BIENVENUE ! JOURNEE DES COMMISSIONS 10ème EDITION MAISON DE L'AMÉRIQUE LATINE -12 JUIN 2014 VOTRE ASSOCIATION 2 ACTIVITE DES COMMISSIONS ET GROUPES THEMATIQUES DE L’AMRAE Hélène Dubillot, AMRAE La JDC : une journée pour échanger, s’informer … 3 Florence Tostain, responsable des relations membres, est à votre écoute ! Profitez de cette journée pour prendre avec elle votre photo, indispensable pour l’annuaire Participez aussi à la photo de groupe en fin de matinée 4 Venez découvrir la plate forme #UDR Florence Tostain et Audrey Lesueur, Arengi vous accueilleront pour une démonstration au stand entre 12H30 et 14H Une Journée pour échanger, s’informer … 5 Dans votre pochette : Remplissez le bulletin de jeu avant 16H et gagnez au tirage au sort ! Remplissez l’évaluation : vous nous aiderez à nous améliorer A votre disposition le livret de présentation de la Journée et des Commissions : tout savoir sur les Commissions, les feuilles de route, les publications … Un site internet modernisé 6 Des publications à disposition des adhérents 7 Retrouvez les comptes rendus de réunions, publications , téléchargeables gratuitement pour les membres dans l’espace membre du site Internet Nouveautés 2014 Panorama SIGR 2014 Cahier technique « Prévention des risques routiers en entreprise » - Commission Automobile Cahier technique « La maitrise de la perte d’exploitation : l’assurance-vie de votre entreprise » La gestion du risque numérique dans l’entreprise Des publications utiles à la profession 8 Le premier Référentiel Métier est paru en 2013 2013, un renforcement des compétences dans nos métiers -9- Vivez l’AMRAE toute l’année ! 10 Au sein des Commissions et Groupes Thématiques : 80 réunions/an organisées pour vous ! 13 Commissions et 4 groupes thématiques retrouvez les agendas sur le site internet inscrivez-vous aux réunions dés réception de la Newsletter le jeudi ou inscrivez-vous- directement sur le site , dans votre espace membre Les thématiques de réflexions 11 Le Comité Scientifique Permanent propose les thèmes d’études et de réflexions pour les Commissions, Gt, ateliers des RENCONTRES : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. SUPPLY CHAIN PCA / GESTION DE CRISE CLASS ACTIONS ATTEINTES À L'ENVIRONNEMENT CATNAT / ÉVÉNEMENTS NATURELS LA GOUVERNANCE DES RISQUES NOUVEAU THEME LA COMMUNICATION DES RISQUES LA FONCTION RISK MANAGER CULTURE PAYS ET RISQUES : FOCUS BRESIL ET MEXIQUE GESTION DE RISQUES DANS LES GRANDS PROJETS OBSERVATOIRE DU MARCHE DE L'ASSURANCE INNOVATION EN ASSURANCES Les prises de position 12 A SON INITIATIVE OU À LA DEMANDE DES POUVOIRS PUBLICS, L'AMRAE PREND DES POSITIONS SUR DES SUJETS QUI CONCERNENT LA GESTION DES RISQUES ET DES ASSURANCES DES ENTREPRISES JUIN 2013 : RÉPONSE À LA CONSULTATION DE LA PART DE LA COMMISSION EUROPÉENNE SUR LE LIVRE VERT | ASSURANCES CONTRE LES CATASTROPHES D'ORIGINE NATURELLE ET HUMAINE OCTOBRE 2013 : RAPPORT JEGOUZO . DANS LE CADRE DE LA PROCÉDURE DE CONSULTATION PUBLIQUE MISE EN PLACE PAR LA CHANCELLERIE, L'AMRAE A PRIS POSITION SUR LES PROPOSITIONS DE CE RAPPORT. L'AMRAE A FAIT PART DE SA PLUS VIVE OPPOSITION À L'INTRODUCTION D'UN RÉGIME CIVIL DE LA RÉPARATION DU DOMMAGE ENVIRONNEMENTAL JANVIER 2014 : L'AMRAE S’EST POSITIONNÉE SUR LA MODÉLISATION DES ATTESTATIONS D’ASSURANCE RC DÉCENNALE EN MATIÈRE D’ASSURANCE CONSTRUCTION OBLIGATOIRE. Quelques Actualités 13 La Commission Environnement La Commission Construction Le référentiel métier du Risk Manager L’indicateur « Cout du risque assurable » La Francophonie La Commission Responsabilités La Commission Systèmes d’information La Commission Dommages aux Biens Les pilotes/ Présidents sont venus vous délivrer leurs messages et expliquer leurs travaux Quelques Actualités 14 La Commission Automobile Nouveau Président : Patrick Lacroix, IDEX Cahier technique paru en début d’année Prochaine réunion le 26 juin : dernières jurisprudences Intervention de maître Philippe Ravayrol, avocat au cabinet Ravayrol et Giroudet. La Commission Financement Alternatif des Risques Nouveau Président : Stéphane Yvon, EDF Feuille de route en cours : captives, instruments financiers de couverture des risques, contrats de durée … Réunion le 9 octobre : Quelles conditions pour développer l'activité 'captives' en France ? Quelques Actualités 15 La Commission Logistique et Transport Réunion spéciale Supply Chain début Juin( Intervention GS et Rex JF Gavanou, Valeo) A venir : Retour suite au RDV de l’assurance Transport Les risques et les assurances des activités offshore Les couvertures Stock & Transit Publication sur la Supply Chain prévue pour 2015 dans la collection Dialoguer Projet de mise en place de réunions digitales en 2015 Quelques Actualités 16 La Commission Pays Brésil et Mexique au cœur des échanges Prochaine réunion :Présentation des dernières évolutions en matière de réglementation sur la réassurance au Brésil pour les police IARD La Commission Risques RH Nouveau Président : Abdel Bencheikh, Natixis A.M Réaliser une cartographie des risques opérationnels rattachés au processus RH, définir les indicateurs qualitatifs et quantitatifs de suivi des risques Lancement d’une consultation vers les membres Objectif : Journée de l’assurance le 16/10 et livre blanc en 2015 Quelques Actualités 17 La Commission ERM 360 ° Communication et Gouvernance des risques Groupe de travail : Rédaction du TOP 10 des documents essentiels de la communication des risques Veille sur COSO 2 (ERM) La Commission ERM Ass.Mu.Ip Réservée aux RM du secteur Prochaine réunion le 24 Juin avec l’ORSE :Comment renforcer le dispositif de maitrise des risques dans le secteur de l’assurance par la prise en compte des enjeux de la RSE . Quelques Actualités 18 Le GT Quantification Enquête lancée : Le GT a constaté une grande différence de pratique liée aux méthodes de valorisation financière de l’impact des risques. Pourquoi ? Méconnaissance des techniques ? Confusion entre quantification et classement qualitatif ? Peur de la valorisation ? Implication insuffisante de la DAF ? … Un questionnaire circule pour apprécier le positionnement des différentes pratiques de quantification au sein des entreprises, et, le niveau de maturité atteint. Quelques Actualités 19 Le GT Risques et Projets Etablir un Panorama des bonnes pratiques de gestions de risques projets : à travers le recueil de données provenant de questionnaires et d’entretiens, disposer d’une base d’informations permettant de produire à la fois des analyses qualitatives et quantitatives sur les pratiques de gestion de risques sur des projets (de toutes tailles, types ou activités). Recenser les bonnes pratiques et analyser les schémas d’organisation qui s’y rattachent (rôles et responsabilités, équipe, outils, secteur d’activité,…). Rencontres AMRAE : Deauville 2014 -20- Répartition présents journée 2 143 badges émis Risk Manager … 486 Risk Managers (dont 360 membres 11% 23% 17% 49% participants) Courtiers, Assureurs, Réassureurs Experts, Avocats, Conseils …dont 170 membres associés Etudiants, Retraités, Recherche emploi Evaluation générale : 95% de Très bonnes & bonnes Rencontres (98% pour les nouveaux venus) Les ateliers 21 2 ateliers à l’honneur aujourd’hui ! Code Napoléon et Common Law Briberry D’autres ateliers aussi très bien notés : Cyberrisk Préjudice écologique Class Actions etc … Mais ces sujets seront évoqués dans les présentations de ce jour ! Moyenne de la qualité générale des ateliers : (retour des évaluations) : 3, 4/ 4 17/20 ! Et 2015 ? 22 CANNES : Réservez vos 4, 5, 6 février Vivez les RENCONTRES DE L’AMRAE Merci à tous ! 23 Et surtout : Vivez l’AMRAE toute l’ANNEE ! 