Fév/Mars 2014 - N° 07/2014 Au coeur de la communauté ... Initiative Ward-Gold LA TOILE D’ARAIGNÉE, UNE CONCERTATION INSPIRANTE p06 www.centreboncourage.org THE LOVE STORY 4TH p04 e Comité logement Saint-Laurent est un organisme de défense des droits des locataires et fait la promotion du logement social. Le comité est très actif dans le quartier Hodge Place-Benoît puisqu’il est préoccupé par certaines situations d’insalubrité. L’organisme a pour objectif d’améliorer les conditions d’habitation des locataires de St-Laurent. L Le Comité logement a une nouvelle adresse! En effet, depuis le 1er décembre 2013, les bureaux de l’organisme sont au 1775 Édouard-Laurin. Prenez note que le nouveau numéro de téléphone est le 514-331-9898. N’hésitez pas à nous joindre! De plus, l’équipe du comité logement s’agrandit. Depuis le mois de novembre 2013, Maria Vasquez accueille Jeanne Ngo Libong dans son équipe. Cette dernière travaille activement dans le quartier Hodge-PlaceBenoit. Elle est donc régulièrement dans les bureaux de la RUI situé au 285 Place Benoit appartement 5. Allez la saluer, elle fera votre connaissance avec plaisir! De plus, elle peut vous aider avec vos questions concernant votre logement et vos droits en tant que locataire. La Régie du logement offre ainsi aux locateurs et aux locataires une base de discussion ayant pour but de faciliter l'entente sur une augmentation de loyer. SERVICES AUX PARTICULIERS À titre d'exemple, en appliquant les nouveaux pourcentages sur les composantes de revenu net, d'entretien, de service, de gestion et d'énergie, la Régie présente des estimations moyennes d'augmentation de base pour 2014. Ces estimations sont obtenues en utilisant les nouveaux pourcentages applicables en 2014 sur chaque catégorie de dépenses, à partir des cas présentés à la Régie du logement en 2012 et 2013. • Achat/vente d’immeuble • Hypothèque-Refinancement-Quittance-Servitude • Testament-Mandat en cas d’inaptitude-Procuration • Procédures non contentieuses (tutelle-curatelle-homologation mandat) • Succession-Testament fiduciaire • Mariage-Union civile-Convention d’union de fait • Avis et conseil juridique SERVICES AUX ENTREPRISES ATTENTION, ces estimations ne prennent pas en compte les spécificités de chaque immeuble. Les dépenses d'exploitation pour un immeuble peuvent justifier une variation de loyer distincte de ces estimations. Il en est de même pour les ajustements attribuables à l'augmentation des taxes municipales et scolaires, ainsi que des assurances. Pour plus d’information veuillez contacter Le comite logement SaintLaurent au 514-331-9898 ou 514-433-4051 • Achat/vente d’immeuble • Hypothèque immobilière ou mobilière • Incorporation-Contrat de société • Tenue des livres corporatifs et des registres • Achat/vente d’entreprise • Bail commercial-Rédaction et négociation de contrat 1150 Boulevard Saint-Joseph Est , Montréal, QC H2J 1L5, Suite 300 Tel : 514-830-1788 - Fax : 514-375-1609 - Courriel : [email protected] Réflexions Ouvrir ses valises ! Tanohé Ludovic N’Doly Les commentaires vont bon train quant aux difficultés de la société québécoise à intégrer les immigrants, particulièrement les communautés noires qui sont, de toute évidence, les mal-logées dans l’échelle sociale de la province. Le profilage racial, le racisme en emploi ou la pauvreté criarde, même s’ils touchent l’ensemble des communautés culturelles vivant au Québec, il n’en reste pas moins que les communautés noires semblent le plus souffrir de ces fléaux. e fait, environ 30 000 personnes arrivent chaque année dans la province francophone du Canada, de partout à travers le monde, qu’elles soient francophones, anglophones, hispanophones, lusophones, arabophones... Elles sont reçues avec toutes les convenances, informées de toutes les alternatives envisageables dans la province, bien des fois logées, nourries, éduquées pour leur propre mieux être. Mais alors, comment arrive-ton dans un tel contexte, à une marginalisation voulue ou non dans une société aussi sensible aux difficultés des autres et si généreuse ? Une des réponses esquissées sur la question vient de monsieur Francis Essebou, ex-rédacteur en chef du journal Diaspora, un mensuel dédié à la diaspora d’Afrique et des caraïbes de l’espace francophone. En 2002, lors d’un panel portant sur la question de l’acquisition de la citoyenneté canadienne, il faisait le constat selon lequel, les Noirs, et plus particulièrement les Africains ne semblaient point prêts à faire le deuil de leur passé, quoiqu’ayant choisi d’élire domicile au Québec. Toute initiative dans ce sens était plutôt perçue comme une assimilation, voire un dépouillement culturel. «Comment arrive-t-on psychologiquement et sociologiquement à intégrer une société, si on ne manifeste aucun intérêt à prendre part aux débats qui font et défont son histoire ? Comment vit-on sa citoyenneté dans un pays où l’on se refuse au droit élémentaire de tout citoyen, celui d’être partie intégrante de son développement», s’est interrogé monsieur Essebou. Pour lui, au-delà des considérations liées aux équivalences des acquis académiques, à la réticence des ordres professionnels ou encore à l’intransigeance de certains employeurs, bon nombre d’immigrants font leur propre malheur. Car ils n’arrivent pas à pleinement vivre leur citoyenneté canadienne. Ils ne parviennent pas à détacher leur valeurs culturelles pourtant bien accueillies dans la société d’accueil, des droits et devoirs qu’ils sont appelés à exercer. D Tribune laurentienne de la diversité 155 Place Benoît, Bureau 2 Saint-Laurent, QC H4N 2H4 Rédaction Tél.: 514 744 0897 Publicité Tél.: 514 744 0897 Editeur Par ailleurs, il s’étonne que bien des immigrants dénoncent les annonces canadiennes sur l’immigration comme des propagandes de “vendeurs de rêves”. Le Québec, vendeur de rêves ! Selon des témoignages recueillis auprès de certains immigrants, il ressort que les séances d’informations pour encourager les candidats à l’immigration à choisir le Canada et plus précisément le Québec, s’apparentent à «désolée chérie, je t’ai vendu du rêve». Fraîchement arrivée dans la province, Nafissatou Niang qui a participé à plusieurs présentations du gouvernement du Québec avant de prendre sa décision de s'installer ici, croit que cette "propagande" de "vendeurs de rêves" peut s’expliquer par le fait qu’il est fait un large portrait des avantages à immigrer au Québec. «Des salaires de rêve, en passant par le management "super social", les aides pour les enfants au grand calme légendaire des Québécois, tout y est pour nous attirer dans ce nouvel eldorado. Un lieu sécuritaire pour nos enfants et une société dans laquelle nos compétences sont reconnues et rémunérées à leur juste valeur», raconte-t-elle. Que demander de plus quand on est en quête de mieux-être pour sa famille ? Seulement, ce tableau aux allures de plage au sable fin et d'aurores boréales comporte quelques ombres non négligeables. Il est aussi connu que bon nombre d'immigrants francophones choisissent le Québec car on y parle français. Ce qu'on omet de leur préciser cependant, c'est que cette affirmation est de moins en moins vraie, car pour la majeure partie des emplois disponibles, la maitrise de l'anglais est un critère important de sélection et peut être même un frein à certaines recherches d'emploi. On fait également l'impasse sur la fameuse expérience québécoise que l'on ne peut acquérir qu'en faisant des boulots alimentaires ou du bénévolat le temps de "connaître la société québécoise". «Il est vrai qu'intégrer directement à son arrivée une grande banque de la place en tant que conseiller financier, métier que l'on a exercé pendant plus de 10 ans dans son pays d'origine ne permet pas d'avoir une vision globale du pays. Du moins c'est ce que l'on veut nous faire croire, cela peut être vrai pour certains domaines mais pas tous», poursuit-elle. Les différences au niveau des permis de travail qui contraignent certaines catégories d'immigrants à rester avec le même employeur durant toute la validité de leur visa de travail sous peine de quitter le territoire, avec bien sûr comme effet beaucoup d'abus en matière des normes du travail. Les équivalences de diplôme avec leurs lots de surprises (lenteur au niveau du processus, non reconnaissance de certains acquis...). Et bien sûr sans oublier la contre partie financière du processus d'immigration qui ne cesse d'être revue à la hausse