2 6 8 12 13 Vie du Conseil International Veille Fiches pratiques Culture Entre nous Agenda 13 16 N° 19 vendredi 14 novembre 2014 Conquérir La fin de l’année approche et, avec elle, les nombreux évènements de notre Rentrée solennelle. Pierre-Olivier SUR, bâtonnier de l'Ordre Laurent MARTINET, vice-bâtonnier de l'Ordre À l’occasion du centenaire de la Grande guerre nous avons voulu tous vous réunir, en robe, sur les Champs Élysées afin de rendre hommage aux nombreux avocats parisiens que ce conflit a précipité dans la mort, la souffrance et la désolation. Pour eux nous raviverons la flamme du soldat inconnu. Mais après l’affliction, l’espoir. L’espoir d’un avenir meilleur, guidé par la passion de notre métier, la force de nos valeurs, la puissance de notre nombre. En ces temps que l’on nous présente comme moroses, nous avons voulu prouver que le futur nous appartient à condition que l’on se donne les clés pour le comprendre. Conquérir l’opinion Conquérir le futur Conquérir le bonheur. Tels sont les trois thèmes que nos prestigieux invités développeront à l’occasion de notre première université d’hiver qui se tiendra les 11 et 12 décembre prochain à la Mutualité. Cet évènement est le vôtre, invitez-y vos collaborateurs, vos proches, vos clients. Venez y faire provision d’optimisme et d’énergie avant l’hiver. Pour vous, nous avons réuni des intervenants prestigieux, issus de tous les horizons, de Fabrice Luchini à Raphaël Enthoven, de Christiane Taubira à Laurence Parisot. Il y sera question de droit, mais aussi de science, de littérature, d’histoire, d’actualité et de mille autres choses passionnantes que nous partagerons avec nos invités. Bien entendu vous pourrez faire valider ces conférences au titre de la formation continue. Cette université est la vôtre, nous vous y attendons très nombreux. Inscrivez-vous ! Vie du Conseil Conseil de l'Ordre Séance du 28 octobre 2014 - Les actions conjointes menées par des avocats Sur un rapport de Mme Delphine Pujos, MCO, et de M. le professeur Pierre-Yves Gautier, le Conseil a adopté, à la majorité des votants, la création d’un GIE « Actions Conjointes Avocats » (ACA) destiné à gérer de façon sécurisée les actions conjointes (ou comandats d’agir en justice) menées par les avocats. Les actions conjointes se distinguent des actions de groupe et se définissent comme des instances engagées par un nombre important de victimes d’un fait dommageable, quelle que soit la nature de leur préjudice, ayant chacune donné un mandat d’assistance et de représentation à au moins un avocat. charges. En cas d’inexécution, les membres du GIE pourront en être exclus sur décision du conseil d’administration. La transaction pénale M. Avi Bitton, MCO, a interpelé le Conseil sur les dispositions du nouvel article 41-1-1 du Code de procédure pénale qui permet à un officier de police judiciaire (O.P.J.), avec l’autorisation du Procureur de la République, de « transiger » notamment sur : - les contraventions, - les délits punis d’une peine d’amende, - les délits punis d’une peine d’emprisonnement d’un an au plus, - les vols de faible valeur et l’usage illicite de stupéfiants. La transaction porte sur le montant d’une amende dite transactionnelle, dont le maximum est fixé au tiers de l’amende encourue, et sur, le cas échéant, l’obligation de réparer le dommage issu de l’infraction. Mme Pujos et M. Gautier ont exposé que l’Ordre devait encourager et aider les avocats à investir le monde du numérique, en leur fournissant un outil leur permettant d’être efficaces et compétitifs pour faire face à la concurrence parasitaire des « braconniers du droit », de plus en plus présents. Cette proposition de transaction est ensuite homologuée (ou rejetée) par le président du tribunal de grande instance, « après avoir entendu, s'il y a lieu, l'auteur de l'infraction assisté, le cas échéant, par son avocat ». C’est dans cette perspective qu’ils ont envisagé la création du GIE « ACA », dont l’Ordre des avocats de Paris sera membre, aux côtés des confrères qui y seront inscrits. Il apparaît que le rôle du Procureur se limite à accorder l’autorisation de transiger, la détermination de la peine proposée relevant de la seule compétence de l’OPJ. Ce GIE aura vocation à mettre à la disposition de ses membres une plateforme informatique qui permettra aux avocats parisiens de recueillir et de gérer de façon sécurisée un grand nombre de mandats de la part de clients victimes. Ainsi, dans le cadre de cette procédure, la présence de l’avocat n’est pas obligatoire, contrairement à la procédure de Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (C.R.P.C.) et le texte ne prévoit pas que l’auteur de l’infraction soit informé de son droit à être assisté d’un avocat devant le juge de l’homologation, alors que cette information est obligatoire en matière de composition pénale. Pourront adhérer au GIE les avocats au barreau de Paris qui auront suivi avec succès une formation « ACA » labellisée par l’Ordre des avocats. Les avocats ayant suivi cette formation seront inscrits sur une liste d’aptitude dédiée qui sera tenue par l’Ordre des avocats. Préalablement à l’initiation de toute action conjointe, les avocats membres du GIE auront l’obligation de soumettre au conseil d’administration du GIE, les éléments permettant de s’assurer que leur dossier est conforme au cahier des charges auquel ils auront accepté de se conformer à l’occasion de leur adhésion au GIE. Le cahier des charges comprendra les obligations des membres du GIE notamment dans les domaines suivants : assurance, délai d’initiation de l’action, mandat et convention d’honoraires, le cas échéant convention de financement, publicité personnelle et sollicitation personnalisée, conflits d’intérêts… M. Bitton a également rappelé au Conseil que la procédure de transaction pénale ne prévoit pas de délai de réflexion, contrairement à la procédure de C.R.P.C. (10 jours - article 495-8 du Code de procédure pénale), où la présence de l’avocat est, en outre, obligatoire, et que le texte ne prévoit pas le principe de l’accès au dossier au moment de la proposition transactionnelle. La procédure de transaction pénale porte ainsi atteinte aux droits de la défense. M. le bâtonnier s’est donc engagé à saisir le Procureur de la République des nombreuses difficultés soulevées par ce texte. Le conseil d’administration du GIE s’assurera du respect des obligations figurant dans le cahier des www.lebulletin.fr 2 / 19 Séance du 4 novembre - Le Conseil de l’Ordre accueille M. le Président Amine Gemayel Lors de sa séance du 4 novembre 2014, le Conseil a reçu M. le Président Amine Gemayel, avocat et Président de la République libanaise de 1982 et 1988, ainsi que M. Georges Jreij, bâtonnier de Beyrouth, M. Georges Estephan, membre du conseil de l’Ordre de Beyrouth, M. Toufic Noueiry, secrétaire général du barreau de Beyrouth, M. Joe Karam, responsable des relations internationales du barreau de Beyrouth, M. Georges Yazbeck, chargé de communication, M. Bechara Tarabay, responsable de la commission Paris-Beyrouth et Mme Mirna Gemayel, référent local de la commission ParisBeyrouth. À cette occasion, M. le bâtonnier Sur a accueilli le Président Gemayel au Conseil en rappelant la force et la pérennité de l'amitié entre la France et le Liban, dont les relations remontent à Saint-Louis. Il a également souligné l'importance des liens entre les avocats de Paris et ceux de Beyrouth ainsi que le partage des valeurs républicaines et humaines communes. Le Président Gemayel a exprimé toute son émotion d'être reçu par le barreau de Paris et a appelé à plus de collaboration pour lutter au service de ces valeurs actuellement bafouées. Profitant de leur présence, M. Jean-Marc Fedida a présenté un rapport sur la question de la défense in abstentia devant les juridictions pénales internationales, dont le Tribunal Sur le Liban (TSL) a admis la validité. Le principe de cette défense repose sur l’idée qu’un procès pourrait être valablement mené et conduit avec des avocats désignés et rémunérés par la juridiction et son greffe. Cette mise sous contrôle effectif des avocats par le Procureur, mais aussi par la Cour, ne répond cependant pas aux idéaux d’indépendance qui sont le fondement de la déontologie des avocats du barreau de Paris. Plus encore, Monsieur Fedida a insisté sur le fait que cette défense ne semble pas ou peu compatible avec les exigences que la Cour européenne des droits de l’Homme impose aux avocats pour qu’ils puissent garantir un procès équitable. Partant de ce constat, M. Fedida a considéré que des solutions devaient être apportées et a été mandaté pour continuer à approfondir ses démarches afin qu’une position soit adoptée au regard des principes déontologiques du barreau. M. le Président Amine Gemayel et M. Pierre-Olivier Sur, bâtonnier Conseil de discipline Ouvertures disciplinaires Le 28 octobre 2014, l’autorité de poursuites a engagé des procédures disciplinaires à l’encontre de six confrères pour les motifs suivants : - Méconnaissance des règles de la profession et notamment celles énoncées à l’article P 67 du Règlement Intérieur du Barreau de Paris du fait d'une omission volontaire de procéder au règlement des cotisations sociales, cotisations ordinales et TVA notamment sur l’exercice 2011 ; - Méconnaissance des règles de la profession et notamment celles énoncées à l’article 1.3 du RIN d’honneur et de probité ; - Méconnaissance des règles de la profession et notamment celles de probité énoncée à l’article 1.3 du RIN en s’abstenant de régler une franchise d'assurance à la suite d'un sinistre malgré des relances ; - Méconnaissance des règles de la profession et notamment celles d’honneur