FONDATION BEYELER Communiqué de presse Gerhard Richter 18 mai – 7 septembre 2014 Gerhard Richter est l’un des plus grands artistes de notre temps. Au cours de soixante années de création, il a produit une œuvre caractérisée par une grande diversité thématique et stylistique. La Fondation Beyeler lui consacre la plus vaste exposition jamais montée à ce jour en Suisse, la toute première aussi à accorder une place de premier plan à ses séries, ses cycles et ses espaces, attirant ainsi l’attention sous une forme concentrée sur un aspect encore négligé de sa création. Richter n’a cessé depuis les années 1960 de réaliser des séries et des séquences, parallèlement à ses œuvres isolées. Ce procédé, qui apparaît dès ses toutes premières peintures tendant au réalisme photographique, trouve un prolongement dans ses œuvres abstraites, dans ses travaux utilisant miroirs et verre aussi bien que dans ses cycles récents qui ont recours aux impressions numériques. Par ailleurs, Richter s’est toujours intéressé à la présentation de son œuvre et à ses rapports à l’architecture, et il lui est arrivé à plusieurs reprises de réaliser des travaux pour des lieux bien précis. C’est ainsi qu’au fil des ans, il a donné naissance à un grand nombre de cycles, de séries et d’espaces qui se livrent à des interrogations, des approches et des réflexions très diverses sur l’interaction entre tableau isolé, ensemble d’œuvres et salle d’exposition. Certains groupes doivent leur cohésion au contenu commun de leurs sujets — c’est le cas de Acht Lernschwestern (Huit Élèves infirmières, 1966) aussi bien que de 18 Oktober 1977 (18 Octobre 1977, 1988) — alors que dans d’autres, Richter a décliné son motif en plusieurs versions, élaborant ainsi une relation entre thème et variation, comme dans la Verkündingung nach Tizian (Annonciation d’après le Titien, 1973) ou dans S. mit Kind (S. et son enfant, 1995). Les ensembles de toiles abstraites engendrent quant à eux un espace pictural élargi, dans lequel chaque peinture individuelle et l’impression d’ensemble sont en interaction constante, comme dans Wald (Forêt) de 2005, ou dans Cage un an plus tard. Les débuts de l’intérêt de Richter pour le rapport entre peinture et espace remontent aux années 1950, époque où il étudiait la peinture murale à la Hochschule für Bildende Künste de Dresde. Les croquis de cette période révèlent déjà clairement l’attention singulière qu’il portait au contexte architectural. Mais ce vif intérêt pour les espaces et les formes de présentation de l’art devient particulièrement flagrant avec la succession très dense d’esquisses et de projets des années 1968-1971 relatifs à son « Atlas ». Il conçoit dans ces dessins des salles d’exposition utopiques et réelles qui explorent de manière aussi diverse que fondamentale le rapport entre tableau et architecture, estompant partiellement les limites entre art et espace. Parallèlement à cette passion pour l’architecture, la réalisation d’œuvres en plusieurs parties joue elle aussi un rôle majeur dès les débuts de sa création. Cette exposition présente un des tout premiers exemples de ce procédé avec les Acht Lernschwestern (1966), réalisé à partir des portraits d’infirmières assassinées reproduits dans la presse. Dans la création de Richter, la prise en compte de l’efficacité des images de presse est aussi ancien que celle de l’aspect sériel et l’artiste ne cesse de fusionner ces deux centres d’intérêt, comme en témoignent les Acht Lernschwestern. Il fait ainsi ressortir les décalages de sens qui apparaissent dès que les images sont détachées de leur contexte explicatif et placées dans une succession immédiate et personnelle. Dans les années 1970, on voit apparaître à côté de ces ensembles reliés par leur sujet un autre type de cycles ou de séries qui explorent le rapport entre thème et variation. Dans les toiles de la Verkündigung nach Tizian de 1973, Richter s’est approché de son modèle de 1535 en plusieurs versions successives et différentes, qui font apparaître une abstraction croissante. Ces