d'année en année et les nombreuses conditions d'éligibilité qui changent au gré du MICC. «Immigrants, nous avons besoin de vous, mais il faut payer pour être sélectionné!!!» Dès lors, un sentiment de "tromperie" et de méfiance peut s'installer dans les esprits. La liste serait longue à dérouler pour décrire ce rêve enchanteur dans lequel beaucoup d'aspirants à l'immigration tombent dans le seul but d'améliorer leurs conditions de vie. L'idée n'est pas de généraliser mais il serait quand même malhonnête d'expliquer cette difficulté d'intégration au seul fait que certains des immigrants n'ont pas "ouvert leurs valises". L’ex-premier ministre, Jean Charest, avait d’ailleurs évoqué, les attentes des immigrants qui ne correspondaient pas à la réalité du terrain. « Trop de perceptions de ces immigrants ayant choisi le Québec comme destination sont souvent réduites au désespoir», avait-il confié en conférence de presse aux médias ethniques, lors du colloque sectoriel de son parti, en octobre 2006. Il avait donc promis en son Centre Communautaire Bon Courage Coordination Tanohé Ludovic N’doly Infographiste Mondher Souiai temps des sessions d’information pour expliquer, autant que possible, tout ce qui entoure la vie au Québec; ses avantages et ses inconvénients. C’est en effet, une façon de voir les choses. Mais que faiton de ceux qui sont déjà là et qui se plaignent d’être des laissés pour compte ? L’eldorado d’hier est devenu la cage des misères pour des personnes qui, pour la plupart, ont dû abandonner leur emploi et parfois un poste de haute responsabilité pour cette aventure de rêve. Comment réussir à faire de ce pays, « leur nouveau chez eux » ? Quoi faire pour bénéficier, au même titre que toutes les autres communautés présentes dans la province de l’énorme potentialité que regorge cette terre d’accueil et de toutes les opportunités qu’elle offre ? «Ouvrir ses valises» suffirait-il vraiment à combler le fossé d’inégalités dont sont victimes nombre d’immigrants dans la belle province ? C’est là tout un défi à relever pour le Québec qui en a les moyens et peut-être la volonté politique… 3 Votre histoire THE LOVE STORY 4TH Jane Kouka-Ganga The reaction of my family after learning that Dominique had asked me to marry him was radical especially since my response was affirmative. “How can I marry a man whom I dated for so short a time?” My father was enraged. “How could I do this to him?” I was very close to my father. I shared my dreams, future plans and my passion for politics, international affairs and travel with him. He supported my desires to learn French and Spanish and travel abroad. I had travelled a great deal with my family during the summers and with my father on business trips during the academic year. It was very important to him that I see the United States before I travelled overseas. would like to wish my readers a happy healthy New Year! And love throughout the year to receive and give. To continue the love story, I’ll start with the first meeting of my father and my future husband. Dominique went to meet with my father at a prestigious address on Park Avenue, midtown Manhattan. He was overwhelmed with the IBM offices. Anyone would have been taken « aback » by the offices, with a receptionist and secretary gate keepers before he reached my father. The meeting was very stiff and businesslike. When they began to discuss the issue Dominique realized that he should not have come alone for his command of the language prevented him to support the idea of marriage to his daughter. So Dominique asked to meet him with my mother and myself. My father agreed and invited Dominique to meet him at his home in « Teaneck », New Jersey. They both felt that a second meeting would have been successful to convince the other that such a union would not be possible. The discussion not only covered my eventual marriage but also the notion of an eventual trip to Africa. My father was frustrated because Dominique had no other family members to grill about our union. My father employed without our knowledge a security company to investigate Dominique and the life he led in the USA and Europe was not terribly appalled because I knew that Dominique had investigated me. My dad had made arrangement for Dominique to meet with a Columbia University professor of French that was a friend of my father, to evaluate the level of French speaking and knowledge of the classics and French culture, in order to prove his education. The meeting took place on a Friday afternoon around 5 pm in Teaneck. My mother’s issues were about diseases in Africa. She asked « Can you catch a disease without having taken a pill or personal contact? » Did Dominique know that I had a very severe allergy problem that meant I had to have a weekly vaccination? Did Dominique know that I was extremely spoiled? The conversation conti- I 4 nued around my inadvocaries and personal difficulties. We snacked while my mother put together a big meal. But just at the right time possible the door bell rang. It was the chauffeur from the C.A.R. consulate in NYC with lot of gifts for my family from Dominique. A huge fruit basket, a box of gourmet chesses, a case of scotch-shivas Regel, a case of French wine, electronic devices for my younger brother. 3 or 4 perfume bottles for my mother. Half of lamb and goat meat. It was very impressive. We stopped to eat a late supper and began to enjoy ourselves. Luckily it was a Friday night because it was not too late! We talked about Africa nothing customs, nothing was decided however, but the mood was so much better. At midnight Dominique began to talk about us leaving so it got serious again because my father mentioned it was too late for me to go back to my apartment. Nothing had been settled but we continued as if all had been favorably decided. My Multi (I called my mom, Multi) asked about our timeline and Dominique replied January 3rd. I was also shocked because it was so soon. Dominique planned to return home via a cruise in January but he did not say anything about leaving the country at this time, nor a cruise. My mother began to express her concern about all there was to do. It would be impossible to get a white long wedding dress in October. We did not have a church, nor a reception « location ». This is when Dominique shocked me with his plans. During the week while I was busy finishing my semester and packing. Dominique made an appointment for us on Sunday to go to the office of a Manhattan jeweler. He had found a church, a priest and a place for a reception and also a photographer. We just completed a fabulous meal after everyone had received gifts from Dominique, so he continued in a positive manner. My father was shocked because he did not give his approval. He condescendingly explained to Dominique that the father of the bride « customarily » throws the wedding and re- ception, pays for the dress and invitations and photographer. I for the first time saw my future husband’s diplomatic prowess, in spite of his English language skills. He spoke in English and was able to make himself understood. He told us we did not have enough time to go through the rituals. That he had a job waiting for him in Bangui. He admitted to me later that he did not understand the language of my father who spoke purposely in the vernacular and attempted to confuse Dominique. As senior executive for IBM he had a command of English as high as Dominique did in French. They spoke in English and it was very stressful. I had to do a lot of translating because they were sparing. I wanted to please them both. I realized this could never happen. I looked up to my father in such awe of what he conquered to become who he was to date. I admired his overcoming the difficulties getting out of racist Alabama to achieve a Master’s degree in Science and landing a job as the first black executive for IBM during the years 1950. I was pleased to recognise that I found someone who was able to argue with him and spar on an intellectual level. I was falling hard in love. My father was able to recognize that he was losing the heated arguments. So he threw in a towel saying he no longer had anything to do with my nuptial, nor would he be attending. My mind is made up, my dad told us to go ahead without him. I was devastated. However, my mother did shop with me to purchase a dress. It was difficult to find a traditional wedding