et de probité énoncées à l’article 1.3 du RIN du fait du non règlement d’une somme due à un co-rédacteur d’acte de bail ; - Méconnaissance des règles de la profession et notamment celles de délicatesse et de confraternité énoncées à l’article 1.3 du RIN en s’abstenant pendant plusieurs mois de répondre aux courriers et aux convocations adressés par les services de déontologie de l’Ordre des avocats ; - Manquement aux principes essentiels de la profession prescrits à l’article 1.3 du RIN, notamment de loyauté, probité, honneur, et prudence, en faisant faussement croire, à un confrère adverse, à un mandataire judiciaire et à des juridictions qu’étaient consignées sur un compte CARPA, dans l’attente de l’issue d’une procédure, des sommes qui n’y figuraient plus ; - Méconnaissance des règles de la profession notamment celles édictées à l’article 5 du RIN en omettant, durant plus d'un an, de régler un huissier qui avait été saisi dans le cadre d'une procédure ; www.lebulletin.fr 3 / 19 - Méconnaissance des règles de la profession notamment celles de délicatesse, de confraternité et d'honneur édictées à l’article 1.3 du RIN en s’abstenant de répondre aux convocations de l'Ordre des avocats devant la commission de déontologie ; - Méconnaissance des règles de la profession notamment celles d’honneur et de probité édictées à l’article 1.3 du RIN en n’exécutant pas une décision du bâtonnier confirmée par la Cour d'appel ; - Méconnaissance des règles de la profession notamment celles de diligence, de délicatesse et d'honneur édictées à l'article 1.3 du RIN en omettant d’accomplir pour le compte d’un client les missions confiées et en le laissant sans aucune nouvelle ; - Méconnaissance des règles de la profession notamment celles de diligence, de délicatesse et d'honneur édictées à l’article 1.3 du RIN en s’abstenant de répondre aux interrogations et convocation de l'Ordre des avocats ; - Méconnaissance des règles de la profession, et notamment celles, énoncées à l’article 1.3 du RIN, de dignité, de probité, de délicatesse, d’honneur, de confraternité, de modération, de courtoisie et de diligence en refusant de restituer les honoraires perçus d’un client sans pour autant donner des explications satisfaisantes à la réclamation et à la demande de restitution articulées par ce client, en refusant de s’expliquer sur une pratique professionnelle qui pose question, notamment sur le rôle au sein du cabinet d’une salariée à laquelle a été déléguée le traitement de dossiers, en tenant des propos inappropriés mettant en cause de manière discourtoise et non confraternelle les délégués du bâtonnier ; - Méconnaissance des règles de la profession, et notamment celles énoncées à l’article 1.3 du RIN, de dignité, de probité, de délicatesse et d’honneur en facturant des diligences fantaisistes pour lesquelles l'avocat n’a jamais été mandaté, en profitant de la situation de liquidation judiciaire de prétendus débiteurs et en représentant ces derniers dans une procédure dans laquelle l'avocat avait un intérêt personnel, ayant pour objet le règlement de ses propres honoraires ; - Méconnaissance des règles de la profession notamment celles énoncées à l’article 9.2 du RIN et à l’article 9-01 du Règlement Intérieur du barreau de Paris en ne transmettant pas les éléments d'un dossier en bonne et due forme, ou en le faisant de façon tronquée, mais aussi en tardant à effectuer cette transmission et en se trouvant, nonobstant l’intervention de l’Ordre dans l’impossibilité de satisfaire à cette obligation en raison d’une organisation désordonnée, mettant ainsi en péril les intérêts d’un client et empêchant un successeur de remplir son office ; - Méconnaissance des règles de la profession notamment celles énoncées à l’article 1.3 du RIN de conscience, de loyauté, de confraternité et de courtoisie ; www.lebulletin.fr - Manquement aux obligations de l’article 10.1 du RIN en faisant paraître une publicité ne procurant pas au public une information équilibrée, mais donnant des informations trompeuses, notamment quant à l’usage du mot spécialiste, spécialisé et spécialité, alors que l'avocat concerné n’est pas titulaire d’un certificat de spécialisation régulièrement obtenu et non invalidé. Dans les mêmes conditions et circonstances, d’avoir maintenu sur un site, des pages linkedIn ainsi que les pages d’un blog, des informations contenant des erreurs ou des approximations, notamment en ce qui concerne les spécialités ou la spécialisation prétendus ; - Manquement aux principes essentiels édictés à l’article, 1.3 du RIN, notamment de probité, d’honneur et de loyauté ainsi qu’aux obligations édictées par l’article 10-1 du RIN. Communiqués Arnaud Montebourg revient... à la "Mutu" ! Conférence Berryer exceptionnelle à la Maison de la Mutualité Dans le cadre de la semaine de la Rentrée du barreau de Paris, et après son succès au CENTQUATRE en octobre dernier, la Conférence Berryer investit la Mutualité avec, en invité d’honneur, Arnaud Montebourg. À l’occasion de la Rentrée du barreau de Paris, de nombreux événements sont organisés réunissant autour des membres du barreau de Paris, des personnalités du milieu politique et économique, des membres du gouvernement, les représentants des barreaux étrangers, etc. C’est dans ce contexte qu’est organisée, le jeudi 11 décembre à 20h30, à la Maison de la Mutualité, une conférence Berryer exceptionnelle en présence d’un invité d’exception, Arnaud Montebourg, ancien ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique. Le premier Prix du livre politique du barreau de Paris est décerné à Pierre Joxe pour son livre « Soif de Justice. Au secours des juridictions sociales » aux éditions Fayard L’Ordre des avocats de Paris a remis cette année le 1er Prix du livre politique du barreau de Paris qui a pour vocation d’encourager la réflexion, le discours et la pensée politique. Le Prix est décerné à un auteur appartenant ou ayant appartenu au milieu juridique et judiciaire pour un livre traitant d’un sujet politique. 4 / 19 Le jury était composé de : - Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de Paris - Laurent Martinet, vice-bâtonnier de Paris - François Gibault, avocat, AMCO, ancien conservateur du Musée du barreau de Paris - Mathieu Delahousse, journaliste au Nouvel Observateur - Pierre-Antoine Souchard, journaliste, président de l’Association de la presse judiciaire - Louis Degos, avocat, MCO, délégué du bâtonnier aux Affaires publiques, président de l’association du Prix du livre politique du barreau de Paris - Emmanuel Pierrat, avocat, MCO, secrétaire général de l’association du Prix du livre politique du barreau de Paris - Nicolas Corato, directeur des Affaires publiques, trésorier de l'association du Prix du livre politique du barreau de Paris Ont été sélectionnés par le jury 5 ouvrages qui par leur sujet et leur qualité méritaient d’être primés cette année : - Louis Joinet, Mes raisons d'État. Mémoires d'un épris de justice, La Découverte - Pierre Joxe, Soif de justice. Au secours des juridictions sociales, Fayard - Daniel Soulez Larivière, La transparence et la vertu, Albin Michel - Christiane Taubira, Paroles de liberté, Flammarion - Marc Trévidic, Qui a peur du Petit Méchant Juge, JC Lattès Le jury du prix s’est finalement accordé à la majorité des suffrages, et après 6 tours de délibération, pour décerner le premier Prix du livre politique du barreau de Paris à Pierre Joxe pour son livre «Soif de Justice. Au secours des juridictions sociales». Louis Degos, président du jury, a expliqué le choix de celui-ci, «le livre de Pierre Joxe est éminemment politique puisqu’il s’intéresse à une justice au plus proche des citoyens mais la plus éloignée des regards des observateurs. Une justice sociale que souvent on méprise ou qui indiffère». Le Prix du livre politique du barreau de Paris a été remis à Pierre Joxe à l’occasion du Salon du livre organisé par l’Ordre des avocats de Paris à la Maison du Barreau, le mercredi 12 novembre 2014. Pour tout renseignement : Amélie Guiraud 01 44 32 48 14 ou [email protected] 3e édition de "L'Avocat dans la cité" : plus de 5.000 parisiens étaient au rendez-vous Du 6 au 12 octobre dernier s’est tenue la troisième édition de L'Avocat dans la Cité. Organisée par le barreau de Paris en partenariat avec la Mairie de Paris, l’édition 2014 a atteint ses objectifs : resserrer les liens entre les avocats, les citoyens et les entreprises. Plus de 800 avocats se sont mobilisés pour faire de l’accès au droit une réalité. 5.000 consultations juridiques gratuites données dans tout Paris Ce sont plus de 5.000 rendez-vous avec des avocats qui ont été proposés aux Parisiens dans toute la capitale pendant une semaine : 3.400 consultations juridiques gratuites assurées sur le parvis de l’Hôtel de ville, 350 dans le Bus Barreau de Paris Solidarité stationné Place de la République, et près de 1.300 accueils en mairies d'arrondissement. Logement, famille, travail, trio des thèmes les plus demandés Cette l’année, les sujets les plus demandés par les Parisiens concernaient le droit du logement (23%), le droit de la famille (19%), droit du travail (19%) parmi d’autres thématiques proposées telles que Patrimoine/successions, consommation / droit bancaire, droit des sociétés, droit pénal, droit fiscal. Pour Laurent Martinet, vice-bâtonnier de Paris : «Cette opération est l’occasion pour les avocats de sortir de leur cabinet, de rencontrer et d’échanger avec les Parisiens, mais il s’agit également de répondre à une mission de service public : les avocats sont au service du citoyen, des personnes défavorisées ou isolées, tous ceux qui n’oseraient pas franchir la porte d’un cabinet d’avocat, ou même se rendre en mairie ou au Palais de justice où des consultations gratuites sont assurées toute l’année par les avocats du barreau de Paris». Les diagnostics juridiques gratuits auprès des dirigeants de TPE et PME Les dirigeants de TPE/PME ont pu bénéficier d’un diagnostic juridique gratuit au sein même de leur entreprise. Au total, ce sont près de 200 sociétés qui ont pu en bénéficier. Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de Paris, explique : «Avec ses 25.600 avocats, le barreau de Paris est le premier barreau d’affaires de France. Les avocats parisiens ne sont pas seulement des conseils juridiques, ils sont également des partenaires stratégiques incontournables : ils jouent un rôle essentiel dans l’élaboration de la stratégie de l’entreprise.» Emmanuel Pierrat et Louis Degos, MCO remettent le Prix du livre politique du barreau de Paris à M. Pierre Joxe www.lebulletin.fr 5 / 19 International Manifestations officielles Conférence annuelle de l’International Bar Association à Tokyo Cette année le Congrès de l’IBA a réuni à Tokyo plus de 6.200 participants, dont 900 avocats japonais. M. le bâtonnier a demandé à notre confrère M.Dominique Borde, Membre du Conseil de l’Ordre et Secrétaire de la Commission Internationale, de le représenter. La notoriété de l’IBA est grandissante puisque cette année le premier Ministre du Japon, Shinzo Abe, a accepté de prononcer le discours d’ouverture du Congrès, de surcroît, en la présence très exceptionnelle de l’empereur et de l’impératrice du Japon dans les enceintes du Tokyo International Forum où se tenait le Congrès. La thématique principale de ce Congrès portait sur l’avocat et les droits de l’Homme, en particulier les droits de l’Homme et l’entreprise (« Guiding principles on business and human rights », reconnus par les Nations Unies en 2011) et plus généralement entre l’avocat et l’État de Droit (Rule of law). Sessions M. Dominique Borde a participé aux sessions suivantes : - IBA showcase: We're all human rights lawyers now - the convergence of business and human rights and what it means for you. - Session BIC (Bar Issue Commission) and PEC (Professional Ethics Committee): "Dealing with conflicts in a global practice - challenges for the 21st century involing legal ethics and general morality". - BIC showcase: Change and opportunity - the challenge of administering justice in shifting legal environments. Lors de la première session, M. Dominique Borde a pu rencontrer Stéphane Brabant qui est en contact avec le département international de l’Ordre depuis le début de l’année pour l’établissement d’un projet de Charte des droits de l’Homme applicable aux entreprises qui pourrait être éventuellement adoptée par le barreau de Paris, à l’instar de l’ABA. Ce dernier a confirmé qu’il finalisait un projet de proposition qu’il soumettra à l’Ordre des avocats de Paris prochainement. M. Borde a pris la parole pour rappeler aux différents participants l’ensemble des actions menées par le barreau pour la défense des droits de l’Homme et de l’État de droit. Il a souligné qu’en matière économique le respect des droits de l’Homme ne ressortait pas de la seule responsabilité de l’entreprise mais dépendait plus largement de l’organisation de l’État de droit, ce qui complique la question au plan juridique. www.lebulletin.fr M. Dominique Borde a également co-présidé la session du mardi 21 octobre : "Dealing with conflicts in a global practice - challenges for the 21st century involving legal ethics and general morality”. Au cours de cette session a été abordée la déontologie des avocats dans le cadre de leurs activités transfrontalières : négociation des contrats internationaux, arbitrage et application extraterritoriale des lois. Les débats ont porté essentiellement sur : - l’importance du rôle des avocats dans le maintien et le développement de la Rule of Law ; - les conflits de règles déontologiques auxquels sont confrontés les avocats qui exercent à l’international ; - la formation des avocats, notamment aux règles déontologiques ; - la privatisation de la justice et l’arbitrage ; - l’atteinte au secret professionnel face aux obligations de déclarations d’opérations suspectes imposées par les gouvernants (au Nigéria, l’avocat se voit imposer de déclarer toute opération dont le montant excède 1.000 dollars). Les réunions en marge du Congrès, notamment avec le barreau de Tokyo Le 20 octobre, Dominique Borde s’est rendu, accompagné de Jacques Bouyssou, MCO, à l’invitation de la Tokyo Bar Association pour définir un plan d’action de coopération durable entre les deux barreaux. Cette coopération s’articulerait essentiellement sur la mise au point d’un programme d’échange de stages pour deux ou trois avocats chaque année ; la difficulté principale étant que peu d’avocats, japonais ou français, parlent la langue de l’autre pays. Cette difficulté implique que les programmes d’échange puissent pouvoir être effectués en anglais, ce qui rend le projet de coopération plus difficile à mettre en place, mais qui reste nécessaire en ce qu’il permettra de constituer un accord cadre pouvant être utilisé à l’avenir avec d’autres barreaux de tradition civiliste, au sein desquels la langue française n’est pas parlée. Le 21 octobre, l’IBA a organisé un déjeuner réservé aux Bar Executives. Ce déjeuner avait pour objet de lancer la création, au sein de l’IBA, d’un nouveau comité (Bar Executive Committee) réservé aux représentants des barreaux à l’effet d’échanger sur leurs problèmes d’organisation et de fonctionnement interne, ainsi que sur les défis auxquels ils sont confrontés. Le 22 octobre, la Tokyo Bar Association organisait un déjeuner auquel étaient conviés l’ensemble des représentants des autres barreaux participants. Alasdair Douglas, président de la Law Society of London, et Dominique Borde, en sa qualité de représentant du barreau de Paris, ont été invités par le bâtonnier du barreau de Tokyo à faire chacun une allocution introductive. Le délégué du bâtonnier, a ainsi pu évoquer les spécificités du barreau de Paris, les défis auxquels est confrontée la profession et la nécessité pour les barreaux de s’ouvrir à l’international et de coopérer plus étroitement entre eux. 6 / 19 Le 23 octobre, était organisée une session réservée à certains représentants des cabinets français, concernant la tenue à Paris du Congrès de l’IBA en 2021. IBA Council meeting du 23 octobre 2014 L’une des décisions principales du Council a été d’élire le secrétaire général de l’IBA et un membre représentatif des barreaux au Conseil d’Administration de l’IBA. Deux candidats se présentaient pour le premier poste : Horacio Bernades Neto et Peter Maynard. Horacio Bernardes Neto a été élu. Par ailleurs, cinq candidats se présentaient au Conseil d’Administration. C’est sur le candidat coréen que les suffrages se sont portés. Outre ces deux élections, le Conseil avait à se prononcer sur les modifications apportées aux « IBA guidelines on conflicts of interest in international arbitration ». Nonobstant les réserves de nombreux barreaux continentaux (notamment allemand) qui estimaient que ces modifications apportaient trop de flexibilité à la résolution des conflits d’intérêts auxquels pouvait se trouver confronté tout arbitre (modifications jugées en effet favorables aux arbitres/avocats rattachés aux cabinets internationaux), les modifications proposées ont finalement été approuvées par le Council. Droits de l'Homme Contact Anne Souléliac, responsable droits l’Homme [email protected] C'est pourquoi la section française de l'Observatoire international des prisons (OIP-SF), association qui agit en faveur de la défense et de l’effectivité des droits fondamentaux des personnes incarcérées, va dans les prochains mois de nouveau soumettre à la Cour européenne la question de la conformité de la procédure disciplinaire applicable dans les établissements pénitentiaires français aux règles et principes découlant de la CESDH. Dans cette perspective, l'association lance une enquête destinée à recueillir l'avis de praticiens du droit ainsi que leur témoignage sur l'état de la procédure disciplinaire dans les établissements pénitentiaires français. Plus précisément, l'Observatoire international des prisons souhaite connaître l’opinion des avocats sur le caractère équilibré ou non de la procédure disciplinaire et sur les incidences de la sanction disciplinaire sur la situation pénitentiaire et pénale des personnes détenues. Vous pouvez directement remplir en ligne le questionnaire de l'enquête. Pour plus d’information international des prisons. sur l'Observatoire Iran : le barreau de Paris soutient Nasrine Sotoudeh, empêchée d’exercer de L'OIP-SF lance une enquête sur la perception des avocats français sur l'état de la procédure disciplinaire dans les établissements pénitentiaires La question disciplinaire au sein des établissements pénitentiaires a connu d'importantes évolutions depuis que le Conseil d’État a accepté, par son arrêt Marie du 17 février 1996, que le juge administratif contrôle les sanctions prononcées par l'administration pénitentiaire à l'encontre des personnes incarcérées. Vingt années plus tard, si l'on peut bien évidemment mesurer le chemin parcouru depuis cet arrêt fondateur, la procédure applicable devant l'instance disciplinaire des établissements pénitentiaires demeure toutefois sujette à de nombreuses critiques au regard des règles et des principes posés par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH). En effet, comme le soulignait le contrôleur général des lieux de privation de liberté dans son rapport d'activité 2012, « certaines dispositions de la procédure disciplinaire