Communautés de communes

Coopération intercommunale : bilan et droit
Introduction
Avril 2014
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Ces fiches pédagogiques sont réalisées par Mairie-conseils, service de la Caisse des Dépôts dans le cadre de sa
mission d’appui aux élus intercommunaux..
Elles servent de support pédagogique aux journées de travail consacrées à l’intercommunalité organisées par
Mairie-conseils depuis 1989. Les élus de 1200 groupements de communes ont à ce jour participé à ces
rencontres et constituent un réseau d’échanges.
Depuis 25 ans, les questions posées sur l’intercommunalité concernent principalement l’évolution de communes
isolées, de syndicats en structures à fiscalité propre telles que les communautés de communes ou les
communautés d’agglomération, les grandissements de périmètre des communautés existantes et les fusions
d’EPCI .
Ce premier jeu de fiches apporte l’information* nécessaire sur les étapes juridiques à suivre, les règles de
fonctionnement à respecter, la définition des compétences, les modes de représentation des communes à définir
et l’avenir des structures préexistantes dont le périmètre ne coïncide pas avec la nouvelle entité créée.
Sommaire
Introduction
Sommaire
I - LE BILAN DE L ’INTERCOMMUNALITÉ
Carte de France des EPCI à fiscalité propre
Les dates-clefs de l’intercommunalité
Bilan de l’intercommunalité
Objectifs et caractéristiques des groupements selon leur nature
Différentes catégories d’EPCI à fiscalité propre
Démocratie intercommunale
II - LES COMPÉTENCES DES EPCI À FISCALITÉ PROPRE
Les compétences des communautés de communes Communautés de communes bénéficiant d’une dotation globale de fonctionnement majorée
Définir l’intérêt communautaire pour une communauté de communes
Les compétences obligatoires des communautés d’agglomération
Les compétences optionnelles des communautés d’agglomération
Les compétences des communautés urbaines
les compétences des métropoles de droit commun
Les compétences des métropoles à la place du département
de la région
de l’Etat
Les effets du transfert d’une compétence à un EPCI
Définition du domaine public
Transferts de biens entre communes et communauté liés aux transferts de compétences
Mise en œuvre des transferts de biens
Convention de mise à disposition d ’une commune à la communauté
Mise en œuvre des transferts de biens - ZAC
Avril 2014
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Sommaire
Cession amiable entre commune et EPCI
Echange de biens entre commune et EPCI
Echange de biens entre personnes publiques et personnes privées
Le transfert de gestion
Pouvoirs de police : les partages de compétences possibles
Transfert de services, mises à disposition et services communs
Transfert de services ou partie de services
Mise à disposition des services ou partie de service
Conséquences sur le personnel
Services communs en dehors des compétences transférées
Rapport relatif aux mutualisations
Prestations de services entre communauté et commune membre (L5214 -16 -1)
Prestation de services entre un EPCI et des collectivités extérieure
L’entente (Loi 2004)
Mutualisation financière
Création d’une communauté de communes à l’initiative des communes
du Préfet
Majorité qualifiée pour la création d’une communauté ou la modification des statuts
Les conditions pour créer une communauté d’agglomération
Création d’une communauté d’agglomération à l’initiative des communes
du Préfet
Composition des conseils communautaires : les principes
Mode de calcul en cas d’accord des communes
Représentation proportionnelle
Avril 2014
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Sommaire
III – LES MODALITES D’EVOLUTION DES EPCI EXISTANTS
Adhésion d’une commune avec son accord à une communauté de communes
Répercussions financières de l’admission d’une nouvelle commune
Les procédures d’adhésion des communes avec leur accord
Retrait d’une commune : régime de droit commun (avec l’accord du conseil)
régimes dérogatoires (sans l’accord du conseil)
Retrait dérogatoire d’une commune d’un syndicat (sans l’accord du conseil)
Transformation d’un syndicat en communauté de communes
Transformation d’une communauté de communes en communauté d’agglomération (avec le cas échéant extension du
périmètre)
Dissolution d’une communauté
Contenu du protocole
Fusion d’EPCI
Situation 1 : création d’une communauté sur un périmètre identique à celui d’un syndicat préexistant
Situation 2 : le syndicat est inclus en totalité dans le périmètre d’une communauté de communes ou d’agglomération
Situation 3 : le périmètre du syndicat excède celui de la communauté de communes
Situation 4 : le périmètre du syndicat excède celui de la communauté d’agglomération
Avril 2014
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Le bilan de
l ’intercommunalité
EPCI à fiscalité propre au 1er janvier 2014
Avril 2014
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Les dates-clefs de l’intercommunalité
– 1884 :
Création des ententes intercommunales
– 1890 :
Création des syndicats intercommunaux à vocation unique
– 1955 :
Création des syndicats mixtes
– 1959 :
Création des syndicats intercommunaux à vocation multiple et des districts
– 1966 :
Création des communautés urbaines
– 1980 :
Péréquation financière entre communes et structures intercommunales
– 1988 :
Création du syndicat «à la carte»
– 1992 :
Création des communautés de communes et de villes
– 1999 :
Création des communautés d’agglomération
– 2004 :
Fusion des EPCI
– 2010 :
– 2014 :
Création de métropoles , communes nouvelles
Création des métropoles à statuts spécifiques : Lyon, Grand Paris, Aix/Marseille
Avril 2014
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Bilan de l’intercommunalité
1999
Date des textes de loi
2000
2004
2005
Avril 2014
8
2010
2011
2012
2013
2014
9720
8979
Type de structure
1890 - SIVU
14885
11 001
10 654
10184
1959 - SIVOM
2165
1 441
1 370
1 345
1302
1233
1955 - Syndicats mixtes
1454
3 156
3 277
3 258
3 275
3187
Total syndicats
18504
15 598
15 301 14 787 14 305 13408
1959 - Districts
305
1966 - Communautés urbaines
12
1970 - SAN
1992 - Communautés de
communes
1992 - Communautés de villes
241
12
0
0
14
14
16
16
15
15
4
4
9
9
6
6
5
5
5
1 347
1533
2 286
2 343
2 409
2 387
2 358
0
0
0
0
5
50
155
162
181
191
202
213
222
1
1
1
2 581
2 456
2145
1999 - Communautés d'agglo.
2010 – Métropoles
Total structures à fiscalité
propre
15
1678
2 174
2 461
EPCI à fiscalité propre
2 524
2 611
2 599
2 223 1903
Population (millions)
TOTAL
Nombre de communes « isolées »
* Dont 41 en petite couronne et 4 iles mono-communales
62,6
Nombre de communes
36614
45*
Objectifs et caractéristiques des groupements
selon leur nature
Objectifs
Communautés
Permettre aux communes membres de
rationaliser leurs équipements,
d’améliorer le niveau des services et
de faire des économies d’échelle
Concevoir le développement du
territoire et atténuer les intérêts
strictement communaux.
Mettre en avant les projets concernant
l’ensemble des habitants de ce
territoire qui contribuent à leur
financement par les impôts locaux
(quatre taxes ou FPU)
Caractéristiques
Syndicats (SIVU,SIVOM, S. mixtes)
Les communes sont libres de choisir :
- la ou les compétences exercées
- le périmètre
- les clefs de répartition des charges
qu’elles assument
La loi définit plus ou moins précisément
- les domaines de compétences
obligatoires,
- le périmètre est continu et sans
enclave,
- la fiscalité directe finance les
compétences complétée par la DGF.
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Différentes catégories d’EPCI à fiscalité propre
Depuis le 28/01/2014
Communautés de communes
(- 3.500 hab)
Communautés de communes
(de 3.500 à 50.000 hab)
Communautés d’agglomération
(+ 50.000 hab ou + 30 000 si chef lieu du département)
Communautés urbaines
(+ 250.000 hab)
Métropoles
[+ 400 000 hab et une aire urbaine de 600 000 hab crées par décret au 01/01/2015]
ou volontairement
(+ 400 000 hab et le chef lieu de Région ou au centre d’une zone d’emploi)
Syndicats d’agglomération nouvelle
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Démocratie intercommunale
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●Les délégués des communes des établissements publics de coopération intercommunale
(EPCI) à fiscalité propre sont des conseils municipaux.
● Le président adresse chaque année un rapport d’activité et le compte administratif de
l’EPCI à chaque maire, pour une présentation en séance publique du conseil municipal
(L5211-39 CGCT)
● Les délégués rendent compte au moins deux fois par an à leur conseil municipal de
l’activité de l’EPCI
● Les maires peuvent être consultés à l’initiative du président de l’EPCI ou du 1/3 des
communes membres
● Possibilité de constituer des comités consultatifs sur toute affaire d’intérêt intercommunal
● Possibilité de consulter par référendum les électeurs des communes membres sur des
opérations en matière d’aménagement
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Les compétences des EPCI à fiscalité propre
Les compétences des communautés de communes
3 obligatoires
L’aménagement de l’espace
Actions de développement économique intéressant
l’ensemble de la communauté
Gestion des milieux aquatiques et prévention des
inondations (à partir du 01/01/2016)
3 au minimum parmi 7
Protection et mise en valeur de l’environnement et soutien
aux actions de maîtrise de la demande d’énergie
Politique du logement et du cadre de vie
Création, aménagement et entretien de la voirie
Construction,entretien et fonctionnement d‘équipements
culturels et sportifs et d’équipements de l’enseignement
préélémentaire et élémentaire
Action sociale d’intérêt communautaire
Tout ou partie de l’assainissement
Politique de la ville ( cf détails du contenu loi du 21/02/2014)
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Communautés de communes bénéficiant
d’une dotation globale de fonctionnement majorée
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Condition de population : entre 3 500* et 50 000 habitants (population légale issue du dernier recensement)
* Sauf à 2 conditions : être en zone de revitalisation rurale de montagne et avoir au moins 10 communes dont le chef lieu de canton ou
la totalité des communes du canton.
Si la communauté a plus de 50.000 habitants : ne pas compter de ville-centre ou de chef-lieu de Dpt de plus de 15.000 habitants.
Condition de fiscalité : Avoir opté pour la FPU
Condition de compétences ; Exercer au moins 4 groupes au choix
1 - Développement économique
• Aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique d’intérêt
communautaire