toiles, aujourd’hui dispersées dans plusieurs collections, sont ici présentées ensemble à titre tout à fait exceptionnel pendant la durée de l’exposition. Comme le révèle cet exemple, la série ou le cycle représentent également chez Richter l’affirmation de l’importance du processus, laquelle s’est progressivement imposée dans l’art en général au cours des années 1960. À la production à la chaîne de l’ère industrielle, qui permet la fabrication rapide de l’identique, l’art a emprunté, en lui donnant une interprétation créative, une forme propre de productivité. Le sériel ne résulte pas au demeurant de la fabrication ou de la garantie de l’identique mais, pour reprendre la proposition de Gilles Deleuze, d’une interaction de répétitions divergentes et de différences singulières, l’art réussissant ainsi à s’affranchir de la représentation préconçue pour se transformer en processus continus. Progressions et permutations renoncent à l’organisation dirigée des identités et à la disposition des différences. Une autre série majeure des années 1970 est celle des tableaux gris que Richter a présentés sous forme d’ensemble au Städtisches Museum de Mönchengladbach. Dans la négation même que crée la couleur grise, cette série révèle les qualités artistiques de la variation. Les processus de destruction et de création s’associent ici, comme ils le faisaient déjà dans les tableaux du Titien. Les cycles de toiles abstraites, dont l’exposition présente notamment Bach de 1992, Wald de 2005) et Cage de 2006) s’inscrivent, dès le processus pictural, dans une conception différente de celle de la série des Kerzen (Bougies) ou des Schädel (Crânes), peints les uns après les autres. Par le procédé de création simultanée, ces tableaux abstraits se fondent au sein de chaque groupe en une texture de relations denses, multipolaires, et réciproques qui engendre entre les différentes toiles un nouvel espace pictural, élargi. Les titres présentent également une importance capitale dans ces cycles abstraits. Cage doit ainsi son nom à la musique de ce compositeur qu’écoutait souvent Richter en travaillant sur ces toiles. Le cycle Wald traite sous une forme abstraite l’expérience naturelle de pouvoir se perdre ou se cacher dans forêt. À côté de l’espace concret, matériel, on voit apparaître dans ces toiles abstraites l’espace du sentiment ou le sentiment de l’espace. Il faut accorder une position particulière tant dans cette exposition que dans l’œuvre de Richter au cycle 18. Oktober 1977 réalisé en 1988. Il est né d’une longue confrontation de l’artiste avec l’histoire allemande dans le contexte de la Fraction Armée Rouge. Ce cycle comprend quinze toiles réalisées d’après des photos de presse ; certaines de ces toiles — comme les trois tableaux Tote (Morte) – cherchent elles-mêmes à s’approcher d’un objet commun sous forme de variations N’apportant aucune réponse aux questions de position politique, ces tableaux placent au contraire au premier plan l’incertitude, le doute, mais aussi le débat insistant et concentré. L’espace devient espace historique et offre à travers la contemplation l’occasion de poursuivre la réflexion sur la possibilité de représentation picturale de l’histoire. Après s’être déjà frotté au modèle de l’histoire de l’art dans la Verkündigung nach Tizian, Richter sonde sur un plan thématique et iconographique le rapport entre tradition et époque présente dans le cycle S. mit Kind (1995). S’appuyant sur des photos de famille, celui-ci s’interroge sur l’image de la Vierge à l’enfant. La salle à laquelle le cycle a donné naissance en 1996 lors d’une exposition au Musée d’Art contemporain de Nîmes montre comment, malgré tous ses doutes, Richter s’accroche à ce thème et comment ce tiraillement interne va jusqu’à se refléter dans la technique picturale. En tant que groupe, ces toiles présentent une grande cohésion. Elles se distinguent ainsi des séries dont les différents tableaux, tout en explorant des motifs bien définis, peuvent être vus chacun pour soi, sous forme d’œuvres