pénitentiaire ne paraissent pas offrir les garanties d’un procès équitable, telles que la CEDH les a définies dans sa jurisprudence en matière d’impartialité de l’instance disciplinaire qui repose notamment sur la séparation des pouvoirs de www.lebulletin.fr poursuite et de décision et de droits de la défense » (CGLPL, rapport d'activité 2012, Dalloz, p. 164). L’avocate Nasrine Sotoudeh, lauréate du prix Sakharov en 2012, s’est illustrée dans la défense des droits de l’Homme en Iran. Elle a notamment défendu des condamnés à mort pour des faits commis alors qu'ils étaient mineurs ainsi que de nombreux opposants politiques avant d'être arrêtée et détenue pendant plus de 3 ans à la prison d’Evin. Pierre-Olivier Sur, bâtonnier du barreau de Paris, exprime son indignation après la décision prise par l’Ordre des avocats du barreau de Téhéran d’interdire à Nasrine Sotoudeh d’exercer la profession d’avocat pour une durée de trois ans, prétendument pour le délit de « propagande contre le régime islamique ». Le barreau de Paris demande que cessent les pressions exercées par les autorités de la République islamique sur les avocats iraniens et sur les organes du barreau de Téhéran, visant notamment à entraver l’exercice par tout justiciable du droit de choisir librement son avocat. Il demande également la réformation de la décision d’interdiction visant Nasrine Sotoudeh et la libération immédiate de tous les avocats iraniens défenseurs des droits de l’Homme emprisonnés. Turquie : Témoignage de Hakan Yaman Le vendredi 31 octobre à la Maison du Barreau, était reçu M. Hakan Yaman, qui effectue actuellement une tournée européenne, à l’initiative d’Amnesty 7 / 19 International, afin de témoigner auprès de différentes instances politiques de l’agression policière qu’il a subie et dénoncer le dramatique basculement de la Turquie vers un état policier. Les faits Ce qui est arrivé à Hakan Yaman, 37 ans, chauffeur de minibus, marié et père de deux petites filles, est emblématique des violences qu’ont subies celles et ceux qui se sont retrouvés victimes de la vague de répression que la Turquie a connue en juin 2013. Le 28 mai 2013, des militants écologistes décident d’occuper le parc Gézi, l’un des derniers espaces verts d’Istanbul, s’opposant à la construction d’un centre commercial. Deux jours plus tard, la police disperse la manifestation à l’aide de gaz lacrymogène, roue de coups les manifestants et met le feu aux tentes. Malgré cette violente répression, le mouvement rassemble rapidement des centaines de milliers de personnes à travers le pays. Le 3 juin, alors que les manifestations prennent de l’ampleur, Hakan Yaman finit sa journée de travail et se gare près de chez lui. À proximité, des policiers s’en prennent à des manifestants. Le prenant pour l’un d’eux, ils lui lancent une grenade lacrymogène qui le fait tomber sur le sol, puis il est violemment battu et torturé. Selon le rapport des médecins légistes, Hakan a eu le crâne fracturé, les os du front, du nez, de la pommette et de la mâchoire cassés. Son dos a subi des brûlures au deuxième degré, il a perdu un oeil et 80% de sa vision de l’autre. Hakan s’est retrouvé handicapé, chômeur et sans ressources du jour au lendemain. Le contexte L’avocate de Hakan Yaman nous précise que les violations des droits de l’Homme en Turquiebrutalité policière et culture de l’impunité - ne sont malheureusement pas une nouveauté, mais la mobilisation et l’indignation ne sont apparues que récemment : depuis que celles-ci touchent l’élite du pays. Le mouvement de protestation du parc Gezi s’est soldé par de nombreuses victimes. Fin juin, l’Union des médecins de Turquie recensait plus de 8000 blessés dont plusieurs plongés dans le coma, cinq morts et onze personnes ayant perdu un oeil suite à des tirs de grenades ou de balles en plastique par la police. À l’exception d’un ou deux cas de violence policière ayant entrainé la mort, l’impunité est totale. À l’inverse, les poursuites ubuesques contre les représentants et participants pacifiques du mouvement vont bon train. Le 21 avril 2014 s’est ouvert le procès de “l’affaire Twitter”, contre 29 femmes et hommes accusés “d’inciter le public à enfreindre la loi”. Leur crime ? L’envoi de tweets pendant les premiers jours des manifestations de Gezi en juin. S’ils étaient reconnus coupables, ils pourraient être condamnés à trois ans de prison. Le 12 juin s’est ouvert le procès de 25 représentants de la plateforme Solidarité Taksim, collectif de 130 organisations et fer de lance du mouvement de Gezi. Les poursuites engagées se basent sur un appel www.lebulletin.fr de ces personnes à un rassemblement pacifique, le 8 juillet 2013, dans le parc Gezi, pour y tenir une conférence de presse. Le parc venait de rouvrir, après plusieurs semaines de fermeture. Cinq d’entre eux risquent jusqu’à 15 ans de prison. La plainte Pour l’agression qu’il a subie et qui l’a laissé entre la vie et la mort, Hakan Yaman a dû subir 6 opérations chirurgicales et il porte aujourd’hui des séquelles à vie. Quelques semaines après l’agression il a porté plainte pour tentative d’homicide. L’instruction de l’affaire est confiée à un procureur (pas de juge d’instruction en Turquie) qui a donné mandat à un laboratoire indépendant pour l’exploitation des preuves. Trois policiers ont pu être identifiés d’après les caméras de vidéosurveillance. Le laboratoire mandaté a donc contacté le commissariat en question afin d’obtenir les photos et identités des policiers mais cette demande n’a jamais abouti. L’instruction, en cours depuis 17 mois, est aujourd’hui au point mort. En janvier 2014 une enquête administrative interne de la police a été classée sans suite. Le barreau de Paris suivra avec attention l’évolution de cette affaire et analyse différentes stratégies d’actions ; notamment l’envoi de lettres au barreau d’Istanbul ainsi qu’au Ministère de l’Intérieur. Pour Amnesty International : Nicolas Krameyer, responsable du programme personnes en danger, M. Hakan Yaman et son avocat Mme Elif Eylem Dedeoglu, M. Emre Dedeoglu, consultant juridique qui travaille également sur cette affaire, et le représentant à Paris de la plateforme ‘Solidarité avec la place Taksim’. Pour le barreau de Paris : Anne Souléliac, Virginie Dusen, Agnès Secretan. Veille Veille professionnelle Contact Centre de documentation Sandra Trichon [email protected] Démarchage : parution d’un décret qui fixe les conditions dans lesquelles les avocats peuvent y recourir 8 / 19 Un décret n°2014-1251 du 28 octobre 2014 relatif aux modes de communication des avocats est paru au JO du 29 octobre 2014. Ce texte, pris en application de la loi Hamon, modifie l’article 15 du décret n° 2005-790 du 12 juillet 2005 relatif aux règles de déontologie de la profession d'avocat et fixe les conditions dans lesquelles les avocats sont autorisés à recourir à la sollicitation personnalisée. que l'utilisation par les services de police d'un moyen de géolocalisation par satellite au cours de l'enquête de flagrance avait été faite sans aucun artifice ni stratagème, il n’y avait pas violation de l'article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme. Elle ajoute que le dispositif de géolocalisation « n'est en rien attentatoire à la vie privée ou aux droits de la personne ». Il supprime l'article 5 du décret n° 72-785 du 25 août 1972 relatif au démarchage et à la publicité en matière de consultation et de rédaction d'actes juridiques. Conformément à l'article 130 de la loi précitée, les peines prévues à l'article L. 121-23 du code de la consommation s'appliquent désormais à toute personne qui, n'étant pas avocat, s'est livrée à un acte de démarchage en vue de donner des consultations ou de rédiger des actes en matière juridique. Enfin, le décret procède à une actualisation, à droit constant, de l'article 24 du décret du 12 juillet 2005 afin de rendre le dispositif de ce décret plus lisible outre-mer. M.X. s’est pourvu en cassation, soutenant « qu'aux termes de la jurisprudence de la chambre criminelle, la technique dite de géolocalisation constitue une ingérence dans la vie privée, qui, en raison de sa gravité, doit être exécutée sous le contrôle d'un juge ». Legifrance, décret n° 2014-1251 du 28 octobre 2014 (JO du 29 octobre 2014) Dans un arrêt en date du 15 octobre 2014, la Cour de cassation affirme « qu'en se déterminant ainsi, la chambre de l'instruction a justifié sa décision, dès lors que la pose d'un procédé de géolocalisation à l'extérieur d'un véhicule volé et faussement immatriculé est étrangère aux prévisions de l'article 8, § 2, de la Convention européenne des droits de l'Homme ». Legifrance, cass.crim, 15 octobre 2014, n° 14-85.056 La Cour de cassation applique les nouvelles dispositions de la loi Taubira Dans un arrêt en date du 14 octobre 2014, la Cour de cassation affirme que les dispositions de la loi du 15 août 2014, relative à l'individualisation des peines et renforçant l'efficacité des sanctions pénales, qui entérine la suppression des peines planchers, doivent être appliquées à la situation de toute personne non encore condamnée. La Cour de cassation souligne que les dispositions d'une loi nouvelle s'appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n'ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu'elles sont moins sévères que les dispositions anciennes. La Cour relève que la situation d'un prévenu n'a pas été examinée au regard de l'article 7 de la loi du 15 août 2014 susvisée, portant abrogation de l'article 132-19-1 du Code pénal à compter du 1er octobre 2014, date d'entrée en vigueur de ce texte et qu’en conséquence il y a lieu de procéder à un nouvel examen de l'affaire au regard de ces dispositions plus favorables. Legifrance, cass.crim, 14 octobre 2014, n° 13-85.779 La Cour de cassation valide la pose d’un dispositif de géolocalisation sur un véhicule volé et faussement immatriculé, sans autorisation du juge M. X. a sollicité l'annulation des procès-verbaux relatifs à la géolocalisation, effectuée sur son véhicule par la pose de balise de géolocalisation par satellite sans l'autorisation du juge. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a rejeté sa demande, estimant que, dès lors www.lebulletin.fr Actes de concurrence déloyale commis dans le cadre d’un accord de présentation de clientèle Deux avocats se prévalant d'un accord de présentation de clientèle conclu avec une SCP ont assigné cette dernière en restitution d'honoraires ainsi que ses deux associés. Ces derniers ont reconventionnellement demandé le paiement de diverses sommes, l'une au titre de la clause de révision du prix et l'autre au titre de l'indemnisation par l'un des cédants d'un manquement à son obligation de non-concurrence. Le 15 octobre 2014, la Cour de cassation rejette le pourvoi formé par les vendeurs. Concernant la clause litigieuse, la Haute juridiction s'en remet à la cour d'appel de Nîmes qui par un arrêt du 23 mai 2013 a interprété ladite clause et recherché la commune intention des parties. La Cour de cassation approuve également le juge d'avoir retenu à l'égard de l'avocat cédant des actes de concurrence déloyale « qu'après avoir énoncé que pour exécuter de bonne foi, les cessionnaires devaient s'interdire de conserver ou reprendre les clients constituant la clientèle cédée, l'arrêt relève que M. Y... s'est prêté à la parution d'un article dans la presse régionale informant les lecteurs de son inscription au barreau de Marseille sans mentionner la cession de clientèle, qu'il a continué à défendre les intérêts de clients figurant sur la liste annexée à l'acte de cession, qu'il a conservé un certain nombre de dossiers pour assurer la représentation des clients à l'audience, qu'il a encaissé des honoraires dus à la SCP et qu'il a tenté de poursuivre sa relation professionnelle avec un correspondant du cabinet cédé ; qu'en l'état de ces constatations et énonciations, d'où il résulte que les agissements reprochés à M. Y... lui avaient permis de reprendre 9 / 19 une partie de la clientèle cédée, en violation de son obligation légale de garantie d'éviction, la cour d'appel, qui ne s'est pas référée à la clause de nonrétablissement dont les effets étaient limités au ressort du tribunal de grande instance d'Aix-enProvence, a légalement justifié sa décision ». Légifrance, Cass.civ 15 octobre 2014, n° 13-24948 CA Nîmes du 23 mai 2013 n°12/02555, base déontologique et professionnelle, espace avocat du site de l’Ordre Le juge doit, en toutes circonstances, faire observer et observer lui-même le principe de la contradiction Une société K. ayant interjeté appel d'un jugement d'un tribunal de commerce la condamnant à payer diverses sommes à la société A., celle-ci a invoqué la caducité de la déclaration d'appel faute de signification par l'appelant de ses conclusions dans le délai requis, puis déféré à la cour d'appel l'ordonnance du conseiller de la mise en état la déboutant de cette contestation. Pour déclarer caduque la déclaration d'appel, la cour d'appel de Paris, après avoir relevé que le délai de l'article 908 du code de procédure civile augmenté du délai prévu par l'article 911-2, la partie appelante étant domiciliée hors de France, expirait le 23 juillet 2012, a retenu que le 23 juillet 2012 à 18 heures 11, l'avocat de l'appelant a transmis ses conclusions au greffe de la cour d'appel par voie électronique (RPVA). Elle a ajouté que l'article 930-1 du code de procédure civile dispose qu'à peine d'irrecevabilité, les actes de procédure sont remis à la juridiction par voie électronique selon les modalités prévues par arrêté. La cour d'appel de Paris ne faisant pas partie des cours devant lesquelles la notification par RPVA des conclusions a été autorisée par l'arrêté du 18 avril 2012 relatif à la communication par voie électronique dans les procédures avec représentation obligatoire, la transmission par cette voie devant cette cour n'a pas valeur de notification. Elle estime qu'il s'ensuit que la partie appelante n'a pas remis au greffe ses conclusions dans le délai requis de cinq mois. La Cour de cassation affirme, le 16 octobre 2014, qu'en statuant ainsi, sans avoir au préalable invité les parties à présenter leurs observations sur le moyen, qu'elle relevait d'office, tiré de l'absence de remise au greffe par l'appelant de ses conclusions dans le délai de l'article 908 du code de procédure civile, tel qu'augmenté par l'article 911-2 de ce code, la cour d'appel a méconnu le principe de la contradiction et violé l'article 16 du code de procédure civile. Légifrance, cass civ.2, 16 octobre 2014, n°13-17.999 www.lebulletin.fr Constitue une diligence donnant lieu à honoraire la préparation et la tenue d’une conférence de presse Un client a confié la défense de ses intérêts à un avocat dans un litige pénal. Les parties n’ayant pas signé de convention d’honoraires, le juge a fixé les honoraires selon les critères légaux de l’article 10 de la loi du 31 décembre 1971. Concernant l’assistance fournie par l’avocat à son client, la cour d’appel d’Aix-en-Provence considère dans un arrêt du 14 octobre 2014, qu'il y a assistance au sens de l’article susvisé chaque fois que l'avocat, effectue, en présence ou non de son client et en accord avec ce dernier, un acte ou une démarche estimé(e) nécessaire à la défense de celui-ci ou à une évolution espérée positive pour le bon aboutissement de l'affaire qu'il lui a confiée. En l’espèce, le juge estime que le temps consacré à la préparation et à la tenue d'une conférence de presse voulue ou acceptée par le client, constitue une diligence pouvant donner lieu à honoraire. CA Aix en Provence du 14 octobre 2014 n°14/02716, base déontologique et professionnelle, espace avocat du site de l’Ordre Veille européenne (DBF) Contact Valérie Haupert [email protected] www.dbfbruxelles.eu [email protected] Garde à vue - Assistance d’un interprète Saisie d’une requête dirigée contre la Turquie, la Cour européenne des droits de l’Homme a interprété, le 14 octobre dernier, l’article 6 §1 et §3, sous e), de la Convention européenne des droits de l’Homme relatifs, respectivement, au droit à un procès équitable et à l’assistance d’un interprète (Baytar c. Turquie, requête n°45440/04). La requérante, ressortissante turque, a été placée en garde à vue puis condamnée à une peine de prison ferme pour appartenance et aide et assistance à une organisation illégale armée. Invoquant l’article 6 §1 et §3, sous e), de la Convention, la requérante alléguait qu’elle n’avait pas pu bénéficier de l’assistance d’un interprète pendant sa garde à vue, ce qui rendait les preuves obtenues pendant celleci irrecevables. La Cour rappelle, tout d’abord, qu’un accusé ne maîtrisant pas la langue employée pendant la procédure à son encontre a droit aux services gratuits d’un interprète afin de comprendre ce qu’on lui reproche et de se défendre, et ce dès le stade de l’enquête. Elle souligne, en outre, que la décision par la personne gardée à vue de faire usage ou de renoncer à ses droits ne peut être prise que si celle-ci comprend de manière claire les faits qui lui sont reprochés afin de pouvoir mesurer les enjeux de la procédure. La Cour note qu’il n’est pas contesté que le niveau de connaissance de la langue 10 / 19 turque de la requérante était insuffisant. En effet, cette dernière a pu bénéficier de l’assistance d’un interprète lors de son audition par le magistrat chargé de statuer sur son placement en détention, mais pas lors de son interrogatoire en garde à vue. La Cour estime que la requérante n’a pas été mise en situation de mesurer pleinement les conséquences de sa renonciation à son droit de garder le silence et à bénéficier de l’assistance d’un avocat, n’ayant pas disposé de la possibilité de se faire traduire les questions et d’avoir une connaissance aussi précise que possible des faits qui lui étaient reprochés. Partant, la Cour conclut à la violation de l’article 6 §3, sous e), combiné avec l’article 6 §1 de la Convention. Modalités d’une augmentation du nombre de juges du Tribunal de l’Union européenne La Cour de justice de l’Union européenne a présenté, le 17 octobre dernier, sa réponse à l’invitation de la Présidence italienne du Conseil de l’Union européenne de proposer les modalités d’une augmentation du nombre de juges du Tribunal de l’Union européenne. L’objectif de cette réforme est le désengorgement du Tribunal de l’Union européenne et du Tribunal de la fonction publique de l’Union, ainsi que le respect du principe du délai raisonnable. La Cour propose ainsi de doubler le nombre de juges en trois étapes et de transférer au Tribunal le contentieux de 1re instance de la fonction publique européenne. La proposition prévoit, dans un premier temps, de nommer douze juges supplémentaires. Elle prévoit, dans un deuxième temps, la nomination de sept juges supplémentaires en 2016, lors du renouvellement partiel des juges du Tribunal. Simultanément, le contentieux de 1ère instance de la fonction publique serait transféré au Tribunal. Les Etats membres dont un national siège en tant que juge au Tribunal de la fonction publique auraient alors la possibilité de proposer sa nomination auprès du Tribunal. Enfin, la troisième étape de la réforme consisterait en la nomination de neuf juges supplémentaires en 2019, lors du renouvellement partiel du Tribunal. Par ailleurs, la Cour a présenté une estimation des