Editeur responsable : Eric Mikolajczak, rue Marie-Henriette, 19-21 à 5000 Namur La revue trimestrielle du secteur de l'insertion socioprofessionnelle PB- PP B-BC18851 BELGIE(N) - BELGIQUE Troisième trimestre 2014 n°69 Le programme de formation 2014-2015 Sommaire Le programme de formation 2014-2015 de l’Interfédé Editorial3 La formation continuée des travailleurs, une politique ! 4 Les modules de formation de l’Interfédé 9 Calendrier des activités de formation Soyez funambule, lancez-vous sur le fil de la formation ! Connaissance du secteur Dans la vie des centres Modules « métiers » Sécurité et bien-être au travail 10 12 13 16 26 29 Vous souhaitez participer à une de nos formations ? 30 Se former via le catalogue Formapef 31 Se former via les fédérations d’employeurs 32 A la CESSoC A la Fesefa Avec l’Unipso 32 33 33 Suivre le fil de la formation technique via les Centres de compétences et les fonds sectoriels 34 Pour les « métiers de bouche » Pour les métiers de l'industrie agroalimentaire et de la cuisine de collectivité Pour les métiers verts Pour les métiers de l'industrie graphique Pour les métiers du tourisme Pour les métiers des secteurs de la petite enfance 34 35 36 37 37 37 Construire des savoirs ensemble 38 Soutiens à la formation 40 Infos pratiques 42 Le numéro 70 sortira en décembre 2014 Son thème : Insertion et mobilité Contact : Véronique KINET 081/74.32.00 E-mail : [email protected] Plus de détails en page 9 L e numéro de l’Essor que vous tenez en main est particulier dans son contenu dans le sens où il est consacré exclusivement à la présentation du programme de formation de l’Interfédé à destination des travailleurs et travailleuses du secteur. Le secteur forme des demandeurs d’emploi en vue de leur insertion sociale et professionnelle. On peut relever que les CISP intègrent dans leur formation un accompagnement individuel et/ou une démarche collective qui a comme objectif de permettre aux stagiaires d’être acteurs de leur formation, de comprendre aussi la société dans laquelle ils vivent. Comme cela a été clairement écrit dans la Charte de l’Interfédé : « La formation dans le contexte de l’ISP est un vecteur de citoyenneté. Il s’agit de permettre de contrer le sentiment de violence institutionnelle et de lutter pour rompre avec la passivité et l’isolement. La formation est un outil qui mène vers l’épanouissement personnel et la construction citoyenne. Cette émancipation passe par l’appropriation des instruments de la citoyenneté et de lutte contre toutes formes d’aliénation. Le modèle de formation en ISP est à la fois transversal et spécifique. La formation doit articuler l’acquisition de compétences professionnelles et la capacitation citoyenne ». Les formations à destination des stagiaires voulant rencontrer ces options, il est tout à fait normal que la formation des formateurs donne également une place importante à ces dimensions. Les formations proposées à l’Interfédé ont évidemment comme objectifs de permettre aux travailleurs d’être mieux outillés pour effectuer leur travail. Mais elles sont plus ambitieuses. Par les contenus (toute formation doit inclure des éléments d’analyse sociopolitique, les formations techniques intègrent une dimension de transmission vers les stagiaires...), par les démarches pédagogiques mises en place qui partent des savoirs individuels et collectifs des travailleurs, les formations proposées vont à l’encontre du courant dominant. Garder et développer ces dimensions est un enjeu tant pour le secteur que pour les travailleurs. La formation des travailleurs est un outil d’émancipation et de progression. Il est de la responsabilité des directions des centres de penser, développer des plans de formation à destination de leurs travailleurs, mais aussi de les inciter, de les soutenir dans leurs démarches de formation. Un formateur qui va en formation, ce n’est pas une perte de temps ou de rentrée financière, c’est de l’investissement. Joël GILLAUX, Président de l’Interfédé Pour beaucoup de secteurs, pour beaucoup d’employeurs, la formation des travailleurs doit se limiter à des formations qui augmentent la productivité, qui permettent de mieux faire leur travail... et cela sous le couvert de mieux répondre aux besoins des publics. Depuis 10 ans, le Congé éducation payé (CEP), qui est un outil pour permettre la progression des travailleurs, mais aussi leur émancipation, est attaqué par le monde patronal et les gouvernements qui ont vu dans la diminution du CEP la possibilité de faire des économies. La formation comme un outil de l’ascenseur social est remis en cause. Rendez-vous de l'ISP de Verviers, mai 2014 3 Introduction La formation continuée des travailleurs, une politique ! Selon la définition de l’OCDE, la formation professionnelle 1 recouvre tous les types de formation ou d’enseignement organisés à l’attention des adultes, qu’ils soient travailleurs ou demandeurs d’emploi, qu’ils soient organisés par les services publics de l’emploi, les employeurs, les opérateurs privés de formation, l’enseignement… Le secteur des CISP est concerné à deux titres : comme opérateur de formation à destination des demandeurs d’emploi et comme porteur d’une politique de formation continuée à l’attention des travailleurs et des équipes de ces opérateurs de formation. Si les outils sont différents, les logiques et les enjeux qui traversent ces deux axes sont proches, voire identiques. Un focus sur les politiques menées à l’attention des jeunes de moins de 26 ans permettra de voir comment les orientations politiques des gouvernements impactent les actions vers les demandeurs d’emploi, mais aussi vers les travailleurs. Dans ce contexte, le secteur CISP, via l’Interfédé, déploie SA politique de formation continuée des travailleurs comme soutien à la professionnalité dans une visée émancipatrice et égalitaire pour les travailleurs et les équipes. La formation professionnelle est une politique ! Une étude du Conseil central de l’Economie a identifié cinq champs où la formation professionnelle, toutes actions confondues, est performante : « Premièrement, elle permet de relever la productivité des travailleurs, ce qui a une incidence positive sur la demande de travail et sur la progression salariale, principalement pour les travailleurs jeunes ou très instruits. Ensuite, la formation continue est un outil d’insertion ou de réinsertion socioprofessionnelle. La formation professionnelle des demandeurs d’emploi est efficace individuellement en termes de sortie du chômage et s’oriente aujourd’hui vers le développement de formations spécifiques aux fonctions critiques2. Troisièmement, la formation continue permet aux travailleurs de maîtriser les nouvelles techniques et de s’adapter aux changements qualitatifs du monde du travail tout en assurant un maintien ou une amélioration de la compétitivité des entreprises. Quatrièmement, elle permet, principalement aux travailleurs âgés et/ou peu instruits, de conserver les compétences nécessaires pour atteindre une productivité correspondant aux salaires du marché. Enfin, elle contribue à réduire l’écart entre offre et demande de compétences qui qualifie le marché du travail en Belgique, depuis le milieu des années 1980 »3. Cet extrait montre à quel point la formation professionnelle est aujourd’hui centrée sur les besoins du marché, liée à l’insertion ou au maintien à l’emploi des travailleurs. Cela 4 n’a pas toujours été le cas. A une époque, pas si lointaine, la formation continuée était bien plus vécue comme vecteur de progression et d’émancipation sociale. C’était l’époque des congés éducation payés, des formations de types promotion sociale, de l’école de la seconde chance. Aujourd’hui, le contexte a changé. Le chômage est devenu structurel et les principes de l’économie capitaliste guident le monde créant exclusion et régression sociale. Les compétences ont colonisé les approches pédagogiques, découpant les pratiques pour favoriser la mobilité professionnelle. Le travailleur, comme tout un chacun, est devenu « entrepreneur de soi »4. Ces visions du monde et du travail guident les politiques de formation professionnelle. 1 Selon la définition de l’OCDE, la formation professionnelle comprend tous les types de formations organisées, financées ou patronnées par les pouvoirs publics, offertes par les employeurs ou financés par les bénéficiaires eux-mêmes, (...), toutes les activités organisées et systématiques d’enseignement et des formations auxquelles les adultes participent pour acquérir des connaissances et/ou des qualifications nouvelles dans le cadre de leur emploi du moment ou dans la perspective d’un emploi futur, pour améliorer leur salaire et/ou leurs possibilités de carrière dans l’emploi qu’ils occupent ou dans un autre et, de façon générale, pour augmenter leurs chances d’avancement ou de promotion. 2 Auxquelles on pourrait ajouter aujourd’hui les métiers du futur. Lire à ce propos « Métiers d’avenir. Etats des lieux sectoriels et propositions de futurs. » Le FOREM, Service d’analyse du marché de l’emploi et de la formation, septembre 2013. 3 Formation professionnelle continue en Belgique : Avantages, organisation et enjeux, publication du Conseil central de l’Economie, CCE 2007-854 - CCR 200-2 - Marie Monville Août 2007. 4 Lire à ce sujet l’analyse « Insertion socioprofessionnelle : dimension sociale en état d’urgence ! », Philippe Pierson, Juin 2013. Agir contre l’enlisement des jeunes au chômage Les enjeux de la formation professionnelle sont nombreux. La situation des jeunes est particulièrement préoccupante. Ce qui a conduit l’Europe et les gouvernements nationaux à déployer des mesures spécifiques qui ont une influence sur les politiques de formation professionnelle tant pour les demandeurs d’emploi que pour les travailleurs. Ainsi, la « Garantie jeunesse » est une nouvelle initiative de l'Europe qui vise à lutter contre le chômage des jeunes en proposant à tous les jeunes de moins de 25 ans, qu'ils soient inscrits au chômage ou non, une offre de qualité (un emploi, un apprentissage, un stage ou une formation continue adaptée à ses besoins et à sa situation) dans les 4 mois suivants la fin de leur scolarité ou la perte de leur emploi. Si le principe est intéressant, sa mise en œuvre pose question : qu’en sera-t-il des moyens pour d’une part déterminer l’offre de qualité qui convient à chaque jeune et d’autre part assurer que celle-ci soit effective pour tous ? Le processus d’orientation professionnelle étant particulièrement complexe, ne risque-t-on pas, particulièrement pour les jeunes peu qualifiés et culturellement défavorisés, de les « orienter » vers les métiers dits en pénurie, sans véritable accroche avec leurs aspirations et centres d’intérêt ? Quel sera l’accrochage en formation de ces jeunes fraîchement sortis de l’école qui se verront « proposer » (imposer) un stage ou une formation ? Les Fonds sectoriels sont concernés Du côté des travailleurs, chaque employeur cotise au Fonds de formation de la commission paritaire de son secteur. L’argent ainsi récolté sert d’une part à soutenir l’effort de formation et à financer des actions à destination de ce que l’on appelle « les groupes à risque ». L’Arrêté Royal définissant les « groupes à risque » a été modifié récemment. Dorénavant, chaque Fonds sectoriel devra consacrer une part de cette cotisation d’au moins 0,05 % de la masse salariale pour les jeunes de moins de 26 ans ayant moins d’un an d’ancienneté et étant au chômage au moment de leur entrée dans l’emploi et aux jeunes de moins de 26 ans ayant une aptitude réduite. Dans notre secteur qui relève de la CP 329.02, ce profil de travailleurs est peu présent, lié notamment aux caractéristiques du travail d’encadrement pédagogique et social de personnes faiblement qualifiées, en décrochage social, économique et culturel, issues d’horizons divers. Cette décision aura pour conséquence de réorienter des moyens vers un public qui n’est pas considéré « à risque » pour le secteur luimême. Un exercice d’identification des « groupes à risque » mené au sein du comité de gestion du Fonds 4S5 a par exemple mis en évidence des situations telles que : l’ancrage dans l’emploi des formateurs et des formatrices des EFT et des OISP, les travailleurs entrant dans une fonction, les métiers confrontés à une pénibilité des tâches (porte de charge...), les fonctions managériales... Les moyens vers ce type de publics risquent du coup d’être réduits. Dans le même esprit, une enveloppe supplémentaire (12 millions d’euros) a également été dégagée par le gouvernement fédéral pour les secteurs qui développent des actions supplémentaires vis-à-vis des jeunes et a fait l’objet de deux appels à projets en novembre 2013 et mai 2014. Si les projets déposés ont pour ambition de permettre d’accrocher des jeunes dans la formation et dans l’emploi, leur mise en œuvre est aussi révélatrice de difficultés particulières vis-à-vis des jeunes qui, ayant peut-être déjà intégré le fait que « l’Emploi » leur est inaccessible, sont, comme le suggère de manière imagée Bernard Van Asbrouck, partis dans la forêt de Sherwood. « Ils (les jeunes) quittent de manière perlée le corps social si peu accueillant pour s’en construire un autre digne d’eux, de la vie, de leurs espérances »6. Ces difficultés ne sont pas propres aux jeunes, elles sont caractéristiques d’un public « en décrochage » et commence déjà au moment du contact : les moyens de communication utilisés, y compris les réseaux sociaux, ne permettent pas de les rejoindre. Seuls, des « passeurs »7, c’est-à-dire des hommes et des femmes, des associations ou des collectifs, permettent de faire lien, relais, passage entre ceux et celles qui sont aux frontières du système et les dispositifs existants. >>> Les CISP, des passeurs Les CISP jouent, pour beaucoup d’adultes en formation, un rôle de passeur. Ils ont développé au fil des ans, une expertise importante et des pratiques probantes pour accompagner et former des personnes dites en décrochage, leur permettre de s’engager dans un processus de formation et d’élaborer, à leur rythme et selon leurs moyens, un projet pour demain. Ce ne sont pas les seuls. Par exemple, les acteurs de l’Education permanente des jeunes et des adultes, nos chers cousins8, ne doivent pas être oubliés. Ce rôle fondamental de « corps intermédiaires » peine à être suffisamment reconnu et soutenu non seulement dans les moyens financiers qui sont accordés, mais aussi dans la place que ces acteurs intermédiaires occupent, à côté d’autres, dans la construction des orientations qui sont données aux politiques de formation professionnelle. A cloisonner les mondes, reste l’illusion de croire qu’il suffit de « bien » communiquer (ou de contraindre à bon escient) pour atteindre les objectifs liés à la politique de formation professionnelle que se fixent les gouvernements. 5 Le Fonds 4S est le fonds de formation de la Commission paritaire 329.02 dont relève le secteur des CISP. www.fonds4S.org 6 Bernard Van Asbrouck, Etre activé, voie passive ? Intervention dans le cadre de la journée d’étude sur l’activation organisée par ASBL Flora le 25 octobre 2012 à Bruxelles, p7. 7 Ce terme est emprunté à Pascale Jamoulle, in La débrouille des familles, Récits de vies traversées par les drogues et les conduites à risques, De Boeck, 2009. 8 Selon la formule de Pierre Georis, in Le débat Education permanente et ISP « conciliable ou NON ? », L’Essor n°26, décembre 2003, p16. 