Vie du Conseil International Veille Fiches pratiques Praeferentia-Corefrance 3 7 9 13 14 15 15 16 Culture Entre nous Agenda N° 7 mardi 15 avril 2014 Interceptions de sécurité : mobilisons-nous ! Pierre-Olivier SUR, bâtonnier de l'Ordre Laurent MARTINET, vice-bâtonnier de l'Ordre Nous avons le devoir de défendre les libertés publiques. Celles de tous les citoyens. Précisément lorsque 600.000 interceptions de sécurité – écoutes téléphoniques, saisies de courriers électroniques, géolocalisation – interviennent chaque année en France... Contre ces pratiques, nous détenons l'arme la plus puissante qu'une démocratie puisse offrir : la procédure pénale, qui contrairement à ce que le Premier ministre a trop elliptiquement indiqué dans son discours de politique générale, n'est pas seulement destinée à « éviter la récidive », mais surtout à protéger l'équilibre des libertés publiques. Le Conseil de l'Ordre a voté, mardi 8 avril, à l'unanimité moins une voix, l'intervention volontaire de notre barreau devant la Cour de Strasbourg pour faire juger l'illégalité d'écoutes dites « incidentes », c'est-à-dire concernant un avocat à l'occasion d'interceptions sur la ligne de son client. Nous appelons, tous ceux de nos confrères qui seraient confrontés à ce type d’interceptions à déposer des QPC et des conclusions de nullité de procédure. Le Conseil Constitutionnel vient de faire passer, à l’occasion de trois décisions récentes, un message clair par lequel il fustige l’inconstitutionnalité du régime juridique actuel, en ce que le juge y procède ad nutum sans contrôle de proportionnalité et, surtout, sans voie de recours possible sauf in fine. En effet, en l'absence de mise en examen et de renvoi devant une juridiction du fond, la personne objet de l'écoute ne peut jamais la contester (décision n° 2014-693 du 25 mars ; décision n° 2014-387 du 4 avril ; décision n° 2014-390 du 11 avril). Il suffit de lire un considérant tiré de la décision du 4 avril 2014 précitée pour être persuadé de l'intérêt que nous avons à déférer d'urgence au Conseil Constitutionnel les articles 100 et suivants du Code de procédure pénale : « Considérant toutefois qu'en l'absence de mise en œuvre de l'action publique conduisant à la mise en cause d'une personne intéressée par une visite domiciliaire, une perquisition ou une saisie autorisées en application des dispositions contestées, aucune voie de droit ne permet à cette personne de contester l'autorisation donnée […] et la régularité des opérations de visite domiciliaire, de perquisition ou de saisie mises en œuvre en application de cette autorisation ; que, par suite, les dispositions contestées méconnaissent les exigences découlant de l'article 16 de la Déclaration de 1789 et doivent être déclarées contraires à la Constitution ». Forts de ces décisions, nous devons être intransigeants en cas de violation de nos principes fondamentaux. Vie du Conseil M. Aurélien Boulanger, secrétaire de la commission des Finances, a rappelé la vigilance avec laquelle l’exécution budgétaire était suivie. Séance du mardi 8 avril 2014 M. Jean-Marc Fedida, secrétaire de la commission de Discipline, a indiqué que 48 dossiers avaient fait l’objet d’une ouverture disciplinaire depuis le 1er janvier, ce qui, sur l’année entière, devrait aboutir sensiblement au même nombre d’ouvertures qu’en 2013. Conseil de l'Ordre L’incubateur et le prix de l’innovation Les fondateurs de l’Incubateur, Mmes Alexandra Uhel, Lise Damelet, M. Adrien Perrot, avocats et M. Frédéric Pelouze ont présenté, au Conseil de l’Ordre, la mission que lui ont confiée les bâtonnier et vice-bâtonnier. Se définissant comme think tank sur la profession, l’Incubateur réfléchit notamment à de nouveaux modes d’exercice professionnel pour les avocats, quitte à faire évoluer la déontologie de la profession pour s’adapter aux nouveaux marchés du droit et aux demandes des justiciables. L’Incubateur s’inspire de ce qui se fait à l’étranger, notamment dans les pays anglo-saxons et en Belgique, afin de proposer des idées novatrices. Il remettra un prix de l’Innovation aux trois cabinets les plus innovants de France. Demande d’intervention l’Ordre devant la CEDH volontaire de Le Conseil a adopté à la majorité des votants, la demande soutenue par M. Basile Ader, AMCO, d’intervention volontaire de l’Ordre dans la procédure engagée par M. Jean-Pierre VersiniCampinchi devant la Cour européenne des droits de l’Homme, contre la sanction qui lui a été infligée par arrêt de la Cour d’appel de Paris en date du 24 septembre 2009, fondée sur ce que révélaient des écoutes effectuées entre sa collaboratrice et son client. Bilan trimestriel des 12 secrétaires de commissions M. Emmanuel Pierrat, secrétaire de la commission Culture, a rappelé que la Grande Bibliothèque du Droit était en ligne, et qu'elle a d'ores et déjà comptabilisé plus de 4.000 connections en 48 heures, dont beaucoup de l’étranger. M. Pierrat a également rappelé le partenariat entre l’Ordre et le Fonds municipal d'art contemporain pour la mise à disposition d’œuvres contemporaines exposées à la Maison du Barreau, ainsi que les nouvelles acquisitions du musée du barreau de Paris lors de la vente aux enchères organisée à la suite du décès de M. Jacques Vergès. www.lebulletin.fr M. Dominique Piau, secrétaire de la commission de Déontologie, a précisé que les délais de règlement des dossiers s’étaient raccourcis puisqu’une grande majorité d'entre eux est traitée dans les 30 jours. M. Jean-François Péricaud, secrétaire de la commission de Contrôle des missions et de leur coût, a rappelé que cette dernière contrôle les missions confiées par l’Ordre à certains confrères. La commission a sollicité leurs lettres de mission, leurs fiches de diligences et leurs factures pour dresser un état concret de la situation. M. Jean-Jacques Uettwiller, substituant M. Alexandre Moustardier, secrétaire de la commission de l’Exercice, a rappelé la réinstauration, au barreau de Paris, des stages dits « article 84 » des avocats étrangers, selon des modalités spécifiques aux autres barreaux, et indiqué que la commission travaillait à la mise en recouvrement des arriérés des cotisations des confrères qui quittaient le barreau. M. Xavier Autain, substituant M. Louis Degos, secrétaire de la commission des Affaires publiques, a rappelé la parution du Fil Info tous les 15 jours, les vœux aux corps constitués qui se sont tenus pour la première fois, ainsi que la mise en place des rencontres Open Paris Bar avec des personnalités du monde politique, des médias et du monde juridique. M. Dominique Borde, secrétaire de la commission Internationale, a rappelé les trois Campus de cette année : Cambodge (février), Mali (septembre) et Brésil (novembre). Mme Karine Mignon-Louvet, secrétaire de la commission Solidarité et Qualité de vie, procède à l'audit des différents services pour une prise en compte en amont des difficultés des confrères et une meilleure prise en charge. Elle a également précisé qu’outre le numéro bleu, une convention allait être signée par le barreau pour un accès gratuit à des thérapeutes. M. Bertrand Périer, secrétaire de la commission Communication, a souligné le rôle de la commission dans l'appui à la participation du bâtonnier et du vicebâtonnier aux débats d'ampleur nationale (secret, géolocalisation, etc.) et dans l'accompagnement des événements du barreau (lancement de la Grande Bibliothèque du Droit et de la mutuelle santé, appui au Barreau entrepreneurial, etc.). Au titre des moyens, il a insisté sur quelques chiffres clés : plus de 10.000 personnes équipées de l'application mobile, 1.600 abonnés au compte twitter @batonnierparis créé le 14 janvier 2014, 6.000 3 / 18 "fans" sur la page Facebook de l'Ordre, plus de vingt interventions en direct à la télévision ou à la radio. Il a annoncé le lancement prochain d'un nouveau magazine bimestriel "Escalier A", financé en grande partie par de la publicité, et destiné à faire connaître l'action de l'Ordre et à promouvoir l'image de la profession. Mme Delphine Pujos, secrétaire de la commission Barreau entrepreneurial, a rappelé le rôle de l’Incubateur et l’accompagnement des confrères dans leurs projets d’installation ou de développement par la mise à disposition d'outils juridiques et comptables, ainsi que de permanences tous les lundis pour leur apporter des réponses personnalisées. Mme Pujos a également rappelé le partenariat de l’Ordre avec la BNP qui permet de bénéficier de taux préférentiels pour l’installation, ainsi que la publication d'un Vademecum réactualisé des structures d’exercice. M. Etienne Lesage a rappelé le projet de réforme en cours du bureau pénal, et la volonté du bâtonnier de développer la communication électronique pénale. Examen des subventions des associations Le Conseil a examiné les demandes et voté les subventions des associations du barreau de Paris. Divers membres du Conseil ont sollicité des votes nominatifs pour certaines organisations. Seuls ces votes