isolées comme c’est le cas par exemple des natures mortes. Avec les Spiegel (Miroirs), qui ont occupé Richter de façon croissante depuis les années 1990, le rapport à l’espace prend une nouvelle qualité. Alors qu’auparavant, on ne voyait que des peintures, c’est toute la salle d’exposition avec ses spectateurs qui se trouve au cœur de l’attention quand le regard se pose sur les vitres réfléchissantes. L’architecture des salles devient elle-même un élément des tableaux. Les différents plans — objets reflétés, salles et reflets constamment mouvants — se superposent. L’expérience du spectateur est délibérément intégrée dans l’œuvre. La particularité physique de la surface conserve son importance, car elle ne disparaît pas derrière l’effet de miroir mais n’acquiert de qualité proprement réfléchissante que par l’application de la couleur et par le matériau du verre. Cette exposition présente sous forme d’un espace quatre diptyques intitulés Doppelgrau (Double gris) que Richter a créés récemment. Le caractère d’objet de ces miroirs monochromes est encore accentué dans les travaux de Richter qui utilisent des vitres. 12 stehenden Scheiben (12 panneaux verticaux ) et 9 Scheiben (Kartenhaus) (9 panneaux [Kartenhaus]), de 2013 l’un comme l’autre, ménagent de nombreuses transitions entre le regard sur les vitres, à travers les vitres, et dans les reflets des vitres, c’est-à-dire entre objet, espace architectural et espace pictural Deux tableaux de la série des Strip (2013) font eux aussi partie des plus récents travaux présentés dans cette exposition. Ils prennent pour point de départ la photo numérique d’une toile abstraite de 1990, dont des détails ont été agrandis à l’ordinateur puis réfléchis à plusieurs reprises. Les questions que se pose Richter sur le potentiel artistique de la sérialité et de la répétition acquièrent ici de nouvelles facettes. Les systèmes numériques, les combinaisons chromatiques et les possibilités de poursuite à l’infini qui avaient déjà déterminé en 1973 et en 2007 les œuvres 1024 Farben (1024 couleurs) et 4900 Farben (4900 couleurs) également présentés dans cette exposition, sont réutilisés et reprennent le motif de la série et du cycle dont ils font un aspect immanent de l’œuvre. Cette exposition révèle de nombreux aspects et de nombreuses significations de la série, du cycle et de l’espace dans l’œuvre de Richter. Elle présente aussi bien des salles thématiques que les interdépendances directes entre espace pictural et salle d’exposition dans les salles de vitres et de miroirs, en passant par des salles révélant le processus même du travail et par des espaces picturaux élargis. Le spectateur ne se déplace pas de tableau en tableau à l’intérieur de l’exposition mais de salle en salle, car chacune d’elle le place au milieu d’un ensemble cohérent. Chacune de ces salles permet d’assister à la naissance de nouveaux rapports entre les œuvres de Richter et le contexte du lieu. Plusieurs œuvres isolées de l’artiste sont également disposées entre les séries en guise de contrepoint,. Parmi celles-ci, des toiles qui ont acquis un caractère emblématique, comme Eisberg im Nebel (Iceberg dans la brume) de 1982, Betty de 1988 ou Lesende (Femme lisant) de 1994. Elles interrompent la succession des salles et invitent à une réflexion plus approfondie sur le rapport entre œuvre isolée et ensemble de peintures dans l’œuvre de Richter. Hans Ulrich Obrist Gerhard Richter est né à Dresde en 1932. Après avoir commencé des études à la Hochschule für Bildende Künste de Dresde, il s’est réfugié en Allemagne Fédérale en 1961 et a poursuivi sa formation à la Kunstakademie de Düsseldorf, où il a également enseigné de 1971 à 1994. Il a exposé en 1972 au Pavillon allemand de la Biennale de Venise ainsi qu’à la Documenta de Kassel, où il a aussi été représenté en 1977, 1982, 1992 et 1997. Le Museum of Modern Art de New York lui a consacré une vaste rétrospective en 2002. En 2011/2012, on a pu voir la rétrospective Panorama à la Tate Modern de Londres, à la Neue Nationalgalerie