N°9 © EPPA P. MILLELIRI SOMMAIRE La lettre d’information de l’Ecole du Personnel Paramédical des Armées EDITORIAL QUELLES ORIENTATIONS POUR 2014 ? © BCISSA EDITORIAL Page 1 2013 a été l’année des premières évaluations universitaires des élèves infirmiers de la 1ère compagnie. Les résultats ont été remarquables (100 % de validation des 4 UE concernées dès la première session). Mais cette année a aussi été fructueuse en événements : le défilé du 14 juillet à Paris (une première), la visite officielle du DCSSA le 03 octobre, l’annonce du Projet SSA 2020 le 25 novembre confirmant le transfert de l’EPPA sur le site de l’ESA à Bron et la remise des premiers insignes du brevet de la formation « milieux et opérationnelle » le 29 novembre. En 2014, trois axes d’amélioration ont été retenus pour le Plan annuel de performance : Axe 1 - Maintenir une formation d’excellence garantissant une réelle adaptation aux emplois d’infirmier et aide-soignant militaires avec trois objectifs : FOCUS : Le Développement durable Page 2 © ECPAD • Maintenir la réussite au DEI et au DEAS. • Maintenir le niveau de qualification des formateurs et des cadres en application des textes organisant le développement professionnel continu (DPC). • Pérenniser l’écoute des bénéficiaires et analyser les résultats pour améliorer les formations initiales et continues (académiques et militaires). Axe 2 - Pérenniser la politique de management par les processus avec six objectifs : © EPPA G. SIMON FOCUS : Promotions, décorations, Concours Page 3 • Prendre en compte les évolutions institutionnelles (Projet SSA 2020) et l’environnement stratégique. • Mettre en œuvre une politique de développement durable (DD) grâce à un partenariat avec le comité développement durable en santé (C2DS) et soutenir les élèves qui choisiraient comme sujet de travail de fin d’études un thème de recherche sur le DD en santé. • Poursuivre la politique de communication par l’intermédiaire d’EPPA infos, d’intraEPPA et du nouveau site internet. • Poursuivre le déploiement du contrôle interne et maîtriser les risques (revue de gestion et maîtrise des risques en juin 2014, mise à jour de la cartographie des risques). • Développer le contrôle de gestion afin d’être capable d’établir des budgets prévisionnels au plus juste coût. • Maîtriser les ressources (humaines, matérielles, financières) et tout particulièrement la gestion des intervenants extérieurs. Axe 3 - Accroître la responsabilisation des acteurs et parties prenantes avec deux objectifs : • Maintenir, renforcer, et formaliser le dialogue avec les partenaires et prestataires. • Sensibiliser et former les acteurs à la démarche participative. 73 % des cadres ont suivi les séances de formation internes sur le concept de la démarche et sur les outils de management. Il faut maintenir et renforcer la formation interne à la démarche participative pour faciliter l’appropriation du système de management par tous les acteurs. © EPPA P. MILLELIRI ACTUALITES AGENDA Médecin général Jean-Pierre Carpentier Commandant l’EPPA Page 4 Directeur de la publication : MG Jean-Pierre Carpentier Directeur de la production : MC François-Xavier Goehrs Rédacteur en chef : CNE Lionel Ajenjo y Jordan Rédacteurs : MG Jean-Pierre Carpentier, LCL Marie-Alix Gilli, CNE Lionel Ajenjo y Jordan, SGT Lucie Le Gaillard, Mme Elisabeth Métaireau, Mme Christelle Minot, M. Michel Daniel Infographie/mise en page : M. Patrice Milleliri Prise de vues : Photothèque EPPA, BCISSA Février 2014 FOCUS LE DEVELOPPEMENT DURABLE A L’EPPA Après la publication du premier rapport sur l’état de l’environnement dans le monde en 1951, il a fallu attendre 1987 pour que la commission Brundtland propose le terme de développement durable (DD) et une définition du concept : « s’efforcer