dress even though we went to wedding boutiques. I settled on a fancy short brocade dress with a jacket. It would have to do… In order to continue the story after my first kiss, it was early Saturday morning, late October. Dominique left my parents home around 2 :30 a.m. My father was enraged when we all realized that the chauffeur who brought gifts was waiting for Dominique outside in the cold in the car all evening. My little brother was screaming how Dominique treated the chauffeur. He was learning how treated the driver in the case, or the servant. In the future we thought to bring the driver inside the house through the garage to rooms he could sit comfortably and even eat. After this drama Dominique went back home in the city (NYC) My Multi, Dad and I went over the details of the evening. My parents missed the point where Dominique and I felt positive and that plans were on going. They went to bed unhappy realizing that they had lost the fight. I called Dominique around 4 :00 a.m. and we began our nocturnal evaluation of the day. We talked about until 7 :00 a.m. ringing off happy, Dominique had received the message of the kiss. I went to my apartment on Saturday afternoon and met Dominique with my friends for dinner and we met Sunday morning and walked to meet with the jeweller. I loved the set of rings that Dominique picked. I immediately accepted to wear my engagement ring. It fit perfectly and I also kept the wedding ring for the ceremony. I was « ecstatic » and we walked to Dominique’s place. I call my girlfriends and parents to explain about the rings. We Talked and updated our lists. It was very difficult for me to go home but I was exhausted and I had so much to do during the week. So we parted Sunday night for a while to accomplish all that we had to do to get married and were leave the country. All of our plans were public now. The entire world recognized that I was on cloud nine. Dominique and I both were waiting for a romantic « citerlube » but we both were afraid of advancing further. We made plans to meet for supper most of the week. Since we always ate with friends, I began to teach about downsizing: We delegated talks to my friends. Everything was moving quickly. My father insisted that I move home to Teaneck until January 3rd. He insisted that I had to hold on « anything » myself until I was married. He could change his mind. Dominique and I thought he would try to work on me and get me to change my mind before January. November went by fast and it and also very slow. I completed my semester of school and moved home. My parents plan- ned an engagement party early December. I was stressed dealing with my father’s negative attitude on a daily basis. His party was on the first Saturday in December in NYC. Close friends and family were invited around 50 people. A big incident happened. On Thursday, Dominique told me he would miss the engagement party because his good friend at the united nation invited him to go to Jamaica for two weeks. He was convinced by his friends to go away and think about the big step he was making. I was hurt and shocked, was the marriage going to be like this? Why did he have to go to Jamaica? I had to answer lots of questions, why did he not take me? So we separated before the marriage. It was torture for me. I went to my father’s big engagement dinner where he was publically able to announce that the future husband went away for two weeks. It was the beginning of heart ache for me. I answered lots of questions and listened all telling me about African men. I could not believe that the continent had one behavior. American men were categorized with one type of behavior, n’est-ce pas ? No one understood my humor and during the meal, I ran to the ladies’ room. Yes I vomited! I could not convince anyone that I was not pregnant. I was fine the next day and I lived until Dominique’s return. He came back rested, missing me and glad he was to marry me. His Jamaican friend was wealthy so they did everything like fly plans, sail, Yatch, horseback ride, car race and of course clubbing at night. He returned to a new woman because I would be giving him my rules. I had a list of things that I would not, could not tolerate in the future. And he was able to give me his list also. The trip was a big success on all counts. It is about mid December and we were inseparable. Christmas was coming and so were the Christmas parties. I was taking courses at the Catholic Church. We picked up our license to marry sent out invitations and planned. It was so exciting. Here we go… To be continued. Les laurentiens en action LES AÎNÉS ET LA PAUVRETÉ UN NOUVEL OUTIL DE RÉFÉRENCEMENT POUR LES USAGERS Le temps des fêtes, partout votre générosité est sollicitée. On pense aux enfants, aux familles, aux plus démunis de notre société. Mais qu’en est-il de ceux qui ont donné toute leur vie? Voici le portrait d’une réalité grandissante d’aînés qui de nouveau doivent travailler pour survivre. l est un âge dans la vie où l’on croit pouvoir se reposer un peu. Dans la vingtaine, on commence à travailler et quand on arrive à la soixantaine, on prend sa retraite pour profiter enfin de la vie ! Cependant, bon nombre d’aînés devront retourner sur le marché du travail afin de subvenir à leurs besoins, la pension étant insuffisante. De vouloir retourner sur le marché du travail est une chose, mais d’y entrer en est une autre. Dans le magasine l’Itinéraire d’octobre dernier le cas d’Alexandre est relaté. Depuis qu’il a 40 ans, ce dernier a beaucoup de difficultés à se trouver un emploi et maintenant, à 55 ans, il doit vivre dans la rue. Certes, tous les cas ne sont I pas toujours aussi désolants, cependant, il faut rester vigilant quant à ce phénomène qui grandit, et qui devient de plus en plus préoccupant. L’itinéraire, vous êtes certainement nombreux à connaitre ce magasine. En effet, il est publié depuis de nombreuses années, et est toujours d’actualité ! On peut le lire sur leur site. Le groupe communautaire l’itinéraire permet aux gens marginaux, en proie à des problèmes de toxicomanie ou vivant dans la rue, d’avoir un emploi. Des camelots les vendent sur différents coins de rue de Montréal. L’itinéraire parle de problématiques qui concernent les gens vivant L dans la rue, mais surtout leur permet de s’exprimer en écrivant des articles sur leurs parcours parfois semés d’embûches, mais surtout plein de résilience. Vous êtes encouragés fortement à trouver le camelot de l’itinéraire le plus proche de chez vous, le magasine ne coûte que trois dollars, ainsi, vous encouragez un organisme communautaire comme le nôtre ! Pour plus d’information, allez au www.itinéraire.ca ! Jeanne Lachance LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE ? L'AFFAIRE DE TOUS ! a quatrième édition des Journées de la persévérance scolaire de Montréal débute le 10 février prochain. Cet événement à pour but d'encourager les acteurs du milieu scolaire et la population à « célébrer la persévérance et la réussite scolaires des jeunes montréalaises et montréalais». Organisées à travers tout le Québec, ces journées sont coordonnées par Réseau Réussite Montréal depuis 2011. Durant ces journées, des organisations engagées, des parents et des jeunes se retrouvent autour d'activités qui L visent à encourager ces derniers à persévérer dans leurs études afin de leur démontrer que la communauté les soutient dans leurs efforts. C'est également l'occasion de sensibiliser la société sur l'importance d'accompagner nos jeunes dans leur parcours scolaire, leur épanouissement et leurs efforts vers la réussite. L'école, les professeurs et les parents sont les premiers acteurs auxquels on pense lorsque l'on évoque la scolarité des jeunes. Mais le sujet de la réussite scolaire est en réalité l'affaire de tous. Elle incombe tout autant à la famille e Centre Communautaire Bon Courage présente son tout nouvel outil pratique et simple d'utilisation. Qu'est ce que cet outil? Il regroupe tous les partenaires du Centre Communautaire Bon Courage afin d’apporter toutes les informations dont les usagers ont besoin et ce à différents niveaux (logement, loisirs, scolarité, etc.). L'outil est accompagné de fiches pratiques numérotées pour chacun des partenaires, ce qui permet d'avoir plus de détails sur chacun d'eux. Sur chaque fiche, figurent les principaux services et activités proposés par la structure partenaire, l'itinéraire