12-2013-SMU-Bulletin-HR.qxd:SMU-1213 10 6.12.2013 15:21 Uhr Seite 10 SMU USM Bulletin 12/2013 Abstimmung über die Masseneinwanderungsinitiative der SVP Vote sur l’initiative populaire « Contre l’immigration de masse » de l’UDC Ein Nein zur Initiative bedeutet: Der bis anhin erfolgreich beschrittenen Weg der Schweizer Immigrationspolitik weiter beschreiten. un NON à l’initiative signifie : continuer d’avancer avec succès sur le chemin de la politique suisse d’immigration. Am 9. Februar 2014 stimmt das Schweizer Stimmvolk über die SVP-Initiative «Gegen Masseneinwanderung» ab. Die Initiative verlangt eine grundsätzliche Neuausrichtung der schweizerischen Zuwanderungspolitik durch eine umfassende Regulierung. Die vorgeschlagene Lösung ist insbesondere nicht mit dem Freizügigkeitsabkommen zwischen der Schweiz und der Europäischen Union (EU) sowie mit der entsprechenden Konvention der Europäischen Freihandelsassoziation (EFTA) vereinbar. Die Schweiz steht aufgrund der demographischen Entwicklung vor einer Überalterung und einem sich anbahnenden und stärker werdenden Fachkräftemangel. Unter diesen Voraussetzungen die Zuwanderung zu kontingentieren, würde zu einer Verarmung und Vergreisung unseres Landes führen. Le 9 février 2014, l’électorat suisse se prononcera sur l’initiative populaire « Contre l’immigration de masse » de l’UDC. L’initiative demande une réorientation générale de la politique suisse d’immigration par une réglementation d’ensemble. La solution qu’elle propose n’est, en particulier, pas compatible avec l’Accord sur la libre circulation des personnes conclu entre la Suisse et l’Union européenne (UE) et avec la convention correspondante de l’Association européenne de libre-échange (AELE). En raison de l’évolution démographique, la Suisse doit faire face à un vieillissement de la population ainsi qu’à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée future et qui ira en s’accroissant. Contingenter l’immigration dans des telles conditions conduirait irrémédiablement à un appauvrissement et à un vieillissement de notre population. Eine Annahme der Initiative stellt somit die bewährten bilateralen Beziehungen zu unseren europäischen Partnerländern in Frage, ja wird wahrscheinlich zur Auflösung gewisser Vereinbarungen führen und schadet somit der Schweizer Wirtschaft in einem erheblichen Masse. Denn jeder Par ailleurs, une acceptation de l’initiative remettrait en question les relations bilatérales avérées que nous entretenons avec nos pays-partenaires européens. Cela conduirait à la résolution de certaines conventions et nuirait ainsi considérablement à l’économie suisse. Un franc sur deux que 12-2013-SMU-Bulletin-HR.qxd:SMU-1213 6.12.2013 15:21 Uhr Seite 11 SMU USM Bulletin 12/2013 zweite Franken, welcher die Schweizer Volkswirtschaft verdient, stammt aus diesen EU Ländern. Weiter führt die Initiative zu einem erheblichen bürokratischen Mehraufwand. gagne l’économie nationale suisse provient en effet des pays de l’UE. De plus, l’acceptation de l’initiative engendrerait une importante bureaucratie supplémentaire. Die Zuwanderungspolitik der Schweiz basiert auf dem Freizügigkeitsabkommen mit der EU (FZA) und der entsprechenden EFTA-Konvention sowie einer beschränkten Zulassung von Angehörigen der übrigen Staaten aus wichtigen wirtschaftlichen oder humanitären Gründen. Die Zulassung der ausländischen Arbeitnehmenden, unterschieden je nach Herkunftsland hat sich bewährt. Die Zuwanderung wird heute in erster Linie durch die wirtschaftliche Situation der Schweiz und die damit verbundene Nachfrage insbesondere nach qualifizierten Arbeitskräften beeinflusst und gesteuert. Bereits mit der Einführung des Freizügigkeitsabkommens wurden sogenannte flankierende Massnahmen eingeführt, um Missbräuchen insbesondere im Bereich der Lohn- und Arbeitsbedingungen zu begegnen. Im Laufe der Jahre wurden diese flankierenden Massnahmen präzisiert und Lücken in den Gesetzen und der praktischen Anwendung behoben. Für die EU stellt die Personenfreizügigkeit das zentrale Element für die Zusammenarbeit mit der Schweiz dar. Bei einer Annahme der Initiative müsste deshalb davon ausgegangen werden, dass das Personenfreizügigkeitsabkommen nicht mehr weitergeführt werden kann. La politique suisse d’immigration se base sur l’Accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) conclu entre la Suisse et l’UE et la convention correspondante de l’AELE ainsi que sur l’admission de ressortissants des autres Etats pour des raisons économiques ou humanitaires importantes. L’admission de travailleurs étrangers selon leur pays d’origine a fait ses preuves. A l’heure actuelle, la politique d’immigration s’oriente en premier lieu à la situation économique de la Suisse et en particulier à la demande en travailleurs qualifiés. Lors de l’introduction de l’Accord sur la libre circulation des personnes