sont ci-après reproduits. Le MAC (Manifeste des Avocats Collaborateurs) a demandé une subvention de 13.500 €. La commission des Finances a proposé 5.000 €, somme qui a été refusée au terme des votes suivants : Abstentions : 4 M. Jean-Marc Fedida Mme Clarisse Brely M. Bertrand Perier Mme Annabel Boccara Contre : 16 M. le bâtonnier doyen Paul-Albert Iweins M. le bâtonnier Jean Castelain M. le vice-bâtonnier Jean-Yves Le Borgne M. Louis Buchman Mme Elisabeth Cauly Mme Marie-Alice Jourde Mme Elizabeth Oster M. Denis Chemla Mme Laurence Boyer M. Emmanuel Pierrat M. Xavier Autain M. Jacques Bouyssou Mme Karine Mignon-Louvet M. Romain Carayol M. Vincent Ohannessian M. Dominique Piau Pour : 13 M. Jean-François Pericaud www.lebulletin.fr Mme Catherine Brun-Lorenzi M. Jean-Jacques Uettwiller M. Xavier Chiloux M. Alexandre Varaut Mme Saliha Herida M. Louis Degos M. Avi Bitton Mme Delphine Pujos M. Serge Bakoa Mme Valérie Duez-Ruff M. Aurélien Boulanger M. Pierre-Igor Legrand Le Conseil a finalement accordé au MAC une subvention de 2.000 € à l'issue du vote suivant : Abstentions : 6 M. Jean-Marc Fedida Mme Laurence Boyer Mme Clarisse Brely Mme Annabel Boccara M. Avi Bitton M. Bertrand Perier Pour : 16 M. Jean-François Pericaud Mme Catherine Brun-Lorenzi M. Jean-Jacques Uettwiller M. Denis Chemla M. Aurélien Boulanger M. Xavier Chiloux M. Alexandre Varaut M. Emmanuel Pierrat M. Xavier Autain M. Jacques Bouyssou Mme Saliha Herida M. Louis Degos Mme Delphine Pujos M. Serge Bakoa Mme Valérie Duez Ruff M. Pierre-Igor Legrand Contre : 11 M. le bâtonnier doyen Paul-Albert Iweins M. le bâtonnier Jean Castelain M.le vice-bâtonnier Jean-Yves Le Borgne M. Louis Buchman Mme Elisabeth Cauly Mme Marie-Alice Jourde Mme Elizabeth Oster Mme Karine Mignon-Louvet M. Romain Carayol M. Vincent Ohannessian M. Dominique Piau Le Tennis Club du Palais a demandé une subvention de 3.500 € et la commission des Finances a proposé une subvention de 1.000 €. Le Conseil a voté une subvention de 2.000 € comme suit : Abstentions : 0 Contre : 12 M. le bâtonnier doyen Paul-Albert Iweins M. le bâtonnier Jean Castelain M. le vice-bâtonnier Jean-Yves Le Borgne Mme Catherine Brun-Lorenzi 4 / 18 M. Louis Buchman Mme Elisabeth Cauly Mme Marie-Alice Jourde Mme Elizabeth Oster M. Jean-Jacques Uettwiller M. Aurélien Boulanger M. Jean-Marc Fedida M. Alexandre Varaut Conseil de discipline Pour : 16 M. Jean-François Pericaud M. Denis Chemla M. Emmanuel Pierrat M. Xavier Autain M. Jacques Bouyssou Mme Saliha Herida Mme Clarisse Brely Mme Karine Mignon-Louvet M. Louis Degos M. Bertrand Perier M. Vincent Ohannessian Mme Annabel Boccara Mme Delphine Pujos M. Serge Bakoa Mme Valérie Duez-Ruff M. Pierre-Igor Legrand - Méconnaissance des règles de la profession, notamment celles de délicatesse, d’honneur et de confraternité, résultant de l’article 1.3 du RIN, par la tenue à l’encontre de confrères composant la commission de déontologie et de MCO, de propos particulièrement injurieux mettant en cause la probité des MCO pris individuellement et collectivement ; Vote d’une autorisation d'agir en justice - Méconnaissance des règles de la profession d’avocat et notamment celles résultant de l’article P. 66 du règlement intérieur du barreau de Paris du fait d'une absence de tenue de comptabilité concernant une SELARL dont l'avocat poursuivi assurait la gérance ; A l’unanimité des votants, le Conseil a autorisé M. le bâtonnier, au nom de l’Ordre des avocats de Paris, à interjeter appel d’un jugement rendu par le Tribunal administratif d’Orléans le 13 février 2014 rejetant le recours de l’Ordre des avocats de Paris contre les actes détachables d’un marché public portant sur une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’exploitation des transports urbains de la ville de Vierzon, au motif qu’il ne justifirait pas d’un intérêt à agir suffisamment direct et certain. Nouveau contrat type de collaboration incluant l’allongement du congé paternité A la majorité des votants, le Conseil a adopté l’article 16-2 du contrat type de collaboration libéral, tel que publié en annexe VI-A du règlement intérieur du barreau de Paris : « Article 16-2 : Paternité. Le collaborateur libéral aura la possibilité de suspendre sa collaboration pendant quatre semaines réparties sur une période de six mois suivant la naissance de l'enfant. Il en avise celui avec lequel il collabore un mois avant le début de la suspension. Le collaborateur libéral reçoit pendant la période de suspension sa rétrocession d’honoraires habituelle, sous la seule déduction et jusqu’à due concurrence des indemnités journalières perçues dans le cadre du régime d’assurance maladie des professions libérales. » www.lebulletin.fr Ouvertures disciplinaires Le 8 avril 2014, l’autorité de poursuite a engagé des procédures disciplinaires à l’encontre de sept confrères pour les motifs suivants : - Méconnaissance des règles de la d’avocat notamment celles résultant de du RIN du fait de la mise en oeuvre fiscaux sans aucun mandat des requérants; profession l’article 6.2 de recours prétendus - Méconnaissance des règles de la profession d’avocat et notamment celles de désintéressement, de compétence et de prudence résultant de l’article 1.3 du RIN ; -Méconnaissance des règles de la profession d’avocat notamment celles d’honneur et de probité résultant de l’article 1.3 du RIN ; - Méconnaissance des règles de la profession d’avocat et notamment celles de l’article P 67 du règlement intérieur du barreau de Paris, l'avocat concerné ne s’acquittant pas des contributions fiscales et des cotisations sociales dont il est redevable ; - Méconnaissance des règles de la profession d’avocat et notamment celles résultant de l’article P 75-3 du règlement intérieur du barreau de Paris du fait d'un défaut de tenue de comptabilité professionnelle ; - Méconnaissance des règles de la profession d’avocat et notamment celles de probité, de dignité et de conscience rappelées par l’article 1.3 du RIN ; - Méconnaissance des règles de la profession d’avocat et notamment des dispositions de l’article P 67 du règlement intérieur du barreau de Paris par défaut de souscriptions de déclarations de TVA d’une SELARL dont l'avocat poursuivi était le gérant et pour avoir effectué des déclarations minorées à l’administration fiscale ; - Méconnaissance des règles de la profession d’avocat et notamment celles de probité de l’article 1.3 du RIN ; 5 / 18 - Méconnaissance des règles et obligations de la profession d’avocat et notamment des principes, de probité, de prudence, d’humanité, de désintéressement et de compétence, l'avocat poursuivi s'étant rendu coupable de faits jugés définitivement par un Tribunal correctionnel sous la qualification de complicité d’abus frauduleux de l’ignorance ou de la faiblesse d’une personne vulnérable, en l’espèce et selon les motifs de la décision entreprise, en ayant laissé un chéquier à la disposition du compagnon d'une majeure protégée, tout en ayant connaissance de l’usage abusif qu’il en faisait ; - Méconnaissance des règles de la profession d’avocat notamment celles de probité, de conscience, de dignité, de compétence et de prudence visées à l’article 1.3 du RIN en participant à des faits qualifiés et condamnés à titre définitif par la Cour d’appel de Paris, sous la prévention d’escroquerie en bande organisée et blanchiment en bande organisée ayant consisté à mettre à la disposition de malfaiteurs les moyens de la profession d’avocat. • Possibilité de compléter par une garantie assistance • Affiliation possible jusqu’à 75 ans • Garanties viagères tant que l’affilié relève du régime des travailleurs non salariés ou lorsqu’il devient retraité. Pierre-Olivier SUR se réjouit : « Nous souhaitions apporter un service global efficace aux avocats en matière de prévoyance et de santé. C’est le cas aujourd’hui avec la création de la mutuelle et la mise en place, avec notre partenaire AON Hewitt, du guichet unique « Prévoyance, Santé et Garantie Perte de Collaboration ». Les avocats et leurs familles ont désormais la possibilité de bénéficier d’une couverture santé complète négociée au meilleur prix grâce au poids du barreau de Paris ». Maintien de Christiane Taubira au ministère de la Justice Communiqués Pierre-Olivier Sur et Laurent Martinet, bâtonnier et vice-bâtonnier de Paris ont félicité Christiane Taubira pour son maintien au poste de Garde des Sceaux. « Elle bénéficie de notre confiance et d’une désormais longue amitié avec le barreau de Paris. Nous savons qu'elle aura à cœur de maintenir le dialogue constructif avec les 26 500 avocats parisiens». Le barreau de Paris lance sa mutuelle de santé dédiée Pour le barreau de Paris, le nouveau gouvernement aura une opportunité historique de changer la nature même de l'action du ministère de la Justice. « Nous sommes convaincus, avec Laurent Martinet, que le droit est une arme civique sans égale pour répondre à la crise de confiance et à la crise économique qui minent notre République », explique Pierre-Olivier Sur. Voulue par le bâtonnier Pierre-Olivier Sur et le vicebâtonnier Laurent Martinet, la création de la mutuelle du barreau de Paris est un progrès majeur pour la protection sociale des avocats. Sous leur impulsion, l’Ordre de Paris est le premier barreau de France à offrir à ses 25 000 membres et à leurs familles, une complémentaire santé dédiée, en partenariat avec AON Hewitt. 