5 La politique de formation continuée en CISP >>> C’est dans ce contexte que le secteur des CISP, via l’Interfédé, construit SA politique de formation continuée des travailleurs. D’autres éléments contextuels influencent son orientation : les Plans Marshall 2.vert qui visent à accompagner la transition énergétique qui concerne une part importante des centres CISP engagés dans des filières concernées par le développement durable et à renforcer les rapprochements entre la formation professionnelle et l’enseignement ; le plan d’accompagnement des chômeurs (2004) et le décret Accompagnement individualisé des demandeurs d’emploi (2012) et du contrat de coopération pour l’insertion qui ont un impact sur les conditions de vie, les motifs d’entrée et d’engagement en formation des stagiaires, et donc sur les pratiques et les besoins d’appui des travailleurs ; la création du Consortium de la validation des compétences qui offre des opportunités de reconnaissance des compétences acquises par nos stagiaires, du Service francophone des métiers et des qualifications 9 (SFMQ) chargé d’élaborer des référentiels de formation pour les acteurs de la formation professionnelle et de l’enseignement et du Cadre francophone des certifications10 qui concrétisent les politiques européennes dans des outils opérationnels au niveau de la Belgique francophone ; et enfin, le nouveau décret CISP, voté en juillet 2013 et qui entrera pleinement en vigueur en janvier 2016 lui aussi fortement marqué par l’approche par compétences. La politique de formation continuée sectorielle, pilotée par la Commission pédagogique de l’Interfédé11, concerne à la fois les travailleurs, mais aussi les équipes - c’est dire que la dimension collective est prise en compte - et propose des dispositifs qui visent à permettre au plus grand nombre, y compris à ceux et celles qui sont « fâchés » avec l’école, de trouver des opportunités d’apprendre, de construire et de partager le savoir. Des valeurs en référence Quand la Commission pédagogique de l’Interfédé demande que tous les modules de formation intègrent une dimension socio-politique pour permettre aux travailleurs de mieux comprendre les enjeux qui traversent le secteur aujourd’hui ; quand l’expertise sociopédagogique des formateurs, hommes et femmes de métiers dits techniques, est mise en avant pour construire des référentiels de formation ou produire des outils pédagogiques12 ; quand les dispositifs de formation sont au service des actions menées par les professionnels avec les stagiaires ; quand le savoir est construit collectivement... la formation est politique. C’est-à-dire qu’elle est basée sur des valeurs et des options qui sont traduites dans des actions concrètes. La Charte sectorielle en rappelle les fondements. « L’Interfédé souligne son attachement aux principes de la formation continuée. Soucieuse de l’accessibilité de ces formations, l’Interfédé s’attache à garantir une politique de formation 6 émancipatrice et égalitaire. La formation pour l’Interfédé est un levier de développement des pratiques professionnelles. Reposant sur un principe de liberté, elle doit permettre de repenser notre action. Elle est aussi un vecteur d’acquisition d’une identité professionnelle et de renforcement des compétences. La formation continuée vise à amener le travailleur à être un acteur dans son environnement professionnel. Notre projet de formation vise à donner à chacun des clés pour comprendre, des clés pour exercer notre droit à la parole de citoyen en contact avec ce public en souffrance, des clés pour lui rendre son droit à la parole citoyenne. Le programme de formation doit pouvoir se nourrir de l’actualité et des enjeux socio-politico-économiques. Il faut donc articuler la formation avec des questions politiques. La formation continuée des travailleurs du secteur est un « outil » de professionnalisation du secteur en vue de garantir l’adéquation entre les besoins et l’offre de formation aux demandeurs d’emploi peu qualifiés et de contribuer ainsi à rencontrer les objectifs de développement de la Région wallonne13» . Ces principes prennent corps dans des actions concrètes qui visent à offrir aux travailleurs du secteur des opportunités de formation qui répondent non seulement à leurs besoins et à ceux de leurs institutions, mais qui correspondent à leurs modes d’apprentissage. C’est ainsi qu’au fil des ans, les modalités de formation se sont diversifiées complétant l’offre classique des modules de formation par des groupes de travail, des ateliers de création d’outils pédagogiques, des échanges de pratiques supervisées..., donnant une place de plus en plus importante à l’articulation avec le travail quotidien, y compris en organisant des activités formatives dans les lieux mêmes du travail et en impliquant les stagiaires14. Plusieurs points d’attention guident ces pratiques de formation : proposer des modalités de formation qui soient cohérentes avec les principes pédagogiques des CISP, soutenir le transfert vers les pratiques professionnelles, soutenir les actions de formation dans les institutions elles-mêmes, soutenir la formation technique, contribuer à construire et clarifier les identités professionnelles, structurer la formation en relation avec d’autres opérateurs de la formation professionnelle et enfin soutenir les pratiques des centres en mettant en chantier des projets intégrant la démarche référentielle, la validation 9 L’Interfédé est membre de Chambre enseignement formation. Des travailleurs du secteur sont régulièrement invités à participer aux Commissions de production de référentiels de formation (CoProFor). 10 Le Cadre francophone des certifications est la concrétisation du Cadre européen des certifications visant à établir un lien entre les systèmes et les cadres de certification des différents pays de l’UE. Les certifications des opérateurs de la formation professionnelle et de l’enseignement y seront positionnées. 11 La Commission pédagogique de l’Interfédé a en charge de définir, accompagner et évaluer la politique de formation continuée sectorielle. Elle est composée d’un représentant du CA de l’Interfédé pour chacune des fédérations, de la coordination pédagogique et du secrétaire général de l’Interfédé. Les membres actuels sont : Eric ALBERTUCCIO (AID), Dominique BRASSEUR (Lire et Ecrire en Wallonie), Raphaël CLAUS (Interfédé), Eric MIKOLAJCZAK (Interfédé), Marina MIRKES (Interfédé), Ann PAQUET (ALEAP), Daniel THERASSE (ACFI), Jean-Luc VRANCKEN (CAIPS). 12 Lire à ce sujet L’ESSOR n°68 « Les référentiels toute une histoire ! », 2ème trimestre 2014 13 Extrait de la Charte sectorielle « L’Interfédération des EFT et des OISP – Principes – Fonctionnement – Organisation » Chapitre I. Les principes fondateurs – point 1.7 Formation continue des travailleurs. 14 C’est notamment le cas du module de formation « Mon métier : formatrice, formateur en CISP » qui comprend au moins deux jours de formation sur chantier, avec les stagiaires.. des compétences, la reconnaissance des acquis de la formation...15 le tout au service des publics et de leurs projets de formation et d’insertion socioprofessionnelle, dans un contexte socioéconomique difficile et trop souvent excluant pour eux. La formation continuée, un investissement de qualité La participation au programme de formation de l’Interfédé ne dit pas tout de l’investissement du secteur dans la formation continuée. Formations organisées dans les centres, mises au vert et journées de travail en équipe, groupes de travail en fédération, formations liées à des projets spécifiques (Eco + par exemple), initiatives développées par les plateformes sous régionales CISP ou les CSEF, participation à des formations proposées par les nombreux opérateurs, y compris à l’étranger, dont celles répertoriées dans le catalogue Formapef... Le secteur des CISP est un secteur où le personnel se forme beaucoup, où les travailleurs et les employeurs consacrent un temps, une énergie et donc des moyens financiers importants à la formation continuée. Tradition d’un secteur qui est conscient que les travailleurs qu’il engage ne disposent pas toujours de toutes les compétences requises pour exercer leur travail. Pratique d’un secteur qui offre des opportunités de développer des compétences en dehors des chemins classiques de l’école, y compris pour ses travailleurs. Tradition d’un secteur qui est convaincu que la formation continuée est un investissement humain tant pour l’entreprise que pour la vie en société. Focus sur le programme de formation de l’Interfédé En 2013-2014, ce sont 17 modules de formation qui ont été proposés aux 1919 travailleurs du secteur, soit 52 jours de formation. 240 travailleurs y ont participé, soit 12,5 % de l’ensemble des travailleurs du secteur. Ces modules sont confiés à des opérateurs externes ou internes au secteur. Depuis quelques années, les centres CISP sont également invités à transmettre leurs propositions d’offres de formation continuée sur des sujets sur lesquels ils ont développé une expertise particulière. Le contenu du programme de formation est décidé en Commission pédagogique sur base d’une analyse des besoins des travailleurs et des équipes et, évidemment, des moyens disponibles. C’est ainsi que nous nous sommes donnés à quelques lignes de conduite : proposer des formations relevant de « la connaissance du secteur » et des métiers du secteur ; intégrer dans les modules une dimension « transfert des acquis » vers les pratiques qui peut prendre la forme de « formation-action », de supervision, de projets à mettre en œuvre ; ne pas organiser des modules sur des thématiques qui sont déjà bien représentées dans le marché de la formation (informatique par exemple)... et, si la demande est exprimée par plusieurs centres, construire en cours d’année un module de formation sur une thématique spécifique. Le programme de formation ne s’arrête pas là. Face aux difficultés d’organiser des formations techniques, des partenariats ont été développés avec des Fonds sectoriels (grâce notamment à notre Fonds sectoriel, le Fonds 4S) qui permettent aux travailleurs du secteur de participer aux actions organisées dans les métiers verts (Mission wallonne des métiers verts), dans les métiers de l’industrie agro-alimentaire et de la cuisine de collectivité, dans les métiers de l’industrie graphique (CEPEGRA), dans les métiers du tourisme (Centre de compétences du tourisme), dans les métiers de bouche (Centre de compétences Epicuris) et dans les métiers liés à l’écoconstruction. Nous relayons également16 l’offre de formation des fédérations d’employeurs (FESEFA, CESSoC et UNIPSO) et d’autres opérateurs. >>> Enfin, l’équipe de la coordination pédagogique de l’Interfédé, est disponible, en lien avec les fédérations, pour accompagner les centres dans la formulation d’un projet de formation, voire à l’organiser avec eux si la demande émane de plusieurs centres. Analyse de la participation aux activités de formation organisées en 2013-201417 Si 32,4 % des participants travaillent dans une EFT, ils sont 54,7 % à travailler dans un OISP, le reste étant engagé dans une fédération (3,1 %) ou dans un autre organisme qui a une mission d’insertion socioprofessionnelle (9,8 %)18. Les travailleurs se forment à toutes les étapes de leur carrière, quasi autant en début de carrière (22,6 % pour ceux qui ont maximum un an d’ancienneté et 18,5 % pour ceux qui ont plus de 16 ans d’ancienneté). Ce qui, y compris pour l’âge, correspond bien à la répartition des travailleurs dans le secteur. La répartition hommes/ femmes en formation correspond assez bien à celle des travailleurs dans le secteur. Les formateurs représentent 44,9 % des participants. Les chargés de projets, intervenants sociopédagogiques et coordinateurs représentent 34,9 %. Les directions, 11, 1 % et le personnel administratif 5,9 % ; les 3,2 % restant étant des personnes ayant des fonctions de Conseiller en formation ou d’agent logistique. En recoupant ces chiffres avec ceux de la répartition des travailleurs en fonction de l’échelle barémique, on peut dire que les formateurs et le personnel administratif sont sous-représentés. Par contre, les travailleurs ayant une fonction plus transversale ou de coordination, ainsi que les directions sont légèrement surreprésentés. Ces chiffres varient toutefois d’une année à l’autre, en fonction des activités qui sont proposées. 15 Lire à ce propos « Agir pour les publics bénéficiaires des EFT/OISP : La formation des travailleurs, tout un projet ! » in L’Essor n°65, pp24-27. 16 Via l’adresse http://formations-eft-oisp.blogspot.be 17 Analyse sur base de la participation aux modules de formation (Connaissance du secteur, Métiers, Dans la vie des centres, Sécurité et bien-être au travail), aux groupes de travail référentiels, à la journée de présentation de l’outil méthodologique « Validation des compétences et ISP » et aux activités menées dans le secteur sur la thématique de l’orientation dans le cadre du projet « 2013, Année des compétences ». 18 Opérateurs ISP ayant participé aux actions menées dans le cadre de la thématique orientation du projet « 2013, Année des compétences » : IFAPME, CFP AWIPH, CPMS, FOREM, Bruxelles formation, CEFO... 7 Taux de satisfaction : 80 % Une évaluation dite « à chaud » des modules de formation, c’est-à-dire au terme de la formation, sans distance temporelle est systématiquement organisée. Elle porte sur les attentes des participants et ce qu’ils ont trouvé en formation, sur la méthode, la dynamique de groupe, l’organisation pratique, mais aussi sur le lien entre la formation et les pratiques professionnelles, sur l’utilisation des apports de la formation et sur les besoins futurs en termes de formation mais également pour transférer les acquis de la formation. pour les métiers de la construction, référentiel alpha métier pour le commis de cuisine, référentiel pour les compétences de base) mais aussi les référentiels métiers/formation pour les différents métiers du secteur. Après le référentiel du formateur classe 1, nous produirons le référentiel du formateur classe 2 et dès 2015, le référentiel de l’accompagnateur social. L’évaluation est menée à plusieurs moments : le premier jour, en fin de journée, pour prendre le pouls du groupe et identifier les ajustements nécessaires ; en cours de module quand celui-ci comprend plus de 4 jours ; et le dernier jour. Un membre de la coordination pédagogique est présent au démarrage du module pour en fixer le cadre et dans les temps d’évaluation. Il reste référent pédagogique pour l’intervenant et le groupe pendant tout le processus. Cette évaluation avec les participants est complétée par une évaluation avec l’intervenant. Des ajustements sont apportés si le module est reconduit. L’ensemble des données sont transmises au groupe de travail pédagogique piloté par l’Interfédé19. La question des moyens financiers pour mener à bien ces actions sera aussi au rendez-vous. Nous avons introduit un dossier de soutien financier au FSE pour la formation continuée des travailleurs. C’est aussi en 2015 que le Fonds 4S définira de nouvelles priorités en termes de soutien à la formation continuée des travailleurs. Les décisions seront prises en fonction des orientations des... politiques de formation que ces institutions poursuivent ! Il est difficile de synthétiser en quelques lignes les éléments d’évaluation qui sont partagés par les participants et les intervenants. De manière générale, les formations proposées à l’Interfédé sont appréciées. Elles sont bien organisées. L’endroit est agréable. Les participants apprécient de se retrouver entre pairs, avec des travailleurs d’autres centres, avec des travailleurs exerçant d’autres fonctions... Ils tissent des liens, échangent des savoirs qui dépassent bien souvent les contenus abordés en formation. Le climat construit avec les groupes favorise les prises de paroles, les échanges dans la confiance et les confrontations constructives. Les participants apprécient que les intervenants créent à la fois des espaces d’analyse de pratiques et appuient les échanges par des apports théoriques structurants. Les intervenants apprécient quant à eux l’accompagnement proposé par la coordination pédagogique. Pour chaque module, des points particuliers sont identifiés comme devant être améliorés ou restant insatisfaisants pour les participants. Que ce soit un manque de temps pour échanger en profondeur, une thématique pas suffisamment approfondie, un calendrier mal réparti, un souhait de plus de possibilités de retour sur le transfert des acquis de la formation... « Nul ne peut apprendre à la place d’autrui. (…) Le formateur ne peut que susciter l’envie d’apprendre et de créer des situations favorables. Il importe donc de tenir compte des désirs, des projets, de l’expérience, des acquis, de l’identité de ceux auxquels on veut « faire apprendre » quoi que ce soit. Le projet d’instruire (…) ne peut qu’échouer si l’on oublie qu’apprendre n’est pas une activité entièrement rationnelle, qu’elle engage notre identité, notre rapport au monde ; bref qu’apprendre, c’est désirer, persévérer, construire, interagir, prendre des risques, changer, exercer un drôle de métier, mobiliser et faire évoluer un rapport au savoir. »21 Des projets plein les cartons 19 Le groupe de travail pédagogique comprend un représentant de chacune des fédérations et la coordination pédagogique. Il est chargé par la Commission pédagogique de l’opérationnalisation du plan d’action. Il est à ce jour composé d’Eric ALBERTUCCIO (AID), Nayé BATHILY (ACFI), Dominique BRASSEUR (Lire et Ecrire en Wallonie), Duygu CELIC (CAIPS), Raphaël CLAUS (Interfédé), Véronique DUPONT (ALEAP), Eric Mikolajczak (Interfédé) et Marina MIRKES (Interfédé). Les besoins en formations sont nombreux et... les moyens humains et financiers sont limités. Il faut donc, chaque année, se donner des priorités. Les enjeux autour de la reconnaissance de la formation tant pour les stagiaires que pour les formateurs en font partie. Le travail sur les référentiels20 va continuer, que ce soit les référentiels qui permettront de structurer la formation des stagiaires (par exemple, référentiel 8 Un autre champ d’action concerne l’accueil et la formation des nouveaux travailleurs. Une journée leur sera consacrée le 24 mars 2015. Marina MIRKES, Coordinatrice pédagogique à l'Interfédé 20 Pour en savoir plus, voir l’Essor « référentiel » paru en juin 2014, téléchargeable sur le site de l’Interfédé www.interfede.be ou disponible en version papier sur demande à l’Interfédé (081/74 32 00). 