POUR UN STOCKAGE DE GAZ SÛR ET COMPÉTITIF RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013 1 SOMMAIRE PAGE 5 Message du Directeur Général PROFIL PAGE 6 Stockage de gaz naturel : leader européen GOUVERNANCE OPÉRATIONNELLE PAGE 10 STRATÉGIE PAGE 11 ACTIVITÉS PAGE 12 Faire progresser les activités de Storengy NOUS GARANTISSONS LA SÉCURITÉ PAGE 16 Sécurité industrielle : progresser encore Sécurité et santé au travail Améliorer la sécurité des entreprises extérieures — NOUS AMÉLIORONS LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE PAGE 22 Réduire les émissions dans l’atmosphère Réduire les impacts sur l’environnement Préserver la biodiversité autour des sites — NOUS DIALOGUONS AVEC NOS PARTIES PRENANTES PAGE 30 Écouter les parties prenantes Construire une relation de confiance Répondre aux besoins des clients — NOUS DÉVELOPPONS LA COHÉSION SOCIALE PAGE 36 Développement professionnel et formation Exercer sa responsabilité sociale avec engagement — INDICATEURS DE PERFORMANCE PAGE 40 Choix des indicateurs et périmètre de restitution Synthèse des indicateurs Analyse de l’évolution de quelques indicateurs choisis Index GRI 2 RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE 2013 3 NOS ENGAGEMENTS NOTRE ACTIVITÉ EST ESSENTIELLE. NOUS AVONS LA MISSION DE STOCKER DES QUANTITÉS IMPORTANTES DE GAZ NATUREL POUR GARANTIR LA SÉCURITÉ ÉNERGÉTIQUE ET PERMETTRE LE BON FONCTIONNEMENT DU SYSTÈME GAZIER. NOUS SOMMES CONSCIENTS DE NOS RESPONSABILITÉS ET NOUS NOUS ENGAGEONS RÉSOLUMENT À TOUS LES NIVEAUX POUR PROGRESSER. STORENGY ENVIRONNEMENT, SÉCURITÉ, DIALOGUE AVEC LES PARTIES PRENANTES : NOUS TRAVAILLONS AU QUOTIDIEN POUR FAIRE DE NOTRE ENTREPRISE LA RÉFÉRENCE DANS CES MÉTIERS. [ BALISE GRI 1.2 ] 4 RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE « L’année 2013 a été marquée par un ralentissement significatif du marché du stockage de gaz naturel en Europe. Dans ce contexte, nous avons multiplié les innovations commerciales et des décisions majeures ont dû être prises au plan industriel. Ainsi, pour soutenir le niveau de remplissage de nos sites avant l’hiver, nous avons acheté pour notre propre compte du gaz dit « de performance ». Cette action, limitée par notre souplesse financière, a dû être complétée par la « mise en sommeil » ou le maintien à un niveau de stock bas de certains de nos sites. Ces choix ont été faits dans le but de préserver, dans les meilleures conditions, la performance à l’avenir de notre parc de stockages et d’en limiter les conséquences sociales. Nos équipes se sont également mobilisées pour faire évoluer le cadre réglementaire français et mieux faire reconnaître la valeur essentielle du stockage dans la sécurité d’approvisionnement du système gazier. En parallèle, de nouveaux horizons s’offrent à nous au travers du développement du gaz dans les pays émergents notamment en Asie. Nous valorisons nos compétences dans de nouveaux métiers comme par exemple la géothermie et le stockage de l’énergie au sens large et nous développons MESSAGE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL de nouveaux services en lien avec notre cœur de métier comme le forage ou l’exploitation de site industriel pour le compte de tiers. Dans la gestion opérationnelle de nos installations, les efforts d’amélioration de notre performance se sont poursuivis tout en maintenant au premier plan notre niveau d’exigence en matière de sécurité, de préservation de l’environnement et de responsabilité sociétale. À ce titre, en 2013, entre autres, je retiens la belle avancée dans l’approbation des PPRT (*) en France, le renouvellement de notre site internet, interface importante avec nos parties prenantes, l’amélioration des résultats sécurité des entreprises extérieures intervenant sur nos sites et la poursuite de notre engagement en matière de biodiversité. À plus long terme, le débat sur la transition énergétique confirme que le gaz sous différentes formes (naturel, biométhane, hydrogène,…) aura toute sa place dans le portefeuille d’énergies performant de demain. Aussi, nous agissons en permanence pour faire en sorte que son stockage, maillon essentiel de la chaîne gazière, s’adapte et soit un acteur majeur de cette mutation. Enfin, pour conclure, je souhaiterais souligner que, dans un souci d’ouverture et de transparence, pour la première fois, nous avons ouvert les colonnes de ce rapport à des témoignages de parties prenantes et mis à disposition les tableaux d’indicateurs directement sur notre site internet. » (*) Plans de Prévention des Risques Technologiques STORENGY Jean-Marc Leroy, Directeur Général [ BALISES GRI 1.1 - 3.1 ] 5 PROFIL RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE STOCKAGE DE GAZ NATUREL : LEADER EUROPÉEN STORENGY Storengy stocke en toute sécurité du gaz en exploitant des cavités salines, des réservoirs en nappe aquifère ou des gisements déplétés. Présent en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Chine, Storengy s’appuie sur une expertise de pointe et maîtrise l’ensemble des compétences nécessaires au bon exercice de son métier. STORENGY FRANCE STORENGY DEUTSCHLAND STORENGY UK Capacité utile totale : 10,1 milliards de m3, 14 sites de stockage dont 1 site détenu à 50 % au travers de Géométhane et exploité par Storengy. Capacité utile totale : 2 milliards de m3, 7 sites de stockage et une participation à hauteur de 19,7 % dans un huitième site. Capacité utile totale : 400 millions de m3, 1 site de stockage de 20 cavités salines dont la mise en service s’étale entre 2013 et 2018. POURQUOI STOCKER LE GAZ ? COMMENT STOCKER LE GAZ ? Le stockage souterrain de gaz naturel est essentiel au bon fonctionnement de la chaîne gazière, notamment en permettant d’ajuster l’offre et la demande. Il est, par ailleurs, indispensable pour garantir la sécurité d’approvisionnement en gaz en cas d’événements climatiques extrêmes ou de crises géopolitiques. Enfin, il apporte de la flexibilité au marché tout en optimisant les installations de transport et de production. Storengy stocke le gaz naturel dans des structures géologiques à de grandes profondeurs, dans des réservoirs d’origine naturelle ou artificielle. Les sites de stockage sont identifiés avec soin et exploités dans le respect de règles de sécurité très strictes. [ BALISES GRI 2.1 - 2.2 - 2.3 ] 6 12,5 milliards de m3 de capacité de stockage 1306 millions d’euros de chiffre d’affaires global en 2013 22 sites de stockage 1066 collaborateurs [ BALISES GRI 2.3 - 2.8 ] 7 PROFIL RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE Implanté en France depuis 1956, Storengy développe en Europe une offre de stockage compétitive et performante. ROYAUME-UNI ROYAUME-UNI : LE PROJET DE CONSTRUCTION TOUCHE À SA FIN ALLEMAGNE FRANCE Fin 2013, Storengy UK est devenu officiellement le « Principal Contractor » du site de Stublach. Cette étape officialise le transfert du management de la sécurité du site et de la coordination des entreprises sous-traitantes vers Storengy UK. Prochaines étapes en 2014 : mise en gaz et commercialisation des capacités de stockage. Gisements déplétés Aquifères Cavités salines FRANCE : OPTIMISATION TECHNOLOGIQUE En 2013, le site de Tersanne a vu la fin de la rénovation complète de ses installations de compression, avec la mise en service de deux électrocompresseurs très performants qui suppriment les rejets dans l’atmosphère des produits de combustion (CO2 et NOx) et réduisent fortement les émissions de méthane (CH4). Par ailleurs, ces machines sont également plus efficaces et permettront de diviser au moins par deux l’énergie consommée pour injecter le gaz dans le stockage. Le site de stockage de Beynes est également en cours de rénovation. La première phase de mise en gaz des nouvelles installations de compression a eu lieu fin 2013. ALLEMAGNE : FIN DU DÉVELOPPEMENT DU SITE DE PECKENSEN Après trois ans de travaux, le remplissage en gaz naturel de la cavité n°4 du site de Peckensen en Allemagne a pris fin en septembre. Cette nouvelle cavité permettra de commercialiser une capacité d’environ 100 Mm³. Par ailleurs, le lessivage (« façonnage ») de la cavité n°5 s’est achevé en fin d’année. [ BALISES GRI 2.1 - 2.2 - 2.5 - 3.6 ] 8 Rapport 2013 Développement Durable / STORENGY PROFIL RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE Storengy développe son activité à l’international et valorise son expertise de pointe auprès de pays désireux de mettre en place des infrastructures de stockage. Bureaux Sites Études / Projets CAP SUR L’ASIE Soutenue par la croissance économique, la demande de gaz est en hausse en Asie. Storengy se positionne comme un interlocuteur de référence des autorités et entreprises gazières, notamment en Chine et en Inde. Proposant des prestations de services à haute valeur ajoutée, l’objectif est de nouer des partenariats de long terme dans l’activité stockage sur ces marchés à forte croissance. EXPLOITATION ET MAINTENANCE POUR LE COMPTE DE TIERS EN ALLEMAGNE Après douze mois de négociations, Storengy Deutschland Betrieb a remporté le contrat d’opération d’un stockage appartenant collaborateurs à Trianel, un consortium constitué au total principalement de régies municipales. Ce contrat débutera en octobre 2014 et Trianel Epe sera ainsi le quatrième site de stockage piloté depuis le dispatching de Dötlingen. [ BALISESGRI GRI2.1 2.1--2.2 2.3--2.3 2.4--2.5 2.5] ] [ BALISES 9 GOUVERNANCE RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE GOUVERNANCE OPÉRATIONNELLE COMITÉ DE DIRECTION STORENGY COMITÉ D’ANALYSE DES RISQUES COMITÉ EXÉCUTIF STORENGY FRANCE Une gouvernance locale efficace En France, en Allemagne et au Royaume-Uni, chaque entité est pilotée par un Comité de Direction qui constitue l’instance de gouvernance opérationnelle et de coordination des différentes structures de chaque pays. Les équipes de Storengy en Chine portent, quant à elles, l’activité de business développement de l’entreprise dans ce pays. ALLEMAGNE ROYAUME-UNI Un dispositif éthique exigeant Storengy déploie la politique en matière d’éthique mise en place au sein du groupe GDF SUEZ. Pour plus de détails : http://www.gdfsuez.com/groupe/ ethique-et-compliance/ CHINE FORTE PARTICIPATION AUX ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES Les salariés français ont voté du 12 au 21 novembre 2013 pour élire les représentants au Comité d’Entreprise et des Délégués du Personnel pour trois ans (76,33 % de participation aux élections). Storengy SA compte 4 organisations syndicales représentatives : la CFDT, la CFE-CGC, la CGT et FO. [ BALISES GRI 2.5 - 4.1 ] 10 STRATÉGIE NIVEAU D’INVESTISSEMENT DEPUIS 2010 437 400 382 365 Investissement En 2013, le programme d’investissements correspond en grande partie à l’achèvement du programme de rénovation des sites de Saint-Illiers, de Beynes, de Tersanne et de Saint-Clair-sur-Epte, en France, au développement du site de Peckensen en Allemagne et à la construction du nouveau stockage de Stublach au Royaume-Uni. Stratégie dans un contexte de marché défavorable 2010 2011 en M€ 2012 2013 En raison du contexte difficile du marché du gaz naturel en Europe, les réservations de capacités de stockage ont été en baisse continue depuis 2009 et de manière significative en 2013. Ceci fait courir le risque de ne plus assurer la continuité de fourniture des consommateurs en hiver en cas de période de grand froid. Face à cette situation, Storengy a multiplié les innovations commerciales : adaptation des prix, simplification de l’offre, service de financement, nouveaux produits. STRATÉGIE RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE Au plan industriel, pour préserver au mieux les performances des stockages qui supportent difficilement une sous-utilisation, Storengy a acheté pour son compte propre du gaz dit « de performance », pour soutenir le niveau de remplissage de ses stockages et contribuer ainsi à assurer la performance attendue des clients. Cette opération ne permettant de couvrir qu’une partie du déficit de remplissage, Storengy a dû prolonger la mise « en sommeil » des sites de Soings-enSologne et de Trois-Fontaines et maintenir à un niveau de stock bas le site de SaintClair-sur-Epte pour l’hiver 2013-2014. Ces choix ont été faits dans l’objectif de préserver au mieux l’avenir, en limitant au maximum la dégradation des performances des installations dans le temps et les conséquences sociales associées. [ BALISE GRI 2.9 ] 11 ACTIVITÉS RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE FAIRE PROGRESSER LES ACTIVITÉS DE STORENGY Positionné sur un marché mature en Europe, Storengy fait progresser son activité et son organisation. Chine et Inde : nouvelles frontières En Chine, plusieurs contrats ont déjà été signés. Fin 2012, Storengy entame une collaboration avec Petrochina pour préparer la conversion d’un ancien gisement de gaz en stockage souterrain. Des études ont été réalisées en amont de cette conversion. Ce travail en partenariat s’est poursuivi en 2013 sur six stockages. Des contacts et des premiers contrats avec d’autres acteurs gaziers chinois ont par ailleurs été engagés. En Inde, après les accords signés fin 2012, les premières études de préfaisabilité puis de faisabilité de la conversion d’un champ de pétrole en stockage souterrain de gaz naturel ont été menées. Allemagne : évolution des pratiques de pilotage Production : gestion optimisée des machines Héritier de plusieurs entreprises (BEB Speicher GmbH et ExxonMobil Gasspeicher Deutschland GmbH), Storengy Deutschland s’est trouvé face à deux systèmes de pilotage des sites et deux modes de fonctionnement différents. Un projet de transformation a été conduit afin d’harmoniser ces systèmes au sein du nouveau dispatching commercial centralisé permettant ainsi de gagner en flexibilité, en efficacité et en visibilité. La gestion des installations de traitement et de compression, principaux équipements industriels, est particulièrement stratégique pour Storengy. Consommation énergétique, émissions atmosphériques, impact budgétaire : les enjeux sont multiples. Depuis 2011, Storengy a développé l’activité de gestion de production, pour tendre vers l’optimum de la performance des sites. L’ambition est de produire aux coûts les plus justes et en utilisant les technologies les plus adaptées. Cette méthodologie a permis, dès la première année de mise en œuvre, des gains substantiels de coûts de l’ordre de 10 %. [ BALISE GRI 2.7 ] 12 ACTIVITÉS RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE Géothermie : expertise à haute valeur ajoutée Actuellement en plein essor, la géothermie profonde représente moins de 0,3 % de la production primaire d’électricité. À l’horizon 2050, l’électricité délivrée par la chaleur de la Terre pourrait être multipliée par 20. Dans le cadre de la transition énergétique en Europe, de nombreux projets de géothermie basse température voient le jour afin de fournir de la chaleur via des réseaux urbains. Ses compétences de pointe en matière de forage et de modélisation du sous-sol positionnent Storengy comme un interlocuteur de choix pour évaluer la faisabilité puis réaliser des projets ambitieux dans le domaine de la géothermie basse et haute température. En 2013, Storengy a allié ses forces à celles de Cofely Réseaux (filiale de GDF SUEZ) pour la réalisation d’une centrale géothermique d’une puissance de 13,5 MW. Ce projet permettra de créer un réseau de chaleur pour les villes d’Arcueil et de Gentilly en France (94). GÉOTHERMIE Réseau primaire de chauffage Réseau secondaire de chauffage Sous-station de distribution Unité de production de chaleur C Réseau primaire de chauffage B Échangeur Circuit des puits de production et de réinjection A D Captage de l’eau géothermale (entre 30 et 90 °C) dans un aquifère situé entre 1 600 et 2 000 m (dans le bassin parisien). L’eau géothermale est remontée en surface par un puits de production incliné. Les calories de l’eau géothermale sont transmises à l’eau du réseau de chauffage urbain par un échangeur. Les deux réseaux sont totalement dissociés. L’eau géothermale est réinjectée dans l’aquifère d’origine par un second puits. [ BALISE GRI 2.2 ] 13 ACTIVITÉS RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE Qu’est-ce que la transition énergétique ? La transition énergétique est le passage d’une société fondée sur la consommation abondante d’énergies fossiles, à une société plus sobre et écologique. En France, un grand débat national a eu lieu et une loi de programmation va lui faire suite. Elle précisera les politiques et mesures à mettre en œuvre pour réussir cette « mutation ». Quelle place pour le gaz naturel dans cette transition ? Aujourd’hui, le gaz naturel représente 15 % du bilan énergétique primaire1 de la France et il est accessible à plus de 75 % de la population française par un réseau de gaz naturel largement développé. C’est l’énergie fossile la plus vertueuse au plan environnemental (voir encadré) et ses réserves, même si elles sont limitées, restent encore importantes. Sa souplesse d’utilisation, ses capacités de stockage et sa large diffusion, le placent en bonne position pour s’associer au développement des énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien et venir compenser le caractère intermittent de leur production. Grâce à ces atouts, le gaz naturel aura encore donc toute sa place à moyen terme dans un bouquet énergétique performant sur la production de chaleur. Quel avenir à long terme ? Le gaz s’inscrit également sur le long terme avec, entre autres, le biométhane dit « gaz vert ». Ce gaz provient de la dégradation des matières organiques (déchets non dangereux)2 et sa production est donc par nature locale. Des scénarii proposés lors du débat sur la transition énergétique prévoient à l’horizon 2050, que le gaz naturel représentera plus de 20 % dans le bilan d’énergie primaire français et que la moitié, voire 70 % de ce gaz serait du biométhane. Le gaz, dont la quasi-totalité est importée aujourd’hui, pourrait ainsi devenir progressivement une énergie d’origine nationale produite localement et de nature renouvelable. LE GAZ NATUREL : UNE ÉNERGIE VERTUEUSE La combustion du gaz n’émet quasiment aucune particule fine et, à énergie délivrée égale, ses émissions de CO2 sont inférieures de 40 % à celles du charbon et de 25 % à celles des produits pétroliers. 1/ Bilan prenant en compte le contenu énergétique de chaque ressource à l’état brut prélevée dans la nature. 