LA TRIBUNE Février 2014_La tribune avril 2013.qxd

Fév/Mars 2014 - N° 07/2014
Au coeur de la communauté ...
Initiative Ward-Gold
LA TOILE D’ARAIGNÉE, UNE
CONCERTATION INSPIRANTE p06
www.centreboncourage.org
THE LOVE STORY 4TH
p04
e Comité logement Saint-Laurent est un organisme
de défense des droits des locataires et fait la promotion du logement social. Le comité est très actif
dans le quartier Hodge Place-Benoît puisqu’il est préoccupé par certaines situations d’insalubrité. L’organisme
a pour objectif d’améliorer les conditions d’habitation
des locataires de St-Laurent.
L
Le Comité logement a une nouvelle adresse! En effet,
depuis le 1er décembre 2013, les bureaux de l’organisme sont au 1775 Édouard-Laurin. Prenez note que
le nouveau numéro de téléphone est le 514-331-9898.
N’hésitez pas à nous joindre!
De plus, l’équipe du comité logement s’agrandit. Depuis
le mois de novembre 2013, Maria Vasquez accueille
Jeanne Ngo Libong dans son équipe. Cette dernière
travaille activement dans le quartier Hodge-PlaceBenoit. Elle est donc régulièrement dans les bureaux de
la RUI situé au 285 Place Benoit appartement 5. Allez
la saluer, elle fera votre connaissance avec plaisir! De
plus, elle peut vous aider avec vos questions concernant
votre logement et vos droits en tant que locataire.
La Régie du logement offre ainsi aux locateurs et aux locataires
une base de discussion ayant pour but de faciliter l'entente sur
une augmentation de loyer.
SERVICES
AUX PARTICULIERS
À titre d'exemple, en appliquant les nouveaux pourcentages sur les composantes de revenu net, d'entretien, de service, de gestion et d'énergie, la
Régie présente des estimations moyennes d'augmentation de base pour
2014. Ces estimations sont obtenues en utilisant les nouveaux pourcentages applicables en 2014 sur chaque catégorie de dépenses, à partir des
cas présentés à la Régie du logement en 2012 et 2013.
• Achat/vente d’immeuble
• Hypothèque-Refinancement-Quittance-Servitude
• Testament-Mandat en cas d’inaptitude-Procuration
• Procédures non contentieuses (tutelle-curatelle-homologation mandat)
• Succession-Testament fiduciaire
• Mariage-Union civile-Convention d’union de fait
• Avis et conseil juridique
SERVICES
AUX ENTREPRISES
ATTENTION, ces estimations ne prennent pas en compte les spécificités
de chaque immeuble. Les dépenses d'exploitation pour un immeuble peuvent justifier une variation de loyer distincte de ces estimations. Il en est
de même pour les ajustements attribuables à l'augmentation des taxes
municipales et scolaires, ainsi que des assurances.
Pour plus d’information veuillez contacter Le comite logement SaintLaurent au 514-331-9898 ou 514-433-4051
• Achat/vente d’immeuble
• Hypothèque immobilière ou mobilière
• Incorporation-Contrat de société
• Tenue des livres corporatifs et des registres
• Achat/vente d’entreprise
• Bail commercial-Rédaction et négociation de contrat
1150 Boulevard Saint-Joseph Est , Montréal, QC H2J 1L5, Suite 300
Tel : 514-830-1788 - Fax : 514-375-1609 - Courriel : [email protected]
Réflexions
Ouvrir ses valises !
Tanohé Ludovic N’Doly
Les commentaires vont bon train quant aux difficultés de la société québécoise à intégrer les immigrants, particulièrement les communautés noires qui sont, de toute évidence, les mal-logées dans
l’échelle sociale de la province. Le profilage racial, le racisme en emploi ou la pauvreté criarde, même
s’ils touchent l’ensemble des communautés culturelles vivant au Québec, il n’en reste pas moins que
les communautés noires semblent le plus souffrir de ces fléaux.
e fait, environ 30 000
personnes
arrivent
chaque année dans la
province francophone du Canada, de partout à travers le
monde, qu’elles soient francophones, anglophones, hispanophones,
lusophones,
arabophones... Elles sont reçues avec toutes les convenances, informées de toutes
les alternatives envisageables
dans la province, bien des fois
logées, nourries, éduquées
pour leur propre mieux être.
Mais alors, comment arrive-ton dans un tel contexte, à une
marginalisation voulue ou non
dans une société aussi sensible aux difficultés des autres et
si généreuse ?
Une des réponses esquissées
sur la question vient de monsieur Francis Essebou, ex-rédacteur en chef du journal
Diaspora, un mensuel dédié à
la diaspora d’Afrique et des caraïbes de l’espace francophone. En 2002, lors d’un
panel portant sur la question
de l’acquisition de la citoyenneté canadienne, il faisait le
constat selon lequel, les Noirs,
et plus particulièrement les
Africains ne semblaient point
prêts à faire le deuil de leur
passé, quoiqu’ayant choisi
d’élire domicile au Québec.
Toute initiative dans ce sens
était plutôt perçue comme une
assimilation, voire un dépouillement culturel.
«Comment arrive-t-on psychologiquement et sociologiquement à intégrer une société, si
on ne manifeste aucun intérêt
à prendre part aux débats qui
font et défont son histoire ?
Comment vit-on sa citoyenneté dans un pays où l’on se
refuse au droit élémentaire de
tout citoyen, celui d’être partie
intégrante de son développement», s’est interrogé monsieur Essebou.
Pour lui, au-delà des considérations liées aux équivalences
des acquis académiques, à la
réticence des ordres professionnels ou encore à l’intransigeance
de
certains
employeurs, bon nombre d’immigrants font leur propre malheur. Car ils n’arrivent pas à
pleinement vivre leur citoyenneté canadienne. Ils ne parviennent pas à détacher leur
valeurs culturelles pourtant
bien accueillies dans la société
d’accueil, des droits et devoirs
qu’ils sont appelés à exercer.
D
Tribune laurentienne
de la diversité
155 Place Benoît, Bureau 2
Saint-Laurent, QC H4N 2H4
Rédaction
Tél.: 514 744 0897
Publicité
Tél.: 514 744 0897
Editeur
Par ailleurs, il s’étonne que
bien des immigrants dénoncent les annonces canadiennes sur l’immigration
comme des propagandes de
“vendeurs de rêves”.
Le Québec,
vendeur de rêves !
Selon des témoignages recueillis auprès de certains immigrants, il ressort que les
séances d’informations pour
encourager les candidats à
l’immigration à choisir le Canada et plus précisément le
Québec, s’apparentent à «désolée chérie, je t’ai vendu du
rêve».
Fraîchement arrivée dans la
province, Nafissatou Niang qui
a participé à plusieurs présentations du gouvernement du
Québec avant de prendre sa
décision de s'installer ici, croit
que cette "propagande" de
"vendeurs de rêves" peut s’expliquer par le fait qu’il est fait
un large portrait des avantages
à immigrer au Québec.
«Des salaires de rêve, en passant par le management
"super social", les aides pour
les enfants au grand calme légendaire des Québécois, tout
y est pour nous attirer dans ce
nouvel eldorado. Un lieu sécuritaire pour nos enfants et une
société dans laquelle nos compétences sont reconnues et
rémunérées à leur juste valeur», raconte-t-elle.
Que demander de plus quand
on est en quête de mieux-être
pour sa famille ? Seulement,
ce tableau aux allures de
plage au sable fin et d'aurores
boréales comporte quelques
ombres non négligeables.
Il est aussi connu que bon
nombre d'immigrants francophones choisissent le Québec
car on y parle français. Ce
qu'on omet de leur préciser cependant, c'est que cette affirmation est de moins en moins
vraie, car pour la majeure partie des emplois disponibles, la
maitrise de l'anglais est un critère important de sélection et
peut être même un frein à certaines recherches d'emploi.
On fait également l'impasse
sur la fameuse expérience
québécoise que l'on ne peut
acquérir qu'en faisant des boulots alimentaires ou du bénévolat le temps de "connaître la
société québécoise".
«Il est vrai qu'intégrer directement à son arrivée une grande
banque de la place en tant que
conseiller financier, métier que
l'on a exercé pendant plus de
10 ans dans son pays d'origine
ne permet pas d'avoir une vision globale du pays. Du
moins c'est ce que l'on veut
nous faire croire, cela peut être
vrai pour certains domaines
mais pas tous», poursuit-elle.
