Résumé-2ème-session-ordinaire-version publication finale 2014_fr

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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Fitiavana – Tanindrazana - Fandrosoana
---------------ASSEMBLEE NATIONALE
---------------DIRECTION DE LA LEGISLATION
---------------SERVICE LEGISLATIF ET DE SEANCES
PREMIERE LEGISLATURE
RESUMES DES TEXTES ADOPTES
SESSION BUDGETAIRE 2014
21 OCTOBRE 2014 - 19 DECEMBRE 2014
MAI 2012
Vendredi 19 décembre 2014
(Mise à jour : 30 décembre 2014)
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Lois adoptées
N°
Intitulés
Résumés
01
Loi n°2014-022 portant ratification de
l’Amendement de Doha au Protocole de
Kyoto de la Convention Cadre des
Nations Unies sur le Changement
Climatique
L'Amendement de Doha au Protocole de Kyoto sur le changement climatique a
pour objectif de prolonger la mise en œuvre de la convention cadre contraignant
les pays développés à réduire leurs émissions de gaz carbonique à effet de
serre jusqu' en 2020. Cet Amendement porte sur un ensemble de principes et de
recommandations devant guider les Etats concernés à renforcer les
engagements existants en matière d’atténuation des émissions des gaz à effet
de serre.
Séance plénière : 05-11-14
Examen en commission : 29-10-14
02
Loi n°2014-023 autorisant la ratification de
la Convention Internationale de 2001 sur
la Responsabilité Civile pour les
dommages dus à la pollution par les
hydrocarbures de soute (Convention «
hydrocarbures de soute »), adoptée à
Londres le 23 mars 2001
Le but de cette convention est de permettre une indemnisation rapide et
convenable en cas de pollution par les hydrocarbures de soutes.
La pollution doit provenir d’un navire. C’est une notion large puisqu’elle englobe
tout bâtiment de mer ou engin marin quel qu’il soit.
Séance plénière : 05-11-14
Néanmoins, les dispositions de la convention ne s’appliquent aux navires de
guerre ou navires de guerre auxiliaires appartenant à un Etat ou exploités par
lui et utilisés exclusivement à l’époque considérée, pour un service public non
commercial, à mois que l’Etat n’en décide autrement.
Examen en commission : 29-10-14
La pollution doit provenir d’hydrocarbures de soute.
La convention consacre la responsabilité de plein droit du propriétaire de
navire. Toutefois, il y a des cas d’exception.
Il s’agit des cas pour lesquels les conditions d’application de la convention
s’appliquent mais autant le propriétaire du navire va pouvoir écarter sa
responsabilité s’il prouve :
- que le dommage par pollution résulte d’un acte de guerre, d’hostilités, d’une
insurrection ou d’un phénomène naturel de caractère exceptionnel, inévitable et
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irrésistible ;
- que le dommage par pollution résulté du fait qu’un tiers a délibérément agi
dans l’intention de causer un dommage ;
- que le dommage par pollution résulte en totalité de la négligence d’un
gouvernement ou d’une autorité responsable.
03
Loi n°2014-024 sur les transactions
électroniques
Séance plénière : 05-11-14
Examen en commission : 29-10-14
Cette loi énumère les règles relatives aux transactions passées par la voie des
systèmes de communication appelée e-commerce, commerce électronique ou
transactions électroniques.
La transaction électronique est appliquée dans le cadre d’une activité
commerciale.
Pour la formation et la validité des contrats, l’offre et l’acceptation d’une offre
peuvent être exprimées par une communication électronique effectuée aux
moyens des messages de données.
L’utilisation de système de messagerie automatisée est aussi valable pour la
formation de contrat. Dans ce cas, le destinataire de l’offre doit avoir la
possibilité de vérifier les détails de sa commande et de son prix et de corriger
les éventuelles erreurs avant de confirmer celle-ci et pour exprimer son
acceptation.
Les parties au contrat ont l’obligation de mettre à la disposition des clauses
contractuelles par voie électronique.
L’auteur de l’offre doit accuser réception dans un délai ne pouvant dépasser
trois jours francs à partir de la date d’envoi de l’acceptation par voie
électronique.
Le paiement électronique peut être effectué de deux façons :
-
Le paiement par carte qui exige la mise à disposition et l’utilisation de carte
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de paiement ou de retrait, requiert la conclusion de contrat écrit entre
l’organisme émetteur et le titulaire de la carte.
Durant l’exécution du contrat, l’émetteur fournit régulièrement, ou à la
demande des parties, au titulaire des informations relatives aux opérations
réalisées au moyen de la carte.
-
Le paiement en ligne : les banques et autres institutions admises à effectuer
des transferts électroniques de fonds par virement ou à autoriser l’accès à
distance à un compte doivent informer leurs clients par écrit des conditions
dans lesquelles les opérations sont effectuées. Les ordres de paiements en
ligne sont donnés et signés par écrit.
L’inexécution totale ou partielle d’un ordre de transfert en ligne engage la
responsabilité des établissements concernés et donne lieu à la restitution des
fonds litigieux aux donneurs d’ordre.
04 Loi n°2014-025 sur la signature
électronique
Une signature électronique est une donnée sous forme électronique qui sert de
méthode d'authentification. Elle est jointe ou liée logiquement à d'autres
données électroniques.
Séance plénière : 05-11-14
Une telle signature peut être utilisée pour identifier le(s) signataire(s) d'un acte
accompli par voie électronique.