• Actions de développement économique d ’intérêt communautaire
2 - Aménagement de l’espace communautaire
• Schéma de cohérence territoriale et schéma de secteur
• Zones d’aménagement concerté d’intérêt communautaire
3 - Création ou aménagement et entretien de la voirie d’intérêt communautaire
4 - Politique du logement social d’intérêt communautaire et action, par des opérations d’intérêt communautaire, en
faveur du logement des personnes défavorisées
5 – Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés
6 - Construction ou aménagement et entretien des équipements sportifs d ’intérêt communautaire.
7 - Assainissement collectif et assainissement non collectif
8 – Politique de la ville ( cf détails du contenu loi du 21/02/2014)
Et à partir de 2016 la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations
Définir l’intérêt communautaire pour une communauté
de communes
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L’intérêt communautaire est décidé en conseil communautaire à la majorité des 2/3
2 ans au plus tard après le transfert de compétences pour les nouvelles communautés et celles
existantes qui transfèrent de nouvelles compétences (à défaut la communauté exerce toute la
compétence).
Les élus choisissent souvent
 Des critères physiques (taille, seuil, localisation, zonages)
 Des critères distinguant ce qui existe (qui reste communal) de ce qui est nouveau et qui sera
communautaire.
 Des critères qui renvoient :
 à une liste (voirie, équipements sportifs, sociaux , touristiques ou culturels)
 à un contrat de développement (ce qui est prévu dans un contrat) :
 à une publication (ex les sentiers de randonnées figurant dans le topo guide publié et
homologués par le comité départemental de la randonnée).
 à une zone identifiée par le cadastre dans la commune.
Les compétences obligatoires des communautés
d’agglomération
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Développement économique
 Création, aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle, commerciale,
tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire d’intérêt communautaire*
 Actions de développement économique d’intérêt communautaire*
Aménagement de l’espace
 Schémas de cohérence territoriale et schémas de secteur  Création et réalisation de ZAC
d’intérêt communautaire*  Organisation des transports urbains
Habitat
 Programme local de l’habitat  Politique du logement d’intérêt communautaire*  Actions et
aides financières en faveur du logement social d’intérêt communautaire*  Réserves foncières
 Actions en faveur du logement des personnes défavorisées  Amélioration du parc
immobilier bâti d’intérêt communautaire*
Politique de la ville
 Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d’insertion
économique et sociale  Prévention de la délinquance
A partir de 2016 Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations
* L ’intérêt communautaire est décidé en conseil communautaire à la majorité des 2/3
Les compétences optionnelles des communautés
d’agglomération
Obligation de choisir au minimum 3 parmi :
Voirie
 Création, aménagement et entretien de la voirie d’intérêt communautaire
 Création ou aménagement et gestion des parkings d’intérêt communautaire
Assainissement
Eau
Environnement et cadre de vie
 Lutte contre la pollution de l’air, contre les nuisances sonores
Élimination et valorisation des ordures ménagères
 soutien aux actions de maîtrise de la demande d’énergie
Équipement culturel et sportif
 Aménagement, entretien et gestion des équipements culturels et sportifs d’intérêt
communautaire
Action sociale d’intérêt communautaire
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Les compétences des communautés urbaines( L 521520)
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Domaines
Compétences
Développement et
aménagement
économique, social
et culturel de
l’espace
communautaire
Création, aménagement, entretien et gestion de zones d’activité industrielle,
commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire.
Actions de développement économique
Construction ou aménagement, entretien gestion et animation d’équipements ou de
réseaux d’équipements (culture, sport…).
Lycées et collèges dans les conditions fixées par la loi.
Promotion du tourisme dont la création des offices de tourisme
Programme de soutien et d’aides aux établissements d’enseignement supérieur et de
recherche et aux programmes de recherche
Aménagement de
l’espace
communautaire
Schéma de cohérence territoriale, PLU ou document assimilé, définition, création et
réalisation d’opérations d’aménagement d’intérêt communautaire et, après avis des
conseils municipaux, constitution de réserves foncières.
Organisation de la mobilité , création, aménagement et entretien de voirie, signalisation,
parcs et aires de stationnement ,plans de déplacements urbains
Les compétences des communautés urbaines (suite)
Equilibre social de
l’habitat sur le
territoire
communautaire
Programme local de l’habitat
Politique du logement aides financières au logement social; actions en faveur du logement social,
action en faveur du logement des personnes défavorisées ;
OPAH et actions de réhabilitation et de résorption de l’habitat insalubre
Politique de la ville
dans la
communauté
Dispositifs contractuels (développement urbain, local et insertion économique et sociale).
Gestion des
services d’intérêt
collectif
Assainissement et eau
Dispositifs locaux de prévention de la délinquance.
Cimetières (création, extension), crématoriums
Abattoirs , MIN
Services d’incendie et de secours
Contribution à la transition énergétique
Création, aménagement entretien et gestion des réseaux de chaleur ou de froids urbains
Concessions de la distribution publique d’électricité et de gaz
Création et entretien des infrastructures de charges de véhicules électriques
Protection mise en
valeur de
l’environnement et
politique du cadre
de vie
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Elimination et valorisation des déchets des ménages et assimilés
Lutte contre la pollution de l’air
Lutte contre les nuisances sonores.
Soutien aux actions de maitrise de la demande d’énergie
Aménagement et entretien des aires d’accueil des gens du voyage
Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations à compter de 2016
Les compétences des métropoles de droit commun
(L 5217-4)
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Développement et aménagement économique , social et culturel
 Création, aménagement et gestion des zones d’activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale,
touristique, portuaire ou aéroportuaire,
 Actions de développement économique dont participation au copilotage des pôles de compétitivité et au capital
des sociétés d’accélération du transfert de technologie
 Construction, aménagement, entretien et fonctionnement d’équipements culturels, socioculturels, socioéducatifs et sportifs d’intérêts métropolitain
 Promotion du tourisme dont la création d’offices de tourisme
 Programme de soutien et d’aides aux établissements d’enseignement supérieur et de recherche et au
programme de recherche en tenant compte du schéma régional de l’enseignement supérieur ,de la recherche
et de l’innovation
Aménagement de l’espace métropolitain
 SCOT et schéma de secteur, PLU, ZAC ,actions de valorisation du patrimoine naturel et paysager ,réserves
foncières,
 Organisation de la mobilité , voirie, signalisation, abris de voyageurs , parkings, PDU
 Création aménagement et entretien des espaces publics dédiés à tout mode de déplacement urbain et
ouvrages accessoires
 Participation à la gouvernance et à l’aménagement des gares dans la métropole
 Etablissement ,exploitation acquisition et mise à disposition de réseaux et d’infrastructures de
télécommunications
Politique de l’habitat
 PLH, aides financières et actions pour le logement social et personnes défavorisées,
 Amélioration du parc bâti, réhabilitation et résorption de l’habitat insalubre.
Les compétences des métropoles (suite)
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Politique de la ville
 Dispositifs contractuels de développement urbain local et insertion
 Prévention de la délinquance
Gestion des services d’intérêts collectifs
 Assainissement et eau
 Cimetières d’intérêt métropolitain et crématoriums
 Abattoirs et MIN
 Service incendie et secours
Protection et mise en valeur de l’environnement
 Ordures ménagères, lutte contre la pollution de l’air, des nuisances sonores, contribution à la
transition énergétique, soutien aux actions de maitrise de la demande d’énergie, plan climat,
concession distribution publique d’électricité et gaz, réseaux de chaleur ,de froid, charges pour
véhicules électriques , gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations ( à
compter de 2016), plages
L’intérêt métropolitain est déterminé à la majorité des 2/3 du conseil de la métropole
Compétences de la métropole à la place du département
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 Transports scolaires
 Gestion des routes départementales
 Zones d’activités et promotion économique à l’étranger
 Développement économique
 Tout ou partie de l’action sociale( FSL, insertion , jeunes en difficulté, personnes
âgées..)
 Collèges
 Tourisme
 Musées
 Equipements sportifs
Compétences de la métropole à la place de la région
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Par convention la métropole peut exercer à la place des régions les compétences
définies L4211-1 comme
Le développement économique
Les lycées (construction,
hébergement)
aménagement,
entretien,
accueil,
restauration,
Compétences de la métropole à la place de l’Etat
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l’Etat peut déléguer par convention
En matière de logement : attribution des aides au logement social mais aussi privé via
l’ANAH ,délégation des réservations .. procédure de réquisition, agréments
d’aliénations..
La gestion et l’entretien des grands équipements et infrastructures, des logements
étudiants et des foyers de jeunes travailleurs
La métropole est associée de plein droit aux schémas d’aménagement, transports et
environnement de l’Etat ou d’une autre collectivité lorsqu’ils ont une incidence sur la
métropole ,au contrat de plan
Les effets du transfert d’une compétence à un EPCI
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 Exclusivité de l’EPCI pour exercer cette compétence transférée,
 Dessaisissement de la commune qui a transféré sa compétence à l’EPCI,
 Le transfert de la compétence concerne le fonctionnement et l’investissement.
Conséquences