Les différences au niveau des
permis de travail qui contraignent certaines catégories
d'immigrants à rester avec le
même employeur durant toute
la validité de leur visa de travail sous peine de quitter le
territoire, avec bien sûr comme
effet beaucoup d'abus en matière des normes du travail.
Les équivalences de diplôme
avec leurs lots de surprises
(lenteur au niveau du processus, non reconnaissance de
certains acquis...).
Et bien sûr sans oublier la
contre partie financière du processus d'immigration qui ne
cesse d'être revue à la hausse
d'année en année et les nombreuses conditions d'éligibilité
qui changent au gré du MICC.
«Immigrants, nous avons besoin de vous, mais il faut payer
pour être sélectionné!!!» Dès
lors, un sentiment de "tromperie" et de méfiance peut s'installer dans les esprits.
La liste serait longue à dérouler pour décrire ce rêve enchanteur
dans
lequel
beaucoup d'aspirants à l'immigration tombent dans le seul
but d'améliorer leurs conditions de vie.
L'idée n'est pas de généraliser
mais il serait quand même
malhonnête d'expliquer cette
difficulté d'intégration au seul
fait que certains des immigrants n'ont pas "ouvert leurs
valises".
L’ex-premier ministre, Jean
Charest, avait d’ailleurs évoqué, les attentes des immigrants qui ne correspondaient
pas à la réalité du terrain.
« Trop de perceptions de ces
immigrants ayant choisi le
Québec comme destination
sont souvent réduites au désespoir», avait-il confié en
conférence de presse aux médias ethniques, lors du colloque sectoriel de son parti, en
octobre 2006.
Il avait donc promis en son
Centre Communautaire
Bon Courage
Coordination
Tanohé Ludovic N’doly
Infographiste
Mondher Souiai
temps des sessions d’information pour expliquer, autant que
possible, tout ce qui entoure la
vie au Québec; ses avantages
et ses inconvénients.
C’est en effet, une façon de
voir les choses. Mais que faiton de ceux qui sont déjà là et
qui se plaignent d’être des laissés pour compte ?
L’eldorado d’hier est devenu la
cage des misères pour des
personnes qui, pour la plupart,
ont dû abandonner leur emploi
et parfois un poste de haute
responsabilité pour cette aventure de rêve. Comment réussir
à faire de ce pays, « leur nouveau chez eux » ? Quoi faire
pour bénéficier, au même titre
que toutes les autres communautés présentes dans la province de l’énorme potentialité
que regorge cette terre d’accueil et de toutes les opportunités qu’elle offre ? «Ouvrir ses
valises» suffirait-il vraiment à
combler le fossé d’inégalités
dont sont victimes nombre
d’immigrants dans la belle province ?
C’est là tout un défi à relever
pour le Québec qui en a les
moyens et peut-être la volonté
politique…
3
Votre histoire
THE LOVE STORY 4TH
Jane Kouka-Ganga
The reaction of my family after learning that Dominique had asked me to marry him was radical especially since my response was affirmative. “How can I marry a man whom
I dated for so short a time?” My father was enraged. “How could I do this to him?” I was very close to my father. I shared my dreams, future plans and my passion for
politics, international affairs and travel with him. He supported my desires to learn French and Spanish and travel abroad. I had travelled a great deal with my family during
the summers and with my father on business trips during the academic year. It was very important to him that I see the United States before I travelled overseas.
would like to wish my readers a happy healthy New
Year! And love throughout
the year to receive and give.
To continue the love story, I’ll
start with the first meeting of my
father and my future husband.
Dominique went to meet with
my father at a prestigious address on Park Avenue, midtown
Manhattan. He was overwhelmed with the IBM offices.
Anyone would have been taken
« aback » by the offices, with a
receptionist and secretary gate
keepers before he reached my
father. The meeting was very
stiff and businesslike. When
they began to discuss the issue
Dominique realized that he
should not have come alone for
his command of the language
prevented him to support the
idea of marriage to his daughter. So Dominique asked to
meet him with my mother and
myself. My father agreed and
invited Dominique to meet him
at his home in « Teaneck »,
New Jersey. They both felt that
a second meeting would have
been successful to convince
the other that such a union
would not be possible. The discussion not only covered my
eventual marriage but also the
notion of an eventual trip to
Africa. My father was frustrated
because Dominique had no
other family members to grill
about our union. My father employed without our knowledge a
security company to investigate
Dominique and the life he led in
the USA and Europe was not
terribly appalled because I
knew that Dominique had investigated me. My dad had
made arrangement for Dominique to meet with a Columbia
University professor of French
that was a friend of my father,
to evaluate the level of French
speaking and knowledge of the
classics and French culture, in
order to prove his education.
The meeting took place on a
Friday afternoon around 5 pm
in Teaneck. My mother’s issues
were about diseases in Africa.
She asked « Can you catch a
disease without having taken a
pill or personal contact? » Did
Dominique know that I had a
very severe allergy problem
that meant I had to have a weekly vaccination? Did Dominique
know that I was extremely spoiled? The conversation conti-
I
4
nued around my inadvocaries
and personal difficulties. We
snacked while my mother put
together a big meal.
But just at the right time possible the door bell rang. It was the
chauffeur from the C.A.R.
consulate in NYC with lot of
gifts for my family from Dominique. A huge fruit basket, a
box of gourmet chesses, a case
of scotch-shivas Regel, a case
of French wine, electronic devices for my younger brother. 3
or 4 perfume bottles for my mother. Half of lamb and goat
meat. It was very impressive.
We stopped to eat a late supper
and began to enjoy ourselves.
Luckily it was a Friday night because it was not too late! We
talked about Africa nothing customs, nothing was decided however, but the mood was so
much better. At midnight Dominique began to talk about us
leaving so it got serious again
because my father mentioned it
was too late for me to go back
to my apartment. Nothing had
been settled but we continued
as if all had been favorably decided. My Multi (I called my
mom, Multi) asked about our timeline and Dominique replied
January 3rd. I was also
shocked because it was so
soon. Dominique planned to return home via a cruise in January but he did not say
anything about leaving the
country at this time, nor a
cruise. My mother began to express her concern about all
there was to do. It would be impossible to get a white long
wedding dress in October. We
did not have a church, nor a reception « location ». This is
when Dominique shocked me
with his plans. During the week
while I was busy finishing my
semester and packing. Dominique made an appointment for
us on Sunday to go to the office
of a Manhattan jeweler. He had
found a church, a priest and a
place for a reception and also a
photographer.
We just completed a fabulous
meal after everyone had received gifts from Dominique, so he
continued in a positive manner.
My father was shocked because he did not give his approval.
He
condescendingly
explained to Dominique that the
father of the bride « customarily
» throws the wedding and re-
ception, pays for the dress and
invitations and photographer. I
for the first time saw my future
husband’s diplomatic prowess,
in spite of his English language
skills. He spoke in English and
was able to make himself understood. He told us we did not
have enough time to go through
the rituals. That he had a job
waiting for him in Bangui. He
admitted to me later that he did
not understand the language of
my father who spoke purposely
in the vernacular and attempted
to confuse Dominique. As senior executive for IBM he had a
command of English as high as
Dominique did in French. They
spoke in English and it was
very stressful. I had to do a lot
of translating because they
were sparing. I wanted to
please them both. I realized this
could never happen. I looked
up to my father in such awe of
what he conquered to become
who he was to date. I admired
his overcoming the difficulties
getting out of racist Alabama to
achieve a Master’s degree in
Science and landing a job as
the first black executive for IBM
during the years 1950. I was
pleased to recognise that I
found someone who was able
to argue with him and spar on
an intellectual level. I was falling hard in love. My father was
able to recognize that he was
losing the heated arguments.
So he threw in a towel saying
he no longer had anything to do
with my nuptial, nor would he
be attending. My mind is made
up, my dad told us to go ahead
without him.
I was devastated. However, my
mother did shop with me to purchase a dress. It was difficult to
find a traditional wedding dress
even though we went to wedding boutiques. I settled on a
fancy short brocade dress with
a jacket. It would have to do…
In order to continue the story
after my first kiss, it was early
Saturday morning, late October. Dominique left my parents
home around 2 :30 a.m. My father was enraged when we all
realized that the chauffeur who
brought gifts was waiting for
Dominique outside in the cold
in the car all evening. My little
brother was screaming how
Dominique treated the chauffeur. He was learning how treated the driver in the case, or the
servant. In the future we
thought to bring the driver inside the house through the garage to rooms he could sit
comfortably and even eat. After
this drama Dominique went
back home in the city (NYC) My
Multi, Dad and I went over the
details of the evening. My parents missed the point where
Dominique and I felt positive
and that plans were on going.
