Télécharger Patrimoine et Conjoncture N° 28

La lettre
EDITO
n°28 Juin 2014
Les investisseurs privés ont un
avantage sur les grands
investisseurs institutionnels : ils ne
sont pas gouvernés par les règles
que ces derniers doivent suivre.
Peter Lynch, grand gérant de
LA TRIBUNE
Fidelity dans les années 80, était
« fan » d’un petit groupe particulier
d’investisseurs : les élèves d’une
classe de 3ème de son quartier, qui
avaient construit un portefeuille
fictif composé de sociétés dont ils
utilisaient et comprenaient les
produits, comme Walt Disney,
Nos gouvernants ont du talent
D’après le dernier rapport de la Cour des Comptes, qui fait malheureusement rarement des
Miracles, le gouvernement a beaucoup de mal à faire rentrer les impôts, malgré de belles
dispositions. « Imposer tue » devrait-on pouvoir lire sur le papier bleu-nuit de notre Avis
d’imposition (qui ne nous le demande pas, notre avis)… comme sur un paquet de cigarettes. Tue
Nike… Les élèves achetaient ce
l’économie ? Le contribuable ? Non, ou pas seulement : « Imposer tue l’impôt ». C’est la célèbre
qu’ils connaissaient.
affaire de monsieur Laffer, qui avec sa belle courbe en cloche avait sonné le tocsin : plus on tire (sur
Entre 1990 et 1992, ce portefeuille
la corde), moins ça pousse (même au printemps). Alors on a envie de lui redonner de la vigueur à
modèle grimpa de 70% tandis que
l’impôt… en lui faisant perdre un peu de poids.
l’indice des grandes valeurs
américaines engrangeait +26%.
Et ce portefeuille « achetez ce que
vous connaissez » faisait mieux que
99% de tous les fonds
d’investissement sur cette même
période.
Mais revenons à de plus sobres constats. Si investir dans le seul but de défiscaliser est une erreur (un
mauvais placement peu imposé n’est pas bon, et réciproquement), il est, en revanche, impératif de
bien penser le cadre dans lequel s’inscrit l’investissement. Après tout, dans les cas extrêmes,
les revenus de placements sont imposés à plus de 100% en terme réel, puisque l’impôt sur la
plus-value ne prend pas en compte l’inflation (qui implique qu’il faut gagner de plus en plus pour
gagner la même chose), et que l’assiette de l’ISF est la valeur avant imposition sur les plus-values.
Ce succès montre que l’argument
L’assujetti à l’ISF, au demeurant content de faire partie de cette aimable catégorie de compatriotes,
de Peter Lynch – achetez des
paie de l’impôt sur l’impôt qu’il paiera. On pourrait appeler ça l’impôt au carré... (Nous aurions eu
actions qui ont un sens pour vous –
envie de montrer quelques exemples amusants, mais sur cette lettre, l’espace est une ressource
est essentiel.
rare : pas d’espaces infinis et leur silence éternel). Tout cela implique de penser avec précaution son
Chez Cholet Dupont, nos clients
organisation patrimoniale. Les enveloppes de capitalisation font partie des outils incontournables
sont des investisseurs individuels et
du kit.
sur ce principe simple de gestion,
nous essayons de leur conseiller
des titres qu’ils connaissent et qui
ont un sens pour eux.
Fabrice de Cholet
Côté investissement, que faire ? Les marchés actions et l’immobilier ont beaucoup augmenté, les
taux sont au plus bas. Et comme les lingots d’or récemment, les boules de cristal sont hors de prix.
Mais avec sérieux et méthode, il y a des choses à faire. Dans le non côté, on peut par exemple
participer à la transformation structurelle d’entreprises avec des investisseurs professionnels
expérimentés. Et en ce qui concerne les valeurs boursières, investir en maitrisant le risque, comme
essaient de le faire les gérants de Cholet Dupont, donne également des résultats probants et
primés. Contactez les conseillers de Cholet Dupont, eux aussi ont du talent...