Une commune ne peut plus exercer les compétences transférées à l’EPCI (Arrêt commune
de Saint-Vallier, Conseil d’État, 16 octobre 1970)

Une commune ne peut pas adhérer à deux EPCI pour la même compétence (Arrêt district
de l’agglomération de Montpellier, Conseil d’État, 28 juillet 1995)
Intérêt de la précision des statuts

Éviter les litiges en clarifiant les rôles entre les communes et l’intercommunalité.
Définition du domaine public
L. 2111-1 du CG3P*
 Les biens immeubles appartiennent à une personne publique
 Le bien est affecté :
 Soit à l’usage du public (exemple : voirie , jardins publics)
 Soit à un service public, et à condition de faire l’objet d’un aménagement
indispensable,
* : Code Général de la Propriété Des Personnes Publiques
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Transferts de biens entre communes et communauté
liés aux transferts de compétences
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2 situations connues
 La mise à disposition : régime de plein droit pour la gestion des biens mobiliers et immobiliers
(CGCT L.5211-5-III)
 Le transfert en pleine propriété des zones d’activités économiques et des ZAC (domaine
privé).
4 nouvelles situations depuis le 1/07/2006 (nouveau code de la propriété des personnes
publiques) dont 3 d’application immédiate
 Cession amiable des biens relevant du domaine public de la commune au profit de l’EPCI (L.
3112 -1)
 Echange des biens entre une commune et l’EPCI (L. 3112 -2)
 Echange de biens entre personnes publiques et personnes privées ( L.3112-3)
 Transfert de gestion entre une commune et l’EPCI (L. 2123 -3) dans les conditions définies par
décret ( non publié)
1 nouvelle situation depuis la loi du 16/12/2010
Partage des biens entre communes et EPCI à fiscalité propre
Mise en œuvre des transferts de biens
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Mise à disposition
 A titre gratuit
 Délibération de la commune propriétaire du bien mis à disposition et délibération de la
communauté autorisant les exécutifs (maire, Président) à signer le procès-verbal de mise à
disposition.
Conséquences :
 la commune reste propriétaire pendant que la compétence est transférée,
 la communauté est substituée à la commune dans ses actes, délibérations et contrats se
rapportant au bien.
 La substitution n’entraîne aucun droit à résiliation ou à indemnisation par le cocontractant qui est
informé par la commune.
 La communauté gère le bien mais ne peut ni le vendre ni décider une location-vente ou un
crédit-bail.
 Reprise du bien par la commune en cas de retrait de celle-ci, de dissolution de la communauté,
de réduction des compétences de la communauté ou d’un changement d’affectation du bien.
Convention de mise à disposition des biens d’une
commune à la communauté
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Rédiger un procès verbal de mise à disposition qui comprend :
 Identification des parties représentées par les exécutifs autorisés à signer en application d ’une
délibération de la commune et d ’une délibération de la communauté.
 Objet de la mise à disposition, désignation du bien (état des lieux et description du bien)
(rappeler l ’arrêté de création de la communauté ou de modification des statuts, notamment les
compétences nécessitant le transfert des moyens accompagnant les transferts des
compétences).
 Rappel de la situation de la propriété : le bien reste propriété de la commune et la communauté
se voit transférer à titre gratuit la gestion de celui-ci.
 Durée de la mise à disposition : aussi longtemps que le bien est nécessaire à l ’exercice de la
compétence. Elle cesse le jour où la communauté renonce à cette compétence, ou bien si la
commune se retire de la communauté ou si la communauté est dissoute.
 Écriture comptable dans les comptes de l ’actif de la commune et de la communauté,
 État des restes à réaliser (en dépenses et en recettes) = dépenses engagées non mandatées
ou recettes certaines dont le titre n ’a pas été émis.
Mise en œuvre des transferts de biens - ZAC
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Vente dans le cadre d ’une ZAE ou d ’une ZAC ( L 5211-5 III du CGCT)

