par un excédent de recettes b u d 41.942 f r . 25
gétaires de
auquel il convient d ' a j o u t e r les
restes à recouvrer :
g u r les recettes ordinaires
12.207 f r . 75
17.454 f r . 32
S u r les recettes extra- (
ordinaires
5.186 f r . t » )
Ce qui donne par suite un total
de recettes de
.59.390 f r . 7»
De ce chitlre, il convient de
déduire les s o m m e s restant à
payer s u r les crédits régulièrem e n t ouverts p e n d a n t l'exercice, suit :
Sur les dépenses ordinaires
7.005 f r . 0(5
28.715 f r . 10
S u r les dépenses extraordinaires
21.710 f r . 04
Ce qui n o u s fait donc pour
l'exercice 1916 un excédent de
recettes de
30.ê81 f r . «
Si vous vous rappelez. Messieurs, la situation budgétaire à notre arrivée ici, vous conviendrea avec v o t r e r a p p o r t e u r , que la situation financière de la ville est des meilleures.
Qu'il me soit permis de rappeler les difficultés
que depuis la Guerre n o u s avons eues à s u r m o n t e r et les initiatives h e u r e u s e s qui o n t été
entreprises. Nou.'4 a v o n s eu, en maintes circonstances, à pourvoir à l'inslailation des réfugiés et rapatriés ; nous avons d o n n é à tous
ces m a l h e u r e u x la bienveillante hospitalité qui
est de tradition d a n s notre ville. Nous avons,
de par la guerre, été entraînés à certaines d é penses et quoique cela, n o u s avons u n excédent budgétaire fort appréciable. D'autre part,
nous avons pris diverses m e s u r e s p o u r l u t t e r
contre la crise économique. C'est ainsi q u e
l'administration municipale a mis en valevr
des terres abandonnées. Que t o u j o u r s d a n s le
m i m e esprit, f u t créée la saboterie municipale. Toutes nos entreprises o n t été couronnées de succès.
L'application des lois sociales a t o u j o u r s été
l'objet de nos préoccupations et n o u s a v o n s
a d m i s l a r g e m e n t au bénéfice de ces lois. Cette
rapide et concise é n u m é r a t i o n des t r a v a u x
accomplis, n o u s p e r m e t de dire que n o t r e
m a i r e s'est m o n t r é digne de la confiance que
n o u s lui témoignons Ceci dit, c'eat avec la plus
g r a n d e confiance que j e v o u s d e m a n d e d'app r o u v e r le compte d'administration de 1916 et
l« c o m p t e de gestion d u receveur municipal
p o u r le m ê m e exercice. J e ne doute pas un
seul instant de votre approbation et j e suis
convaincu q u e vous vous j o i n d r e z à votre
r a p p o r t e u r p o u r a d r e s s e r à notre maire, pour
son d é v o û m e n t et son travail m é t h o d i q u e ,
pour tout l'efl'ort accompli, en un m o t . vos
plus vives félicitations. Le R a p p o r t e u r Le NT.
A l'unanimité le conseil municipal a p p r o u v e
les conclusions d u rapport présenté p a r M. Le
Ny. M. Guiomar déclare qu'il a été appelé à
étudier le c o m p t e d'administration d u maire
et qu'il a pu constater q u e la gestion de M. le
faisant fonctions de m a i r e avait été parfaite ;
en «onséquence, c'est avec le plus vif plaisir
qu'il adresse ses c h a l e u r e u s e s félicitations à
M. B e a u f r è r e dont il connaît le d é v o û e m e n t
d a n s la tâche ingrato qu'il a s s u m e . (Applaudissements). M. lo faisant fonctions de m a i r e
r e n t r e en séance et M. Cotonnec, en lui rend a n t la présidence, prononed les paroles suivantes :
A suivre.
JTuffo do pmix.
— M. L a m p e r i é r r e j u g e
de paix à P o n t r i e u x est n o m m é à Quimperié,
en r e m p l a c e m e n t de feu M. Le Rodallec. Souhaits de bienvenue l
J P o I i o » . — M. Morel, commissaire de police
est présenté au tableau d ' a v a n c e m e n t des
fonctionnaires et a g e n t s relevant de la direction de la s û r e t é générale, c o m m e susceptible
de passer à la 2* classe. Nos félicitations !
•S*"» Mrouillard,
— Nous a p p r e n o n s la
nomination à Lyon de M. Breuillard, ancien
commissaire à (Juimperlé on qualité de c o m missaire spécial a d j o i n t à Lyon. Félicitations !
Trmim militairo.
— A partir de maintenant les seuls permissionnaires du f r o n t a u torisés à e m p l o y e r s u r la totalité du p a r c o u r s
les trains de voyageurs do l'Orléans sont : aj
les officiers, a d j u d a n t s - c h e f , a d j u d a n t s , assimilés et les aspirants ; bj le? g e n d a r m e s ; e j
les sous-ofllciers et soldats décorés de la
Légion d ' H o n n e u r ou de la médaille militaire.
Ces pormi.ssionnairos s e r o n t a c h e m i n é s e n tre Quimper et Redon par un train spécial 0 . J .
passant à Quimperié à 13 h. 20 De Redon, ils
passeront vlà Rennes.
P o u r venir en permission, H s e r a fait u s a g e
à partir de Redon d'un train I. S. passant ici
à 10 h . 46.
T o m b t f m s l a d * . — Quelques personnes
v o y a n t lundi dernier, vers les 20 h e u r e s un
g a r d i e n des Bochos r e n t r e r s o u t e n u p a r ses
prisonniers, on concluront i m m é d i a t e m e n t à
l'ivresEo. Renseignements pris il n'en est rien.
M. Saranson s'était trouvé m a l a d e c h e m i n
faisant. Il a d û d'ailleurs être t r a n s p o r t é à
l'hôpital où il soulfro de la lièvre, causée s a n s
doute par la chaleur.
AoeJdont
ou orimo.
- Dimanche soir,
vers 6 h. l[2, la f e m m e Ursule Talgorn dem e u r a n t au Poullou, m è r o d e q u a t r e e n f a n t s ,
dont l'aîné a 15 ans, le dernier 5 et d o n t le
mari est mobilisé quittait la minoterie d e
Mme C . . . , à qui .elle sert de f e m m e d e
journée,
C ^ e d a m e lui r e m i t d u lait c o n t e n u
d a n s u n récipient émaillé blanc. Deux h e u r e s
plus t a r d , la f e m m e T a l g o r n e n t r a i t a u débit
t e n u a u Qorréquer pjir M m e P e r o n . Elle y ren«~
c o n t r a plusieurs pensionnaires d e celte auberg«;
q u i lui p a y è r e n t à boire, bien qu'elle f u t déjà
u n peu éméchée. V e r s 9 h . /2, la f e m m e Talg o r n s'en alla.
Qtfelques i n s t a n t s après, d e l'aveu d ' u n des
c o n s o m m a t e u r s mobilisé à l'usine Rivière, ce
c o n s o m m a t e u r sortit e t la rejoignit s u r 1»
passerelle d e l'Isole. Que se passa-t-il exact e m e n t ? Le c o n s o m m a t e u r eu quesUoà
avoue qu'il y e u t certaine eut jnte'passée entre
e u x e t p o u r m e t t r e à é x e c u t i o n e u r projnt, iisseraienl alIC'S vers le Combout. Là, lecompiigiioQ
de !tt f e m m e Talj-orn a y a n t u n besoin à satis^
faire, lui conlia son paletot en lui di^ijta t a'aller^
l'tUtcudre plus !oia. Quand il revint, il eut:
b'iau appeler, la f e m m e avait disparu. II
cheicha, ne la t r o u v a point, et t o m b a l u i - J
m ê m e à l'eau, d o n t il se tira aiS'Mn '.nt. Or, ;
mercredi malin à 8 heure.--, uud laveuse, la
f e m m e B . . . vit le corps de l'inforlu[i..'c Ursulg
al 1er au g r é de l'eau. On l'en retira et le'
D'.)cl-;u:-Colas nu put se pron-ina^r s a r les
caîiseà lie celte m o r t . On a r e t r o u v é u n peu
plus loin les traces d u lait rcpa;iJu U m s les^
brancliages de la rive- L'ne f e m m e ' h a b i t a n t
au li-iu dit « T r o u a u c h a t • rud do la Motte
Picquel prétend avoir e n t e n d u lo dimanche, à
cette heure,, le b r u i t d'une c h u t e d a n s l'eau. Un
pasbaul a t t a r d e a u r a i t vu SJ dirigeant vers le
C o m b o u t d e u x p r o m e u e i a v d o n t le signaleineiit répondrait à ceux d'Ursule e t d u mobi>
li.-'é. Le dernier m o t est à la j i.-ïll:e.
£:ta,i'Civil.
SaissiîHCcs. — Aanc-Mar-;
guerite-.Mario-Corentine Le Oall, r u e T e r r e de
Vannes. —Edmoude-Antoinette-Louise Février,
49 Rue B r é m o n d d'Ars. — Albert-GustatïT
W a u t e r s , 1 place de Capucins.
Décès. — Marie-Jeanne Even, 76 ans, ménagère, veuve de Pierre-Marie Calvé, 7 rue
Saint-Yves. — Ursule-Madeleine Le Oac, 8$
ans, m é n a g è r e épouse de François-Louis Talg o r n e . — Pierre-Marie Even, 29 a n s , coiffeur
célibataire à l'hospice.
Querrien
J P o i i c » do» OMhmrot». — A Bellefontaine
Mme R . . . , à le tort de servir à boire a u x militaires en congé, a p r è s l'heure. C'est ce dont
elle s'est r e n d u compt-j le 9 j u i n . Il en est
d e m é m e d e M m e B . . . , débitante a u b o u r g qui
qui fit à la m ê m e d a t e d e s réflexions identiques,
et les c o m m u n i q u a à trois j e u n e s conscrite
qui o n t de trop bonnes raisons p o u r ne p u
l ' a p p r o u v e r . . . Inituim
sapientiae
timor gen^
darmica.
Arzano
J'afo
do paix.
— M. Sosthéne David,
'juge de paix à Arzano est p r o m u à la classe
supérieure. Félicitations cordiales.
P o l i c e do» déhit».
~ il était prè-s de
minuit. Dimanche d e r n i e r . Or, c o m m e la gend a r m e r i e passait à Kéravel elle entendit une
conversation animée paraissant venir d u l*
otage d une a u b e r g e . Hélée, la patronne craintive ouvrit la f e n ê t r e e t déclara avoir d a n s sa.
c h a m b r e trois j e u n e s g e n s de 18 à » ans et
m ê m e un e n f a n t de 12 a n s lesquels buvaient
du ci'lre. Les g e n d a r m e s o n t d r e s s é procèsverbal.