pour s'y rendre ainsi que les coordonnées pour les contacter si besoin. A qui est destiné cet outil ? Tous les habitants de Place Benoît et ses environs ainsi que les professionnels du secteur et les partenaires. Dans quel but? Cet outil a été créé de manière à regrouper tous les partenaires du Centre Bon Courage afin de permettre aux usagers de se référer à un organisme plus facilement et selon les besoins. Le but des fiches pratiques étant que chacun reparte avec la fiche du partenaire qui l'intéresse. Avec cet outil, l'usager gagne élargie, le milieu communautaire, les associations et organismes qui travaillent activement auprès des jeunes. Les activités artistiques, sportives, éducatives et ludiques sont en effet autant de moyens d'expression et d'apprentissage. Elles permettent aux jeunes de développer leur confiance et leur estime de soi, leur combativité mais aussi leur imagination, leur ouverture d'esprit et leur sociabilité. Toutes ces qualités leurs seront précieuses dans leur parcours scolaire, car un jeune qui réussit est avant tout un enfant épanoui ! ALISSA ET FATIMA ! es quatre derniers mois, le Centre Bon Courage a accueilli dans ces murs deux étudiantes en travail social de l'Institut Méditerranée de Formation et de recherche en travail social de Marseille, Fatima Gouachemi et Alissa Boufeldja. Venues réaliser un stage au Québec pour y dé- C en autonomie et peut se guider tout seul bien que les employés du centre restent tout de même disponibles pour toute question! Pour toute information supplémentaire sur le nouvel outil de référencement du centre, venez nous rencontrer! Toute l'équipe se fera un plaisir de vous présenter ce nouveau dispositif fort pratique créé par les stagiaires Alissa et Fatima! BOUFELDJA Alissa & GOUACHEMI Fatima couvrir de nouvelles techniques en intervention sociale, elles ont pu partager des moments privilégiés avec des jeunes, des familles et des aînés de Place Benoît. Enrichies de cette belle expérience, elles retournent à présent terminer leur formation à Marseille. Nous leur souhaitons bon vent ! P.V. Pierrette Vlavo 5 Initiative Ward-Gold LA TOILE D’ARAIGNÉE, U N E C O N C E R TAT I O N I N S P I R A N T E Tanohé Ludovic N’Doly La toile d’araignée, c’est l’image choisie par un groupe d’organismes de Mercier-Est pour illustrer, depuis 2007, les actions concertées qu’ils mènent en faveur des populations défavorisées de ladite localité. L’Antre-jeunes, la Maison des Familles, Le Chez Nous de Mercier-Est, et le Sésame, sont heureux de semer le bonheur dans les habitations à loyer modique (HLM) considérées comme des zones à multiples problématiques. La mise en commun d’efforts acharnés et de petits défis a permis en effet de redonner confiance à nombre de résidents de Dupéré, Thomas-Chapais, Honoré-Beaugrand, et Pierre-Bernard, annihilant progressivement la peur au quotidien de citoyens vivant des situations difficiles, durement éprouvés par l’isolement et la précarité, signes d’une pauvreté génératrice de souffrance. Cette expérience à effet «boule de neige» est un apprentissage de longue haleine qui inspire bien d’autres organismes parmi lesquels le Centre Communautaire Bon Courage de Place Benoit dans l’arrondissement SaintLaurent, parce qu’elle a le mérite de transformer une multitude de fibres fragiles, encombrantes, et même parfois effrayantes en un maillage de câbles salvateurs. n effet, signes vivants de la compassion humaine, les organismes communautaires, aidés de bénévoles dévoués sont constamment à pied d’œuvre pour témoigner leur solidarité aux personnes sans-abri, sans défense ou vivant dans l’isolement. Trop de gens en effet connaissent bien souvent des moments d’angoisse liés à l’appauvrissement. Et nul n’est épargné. Enfants, jeunes, personnes âgées ou des familles entières se retrouvent à manquer parfois de tout. Des difficultés engendrant malheureusement une mélancolie invisible qui s’étend sur les lieux où le bonheur s’est enfui. Et la propension merveilleuse à se mettre au service des populations démunies dans Mercier-Est relève de quatre organismes dont trois plus enclins à agir ensemble pour redynamiser le milieu, sachant qu’il y a des besoins dans les HLM. Ce sont bien entendu Le Chez-Nous de Mercier-Est qui s’occupe des aînés, avec une intervenante en HLM à PierreBernard et Honoré-Beaugrand. La Maison des familles de Mercier-Est qui fournit de son côté trois intervenants de maison de jeunes pour les 6-12 ans basés à Thomas-Chapais, et L’Antre-jeunes avec une intervenante qui rejoint les résidents de Thomas-Chapais et Dupéré. Ces organismes soucieux du mieux être des résidents en difficulté de leur localité, mettent ensemble leurs ressources pour les aider à se tisser leur destin. Car, d’un œil plus avisé, François Mauriac déclare que « nous tissons notre destin, nous le tirons de nous comme l’araignée sa toile ». Sortir les populations de l’ornière, voilà donc le sens de l’amitié autour du projet «Toile d’araignée» dans Mercier-Est. Et cette collaboration qui rassure les populations autant qu’elle séduit les partenaires locaux et ceux de la ville de Montréal dure depuis neuf ans maintenant. L’immensité des besoins primaires auxquels E 6 sont confrontés les résidents des HLM dans Mercier-Est a ouvert la voie à une réflexion que ces organismes ont bien voulu mener à voix haute. L’objectif étant de rendre les ressources plus accessibles pour les résidents grâce à une coordination efficace des actions sur le terrain. Le Chez Nous de Mercier Est «Le Chez-nous c’est chez vous». Ainsi se présente cette grande famille d’aînés qui a pour mission de susciter l’entraide et briser l’isolement des personnes de 55 ans et plus de Mercier Est, pour la plupart autonome ou en perte légère nements entourant la promotion de l’action sociale dont les dîners de l’amitié qui permettent aux gens de venir manger un repas complet à prix modique, faire des rencontres et échanger. «Tant qu’à aller manger tout seul au restaurant ils viennent ici pour socialiser et briser ainsi l’isolement», raconte Madame Patricia Charland, directrice de Le Chez Nous de mercier Est. A cela, il faut ajouter les projets spéciaux entièrement portés par les bénévoles. Une contribution à la campagne annuelle d’autofinancement de l’organisme qui s’appuie sur une large implication des mem- quartier pour montrer nos belles femmes. C’était merveilleux. Les femmes ont de plus en plus confiance en elles». Le deuxième volet des actions de l’organisme concerne l’entraide. On mesure ici le dévouement des bénévoles qui offrent un service de transportaccompagnement pour des rendez-vous médicaux aux membres selon des tranches horaires de 3 à 4 heures. «Le transport c’est un peu comme la porte d’entrée. Il y a même des gens de 80 ans qui font encore de l’accompagnement. C’est vraiment incroyable ce que les gens font ici pour les autres. Nous sommes d’autonomie. Il leur est offert un espace pour favoriser la socialisation et créer des liens. Avec un peu plus de 700 membres dont 200 bénévoles qui se côtoient au sein de l’organisme, la solidarité devient rapidement une réalité dans le quartier. De fait, trois secteurs majeurs d’activités et de services se dégagent des priorités pour consolider le sentiment d’appartenance des membres au centre communautaire Le Chez-Nous de Mercier-Est. Il s’agit en premier lieu des évé- bres. «Cette année (2013), notre projet spécial a été de faire un salon des métiers d’art parce qu’on avait déjà des tricoteuses qui grâce aux œuvres qu’elles ont proposées, ramassaient de l’argent pour en faire profiter aux personnes les plus démunies», explique Madame Charland, avant de poursuivre : «On a aussi un projet spécial qui s’appelle ‘‘té belle.’’ Les femmes se font prendre en photo avec des thématiques spéciales. Une présentation a été faite avec les aînées du une famille», confie-t-elle. Le téléphone d’amitié, la visite amicale, les souhaits d’anniversaire, la fête des petites douceurs, la distribution alimentaire, le magasin partage… sont autant d’activités qui contribuent à renforcer la socialisation et briser l’isolement des aînés. Le troisième secteur d’activités concerne l’intervention de milieu en logement social soit dans les HLM Honoré-Beaugrand et Pierre Bernard réservés aux aînés. D’où la participation du centre commu- nautaire Le Chez-Nous de Mercier-Est au projet «toile d’araignée». La Maison des Familles de Mercier-Est Sous la direction de Monsieur Sébastien Breton, cet organisme à vocation familiale, logé au 700, rue GeorgesBizet, dans le quartier MercierEst, propose des activités familiales pour les enfants de 0 à 12 ans et pour les parents. Il offre un lieu d’accueil et d’écoute pour les familles avec une approche basée sur le respect, l’échange et l’entraide afin de contribuer à leur mieuxêtre en mettant en valeur leur potentiel. Il contribue à briser l’isolement, à développer les réseaux d’entraide, à créer un milieu de vie pour les familles des secteurs les plus pauvres de Mercier-Est et à favoriser l’enrichissement du rôle parental, la stimulation des enfants et le renforcement des liens familiaux. La Maison des Familles de Mercier-Est revendique environ 500 familles membres et une affluence considérable aux activités qu’elle propose aux enfants et aux parents avec pour résultat, une meilleure qualité de vie aux familles. « On a quasiment eu l’année dernière 18 000 présences à toutes nos activités. Ce qui touche environ 3000 à 3500 personnes différentes. Et les enfants représentent deux tiers des fréquentations de la Maison des Familles du fait de nos activités qui s’étendent sur 4 jours dans la semaine pour eux contre un jour pour les parents», indique monsieur Breton. Une halte-garderie communautaire, l’aide aux devoirs dans les écoles primaires du quartier, la stimulation pour les enfants jusqu’à 5 ans, des ateliers pour enfants, la BD, les arts du cirque, les sorties familiales, les références, les déjeuner-causeries, les minis formations pour les parents sont autant d’activités ouvertes aussi bien dans le domaine Initiative Ward-Gold culturel, scientifique que sportif pour soutenir les familles au quotidien afin de favoriser le regroupement des familles et briser l’isolement. La Maison des familles de Mercier-Est participe au projet toile d'araignée, qui vise à intégrer les actions de divers organismes du quartier afin d'améliorer les conditions de vie des résidents des quatre HLM du secteur. Ses efforts permettent de favoriser la socialisation, développer des techniques de résolution des conflits, stimuler la créativité, améliorer l’estime de soi, favoriser l’apprentissage scolaire dans les HLM Thomas-Chapais et Dupéré dans le cadre du projet le petit garage. L’Antre-jeunes de Mercier Est Vingt-deux années à offrir une multitude de services aux adolescents du quartier MercierEst, à créer un environnement valorisant afin de leur permettre de découvrir leurs forces, leurs limites et leurs intérêts, à favoriser leurs réussites personnelles tout en développant leur habileté à être en relation avec les autres, à les aider à avoir une meilleure estime d'eux-mêmes, à se sentir mieux dans leur peau. L’objectif est de leur donner les meilleures chances de développer en chacun d’eux, l’ambition de devenir des adultes autonomes. «Notre organisme offre aux jeunes de Mercier-Est des occasions de réussite, des possibilités d’apprentissage et des perspectives additionnelles de développement de soi. Notre manière d'intervenir tend à prévenir les problèmes de comportement ou d'isolement plus graves », confie Julie Ouellet, directrice générale de l’Antrejeunes de Mercier Est. Parmi les différents programmes de l’Antre-jeunes, figure le travail de rue qui consiste à faire de l'intervention préventive à l'extérieur des installations de l’organisme. Un travailleur social de l’organisme sillonne le quartier, le métro, les lieux fréquentés par les jeunes qui n’utilisent pas les ressources habituelles. Ses interventions portent principalement sur l’écoute, le support aux jeunes et des références. Dans le cadre du soutien en milieu scolaire, L’Antre-jeunes lutte contre le décrochage scolaire, fait de la prévention à la toxicomanie à l’Académie Dunton et à l’école secondaire de fille, Louise-Trichet, de même que des animations et la prévention de la prostitution. L'Antre-Jeunes est un organisme sans but lucratif qui opère une maison de jeunes fréquentée par des adolescents âgés de 13 et 17 ans de Mercier-Est. Sa particularité est de posséder un studio de musique et d’enregistrement audio, ou les jeunes peuvent pratiquer leur musique. Ils ont des instruments à leur disposition… Tandis qu’au garage des jeunes, l’intérêt des adolescents est plus orienté vers le sport. On y trouve donc, un local de mise en forme avec tous les équipements; tapis roulants, elliptique, les poids, vélo stationnaire… Il y a aussi l’équipement de boxe. «On fait aussi de gros projets comme aller à New York par exemple, parce qu’il y a parmi les jeunes, certains qui n’étaient jamais sortis de l’île de Montréal. On parle de ce qu’ils veulent faire, ou on leur fait découvrir des choses qu’ils aimeraient ou dans lesquelles ils seraient bons. Et les résultats sont probants. Au dernier colloque du ROCAJQ, il y a une jeune fille qui a été honorée. Elle est partie tellement de loin en termes de défis et de difficultés. Elle a fait un retour aux études, puis est allée en appartement», se réjouit-elle. L'Antre-Jeunes de Mercier-Est est partenaire du projet La toile d'araignée. Son programme d’intervention du milieu dans les HLM familles de ThomasChapais et Dupéré est piloté par Madame Chiraze Borgi qui veille depuis un peu plus de 4 ans maintenant au bon fonctionnement des projets de réinsertion des personnes en situation difficile. De fait, la pertinence du projet de la toile d’araignée réside dans le fait qu’il porte en soi, le rattachement et l’attachement de plusieurs organismes partenaires donc diverses compétences pour l’amélioration des conditions et de la qualité de vie dans les habitations à loyer modique. «On met en commun ce qu’on a chacun avec des clientèles différentes, avec des réalités différentes aussi, mais il y a plusieurs points sur lesquels on se rejoint, particulièrement au niveau des familles et des aînés parce qu’ils se côtoient, ils vivent dans le même quartier», souligne Madame Patricia Charland de Le Chez-Nous de Mercier-Est. Et selon Madame Chiraze Borgi, l’intervention dans le milieu des HLM est essentielle pour des personnes trop souvent victimes d’abus, ou confrontées à des problèmes soit d’isolement, d’alcoolisme, de santé physique ou mentale. Les difficultés que rencontrent les familles nombreuses ou monoparentales sont aussi considérables. Le travail sur le terrain requiert donc une constance dans l’accompagnement, le soutien apporté aux résidents et parfois une intervention individuelle. Il n’est pas exclu que l’intervenant se trouve à gérer des situations de crise, des conflits de famille ou de voisinage qui perdurent et nuisent à la qualité de vie des gens, ce qui provoque bien entendu du stress, et de l’anxiété. Cela peut même conduire à des situations de violences qui nécessitent l’intervention de la police… Il y a donc beaucoup de médiation et de référence à des personnes ressources. L’important est d’être capable de bâtir des ponts au sein des familles, entre les résidents et les organismes du quartier selon les besoins, ou les diriger vers les bonnes ressources. «On s’est dit qu’il y a trop de besoins, on ne peut pas se mettre des œillères, il faut donc faire quelque chose. Il y avait une bonne raison de tisser des liens entre les organismes pour que les résidents prennent leur place dans le quartier, qu’ils se sentent accueillis dans chacun des organismes et que jeunes, enfants et adultes utilisent tout ce qui est mis en place pour les soutenir dans leur prise en charge dans leur milieu de vie», renchérit madame Julie Ouellet, directrice générale de l’AntreJeunes de Mercier Est. La toile d'araignée est en fait une fondation certes parsemée de crevasses et d’imperfections nuancées, mais qui permet aux citoyens de forger leur chemin vers la responsabilisation. Elle possède la flexibilité nécessaire pour contourner les obstacles… Le plan d’action en cours en ce moment permettra à chacun des partenaires du projet la toile d’araignée de clarifier son rôle. Chacun à une vision et un langage qui lui est propre, mais l’objectif est commun. Les grandes lignes sont déjà pas mal toutes mises, c’est de savoir qui va faire quoi et parmi tous les besoins, lesquels doivent être priorisés cette année. Cette réflexion va s’étendre sur les trois prochaines années. Pour faire face aux énormes défis des acteurs du milieu, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l’isolement dans les HLM de Mercier-Est, les organismes donnent tous de la même voix. Ils dénoncent la menace du financement non récurrent qui tend à affaiblir le travail abattu sur le terrain par l’ensemble des organismes impliqués dans le projet et plaident pour un engagement durable de la part des bailleurs de fonds afin que la justice sociale ne soit pas qu’une vue de l’esprit dans Mercier-Est. 7 Les laurentiens en action L'AMOUR, C'EST QUOI ? Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ? Qui ne se rappelle pas avoir effeuillé la marguerite cherchant à vaincre l'affreux doute quant à l'amour du ou de la bien-aimée ? Qui ne se rappelle pas les émotions du premier amour naissant à 12, 14 ou 16 ans? Comment la proximité de l'élu(e) pouvait nous faire chavirer et rêver pendant des heures... avant même de lui avoir adressé la parole ? Nous étions en amour avec l'Amour. a première sortie, le premier baiser, la première promesse, la première caresse, le premier projet rêvé à deux. Il était tellement merveilleux ; elle était tellement belle ; rien n'existait plus sans lui ; l'avenir n'était pas possible sans elle. Notre amour était pur et éternel. Nous transformions le monde, avions les plus beaux enfants et nous vivions heureux. Rien ne pouvait nous arrêter. Sauf... La première peine d'amour. Que de pleurs et de sanglots ! Comment a-t-il pu me faire cela ? Jamais, je n'aurais imaginé qu'elle puisse être comme ça. Quel grand vide crée la première peine d'amour ! Que de mal au ventre et à l'estomac la perte de l'être aimé peut susciter. Quelle déprime ! Et juste avant de sombrer complètement, voilà qu'arrive... un nouvel amour. Nous nous rappelons toujours avec nostalgie nos premières amours d'adolescence. Et comment l'apprentissage de l'amour a pu être parsemé d'embûches, mais aussi de plaisirs et de joies indescriptibles. Jusqu'au moment où enfin la perle rare arrive et qu'on fasse le grand saut : on se promet de s'aimer toujours, pour le meilleur et pour le pire. Cependant, d'après les statistiques officielles, seulement 2 couples sur 10 confirment la conclusion des romans ou films d'amour: ils se marièrent, eurent de nombreux enfants et vécurent heureux? Nous connaissons tous des couples complices qui s'aiment depuis leur adolescence, qui ont étudié ensemble, qui ont de beaux enfants et qui semblent faits pour passer le reste de leur vie ensemble. Mais nous connaissons plus de couples qui, oh ! surprise, ont divorcé. En fait, 5 mariages sur 10 actuellement, selon les chiffres de l'Organisation Mondiale de la L 8 Santé, aboutissent au divorce. Et les trois couples qui restent ensemble, pour le meilleur mais surtout pour le pire, ne se parlent plus ou s'engueulent jusque dans les résidences pour personnes âgées. Qu'est-ce qui fait la réussite des couples qui marchent et passent à travers les années ? Y aurait-il une formule magique ou miracle à la portée de tous ? Qu'est-ce qui fait que certains ne semblent jamais avoir de problèmes avec leurs amours et que d'autres semblent toujours prêts à se suicider ou à déprimer après une peine d'amour ? Des gens paraissent heureux, avec ou sans partenaires stables ; d'autres s'accrochent au premier venu ou à la première qui ne sait dire non. On a beaucoup écrit sur les difficultés de l'amour. Des centaines de livres démontrent jusqu'à quel point l'amour est souvent consommé comme une drogue, et évidemment lorsque la drogue fait défaut, arrivent les symptômes du manque, physiques et psychologiques. Mais qu'est-ce que l'amour ? On dit que l'amour est une émotion. Le petit Robert nous dit qu'une émotion est : un mouvement, une agitation, une réaction affective, en général intense. L'amour serait donc un mouvement vers quelqu'un. Comment deux personnes en mouvement, l'une vers l'autre et dans leur vie respective, peuvent-elles faire durer ce mouvement réciproque à travers les vicissitudes de la vie à deux ? À mon avis, il existe trois conditions essentielles à la pérennité de l'amour : l'admiration, le rêve et le désir sexuel. Et ces trois composantes doivent être canalisées vers la même personne. Et réciproques. Et stables. Mais pas nécessairement dans l'ordre : le désir peut naître de l'admiration ou vice-versa. Je ne peux aimer quelqu'un que si je l'admire et que je me sente admiré par ce quelqu'un. L'admiration est un sentiment de joie et d'épanouissement devant ce qu'on juge beau ou grand (petit Robert). Il n'y a de l'amour que dans le respect. À partir du moment où l'on se crie des bêtises, on hypothèque sérieusement l'amour. On peut ne pas être toujours d'accord sur l'éducation des enfants, la façon de dépenser l'argent (ce sont là les deux principales sources de désaccord)..., mais on doit toujours être d'accord sur le fait que l'autre est une personne humaine unique et digne de respect et d'admiration. N'oublions pas que deux amants sont aussi deux ennemis intimes... qui se doivent respect. La baisse de l'admiration est parallèle à la baisse de l'amour. D'où l'importance de rester debout devant son partenaire. Deux personnes qui s'aiment partagent les mêmes projets, les mêmes rêves ; ce sont deux complices qui complotent ensemble leur avenir : l'achat de la première maison ou de la première voiture, l'arrivée du premier enfant et des suivants, les succès professionnels de l'un ou l'autre, l'implication sociale, les vacances, la retraite... Encore là, les rêves individuels ne sont pas nécessairement les mêmes et ne doivent pas nécessairement se subordonner aux rêves du couple, mais à partir du moment où les rêves personnels prennent le dessus, ou encore à partir du moment où je me surprends à rêver avec un(e) autre, la fin du rêve commun est proche. Tout couple est basé sur deux personnes autonomes possédant leurs pro- pres projets respectifs. S'aimer, c'est rêver ensemble de choses possibles. Évidemment, l'amour est basé sur l'attraction physique mutuelle. Tellement que l'acte d'amour désigne les relations sexuelles. Qu'y a-t-il de plus merveilleux que de faire l'amour avec l'être aimé ? Aimer quelqu'un, c'est vouloir se coller, se toucher, se caresser, s'interpénétrer, se fusionner. Mais, c'est aussi entretenir son désir et le désir de l'autre en conservant une certaine distance. Tu n'es pas moi et ne je suis pas toi. Un plus un ne fait pas un, mais trois, i.e. toi, moi et nous. Les coups de foudre ne peuvent survivre à la passion, car la fusion totale tue le désir. Je désire seulement ce que je n'ai pas, pas ce que je possède. Tu existes aussi en dehors de moi et j'existe en dehors de toi. La distance est nécessaire au désir et permet au rapprochement de se transformer en plaisir. Est-ce à dire qu'une difficulté sexuelle ou une perte de libido signifie une perte d'amour ? Parfois, mais pas toujours. C'est toutefois un indice qu'il se passe quelque chose chez l'un ou l'autre ou dans la dynamique du couple dont le couple doit s'occuper au plus tôt s'il veut survivre. Besoin d'être seul, de parler, d'être écouté, de partir ensemble loin des enfants et du travail, de se reposer, de trouver un nouveau rêve commun, de retrouver l'être admirable que je suis et que l'autre est, de réajuster nos mouvements respectifs et de couple. Il est vrai que le cœur a des raisons que la raison ne connaît pas, mais la raison peut enseigner au cœur la Encadré L'amour, c'est : Offrir des fleurs sans raison. Aimer l'autre, surtout démaquillé. Faire le petit quelque chose qui fait la différence entre être bien et être très bien. Mettre son nez dans l'oreiller de l'autre lorsqu'il est parti. Accepter l'importance d'une distance temporaire. Trouver agréable de faire la vaisselle parce qu'on est ensemble. Savoir rigoler ensemble, l'un de l'autre. Téléphoner, dire je t'aime, et raccrocher. Effleurer l'aura de l'autre, sans le toucher physiquement. Se voir avec de nouveaux yeux. Prendre le rasoir de l'autre sans se faire chicaner. Et pour vous, c'est quoi, l'amour ? Yvon Dallaire, psychologue et sexologue direction à prendre et comment reconnaître les indices précurseurs de l'essoufflement de l'émotion. L'amour durable, on ne le répètera jamais assez, est fait de passion et de raison, de cœur et de tête. Vivre à deux n'est pas un comportement instinctif. Nous devons apprendre à vivre à deux, tout comme nous avons appris à marcher, parler, écrire, faire de la bicyclette, conduire une voiture, faire notre métier, etc. Mais... où sont les professeurs ? Les laurentiens