5 formules sont proposées à partir de 30€ par mois. Les conditions proposées par la mutuelle du barreau de Paris sont particulièrement attractives : • 5 formules santé au choix de l’avocat et de sa famille • À partir de 30€ par mois par personne • Gratuité pour les enfants à compter du 3e enfant • Sans délai d’attente sur les garanties au moment de l’affiliation : ◦ avant le 1er mai 2014 ◦ pour l’avocat inscrit au barreau de Paris depuis moins de 2 mois ◦ pour l’avocat ayant résilié sa précédente mutuelle depuis moins de 2 mois ◦ pour l’avocat justifiant d’un changement de situation de famille • Loi Madelin applicable (article 154 bis du CGI) www.lebulletin.fr Pour faire face à la crise de confiance démocratique, le Garde des Sceaux doit être « l'avocat des libertés publiques », selon Pierre-Olivier Sur. « Il nous apparaît essentiel que la Chancellerie puisse jouer son rôle d'alerte et de contrôle contre les mesures liberticides. L'épisode des écoutes téléphoniques et celui de la loi sur la géolocalisation ont laissé des traces. Nous craignons d'autres projets à venir, notamment sur le renseignement ou sur les libertés numériques, pour lesquels nous attendrons de la Chancellerie, non pas seulement qu'elle s'attelle à travailler à la conformité juridique de ces textes, mais qu'elle réagisse, politiquement, à chaque fois qu'un droit sera menacé. » Le barreau de Paris sera particulièrement attentif à la réforme de la procédure pénale et notamment la transposition, à la lettre, des directives européennes, afin de garantir, enfin, pour la défense de tous les justiciables, l'égalité des armes au sein de l'enquête pénale. Il faudra aussi, après la rencontre des bâtonniers avec le Président de la République, avancer concrètement sur une protection efficiente du secret professionnel des clients de l'avocat. Pour répondre à la crise économique, le barreau de Paris propose une mobilisation de tous les acteurs du droit. « Nous avons, nous juristes et ce, quelle que soit notre profession, les moyens et l'expertise 6 / 18 pour accompagner les acteurs économiques et relancer la croissance », explique Laurent Martinet, vice-bâtonnier de Paris. « Il appartient au Garde des Sceaux, avec le ministre de l'Economie et des Finances de libérer cette énergie. Nous saurons répondre présents. Nous attendons pour cela des conditions d'exercice professionnel élargies et un dépoussiérage de certains statuts hérités de l'histoire. Il faut remettre en cause les rentes de situation pour redonner du souffle à l'économie du droit. » Cette année encore, les avocats du barreau de Paris et la Mairie de Paris se mobilisent pour aider les contribuables parisiens à remplir leurs déclarations de revenus. Pour cette opération 150 avocats fiscalistes seront présents dans les 20 mairies d'arrondissement de la capitale. Les avocats du barreau de Paris seront par ailleurs très attentifs à ce que le pacte de responsabilité puisse bénéficier aux entrepreneurs individuels comme aux autres acteurs économiques : ainsi que l’a promis le Président de la République, il faut revoir la question des cotisations familiales qui étouffent les structures d’exercice. Ils proposent par ailleurs au Garde des Sceaux de travailler à une grande loi sur les actions de groupe, pour développer les « class actions à la française » avec toutes les garanties, tant pour les consommateurs que pour les entreprises. Ces consultations sont gratuites et ne nécessitent pas de prise de rendez-vous. Elles se tiennent en toute confidentialité, dans le respect des règles du secret professionnel qui s'imposent aux avocats. Grande Bibliothèque du Droit Depuis le 1er avril 2014, la Grande Bibliothèque du Droit (GBD), bibliothèque juridique numérique gratuite, est accessible à tous via l’URL www.lagbd.org. En l’espace d’une semaine, ce sont près de 4.000 visiteurs qui ont pu découvrir le contenu de la GBD. La charte des usages signée le 10 mars dernier entre l’Ordre des avocats de Paris et JurisPedia, branche juridique de Wikipedia, permet à la GBD de disposer d’un grand nombre d’articles provenant de l'encyclopédie juridique libre. Avec cette initiative, l’institution ambitionne de devenir le plus grand diffuseur de droit, de doctrine, de jurisprudence et de modèles d’actes en France. Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de Paris, explique : « Nous nous étions engagés à rendre l'information juridique plus accessible tant aux professionnels du droit qu'aux citoyens. Je suis fier de la GBD qui représente une vraie avancée dans la diffusion et le rayonnement du droit ». Chaque nouvel article posté sur le site de la GBD sera validé préalablement par un comité scientifique présidé par Emmanuel Pierrat, membre du Conseil de l’Ordre. Les avocats de Paris aident gratuitement les parisiens à remplir leur déclaration de revenus www.lebulletin.fr Les avocats parisiens assureront une permanence, le jeudi 15 mai 2014, sans interruption de 9h à 18h dans chaque mairie. Dans les mairies des 12e et 18e, une nocturne aura lieu jusqu'à 19h. Pour la 3e année consécutive, un avocat fiscaliste, assisté d'un interprète en langue signe, donnera des consultations à la Mairie du 9e de 9h à 15h. Nouveauté cette année : la ligne téléphonique SOS Avocats sera exclusivement dédiée, ce jour-là de 19h à 23h30, aux questions d'ordre fiscal (tél. : 0 825 39 33 00 - numéro indigo 0,09€/min.). Les questions des contribuables parisiens portent le plus souvent sur : • les modalités de déclaration, • les règles de rattachement des enfants et des ascendants, • les réductions d'impôt liées à l'achat et aux travaux dans la résidence principale, • les nouvelles règles d'imposition des indemnités d'accident du travail et de départ en retraite, • l'exonération des heures supplémentaires, • la déclaration des revenus fonciers, • les changements intervenus dans le foyer fiscal. Cette opération répond à la volonté du barreau de Paris et de la Ville de Paris d'apporter conseil et assistance aux citoyens et de leur faciliter l'accès au droit. Plus de renseignements : - au 01 80 27 19 20 et sur le site www.avocatparis.org - à l'accueil des mairies d'arrondissement - sur www.accesaudroit.paris.fr - par téléphone au 3975 (coût d'un appel local à partir d'un poste fixe sauf tarif propre à votre opérateur) International Programme d’échange « Gray’s Inn of court – Barreau de Paris – EFB » - Stage à Londres en juillet 2014 Pour qui ? Cette proposition s’adresse à de jeunes confrères ayant une excellente maîtrise de l’anglais et un intérêt marqué pour la procédure comparée. 7 / 18 Quand et où ? Au mois de juillet 2014. À Gray’s Inn, l’une des quatre plus prestigieuses Inns of Court de Londres. Les Inns of Court ont l’exclusivité de la formation des barristers. Le gouvernement du Sri Lanka avait jusqu'ici ignoré les deux appels du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies lui demandant de mener des investigations crédibles et indépendantes afin de faire la lumière sur des allégations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Programme : Le programme comprend un séminaire introductif, un stage auprès d’un barrister, une semaine à Crown Court dont 3 jours au Old Bailey, une semaine à la High Court et à la Court of Appeal, la participation au programme de formation continue de Gray’s Inn et s’achève par une plaidoirie au pénal selon les règles de procédure anglaise. Ainsi, lors d'un vote qui s'est déroulé le 27 mars dernier, le Conseil des droits de l'Homme a décidé de charger le Haut-commissariat aux droits de l'Homme des Nations Unies (HCDH) d'enquêter sur les violences commises par toutes les parties dans cette guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés. Comment ? Un dossier doit être adressé avant le 30 avril à l’attention du département des relations internationales (Ordre des avocats à la Cour de Paris, 11 place Dauphine, 75053 Paris Cedex 01). Le dossier de candidature doit contenir les pièces justificatives suivantes : - Une lettre de motivation en français et en anglais ; - Un curriculum vitae en français et en anglais ; - Une photo d’identité ; - Un projet de budget. Les candidats sélectionnés seront ensuite entendus par la commission des stages à l’étranger qui sélectionnera quatre candidats et allouera éventuellement une aide forfaitaire aux confrères retenus. Contacts : E-mail : [email protected] Tél : 01 44 32 49 30 Droits de l'Homme Contact Anne Souléliac, responsable droits l’Homme [email protected] C’est le cas notamment de la militante Balendran Jeyakumari qui a été arrêtée et emprisonnée