They went to bed unhappy realizing that they had lost the
fight. I called Dominique around
4 :00 a.m. and we began our
nocturnal evaluation of the day.
We talked about until 7 :00 a.m.
ringing off happy, Dominique
had received the message of
the kiss. I went to my apartment
on Saturday afternoon and met
Dominique with my friends for
dinner and we met Sunday
morning and walked to meet
with the jeweller. I loved the set
of rings that Dominique picked.
I immediately accepted to wear
my engagement ring. It fit perfectly and I also kept the wedding ring for the ceremony. I
was « ecstatic » and we walked
to Dominique’s place. I call my
girlfriends and parents to explain about the rings. We Talked and updated our lists. It
was very difficult for me to go
home but I was exhausted and
I had so much to do during the
week. So we parted Sunday
night for a while to accomplish
all that we had to do to get married and were leave the country.
All of our plans were public
now. The entire world recognized that I was on cloud nine.
Dominique and I both were waiting for a romantic « citerlube »
but we both were afraid of advancing further. We made plans
to meet for supper most of the
week. Since we always ate with
friends, I began to teach about
downsizing: We delegated talks
to my friends. Everything was
moving quickly. My father insisted that I move home to Teaneck until January 3rd. He
insisted that I had to hold on «
anything » myself until I was
married. He could change his
mind. Dominique and I thought
he would try to work on me and
get me to change my mind before January.
November went by fast and it
and also very slow. I completed
my semester of school and
moved home. My parents plan-
ned an engagement party early
December. I was stressed dealing with my father’s negative
attitude on a daily basis. His
party was on the first Saturday
in December in NYC. Close
friends and family were invited
around 50 people. A big incident happened. On Thursday,
Dominique told me he would
miss the engagement party because his good friend at the
united nation invited him to go
to Jamaica for two weeks. He
was convinced by his friends to
go away and think about the big
step he was making. I was hurt
and shocked, was the marriage
going to be like this? Why did
he have to go to Jamaica? I
had to answer lots of questions,
why did he not take me? So we
separated before the marriage.
It was torture for me. I went to
my father’s big engagement
dinner where he was publically
able to announce that the future
husband went away for two
weeks. It was the beginning of
heart ache for me. I answered
lots of questions and listened all
telling me about African men. I
could not believe that the continent had one behavior. American men were categorized with
one type of behavior, n’est-ce
pas ? No one understood my
humor and during the meal, I
ran to the ladies’ room. Yes I
vomited! I could not convince
anyone that I was not pregnant.
I was fine the next day and I
lived until Dominique’s return.
He came back rested, missing
me and glad he was to marry
me. His Jamaican friend was
wealthy so they did everything
like fly plans, sail, Yatch, horseback ride, car race and of
course clubbing at night. He returned to a new woman because I would be giving him my
rules. I had a list of things that I
would not, could not tolerate in
the future. And he was able to
give me his list also. The trip
was a big success on all
counts. It is about mid December and we were inseparable.
Christmas was coming and so
were the Christmas parties. I
was taking courses at the Catholic Church. We picked up
our license to marry sent out invitations and planned. It was so
exciting. Here we go…
To be continued.
Les laurentiens en action
LES AÎNÉS ET LA PAUVRETÉ UN NOUVEL OUTIL
DE RÉFÉRENCEMENT
POUR LES USAGERS
Le temps des fêtes, partout votre générosité est sollicitée.
On pense aux enfants, aux familles, aux plus démunis de notre
société. Mais qu’en est-il de ceux qui ont donné toute leur vie?
Voici le portrait d’une réalité grandissante d’aînés qui de nouveau doivent travailler pour survivre.
l est un âge dans la vie où
l’on croit pouvoir se reposer
un peu. Dans la vingtaine,
on commence à travailler et
quand on arrive à la soixantaine, on prend sa retraite
pour profiter enfin de la vie !
Cependant, bon nombre d’aînés devront retourner sur le
marché du travail afin de subvenir à leurs besoins, la pension étant insuffisante.
De vouloir retourner sur le
marché du travail est une
chose, mais d’y entrer en est
une autre. Dans le magasine
l’Itinéraire d’octobre dernier le
cas d’Alexandre est relaté.
Depuis qu’il a 40 ans, ce dernier a beaucoup de difficultés
à se trouver un emploi et
maintenant, à 55 ans, il doit
vivre dans la rue.
Certes, tous les cas ne sont
I
pas toujours aussi
désolants, cependant, il faut rester
vigilant quant à ce
phénomène
qui
grandit, et qui devient
de plus en plus préoccupant.
L’itinéraire, vous êtes certainement nombreux à connaitre
ce magasine. En effet, il est
publié depuis de nombreuses
années, et est toujours d’actualité !
On peut le lire sur leur site. Le
groupe communautaire l’itinéraire permet aux gens marginaux, en proie à des
problèmes de toxicomanie ou
vivant dans la rue, d’avoir un
emploi. Des camelots les vendent sur différents coins de
rue de Montréal. L’itinéraire
parle de problématiques qui
concernent les gens vivant
L
dans
la rue,
mais surtout leur permet de s’exprimer en écrivant
des articles sur leurs parcours
parfois semés d’embûches,
mais surtout plein de résilience.
Vous êtes encouragés fortement à trouver le camelot de
l’itinéraire le plus proche de
chez vous, le magasine ne
coûte que trois dollars, ainsi,
vous encouragez un organisme communautaire comme
le nôtre !
Pour plus d’information, allez au
www.itinéraire.ca !
Jeanne Lachance
LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE ?
L'AFFAIRE DE TOUS !
a quatrième édition des
Journées de la persévérance scolaire de Montréal débute le 10 février
prochain. Cet événement à
pour but d'encourager les acteurs du milieu scolaire et la
population à « célébrer la persévérance et la réussite scolaires
des
jeunes
montréalaises et montréalais». Organisées à travers
tout le Québec, ces journées
sont coordonnées par Réseau
Réussite Montréal depuis
2011.
Durant ces journées, des organisations engagées, des
parents et des jeunes se retrouvent autour d'activités qui
L
visent à encourager ces derniers à persévérer dans leurs
études afin de leur démontrer
que la communauté les soutient dans leurs efforts. C'est
également l'occasion de sensibiliser la société sur l'importance d'accompagner nos
jeunes dans leur parcours
scolaire, leur épanouissement
et leurs efforts vers la réussite.
L'école, les professeurs et les
parents sont les premiers acteurs auxquels on pense
lorsque l'on évoque la scolarité des jeunes. Mais le sujet
de la réussite scolaire est en
réalité l'affaire de tous. Elle incombe tout autant à la famille
e Centre Communautaire Bon Courage présente son tout nouvel
outil pratique et simple d'utilisation.
Qu'est ce que cet outil? Il regroupe tous les partenaires
du Centre Communautaire
Bon Courage afin d’apporter
toutes les informations dont
les usagers ont besoin et ce à
différents niveaux (logement,
loisirs, scolarité, etc.).
L'outil est accompagné de
fiches pratiques numérotées
pour chacun des partenaires,
ce qui permet d'avoir plus de
détails sur chacun d'eux. Sur
chaque fiche, figurent les principaux services et activités
proposés par la structure partenaire, l'itinéraire pour s'y
rendre ainsi que les coordonnées pour les contacter si besoin.
A qui est destiné cet outil ?
Tous les habitants de Place
Benoît et ses environs ainsi
que les professionnels du
secteur et les partenaires.
Dans quel but? Cet outil a été
créé de manière à regrouper
tous les partenaires du Centre
Bon Courage afin de permettre aux usagers de se référer
à un organisme plus facilement et selon les besoins. Le
but des fiches pratiques étant
que chacun reparte avec la
fiche du partenaire qui l'intéresse.
Avec cet outil, l'usager gagne
élargie, le milieu communautaire, les associations et organismes
qui
travaillent
activement
auprès
des
jeunes.
Les activités artistiques, sportives, éducatives et ludiques
sont en effet autant de
moyens d'expression et d'apprentissage. Elles permettent
aux jeunes de développer leur
confiance et leur estime de
soi, leur combativité mais
aussi leur imagination, leur
ouverture d'esprit et leur sociabilité. Toutes ces qualités
leurs seront précieuses dans
leur parcours scolaire, car un
jeune qui réussit est avant tout
un enfant épanoui !