de Berlin et au Centre Georges Pompidou de Paris. Cette exposition a été conçue en étroite collaboration avec l’artiste et le Gerhard Richter Archiv. Elle a pour commissaire invité Hans Ulrich Obrist, codirecteur de la Serpentine Gallery de Londres. Obrist est un ami de longue date de Gerhard Richter et un remarquable connaisseur de son œuvre. Cela fait plus de vingt ans qu’ils réalisent des projets ensemble. Obrist est également l’auteur de nombreuses publications sur l’artiste. C’est la première grande exposition qu’il monte en Suisse, son pays natal. Elle a été réalisée en collaboration avec Sam Keller, directeur de la Fondation Beyeler, et Michiko Kono, Associate Curator à la Fondation Beyeler. À l’occasion de cette exposition, la Fondation Beyeler publie un catalogue en allemand et en anglais. L’édition commerciale est éditée par Hatje Cantz Verlag, Ostfildern. Ce catalogue abondamment illustré a été conçu avec la participation déterminante de l’artiste. Ce volume contient une préface de Sam Keller et de Hans Ulrich Obrist, des contributions de Hans Ulrich Obrist, Georges Didi-Huberman et Dieter Schwarz ainsi qu’une interview de Gerhard Richter réalisée par Hans Ulrich Obrist. Ce catalogue sera également disponible pour 62,50 CH en ligne à la Boutique de la Fondation Beyeler dès l’ouverture de l’exposition le 18 mai, sous shop.fondationbeyeler.ch Nous remercions tout particulièrement Dieter Schwarz pour les échanges auxquels a donné lieu la conception de cette exposition et Dietmar Elger pour le soutien qu’il nous a accordé lors de la préparation de celle-ci. Nous remercions la Fondation René et Susanne Braginsky et la Collection Froehlich pour leurs dons en faveur de ce projet. Nous remercions également la société Novartis de sa généreuse contribution à la réalisation de cette exposition. Images de presse : disponibles sous http://pressimages.fondationbeyeler.ch Informations complémentaires: Elena DelCarlo, M.A. Head of PR / Media Relations Tél. + 41 (0)61 645 97 21, [email protected], www.fondationbeyeler.ch Fondation Beyeler, Beyeler Museum AG, Baselstrasse 77, CH-4125 Riehen Heures d’ouverture de la Fondation Beyeler : tous les jours 10h00–18h00, le mercredi jusqu’à 20h00 Biographie 1932 Naissance de Gerhard Richter le 9 février à Dresde. Enfance à Reichenau et Waltersdorf en Haute Lusace. 1948 Il termine ses études à l’école de commerce de Zittau à la fin de la troisième. 1949 Assistant dans un atelier de peintre d’affiches à Zittau. 1950 Élève dans l’atelier de peinture de décors du théâtre municipal de Zittau. Richter pose sa candidature à la Hochschule für Bildende Künste (École supérieure des Beaux-Arts) de Dresde, mais celle-ci est refusée. Il travaille comme peintre d’entreprise dans les usines textiles VEB de Zittau. 1951 Admission à la Hochschule für Bildende Künste de Dresde. 1953 Il se spécialise dans la peinture murale avec Heinz Lohmar. 1956 Il obtient son diplôme de fin d’études avec Lebensfreude, une peinture murale réalisée au Deutsches Hygiene-Museum de Dresde. 1957 Études supérieures à la Hochschule für Bildende Künste de Dresde avec mise à disposition d’un atelier personnel. 1959 Il visite la II. documenta de Kassel. 1961 Fuite de la RDA. Installation à Düsseldorf. Études à la Staatliche Kunstakademie (Académie nationale des Beaux-Arts) de Düsseldorf dans la classe de Ferdinand Macketanz. 1962 Se lie d’amitié avec Konrad Lueg (Fischer), Sigmar Polke et Blinky Palermo. Entre dans la classe de K. O. Götz. 1963 « Exposition démonstrative » avec Manfred Kuttner, Lueg et Polke dans un magasin de Düsseldorf, au 31 A Kaiserstrasse. Performance et exposition Leben mit Pop – eine Demonstration für den kapitalistischen Realismus (Vivre avec le pop — une démonstration de réalisme capitaliste) avec Luege dans le magasin de meubles Berges de Düsseldorf. 1964 Fin de ses études. Exposition à la Galerie Friedrich + Dahlem de Munich (en même temps que Peter Klasen). Premières expositions individuelles à la Galerie Schmela de Düsseldorf et à la Galerie René Block de Berlin. Exposition avec Lueg et Polke à la Galerie Parnass de Wuppertal. 