avec sa fille de 13 ans mi-mars, soit 2 semaines avant l’ouverture de l’enquête internationale. Elles sont toujours détenues ! Deux défenseurs, Ruki Fernando et le père Praevan, deux autres militants ayant dénoncé des cas de torture, ont également été arrêtés et emprisonnés avant d’être relâchés sous la pression de la communauté internationale. L’ouverture de cette enquête est importante pour les victimes de cette guerre civile sanglante et pour les défenseurs des droits humains qui mettent quotidiennement leur vie en péril pour rechercher la vérité et demander justice. Égypte : procès expéditif et condamnation à mort de 529 Frères musulmans de Nations Unies : Ouverture d’une enquête concernant les violences commises pendant la guerre civile au Sri Lanka C’est avec une grande satisfaction que le barreau de Paris accueille la nouvelle concernant l’ouverture d’une enquête, par les Nations Unies, sur les crimes commis au Sri Lanka. Le 23 juin 2010, le secrétaire général des Nations Unies avait instauré un groupe d’experts indépendants pour faire la lumière sur les crimes de guerre qui auraient été commis durant les derniers mois d'un conflit entre l’armée sri lankaise et les Tigres de Libération de l’Eelam Tamoul (LTTE). Le rapport du panel d’experts, publié le 25 avril 2011, conclut à la crédibilité des accusations formulées à l’encontre des forces gouvernementales sri lankaises et des LTTE. www.lebulletin.fr Depuis la fin du conflit en 2009, les défenseurs des droits humains, militants et journalistes ainsi que les membres de la société civile s’étant ouvertement montrés critiques face à l’attitude du gouvernement, sont régulièrement harcelés et menacés. Le barreau de Paris, membre de la Coalition mondiale contre la peine de mort, est particulièrement choqué par la condamnation à mort, le lundi 24 mars 2014, de 529 partisans du président islamiste Mohamed Morsi pour la mort d'un offocier de police dans la province d'Al-Minya, en MoyenneEgypte. Ces faits avaient eu lieu lors des événements sanglants qui ont entouré la dispersion en août 2013 des sit-in des Frères musulmans protestant contre la destitution par l'armée du président Morsi. Ce procès a été expéditif. Il a débuté le 22 mars et 48 heures plus tard 529 personnes ont été condamnées à mort. Le magistrat en charge de cette affaire n’a même pas accordé la parole aux avocats de la défense. Ces derniers n’ont pas été autorisés à assister au prononcé du verdict. La justice a clairement été instrumentalisée à des fins politiques. La prochaine étape est un recours en appel devant la Cour de cassation, conformément à la procédure criminelle égyptienne. Comme le verdict prévoit la peine capitale, celui-ci devra obligatoirement 8 / 18 être soumis au mufti d'Al-Azhar, la plus haute institution religieuse d'Égypte, qui donnera au juge son avis sur cette peine. Il ne s’agit cependant pas d’une opinion contraignante et la décision finale reviendra au magistrat. Le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication. Les dispositions relatives à l'élargissement du champ des trimestres « réputés cotisés » sont applicables pour les pensions prenant effet à compter du 1er avril 2014. Légifrance, Décret n°2014-350 du 19 mars 2014, JO du 20 mars 2014 Veille Veille professionnelle Contact Centre de documentation Sandra Trichon [email protected] Circulaire relative à la géolocalisation La Direction des affaires criminelles et des grâces a émis le 1er avril 2014 une circulaire présentant le champ d’application de la loi relative à la géolocalisation en temps réel, la procédure applicable aux opérations de géolocalisation, les dispositions dérogatoires dans le cadre de l’urgence, le dispositif relatif à la protection des personnes ayant permis l’installation d’un dispositif de géolocalisation et les opérations de géolocalisation dans le cadre de l’enquête douanière. La DACG a fourni des formulaires permettant la mise en œuvre de la loi relative à la géolocalisation. Circulaire relative à la loi sur la géolocalisation, 1er avril 2014, DACG Retraite : un décret élargit le champ des trimestres « réputés cotisés » Un décret n° 2014-350 du 19 mars 2014 relatif à la retraite anticipée au titre des « carrières longues » a été publié au JO du 20 mars. Ce texte est pris en application de l'article 26 de la loi n° 2014-40 du 20 janvier 2014 garantissant l'avenir et la justice du système de retraite. Le texte élargit, notamment pour les avocats, le champ des trimestres « réputés cotisés » pour le bénéfice de la retraite anticipée pour carrière longue. Ces trimestres « réputés cotisés » correspondent à des trimestres non cotisés par l'assuré et financés par la solidarité nationale. Seront donc dorénavant « réputés cotisés », quatre trimestres de service national, quatre trimestres de maladie et accidents du travail, deux trimestres au titre des périodes d'invalidité, quatre trimestres de chômage indemnisé, tous les trimestres de majoration de durée d'assurance attribués au titre du compte personnel de prévention de la pénibilité ainsi que tous les trimestres liés à la maternité. www.lebulletin.fr L’aléa ne constitue pas une condition de validité de la convention d’honoraire de résultat Le 27 mars 2014, la Cour de cassation a censuré une cour d’appel qui avait prononcé la nullité d’une convention d’honoraires fixant un honoraire de résultat au motif qu’il n’existait plus, au moment du nouvel accord conclu entre l’avocat et son client, aucun aléa sur l’existence ou le montant de la créance de la cliente. Pour la haute juridiction, l’existence d’un aléa ne constitue pas une condition de validité de la convention prévoyant un honoraire de résultat. Légifrance, la Cour de cassation du 27 mars 2014, n°13-11682 Secret professionnel : envoi de la copie d’une plainte contre un confrère au procureur Un avocat avait été poursuivi disciplinairement pour non-réponse aux courriers du bâtonnier relatifs à des demandes de paiement de cotisations ordinales et d'assurance professionnelle ainsi qu’aux courriers l’invitant à prendre contact avec les services de l'Ordre pour fixer un rendez-vous dans le cadre d'une enquête déontologique. Lui était également reproché un manquement aux principes essentiels du fait de la divulgation à des personnes ayant autorité, d'un courrier visant un de ses confrères et concernant des faits relatifs à la vie privée. La cour d’appel de Versailles, le 27 mars 2014, a confirmé la relaxe de l’avocat. Elle précise que les rappels de paiement de la cotisation ordinale ont été adressés en lettre simple à la SCP à laquelle il appartenait et non à l’avocat personnellement, durant une période où il faisait l'objet d'une mesure de suspension d'exercice. Par ailleurs, les juges notent qu’il n'est pas contesté que l'avis de réception de la lettre recommandée adressée à la SCP n'a pas été signé par l’avocat. Il n'est donc pas établi que l’avocat, éloigné de son cabinet sous l'effet de la mesure de suspension, a eu connaissance de ces missives l'invitant à régulariser sa situation et qu'il se serait abstenu délibérément du règlement de ses cotisations ordinales. Enfin, concernant, la divulgation à des personnes ayant autorité d'un courrier visant un confrère, l’avocat a rappelé que, par lettre recommandée, il avait déposé une plainte déontologique devant le bâtonnier à l’encontre d’un confrère, soulevant ainsi un conflit d’intérêts 9 / 18 possible, dans le cadre de sa procédure de divorce. Il a, par la suite, informé le bâtonnier de ce qu’il adressait copie de cette plainte au président de la commission de discipline, au procureur général et au procureur de la République. européenne a interprété, le 1er avril dernier, les articles 49 et 54 TFUE relatifs, respectivement, à la liberté d’établissement et au principe d’égalité de traitement (Felixstowe Dock and Railway Company e.a., aff. C-80/12). La cour d’appel expose qu’il convient de relever que l'instruction de la plainte déposée par l’avocat n'a été effective qu'après l'information donnée au bâtonnier de sa communication aux autorités précitées alors que son examen revêtait pour le plaignant une urgence réelle. Il est enfin noté que ces autorités étant tenues tant au secret professionnel qu'à de strictes obligations déontologiques, cet envoi ne contrevient pas aux principes essentiels de la profession d'avocat. Dans l’affaire au principal, des sociétés britanniques ont voulu imputer les pertes d’une société du groupe d’entreprises dont elles font partie sur leurs bénéfices. La réglementation britannique prévoit que les pertes peuvent être transférées entre une société membre d’un groupe et une autre détenue par un consortium, lorsqu’elles sont liées par une troisième société de liaison, qui est à la fois membre du groupe et du consortium. Les autorités fiscales britanniques ont rejeté leur demande au motif que la société de liaison était luxembourgeoise et n’avait ni sa résidence fiscale ni un établissement stable au