L'EXPRESS JEUDI 10 AVRIL 2014 10 RÉGION Le trottoir de la rue Jardinière au niveau des numéros 129 à 135. CHRISTIAN GALLEY Au début de la rue du Bois-Noir. DAVID MARCHON LA CHAUX-DE-FONDS Parcourir la ville n’est pas sans danger pour les piétons. Trottoirs casse-tête et casse-pattes CLAIRE-LISE DROZ «J’ai vu des étoiles!» L’autre jour, une jeune Chaux-de-Fonnière a trébuché sur la place du Marché. Conséquence: une cheville foulée. C’était le jour de son anniversaire mais ce n’était pas sa fête... Ce nid-de-poule a été rebouché depuis lors. Une autre Chaux-deFonnière nous a envoyé des photos d’un trottoir défoncé, vers le numéro 130 de la rue Jardinière: les vieilles personnes craignent de se déplacer... La Chaux-de-Fonds compte 120 kilomètres de trottoirs. Or, explique l’ingénieur communal Pierre Schneider, la ville a cela de particulier que les deux tiers des trottoirs appartiennent à des privés. Il y a évidemment des problèmes liés aux ressources, «nous ne sommes ni à Genève ni à Lausanne». La Ville fait pression dans la mesure de ses moyens. Comme moyen incitatif: le Conseil général avait voté en 2011 un crédit de 600 000 francs pour subventionner à hauteur de 40% les travaux de réfection des trottoirs privés. «On est loin de l’épuisement de ce crédit» et d’ailleurs ce subventionnement existait déjà auparavant. Comme moyen de pression, il y a la mise en demeure. «Si nous voyons qu’un trottoir commence à poser des problèmes de sécurité, nous envoyons une lettre au propriétaire», en lui donnant un délai pour effectuer les travaux. Passé ce délai, la commune peut elle-même faire les travaux et les facturer au propriétaire. «Nous pouvons aller jusqu’à l’hypothèque légale.» Et ça arrive souvent? «Pas assez souvent! Nous pour- rions faire mieux, mais cela demande du temps et il faudrait plus de ressources humaines.» Il s’agit de sillonner la ville, à pied ou en vélo, pour savoir où se posent l’Industrie, «nous avons contacté tous les propriétaires riverains», afin qu’ils en profitent pour remettre leurs trottoirs en état s’il y a lieu. mentalités ont changé. «Il yLes a dix ans, il ne serait venu à l’idée de personne de se plaindre car il avait chuté.» JEAN-MARIE CRAMATTE ARCHITECTE COMMUNAL ces problèmes. Et puis il faut écrire des lettres, voir les gens, discuter, «un peu comme pour les impôts!» Par exemple, pour le chantier qui vient de s’ouvrir à la rue de «Quand il y a des travaux, nous incitons les propriétaires à remettre leurs trottoirs à la commune. Un trottoir ne sert pas à grandchose pour le propriétaire, ce serait plutôt une charge, mais il y en a qui sont affectivement attachés à leur bien.» Cela dit, à supposer que les plus de 2500 «bouts» de trottoirs privés soient transférés d’un seul coup au domaine public, «il faudrait compter entre cinq à sept millions rien que pour les frais de transfert», (géomètre, notaire). Et question responsabilité? Précisons que la jeune Chauxde-Fonnière citée plus haut n’a pas porté plainte. Mais le cas échéant? Concernant la commune, «nous ne payons pas forcément dans tous les cas de figure. S’il y a une fissure ou un trou et qu’un passant trébuche, nous n’entrons pas en matière. Les responsabilités sont partagées, les gens ont l’obligation d’être attentifs». Réflexions au Locle Même chose au Locle. «Pour le moment, il n’y a pas de plainte, mais les mentalités ont changé, maintenant il faut un responsable!» commente l’architecte communal Jean-Marie Cramatte. «Il y a dix ans, il ne serait venu à l’idée de personne de se plaindre car il avait chuté.» Au Locle, il y a beaucoup moins de trottoirs privés, et pas de contributions financières, mais les propriétaires sont aussi encouragés à les céder à la Ville. D’autre part, les autorités sont en train de mener une réflexion concernant les trottoirs où les propriétaires pourraient faire une demande de place de parc, mais il est difficile de trouver une loi en la matière, «c’est assez flou». Jusqu’à présent, «les gens sont raisonnables. Ils acceptent qu’il n’y ait pas de parcage, mais il y a de plus en plus de pression». HE-ARC Nouveaux titulaires de bachelors en informatique de