21 Extrait du résumé de l’article de Philippe Perrenoud – Comment les enfants apprennentils ? in Collection Enfance & psy – Eres, 2003/2004 n°24. Consulté sur internet le 25 juin 2014. Sommaire Connaissance du secteur 13 Le secteur de l’ISP : contours, enjeux et perspectives Le statut du stagiaire en regard du droit du travail et de la sécurité sociale CISP Quesako ? 13 14 15 Dans la vie des centres 16 Dis-moi comment tu apprends ? Aborder des sujets sensibles par la confrontation bienveillante ! Prévenir le surendettement L’évaluation des acquis de formation pour construire des filières et des passerelles Mener des entretiens de feed-back constructif La Validation des compétences un outil pour les stagiaires et les équipes «Je m’aime, un peu, beaucoup… pas du tout !» Communiquer son offre de formation aux publics cibles Pratiques religieuses et signes convictionnels en formation Chouette, des stagiaires manifestent des résistances ! 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 Modules « métiers » 26 Mon métier : formateur, formateur en ISP Etre secrétaire en CISP, aujourd’hui... Chef d’équipe 26 27 28 Sécurité et bien-être au travail 29 Brevet «sécurité de base» 29 Hommes/Femmes : les références aux personnes et fonctions au masculin concernent aussi bien les hommes que les femmes. Module de formation de l'Interfédé Modules de formation de l’Interfédé 9 Calendrier des activités de formation de l’Interfédé Calendrier 2014-2015 Titre Page Septembre Octobre Novembre 2, 17 et 24 7 CONNAISSANCE DU SECTEUR Secteur 2014 13 Secteur 2015 13 Stagiaire 14 Journée d’accueil 15 25 ou DANS LA VIE DES CENTRES Gestion mentale - Initiation 16 Confrontation bienveillante 17 Endettement 18 Certification, filières et passerelles, évaluations… 19 Feed-back constructif 20 Guide Validation des compétences 21 Estime de soi 22 Communication 23 Laïcité 24 Résistances 25 30 14 4 et 18 MODULES « METIERS » Formateur 26 Secrétaire 27 Chef d'équipe 28 SECURITE ET BIEN-ETRE AU TRAVAIL VCA 10 29 6 et 27 D’autres action de formation vous seront bientôt proposées : •• Une supervision collective pour le directeurs/directrices du secteur Plus d’infos a ux pages 38 et 39 •• Un groupe de travail sur la question de l’orientation •• Réfléchir en groupe autour de la question du cadre déontologique de l’accompagnement social en CISP Janvier Février Mars Avril Mai 21 5, 12 et 19 Juin Calendrier 2014-2015 Décembre 4 24 9 1 et 2 13 et 20 16 2 et 27 6 3 26 10 et 24 10 22 et 29 28 2, 16 et 30 3, 5 et 17 12 , 13 et 23 18 15 5 et 26 19 2 et 30 26 13 3 et 24 27 21 4 et 18 15 19, 26 et 27 11 Introduction Module de formation de l'Interfédé Soyez funambule, lancez-vous sur le fil de la formation ! Au moment de se lancer, il y a celles et ceux qui partent bien préparés, la tête remplie d’attentes mûries. Il y a celles et ceux qui ferment les yeux sans vouloir voir l’arrivée, heureux de se laisser porter par les évènements. Il y a celles et ceux qui ne savent pas vraiment où ils vont, encouragés par d’autres à tenter l’aventure, inquiets ou confiants, méfiants ou curieux ou les deux peut-être. E n 2014-2015, nous vous proposons de nouvelles balades au long des fils de la formation ! Ils peuvent servir à fixer des aspects de notre quotidien, servir de guide ou de fil d’Ariane, à escalader nos montagnes mais aussi créer des liens voire de véritables cordées. Quel que soit votre profil, voici quelques indications sur les itinéraires et points d’accroche proposés cette année par l’Interfédé pour tenter l’aventure de la formation continuée. Des parcours variés : modules de formation organisés par l’Interfédé, groupes de travail ou de supervision, appui pour organiser une formation avec votre équipe, convention avec des fonds sectoriel de formation pour soutenir les formations techniques, soutien du Fonds 4S... A noter que dorénavant les formations organisées par le Centre de compétences Epicuris seront accessibles aux travailleurs du secteur et que les travailleurs des EFT de CPAS pourront participer, moyennant payement, aux formations proposées dans le catalogue Formapef réservé jusqu’à présent au personnel du secteur relevant de la CP 329.02. Si les modules sont toujours répartis en quatre groupes (connaissance du secteur, dans la vie des centres, modules métiers et formations techniques), quelques nouveautés sont au programme. Rendez-vous de l'ISP du Brabant wallon, mai 2014 12 Le 24 mars 2015, une journée « découverte » du secteur accueillera les travailleurs nouvellement engagés – ambiance assurée par la présentation de productions réalisées par les formateurs et les stagiaires. Les équipes qui souhaitent accompagner les stagiaires dans la validation des compétences bénéficieront de « journées de prise en main » du guide méthodologique de la validation des compétences. Vous réfléchirez avec d’autres sur l’amélioration votre communication vers et avec les stagiaires que ce soit via les supports de communication ou les démarches vous permettant d’aborder avec eux des sujets difficiles. La formation proposée au personnel administratif sera articulée aux évolutions récentes comme le décret CISP, le décret accompagnement individualisé, le contexte socio-économique... Nous vous solliciterons également pour quelques rendez-vous en cours d’année : groupes de travail référentiels, groupe de travail code de déontologie pour le travail social, accompagnement du personnel de direction, journée de présentation du Cahier de l’Interfédé sur les récits de vie... Et si d’autres traversées vous tentent, n’hésitez pas à nous le faire savoir. Ensemble nous préparerons ce voyage inédit et y inviterons accompagnateurs et collègues à vous rejoindre. La formation permet un maillage de réalités et d’idées et c’est avec plaisir que nous vous invitons encore à le réinventer - retisser lors d’une prochaine activité formative à l’Interfédé. Belles balades... Marina MIRKES, Coordinatrice pédagogique Raphaël CLAUS, Adjoint à la coordination pédagogique A partir du 2 octobre 2014 A partir du 21 avril 2015 Secteur Pour qui ? Tous les travailleurs ayant une expérience d’au moins 6 mois dans le secteur. ? Pourquoi ? Permettre aux participants : •• de mieux connaître leur environnement professionnel (histoire du secteur et de leur centre, mission, cadre légal, enjeux, cartographie, points d’appui, difficultés rencontrées, évolutions récentes...) et de le situer en lien avec le cadre légal (ancien et nouveau décret) et les enjeux des politiques actuelles (Plan Marshall 2.vert, Accompagnement individualisé des demandeurs d’emploi, Plan d’inclusion sociale, Accords du sommet de Lisbonne 2000, Europe 2020, démarche référentielle...) ; •• de se situer dans le paysage de la formation et de l’insertion socioprofessionnelle en Région wallonne ; •• de développer un regard critique et une réflexion sur l’évolution du secteur en lien avec la question sociale qu’est l’exclusion et d’en mesurer l’impact pour nos publics ; •• d’interroger la manière dont les professionnels et le secteur peuvent, dans ce contexte, être acteurs de la lutte contre l’exclusion sociale et économique ; •• d’identifier des points de repère et des balises pour l’ISP de demain ; •• d’échanger leurs perceptions, pratiques et expériences ; •• de se situer professionnellement. Quoi ? •• Approche critique des dispositifs mis en place par les politiques sociales, de l’emploi et les politique économiques actuelles : enjeux et conséquences du nouveau décret sur l’accompagnement individualisé. •• Le public des CISP : regard sur les réalités et les conditions des personnes en formation. •• Traduction des politiques européennes de la formation tout au long de la vie dans les politiques de formation professionnelle : Europe 2020 Consortium de la validation des compétences, Service francophone des métiers et des qualifications, Cadre francophone des certifications... •• Faire de l’insertion et de la lutte contre l’exclusion dans un tel contexte, « que faire pour bien faire » ? Interroger les finalités du secteur et les différentes façons de construire un projet d’insertion socioprofessionnelle aujourd’hui. Comment ? La formation s’appuiera sur l’expérience et les connaissances des participants et alternera des moments d’expression des participants, des apports théoriques, des réflexions personnelles et collectives. En pratique A Namur (Interfédé) : • les 2, 17 et 24 octobre et le 7 novembre 2014 ou • les 21 avril, 5, 12 et 19 mai 2015 Formateurs : Philippe PIERSON (Cefoc) et Hugues DE BOLSTER (Aleap) La formation se fera à travers 6 regards. Maximum 12 participants •• Tour d’horizon du secteur : cartographie, organigramme, contexte et enjeux actuels, nouveau décret CISP, nouvelles orientations. Paf : 40 € •• L’ISP dans le contexte historique, politique et économique wallon et européen en lien avec les questions de l’exclusion et du travail social : proposition de grilles d’analyse pour une réflexion sur le positionnement professionnel. Connaissance du Secteur Le secteur de l’ISP : contours, enjeux et perspectives Ce module reprend l’essence même du secteur et permet une vision globale des éléments qui régissent notre travail (décrets, stagiaires, notre institution…). 13 Le 25 septembre 2014 Le 4 décembre 2014 Stagiaire Le statut du stagiaire en regard Connaissance du Secteur du droit du travail et de la sécurité sociale Pour qui ? Les travailleurs et travailleuses des CISP qui s’occupent de l’accueil, du suivi des stagiaires et de leur accompagnement à la sortie du centre (dossier administratif, entrée en formation, conventions...) et ayant une connaissance de base du secteur et du nouveau décret CISP. ? Pourquoi ? •• Développer les connaissances administratives et juridiques des participants en matière d’accès à la formation des différents stagiaires en formation en CISP et pendant toute la durée de leur formation. •• Faire un lien clair entre les pratiques administratives et juridiques, leurs implications sociales et pédagogiques pour le centre CISP et les implications en termes de statut social pour le stagiaire. •• Mettre en lumière les enjeux du décret CISP et de ses arrêtés d’application : condition d’accès des publics cibles, différence avec l’ancien décret, etc. Quoi ? Les contenus suivants seront abordés : •• les statuts initiaux des stagiaires : revenu d’intégration, demandeur d’emploi, chômeur complet indemnisé, sans ressources, en invalidité, handicapé, personne étrangère hors Union européenne... ; •• inventaire des documents administratifs nécessaires à l’entrée et en cours de formation, prise de connaissance de toutes les démarches requises en interne, en externe ; concordance entre les années d’études et le niveau de diplôme (CESI ou CESS) ; notion d’équivalence des diplômes. Examen de cas concrets ; •• inventaire administratif et légal des statuts des stagiaires présents en formation, selon les critères d’éligibilité définis dans les décrets (Décret concernant l’accompagnement individualisé, nouveau décret CISP…) ; •• aides à l’emploi potentielles après le passage en CISP. 14 Comment ? La méthode pédagogique s’appuiera sur l’expérience professionnelle des participants et des formateurs. Elle articule lien avec la pratique, réflexion collective et individuelle et éléments théoriques basés sur les dispositions légales. En pratique A Namur : • le 25 septembre 2014 ou • le 4 décembre 2014 Formateurs : Marie-Paule DELLISSE et Hugues DE BOLSTER (Aleap) Maximum 15 participants Paf : 10 € Le module m’a apporté plus d’éclaircissements sur les différents statuts en regard du nouveau décret. Le 24 mars 2015 Accueil CISP, EFT, OISP, filière DEFI, accompagnement individualisé, agrément, CEFO, fédération, plateforme… En tant que nouveau travailleur dans notre secteur, il n’est pas toujours facile de se retrouver parmi les abréviations, les structures, les partenaires et un contexte sociopolitique pas très limpide. Une journée pour découvrir le secteur des CISP, son public, ses valeurs et ses enjeux de manière conviviale, histoire de savoir dans quelle pièce vous jouez ! Pour qui ? Création des stagiaires de API/Atelier 82 Joyeux Tous les travailleurs nouvellement engagés dans le secteur (moins d’un an). ? Pourquoi ? Découvrir la diversité et la richesse du secteur des CISP, son public, ses acteurs, ses caractéristiques, ses enjeux. Vivre une journée de rencontre entre collègues du secteur et échanger à propos de la formation continuée des travailleurs. Connaissance du Secteur CISP QUESAKO ? Quoi ? A partir de votre expérience comme travailleur dans un CISP, des productions culturelles réalisées par des stagiaires et des travailleurs, des témoignages, des documents... nous vous proposons une visite guidée du secteur : un brin d’histoire, les principaux acteurs, les spécificités pédagogiques, l’attention au public, les principaux enjeux et les possibilités de formation continue des travailleurs. A l’issue de la journée de formation, un vade-mecum sera remis aux participants. Il reprendra l’ensemble des informations présentées et bien d’autres encore... En pratique A Namur (Interfédé) : le 24 mars 2015 La journée sera animée par une équipe plurielle coordonnée par Marina MIRKES et Raphaël CLAUS (coordination pédagogique de l’Interfédé). Tous les nouveaux travailleurs du secteur sont les bienvenus. Paf : 10 € Création des stagiaires d’Espaces 15 A partir du 30 septembre 2014 Gestion mentale/Initiation Dans la vie des Centres Dis-moi comment tu apprends ? Pour retenir une méthode, Sébastien en visualise les étapes, Anna la chante et Mehdi la dessine. Chacun d’entre nous utilise des canaux de perception et des évocations qui lui sont propres. Au-delà des outils proposés, la