1. PRESENTATION DE L’AVANCEE DES TRAVAUX SUR LA CERTIFICATION DU RISK MANAGER Bénédicte Huot de Luze, Déléguée Générale de l’AMRAE & François Malan, Directeur de la Gestion des Risques, NEXITY Et pilote du Groupe Thématique « Fonction Risk Manager » de l’AMRAE 24 Certification du Risk Manager Rappel du contexte Objectif : valoriser notre métier AMRAE – Référentiel métier FERMA pilote Groupes de travail Pour l’AMRAE: F Gaucher, P Vienot, F Malan, B de Luze Certification du Risk Manager 4 piliers Accréditation Formation continue Ethique Expérience Connaissances Certification Certification du Risk Manager Pilier 1 : Connaissances Block n°0: Business basis for Risk Manager Block nº 1: Essentials of Risk Management Block nº 2: Risk Assessment Block nº 3: Risk Treatment I Block nº 4: Risk Treatment II Block nº 5: Risk Communication, Monitoring & Review Block nº 6: Specific Risk Management Topics Certification du Risk Manager Pilier 2 : Expérience Risk Management Framework (4 subgroups), Risk Management Process (6 subgroups), Claims Handling Crisis Management Certification du Risk Manager Pilier 3 : Ethique D’être intègre D’être professionnel De respecter la confidentialité D’être loyal Certification du Risk Manager Pilier 4 : Formation continue Catégorie 1 : Réalisation et présentation d’activités relatives au RM, modération d’évènements, de table ronde, rédaction et publication d’articles Catégorie 2 : Participation aux activités précitées, participation à un congrès de RM, à un jury d’examen Catégorie 3 : Recherches personnelles, participation à un webinar, lecture d’articles… Certification du Risk Manager ACCREDITATION (sur demande) de l'organisme de formation CERTIFICATION du RM FORMATION Passport 80 - 100 h => diplôme (ne vaut pas certification) 120 - 150 h => diplôme Advanced (ne vaut pas certification) Allocation de crédits en fonction du niveau de la formation suivie + EXPERIENCE Passport Advanced Allocation de crédits en fonction de l'expérience acquise + Ethique Le cumul des 2 doit atteindre la moyenne Certification du Risk Manager Prochaines étapes : 20 mai - 15 juin : Allers & Retours à FERMA des questions / commentaires des associations nationales 26 juin : AG de FERMA pour GO / No GO sur le lancement de ce projet 2. PRESENTATION D’UN INDICATEUR « COUT DES RISQUES ASSURABLES » Brigitte Bouquot, Directrice des Assurances et de la Gestion des Risques, THALES 33 3. COMMISSION ENVIRONNEMENT : BILAN DE L’ANNÉE ET PERSPECTIVES Nathalie Clerc, Chef du Département Assurances Groupe, ERAMET & Présidente de la Commission Environnement de l’AMRAE 34 3. COMMISSION ENVIRONNEMENT : BILAN DE L’ANNÉE ET PERSPECTIVES 35 La raison d’être de la Commission est d’être « utile », de rendre un service. L’objectif premier que nous nous fixons est donc de répondre à la demande des membres et aux préoccupations qu’ils expriment. Dans le même souci, la Commission doit être source d’information et alerter quand l’actualité le justifie. Quelques minutes seront dédiées au début de chaque réunion à l’information (évolution législative ou réglementaire, jurisprudence…) Enfin, la Commission doit être un lieu d’échange entre les Membres mais cela suppose bien entendu une dynamique participative. 3. COMMISSION ENVIRONNEMENT : BILAN DE L’ANNÉE ET PERSPECTIVES 36 Ces quelques lignes répondaient à la question « Que souhaitez-vous réaliser avec votre Commission ? » posée aux Présidents lors de l’établissement des feuilles de route Qu’avons-nous réalisé depuis l’été passé ? En octobre : une réunion au cours de laquelle nous avons traité, au travers d’un « cas Tastrophe », la question suivante : « Quelles polices d’assurance peuvent être actionnées lors d’un sinistre affectant l’Environnement ? » 3. COMMISSION ENVIRONNEMENT : BILAN DE L’ANNÉE ET PERSPECTIVES 37 Fin novembre, l’AMRAE a été en mesure d’adresser à la Chancellerie une note de position sur le Rapport Jégouzo (pour mémoire relatif à l’introduction du préjudice écologique dans le code civil). Cette note, qui a représenté un très gros travail, a été rédigée au sein de la Commission grâce à l’implication de quelques Membres qu’une fois encore je remercie chaleureusement. En février aux Rencontres : un atelier sur le thème « le préjudice écologique une nouvelle marée noire de responsabilité » qui a accueilli 86 personnes et obtenu une note de 3,7 sur 4 (2ème ex aequo avec 2 autres ateliers) 3. COMMISSION ENVIRONNEMENT : BILAN DE L’ANNÉE ET PERSPECTIVES 38 Avons-nous atteint notre objectif ? Oui car le retour sur ce qui a été fait est bon et que nous tenons nos engagements. A titre d’exemple, chaque début de réunion est consacré à un point d’actualité présenté par Maître Valérie Ravit, avocate. Non puisque nous avons été contraints d’annuler une réunion de la Commission dont le thème était « les garanties financières » faute d’un nombre suffisant d’inscrits. 3. COMMISSION ENVIRONNEMENT : BILAN DE L’ANNÉE ET PERSPECTIVES 39 Venez, participez, suggérez, demandez… La Commission est là pour vous et sans vous elle n’est rien ! 4. PRÉSENTATION DES DÉFIS EN MATIÈRE D’ASSURANCE CONSTRUCTION POUR 2014 Pascal Dessuet, Président de la Commission Construction à l’AMRAE 40 Les défis de l’assurance construction en 2014 41 Le défi de la transition énergétique Le défi lié à l’adoption de nouvelles pratiques Le défi lié à la refonte prochaine de notre droit des contrats et à l’introduction de l’imprévision en droit privé Le défi lié à l’Europe Les défis de l’assurance construction en 2014 42 Le défi de la transition énergétique La problématique: Une Règlementation thermique fondée sur une performance énergétique intrinsèque Un régime de responsabilité présumée des constructeurs abstrait de la règlementation Un système d’assurance obligatoire articulé sur le régime de responsabilité La solution envisagée: Un projet de réforme législative Les défis de l’assurance construction en 2014 43 Le défi lié à l’adoption de nouvelles pratiques La remise en cause des wording des polices d’assurance construction afin de respecter le jurisprudence sur la déclaration des risques L’établissement d’une fluidité dans l’exercice des recours entre police de préfinancement et police de responsabilité par la modélisation des attestations d’assurance RC décennale Les défis de l’assurance construction en 2014 44 Le défi lié à la refonte prochaine de notre droit des contrats et à l’introduction de l’imprévision en droit privé L’assemblée Nationale a rétabli l’habilitation du gouvernement pour réformer le droit des contrats par Ordonnance Le projet d’Ordonnance prévoit la légalisation de l’imprévision dans le droit des contrats Le coût des travaux qui mesure l’engagement financier des assureurs pourrait être remis en cause après la signature des marchés. Les défis de l’assurance construction en 2014 45 Le défi de l’Europe Les dispositions sur la LPS conduisent à l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché de l’assurance obligatoire en capitalisation Or en LPS ce sont les règles prudentielles du pays d’origine qui s’appliquent, lesquelles ignorent le plus souvent la capitalisation en « non vie » Cette situation conduit à fausser la concurrence entre assureurs et fait naitre des inquiétude sur la pérennité des engagements 5. RETOUR SUR L’ATELIER DES RENCONTRES DE DEAUVILLE 2014 « CODE NAPOLEON/COMMON LAW A TRAVERS LE DROIT DU CONTRAT D’ASSURANCE » Franck Grimonpont, Directeur des Assurances, SUEZ ENVIRONNEMENT & Sophie MOYSAN, Conseillère Spécialisée RC Grandes Entreprises, MARSH 46 Code Napoleon / Common Law Intervenants Sophie CORDONNIER Solicitor Marine, Trade and Energy Sophie MOYSAN Senior Client Advisor Liability Department Risk Management Modérateur Franck GRIMONPONT Directeur des Assurances London Insurance Market Droit Français Droit Français En dominante, la protection des assurés Code civil Code des assurances (loi 1930 + réforme 1989) Jurisprudence favorable à l’assuré Liberté contractuelle très encadrée Droit Anglais Droit anglais • Approche plus « responsabilisante » des assurés Common Law (décisions remontant à plus de 250 ans) Marine Insurance Act (MIA 1906) Projet de réforme du Marine Insurance Act Liberté contractuelle moins encadrée. Principes Communs Principes communs • Caractère aléatoire du contrat d’assurance Art 1104 CC – Art 1964 CC Fortuity • Principe indemnitaire Art L121-1 al 1 CASS Contract of indemnity • Devoir de bonne foi Art 1116 CC Duty of utmost good faith Obligations du souscripteur au stade précontractuel Obligations de l’assuré/souscripteur au stade précontractuel • Devoir de répondre exactement aux questions posées par l’assureur (lesquelles doivent être claires et précises) • Possibilité pour l’assuré de faire une déclaration spontanée. • Devoir de déclaration des nouveaux risques ou de l’aggravation du risque survenant pendant la période antérieure à la conclusion du contrat • Connaissance des circonstances du risque par l’assureur Sanctions en cas de manquement au devoir de déclaration Sanctions en cas de manquement au devoir de déclaration • En cas de fraude/mauvaise foi prouvée nullité - effet rétroactif : contrat censé n’avoir jamais existé. conservation prime par l’assureur et remboursement des sinistres déjà payés par l’assuré et droit de l’assureur à DI. assureur plus tenu de payer les sinistres en cours. • En cas d’erreur ou d’omission de bonne foi découverte avant sinistre : résiliation ou augmentation de la prime) découverte après sinistre : règle proportionnelle de prime -> réduction de l’indemnisation Obligations de l’assuré/souscripteur au stade précontractuel Obligations de l’assuré/souscripteur au stade précontractuel Devoir de déclaration / « duty of disclosure » – section 18 MIA • • • • • Obligation positive de déclarer à l’assureur toutes « material circumstances » dont l’assuré a connaissance avant la conclusion du contrat. Devoir de déclaration pèse également sur le courtier (s19 MIA). Obligations de l’assuré/souscripteur au stade précontractuel Obligations de l’assuré/souscripteur au stade précontractuel Devoir de ne pas faire de