Prix fixé librement après avis de France domaine à la majorité qualifiée des 2/3 (les
communes membres de la communauté doivent délibérer)

Acte authentique (notaire ou acte en la forme administrative).
Conséquences :

La communauté est propriétaire : elle peut mettre à disposition ou vendre.

En cas de dissolution, retrait, réduction de compétences : répartition entre les
communes ou les communes et l’EPCI.
Cession amiable entre communes et EPCI dans le cas de
transfert de compétences
CG3P L. 3112-1 – CGCT L. 1311-1 al. 2

Le bien appartient au domaine public de la commune concernée

Pas de procédure de déclassement préalable

Le bien est destiné à l’exercice des compétences de l’EPCI

Il relève du domaine public de l’EPCI

Il s’agit d’une cession amiable (délibération des assemblées délibérantes concernées)

Le prix est fixé librement et la cession peut se faire à titre gratuit

La cession résulte d’un acte authentique ou d’un acte notarié

Inscription nécessaire aux hypothèques
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Echange des biens entre communes et EPCI
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CG3P L. 3112-2 (et voir CGCT L. 1111-2 et 4)

Les biens appartiennent au domaine public de la commune et de l’EPCI,

Pas de procédure de déclassement préalable,

Objet : assurer l’amélioration des conditions d’exercice d’une mission de service public de
l’EPCI d’une part, et de la commune d’autre part,

L’acte d’échange contient des clauses précises destinées à préserver l’existence et la
continuité du service public auquel les biens sont affectés,

Les biens échangés appartiennent en pleine propriété aux personnes bénéficiaires,

Publicité et transparence : délibération des assemblées délibérantes concernées
Echange de biens entre personnes publiques et
personnes privées
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CG3P L. 3112-3 et L. 2141-3

Les biens appartiennent au domaine public de la personne publique : communes ou
EPCI,

Ils peuvent être échangés avec des biens relevant du domaine privé d’une personne
publique ou avec des biens appartenant à des personnes privées,

Un acte de déclassement préalable est nécessaire,

L’acte d’échange contient des clauses relatives à la préservation de l’existence et de
la continuité du service public,

Les biens échangés appartiennent en pleine propriété aux personnes bénéficiaires.

Publicité et transparence : délibération des assemblées délibérantes concernées.

Inscription aux hypothèques.
Le transfert de gestion
Avril 2014
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CG3P L. 2123-3

L’immeuble appartient au domaine public de la commune ou de l’EPCI

Le bénéficiaire du transfert de gestion assure la gestion du bien en fonction de son affectation

Délibération des assemblées délibérantes

L’acte de transfert de gestion prévoit sa durée

Retour gratuit à la personne propriétaire dès lors que le bien n’est plus utilisé par le
gestionnaire conformément à l’affectation prévue

Danger : La personne propriétaire peut décider librement de modifier l’affectation et mettre fin
au transfert de gestion, sous réserve d’indemnisation de la personne gestionnaire.