Clob«rs-4arno«t
CiÈmtiom.
— M. le linutenant J o s e p h ^ L»
Toilec, i n s t i t u t e u r libre à Moilan, a o b t e n u à
la date d u 12 Mai et c o m m e s o u s - l i e u t e n a n t la
citation suivante : • chef d u peleton de 37. A,
p a r de judicieuses dispositions démoli plu*
sieurs mitrailleuses-ennemies qui liraient sur
Ties vagues d'assaut, T o u t e s nos félicitations |
Le
Po^dn
J C a a a I a a s f - Mme T . . . . d u Pould® a
laissé circuler son petit chien, m a l g r é les rec o m m a n d a t i o n s faites p a r M. T h i b o a , à s o a
départ. Il en est de m ô m e d e Mme P . . .
Itacucnës
J V a r i r * f r o c éehomé,
— Oa cbwboii-
nier g r e c de 5030 tonnes a y a n t h e u r t é lé
Jumett est venu é c h o u e r s u r la plage de Ra^
guenès, mardii d a n s la matinée.
Pont-Avcn
C i t a ê i o a . — Nous s o m m e s h e u r e u x d ' a n noncer la citation à l'ordre de la B r i g a d c e )
du r é g i m e n t d e n o t r e j e u n e c o m p a t r i o t e Dubled Louis, g r e n a d i e r a u 137* r é g i m e n t d'infanterie. Citetion à l'ordre de la Brigade : T r è i
bon g r e n a d i e r , a a s s u r é le service d e s u r v e i l lance avec b e a u c o u p de s a n ^ - f r o i d p e n d a n t
la période d u ' l « au 22 d é c e m b r e .
Citation à l'ordre d u R é g i m e n t : T r è s boa
soldat s'est porté s p o n U n é m e n t s o u s un Tiotent
b o m b a r d e m e n t a u secours de ses c a m a r a d e s
ensevelis et les a liégagés.
Cité d é j à , a reçu la f o u r r a g è r e e t lar «rsix
Ouerre. T o u t e s nos félicitations !
J r r « « s * . — Michel Bouêdee, Si a n s , est
un b r a v e domestique, d u H*-Bois, en N i i o i .
M a l h e u r e u s e m e n t il unit à l ' a m o u r d u travail,
celui de la bouteille, si bien q u e d i m a n c h e , à
19 heures, il se baladait, r u e de Concarneau»
vociférant et t i t u b a n t . Procè'S verbal.
ScaSr
Bieyelotto
»mn» plaquo
— t e PT...
16 ans, bicyclettait s a n s plaque le 10 J u i n , s u r
lo. chemin do ^ a n d e c o m m u n i c a t i o n n> 19,
mais il avait oTOlié les formalités d ' u s a g e , il
en est de m<^m3 de M . . . , 22 a n s . h a b i t a n t
GuiscritT, d e L e D . . , et Le Q . . . , domestiques,
à St-Timrien. Les gages sont c e p e n d a n t asses.
élevés à la c a m p a g n e pour q u e ces b r a v e r ,
o u v r i e r s agricoles puissent se « e t t r o en r è gle.
l a o e a d i » . - Dim\nclin 17, v«P8 23 heuresM. J . H a s o o ê i c u l t i v a t e a r à C r é n c r i m e n S c a ê t ï .
était réveillé par sa locataire Marie-Jeanns
Flettour qui venait l'avertir du feu c o n s u m a n t
u n e h u t t e de b r a n c h a g e s qu'il lut louait SO
f r a n c s l'an. A leur arrivée à cette h u t t e dist a n t e d'un k m . tout était b r û l é j u s q u ' a u x pauvres nippes d e Marie-Jeanne q u i e s t i m e S9§
pertes à 150 fr., tandis que .M. Hascolt évalu*
les siennes à SCO f r a n c s . Ni l'un ni l'autre n«
sont assurés. Causes i n c o n n u e s .
Kernévcl
• Coup».
— Le Vendredi 25 Mai, v e r s 11
h e u r e s 1/2 la v e u v e Lamézec, d u village d *
Lan-Kervouac se rendit a u - d e v a n t de s o n
petit g a r ç o n , écolier à Rosporden et r e n c o n t r a
sa voisine Mme L a u r e n t , à m i c h e m i n . L e »
doux f e m m e s v i v e n t en m a u v a i s e intelligence
et leurs e n f a n t s s u i v e n t leur e x e m p t e . . . U r
a des h e u r t s , des j e t s d e pierre, des i n j u r e s . C »
Vendredi là a u x dires d u j e u n e Le Bris, les
d e u x f e m m e s se sont plus q u e j a m a i s c h i c a n é .
Mme Lamézec aurait f r a p p é son e n n e m i e d'uD
bAton« à la tête et la petite fille qu'elle a v a i t
s u r les b r a s a u r a i t roulé d a n s le fossé. M m * '
L a u r e n t a déposé u n e plainte. M m e L a m é N »
soutient que apn anta^onisté a saisi une p i e m
et q u e c'est p o u r se d é f e n d r e
l'aunûl^ '
n
i
«
*
pris» MX ohovrax et ftU tomber. Quend aux
coupa de bàlon, il n'y en aurait pas. eu. Oa
verra cela.
JàMcioar
Thihom
mr»i*
préjru,
—
que Mme K... ménagère & Kernével, attraperait un prort^s-verbal pour l'excessive ten<
dresse qui lai porte à exempter son chien de
muselière. C'est ce qui est arrivé le 8 Juin.
B é f r i e v r . — A Roshuel le jeudi 14
la gendann "'i • a rencontré François Hémon 40 ans, Journalier, sorti de l'hôpital de
Carhaixle 9 Juin, au lieu de retourner à PorzKaratz, en Plouguer où il travaillait, il revint
chez l*]i. Hémon a été reconduit à son dépôt.
Conoarneaa
JDécormUou* — Dimanche dernier à 9 h.
sur le Champ de-Bataille, & Quimper, le colonel
Bruneau a conféré la médaille militaire, au
sergent Séohoin du 194*.
Chàteaaneaf-du-FAOu
pMix. - M. Robert, juge de paix
de Ghàteauneuf-du Faou, est nommé juge de
paix du l " canton de Lorlent, en remplace»
ment de M. Olgaud de Siint*Martin de la
Plagne, dC'cédi^.
Pont-l'Abbé
, 4 o « i o a « f r i o o l * . ~ {Les dix comités
d'action agricole da canton de Pont-L'Abb'é
PC sont réunis à la mairie de cette dernière
loMlité sous U présidence de M. le maire,
assisté Je ses coiiègues du Conseil |MunicipaI.
L'as4emblé<) a émis le voau que les denrées et
produit') agricoles soient llxés pour la région
bretonne à un prix uniforme et rémunérateur
que la taxe soit établie par une commission
compétente départementale à laquelle on adjoindrait quelques membres de (chaque comité
cantonal avec voix déllbérative.
Qulmper
Smeiéié A,rcki0l9glqm» ém Winiê-
ièrm. — Du Journal (L* FinMéréJ. — Le jeudi
31 mal la Société d'Archéologie a tenu sa
séance mensuelle sous la présidence de M. le
chanoine Abgrall.
M. le Président a entretenu la société des
Crois pattées d'origines probablement carolingiennes, dont il a fait d'intéressants relevés
qu'il a soumis à ses confrères. Ces croix sont
en trée grand nombre dans le Finistère. Mais
•Iles tendent à disparaître, et il est temps de les
dessiner si l'un ne veut pas qu'elles se perdent
tout é fait.
Il a été donné lecture d'un curieux travail
de M. Daniel Bernard, sur la Comédie *t l«s
Jeu» ù Quimper en I7ts. Il se fonda alors un
théâtre, dont on voyait il n'y a pas encore
bien des années les vestiges h l'angle de la
rue du Gué»Jet et de la place Saint-Corentin,
où est aujourd'fiui la boucherie .Mérop. Des
troupes de passage y jouaient, et aussi les
amateurs. Un café y était annexé, et le teoancier de l'un était également le tenancier do
l'aut e- Mgr. l'Evéque s'Inquiéta de ce café,
M. le subdélé^ué fut charge «Je faire uue enauéte. Ce fut oien pis quand on annonça
youverlure d'un second café.
iM progrés a marché. Ce n'est plus par
falrea, mais par centaines que l'on compte
* Quimper ces • talons du peuple •, comme
disait Qambetta, où les gens vienaent cher•ber an* distraction à la fois moral» et
hygiénique, ae l i s a n t aux douceur» de la
«•nversation. tout en dégustant les savou"
r»ux produits de nos disUllateurs.
M. Chaussepied aignal» la disparition dont
•ont menaee» les petites gentilhommières du
pays de Penmarc'b, demi«fermes, d»mi-ma•olrs, qui donnent à la contrée son cachet. Il
•n indique une qu'on démolit pour y prendre
des pierre» destioées à la construction d'une
«alD».
ar
o'hossa
rujumanohou, 'en em f a v '
bremaD> eu Alzaz hadaloubet :
Men b r e u r Abalor,
Chetu-nl a b o u d é un h o r r a d - s o a r zoar e r
b o r n a d bro e zo bet é d a n iaù a r Qermani a
h o u d é e r blé 70.
P l i j a d u r en des groeit d'ein, é kreiz trebilleu
e r brezel, d o n e t d'er v r o - m e n e m boè kleuet
larat k e m e n t a vad a a e h i . Kavet em es u r
vro kaer é guirioné, u r vro pinùik, tud h a
t r e u h a g e zo dishaval tré doh r a h er ré e m es
guéldt beta b r e m e n .
En u r flagen é h o m b , é t r é m a ù n é i e u e r J u r a
h a ré e r V o j , pep t r a e g r e s k a m a èl é flag e u n e u d r u Breih-Izèl. Gué hir, koèdeu tioèl,
éd sonn h a hir, foén a falhad é r p r a d e u . En
tiér e zo revé e r m o d koh de seùel tiér, h a
k o a n t é guélet e r vorhigen, ken mist, get ou
aiér koèdet b r a ù h a g r o n n e t a liorheu !an a
l é g u m a j h a g a voketeu a bepsord. En d u J eùé
e zo dishaval doh e r lod m u i a n : tud i&h h a
kriù, joéius, kristeu K )-./. o h r a OT ol en
aizasian, meit rali ua Uud pé gozik e o u i ' e ù é
e r galleg. E r ré goh, e r ré e zo bet Fransizion
r a u k e r blé 70 e gonz er guellan e r galleg
h a g eùé e r v u g a l é vlhan en des disket a h o u d é
ef brezèl konz, lén h a s k r i ù iéh F r a n s .