coûts de l’augmentation du nombre de juges. Ces documents sont accessibles via la procédure de demande d’accès aux documents du Conseil de l’Union européenne. Opération d’infiltration policière Saisie d’une requête dirigée contre l’Allemagne, la Cour européenne des droits de l’Homme a interprété, le 23 octobre dernier, l’article 6 §1 de la Convention européenne des droits de l’Homme relatif au droit à un procès équitable (Furcht c. Allemagne, requête n°564648/09 - disponible uniquement en anglais). Le requérant, ressortissant allemand, a été approché par des agents de police infiltrés afin qu’il les mette en contact avec un de ses amis, soupçonné dans une affaire de trafic de drogue. Après avoir eu des www.lebulletin.fr doutes quant à sa participation à des transactions, les agents infiltrés ont convaincu le requérant d’y prendre part, ce qui a conduit à son arrestation et à sa condamnation. Invoquant l’article 6 §1 de la Convention, le requérant alléguait que les poursuites pénales à son encontre avaient été inéquitables car il avait été incité par les agents infiltrés à commettre les infractions en question et avait été condamné principalement sur la base d’éléments obtenus à la suite de cette provocation policière. La Cour note, tout d’abord, que les tribunaux nationaux ont reconnu que le requérant avait été incité par les policiers à commettre les infractions et que cela était une circonstance atténuante permettant de réduire sa peine. Elle considère que l’infiltration policière en question est allée au-delà de la simple enquête passive et qu’elle constitue une provocation ayant engendré le recueil d’éléments utilisés pendant la procédure contre le requérant. La Cour souligne que la police n’avait pas de raisons objectives de penser que le requérant était impliqué dans le trafic de stupéfiants lorsque les agents infiltrés l’ont approché. Les autorités d’enquête ont ainsi poussé l’intéressé à commettre les infractions en cause. Sur le fait de savoir si les juridictions allemandes ont offert au requérant un redressement suffisant de sa peine suite à la reconnaissance de l’incitation par la police à commettre les infractions, la Cour rappelle que l’article 6 §1 de la Convention ne permet pas l’utilisation d’éléments de preuve recueillis au moyen d’une provocation policière. Elle considère, dès lors, qu’une atténuation de la peine ne peut pas être assimilée à une procédure ayant un effet similaire à l’exclusion des éléments de preuve en question. Partant, la Cour conclut à la violation de l’article 6 §1 de la Convention. Droit d’asile - Interdiction des traitements inhumains et dégradants Saisie d’une requête dirigée contre l’Italie et la Grèce, la Cour européenne des droits de l’Homme a, notamment, interprété, le 21 octobre dernier, les articles 3 et 13 de la Convention européenne des droits de l’Homme relatifs, respectivement, à l’interdiction des traitements inhumains et dégradants et au droit à un recours effectif, ainsi que l’article 4 du Protocole n°4 relatif à l’interdiction des expulsions collectives d’étrangers (Sharifi e.a. c. Italie et Grèce, requête n°16643/09). Les requérants, de nationalités afghane, soudanaise et érythréenne, ont fait l’objet d’un refoulement vers la Grèce après être entrés illégalement en Italie, en application du règlement 343/2003/CE établissant les critères et mécanismes de détermination de l’Etat membre responsable de l’examen d’une demande d’asile présentée dans l’un des Etats membres par un ressortissant de pays tiers (« règlement « Dublin II » »). Ils alléguaient, en particulier, une violation de l’article 3 de la Convention et de l’article 4 du Protocole n°4 du fait de leur refoulement sur-lechamp d’Italie ainsi qu’une violation de l’article 3, combiné avec l’article 13 à l’égard de la Grèce compte tenu de leurs conditions d’hébergement, des difficultés d’accès à la procédure d’asile et du risque encouru de refoulement vers un pays tiers. 11 / 19 S’agissant de la violation des dispositions de la Convention par la Grèce, la Cour rappelle que l’effectivité du recours voulu par l’article 13 de la Convention s’évalue au regard de l’accessibilité et de la réalité de ce recours. Constatant les défaillances de la procédure d’asile en Grèce et, notamment, le peu d’information disponible sur le fait de pouvoir demander l’asile et les conditions inhumaines d’hébergement, la Cour conclut à la violation de l’article 3, combiné avec l’article 13 de la Convention. Concernant l’Italie, la Cour rappelle qu’il appartient à l’Etat qui procède au refoulement de s’assurer, même dans le cadre du règlement « Dublin II », que le pays de destination offre des garanties suffisantes permettant d’éviter que la personne intéressée ne soit expulsée vers son pays d’origine sans une évaluation des risques qu’elle court. Par ailleurs, constatant que les requérants ont été refoulés surle-champ sans avoir accès à un interprète ni à des agents pouvant leur donner les informations minimales nécessaires à propos du droit d’asile et de la procédure à suivre, la Cour constate le lien entre les expulsions collectives et l’empêchement de demander l’asile et conclut, dès lors, à la violation de l’article 4 du Protocole n°4, ainsi que de l’article 3, combiné avec l’article 13 de la Convention par l’Italie. Travail à temps partiel Saisie d’un renvoi préjudiciel par le Tribunale ordinario di Trento (Italie), la Cour de justice de l’Union européenne a interprété, le 15 octobre dernier, l’accord-cadre sur le travail à temps partiel, qui figure à l’annexe de la directive 97/81/CE concernant l’accord-cadre sur le travail à temps partiel conclu par l’UNICE, le CEEP et la CES, lesquels visent, d’une part, à promouvoir le travail à temps partiel et, d’autre part, à éliminer les discriminations entre les travailleurs à temps partiel et les travailleurs à temps plein. Dans le litige au principal, la requérante était employée par le Ministère de la Justice italien à temps partiel. Ce dernier a, en application d’une loi nationale, procédé au réexamen de son régime de temps partiel et y a mis fin unilatéralement en lui imposant un régime de travail à temps plein. Interrogée sur le point de savoir si la transformation du contrat de travail à temps partiel en un contrat de travail à temps plein est contraire aux dispositions de l’accord-cadre, la Cour relève que l’accord-cadre n’impose pas aux Etats membres d’adopter une réglementation subordonnant à l’accord du travailleur la transformation de son contrat de travail à temps partiel en un contrat de travail à temps plein. Par ailleurs, si la Cour souligne que l’objectif poursuivi par l’accord-cadre s’oppose à ce que les travailleurs à temps partiel soient traités d’une manière moins favorable que les travailleurs à temps plein comparables au seul motif qu’ils travaillent à temps partiel, elle constate que la réduction du temps de travail n’entraîne pas les mêmes conséquences que son augmentation, notamment sur le plan de la rémunération du travailleur. La Cour conclut, dès lors, que l’accord-cadre doit être interprété en ce sens qu’il ne s’oppose pas à une réglementation nationale en vertu de laquelle www.lebulletin.fr l’employeur peut ordonner la transformation d’un contrat de travail à temps partiel en un contrat de travail à temps plein sans l’accord du travailleur concerné. Entretiens européens Pour consulter le programme et vous inscrire, cliquez ici. Fiches pratiques Solidarité Plaidoyer pour l'Antarctique Jérémie et Stéphanie Gicquel, avocats parisiens, se sont lancés dans la traversée de l'Antarctique à ski, le 5 novembre, sans assistance en passant par le pôle Sud. Deux milles kilomètres en 70 jours sur le continent le plus froid et le plus sec de la planéte : "On aime les régions polaires. Nous sommes souvent partis dans l'Antarctique et au Groenland. On aime les challenges" assurait Stéphanie avant le départ.Cette expédition a été construite autour de valeurs de partage, de solidartié et de dépassement de soi, ainsi qu'il en est fait état sur leurs blogs : http://acrossantarctica2014.com/ http://runners-to-the-pole.com/ https://fr-fr.facebook.com/runnerstothepole http://www.alvarum.com/acrossantarctica2014 Jérémie déclare "Nous avons la chance de bénéficier du soutien du cabinet Paul Hastings, parmi nos partenaires, et j’ai eu l’occasion d’échanger avec plusieurs confrères qui nous ont tous fait part de leur soutien pour la réalisation de cette expédition. Les valeurs que nous portons font partie des valeurs qui sont chères à notre barreau." Par ailleurs, ils soutiennent l'association Petits Princes, pour laquelle ils récoltent des fonds. Les donateurs verront leurs noms inscrits sur les ski ou les tentes des deux jeunes avocats. 