ALISSA
ET FATIMA !
es quatre derniers
mois, le Centre Bon
Courage a accueilli
dans ces murs deux étudiantes en travail social de
l'Institut Méditerranée de Formation et de recherche en
travail social de Marseille, Fatima Gouachemi et Alissa
Boufeldja. Venues réaliser un
stage au Québec pour y dé-
C
en autonomie et peut se guider tout seul bien que les employés du centre restent tout
de même disponibles pour
toute question!
Pour toute information supplémentaire sur le nouvel outil de
référencement du centre,
venez nous rencontrer! Toute
l'équipe se fera un plaisir de
vous présenter ce nouveau
dispositif fort pratique créé par
les stagiaires Alissa et Fatima!
BOUFELDJA Alissa
& GOUACHEMI Fatima
couvrir de nouvelles techniques en intervention sociale, elles ont pu partager
des moments privilégiés avec
des jeunes, des familles et
des aînés de Place Benoît.
Enrichies de cette belle expérience, elles retournent à présent terminer leur formation
à Marseille. Nous leur souhaitons bon vent ! P.V.
Pierrette Vlavo
5
Initiative Ward-Gold
LA TOILE D’ARAIGNÉE,
U N E C O N C E R TAT I O N I N S P I R A N T E
Tanohé Ludovic N’Doly
La toile d’araignée, c’est l’image choisie par un groupe d’organismes de Mercier-Est pour illustrer, depuis 2007, les actions concertées qu’ils mènent en faveur des populations
défavorisées de ladite localité. L’Antre-jeunes, la Maison des Familles, Le Chez Nous de Mercier-Est, et le Sésame, sont heureux de semer le bonheur dans les habitations
à loyer modique (HLM) considérées comme des zones à multiples problématiques. La mise en commun d’efforts acharnés et de petits défis a permis en effet de redonner
confiance à nombre de résidents de Dupéré, Thomas-Chapais, Honoré-Beaugrand, et Pierre-Bernard, annihilant progressivement la peur au quotidien de citoyens vivant des
situations difficiles, durement éprouvés par l’isolement et la précarité, signes d’une pauvreté génératrice de souffrance. Cette expérience à effet «boule de neige» est un apprentissage de longue haleine qui inspire bien d’autres organismes parmi lesquels le Centre Communautaire Bon Courage de Place Benoit dans l’arrondissement SaintLaurent, parce qu’elle a le mérite de transformer une multitude de fibres fragiles, encombrantes, et même parfois effrayantes en un maillage de câbles salvateurs.
n effet, signes vivants de
la compassion humaine,
les organismes communautaires, aidés de bénévoles
dévoués sont constamment à
pied d’œuvre pour témoigner
leur solidarité aux personnes
sans-abri, sans défense ou vivant dans l’isolement. Trop de
gens en effet connaissent bien
souvent des moments d’angoisse liés à l’appauvrissement. Et nul n’est épargné.
Enfants, jeunes, personnes
âgées ou des familles entières
se retrouvent à manquer parfois de tout. Des difficultés engendrant malheureusement
une mélancolie invisible qui
s’étend sur les lieux où le bonheur s’est enfui.
Et la propension merveilleuse
à se mettre au service des populations démunies dans Mercier-Est relève de quatre
organismes dont trois plus enclins à agir ensemble pour redynamiser le milieu, sachant
qu’il y a des besoins dans les
HLM. Ce sont bien entendu Le
Chez-Nous de Mercier-Est qui
s’occupe des aînés, avec une
intervenante en HLM à PierreBernard et Honoré-Beaugrand.
La Maison des familles de
Mercier-Est qui fournit de son
côté trois intervenants de maison de jeunes pour les 6-12
ans basés à Thomas-Chapais,
et L’Antre-jeunes avec une intervenante qui rejoint les résidents de Thomas-Chapais et
Dupéré.
Ces organismes soucieux du
mieux être des résidents en
difficulté de leur localité, mettent ensemble leurs ressources pour les aider à se
tisser leur destin. Car, d’un œil
plus avisé, François Mauriac
déclare que « nous tissons
notre destin, nous le tirons de
nous comme l’araignée sa toile
». Sortir les populations de l’ornière, voilà donc le sens de
l’amitié autour du projet «Toile
d’araignée» dans Mercier-Est.
Et cette collaboration qui rassure les populations autant
qu’elle séduit les partenaires
locaux et ceux de la ville de
Montréal dure depuis neuf ans
maintenant. L’immensité des
besoins primaires auxquels
E
6
sont confrontés les résidents
des HLM dans Mercier-Est a
ouvert la voie à une réflexion
que ces organismes ont bien
voulu mener à voix haute. L’objectif étant de rendre les ressources plus accessibles pour
les résidents grâce à une coordination efficace des actions
sur le terrain.
Le Chez Nous de Mercier Est
«Le Chez-nous c’est chez
vous». Ainsi se présente cette
grande famille d’aînés qui a
pour mission de susciter l’entraide et briser l’isolement des
personnes de 55 ans et plus
de Mercier Est, pour la plupart
autonome ou en perte légère
nements entourant la promotion de l’action sociale dont les
dîners de l’amitié qui permettent aux gens de venir manger
un repas complet à prix modique, faire des rencontres et
échanger. «Tant qu’à aller
manger tout seul au restaurant
ils viennent ici pour socialiser
et briser ainsi l’isolement», raconte Madame Patricia Charland, directrice de Le Chez
Nous de mercier Est.
A cela, il faut ajouter les projets
spéciaux entièrement portés
par les bénévoles. Une contribution à la campagne annuelle
d’autofinancement de l’organisme qui s’appuie sur une
large implication des mem-
quartier pour montrer nos
belles femmes. C’était merveilleux. Les femmes ont de plus
en plus confiance en elles».
Le deuxième volet des actions
de l’organisme concerne l’entraide. On mesure ici le dévouement des bénévoles qui
offrent un service de transportaccompagnement pour des
rendez-vous médicaux aux
membres selon des tranches
horaires de 3 à 4 heures.
«Le transport c’est un peu
comme la porte d’entrée. Il y a
même des gens de 80 ans qui
font encore de l’accompagnement. C’est vraiment incroyable ce que les gens font ici
pour les autres. Nous sommes
d’autonomie. Il leur est offert
un espace pour favoriser la socialisation et créer des liens.
Avec un peu plus de 700 membres dont 200 bénévoles qui
se côtoient au sein de l’organisme, la solidarité devient rapidement une réalité dans le
quartier.
De fait, trois secteurs majeurs
d’activités et de services se dégagent des priorités pour
consolider le sentiment d’appartenance des membres au
centre communautaire Le
Chez-Nous de Mercier-Est. Il
s’agit en premier lieu des évé-
bres.
«Cette année (2013), notre
projet spécial a été de faire un
salon des métiers d’art parce
qu’on avait déjà des tricoteuses qui grâce aux œuvres
qu’elles ont proposées, ramassaient de l’argent pour en faire
profiter aux personnes les plus
démunies», explique Madame
Charland, avant de poursuivre
: «On a aussi un projet spécial
qui s’appelle ‘‘té belle.’’ Les
femmes se font prendre en
photo avec des thématiques
spéciales. Une présentation a
été faite avec les aînées du
une famille», confie-t-elle.
Le téléphone d’amitié, la visite
amicale, les souhaits d’anniversaire, la fête des petites
douceurs, la distribution alimentaire, le magasin partage… sont autant d’activités
qui contribuent à renforcer la
socialisation et briser l’isolement des aînés.
Le troisième secteur d’activités
concerne l’intervention de milieu en logement social soit
dans les HLM Honoré-Beaugrand et Pierre Bernard réservés aux aînés. D’où la
participation du centre commu-
nautaire Le Chez-Nous de
Mercier-Est au projet «toile
d’araignée».
La Maison des Familles de
Mercier-Est
Sous la direction de Monsieur
Sébastien Breton, cet organisme à vocation familiale,
logé au 700, rue GeorgesBizet, dans le quartier MercierEst, propose des activités familiales pour les enfants de 0 à
12 ans et pour les parents. Il
offre un lieu d’accueil et
d’écoute pour les familles avec
une approche basée sur le respect, l’échange et l’entraide
afin de contribuer à leur mieuxêtre en mettant en valeur leur
potentiel. Il contribue à briser
l’isolement, à développer les
réseaux d’entraide, à créer un
milieu de vie pour les familles
des secteurs les plus pauvres
de Mercier-Est et à favoriser
l’enrichissement du rôle parental, la stimulation des enfants
et le renforcement des liens familiaux.