Ur Fkol e zo degorct ér gérijr-men h o ^ e zo
a b a r h rali bugalé ep barréz. Ur s u d a r d e h r a
gkol er bautrod, leaunezi d'or luerheU.
Un d r a soéhus e vè k l e u o t é pkol er b a u t r e d ,
arlet'li or skoi, e r v u g a l é , ' e n d u d ieuaok é
U:ikâiii k a ù a a l toùnieu eit e r lideu relijius I
Ne o e m b ket a k o u r s e t doh en dra-sé é Breih I
Un d r a suehus a r a ! ha poénius é guélet er
viatr a t n a é hobér, èl é Breih, brezél de iéh er
vro-men.
Dihuennet é doh e r yuKalé- a gonz alzasianeg ér skol I Elsé é hrô eùé e r G e r m a n e d . . .
Bs e vehô neoah diskeln galleg d'ér vugalé
h e m b ou lakat de zispriz iéh ou zud koh. En
dud en deâ disket e r galleg a h o u d é tri blé e
zo s t a n k ha dén non dos grocit debè brczéi
^ak m a konzent alzasianeg a pe h r ë p l i j a d u r
dehè...
Un d r a f e n l u s e h u é l é r a hendaral é r b o r n a d
h a g e zisko pegen s t r é h a spered é e r ré e ren
bro F r a n s .
S' a m z é r Napoléon III é oè groeit h e u t e u
d r é - m e n éleih h a g a r n e h è é oè lakcit t a u l e n neu èl geneinb-ni get e r m e r c h a r o h è : llaul-
Rhin — Route Impér aie
..
X.... 1S kilom.
Er Germaned on devoè lézet en taulenneu-sé,
dré z e u j a n s a v e i t e n Alzasiaùned, get er brezéimen, é m a a r r i ù er Frausizion h a g er r é - m e n
é Iéh kuout plijadur é buélet e n d r o e r m e r c h 8é b a g e ziskoè é oè u r b o r n a d a F r a n s e oè
uennuD, e zo bet spontet. Eun o zo deit debè
a buélet er Républik é koéh p é c b a n j , m a r
behè bet c h o m e t e r gir-sé, ha, g e t er gizel, ou
des lakeit er lettrad a r e m IMP. de saill h a
lakeil g t l liù en ou iéh .V.<r/0,Y. 0 sotoni 1
> . . . ' . .
Neoah tud er vro e zo k s r à d e k avoido.nab
ol : d o g e m é r m a t e h r a n t d'er s u d a r d c d h a g
en d u d e balud berpel er sudarded ur en lienleu. .Mo g r e J é r e b è a u t Jiskoeiu u i t a m m i g
g r a d v a t dahè h a pas a n k j é h a t or poli ou dus
a n d u r e t aveit c h o m féal de Frans.
Ur iob treu a r t l e m behè do zizol d'id mcit
k i o m m e t é tead en ol g e t e r g a s t Anastaai-sé...
Neoah nen des aitra kollet Kamér e b r a n
m e r c b a bep t r a a r b a p é r b a m a r dan kin
d ' e r vro é vo gellet tenneia un d r a b e n a k
m a r s é a m e notcnneu.
Mendalen e r brezél en des deu du en tu
m a t h a g en tu gin. Me zo bet berpet a g e r ré
en dos vennet diskoein en tu m a t , a g er ré
e saù ou halon d r e s t en d i s t é r a j e u aveit sellet
h e m b kin doh m a d F r a n s ; meit k e m e u t - s é
ne b a r r a ket dohuin a huélet eu tu gin b a g eu
tu gin e so f o r b i o u s . . .
Kenevo, m e n b r e u r kér, dalh m a t g e t te
l a b o u r santél » z« de g a ù n e r h a t d u m e n e r
Yretoned a galon. T e hazeten e zo lenetoh
b a m d é , rak kreskat e h r a tud Kerné h a L é o n .
éu b o r m e s k h a p l i j a d u r e h r a dehè g a é l e t é
s a ù é r un t a m m i g e r Vretoned a r e r broch !
Dalh ta, deusto d'en a m z é r drist, deusto d'id
bout te u n a n I S r J o u j e u n e u e h a d e s e gelido
un dé pé un aral aveit guellan m a t h o r b r o
garet.
Ur bok k a r a n t è u s d'id.
BARHLABOURBR
La foelété, Jostement inquiète d» la consIruetion annoncée de cette usine et d'autres
encore, émet le v a u que le» constructeurs de
»e» établissements industriels fassent tout
leur possible pour ne pas enlever au pays
Mgooden son aspect earactéristique et ne le
bérisaent paa de vulgaires cheminées de
quarante mètres de haut.
Kous nouF associons de tout ccsur à ce vau,
«I nous souhaitons qu'il n» reste pas plato•iqu».
Vannes
Camarat
CMmi0 é'mm a r i e i k — A Camaret, un Miêtoir»
4m Brmtmgum.
— On parle
avion monté par l'oiBcier Halluin et le quartier- d ' u n e Hiiteire de Bretagne, en dialecte vannemaître Salaln. de Quimper, s'écrase aur la
tais, qui serait éditée à Vanne» et d o n t l ' a u t e u r
falaise et tue I»s deux passager».
est M. Seveno.
Breat
Pontivy
Xd#iaa
tf'Jhoaa«ar.
— M. Laurent,
ancien préfet de police, est élevé à la dignité
J » grand oflcler d» ta Légion d'honneur.
TmrrihU
a e e i d « a f . — M. Pasco Pierre,
mécanicien près de la g a r e des m a r c h a n d i s e s ,
mobilisé à l'usine Rivière à Q u i m p e r l é , était
d i m a n c h e 3 en permission d a n s »a famille.
L e p o i r , v e r s é heures, Il v o u l u t r e p a r t i r à
motocyclette.
Mais a q u e l q u e s pas de ehee lui. au d é t o u r
p o u r p a s s e r s o u s le pont du chemin de fer, il
sentit qu'il n'était point maître de sa machine
dont une pièce devait être brisée ; il conserva
tout son sang-froid et, pour ne pas aller se
j e t e r c o n t r e la m a ç o n n e r i e du pont, p a r u n
m o u v e m e n t b r u s q u e qu'il réussit à i m p r i m e r
à la motocyclette, il parvint & la faire dévier et
à la diriger s u r un a r h r e b o r d a n t la route.
Le choc f u t v i o l e n t ; M. Pasco, p r o j e t é à
terre, resta inanimé s u r la chaussée, la figure
touto e n s a n g l a n t é e : il s'était g r i è v e m e n t b l e s s é
k la tâle.
Bien que ce f u t le d i m a n c h e et q u e ce lieu
soit très passager, p'îrsonne n'avait été témoin
de l'accident. Le m a l h e u r e u x a u r a i t pu être
étouffé par sou s a n g . Mais le m o t e u r do la
moto, qui gisait à t e r r e , continuait K ronfler.
Mme Pasco, dont ia d e m e u r e a v o n s n o u s dit,
est voisine, en l'entendant ainsi m a r c h e r , flnit
par être intriguée. Elle se d e m a n d a i t qui son
m i r i avait pu r e n c o n t r e r p o u r s ' a t t a r d e r aussi
longtemps.
Bile sortit et t r o u v a le p a u v r e h o m m e baig n a n t d a n s son sanff.
• I l e appela aussitôt au secours.
On m a n d a en h â t e M. le d o c t e u r Cadre qui
prodigua les p r e m i e r s soins au blessé. P u i s
eelul'Ci, c o m m e mobilisé, f u t t r a n s p o r t é k
r b d p i l a l t e m p o r a i r e d u lycée.
Lorlent
L a p r o j e t H e n n e a s y * — I n un» de se»
dernière» séances du Comité central, la Société
Bretonne de Oéogràpble (Lorient), s'est occup é du projet de division de la France en
région présenté par le député Hennessy.
Notr» confrère A. Degoul, barde Renan
8»ib, directeur du Clocher Breton, (I) a fait
temarquer fc ee sujet que ce que le projet pré«oit en ré«lité, fc plus ou moins longue
deh^nce, pour les rtgions qu'il propose de
«réer d'abord sous le seul couvert des conditions économiques, c'est une nouvelle division
de la France qui porterait finalement sur tous
le» services administratifs.
Le problème ainsi posé en eon entier, a-t-il
ajouté, est extrêmement vaste et complexe ; il
touche non seulement aux intéréta économiques, mais * l'administration- générale, à la
politique, à rbi»t»ire, à l'organisation, sous
tous le« rapports, da pays.
Selon l'avis de notre confrère, la Société
Bretonne de Géographie s'est bornée, pour le
ibomcnt, à l'examen de la division géographique prévue par le projet, et, se rangeant à
eon point de vue. basé à la fois sur l'histoire,
le» sentiments, et, principalement, sur les
raison» éc»nomiques invoquées par le projet
mime, a adopté finalement, après une longue
discussion, par 13 voix contre », et 1 abstention, la motion suivante qui a été transimse
A M. Hennessy :
« La Société Bretonne de Géographie, sans
aborder pour le moment l'étude des questions
de divers ordres que soulève le projet Henneiisy, émet, avant tout, le voiu formel que la
région qui comprendra les départements du
Finistère, du Morbihan, des COtes-du-Nord, do
!'Ille*et-Vilaine, comprenne également la LoireJnférleure. »
' Nous M'oyons savoir que la Chambre de
Commerce du Morbihan, s'occupera prochainement à son tour de cette question.
B a l l l s a r . — Skriva a r e r d e o m p e'
hreimeg
Gwened,
gant e u r vignon, deux
(I) N«m NsniMM
n« piM Mir pantin
bica
rei«a«ai, éapait la éMsiim* tnot* iê Gi iwtm, U Clotktr
Jr«lM^ MM MM Mp«Nat k n »«'«pr** la tMiacot*
Mia n)l>M<« M«M N f n a é n t» plan « g ^ Mcapalt
4m» tê^mm kratkaa»
(N. B . U K.)