gestion mentale représente un véritable courant de pensée de l’apprentissage permettant de travailler les habitudes mentales de chaque acteur (formateurs et stagiaires) et de mettre en œuvre des stratégies permettant une meilleure autonomie, un élargissement des compétences liées à l’apprentissage et une meilleure connaissance de soi et de ses habitudes. Pour qui ? Les formateurs et formatrices des CISP ou toutes personnes ayant une fonction pédagogique dans l’institution intéressées à s’initier à la gestion mentale. ? Pourquoi ? A partir de l'analyse de leur propre mode de fonctionnement dans l’apprentissage et de leurs expériences au quotidien avec les stagiaires, permettre aux participants de prendre connaissance des principes de base de la gestion mentale et de ses implications dans leur pratique professionnelle. Le module de formation permettra également d’échanger et de confronter ses pratiques et ses outils. Quoi ? •• Approche des principes de la gestion mentale et de ses spécificités. •• Apprendre à décoder les processus à l’œuvre au cours d’un apprentissage et à identifier les conditions qui facilitent l’apprentissage. •• Identifier ses propres habitudes mentales et mesurer leur implication. •• Entraînement à l’application des concepts (évocation et projet), outils et techniques clés ; gestes d’attention, mémorisation, compréhension, réflexion et imagination ; décodage des processus en œuvre durant un apprentissage, repérage des conditions qui facilitent l’apprentissage. •• Identification de ses lacunes et des améliorations possibles afin de formuler des objectifs pour sa pratique professionnelle. Comment ? Auto-observation et décryptage de situations vécues par les participants avec des stagiaires lors d’apprentissages, partages d’expériences, expérimentations, mises en situation, retours sur la mise en pratique et confrontation autour des outils utilisés par les participants. En pratique A Namur (Interfédé) : les 30 septembre, 14 octobre, 4 et 18 novembre et 9 décembre 2014 Formatrice : Sophie ACQUISTO (Cesep) Maximum 12 participants Paf : 50 euros La formation m’a apporté une nouvelle vision de l’apprentissage, un nouveau décodeur des manières d’apprendre des stagiaires. •• Organiser des séquences pédagogiques en utilisant les atouts de la gestion mentale. •• Confrontation des pratiques des participants avec les stagiaires : les concepts plus spécifiquement pertinents en ISP, les situations vécues, les avantages et les limites (réelles ou pouvant être dépassées). Rendez-vous de l'ISP de Charleroi, mai 2014 16 A partir du 1er décembre 2014 Confrontation bienveillante Comment parler avec un stagiaire de son hygiène corporelle, interpeller un autre sur son comportement inadéquat dans le groupe en formation, aborder le sujet du port du foulard, mettre sur la table la relation problématique d’un stagiaire à l’alcool… bref, comment communiquer clairement et constructivement sur ces sujets qui touchent aux valeurs personnelles et à l’identité profonde de la personne sans rompre le dialogue et la confiance ? Pour qui ? Tous les travailleurs et travailleuses du secteur intervenant en 1ère ligne avec les stagiaires. ? Pourquoi ? Le module permet de : •• traiter certaines problématiques, au cœur du travail social, sans rompre le lien de confiance, et sans faire fuir la personne ou susciter l’hostilité ; •• reconnaître ce qui se passe chez autrui sans en prendre la responsabilité ; •• exprimer les demandes dans une forme et un langage constructif ; •• expérimenter la technique de la confrontation bienveillante ; •• confronter son utilisation de la confrontation bienveillante avec d’autres travailleurs du secteur ; •• élaborer au besoin un plan d’action avec le stagiaire. Quoi ? •• Repérer les 3 réactions innées de l'être humain (fuite, agression et blocage) face à toute situation qu'il n'est pas en mesure d'affronter et qui engendre du stress pour pouvoir les dépasser de manière constructive. •• Découvrir les notions de communication verbale et nonverbale, de congruence, d’assertivité et d’écoute active. •• Percevoir lorsqu’on est confronté à un comportement manipulatoire et trouver une stratégie pour arriver au bout de sa communication en restant constructif. Dans la vie des Centres Aborder des sujets sensibles par la confrontation bienveillante ! •• Etablir un plan d’action. Comment ? La méthode se veut dynamique et interactive et permet des allers-retours constants entre les concepts vus et les exercices. La formation laisse la place, tant que possible, à des échanges de pratiques entre travailleurs, à partir des situations concrètes rencontrées sur le terrain et des interrogations de chacun. Un entraînement sera proposé pour que chacun puisse utiliser les techniques vues dès le lendemain dans son centre. La formation se fera à travers 8 regards. •• Qu’est-ce qu’une question délicate ? •• Que met-elle en jeu chez les personnes, tant le stagiaire que le travailleur ? En quoi est-ce important d’aborder cette question ? •• Distinguer faits, sentiments et opinions. Nommer ce qui pose problème et formuler une demande claire. En pratique A Namur (Interfédé) : les 1er et 2 décembre 2014 Formatrice : Anne Gérard (Trempoline) Maximum 12 participants Paf : 20 euros •• Préparer sa communication pour qu’elle soit reçue de manière optimale par le stagiaire 17 A partir du 13 janvier 2015 Endettement Prévenir le surendettement Dans la vie des Centres Emprunter, s’endetter, être pris dans la spirale des crédits… Les stagiaires, comme tout un chacun, ne sont pas à l’abri du surendettement et de ses conséquences. L’observatoire du Crédit et de l’Endettement propose de nous aiguiller dans l’information, l’orientation et l’accompagnement à proposer aux stagiaires des CISP. Pour qui ? Travailleurs sociaux, formateurs, personnel d’encadrement et IPSP chargés du suivi des stagiaires en CISP. ? Pourquoi ? •• Donner un aperçu du surendettement, de ses impacts et des pistes d’action possibles. •• Comprendre les pratiques qui peuvent mener à l’endettement ; et les garde-fous existants... Quoi ? Au matin : •• Le surendettement : pourquoi ? Quels effets pour les stagiaires ? Quelles conséquences/impacts pour le centre ? Comment ? La formation articulera un ancrage dans l’expérience professionnelle des participants, de la pratique et de la théorie, des outils et grilles d’analyse, les finalités poursuivies par l’action d’insertion socioprofessionnelle du secteur dans la perspective de proposer des pistes nouvelles d’action et d’intervention des travailleurs et des équipes. Pour celles et ceux qui le souhaitent, la réflexion peut se poursuivre en équipe dans le but de mettre en place une démarche de prévention dans le centre. Plus de détails durant la formation. En fonction de l’intérêt du groupe à approfondir le sujet, une journée complémentaire est prévue le 20 janvier 2015. La confirmation de cette journée et son contenu seront décidés avec le groupe le 13 janvier 2015. •• Que faire quand un stagiaire est surendetté et vers quels acteurs se tourner ? •• Le budget, un outil de gestion utile. •• Que mettre en place au niveau du centre ? Après-midi : Pratiques commerciales : •• politiques commerciales, pratiques économiques et commerciales, publicité et marketing : expliquer et comprendre ; •• régulation/garde-fous, de ces pratiques commerciales : pratiques déloyales, protection du consommateur, intermédiaires de régulation et ombudsmans : connaître ses droits et ses devoirs. En pratique A Namur (Interfédé) : le 13 janvier 2015 et éventuellement le 20 janvier 2015 Formatrices : Aurélie Jourdain et Dounya Hamel (Observatoire du Crédit et de l’Endettement) Maximum 15 participants Paf : 10 € par journée de formation Produits et services particuliers : commerce sur internet et autres risques, vente par correspondance, dettes énergie, les crédits à la consommation (découvert bancaire etc.) et le crédit hypothécaire. Rendez-vous de l'ISP de Namur, mai 2014 18 A partir du 16 janvier 2015 Evaluation, filières et passerelles L’évaluation des acquis de formation Le contexte européen et wallon pousse les opérateurs de formation professionnelle à améliorer la transparence de leurs offres de formations et à fluidifier les partenariats. Les centres CISP sont directement concernés par cette démarche qui peut être bénéfique pour les stagiaires. Nous vous proposons de mener ce travail de lisibilité à partir du processus d’évaluation des stagiaires et de construction de filières et passerelles en s’appuyant sur l’approche par compétences et en s’inscrivant dans les prescrits du nouveau décret CISP. Pour qui ? Directeurs, coordinateurs pédagogiques, chargés de mission ou tout autre travailleur en charge de gérer des partenariats relatifs aux filières et aux passerelles. Chaque participant sera porteur, pour son centre, d’un projet concret de filière ou de passerelle qu’il souhaite développer. ? Pourquoi ? Dans le contexte du nouveau décret CISP, •• appréhender l’approche par compétences et la décliner à partir des besoins et des projets concrets menés dans les centres CISP, en cohérence avec les options pédagogiques du secteur ; •• donner aux centres, aux équipes et aux travailleurs des points d’appui pour construire des filières et des passerelles et répondre ainsi à des besoins en termes de transparence de l’offre de formation, d’ouverture, de possibilités nouvelles pour les stagiaires ; •• mettre en lumière les éventuels prérequis nécessaires à l’entrée en formation ainsi que les résultats d’acquis d’apprentissage visés au terme de celle-ci. Mener une réflexion sur les formes d’évaluation les plus appropriées pour identifier les compétences acquises ; •• contribuer à la réflexion menée dans les centres sur l’adaptation nécessaire de leurs contenus et de leur organisation pédagogique dans le contexte du nouveau décret. Quoi ? La formation se déroulera en lien avec un projet concret pour chaque participant. Elle articulera expérience, éléments de contexte et cadrages théoriques et exercices pratiques qui permettront d’avancer sur chaque projet. 1. Partage des expériences, besoins et attentes des participants en matière de partenariat. 2. Présentation d’éléments de contexte et de cadrage : •• les partenariats : connaissance de base, •• l’approche par compétences et la méthodologie référentielle , •• le nouveau décret CISP et ses implications pratiques. 3. Travaux pratiques qui permettront pour chaque projet une identification des prérequis et objectifs terminaux des filières de formation ; une identification des formes et des fonctions de l’évaluation les plus appropriées à chaque projet. Dans la vie des Centres pour construire des filières et des passerelles 4. Réflexion sur les suites à mener : identification des conséquences ou des impacts sur le programme de formation de la filière ; plan d’action et/ou informations à relayer. Comment ? La formation sera construite à partir des objectifs poursuivis par les centres participants et des opportunités qu’ils souhaitent développer en termes de partenariat pour soutenir les parcours de formation des stagiaires (développement de filières et/ou de passerelles) en tenant compte des prescrits du nouveau décret CISP. La formation pourra déboucher sur un projet à plus longue échéance en fonction des souhaits des participants. En pratique A Namur (Interfédé) : les 16 janvier, 2 et 27 février et 6 mars 2015 Formatrice : Myriam Colot (AID) Maximum 15 participants Paf : 40 € 19 A partir du 22 janvier 2015 Feed-back Dans la vie des Centres Mener des entretiens de feed-back constructif ! Soucieux d'accompagner les stagiaires et de soutenir leur autonomie et leur mobilisation personnelle dans la formation, les travailleurs des CISP se placent dans une écoute, une attention, un respect de chaque stagiaire. Ils sont régulièrement amenés à aborder avec les stagiaires des sujets qui touchent à leur engagement en formation, à leurs comportements parfois inadéquats en regard des rigueurs et des exigences du marché de l’emploi ou de la formation. Bref à parler de sujets « délicats et sensibles ». Mener un entretien de feed-back de manière constructive et respectueuse du stagiaire et du projet de formation n’est pas toujours évident. Pour qui ? Tous les travailleurs et travailleuses du secteur soucieux de communiquer de manière constructive et respectueuse avec les stagiaires . ? Pourquoi ? •• Comment inscrire le feed-back dans une évaluation constante, régulière et participative des stagiaires, telle que prônée par le nouveau décret ? Le module de formation permettra aux participants de : •• Comment préparer le feed-back ? •• mesurer ce qui est en jeu pour eux dans la mise en place d'une rencontre de feed-back (l'analyse de la nature de la problématique à traiter avec le stagiaire, particularités du stagiaire, outil pédagogique supplémentaire à construire....) ; •• Comment le feedback peut-il initier un changement ? Comment ? •• identifier les conditions matérielles les plus favorables à ce temps de rencontre ; Les participants seront invités à échanger sur les situations critiques ou problématiques qu'ils rencontrent au quotidien, en utilisant les grilles proposées. Ces problématiques serviront de point d’appui à la formatrice pour apporter des conceptualisations et des méthodes d'analyse. •• se préparer à adopter l'attitude d'intervention à la croisée des objectifs des CISP, des spécificités du stagiaire et de leurs enjeux de professionnel. Chaque participant construira sa propre boîte à outils contenant des pistes de solution relatives à sa façon d'aborder l'intervention. •• baliser clairement les objectifs d'une rencontre de feedback ; Quoi ? La formation se fera à travers 7 regards. •• Qu’est-ce qu’un feed-back ? •• Qu'est-ce qui est embarrassant, et pour qui ? Où se trouve la dimension de fragile, de sensible ? •• Que met-elle en jeu chez les personnes, tant le stagiaire que le travailleur ? Qu'est-ce qui peut être source de fragilité pour chacun des deux ? Qu'est-ce qui peut faire ressource pour chacun des deux ? 