Cette modalité ne sera applicable qu’après l’adoption d’un décret en conseil d’Etat.
Transfert du pouvoir de police
Avril 2014
35
La police municipale a pour objet d’assurer le bon ordre (rassemblements…) la tranquillité
publique (bruits…) la sécurité publique (calamités, accidents, police des voies publiques
communale…) la salubrité publique (hygiène…) - CGCT L 2212-1 et suivants.
Le maire détient des pouvoirs de police générale et des pouvoirs de police spéciale dans les
limites du territoire communal.
 Transfert de plein droit aux présidents des EPCI compétents pour :
• Assainissement : règlements d’assainissement mis en application sous la responsabilité
d’agents spécialement assermentés, arrêter ou retirer des autorisations de versements
d ’affluents non domestiques, délivrance des dérogations au raccordement aux réseaux
publics…
• Collecte des déchets ménagers : règlements de collecte
responsabilité d’agents spécialement assermentés.
mis en application sous la
• Aires d’accueil ou terrains de passage des gens du voyage.
• Voirie transfert du pouvoir de police spéciale de la circulation et du stationnement
délivrance des autorisations de stationnement sur la voie publique aux exploitants de taxi
qui peut être limitée à une ou plusieurs communes membres.
Transferts du pouvoir de police (suite)
Avril 2014
36
• Transferts concernant la voirie effectif au 1er janvier 2015 sauf opposition d’un ou plusieurs
maires avant le 01/07/2014 (pas de transfert dans les communes dont le maire s’y oppose).
• Renonciation possible du président si un ou plusieurs maires se sont opposés au(x) transfert(s) : il
notifie sa renonciation à chaque maire avant le 1er janvier 2015.
Substitution du préfet qui peut , après mise en demeure du président de l’EPCI restée sans
résultat, se substituer au président en matière de police de la circulation et du stationnement .
Conditions d’application de droit commun pour tous les pouvoirs de police :
• Opposition possible des maires dans chacun des domaines dans les 6 mois qui suivent l’élection
du président de l’EPCI : fin du/des transfert(s) pour les communes dont les maires ont notifié leur
opposition.
• Renonciation possible du président si un ou plusieurs maires se sont opposés au(x) transfert(s) :
notification de sa renonciation à chaque maire dans les six mois à compter de la réception de la
première opposition. Le transfert prend fin à compter de cette notification.
 Transfert facultatif en matière de défense incendie, sécurité des manifestations culturelles et
sportives ( à l’unanimité des maires).
Transfert de services, mises à disposition et services
communs
Avril 2014
37
CGCT L.5211-4-2
Deux modalités existaient avant la réforme du 16 décembre 2010
 Le transfert de service ou de la partie de services correspondant aux compétences
transférées
 La mise à disposition du service ou partie de services à la communauté
Une nouvelle a été introduite par la loi du 16 décembre 2010
 La mise en place de services communs
Le transfert de services ou partie de services
Avril 2014
38
Application : de plein droit avant 2004
Conséquences sur les agents : deux hypothèses
1. - Les fonctionnaires et agents non titulaires qui remplissent en totalité leurs
fonctions dans un service ou une partie de service transféré, sont transférés dans
l’EPCI et relèvent de celui-ci dans leurs conditions de statut et d’emploi. Les
modalités de transfert font l’objet d’une décision conjointe de la ou des communes
et de l’EPCI, après avis des comités techniques compétents.
2. – Cas des fonctionnaires territoriaux et agents non titulaires qui exercent pour
partie seulement dans un service ou partie de service : le transfert est proposé aux
agents concernés. En cas de refus, ils sont de plein droit mis à disposition, à titre
individuel, pour la partie de leurs fonctions relevant du service ou partie de service
transféré, du président de l’EPCI et sans limitation de durée. Les modalités de cette
mise à disposition sont réglées par convention (modification introduite par la loi du
16 décembre 2010).
Mise à disposition des services ou partie de services
Avril 2014
39
Objectifs :
 Rechercher des économies
 Assurer la bonne organisation des services
 Officialiser la pratique du maintien des services dans les communes pour les compétences
partiellement transférées
 Sécuriser les pratiques des collectivités
Deux hypothèses :
 Les services conservés par la commune, peuvent en tout ou partie être mis à disposition de
la communauté pour l’exercice de ses compétences
 Les services de la communauté peuvent en tout ou partie être mis à disposition d’une ou de
plusieurs communes membres pour l’exercice de leurs compétences
Modalités :
 La communauté et la ou les communes concernées signent une convention, après avis des
comités techniques compétents. La convention prévoit notamment les conditions de
remboursement des frais de fonctionnement par la personne bénéficiaire de la mise à
disposition. Un décret doit préciser les modalités du remboursement.
Conséquences sur le personnel
La mise à disposition des agents concernés concerne :
- Les fonctionnaires
- Les agents territoriaux non titulaires
Elle est de plein droit, sans limitation de durée, et se fait à titre individuel
Les agents sont placés sous l’autorité fonctionnelle du président ou du maire pour
l’exercice de leurs fonctions
Avril 2014
40
Services communs en dehors des compétences
transférées (L 5211-4-2)
Avril 2014
41
Créer des services communs - entre une communauté et une ou plusieurs
communes membres
- entre une communauté et un établissement public
dont elle est membre ou un CIAS
Modalités
- Par convention, après avis, du ou des comités techniques compétents avec
rédaction d’une fiche d’impact
- Les services communs sont gérés par la communauté (et par les communes dans
une métropole ou une CU)
Types de services concernés
Marchés, finances, montage de dossiers, informatique, expertise
ressources humaines, instruction de projets ..
juridique,
Effets sur le personnel : mise à disposition de plein droit des personnels titulaires ou
non titulaires qui exercent en totalité ou en partie leurs fonctions dans un service
ou partie de service mis en commun après avis des comités techniques
Effets sur l’attribution de compensation en cas de FPU
Rapport relatif aux mutualisations
Avril 2014
42
Après chaque élection : rédaction d’un rapport relatif aux mutualisations de services
entre les EPCI et ses communes membres.
 Contenu : un projet de schéma de mutualisation des services à mettre en œuvre
pendant la durée du mandat
 Le rapport est transmis pour avis aux conseils municipaux (3 mois sinon avis
réputé favorable)
 Le projet de schéma est approuvé par délibération de l’EPCI.
 Le schéma est adressé à chaque conseil municipal.
Au moment du débat d’orientation budgétaire ou du vote du budget de la communauté,
le président présente au conseil communautaire l’état d’avancement du schéma.
Prestations de services entre communauté et commune
membre (L5214-16-1)
Avril 2014
43
Les communautés et leurs communes membres peuvent conclure des conventions
ayant pour objet la création ou la gestion de certains équipements ou services.
Deux cas :
 La prestation relève du champ économique : il y a obligation de publicité et de mise
en concurrence,
 La prestation concerne une action d’intérêt général : pas d’obligation de publicité ni
de mise en concurrence.
Modalités budgétaires (L 5211-56) : les dépenses et recettes afférentes sont
retracées dans un budget annexe. Les recettes comprennent le produit des taxes
ou redevances correspondant au service et les contributions liées à la prestation.
Prestations de services entre un EPCI et des
collectivités extérieures
Avril 2014
44
Un EPCI peut assurer une prestation de services à l’extérieur de son périmètre pour le
compte d’une autre collectivité locale, d’un autre EPCI ou d’un syndicat mixte (CGCT
L. 5211-56)
Conditions
 Intervention prévue dans ses statuts,
 Une convention fixe les conditions d’exécution et de rémunération du coût du
service,
 Organiser une mise en concurrence préalable,
Modalités budgétaires
Les dépenses et les recettes afférentes à la prestation sont inscrites dans un budget
annexe et assujetties à la TVA.
L’entente (loi 2004)
Avril 2014
45
Entente sur des objets d’utilité communale ou intercommunale
(CGCT L5221-1 et L 5221-2)
Deux ou plusieurs communes, EPCI ou syndicats mixtes peuvent passer des conventions pour
créer ou gérer des équipements d’utilité commune (communale ou intercommunale) relevant de
leurs attributions.
Chaque conseil représenté par une commission de 3 membres peut débattre des questions
d’intérêt commun dans des conférences.
Exemple : 2 communautés peuvent conclure une entente pour la création ou la gestion d’une
zone d’activité économique. La convention prévoit les modalités de partage des dépenses et fixe
les règles de répartition de la taxe professionnelle et du foncier bâti.
Pour que l’entente soit un moyen de gestion, il faudrait étendre le dispositif de gestion des biens
prévu pour les communes sous forme d’une commission syndicale (L 5222-1).
Mutualisation financière
Possibilité d’unifier l’un ou plusieurs impôts directs: TH, FB, FNB.
Comment ?
Un EPCI à fiscalité propre et ses communes membres décident par délibérations
concordantes.*
Première année
 Pour FB et FNB : le taux voté ne peut excéder le taux moyen pondéré,
 Pour la TH : le taux voté ne peut excéder le taux moyen harmonisé constaté
l’année précédente,
 Ces taux (TMP et taux moyen) sont majorés du taux de l’EPCI .
Lissage progressif des taux (10 ans maximum) dont la durée varie selon l’écart
constaté entre le taux communal le plus faible et le taux communal le plus fort.
* A la majorité qualifiée dans les métropoles
Avril 2014
46
Mutualisation financière (suite)
Avril 2014
47
Un EPCI à fiscalité propre peut recevoir une DGF territoriale à la place des
communes membres
Décision prise par délibérations concordantes EPCI et communes.*
L’EPCI verse chaque année à chaque commune membre une dotation de
reversement dont le montant est fixé à la majorité des 2/3 par le conseil de l’EPCI à
partir de critères tenant compte prioritairement :
 écart de revenu moyen commune/EPCI
 insuffisance de potentiel fiscal de la commune/ EPCI
Cette dotation de reversement est une dépense obligatoire de l’EPCI.
* À la majorité qualifiée dans les métropoles
Création d’une communauté de communes
à l’initiative des communes
Avril 2014
48
 Initiative d’une ou de plusieurs communes
•
•
Une ou plusieurs communes demandent au préfet, par délibérations, la création de la
communauté de communes.
La délibération précise le périmètre souhaité (continu et sans enclave) ainsi que les
compétences choisies
Le préfet arrête le périmètre
•
Le préfet arrête le périmètre dans un délai de deux mois et invite les communes concernées
à voter les statuts (avec les compétences, le nombre de délégués, la répartition des
sièges...)
Seconde délibération des communes
•
•
•
Chaque commune délibère sur les statuts dans un délai de 3 mois (en l’absence de
délibération, la décision de la commune est réputée favorable).
Pour que le préfet puisse créer la structure, il est nécessaire d’obtenir la majorité qualifiée.
Pour fixer une répartition des sièges fondée sur d’autres critères que la seule population, il
est nécessaire d’obtenir l’accord amiable de l’ensemble des communes.
Arrêté de création du préfet
Création d’une communauté de communes
à l’initiative du Préfet
Avril 2014
49