Lannion
J m § 0 . — Ce n'est point c o m m e j u g e de
paiz^ainsi que n o u s l'avions dit par e r r e u r , que
M. Yves Lefebvre, directeur do la Pcntêe
Bretonne est appelé k Lannlon, mais bien on
qualité de j u g e au t r i b u n a l de
instance do
cette ville. Dont acte.
Q u l m p o r l é . — Marché
du 22 Juin.
—
Taureaux, le kilo., 0.00 à l.OO ; bœufs
de bouoherie0.0()ài.40, vaches debouohe'
rie 0.00 à 1.00 ; vaches laitières 150 à 500;
génisses, 150 à 400; poros, 2.50à 2.G!> le i<il.
moutons, 0.00 k 0.00; veaux, le kilo,
1.40 k 1.S0
T a x a t i o n : Froment, 00. 00 ; seigle, 00 à
(ifi ; oy^e, OO.Cb ; S a m a i n 45.00 80. f r . les
100 kg. ; avoine, OÔ.OO ; Pomroefl de terre
s a u c i s s e s , 18 à a o f r . l e s i o o k g ; b l a n c h e s ,
00 à 00 f r . ; F o i n l e s 500 k . 80 h
; Paille,
id. OO.àSO f r . ; C i d r e p u r j u s 80 à 9 0 f r . ;
o r d i n a i r e 65 à 70 f r . ; b e u r r e l a l i v r e
2.25"à2.50 ; œ u f s l a d o u z . 00.0 k 2.00 ; P o u l e t s , v i e u x d e f r . ' 5 . 00 à 8. 00 ; p o u l e l s d e
g r a i n s 5. 00 à 9. CO l a c o u p l e .
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F o n c i è r e s 1 8 7 9 : 470.
Le masque aux dents longues.
Placer s u r sa table UMO l'Yonne CLI'IRI'. di'S
mots exquis, c'est choso.. f;.u i|,3, en Bomme. Il
nes'a^^lt là que d'nné (|i H,sti-.a d'urgenl .it d«
cuiflnièro. Arriver au fc.-lin uvec l'uppolit nécessaire est en apparence a u t r e m e n t difflcile,
car, dit-on. l'appi^lit' ne s ' i c h H o pas. Cependant, Icà initiés suvcnl bio^i i)uo pour avoir le
m a s q u e a u x d r n t s longues, pour iavoir do
l')i;'|'i'lit. il Hiifïlt do prendre liw Pilu'ef? Pink
qui s'achètent dans toutes les pharmacies.
D É P L A C E M E N T S DES O R Q A N B S
LA HERNIE, p a r s e s souffrances et la gravité
de ses conséquences, est certainement une des
plus g r a n d e s calamités qui f r a p p e l'humanité.
^Ses plus n o m b r e u s e s victimes sont les TRAVAILLEURS DE LA T E R R E chez qui les
efforts rliysi.pi' Ç, fiûs à leur pénible labeur
prr'vo; lient
Pr-f^quemment
L'ETRANQLEIHENt HERf.'îAiRE. Quelle belle découverte
po-.T Ions cc« in:illi.iureux que la MÉTHODE
LCROY DE PARIS qui, sans a u c u n e gêne, et
sans chanppr les habitudes, fait disparaître
au'^silAt la H H n \ I E ol on a s s u r e ia GUERISON DEFINITIVE c o m m e l'ont a f f i r m é les
MILLIERS DE QUERISONS d é j à publiées,
et que confirme à nouveau les ATTESTATIONS prises parmi les plus récentes :
L'appétit e s t , en
efTet, le pt-einiorsymptônip, de l'efflcacité
1 des Pilules Pink, ressenli par les malades
qui ont eu le bon espi il de d e m a n d e r aide
et secours à ce r e m a r ijuable remède, ain.i
que l'a fait Mme Annette Rougetet, dem e u r a n t 47, rue do
Pari.",ftCl ichy (Seine):
« Depuis longtemps,
nous écrit Mme Rougetet, j e souffrais de
l'estomac. J e n'avaii
M m e ROUGETET
pas d'appétit et j e
(jigérais avec difllcuUé le peu d'aliments que
j'absorbaii?. Ma faiblesse était devenue très
g r a n d e . Ayant pris plusieurs remè.Jes s a n s
aucun résultat, j'ai voulu essayer les Pilules
Pink et j e dois dire que dés les premières
boîtes, j e me suis sentie beaucoup m i e u s .
Mon appétit s'est réveillé, mes douleurs d'estomac ont disparu et j'ai bientôt r e t r o u v é
toutes mes forces. »
Les Pilules Pink sont en vente d a n s toutes
les pharmacies et au dépôt : P h a r m a c i e Qablln,
rue Ballu, Paris ; 3 fr. 50 ia boite ; les six
boîtes, 17 fr. 50, franco, plus 0 fr. 40 par boîte
m o n t a n t de la nouvelle taxe applicable aux
spécialités p h a r m a c e u t i q u e s depuis le 1" juin.
M., LEROY, spr^cinliste-herniaire, PARIS.
Je suls beurcux, de pouvoir vous témoigner
toute m a vpconnaispanee.
oràcft à v o l r o MERVEILLEUSE MÉTHODE
la HERNIE rinnt. j'i soutirais d e p u i s ' P L U SIEURS ANNÉES est a b f o l n m p n t O U t H I E
Aussi veuillez croire k toute ma gratitude.
12 avril 1010.
Mme BEUZIT.
au Drennec en Saint Cadou
(Finistère)
M. LEROY, «pépialistc-hernlairo PARIS
J e ne sais r o m m e n t vous remercier, car
grâce à votre MERVEILLEUSE MÉTHODE
j e suis COMPLÈTEMENT QUERI, de m a
HERNIE qui me faisait souffrir depuis 2 0 ANS
5 d é c e m b r e 191C,
ROIGNANT qifibriel
à PLOUOOULM - Finistère
Hésiter encore, serait Ctre son propre bourreau. C'est pourquoi, nous s o m m e s h e u r e u x
d'annoncer à nos lecteurs que M. LEROY To'
F a u b o u r g Sainl-.Martin, PARIS, s e r a à nouveau parmi nous.
HERNIEUX, ne confondez pas et ne m a n quez pas d'ailpr voir l'éminent spécialiste qui
recevra : HOMMES, FEMMES et E N F A N T S
d a n s les villes ci-après.
Quimper, Samedi 2j Juin, Holcl Du Parc.
Quimperlé, Ven.iredi 29, Hôtel du Commerce.
Oarhaix, Samedi JO Juin, de 11 h. à ) h. Udtel de la
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escadron du Train des équipages.
P o u r le d r o i t d o p r é f é r e n c e r é s e r v é aU3i
cultivateurs, éleveurs, entrepreneurs de
b a t t e l i e r i e , m a r i n i e r s . La f a c u l t é p o u r
eux de se faire réprésenter à l'adjudica*
l i o n , la v i s i t e d e s a n i m a u x a v a n t l a v e n t e
consulter les affiches.
La femme qol voudra éviter les Maux de tête,
la Migraine, les VerUges, les Maux de reins qai
accompagnent les règles, s'assurer des époques
régulières, sans avance ni retard, devra faire
un usage constant et régulier de la
avec
koat'zo
marc'hadour
On demande
F R A N Ç A I S E
Paraissant le 1 5 de chaque mois
0.30 LE N U M É R O
et qui est, c o m m e son nom l'indique, un
Journal français. Nous espérons qu'il sera le
bienvenu auprès de toutes les d a m e s et j e u n e s
filles a i m a n t les o u v r a g e s de Broderie.
• Le bon goût, l'élégance sont pourtant des
qualités essentiellement françaises. P a r quelle
aberration étions-nous arrivées à subir s a n s
nous en apercevoir, les g o û t s et les modes
d'outre-Rhin ?
L a Jolie Broderie Française est, de plus
un j o u r n a l de modèles variés. On t r o u v e r a en
etret d a n s ses pages de n o m b r e u x modèles de
Broderie Blanche, Broderie de Couleur,
Lingerie, Trousseaux ot Objets de Layette
c'est-il-dite qu'il sera bien accueilli p a r t o u t ou
l'on brode.
Chaque n u m é r o contient en S u p p l é m e n t un
Dessin piqué d ' u n e utilisation t o u j o u r s pratique.
TARIF des ABONNEMENTS :
France et Colonies : 5 f r . »» p a r an.
Étranger :
G fr. 50 par an.
Ua Joli Ouvrige Prima Gratuit est oITert A toutea let
Abonnies d'un An.
I
Le p u b l i c e s t i n f o r m é q u e l ' é l u d e d e
M'PESCHARD notaire i Quimperlé, décédé est o u v e r t e tous les j o u r s c o m m e
précédemment.
Son f o n c t i o n n e m e n t est a s s u r é p a r M »
XSTCB.BCOPA.It,
notaire à Quimperlé ;
q u i e n e s t le g é r a n t .
La J O L I E BRODERIE
On Demande
A enlever
Tour
V
De par sa consUtuUon, la femme est suieâe A
un grand nombre de maladies qni proviennent
de la mauvaise circulation du sang. Malheur à
ccllc qui ne se sera pas soignée en temps utile, car les p t i ^
rattcndcnt
La JOUVBNOI de l'Abbé SOURY est composée de plantes Inofr
ftnslves sans aucun poison, et toute femme soucieuse de sa santé
doit, au moindre malaise, en faire usage. Son rôle est d e rétablir
la parfaite circulation du sang et de décongestionner les diflérents
organes. Elle fait disparaître et cmpCche, du mCmecoup, les Maladies intérieures, les Mètrites, Fibromes, Tume'brs, Cancers, Mauvaises suites de Couches, HômorraRles, Pertes blanches, les Varices,
Phlébites, Hcinorroïdes, s a n s compter les Maladies d e l'Estomac,
de l'Intestin et des Nerft, qui en sont toujours la conséquence. An
moment du Retour d'ûgo, la femme devra encore faire usage d e la
l^puVENCE de l'Abbé SOURY pour 3e débarrasser des Chaleurs,
Vapeurs, EtoufTcments,et éviter les accidents et les Infirmités qui sont
la suite do la disparition d'une formation qui a d u r é ' s i longtemps.
La JOUVIT.NCiî vio l A o o o J«-.(JIVÏ' se trouve dans toutes les
Pliauri.ii i.s, 4 fr. » le llacon, 4 Ir. 6 0 franco gare. Les trois
lliioons, 12 [r. » iVytico gare conire maiidut-poslc adressé à la
Pliarmaeie M a j . D U M O N T I E l l , i Roueiu
(Notice contenant rensoignements
gratis)
277
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«nociHMif-.