20 •• Comment être soutenu en tant que travailleur social ? Quel dispositif mettre en place ? En pratique A Namur (Interfédé) : les 22 et 29 janvier 2015 Formatrice : Marie-Claude LACROIX (Synergie) Maximum 15 participants Paf : 20 € A partir du 3 février 2015 Validation des compétences La Validation des compétences La validation des apprentissages formels, non formels et informels1 est aujourd’hui une priorité politique de l’Union Européenne. Elle est partie intégrante des politiques d’apprentissage tout au long de la vie. L’objectif est l’inclusion de toutes et tous dans la société de la connaissance, l’accès ou le maintien dans l’emploi et le bien-être social et économique. Pour le secteur des CISP, la Validation représente un enjeu de démocratie. En effet, tous et toutes doivent pouvoir y avoir accès. Pour qui ? Directions, coordinations pédagogiques ou de projets, formatrices et formateurs en ISP, personnes chargées d’accompagner les stagiaires dans la construction de leur parcours vers la formation et/ou professionnel. ? Pourquoi ? •• Prendre connaissance, explorer le dispositif de Validation des compétences et découvrir les opportunités qu’il présente pour les publics en formation. •• Envisager ensemble comment implémenter concrètement ce processus au sein d’un centre CISP ? •• Se demander comment aborder la question de la validation en équipe et associer les formateurs/trices. Quels sont les points d’attention à prendre en compte ? Quelles sont les pratiques à retenir ? Quels sont les outils ? •• Inventorier les partenariats à mettre en place pour étendre le processus. formation (impact sur les pratiques pédagogiques, accompagnement des personnes, soutien de l’équipe, ressources et outils...) ; •• construire un plan d’action individuel ou collectif, rechercher des outils, mutualiser, se questionner sur les balises et points d’attention en interne et externe. Dans la vie des Centres un outil pour les stagiaires et les équipes Comment ? La formation vise la participation et l'implication de chacun en favorisant les échanges et la confrontation positive. Elle propose un cadre méthodologique et théorique prenant en compte les réalités et l'expertise des participants. Elle diversifie les méthodes pour favoriser différents modes d'apprentissage (sous-groupe de travail, appel à l'expérience et au savoir des participants). Elle soutient le transfert des acquis dans les pratiques professionnelles. Elle se construit et s'ajuste avec les participants par une évaluation régulière des acquis. •• En interne au secteur, se questionner sur les leviers à activer. En pratique Quoi ? A Namur : les 3 février, 26 mars et 28 avril 2015 Les trois journées de formation rencontrent les objectifs de : Formatrices : Véronique DUPONT (ALEAP) et Pascale KEMPINAIRE (Consortium de la validation des compétences) •• assurer une prise en mains du " Guide méthodologique Validation des compétences et insertion socioprofessionnelle ". Ce dernier constitue un outil au service des équipes ; •• favoriser des échanges de pratiques et de réflexion pour aborder ensemble les questions concrètes qui se posent lorsque l’on souhaite mettre en œuvre un dispositif de formation de validation à destination des personnes en Maximum : 15 participants Paf : 30 € 1 On entend par apprentissages : Formels : apprentissages sanctionnés par un diplôme ; Non formels : apprentissages non sanctionnés par un diplôme chez un opérateur de formation public et/ou privé ; Informels : apprentissages issus de l’expérience professionnelle ou de vie. 21 A partir du 10 février 2015 Estime de soi Dans la vie des Centres « Je m’aime, un peu, beaucoup… pas du tout ! » « Je suis nul(le) », « Je suis bon(ne) à rien », « Tout ce que j’ai commencé, je ne l’ai pas terminé », « Depuis que j’ai commencé la formation, je me sens valorisé(e) », « Si j’ai réussi cela, c’est par hasard », « Je n’ai jamais eu de chance », « Mes enfants sont fiers de moi »… Qui n’a déjà pas entendu cela dans le cadre de son accompagnement auprès des stagiaires ? Voilà à quoi nous pourrons réfléchir ensemble… Pour qui ? Formatrices et formateurs en CISP ou toutes personnes chargées d’accompagner les stagiaires dans leur parcours de formation qui souhaitent développer des démarches qui permettent de renforcer l’estime de soi et qui sont prêts à s’impliquer dans la formation. ? Pourquoi ? Le module vise à permettre aux participants à : •• cerner le concept d’estime de soi, ce qu’il recouvre dans le rapport à soi, aux autres et à l’action ; identifier ses composantes ; •• clarifier la pertinence de travailler l’estime de soi dans une démarche d’insertion socioprofessionnelle et identifier les points d’attention ou balises nécessaires pour le faire dans le respect de chacun ; •• expérimenter des outils, des exercices, des approches qui permettent de renforcer l’estime de soi ; en identifier les atouts et les limites ; •• se créer une « boîte à outils ». Quoi ? Les 3 journées de formation permettront d’aborder différentes thématiques. •• Qu’est-ce que l’estime de soi et quels sont ses « ingrédients » ? Comment la positionner par rapport à la confiance en soi et l’affirmation de soi ? •• Comment se construit l’estime de soi ? Qu’est-ce qui la soutient ou la perturbe ? Que permet l’estime de soi ? Comment apprécier son « niveau » d’estime de soi ? •• Qu’en est-il de nos valeurs ? Comment être et agir en cohérence avec celles-ci ? 22 •• Des pistes pour travailler l’estime de soi : le rapport au corps ; acceptation de l’échec et oser agir ; l’attitude positive et l’estime de soi ; •• Que mobilise chez la personne, chez le formateur ou la formatrice un travail sur l’estime de soi ? Quelles sont les conditions pour que ce travail soit respectueux de chacun ? Quelles balises mettre au niveau de la personne, du groupe, de l’institution ? Comment ? A partir de l’expérience propre des participants autour de l’estime de soi, les formatrices aborderont les différents éléments de la formation. Elles s’appuieront également sur des exercices pratiques, des constructions d’outils pédagogiques, des analyses de cas, des apports conceptuels pour affiner la réflexion. Emotions, recul critique et créativité seront mobilisés. En pratique A Namur (Interfédé), les 10 et 24 février et le 10 mars 2015 Formatrices : Sophie CARLIER et Patricia FYON (AID Brabant wallon) Maximum 15 participants Paf : 30 € Une réflexion sur « qu'est-ce que l'estime de soi, comment se construit-elle ? », des échanges de points de vue entre formateurs, des outils concrets à tester. A partir du 2 mars 2015 Communication Pour qui ? Tous travailleurs en charge de la communication de l’offre de formation de son centre. ? Pourquoi ? Comment ? La formation sera construite à partir des objectifs poursuivis par les centres et des opportunités qu’ils souhaitent développer en termes de communication. Elle s’appuiera également sur les outils existants dans les centres et permettra une première priorisation des futures actions de communication. Le module vise à permettre aux participants de : •• mieux communiquer son offre de formation et adapter sa communication en fonction des types de public à atteindre ; En pratique •• confronter les idées et les outils déjà utilisés dans les centres participants ; A Namur (Interfédé) : les 2, 16 et 30 mars 2015 •• choisir ses propres canaux et outils de communication ; Maximum 15 participants •• évaluer ses actions de communication. Paf : 30 € Formatrice : Françoise Robert (Interfédé) Dans la vie des Centres Communiquer son offre de formation aux publics cibles Quoi ? La formation abordera les questions essentielles à se poser pour une communication efficace. •• Vers qui ? Définir ses publics. Ses caractéristiques en regard des outils de communication. •• Pourquoi ? Identifier les objectifs et les priorités pour préciser quels sont les points à mettre en avant dans sa communication. Clarifier le message à délivrer et appréhender différents niveaux de discours. •• Comment ? Comment communiquer auprès des publics en situation précaire ? Quels langages écrit et graphique utiliser ? Quels outils et supports adapter ou mettre en place pour communiquer efficacement ? Quels relais (associations, personnes relais...) activer pour les rencontrer ? En pratique : Exercices d’analyses de textes et d’images ; échange d’actions et de cas concrets entre pairs ; exercices pratiques à partir d’un projet et/ou des besoins des participants ; construire sa propre boîte à outils pour organiser ses actions de communication. Rendez-vous de l'ISP du Brabant wallon, mai 2014 23 A partir du 3 mars 2015 Laïcité Dans la vie des Centres Pratiques religieuses et signes convictionnels en formation Pour qui ? Tous les travailleurs du secteur. ? Pourquoi ? Des centres font face à des problématiques liées aux convictions religieuses des stagiaires : port du foulard, absentéisme pour se rendre au culte, refus de la mixité, refus d'aborder certains sujets liés à la santé ou de participer à certaines activités, absentéisme lors de fêtes religieuses, etc. Ces situations donnent lieu à des demandes d'aménagement des règles, programmes et horaires de la part des stagiaires. Les travailleurs sont en plein questionnement devant ce type de situation, en l'absence d'une réflexion globale au sein des équipes et de règles claires et communément admises. Dans notre secteur, la question des signes convictionnels se pose de manière très spécifique, à la frontière entre le service public et le privé, avec le statut du stagiaire, adulte en apprentissage, parfois considéré comme bénéficiaire, parfois assimilé à un travailleur... Par ailleurs, le secteur est souvent en tension entre les exigences normatives du marché de l’emploi et la volonté de promouvoir l’égalité des chances. La formation propose avant tout de clarifier ces différents cadres. Comment ? Le module mobilisera les méthodes suivantes : étude de cas (situations notoires, relatées par la presse), travail sur les représentations, travaux en sous-groupe pour favoriser les échanges entre participants, et exposés sur supports PowerPoint, suivis de questions/réponses et discussions. En pratique A Namur (Interfédé), les 3, 5 et 17 mars 2015 Formateurs : 2 intervenants de la fédération CAIPS Maximum 15 participants Paf : 30 € J’aborde la question de manière plus sereine. J’ai des points de repère pour me positionner en tant que formateur et des idées à discuter en équipe. Elle permet également aux participants de mettre en évidence les situations problématiques rencontrées dans leur travail, d'échanger sur les thématiques liées à la laïcité et à la religion, de participer à une réflexion collective par rapport à ces sujets. Quoi ? Le module s’articule autour des contenus suivants : •• notions de laïcité et de neutralité ; •• décret anti-discrimination pour la formation professionnelle. ; •• signes convictionnels et laïcité dans les pays arabo musulmans ; •• application au secteur de l’ISP : absence de législation sur les signes convictionnels, distinctions et débats entre secteur public et secteur privé, entre employés et bénéficiaires, etc. 24 Rendez-vous de l'ISP de Liège, mai 2014 A partir du 12 mars 2015 Résistances Les bras croisés, les sourcils froncés, le regard oblique et la bouche à l’envers, des stagiaires me disent parfois qu’ils ne veulent pas faire l’exercice que j’explique, que ça ne sert à rien, que c’est nul. Alors je leur demande un effort, je leur dis que oui, c’est utile et que ce n’est pas si nul. Alors soit ils m’envoient sur les roses, soit ils font l’exercice à moitié et me redisent la même chose le lendemain… s’ils reviennent ! Parfois aussi ça dérape… Pour qui ? Pour les formateurs, formatrices et accompagnants, accompagnantes. ? Pourquoi ? •• Tirer parti des résistances émises par des stagiaires pour les faire adhérer davantage à la formation et en même temps enrichir l’apprentissage. Quoi ? Les trois journées de formation seront consacrées à s’exercer à : •• identifier les différentes formes de résistances développées par les stagiaires dans vos centres pour mieux les repérer ; détecter l’influence de l’environnement et des institutions dans l’émergence des résistances ; •• décortiquer les mécanismes sous-jacents aux objections, comportements freins et conflits pour mieux les comprendre ; •• Se sentir plus serein comme formateur face aux critiques des participants. •• suivre une trame de réactions face à ces résistances exprimées par une personne, plusieurs ou tout un groupe ; s’entraîner à faire face aux manifestations agressives ; •• Utiliser les informations cachées derrière ces messages perçus comme négatifs pour améliorer ce que je transmets. •• tirer les enseignements de la « confrontation » pour améliorer nos pratiques ; •• Parfois les résistances peuvent mener au conflit : •• enrichir sa « boite à outils » personnelle. - comprendre les mécanismes d’apparition de violence et d’agressivité ; - mettre en place des éléments qui limitent la probabilité d’apparition de comportements agressifs, diminuer les risques de dérapage vers la violence ; - apaiser les tensions et prendre soin de toutes les parties à l’aide d’outils de « communication non violente » ; - prendre conscience de l’influence de la violence institutionnelle et de l’environnement. J’ai apprécié les outils. La formation m’a donné un autre regard sur ma « mission » de formateur et de la sérénité face aux situations très impliquantes émotionnellement. Dans la vie des Centres Chouette, des stagiaires manifestent des résistances ! Comment ? Les formateurs utilisent des méthodes actives et variées qui permettent de faire vivre des expériences de formation en conscience. Ils partiront des compétences et de la pratique quotidienne des participants. La démarche sera explorée à partir d’exemples réellement vécus par les participants. Un entraînement sera proposé pour que chacun puisse les utiliser dès le retour dans son centre. En pratique A Namur (Interfédé), les 12, 13 et 23 mars 2015 Formateurs : Nathalie DAMMAN et Philippe DELNEUFCOURT (Cesep) Maximum 15 participants Paf : 30 € 25 A partir du 6 novembre 2014 Formateur Modules « métiers » Mon métier : formatrice, formateur en ISP Comment ? La démarche de formation s’appuiera sur l’expérience professionnelle des participants que ce soit à travers des partages d’expériences, des analyses de situations concrètes... et dans la mesure du possible des mises en situation dans les conditions réelles de travail (sur chantier avec les stagiaires, en atelier ou dans un local de cours). Pour qui ? Pour les formatrices et formateurs désireux de partager leur expérience de formation, de la confronter avec d’autres, d’apprendre des choses nouvelles et d’acquérir des outils concrets pour exercer au mieux leur métier. ? Pourquoi ? •• Préciser les contours du métier de formateur et de formatrice en ISP. •• Développer des compétences pédagogiques. •• Utiliser les outils proposés et créés en formation dans le cadre professionnel. Quoi ? Trois axes : •• un partage d’expériences vécues par chacun dans son travail pour clarifier le sens et les contours du métier de formateur et pour dégager des « questions » sur lesquelles travailler ; •• approfondir des aspects tels que l’organisation de séquences de formation (en atelier ou dans l’accompagnement sur le terrain), l’autorité du formateur, la motivation des stagiaires, la dynamique de groupe, la question des compétences et de l’évaluation... ; •• évaluer le parcours réalisé pendant la formation et en tirer des enseignements pour le travail de terrain. 