Le préfet consulte pour avis la commission départementale de coopération intercommunale
(son avis est réputé négatif si elle ne se prononce pas dans un délai de deux mois)
 Le préfet arrête le périmètre
Le Préfet arrête la liste des communes intéressées
 Délibération des communes
 Chaque commune délibère sur les statuts dans un délai de trois mois (l’accord est réputé
favorable si la commune ne délibère pas dans ce délai)
 Pour que le préfet puisse créer la structure, il est nécessaire d’obtenir la majorité qualifiée
 Pour fixer une répartition des sièges fondée sur d’autres critères que la seule population accord
unanime des communes
 Arrêté de création du préfet
Majorité qualifiée pour la création d’une communauté
ou pour la modification des statuts
Avril 2014
50
L. 5211- 5 II CGCT
Accord
des 2/3 des conseils municipaux
représentant plus de la moitié
de la population totale
OU
Accord
de la moitié des conseils municipaux
représentant plus des 2/3
de la population totale
ET
Accord des communes représentant plus de 25 % de la population totale
Les conditions pour créer une communauté
d’agglomération

Avoir un périmètre en continuité territoriale et sans enclave

Regrouper plus de 50 000 habitants avec au moins une ville de plus de 15 000
habitants (ce seuil de 15 000 hab ne s’applique pas lorsque la communauté comprend
le chef lieu du département ou la commune la plus importante)
Ou regrouper plus de 30 000 habitants si la communauté intègre le chef lieu du
département.


Le seuil de 50 000 habitants peut être atteint en prenant la population « DGF »
= population INSEE + nombre de résidences secondaires + places de stationnement
dans les aires d’accueil pour les gens du voyage (L 2334-2)
à 2 conditions :
- que cette population »DGF » excède le seuil de 50 000 hab d’au moins 20%
- et qu’elle excède la population totale de plus de 50%
La création d’une communauté d’agglomération peut être autorisée à titre expérimental
jusqu’au 27/07/2016 de plus de 25 000 hab avec une ville de plus de 15 000 lorsque la
majorité des communes dont la ville centre sont des communes littorales
La communauté ne peut comprendre une commune déjà adhérente à un EPCI à fiscalité
propre au 01/01/1999 si le conseil s’y oppose ou si plus du ¼ des conseils des communes
membres s’oppose à son retrait
Avril 2014
51
Création d’une communauté d’agglomération à
l’initiative des communes
Avril 2014
52
Initiative d’une ou de plusieurs communes
 Une ou plusieurs communes demandent au Préfet, par délibérations, la création de la
communauté d’agglomération
 La délibération précise le périmètre souhaité (continu et sans enclave) ainsi que les compétences
choisies
Le préfet arrête le périmètre
 Le préfet arrête le périmètre dans un délai de deux mois et invite les communes concernées à
voter les statuts (avec les compétences, le nombre de délégués, la répartition des sièges...)
Seconde délibération des communes
 Chaque commune délibère sur les statuts dans un délai de trois mois; l’accord est réputé
favorable si la commune ne délibère pas dans ce délai.
 Le préfet ne peut créer la structure, que si la majorité qualifiée est obtenue,
 Pour fixer une répartition des sièges fondée sur d’autres critères que la seule population, il faut
l’accord amiable de l’ensemble des communes
Arrêté de création du Préfet
Création d’une communauté d’agglomération
à l’initiative du Préfet
Avril 2014
53
Initiative du Préfet

Le Préfet consulte pour avis la commission départementale de coopération intercommunale
(son avis est réputé négatif si elle ne se prononce pas dans un délai de deux mois)
Le préfet arrête le périmètre

Le Préfet arrête la liste des communes intéressées
Délibération des communes



Chaque commune délibère sur les statuts dans un délai de trois mois (l’accord est réputé
favorable si la commune ne délibère pas dans ce délai)
Pour que le Préfet puisse créer la structure, il est nécessaire d’obtenir la majorité qualifiée
Pour fixer une répartition des sièges fondée sur d’autres critères que la seule population accord
unanime des communes
Arrêté de création du Préfet
Composition des conseils communautaires : les
principes
Avril 2014
54

Au minimum 1 délégué par commune

Aucune commune ne peut avoir plus de 50% des sièges (sauf CU et métropoles)

La répartition doit tenir compte de la population de chaque commune

Les conseils municipaux peuvent librement, à la majorité qualifiée, se prononcer sur la
répartition des sièges compte tenu de la population des communes membres ou, en cas de
désaccord, appliquer une stricte représentation proportionnelle à la plus forte moyenne.

Le nombre total de sièges du conseil est plafonné

Le nombre de vice-présidents ne peut être supérieur à 15, ni excéder 20% des membres du
conseil (avec un minimum de 4)
Mode de calcul en cas d’accord entre les communes
Avril 2014
55
1 – Calculer le nombre total de sièges possibles, en plusieurs étapes :
Le nombre total de sièges donné par le tableau de la loi limite le nombre de délégués en fonction
de la population totale de la communauté.
Examen de la situation de la communauté
 Comparer le nombre de communes membres et le nombre de sièges donné par le tableau. Si
ce nombre est supérieur au total de sièges du tableau, chaque commune ayant droit à un
délégué, le nombre total augmente d’autant. Il s’agit des sièges de droit.
 Répartition d’un quota supplémentaire maximum de 10% par rapport au total (sièges du tableau
+ sièges de droit) librement à la majorité qualifiée; toutefois, si plus de 30% des sièges sont
des sièges de droit, la répartition se fait alors à la plus forte moyenne.
2 - Opter pour le mode de représentation à la majorité des 2/3 sans droit de veto
de la commune principale.
Les élus décident librement la répartition des sièges entre les communes en fonction du nombre
total possible. La seule option « interdite » est la stricte représentation égalitaire.
Représentation proportionnelle*
Avril 2014
56
Mécanisme de calcul pour les communautés de communes et d’agglomération en cas de
désaccord