La Maison des Familles de
Mercier-Est revendique environ 500 familles membres et
une affluence considérable
aux activités qu’elle propose
aux enfants et aux parents
avec pour résultat, une meilleure qualité de vie aux familles.
« On a quasiment eu l’année
dernière 18 000 présences à
toutes nos activités. Ce qui
touche environ 3000 à 3500
personnes différentes. Et les
enfants représentent deux tiers
des fréquentations de la Maison des Familles du fait de nos
activités qui s’étendent sur 4
jours dans la semaine pour
eux contre un jour pour les parents», indique monsieur Breton.
Une halte-garderie communautaire, l’aide aux devoirs
dans les écoles primaires du
quartier, la stimulation pour les
enfants jusqu’à 5 ans, des ateliers pour enfants, la BD, les
arts du cirque, les sorties familiales, les références, les déjeuner-causeries, les minis
formations pour les parents
sont autant d’activités ouvertes
aussi bien dans le domaine
Initiative Ward-Gold
culturel, scientifique que sportif
pour soutenir les familles au
quotidien afin de favoriser le
regroupement des familles et
briser l’isolement.
La Maison des familles de
Mercier-Est participe au projet
toile d'araignée, qui vise à intégrer les actions de divers organismes du quartier afin
d'améliorer les conditions de
vie des résidents des quatre
HLM du secteur. Ses efforts
permettent de favoriser la socialisation, développer des
techniques de résolution des
conflits, stimuler la créativité,
améliorer l’estime de soi, favoriser l’apprentissage scolaire
dans les HLM Thomas-Chapais et Dupéré dans le cadre
du projet le petit garage.
L’Antre-jeunes de Mercier
Est
Vingt-deux années à offrir une
multitude de services aux adolescents du quartier MercierEst, à créer un environnement
valorisant afin de leur permettre de découvrir leurs forces,
leurs limites et leurs intérêts, à
favoriser leurs réussites personnelles tout en développant
leur habileté à être en relation
avec les autres, à les aider à
avoir une meilleure estime
d'eux-mêmes, à se sentir
mieux dans leur peau. L’objectif est de leur donner les meilleures chances de développer
en chacun d’eux, l’ambition de
devenir des adultes autonomes.
«Notre organisme offre aux
jeunes de Mercier-Est des occasions de réussite, des possibilités d’apprentissage et des
perspectives additionnelles de
développement de soi. Notre
manière d'intervenir tend à prévenir les problèmes de comportement ou d'isolement plus
graves », confie Julie Ouellet,
directrice générale de l’Antrejeunes de Mercier Est.
Parmi les différents programmes de l’Antre-jeunes, figure le travail de rue qui
consiste à faire de l'intervention préventive à l'extérieur des
installations de l’organisme. Un
travailleur social de l’organisme sillonne le quartier, le
métro, les lieux fréquentés par
les jeunes qui n’utilisent pas
les ressources habituelles. Ses
interventions portent principalement sur l’écoute, le support
aux jeunes et des références.
Dans le cadre du soutien en
milieu scolaire, L’Antre-jeunes
lutte contre le décrochage scolaire, fait de la prévention à la
toxicomanie à l’Académie Dunton et à l’école secondaire de
fille, Louise-Trichet, de même
que des animations et la prévention de la prostitution.
L'Antre-Jeunes est un organisme sans but lucratif qui
opère une maison de jeunes
fréquentée par des adolescents âgés de 13 et 17 ans de
Mercier-Est. Sa particularité
est de posséder un studio de
musique et d’enregistrement
audio, ou les jeunes peuvent
pratiquer leur musique. Ils ont
des instruments à leur disposition… Tandis qu’au garage des
jeunes, l’intérêt des adolescents est plus orienté vers le
sport. On y trouve donc, un
local de mise en forme avec
tous les équipements; tapis
roulants, elliptique, les poids,
vélo stationnaire… Il y a aussi
l’équipement de boxe.
«On fait aussi de gros projets
comme aller à New York par
exemple, parce qu’il y a parmi
les jeunes, certains qui
n’étaient jamais sortis de l’île
de Montréal. On parle de ce
qu’ils veulent faire, ou on leur
fait découvrir des choses qu’ils
aimeraient ou dans lesquelles
ils seraient bons. Et les résultats sont probants. Au dernier
colloque du ROCAJQ, il y a
une jeune fille qui a été honorée. Elle est partie tellement de
loin en termes de défis et de
difficultés. Elle a fait un retour
aux études, puis est allée en
appartement», se réjouit-elle.
L'Antre-Jeunes de Mercier-Est
est partenaire du projet La toile
d'araignée. Son programme
d’intervention du milieu dans
les HLM familles de ThomasChapais et Dupéré est piloté
par Madame Chiraze Borgi qui
veille depuis un peu plus de 4
ans maintenant au bon fonctionnement des projets de
réinsertion des personnes en
situation difficile.
De fait, la pertinence du projet
de la toile d’araignée réside
dans le fait qu’il porte en soi, le
rattachement et l’attachement
de plusieurs organismes partenaires donc diverses compétences pour l’amélioration des
conditions et de la qualité de
vie dans les habitations à loyer
modique.
«On met en commun ce qu’on
a chacun avec des clientèles
différentes, avec des réalités
différentes aussi, mais il y a
plusieurs points sur lesquels
on se rejoint, particulièrement
au niveau des familles et des
aînés parce qu’ils se côtoient,
ils vivent dans le même quartier», souligne Madame Patricia Charland de Le Chez-Nous
de Mercier-Est.
Et selon Madame Chiraze
Borgi, l’intervention dans le milieu des HLM est essentielle
pour des personnes trop souvent victimes d’abus, ou
confrontées à des problèmes
soit d’isolement, d’alcoolisme,
de santé physique ou mentale.
Les difficultés que rencontrent
les familles nombreuses ou
monoparentales sont aussi
considérables. Le travail sur le
terrain requiert donc une
constance dans l’accompagnement, le soutien apporté
aux résidents et parfois une intervention individuelle. Il n’est
pas exclu que l’intervenant se
trouve à gérer des situations
de crise, des conflits de famille
ou de voisinage qui perdurent
et nuisent à la qualité de vie
des gens, ce qui provoque
bien entendu du stress, et de
l’anxiété. Cela peut même
conduire à des situations de
violences qui nécessitent l’intervention de la police… Il y a
donc beaucoup de médiation
et de référence à des personnes ressources. L’important est d’être capable de bâtir
des ponts au sein des familles,
entre les résidents et les organismes du quartier selon les
besoins, ou les diriger vers les
bonnes ressources.
«On s’est dit qu’il y a trop de
besoins, on ne peut pas se
mettre des œillères, il faut
donc faire quelque chose. Il y
avait une bonne raison de tisser des liens entre les organismes pour que les résidents
prennent leur place dans le
quartier, qu’ils se sentent accueillis dans chacun des organismes et que jeunes, enfants
et adultes utilisent tout ce qui
est mis en place pour les soutenir dans leur prise en charge
dans leur milieu de vie», renchérit madame Julie Ouellet,
directrice générale de l’AntreJeunes de Mercier Est.
La toile d'araignée est en fait
une fondation certes parsemée
de crevasses et d’imperfections nuancées, mais qui permet aux citoyens de forger leur
chemin vers la responsabilisation. Elle possède la flexibilité
nécessaire pour contourner les
obstacles…
Le plan d’action en cours en ce
moment permettra à chacun
des partenaires du projet la
toile d’araignée de clarifier son
rôle. Chacun à une vision et un
langage qui lui est propre, mais
l’objectif est commun. Les
grandes lignes sont déjà pas
mal toutes mises, c’est de savoir qui va faire quoi et parmi
tous les besoins, lesquels doivent être priorisés cette année.
Cette réflexion va s’étendre sur
les trois prochaines années.