26 Le parcours collectif sera complété par des rencontres individuelles situées tout au long de la formation. Ces rencontres permettront de se pencher sur des difficultés spécifiques de chacun et d’aborder la manière de transférer cette formation vers la réalité concrète de travail de chacun. Une première rencontre sera organisée dans chaque centre après la 3 ème journée de formation. Elle permettra de prendre contact avec la réalité professionnelle du travailleur et de rencontrer brièvement la direction afin de préciser la démarche de formation qui est à l’œuvre dans le module. En pratique A Namur (Interfédé) : les 6 et 27 novembre et le 18 décembre 2014 et les 15 janvier, 5 et 26 février, 19 mars, 2 et 30 avril et 21 mai 2015 + supervisions individuelles dont l’agenda est à fixer avec les participants. Certaines journées pourront faire l’objet de mises en situation dans les CISP où travaillent les participants. Ce point sera discuté au sein du groupe en formation et avec les directions des centres. Formateur : René BEAULIEU (CFP Cardijn) Maximum 15 participants Paf : 100 € Le module de formation m’a apporté de la confiance en moi, de la réflexion sur ma manière de travailler sur le plan professionnel et personnel. Il m’a aussi permis de trouver ma place en tant que formateur et de mieux comprendre ce que vivent les stagiaires en formation. A partir du 26 février 2015 Secrétaire Le secteur évolue… les pratiques administratives aussi. Les secrétaires vivent des changements dans la pratique de leur métier au fil des nouvelles politiques de l’emploi et de la formation. Mais d’où viennent ces changements ? Et comment ceux-ci transforment-ils le métier du personnel administratif ? Quelles réponses y donner ensemble ? Pour qui ? Tout travailleur ou travailleuse ayant une fonction administrative. ? Pourquoi ? Identifier les contours de la fonction administrative en lien avec les évolutions récentes telles que le décret CISP, le décret accompagnement individualisé, le contexte socio-économique..., en comprendre les enjeux et partager des outils et pistes d’action pour l’occuper sereinement. Quoi ? La formation permettra aux participants de : •• s’approprier les évolutions récentes vécues dans le secteur (décret CISP, décret accompagnement individualisé...) ; •• identifier l’impact de ces évolutions sur les pratiques administratives et préciser les nouveaux besoins ; •• clarifier les contours de la fonction administrative en CISP, identifier les difficultés récurrentes, les points d’appui, les manques... ; •• partager les réponses, outils... déjà élaborés par chacun ; •• formuler éventuellement des pistes d’action ou des demandes individuelles ou collectives de formation. Comment ? Modules « métiers » Etre secrétaire en CISP, aujourd’hui... Le module de formation articulera un ancrage dans l’expérience professionnelle des participants, de la pratique et de la théorie, des outils et grilles d’analyse, les finalités poursuives par l’action d’insertion socioprofessionnelle du secteur dans la perspective de proposer des pistes nouvelles d’action et d’intervention des travailleurs et des équipes. En pratique A Namur (Interfédé), les 26 février, 13 mars, 3 avril et 24 avril 2015 Formatrices : Véronique Albert (Ouvrons les possibles) et Véronique Kinet (Interfédé) Maximum 15 participants Paf : 40 € Rendez-vous de l'ISP de Tournai, mai 2014 27 A partir du 27 avril 2015 Chef d'équipe Etre chef d’équipe Modules « métiers » Nouvelle fonction, nouveaux défis le responsable de filière est souvent à la fois responsable hiérarchique et formateur, parfois sans y avoir été vraiment préparé. Comment habiter ce rôle parfois hybride ? Comment instaurer un cadre de travail motivant où chacun trouve sa place, respectueux des objectifs, missions et valeurs du centre ? Pour qui ? Les coordinateurs d’équipe en fonction depuis au moins 2 mois. ? Pourquoi ? •• Piloter une équipe autour d’une dynamique de projet : définir les objectifs d’un projet ; (re)clarifier la mission institutionnelle, les valeurs qui sous-tendent le projet ; mobiliser une équipe autour d’une dynamique de projet, gérer les contraintes et les résistances. •• Organiser le travail et gérer les relations. En référence à un projet concret ou à une équipe particulière, permettre à toute personne qui est « coordinateur d’équipe » de : •• Développer les sentiments d’appartenance et d’utilité, de responsabilité et de compétence des membres de l’équipe •• mener une réflexion globale sur le rôle et les fonctions de responsable d’équipe et de projets ; •• Les rôles, fonctions et compétences du chef d’équipe en vérifiant ensemble en quoi ceux-ci correspondent ou pas aux réalités du travail en CISP et à leur propre réalité de chef d’équipe. Y-a-t-il des obstacles ? •• avoir une vision plus claire de son rôle, et lui permettre une prise de recul ; •• identifier et formaliser des objectifs généraux et des résultats attendus dans son/ses projet(s) (institutionnel, pédagogique…) pour chacun des acteurs (par exemple formateurs, collègues, directions, membres du CA, pouvoir subsidiant...) ; •• découvrir des pratiques, attitudes, moyens qui permettent de soutenir la motivation et l’implication de chacun en particulier et de l’équipe ; •• développer ses capacités à piloter son équipe autour d’un projet et à analyser les écarts de performance (ou pourquoi le projet et/ou les personnes que l’on supervise atteignent ou pas les résultats attendus) ; •• découvrir des outils, méthodes, concepts pouvant soutenir leur pratique professionnelle et les expérimenter dans le cadre de la formation. Quoi ? La formation sera construite à partir de l’expérience des participants et de leurs connaissances et analyses en termes de gestion d’équipe. La formation abordera les contenus suivants. •• Qu’est-ce qu’une équipe ? Qu’est-ce qui les rapproche et les différencie les unes des autres ? •• Le fonctionnement d’une équipe et ses règles à travers les différents rôles, positions et fonctions qui la composent. •• Quels seraient les premiers petits pas possibles et réalisables par le participant (en son pouvoir) pour améliorer tel ou tel aspect du management ou du leadership (outils et méthodes du responsable d’équipe). Comment ? Pour chaque participant, une expérience professionnelle de pilotage d’équipe constituera le fil rouge de la formation. La confrontation avec des grilles d’analyse, des concepts et des points de repère théoriques, entre participants et avec le formateur permettra une prise de distance et une analyse de ces situations ainsi que l’élaboration de pistes de travail concrètes. Ce processus d’apprentissage s’effectuera notamment à travers des jeux de rôles et des exercices. Une proposition d’intégration personnelle (plan d’action) des concepts sera présentée en fin de formation. Un support de formation sera mis à disposition des participants. En pratique A Namur (Interfédé), les 27 avril, 4 et 18 mai et le 15 juin 2015 Formateur : Gérard VAN MECHELEN (Coaching Formation Guidance) Maximum 15 participants Paf : 40 € 28 A partir du 19 janvier 2015 VCA Les maîtres d’ouvrage exigent bien souvent dans leur cahier des charges que les entreprises contractantes et/ou sous-traitantes soient certifiées VCA. Cette certification garantit à la fois que l’entreprise gère les aspects relatifs à la sécurité et que ses travailleurs possèdent les connaissances de base en matière de sécurité obtenues suite à une formation et un examen officiel. Le certificat est délivré par un centre d’examen agréé et est valable 10 ans en Belgique et conditionne de plus en plus l’accès à l’emploi dans certains secteurs, notamment celui de la construction. Aujourd’hui, plus de 50 travailleurs du secteur ont leur VCA en poche ! Pour qui ? Les équipes concernées par la sécurité au travail et plus particulièrement par le brevet VCA. ? Pourquoi ? Objectif final : permettre aux équipes d’intégrer la préparation du brevet VCA dans le parcours de formation avec les stagiaires. Objectif intermédiaire : permettre aux équipes de se former collectivement aux règles de sécurité et aux matières concernées par le brevet VCA et de présenter l’examen dans le cadre de la formation. Quoi ? Etape 3 : intégration de la préparation au brevet VCA dans le parcours de formation avec les stagiaires. En prolongement à la formation, nous proposons de réunir un groupe de travail qui aura pour mission d’activer une plateforme collaborative sur internet d’échange et de mutualisation d’outils pédagogiques qui permettent de sensibiliser les stagiaires au thème de la sécurité au travail et aux matières abordées dans le brevet VCA. Pour participer au GT et à la plateforme collaborative, contactez Raphaël Claus : [email protected] En pratique Etape 1 : un jour de sensibilisation A Namur (Interfédé) L’équipe participe à une journée de sensibilisation aux règles de sécurité et aux enjeux du brevet VCA. Sensibilisation : le 19 janvier 2015 Attention : ce n’est qu’après la participation à cette première étape que l’inscription à la seconde étape est possible. Formateur : un intervenant du Forem Etape 2 : deux jours de préparation au brevet VCA Pendant 1 jour ½, les matières relatives au brevet sont abordées : législation, dangers, risques et prévention, accidents, comportements en matière de sécurité, obligations et concertation, procédures et instructions, signalisation, préparation aux situations d’urgence, substances dangereuses, incendies et explosions, équipement de travail, travaux en circonstances spécifiques, électricité, ergonomie et équipements de protection individuelle. L’après-midi du 2ème jour est consacré à l’examen qui est constitué d’un questionnaire de 40 questions à choix multiple. Les questions peuvent être lues à haute voix par l’examinateur pour tout participant qui en fait la demande préalable. Sécurité et bien-être au travail Brevet « sécurité de base » Préparation au brevet : les 26 et 27 janvier 2015 Maximum : 25 participants (l’inscription en équipe est fortement encouragée – possibilité de s’inscrire à + de 3 travailleurs par centre) Paf : 10 € (sensibilisation) et 20 € (préparation au brevet) Beaucoup d’informations concernant la sécurité individuelle et collective à transmettre aux stagiaires. 29 Inscriptions Vous souhaitez participer à une de nos formations ? Inscrivez-vous, au plus tard 11 jours avant la première journée de formation en transmettant un formulaire d’inscription par participant et par module. L’inscription en ligne se fait via l’adresse : http://formation.interfede.be. Le formulaire est également téléchargeable sur le site de l’Interfédé www.interfede.be. Inscrivez-vous sans tarder Pour garantir la qualité de nos formations, nous limitons le nombre de participants. Les formations sont organisées sous réserve d’un nombre de participants suffisants. Dans le cas contraire, nous les annulons. Il est toujours regrettable que des inscriptions nous parviennent après la date d’annulation. Transmises plus tôt, elles auraient sans doute permis que le module soit organisé. Versez les frais de participation dès réception de la facture. Le coût de 10 € par journée de formation comprend les frais de boissons et de sandwiches. Les frais de formation (paiement du ou des formateurs, frais de salle, frais de secrétariat, copies des syllabus...) sont pris en charge par l’Interfédé. Une confirmation vous parviendra au plus tard 10 jours avant la première journée de formation par un courrier électronique et/ou postal qui rappelle les informations pratiques (dates, lieu, plan d’accès...). Absence et désistement Si vous êtes empêché de participer à un module ou à une journée de formation, merci d’en avertir le plus rapidement possible le secrétariat de l’Interfédé (081/74.32.00 – [email protected]) en précisant le motif (maladie, raison professionnelle, autre). Les frais de participation ne seront pas remboursés en cas de désistement tardif (moins de 10 jours ouvrables avant la formation). Toute formation entamée est due entièrement. 30 Une attestation de participation est délivrée au terme de la formation à chaque participant présent. Horaire et lieu des formations Sauf indications contraires dans le descriptif du module, les formations ont lieu de 9h à 16h15, accueil à partir de 8h45. Des sandwiches sont prévus pour le repas de midi. Les formations ont toutes lieu au siège de l’Interfédé, rue Marie-Henriette, 19-21 à Namur. Voir plan d’accès, page 42 Se former via... le catalogue Formapef Le Fonds 4S prend en charge les frais de participation des travailleurs salariés des organismes relevant de la CP 329.02, sous réserve des budgets disponibles. L’inscription est limitée à 4 travailleurs du même employeur pour un même module. Le catalogue et les fiches d’inscription sont accessibles sur le site du Fonds 4S www.fonds-4s.org/formapef Depuis l’an dernier, le catalogue est consultable en ligne via un moteur de recherche sur le site www.apefasbl.org/formapef. Certaines formations (avec la mention « organisable sur site dans le catalogue ») sont organisables directement dans votre centre si elles concernent plus de 4 travailleurs. Cette action permet d'adapter un contenu prédéfini aux réalités et expériences de votre institution. Les frais de formation sont directement pris en charge par le Fonds concerné. Vous trouverez en page VI du catalogue Formapef la procédure pour introduire une demande. Se former via... Ce catalogue rassemble une offre de formation commune aux quatre Fonds de l’APEF1 (les Fonds 4S, ISAJH, MAE, le Fonds social socioculturel et sportif). Il propose plus de 280 formations aux thématiques variées, assurées par une multiplicité d’opérateurs, couvrant un large territoire géographique, accessibles sans frais. Rendez-vous de l'ISP de Namur, mai 2014 Une nouveauté Les travailleurs des EFT de CPAS, les étudiants qui font leur stage dans un centre, les bénévoles et les indépendants (vacataires) ont dorénavant la possibilité de participer aux formations Formapef moyennant paiement de 70 € par jour. Le catalogue Formapef reste toutefois en priorité accessible gratuitement aux travailleurs des secteurs. Concrètement, la personne inscrite sera reprise sur une liste d’attente. 21 jours avant la formation, l’inscription est confirmée en fonction des places disponibles et une facture est envoyée. L’inscription est définitive uniquement à partir du paiement de la formation. Le formulaire d’inscription à compléter pour ce type de participation est téléchargeable à l’adresse suivante : www.fonds-4s.org/formapef 1 APEF, Association paritaire pour l’emploi et la formation. L'association regroupe les organisations d'employeurs et de travailleurs siégeant dans les fonds de sécurité d'existence (16) du secteur non marchand francophone et germanophone, afin de coordonner et d'amplifier leurs actions, notamment dans le domaine de la formation et/ou de la création d'emplois. 31 Se former via... les fédérations d’employeurs Se former via... A la CESSoC Depuis 2011, le Département de Formation des Cadres de la CESSoC a pour objectif de soutenir la professionnalisation du secteur sportif et socioculturel par la formation de ses entrepreneurs et gestionnaires. Il propose également des formations sur mesure à destination des fédérations membres. Programme détaillé sur www.cessoc.be Inscriptions en ligne, limitées à 15 personnes par module. Les formations peuvent, le cas échéant, bénéficier d'un soutien financier du Fonds 4S. En 2014-2015, des modules pourraient aussi être organisés pour les thématiques suivantes en fonction de l’intérêt marqué par les travailleurs (via les boutons "+ d'infos" et "ça m'intéresse") : •• l'informatique au service de l'asbl •• la communication interculturelle et la gestion de la diversité •• la veille socioculturelle avec les TIC •• le contrat de travail •• le fonctionnement de la délégation syndicale dans le secteur socioculturel [CP 329] •• le handicap et les aménagements raisonnables en situation professionnelle •• le Maribel social et fiscal •• les aides à l'Emploi en Région bruxelloise •• les vacances annuelles •• plus de thématiques à l’adresse suivante www.cessoc.be Rendez-vous de l'ISP du Verviers, mai 2014 32 Infos et contact : Valérie Vreeswijk, [email protected] , 02/512.03.58 Modules programmés Date de démarrage Durée Lieu Vers une harmonisation des statuts ouvriers-employés 9/10/2014 1 jour Le fonctionnement général des ASBL 14/10/2014 2 jours Le programme d’Aide à la Promotion de l’Emploi (APE) 16/10/2014 2 jours Aides à l’emploi fédérales et de la Région wallonne (Activa, PFI, PTP, SINE...) 17/11/2014 1 jour Introduction aux Conventions collectives de travail du secteur socioculturel 20/11/2014 1 jour La gouvernance et le volontariat de gestion (Organiser le management collaboratif entre la direction et le Conseil d’administration) 4/12/2014 3 jours Les marchés publics 9/12/2014 2 jours Bruxelles Le règlement de travail 13/01/2015 2 jours Namur La négociation avec les syndicats dans son association 15/01/2015 2 jours La gestion stratégique 3/02/2015 2 jours Les congés et les fins de carrière 3/03/2015 2 jours L’animation de réunion d’équipe Le temps de travail dans le secteur socioculturel et sportif 5/03/2015 12/03/2015 2 jours 4 jours La législation sur le volontariat 30/04/2015 1 jour Bruxelles Namur Bruxelles Namur Bruxelles Namur A la Fesefa Des formations concernant la législation sociale seront organisées dans le courant de l’année 2014-2015 (Bien-être au travail, Règlement de travail, Temps de travail...). Une formation Temps de travail sera notamment organisée les 13 et 17 octobre prochains au CIRé. Conditions d’inscription L’inscription se fait sur dossier de candidature. Les candidatures pour la 9ème session de la formation « GO For -Gestion d’une entreprise à valeurs sociales » pourront être envoyées à partir du printemps 2015. Relance des « Petits déjeuners de la Fesefa ». Les sujets abordés porteront sur des thématiques précises liées à l’actualité de la législation sociale. Ils seront en particulier centrés sur les réalités de terrain et tenteront d’apporter une réponse collective aux problèmes rencontrés par les directions. Plus d'infos dès la rentrée et sur www.fesefa.be Renseignements auprès de Cécile de Préval, [email protected], 02/210.53.01, www.unipso.be Contact : Mehmet Saygin (02/502.46.73 - [email protected]) Mouli Massamba (02/502.46.73 - [email protected]) Le dispositif des APE représente 23.000 emplois dans le secteur à profil social, soit près de 20 % pour certains secteurs. >>> Modules thématiques d’un demi-jour 1. La gestion des APE •• Pour les non gestionnaires : le 9 octobre 2014 à Namur. •• Pour les gestionnaires : le 25 novembre 2014 à Namur. Avec l’Unipso GO For « Gestion d’une entreprise à valeurs sociales » Depuis 2006, l’Unipso s’investit dans la professionnalisation des responsables du secteur à profit social à travers l’organisation d’une formation en « Gestion d’une entreprise à valeurs sociales », GOFor, adaptée aux spécificités du secteur. Les objectifs de la formation sont de permettre aux responsables et cadres des entreprises d’améliorer la gestion de leur ASBL et d’accroître l’efficacité managériale des responsables et cadres des entreprises à valeurs sociales. Contenu La formation est découpée en 6 unités de formation de 5 à 7 jours chacune. •• Socle commun : « Le champ professionnel du secteur à profit social » •• Unité 2 : Gestion administrative et financière •• Unité 3 : Contexte organisationnel •• Unité 4 : GRH & Management •• Unité 5 : Relations collectives et individuelles de travail •• Unité 6 : Communication (la position de direction : au cœur des flux de communication et de la négociation). Modalités pratiques •• La formation comprend 300 heures au rythme d’un jour, principalement le mardi, tous les 15 jours pendant 18 mois, à partir du mois de septembre. Il est possible de s’inscrire au minimum à 2 unités (le socle commun et une autre) et au maximum à toutes les unités. 