fausses déclarations / « duty not to make misrepresentations » - section 20 MIA • Toute « material representation » faite par l’assuré avant la conclusion du contrat doit être exacte. • Une « material representation » est celle qui influencerait le jugement d’un assureur prudent et diligent dans la fixation des primes ou la prise de risque ou non Sanctions en cas de manquement au devoir de déclaration Sanctions en cas de manquement au devoir de déclaration • En cas de déclaration incomplète (« non disclosure ») ou fausse déclaration (« misrepresentation ») « Avoidance ab initio » - effet rétroactif Restitution des primes par l’assureur (sauf en cas de fraude) Sanction applicable même en cas de manquement involontaire ou innocent Remboursement par l’assuré des sinistres déjà payés Exemple (“non disclosure”) Application en droit français droit à l’erreur ou pousse au crime ? Application en droit anglais Incertitudes des assurés quant à l’étendue du devoir d’information? Ne reflète pas les réalités commerciales? Rôle passif de l’assureur? Sanction disproportionnée? Projet de réforme Projet de réforme • Tentative de clarification de l’étendue du devoir d’information • Inclusion formelle de l’« inducement test » • Introduction de mesures correctives proportionnées Conduite malhonnête de l’assuré : nullité maintenue Autres cas de conduite : sanction mesurée Parties peuvent renoncer contractuellement à ce régime Obligations en cours de vie du contrat Obligations en cours de vie du contrat Obligations en cours de vie du contrat • Devoir de déclaration d’aggravation du risque ou de nouveaux risques France – Art L113-2 CASS UK – pas d’obligation Warranties • Clauses en vertu desquelles un assuré: s’engage à faire ou ne pas faire quelque chose; s’engage à ce qu’une condition soit remplie; ou affirme ou nie l’existence d’un fait particulier. • Pas d’équivalent en droit français ? • Types de warranties “Basis of the contract” clauses Clauses visant à ériger en “warranty” les réponses données par l’assuré dans le formulaire de déclaration. Exemple : “I/We agree that this proposal form and all other written information which is provided are incorporated into and form the basis of any contract of insurance.” Pratique vivement critiquée Sanction en cas de violation d’une warranty • Discharge of liability : Dégagement de responsabilité à l’égard de la totalité du contrat d’assurance lien causal entre manquement et sinistre non requis réparation ultérieure de la violation sans incidence • Quid en droit français ? Sanction en cas de violation d’une warranty Projet de réforme • • • • PROPOSITION DE 2007 D’INTRODUIRE UN LIEN CAUSAL ENTRE MANQUEMENT ET SINISTRE ABANDONNÉE S U P P R I M E R L A P R AT I Q U E D E S « B A S I S O F CONTRACT CLAUSES » T R A I T E R L E S WA R R A N T I E S C O M M E C O N D I T I O N S S U S P E N S I V E S D E L A R E S P O N S A B I L I T É D E L’A S S U R E U R INTRODUCTION DE RÈGLES RÉGISSANT LES CLAUSES Q U I V I S E N T À L I M I T E R U N R I S Q U E PA R T I C U L I E R Constat 1: Les assurés Inconscients des risques liés au MIA Ne contrôlent pas les dossiers de souscription préparés par leur courtier Obsédés par réduction des coûts (primes, courtage) Ne lisent pas attentivement leurs polices “I’m probably expressing my naivety here, but my understanding is that if something is not material to the claim then it has no bearing” Insurance Manager, Retail, £5bn+ “We don’t hide anything from our insurers but it’s up to them to understand the risk: if they don’t ask, they don’t know” Finance Director, Manufacturing, £300m-£1bn Constat 2: Les courtiers Obsédés par la réduction des coûts Evitent la complexité en limitant les efforts de déclaration. Ne produisent pas d’information qualitative sur le risk management de l’assuré. Ne rappellent pas aux assurés les risques auxquels ils sont exposés. Brokers have made serious efforts to reduce costs over the past few years in response to fee cuts. And although not necessarily consciously, buyers have acquiesced in a tradeoff between lower fees and less intensive servicing and placement. Brokers, after all, are service providers and cannot be expected to do more for significantly less. “I honestly think we undersell our value and are our own worst enemies. You see it time and time again where someone undercuts the fee by 30% without having any understanding at all. It’s inevitable that the client base always think there’s fat in the process, regardless of whether that’s reality” Global client manager, major UK broker Constat 3 : Les assureurs Constat 3 : les assureurs Ne comprennent pas les risques qu’ils couvrent Transigent souvent les claims mais …. tendent à protéger leur Ratio Combiné en limitant ou différant les règlements “ My team routinely experiences brokers saying : ‘that information isn’t available, just quote!’ Presentations are definitely thinner nowadays, probably as a result of just pointing underwriters to company websites and other sources of public information” Senior Casualty Underwriter Customers who believe that goodwill and reasonableness are cornerstones of their relationship with insurers should remember that this goodwill is very unreliable; above a certain claims amount brokers have little leverage and insurers tend to resist cutting a deal without investigating all other avenues. Mactavish Report “Insurers are very, very reluctant to make deals now. In the US, companies are prepared to make a commercial deal. British insurers have lost the will – and are fast losing the skill – to do that ” Director, Loss Adjuster “In difficult times, insurers are driven to act quickly to protect their results” Head of Claims, P&C Insurer Our data shows that about 50% of non-statutory claims are disputed by insurance companies......... For claims in excess of $10 million, that percentage spikes as high as 90% Carrier disputes, denials and reservations of rights are on the rise, with approximately 25% of claims litigated over coverage issues Joe Plumeri, July 2010 Weak submission standards along with changing risk profiles for businesses are probably responsible for a large share of this claims increase, but this has only just started. The transition from soft to hard market will see an acceleration of the trend, something which buyers should be preparing for now. 5/7 propositions Brokers to make insurance buyers aware of their legal obligations A shake up in the risk-assessment process and drastic improvements in the way information is currently gathered, signed off and submitted An obligation on insurers to set out their understanding of a customer’s risks and the detailed coverage being offered directly to the customer Insurers to discuss major loss scenarios with customers The up-front specification by insurers of detailed loss response service elements to avoid uncertainty as to what happens procedurally when a large loss event occurs. Airmic conseille de revoir les clauses contractuelles, propose quelques clauses de neutralisation et recommande d’améliorer les process de souscription It is the view of Airmic and its members that the disclosure obligations of the MIA create unacceptable uncertainties between insureds and insurers. Additionally, more favourable legal frameworks in competing jurisdictions create a potential competitive disadvantage for the UK insurance market. Conclusion ? 6. POINT SUR LE PROJET « FRANCOPHONIE » Marc de Pommereau, Directeur des Assurances, GDF SUEZ ENERGIE SERVICES 78 SOMMAIRE 79 Retours et enseignements de la première convention Propositions de feuille de route 2014-2015 Groupe projet francophone (GPF) Colloque Cannes 2015 Calendrier de déploiement Retour de la 1ere convention Deauville 05 février 2014 80 Participants convention 15% Risk Manager (Assurances / Préventions) Risk Manager (ERM / Contrôle Interne) 20% Qualité / Sécurité / Environnement Courtier / Assureur 21% 18% Expert / Avocat / Conseil Autres 23% 3% 100 inscrits, 86 présents Retour de l’enquête sur les besoins, 2 tables rondes Synthèse des évaluations 1er convention Deauville 2014 81 Objectifs majeurs de ce projet : 29% : Echanges & Partages 20% : Coopération, fédérer les valeurs 7% : Besoin de formation Points importants de l’enquête: 33% : Questionnement sur la représentativité des RM et l'importance de la fonction qui leur est accordé dans les pays francophones 26% : Définition des besoins Besoins majeurs pour la réussite de ce projet: 36% : nécessité d’un lien local et de communication à tous les niveaux pour favoriser les échanges Conclusion de cette 1ère convention: Initiative plébiscitée => besoin de structure Lancement d’un Club francophone du Risk Management non limité au Risk Managers et chargés d’assurances des entreprises . Les objectifs du club francophone du Risk management 82 Diffuser la culture du Risk Management Soutenir le déploiement des compétences de RM Partager les pratiques de risk management et définir des sujets d’intérêt commun Favoriser la création d’association nationale => Tenir compte à la fois de la langue française et de culture juridique commune basée sur le code civil Feuille de route 2014 - 2015 83 Constituer un groupe projet francophonie (GPF) composé d’adhérents AMRAE connaissant les pays francophones. Proposer au GPF de challenger / compléter la feuille de route 2. Accroitre la connaissance des zones / pays francophones et de leurs besoins. 