Commission : 29-10-14
Légalement, elle ne peut être refusée quant à son efficacité juridique ou sa
recevabilité comme preuve en justice. Cette signature numérique a même
valeur que la signature manuscrite. Toutefois, elle ne sera reconnue comme
telle que si elle répond à un certain nombre de critères de sécurité technique
(art.6). Répondant exactement au contexte d’utilisation, les opérations pouvant
être vérifiés…, par exemple.
Les prestataires de services de certification sont habilités par un organisme
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d’accréditation. Ils ont pour mission de fournir des signatures électroniques
fiables.
Le texte est généralement souple car la délivrance de certificat n’est pas
obligatoire. En outre, son application fait appel à la bonne foi. Il y a également
une possibilité de dérogation par convention.
05
Loi n°2014-026 fixant les principes
généraux relatifs à la dématérialisation
des procédures administratives
Ce texte régit l’application de la NTIC dans les procédures administratives
notamment celles effectuées par l’Etat et ses démembrements, les CTD et les
établissements publics. La mise en œuvre se fait par voie réglementaire.
Séance plénière : 05-11-14
Les messages et documents véhiculés par les systèmes d’information afférents
à la dématérialisation ont même force probante que l’original.
Examen en commission : 29-10-14
Des textes réglementaires régissent également la sécurisation des échanges
et des documents, laquelle doit être préalablement précisée. L’authentification
des données, des messages et des informations doit être conforme à la
législation.
Le délai de traitement sera plus court par rapport au traitement non
dématérialisé.
Des normes sont prévues dans le texte :
-
Plus de célérité par rapport aux services non dématérialisés ;
-
La mention obligatoire de la source ;
-
La prévision des fonctionnalités et des prévisions de stockage et d’archivage
ayant valeur de preuve.
L’Administration assure la protection anti-piratage tandis que l’usager doit se
procurer d’antivirus et de pare-feux pour la protection de son propre système.
Le but est de développer de nouvelles pratiques visant, à la fois, à simplifier les
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procédures, à réduire l’utilisation de papier et les volumes nécessaires au
stockage des données et à faciliter l’accès aux informations pour tous.
06
Loi n°2014-027 autorisant la ratification
du Protocole de 2000 sur la préparation, la
lutte et la coopération contre les
événements de pollution par les
Substances Nocives et potentiellement
Dangereuses (OPRC – HNS 2000),
adopté à Londres le 15 mars 2000
Séance plénière : 06-11-14
Examen en commission : 29-10-14
Les substances nocives et potentiellement dangereuses désignent toutes
substances autres qu’un hydrocarbure qui, si elle est introduite dans le milieu
marin risque de nuire aux ressources biologiques et à la flore et faune marine
de porter atteinte à l’agrément des sites ou de gêner toute autre utilisation
légitime de la mer.
Selon l’article 5 de la Convention et pour lutter contre ce fléau:
-Les Parties conviennent de coopérer, en fonction de leurs moyens et de la
disponibilité de ressources appropriées, en vue de fournir des services de
conseils, un appui technique et du matériel pour faire face à un événement de
pollution par les Substances Nocives et potentiellement Dangereuses
- et doivent conclure des accords bilatéraux ou multilatéraux en matière de
préparation et de lutte contre les évènements de pollution.
07 Loi n°2014-028 autorisant la ratification de Cette Convention encourage les Parties, sur le plan sanitaire,
la Convention de Minamata sur le
- à promouvoir l’élaboration et la mise en œuvre de programme d’éducation
Mercure
et de prévention à fondement scientifique et professionnel au mercure et
Séance plénière : 06-11-14
aux composés de mercure, et promouvoir le service de soin de santé
approprié pour la prévention, le traitement et le soin de population
Examen en commission : 29-10-14
affectée par les effets néfastes du mercure.
-
à mettre en place et à renforcer les capacités institutionnelles et les
moyens dont disposent les professionnels de la santé pour la prévention,
le diagnostic, le traitement et la surveillance des risques pour la santé de
l’exposition de mercure et aux composés du mercure.
L'objectif de la convention est de protéger les êtres humains et l'environnement
des émissions de mercure provenant des activités humaines.

La convention interdit l'ouverture de nouvelles mines de mercure. Les
mines existantes devront être fermées au plus tard 15 ans après l'entrée
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en vigueur de l'accord.

Le mercure ne doit plus être utilisé que pour des applications dûment
autorisées par la convention ou doit être éliminé avec soin. Le trafic
international de mercure est soumis à l'autorisation du pays importateur et
limité aux applications autorisées. (art.3 al.7)

Les produits et les procédés recourant ou contenant du mercure pour
lesquels il existe des alternatives sont interdits. Des thermomètres, des
piles, des cosmétiques ainsi que différentes lampes seront interdits à
partir de 2020 (art.4, paragraphe 1). Des procédés industriels recourant
au mercure pour la production de chlore ou pour la production de chlorure
de vinyle, utilisé dans la fabrication de PVC, seront progressivement
interdits.

L'utilisation du mercure lors de l'extraction artisanale de l'or n'est pas
interdite car cette mesure serait inapplicable. Les Etats doivent établir des
plans d'action pour que cette pratique soit remplacée par des procédés
moins dommageables pour la population et l'environnement. (art.7)

Afin de réduire les émissions de mercure, les installations grosses
émettrices devront prendre des mesures pour contrôler leurs émissions.
Les nouvelles installations, elles, devront faire appel aux dernières
technologies.