2/ Déchets issus des ménages, de l’industrie agro-alimentaire, de la restauration collective, d’exploitations agricoles… « VERS UN GAZ BIO ! » Par Georges Liens, Directeur Général Adjoint de Storengy L’histoire du gaz en France qui a commencé avec la révolution industrielle, a déjà connu deux grandes périodes. Tout d’abord, celle du gaz dit « de ville » produit à partir du charbon, distribué et régulé localement. L’arrivée à la fin des années 50 du gaz « naturel », composé en grande partie de méthane, en provenance de Lacq puis de gisements situés à l’étranger a marqué l’entrée dans une nouvelle ère gazière. Ce gaz transite sur de grandes distances et sous haute pression dans des infrastructures internationales de différents types (canalisations, bateaux et terminaux méthaniers). Sur le réseau national, les différentes sources sont interconnectées et des stockages 14 souterrains ont été développés pour stocker l’énergie au plus près des consommateurs, en assurant à la fois la sécurité d’approvisionnement et la flexibilité de la fourniture. Aujourd’hui, avec la transition énergétique, nous sommes probablement à l’aube d’une nouvelle ère, fondée en particulier sur le développement du biométhane, source d’énergie renouvelable et nationale. L’expansion de ce gaz nouveau bénéficiera des infrastructures existantes, bien maintenues et compatibles. La neutralité sur l’effet de serre de l’utilisation du biométhane peut même être raisonnablement envisagée, les rejets de méthane d’origine agricole et organique évités par ACTIVITÉS RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE ILS TÉMOIGNENT « Les stockages souterrains sont une composante indispensable pour assurer la continuité de l’approvisionnement gazier français en cas de pointe de froid. » Par Madame Sophie REMONT, Sous-Directrice, Sécurité d’approvisionnement et nouveaux produits énergétiques, Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie, Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC). En quelques années, des changements majeurs sont intervenus sur le marché du gaz. Ils se traduisent par des bouleversements dans les flux de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) et par une augmentation de l’utilisation des interconnexions. Le bon fonctionnement du système gazier français en période hivernale repose sur une diversification des sources et une utilisation équilibrée entre les différents points d’entrée physiques du réseau français. La DGEC est attachée à préserver les stockages pour la sécurité d’approvisionnement, dont les performances physiques sont liées à leur « respiration » et un remplissage dès le printemps. Améliorer la sécurité d’approvisionnement Nous constatons une baisse sensible des souscriptions de capacités de stockage qui s’accentue d’année en année, liée au faible différentiel observé depuis 3 ans entre les prix été et hiver sur les marchés gaziers, et à la concurrence d’autres sources de flexibilité qui tendent à se développer. Face au déficit physique qui a été identifié pour couvrir la demande en cas de pointe de froid au cours de l’hiver 2013-2014, et donc au risque de rupture d’approvisionnement, la DGEC a lancé une consultation auprès des acteurs du marché. Après des échanges riches, dans lesquels la société Storengy et l’ensemble des acteurs se sont fortement impliqués, une évolution réglementaire à court terme a été décidée. L’objectif est de préserver un niveau de remplissage des stockages pour l’hiver 2014-2015, permettant d’améliorer la sécurité d’approvisionnement. Le décret n°2014-328 du 12 mars 2014, modifiant le décret n°2006-1034 du 21 août 2006 relatif à l’accès aux stockages souterrains de gaz sa production venant compenser le CO2 émis par sa combustion. Par ailleurs, le gaz, en tant que « vecteur », a également des atouts forts pour offrir des services en matière de production décentralisée et de stockage d’énergie au sens large. Le gaz pourra ainsi jouer un rôle significatif dans la sécurité d’approvisionnement en énergie de la France, en particulier grâce à l’importance des quantités de gaz qui peuvent être mises en réserve dans les stockages souterrains. Enfin, des projets innovants sont d’ores et déjà engagés pour compléter ce biométhane avec naturel, établit une obligation de stockage en débit et en volume, précise et élargit le périmètre des clients obligés sur la base de profils connus, et renforce les contrôles de respect des obligations de stockage. Préparer l’avenir Cette réforme de court terme ne réglera pas l’ensemble des difficultés. Parallèlement, la DGEC a donc lancé une réflexion plus large sur l’organisation du marché du stockage et la sécurité d’approvisionnement, en concertation avec les parties prenantes du secteur gazier français. Elle vise à examiner de possibles évolutions structurelles à moyen terme. Le cas échéant, la loi sur la transition énergétique pourrait servir de véhicule pour des évolutions plus profondes du cadre des obligations de stockage de gaz. des gaz dits « de synthèse » tels que l’hydrogène obtenu par électrolyse de l’eau à partir d’énergie renouvelable fatale excédentaire, ou le méthane lui-même produit par recombinaison d’hydrogène et de CO2. On voit donc que, grâce à des actifs existants qui ne nécessitent pas de nouvelles constructions massives d’infrastructures toujours gênantes pour les riverains, l’histoire du gaz naturel est loin d’être terminée dans une phase de transition énergétique ainsi qu’à long terme. Les opportunités ne manqueront pas et seront mêmes nombreuses pour les activités gazières qui doivent continuer à faire preuve d’initiative et d’innovation. [ BALISE GRI 2.2 ] 15 GARANTISSONS LA SÉCURITÉ SÉCURITÉ RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE SÉCURITÉ INDUSTRIELLE : PROGRESSER ENCORE Apporter des garanties fortes sur la sécurité industrielle est essentiel au métier de Storengy. Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) : la progression continue En 2013, la démarche s’est poursuivie. La moitié des plans de prévention des sites de stockage a été approuvée par arrêtés préfectoraux. Là où la réduction des risques à la source est possible, Storengy réalise des investissements d’adaptation de certains de ses équipements. Par ailleurs, des mesures de maîtrise de l’urbanisation à proximité des installations peuvent être prises. Cinq PPRT restent à valider, et la concertation avec les élus locaux, les riverains et les services de l’État se poursuit. Storengy en France valide ses certifications Sécurité incendie : une expertise extérieure pour progresser Depuis fin 2011, Storengy collabore avec la société Boots & Coots4 afin de mettre en place un nouveau dispositif décrivant l’organisation et les moyens d’intervention pour reprendre le contrôle d’un puits en éruption : le BCP5. En 2013, ce dispositif a été testé sur le site de Stublach (RoyaumeUni) et l’expert américain a signalé le haut degré de « culture sécurité » et d’implication des collaborateurs du site. Mieux gérer les crises grâce à des procédures européennes Après la révision des Plans d’Opérations Internes (POI) des sites en 2012, la procédure d’anticipation et de gestion des situations de crise a été revue en 2013. L’organisation, les missions et les responsabilités de chacun ont été redéfinies. Cette nouvelle procédure intègre le périmètre européen de l’entreprise et permet une coordination accrue entre tous les acteurs concernés. La validation du dispositif a été réalisée par le biais d’un exercice grandeur nature mené en fin d’année impliquant les équipes françaises et allemandes situées sur quatre sites différents. L’audit mené par DNV3 en 2013 sur les sites de stockage du Pôle Salin (Etrez, Tersanne et Manosque) a permis de renouveler les certifications ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001 et de confirmer l’atteinte du niveau 6 d’ISRS8© pour tous les sites en France. Le besoin de se perfectionner dans la gestion prévisionnelle de certaines opérations d’exploitation a été identifié. 3/ Det Norske Veritas est un organisme de certification indépendant internationalement reconnu. Sites concernés par l’audit 2013 : les services centraux de Storengy France et les sites du Pôle Salin. 4/ Boots & Coots est une société américaine spécialisée dans la reprise de puits de pétrole ou de gaz naturel en feu. 5/ BCP : Blowout Contingency Plan ou Plan de reprise de puits en cas d’éruption. 18 SÉCURITÉ RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE SÉCURITÉ ET SANTÉ AU TRAVAIL Storengy garantit la santé et la sécurité de ses collaborateurs et s’appuie sur un plan d’actions QHSE6. SALSA : une démarche complète pour améliorer la santé au travail Storengy UK : une politique sécurité reconnue « Storengy À L’écoute de la Santé » (SALSA) est un programme de sensibilisation et d’information des salariés sur des bonnes pratiques concernant, par exemple, la nutrition, le sommeil, la vue ou la prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS). Il vise également à former les managers à la détection et à la gestion du stress dans leur équipe. En 2013, Storengy UK s’est vu décerner le « ROSPA d’or », un prix récompensant la politique de santé/sécurité au travail mise en place par l’entreprise sur le site de Stublach. Cette distinction lui a été remise lors du Safety and Health Expo, un des évènements européens les plus importants en matière de santé/sécurité, organisé chaque année à Birmingham. TAUX DE FRÉQUENCE PERSONNEL STORENGY* 1,40 1,52 2010 Tf Global 0 0 2011 0,59 0,75 2012 1,29 1,64 2013 Tf France *_ TF = (nombre d’accidents du travail avec arrêt /nombre d’heures travaillées) x 1000. Un Challenge Sécurité ambitieux Lancé en 2012, le Challenge Sécurité est une compétition qui concerne l’ensemble des collaborateurs de Storengy ainsi que les entreprises extérieures. Son objectif est de sensibiliser tous les acteurs à la sécurité en travaillant sur le thème : « Être acteur de sa sécurité et de celle des autres ». En 2013, deux thèmes d’évaluation ont été ajoutés aux trois existants (engagement, formation et communication) : l’analyse des risques et la pro-activité (traitement préventif des « presqu’accidents » et des situations dangereuses). Le Grand prix a été remporté par le Pôle Salin grâce aux différentes actions mises en œuvre dans tous les domaines, et en particulier dans celui de l’engagement. TAUX DE GRAVITÉ PERSONNEL STORENGY* 0,042 0,046 2010 Tg Global 0 0 2011 0,05 0,06 0,01 0,015 2012 2013 Tg France *_ TG = (nombre de jours d’arrêt / nombre d’heures travaillées) x 1000. 