3. Inviter à rejoindre le Club de la francophonie du RM en novembre 2014, lors de sa première réunion sous forme d’un colloque 4. Préparer la 2ème convention à Cannes 2015 1. Calendrier de déploiement 84 2014 : Juin/ juillet : diffusion CR + recensement & attribution d’un pays par RM membre du GPF , avec sponsor ? 5 Septembre : réunion du GPF lors du séminaire de rentrée AMRAE présenter la démarche, les travaux, organiser la réunion -colloque de novembre, les Rencontres Cannes 2015 : 2em Convention- Cannes février Echanges avec les associations de RM existantes , Participation à Formation et colloques 85 Faites connaitre votre intérêt à rejoindre Le Groupe Projet Francophonie Le Club francophone du Risk Management La déclinaison autour des 3 activités > Commissions > Groupes Thématiques > Publications > Univers des Risques >#UDR > Cefar > ARM > Séminaires thématiques > Intra entreprise > Cannes 2015 > Deauville 2014 > Reims 2013 > Lyon 2013 > La Baule 2012 >… > Bordeaux 1993 7. PRESENTATION DES TRAVAUX DANS LES ANTENNES REGIONALES Xavier Mary, Directeur du Management des Risques d’Aéroports de Lyon, & Marie-Elise Lorin, Responsable de la GDR et de la conformité de SMACL Assurances Vous dévoilent la recette du succès de l’Antenne Rhône-Alpes 96 Antennes Rhône Alpes et Grand Ouest 97 Lancées en juin 2013, après le succès des Rencontres de LYON La cible : les ETI et PME L’objectif : Faire connaitre le RM, sensibiliser (évangéliser) les entreprises Animer un groupe d’adhérents de l’AMRAE situés en région Trouver de nouveaux adhérents Comment ? Avoir sur place une représentation, un relai de l’AMRAE : un pilote et un co-pilote Premier démarche : se faire connaître 98 Au sein des institutions locales Des associations et groupements De personnes-clés dans la vie économique et politique de la Région / Ville Rencontres avec la CCI, la CRCI, Lyon Place Financière & tertiaire, grandes écoles, MEDEF, CGPME, Participation à des manifestations avec l’IFA … Deuxième démarche : Intervenir 99 Mise en place d’un évènement, avec intervention d’un acteur reconnu du monde du Risk Management Auprès des écoles : intervention en cours et participation à la construction de programmes Auprès des institutions Parler de l’ERM sans oublier le monde de l’assurance 100 Faire connaître le Risk Management, sensibiliser (évangéliser) les entreprises REX, référentiel Risk Manager … L’assurance : domaine très important Rassurer, expliquer, présenter Interventions devant l’Association des Assureurs Lyonnais et du Groupement Le groupe d’adhérents de l’Antenne Rhône-Alpes 101 Réunion 4 à 5 fois par an, soirée, débat et dîner Convivialité, échanges, partage de bonnes expériences Le groupe d’adhérents de l’Antenne Grand Ouest 102 3 REX-débats par an, 1 colloque ou un salon, • Participation de RM parisiens, reconnus dans leur domaine Convivialité, échanges, partage de bonnes pratiques Quelques noms des entreprises membres en Rhônes-Alpes 103 ACPPA - ADECCO GROUPE FRANCE - ADREA MUTUELLE - AEROPORTS DE LYON SA - AKKA TECHNOLOGIES - APICIL GESTION - APSILON ARTELIA EAU & ENVIRONNEMENT LYON - CASINO GUICHARD-PERRACHON S.A. - CENTRE EST COMMUNAUTE URBAINE DE LYON - COMPAGNIE NATIONALE DU RHONE - CONSEIL GÉNÉRAL DU RHÔNE - ECOLE SUPERIEURE DE COMMERCE DE GRENOBLE - GCC - GDF SUEZ ENERGIE SERVICES GIE AG2R - HAULOTTE GROUP - IT-CE - JURISQUES AVOCATS - KONSEÏ - LINKSOFT - LOUIS DREYFUS COMMODITIES SERVICES SAS - MFP MICHELIN - NDT - OPAC DU RHONE - POLYEXPERT - SANOFI PASTEUR MSD - SEB DEVELOPPEMENT - SERI EXPERT - SPK ENGINEERING - VILMORIN & CIE … et dans le Grand Ouest 104 CNPP- GROUPE MAIF- HARMONIE MUTUALITE - LIGER ASSISTANCE CONSEIL MAPA- MUTUELLE NATIONALE DES HOSPITALIERS - POLYEXPERT - PLATEFORME ALCARA GIEPROD – SMACL ASSURANCESTHELEM ASSURANCES – 2 MAREIS CONSULTING Enfin … 105 Lyon, Niort ou Nantes, ce n’est pas Paris, il faut se faire connaître Les adhérents sont demandeurs d’une animation locale Les entreprises connaissent très mal le RM, certaines le découvrent Vos correspondants… 106 Xavier MARY Directeur du Management des Risques Aéroports de Lyon Pilote de l’Antenne Rhône-Alpes Samiha VIAND Direction Gestion des risques et Assurances OPAC du Rhône Co-Pilote de l’Antenne Rhône-Alpes Marie-Elise LORIN Responsable Gestion des Risques et Conformité SMACL Assurances Pilote de l’Antenne Grand-Ouest En recherche d’un copilote 8. CLASS ACTIONS : NOUVEAU JEU, NOUVELLES REGLES Anne-Claire Maniez, Responsable Département Assurances, BOUYGUES TELECOM & Stéphane Choisez, Avocat, Cabinet NGO JUNG 107 LOI HAMON & CLASS ACTION 108 LES DERNIERES NOUVELLES DU FRONT LA LOI HAMON : LES DERNIERES NOUVELLES DU FRONT 109 1. La loi HAMON a été votée et on attend toujours son décret d’application : quand sera-t-elle applicable en pratique ? - Loi N°2014-344 du 17 mars 2014 : ce qu’il faut en retenir Loi de consommation = au prix d’un certain «empilage» des dispositions légales Loi incorpore en droit Français l’action de groupe (L 423-1 CC) Nouvelle définition du consommateur = article préliminaire Contient (curieusement) des dispositions B to B importantes - Conseil constitutionnel décision n°2013-690 du 13 mars 2014 Valide l’action de groupe (pas de procédure d’opt out « de fait », et pas de rétroactivité de la Loi) Censure la partie relative au « registre national des crédits aux particuliers » LA LOI HAMON : LES DERNIERES NOUVELLES DU FRONT 110 - Décret d’application : parution ? Le texte du Décret est rédigé, soumis aux autorités concernées Parution probable avant la fin de l’année - Application : début 2015 ? LA LOI HAMON : LES DERNIERES NOUVELLES DU FRONT 111 2. La Loi HAMON est une Loi de Consommation qui contient paradoxalement des dispositions B to B : quelles étaient les motivations du législateur ? Opportunisme et calcul - Calcul : la nouvelle définition du consommateur, une révolution cachée Nouvel article préliminaire au Code Consommation (inspiration article 2 Directive du 25 octobre 2011) « Au sens du présent Code, est considéré comme un consommateur toute personne physique qui agit à des fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale ou libérale » Sera un consommateur une personne physique ET Agissant à des fins étrangères à une activité professionnelle Exemple en assurances = L 113-15-2 du Code Assurances nouveau Droit pour le consommateur assuré, après l’écoulement d’un an à partir de la souscription, de dénoncer à tout moment la police sans attendre la fin de l’échéance suivante LA LOI HAMON : LES DERNIERES NOUVELLES DU FRONT 112 - Opportunisme : les modifications du Code de Commerce Conditions Générales de Vente = CGV deviennent le socle unique des négociations commerciales = Primauté des CGV sur les CGA – L 441-6 Code de Commerce Délais de paiement = plafonds de L 441-6 du Code de Commerce inchangés – Factures périodiques réglées dans un délai de 45 jours (date d’émission), = prohibition des clauses retardant le point de départ du délai Convention unique / récapitulative annuelle = L 441-7 Code Commerce (barème de prix fournisseur, réductions de prix...) Pratiques sanctionnables L 442-6 Code Commerce = Le fait de passer, régler ou facturer une commande à un prix différent du prix convenu + toute demande visant à maintenir les marges Renforcement pouvoirs DGCCRF = L 465-1 et L 465-2 Code Commerce (amende administrative 75.000 € pour PP, et 375.000 € pour PM) LA LOI HAMON : LES DERNIERES NOUVELLES DU FRONT 113 3) On parle toujours de l’action générale, relative à la vente de Biens ou à la délivrance de Services : qu’en est-il de la class action relative aux pratiques anticoncurrentielles ? - Action Principale : Droit de la Consommation stricto sensu Préjudices individuels subis par des consommateurs, placés dans une situation similaire ou identique Ayant pour cause commune un manquement d’un ou de mêmes professionnels à leurs obligations légales contractuelles A l’occasion de la vente de biens ou de la fourniture de services Attention = on parle ici de la notion de fourniture de services au sens de l’article 60 du Traité de Rome (« sont considérés comme services les prestations fournies normalement contre rémunération ») Large, mais conditionnée par l’existence – ou pas – d’une relation B to C Préjudices patrimoniaux = pas de préjudices