déjà, des mesures dites d’accompagnement ont été introduites afin de contrer aux abus, en particulier en matière de salaire et de conditions de travail. Au fil des ans, ces mesures d’accompagnement ont été développées et les lacunes au niveau des lois et de l’application pratique ont été comblées. Pour l’UE, la libre circulation des personnes constitue l’élément central de la collaboration avec la Suisse. En cas d’acceptation de l’initiative, il faudrait par conséquent craindre que l’Accord sur la libre circulation des personnes ne puisse plus s’appliquer. Das Personenfreizügigkeitsabkommen ist eines von insgesamt sieben sektoriellen Abkommen, welches als Paket zwischen der Schweiz und der EU abgeschlossen wurde (Bilaterale I). Bei einer Kündigung des Personenfreizügigkeitsabkommen würden die von der «Guillotine-Klausel» betroffenen Abkommen automatisch hinfällig. So würden mit dem FZA auch die Abkommen über das öffentliche Beschaffungswesen, den Abbau technischer Handelshemmnisse, den Handel mit landwirtschaftlichen Erzeugnissen sowie den Land- und Luftverkehr hinfällig. Ebenfalls wichtig ist, dass durch den Wegfall des FZA auch das heute den Schweizer Bürgerinnen und Bürgern garantierte Aufenthaltsrecht (inklusive Zugang zum Arbeitsmarkt) in allen EU- und EFTA-Staaten wegfallen. L’Accord sur la libre circulation des personnes fait partie du paquet des sept accords sectoriels conclus par la Suisse et l’UE (Accords bilatéraux I). En cas de résiliation de l’Accord sur la libre circulation des personnes, les accords tombant sous la « clause guillotine » deviendraient automatiquement caducs. Ainsi, en même temps que l’ALCP, les accords sur les marchés publics, sur la suppression des obstacles techniques au commerce, sur le commerce des produits agricoles ainsi que sur les transports terrestres et aériens perdraient leur validité. Un autre aspect important est le suivant : si l’ALCP devient caduc, le droit de séjour (y compris l’accès au marché du travail) dans tous les pays de l’UE et des pays participants à l’AELE, dont bénéficient actuellement tous les citoyens et citoyennes suisses, serait supprimé. 11 12-2013-SMU-Bulletin-HR.qxd:SMU-1213 12 6.12.2013 15:21 Uhr Seite 12 SMU USM Bulletin 12/2013 Zusätzlich zu den direkt durch die «Guillotine-Klausel» betroffenen Abkommen besteht die Möglichkeit, dass die EU andere Abkommen mit der Schweiz, die sie als mit dem FZA verbunden erachtet, ebenfalls in Frage stellt. Betroffen wären insbesondere die Schengen- und Dublin-Assoziierungsabkommen (SAA und DAA), aber auch Abkommen zu MEDIA, Bildung und Jugend oder Forschung. En plus des accords tombant sous la « clause guillotine », on ne peut exclure que l’UE remette en question encore d’autres accords qu’elle considère comme étant liés à l’ALCP et qu’elle a conclus avec la Suisse. Seraient en particulier touchés les accords d’association de Schengen (AAS) et de Dublin (AAD), mais aussi des accords conclus sur les médias, l’éducation et la jeunesse ou encore la recherche. Die Schweiz hat ihren Wohlstand nicht zuletzt der bis anhin klug gehandhabten Einwanderungspolitik zu verdanken. Diesen Wohlstand nun durch die Annahme der Initiative in Frage zu stellen oder gar zu opfern ist der falsche Weg. La Suisse doit sa prospérité tout particulièrement à une politique d’immigration menée judicieusement jusqu’à ce jour. Remettre en question, voire même sacrifier cette prospérité en acceptant maintenant cette initiative serait faire fausse route. Der Schweizerische Gewerbeverband SGV und der Schweizerische Arbeitgeberverband SAV sowie die meisten Parteien empfehlen die Ablehnung der Masseneinwanderungsinitiative am 9. Februar 2014. Lassen Sie uns den erfolgreich beschrittenen dualen Weg in Bezug auf die Immigrationspolitik mit dem FZA für EU Staatsangehörige und dem Ausländergesetz für Arbeitnehmende aus Drittstatten weiter beschreiten. Wir sind darauf angewiesen, dass wir auch in Zukunft, insbesondere mit den Herausforderungen der demographischen Entwicklung, Zugriff auf qualifizierte Fachkräfte im In- und Ausland haben. L’Union suisse des arts et métiers (usam), l’Union patronale suisse (UPS) ainsi que la plupart des partis conseillent de rejeter le 9 février 2014 l’initiative contre l’immigration de masse. Continuons d’avancer avec succès sur le chemin de la politique d’immigration au moyen de l’ALCP pour les ressortissants des pays membres de l’UE ainsi que la loi sur les étrangers pour les travailleurs provenant d’Etats tiers. Nous dépendons, à l’avenir aussi, de la main-d’œuvre qualifiée nationale et étrangère, en particulier au vu des défis que nous serons appelés à relever en raison de l’évolution démographique. Cyrine Zeder Abteilungsleiterin Arbeitgeber- und Sozialfragen Cyrine Zeder Responsable du service Questions patronales et sociales
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