6/ Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement. [ BALISE GRI LA7 ] 19 SÉCURITÉ RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE AMÉLIORER LA SÉCURITÉ DES ENTREPRISES EXTÉRIEURES Mobiliser les entreprises extérieures intervenant aux côtés de Storengy dans la gestion générale de la sécurité est une priorité dont l’objectif commun est d’atteindre le zéro accident. Des résultats en progrès Les résultats sécurité en 2013 des entreprises extérieures qui travaillent pour Storengy sont en amélioration régulière avec un taux de fréquence qui passe de 4,04 en 2012 à 2,49 en 2013. Cette évolution est due en partie au renforcement des mesures de sécurité à respecter par ces entreprises (nouveau référentiel HSE de Storengy) lors des travaux réalisés sur les sites. Les activités confiées aux entreprises extérieures de Storengy sont majoritairement des travaux de génie civil, de tuyauteries industrielles, de forage et d’électricité. À titre de comparaison, dans le secteur du BTP le taux de fréquence est de 46,77 et dans celui des banques et assurances, où a priori les risques sont plus faibles, il est de 6,88. 7/ BTP : Bâtiments et Travaux Publics. 8/ Chiffres donnés par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS). TAUX DE FRÉQUENCE ENTREPRISES EXTÉRIEURES TAUX DE GRAVITÉ ENTREPRISES EXTÉRIEURES 0,32 6,4 5,05 4,25 0,24 5,09 4,04 3,56 3,41 2,49 0,10 0,12 0,09 0,11 0,07 0,04 2010 Tf Global 2011 2012 2013 Tf France *_ TF = (nombre d’accidents du travail avec arrêt / nombre d’heures travaillées) x 1000. 2010 Tg Global 2011 2012 2013 Tg France *_ TG = (nombre de jours d’arrêt / nombre d’heures travaillées) x 1000. [ BALISE GRI LA7 ] 20 Stockage de Saint-Illiers (France) Rapport 2013 Développement Durable / STORENGY Stockage de Beynes (France) 21 AMÉLIORONS LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE 22 23 PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE RÉDUIRE LES ÉMISSIONS DANS L’ATMOSPHÈRE Storengy entend contribuer à la lutte contre le changement climatique en améliorant l’efficacité énergétique de ses installations de stockage. En 2013, le programme de rénovation s’est poursuivi. La compression : axe de progrès Utilisée systématiquement sur les sites de stockage, la compression est un élément prépondérant dans le fonctionnement opérationnel de Storengy, à l’injection comme au soutirage de gaz. En 2015, les électro-compresseurs seront nettement majoritaires dans le parc de l’entreprise, remplaçant les moto-compresseurs et une partie des turbines, émetteurs de dioxyde de carbone (CO2) et d’oxydes d’azote (NOx). Ce choix permet d’éviter les désagréments associés à la combustion, de gagner en fiabilité et de réduire les coûts de fonctionnement globaux. En France et en Allemagne, six nouveaux électro-compresseurs ont été mis en service en 2013. Réduction de la consommation énergétique du stockage d’Uelsen en Allemagne En 2013, un projet pilote a été mis en œuvre sur le stockage d’Uelsen pour réduire les consommations d’énergie du site. Tout d’abord, il a été identifié que tout en respectant les obligations des différents acteurs (clients, gestionnaire du réseau de transport et exploitants de stockage), il était possible, en se coordonnant QUANTITÉ DE CO2 ÉMISE DIRECTEMENT PAR STORENGY QUANTITÉ DE NOx ÉMISE PAR STORENGY tonnes 4 000 milliers de tonnes 300 3 688 250 3 000 292 227 200 1 945 148 147 2 000 151 138 150 1 074 1 087 1 000 mieux, d’optimiser de manière significative les conditions d’utilisation des machines de compression et des chaudières des unités de traitement du gaz. Par ailleurs, d’autres actions appliquées au niveau des procédés eux-mêmes (ventilation des bâtiments machines, refroidissement du gaz comprimé) ont également apporté des gains de performance importants. 119 134 127 100 635 585 371 355 297 50 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2017 0 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2017 - Pour le CO2, les émissions directes annuelles de Storengy correspondent à 1 ‰ (1 pour mille) des émissions du secteur de l’industrie, de la production et de la transformation d’énergie en France, et à celles d’une ville de l’ordre de 25 000 habitants. - Pour les NOx, les émissions de Storengy représentent moins de 1 ‰ des quantités rejetées par les transports routiers en France. [ BALISES GRI EN16 - EN20 ] 24 RÉDUIRE LES IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT Dans le cadre de son activité, Storengy entend améliorer son impact environnemental en prenant des mesures appropriées. PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE L’impact des activités passé au crible de l’ACV Valoriser les fluides et déblais issus du forage Entretien des espaces verts : place aux moutons ! L’Analyse du Cycle de Vie9 (ACV) permet de quantifier les impacts environnementaux (consommation énergétique, émissions atmosphériques,…) durant toutes les étapes de la vie d’une installation, depuis l’extraction des matières premières, en passant par la construction, l’exploitationmaintenance et ceci jusqu’à sa fin de vie. L’entreprise dispose désormais de données permettant de mesurer son impact environnemental. Ces données serviront à mettre en évidence les évolutions, à choisir les actions de progrès à engager et à se comparer à d’autres entreprises. Storengy produit au cours de ses opérations de forage et d’entretien des puits de stockage plus de 3 000 tonnes/an de fluides et déblais qui étaient jusqu’alors traitées par incinération, par évapo-incinération ou par la mise en centre d’enfouissement technique. En 2013, un procédé unique de recyclage et de valorisation utilisé par les fabricants de béton a été appliqué avec succès aux boues et déblais. À la clef, près d’un million d’euros économisés sur l’année, 2 000 m3 d’eau recyclés, 2 000 tonnes de matériaux bruts décarbonnés récupérées et 3,5 tonnes de CO2 réinjectées dans le procédé. Storengy gère de nombreux espaces verts avec de grandes surfaces à entretenir. En 2013, un accord a été passé avec un entrepreneur pour que ses moutons et chèvres « tondent » les pelouses et débarrassent des mauvaises herbes les zones « tertiaires » hors process industriel de plusieurs sites en France. Ce choix, permet à la fois de réduire les coûts, les nuisances sonores, les consommations d’essence et de produits phytosanitaires, mais aussi d’éviter le terrassement de certains espaces non-accessibles aux engins de fauchage. Tous les sites de stockage de la Région Ile-de-France ont accueilli près de 300 moutons. Réinjection de saumure à Peckensen (Allemagne) De grandes quantités d’eau sont utilisées pour creuser, dans des couches de sel souterraines, les cavités qui serviront au stockage de gaz naturel. La saumure produite au cours du « lessivage » de la 4ème cavité du stockage de Peckensen a été réinjectée dans la roche mère d’un ancien gisement de gaz voisin à Altmark à près de 3 500 mètres de profondeur. Cette réinjection a permis de revenir à des conditions proches de celles d’origine, antérieures à l’utilisation du gisement, et de sécuriser l’intégrité mécanique de la roche. 9/ Cette méthode d’évaluation environnementale complète est reconnue et cadrée par des normes internationales. Storengy a réalisé sa première ACV en 2012 et 2013 sur le périmètre de l’ensemble de ses activités de l’année 2011. [ BALISE GRI EN26 ] 25 PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ AUTOUR DES SITES Sur ses sites de stockage, Storengy met en place des programmes de préservation de la biodiversité, en concertation avec des associations locales et nationales. Céré-la-Ronde (France) : gestion différenciée des espaces verts et partenariat prometteur En 2013, Storengy a décidé de faire du site de Céré-la-Ronde en Indre-et-Loire, un pilote pour la mise en place d’une gestion différenciée de l’entretien de ses sites. Ses 1 500 hectares d’espaces naturels représentent une véritable opportunité pour agir concrètement en faveur de la biodiversité. L’objectif est d’appréhender cette méthode d’entretien, d’apprendre à faire travailler efficacement les prestataires sur ces nouvelles thématiques et de développer une expertise globale pour l’étendre rapidement à l’ensemble du périmètre de Storengy. Dans ce cadre, une convention de partenariat a été signée fin 2013 entre Storengy et le Conservatoire d’Espaces Naturels de la Région Centre (CeN Centre) qui a vocation à protéger, pérenniser et restaurer les sites remarquables de la région. Le CeN Centre accompagne Storengy en tant que conseil dans sa démarche pilote de Céré-laRonde. Il assurera également des actions de formation et de sensibilisation à la préservation de la biodiversité auprès des différents acteurs impliqués. Partenariat avec le Muséum National d’Histoire Naturelle : premier bilan En 2013, des inventaires faune/ flore détaillés et complets ont été réalisés sur deux sites français, Saint-Clair-surEpte (95) et Chémery (41), pour mieux connaître leur patrimoine « biodiversité » et sélectionner les méthodes les plus appropriées de suivi des évolutions dans le temps. Ces sites sont particulièrement intéressants car situés non loin de zones Natura 200010. Un premier tableau de bord de la sensibilité des sites a été établi et, à partir de l’évaluation de la valeur écologique des parcelles, des modes de gestion adaptés ont été mis en évidence. En 2014, ce partenariat se poursuivra pour approfondir la démarche. 