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LrnIrtf.Ut de / T . A- du t: m ii, relatif ù ces
e^ll-cliitnt ili'e^rtr» fotfaki
inlituUet Lu BroUn'fi". ffin >Ji''thhtf'i'»ii( let iitrini-* iJt: i l i/lupart
hbrutfet et If* bureaux de tabac de notre
pro\. litre, me remet en tniinoire un arlicle que
je pubtUii a / f « r fujV/<ia;K/'Klu Jirtfil I{:rlon
rn lu.ii ton. Apret pluiieur» de me.'» camarades
rrifnin ilitle», je prolalai
contre la tolérance
acri/rd'c à la dlffutlon de ces caries, que cert'iiin airpellent fort iudul'jemrncnt
des " laideur» ", et nuxqueUe» je donrxc carrément le
nom '/(!( leur conviennes : des " saloperies "
tes productions
d'une maison de Nantes
%iei*snienl déjà bien avant la querre, et je deiHtnd tis qu'un vrai breton de pass'vje à Sanles
nfinageàt une visite aux éditeurs, pour les
tommer, au nom de notre dignité
nationale, de
cesser tes ignominies dont ils souillent
notre
race. Helas, j'ai tout lieu de croire
qu'aucun
champion n'est aller chuer son gant à la porte
de ces messieurs ; Tristan doit, depuis,
s'être
fait tuer par les Boches sur les champs de la
itame ou sur les bords de l'Ysor, car la blanche
Iteiiil est toujours aux mains sordides des lé
preu c. De Rennes également viennent d'ignobles
cartes postales.
Les saloperieà poly.. .chroltes
n'ont jamais
con/tU une telle prospérité que depuis la guerre,
l'rndant que montent vers te ciel les fumées du
Ming breton, de l'Alsace à la mer du Sord, là
bat, les pcrea, les mères, les sœurs des héros
sont odieusement bafouées ene/figie. La Urelagne
ne vit jamais sur son sol tant d'étrangers
que
depuis trois ans, grâce aux évacuations et aux
repliements
de régiments.
Beaucoup de cas
' élransfers, tiouvant dam les cartes
auxquelles
• «OMS faisons allusion, l'expression d'une Bretagne conforme aux plus stupides • racontars
qui
courent sur son compte depuis des iiécles, se
sonf vréclpités là-dessus avec frénésie.
. » — 1 t'A, ' dis donc, pige-moi ces tèlêres ; s'ils
s'atligent, alors, ces Broutons.'» Combien de fois
n'ai-^f^jias entendu de semblables ré/îexions sur
les trottoirs, près de la porte des magasins où
les frais débarqués chez nous achètent à la
douzaine de quoi donner aux "copains" une idée
du 'patfiUn" où on les a [expédiés...
accompagnés d'une légende en français, il' en
e;t beaucoup qui se prêteraient
à une léyen-ie en briiton , en prose ou en vers : et, en
tous cas, lai)lupart des caries représentant des
scènes de la vie bretonne, des métiers
pittoresques, des types curieux, pourraient être avantageusement commentées en breton (S)
A re.rrmple de ce qui se [ait partout
ailleurs,
les ho is mots, les traditions
et Légendes, les
j/roverbi!s. les dictons locaux, pourraient fournir à l'infini des sujets de cartes originales, que
tous coHecitonrieraienl avec plaisir [S). Des piovincet de population bien moim dense que. la
Bretagne, possèdent de nombreuses séries de ce
genre, s a n s traduclion
française, qui sont
achetées
même, et peut-être,
s u r out,
par
des gens ne comprenant rien au patois
local.
Les industries bretonnes mériteraient
aussi
d'être adroitement
popularisées
par la
cîfte
postale ; mais plusieurs d'entre elles, comme la
broderie et la faïencerie,
demanderaient ^ à être
soigneusement reproduites en couleurs, à l'aide
des procédés les plus perfectionnées de phololypie ; l'éditeur devra s'adresser à des maisons
parisiennes bien outillés pour ce genre de travail. Je suis pershadé que d'artistiques
reproducliont de détail et d'ensemble des
différents
genres de broderies de la CornouaiUe du Sud,
et des poter it*s Quimperoises, feraient
fureur
près des amateurs et donneraient partout
une
haute opinion de ces industries.
béciles malfaisants. Que de sages prévisions
quiravolt
promis ae faire, en sorte que je me
aboutissent à des r é s u l l à t s r m p f # ù s ' l " Â f m f 1 a
vis obligé d'en p^yer celle quantité
jusqu'à
taxe a fait, d u coup, disparaître la m a r c l i a n dise et la Vie est d(;venue„d'a-ulant plu8.ch&;re / •Bresh Je vous avoue^ • Monsieur,'-q-tie- j'ai' été"que le c o n s o m m a t e u r dova.it payer, en,sus,:1a 'révolte de celle tyrannie,. Ma pas tant pour la
valeur du cheval, que pour le désagrément de
i r à i n t e d'un pro.cc.ès vcvhal à, encourir, ' 1
se voir à la merde d'un homme qui, jqlou,v. cl.,
. Faut-il é g a l e m e n t .se Jflor àu.^ promessea pfiifâché que je quille soii auberge,, s'en venge de
clelles? Voici que dU-on, h s opéralious du
celte manière. »
Ravitaillement ne s e r o n t pins confiées q u ' à
des gens capables et que les rcq.iisitioos é m a (Archives d'Ici V. C son)
neront, d é s o r m a i s d ' h o m m e s
compétents.
Daniel'BERNARD
Plus d'un É>cepti.}ue continue à croire que los
nfiômes favoris^ a d m i n i s t r a l i f s c o n t i n u e r o n t à
c o m m e t t r e les " m ê m e s sottises et è causer fes'
C U o ^ e s
«fc
a u t r e s
m ê m e s scanda'e3. Seulement, ils feindront de
M. L o u ç l i c i i r , m i n i s t r e d u c h a r b o n .
ne pas s'apercevoir que c'est d'eux surtoiit
— La Journal Officiel public le décret confiant
q u e les dévaslataires o n t à sû plaindre, ll.s
à M. ^ u c h c u r la répartition des s t o k r s
oublieront, — s'ils l'ont j a m a i s su, — qu-ii
de cliarîion. L'article premier d u décret est
e-tiste d a n s l'Evangile une parabole f a m e u s e
s u r la paille et la poutre.
' ainsi conçu :
« M. Loncheur, sous'secrt'.taire
d'Etat de
Môme, quand il s'agit d'Entn.-prises privées,
l ' a r m e m e n t et des fabrications de g u e r r e , est
le r è g l e m e n t doit être interprété avec intéllichargé de diriger, au nom et sous le c û n t r ô ' e
gence et tac!. On stî rappelle m i s l o i r c des
el par délégaiioa permanent»^ du ministre d'i.i !
502 fUk-niands préposés à la g a r d e d'un m u s é e
Rivitailli-nirnt g Miétal et des T r a n s p o r t s m a r l à la porte duquel il fallait déposer sa canne
time.s, les services de riinportallon di'S conien e n t r a n t . CoH stricts o b s e r v a t e u r s d u r ^ l c b'usIJbies minérau.x, du ravitaillement en coin
m c n t arrêtaient au passage les visileursqiii s?,
bu-îlibics de toute n a t u r e et des T r a n s p o r i s
présentaient les m a i n s vides ot leur disait':
Maritimi'S.
« Où est votre canne ? Je n'en ai p is. Eli bien,
« E:) vortn de cette délf^galion, ' il a qualité
allez on chsrohor une ! "
pour p a s s e r i o n s les m a r s h é s concernùul' ces
Il fuiulrait, p i u r revenir aux,cjiOfios'pratiseA'ioep, il en suit l'exéculiou et signe les
ques, interpréter avr?G moins do r i g u e u r l'interordonnances et Oidres de paiement qui y sont
diction par la Compugni-e d'Orléans, de p r e n relatifs.
dre les trains rapides quàn4,,on n'a pas à parcourir u n n o m b r e respectable J e kilomèlnis.
L'Union d e s ruiniUc.s d u s d i s p a r u s .
En elle-même, la m e s u r e - s e ftOnçoit Quand
— Le Pelil .Journ'il 61 Rue Lafayette i n f o r m e '
ils se p r é s e n t e n t en famille, les v o y a g e u r s
ses . a d h é r e n t s que, m a l g r é les dénégations
pour longs t r a j e t s ont droit d;être préférés
boches les Allemands détiennent depuis plus
a u x infligônes qui s'arrêteraient à la g a r e la plus
de deux ans, en Allemagne et d a n s les pays
proche ; mais, q u a n d ils sont s e u l s ' à vouloir
envahis, de n o m b r e u x prisonniers français,
prendre le train, pourquoi laisser ces inforr
qu'ils privent d.j tous m o y e n s de corre.sponJre
tiiBés se m o r f o n d r e s u r le q u a i ' et attendre;
avec-leurs familles; et qu'ils empêchent m ê m e
en m a u g r é a n t , un tardif pmtiibus ? Ppurquoi
d,e faire savoir à leurs parents s'ils vivent e n leur d o n n e r le spectacle désolant de' w a g o n s
core.
qui p a r t e n t à vide, e n t i è r e m e n t à vide, s a n s
Le n o m b r e dépasserait plusieurs dizaines de
utilité pour personne,
mille; si vous voulez m e t t r e un z e r m e a celte
Ce R è g l e m e n t ne pourrait-il fléchir d e v a n t
m a l h e u r e u s e situation, g r o u p e r vous a u t o u r
des décisions ' individuelles, prises s o u s la
de nous en e n v o y a n t votre adhésion par
responsabilité du chef de service 7 S e u l e m e n t
courrier.
a u c u n intérêt personnel ne devrait Intervenir
P a y c i n c n l d e s a l l o c a t i o n s . — Les
d a n s ces décisions : Ni a m o u r propre, ni ranbénéllcialres des allocations ne d e v r o n t se
cune, ni cupidité.
présenter aux guichets dés percepteurs ou d.'s
C'est ce dernier Inconvénient q u e m e t en
comptables chargés des paicm nfs quo muiili
relief l'Histoire — ancienne de date, mais
de leur certillcal d'admission et, en oUtre, de
t o u j o u r s actuelle, eh é g a r d à la persistance
leur livret de famille où à défaut, du bulletin
des passions h u m a i n e s — q u e le lecteur t r o u de naissance de chaque e n f a n t recevant la
vera plus bas. Nous en a v o n s tiré d'avance la
m a j o r a t i o n . Ces prescriptions sont formelles
moralité.