corporels LA LOI HAMON : LES DERNIERES NOUVELLES DU FRONT 114 - Action concurrentielle : Si les préjudices des consommateurs résultent de pratiques anticoncurrentielles (titre II du livre IV Code Commerce ou articles 101 & 102 du Traité) Plus large que notion consommateur stricto sensu, postulant une relation directe B to C Fixation artificielle des prix, abus de position dominante, un état de dépendance économique L 423-17 = action consécutive : responsabilité si et seulement si décision définitive de l’autorité nationale ou européenne constatant les manquements Les manquements constatés sont alors irréfragables = subtilité = recours « bloquant » = recours sur autre chose que « l’établissement des manquements » = ex détermination des sanctions LA LOI HAMON : LES DERNIERES NOUVELLES DU FRONT 115 4) La Loi HAMON prévoit en son article 6 une obligation générale d’information précontractuelle du consommateur (en vente à distance ou hors établissement ces informations doivent être rappelées dans le contrat) : dès lors un manquement contractuel pourrait-il caractériser la faute identique du professionnel nécessaire à introduire une class action ? - Nouveau texte applicable au 14 juin 2014 – L 111-2 du Code de la Consommation « Outre les mentions prévues à l’article L 111-1, tout professionnel, avant la conclusion d’un contrat de fourniture de services et, lorsqu’il n’y a pas de contrat écrit, avant l’exécution de la prestation de services, met à la disposition du consommateur ou lui communique, de manière lisible et compréhensible, les informations complémentaires relatives à ses coordonnées, à son activité de prestation de services et aux autres conditions contractuelles, dont la liste et le contenu sont fixés par décret en Conseil d’Etat. Ce décret précise celles des informations complémentaires qui ne sont communiquées qu’à la demande du consommateur. Le I du présent article ne s’applique ni aux services mentionnés aux livres Ier à III et au titre V du livre V du code monétaire et financier, ni aux opérations pratiquées par les entreprises régies par le code des assurances, par les mutuelles et unions régies par le livre II du code de la mutualité et par les institutions de prévoyance et unions régies par le titre III du livre IX du code de la sécurité sociale ». - Ce formalisme pourrait, en cas de manquement collectif sur une série de contrat (défaut de rédaction), permettre une Class Action ; un préjudice doit toutefois découler de ce manquement, même minime… LA LOI HAMON : LES DERNIERES NOUVELLES DU FRONT 116 5) Demain, doit-on s’attendre à une évolution du périmètre de la class action ? Un projet de Loi sur la santé est actuellement en préparation, et en discussion Un second projet de loi sur l’environnement, voir un troisième sur les discriminations sont annoncés Ces futurs textes seront le fruit de compromis politiques et sociaux, et leur articulation en sera impactée : plusieurs class actions, avec plusieurs régimes parallèles sont envisageables (ex droit d’introduire l’action) LA LOI HAMON : LES DERNIERES NOUVELLES DU FRONT 117 MERCI DE VOTRE ATTENTION ! 9. POINT SUR LES ASSURANCES NUMERIQUES François Beaume, Directeur Risk Management, DALKIA France & Président de la Commission SI de l’AMRAE 118 GT CYBER ASSURANCE Créé en début d’année Regroupe des membres participants issus d’entreprises de différents secteurs (banque, industrie, services, hitech) + Un RSSI , membre du CESIN (Club des Experts de la Sécurité de l'Informatique et du Numérique) Objectifs : Partage d’expériences Définition des besoins génériques des entreprises en matière d’assurance Cyber Echange avec nos partenaires sur ces besoins POURQUOI ? POINT SUR LES TRAVAUX DU GT Réalisation d’une enquête auprès des courtiers partenaires de l’AMRAE sur leur compréhension : du risque Cyber, des besoins des entreprises en matière de Cyber assurance, du marché Cyber. Réalisation d’une matrice type d’analyse des risques Cyber complétée d’une matrice type d’analyse des couvertures en place pour qualifier le besoin ou non d’une couverture Cyber dédiée POINT SUR LES TRAVAUX DU GT MATRICE : CONCEPTION Détail du Risque / Ce risque est couvert par ? / Quel niveau de garantie je recherche ? Réf. Du risque Libellé du risque N° R1 Ex : Vol d'informatio ns de l'assuré à la suite d'une attaque informatique identifiée telle que la copie de base de données clients de l'assuré par un pirate Impacts (à détailler) Impacts pour l'assuré Impacts pour les 1/3 Types d'impacts Obligations Légales Réclamations 1/3 Perte de CA Valeur des actifs Image de marque Cours de l'action Perte de marché DOM./ PE Vert = couvert RC Fraude Rançon Bleu = Orange = Rouge = je ne sais pas, garantie sous non couvert je dois condition vérifier Cyber Garantie Idéale N/A Je décris ce que je souhaite voir couvrir POINT SUR LES TRAVAUX DU GT MATRICE : EXEMPLE Détail du Risque / Ce risque est couvert par ? / Quel niveau de garantie je recherche ? Réf. Du risque Libellé du risque Impacts ( à détailler) DOM./ PE RC 1) Impacts direct pour l'assuré : perte d'image et de chiffre d'affaire et/ou baisse de l'action R3 Lancement d'attaques contre des Garantie entreprises malveillance tierces par un du contrat PE, 2) Impacts pirate qui s'est pour les 1/3 introduit dans bris de : réclamation les systèmes de machine en RC pour l'assuré mauvaise surveillance du site; appel au boycott, sanction pénales? Oui Fraude La malveillance ne porte pas sur une valeur comptablement quantifiable Rançon N/A Cyber Garantie Idéale ? • Frais de décontamination • frais d'enquête • garantie spéciale Dommages cyber ? • Spécial PE sans Dommages ? PROCHAINES ETAPES Finalisation : du panorama de marché réalisé avec les courtiers, de la matrice. Discussion avec certains assureurs Cyber 10. RETOUR SUR L’ATELIER DES RENCONTRES DE DEAUVILLE 2014 « CORRUPTION : ENTREPRISES DANS LA LIGNE DE MIRE » David Vigier, Directeur Assurances et Gestion des Risques, EUROPCAR & Julien Coll, Délégué Général, TRANSPARENCY INTERNATIONAL France 125 TRANSPARENCY INTERNATIONAL 126 Principale organisation de la société civile qui se consacre à la lutte contre la corruption Présence mondiale (112 pays), siège à Berlin Partenaire du Pacte mondial des Nations Unies (10ème principe sur la corruption) A l’origine des Business Principles for Countering Bribery Connue en France pour son engagement dans le dossier des « Biens mal acquis » et son action sur la transparence de la vie publique SIEMENS 127 1,3 Milliard € de « pots-de-vin » versés entre 1999 et 2006 pour l’obtention de contrats à travers le monde Plus de 280 collaborateurs impliqués Départ de la majorité des hauts dirigeants + condamnation à des peines de prison et à des dommages et intérêts à payer à l’entreprise 2,3 Milliards € d’amende (aux Etats-Unis et en Allemagne), arriérés fiscaux et frais d’enquête interne => 10% du CA Exclusion pendant 2 ans des marchés financés par la Banque Mondiale TOTAL 128 Accusé d’avoir versé 60 millions $ de pots-de-vin en Iran Transaction de 398 millions $ versée aux autorités américaines pour mettre fin aux poursuites + Poursuites pénales en France Enjeu principal pour l’entreprise : la maîtrise des risques 129 Risques juridiques (pénal) Risques d’image et de réputation Risques commerciaux (perte de contrats, listes noires) Risques de déstabilisation sur les marchés financiers Risques de déstabilisation de l’organisation interne Risque de déficit concurrentiel Première étape : Identifier les risques 130 131 Pour en savoir plus : www.transparency-fance.org www.transparency.org Resist, 2011, Transparency International, ICC, Global Compact, WEF 132 LUTTE CONTRE LA CORRUPTION: LES RISQUES POUR LES ENTREPRISES ET LA REPONSE DU MARCHE DE L’ASSURANCE Une exposition « internationale » pour toutes les sociétés ayant une activité « internationale » 133 Multiplication des lois visant à lutter contre la corruption Source : Gibson Dunn, « Global Anti-Corruption Enforcement & Compliance: 2013 year in review » Une exposition « internationale » pour toutes les sociétés ayant une activité « internationale » 134 Coopération accrue entre pays et autorités régulatrices Une exposition « internationale » pour toutes les sociétés ayant une activité « internationale » 135 Champ d’application du FCPA : Toute société (ainsi que ses dirigeants, employés et actionnaires) émettrice de titres sur un marché boursier américain, quelle que soit la localisation géographique de cette société. Toute personne, citoyen américain ou résidant aux Etats-Unis. Toute personne morale soumise aux lois des Etats-Unis ou de l’un de ses territoires ou qui aurait son activité commerciale principale aux Etats-Unis. Toute personne physique ou morale qui aurait commis, aux Etats-Unis ou sur l’un de ses territoires, l’un des actes prohibés par le FCPA. A noter que le terme « toute personne » permet d’étendre le champ d’application du FCPA aux filiales étrangères de sociétés mères qui sont, elles, soumises au FCPA Une exposition « internationale » pour toutes les sociétés ayant une activité « internationale » 136 Champ d’application du « UK Bribery Act 2010 » : L’infraction a été commise sur le territoire du Royaume-Uni ; ou L’infraction a été commise en dehors du Royaume-Uni et la société a une activité au Royaume-Uni. L’infraction a été commise en dehors du Royaume-Unis et s’il elle a été commise par une personne ayant une « proche connexion » avec le Royaume-Uni (par exemple : siège social, citoyenneté ou résidence). S’agissant du nouveau délit (le défaut de prévention de la corruption), le « UK Bribery Act » trouve à s’appliquer à toute entreprise : Lorsqu’elle a une activité, même partielle au Royaume-Uni. Lorsqu’elle est partenaire d’entreprise soumises au UK Bribery Act. Ces dernières, britanniques ou non, doivent à leur tour vérifier la conformité de leurs personnes associées, avec qui elles sont en affaires. Corruption : Quelles expositions et conséquences pour les entreprises ? 