de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité de satisfaire ceux des générations futures ». De nombreux sommets mondiaux ont été organisés (Rio de Janeiro en 1992, Copenhague en 1995, Rome en 1996, Kyoto en 1997, Johannesburg en 2002) auxquels 182 Etats ont participé. La France s’est engagée dans la stratégie européenne de développement durable (SEDD) depuis 2005. Les « Grenelle 1 et 2 » ont permis de lister des dispositions pour l’urbanisme, l’habitat, les transports, l’énergie, la préservation de la biodiversité, la santé et la gestion des déchets. La stratégie nationale pour la transition écologique (SNTE) et le plan national d’action pour les achats publics (PNAAPD 2014-2020) donnent le cadre de référence pour les acteurs publics et privés. © EPPA P. MILLELIRI Chaufferie bio-masse Le ministère de la défense est un acteur majeur du plan de relance de l’économie et d’exemplarité de l’Etat (2014-2020). Il a d’ailleurs été le premier ministère à signer son engagement pour le DD en 2009. Le service de santé des armées (SSA) quant à lui a décliné un plan d’action environnement qui reprend les objectifs du Ministre de la défense (Note n°525/DEF/DCSSA/ OSP/PIM/MR du 8 février 2010). constitué en 2012. Huit indicateurs de suivi ont été mis en place. Un diagnostic approfondi, réalisé en février 2013 à l’aide d’un questionnaire du type Karasek, a permis d’établir une cartographie des conditions de travail et l’exposition au RPS des cadres. Le pilier économique 1. La politique d’impression a été revue et le parc des photocopieurs paramétré en recto-verso. La consommation de papier a été réduite de 30 % et de même, la mise en place de nouveaux outils de gestion des stocks a conduit à une économie de 67 % entre 2012 et 2013. 2. Le tri sélectif des déchets. Grâce à un partenariat avec la mairie de Toulon et le syndicat mixte intercommunal de transport et de traitement des ordures ménagères de l’aire Toulonnaise (Sittomat), des bacs de collecte pour le tri des cartouches d’encre, du papier, du carton, du plastique, des piles usagées et du verre. Le pilier environnement 1. La chaufferie biomasse conçue pour répondre aux critères de DD a été mise en service le 4 juillet 2013. Cette installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) assure la production d’eau chaude sanitaire et de chauffage de l’emprise Sainte-Anne Est. C’est la première chaufferie bois de cette importance dans le département du Var. Le taux de couverture des besoins par l’énergie bois est de 85 %. Le rejet de poussière est inférieur au seuil réglementaire (50 mg/m3). 2. Le pilote processus eau (PPE) est chargé de la surveillance des réseaux de distribution de l’eau sur l’ensemble de l’emprise, en coordination avec le SID. Des prélèvements d’échantillon d’eau au niveau des bâtiments permettent de suivre la qualité de l’eau. 3. L’emprise Sainte-Anne Est, héberge plusieurs espèces d’oiseaux protégées. Dans le cadre de la préservation de la biodiversité, l’EPPA a participé à l’action de protection ornithologique menée par la mairie de Toulon avec la ligue de protection des oiseaux (LPO), la base de défense et le service infrastructure de la Défense. Le 4 octobre 2013, neuf nichoirs gravés au nom de l’EPPA ont été accrochés. L’EPPA est le premier établissement militaire de Toulon à avoir mis en place un refuge LPO. Les trois piliers du développement durable En 2013, l’EPPA a mis en œuvre des actions entrant dans le cadre des trois piliers du DD : la responsabilité sociale, l’efficacité économique et le respect de l’environnement. Le pilier social 1. La prévention des risques professionnels (PRP) a pour objectif la sécurité et la protection de la santé physique et mentale du personnel. Elle est de la responsabilité du commandant de l’EPPA. Le recueil des dispositions de prévention (RDP), qui regroupe les dispositions relatives à l’organisation et au fonctionnement de la PRP à l’EPPA, est accessible à tout le personnel. 