La convention contient aussi des dispositions pour une gestion et une
élimination adéquates des déchets conformes à la Convention de Bâle sur
les déchets toxiques.
08 Loi n°2014-029 autorisant la ratification de C’est un Accord selon lequel chacune des parties s’engage à :
l’Accord signé le 19 novembre 2008 entre le  encourager les investissements effectués par les nationaux et les sociétés de
Gouvernement de la République de l’autre Partie sur son territoire et dans sa zone maritime ;
Madagascar et la Confédération suisse ,  protéger ces sociétés de tous les risques qu’elles peuvent encourir comme
relatif à la promotion et la Protection l’expropriation pour cause d’utilité publique, nationalisation, guerre...ou les
réciproque des Investissements
indemniser si c’est nécessaire. L’Accord n’interdit ni l’expropriation ni la
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Séance plénière : 13-11-14
Examen en commission : 12-11-14
nationalisation mais exige que cela se fasse dans la bonne foi.
 traiter de façon juste et équitable les investissements des nationaux et des
sociétés de l’autre Partie sur son territoire;
Chaque Etat contractant garantira aux investisseurs de l’autre Etat contractant le
libre transfert des versements effectués en connexion avec un investissement,
notamment :
 des revenus ;
 du capital et des montants additionnels destinés au maintien ou
l’augmentation de l’investissement ;
 des versements destinés au remboursement d’emprunts ;
 des recettes tirées de la liquidation ou l’aliénation, partielle ou totale, de
l’investissement, y compris les plus-values éventuelles ;
 des indemnités par suite à une nationalisation ou à une expropriation
pour cause d’utilité publique.
09 Loi n°2014-030 portant loi de finances
pour 2015
Séances plénière : 27-11-14
Examen en commission
- 17-11-14
- 25-11-14
Les différends nés de l’interprétation de l’Accord se règlent de préférence par
voie diplomatique. Si cette première voie échoue, le différend sera soumis au
Tribunal d’arbitrage à la demande de l’une ou l’autre Partie.
La reprise économique marquera l’année 2015. Le PGE est le socle de toutes
les actions gouvernementales.
La croissance escomptée sera de 5,0% contre 3,0% en 2014. Cette croissance
sera principalement portée par le secteur secondaire qui générera également
des exportations accrues dans les industries extractives….on a enregistré de
croissance dans tous les secteurs : 2,0% pour le secteur primaire, 11,4% pour le
secteur secondaire et 4,7% pour le secteur tertiaire. Le secteur secondaire se
hisse donc au premier rang.
Le taux d’inflation prévu dans la LF2015 est de 7,1% en 2015 (en fin de période)
contre 7,0% en 2014.Ce fait s’explique par l’application de la vérité des prix du
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carburant.
Les recettes publiques progresseront de à 3 614,0 milliards d’Ariary contre 3
044,9 milliards d’Ariary en 2014. Les recettes fiscales attendues se chiffrent à 3
552,0 milliards d’Ariary. Le taux de pression fiscale sera de 12,3% du PIB
contre 11,6% en fin de période 2014.
Les dépenses totales s’établiront à 4 889,0 milliards d’Ariary contre 4 463,8
milliards d'Ariary en 2014 dans LFR 2014.
Pour ce qui est du déficit public, ce sera contenu à 2,7% du PIB (soit à un
niveau de 771,7 milliards d’Ariary) contre 3,5% du PIB en 2014. Pour son
financement, 372,3 milliards d’Ariary seront en ressources internes, et 399,5
milliards d’Ariary en financements externes.
Les transferts officiels courants et en capital provenant des financements
extérieurs ainsi que les Investissements Directs Etrangers restent à des niveaux
bas mais assez stables. Le compte de capital et des opérations financières reste
toutefois excédentaire. La balance globale affichera un excédent de 91,9
millions de DTS, soit 1,2% du PIB.
Parmi les priorités de dépenses, on peut citer :
- Le renforcement de la gouvernance, de l’Etat de droit et l’instauration d’une
justice équitable ;
- Le raffermissement de la sécurité des biens et des personnes ;
- Le soutien au développement rural ;
- Le développement des activités favorisant la création d’emploi.
……
Les dépenses publiques totales sont évaluées à 4 670,4 milliards d’Ariary
contre 4 463,8 milliards d'Ariary.
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Les dépenses du personnel sont passées de 1 651,6 milliards d'Ariary (LFR
2014) à 1 535,6 milliards d'Ariary, soit une augmentation de 7,6%. Cette
augmentation de la masse salariale tient compte
- des 10.000 postes budgétaires pour le recrutement des Enseignants FRAM,
- de l'ajustement de solde annuel de tous les agents de l'Etat par rapport à
l'inflation;
- de l'application des nouvelles mesures catégorielles et individuelles relatives à
l'avancement, le reclassement et les départs à la retraite.
Les dépenses de fonctionnement hors solde connaîtront une augmentation de
9,9%, passant de 1 252,2 milliards d’Ariary à 1 376,7 milliards d’Ariary.
Le Programme d’Investissement Public (PIP) concourt à la mise en œuvre de la
Politique Générale de l’Etat (PGE). Pour cette année 2015, les dépenses
d’investissement dans le cadre du Budget Général seront en hausse de 9,5%
par rapport à la Loi de Finances Rectificative 2014, passant de 1 177,4
milliards d’Ariary à 1 289,4 milliards d’Ariary en 2015.Le PIP est financé à
67,3% par le financement externe et à 32,7% par le financement interne.