2. Les marchés publics dans le secteur à profit social L’application de la législation sur les marchés publics pour les ASBL requiert une connaissance certaine afin de mettre en œuvre des marchés conformes. En fonction du secteur et de la taille de l’ASBL, cette pratique est relativement nouvelle pour le secteur à profit social. Afin de vous permettre d’y voir clair, l’Unipso propose 2 modules de formation : •• Module 1 - Les bases d’un marché public : le 13 novembre 2014 à Namur. •• Module 2 - Passer un marché public dans le secteur à profit social : le 27 novembre 2014 à Namur. Conférences/débats L’Unipso invite les employeurs, administrateurs, cadres, directions, responsables politiques, formateurs... actifs dans les différentes organisations du secteur à profit social à participer à deux conférences. •• A la suite de la publication du Guide de l’Innovation sociale, l’Unipso organise une conférence : « L’Innovation sociale, un levier de développement régional ! » le 13 novembre 2014. L’Unipso souhaite, avec cette conférence, réunir l’ensemble des acteurs de l’innovation sociale, des porteurs de projets aux décideurs politiques, afin d’ancrer cette pratique dans le paysage économique et politique wallon. •• La 3ème conférence du cycle co-organisé avec le MIAS-LLN consacrée aux rapports entre les pouvoirs subsidiants et le secteur à profit social se déroulera le jeudi 4 décembre 2014 et portera sur « Le financement direct des bénéficiaires via des allocations individualisées : défis quotidiens et enjeux pour demain ? » •• Cette formation donne droit au Congé éducation payé. Plus d'infos sur www.unipso.be 33 Suivre le fil de la formation technique via les Centres de compétences et les fonds sectoriels Pour les « métiers de bouche » Suivre le fil... Se former chez Epicuris (à confirmer) Epicuris est le Centre de Compétence des « métiers de bouche » concernent tant les métiers du secteur HORECA qu’un ensemble d’autres métiers du secteur de l’alimentation comme les Boulangers-Pâtissiers... Les formations sont réservées prioritairement aux travailleurs des commissions paritaires 118 et 119. Les travailleurs de notre secteur peuvent toutefois participer gratuitement aux formations du Centre de Compétences sous réserve de places disponibles. Quelques renseignements utiles : Rendez-vous de l'ISP de Mons, mai 2014 La gastronomie Italienne Date Horaire Thème 10, 17 et 24 mars 16h à 20h Les vins 9 avril 9h à 17h La pollenta •• la tenue professionnelle est obligatoire ; 7 mai 9h à 17h Le cotechino •• la participation à la formation comprend les matières premières, le support écrit ainsi qu’un repas. 21 mai 9h à 17h Le risotto 26 mai 9h à 17h Les pâtes fraîches •• le nombre d’inscription est limité à 12 personnes par cycle pour permettre à chacun une participation active ; Pour les métiers de la boulangerie-pâtisserie L'alimentation durable Date Horaire Thème Les douceurs du Printemps 24 février 9h à 17h La cuisine de printemps 13h à 17h Les douceurs du Printemps 25 mars 9h à 17h 18 février 9h à 17h 1001 Baguettes Comment démarrer un projet d’alimentation durable ? 20 février 9h à 17h Le chocolat dans tous ses états 26 février 9h à 17h Incontournables tartes... Date Horaire Thème 29 janvier 9h à 17h 4 et 12 février 10 mars 9h à 17h Glaces, sorbets et entremets... 12 mars 9h à 17h Festival de mignardises 12 et 19 mars 13 à 17h Guide d'autocontrôle 20 mars 9h à 17h Pralines 2 avril 9h à 17h Boulangerie Bio 23 avril 9h à 17h Confiseries Maison 28 avril et 12 mai 13h à 17h Festival de mignardises 06 mai 13h à 17h Démonstration J. Langillier 15 et 22 mai 13h à 17h Le chocolat dans tous ses états 21 mai 9h à 17h Les petits gâteaux d'été 26 mai 9h à 17h Spécial levain 28 mai 9h à 17h Boîte à biscuits 14 avril 9h à 17h La cuisine de l'été 15 avril 9h à 17h Comment et où s’approvisionner en matières premières ? 14 mai 9h à 17h Comment maîtriser le coût des achats ? 28 mai 9h à 17h Comment limiter le gaspillage alimentaire La gastronomie Chinoise Date Horaire Thème 24 février 9h à 17h Les potages 25 mars 9h à 17h Les rouleaux de printemps 14 avril 9h à 17h Les desserts 7 mai 9h à 17h Les fritures et leurs sauces 21 mai 9h à 17h Le porc Plus de formation sur le site d’Epicuris www.formation-epicuris.be Renseignements et inscription : Aurélie SEUTIN au 085/27.88.62 - [email protected] Epicuris - Centre de compétence des métiers de bouche 34 Parc d’activités économiques - Rue de Waremme, 101 - 4530 Villers-le-Bouillet - www.formation-epicuris.be Pour les métiers de l'industrie agroalimentaire et de la cuisine collective Se former à l’IFP (le conseiller formation de l’industrie alimentaire) L’IFP (Initiatives de Formation Professionnelle de l’industrie alimentaire) est le centre de formation de et par l’industrie alimentaire en Belgique. Elle propose 6 types d’actions dans lesquelles les centres, les travailleurs ou les stagiaires peuvent s’inscrire. 1. L’IFP propose des Formations de formateurs •• Formations aux guides sectoriels d’autocontrôle. •• HACCP, règles d’hygiène et de sécurité alimentaire. •• Autres formations : technique particulière de boulangerie et d’autres thématiques reprises dans le catalogue de formation de l’IFP (www.ipv-ifp.be). Si vous portez de l’intérêt à une/des formation/s, n’hésitez pas à prendre contact avec Michel Delveaux, Conseiller en formation à l’IFP (0473/65.42.46 - [email protected]) ou le référent régional (www.ipv-ifp.be) afin de vérifier les places disponibles. Si plusieurs travailleurs sont intéressés, il est possible d’organiser une formation sur mesure. 5. Outils pédagogiques disponibles pour les CISP •• La valisette pédagogique « Ma boulangerie » est un outil didactique destiné à conscientiser les apprenants aux normes de sécurité et d'hygiène dans les boulangeries. >>> •• Formation e-learning : la mouche dans le potage (les règles d’hygiène de base), formation « e-food » : un outil de sensibilisation à l'hygiène et à la sécurité sanitaire des aliments, qui aborde la responsabilité de tous les acteurs de la chaîne alimentaire, du producteur au consommateur. •• Le site de l’IFP contient une rubrique « Outils » rassemblant tout ce qui existe sur internet qui a trait à la formation à distance, des capsules vidéo sur l’hygiène concernant plusieurs secteurs... soit 45 sites répertoriés. •• Le cahier des charges pour le développement des compétences de l’opérateur de production en industrie alimentaire (disponible sur les sites de l’IFP et de l’Interfédé). 6. Possibilité d’organiser des visites ou rencontres au centre Epicuris ou à Formalim (Centre de compétence) sur un thème spécifique. 2. Formation à destination des stagiaires •• Formation HQS : Hygiène, Qualité, Sécurité, celle-ci, d’une durée de 5 jours, peut accueillir un groupe de 4 à 12 personnes. Le module s’adresse à toute personne désireuse d’acquérir ou de développer des comportements professionnels prérequis en matière d’hygiène, de qualité et de sécurité. Elle sensibilise également les participants à l’esprit d’équipe, à leurs reponsabilités et à l’importance de leur rôle dans l’entreprise. Pour plus d’informations : veuillez contacter Michel Delveaux IFP – Conseiller pédagogique - [email protected] ou la coordination pédagogique de l’Interfédé Site internet : www.ipv-ifp.be •• Formation « Les malformations du pain » : on s’interroge souvent sur l’origine de certaines anomalies dans la réalisation du pain. A l’aide d’un syllabus, appuyé de nombreuses photos, de cas ou de pains que vous apporterez, le formateur passera en revue les causes des malformations et les solutions nécessaires seront envisagées. 3. Etre financé en fonction de la mise à l’emploi des stagiaires dans le secteur (prendre contact avec Michel Delveaux, conseiller en formation à l’IFP). 4. Faciliter les contacts avec les entreprises de l’agroalimentaire Dans chaque province, un conseiller en formation peut faciliter les contacts avec les entreprises locales et organiser des visites sur site (www.ipv-ifp.be). Rendez-vous de l'ISP de Liège, mai 2014 35 >>> En 2014, les formations de la Mission wallonne des secteurs verts, du Cepegra et du Centre de compétence dédié au tourisme décrites dans ces pages sont organisables sur site si elles concernent plus de 4 personnes. Pour en savoir plus, consulter la page Formation en entreprise sur le site du Fonds 4S www.fonds-4s.org/ formation-entreprise Pour l’année 2015, l’accès gratuit aux formations proposées par la Mission wallonne des secteurs verts, le Cepegra et le Centre de compétence Tourisme sera fonction des nouvelles orientations du Fonds 4S en termes d’actions de soutien à la formation des travailleurs et des équipes. Pour les métiers verts Faire une analyse de risques avec PreventAgri Participez aux formations de la Mission wallonne des secteurs verts (MWSV) PreventAgri est un service de la Mission wallonne des secteurs verts ayant pour but de sensibiliser les acteurs des secteurs verts à la santé et la sécurité au travail. •• Le catalogue de formation de la MWSV est disponible en version PDF à l’adresse www.secteursverts.be/ressources/catalogue-formation-2013-web.pdf ou sur le site de l’Interfédé. Ces formations vous sont accessibles gratuitement sous réserve des places et budgets disponibles, à l’exception de certains modules de la rubrique Formations communes à tout le secteur ainsi que celles qui relèvent de l’agriculture. Afin de réaliser cet objectif, PreventAgri peut réaliser, à la demande, des analyses de risques ou donner une formation sur un thème en rapport avec la sécurité au travail en agriculture, horticulture ou parcs et jardins. Différents outils de sensibilisation sont également mis à disposition des acteurs des secteurs verts et de l’ISP. •• Vous ne devez pas avancer le paiement de l’inscription. •• L’inscription à ces formations se fait directement auprès de la MWSV via le lien suivant http://www.secteursverts. be/index.php/catalogue/. Le formulaire en ligne présente les modules organisés et leur calendrier est régulièrement mis à jour. •• Vous pouvez également organiser un module de formation du catalogue dans votre structure. Le nombre minimal et maximal de participants varie en fonction des contraintes particulières à la formation. Les bénéficiaires peuvent être issus de structures différentes. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.secteursverts.be. Pour toute question administrative, n’hésitez pas à contacter la cellule administrative du Fonds 4S au 02/227.59.83 de 9h à 13h tous les jours de la semaine ou par courriel à [email protected] 36 Rendez-vous de l'ISP de Huy, mai 2014 PreventAgri propose également dans toute la Belgique des formations ou des conférences gratuites de sensibilisation des travailleurs aux différents risques liés à leurs activités professionnelles. PreventAgri propose ses services à tous les acteurs des secteurs verts ou aux secteurs annexes tels que le nôtre. Pour les métiers de l'industrie graphique Se former au Cepegra Le Centre de compétence de l’industrie graphique en impression, multimédia, traitement d’image et webdesign. Une convention signée entre le Cepegra et le Fonds 4S permet aux travailleurs de notre secteur de participer gratuitement à plusieurs modules de formation. L’inscription s’effectuera directement auprès du Cepegra (www.cepegra.be/inscriptions/inscription.php). Le montant du remboursement de formation courte du Fonds 4S permettra presque de couvrir la quasi-totalité du coût de formation. La liste des modules disponibles se trouve sur www.fonds-4s. org/formation-specialisee#Le%20Graphisme Formations personnalisées Vous pouvez également organiser un module de la liste dans votre structure, à condition de réunir au minimum 6 participants. Les bénéficiaires peuvent être issus de structures différentes. Pour ce type de demande, un contact doit être pris au préalable avec le Cepegra pour établir le programme. Pour les métiers du tourisme Se former au Centre de compétence Tourisme Le Fonds 4S a signé une convention avec le Centre de compétence du Forem dédié au tourisme. Tous les travailleurs concernés par cette thématique peuvent y participer gratuitement, dans les limites du budget affecté par le Fonds 4S à cette action. Pour le 2ème semestre 2014, 30 formations ont été sélectionnées : découvrez-les sur le site www.fonds-4s.org Pour vous inscrire à l'une de ces formations, rendez-vous sur le site www.formation-tourisme.be afin d'y télécharger les formulaires fournis par le CDC Tourisme. L'inscription se fait directement auprès de ce CDC. Vous pouvez également organiser un module de la liste dans votre structure, à condition de réunir au minimum 8 participants. Les bénéficiaires peuvent être issus de structures différentes. Pour plus de renseignements sur les contenus et les détails pratiques, rendez-vous sur le site www.formation-tourisme.be. Une demande doit ensuite être introduite auprès du Fonds, via l’action « Formation en entreprise ». Formations sur mesure Le Cepegra peut également mettre en place des modules pour répondre à vos besoins spécifiques. Après une analyse en commun des attentes, un programme adapté vous sera proposé. Bien entendu, les dates et horaires seront fixés en fonction des disponibilités au sein de l’association. Pour ce type de demande hors liste, un contact doit être pris au préalable avec le Cepegra pour établir le programme. Une demande doit ensuite être introduite auprès du Fonds, via l’action « Formation en entreprise » ou « Formation spécifique ». La formation doit réunir au moins 6 participants. La formation peut se dérouler au Cepegra ou dans vos locaux, en bénéficiant si nécessaire des classes mobiles du Cepegra. La coordination pédagogique de l'Interfédé peut vous accompagner dans la mise en place de formations personnalisées ou sur mesure. Création : les stagiaires de API/Atelier 82 Joyeux Pour les métiers des secteurs de la petite enfance Le catalogue Formapef propose plusieurs modules concernant l’animation de la petite