Royaume-Uni. La juridiction de renvoi a interrogé la Cour sur le point de savoir si les articles 49 et 54 TFUE doivent être interprétés en ce sens qu’ils s’opposent à une législation d’un État membre qui admet la possibilité pour une société résidente appartenant à un groupe d’obtenir le transfert de pertes subies par une autre société résidente appartenant à un consortium lorsqu’une société de liaison appartenant à la fois à ce groupe et à ce consortium réside également dans ledit État membre, et cela indépendamment de la résidence des sociétés détenant elles-mêmes ou au moyen de sociétés intermédiaires le capital de la société de liaison et des autres sociétés concernées par le transfert de pertes, alors qu’elle exclut une telle possibilité lorsque la société de liaison est établie dans un autre État membre. La Cour constate que la condition de résidence prévue pour la société de liaison instaure une différence de traitement entre les sociétés résidentes reliées par une société de liaison britannique, qui bénéficient de l’avantage fiscal en cause, et les sociétés résidentes reliées par une société de liaison établie dans un autre État membre, qui n’en bénéficient pas. Cette différence de traitement, qui rend fiscalement moins attrayante la création d’une société de liaison dans un autre État membre, constitue une restriction à la liberté d’établissement. La Cour relève, par ailleurs, que cette restriction ne peut être justifiée par des raisons impérieuses d’intérêt général tirées de la lutte contre l’évasion fiscale ou de l’objectif visant à préserver une répartition équilibrée du pouvoir d’imposition entre les États membres. Cour d’appel de Versailles du 27 mars 2014 n°13-08427 Base de données déontologiques et professionnelles, espace avocat du site de l’ordre Veille européenne (DBF) Contact Valérie Haupert [email protected] www.dbfbruxelles.eu [email protected] Attribution de contrats de concession La directive 2014/23/UE sur l’attribution de contrats de concession, la directive 2014/24/UE sur la passation des marchés publics et la directive 2014/ 25/UE relative à la passation de marchés par des entités opérant dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des transports et des services postaux ont été publiées, le 28 mars dernier, au Journal officiel de l’Union européenne. La directive 2014/23/UE a pour objectif d’unifier le régime juridique des concessions de travaux et de services, de faciliter l’accès des entreprises européennes au marché des concessions, d’en renforcer les garanties procédurales et d’en limiter la durée, tout en préservant le libre choix des États membres concernant le mode de gestion de leurs services publics. Les directives 2014/24/UE et 2014/ 25/UE, relatives à la passation des marchés publics, visent, quant à elles, à réduire les délais de procédure, à créer un partenariat d’innovation et à simplifier les dossiers de candidatures. Elles encouragent également le recours à la procédure concurrentielle avec négociation et la prise en compte de critères environnementaux et sociaux pour la passation des marchés publics. Les 3 directives entreront en vigueur le 17 avril 2014 et les États membres sont tenus de les transposer dans leur ordre juridique national au plus tard le 18 avril 2016. Impôt sur les sociétés - Dégrèvement fiscal Saisie d’un renvoi préjudiciel par le First-tier Tribunal (Royaume-Uni), la Cour de justice de l’Union www.lebulletin.fr Droit d’auteur et droits voisins Saisie d’un renvoi préjudiciel par l’Oberster Gerichtshof (Autriche), la Cour de justice de l’Union européenne a, notamment, interprété, le 27 mars dernier, l’article 8 §3 de la directive 2001/29/CE sur l’harmonisation de certains aspects du droit d’auteur et des droits voisins dans la société de l’information (UPC Telekabel Wien, aff. C-314/12). Dans le litige au principal, deux sociétés de production cinématographique ont constaté qu’un site Internet proposait, sans leur accord, de télécharger ou de regarder en « streaming » certains des films qu’elles avaient produits. Une ordonnance 10 / 18 interdisant à un fournisseur d’accès à Internet de fournir à ses clients l’accès au site Internet litigieux a été rendue, puis contestée par ledit fournisseur d’accès. La juridiction de renvoi a, notamment, interrogé la Cour sur le point de savoir si l’article 8 §3 de la directive doit être interprété en ce sens qu’une personne qui met à la disposition du public sur un site Internet des objets protégés sans l’accord du titulaire de droits, au sens de l’article 3 §2 de cette directive, utilise les services du fournisseur d’accès à Internet des personnes qui consultent ces objets, lequel serait à considérer comme un intermédiaire au sens de l’article 8 §3 de la directive. Tout d’abord, la Cour note que l’article 8 §3 de la directive prévoit la possibilité pour les titulaires de droits de demander qu’une ordonnance sur requête soit rendue à l’encontre des intermédiaires dont les services sont utilisés par un tiers pour porter atteinte à l’un de leurs droits. Elle souligne que le terme d’«intermédiaire» vise toute personne qui transmet dans un réseau une contrefaçon, commise par un tiers, d’une œuvre protégée ou d’un autre objet protégé. La Cour considère, dès lors, qu’un fournisseur d’accès à Internet qui permet à ses clients d’accéder à des objets protégés mis à la disposition du public sur Internet par un tiers est un intermédiaire dont les services sont utilisés pour porter atteinte à un droit d’auteur au sens de l’article 8 §3 de la directive. Il n’est pas déterminant que les personnes qui composent le public aient ou non effectivement eu accès à l’œuvre. Enfin, la Cour conclut que les droits fondamentaux reconnus par le droit de l’Union ne s’opposent pas à ce qu’il soit fait interdiction, au moyen d’une injonction prononcée par un juge, à un fournisseur d’accès à Internet d’accorder à ses clients l’accès à un site Internet mettant en ligne des objets protégés sans l’accord des titulaires de droits, lorsque cette injonction ne précise pas quelles mesures il doit prendre. Le fournisseur d’accès peut échapper aux astreintes visant à réprimer la violation de l’injonction en prouvant à la juridiction nationale qu’il a pris toutes les mesures raisonnables, à condition qu’elles ne privent pas inutilement les utilisateurs d’Internet de la possibilité d’accéder de façon licite aux informations disponibles et que ces mesures aient pour effet d’empêcher les consultations non autorisées des objets protégés. amené à la majoration du montant de l’amende, deux décisions prises pour des infractions similaires en 1984 et 1988 et donc d’avoir fait une application incorrecte des règles sur la récidive. Le Tribunal constate, tout d’abord, que les requérantes n’ont pas été destinataires de la décision de 1988, puisqu’elle concernait une autre filiale de la société mère pour laquelle la Commission n’a pas démontré l’exercice d’une influence déterminante par la société mère. Dès lors, il ne saurait être admis que la Commission puisse considérer, dans le cadre de l’établissement de la circonstance aggravante de récidive, que les requérantes puissent être tenues pour responsables d’une infraction antérieure, pour laquelle elles n’ont pas été sanctionnées par une décision de la Commission et dans le cadre de l’établissement de laquelle elles n’ont pas été mises en mesure de présenter leurs arguments aux fins de contester l’existence éventuelle d’une unité économique avec l’une ou l’autre société destinataire de la décision antérieure. Le Tribunal relève, ensuite, que la décision de 1984 a été adressée à la société mère et considère donc que la Commission pouvait apprécier la situation de récidive sur ce fondement. Cependant, il rappelle que le principe de proportionnalité exige que le temps écoulé entre l’infraction en cause et un précédent manquement aux règles de la concurrence soit pris en compte pour apprécier la propension de l’entreprise à s’affranchir de ces règles. En l’espèce, le Tribunal estime qu’en dépit de l’écoulement d’un délai de 14 ans, la Commission a pu constater la récidive sans méconnaître ce principe, au vu, notamment, de la similitude des pratiques en cause. Partant, le Tribunal relève que seule la décision de 1984 peut être retenue aux fins de l’appréciation de la récidive et décide de diminuer le pourcentage de majoration de l’amende. Pratiques anticoncurrentielles Le litige au principal opposait la société LCL Le Crédit Lyonnais (« LCL ») à un particulier au sujet d’une demande de paiement de sommes restant dues sur un prêt personnel que cette société lui avait accordé et pour lequel il était en défaut de paiement. LCL n’ayant pas rempli son obligation précontractuelle de vérification de sa solvabilité, elle s’est vue opposer la déchéance du droit aux intérêts conventionnels. Toutefois, la juridiction de renvoi relève que LCL pourra toujours bénéficier des intérêts au taux légal, qui restent supérieurs