Répartition sectorielle du PIP pour 2015 : secteur productif : 24,3% ; secteur
infrastructures :27,3% ; secteur social : 32,4% ; secteur administratif : 16%.
Le montant de la dette à rembourser pour 2015 s’élève à 252,7 milliards
d’Ariary dont 191,9 milliards d’Ariary en principal y compris la prévision pour le
paiement de la Russie de 22,7 Milliards d’Ariary qu’on a paraphé en janvier
2010, et 60,8 milliards d’Ariary en intérêts.
Les charges de la dette intérieures s’élèvent à 281,9 milliards d’Ariary.
Les montants des recettes et des dépenses des comptes de commerce
s’équilibreront à 466,9 milliards d’Ariary dont de 431,9 milliards d’Ariary au titre
des caisses de retraite.
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Les comptes de participation s’élèveront à 272,6 milliards d’Ariary en 2015.
Sont visées dans la prise en participation la rescousse du JIRAMA et de l’Air
Madagascar.
Les recettes attendues de la reconstitution des fonds de contre-valeur (FCV)
pour 2015 sont estimés à 0,3 milliards d’Ariary.
Par ailleurs, le Trésor est autorisé à recourir à des avances auprès de la Banque
Centrale de l’ordre de 556,7 milliards d’Ariary.
En ce qui concerne le financement extérieur des partenaires techniques et
financiers, il est prévu des déblocages de 409,5 milliards d’Ariary à titre de
prêts projets et de 181,9 milliards d’Ariary sous forme d’aides.
10 Loi n°2014-031 autorisant la ratification de L’objectif de cette Convention est de promouvoir, protéger et assurer la pleine et
la Convention internationale relative aux égale jouissance de tous les droits de l’Homme et toute liberté fondamentale par
droits des personnes handicapées
les personnes handicapées.
Séance plénière : 03-12-14
Examen en commission : 03-12-14
Les personnes handicapées sont des personnes qui présentent des incapacités
physiques mentales, intellectuelles ou sensorielles durables dont l’interaction
avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation
à la société sur la base de l’égalité avec les autres.
Elle énumère les droits de ces personnes ainsi que l’obligation des Etats parties.
Parmi ces droits :
- les droits civils et politiques :
- égalité et la non discrimination (art.5, 6, et 7) :
- l’autonomie de vie et l’inclusion dans la société (art.19);
- la participation à la vie politique et à la vie publique (art.19 et 29)
-les droits sociaux, économiques et culturels :
- droits à l’éducation et à la formation (art.24) ;
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- droits à la santé (art.25) ;
- droits au travail et à l’emploi.
Chaque Etat partie a l’obligation de présenter au Comité, par l’entremise du
SG/ONU, un rapport détaillé sur les mesures qu’il a prises et ensuite des
rapports complémentaires au moins tous les 4 ans et tout autre rapport demandé
par le Comité.
Un comité des droits de ces personnes est institué pour le suivi et mise en
œuvre de la Convention. Au début c’est un Comité composé de 12 experts.
Après 60 ratifications et adhésions supplémentaires, six membres y seront
ajoutés.
Les Etats parties conformément à leur système administratif et juridique
maintiennent, renforcent, désignent ou créent au niveau interne un dispositif y
compris un ou plusieurs mécanismes indépendants selon qu’il conviendra des
promotions , des protections et des suivis de l’application de la présente
Convention.
La Société civile, en particulier les personnes handicapées et les Organisations
qui les représentent est associée et participe à la fonction de suivi.
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Loi n°2014-032 autorisant la ratification
de l’Accord de Prêt relatif au financement
du Projet de réhabilitation de la route
nationale secondaire RN 43 - “FaratsihoSambaina ”conclu le 22 Août 2014 entre la
République de Madagascar et la Banque
Arabe pour le Développement Economique
en Afrique (BADEA)
Séance plénière : 03-12-14
La BADEA a octroyé à la République de Madagascar un Prêt d’un montant, de
11 millions US$ soit environ 27.063.080.000 MGA , relatif au financement du
Projet de Réhabilitation de la Route nationale secondaire RN43 FaratsihoSambaina conclu le 22 aout 2014 entre la République de Madagascar et la
Banque Arabe pour le Développement Economique.
Le Projet vise à
- améliorer le confort et les conditions de sécurité de la circulation routière,
- désenclaver et contribuer au développement économique des régions
environnantes ;
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Examen en commission : 03-12-14
- promouvoir le tourisme par l’exploitation des sites touristiques existant dans la
région.
Composantes du Projet
- travaux de Génies civils : 924.000 US$ pour la construction d’une route de
50,50 km de long, de 6m de large et 12,5m d’accotement. 7m de largeur et 1,5m
de trottoir et la route de/à l’intérieur des agglomérations ;
- service de consultation : 660.000 US$ pour l’actualisation de l’APD,
l’élaboration du DAO, contrôle et suivi des travaux ;
- appui à la RN : 80.000 US$ pour acquisition de véhicule 4x4 pick-up et des
équipements informatiques ;
- audit du projet : 160.000 US$ pour élaboration du rapport annuel du Projet.