Calcul du quotient = poids démographique d’un siège en nombre d’habitants
Population de la communauté
= -----------------------------------------------Nombre de sièges du tableau
 Attribution des sièges à la proportionnelle
Population de chaque commune ayant une population supérieure au quotient
= ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Quotient
*ce mode s’impose aux communautés urbaines et aux métropoles
Mode de calcul
Avril 2014
57
3 - Calcul de la plus forte moyenne
Population de chaque commune
= --------------------------------------------------------------Nombre de sièges obtenu à la proportionnelle +1
4 - A l’issue de cette répartition, si une commune n’a aucun siège, elle reçoit un
siège de droit.
5 - Si une commune obtient plus de 50% des sièges : elle a un nombre de sièges
ramené à la moitié du total des sièges (tableau + sièges de droit). Le reliquat est distribué entre
les autres communes à la plus forte moyenne.
6 - Répartition libre à la majorité qualifiée de maximum 10% de sièges supplémentaires
sauf si +30% des sièges sont des sièges de droit ( répartition proportionnelle à la plus forte
moyenne).
Avril 2014
58
Les modalités d’évolution
des EPCI existants
• Évolution des périmètres
• Transformation
• Transformation extension
• Fusion
• Superposition communauté/syndicat
Adhésion avec son accord d’une commune à une
communauté de communes




Avril 2014
59
L’initiative peut venir :
 de la commune
 du conseil communautaire
 du préfet
Délibérations
 Commune : accord du conseil communautaire ( majorité simple)
 Communauté : accord de la commune
 Préfet : accord des deux
Délibération des communes
 Chaque commune délibère dans un délai de trois mois (l’accord est réputé favorable si
la commune ne délibère pas dans ce délai)
 Pour que le préfet puisse prononcer l’admission de la commune, l ’accord des conseils
municipaux doit être obtenu dans les conditions de majorité qualifiée requise pour la
création de l’EPCI .
Arrêté du préfet : Le préfet prononce l’admission par arrêté
A noter : le conseil communautaire ne peut demander de « droit d’entrée » à la commune. La commune candidate doit préalablement à
son admission se retirer des syndicats exerçant les mêmes compétences que la communauté. Le préfet peut autoriser l ’adhésion de la
commune sans continuité territoriale ou avec enclave si elle est empêchée d ’adhérer par le refus d ’une seule commune.
Les répercussions financières de l’admission
d’une nouvelle commune
Avril 2014
60
Fiscalité directe :
Les bases d’imposition de la nouvelle commune s’ajoutent aux bases totales de la communauté
Dotation globale de fonctionnement :
Première année
 La population de la communauté est augmentée de la population «DGF» de la nouvelle
commune
 Le potentiel fiscal de la communauté est corrigé en intégrant les bases de la nouvelle
commune
Deuxième année
 Le calcul du coefficient d’intégration fiscale de la communauté intègre au numérateur le
produit fiscal de la nouvelle communauté de communes
 Et, éventuellement, la taxe ou la redevance d’enlèvement des ordures ménagères.
Les procédures d’adhésion avec l’accord des nouvelles
communes
Initiative d’une commune
Initiative de la communauté
Avril 2014
61
Initiative du préfet
 Délibération du conseil municipal
 Le conseil communautaire délibère
 Il Informe le maire de la commune
adressée au président du conseil
communautaire.
et notifie sa délibération unanime à la
commune concernée et aux
communes membres
et le président de l’EPCI de son
initiative.
 Délibération du conseil
communautaire dans les 3 mois
suivant la réception. Son accord est
indispensable. Il notifie ensuite sa
décision aux maires des communes
membres.
 Les communes délibèrent dans les
trois mois à compter de la notification
de la délibération de l’EPCI (silence =
décision favorable)
 La commune concernée délibère
dans les trois mois suivant la
réception de cette demande. Son
accord est indispensable (Silence =
décision favorable).
 Les communes membres délibèrent
dans les 3 mois à compter de la
notification de la délibération de
l’EPCI (silence = décision favorable).
 La commune concernée délibère
dans les 3 mois suivant la réception
de la demande du préfet. Son accord
est indispensable (silence = décision
favorable).
 Le conseil communautaire délibère
dans les 3 mois à compter de la
réception de la demande du préfet et
notifie sa délibération aux communes
membres.
 Les communes membres délibèrent
dans les 3 mois à compter de cette
notification de l’EPCI aux maires
(silence = décision favorable).
En cas d ’accord des conseils municipaux des communes membres à la majorité qualifiée requise pour la création et en l ’absence
de refus du conseil municipal de la commune concernée, le préfet peut prononcer l’extension du périmètre. Il peut autoriser
l ’adhésion de la commune sans continuité ou avec enclave si elle est empêchée d ’adhérer par le refus d ’une seule commune.
Retrait d’une commune d’une communauté
régime de droit commun (avec l’accord du conseil)


Avril 2014
62
Demande de retrait de la commune
Délibération du conseil communautaire (majorité simple)
Son accord est indispensable

Délibération des communes
 Chaque commune délibère dans un délai de 3 mois (l’accord est réputé défavorable si la
commune ne délibère pas dans ce délai)
 Pour que le préfet puisse prononcer le retrait de la commune, l’accord des conseils
municipaux doit être obtenu dans les conditions de majorité qualifiée requise pour la
création de l’EPCI.

Arrêté du préfet
Le préfet prononce le retrait par arrêté
A noter : pour les communautés de communes à fiscalité professionnelle unique, le retrait n’est
possible qu’à l’issue de la période d’unification progressive des taux.
Retrait d’une commune : régimes dérogatoires (sans
l’accord du conseil)
Avril 2014
63
Syndicats de communes
et syndicats mixtes
Communautés de communes
Principe
Articles L. 5212-29-1 et L. 5721-6-3 du CGCT
Une commune membre d’un syndicat peut
demander son retrait pour adhérer à une
communauté de communes ou lui transférer une ou
des compétences exercées par le syndicat
Principe
Article L. 5214-26 du CGCT
Une commune membre d’une communauté de
communes peut demander son retrait pour adhérer à
un autre EPCI à fiscalité propre
Procédure
La commission départementale de coopération
intercommunale est consultée par le Préfet (si elle
ne se prononce pas dans les deux mois, l’avis est
réputé négatif)
Procédure
La commission départementale de coopération
intercommunale est consultée par le Préfet (si elle
ne se prononce pas dans les deux mois, l’avis est
réputé négatif)
Arrêté préfectoral prononçant le retrait
Le préfet peut prononcer le retrait et l’adhésion de
la commune si le conseil de la communauté
d’accueil a donné son accord
Retrait d’une commune d’un syndicat
régime dérogatoire (sans l’accord du conseil)
Avril 2014
64
Le Préfet peut autoriser le retrait d’une commune d’un syndicat de communes ou d’un
syndicat mixte fermé, après consultation de la CDCI, quand :
La participation de la
commune à ce syndicat devient sans objet, en raison :
 soit d’une modification législative ou réglementaire, prise par une autorité extérieure au
syndicat
 soit de la modification de la situation de cette commune au regard des textes législatifs
ou réglementaires en vigueur
 sauf pour les syndicats de distribution d’électricité