Pour faire face aux énormes
défis des acteurs du milieu,
dans le cadre de la lutte contre
la pauvreté et l’isolement dans
les HLM de Mercier-Est, les organismes donnent tous de la
même voix. Ils dénoncent la
menace du financement non
récurrent qui tend à affaiblir le
travail abattu sur le terrain par
l’ensemble des organismes impliqués dans le projet et plaident pour un engagement
durable de la part des bailleurs
de fonds afin que la justice sociale ne soit pas qu’une vue de
l’esprit dans Mercier-Est.
7
Les laurentiens en action
L'AMOUR, C'EST QUOI ?
Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ? Qui ne se rappelle pas avoir effeuillé la marguerite cherchant à vaincre l'affreux
doute quant à l'amour du ou de la bien-aimée ? Qui ne se rappelle pas les émotions du premier amour naissant à 12, 14 ou 16 ans?
Comment la proximité de l'élu(e) pouvait nous faire chavirer et rêver pendant des heures... avant même de lui avoir adressé la
parole ? Nous étions en amour avec l'Amour.
a première sortie, le premier baiser, la première
promesse, la première
caresse, le premier projet rêvé
à deux. Il était tellement merveilleux ; elle était tellement
belle ; rien n'existait plus sans
lui ; l'avenir n'était pas possible
sans elle. Notre amour était
pur et éternel. Nous transformions le monde, avions les
plus beaux enfants et nous vivions heureux. Rien ne pouvait nous arrêter. Sauf...
La première peine d'amour.
Que de pleurs et de sanglots !
Comment a-t-il pu me faire
cela ? Jamais, je n'aurais imaginé qu'elle puisse être
comme ça. Quel grand vide
crée la première peine
d'amour ! Que de mal au ventre et à l'estomac la perte de
l'être aimé peut susciter.
Quelle déprime ! Et juste avant
de sombrer complètement,
voilà qu'arrive... un nouvel
amour.
Nous nous rappelons toujours
avec nostalgie nos premières
amours d'adolescence. Et
comment l'apprentissage de
l'amour a pu être parsemé
d'embûches, mais aussi de
plaisirs et de joies indescriptibles. Jusqu'au moment où
enfin la perle rare arrive et
qu'on fasse le grand saut : on
se promet de s'aimer toujours,
pour le meilleur et pour le pire.
Cependant, d'après les statistiques officielles, seulement 2
couples sur 10 confirment la
conclusion des romans ou
films d'amour: ils se marièrent,
eurent de nombreux enfants et
vécurent heureux? Nous
connaissons tous des couples
complices qui s'aiment depuis
leur adolescence, qui ont étudié ensemble, qui ont de
beaux enfants et qui semblent
faits pour passer le reste de
leur vie ensemble. Mais nous
connaissons plus de couples
qui, oh ! surprise, ont divorcé.
En fait, 5 mariages sur 10 actuellement, selon les chiffres
de l'Organisation Mondiale de la
L
8
Santé, aboutissent au divorce.
Et les trois couples qui restent
ensemble, pour le meilleur
mais surtout pour le pire, ne se
parlent plus ou s'engueulent
jusque dans les résidences
pour personnes âgées.
Qu'est-ce qui fait la réussite
des couples qui marchent et
passent à travers les années ?
Y aurait-il une formule magique ou miracle à la portée
de tous ? Qu'est-ce qui fait
que certains ne semblent jamais avoir de problèmes avec
leurs amours et que d'autres
semblent toujours prêts à se
suicider ou à déprimer après
une peine d'amour ? Des gens
paraissent heureux, avec ou
sans partenaires stables ;
d'autres s'accrochent au premier venu ou à la première qui
ne sait dire non.
On a beaucoup écrit sur les
difficultés de l'amour. Des centaines de livres démontrent
jusqu'à quel point l'amour est
souvent consommé comme
une drogue, et évidemment
lorsque la drogue fait défaut,
arrivent les symptômes du
manque, physiques et psychologiques.
Mais qu'est-ce que l'amour ?
On dit que l'amour est une
émotion. Le petit Robert nous
dit qu'une émotion est : un
mouvement, une agitation,
une réaction affective, en général intense. L'amour serait
donc un mouvement vers
quelqu'un. Comment deux
personnes en mouvement,
l'une vers l'autre et dans leur
vie respective, peuvent-elles
faire durer ce mouvement réciproque à travers les vicissitudes de la vie à deux ?
À mon avis, il existe trois
conditions essentielles à la pérennité de l'amour : l'admiration, le rêve et le désir sexuel.
Et ces trois composantes doivent être canalisées vers la
même personne. Et réciproques. Et stables. Mais pas
nécessairement dans
l'ordre : le désir peut naître de
l'admiration ou vice-versa.
Je ne peux aimer quelqu'un
que si je l'admire et que je me
sente
admiré
par
ce
quelqu'un. L'admiration est un
sentiment de joie et d'épanouissement devant ce qu'on
juge beau ou grand (petit Robert). Il n'y a de l'amour que
dans le respect. À partir du
moment où l'on se crie des bêtises, on hypothèque sérieusement l'amour. On peut ne pas
être toujours d'accord sur
l'éducation des enfants, la
façon de dépenser l'argent (ce
sont là les deux principales
sources de désaccord)..., mais
on doit toujours être d'accord
sur le fait que l'autre est une
personne humaine unique et
digne de respect et d'admiration. N'oublions pas que deux
amants sont aussi deux ennemis intimes... qui se doivent
respect. La baisse de l'admiration est parallèle à la baisse de
l'amour. D'où l'importance de
rester debout devant son partenaire.
Deux personnes qui s'aiment
partagent les mêmes projets,
les mêmes rêves ; ce sont
deux complices qui complotent ensemble leur avenir :
l'achat de la première maison
ou de la première voiture, l'arrivée du premier enfant et des
suivants, les succès professionnels de l'un ou l'autre, l'implication
sociale,
les
vacances, la retraite... Encore
là, les rêves individuels ne
sont pas nécessairement les
mêmes et ne doivent pas nécessairement se subordonner
aux rêves du couple, mais à
partir du moment où les rêves
personnels prennent le dessus, ou encore à partir du moment où je me surprends à
rêver avec un(e) autre, la fin
du rêve commun est proche.
Tout couple est basé sur deux
personnes autonomes possédant leurs pro-
pres projets respectifs. S'aimer, c'est rêver ensemble de
choses possibles.
Évidemment, l'amour est basé
sur l'attraction physique mutuelle. Tellement que l'acte
d'amour désigne les relations
sexuelles. Qu'y a-t-il de plus
merveilleux que de faire
l'amour avec l'être aimé ?
Aimer quelqu'un, c'est vouloir
se coller, se toucher, se caresser, s'interpénétrer, se fusionner.
Mais,
c'est
aussi
entretenir son désir et le désir
de l'autre en conservant une
certaine distance. Tu n'es pas
moi et ne je suis pas toi. Un
plus un ne fait pas un, mais
trois, i.e. toi, moi et nous. Les
coups de foudre ne peuvent
survivre à la passion, car la fusion totale tue le désir. Je désire seulement ce que je n'ai
pas, pas ce que je possède.
Tu existes aussi en dehors de
moi et j'existe en dehors de
toi. La distance est nécessaire
au désir et permet au rapprochement de se transformer en
plaisir.
Est-ce à dire qu'une difficulté
sexuelle ou une perte de libido
signifie une perte d'amour ?
Parfois, mais pas toujours.
C'est toutefois un indice qu'il
se passe quelque chose chez
l'un ou l'autre ou dans la dynamique du couple dont le couple doit s'occuper au plus
tôt s'il veut survivre. Besoin d'être seul, de parler,
d'être écouté, de partir
ensemble loin des enfants
et du travail, de se reposer, de trouver un nouveau rêve commun, de
retrouver l'être admirable
que je suis et que l'autre
est, de réajuster nos mouvements respectifs et de
couple.
Il est vrai que le cœur a des
raisons que la raison ne
connaît pas, mais la raison
peut enseigner au cœur la
Encadré
L'amour, c'est :
Offrir des fleurs sans raison.
Aimer l'autre, surtout démaquillé.
Faire le petit quelque chose
qui fait la différence entre être
bien et être très bien.
Mettre son nez dans l'oreiller
de l'autre lorsqu'il est parti.
Accepter l'importance d'une
distance temporaire.
Trouver agréable de faire la
vaisselle parce qu'on est ensemble.
Savoir rigoler ensemble, l'un
de l'autre.
Téléphoner, dire je t'aime, et
raccrocher.
Effleurer l'aura de l'autre,
sans le toucher physiquement.
Se voir avec de nouveaux
yeux.