Conditions financières :
- Durée totale du remboursement : 30 ans dont 10 ans de différé ;
- Remboursement du Principal : 40 versements semestriels ;
- Intérêt : au taux annuel de 1% du montant du prêt retiré et non encore
remboursé ;
Agence d’exécution : Autorité Routière de Madagascar
Date de signature : 22 aout 2014
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Date de clôture : 31 mai 2014
Loi n°2014-033 autorisant la ratification de Le BAD et le FAD ont octroyé à la République de Madagascar un Prêt relatif au
l’Accord de Prêt de la Facilité d’Appui à la Programme d’Urgence pour la Relance Economique (PURE) d’un montant de
Transition pour le financement
du 25.000.000 UC, soit environ 89.000.000.000 MGA.
Programme d’Urgence pour la Relance
Economique (PURE) conclu le 14 Objectif du Projet
novembre 2014 entre la République de - intensifier la mobilisation des ressources publiques ;
Madagascar, la Banque Africaine de - améliorer la qualité de la dépense publique à travers la réallocation des
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Développement (BAD), et le Fonds Africain ressources vers un soutien plus urgent aux secteurs sociaux de base prioritaire ;
de Développement (FAD)
- soutenir les programmes d’investissement publics ;
- stimuler les secteurs privés.
Séance plénière : 03-12-14
Composantes du Projet
Examen en commission : 03-12-14
Composante 1 : renforcement de la gestion budgétaire
Sous composante 1 : intensification de la mobilisation des ressources publiques ;
Sous composante 2 : amélioration de la qualité de la dépense publique ;
Composante 2 : Appui à la promotion de la relance économique
Sous composante 1 : soutien au programmes d’investissement publics
Sous composante 2 : stimulation du secteur privé.
Conditions financières
- Montant total de 25 000 000UC, soit environ 89 000 000 000 MGA, dont :
- Durée totale de remboursement : 40 ans dont 10 ans de différé
- Remboursement du principal : 2% par an entre les 11ème et 20èmeannées et
4% par an par la suite
- Commission de service : au taux annuel de 0.75% du montant du prêt décaissé
et non encore remboursé ;
- Commission d’engagement : au taux annuel de 0. 5% du montant du prêt non
décaissé
Loi
n°2014-036
portant
Loi
de
Règlement
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L’année budgétaire 2008 s’évalue dans un contexte caractérisé par un
pour 2008
environnement international fortement perturbé par la crise alimentaire et la crise
financière. En dépit de cette conjoncture mondiale difficile, la dynamique de la
Séance plénière : 11-12-14
croissance du pays continue et affiche une amélioration satisfaisante.
Examen en commission : 04-12-14
Le déficit budgétaire est de 3% du PIB. Il est également à noter que l’exécution
du budget régional a débuté en 2008.
Le Budget 2008 a été élaboré suivant le Budget de programme. Le MAP en
constitue toujours le document cadre.
15
Ce qui caractérise cette année, c’est la crise financière et alimentaire
internationale qui a sévi surtout les Etats unis et l’Europe. Sans compter les
cyclones Fame et Yvan qui ont frappé diverses régions, l’augmentation du prix
des carburants et des matières premières indispensables à notre industrie
nationale.
Des mesures ont été prises :
 la lutte contre l’inflation ;
 assistance aux populations nécessiteuses par l’HIMO ;
 aide nutritionnelle dans les écoles ;
 exonération de droits de douane pour l’importation de riz et de carburants.
En ce qui concerne les indices financiers et économiques : le taux de croissance
est de 7,1% contre une prévision de 7,3%. C’est surtout le fruit de la croissance
du secteur tertiaire qui a été de 8,2% tandis que le secteur primaire n’en
enregistre que 2,9%. Le taux d’inflation a atteint 9,2% contre une prévision de
7,2%. La dépense publique est de 19,5% contre une prévision de 20,7%. On
atteint un taux de pression fiscale de 13% du PIB si l’objectif est de 11,6%. La
balance commerciale est excédentaire avec 1,1% du PIB tandis que déficit
budgétaire diminuent de 2,1% du PIB contre une prévision de 2,8 en 2007.
Les recettes sont réalisées à 77,71% de la prévision dans le Budget 2008 et à
70,31% pour les dépenses. Le taux d’exécution des dépenses d’investissement
pour le monde rural sont encore inférieurs à 50% . L’environnement a été le
moins doté avec 23,4% tandis que la Gouvernance responsable et le Solidarité
ont été le plus gâtés.
Le déficit public atteint 181.067.204.962,54 Ar
14 Loi n°2014-037 portant Code de la Route à Cette loi vise à combler le déficit constaté sur l’ancien cadre législatif qu’est
Madagascar
l’Ordonnance 62-066 du 27/09/62 relative à la police de la circulation routière.
Celui-ci a pour objectif d’assurer la sécurité et la sûreté de la circulation et des
Séance plénière : 16-12-14
transports routiers des biens et des personnes.
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Examen en commission : 09-12-14
Le texte énumère les différentes règles applicables aux usagers de la route, aux
véhicules, aux manifestations, compétitions sportives sur une partie ou la totalité
d’un voie ouverte à la circulation publique et détermine les responsabilités civiles
ou pénales et/ou pécuniaires qui incombent aux usagers en cas d’infraction ainsi
que les sanctions qui correspondent à ces actes.
Y figurent également les agents habilités à constater les infractions et la
juridiction compétente. En principe, seules les infractions jugées graves sur le
plan sécuritaire et sur le plan économique sont passibles de peines
d’emprisonnement, les peines d’amendes sont en revanche renforcées et
actualisée pour tenir compte de la conjoncture économique.