Des dispositions statutaires compromettent de manière essentielle l’intérêt d’une
commune à participer au syndicat en matière de représentation, compétences ou
contributions
 La commune demande au comité la modification des statuts
 Si échec au terme de 6 mois : demande de retrait au Préfet
 Sauf pour les communes adhérant depuis moins de 6 ans
Transformation d’un syndicat en communauté de
communes
Avril 2014
65
A condition (CGCT L5211-41-2)
•
que le syndicat exerce les compétences d’une communauté de communes (ou si ce n’est pas
le cas qu’il modifie ses statuts au préalable).
•
que le périmètre soit d’un seul tenant et sans enclave.
Comment ?
1) Le comité syndical délibère et notifie à chaque commune membre le projet de transformation
en communauté
2) Les communes membres délibèrent à la majorité qualifiée dans un délai de 3 mois (le silence
vaut consentement)
3) Le préfet prend un arrêté de transformation du syndicat en communauté. La communauté
crée est substituée de plein droit au syndicat à titre gratuit.
Représentation
La transformation entraîne une nouvelle élection des délégués des communes membres
Transformation d’une communauté de communes en communauté
d’agglomération (avec le cas échéant extension du périmètre)
Avril 2014
66
Conditions préalables (L 5211-41-1 CGCT)
Remplir les conditions nécessaires pour devenir une communauté d’agglomération (population et
compétences obligatoires et optionnelles)
Procédure de transformation
 Délibérations concordantes du conseil communautaire et des communes à la majorité qualifiée
dans un délai de 3 mois en vue d ’évoluer en communauté d’agglomération .
 La transformation est prononcée par un arrêté du préfet.
Extension du périmètre
 Le périmètre de la communauté qui a décidé de se transformer peut être étendu par le préfet
aux communes dont l’inclusion paraît nécessaire à la nouvelle communauté d’agglomération.
 Le projet d’extension du périmètre est arrêté par le préfet après avis de la CDCI et notifié à la
communauté et aux communes concernées
 Le périmètre peut être étendu après accord du conseil communautaire et de la majorité
qualifiée des conseils de toutes les communes incluses dans le futur périmètre dans un délai de
3 mois. Cette majorité inclut la commune dont la population représente au moins la ½ de la
population totale ou, à défaut, la commune dont la population est la plus importante.
Transformation de la communauté de communes
en communauté d’agglomération (suite)
Conséquences :
 Transfert des moyens, droits et obligations de la communauté de communes à la
communauté d’agglomération substituée de plein droit.
 Transfert des moyens, droits et obligations des nouvelles communes vers la
communauté d’agglomération substituée de plein droit.
 Eventuellement retrait des communes des syndicats pour les compétences obligatoires
et optionnelles de la communauté d’agglomération.
 Maintien des mandats en cours et entrée en vigueur de la nouvelle répartition des
sièges.
 Éventuellement, vote par le conseil communautaire d’un nombre accru de viceprésidents et mention dans les statuts modifiés d’une composition augmentée d’autres
membres du bureau.
Avril 2014
67
Dissolution d’une communauté
 Définir un protocole concernant
le personnel
le patrimoine
les finances
 Procédure : délibération des communes à la majorité
 Arrêté du préfet qui détermine les conditions dans lesquelles la
communauté est dissoute.
Avril 2014
68
Contenu du protocole de dissolution
Avril 2014
69
• Le personnel
Il est réparti entre les communes membres après avis du CTP.
• Les biens : 2 situations
 Ceux mis à disposition sont restitués à leurs communes propriétaires (valeur nette
comptable)
 Ceux appartenant à la communauté : les communes se mettent d’accord sur la
reprise de ces biens par une commune et les compensations financières à verser aux
autres communes.
• Les contrats en cours
Les communes restent solidairement liées.
Fusion d’EPCI
Avril 2014
70
Conditions (L5211-41-3)
• Les EPCI concernés doivent être limitrophes afin de respecter l’obligation de la continuité
territoriale.
Quelles catégories d’EPCI ?
• Syndicats, Syndicats mixtes, Communautés.
Qui peut prendre l’initiative?
• Les conseils municipaux, les conseils des EPCI, le préfet, la CDCI
Conséquences :
 L’EPCI issu de la fusion relève de droit de la catégorie de celui qui a le plus de
compétences de par la loi.
 Pour les EPCI à fiscalité propre, toutes les compétences* obligatoires avant fusion sont
exercées par le nouvel EPCI. Les autres compétences sont conservées par l’EPCI ou
restituées aux communes.
 L’ensemble des moyens, droits et obligations est transféré au nouvel EPCI.
 La fusion entraîne une nouvelle élection des délégués des communes
* : Le nouvel EPCI devra cependant préciser l’intérêt communautaire, ce qui peut entraîner des
évolutions par rapport aux compétences exercées par les EPCI avant la fusion.
Situation 1 : création d’une communauté (communes ou agglomération)
sur le périmètre identique d’un syndicat préexistant
Principe
La communauté est substituée de plein droit au syndicat préexistant
Conséquences
 Toutes les compétences du syndicat préexistant, les moyens nécessaires à leur exercice
et les droits et obligations qui leur sont attachés sont repris par la nouvelle communauté
(biens, personnel, contrats, dette ...)
 Le syndicat préexistant est dissous de plein droit.
 L’arrêté de création de la communauté constate la dissolution du syndicat
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Situation 2 : le syndicat préexistant est inclus dans le périmètre d’une
communauté de communes ou d’agglomération
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Communauté
de communes
Syndicat
préexistant

Si le syndicat et la communauté exercent les mêmes compétences :
 Le syndicat préexistant est dissous de plein droit.
 L’arrêté de création de la communauté de communes constate la dissolution du
syndicat.

Si la communauté exerce une partie des compétences du syndicat :
 La communauté est substituée de plein droit au syndicat pour ses compétences.
Situation 3 : le périmètre du syndicat préexistant excède celui de la
communauté de communes créée
Communauté
de communes
Syndicat
préexistant
ou
Communauté
de communes
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Syndicat
préexistant
 Si le syndicat et la communauté de communes exercent les mêmes compétences
Les communes
peuvent demander leur retrait du syndicat avant leur adhésion à la
communauté de communes (retrait dérogatoire possible)
 Si la communauté de communes exerce une partie des compétences du syndicat
Les communes
peuvent demander une réduction des compétences du syndicat
avant leur adhésion à la communauté de communes
 Si les communes ne se sont pas retirées du syndicat ou si celui-ci n’a pas réduit ses
compétences
La communauté de communes se substitue aux communes pour l’exercice de ses compétences
dans le syndicat qui devient un syndicat mixte
Situation 4 : le périmètre du syndicat excède celui de la
communauté d’agglomération
Communauté
d’agglomération
Syndicat
préexistant
ou
Communauté
d’agglomération
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Syndicat
préexistant
Lorsque le recoupement de compétences concerne les compétences obligatoires et
optionnelles de la communauté d’agglomération
 Les communes
se retirent du syndicat préexistant pour ces compétences.
Pour les autres compétences communes à la communauté d’agglomération et au syndicat :
 La communauté d’agglomération se substitue aux communes
au sein du syndicat
préexistant qui devient un syndicat mixte fermé (il en est de même lorsque la communauté étend
ultérieurement ses compétences).
Ces règles s’appliquent aux SIVU, SIVOM et syndicats mixtes. Elles s’appliquent également lors de l’extension du
périmètre de la communauté d’agglomération à une ou plusieurs communes.
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Référence du document : E6 Commande : Mairie-conseils diffusion
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