Prendre le rasoir de l'autre
sans se faire chicaner.
Et pour vous, c'est quoi,
l'amour ?
Yvon Dallaire,
psychologue et sexologue
direction à prendre et comment reconnaître les indices
précurseurs de l'essoufflement
de l'émotion. L'amour durable,
on ne le répètera jamais
assez, est fait de passion et de
raison, de cœur et de tête.
Vivre à deux n'est pas un comportement instinctif. Nous devons apprendre à vivre à
deux, tout comme nous avons
appris à marcher, parler,
écrire, faire de la bicyclette,
conduire une voiture, faire
notre métier, etc. Mais... où
sont les professeurs ?
Les laurentiens en action
L’énigmatique Clé Sur L’immigration
Lorsqu’on parcourt le livre,
la première chose qui vient à
l’esprit c’est que le séjour
des immigrants africains au
Canada est provisoire, voire
illusoire. Est-ce exact ?
Je ne pense pas avoir dit directement ou indirectement
que le séjour des immigrants
africains au Canada est provisoire, voire illusoire. Il ne faudrait pas ranger loger tous les
immigrés à la même enseigne, car ils ont différents
parcours et différents profils.
En outre, les raisons qui les
ont poussés à quitter leur pays
sont différentes. Elles peuvent
être politiques, sociales, environnementales et économiques. Même si, je le pense
bien, les raisons économiques
sont les plus fréquentes. Leur
retour au bercail dépend généralement de la réalisation totale ou partielle des objectifs
qu’ils s’étaient fixés au moment de leur départ. Autant les
raisons du départ sont différentes autant les motifs du retour peuvent l’être. Il faut
toutefois signaler que tous les
immigrés ne retourneront pas
pour des raisons multiples et
variées. Quelques exemples :
certains ne vont pas rentrer,
parce qu’ils auront peur d’affronter les regards et les jugements portés à leur encontre
dans leur pays d’origine. Car
leur immigration n’aura pas été
une réussite. D’autres vont
choisir de vivre et de rester de
leur pays de résidence pour
s’y installer pour toujours,
parce qu’ils y ont trouvé tout ce
qu’ils étaient venus chercher. Il
n’est pas rare de voir certains
parmi ces derniers choisir la citoyenneté de leur pays d’accueil, parfois même en reniant
leur nationalité d’origine pour
les personnes dont le pays
d’origine n’accepte pas la double citoyenneté.
J’ai parlé aussi de trois types
d’immigrés : ceux
qui ont trouvé leur
travail idéal peu de
temps après leur
arrivée; ceux qui
lui ont couru
après
pendant
des années avant
de l’obtenir et
ceux qui ont dû
changer de vocation, tant il leur
était
difficile,
voire impossible
d’avoir accès au
travail qu’ils auraient
aimé
exercer. Donc,
le
parcours
n’est pas toujours illusoire,
bien qu’il le soit
souvent pour
beaucoup.
Selon vous qu’est-ce qui
freine l’intégration des immigrants africains au Canada ?
Je ne pense pas que cette
question soit juste valable pour
les immigrés africains. Pour
quiconque vivant dans un
pays autre que le sien, il y a
généralement tant soit peu
une « confrontation culturelle »
: entre la culture de son pays
d’origine et celle du pays d’accueil. Dans ce cas, la réponse
adéquate que l’immigré devrait
apporter à cette situation parfois « conflictuelle » doit être la
solution à cette équation suivante : Comment vivre dans sa
communauté tout en ne s’y enfermant pas et comment s’ouvrir
à
sa
communauté
d’accueil tout en s’y abandonnant pas. Pour y parvenir, il
doit faire une bonne synthèse
des deux cultures. Ce qui va
constituer le point d’équilibre
de cette équation.
Le fait de vivre trop renfermé
dans sa communauté peut
constituer un point d’achoppement à l’intégration d’un immigré dans son pays d’accueil;
une sorte de piège qui peut se
refermer sur lui. Ce qui peut
lui être préjudiciable sur le plan
professionnel, social etc.
D’autres facteurs peuvent
aussi constituer des freins à
cette intégration : la discrimination, l’exclusion et le racisme etc. Ces pratiques vont
souvent faire naître et alimenter le repli identitaire. Parce
que, poussé par l’instinct grégaire, l’immigré va trouver refuge dans sa communauté où
il espère aussi trouver la sécurité. « On ne se jette pas
dans des bras croisés. » disait
Fatou Diome.
A la page 34 du livre, on peut
lire «… des pratiques officieuses sournoises et subtiles qui ne sont rien d’autre
qu’une préférence nationale
déguisée en matière d’emplois… » Que doit-on comprendre ici ?
Par pratiques officieuses sournoises et subtiles qui ne sont
rien d’autre qu’une préférence
nationale déguisée en matière
d’emplois subtiles, j’entends
discrimination, racisme, exclusion etc. Car quand on exclut
ou discrimine, on le fait en faveur d’une personne ou d’un
groupe et forcément au détriment d’un autre. Des cas pratiques existent malheureusement ici, comme peuvent
l’attester les résultats des tests
de la Commission des droits
de la personne et de la jeunesse du Québec publiés le 29
mai 2012. D’après ces tests,
un candidat au patronyme
québécois a au moins 60%
plus de chance d’être invité à
se présenter à un entretien
qu’une personne qui a un nom
à consonance africaine, arabe
ou latino-américaine et le taux
de discrimination est de 35%
dans la province. Ce qui rend
cette question difficile, c’est
qu’il n’existe pas généralement
de preuves matérielles pour
démontrer ces pratiques souvent subtiles.
Si on invite quelqu’un chez soi,
il voudrait lui ouvrir largement
les portes et non les entrebâiller. Cet entrebâillement peut
se faire sur le plan réglementaire, social et surtout dans les
pratiques qui ne sont mentionnées nulle part.
C’est pourquoi, je me dis souvent que les immigrants ont
plus de chances d’être choisis
ou embauchés par les sociétés ou entreprises qui pratiquent des concours et tests
lors de leurs recrutements.
Dans ce cas, la possibilité peut
leur être offerte de démontrer
leur capacité et de prouver
leurs talents et expériences.
Même s’il peut toujours y avoir
au final une entrevue en têteà-tête.
Vous faites un clin d’œil à la
question culturelle des Africains qui semblent avoir un
impact désagréable sur leur
séjour migratoire… Est-ce
vraiment pertinent ?
Je ne pense pas avoir affirmé
quelque part que la question
culturelle des Africains a un
impact désagréable sur leur
séjour migratoire. J’ai parlé de
la question du divorce et de
ses conséquences sur les couples immigrés africains mariés,
de l’éducation de leurs enfants
et d’autres problèmes tels que
la pression, le stress etc.
Quel lien peut-on faire entre
l'écriture et votre parcours
migratoire.
Mon parcours migratoire m’a
certes permis de découvrir et
de comprendre les problèmes
auxquels les immigrés africains en général, sénégalais
plus particulièrement, sont
doublement confrontés : dans
leur pays de résidence et dans
les relations qu’ils entretiennent avec leurs parents et
amis restés dans leur pays
d’origine, bien que le livre soit
loin d’être autobiographique.
Je n’aurais jamais compris
certaines choses, si je n’avais
pas immigré. Donc, le parcours migratoire a été en
quelque sorte le facteur déclencheur, pour la rédaction de
ce livre.
9
Les laurentiens en action
FAMILLES AU CŒUR DE L’ACTION
L
a Maison de l’Enfance
était à Wentworth Nord la
fin de semaine du 11 janvier 2014 dans le cadre de ses
activités Familles au cœur de
l’action. Cinq familles étaient
présentes pour profiter des
joies de l’hiver. Au programme,
glissade, raquette, jeux de ballons, peinture sur neige,
chasse au trésor et bien plus.
Bien que le beau temps n’était
pas au rendez-vous, la pluie
n’a pas arrêté nos 24 participants de s’amuser à l’extérieur.
L’hiver au Québec nous réserve toujours bien des surprises. Du verglas à la tempête
de neige, passant du froid extrême à la pluie, il peut s’avérer
un casse-tête pour nos parents
de s’y préparer. Voici quelques
informations pour passer un
hiver sans souci.