137 Enquêtes Déstabilisation du management Procédures & Sanctions Réclamations boursière Atteinte à l’image et à la réputation Perte de marchés Corruption : La réalité des actions menées contre les entreprises: Etats-Unis (FCPA enforcement actions) 138 Source : Gibson Dunn « 2013 year-end FCPA update » Corruption : La réalité des actions menées contre les entreprises: Royaume Uni (Bribery Act) 139 Actions menées contre des personnes physiques : Munir Patel (corruption d’un montant de 500 GBP ), mai 2012 Mawia Mushtaq (corruption d’un montant de 200/300 GBP), décembre 2012 Yang Li (Corruption d’un montant de 5 000 GBP), Avril 2013 Actions menées contre des sociétés : Mabey & Johnson, Janvier 2012 Première procédure (aout 2013) introduite par le « Serious Fraud Office (SFO) » contre 4 personnes physiques liées à la société AgroEnergy Plc. Corruption : La réalité des actions menées contre les entreprises: Chine 140 Enquêtes et procédures menées à l’encontre de sociétés étrangères par les autorités chinoises. Source : Gibson Dunn « FCPA trends in the emerging markets of China, the Middle East and Africa, Russia and India ») Corruption : Des conséquences financières réelles et importantes 141 Hors amendes ou sanctions pécuniaires, transactions et conséquences financière indirectes, les sociétés doivent engager des frais d’enquête, de procédures et de défense importants : Quelques exemples (sur la base d’informations publiées dans les rapports financiers) : Avon : 339.7 millions d’US$ (à fin 2012 pour une enquête initiée en 2008) New Corp. : 179 million d’US$ Walmart : plus de 300 million d’US$ (à fin juillet 2013) / pour l’année 2013 : 604 000 US$ par jour Corruption : Quelles couvertures d’assurance pour quels frais ? 142 Frais « directs » qu’une société est à même d’engager dans le cadre d’actes de corruption (réels ou allégués) : Frais de défense de la société (réponse à l’enquête et enquête interne) Frais de défense/d’enquête des personnes physiques visées Frais de comparution de personnes physiques Frais de collecte et de rassemblement des informations (« Discovery ») Frais de consultants spécialisés (« Forensic accounting fees ») pour déterminer le mécanisme de la corruption Frais divers (traductions, déplacement, communication, gestion de crise) Amendes civiles/pénales ou sanctions administratives/pécuniaires Montant de la transaction (avec les autorités régulatrices et/ou avec les actionnaires) Dommages et intérêts dus aux « victimes » Restitution (« disgorgement ») du profit ou revenu issu de la corruption Frais de mise en place de procédures (« Corporate Monitor ») Corruption : Quelles couvertures d’assurance pour quels frais ? 143 Police RCMS Police K&R Police Gestion de Crise Police Fraude Police Atteinte à la réputation Police EPL Corruption : Quelles couvertures d’assurance pour quels frais ? 144 Police RCMS Police K&R Police Gestion de Crise Police Fraude Police Atteinte à la réputation Police EPL Corruption : Quelles couvertures d’assurance pour quels frais ? 145 Frais engagés « en amont » d’une crise visant à apprécier le risque « Image » et les mesures existantes pour le gérer et le maitriser Frais engagés pour gérer une crise Police RCMS Police K&R Police Gestion de Crise Police Fraude Police Atteinte à la réputation Police EPL Corruption : Quelles couvertures d’assurance pour quels frais ? 146 Protéger la réputation de la société vis-à-vis de l’ensemble de ses « stakeholders » : clients, fournisseurs, actionnaires, employés, régulateurs, etc. Police RCMS Police K&R Police Gestion de Crise Police Fraude Police Atteinte à la réputation Police EPL Corruption : Quelles couvertures d’assurance pour quels frais ? 147 Des actes de corruption peuvent révéler des défaillances internes qui peuvent conduire à des litiges (licenciement/révocation, sanctions, etc.) avec des collaborateurs rendus responsables de ces défaillances. Possibilité d’aboutir à une réclamation relative aux rapports sociaux (EPL) suite à une rupture abusive ou à un licenciement sans cause réelle ou sérieuse. Prise en charge : Des frais de défense ; Des dommages et intérêts. Police RCMS Police K&R Police Gestion de Crise Police Fraude Police Atteinte à la réputation Police EPL Corruption : Quelles couvertures d’assurance pour quels frais ? 148 Sans que ces deux évènements soient directement liés, un acte de corruption peut être commis après qu’un employé ait détourné des fonds/valeurs/actifs de la société. Remboursement : Des pertes pécuniaires « directes ». Des pertes « indirectes ». Police RCMS Police K&R Police Gestion de Crise Police Fraude Police Atteinte à la réputation Police EPL Corruption : Quelles couvertures d’assurance pour quels frais ? 149 La découverte de valeurs Police RCMS Police K&R Police Gestion de Crise Police Fraude Police Atteinte à la réputation Police EPL transportées par un collaborateur peut conduire à des allégations de corruption et à la détention illégale du collaborateur. Prise en charge : Des frais engagés pour négocier la libération du collaborateur qui bénéficie de la « présomption d’innocence » Des frais consécutifs (traducteur, dépenses de sécurité, récompense des informateurs, frais de déplacement, salaires, dépenses médicales, frais de repos et de rétablissement, etc.) Principaux éléments d’un programme anti-corruption 150 1. Engagement public du top management sur une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption (signé par le CEO et diffusé en interne et aux partenaires commerciaux) 2. Programme de prévention dédié, validé par le Comex et le Conseil d’administration 3. Organisation et responsabilités claires, connues de tous, comprenant la nomination au sein du conseil d’administration d’un responsable du programme anti-corruption (administrateur référent) et la mise en place de lettres d’affirmation pour les managers. Principaux éléments d’un programme anti-corruption 151 4. Procédure d’analyse exhaustive des zones de risque (zones géographiques, fonctions, activités) permettant une hiérarchisation des priorités 5. Programme de formation, en priorité pour les personnes exposées et les zones de risque 6. Procédures spécifiques s’appliquant aux partenaires (agents, fournisseurs, sous-traitants, clients, joint venture) Principaux éléments d’un programme anti-corruption 152 7. Politique d’offre et d’acceptation de cadeaux et invitations 8. Politique claire sur les paiements de facilitation prévoyant un principe d’interdiction et des exceptions précisément identifiées. 