1966 Exposition avec Polke à la galerie h de Hanovre. 1967 Professeur suppléant à la Hochschule für bildende Künste (École supérieure des BeauxArts) de Hambourg. Richter obtient le prix artistique « junger westen » de la ville de Recklinghausen. 1969 Exposition individuelle au Verein Zentrum für aktuelle Kunst – Gegenverkehr d’Aix-laChapelle. 1970 Voyage à New York avec Blinky Palermo. 1971 Professeur à la Staatliche Kunstakademie de Düsseldorf. Exposition individuelle au Kunstverein für die Rheinlande und Westfalen, Düsseldorf. 1972 Richter aménage le pavillon allemand pour la 36e Biennale de Venise. Première participation à la documenta de Kassel. 1973 Première exposition individuelle à New York, à la Onnasch Gallery. 1975 Exposition à la Kunsthalle de Brême, puis au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. 1977 Exposition individuelle au Centre Georges Pompidou, Musée national d’art moderne de Paris. 1978 Professeur invité au Nova Scotia College of Art and Design d’Halifax. 1982 Richter obtient le prix Arnold-Bode de la ville de Kassel. Exposition des Abstrakte Bilder à la Kunsthalle de Bielefeld et au Kunstverein de Mannheim. 1983 S’installe à Cologne. 1985 Richter obtient le prix Oskar-Kokoschka à Vienne. 1986 Rétrospective à la Städtische Kunsthalle de Düsseldorf, à la Nationalgalerie de Berlin, à la Kunsthalle de Berne et au Museum moderner Kunst/Museum des 20. Jahrhunder de Vienne. 1988 Rétrospective Gerhard Richter: Paintings à l’Art Gallery of Ontario de Toronto, au Museum of Contemporary Art de Chicago et au Hirshhorn Museum and Sculpture Garden de Washington, D. C. Professeur invité à la Städelschule de Francfort-sur-le-Main. Richter obtient le Kaiserring, un prix artistique de la ville de Goslar. Réalisation du cycle en 15 parties 18. Oktober 1977. 1989 Exposition individuelle au Museum Boijmans Van Beuningen de Rotterdam. Rétrospective Gerhard Richter: Paintings au Museum of Modern Art de San Francisco. 1991 Rétrospective à la Tate Gallery de Londres. 1993 Rétrospective au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, à la Kunst- und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland de Bonn, au Moderna Museet de Stockholm et au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid. 1994 Richter met fin à son activité d’enseignant à la Staatliche Kunstakademie de Düsseldorf. 1995 Richter obtient le Prix Wolf à Jérusalem. 1996 Richter s’installe dans un nouvel atelier à la périphérie de Cologne. 1997 Richter obtient le Lion d’or à la 47e Biennale de Venise. Il obtient le Praemium Imperiale de peinture à Tokyo. 1998 Richter obtient le prix Wexner à Columbus, Ohio. Exposition de paysages au Sprengel Museum de Hanovre. 1999 Il crée l’œuvre Schwarz, Rot, Gold pour le Parlement allemand. 2000 Richter obtient le Staatspreis du Land de Rhénanie du Nord – Westphalie. 2001 Richter est nommé docteur honoris causa de l’université de Louvain. 2002 Rétrospective Gerhard Richter: Forty Years of Painting au Museum of Modern Art de New York, à l’Art Institute de Chicago et au Museum of Modern Art de San Francisco. 2003 Rétrospective Gerhard Richter: Forty Years of Painting au Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington, D. C. 2004 Inauguration de trois salles consacrées aux œuvres de Richter à l’Albertinum des Collections nationales de Dresde. 2005 Rétrospective Gerhard Richter au K20 Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen de Düsseldorf, à la Städtische Galerie im Lenbachhaus und Kunstbau de Munich. Exposition au 21st Century Museum of Contemporary Art de Kanazawa, et au Kawamura Memorial DIC Museum of Art de Sakura. 2007 Devient citoyen d’honneur de la ville de Cologne. Inauguration du vitrail créé par Richter pour le transept sud de la cathédrale de Cologne. 