\
et exposeraient ceux qui ne s'y conformeN. R.
raient point (i se voir r e f u s e r le v e r s e m e n t des,
Petite chronique d'Histoire de B a s s e - B r e allocations au.xquelles ils ont droit.
. '
tagne. Les tribulations d'un voyageur s e
11 est rappelé, d ' a u t r e part, que l'ai-iocation
rendant de Loplent à Brest, en 1 7 8 4 . —
n'est, en principe, payable q u ' a u x m a i n s du
Les postes aux chevaux furet,t établis en Bretitulaire ; q u c si celle allocation peut être payée
tagne par arrêt du Conseil du
juillet -173g.
au m a n d a t a i r e dé.-^ign'i d a n s 1k procuialion,
Au début, seules les roules de Rennes à Brest,
oha(]iie procuralion doit contenir l'indication
Rennes à torient, Rennes a N'dnies et Rennes à
du motif qui en a entraîné la délivrant;e
Sl-Malà, furent comprises 'dans le projet el par
(inllrmité, maladie, travail s'oppio-sant à tout
suite pourvues de relais, c'est-à-dire,
d'établisd é r a n g e m e n t , absence momentanée), et s'il
sements fixes avec un'nombre de chevaux dés'agit d'un rnollf non' p e r m a n e n t , la procuraterminé pour conduire les véhicules.
tion doit contenir l'indication de la d u r é e
Le service fut organisé sur la roule de lorlent
pour laquelle elle est établie.
à Brest, de 1147 à i760, avec des relais d QuimIl est donc r e c o m m a n d o d'une
manière
perlé, Rosporden, Quimper, Chdteaulin, Le Faou
expresrie à tous les d é t e n t e u r s de procuration
el Landernfau.
Cetté routé comprenait
quinze
de venir auk^secrétariats des mairies p o u r y
postes et demie. La poste élail de deux lieuest,
faire niention^iir le jnotif en raison duquel là
soit 4.400 toises,d'où une distance totale de OS. iOO
procnralion a étX-lonuiic.
toises, ou en chiffres ronds, ilO hilo mitres
Je propose maintenant l'édition d'un grand
nombre de chansons populaires
telles que :
Ar Pilidouer, Julig a r vero, Ar Bonoiriig,
etc... Ici' pas de frais de photo ni de clichage ;
le prix de revient s'en trouve sensiblement diminué; et .l'importe quel imprimeur peut s'en occuper. Le but que nous poursuivons
: la conservation de la langue {4)
Il se vend dans les Alpes des cartes avec
fleurs naturelles pressées et séchées
(edelweiss,
gentianes, etc...) L'exemple pourrait être suivi
chez nous, et la flore de Bretagne pourrait constituer une collection à la fois instmclive
et
agréable, à laquelle on donnerait par exemple
le nom de Bleuniou-Breiz ; chaque plante en
fleur, les multiples variétés de biuyères,
genêts,
ajoncs, lierre, joncus dit Yeun Elez,seraient désignées sous des dénominations bretonnes,
françaises el^cientlflques (s) et accompagnées d'un
Me sera-t-il permis d'aggraver
la tristesse du
dicton popuèaire ou de vers empruntés aux "bartableau en ajoutant que ,si des Bretons
consenz a s " de nos poù'tes nationaux.
tait pour quelques gros sous à trahir leur patrie
,Des éditeurs bien avisés ont dressé
quelques
en vendant ces cartes, d'autres Bretons ont,
riverains de la Méditerrannée
d cueillir et à
hétas/ <asez peu de goût, de fierté, ou de
étaler sur des cartes des algues
sous-marines
'conscience pour les achetei ?
aux formes et aux couleurs extrêmement variées
En d'attirés pays, on se serf de la carte postale
dont l'effet décoratif est souvent
meneilleux
pour populariseret fixer pour toujours, des sites
et a inspiré à un Méhent, le meilleur de son
des monuments remarquables, ou des mœurs et
•^œuvre de peintre. La flore marine de nos côtes
des toxttumes particulières
: quelle
réclame
est des plus rtcfies et renferme pour les spé' ûHè' province ne peut-elle se tailler de celte
cialistes quelques espèces rarissimes.
Les plus
façon?
beaux échantillons, fixés sur cartes,
s'enlèveChei nous, ces rectangles de papier semblent
raient pendant les mois d'été, sur nos plages (6)
de plus en plus destinés à nousiridiculiser
aux
Les deux derniers articles que je viens de
yeux de l'étranger sinon à nous proclamer notre
signaler demandent
évidemment au préalable
propre déchéànce.
les conseils d'un naturaiisie, sur les
meilleun
Vn éditeur briochin que nous connûmes autrefois
procédés de fixage, de collage et de conservation
excellemment inspiré, vient d son tour de sae
mais une fois ces procédés vulgarisés, voilà accrifier à la plus plate niaiserie I il nous présente
quise à nos populations
d'Arvor et
d'Argoat,
depuis quelques mois, d'insipides collections où
une nouvelle petite industrie rurale' qui,
jointe
(les '•Bretonnes sont figurées par des
matrules
à d'autres, pourrait contribuer à réaliser effica^aui pôUiHnes exubérantes,
dénichées dans un
cement chez tious le Slojd préconisé par notre
b'tui-botU quelconque.
ami M. Vallée, d l'eesemple des pays
ScandinaEst-ce vraiment bien la peine d'habiter la proves. Je crois inutile d'insister sur le triple inté\àkce W France qtie tout le monde reconnaît être
rêt qui se dégagerait de l'institution
dans nos
la plUsoriginale, pour enitre réduit à offrir aux
campagn'es de ce Slojd aux points de vue du bien
visiteurs de telles fadeurs 1 Le cœur me fend
être, de la morale et de l'art (7).
lorsque j'y compare les jolies cartes
illustrant
Au prix des irinovations que je viens de proEn Bretagne, les maîtres de poste avaient un
les poésies rouergales de Jean Bameau ou certaiposer, la carte postale deviendra
en Bretagne
traitement de SOO livres, dont ion livres payés
nes faMtes et chansons popula 'ires de Normandie
une chose à la fois intéressante,
instructive, et
par les Etats de Bretagne et SOO livres par le
du Morvan, du Poitou et d'ailleurs,
qui me
"genuine", témoignant de la conscience de soi,
roi. ils jouissaient en outre d'un certain nombre
tombent journellement entre les mainsi^
de l'activité, du goût d'un peuple qui ne veut
de privilèges et exemptions attachés à leur état.
Si lemouvement breton veut faire voir qu'en
pas sombrer dans l'uniformisation
envahisIls devaient fournir les chevaiuT, les attelages,
dépit de la guerre il continue à exister, il faut
sante : ce ne serait plus wi produit banal, de
les postillons et tout ce 'qui était nécc.<ssaire à
q'Jiili'.saissitse ici l'occasion d'affirmer
sa vi« chiqué », breton de fortune, élaboré et exéculé
leur entretien. Ils étaient autorisés à se faire
l-iiilé, en exerçant son iafluence sur le commerce
n'importe où et par n'importe qui!
payer à raison de S5 sous par cheval et par
des cartes postales.
J'arrête ici, mes suggeitions ; je serais très
poste. Un voyageur marchant à franc étrier ne
Pour commencer, il serait de toute nécessité
heureux de voir venir s y ajouter des nouvelles,
pouvait payer moins de dcux chevaux, parce
deidéiermineç, rvec le concours de la presse réle champ est vaste. Si elles sont de nature à
qu'il devait être accompagné d'un
postillon
gionale toute entière, un mouvement
d'opinion
décider quélque compatriote à rénover et à orienpour ramener sa monture. Une personne voyaabsolument efficace, qui se traduise par
autre
ter dans de nouvelles voies une industrie desli
geant seule, en voilure, devait payer au moins
choi^.que des lamentations
'stériles, contre les
née à prendre de plus en plus d'extensio i, qu il
trois chevaux, deux pour la voilure et un
saletées et les niaiseries sus mentionnées. Aucun
se
dépêche
de
les
utiliser
;
son
œuvre
restera
troisième pour le postillon. On voit que ce mode
journal, j'aime à le croire, ne refuserait de s'y
comme celle d'un Breton éclairé (S).
de transport était fort onéreux et accessible
associer. Quant aux éditeurs, ils oni vraiment
seulement au.v voyageurs à bourse bien garnie
Mais la saloperie et la niaiserie continuent à
trop mgné d'argent jusqu'ici, grdce à des écarls
Si nous calculons, en effet, ce que dut débourser
sévir, sans qu'il soit fait quelque chose de praqui, nulle part ailleurSt n'eussent été tolérés,
le particulier dont l'aventure est racontée citique pour les détrôner, il ne nous restera bienpour pentti^à se faire dédommage',
au cas où
dessous,
pour se faire transporter de I.orient à
tôt
qu'à
pleurer
sur
de
tristes
cadavres,
ceux
un^^mr
d la pudeur leur serait imposé. (1)
Brest, lui. sa femme et ses deux enfants, nous
de la Beauté, de l'Art, et du Sentiment National
lin second lieu, il serait pour- les artisans de
arrivons à un total de SS livres, pour un parà la profanation desquels nous assistons impas(f£mzarW tf'un grand intérêt de faire de la carte
cours de HO Iciloinètrcs, sans compter lés frais
sibles, et qui se meurent de honte sous les
postale un auxiliaire de propagande qui donned'auberge. On conçoit qu'il réclame pour le
sarcasmes de Vandales plui malfaisants
que
rait à l'étranger une représentation exacte de la
cheval
supplémentaire qu'on lui fait payer de
ceux
d'Outre-nhin.
Bretonne, sous toutes ses formes, et
pourrait
Rosporden à Brest, bien que les maîtres de
JPrmneiB
GOVRVIZ,
^ême, dans une certaine mesure, devenir un
postes fussent dans leur droit, en raison du
ptécienx
instrument
d'éducation
nationale,
mauvais état de la route. L'aventure
suivante,
fa révélant leur pays à nos compalnolts
euxarrivée à « M. Dunand d'hulay, professeur royal
Autrefois et Aujourd'hui
inimes. Pour ma part, je me ferai un plaide malhémati'iues' de MM. les Cadets
gentilssir dé donner en ce sens quelques
suggeshommes des Colonies a à Lorient, nous montrera
C'est une vérité d'autrefois et d ' a u j o u r d ' h u i ,
tions pratiques. Nombreux 'sont ceux qui pourqu'il n'était pas toujours agréable de voyager
qu'il ne f a u t pas trop s'attacher a u texte des
xa^m en tirer parti ; et je suis persuadé qu'en
en 1784.