enfance (et des plus grands) : • Le conte : un outil pour donner vie et magie à vos animations (ref : C1261) • Quelles activités dans la nature puis-je proposer aux enfants ? (ref : C1262) • Accompagnement formatif des cuisiniers des lieux d’accueil 0-3 ans (ref : C1113) • Développer l’estime de soi chez les enfants (ref : C1275) • Approche de entretiens avec la famille (C1280-C1286) Et bien d’autres encore… Plus d’info sur le catalogue Formapef en page 31 37 Construire des savoirs ensemble Organiser une formation sur mesure dans votre institution Construire des savoirs ensemble ... Ou pour un groupe de travailleurs de plusieurs centres ou une plateforme CISP ? Que ce soit sur un sujet du programme de formation actuel ou passé de l’Interfédé ou sur une autre problématique, la coordination pédagogique de l'Interfédé, en lien avec les fédérations, peut soutenir la construction d’un dispositif de formation. Pour ces actions, un dossier de soutien financier peut être introduit au Fonds 4S (voir page 40). A titres d’exemples, un module « Formation de formateurs » a été organisé chez Tremplin 2000 en 2013, un module « Faire face aux résistances des stagiaires dans un contexte interculturel » a été organisé chez Creasol OISP en 2014... N’hésitez pas à contacter la coordination pédagogique pour toutes questions ou besoins spécifiques de formation. Des groupes de travail concernant une question propre à une filière peuvent être organisés ou soutenus par l’Interfédé. A titre d’exemple, dans la foulée du projet de production des référentiels de formation pour 7 filières du secteur, un groupe d’échange d’outils pédagogiques pour la formation en commis de cuisine a démarré son travail en septembre 2014. Il réunit des formateurs et des coordinateurs pédagogiques et a pour objectif de faciliter la transcription des référentiels de compétences et de formation en contenus et supports pédagogiques par le partage et la création de ressources communes. Ce travail s’effectue dans le respect des particularités et de l’autonomie des centres autour de la table. Développer/implémenter des référentiels Vous avez un projet en lien avec les référentiels de formation et vous souhaitez être accompagné pour le réaliser ? Le projet référentiel portant sur la production de 7 référentiels relatifs à des filières organisées dans le secteur a été animé par des animateurs-méthodes internes au secteur qui disposent d’une expertise commune. Ils sont encore aujourd’hui disponibles pour vous accompagner dans vos actions/ réflexions/projets relatifs à « l’implémentation » ou à la prise en compte des référentiels de formation dans vos propres projets pédagogiques. Ce « Staff animateurs-méthode » est composé de huit personnes et supervisé par Myriam Colot. Plus d’infos ? Prenez contact avec la coordination pédagogique de l’Interfédé. Travailler un sujet en commun Sur base des demandes de travailleurs ou de centres, sous réserve des moyens disponibles, des groupes de travail ou des modules de formation spécifiques peuvent être organisés tout au long de l’année, que ce soit pour prolonger une formation qui se termine ou pour aborder une nouvelle thématique. Concrètement, sur base de la demande d’un ou plusieurs centres, la coordination pédagogique de l’Interfédé relaie la proposition aux autres centres du secteur. Une réunion entre les personnes intéressées permet ensuite de préciser les attentes de chacun, le contenu souhaité, la forme qu’elle pourrait prendre (formation, supervision, accompagnement...) et un calendrier provisoire. Sur cette base, la coordination de l’Interfédé contacte un opérateur et organise l’intervention. 38 Groupe de travail/formation en lien avec les filières Rendez-vous de l'ISP de Tournai, mai 2014 Groupe de travail/formation proposés par l’Interfédé En 2104-2015, deux groupes de travail seront organisés. Ils porteront sur : • quel cadre déontologique pour l’accompagnement social en CISP ?… • l’orientation. Ce groupe de travail prolongera la réflexion entamée dans le secteur en 2013. Il portera notamment sur l’approfondissement des spécificités de l’orientation dans le secteur des CISP. www.interfede.be Les modalités pratiques de ces groupes de travail seront diffusées via le site internet de l’Interfédé. Produire des outils pédagogiques Et pourquoi pas vous ? Les travailleurs et les équipes ont développé au fil des ans une expertise forte en matière de formation des adultes. Vous souhaitez partager ce savoir, proposer un module de formation spécifique ? Contactez-nous. Nous verrons ensemble la manière dont cette offre peut s'intégrer dans les actions de formation de l'Interfédé. Sur base des réflexions et des travaux des participants à trois modules de formation « Récit de vie », Véronique Albert, coformatrice pour ces modules, a mis en mots les conditions d’usage de la méthodologie des récits de vie en formation dans le secteur des CISP, en lien avec ses objectifs et dans respect des stagiaires. A découvrir via un Cahier de l’Interfédé à paraitre fin 2014. >>> Via l’ESSOR Supervision « métiers » Afin d’échanger et d’analyser entre pairs de situations professionnelles insatisfaisantes ou des incidents critiques touchant au management et à la gestion des ressources humaines avec la méthodologie de l'intervision, nous proposons de réunir un groupe de supervision collective composé de directeurs/directrices du secteur. Les contenus abordés seront fonction des situations mises au travail par les participants. L’Essor est la revue trimestrielle du secteur de l’insertion socioprofessionnelle coordonnée par l’Interfédé. Elle donne des informations sur l’évolution du secteur et sur des sujets et débats qui en font l’actualité. Elle est disponible dans chaque centre. Vous pouvez également la recevoir en version électronique en transmettant votre adresse mail à [email protected] ou la télécharger sur le site www.interfede.be Intéressé/e, contactez Raphaël Claus – 081/46.81.05 – [email protected]. Le module sera organisé s’il rassemble un nombre suffisant de participants. Ce type d’intervention pourrait également être mis en place sur demande pour les formateurs, les secrétaires, les IPSP... A vos idées ! 39 Soutiens à la formation Se former grâce au Fonds 4S Soutiens à la formation Les actions présentées ci-dessous concernent l'année 2014. En 2015, sur base d’une enquête sur les besoins des travailleurs et des équipes, le Fonds 4S décidera d’un nouveau plan d’action. Certaines actions pourraient donc être modifiées ou supprimées. Dans la mesure du possible, une information sera disponible sur le site de l’Interfédé. Dossier à introduire tout au long de l'année •• Via le catalogue de Formation Formapef : plus d’informations via la page 31 de cette brochure. •• Accompagnement d’équipe. Un accompagnement d'équipe doit permettre aux travailleurs de bénéficier de l’aide d’un intervenant extérieur, garant du cadre et de l’éthique, dans une démarche de réflexion interne. La participation de l’ensemble de l’équipe, notamment des travailleurs dont la qualification ne dépasse pas le CESS, est à favoriser. Il peut viser des problématiques telles que : le fonctionnement institutionnel, l’organisation du travail, l’élaboration et le suivi d’un projet, l’analyse d’une situation, l’évaluation d’un projet ou d’une pratique. Il peut également se centrer sur une « dimension relationnelle » concernant les travailleurs entre eux et/ou les travailleurs avec leur public. Le choix de l’intervenant est du ressort de l’organisation. •• Remboursement de formations courtes. Tout au long de l’année, les organisations peuvent demander le remboursement de frais d’inscription pour des formations courtes dont l’objet est repris dans une liste de domaines et thématiques prioritaires du Fonds 4S (disponible à l’adresse suivante : http://www.fonds-4s.org/themes/fonds4s/ liste_thematiques_formations.pdf). •• Projet mixte. Le Fonds soutient des activités qui mixent des modalités d’intervention. Pour être considéré comme projet mixte, le projet doit comprendre au moins 20 % d’accompagnement ou de formation. •• Les formations en entreprise. Cette mesure permet l’organisation de modules issus de la liste des formations organisables sur site du catalogue Formapef (http://www. fonds-4s.org/formations), ou de la liste de formations spécialisées (http://www.fonds-4s.org/formation-specialisee). Le Fonds couvre alors les frais d’intervention du formateur. Vous pouvez également bénéficier d'une intervention forfaitaire pour organiser un module avec l’opérateur de votre choix dans votre association si le sujet de la formation se retrouve dans la liste des thématiques prioritaires du Fonds 4S. Le module concernera toujours plus de 4 travailleurs. Seuls les frais de formation et d'accompagnement d'équipe sont éligibles. Les frais préparatoires, les frais pédagogiques et les frais de déplacement ne le sont pas. L'intervention du FONDS 4S est plafonnée à 85 € / heure. Modalités, informations quant au financement des appels à projets disponibles sur le site du Fonds www.fonds-4s.org Loubna Maghouti - Tél : 02/250.37.87 Appels à projets (agenda sur le site du Fonds 4S) •• Formations spécifiques. Si la formation que vous voulez suivre ou organiser n’entre pas dans les catégories précédentes, vous pouvez introduire un dossier de candidature pour une formation spécifique. Rendez-vous de l'ISP de Huy, mai 2014 40 Des formations épinglées pour vous Ce blog mis à jour par la coordination pédagogique de l’Interfédé rassemble les offres de formation que nos partenaires ou des opérateurs de formation nous communiquent. Il est consultable à l’adresse suivante : http://formations-eft-oisp.blogspot.be Un moteur de recherche permet de trouver facilement les formations en lien avec le mot-clé que vous tapez. Vous pouvez également recevoir les offres de formation par email. Competentia Espace d’échange d’informations, d’expériences et d’outils de développement de compétences, à destination des organisations et des travailleurs du secteur non-marchand belge francophone. Cet espace d’échange prendra vie dans un site internet « Competentia.be » dès l’automne 2014. Competentia, c’est : • un site interactif avec des outils, des pistes, des conseils… pour soutenir les organisations et les travailleurs autour de la formation continuée, le développement des compétences, le recrutement et l’accueil de nouveaux travailleurs… ; • des évènements et des rencontres entre professionnels, travailleurs et responsables, autour de questions transversales à la formation et la gestion des compétences ; • un service conseil téléphonique concernant la gestion des compétences ; • des formations et accompagnements via les actions des Fonds de formation. Une newsletter (outils, articles, évènements etc.) sera diffusée. Surveillez vos boites mail et le blog formation de l’Interfédé.. Competentia est une initiative des fonds sociaux de formation du secteur nonmarchand belge francophone : MR-MRS, Fonds 4S, ISAJH, MAE, ASSS, ESS Rendez-vous de l'ISP du Centre, mai 2014 41 Plan d'accès Anciennes carrières Asty-Moulin N934 Rue d e l’I ndustr ie Rue de l’In dustri e F Cité P GRATUIT al loré P GRATUIT e Ru Cité Floré al de Rue d e L’Interfédé Rue Marie-Henriette, 19-21 5000 Namur Tél.: 081/74 32 00 s Four s à Chaux mb Ge Infos pratiques Rue Marie-Henriette, 19-21 5000 Namur Tél.: 081/74 32 00 - Fax : 081/74 81 24 E-mail : [email protected] www.interfede.be x lou P 3h onas Da nh ai v e Rue d Rue Fernand sé e 3h zet Mu 3h P notte Rue Er N4 en i Bd. de Merckem Bd. du Nord N4 N4 • Les rues aux alentours de la rue Marie-Henriette sont en zone bleue 3 heures (disque de stationnement obligatoire). N90 P Sortie Bd. du Nord Gare Stationnement E411 - Sortie 13 ière Pépin P bleue Ru eD s-Georges Bayar x lou mb N4 ne oulin Rue Asty-M Ge zo Rue de la de N4 Rue seu . Mu R Rue e Ru de W ater loo non P au s Na Ch e tri us N934 E42 - Sortie 12 Rue d l’In de u Pa villo n Rue D aint- S Rue N90 d Square Léopol N90 N90 • Parkings gratuits à la rue de l’industrie : •En face du n°81 : bande de stationnement sur la gauche •En face du n°116 (coordonnées gps : Latitude 50.4754131 - Longitude 4.850120199999992) à 7-8 minutes de marche de l’Interfédé • Parking gratuit à la rue de l’Industrie (bande de stationnements sur la gauche). A pied, de la gare de Namur à l’Interfédé • Parking payant à l’entrée de la rue Marie-Henriette (rond-point) : 0,75 €/h - 4 heures maximum. Quitter la gare par la sortie Boulevard du Nord, prenez à gauche jusqu’au rond-point. Emprunter la 2ème sortie du rond-point pour remonter la rue Marie-Henriette. L’Interfédé se situe au n° 19/21, juste après l’élargissement de la rue. • Parking payant de la gare (à l’extrême droite de la carte) : 1,64 €/h pour les non voyageurs. Le garage de l’Interfédé n’est pas accessible aux participants aux modules de formation. 42 Trajet en voiture Trajet à pied Contacts Relais pédagogiques dans les fédérations La coordination pédagogique à l’Interfédé Eric Albertuccio, permanent pour AID et administrateur à l’Interfédé Raphaël Claus, adjoint à la coordination pédagogique, [email protected] Dominique Brasseur, mandataire de Lire et Ecrire en Wallonie et administratrice à l’Interfédé Marina Mirkes, coordinatrice pédagogique, [email protected] Duygu Celik, permanente à CAIPS Pour les questions administratives : Nathalie Pieront est à votre disposition les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 9h à 16h30 - [email protected] Véronique Dupont, chargée de missions pour ALEAP Nayé Bathily, chargée de projets à l’ACFI. Le Fonds 4S Quai du Commerce, 48 - 1000 Bruxelles La Mission Wallonne des secteurs verts et PreventAgri Tél. : 02/227.59.83 Rue Roi Albert, 87 – 7370 Dour Loubna Maghouti, responsable - [email protected] Tél. : 065/61.13.70 – Fax : 065/61.13.79 www.fonds-4s.org www.secteursverts.be - www.preventagri.be Le Cepegra La Cessoc Avenue Georges Lemaître, 22 - 6041 Gosselies Rue Josaphat 33 - 1210 Bruxelles Tél. : 071 25 03 33 Tél. : 02/512 03 58 www.formation-cepegra.be www.cessoc.be Valérie Vreeswijk, responsable du département « Formation » - [email protected] La Fesefa Epicuris - Centre de compétence des métiers de bouche Parc d’activités économiques Rue de Waremme, 101 - 4530 Villers-le-Bouillet Boulevard E. Jacqmain 4 bte 4 - 1000 Bruxelles Tél. : 085/27.88.60 - Fax : 085/27.88.69 Tél. : 02/502 46 73 - Fax : 02/502 64 77 www.formation-epicuris.be [email protected] www.fesefa.be L’IFP (Le conseiller formation de l’industrie alimentaire) L’Unipso Rue de Birmingham, 225, 1070 - Anderlecht Rue du Congrès, 37-41 - boîte 3 - 1000 Bruxelles Tél. : 02/52.88.956 - GSM : 0473/654.246 - Fax : 02/252.88.955 Tél. : 02/210.53.00 Michel Delveaux, conseiller formation [email protected] - www.ipv-ifp.be Cécile de Préval, conseillère en formation - responsable projets formation - [email protected] www.unipso.be 43 Rédactrice en chef : Véronique DUPONT Ont contribué à la rédaction des articles : Joël Gillaux, Marina Mirkes, Raphaël Claus et les intervenants des différents modules de formation Crédits photos Photo de couverture : Fotolia Pages intérieures : Françoise Robert, Marina Mirkes, Pierre Conreur et Raphaël Claus. www.interfede.be Interfédération des EFT et des OISP asbl ACFI AID ALEAP CAIPS Lire et Ecrire Wallonie Numéro d'entreprise : BE 0439.244.011 n° de compte : 001 - 3207881 - 70 Avec le soutien de la Wallonie et du Fonds social européen L’UE et les Autorités publiques investissent dans votre avenir. L'ESSOR de l'Interfédé : La revue trimestrielle du secteur de l'insertion socioprofessionnelle Rue Marie-Henriette, 19-21 5000 Namur Tél.: 081/74 32 00 Fax : 081/74 81 24 [email protected] Mise en page : Inform'Action asbl www.informaction.be Les données diffusées pourront être reproduites par tout utilisateur qui sera tenu d’en indiquer la source.
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