2008 Rétrospective Gerhard Richter. Bilder aus Privatsammlungen au Museum Frieder Burda de Baden-Baden et au National Gallery Complex d’Edimbourg. Rétrospective Gerhard Richter. Paintings 1963–2007 au Musée d’art national de Chine à Pékin. Exposition Gerhard Richter. Übermalte Fotografien au Museum Morsbroich de Leverkusen. 2009 Exposition Gerhard Richter: Portraits à la National Portrait Gallery de Londres. Rétrospective Gerhard Richter. Bilder aus Privatsammlungen à l’Albertina de Vienne et au MKM Museum Küppersmühle für Moderne Kunst de Duisburg. Exposition Gerhard Richter. Übermalte Fotografien au Centre de la photographie de Genève et à la Fundación Telefónica de Madrid. 2010 Réouverture de l’Albertinum des Collections nationales de Dresde, avec deux salles consacrées à des œuvres de Richter. 2011 Rétrospective Gerhard Richter: Panorama à la Tate Modern de Londres. 2012 Exposition d’Atlas à la Kunsthalle im Lipsiusbau de Dresde. Rétrospective Gerhard Richter. Panorama à la Neue Nationalgalerie de Berlin et au Centre Georges Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris Exposition Gerhard Richter. Dessins et aquarelles 1957–2008 au Musée du Louvre à Paris. 2013 Exposition Gerhard Richter. Streifen & Glas à l’Albertinum des Collections nationales de Dresde. Exposition d’Atlas à la Städtische Galerie im Lenbachhaus und Kunstbau de Munich. 2014 Exposition Gerhard Richter. Streifen & Glas au Kunstmuseum de Winterthur. Exposition Gerhard Richter. Bilder/Serien à la Fondation Beyeler, Riehen/Bâle. Gerhard Richter vit et travaille à Cologne. 18 mai – 7 septembre 2014 01 Gerhard Richter Betty, 1988 Huile sur toile, 102 cm x 72 cm Saint Louis Art Museum, Funds given by Mr. and Mrs. R. Crosby Kemper Jr. through the Crosby Kemper Foundations, The Arthur and Helen Baer Charitable Foundation, Mr. and Mrs. Van-Lear Black III, Anabeth Calkins and John Weil, Mr. and Mrs. Gary Wolff, the Honorable and Mrs. Thomas F. Eagleton; Museum Purchase, Dr. and Mrs. Harold J. Joseph, and Mrs. Edward Mallinckrodt, by exchange © 2014 Gerhard Richter 02 Gerhard Richter Wald, 2005 Forêt Huile sur toile, 197 cm x 132 cm The Museum of Modern Art, New York, Donation de Warren et Mitzi Eisenberg et Leonard et Susan Feinstein, 2006 © 2014 Gerhard Richter 03 Gerhard Richter Ella, 2007 Huile sur toile, 40 cm x 31 cm Collection privée © 2014 Gerhard Richter 04 Gerhard Richter Seestück, 1975 Marine Huile sur toile, 200 cm x 300 cm Collection privée, New York © 2014 Gerhard Richter 05 Gerhard Richter Eisberg im Nebel, 1982 Iceberg dans la brume Huile sur toile, 70 cm x 100 cm The Doris and Donald Fisher Collection © 2014 Gerhard Richter 06 Gerhard Richter Davos, 1981 Huile sur toile, 50 cm x 70 cm Stefan T. Edlis Collection © 2014 Gerhard Richter 07 Gerhard Richter Bach (1), 1992 Huile sur toile, 300 cm x 300 cm Moderna Museet, Stockholm, Acquisition 1994 with a contribution from Moderna Museets Vänner (The Friends of Moderna Museet) © 2014 Gerhard Richter 08 Gerhard Richter Bach (2), 1992 Huile sur toile, 300 cm x 300 cm Moderna Museet, Stockholm, Acquisition 1994 with a contribution from Moderna Museets Vänner (The Friends of Moderna Museet) © 2014 Gerhard Richter 09 Gerhard Richter Bach (3), 1992 Huile sur toile, 300 cm x 300 cm Moderna Museet, Stockholm, Acquisition 1994 with a contribution from Moderna Museets Vänner (The Friends of Moderna Museet) © 2014 Gerhard Richter 10 Gerhard Richter Bach (4), 1992 Huile sur toile, 300 cm x 300 cm Moderna Museet, Stockholm, Acquisition 1994 with a contribution from Moderna Museets Vänner (The Friends of Moderna Museet) © 2014 Gerhard Richter Images de presse http://pressimages.fondationbeyeler.ch Les documents iconographiques ne doivent être utilisés qu’à des fins de publication dans le cadre d’un compte-rendu de presse. La reproduction n’est autorisée qu’en rapport avec l’exposition en cours et pendant sa durée exclusivement. Toute autre utilisation – sous forme analogique ou numérique – nécessite l’autorisation des ayants-droit. Les utilisations purement privées sont exclues de ces dispositions. Nous vous prions de reprendre les légendes et les mentions de copyright qui les accompagnent. Merci de