Je faisant, iis entreprendraient
à la fois une
llOglements eux-mômes. Ils sont, maintes fois,
bonne œuvre et, ce qui n'est jamais
négligeable,
ce que les fait l'intervention intéressée d'imn Dos affaires m'appelant à Brest Jkcc mon
tfW esfcellente '^affaire"
épouse et deux de mes enfants l'un de 3 ans et
"Une carte postale illustrée, pour être miivient
(3; Les iMvaro koz a Vreiz-Izel, de Sauvé,
demi, et l'autre de sept ans, je partis le .y de
intéressante, ne doit pas se contenter de repro(champion, P a r i s ; constituent u n e mine Inéce mois, ayant une voilure qui par l'ordonnance,
/ dutre simplement
un paysage, un
monument,
puisable de ces proverbes et dictons ; l'illuscomportes chevaux. Arrivé au premier relai, à
une i^ersonne : elle doit, autant que possible
tration en serait facile. Une collection do ce
Quhnpcrlai, je demandai combienje devols, on
Xité*irfattentionde
l acheteur,du
collectionneur
g e n r e est celle, qui, & mon avis, obtiendrait le
me fit payer quatre chevaux, c'est-à-dire
un
et les édifier, lorsque les circonstances
s'y prêplus g r a n d succès d a n s nos campagnes.
cheval de plus pour mes deux cnfans, je
tent en évoquant des souvenirs historiques
ou
CV La chose a été (entée d é j à il y a quelques
trouvai la demande juste et conforme d ce que
littéraires, des dates célèbres, des légendes, des
années pour W'S Mélodies populaires de Herriou
l'on m'avoit dit; il en fut de même à la poste
traits de mœurs carastéristiques.
Deux ou trois
et de l'abUé Guillerm ; Je ne sais quel résulsuivante. Arrivé à Quimper, je dis au postillon
l^hes ^ commentaires sérieux, au minimum,
89t a donné l'entreprist, mais j e ccrains que la
de nous faire descendre à la meilleure auberge ;
devaient
accompagner une bonne partie
des
diffusion de ces cartes-chansons n'ait pas été
il nous mena chez Payens à la Grande-Maison,
rjprMluctions.(iJ'.
Que de choses utiles ne fepoussée assez activement. En tout cas, un nou- ,,propriéhtirc des chevaux qui vous
amenoienl
rait-ion pas ttiaiêi connaître au public!
vel essai ne nécessiterait q'uno mise de fond
de Bospordin, ce que nous ignorions. Les cham
iailme.
bres qu'on nous montra ne nous convenant point,
La première qualité d'une carte postale achenous ne voulûmes point rester à celle auberge
(b)
L'ouvrage
de
Liégard
:
Bleuniou
Bralz,
tée en nretaane serait d'être b r e t o n n e ; pour ce
oonstituerait ici un guide précieux.
et nous nous fimes conduire au Lion d'Or.
qui concerne les reproductions
de "types", elle
Arrivé là, je demandai le postillon pour te
(0) J e crois savoir qu'à Uolle-Isle-en-Mer, un
peut l'être de deux manières :
payer;
je lui donnai ce qui lui
revenoit,
m
a
r
c
h
a
n
d
d'articles
de
plage
a
tenté
la
chose
49 En reprisentqnt les' Bretons tels qu'ils sont
ot no s o n g e r a i t g u è r e h s'en plaindre.
comptant sur quatre chevaux, comme j'avois
tans recoHTi^à des mUea en saine le plus soupai,é aux autres postes, la route étant d'ailleurs
(7) P a r m i tous les problèmes économiques
vent maladràl/tn, et à des déguiséments
oU le
qui se poseront a p r è s la guerre, la création et
la meilleure de toutes celles que'j'avois
faites.
f a a x icla!^ W i P ^ ' le développame.nt des petites industries f a m i Je fus très étonné quant il me dit qu'il avoit
i' Ba f^iSÎ^^ parler ces Bretons c o m m e ils
liales sont de ce qui d e v r o n t retenir tout d'aordre de me faire payer 5 chevaux ; je lui dis
ngt^r la Basse-Bretagne, en
bord l'attention des pouvoirs publics et dos
qu'il avait dû voir que je n'en avois payé que
• brczoaaeg a m Ê ^ t l A .
organisations régionales.
4 à l'autre poste, il en convint, mais me dit
Si cerlains^mtétfei
ettmonuments peuvent, et
qu'il étolt obligé de fa're ce qui lui étoit
(8) Alln d'encourager les artisans et les édidoivent mêm^jl^potnl
dé'j^Uj,. commercial, être
ordonné. Je fis venir le maître pour m'expliteurs, et de provoquer entre-eux u n e salutaire
quer
avec lui et je reconnus l'aubergiste que je
émulalion,
les
sociétés
artistiques
et
rôgionaN o t M . - ( i k o M l q u e s é d i t i u r s ont d é j à pris
venois de quitter,.,
Voyant que malqré ce que
lisic!» devraient accorder dos récompenses aux
cette latolligfifte m e s u r e ; m a i s ils sont i'exspécimens îdes différents genres, les mieux
je lui disois, il insistoit, je demandai
à aller
ccpllon. Il fatidrali, fif la chose se généralise,
venus sous les r a p p o r t s de la conception et de
chez M. le Sénéchal qui étoit en campagne. Son
que les éditebra d « n o t r e p a y s se tiennent en
l'exécution.
époux me donnoit raison, mais cela ne sufisoit
contact aveo> des Bretons avertis, qui leur
pas ; je fus chez le Procureur du Roi/ qui me
Dans
tous
les
pays
f
r
é
q
u
e
n
t
é
s
des
touristes
upporleralent^ M n 9 n i a r c b a n d e r , la plus désindit que celte affaire n'étoil pas de sa compéle besoin se fait sentir de s élever contre les
térciiséo desl^llaboratioDS.
tance, qu'il me croyait fondé à ne payer que
exagérations
du
m
a
u
v
a
i
s
goût
d
a
n
s
toutes
ses
(2) Jo crois'devoir signaler que d'heureux,
4 chevaux, mais qu'il ne pouvoit décider absolumanifestations ; en Suisse n o t a m m e n t s'est
niais trop r ^ f e s p r é c é d e n t s existent ; entre
ment la question ne voyant i len de déterminé,
formée une société, l'Heimatschuts dont le
a u t r e s d a n s leff collections Le Doard(ChAteaulin;
étant ennuyé d'une pareille chicane et craiqnant,
rôle est do signaler a u x pouvoirs publics les
et Joiicour (Brtsparts). M Joncour, qui m e pacom e on me l'avait fait pressentir, de n'avoir
profanations rte paysages par l'arcshitfjcture
rait être aossi^bon b r e t o n n a n t que photograpas
de chevaux te lendemain, j'en payai
c.nq,
cosmopolite,
et
lesatteintes
qui
p
o
u
r
r
a
i
e
n
t
être
phe, a spirituèiiement a c c o m p a g n é son Kaou
imaginant d'ailleurs que cette tracasserie n'aufaites & la dignité Nationale par les afilches nt
an Terrier dent, d u q u a t r a i n suivant :
roii pas lieu aux autres postes ; mais je me
les cartes postales. Il ser .it à désirer que chez
trompai ; le lendemain en entrant dans la voi' Keit h a m a vo a r bed a r be^,
nous, la puisoante organisation d u
Touringture, le nouveau postillon me dit que le maître,
P a r d a Qaou n a vo kavet ;
Çlub, d'accord avec les comités d'initiative
après m'avoir fait toutes ces histoires, avoit été
P a o'bell p l a n t a e d u r k e s h a g e zorn,
régionaux e n t r e p r e n e a t la m ê m e œ u v r e salutrouver le sien pour lui dire que lui
ayant
Morse toi o u i : ato kig po askorn I
taire.
P c r n i i s v i o n s aii.x î t . A . T . c l a s s e
I 8 î r â e t p l i i . s a n c i e n n e s . — Le ministre
de la Guerre a décidé d'accordé une deuxième
permission de compensation de treize j o u r s
aux militaire.-! R A. T. des classes 1892 ot plus
ancinnnes, du servic-i a r m é , a y a n t clé ellectiv e m e n t en service -< un mois au moins » a v a n t
la date d'appel normal de leur classe (l), à
l'cxceptiou des militair-is de k g e n d a r m e r i e ,
ou en affectation spéciale, ou relevant du
ministère de l ' a r m e m e n t .
Sont considérées c o m m e ddtes d'appel
• n o r m a l : classe 1889, le <5 avril lOiâ ; d u s s e
1S90, le 1 " av.-il iOlO; classe 1891, le 1" m a r s
1915 ; classe 1892, le 1" décem'.ire 19: 5.
La date limite h laquelle les a y a n l î - d r o i t
d e v r o n t avoir obtenu les deux pr'rinissions de
compensation est fixée au 15 n o v e m b r e 1917.
P o a r la prt'uiière permi.-sion de c o m p e r sation, il sulllt d'avoir été convoqué et m
service treize jours a v a n t la d ite no.-maie.
L e sursi.N a n ç a i i i s t i u s d e s c l a s s e s
1 8 8 8 e t I 8 8 Î ) . • - Les Jisposliions bionvellantes prises on f a v e u r des familles d e s
militaires cultiv.iteurs a p p a r t e n a n t aux classes 1888 et 18,S9 détachés à la terre ne s'appliq u e n t pas aux artisans dont les métiers se
rapportent à l'agrioifLlure, tels que les m a réchaux ferrants, les bo irr.;lier.-i, etc. Ces spécialistes trav.iilient aux m ê m e s conditions de
prix que leurs eollèjjues non mobilisés. Ils na
sont pas détachés ft. la terre, mais simplement en sursis cliiz eux et par suito sont
s o u m i s a u droit e o i i m u n . Pour que e s f a milles puissent eouti m e r ' à recevoir les allocations militaires, il o,«t indispensable q u e
leur siluatio.i ait été fi nouveau examinée p a r
les commissions cantonales, c o . j f o n n i m e it à
la circulaire intenninistirieile du 30 m a r s 1915.