en action L’énigmatique Clé Sur L’immigration Lorsqu’on parcourt le livre, la première chose qui vient à l’esprit c’est que le séjour des immigrants africains au Canada est provisoire, voire illusoire. Est-ce exact ? Je ne pense pas avoir dit directement ou indirectement que le séjour des immigrants africains au Canada est provisoire, voire illusoire. Il ne faudrait pas ranger loger tous les immigrés à la même enseigne, car ils ont différents parcours et différents profils. En outre, les raisons qui les ont poussés à quitter leur pays sont différentes. Elles peuvent être politiques, sociales, environnementales et économiques. Même si, je le pense bien, les raisons économiques sont les plus fréquentes. Leur retour au bercail dépend généralement de la réalisation totale ou partielle des objectifs qu’ils s’étaient fixés au moment de leur départ. Autant les raisons du départ sont différentes autant les motifs du retour peuvent l’être. Il faut toutefois signaler que tous les immigrés ne retourneront pas pour des raisons multiples et variées. Quelques exemples : certains ne vont pas rentrer, parce qu’ils auront peur d’affronter les regards et les jugements portés à leur encontre dans leur pays d’origine. Car leur immigration n’aura pas été une réussite. D’autres vont choisir de vivre et de rester de leur pays de résidence pour s’y installer pour toujours, parce qu’ils y ont trouvé tout ce qu’ils étaient venus chercher. Il n’est pas rare de voir certains parmi ces derniers choisir la citoyenneté de leur pays d’accueil, parfois même en reniant leur nationalité d’origine pour les personnes dont le pays d’origine n’accepte pas la double citoyenneté. J’ai parlé aussi de trois types d’immigrés : ceux qui ont trouvé leur travail idéal peu de temps après leur arrivée; ceux qui lui ont couru après pendant des années avant de l’obtenir et ceux qui ont dû changer de vocation, tant il leur était difficile, voire impossible d’avoir accès au travail qu’ils auraient aimé exercer. Donc, le parcours n’est pas toujours illusoire, bien qu’il le soit souvent pour beaucoup. Selon vous qu’est-ce qui freine l’intégration des immigrants africains au Canada ? Je ne pense pas que cette question soit juste valable pour les immigrés africains. Pour quiconque vivant dans un pays autre que le sien, il y a généralement tant soit peu une « confrontation culturelle » : entre la culture de son pays d’origine et celle du pays d’accueil. Dans ce cas, la réponse adéquate que l’immigré devrait apporter à cette situation parfois « conflictuelle » doit être la solution à cette équation suivante : Comment vivre dans sa communauté tout en ne s’y enfermant pas et comment s’ouvrir à sa communauté d’accueil tout en s’y abandonnant pas. Pour y parvenir, il doit faire une bonne synthèse des deux cultures. Ce qui va constituer le point d’équilibre de cette équation. Le fait de vivre trop renfermé dans sa communauté peut constituer un point d’achoppement à l’intégration d’un immigré dans son pays d’accueil; une sorte de piège qui peut se refermer sur lui. Ce qui peut lui être préjudiciable sur le plan professionnel, social etc. D’autres facteurs peuvent aussi constituer des freins à cette intégration : la discrimination, l’exclusion et le racisme etc. Ces pratiques vont souvent faire naître et alimenter le repli identitaire. Parce que, poussé par l’instinct grégaire, l’immigré va trouver refuge dans sa communauté où il espère aussi trouver la sécurité. « On ne se jette pas dans des bras croisés. » disait Fatou Diome. A la page 34 du livre, on peut lire «… des pratiques officieuses sournoises et subtiles qui ne sont rien d’autre qu’une préférence nationale déguisée en matière d’emplois… » Que doit-on comprendre ici ? Par pratiques officieuses sournoises et subtiles qui ne sont rien d’autre qu’une préférence nationale déguisée en matière d’emplois subtiles, j’entends discrimination, racisme, exclusion etc. Car quand on exclut ou discrimine, on le fait en faveur d’une personne ou d’un groupe et forcément au détriment d’un autre. Des cas pratiques existent malheureusement ici, comme peuvent l’attester les résultats des tests de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec publiés le 29 mai 2012. D’après ces tests, un candidat au patronyme québécois a au moins 60% plus de chance d’être invité à se présenter à un entretien qu’une personne qui a un nom à consonance africaine, arabe ou latino-américaine et le taux de discrimination est de 35% dans la province. Ce qui rend cette question difficile, c’est qu’il n’existe pas généralement de preuves matérielles pour démontrer ces pratiques souvent subtiles. Si on invite quelqu’un chez soi, il voudrait lui ouvrir largement les portes et non les entrebâiller. Cet entrebâillement peut se faire sur le plan réglementaire, social et surtout dans les pratiques qui ne sont mentionnées nulle part. C’est pourquoi, je me dis souvent que les immigrants ont plus de chances d’être choisis ou embauchés par les sociétés ou entreprises qui pratiquent des concours et tests lors de leurs recrutements. Dans ce cas, la possibilité peut leur être offerte de démontrer leur capacité et de prouver leurs talents et expériences. Même s’il peut toujours y avoir au final une entrevue en têteà-tête. Vous faites un clin d’œil à la question culturelle des Africains qui semblent avoir un impact désagréable sur leur séjour migratoire… Est-ce vraiment pertinent ? Je ne pense pas avoir affirmé quelque part que la question culturelle des Africains a un impact désagréable sur leur séjour migratoire. J’ai parlé de la question du divorce et de ses conséquences sur les couples immigrés africains mariés, de l’éducation de leurs enfants et d’autres problèmes tels que la pression, le stress etc. Quel lien peut-on faire entre l'écriture et votre parcours migratoire. Mon parcours migratoire m’a certes permis de découvrir et de comprendre les problèmes auxquels les immigrés africains en général, sénégalais plus particulièrement, sont doublement confrontés : dans leur pays de résidence et dans les relations qu’ils entretiennent avec leurs parents et amis restés dans leur pays d’origine, bien que le livre soit loin d’être autobiographique. Je n’aurais jamais compris certaines choses, si je n’avais pas immigré. Donc, le parcours migratoire a été en quelque sorte le facteur déclencheur, pour la rédaction de ce livre. 9 Les laurentiens en action FAMILLES AU CŒUR DE L’ACTION L a Maison de l’Enfance était à Wentworth Nord la fin de semaine du 11 janvier 2014 dans le cadre de ses activités Familles au cœur de l’action. Cinq familles étaient présentes pour profiter des joies de l’hiver. Au programme, glissade, raquette, jeux de ballons, peinture sur neige, chasse au trésor et bien plus. Bien que le beau temps n’était pas au rendez-vous, la pluie n’a pas arrêté nos 24 participants de s’amuser à l’extérieur. L’hiver au Québec nous réserve toujours bien des surprises. Du verglas à la tempête de neige, passant du froid extrême à la pluie, il peut s’avérer un casse-tête pour nos parents de s’y préparer. Voici quelques informations pour passer un hiver sans souci. Si on ne sait pas quelle température il fera au cours de la journée, prévoir plusieurs couches minces de vêtements est la solution à favoriser. Ceci vous permet de rester au chaud en cas de froid extrême et de vous changer facilement fter the March 2012 Mama, I Love You from where observers assessed her as a fine-tuned singer, Missy BK has bounced back with yet another ground-breaking single. “I’d impatiently waited for the next and I’m glad she has dropped it,” said Marienne, a Missy BK fan we happened to come across in Ohio. “And, you know what, this one grips me like nothing ever did,” she added, referring to My Baby, Missy’s newest song first put out for public appreciation on Sunday January 12 this year. An audio version to advertise My Baby whose official video released is billed for Saturday January 25, 2014 has been on YouTube for a couple of days with positive reactions from fans. According to the singer whom TIPTOPSTARS contacted for updates, all is set to host the grand video launch in Montreal where Missy resides with her family (husband Hillary and two daughters Mandy and Serena). “I’m calm and ready for the event, yet excited be- A 10 si la température grimpe de quelques degrés. Attention, il faut se rappeler que des vêtements ou des bottes trop serrés sont