aux intérêts conventionnels. Elle a donc interrogé la Cour sur le point de savoir si le régime de sanction français est compatible avec le droit de l’Union, qui prévoit, entre autres, que les sanctions applicables en cas de violation des dispositions nationales en matière de vérification précontractuelle de la solvabilité de l’emprunteur doivent être effectives, Saisi de recours en annulation par plusieurs filiales du groupe Saint-Gobain et leur société mère à l’encontre de la décision de la Commission européenne leur infligeant une amende pour participation à des pratiques anticoncurrentielles dans le secteur du verre automobile, le Tribunal de l’Union européenne a décidé, le 27 mars dernier, de réduire cette amende (Compagnie de Saint-Gobain, aff. jointes T-56/09 et T-73/09). En l’espèce, la Commission a constaté la participation des requérantes aux accords et pratiques concertées anticoncurrentielles en cause et leur a infligé conjointement et solidairement une amende de 880 millions d’euros. Les requérantes lui reprochaient d’avoir pris en compte, dans le cadre de l’examen des circonstances aggravantes qui a www.lebulletin.fr Protection des consommateurs - Contrats de crédit Saisie d’un renvoi préjudiciel par le tribunal d’instance d’Orléans (France), la Cour de justice de l’Union européenne a interprété, le 27 mars dernier, l’article 23 de la directive 2008/48/CE concernant les contrats de crédit aux consommateurs (Le Crédit Lyonnais, aff. C-565/12). 11 / 18 proportionnées et dissuasives. La Cour expose, en premier lieu, que le prêteur est tenu, avant toute relation contractuelle, de vérifier la solvabilité de l’emprunteur, à charge pour les États membres de prévoir des mesures effectives, proportionnées et dissuasives pour sanctionner tout manquement à cette obligation. La Cour examine donc si la rigueur de la sanction prévue par la réglementation française est en adéquation avec la gravité de la violation qu’elle réprime et, en particulier, si elle comporte un effet réellement dissuasif. La Cour estime que, dans le cas où le capital restant est immédiatement exigible en raison de la défaillance de l’emprunteur, la juridiction de renvoi doit comparer les montants que le prêteur aurait perçus dans l’hypothèse où il aurait respecté son obligation d’évaluation précontractuelle avec ceux qu’il percevrait en application de la sanction précitée. Si la juridiction de renvoi devait constater que l’application de la sanction est susceptible de conférer un bénéfice au prêteur, il en découlerait que le régime de sanction en cause n’assurerait pas un effet réellement dissuasif. La Cour précise que la sanction en cause ne saurait être considérée comme réellement dissuasive si les montants susceptibles d’être perçus par le prêteur suite à l’application de la sanction ne sont pas significativement inférieurs à ceux dont celui-ci pourrait bénéficier en cas de respect de son obligation. Si la sanction de la déchéance des intérêts se trouvait affaiblie, voire purement et simplement annihilée, la sanction ne présenterait pas un caractère véritablement dissuasif et violerait les dispositions de la directive. Regroupement familial Saisie d’une requête dirigée contre le Danemark, la Cour européenne des droits de l’Homme a interprété, le 25 mars dernier, l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’Homme relatif au droit au respect de la vie privée et familiale, lu seul et en combinaison avec l’article 14, prohibant la discrimination dans la jouissance des droits conférés par la Convention (Biao c. Danemark, requête n°38590/10- disponible uniquement en anglais). Les requérants, un ressortissant danois d’origine togolaise et son épouse ghanéenne, se plaignaient du refus opposé par les autorités danoises à leur demande de regroupement familial, au motif qu’ils ne répondaient pas à la condition d’attachement prévue par le droit national, selon laquelle un couple demandant un regroupement familial ne doit pas avoir avec un autre pays, en l’occurrence le Ghana, des liens plus forts qu’avec le Danemark. En outre, les requérants soutenaient qu’une modification de la loi sur les étrangers datant de 2003 qui supprimait, notamment, la condition d’attachement pour les titulaires de la nationalité danoise depuis au moins 28 ans, avait entraîné une différence de traitement entre les danois de naissance et les danois naturalisés. La Cour rappelle que l’obligation d’un État d’admettre sur son territoire des proches de personnes résidant sur son sol varie en fonction des circonstances. À cet égard, elle relève que l’épouse n’est aucunement attachée au Danemark, si ce n’est www.lebulletin.fr qu’elle a épousé le requérant. Elle note, de plus, que la loi prévoyant la condition d’attachement est entrée en vigueur avant la date de leur mariage et que, dès lors, les requérants ne pouvaient pas ne pas être au courant de la nature précaire du statut d’immigration de l’intéressée lorsqu’elle est entrée au Danemark avec un visa touristique. Enfin, la Cour relève que le refus d’octroyer un permis de séjour danois à l’épouse n’empêchait pas le couple d’exercer son droit à la vie familiale dans un autre pays. Partant, la Cour conclut à la non-violation de l’article 8 de la Convention. Concernant l’article 14, la Cour considère que le refus d’exempter l’époux de la condition d’attachement moins de 2 ans après qu’il ait obtenu la nationalité danoise est proportionné à la finalité de la règle des 28 ans, permettant une telle exemption, qui est de favoriser les étrangers ayant des liens durables avec le Danemark. Les autorités danoises ont donc, selon la Cour, ménagé un juste équilibre entre l’intérêt général à assurer un contrôle effectif de l’immigration et la nécessité pour les requérants de bénéficier d’un regroupement familial. Partant, la Cour conclut à la non-violation de l’article 14 combiné à l’article 8 de la Convention. TVA - Champ d’application Saisie d’un renvoi préjudiciel par la Cour administrative d’appel de Versailles (France), la Cour de justice de l’Union européenne a interprété, le 27 mars dernier, l’article 11, A, §1, sous a), de la sixième directive 77/388/CEE en matière d’harmonisation des législations des États membres relatives aux taxes sur le chiffre d’affaires - Système commun de taxe sur la valeur ajoutée : assiette uniforme, ainsi que l’article 73 de la directive 2006/ 112/CE relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée (Le Rayon d’or, aff. C-151/13). Dans le litige au principal, le Rayon d’Or, qui exploite un Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (« EHPAD »), considérait que les sommes que lui verse la caisse d’assurance maladie au titre du « forfait soins » ne relèvent pas du champ d’application de la TVA et que, par conséquent, ces sommes ne devaient pas être prises en compte pour la détermination du prorata de déduction de la TVA qui lui était applicable. Saisie dans ce contexte, la juridiction de renvoi a interrogé la Cour sur le point de savoir si l’article 11, A, §1, sous a), de la sixième directive 77/388/CEE ainsi que l’article 73 de la directive 2006/112/CE doivent être interprétés en ce sens qu’un versement forfaitaire tel que le « forfait soins » en cause au principal constitue la contrepartie des prestations de soins effectuées à titre onéreux par un EHPAD au profit de ses résidents et relève, à ce titre, du champ d’application de la TVA. La Cour rappelle, tout d’abord, que les prestations de services effectuées à titre onéreux sont soumises à la TVA et qu’une prestation de services n’est effectuée à titre onéreux, au sens de la directive 2006/112/CE, et n’est dès lors taxable, que s’il existe entre le prestataire et le bénéficiaire un rapport juridique au cours duquel des prestations réciproques sont échangées, la rétribution perçue par le prestataire constituant la contre-valeur effective du service fourni au 12 / 18 bénéficiaire. Elle constate, ensuite, que le « forfait soins » versé aux EHPAD est perçu en contrepartie des services de soins qu’ils fournissent à leurs résidents. Enfin, la Cour souligne que la circonstance que les prestations de soins ne soient ni définies à l’avance ni individualisées et que la rémunération soit versée sous la forme d’un forfait n’est pas de nature à affecter le lien direct existant entre la prestation de services effectuée et la contrepartie reçue, dont le montant est déterminé à l’avance et selon des critères bien établis. Elle en conclut que l’article 11, A, §1, sous a), de la sixième directive 77/ 388/CEE ainsi que l’article 73 de la directive 2006/ 112/CE doivent être interprétés en ce sens qu’un versement forfaitaire tel que le « forfait soins » en cause au principal constitue la contrepartie des prestations de soins effectuées à titre onéreux par un EHPAD au profit de ses résidents et relève, à ce titre, du champ d’application de la TVA. Entretien européen va pouvoir continuer d'entrepreneur. à exercer en qualité Après clôture au bout