2. Le groupe « évaluation des risques psycho-sociaux (RPS) » a été © EPPA P. MILLELIRI Pose des nichoirs 4. L’entretien des espaces verts est assuré par une entreprise dans le cadre d’un marché. Cependant chaque année, les élèves participent à une « journée verte » qui permet le grand nettoyage de l’emprise. Le DD s’intègre parfaitement au système de management de l’EPPA. C’est un enjeu majeur qui repose sur un engagement volontaire et constant de tous les personnels et l’implication forte du commandement. De nombreuses actions sont en cours. Février 2014 FOCUS 2. Mise en place d’une charte DD sous la forme de « 12 engagements pour une école éco-responsable ». Cette charte fait l’objet de la 1ère campagne d’affichage 2014 à l’EPPA. Nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. Saint Exupéry 1. Actions de sensibilisation et d’information • Au cours de la semaine d’intégration pour les nouveaux élèves et cadres une sensibilisation au DD est réalisée par le chargé de prévention des risques professionnels (CPRP). • Campagnes « anti gaspi » pour réduire la consommation d’énergie, • Campagnes « tri sélectif des déchets » en coopération avec le Sittomat. • Formation à l’éco-conduite. Cette conduite citoyenne permet de réduire la consommation de carburant jusqu’à 15 %, de limiter les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique et de diminuer les accidents de la route de 10 à 15 %. • Participation à la journée sécurité routière dans les armées depuis 4 ans, grâce au partenariat développé avec le cabinet du préfet du Var. 3. Adhésion de l’EPPA au Comité de développement durable en santé (C2DS). Elle offre à l’école et surtout aux élèves, un partenariat avec un réseau de professionnels de santé. Le président est déjà venu faire une conférence sur le DD en santé aux élèves de 2ème année. Le DD pourrait être le thème de travaux de fin d’étude dans le cadre du diplôme d’Etat d’infirmier. 4. Participation à la semaine nationale du DD en avril 2014. Elle va permettre d’organiser, en partenariat avec les acteurs de la base de défense, des manifestations telle qu’une conférence inter active au profit des élèves infirmiers. LCL Marie-Alix Gilli Chef du DS Mme Elisabeth Métaireau Chef Cellule qualité M. Michel Daniel CPRP Mme Christelle Minot Cellule qualité © EPPA Y. TURPIN Journée prévention routière PROMOTIONS / DECORATIONS / CONCOURS DECORATIONS 2013 PROMOTIONS 2014 Ordre National du Mérite pour le grade de Chevalier : Pour le grade d’Infirmier cadre de santé supérieur : LCL SENRA (BAT). ICAS KROPP (DEF). Médaille d’or de la défense nationale : Pour le grade d’Infirmier de classe supérieure : ADC NERON (DS), CCH VOILQUE (CFASM). ICN PHILIPP (DEF). Médaille d’argent de la défense nationale : Pour le grade d’Adjudant-chef : SCH CARLIER (1ère CIE), SGT CYRUS (3ème CIE), SGT GAILLARD (1ère CIE), SGT MOUSSOUNI (2ème CIE), SGT ROUSSEEUW (1ère CIE), SGT SAUTHIER (3ème CIE), SGT TRICHARD (IDE), SGT VALTY (2ème CIE), SGT VILAIN (2ème CIE), SGT WATTEZ (3ème CIE). ADJ CAMPION (DEF). Médaille de bronze de la défense nationale : SGT CHENE (3ème CIE), SGT DELISSE (3ème CIE), SGT DORIATH (2ème CIE), SGT GERARD (3ème CIE), SM GUIBERT (BAT), SM LEMOINE Ambre (IDE), SM LEMOINE Rodolphe (3ème CIE), SGT LOGEAIS (3ème CIE), SGT LOPEZ (3ème CIE), SGT MAHE (3ème CIE). Pour le grade d’Adjudant : SCH INNOCENTI (DS). Pour le grade de Sergent-chef : SGT COLLINET (IDE), MDL BASTON (IDE), SGT DE CORDOUEHECQUARD (IDE), SGT JOLIVET (2ème CIE), SGT KOEHL (3ème CIE), MDL BOUZIGNAC (3ème CIE), SGT QUERE (2ème CIE), SGT TRICHARD (IDE), SGT