nous faire parvenir un exemplaire justificatif. Fondation Beyeler 18 mai – 7 septembre 2014 11 Gerhard Richter Verkündigung nach Tizian, 1973 Annonciation d‘après le Titien Huile sur toile, 125 cm x 200 cm Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution, Washington, D.C., Joseph H. Hirshhorn Purchase Fund, 1994 © 2014 Gerhard Richter 12 Gerhard Richter Verkündigung nach Tizian, 1973 Annonciation d‘après le Titien Huile sur toile, 150 cm x 250 cm Collection privée, Suisse © 2014 Gerhard Richter 13 Gerhard Richter Blumen, 1992 Fleurs Huile sur toile, 41 cm x 51 cm Collection privée © 2014 Gerhard Richter 14 Gerhard Richter S. mit Kind, 1995 S. et son enfant Huile sur toile, 51 cm x 56 cm Hamburger Kunsthalle © 2014 Gerhard Richter 15 Gerhard Richter S. mit Kind, 1995 S. et son enfant Huile sur toile, 61 cm x 51 cm Hamburger Kunsthalle, Dauerleihgabe der Stiftung für die Hamburger Kunstsammlungen © 2014 Gerhard Richter 16 Gerhard Richter Blumen, 1994 Fleurs Huile sur toile, 71 cm x 51 cm Carré d‘Art – Musée d‘art contemporain de Nîmes © 2014 Gerhard Richter 17 Gerhard Richter Gegenüberstellung 2, 1988 Confrontation 2 Extrait du cycle „18. Oktober 1977“ Huile sur toile, 112 cm x 102 cm The Museum of Modern Art, New York, The Sidney and Harriet Janis Collection, gift of Philip Johnson, and acquired through the Lillie P. Bliss Bequest (all by exchange); Enid A. Haupt Fund; Nina and Gordon Bunshaft Bequest Fund; and gift of Emily Rauh Pulitzer, 1995 © 2014 Gerhard Richter 19 Gerhard Richter Plattenspieler, 1988 Tourne-disque Extrait du cycle „18. Oktober 1977“ Huile sur toile, 62 cm x 83 cm The Museum of Modern Art, New York, The Sidney and Harriet Janis Collection, gift of Philip Johnson, and acquired through the Lillie P. Bliss Bequest (all by exchange); Enid A. Haupt Fund; Nina and Gordon Bunshaft Bequest Fund; and gift of Emily Rauh Pulitzer, 1995 © 2014 Gerhard Richter 18 Gerhard Richter Lesende, 1994 Femme lisant Huile sur toile, 72 cm x 102 cm San Francisco Museum of Modern Art, Purchase through the gifts of Mimi and Peter Haas and Helen and Charles Schwab, and the Accessions Committee Fund: Barbara and Gerson Bakar, Collectors Forum, Evelyn D. Haas, Elaine McKeon, Byron R. Meyer, Modern Art Council, Christine and Michael Murray, Nancy and Steven Oliver, Leanne B. Roberts, Madeleine H. Russell, Danielle and Brooks Walker, Jr., Phyllis Wattis, and Pat and Bill Wilson © 2014 Gerhard Richter 20 Gerhard Richter Kerze, 1982 Bougie Huile sur toile, 90 cm x 95 cm Collection Institut d’art contemporain, Rhône-Alpes © 2014 Gerhard Richter 21 Gerhard Richter Schädel, 1983 Crâne Huile sur toile, 55 cm x 50 cm Prêt d‘une collection privée au Gerhard Richter Archiv, Staatliche Kunstsammlungen Dresden © 2014 Gerhard Richter Fondation Beyeler Gerhard Richter Manifestations organisées à l’occasion de l’exposition / Informations pratiques Entretien entre Hans Ulrich Obrist et Jacques Herzog Dimanche 18 mai 2014, 11h00 Jacques Herzog, cofondateur de Herzog & de Meuron, s’est fait une réputation internationale grâce à ses constructions et compte parmi les architectes les plus demandés au monde. Le commissaire d’exposition Hans Ulrich Obrist l’interviewe à l’occasion de l’exposition « Gerhard Richter », dans laquelle l’interaction entre espace, art et spectateur joue un rôle majeur. La manifestation est incluse dans le prix d’entrée du musée. En langue allemande. Journée Familles « Gerhard Richter » Dimanche 1 juin 2014, 10h00-18h00 Courtes visites guidées de l’exposition « Gerhard Richter » pour enfants, jeunes, adultes et familles en différentes langues. Un jeu dans le musée et différents ateliers invitent le public à des expériences. Prix : gratuit pour les enfants et pour les jeunes de moins de 25 ans ; adultes : prix d’entrée habituel du musée. Robyn Schulkowsky – Sur les traces de John Cage Mercredi 2 juillet 2014, 19h00 À l’occasion de l’exposition « Gerhard Richter », la percussionniste et compositrice américaine Robyn Schulkowsky joue des pièces de John Cage. C’est avec une admiration sans fard que Gerhard Richter revient constamment à John Cage pour parler de ses compositions et de son utilisation du procédé aléatoire. Stimulé par sa musique, Richter a peint l’ensemble d’œuvres Cage, 2006, présenté à la Fondation Beyeler. Tarif: CHF 35.