Des sanctions administratives peuvent être prononcées tels que la suspension,
le retrait temporaire ou définitif du permis de conduire, mise en fourrière, mise à
la vente aux enchères publiques, ou la destruction des véhicules
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En effet, un fonds d’urgence est institué pour faciliter les secours des victimes
d’accident de circulation.
Loi n°2014-038 sur la protection des Ce texte protège les données à caractère personnel constituées de bonne foi. Le
données à caractère personnel
traitement des données de ce type nécessite le consentement de la personne
concernée. La vie privée et la dignité du propriétaire des données doit être
Séance plénière : 16-12-14
respecté.
Examen en commission : 09-12-14
Les données à caractère personnel ne peuvent être recueillies et traitées que
pour un usage déterminé et légitime, correspondant aux missions de
l’établissement, responsable du traitement.
La personne concernée a le droit de s’opposer à la manipulation de ses données
mais avec une certaine limite.
Le traitement de des données classées sensibles, relatives aux infractions et aux
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condamnations peuvent être mis en œuvre par la justice ou par les auxiliaires de
justice (art.19). Le traitement illégal des données de ce type constitue une
infraction punie en art.63.
Tout détournement de finalité est passible de sanctions pénales (art.66)
Les données sensibles peuvent être traitées avec le consentement de la
personne concernée sauf si la loi en dispose autrement (art.18 al.4). Le transfert
à l’étranger nécessite l’accord du concerné ou une certaine norme de sécurité.
Une structure indépendante dénommé Commission Malagasy de l’Informatique
et des Libertés (CMIL) sera mise en place pour veiller à ce que la mise en œuvre
du traitement des données à caractère personnel soit réalisées conformément
aux dispositions de cette loi (art.28). Elle est composée de deux parlementaires,
trois magistrats, trois acteurs en matière de NTIC et un défenseur de Droits de
l’homme. Ses membres sont assermentés (art.31) jouissent d’une immunité
(art.32). Elle dispose d’un pouvoir réglementaire et de sanction. Elle est chargée
de s’assurer que les traitements des données ne portent atteinte aux droits et
libertés des personnes.
18
16 Loi n°2014-040 sur la lutte contre la traite Cette loi résulte de la mise en conformité de notre législation nationale avec les
des êtres humains
conventions internationales relatives à la traite des êtres humains auxquelles
nous avons adhérées.
Séance plénière : 16-12-14
Examen en commission :
Ce texte incrimine et punit :
- l’exploitation de la prostitution ;
- le travail forcé et les pratiques analogues à l’esclavage ;
- le mariage forcé ;
- la vente de personne ;
- la servitude ;
- l’exploitation de la mendicité ;
- le trafic d’organe ;
- l’atteint aux personnes vulnérables ainsi que l’adoption illégale.
Il en est de même du non-signalement (art.34).
Il prévoit la responsabilité pénale des personnes morales et traite de la tentative
qui est puni de même peine que la traite des êtres humains.
17 Loi n°2014-041 autorisant la ratification de
l’Accord de Prêt relatif au financement du
Programme
économique
et
financier
2014/2015 entre la République de Madagascar
et l’Agence Française de Développement
(AFD),
Séance plénière : 18-12-14
Examen en commission : 15-12-14
En résumé, la loi vise à éradiquer la traite des êtres humains en se référant au
contenu des conventions internationales y relatives.
L’Agence Française de Développement apporter son appui au Gouvernement
malagasy par l’octroi d’un appui budgétaire sous forme de prêt d’un montant
de 40 000 000 €, équivalent à 129.000.000.000 MGA, pour le financement du
Programme économique et financier 2014/2015.
Objectifs du projet
Desserrer la contrainte de trésorerie en participant à la mise en œuvre des
budgets sociaux et en libérant un espace budgétaire favorable au
désendettement de l’Etat à l’égard des entreprises.
19
Objectifs spécifiques :
 Réduire les déséquilibres budgétaires;
 Favoriser la reprise des activités économiques.
Conditions financières
Montant total de 40 000 000 Euros, soit environ 129 000 000 000 MGA, dont :
-
Durée totale de remboursement : 20 ans dont 5 ans de différé
Remboursement du principal : échéances semestrielles égales.
Intérêt : au taux annuel de 1,12% majoré ou diminué de la variation du
Taux Index entre la date de signature et la date de fixation de taux ;
- Commission d’engagement : au taux annuel de 0,25% du montant du
prêt non décaissé
La date de clôture du Projet est prévue pour le 31 mars 2016.
18 Loi n°2014-042 régissant la Remise en Auparavant, l’accent n’était pas encore mis sur l’entretien et la préservation des
état,
la
Gestion,
l’Entretien,
la Périmètres, une lacune qui est à l’origine du dysfonctionnement des réseaux
Préservation et la Police des Réseaux hydroagricoles. C’était l’association des usagers qui recouvrent les redevances
Hydroagricoles
tandis qu’avec l’adoption de cette loi, il est institué un fonds dénommé Fonds de
Remise en Etat et d’Entretien des Réseaux hydroagricoles (FRERHA) pour une
Séance plénière : 18-12-14
bonne prise de responsabilité de l’Etat.
Examen en commission : 09-12-14
Selon l’importance des actions à mener, le FRERHA se divise en FRERHA
régional et FRERHA national.