gestion et économie d’entreprise. PAPILIORAMA Volée record de diplômés reçue au temple du Bas Une découverte inquiétante Maeva Fleury; Kevin Fleuty; Tania Forer; Simon Frei; Florence Fridez; Talika Gerber; Samuel Greco; Annick Gurba; Elife Hoxha; Karin Jeanneret; Benjamin Jolissaint; Nathanaël Joye; Bryan Kaufmann; Sylvie Kohler; Julie Laissue; Candice Lecomte; Camille Margraitner; Lydie-Clotilde Mboussi-Ngomo; Steve Meschia; Basile Messerli; Marie-Christine Métille Sipan; Yann Michel; Laetitia MinaKüng; Benoît Morel; Géraldine Müller; Charlotte Olving; Asmir Osmanovic; Jenna Pianaro; Arnaud Pisenti; Kamil Polat; Mikaela Radeljic; Sarah Raemy; Madlena Rashoeva; Yannick Rebetez; Laurent Ricchiuto; Ricardo Rivero; Manon Rossetti; Polina Sadovaia; Ugur Sarac; Ken Schindler; Nicolas Schneuwly; Pamela Sever; Cassandre Sieber; Dalibor Skocibusic; Claude Sudan; Lindsey Temple; Linda Toukam; Vanessa Giuseppina Tuzzolino; Luisa Valente; Eric Wildhaber; Tamara Young; Annabel Zermatten; Crystel Zwygart. Bonnes perspectives d’embauche Dans le détail, 91 bachelors of science HES-SO en économie d’entreprise et 16 bachelors HES-SO en informatique de gestion qui ont été remis. «Pour la première fois de l’histoire de la HEG Arc, nous comptons une volée de plus de cent diplômés, dont plus d’une quinzaine en informatique de gestion, des profils actuellement très recherchés sur le marché du travail», s’enthousiasme Olivier Kubli, directeur de la HEG Arc. Lauréats sur le podium pour la photo de famille. SP Marie-Caroline Jobin, diplômée de la Haute Ecole de gestion Arc, aujourd’hui contrôleur de gestion au sein d’une entreprise du Jura bernois, s’est exprimée sur son parcours professionnel depuis l’obtention de son bachelor en économie d’entreprise. RÉD - COMM L'Express, L'Impartial, 10 avril 2014 Bachelor of science HES-SO en économie d’entreprise: Selim Abdelzaher; Agnès Amez-Droz; Karin Amstutz; Marianne Anceaux; Can As; Jonas Augusto; Catia Filipa Barbosa Da Silva; Célia Baume; Claudio Béglé; Jessica Béguelin; Tamayana Béguelin; Valentine Bernasconi; Coralie Bianco; Damiano Biasciano; Charlotte Borruat Lüthi; Manuele Bottazzo; Tayssir Bouchiba; Florian Brun; Maurine Buchli; Fabian Burgunder; Killian Burkhard; David Campisi; Anthony Chapuis; Lauriane Contesse; Céline Cormaci; Anaïs Cuenat; Qendresa Dabiqaj; Pedro Da Silva Calçada; Maria Cristina De Nuccio; Marco Pasquale De Nuccio; Loïc De Sybourg; Khai Trieu Dinh Ngoc; Morgane Donzé; Micaela Dos Santos; Jérôme Dubois; Diane Egger; Luis Espina; Antony Fernandes; Bachelor of science HES-SO en informatique de gestion: Diana Cantoni; Dylan Claude; Vanessa Haab; Fabian Heiniger; Anne-Joëlle Javet; Mathieu Jeandrevin; Bastien Munier; Bertrand Noël; Anne Oppliger; Alain Pagnani; Sébastien Phillot; Mike Romero; Lara Rossi; Myriam Schaffter; Manon Sutter; Sébastien Vermeille. Les gardiens du Papiliorama, à Kerzers (FR) , ont capturé trois geckos léopards (photo) dans l’enceinte du dôme. Problème: ce «lézard» est un prédateur de papillons! Et le Papiliorama ne dispose pas de cette espèce dans ses locaux. Cela signifie que ces geckos ont été relâchés par un ou des visiteurs. L’équipe du complexe de Kerzers tente maintenant de déterminer si les femelles, parmi les trois geckos, ont déjà pondu dans le jardin tropical, ce qui poserait de nouveaux problèmes suite à ce lâcher illégal. Dans un communiqué, le Papiliorama rappelle qu’il s’efforce de bien conseiller les personnes qui souhaitent ne plus conserver leurs animaux exotiques. Et que les lâchers incontrôlés peuvent avoir des conséquences graves sur le bien-être des pensionnaires «officiels» de ce zoo pas comme les autres. RÉD SP La Haute Ecole de gestion Arc a remis vendredi dernier leurs diplômes à 107 lauréats, en présence de la conseillère d’Etat neuchâteloise Monika MaireHefti, cheffe du Département de l’éducation et de la famille. Les 107 nouveaux diplômés sont issus principalement du cantons de Neuchâtel, du Jura bernois et des cantons du Jura, de Fribourg et de Vaud. Ils ont reçu leurs précieux sésames au temple du Bas, à Neuchâtel.
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