Gaël Dupont
FISCALITÉ & PATRIMOINE
les enveloppes de capitalisation sur le devant de la scene
Des avantages fiscaux et patrimoniaux indéniables
« Assurance-vie
et contrat de
capitalisation :
des avantages
fiscaux pérennisés »
Les contrats d’assurance-vie et de capitalisation offrent des avantages, qui, malgré quelques
aménagements (cf La Lettre de février 2014), ont pour l’essentiel été pérennisés. Ils permettent de faire
face à des besoins de trésorerie ponctuels ou de compléter ses revenus, par exemple au moment de la
retraite, en limitant la fiscalité.
Les principaux avantages fiscaux que procurent les contrats d’assurance-vie et de capitalisation sont
les suivants :
1
Impôt sur le Revenu (IR) : imposition des rachats en général plus favorable que dans le cadre d’un
compte-titre (cf. plus bas).
2
IR : abattement de 4600 € pour un célibataire et 9200 € pour un couple pour les rachats effectués
au-delà de 8 ans.
3
Impôt Sur la Fortune (ISF), pour les contribuables qui sont au plafonnement : les produits qui restent
dans le contrat ne sont pas considérés comme des revenus.
4
IR et ISF : maîtrise de la date des rachats en fonction des besoins de trésorerie ; pas de génération de
revenus imposables liés à la gestion (cession de titres générant des plus-values, dividendes…).
Taux de pression fiscale appliqués aux intérêts lors de rachats
de contrats d’assurance-vie ou de capitalisation :
DURÉE ENTRE LA PREMIÈRE PRIME VERSÉE ET LE RACHAT
Taux d’imposition
0 à 4 ans
4 à 8 ans
35%
15%
Plus de 8 ans
7,5%
après abattement
Commentaire : Si le taux d’imposition au barème est plus favorable, le contribuable peut opter pour ce
taux. Le taux de prélèvements sociaux de 15.5% s’ajoute au taux d’IR, sauf dans le cas des fonds en euros,
déjà taxés lors de l’inscription en compte. Pour les rachats au-delà de 8 ans, un abattement de 4600 €
pour un célibataire et de 9200 € pour un couple soumis à imposition commune s’applique.
Exemple : Un couple souscrit en 2005 un contrat d’assurance-vie et y verse une prime unique de 100 000 €,
investis en unités de compte. En 2014, la valeur de son contrat est de 120 000 €, et il procède à un rachat
partiel de 10 000 €, comprenant une partie en capital (exonérée) et une partie en produit imposable. Les
prélèvements sociaux atteignent 258 € (15,5% des gains), dont une partie est déductible l’année suivante
(5,1%, soit 85 €). Le prélèvement forfaitaire libératoire (7,5%) devrait être de 125 €, mais le couple bénéficie
d’un abattement de 9 200 €. Le rachat n’est donc pas imposable. Le couple percevra donc la somme nette
de 9 617 €.
Assurance-vie et contrat de capitalisation : des objectifs distincts
1. Le contrat d’assurance-vie, un véhicule de transmission fiscalement privilégié
Au décès du souscripteur, le bénéficiaire peut disposer d’un capital décès de 152 500 € en franchise de
droits, puis d’une fiscalité inférieure aux droits de succession, dès lors que les primes ont été versées
avant les 70 ans du souscripteur. Les primes versées à compter de 70 ans font, quant à elles, l’objet d’un
abattement de 30 500 €, au-delà duquel elles sont réintégrées au patrimoine successoral du
souscripteur. Elément central de votre contrat, la clause bénéficiaire doit être bien formulée, et peut faire
l’objet d’une discussion avec votre conseiller Cholet Dupont.
2. Le contrat de capitalisation, un outil de «dépressurisation» fiscale
Le contrat de capitalisation ne bénéficie pas d’un tel avantage fiscal s’agissant de la transmission.
Cependant, au décès du souscripteur, le contrat est transmis à l’assuré, ce qui permettra à ce dernier de
bénéficier d’une fiscalité allégée, lorsqu’il effectuera des retraits. Concernant le calcul de l’ISF, un contrat
de capitalisation est déclaré à sa valeur nominale (montant des versements), contrairement au contrat
d’assurance-vie, qui est revalorisé tous les ans en fonction des intérêts générés.