-, Freunde / Art Club: CHF 15.- L’entrée du musée est incluse dans le prix. Vox Clamantis – Hommage à Arvo Pärt Mercredi 27 août 2014, 18h30 L’Ensemble Vox Clamantis a été fondé en 1996. Son répertoire comprend des chants grégoriens aussi bien que de la musique contemporaine. À la Fondation Beyeler, les chanteurs interpréteront des œuvres d’Arvo Pärt, un compositeur que Gerhard Richter apprécie tout particulièrement. Arvo Pärt sera présent à l’occasion de ce concert. Prix: CHF 35.-, Freunde / Art Club: CHF 15.- L’entrée du musée est incluse dans le prix. Visite guidée publique en français Dimanche, 29 juin 2014, 15h00–16h00 Dimanche, 27 juillet 2014, 15h00–16h00 Dimanche, 31 août 2014, 15h00–16h00 Visite guidée dans l'exposition « Gerhard Richter ». Prix: Tarif d'entrée + CHF 7.Visites guidées du lundi Visites guidées thématiques de l’exposition « Gerhard Richter » Toutes les séances ont lieu de 14h00 à 15h00 Lundi 26 mai : Séries: Grau (1975), Bach (1992), Cage (2006), Wald (2005) Lundi 23 juin : Verkündigung nach Tizian (1973), Acht Lernschwestern (1966), S. mit Kind (1995) Lundi 7 juillet : programme pas encore déterminé Lundi 21 juillet : programme pas encore déterminé Lundi 4 août : programme pas encore déterminé Lundi 18 août : programme pas encore déterminé Lundi 1 septembre : programme pas encore déterminé En langue allemande. Prix : entrée + CHF 7.- L’art à midi Observations d’œuvres de l’exposition « Gerhard Richter » Toutes les séances ont lieu de 12h30 à 13h30 Mercredi 21 mai : 7 Scheiben (Kartenhaus) (2013) Mercredi 4 juin : Seestück (1975) Mercredi 2 juillet : programme pas encore déterminé Mercredi 16 juillet : programme pas encore déterminé Mercredi 30 juillet : programme pas encore déterminé Mercredi 13 août : programme pas encore déterminé Mercredi 27 août : programme pas encore déterminé En langue allemande. Prix : entrée + CHF 7.- Médiation artistique Visites guidées publiques et manifestations Programme quotidien sur www.fondationbeyeler.ch/informationen/agenda Visites guidées pour groupes Information et réservation : Tél. +41 (0)61 645 97 20, [email protected] Offres pour scolaires Information et réservation sur www.fondationbeyeler.ch/Ausstellungen/Kunstvermittlung/Schulen Billetterie en ligne pour les entrées et les manifestations sur www.fondationbeyeler.ch ou prévente directement à la caisse du musée Informations pratiques Heures d’ouverture : Tous les jours 10h00–18h00, le mercredi jusqu’à 20h00 Prix d’entrée de l’exposition : Adultes CHF 25.Groupes de 20 personnes et plus (avec réservation) et IV avec pièce justificative CHF 20.Étudiants de moins de 30 ans CHF 12.Passe famille (2 adultes avec au moins 1 enfant de moins de 19 ans) CHF 50.Jeunes de 11 à 19 ans CHF 6.Enfants de moins de 10 ans, membres de l’Art Club entrée libre Catalogue À l’occasion de l’exposition «Gerhard Richter», la Fondation Beyeler publie un catalogue en allemand et en anglais. L’édition commerciale est éditée par Hatje Cantz Verlag, Ostfildern. Ce catalogue abondamment illustré a été conçu avec la participation déterminante de l’artiste. Ce volume contient une préface de Sam Keller et de Hans Ulrich Obrist, des contributions de Hans Ulrich Obrist, Georges Didi-Huberman et Dieter Schwarz ainsi qu’une interview de Gerhard Richter réalisée par Hans Ulrich Obrist. 192 pages, 225 reproductions en couleurs, Prix : 62.50 CHF (ISBN 978-3-906053-14-1, édition anglaise : 978-3-906053-15-8). Ce catalogue sera également disponible en ligne à la Boutique de la Fondation Beyeler dès l’ouverture de l’exposition le 18 mai, sous shop.fondationbeyeler.ch Partenaires de la Fondation Beyeler 2014 Fonds publics Partenaires principaux Partenaires Partenaires médias FONDATION BEYELER
© Copyright 2024 ExpyDoc