9. Procédures adaptées de détection (contrôle interne, audit, revues de contrat et de programme) et de traitement des manquements Principaux éléments d’un programme anti-corruption 153 10. Procédure d’alerte éthique (whistleblowing ) garantissant la protection des lanceurs d’alerte (procédure permettant la confidentialité, gérée et auditée par un tiers et ouverte aux non-employés) 11. Prise en compte de la politique éthique dans la politique RH de l’entreprise (embauche, évaluation annuelle, etc.) 12. Evaluations et mises à jour régulières du programme anti-corruption 154 QUESTIONS 11. TABLE RONDE « Quels sont les moyens, à disposition du Risk Manager, pour réduire les impacts issus des évènements naturels ? » Animée par Laurence Muller, Risk Manager, LOUIS VUITTON & Présidente de la Commission Dommages aux Biens de l’AMRAE Présentation de Marcello FORTE, Regional Manager – Italy, AXA Matrix Risk Consultants Retour d’expérience de Laurent Barbagli, Directeur des Risques et des Assurances, LAFARGE 155 NAT EVENTS : EVOLUTION OF RISK MANAGEMENT LAURENT BARBAGLI – AMRAE 12/06/2014 NEW BUSINESS MODEL From…Prevention To…Internal Contributor to sustainability of operations New Business model targeted : Context : Many existing documents and actions from other functions linked/related to risk management (Guidelines / Performance policy, Safety Policy etc.) In the same time Risk and Insurance audits performed Three trends / targets to be achieved for the risk management function : Be recognized as a « risk management » Internal audit (besides the internal audit more or less focused on Finance) Take the lead as Group Project Manager for risk management actions Becoming a benchmarker of the Group Risks NEW BUSINESS MODEL From …Insurance Purchaser To…Risks Seller to insurance market Leverages for insuring : Provide evidence of the knowledge of my risks datas, scenarios, modelisation… Obtain confidence on my long term risk management policy Maintain the Top management sponsorship TO INNOVATE IN ORDER TO MEET EXPECTATIONS Expectations towards risk manager Transversality Need of risk data Anticipate new challenges (geography, political, new risks…) Benchmark Key Success factors identified Internal audit on Risk management Risks seller … Impact on Risk Manager Role & Resp. Multi exposures Manage Priorities Project Management Change Management Ability to convince Tailor made solutions Communication ... GOING BEYOND CURRENT RISK MODELISATIONS AUDIT ON SITE LAURENT BARBAGLI – AMRAE 12/06/2014 KNOWLEDGE OF OUR TRUE EXPOSURE: Modelisation + Audits SEISMIC LOSS PREVENTION REPORTS PRIORITY, STEERING, PROJECT MANAGEMENT… WITH TRANSVERSALITY WITHIN THE GROUP LAURENT BARBAGLI – AMRAE 12/06/2014 OVERALL RESULTS 2011 TO 2013 Top three sites in hazard Site values July 2011 & 2012 The earthquake surveys show high values of peril for the following sites: Top Three sites in vulnerability Top Five sites in Seismic risk High Hazard High Exposure High vulnerability High BI losses SEISMIC RISK RANKING SEISMIC RISK RANKING TO IMPROVE RISK MITIGATION WITH PRAGMATISM LAURENT BARBAGLI – AMRAE 12/06/2014 RISK MITIGATION ACTIONS Earthquake RISK MITIGATION ACTIONS Earthquake In case of earthquake, electrical cabinets may easily fall down, with a potential domino effect. Fasten the cabinets to the wall or to the ground will prevent from this effect: In case of earthquake, some equipment not correctly anchored to the ground may move, generating severe damages: No fixation to the ground RISK MITIGATION ACTIONS Quarries Move immediately the guard shelter at the pump Perform an external geotechnical study about the stability of the Northern wall to find a solution to avoid the falls of blocks (by re extract of this part of the quarry or by installation of special protections with for example nets) Build catchment berms at the north face along the pump platform and the platforms below Study possibility to set up a control (monitoring) of the evolution of the landslides Quarry 1 and Quarry 2 with inclinometers of drilling (with a minimum of 3 by landslide – the period of measure to be defined with a geotechnical engineer) NEW FIELDS Tsunami Flood.... INNOVATION AROUND : A change in business model : Insurance buyer Risk Marketing Global View, Global Coverage, Global Control Structuration / Methodology / Project management An innovative Seismic Risk Assessment Approach Marcello Forte AXA Matrix Risk Consultants Regional Manager - Italy EQ Project : INDEX 1. INTRODUCTION • • General concepts From «qualitative» to «quantitative» 2. AN INNOVATIVE QUANTITATIVE APPROACH • • • The Nominal Deficit Assessement Process What is a «Fragility Curve»? FRAME@RISK 3. FRONT EDGE OF THE RESEARCH • Studies for post-seismic event handling General Concepts Earthquakes are uncertain in size and time of occurrence, but not randomly located around the globe. - In the picture the size of circles is proportional to earthquake energy (i.e., magnitude); USGS estimates about 20,000 earthquakes per year (about 60 significant for the structures) General Concepts Casualties (and Losses) are not following the same distribution of earthquakes U.S. : High-intensity earthquakes, low vulnerability of buildings, high value of goods = low casualties, large business loss. Southern Europe: Moderate intensity earthquakes, high vulnerability of buildings, high value of goods = large casualties, large business loss. Middle east: Moderate intensity earthquakes, high vulnerability of buildings, low value of goods = large casualties, low business loss. In the picture, the size of circles is proportional to death toll, which depends on: earthquake intensity, damage susceptibility (vulnerability) of the built environment in the affected region, population density (exposure) The loss amount is related to the value of goods and activities hosted by the damaged built enviroment. An example…. Location Year Magnitude Depth Casualties Economic loss Titre de la présentation Iran 2003 6.6 10 km >31,000 7 bill $ 177 California 1994 6.7 19 km 61 > 44 bill $ 16/06/2014 General Concepts Losses related to nat-cat (and earthquakes) are steadily increasing Annual economic damages and time trend from disasters: 19802013 (EM-DAT international Disaster Database) Flood Earthquake Economic impacts by natural disaster type average 2003-2013 (EM-DAT international Disaster Database) Storm Possible approaches to seismic risk Seismic Risk Qualitative Approach Quantitative Approach Series of descriptions of the effects of the ground shaking on the basis of observed past earthquake in limited area Traditional seismic analysis process: - Risk identification by means of macro-seismic maps - Loss Estimation based on damage factors and intensity levels - Loss Estimation refined including corrector coefficients for taking into account both soil and structure characteristics Possible approaches to seismic risk Seismic Risk Qualitative Approach Quantitative Approach Series of descriptions of the effects of the ground shaking on the basis of observed past earthquake in limited area Traditional seismic analysis process: - Risk identification by means of macro-seismic maps - Loss Estimation based on damage factors and intensity levels - Loss Estimation refined including corrector coefficients for taking into account both soil and structure characteristics EQ Loss Prevention visits performed by specialised structural engineers - Identification of critical items Loss prevention recommendations Possible approaches to seismic risk Seismic Risk Qualitative Approach Quantitative Approach Risk factors are individually assessed according to the quantitative definition: Possible approaches to seismic risk Seismic Risk Qualitative Approach Quantitative Approach Risk factors are individually assessed according to the quantitative definition: PROs: Seismic Risk: Probability of observing a given level of loss, at a given site, in a given time period • It can be applied at different scales (from the large scale to single building scale) • Seismic risk is decomposed in specific tasks, performed by different experts • It allows to quantify and manage the uncertainties involved in the assessment CONs: • Knowledge acquisition process and the structural modelling requires, in general, high efforts EQ Project : INDEX 1. INTRODUCTION • • General concepts From «qualitative» to «quantitative» 2. AN INNOVATIVE QUANTITATIVE APPROACH • • • The Nominal Deficit Assessement Process What is a «Fragility Curve»? FRAME@RISK 3. FRONT EDGE OF THE RESEARCH • Studies for post-seismic event handling Scale-dependent procedures Knowledge Level SCALE (# buildings) Large scale 184 INPUT “off line” assessment or rapid visual survey Prioritization of risk in the portfolio Based at least on age of design and location Relative measure of risk Visual survey Expected loss due to earthquakes Knowledge about the main structural characteristics Absolute measure of the seismic risk Meso-scale Site-specific scale OUTPUT Full Knowledge About structural characteristics and details Fragility Curves and Failure probabilities for a case-study structure Rational metrics for loss estimation Large-scale Approach - Nominal Deficit Seismic Risk 185 Qualitative Approach Quantitative Approach NOminal DEficit based Fragility based Based on the nominal “deficit” between the structural performance required by the seismic code at the time of construction (nominal capacity) and the structural performance required by the current seismic code (nominal demand). Nominal Deficit Seismic Risk Index = Na (Demand – Capacity) Seismic Demand imposed by the seismic code currently enforced (required structural performance) Titre de la présentation - Seismic Demand imposed by the seismic code at the time of construction (required structural performance) 16/06/2014 Quantitative Approach – Fragility Curves Seismic 186risk Qualitative Approach Quantitative Approach Nominal Deficit analysis Fragility analysis Deficit analysis is based on the nominal “deficit” evaluation