Maryline Lourenço
Juriste – Droit patrimonial – Droit Fiscal
Notre équipe reste également à votre disposition pour vous aider dans vos problématiques
patrimoniales et vous assister dans la réalisation de vos projets
CONJONCTURE ET STRATEGIE D’INVESTISSEMENT
des marchés actions toujours bien orientes
« Accélération
économique aux
Etats-Unis et hausse
des valorisations en
Europe »
Le premier semestre a été bien orienté sur le plan économique et financier, et les
inquiétudes sont restées passagères. La baisse de l’activité hivernale aux Etats-Unis a cédé la place à un
rebond au second trimestre. En Europe, la reprise économique se confirme, tout en restant très inégale
selon les pays. Ceux du Sud, les plus réformateurs, bénéficient d’un satisfecit général alors que la France
doit s’atteler à sa transformation. Les banques centrales des pays développés maintiennent des
politiques bienveillantes, qui devraient le rester tout au long de l’année. Dans les pays émergents, la crise
monétaire du début d’année a obligé plusieurs banques centrales à défendre leurs monnaies et cette
hausse des taux pèse sur l’activité. Ainsi, la croissance des pays émergents sera probablement encore
revue en baisse cette année alors que celle des pays développés pourrait nous surprendre de
manière positive.
Cet environnement général a permis aux marchés financiers de progresser. Les tensions diverses qui
sont apparues (crise des devises émergentes, crise ukrainienne) n’ont guère ébranlé la confiance des
investisseurs et n’ont entrainé que de petites corrections passagères.
La hausse des indices actions a été freinée par les révisions en baisse des prévisions de bénéfices des
sociétés pour 2014. Ce mouvement, qui dure depuis plusieurs trimestres, s’atténue aux Etats-Unis. Il ne
doit pas masquer l’élément essentiel : la croissance des résultats prévue en 2014, aux Etats-Unis, En
Europe, et dans le reste du monde sera proche de 8 à 10%.
Allocation d’actifs
Sur-pondéré
Etats-Unis,
Japon,
Emergents
Europe
Neutre
Sous-pondéré
Cinq années après la crise, certains indices sont à leur plus haut historique (Etats-Unis, Royaume-Uni,
Allemagne, Scandinavie), et la plupart se sont bien redressés. Mais les niveaux de valorisation de
l’ensemble des marchés ont tout juste retrouvé leur moyenne des 10 dernières années. Peu d’excès
ont été commis. Quelques clignotants ont commencé à s’allumer pour les actions dont les valorisations
devenaient « stratosphériques » (Facebook, Tesla…) mais les baisses de celles-ci, bien absorbées, ont peu
impacté les marchés globaux. Le fort développement des opérations financières (OPA, OPE) souligne
également la valorisation attractive des sociétés aux yeux de leurs concurrents. La progression des
indices actions en 2014 devrait s’aligner sur celles des bénéfices et se situer autour de 10%.
Notre stratégie d’investissement privilégie les actions européennes, où, en moyenne, les
bénéfices des sociétés n’ont pas atteint leur maximum. Les actions américaines devraient moins
progresser, mais les investisseurs européens pourraient profiter de la hausse attendue du dollar. Nous
avons une position neutre sur les actions des pays émergents et du Japon.
Les performances des marchés de taux ont été très proches de celles des actions grâce à la
conjonction de plusieurs facteurs : baisse de l’inflation, recherche de rendements sûrs, flux de capitaux
acheteurs importants, et perspective de nouvelles interventions de la banque centrale européenne.
Après un parcours impressionnant, des prises de bénéfices assez légitimes sont intervenues au mois de
mai sur les catégories d’obligations qui avaient le plus progressé. Le mouvement général de baisse des
taux, s’il n’est pas terminé dans tous les pays, est déjà très largement avancé. Aussi, sommes-nous
globalement neutres sur les produits obligataires.
Vincent Guenzi
Directeur de la Stratégie d’Investissement
Pour suivre chaque mois les tendances économiques et financières, retrouvez nous sur le site
www.cholet-dupont.fr et consultez notre Stratégie d’Investissement. N’hésitez pas à interroger
régulièrement votre conseiller sur les produits et les valeurs que nous avons sélectionnés.