10/ Le réseau Natura 2000 est un ensemble de sites naturels européens, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces sauvages, animales ou végétales, et de leurs habitats. [ BALISES GRI EN13 - EN14 ] 26 Stockage de Peckensen (Allemagne) Stockage de Gournay-sur-Aronde (France) Stockage de Reitbrook (Allemagne) Stockage de Germigny-sous-Coulombs (France) ILS TÉMOIGNENT « Mieux comprendre les enjeux liés aux pratiques industrielles » Storengy collabore en France avec le Muséum National d’Histoire Naturelle, ce partenariat est mené dans le cadre d’une démarche initiée par GDF SUEZ et son centre de recherche le CRIGEN. Rencontre avec Nathalie MACHON, chercheuse au laboratoire de conservation des espèces, restauration et suivi des populations du Muséum National d’Histoire Naturelle. Quelles expertises apporte le Muséum dans les travaux réalisés avec Storengy ? Que vous apportent ces études et comment voyez-vous la suite de cette coopération ? Au Centre d’Écologie et des Sciences de la Conservation (CESCO) du Muséum, nous cherchons à mettre en relation activités humaines et biodiversité, et à définir des pratiques favorables à la biodiversité. Pour ce faire, nous avons une expertise dans le domaine de l’évaluation de la qualité de la biodiversité par la production d’indicateurs, ainsi que dans celui de la mise en œuvre de plans de gestion. Ces études nous permettent de caler nos protocoles et nos indicateurs en nous donnant l’occasion de travailler sur des cas réels. Elles nous amènent à mieux comprendre les enjeux liés aux pratiques industrielles. Par les sites modèles qu’elles nous apportent, les échanges que nous établissons et les moyens financiers qu’elles nous procurent, ces études sont extrêmement importantes pour alimenter en données nos recherches actuelles et pour programmer nos futures recherches en adéquation avec les besoins de la société civile. Quel a été votre rôle dans la mise en œuvre de ce contrat d’expertise ? PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE En partenariat avec le CRIGEN, nous avons encadré le travail d’un étudiant en master qui avait plusieurs objectifs. Il devait faire l’état des lieux de la biodiversité sur deux sites pilotes de Storengy (Chémery et Saint-Clair), et proposer des mesures de gestion pour améliorer l’état de la biodiversité. De nombreux inventaires floristiques et faunistiques ont été effectués (oiseaux, chauves-souris, plantes, amphibiens, papillons...). Les sites ont été décrits, parcelle par parcelle et des plans de gestion ont été exposés pour chaque type d’habitat, en fonction de leur sensibilité et de leur potentiel. [ BALISE GRI EN14 ] 29 DIALOGUONS AVEC NOS PARTIES PRENANTES 30 31 PARTIES PRENANTES RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE ÉCOUTER LES PARTIES PRENANTES La capacité à écouter les parties prenantes est essentielle pour Storengy. Relations proactives avec la Commission de régulation de l’énergie11 (CRE) Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC) : un partenaire clef La CRE en France a pour mission de réguler les réseaux et surveiller les marchés d’électricité et de gaz. Storengy, bien que non régulé, informe régulièrement la Commission sur son activité et sur sa stratégie, et participe aux différents évènements et consultations qu’elle organise. Storengy et la DGEC se rencontrent régulièrement et travaillent en toute transparence. La DGEC contrôle l’activité de l’entreprise à différents niveaux : attribution des capacités de stockage aux fournisseurs de gaz, prix pratiqués, souscriptions, ou encore niveaux de stock… Elle organise également la concertation entre parties prenantes sur l’évolution du cadre d’accès au stockage et attribue les concessions (ou renouvellement) de stockage. PPRT : plus d’écoute La mise en place des Plans de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) sur les sites français a été l’occasion de rencontrer les élus locaux et nationaux, les riverains et les représentants territoriaux des services de l’État. Les sujets abordés comme, par exemple, la maîtrise de l’urbanisation existante, ont parfois été délicats car ils impactent fortement certains riverains proches des sites de Storengy. 11/ La Commission de régulation de l’énergie est une autorité administrative indépendante française chargée de veiller au bon fonctionnement du marché de l’énergie et d’arbitrer les différends entre les utilisateurs et les divers exploitants. RAPPORT DÉVELOPPEMENT DURABLE : DIFFUSION ET ÉCOUTE L’édition 2012 du présent document est parue en juin 2013 et a été transmise directement par les différents représentants de Storengy, à l’ensemble de leurs interlocuteurs externes : élus locaux et nationaux, Préfectures, Administrations, pompiers, gendarmeries. Près de 110 rapports ont été diffusés. Pour évoluer, un questionnaire de satisfaction y était joint. RÉSEAU DES SALARIÉS ÉLUS LOCAUX : INFORMER POUR MIEUX DIALOGUER De nombreux salariés de Storengy s’investissent dans la vie publique et sont élus locaux. Un réseau interne a été mis en place afin de leur donner une information privilégiée sur des sujets importants. La dernière réunion a permis d’aborder les PPRT et les renouvellements de concession des sites. [ BALISES GRI 3.2 - 3.6 - 4.14 ] 32 CONSTRUIRE UNE RELATION DE CONFIANCE Storengy s’investit pour créer les conditions d’écoute et de dialogue afin d’intégrer son activité de façon harmonieuse dans la vie locale et nationale. Allemagne : s’investir dans la vie locale Storengy Deutschland a mis en place dès 2011 un programme visant à participer à l’animation locale et à soutenir des projets d’intérêt public. Un partenariat a été signé avec les municipalités et associations situées aux alentours du site de Peckensen qui prévoit un don d’une somme de 5 000 € pour chaque cavité nouvelle mise en exploitation. En 2013, ce sont ainsi 20 000 € qui ont été versés et utilisés pour des projets d’insertion professionnelle et d’aide à l’enfance. PARTIES PRENANTES RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE Quatre sites allemands primés Les sites de stockage de Lesum, Harsefeld, Uelsen et le dispatching de Dötlingen se sont vus délivrer en 2013, le prix « Sicher mit System ». Ce certificat « Hygiène, Santé et Sécurité » est attribué par des associations professionnelles d’assurance allemandes et récompense les excellents résultats dans l’organisation et les mesures mises en œuvre. La somme d’argent qui accompagnait ce prix a été remise, par les collaborateurs, à des organisations caritatives et à des associations locales. Stublach s’ouvre à l’externe UN SITE INTERNET PLUS PERFORMANT ET COMPLET En 2013, Storengy a lancé son nouveau site web disponible en français, anglais et allemand. Plus complet et dynamique, ce site valorise les savoirfaire et les nombreuses expertises de l’entreprise. Nouveauté : chaque pays dispose également d’un site dédié où sont regroupées les informations locales et nationales ainsi que les offres commerciales. Storengy UK a accueilli 20 étudiants en géophysique de l’Université de Liverpool pour une visite du site de Stublach. Les futurs géophysiciens ont été très intéressés par la présentation sur le forage et le lessivage de cavités, ainsi que sur les caractéristiques spécifiques des sites salins. Une journée « portes ouvertes » a également été organisée pour les familles des collaborateurs, ainsi plus de 80 personnes ont pu visiter les installations en bus et être guidées dans une mini-exposition avec présentation du fonctionnement du site. Hanovre : présence remarquée à un colloque universitaire Le grand public connaît peu les activités de stockage de gaz. Storengy Deutschland a pu présenter son principe et son importance lors d’un colloque organisé par l’Institut de Gestion des Eaux Urbaines et des Déchets, de l’Université Leibniz à Hanovre. Un de ses experts techniques est intervenu sur le thème de la transformation des systèmes énergétiques. Un bilan très positif qui incite à renforcer les relations avec les universités. UN CHERCHEUR DE STORENGY DISTINGUÉ PAR SES PAIRS Un expert de Storengy, spécialiste de la pétrophysique et de la compréhension des mécanismes de la physique des fluides dans les milieux poreux a reçu en 2013 la plus haute distinction, le prix « Best Paper », décernée par la Society of Core Analysis. Il en devient également le président pour l’année à venir. [ BALISES GRI 4.14 - 4.16 - 4.17 ] 33 PARTIES PRENANTES Par Patrice LÉCUREUIL, Maire de Céré-la-Ronde (France) de 2008 à 2014. RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE ILS TÉMOIGNENT « Concilier harmonieusement vie rurale et activité industrielle » « Rien ne reflète mieux l’âme des gens que le cadre dans lequel ils vivent… », disait avec plein de justesse Alice Parizeau, une romancière québécoise. Le cadre de vie des céreens et céreennes est pluriel. Espaces naturels et forestiers, habitat peu concentré, rythmé par les saisons et les activités agricoles. Depuis 1993, notre commune a vu entrer dans son histoire Storengy qui y gère le site des Gerbauts. Ce site s’inscrit dans un environnement paysager inégalé et doit donc intégrer dans sa gestion la préoccupation du maintien de l’équilibre de gestion durable : satisfaction des besoins, création