between the structural performance required by the seismic code at the time of construction (nominal capacity) and the structural performance required by the current seismic code (nominal demand). Fragility analysis is widely used in the seismic risk management for seismic loss estimation and is based on the definition of fragility functions. Nominal Deficit (NODE) Titre de la présentation - 16/06/2014 Fragility Curves 187 What is a fragility function? Probability that a component, element or system reaches or exceeds a predefined damage state at a given ground motion intensity (damage state = conventional structural performance) Calculation Methodologies: • Empirical, based on statistics of observed damage from past earthquake • Expert opinion, depend on judgment and information of expert • Analytical, derived from computational analyses using finite element methodology This is the real life…. This is what we often think Titre de la présentation 16/06/2014 Seismic risk – Fragility analysis for representative Fragility Curves types of structures How you read them…. LS1 100% LS1 LS2 81% No significant damage to structure; LS2 Moderate structural damage which can be repaired economically; LS3 Severe structural damage which can not be repaired economically; LS3 6.4% 0.16 g Evaluation of the expected damage How to calculate a fragility curve 0.50 189 0.40 INPUT: real accelerograms scaled at increasing intensities 0.30 0.20 Fragility Curve 0.10 0.00 -0.10 0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00 14.00 16.00 18.00 20.00 -0.20 -0.30 -0.40 -0.50 Repeating this calculation with hundreds of different inputs…. STRUCTURA L MODEL MAX displ. OUTPUT: RESIDUAL displ • Peak roof displacement Seismic demand • Residual roof displacement parameters • Force demands to roof elements and columns Titre de la présentation - t=t0 t*>t0 t=tf 16/06/2014 The FRAME@RISK Approach 190 Development of structure specific fragility curves is very powerfull but time consuming approach that can be used only in case of specific and very In order to perform a deatiled analysis. rigorous and scientificbased evaluation of the seismic risk and, at the same time, a rapid and flexible assessment, AXA Matrix has developed, in collaboration with the University of Naples, a dedicated risk assessment software Titre de la présentation - . 16/06/2014 The FRAME@RISK Approach 191 FRAME is a user-friendly tool allowing explicit computation of Seismic Risk, accounting for: ̵ the structural seismic behavior including uncertainty (fragility); ̵ the probabilistic seismic potential of its location site (hazard); ̵ the expected economic losses due to a given structural performance (loss functions). It provides a comprehensive database of fragility curves, able to describe the seismic response of different structural typologies ̵ ̵ It allows the identification of the most suitable curve to describe the seismic performance of a specific structure or structural type; It allows the creation of fragility curves representative of classes of buildings Computing the expected (or scenario) loss in terms of property damage and business interruption for various occupancies Titre de la présentation - 16/06/2014 The FRAME v.1.2 beta The FRAME@RISK Approach Software Suite Input data FRAME v.1.2 Main Tool Output Hazard Site location, Foundation soil Failure Probability Probability of exceeding given damage states Fragility Curve Structural typology Expected Losses Exposed value Due to seismic events, in a given time period (e.g 1 year) Activity, Contents,… Tools for Management and Manipulation of more than 600 Fragility Curves Inventory Fragility Manager tool Comparion&conversion tool Loss Module EQ PROJECT: the FRAME v.1.1 beta software - 192 16/06/2014 Case Study: Emilia Earthquake 193 EMILIA EARTHQUAKE 2012 pga geografical distribution Titre de la présentation - Shock of the 20 May 2012 PGA=0,267 g Shock of the 29 May 2012 PGA=0,300 g 16/06/2014 Case study: Office Building 194 Case study: Office Building 195 Fragility Curve: • 4 levels above ground + 1 level underground • Year of construction 1990 • No Seismic design Curve utilised: CLASS_RC-MRF-MR-NC Failure Probabilities: P(ds>DS1|pga) = 0,93 P(ds>DS2|pga) = 0,68 P(ds>DS3|pga) = 0,22 Titre de la présentation - 16/06/2014 Case study: Office Building 196 Property at risk BUILDING M&E STOCK (**) Reconstruction Titre de la présentation - Insured Values (€) Loss Adjusted (€) Loss Assessment FRAME (€) 2,045,000 (643,300 + 93,900) (**) = 737,199 843,029 270,000 not defined 61,000 - - 0,00 costs + Removal debris 16/06/2014 Scale-dependentprocedures procedures Scale-dependent Knowledge Level SCALE (# buildings) Large scale 197 INPUT “off line” assessment or rapid visual survey Titre de la présentation - Prioritization of risk in the portfolio Based at least on age of design and location Relative measure of risk Visual survey Expected loss due to earthquakes Knowledge about the main structural characteristics Absolute measure of the seismic risk Meso-scale Site-specific scale OUTPUT Full Knowledge About structural characteristics and details Fragility Curves and Failure probabilities for a case-study structure Rational metrics for loss estimation 16/06/2014 Fragility analysis for specific structure Foundamental steps: 198 1) Identification of structures : structural typologies; 2) Knowledge of buildings : study of all the “as built” drawings and available documents; 3) Modeling of structures: finite element model and analytical models; 4) Seismic analysis : Linear and Non-linear analysis; 5) Extraction of the results; 6) Fragility functions estimation. PROS: CONS: • Very good results taylored for specific structure/facility • Requires detailed (site specific) modeling of seismic hazard; • Can account (in principle) for all type of losses including BI and supply chain interruption; • Requires detailed modeling of structural performance for computer simulation; • Provide the best tool for decision making; i.e., probability of financial loss • Requires fine loss estimation induced by earthquakes; Titre de la présentation - 16/06/2014 • For all the reasons above it is very EQ Project : INDEX 1. INTRODUCTION • • General concepts From «qualitative» to «quantitative» 2. AN INNOVATIVE QUANTITATIVE APPROACH • • • The Nominal Deficit Assessement Process What is a «Fragility Curve»? FRAME@RISK 3. FRONT EDGE OF THE RESEARCH • Studies for post-seismic event handling Post seismic event handling An advanced research project The seismic events which occurred in the Modena area in 2012, that affected several manufacturing and logistic sites, highlighted how complex and delicate is the post event handling even if no significant damages occurred to industrial structures The decisions that have to be taken during the period that always follows a main seismic event, due to the aftershock sequence, are in fact very important due to the potential impact on safety and business interruption and must often be taken with limited technical information. Post seismic event handling An advanced research project The most advanced research studies have developed some mathematical, probabilistic models able to simulate how the aftershock sequence will progress, and the expected accumulation of damage for a structure of interest. The structure has, in fact, an available capacity that is drained by the main shock and the following aftershocks, just like a battery, until it is “out of power”. Post seismic event handling An advanced research project The goal of this research project is to try to develop some analytical tools measuring how the sequence progresses, collecting real time seismic parameters, and its impact on the building residual structural resistance. This aims to help, with objective data and facts, the decision making process. Post seismic event handling An advanced research project The Federico II Naples University, in collaboration with the GFZ Helmolts Zentrum, has been working on this research funded by AXA Research Fund (ISLAR Project); An AXA client agreed to participate in the research installing the measuring system in a pilot plant. UNIVERSITY PLANT RISK REALMANAGEMENT TIME INFO AVAILABLE • how the sequence progresses • its impact on the building 205 Thanks for the attention Questions and answers Marcello Forte [email protected] Titre de la présentation - 16/06/2014 CLOTURE DE LA JOURNEE DES COMMISSIONS Présentation sur les relations public-privé lors de la gestion des crises à l’étranger par Marc Fonbaustier, Sous-directeur en charge du Centre de situation du Centre de crise, MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL, anciennement Ministre Conseiller à l’Ambassade de France en Inde, puis Consul général de France à Hong Kong et Macao 206
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