Chaque FRERHA régional a pour rôle et attributions de :
 recevoir et administrer les fonds destinés à la remise en état, à l’entretien et
à la gestion de tous les ouvrages stratégiques du territoire régional qui ne
sont pas transférables dans les périmètres partenaires, d’une part ; et
 contribuer aux réparations nécessaires en cas de dégâts de crues, dégâts
cycloniques ou de catastrophes naturelles de l’ensemble des réseaux
hydroagricoles dans chaque région, d’autre part
20
Le FRERHA national a pour attributions :
 de recevoir et administrer les fonds destinés à la remise en état, à
l’entretien et à la gestion de tous les ouvrages stratégiques du territoire
régional qui ne sont pas transférables dans les périmètres partenaires
 d’assurer la coordination des FRERHA régionaux, et de leur apporter un
appui technique ;
 d’assurer les fonctions assignées au FRERHA dans les Régions qui n’en ont
pas encore ou dépassant la compétence des FRERHA Régionaux ;
19 Loi organique n°2014-043 relative à la La Haute Cour de justice est une juridiction spécialisée compétente pour se
Haute Cour de Justice
prononcer sur le crime de haute trahison, la violation grave ou les violations
répétées de la Constitution ou les manquements à ses devoirs manifestement
incompatible avec l’exercice de son mandat dont se serait rendu coupable le
Séance plénière : 18-12-14
Président de la République. Elle est également compétente pour juger les Chefs
Examen en commission : 09-12-14
d’institution (Parlement, Primature, HCC) ainsi que les autres membres du
Gouvernement pour des faits qu’ils ont commis dans l’exercice de leur fonction.
Le Président de la République ne peut pas être reconnu responsable pour toute
autre infraction qu’il aurait commise dans l’exercice de ses fonctions. La
déchéance est la seule peine prononcée.
En revanche, la Cour peut appliquer l'ensemble des peines prévues dans le code
pénal et les textes subséquents à l’égard des autres personnalités.
Les différentes procédures figurent dans ce texte. Généralement, elles visent à
éviter les plaintes abusives.
Il est utile de noter que conformément à la Constitution le Président de la
République ne peut être mis en accusation que par les deux Assemblées
parlementaires statuant par un vote séparé, au scrutin secret et à la majorité des
deux tiers des membres composant chaque Assemblée. Les autres justiciables
peuvent être mis en accusation par les deux Assemblées parlementaires
21
statuant par un vote séparé, au scrutin secret à la majorité absolue des membres
composant chaque Assemblée.
20 Loi n°2014-044 autorisant la ratification de L’adhésion à ce Protocole permet à Madagascar de bénéficier un appui
l’adhésion de Madagascar au Protocole sur budgétaire et un appui axé sur le Projet après les situations post-crises. Des
le Fonds de COMESA
conditions doivent être rempli pour que Madagascar puisse profiter du
Mécanisme d’Appui à l’Intégration Régionale (MAIR/FAC (Facilité Ajustement du
Séance plénière : 19-12-14
COMESA) tel que :
Examen en commission :19-12-14
- avoir déposé l’instrument de ratification du Fonds de COMESA ;
- présenter un Programme de Mise en œuvre de l’Intégration Régionale ;
- avoir régler la totalité des contributions obligatoires du Fonds COMESA….
Le fonds sert à
- fournir de subvention ou de prêt en vue de financement d’activité de recherche
de développement et des études de faisabilités favorisant l’intégration régionale.
- promouvoir l’intégration régionale par des projets de développement dans les
Etats membres
Chaque membre doit verser dans le Fonds de base dans des tranches
déterminées par le Conseil le quote-part. Le Comité détermine les sanctions à
imposer à un membre ne s’acquittant pas au Fonds de base.
Une facilité spéciale est établie en vue de fournir un appui budgétaire aux
membres afin de leur permettre de poursuivre les programmes de libéralisation
commerciale et macroéconomique COMESA .
En plus des intérêts, le fonds perçoit une commission d’engagement, tout frais
ou autres charges en rapport avec ces opérations sur le prêt directe octroyé.
Le fonds est géré par un comité et un gestionnaire.
Tout différend concernant l’application de ce protocole est réglé à l’amiable ou
par un accord directe
22
21 Loi n°2014-045 autorisant la ratification de
l’Accord de prêt relatif au financement du
deuxième Projet de Corridor et de Pôle
intégré de Croissance (PIC 2) entre la
République de Madagascar et l’Association
internationale de Développement
Séance plénière :19-12-14
Examen en commission :19-12-14
L’IDA a octroyé au Gouvernement malgache pour le financement de Deuxième
projet de Corridor et de Pôle intégré de Croissance (PIC2) un prêt d’un montant
de 33.800.000 DTS équivalent à 50.000.000 USD, environ 128.282.000.000
MGA.
Objectif du Projet
- Accroissement économique mesuré par la progression du nombre d’emploi et
du nombre d’entreprises formelles ;
- élargissement de l’accès à des services d’infrastructure dans la région.
Composantes du Projet
1) Promouvoir un environnement plus favorable à la activité des entreprises et à
l’investissement ;
2) croissance sectorielle dans les régions ciblées ;
3) mise en œuvre du projet, suivi-évaluation, mesure de sauvegarde et
évaluation d’impacte.
Conditions financières
Montant total : 33.800.000 DTS équivalent à 50.000.000 USD soit environ
128.282.000.000 MGA.
- Durée totale de remboursement : 38 ans dont 6 ans de différé ;
- Remboursement du Principal : versements semestriels payables le 15 avril et le
15 octobre de chaque année. (Du 15 avril 2021 au 27 octobre 2052 inclus)
- Commission d’engagement au taux annuel de 0,50 % du montant du Prêt non
décaissé ;
- Commission de service : au taux annuel de 0,75% du montant total décaissé et
non encore remboursé.