VIENGSAVANH (3ème CIE). Médaille d’honneur du travail échelon argent : REUSSITE CONCOURS 2013 M. MILLELIRI (DEF). Médaille d’honneur du travail échelon bronze : M. DANIEL (DAC). Concours cade supérieur : ICAS KROPP (DEF). IDE : infirmier diplômé d’état ; BAT : bataillon ; DS : département support ; DEF : direction des études et de la formation ; CFASM : centre de formation des aides-soignants militaires ; DAC : département aide au commandement. Février 2014 ACTUALITES La une à la « Gelade » La 1ère compagnie est partie s’oxygéner trois jours (du 3 au 5 décembre) au camp militaire de Carpiagne. Le but était d’acquérir et d’entretenir les bases élémentaires et indispensables du combattant. Après le montage du bivouac les activités se sont enchaînées : topographie, sauvetage au combat de niveau 1, franchissement type tyrolienne, puis présentation du PA MAC 50. A 20h30, après un repas type « ration » le premier départ pour une marche de nuit de 25 km (et même un peu plus pour certains !) est donné. Sept autres groupes suivront dans la fraîcheur de la nuit. Le deuxième jour, après un © EPPA P. MILLELIRI réveil dans des tentes gelées, se sont succédés les ateliers : combat du trinôme, course d’orientation, tir au PA MAC 50, instruction FAMAS et PR4G (transmissions). Après une dernière nuit au coin du feu à entonner des chants militaires, nous avons terminé notre sortie par un rallye de restitution de nos connaissances militaires. S’en est suivi la reprise des cours en attendant la © EPPA P. MILLELIRI prochaine sortie terrain en juin. Voeux au médecin général Le vendredi 13 janvier à 13H00, le personnel de l’EPPA a présenté ses vœux au médecin général Carpentier, commandant de l’Ecole. A cette occasion, le commandement a félicité le personnel promu en 2014 ainsi que le personnel décoré et ayant réussi un concours ou un examen professionnel en 2013. L’occasion aussi pour le général de donner ses directives pour l’année à venir avant de partager un instant de convivialité autour de la galette des rois avec l’ensemble du personnel. © EPPA P. MILLELIRI Livraison de 12 tonnes de copeaux de bois sur l’emprise « Sainte-Anne Est » La chaudière biomasse assure la production de la chaleur et de l’eau chaude sanitaire des 19 sous-stations. Ce bois est puisé dans des forêts situées dans un rayon de 30 km de Toulon. Une matière première essentielle dans le développement durable. En optant pour le bois, il a été pensé aussi aux économies. Sur le long terme, les dépenses de chauffage seront divisées au moins par trois. Quelques éléments caractéristiques : Le silo de stockage : Entièrement enterré, il est situé à proximité immédiate de la chaufferie, le silo permet l’alimentation de la chaudière et assure une autonomie de plusieurs jours. L’approvisionnement de cette réserve en combustible s’effectue par camions de 90 m3. © EPPA P. MILLELIRI L’alimentation automatique de la chaudière : Le combustible bois est convoyé du silo à la chaudière par un tapis roulant (combustible grossier type écorce). Le décendrage automatique : Un système de vis sans fin permet de récupérer les cendres du foyer : elles sont versées automatiquement dans un conteneur qui, en général, est à vider une fois par semaine (les cendres représentent 1 à 2 % du volume de bois brûlé). Les fumées : Des dépoussiéreurs efficaces permettent de respecter les normes en vigueur concernant les rejets de gaz. Les filtres multicyclones permettent de répondre à la réglementation pour des puissances de chaufferies inférieures à 2 MW (c’est le cas de celle du site). © EPPA P. MILLELIRI AGENDA Mer 19 mars 2014 : Journée défense Citoyenneté exceptionnelle à l’EPPA 8, 9, 10 avr 2014 : Sortie terrain CFASM Février 2014
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