12 / 19 Lancement de la Clinique juridique de l’École des avocats du barreau de Paris L’École de formation du barreau de Paris (EFB) ouvre une « Clinique juridique ». Ce dispositif d’accès au droit a pour but de permettre aux justiciables d’Issy-les-Moulineaux et des environs de bénéficier gratuitement de diagnostics juridiques oraux élaborés par des élèves-avocats, sous le tutorat d’avocats volontaires. Elle constitue également pour les élèves avocats impliqués dans ce projet l’occasion de travailler leur écoute et l’analyse des situations. Un premier entretien avec le justiciable permet de cerner ses problémes. Un « diagnostic » est délivré oralement par l’élève avocat lors d’un second rendez-vous, après échange avec un avocat tuteur bénévole. Aucun document écrit ne sera délivré. À l’issue du diagnostic, le justiciable est orienté vers les services et professionnels compétents pour le suivi de son dossier. Les élèves avocats accueilleront gratuitement le public le mardi à l’EFB, 1, rue Pierre-Antoine Berryer à Issy-les-Moulineaux de 12h à 14h30. Si vous souhaitez encadrer, en qualité de tuteur, les élèves avocats, merci de bien vouloir contacter Emmanuelle Barou-Delnatte par mail : [email protected] Entre nous Carnet Décès Le bâtonnier, le vice-bâtonnier et le Conseil de l’Ordre ont la tristesse de vous faire part des décès de : M. Jacques Alard, avocat, survenu le 19 octobre à l’âge de 68 ans ; M. Jean-Robert Tetaud, avocat honoraire, survenu le 19 octobre à l’âge de 88 ans ; M. Guy Bernard, ancien avoué, avocat honoraire, survenu le 26 octobre à l’âge de 90 ans ; Mme Patricia Courtheoux, avocat, survenu le 26 octobre à l’âge de 61 ans. Le bâtonnier, le vice-bâtonnier et le Conseil de l’Ordre adressent à leur famille leurs sincères condoléances. Dons à la bibliothèque Dons Ont fait don d’ouvrages à la Bibliothèque : Culture Contact Emmanuel Pierrat, MCO Secrétaire de la Commission Culture Commission Culture/Essai Durant les semaines ayant précédé sa mort en août 2013, notre confrère Jacques Vergès, au travers d’entretiens avec François Dessy, qui est avocat en Belgique, est revenu sur son parcours d'homme et d’avocat, ses combats, ses échecs, ses certitudes et ses doutes. Résistant, anticolonialiste et avocat entre autres de Klaus Barbie et de Carlos, Jacques Vergès a pris part aux débats et aux combats qui ont marqué la société ces soixante dernières années. Ce livre nous invite à les (re)découvrir, ainsi qu’à réfléchir sur les limites d'un métier où l’on défend parfois « l'indéfendable ». François Dessy, Jacques Vergès, l’ultime plaidoyer, L’Aube, 16,80 euros. www.lebulletin.fr - M. Emmanuel Pierrat, auteur, avocat, MCO, 100 chansons censurées, Éditions Hoëbeke ; - M. Richard Malka, auteur, avocat, La vie de Palais Il était une fois les avocats..., Éditions MARAbulles ; - M. Guy Block, auteur, avocat, Code judiciaire 2014 (Belgique), Éditions Bruylant ; - M. Philippe Delelis, auteur, avocat, Partenariats public-privé. 10 ans de jurisprudence, Anne Rideau Éditions ; - Mme Maryvonne de Saint Pulgent et M. Jacky Richard, donateurs, présidence de la section du rapport et des études, Etude annuelle 2014 du Conseil d'Etat. Le numérique et les droits fondamentaux, Éditions La documentation Française ; - M. Bruno Lassere, président de l'Autorité de la concurrence, Rapport annuel de l'Autorité de la concurrence, Éditions La documentation Française. Le bâtonnier, le vice-bâtonnier et le Conseil de l’Ordre remercient les donateurs. Vie du palais Dîner annuel du Rassemblement Avocats Juifs de France des Le Rassemblement des Avocats Juifs de France organise son traditionnel dîner annuel dans les salons de la Maison du Barreau le 17 novembre prochain à 20h15. 13 / 19 L’invité d’honneur sera Mme le Rabbin Delphine Horvilleur (MJLF) sur le thème : « Comment devienton une femme rabbin… expérience vécue ». La Favela Chic - 18 rue du faubourg du Temple – 75011 Paris Métro République PAF : Avocat de moins de 5 ans : 70 € Membre de l’association à jour de sa cotisation : 90 € Non membre : 110 € PAF : Adhérents UJA: 65 euros Non adhérents UJA: 75 euros Les réservations doivent être adressées au RAJF, à l’attention de M. Bernard Cahen, président, 56 Avenue Victor Hugo, 75116 Paris. Dîner de la Association French American Bar La FABA a le plaisir de vous convier à son dîner annuel de Thanksgiving. Après dégustation d’un cocktail d’accueil dans un cadre new-yorkais, vous serez invités à vous attabler pour la dinde traditionnelle de Thanksgiving le jeudi 27 novembre 2014 à 19h30 au First Avenue, en face du 119 boulevard Pereire - 75017 Paris (Métro : Pereire). Thanksgiving étant une fête conviviale, n’hésitez pas à venir accompagnés de la personne de votre choix ! Tarifs pour le dîner (vin inclus) : Membres de la FABA : 45 euros Non-membres : 50 euros Afin de nous permettre de réserver l’espace adéquat, nous vous remercions de bien vouloir vous inscrire par mail à [email protected] et adresser vos paiements avant le 19 novembre à l’ordre de la French-American Bar Association et à l’adresse suivante : Mme Esther Hagège - DTMV - 164 rue du Faubourg Saint Honoré, 75008 Paris. Pour vous inscrire : vous rendre directement au local de l’UJA (arrière de la bulle d’accueil de la salle des pas perdus du palais de justice) ou contacter notre responsable administrative et communication par téléphone au 01 43 25 58 11 ou par mail : [email protected] Le Cercle des Juristes Alsaciens & Lorrains Le Cercle des Juristes Alsaciens & Lorrains organise son dîner annuel, le lundi 17 novembre à 20h45 Chez Drouant - 16/18 rue Gaillon - 75002 Paris, à 20h45, avec la participation du chef Antoine Westermann qui évoquera la cuisine alsacienne.PAF : 75 € Merci d'adresser votre inscription à M. Roth, président du CJAL : 7 rue de Madrid, 75008 Paris [email protected] Pour télécharger l’inscription, cliquez ici. Dîner annuel de l'Association des Avocats d’origine Africaine, Antillaise, Caraïbéenne et Maghrébine du Barreau de Paris L’A.A.C.M. (Association des Avocats d’origine Africaine, Antillaise, Caraïbéenne et Maghrébine du Barreau de Paris) a le plaisir de vous convier à son dîner annuel du 19 novembre 2014, à 20h, au restaurant « Le Cercle du Cheval Blanc », African Music Hall, sis au 13 passage du Moulinet 75013 Paris, Métro 7, Tolbiac. Places Parking privé (forfait 10 €uros). Participation aux frais : 60 € Dîner de l'UJA Dîner des Jeunes Avocat(e)s à la Favela Chic : Le 17 novembre 2014 à partir de 19h30 Réservez vite ! Dans une ambiance brésilienne, venez oublier la tristesse de l’automne et dîner puis danser à la Favela Chic avec les jeunes avocats du barreau de Paris. Le grand dîner annuel de l'UJA de Paris est de retour. Cette année, c'est la Favela Chic qui sera envahie pour une soirée haute en couleur. Ambiance chaleureuse et détendue garantie. La soirée débutera à 19h30 autour de mojitos et caïpirina, au son d’un live band trio de Bossa nova. Après le dîner et des morceaux choisis de la flamboyante revue de l’UJA, un DJ animera la soirée et les jeunes avocats envahiront la piste de danse. Nombre de places limité : premiers arrivés premiers servis ! www.lebulletin.fr Réservations par chèque à l’ordre de l’A.A.C.M. envoyé à A.A.C.M., 8, rue de Courty, 75007, Paris. Réservation suivie de confirmation par e-mail : [email protected] et [email protected], ou par fax : 01.70.38.05.67. Contacts : Marie-Claude Edjang : 06.99.56.71.71 09.81.49.37.53 Bernard Gisserot : 01.44.18.96.25 ou Les Maîtres chanteurs Les Maîtres chanteurs, chorale des professions juridiques et judiciaires, ont repris leurs répétitions hebdomadaires qui se tiennent tous les mercredis à l'Église Écossaise 17 rue Bayard Paris 8e de 19h45 à 21h45. La chorale est dirigée par Flavien Boy chef de choeur et d'orchestre. Un voyage en Roumanie avec rencontre d'une chorale roumaine se déroulera fin avril début mai. 14 / 19 Nous recrutons tous pupitres. Toute personne intéressée à rejoindre la chorale peut contacter : Mme Claudette Eleini 17 avenue Carnot - 75017 Paris Tél: 01 40 68 95 15 [email protected] Dîner du Palais Sud Ouest Le dîner d’automne du Palais Sud-Ouest, réunissant les avocats, magistrats et juristes du grand SudOuest et les amis de cette belle région, se tiendra le mardi 18 novembre prochain à 20h au restaurant Aux Produits du Sud Ouest – 21, rue d’Odessa 75014 Paris (Parking public 10 rue du Départ – Métro Montparnasse). PAF : 50€ par personne. Les chèques sont à libeller à l'ordre du Palais Sud-Ouest. Contact : Secrétariat de Vincent Canu - 116, Boulevard Saint Germain 75006 Paris Tél : 01.46.34.84.84. - Fax : 01.46.34.00.92. E-mail : [email protected] Commémoration du 11 novembre 1918 A l’occasion de l'anniversaire de l’armistice de 18, le président de l’association des combattants du Palais (ACP) vous invite à la commémoration qui aura lieu au palais de justice le mardi 18 novembre 2014 à 12h00 dans la salle des Pas Perdus. Le cortège se formera à 11h45 devant les locaux de l'Ordre des avocats de Paris en présence de personnalités civiles et militaires, magistrats, avocats, greffiers, ainsi que des représentants associatifs du monde combattant. Il sera escorté de la garde républicaine. La cérémonie sera animée par Monsieur Sénécal, baryton de l'opéra Garnier, qui entonnera la Marseillaise. Elle sera suivie d'un rafraichissement. Cet événement s'inscrit dans le cycle du centenaire de la guerre 1914/1918 célébré par le Palais de justice. Merci de bien vouloir confirmer votre présence par mail à l'[email protected] ou par téléphone au 01 53 89 04 23; Le dîner annuel de l’Association des Bretons du Palais se tiendra le 19 novembre 2014 à 20 heures à la Maison du Barreau. Le prix du dîner sera de 70€, les chèques devront être libellés à l’ordre de l’Association des Bretons du Palais et adressés à Mme Le Tixerant – Bureau des Associations - 11 Place Dauphine - 75001 Paris. Dîner annuel de l’AFAJA L’Association Française des Avocats et Juristes Arméniens (AFAJA) organise son dîner annuel le mercredi 19 novembre 2014 à partir de 20h au Yan’s Club, 5 Avenue Reille, 75014 PARIS. PAF : 60€ par personne Les chèques sont à libeller à l’ordre de l’AFAJA et les inscriptions devront parvenir avant le 12 novembre à Mme Sylvie Papasian. Contact : Mme Sylvie [email protected] Papasian : Concours annuel d'éloquence de Francophonie - Appel à candidatures la À l'approche du Congrès de la CIB à Dakar, qui se tiendra du 2 au 7 décembre 2014, est organisé le concours annuel d'éloquence de la Francophonie. Des épreuves auront lieu à Dakar le vendredi 5 décembre à 14H30. Les candidats seront au nombre de 10 et devront avoir prêté serment depuis moins de 10 ans. Les premières candidatures seront prises en considération et devront être envoyées avant le 10 novembre prochain, par email, à l’adresse suivante : [email protected]. Le déplacement et les frais de séjour du candidat seront intégralement pris en charge. Lorsque les candidats auront été choisis, ils en seront informés et pourront effectuer immédiatement les démarches en vue de leur inscription et de l'obtention des billets d'avion correspondants ainsi que des visas et des réservations des hôtels sur place. Cette année, quatre sujets seront soumis à la sagacité des candidats : 1. Le jeûne en vaut-il la chandelle ? 