La clôture du projet est prévue pour le 31 décembre 2019.
22 Loi n°2014-046 autorisant la ratification de L’IDA a octroyé au Gouvernement malgache pour le financement de l’opération
l’Accord de Prêt budgétaire relatif au de politique de Développement du Réengagement (OPDR) un prêt d’un montant
financement de l’Opération de Politique de de 30.500.000 DTS équivalent à 45.000.000 USD, environ 115.453.800.000
23
Développement du Réengagement (OPDR) MGA.
entre la République de Madagascar et
l’Association
internationale
de Objectif du Projet
Développement
- Améliorer l’efficacité et la transparence des prestations de service public.
Séance plénière :19-12-14
Examen en commission :19-12-14
Conditions financières
Montant total : 30.500.000 DTS équivalent à 45.000.000 USD soit environ
115.453.800.000 MGA.
- Durée totale de remboursement : 38 ans dont 6 ans de différé ;
- Remboursement du Principal : versements semestriels payables le 15 avril et le
15 octobre de chaque année. (Du 15 avril 2021 au 27 octobre 2052 inclus)
- Commission d’engagement au taux annuel de 0,50 % du montant du Prêt non
décaissé ;
- Commission de service : au taux annuel de 0,75% du montant total décaissé et
non encore remboursé.
La clôture du projet est prévue pour le 30 décembre 2015.
24
Proposition de Résolution adoptée
N°
Intitulé
Résumé
01 Résolution n°……
Les députés se sont mis d’accord sur la constitution d’une commission d’enquête
portant
création
d’une
commission sur les évènements à Morondava concernant la SUCOMA.
d’enquête
parlementaire
sur
les
évènements à Morondava concernant
SUCOMA
Présentée par le Député Mamod’Ali Hawel
Séance plénière :19-12-14
Examen en commission :19-12-14
25
Propositions de loi adoptées
N°
Intitulés
01 Loi organique n°2014-034 modifiant
certaines dispositions de l’Ordonnance
n°2014-001 portant loi organique fixant
les règles relatives au fonctionnement de
l’Assemblée nationale
Séance plénière : 10-12-14
Examen en commission :
Résumés
Par ce texte modificatif, les députés accordent plus d’importance à son
Règlement intérieur par rapport à l’Ordonnance n°2014-001.En effet, le
Règlement intérieur :
- fixe les procédures de déchéances ;
- précise le nombre de membres du Bureau permanent ;
- régit le fonctionnent des commissions d’enquête.
…………………….
Les dispositions d’abrogation de l’article 3 rend explicitement autoritaire le
Règlement intérieur.
Les instances dirigeantes des députés auront plus d’autorités. Par son
Président, l’Assemblée gère souverainement les avantages et salaires de ses
agents ainsi que ceux des Députés lesquels sont fixés par Arrêté du Président.
La poursuite nécessite l’aval du Bureau permanent contrairement aux
dispositions du texte initial qui ne l’exige pas.
02 Loi n°2014-035 portant abolition de la En tant que signataire du protocole se rapportant au Pacte international relatif
peine de mort
aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort en septembre 2012,
cette proposition de loi met l’accent sur l’abolition de la peine de mort qui est
remplacée par des travaux forcés à perpétuité
Séance plénière : 10-12-14
Examen en commission : 04-12-14
03 Loi n°2014-039 portant quelques droits et Cette loi confère au Députés, à son (sa) conjoint(e) des droits et privilèges.
privilèges inhérents aux fonctions des
Députés, présentée par le Député REMI dit Parmi ces droits :
Djao Jean
- passeport diplomatique ;
26
Séance plénière : 16-12-14
Examen en commission : 08-12-14
- accès au salon VIP lors des vols intérieurs ;
- non astreints aux procédures relatives à la fouille ;
- libre circulation dans le territoire national ;
- ordre de mission.
……..
En outre, les parlementaires ayant exercé deux mandats successifs bénéficient
d’une pension de retraite calculée et fixée par arrêté du Président de
l’Assemblée nationale.
Une franchise douanière est accordée pour les biens et matériels favorisant les
développements de sa circonscription.
27
Textes ajournés
01 Projet de loi n°044/2014 du 04-12-14 relatif aux Collectivités territoriales décentralisées à Statut
particulier
02 Projet de loi n°030/2014 du 08-10-14 portant ratification de la Convention de Dublin (Irlande) sur les armes à
sous-munitions
03 Projet de loi n°041/2014 du 26 novembre 2014 relative au Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et
04
05
06
07
08
09
de l’Etat de Droit
Projet de loi organique n°045/2014 du 10 décembre 2014 fixant les règles relatives au fonctionnement du
Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des Sénateurs de Madagascar
Projet de loi n°047/2014 du 10-12-14 portant Charte de l’Environnement actualisée
Projet de loi n°048/2014 du 10-12-14 portant refonte du Code de gestion des aires protégées
Proposition de loi n°07-2014/P°L portant amendement des articles 202 et 203 de la Loi 2011-002 du 15-0711 portant Code de la Santé
Proposition de loi n°05-2014/P°L portant protection des consommateurs
Proposition de loi n°11-2014/P°L portant Octroi de Fonds Local de Développement (CLD) présentée par le
Député REMI dit Djao Jean