de richesses économiques, préservation des espèces et ressources naturelles... C’est avec cette ligne de conduite que nous avons œuvré en concertation avec Storengy, notamment au cours des six dernières années. La gestion de la desserte du site et des annexes d’exploitation, la satisfaction des besoins de tout usager de voies publiques, passe par l’entretien permanent des chemins ruraux et voies communales. Ces opérations sont menées dans le cadre d’une convention respectant les devoirs et intérêts réciproques. La préoccupation environnementale engage la commune et l’exploitant à une pratique concertée de l’entretien des espaces concernés. Enfin, l’attention portée à la protection des populations et des biens a nécessité des démarches et travaux approfondis pour parvenir à élaborer un PPRT « consensuel » au cours de l’année 2013. Un regret cependant : les habitants de Céré-la-Ronde ne possèdent pas tous les atouts de la modernité… ils ne sont pas raccordés au réseau de distribution de gaz naturel ! [ BALISE GRI 4.17 ] 34 RÉPONDRE AUX BESOINS DES CLIENTS Storengy contribue au développement du marché européen du gaz en offrant aux différents acteurs un accès transparent et non discriminatoire à ses offres. Convention annuelle, réunions bilatérales : écouter les clients et leur répondre Création d’un nouveau produit : le service « Joint Transport Storage » Chaque année, Storengy organise un évènement pour réunir tous les acteurs concernés par le stockage. Au programme de la convention 2013 : retour sur l’utilisation des stockages, présentation de l’offre commerciale pour l’année à venir, et éclairage sur les futures évolutions réglementaires. Cet évènement est complété par des réunions individuelles avec chaque client au moins une fois par an : la garantie d’obtenir un retour direct sur l’activité et l’opportunité de s’améliorer. Les évolutions récentes relatives à l’approvisionnement du marché du gaz en France conduisent à une saturation de la liaison entre les zones Nord et Sud de GRTgaz, le gestionnaire de transport de gaz naturel. Compte-tenu de cette saturation, GRTgaz et Storengy ont coconstruit, début 2013, un nouveau type d’offre, baptisée JTS pour « Joint Transport Storage », qui repose sur l’utilisation combinée des ouvrages de transport et des stockages souterrains afin d’améliorer l’approvisionnement en zone Sud sur la période de juin à octobre 2013. Environ 1,7 TWh de gaz a été acheminé grâce à ce nouveau service. Storengy à la rencontre de clients et prospects au E-World 2013. PARTIES PRENANTES RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE La satisfaction client en progrès En France, Storengy mène tous les ans une enquête auprès de ses clients pour s’assurer de leur satisfaction et prendre en compte leur opinion pour faire progresser ses offres et ses pratiques. Les résultats de l’enquête 2013 sont encourageants à plusieurs niveaux. La satisfaction générale progresse de façon significative (6,6/10 en 2012 et 7,3/10 en 2013) de même que la participation à l’enquête qui passe de 55 % à 77 %. ALLEMAGNE : NOUVEAU CONTRAT DE LONG TERME LES ÉQUIPES MARKETING ALLEMANDES SE RENFORCENT Storengy Deutschland a signé en 2013, un contrat long terme pour une partie des capacités du stockage d’Uelsen. Quatre mois de négociation ont été nécessaires pour emporter l’adhésion du client face à une concurrence forte. Ce contrat assurera des revenus pour les dix ans à venir. En Allemagne, les équipes « Marketing and Sales » ont été réorganisées et renforcées. Au programme : internalisation du dispatching, regroupement des équipes et mise en place de procédures de partage d’information plus complètes pour apporter plus de flexibilité aux clients. [ BALISES GRI 4.16 - 4.17 - PR5 ] 35 DÉVELOPPONS LA COHÉSION SOCIALE 36 37 COHÉSION SOCIALE RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE DÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL ET FORMATION Storengy se mobilise pour apporter des perspectives motivantes et donner les moyens de progresser à tous les profils. Application « Parcours Pro » : cap sur la mobilité La qualité de vie au travail : un thème partagé par tous Connaître le cœur de métier de Storengy, identifier les passerelles, témoigner de la diversité des parcours des salariés, donner des clefs pour comprendre les phases d’une mobilité… tels sont les enjeux de l’application « Parcours Pro » que Storengy a mis à disposition de ses collaborateurs via son site intranet à l’été 2013. Des formations pour les managers ont été lancées en France, des sessions de prévention du stress au travail ont été organisées en Allemagne et au RoyaumeUni pour sensibiliser à la gestion des risques psycho-sociaux et à la conduite du changement. Par ailleurs, des dispositifs d’écoute et d’assistance auprès des salariés, des campagnes de communication (tabac, alcool, bruit, vaccination) et des formations pratiques sur les gestes et postures ont été mis en place. 39,3 NOMBRE D’HEURES TOTALES DE FORMATION ET POURCENTAGE DE SALARIÉS FORMÉS PAR PAYS EN 2013 Former pour bien démarrer Storengy UK a lancé un programme de formation dédié à la sécurité et la sûreté pour s’assurer des compétences et connaissances de ses équipes opérationnelles. Ce programme, partie intégrante du Competence Management System (CMS), développé en interne, est efficace dans la gestion des risques associés aux activités de Storengy. NOMBRE MOYEN D’HEURES DE FORMATION PAR PERSONNE FORMÉE ET PAR PAYS EN 2013 125,2 26 906,5 Nombre d’heures global de formation par personne formée et par pays en 2013. 3 506 4 102 90 % 65,7 % 90,3 % FR ALL UK 37 37,6 FR ALL 39,3 UK GLOBAL [ BALISE GRI LA11 ] 38 COHÉSION SOCIALE RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE EXERCER SA RESPONSABILITÉ SOCIALE AVEC ENGAGEMENT Storengy est très attentif à l’exercice de sa responsabilité sociale. Storengy signe une convention de coopération avec CODEGAZ Storengy s’engage pour la diversité CODEGAZ est une association de solidarité internationale pour l’aide au développement dans les domaines de l’accès à l’énergie, à l’eau, à l’éducation, de l’aide à l’enfance et de la lutte contre la malnutrition. Un mécénat de compétences a été mis en place en 2013 et sera complété par des actions plus concrètes en 2014. Harmonisation et simplification des accords en Allemagne Pour Storengy, la diversité se traduit au quotidien par l’ouverture d’esprit aux différences des hommes et des femmes qui y travaillent. Storengy a ainsi décidé de s’engager en 2013 en France avec GDF SUEZ dans une démarche visant à obtenir le Label Diversité (AFNOR). Ce processus engage l’entreprise dans de nombreux chantiers sur lesquels elle sera auditée régulièrement. % DE FEMMES RECRUTÉES EN CDI Résultats d’une fusion en 2011, les filiales de Storengy en Allemagne se sont retrouvées régies par différents accords. Aujourd’hui, après deux ans de négociations internes, les 304 accords existants ont pu être très largement simplifiés et régularisés en 35 nouveaux accords entrés en vigueur au 1er septembre 2013. La société mère, Storengy Deutschland GmbH, a engagé à son tour la même démarche. % DE FEMMES DANS L’ENCADREMENT DÉPLOIEMENT DE L’ACCORD DE GÉNÉRATION GDF SUEZ GDF SUEZ a négocié un accord collectif Groupe suite à la loi du 1er mars 2013 sur les contrats de génération. Storengy en France a commencé à déployer certains des engagements favorisant l’intégration des jeunes stagiaires et des alternants (encadrement, accompagnement, entretien à la fin de la période d’essai…). % DE FEMMES DANS L’EFFECTIF 61,5 50 36 37,5 27,8 25 18,2 0 Fr All 20,6 33,3 22,6 22,2 18,3 20,7 20 18,5 17,9 18,2 19,8 0 2013 UK 24,7 21,9 25 26 16,2 9,1 2012 2011 22,7 2012 2011 Fr All UK 2013 2012 2011 Fr All 2013 UK NB : En Allemagne, changement de périmètre en 2011. [ BALISE GRI LA11 ] 39 INDICATEURS DE PERFORMANCE 40 INDICATEURS RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE CHOIX DES INDICATEURS ET PÉRIMÈTRE DE RESTITUTION Les indicateurs du rapport ont été choisis suivant les critères suivants : — dans la mesure du possible, la priorité a été donnée à la reprise d’indicateurs déjà renseignés pour limiter la création de nouveaux indicateurs et développer les actions de suivi sur certains d’entre eux. — les indicateurs n’existent pas, mais peuvent améliorer le pilotage : chaque indicateur a été examiné, pour déterminer sa facilité de mise en œuvre, ainsi que ses bénéfices attendus que ce soit en interne ou vers l’externe (administration, investisseurs, riverains…). Pour garantir la reproductibilité de chaque indicateur retenu, leur définition (source des chiffres, format, unités, hypothèses…), leur périodicité (mensuelle, annuelle…) et les acteurs impliqués (tracer les méthodes utilisées, les services responsables…) sont répertoriés dans un document spécifique (Guidelines). ÉCONOMIE SOCIÉTÉ Les comptes de Storengy SA, qui porte en direct les activités de stockage en France, sont déposés chaque année au Greffe du Tribunal de Commerce de Nanterre, après l’Assemblée Générale, et sont accessibles au public, sur demande. Ils font l’objet d’un audit annuel par les Commissaires aux Comptes et d’une revue semestrielle. De nombreuses pratiques sont mises en œuvre souvent en déclinaison de la politique du groupe GDF SUEZ. Toutefois, compte tenu de la taille de Storengy, des contrôles formalisés ne sont pas systématiquement déclenchés. ENVIRONNEMENT Storengy effectue déjà un suivi de la qualité des produits et prestations (non-conformités, satisfaction client…). Le