à proscrire puisqu’ils couperaient la circulation sanguine et par conséquent, empêcheraient de rester au chaud. De plus, il est important de couvrir en tout temps la tête d’une tuque, les mains de mitaines, plus favorables que les gants, et les pieds de bottes chaudes et imperméables. En cas de pluie, il faut prévoir un manteau imperméable et des vêtements de rechange si on prévoit rester longtemps à l’extérieur. Finalement, ne pas oublier son écran solaire, son baume à lèvre et ses lunettes de soleil. Vous avez envie de venir profiter de l’hiver avec nous? Découvrir de nouvelles activités? Faire de rencontres extraordinaires? Venez-vous joindre à nous !! Nos inscriptions pour les sorties familiales des Familles au Cœur de l’action, sont déjà commencées. Il y a encore quelques places dispo- cause I hold My Baby so dear to my heart,” she explained. Also speaking to TIPTOPSTARS Editor, Constance Bih Kimal (Missy’s real names) said she put in everything to make My Baby a sellable piece including her emotions, passion and desire. She indicated; “I feel fulfilled.” In short, Missy’s team is ready, so potential guests can start packaging their support for the singer whose ultimate dream is to get her country to the world stage. Recorded in the sumptuous Mich2050 studio in Montreal, Canada, Missy, upon rising from an inspirational fit, wrote down My Baby, now presented by SCM Production in two hours. “Then, it took us six weeks to complete the recording of the four-minute song,” the 2013 Horizon Nord Sud, HNSS Excellence Awards best artist revealed. “Even before I fully have this song in the market, I keep being caught listening to it over and over and I think it is thanks to the sound engineer who did a great job,” Missy said further. nibles. Peut-être préférez-vous discuter tranquillement autour d’un café? Venez rencontrer notre intervenante les lundis et les jeudis matins de 9h à 12h afin de participer à notre activité des cafés - rencontres. Fi- Missy BK, a multi-talented artist (radio broadcaster, songwriter, singer and back-up vocalist) has collaborated with several renowned musicians including Meiway and Annie Anzouer and is said to have songs to that effect that are upcoming. Songs like Set Me Free and others found in Woman For Woman (a mixed taped album she did with eight women from three different continents) have propelled the young but hyper inspired singer to great recognition. Perhaps that explains why Missy secured nominations at some recent highly rated recognition platforms such as the African Entertainment Awards, Canada and the Cameroon Academy Awards, Sonnah recently held in Yaounde, Cameroon. nalement, quelques places sont toujours disponibles pour les activités de stimulation parent-enfant le mardi, mercredi et jeudi. Veuillez prendre note que toutes les activités offertes sont gratuites. Pour plus d’informations, vous pouvez nous contacter au 514 333-8989 poste 323 ou encore par notre adresse courriel : [email protected] Détente Mots Croisés 1 2 3 Sudoku 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 H H H H H H H H H H H H 2 H H H H H H H H H H H H 3 H H H H H H H H H H H H 4 H H H H H H H H H H 5 H H H H H H H H H 6 H H H H H H 7 H H H H H 8 H H H H 9 H H 10 Vous devez remplir toutes les cases vides en ne plaçant les chiffres 1 a 9 qu’une seule fois par colonnes, une seule fois par lignes et une seule fois par boite de 9 cases. Editions Récré 5 5 3 5 5 5 4 5 52 5 8 H H 5 5 2 5 6 5 5 5 5 53 4 5 H H H 15 5 5 9 8 5 5 5 5 5 5 H H H H H H H H H H H H H 5 3 5 5 8 5 9 5 5 5 5 1 5 H H H H H H H H 9 5 5 5 2 5 5 5 7 5 5 6 5 H H H H H H H H H H H H H H H H H H H H H H 5 5 5 5 5 5 8 5 7 5 5 3 11 H H H H H H H H H H H H 5 5 5 5 5 6 5 5 5 5 7 12 H H H H H H H H H H H H 5 5 2 5 5 1 5 4 5 5 9 5 5 5 6 5 57 5 5 5 2 5 5 4 5 HORIZONTALEMENT 1- État des femelles vivipares portant leurs petits - Champion. 2- Célébrités au théâtre - Nid d’un oiseau de proie. 3- Ensemble des cérémonies - Enregistrer les diverses scènes d’un film. 4- Préfixe -La plus grande fête chrétienne - Ricané. 5- Espace sablé - Action d’abattre. 6- Indécision. 7- Pron. pers. masc. - Saint - Orateur grec. 8- Pron. rel. - Ville célèbre par son carnaval - Aurochs. 9- En usage - Homme avare. 10- Exister - Lettre grecque - Colère. 11- Résultat d’une soustraction Situées 12- Cérium - Allemand - Sélénium. VERTICALEMENT 1- Qui appartient aux Allemands. 2- Canal - Toute période de cinq ans. 3- Qui est sans jugement - Interj. qui exprime la surprise - Irlande. 4- Pron. poss. fém. plur. - Coquille d’un mollusque. 5- Aluminium - Mouche qui pond près des narines du mouton Tellure. 6- Partie supérieure du corps humain - Petite quantité. 7- Actions d’isoler. 8- Qui a peu de hauteur - Préfixe qui signifie ‘’ égal ‘’. 9- Qui sait raconter - Indium. 10- Mettrais au fait d’un art. 11- Mesure agraire - Individus. 12- Calmes - Dans la rose des vents. Sans commentaire ... Eclat de rire 1 Une mère dit à son garçon : - N'oublie pas que nous sommes sur terre pour travailler. - Bon, alors moi, plus tard je serai marin ! 2 Savez vous ce que c'est qu'une tomate avec une cape ? Réponse : C'est Super-tomate !!!!!! Et un concombre avec une cape ? Réponse : C'est un concombre déguisé en super-tomate... 3 Un petit garcon rentre chez lui et dit à son pere: - Papa, papa ! Savais-tu qu'on peut avoir des enfants dans une éprouvette ? - Je sais, fiston ! J'en ai eu deux dans une cruche ! 4 Nicolas demande à un copain : - Qu'est-ce que ça veut dire : I don't know ? Et l'autre répond : - Je ne sais pas ! 5 Une maman moustique prévient ses petits : - Ne vous approchez jamais des humains, ils essaieront de vous tuer. - C'est faux, maman. Hier, il y en a un qui a passé la soirée à m'applaudir ! 5 Solutions Mots Croisés 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 H H P H R H O H M HE H S H S H E H S H E H T E 2 H H E H T H T H E H H R H I S S H 3 HU HR HI H N H E H R H P H S H O H R H T IH 4 HD HE HE HS H S H E H G H A H R H I EH NH 5 H H E H G H S H U H R H H E H F R 6 N H A H G H S H H H S H E H T H I EH RH HH H 7 H H H H U H C H R H U H G H A H H H L H E H S T 8 E H R H S H G H G H U H E H R H E H T G L H H H 9 G HE H S H T H E H S H H A H R H 10 S T H H E H G H N H E H H H S H A H G H E H M H 11 E H E H G H I TH EH MH G H H N H O H T H E H 12 N H E H G H R H E H S H S H E H G H S H H F H U H R H U H E H S E H T H E H E H S H Sudoku 4 1 2 5 7 6 8 9 3 6 7 3 8 9 4 5 2 1 9 5 8 1 3 2 4 6 7 1 8 4 3 2 7 6 5 9 5 3 6 9 1 8 2 7 4 2 9 7 4 6 5 1 3 8 7 4 1 6 5 9 3 8 2 3 2 5 7 8 1 9 4 6 8 6 9 2 4 3 7 1 5 11 Promouvoir la santé auprès des familles à Saint-Laurent Montréal, le 29 janvier 2014 — Depuis quelques années, la santé des familles de Saint-Laurent est au cœur des préoccupations du Centre Communautaire Bon Courage. Festi’santé, dont la deuxième édition est prévue pour le samedi 31 mai 2014 au Parc Gohier de 11 h à 15 h30 dans l’arrondissement Saint-Laurent, est une initiative menée dans le cadre de la promotion de la santé au sein des communautés. C'est un événement qui répond au souci de contribuer à bâtir une communauté en santé, et constitue l’aboutissement d’un processus destiné à favoriser la prise en charge par la communauté de sa santé. C’est une occasion pour les familles de s’informer, d’aborder des sujets qui se rapportent de près ou de loin à la santé avec différents professionnels. Plusieurs exposants, dont des partenaires du milieu communautaire déjà identifiés, sont attendus pour échanger, rendre plus accessible la santé et créer des liens avec les populations afin que celles-ci puissent ensuite prendre leur santé en main. Il s’agit d’amener les familles de Saint-Laurent à découvrir les différents services offerts dans leur quartier, leur ville, leur région. Depuis 2010, le Centre Bon Courage multiplie les initiatives autour de la sensibilisation sur la santé et la promotion d’un mode de vie sain et actif comme les projets En camp en santé, Bouger santé, JeunActif, Ainés en santé, Cyclodéfi et des cafésrencontres sur la mammographie, sur le dépistage des cancers, entre autres. Pour obtenir plus de renseignements à ce sujet, veuillez communiquer avec : Tanohé Ludovic N’Doly Chargé de projets 514-744-0897 [email protected] Le Centre Communautaire Bon courage de Place Benoît contribue au développement économique, social et culturel des citoyens de Saint-Laurent.
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