de quatre mois, le passif, et il faut entendre par là - eu égard au principe de l'universalité du patrimoine - l'intégralité de son passif professionnel ou non, va se trouver effacé. L'accès à cette procédure ou son maintien suppose néanmoins la bonne foi du débiteur ou l'absence d'éléments susceptibles d'entraîner des sanctions ou la nullité de certains actes, faute de quoi la liquidation judiciaire est prononcée. Par ailleurs, l'article L.611.2-1 étend la prévention aux personnes morales de droit privé, aux agriculteurs et aux professionnels libéraux. Cette prévention est confiée au président du Tribunal de Grande Instance mais une exception est stipulée concernant les professions d'avocats, d'administrateurs judiciaires, de mandataires judiciaires ou d'officiers publics ou ministériels. En effet, dans ces cas de figure, le président du Tribunal de Grande Instance ne procède qu'à l'information de l'ordre professionnel ou de l'autorité compétente. Le décret d'application est prévu en juillet. Enchères et mandat La commission des Ventes entend rappeler que, lors de sa séance du 2 avril 2013, le Conseil de l’Ordre a complété les dispositions « parisiennes » du règlement intérieur sur les enchères et en particulier ses articles 12 et suivants. Pour consulter le programme complet, cliquez ici. Fiches pratiques Ordonnance n°2014-326 du 12 mars 2014 portant réforme de la prévention des difficultés des entreprises et des procédures collectives En ce qui concerne les professionnels libéraux et en l'occurrence les avocats, cette ordonnance créé une nouvelle procédure dite de " rétablissement professionnel " (articles L.645-1 à L.645-12 du Code de commerce). Cette procédure est destinée à tout débiteur personne physique, commerçant, artisan ou professionnel n'employant pas de salarié ou n'en ayant pas employé au cours des six derniers mois et dont l'actif déclaré est inférieur à un montant à fixer par décret. S'agissant d'une procédure de " rétablissement professionnel " sans liquidation, l'avocat concerné www.lebulletin.fr Il y est expressément imposé que, outre la consignation légale prévue par le Code des procédures civiles d’exécution à hauteur de 10% de la mise à prix à valoir d’acompte sur le prix, chaque avocat désireux de porter des enchères doit en outre s’assurer du paiement de l’ensemble des frais prévisibles de la vente, détenant à cette fin un deuxième chèque établi à l’ordre de la CARPA. Celui-ci doit couvrir les frais dits « préalables », les émoluments, le droit d’enregistrement (à Paris 5,09%) et la couverture des formalités procédurales et hypothécaires postérieures. Le non-respect de ces dispositions est de nature à constituer une faute déontologique avec toutes ses conséquences habituelles. L’attention des confrères enchérisseurs est également attirée sur les règles relatives aux enchères telles que figurant dans le Code des procédures civiles d’exécution. Au titre de son article R.322-40, il est prévu en son dernier alinéa : « celui-ci (l’avocat) ne peut être porteur que d’un seul mandat » 13 / 18 Ainsi, le but du législateur a été d’éviter le conflit d’intérêts. Ainsi, le poursuivant ne devrait pas porter d’enchères sur sa propre vente, au risque d’un conflit d’intérêts entre son client adjudicataire qui ne réglerait pas le prix au détriment du client poursuivant. Vie des tribunaux Section mineurs-famille – Horaires d’accueil Le service accueil de la section mineurs-famille sera ouvert du 22 avril au 25 avril uniquement le matin, de 9h à 12h30. Solidarité Campus Probono : Les défis juridiques À l'initiative de Pro Bono Lab, en partenariat avec le Fonds de dotation Barreau de Paris Solidarité, l’École de Formation des Élèves avocats des barreaux du ressort de la Cour d’appel de Paris accueille le 10e campus PROBONO 2014 à Issy-lesMoulineaux le 28 avril prochain. 18 élèves avocats se mobilisent aux côtés d’avocats bénévoles pour répondre aux besoins de 3 associations : - La Compagnie des Ted : œuvrer pour la citoyenneté des personnes autistes - Videaux : un idéal, des « vidéaux », une communication professionnelle pour tous - À petit feu : la cuisine comme vecteur de création d’emplois et de lien social Nous tenions à remercier les avocats et cabinets qui ont accepté de se mobiliser à cette occasion : Elizabeth Bensoussan, Thanh-Tuyen Nguyen Tran, Martine Phalippou, Félicité Zeifman, Frédérique Barthalais, Guénola Cousin, Annabelle Gantelmi d’Ille et Benjamin Znaty du cabinet Bird & Bird, Elise Auvray du cabinet Latham & Watkins , Marc Patin du cabinet LMBE, Pauline Gaget du cabinet Mc Dermott Will & Emery, Marianne Le Moullec du cabinet Proskauer. Avocats fiscalistes : inscrivez-vous pour dispenser des consultations en mairies d’arrondissement Dans le cadre de cette opération, ils sont sollicités pour assurer une permanence, le jeudi 15 mai 2014, par plages horaires de trois heures de 9h à 18h dans les vingt mairies d’arrondissement. Dans les mairies des 12e et 18e, une nocturne aura lieu jusqu’à 19h. Des places sont encore disponibles pour vous inscrire pour assurer une consultation dans plusieurs mairies. Si vous êtes intéressés, adressez-vous à Nadine Dhomme – Service de l’Accès au [email protected] Tél : 01 44 32 48 18 Lutte contre l'exercice illégal du droit Jugement de condamnation L'Ordre des avocats lutte aussi contre les confrères omis qui continuent d'exercer notre profession. Nous devons protéger les justiciables et les confrères de tous les braconniers du droit. Pour consulter le jugement de condamnation du Tribunal correctionnel de Paris en date du 14 novembre 2013, cliquez ici. Praeferentia-Corefrance Matilan : un nouveau Praeferentia-Corefrance partenaire chez Outil essentiel de votre activité, de votre productivité, mais outil complexe, l’informatique nécessite rigueur, sécurité et confidentialité, Matilan sera votre responsable informatique externalisé. Depuis plus de 20 ans, cette société accompagne les professions juridiques et comptables. Elle propose des audits des systèmes informatiques, la préconisation du choix d’équipement et le déploiement de ce dernier, mais aussi des contrats d’infogérance avec un responsable dédié, une maintenance préventive et une assistance immédiate. 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Commission culture/exposition Le musée du barreau de Paris prête au musée Poincaré de Sampigny (Meuse) sa robe d'avocat, son costume, son épée d'académicien et ses carnets intimes inédits à l’occasion d’une importante exposition consacrée au « Président de la Grande Guerre. ». Notre confrère – ancien premier secrétaire de la Conférence et avocat de Jules Verne – a, en effet, été élu Président de la République le 17 janvier 1913, son nom reste indissociable du premier conflit mondial. Son mandat a couvert toute la première Guerre mondiale et sa carrière politique en a été profondément marquée. L'exposition est présentée au clos Poincaré de Sampigny, où il a résidé de 1899 à 1934. Elle fournit un éclairage sur ce personnage au destin exceptionnel. Un premier volet se concentre sur sa carrière, de l'avocat à l'homme d'État, avec un coup de projecteur sur son action politique durant la guerre. Le second volet fait le jour sur l'homme privé et son attachement à la Meuse et à Sampigny. Exposition « Raymond Poincaré, Président de la Grande Guerre », musée Raymond Poincaré, Clos Poincaré, Sampigny (Meuse), du 5 avril au 2 novembre, ouvert du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 17h30 sauf le mardi, les samedi et dimanche de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h. Entre nous Vie du palais Le Palais Littéraire et Musical Le Palais Littéraire et Musical, sous le haut patronage de Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de l'Ordre, vous invite à entendre M. Bruno Richard,ancien secrétaire de la Conférence, AMCO et vice-président du Palais Littéraire et Musical, pour une soirée de propos sur "Les vivants et les morts... La vie quotidienne des anciens égyptiens", le mercredi 30 avril 2014 à 19h30 dans la Bibliothèque de l'Ordre des avocats. Concours de la Conférence Les séances du concours de la Conférence, présidées par le bâtonnier, ont lieu à la bibliothèque de l’Ordre, à 19h30. Lundi 22 avril 2014, 15e séance Sujets : - Peut-on s’évader ? - Faut-il se recycler ? L’invité d’honneur sera M. Milko Paris, président fondateur de l’Association Ban Public Rapporteur : M. Emmanuel Pire, 2e secrétaire Lundi 28 avril 2014, 16e séance Dons à la bibliothèque Dons Ont fait dons d’ouvrages à la Bibliothèque : François Gibault, auteur, avocat, Libera me, Éditions Gallimard ; Agnès Masson, directeur des archives de Paris, Germaine Berton anarchiste et meurtrière, Direction des services d'Archives de Paris ; www.lebulletin.fr Sujets : - L’homme est-il une femme comme les autres ? - Faut-il voyager au bout de la nuit ? L’invité d’honneur sera M.François Gibault, avocat et ancien secrétaire de la Conférence Rapporteur : M. Archibald Celeyron, 11e secrétaire Inscriptions (candidats uniquement) et renseignements auprès de : M. Archibald Celeyron, 11e secrétaire de la 15 / 18 Conférence - [email protected] – 01.45.49.67.60 Les séances sont publiques, gratuites, et sans inscriptions La participation au Concours permet de valider des heures de formation continue Anciens combattants du palais commémoration de la victoire du 8 mai 1945 La Victoire du 8 mai sera célébrée le mardi 6 mai 2014 à 11h45. Le cortège, accompagné de la Garde Républicaine, partira des locaux de l’Ordre des avocats en présence de personnalités politiques, magistrats, avocats et de tous ceux qui voudront bien s’y joindre. 