cycle de vie de nos activités a été analysé en 2012 pour permettre des améliorations sur les aspects les plus impactant sur la santé et la sécurité. Storengy a choisi de proposer les indicateurs déjà suivis. Plusieurs autres indicateurs devant permettre d’améliorer la performance environnementale de Storengy sont en cours d’intégration dans le Système de Management. RESPONSABILITÉ DU FAIT DES PRODUITS PÉRIMÈTRE DROITS DE L’HOMME Aucun indicateur n’a été retenu car Storengy applique les politiques du groupe GDF SUEZ en la matière. Storengy intègre déjà de nombreuses bonnes pratiques dans les consultations d’achats et sur les pratiques de nondiscrimination, mais aucun suivi formel n’est effectué. Le rapport porte sur les activités de Storengy en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Les chiffres des années 2012 et 2013 sont donnés pour chaque pays ce qui permet de conserver l’historique sur trois ans pour la France. EMPLOI, RELATIONS SOCIALES ET TRAVAIL Storengy appréhendant l’intérêt d’un suivi rigoureux et responsable de son personnel, de nombreux indicateurs déjà existants ont été repris dans le rapport. [ BALISES GRI 3.1 - 3.3 - 3.6 - 3.7 - 3.9 - 3-11 ] 41 RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE SYNTHÈSE DES INDICATEURS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE ÉNERGIE MATIÈRES Thème SECTEUR ENVIRONNEMENT CONSOMMATION DE PRODUITS NÉCESSAIRES À L’EXPLOITATION (KILO TONNES) : Amines, Émulsifiants, Huiles, FR FR 2013 1 ALL 2 UK 3 Total EU FR 1 ALL 2 UK 3 GRI Total EU 1,6 0,2 1,8 1,8 0,2 2 EN1 dont Gaz H dont Gaz B dont Fuel 585 498 82 6 672 584 82,4 5,4 59 56 2 1 731 640 84 6 661 547 107 1 44 43 1 0,2 706 590 EN3 108 0,9 CONSOMMATION D’ÉLECTRICITÉ (GWh) 147 170 76 (4) 20 266 177 84 37 2 1 3 11 15 2 2 14 18 2,11 0,05 1,43 0,05 2,92 0,01 (4) 10,89 0,00 15,24 0,06 2,03 0,03 1,79 0,01 13,93 0,00 17,76 0,04 208 184 11(4) 195 183 9 123 3,9 118,7 0,7 141 3,6 137,2 0,6 7,2 3,6 (4) 3,6 (4) 149 7,2 140,8 0,6 143 2,5 140 0,5 6 3,3 2,9 84 63 14 7 43 28,9 2,4 11,4 3,5 0,4 (4) 0,01 3 46 29,3 2,4 14,5 40 27 1 12 3,4 0,4 0,06 3 0,22 0,54(4) 0,2 (4) 0,74(4) 0,5 0,2 0,7 EN17 294 8 71 4,6 351 8 93 11 6 0 25 0 358 8 118 11 278 31 78 9 5 0 ND 0 283 EN20 31 78 9 18 8,7 9,5 27 12,5 14,9 0,7 0,3 0,42 (4) 28 12,8 15,3 16 6,4 10 0,56 0,25 0,32 Méthanol, TEG, THT, MEG CONSOMMATION DIRECTE D’ÉNERGIE FOSSILE (GWH) QUANTITÉ D'EAU PRÉLEVÉE (Mm ) EAU 2012 4,3 3 Eau industrielle (Lessivage de cavités salines, eau incendie,…) Exploitation (Eau du réseau Publique) ÉMISSIONS TOTALES, DIRECTES OU INDIRECTES, DE GAZ À EFFET DE SERRE (GES) (kilo tonnes éq CO2) : POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES 2011 Indicateur Polluants issus des installations de combustion (kilo T éq CO2) Méthane (CH4) Dioxydes de carbone (CO2) Oxydes Nitreux (N2O) Gaz naturel issu des opérations d’exploitation (kilo T équivalent CO2) Exploitation Incident Maintenance / Travaux GAZ À EFFET DE SERRE (GES) ÉMIS LORS DE L’UTILISATION DE VÉHICULES(5) (KILO TONNES ÉQ CO2) 298 EN4 EN8 192 149 5,8 143 EN16 0,5 43 27 1 15 ÉMISSIONS TOTALES DE POLLUANTS DANS L'AIR, HORS GES (t) DÉCHETS Oxydes d'Azote (NOx) Oxydes de Soufre (SOx) Monoxydes de Carbone (CO) Composés Organiques Volatils (COV) MASSE TOTALE DE DÉCHETS, PAR TYPE (t) Déchets Dangereux Déchets Non-Dangereux 0,03 0,00 0,03 0,39 0 0,39 17,3 6,6 10,7 EN22 MASSE TOTALE DE DÉCHETS, PAR MODE D'ÉLIMINATION (t) Valorisation Élimination 18 0,3 17,9 27 0,3 27,1 0,7 0,46 0,23 (4) 0,03 0,02 0,01 28 0,8 27,3 16 2,2 14,2 0,56 0,32 0,24 0,39 0,03 0,36 17,3 2,5 14,8 (1) Périmètre France : 8 stockages aquifères, 3 stockages en cavités salines (2 sites n’ont pas eu d’activité Injection / Soutirage en 2013). (2) Périmètre Allemagne : 3 stockages en cavités salines et 5 stockages déplétés. (3) Périmètre Royaume-Uni : 1 stockage en cavités salines en fin de construction. (4) Donnée corrigée (Rapport Développement Durable 2012). (5) Hors avion, train. ND : Indicateur non disponible. [ BALISE GRI 3.1] 42 RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE SECTEUR SOCIAL Thème 2011 2012 2013 Indicateur FR EFFECTIF PAR TYPE D’EMPLOI PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE Cadre Non-Cadre 1 ALL 945 322 623 2 164 UK 3 15 FR 1 ALL 2 UK 3 Total EU FR 1 ALL 2 UK 3 Total EU 937 324 613 166 32 134 28 8 20 1 131 364 767 873 312 561 162 34 128 31 9 22 1 066 355 711 880 0 57 159 7 26 2 1 065 9 57 831 0 42 160 2 27 4 1018 6 42 8 15 0 23 6 15 0 21 GRI EFFECTIF PAR CONTRAT DE TRAVAIL CDI CDD Contrat d’alternance RELATION ENTRE LA DIRECTION ET LES SALARIÉS EMPLOI ET EFFECTIFS INTÉRIMAIRES (EN ETP) 890 2 53 7 14 EFFECTIFS PAR DURÉE DE TEMPS DE TRAVAIL 945 1 131 873 162 31 1 066 Temps complet Temps partiel 900 45 1 078 53 832 41 159 3 31 0 1 022 44 2,1 5,4 10 2,8 TURNOVER DU PERSONNEL PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (%) 1,4 0,1 6,7 1,6 0,6 9,1 LA1 LA2 TAUX DE ROTATION PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (%) 9,3 15,8 6,7 11,3 3,6 9,1 12,3 13,2 10 PRESTATIONS VERSÉES UNIQUEMENT AUX EMPLOYÉS STATUTAIRES (RÉGIME IEG) OU COUVERTS PAR UNE CONVENTION* OUI OUI N/A OUI OUI N/A OUI OUI N/A PRESTATIONS VERSÉES AUX EMPLOYÉS NON STATUTAIRES OU NON-COUVERTS PAR UNE CONVENTION* OUI RÉPARTITION DES SALARIÉS 945 Salariés statutaires ou couverts par une convention Salariés non statutaires ou noncouverts par une convention DÉLAI MINIMAL DE NOTIFICATION PRÉALABLE À TOUTE MODIFICATION D’ORGANISATION, EN INDIQUANT SI CE DÉLAI EST PRÉCISÉ DANS UNE CONVENTION COLLECTIVE** 12,4 LA3 OUI OUI OUI 1131 873 162 31 1066 886 977 826 93 0 919 59 154 47 69 31 147 selon accord 0-7 mois N/A selon accord OUI OUI OUI OUI selon jusqu’à accord 7 mois OUI N/A LA4 LA5 (1) Périmètre France : 8 stockages aquifères, 3 stockages en cavités salines (2 sites n’ont pas eu d’activité Injection / Soutirage en 2013). (2) Périmètre Allemagne : 3 stockages en cavités salines et 5 stockages déplétés. (3) Périmètre Royaume-Uni : 1 stockage en cavités salines en fin de construction. (4) Donnée corrigée par rapport au Rapport Développement Durable 2012. (5) Voir article « Application « Parcours Pro » : cap sur la mobilité ». N/A Indicateur non applicable. * La nature et les montants de ces prestations (retraite, santé, famille,…) sont variables suivant les pays et les statuts des personnes. ** En Allemagne, le délai varie de 0 à 7 mois selon la situation individuelle. [ BALISE GRI 3.1] 43 Thème SECTEUR SOCIAL Indicateur 2011 FR SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL POURCENTAGE DE L’EFFECTIF TOTAL REPRÉSENTÉ DANS DES COMITÉS MIXTES DIRECTION-SALARIÉS D’HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ AU TRAVAIL visant à surveiller et à donner ABSENCE POUR ACCIDENT DE TRAVAIL (SERVICE, TRAJET) ET MALADIE PROFESSIONNELLE (h) FORMATION ET ÉDUCATION DIVERSITÉ ET ÉGALITÉ DES CHANCES 2 UK 3 FR 1 ALL 2 UK 3 100 100 23 0 413 216 56 0 Total EU FR 1 ALL 2 3 UK 100 23 0 1 152 ND ND Total EU GRI LA6 272 1 152 LA7 TAUX DE FRÉQUENCE D’ACCIDENTS DU TRAVAIL (AVEC ARRÊT, EN SERVICE) 0 0 0 NOMBRE D’ACCORD FORMEL AVEC LES SYNDICATS, CONCERNANT LES QUESTIONS DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE 3 2 2 3 Risques Psycho-sociaux Principes Santé Sécurité Amiante 1 1 1 1 1 1 1 1 accord groupe 1 accord groupe 1 0,75(4) 0,00 0,00 0,59 1,64 0,00 0,00 1,29 2 2 3 3 2 2 3 1 1 1 1 accord groupe 1 accord groupe 1 LA9 39,9 42,6 64,5 37,3 44,2 37,0 37,6 1 1 1 125,2 39,3 PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES ET DE FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE LA12 Application de l’accord Seniors négocié par GDF SUEZ et entretiens mi-carrière en France depuis 2011 DISPOSITIFS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DES COMPÉTENCES Processus formation, EAP, gestion des carrières, Storengy Campus, cartographie des emplois (depuis 2011) et outil sur les parcours professionnels(5) (depuis 2013 en France) LA10 LA11 POURCENTAGE DE SALARIÉS BÉNÉFICIANT D’ENTRETIENS D’ÉVALUATION ET D’ÉVOLUTION DE CARRIÈRE PÉRIODIQUES (%) 92 TAUX DE FÉMINISATION DANS L’ENCADREMENT PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (%) 23 16 > 94 ~ 30 100 25 22 25 0 >96 ~30 80 26 21 33 25 LA12 26 LA13 TAUX DE FÉMINISATION DANS L’ENTREPRISE PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (%) SECTEUR ÉCONOMIQUE Thème ALL 2013 des avis sur les programmes de santé et de sécurité au travail (%) FORMATION PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (EN HEURE/PERSONNE FORMÉE) PERFORMANCE ÉCONOMIQUE 1 2012 18 21 20 19 22 18 19 18 20 23 19 (4) Donnée corrigée par rapport au Rapport Développement Durable 2012 • (5) Voir article « Application « Parcours Pro » : cap sur la mobilité » • ND Indicateur non disponible • * La nature et les montants de ces prestations (retraite, santé, famille,…) sont variables suivant les pays et les statuts des personnes • ** En Allemagne, le délai varie de 0 à 7 mois selon la situation individuelle. Indicateur 2011 2012 FR VALEUR ÉCONOMIQUE CRÉÉE (M€) 1 FR 706 (4) 1 623 (4) 2013 ALL 2 163 (4) UK 3 0 (4) Total EU 786 FR 1 -961 ALL 2 -608 UK 3 Total EU GRI -391 -1 960 EC1 VALEUR ÉCONOMIQUE DISTRIBUÉE (M€) INVESTISSEMENTS (M€) 627 (4) 562 (4) 89 (4) 7 (4) 668 485 84 3 572 400 286 61 90 437 245 69 68 382 (1) Périmètre France : 8 stockages aquifères, 3 stockages en cavités salines (2 sites n’ont pas eu d’activité Injection / Soutirage en 2013). (2) Périmètre Allemagne : 3 stockages en cavités salines et 5 stockages déplétés. (3) Périmètre Royaume-Uni : 1 stockage en cavités salines en fin