PERFORMANCES DE LA GAMME DE FONDS ACTIONS EUROPÉENNES
au 30/05/2014
CD Europe Expertise C
CD Euro Capital C
CD France Expertise
CD Euro Immobilier C
1an
13,0%
15,0%
12,2%
11,8%
3ans
27,5%
16,2%
24,2%
9,2%
5ans
63,7 %
47,1%
56,0%
69,2%
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Informations détaillées sur www.cholet-dupont.fr
Trophées
des meilleurs
Sicav & Fonds
2013
SOLUTIONS ET ENVELOPPES D'INVESTISSEMENT
contrat d’assurance vie et de capitalisation :
des solutions personnalisees
« Des solutions simples
et adaptées avec
des assureurs solides »
Cholet Dupont intervient pour le compte de ses clients en tant que courtier en matière d’assurance-vie
et de contrat de capitalisation. Notre rôle consiste à sélectionner objectivement les compagnies
d’assurance à partir de critères de robustesse assurant la pérennité des prestations et des avoirs confiés
à long terme.
Dans la gamme des offres proposées par les compagnies partenaires de Cholet Dupont, nous avons pour
priorité de retenir, en tenant compte des expertises propres à chaque assureur, les contrats
d’assurance-vie ou de capitalisation proposant des caractéristiques innovantes, et la souplesse
inhérente aux réflexions de long terme. Nous restons aussi très attentifs à la réactivité dans le traitement
des opérations ainsi qu’à la transparence et à la régularité des informations dont font preuve nos
partenaires assureurs pendant la durée de vie des contrats ainsi qu’au moment de leur dénouement.
La souscription à une enveloppe de capitalisation s’inscrit dans un environnement qui est de nature à
évoluer à tous les niveaux. La souplesse des contrats sélectionnés par Cholet Dupont permet de disposer
d’une large palette de possibilités et d’offrir à ses clients la possibilité de ventiler leur épargne à tout
moment entre différents modes de gestion qui peuvent se combiner dans un seul contrat.
On distingue deux principaux modes de gestion :
La gestion libre : notre client accède aux fonds euros à taux garanti ainsi qu’à une large sélection
d’« Unités de Compte » (OPCVM), et opère lui-même la sélection des supports de son contrat.
La gestion déléguée ou compartiment personnalisé : à la demande du client-souscripteur,
l’assureur donne mandat à Cholet Dupont pour gérer le contrat d’assurance. La gestion est assurée
par un gérant privé de Cholet Dupont, selon un profil défini par notre client, à l’aide d’OPCVM, mais
aussi de titres en direct.
Avant toute souscription, les équipes de Cholet Dupont sont à votre disposition pour étudier la
pertinence du choix de l’enveloppe, du souscripteur et de la clause bénéficiaire. Nous recommandons à
nos clients de nous solliciter, aujourd’hui plus que jamais, afin de réaliser un bilan familial et patrimonial
visant à définir ensemble une stratégie d’investissement adaptée.
Nicolas de Menthon
Directeur Développement
FONDATION OBELISQUE
obelisque soutient le patrimoine architectural
La Fondation Obélisque a pour objet d’inscrire la préoccupation de générosité et de philanthropie dans
la durée et de soutenir des projets dans les domaines de l’aide aux personnes, de la recherche
scientifique, de l’éducation et de la culture.
Ainsi, la Fondation soutient, depuis 2009, l’Association pour la Sauvegarde et la Réhabilitation de l’Eglise
Saint Saturnin de Chauconin Neufmontiers, située près de Meaux, et contribue à la restauration du
portail de ce monument daté du XVIème siècle. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez
soutenir les projets que nous proposons, dans un cadre fiscal intéressant, ou si vous désirez nous
soumettre des projets dans les domaines d’activités de la Fondation.
Morgane Forti
Délégué Générale – Fondation Obélisque
ACTUALITÉS
Lors de son récent voyage d’études en Inde avec une délégation de chefs d’entreprises français, Fabrice
de Cholet, Président Directeur Général de Cholet Dupont, a été reçu par Son Excellence François Richier,
Ambassadeur de France en Inde.
Ce voyage était organisé et animé par Madame Annick Colybes, journaliste économique.
16, place de la Madeleine 75008 Paris - Tel: + 33 (1) 53 43 19 00 - Fax: + 33 (1) 53 43 19 10
w w w.cholet-dupont.fr