L e s é U ' . x n ^ e i ' s e n F m n c i î . — Le
Conseil des ininistres s'est préoccupé de la'
question des étr.ingen? résidant en l-Vance. Le
ministre de l'Intérieur a indiqué que le d é c r e t
du 2 avril 1017 portant création d'une carte
d'idcnditéobligTioire s o u m e t t i i l tou^ lo.s étrangeri! à uneenquiUo des |)lus sévère.? et constituait une revir^inn intégrale de tous les p e r m i s
dô s é j o u r . Ce travail est acluellomcnt en
cours. La Commission soéetuie c'.iarg.^e do la
révision dos permis do s é j o u r q,ii fonctionne
depuis 1915 collabore ft cette tilche avec les
service de la Siireté générale et .do la préfecture lie police.
Les concours de l'écolo nnvalc. —
L<'s ciïndiilat-;
r('colo nav.ile sont i n f o r m é s
que le prochain concours d'admi-!»lon a u r a lieu
d a n s le coiir.uit du mois do février 191fi.
Des réductions seront apportées i)our ce
concours au p r o g r a m m e d'ailmission. Klleâ
seront notillées prochainement au Journal
Officiel.
LA.
REVU£1
JaEBJOOMAJDAIRX,
Sommaire <lii 16 Juin /p;;
Envoi, »nr dcnmnda, H, riio Gnrnnciirc, P.iri». d un numéro
spécimen el du calnloKuc des prime» de librairie
fr.
de litrei por nu).
PARTIE
LITTERAIRE
dans la
Culture
DEMANDEZ
et
TEIevage
l» Pour tripler votre récolte de p o m m e s d e
terre.
2° Pour faire fortune par l ' é l e v a g e du p o r c .
3° P o u r o b t e n i r d e s œ u f s e n g r a n d n o m b r e d a n s
toutes les basses-cours et en toute saison.
d" 200 % dans l'élevage des poules, oies,
canards, dindes etc.
5° Pour nourrir vos BStes mieux et à
meilleur marché.
G» Rendements énormes dans la culture des
plantes potagères.
7° Des l é g u m e s n o u v e a u x peu conaus et
•de grand rendement.
8° Les e n g r a i s multiplicateurs des récoltes.
9» Pour produire partout, en toute saison, des
p r i m e u r s de gros rendement.
10» Pour g.agner de l'Or p a r l e s n o u v e l l e s
m é t h o d e s de culture.
Il» Pour prédire le temps qu'il fera.
12» Comment bien semer, planter, greffer.
13; Préservez vos animaux des maladies.
En'vol f r a n c o contre 0 . 3 5 par v o l u m e a d r e s S'^s aux Editions Documentaires (service B)
118 Rue de Rivoii P a r i s .
L e s r a d r e s a u . \ i l l a l r e s . — Pourront
être n o m m é s d a n s le c a d r e auxiliaire d e
l'intendance au g r a d e d'attaché de 2* classe ou
d'officier d'administration de 3* classe, les
?fixemptés ou r e f o r m é s
appartenant aux
classes de l'armée territoriale et de s a r é s e r v e
.et les h o m m e s du service auxiliaire a p p a r t e n a n t aux m ê m e s classes.
UN
MINIMUM DE SECURITE NATIONALE
L a Commission Centrale Exécutive de l'Alliance Iiépublicaine
Démocratique,
réunie le
m e r c r e i i 13 j u i n , sous la présidence de M. A.
Carnot, m e m b r e de l'Inslitut, a voté à l'unaoir.
mité l ' o r d r e du j o u r suivant :
• Au nom des Fédérations, des Comités et des adhérent»
de l'Alliance Républicaine Uimncratique. la Commiwion
Cenirale Ex^cuiÏTe confirme son ordre du jaur du 17 mai,
réclamant du gourcrnement, pour atténuer la crise • l i m e n taire, le recours aux compétences, une prévoyance touiourt
on ércil, x ainsi qu'un plan méthodique de toutes les rastrictions et de toutes les mesures de pvduction nécessairei. »
« Elle d'iplore 1 incertitude, le manque d'information, let
contradictions qui se révèlent dans des séries de décisions, notifiées avant d'avoir été réfléchie», et dont la publication
puis le brusque retrait, affaiblissent l autorité du gouvernement cl énervent !e pays ;
« Elle appelle l'attention la plus vixilante des pouvoirs
publics f u r les menées des émissaires de l'étranger qu'on
trouve trop souvent mêlés aux conflits du travail pour lei
exploiter, pour les envenimer, pour pousser au désordre et
i la violence ;
t Elle juxe indispennable et urgente une révision rigoareuse des permis de séjour dont beaucoup sont^fn dea
mains suspectes :
« Elle demande que les propagateurs de fausses nouvelle!
soient aciiveinent r e c e r c h é s et s^WtremenJ punis ;
« I.'A. R. 0 proclame, pour nAre patrie, victime d'une
agression sauvage .suivie d atrocités sans nom, et pourlea
peuples violcniés, dépouillés et asservis, le droit e t la nécessité absolus d obtenir réparations, restitutions, indemnités et garanties, t e n'est pas au moment où nos alliéi
Anglais et Italiens développent leur puissant effort el où la
grande nation am-'ricaine commence le sien, que la France,
près de recueillir le fruit de tant de sang ants sacr.fices, se' '
le laissera ravir par l'effet de l intrigua ou de la lassitude.
Dissipant" le malaise créé dans l'opinion par un Sâctieux retour de l'esprit de parti, il l..uf. que l'union se reforme plut
étroite, que la discipline s'affirme plus fo.te autour da noi
drapeaux, qui ;i'ont jamais flotté jur des troupes plus héroïques, et que. sous l'impulsion d'un gouvernement réso'.u,
tomes les énergies du pays se tfndent vers U victoire réservée au p'.us persévérant. »
D t n s la mêa>e séance, la Commission a volé
à l'unanimité ce second o r d r e d u j o u r :
«
«
•
•
<
• l a Commission exécuîive a d n ^ s e * son vice-président.
M. Joanart, sca vives fclicitaiions pour la haute missiori
qui lui a été confiée et p lur 1 énergique et heureuse façon
d o n il l a remplie, en sauvfgardant tout à la fois les iatéréis et la dignité de l'Entente, les libertci et l'honneur
de la Grèce ».
IB* CONCOURS LEPINE
Poupées, Jeux, Jouets, Articles de *»ari8
Inventions
nouvelles, Travaux d'Habileté,
Industries diverses
I.e 15* Concours I.épine, organisé par !'.<MO«IJ«OII des
petits fabricants et InvenUurs Français, reconnue iPuliliU
tuHiqui- aura lieu cette année du 10 août au g octobre a o s
Sall. s du Jeu de Paumo et leurs dépendances, dans le
Jardin des Tuilicries.
Celte manifestation tous les ans plus comidérable. fournit
aux inventeurs et fabricants l'occasion d i faire connaître le
produit de leur imaginatiin, »t, par le certij-icat de garantie
remis à cjux qui en font la demande, frotige en France les
inventions sans aucun frais, fendant t j moU, avant la pris*
facuUativi du brevet définitif.
F ndé par M. I.épliic en lOot, le Concoirs s'adres*e A
toute» les branches de l'industrio. Il est ouvert aux artisan*
de toutes leopi-ofessioris : .Métaux, Bois. Cuir, Pafier C«mmique, Tissus, etc , i l'exclusion des produits d'ëntretien et
d alimentation.
l e Comité d'organisation adresse un pressant appel A tout
.çs hran{.iis qui .ayant créé une nouveauté cherchent à en
tirer proht, soit en vendant le modèle, sott en le lançant
dan.» le comni-'rce.
,
I.e droit d adinissioii est 4 la par.ée des b.iurse» les nlus
m dcstes.
-,
l.es oliiets présenté» p.ir les membres de l'Association
mobilisés seront reçus au Concours à titre gracieux.
Les objets intoressant la défense nationale et réclamé*
par M. le .Miniatre d* Tlnstraction publique el de* lovenlions lui seront remis, après inscripti.in cerlifiant leur remis«
au Comité, afin que ces modèles ne perdent pas le bénéfice
de la loi du 1! avril 1908, relative i la pcotectioD temporaire.
Des prix en espèces, objets d'art, objets divers, médailles.o
soront attribués aux lauréats avec le diplôme.
La 15- m.inifestation du Concours I.épine'comprendr»
trois parties : f I.B Concours des nouveautés avec récompenses; 3- I. Exposition à côté du Concours pour la vente
en gros :
l.es Comploirs de vente des échantillons au détail seront autorisas pour les participants ou ayant participé
au Concours et pour K-s oxposan's pour la vente en groa.
i.» R^sl"»">t
Concours est a.lressi franco i touti
personne qui en fut laltmunde
au Siige Socul d* l'AsSûcintion ,ies petits Fabricants et Inventeurs Francis
irt
rue du Te'npleà Paris. TéUph. • archives j o - f t î .
'
Les ndhisions sont reçues dès à présent et jusqu'au i "
aoftt nu Siège bocial et du jeudi » août au mardi 7 août
aux Salles du Jeu de l'aume, d a n , le jardin des Tuilicries.
, L t public sera admis à visiter les locaux du Concour» à
p.irtirdu vendredi 10 août jour de l'inauguration.
/.K COMITE D-ORGAKISATION
Fiédéric Maiison, de l'Acadf'mle fr.mç.iise, Ce que c'en
jur Hi VII/R.-. Vn ministr,- /J C:ierre ,iu Dincloirt. — Ca jotirnal «ai conipoaé par dM ouTriAn
Alcx.indrc I.cfni, dépmé d lilc-rt-Viliimc, Lç IKirhment et
niuho.ju--. ik Slod-holm. - .\x\", t.e o-vne et h ouerrt QctMPKnx.! - Imprimerie de
(LKOfl LE BBRRE)
f.ir Priùilcil irAssisi-s. — Jncques Chéncvlt^re," t.'Ite
di'serh ilV), - .\u),'uMc l)or<'li.nin, l'icrre Cortmille (\'lil)
PiWi/>i'e. I.c Mcnlair. U Suite Ju Henleur. - I.tandrè
Vaillnl, Le Décor de lu vie t.e livre,
Olr«ot*ur-6irint. L«0(i Lt BEBRE
l.a Proleshiion .le VAhace-l.orninc en iHjr, par M.
II»
Henri VVeljchinKcr, de l'.Vc.idémic d e j Sciences morales el
patiti<iuc>.
Les Faits et ks Uies au Jour le iour.
Certiflfl par l'imprimear.
Va ponr In tég«U«atioa de
(iBatnre a-ccrtt« 1
Mtirli <t QtùmverU
Byn«Uq«4a
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