de construction. (4) Donnée corrigée par rapport au Rapport Développement Durable 2012. (5) Voir l’article « Application Parcours Pro : cap sur la mobilité ». ND : Indicateur non disponible. [ BALISES GRI 2.8 - 3.1 ] 44 ANALYSE DE L’ÉVOLUTION DE QUELQUES INDICATEURS CHOISIS EN22 - Déchets EN16 - Émission de GES La majeure partie des déchets produits par les sites de stockage correspond à des effluents de soutirage ou de traitement ; leur volume dépend directement du niveau d’activité des sites. Les travaux sur les sites sont la deuxième activité génératrice de déchets. La baisse d’activité de Storengy (moins de capacités vendues, moins de travaux), la mise en activité réduite du site de Saint-Clair et la mise « en sommeil » de Soings, couplées au travail mené par les équipes techniques et les équipes des sites pour mieux appréhender les venues d’eau et les limiter lors du soutirage expliquent l’évolution à la baisse de cet indicateur. À souligner également le travail effectué par le Groupe d’Intervention sur les Puits (GIP), gros producteur de boues non dangereuses, qui a abouti en 2013 à la mise en place d’un contrat cadre permettant de valoriser ces boues (en France en 2013 valorisation de 95 % des boues non dangereuses produites contre 47 % en 2012). Les émissions totales de Gaz à Effet de Serre entre 2012 et 2013 évoluent légèrement à la baisse au périmètre Europe. Plusieurs facteurs expliquent ce changement. En France, le calcul des émissions a été affiné en 2013 et notamment des équipements non pris en compte en 2012, le sont en 2013 (changements introduits par les nouvelles règles de système communautaire d’échange de quotas d’émission pour la période 2013-2020). À noter que Storengy en 2013 a 6 sites soumis aux règles de quotas CO2, ils sont tous basés en France. EN4 – Consommation d’électricité La consommation d’électricité globale a augmenté entre 2012 et 2013. Cela s’explique : - en France par l’utilisation privilégiée des électro-compresseurs (en préférence aux turbo compresseurs lorsque possible) moins impactant en terme d’émissions atmosphériques sur site. - en Allemagne par l’extension du site de Peckensen et la mise en service de nouveaux électro-compresseurs. - en Angleterre par la préparation de la mise en service de Stublach et les premiers essais des électro-compresseurs. INDICATEURS RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE EC1 – Valeurs économiques créée et distribuée La dégradation des activités de commercialisation des capacités de stockage en Europe sur le long terme en raison principalement d’une détérioration des fondamentaux du marché (tassement de la demande de gaz, offres de flexibilité gaz concurrentes en augmentation et surcapacités de stockages en Europe continentale) ont conduit, fin 2013, à procéder à une baisse de la valeur des actifs de stockage d’un montant net de moins 2 661 millions d’euros réparti sur les trois filiales. Ceci explique le passage en négatif de l’indicateur « valeur économique créée » pour l’année 2013. Par ailleurs, le calcul de la valeur de l’indicateur « valeur économique distribuée » a été ajusté pour ne prendre en compte que la marge dégagée par l’activité d’achats / ventes de gaz pour compte propre qui est notamment réalisée pour assurer le maintien de la performance des stockages sur le long terme. INVESTISSEMENTS Les explications des évolutions sont données en page 11 du rapport. [ BALISE GRI 3.12 ] 45 INDICATEURS RAPPORT 2013 DÉVELOPPEMENT DURABLE GRI STRATÉGIE ET PROFIL INDICATEURS VISION ET STRATÉGIE ÉCONOMIE 1.1 – Déclaration du directeur général ............................................... 5 EC1 – Valeur économique directe créée et distribuée ..................44-45 1.2 – Description des impacts, risques et opportunités majeurs ............ 4 ENVIRONNEMENT PROFIL EN1 – Consommation de matières ..................................................... 42 2.1 – Nom de l’entreprise ............................................................. 6-8-9 EN3 – Consommation d’énergie directe ............................................ 42 2.2 – Principaux produits et services ................................. 6-8-9-13-15 EN4 – Consommation d’énergie indirecte ..................................... 42-45 2.3 – Structure opérationnelle de l’entreprise ................................... 6-7 EN8 – Volume total d’eau prélevée, par source .................................. 42 2.4 – Lieu où se trouve le siège social de l’entreprise........................ 47 EN13 – Habitats protégés ou restaurés .............................................................26 2.5 – Nombre et noms des pays où l’organisation est implantée ............8-9-10 EN14 – Stratégies, actions en cours et plans futurs de gestion 2.6 – Nature du capital et forme juridique ......................................... 47 2.7 – Marchés où l’organisation opère .............................................. 12 2.8 – Taille de l’organisation............................................................ 7-44 2.9 – Changements significatifs de la taille de l’organisation ..............11 des impacts sur la biodiversité ...................................... 26-29-42 EN16 – Emissions totales de GES (Gaz à Effet de Serre) ...........24-42-45 EN17 – Autres émissions indirectes pertinentes de GES ..................... 42 EN20 – Émissions des autres polluants atmosphériques que les GES ......24-42 EN22 – Masse totale de déchets ..................................................... 42-45 PARAMÈTRES DU RAPPORT EN26 – Initiatives pour réduire les impacts environnementaux 3.1 – Période considérée ...............................................5-41-42-43-44 3.2 – Date du dernier rapport ........................................................... 32 3.3 – Cycle considéré ....................................................................... 41 3.4 – Personne à contacter ............................................................... 47 3.6 – Périmètre du rapport .......................................................8-32-41 3.7 – Indication des éventuelles limites du rapport ........................... 41 3.8 – Principes adoptés .................................................................... 41 convention collective ................................................................ 43 3.11 – Changements dans le périmètre de reporting .......................... 41 LA5 – Notification préalable à toute modification d’organisation ........ 43 3.12 – Tableau identifiant l’emplacement des éléments ...................... 46 LA6 – Représentation du personnel dans des comités mixtes des produits et des services, et portée de celle-ci ................... 25 SOCIAL LA1 – Effectif total (type d’emploi, contrat et zone géographique)...... 43 LA2 – Turnover du personnel (âge, sexe et zone géographique) ........ 43 LA3 – Prestations versées aux salariés à temps plein ........................ 43 LA4 – Pourcentage de salariés couverts par une Direction-salariés d’hygiène et de sécurité au travail ................ 44 GOUVERNANCE, ENGAGEMENTS ET DIALOGUE 4.1 – Structure de gouvernance.................................................................10 4.14 – Liste des groupes de parties prenantes LA7 – Taux d’accidents du travail, de maladies professionnelles, d’absentéisme ............................................................... 19-20-44 LA9 – Accords formels avec les syndicats concernant la inclus par l’organisation .................................................. 32-33 santé et sécurité ....................................................................... 44 4.16 – Dialogue avec les parties prenantes : Principes du dialogue ....33-35 LA10 – Moyenne annuelle d’heures de formation................................. 44 4.17 – Dialogue avec les parties prenantes : Questions et enjeux 33-34-35 LA11 – Programmes de développement des compétences et de formation tout au long de la vie destinés à assurer l’employabilité des salariés et à les aider à gérer leur fin de carrière.............................................. 38-39-44 LA12 – Pourcentage de salariés bénéficiant d’entretiens d’évaluation et d’évolution de carrière périodiques ...................................... 44 LA13 – Composition des organes de gouvernance et répartition des employés par sexe, tranche d’âge, appartenance à une minorité et autres indicateurs de diversité. ..................... 44 PR5 – Pratiques relatives à la satisfaction client et notamment résultats des enquêtes de satisfaction client .......................................... 35 [ BALISE GRI 3.12 ] 46 SA au capital social de 1 043 977 330€ 487 650 632 RCS Nanterre Siège social : Bâtiment Djinn, 12 rue Raoul Nordling - CS 70001 92274 Bois-Colombes Cedex JUIN 2014 Contact : Guita Elahi [email protected] Tél : +33 (0) 1 46 52 75 78 Coordination : Pôle Communication de Storengy Conception & réalisation : Les Éditions Stratégiques : +33 (0) 1 49 48 97 98 Photos : PHOTOCENTER GDF SUEZ – DIRK MEUSSLING – INTERLINKS IMAGE, ANTONIN BORGEAUD – FRANCK BELONCLE – FRANCK DUNOUAU – ABACAPRESS - PETER STUMPF - MARK MELLET PHILIPPE DUREUIL - STEPHANE LAVOUÉ - XAVIER RENAULD Ce document a été réalisé par un imprimeur éco-responsable sur du papier d’origine certifiée. Il est disponible sur le site storengy.com. [BALISES GRI 2.4 - 2.6 - 3.4] Bâtiment Djinn 12, rue Raoul Nordling – CS 70001 92274 Bois-Colombes Cedex www.storengy.com Nos valeurs exigence engagement audace cohésion
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