Si on ne sait pas quelle température il fera au cours de la
journée, prévoir plusieurs
couches minces de vêtements
est la solution à favoriser. Ceci
vous permet de rester au
chaud en cas de froid extrême
et de vous changer facilement
fter the March 2012
Mama, I Love You from
where observers assessed her as a fine-tuned singer,
Missy BK has bounced back
with yet another ground-breaking single. “I’d impatiently waited for the next and I’m glad
she has dropped it,” said Marienne, a Missy BK fan we happened to come across in Ohio.
“And, you know what, this one
grips me like nothing ever did,”
she added, referring to My
Baby, Missy’s newest song first
put out for public appreciation
on Sunday January 12 this
year.
An audio version to advertise
My Baby whose official video
released is billed for Saturday
January 25, 2014 has been on
YouTube for a couple of days
with positive reactions from
fans. According to the singer
whom TIPTOPSTARS contacted for updates, all is set to
host the grand video launch in
Montreal where Missy resides
with her family (husband Hillary
and two daughters Mandy and
Serena). “I’m calm and ready
for the event, yet excited be-
A
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si la température grimpe de
quelques degrés. Attention, il
faut se rappeler que des vêtements ou des bottes trop serrés sont à proscrire puisqu’ils
couperaient la circulation sanguine et par conséquent, empêcheraient de
rester au
chaud. De plus, il est important
de couvrir en tout temps la tête
d’une tuque, les mains de mitaines, plus favorables que les
gants, et les pieds de bottes
chaudes et imperméables. En
cas de pluie, il faut prévoir un
manteau imperméable et des
vêtements de rechange si on
prévoit rester longtemps à l’extérieur. Finalement, ne pas oublier son écran solaire, son
baume à lèvre et ses lunettes
de soleil.
Vous avez envie de venir profiter de l’hiver avec nous? Découvrir de nouvelles activités?
Faire de rencontres extraordinaires? Venez-vous joindre à
nous !! Nos inscriptions pour
les sorties familiales des Familles au Cœur de l’action,
sont déjà commencées. Il y a
encore quelques places dispo-
cause I hold My Baby so dear
to my heart,” she explained.
Also speaking to TIPTOPSTARS Editor, Constance Bih
Kimal (Missy’s real names)
said she put in everything to
make My Baby a sellable piece
including her emotions, passion and desire. She indicated;
“I feel fulfilled.” In short, Missy’s
team is ready, so potential
guests can start packaging
their support for the singer
whose ultimate dream is to get
her country to the world stage.
Recorded in the sumptuous
Mich2050 studio in Montreal,
Canada, Missy, upon rising
from an inspirational fit, wrote
down My Baby, now presented
by SCM Production in two
hours. “Then, it took us six
weeks to complete the recording of the four-minute song,”
the 2013 Horizon Nord Sud,
HNSS Excellence Awards best
artist revealed. “Even before I
fully have this song in the market, I keep being caught listening to it over and over and I
think it is thanks to the sound
engineer who did a great job,”
Missy said further.
nibles. Peut-être préférez-vous
discuter tranquillement autour
d’un café? Venez rencontrer
notre intervenante les lundis et
les jeudis matins de 9h à 12h
afin de participer à notre activité des cafés - rencontres. Fi-
Missy BK, a multi-talented artist (radio broadcaster, songwriter, singer and back-up
vocalist) has collaborated with
several renowned musicians
including Meiway and Annie
Anzouer and is said to have
songs to that effect that are
upcoming.
Songs like Set Me Free and
others found in Woman For
Woman (a mixed taped
album she did with eight
women from three different continents) have
propelled the young but
hyper inspired singer
to great recognition.
Perhaps that explains
why Missy secured
nominations
at
some recent highly
rated recognition
platforms such as
the African Entertainment Awards,
Canada and the
Cameroon Academy Awards,
Sonnah recently
held in Yaounde,
Cameroon.
nalement, quelques places
sont toujours disponibles pour
les activités de stimulation parent-enfant le mardi, mercredi
et jeudi. Veuillez prendre note
que toutes les activités offertes
sont gratuites.
Pour plus d’informations,
vous pouvez nous contacter
au 514 333-8989 poste 323
ou encore par notre adresse
courriel :
[email protected]
Détente
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Vous devez remplir toutes les cases vides en ne plaçant les chiffres 1 a 9 qu’une
seule fois par colonnes, une seule fois par lignes et une seule fois par boite de
9 cases.
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HORIZONTALEMENT
1- État des femelles vivipares portant leurs petits - Champion.
2- Célébrités au théâtre - Nid d’un
oiseau de proie.
3- Ensemble des cérémonies - Enregistrer les diverses scènes d’un
film.
4- Préfixe -La plus grande fête
chrétienne - Ricané.
5- Espace sablé - Action d’abattre.
6- Indécision.
7- Pron. pers. masc. - Saint - Orateur grec.
8- Pron. rel. - Ville célèbre par son
carnaval - Aurochs.
9- En usage - Homme avare.
10- Exister - Lettre grecque - Colère.
11- Résultat d’une soustraction Situées
12- Cérium - Allemand - Sélénium.
VERTICALEMENT
1- Qui appartient aux Allemands.
2- Canal - Toute période de cinq
ans.
3- Qui est sans jugement - Interj.
qui exprime la surprise - Irlande.
4- Pron. poss. fém. plur. - Coquille
d’un mollusque.
5- Aluminium - Mouche qui pond
près des narines du mouton Tellure.
6- Partie supérieure du corps humain - Petite quantité.
7- Actions d’isoler.
8- Qui a peu de hauteur - Préfixe
qui signifie ‘’ égal ‘’.
9- Qui sait raconter - Indium.
10- Mettrais au fait d’un art.
11- Mesure agraire - Individus.
12- Calmes - Dans la rose des
vents.
Sans commentaire ...
Eclat de rire
1
Une mère dit à son garçon :
- N'oublie pas que nous sommes sur terre pour
travailler.
- Bon, alors moi, plus tard je serai marin !
2
Savez vous ce que c'est qu'une tomate avec
une cape ?
Réponse : C'est Super-tomate !!!!!!
Et un concombre avec une cape ?
Réponse : C'est un concombre déguisé en
super-tomate...
3
Un petit garcon rentre chez lui et dit à son pere:
- Papa, papa ! Savais-tu qu'on peut avoir des
enfants dans une éprouvette ?
- Je sais, fiston ! J'en ai eu deux dans une
cruche !
4
Nicolas demande à un copain :
- Qu'est-ce que ça veut dire : I don't know ?
Et l'autre répond :
- Je ne sais pas !
5
Une maman moustique prévient ses petits :
- Ne vous approchez jamais des humains, ils
essaieront de vous tuer.
- C'est faux, maman. Hier, il y en a un qui a
passé la soirée à m'applaudir !
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Solutions
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Promouvoir la santé auprès
des familles à Saint-Laurent
Montréal, le 29 janvier 2014 — Depuis quelques années, la santé des familles de
Saint-Laurent est au cœur des préoccupations du Centre Communautaire Bon Courage.
Festi’santé, dont la deuxième édition est prévue pour le samedi 31 mai 2014 au
Parc Gohier de 11 h à 15 h30 dans l’arrondissement Saint-Laurent, est une initiative
menée dans le cadre de la promotion de la santé au sein des communautés.
C'est un événement qui répond au souci de contribuer à bâtir une communauté en
santé, et constitue l’aboutissement d’un processus destiné à favoriser la prise en
charge par la communauté de sa santé.
C’est une occasion pour les familles de s’informer, d’aborder des sujets qui se rapportent de près ou de loin à la santé avec différents professionnels.
Plusieurs exposants, dont des partenaires du milieu communautaire déjà identifiés,
sont attendus pour échanger, rendre plus accessible la santé et créer des liens avec
les populations afin que celles-ci puissent ensuite prendre leur santé en main. Il
s’agit d’amener les familles de Saint-Laurent à découvrir les différents services offerts dans leur quartier, leur ville, leur région.
Depuis 2010, le Centre Bon Courage multiplie les initiatives autour de la sensibilisation sur la santé et la promotion d’un mode de vie sain et actif comme les projets
En camp en santé, Bouger santé, JeunActif, Ainés en santé, Cyclodéfi et des cafésrencontres sur la mammographie, sur le dépistage des cancers, entre autres.
Pour obtenir plus de renseignements
à ce sujet, veuillez communiquer avec :
Tanohé Ludovic N’Doly
Chargé de projets
514-744-0897
[email protected]
Le Centre Communautaire Bon courage de Place Benoît contribue au développement
économique, social et culturel des citoyens de Saint-Laurent.