13h, se tiendra à la Maison du Barreau, l’Assemblée Générale ordinaire et extraordinaire destinée à entendre les rapports du président et du trésorier, à modifier les statuts et à élire les membres du conseil d’administration et du bureau. À Enfin, en coopération avec l’Ordre des avocats et Marie-Alice Jourde, MCO, seront examinées les modalités de notre participation à la commémoration du centenaire de la première Guerre mondiale. Contact : Bertrand Hohl tél 06.86.97.96.07 [email protected] Tournoi de softball - Bientôt la saison 2014 ! Dans moins d'un mois, les avocats et juristes de la région parisienne, joueurs de softball, se retrouveront à Bagatelle, une fois par semaine, jusqu'à la mi-juillet pour le traditionnel tournoi de softball. Les confrères souhaitant constituer une équipe ou rejoindre une équipe déjà constituée sont invités à prendre contact rapidement avec le président de l'association par email : [email protected] Contact : Email : [email protected] Cercle Pétanque et Palais Le Cercle Pétanque et Palais a recommencé ses entraînements depuis le mercredi 2 avril 2014 à 19 h 00 Place Dauphine. Venez nous rencontrer en toute décontraction et simplicité et vous essayer au placement millimétré… jusqu’à la future mauvaise saison ! Contact : Mme Sonia Cohen-Lang, secrétaire générale de l’association, [email protected] M. Gérard Guillot, secrétaire adjoint, [email protected] mail : Agenda Tous les événéments Evénement Organisateur Mars 2014, mois du renforcement des droits de Propriété Intellectuelle : Commission ouverte tout ce que vous avez Propriété Intellectuelle toujours voulu savoir sur les lois des 11 et 17 mars 2014 ! Pour une justice pénale internationale de l'environnement et de la santé contre les crimes Commission ouverte Bioéthique et santé Date Lieu Maison du barreau Le 23/04/2014 auditorium Louis Edmond de 17h30 à 19h30 Pettiti - Commission ouverte Japon Le document unique Commission ouverte Social www.lebulletin.fr http://www.efb.fr/formationcontinue/formations/efb.html Le 25/04/2014 Maison du Barreau - salle de 18h00 à 20h00 Gaston Monerville www.avocatparis.org/ ecommissions L'immigration extracommunautaire et d'asile: les enjeux Commission mixte Italie et Le 28/04/2014 Bibliothèque de l'Ordre politiques et économiques Droit des étrangers et de 09h00 à 11h00 des avocats en temps de crise droit de la nationalité L'exemple de l'Italie et de la France Pacte social, regards croisés franco-japonais Inscription www.avocatparis.org/ ecommissions Le 28/04/2014 Maison du Barreau - salle de 10h30 à 13h15 Gaston Monnerville http://www.efb.fr/formationcontinue/formations/efb.html Maison du barreau Le 28/04/2014 auditorium Louis Edmond de 17h30 à 19h30 Pettiti 16 / 18 www.avocatparis.org/ ecommissions Les spécificités de l’expertise médicale EFB Le développement durable à l’aune des grands enjeux sociétaux, Commission ouverte économiques et Développement durable environnementaux : quels facteurs et leviers de paix pour ces trois enjeux ? EFB - 1 rue Pierre-Antoine Le 29/04/2014 Berryer - Issy les de 09h00 à 13h00 http://www.efb.fr/formationMoulineaux continue/formations/efb.html Conseil National des Le 29/04/2014 Barreaux - 22 rue de de 10h00 à 12h30 Londres - 75009 Paris - http://www.efb.fr/formationcontinue/formations/efb.html Modifications et fin des mesures provisoires COMPLET Commission ouverte Famille La nouvelle zone franche de Shanghai Commission ouverte Chine La défense des demandeurs d'asile à la frontière avec l'ANAFE EFB La sentence arbitrale : exigence de forme et de fonds (délibéré, collégialité, motivation, mentions obligatoires, transmission aux parties, opinions dissidentes) Commission ouverte Paris-Alger Le 06/05/2014 Maison du Barreau - salle de 18h00 à 21h00 Gaston Monerville www.avocatparis.org/ ecommissions Module n°2 de formation à la négociation immobilière : les avantcontrats Commission ouverte Immobilier Le 06/05/2014 Bibliothèque de l'Ordre de 18h00 à 20h00 des avocats - Le Parquet Européen et l'adhésion de l'Union à la Convention Européenne des Droits de l'Homme Commission ouverte Droit et pratique de l’Union Le 07/05/2014 Maison du Barreau - salle Européenne et droits de 18h00 à 20h00 Gaston Monerville www.avocatparis.org/ fondamentaux ecommissions La requalification du CDD en CDI : modalités & conséquences juridiques Commission ouverte Social Les principes fondamentaux du droit collaboratif et de la procédure participative Commission ouverte Modes amiables de résolution des différends Expertise médico psychologique Commission ouverte Famille Maison du Barreau Le 13/05/2014 auditorium Louis-Edmond de 18h00 à 20h00 www.avocatparis.org/ Pettiti ecommissions Le progrès de la surveillance électronique EFB Le 14/05/2014 Maison du Barreau de 09h00 à 13h00 Droit notarial autour du contrat de révélation Commission ouverte Famille Spécificité de l'enquête durant l'instruction 1 Maison du barreau Le 14/05/2014 Commission ouverte Pénal auditorium Louis Edmond de 18h00 à 20h00 Pettiti - www.lebulletin.fr Le 29/04/2014 Maison du Barreau - salle de 18h00 à 20h00 Gaston Monnerville www.avocatparis.org/ ecommissions Le 30/04/2014 Maison du Barreau - salle de 18h00 à 20h00 du Pont au Change www.avocatparis.org/ ecommissions Le 05/05/2014 Maison du Barreau de 18h00 à 20h00 Maison du barreau Le 12/05/2014 auditorium Louis Edmond de 16h30 à 19h30 Pettiti - http://www.efb.fr/formationcontinue/formations/efb.html www.avocatparis.org/ ecommissions www.avocatparis.org/ ecommissions Le 13/05/2014 Maison du Barreau - salle de 18h00 à 20h00 Gaston Monnerville www.avocatparis.org/ ecommissions http://www.efb.fr/formationcontinue/formations/efb.html Le 14/05/2014 Maison du Barreau - salle de 18h00 à 20h00 Gaston Monnerville www.avocatparis.org/ ecommissions 17 / 18 www.avocatparis.org/ ecommissions Ateliers Juridiques de Procultura ProCultura Le 15/05/2014 Maison du Barreau de 09h00 à 12h30 Négociation raisonnée : outil-clé pour négocier en droit de la famille Commission ouverte Famille Le 15/05/2014 Bibliothèque de l'Ordre de 18h00 à 20h00 des avocats - Tutelle des Majeurs, Tutelle des Mineurs Commission ouverte Famille Le 15/05/2014 Maison du Barreau - salle de 18h00 à 20h00 Gaston Monnerville www.avocatparis.org/ ecommissions Successions et gestion du patrimoine, le nouveau Règlement européen 650/ Commission ouverte 2012 appliqué aux Franco-allemande relations francoallemandes [email protected] http://procultura.fr www.avocatparis.org/ ecommissions Le 15/05/2014 Maison du Barreau - salle de 19h00 à 21h00 du Pont au Change www.avocatparis.org/ ecommissions EFB - 1 rue Pierre-Antoine Le 17/05/2014 Berryer - Issy les de 09h00 à 13h00 http://www.efb.fr/formationMoulineaux continue/formations/efb.html Cycle de Droit des étrangers EFB La prise en charge judiciaire de l’enfant victime EFB Formation approfondie à l’arbitrage Association Française d’arbitrage Le 26/05/2014 Maison du Barreau de 08h30 à 18h00 Formation approfondie à l’arbitrage Association Française d’arbitrage Le 27/05/2014 Maison du Barreau de 08h30 à 18h00 L’avocat du XXIIème siècle Association des Corses du Le 29/05/2014 Bonifacio et Porto-Vecchio Palais de 08h30 à 18h00 [email protected] Victime et handicap : réparation et compensation, pour mettre fin aux confusions EFB Le 10/06/2014 Maison du Barreau de 09h00 à 13h00 EFB EFB - 1 rue Pierre-Antoine Le 14/06/2014 Berryer - Issy les de 09h00 à 13h00 http://www.efb.fr/formationMoulineaux continue/formations/efb.html EFB EFB - 1 rue Pierre-Antoine Le 21/06/2014 Berryer - Issy les de 09h00 à 13h00 http://www.efb.fr/formationMoulineaux continue/formations/efb.html Cycle du Droit des étrangers Cycle du Droit des étrangers Actualité jurisprudentielle : Les arrêts topiques et récents de la chambre EFB sociale de la cour de cassation Mars-Mai 2014 www.lebulletin.fr Le 19/05/2014 Grand'Chambre de la Cour de 09h00 à 18h00 de Cassation http://www.efb.fr/formationcontinue/formations/efb.html Le 30/06/2014 Maison du Barreau de 16h30 à 19h30 http://www.afa-arbitrage.com/ formation/cas-pratique-de-l-afa/ http://www.afa-arbitrage.com/ formation/cas-pratique-de-l-afa/ http://www.efb.fr/formationcontinue/formations/efb.html http://www.efb.fr/formationcontinue/formations/efb.html 18 / 18
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