2. Les plus beaux combats sont-ils perdus d’avance? 3. La justice est-elle digne de foi ? 4. Faut-il répondre pour résister ? Association des Bretons du Palais www.lebulletin.fr 15 / 19 9h00 - 13h00 CONQUERIR L'OPINION Agenda - Une plénière "Séduire pour convaincre" suivie de 3 ateliers-débats 14h30 - 18h45 CONQUERIR LE FUTUR - Lutte contre la peine de mort, stratégie de défense et retour d’expérience d’Avocats sans Frontières France au Nigéria 3 ateliers-débats suivis par une plénière "Conquête des droits, conquête de la paix" Vendredi 12 décembre 2014 9h00 - 12h30 CONQUERIR LE BONHEUR : 3 ateliers-débats suivis par une plénière de clôture "I have a dream" Date : Le 11/12/2014 de 09h00 à 19h00 Localisation : Maison de la mutualité - 24 rue SaintVictor - 75005 Paris - Pour consulter le programme, cliquez ici. Organisateur : Ordre des avocats Inscription : Date : Le 27/11/2014 de 08h30 à 13h00 Localisation : Maison du Barreau - www.universite-hiver-barreau-paris.fr Organisateur : Inscription : Conférence Berryer à la Mutualité http://www.efb.fr/formation-continue/formations/efb.html Ne manquez pas la première Université du barreau de Paris ! Date : Le 11/12/2014 de 20h30 à 23h00 Localisation : Maison de la mutualité - 24 rue SaintVictor - 75005 Paris Organisateur : Barreau de Paris Inscription : Jeudi 11 décembre 2014 http://www.universitehiver- barreau-paris.fr Tous les événéments Evénement Organisateur Rupture à l’initiative ou à la demande du salarié (Prise Commission ouverte Social d’acte et résiliation judiciaire) Date Lieu Inscription Maison du barreau Le 17/11/2014 auditorium Louis Edmond de 17h00 à 19h30 www.avocatparis.org/ Pettiti ecommissions Permanence garde à vue COMPLET Maison du barreau Commission ouverte Défense Le 18/11/2014 auditorium Louis Edmond pénale d'urgence de 18h00 à 20h00 www.avocatparis.org/ Pettiti ecommissions La supervision et/ou l'analyse de la pratique de l'avocat et du médiateur dans le déroulement des processus amiables Commission ouverte Modes amiables de résolution des différends La peinture le droit et l’expertise EFB 50 ans après la reconnaissance diplomatique de la République Populaire EFB de Chine par la France, les fruits passés et à venir de la www.lebulletin.fr Le 18/11/2014 Maison du Barreau - salle de 18h00 à 20h00 Gaston Monnerville www.avocatparis.org/ ecommissions EFB - 1 rue Pierre-Antoine Le 19/11/2014 Berryer - Issy les http://www.efb.fr/ de 09h00 à 13h00 Moulineaux formation-continue/ formations/efb.html Le 19/11/2014 Maison du Barreau de 09h00 à 13h00 http://www.efb.fr/ formation-continue/ formations/efb.html 16 / 19 coopération juridique et économique 50 ans après la reconnaissance diplomatique de la République populaire de Chine par la France, les EFB fruits passés et à venir de la coopération juridique et économique L’enfermement des mineurs en zone d’attente : où en est- EFB on ? Développements actuels relatifs aux visas d’affaires Américains et décisions à l’Ambassade Américaine de Paris Loi d’avenir agricole 2014 : principales dispositions, saisine du Conseil constitutionnel et promulgation Commission ouverte ParisNew York Maison du Barreau Le 19/11/2014 auditorium Louis-Edmond http://www.efb.fr/ de 09h00 à 13h00 Pettiti formation-continue/ formations/efb.html EFB - 1 rue Pierre-Antoine Le 19/11/2014 Berryer - Issy les http://www.efb.fr/ de 14h00 à 16h00 Moulineaux formation-continue/ formations/efb.html Le 19/11/2014 Bibliothèque de l'Ordre de 16h00 à 18h00 des avocats - www.avocatparis.org/ ecommissions Commission ouverte Rural et Le 19/11/2014 Maison du Barreau - salle agroalimentaire de 18h00 à 20h00 Gaston Monnerville www.avocatparis.org/ ecommissions Produire et distribuer en Chine : le renforcement de la Commission ouverte Chine protection des consommateurs Le 19/11/2014 Maison du Barreau - salle de 18h00 à 20h00 Albert Brunois www.avocatparis.org/ ecommissions EFB - 1 rue Pierre-Antoine Le 20/11/2014 Berryer - Issy les http://www.efb.fr/ de 17h30 à 19h30 Moulineaux formation-continue/ formations/efb.html Colonnes de déontologie EFB La Convention de Vienne au regard des rapports contractuels francoallemands - COMPLET Commission ouverte Franco- Le 20/11/2014 Maison du Barreau - salle allemande de 19h00 à 21h00 du Pont au Change www.avocatparis.org/ ecommissions L’Opérateur Economique Agréé (OEA), un enjeu stratégique pour les entreprises, une mission d’importance pour les juristes Commission ouverte conjointe Fiscal et douanier et Transports Le 21/11/2014 Bibliothèque de l'Ordre de 09h00 à 11h00 des avocats - Les risques psychosociaux pour les avocats EFB Le 21/11/2014 Bibliothèque de l'Ordre de 12h00 à 14h00 des avocats - Cession d’entreprise EFB Cycle Pénal - Formation 1 : La prison et le droit pénitentiaire EFB La numérisation (restauration) des catalogues cinématographiques dits classiques : de la renégociation des droits et Commission ouverte Marchés émergents, audiovisuel et droit du numérique www.lebulletin.fr www.avocatparis.org/ ecommissions http://www.efb.fr/ formation-continue/ formations/efb.html EFB - 1 rue Pierre-Antoine Le 24/11/2014 Berryer - Issy les http://www.efb.fr/ de 09h30 à 12h30 Moulineaux formation-continue/ formations/efb.html EFB - 1 rue Pierre-Antoine Le 25/11/2014 Berryer - Issy les http://www.efb.fr/ de 17h00 à 21h00 Moulineaux formation-continue/ formations/efb.html Le 26/11/2014 Maison du Barreau - salle de 09h30 à 12h30 Gaston Monnerville www.avocatparis.org/ ecommissions 17 / 19 divers aspects commerciaux et économiques y afférents Colonnes de déontologie EFB Lutte contre la peine de mort, stratégie de défense et retour d’expérience d’Avocats sans Frontières France au Nigéria EFB - 1 rue Pierre-Antoine Le 26/11/2014 Berryer - Issy les http://www.efb.fr/ de 17h30 à 19h30 Moulineaux formation-continue/ formations/efb.html Le 27/11/2014 Maison du Barreau de 08h30 à 13h00 Quelle stratégie nationale du Commission ouverte développement durable et de Développement durable la transition écologique ? Cabinet d’avocats sous le contrôle de non avocats : les « Alternative Business Association d’avocats Structures » anglaises et allemands établis en France leurs conséquences pour l’Europe http://www.efb.fr/ formation-continue/ formations/efb.html Le 27/11/2014 Maison du Barreau - salle de 10h30 à 12h30 du Pont au Change www.avocatparis.org/ ecommissions Le 27/11/2014 Bibliothèque de l'Ordre de 14h30 à 18h00 des avocats - [email protected] L’avocat mandataire en transaction immobilière COMPLET Commission ouverte Les nouveaux métiers du droit Le 27/11/2014 Maison du Barreau - salle de 18h00 à 20h00 Gaston Monnerville www.avocatparis.org/ ecommissions Les concepts de discrimination et la compréhension des définitions juridiques précises - COMPLET Commission ouverte Discrimination Le 27/11/2014 Maison du Barreau - salle de 18h00 à 20h00 du Pont au Change www.avocatparis.org/ ecommissions Regards croisés du droit et de l'économie sur les EFB problématiques de marque et d'image de marque Cycle Pénal : Formation 2 : L’application des peines EFB La protection des données personnelles en France et au Association des Juristes Royaume-Uni à l’aune du Franco-Britanniques droit européen Les spécificités de l’expertise dans le domaine du BTP et EFB de l’industrie Colonnes de déontologie EFB Ravivage de la flamme sur les Champs Elysées Barreau de Paris Ne manquez pas la première Université du barreau de Ordre des avocats Paris ! www.lebulletin.fr Le 01/12/2014 Maison du Barreau de 09h00 à 13h00 http://www.efb.fr/ formation-continue/ formations/efb.html EFB - 1 rue Pierre-Antoine Le 01/12/2014 Berryer - Issy les http://www.efb.fr/ de 17h00 à 21h00 Moulineaux formation-continue/ formations/efb.html Le 01/12/2014 Bibliothèque de l'Ordre de 18h30 à 20h30 des avocats - [email protected] www.ajfb.eu EFB - 1 rue Pierre-Antoine Le 04/12/2014 Berryer - Issy les http://www.efb.fr/ de 09h00 à 13h00 Moulineaux formation-continue/ formations/efb.html EFB - 1 rue Pierre-Antoine Le 04/12/2014 Berryer - Issy les http://www.efb.fr/ de 17h30 à 19h30 Moulineaux formation-continue/ formations/efb.html Le 10/12/2014 Champs Elysées de 17h30 à 20h30 Maison de la mutualité Le 11/12/2014 24 rue Saint-Victor de 09h00 à 19h00 75005 Paris - http://www.universitehiver-barreau-paris.fr www.universite-hiverbarreau-paris.fr 18 / 19 Conférence Berryer à la Mutualité Barreau de Paris Maison de la mutualité Le 11/12/2014 24 rue Saint-Victor de 20h30 à 23h00 75005 Paris - Ne manquez pas la première Université du barreau de Ordre des avocats Paris ! Maison de la mutualité Le 12/12/2014 24 rue Saint-Victor de 09h00 à 12h30 75005 Paris - Actualité jurisprudentielle : Les arrêts topiques et récents de la chambre sociale de la cour de cassation octobre/décembre 2014 Le 15/12/2014 Maison du Barreau de 16h30 à 19h30 www.lebulletin.fr EFB http://www.universitehiverbarreau-paris.fr www.universite-hiverbarreau-paris.fr http://www.efb.fr/ formation-continue/ formations/efb.html 19 / 19
© Copyright 2024 ExpyDoc