Ecole historique

Les différentes Ecoles Historiques Allemandes et la question de la liberté
Karl-Heinz Schmidt, Paderborn
Introduction: Y avait-il une Ecole Historique Allemande?
1. L’origine et le cadre des Ecoles Historiques Allemandes
2. L’importance de la philosophie historique
3. Les précurseurs des Ecoles Historiques Allemandes
4. Le rôle du concept du „libéralisme” aux Ecoles Historiques Allemandes
4.1 L’Ecole Historique Ancienne
4.2 L’Ecole Historique Jeune
4.3 L’Ecole Historique La Plus Jeune
5. „Libéralisme du bonheur” ou „libéralisme de la liberté” comme idée fondamentale des
Ecoles Historiques Allemandes?
6. Le cadre d’une „Nouvelle Ecole Historique”
7. Résumé
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Introduction: Y avait-il une Ecole Historique Allemande?
En 1999, un article écrit par Heath Pearson était publié dans le journal „History of Political
Economy”. Le titre était: „Was there Really a German Historical School of Economics”? (History of Political Economy, Vol. 31, No. 3, Fall 1999, p. 547-562). L’auteur avait l’intention de
montrer que cette Ecole était ni historique, ni allemande, ni une „école” scientifique. De son
avis, il serait convenable de désigner les différents auteurs comme un mouvement économique politique évolutionnaire, institutionnelle ou culturelle (p. 559). Pearson finissait son article
par une conclusion provocante: „… the century between about 1830 and 1930 … was a century of historical consciousness, but this in itself was not particularly novel. What set that century apart from the ones preceding was a new way of looking at the human story, one concerned more with evolution than with divine providence, with understanding than with judgement, with social practice rather than with high politics. History was a part of this, of course,
but it was not the defining feature” (p. 559).
A vrai dire, cet article était une provocation, un „challenge” pour les chercheurs aux facultés
d’histoire économique, de la politique économique et pour les experts de la pensée économique et sociale.
La contribution suivante se révélera comme une opportunité propre à montrer qu’il y a des
raisons différentes d’appliquer le terme „Ecole Historique”, pas seulement en Allemagne,
mais aussi aux autres pays européens.
De plus, l’article doit chercher une réponse propre à la question de la liberté: s’il faut distinguer une conception de „libéralisme du bonheur” et une telle de „libéralisme de la liberté” en
considération des auteurs importants des Ecoles Historiques Allemandes.
D’abord, il est nécessaire de tourner à l’origine et au cadre des Ecoles Historiques Allemandes.
1. L’ origine et le cadre des Ecoles Historiques Allemandes
Au début du 19e siècle, l’évolution de l’historisme était caractéristique pour l’esprit du temps
et pour le développement des idées de l’écomomie politique. Une nouvelle relation des recherches historiques, des recherches en économie politique et des activités en politiques
économiques se montraient plus clairement. La conscience historique était caractérisée par
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l’idée que chaque époque devrait être évaluée par ses propres critères. Ainsi, au début du
19e siècle, il n’y avait pas encore un relativisme sceptique qui se montrait déterminer l’évaluation des recherches historiques au cours du 19e siècle.
L’origine de cette nouvelle conscience du monde était une vision de l’évolution des événements et des activités eu égard aux singularités de chaque époque. C’était reconnu en Allemagne aux oeuvres des philosophes Hegel et Herder, mais aussi – suivant l’avis d’un grand
nombre des auteurs en histoire de la pensée économique – aux œuvres désignées par „le
romantisme”. Surtout Hegel est considéré d’avoir préparé le développement d’historisme.
Comme l’on peut trouver aux dictionnaires en court terme: „La philosophie de l’histoire du
monde comprenait les états se formant et passant comme des manifestations d’un „esprit du
peuple” („Volksgeist”) qui se montrait aux beaux-arts, en droit, à la religion etc. dont la suite
enfin représentait le progrès à la conscience d’esprit de sa liberté” (Schmölders, G.: Art. Historische Schule, in: HdSW, vol. 4, , Stuttgart et al. 1978, 1988, p. 69-73, spécialement p.
69).
Comme la littérature essentielle a démontré, des écoles historiques se sont formées dans
beaucoup de sciences de l’esprit, pas encore en économie politique, mais aussi en jurisprudence (von Savigny, von Gierke), en philologie et en théologie protestante. Ces changements mentaux se passaient en combinaison avec des transformations effectives en poltique
générale et en société. Les sciences historiques recevaient de fortes impulsions par les
„guerres de la liberté” (Freiheitskriege) et par les réformes prussiennes. Conformément à
cela, l’économie politique gagnait de fortes impulsions par les transformations technologiques, économiques et sociales. Surtout les nouveaux problèmes sociaux demandaient des
solutions. Mais les instruments traditionnels ne se montraient pas propres aux solutions demandées. Les mouvements sociaux demandaient „la liberté”, mais par des routes différentes. Par opposition à l’économie politique classique, des écoles historiques se formaient en
Angleterre, en France et en Allemagne. Mais en France, les mouvements sociaux se formaient aux visions du socialisme. En Allemagne, le développement de l’économie politique
était influencé de façon plus intense par les groupements d’auteurs, des politiciens et des
bureaucrates qui étaient appelés plus tard „Ecoles Historiques Allemandes”. Il faut ajouter
que le développment de ces groupements, surtout concernant leurs buts, les méthodes recommandées et les instruments appliqués, a donné des raisons pour distinguer de différentes Ecoles Historiques Allemandes: l’Ancienne (W. Roscher, B. Hildebrand, K. Nies), la
Jeune (G. Schmoller etc.) et la Plus Jeune (W. Sombart, A., Spiethoff etc.). Mais avant de
tourner vers les auteurs individuels, il faut regarder l’importance de la philosophie historique
et des précurseurs des Ecoles Historiques Allemandes.
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2. L’importance de la philosophie historique
En Allemagne, le système de la philosophie élaboré par Georg Friedrich Wilhelm Hegel
(1770-1832) influençait l’évolution d’historisme et du développement des Ecoles Historiques.
La littérature essentielle démontrait les éléments du système philosophique de Hegel de
sorte qu’on puisse conclure concernant les effets au développement des Ecoles Historiques
Allemandes.
Ces éléments, cependant, comprennent le mouvement d’idéalisme allemand, la „dialectique”
comme une méthode de penser et comme la loi du développement historique. Entre trois
cercles du système – la logique, la philosophie de la nature et la philosophie de l’esprit - surtout le dernier élément a influencé l’évolution des Ecoles Historiques Allemandes. En étudiant les œuvres de Roscher, Schmoller et d’autres auteurs enregistriés, on peut reconnaître
les influences de la philosophie Hegelienne particulièrement par l’évaluation de l’état et du
gouvernement et par la conception des degrés de développement économique et sociale. Du
point de vue de Hegel, l’état est compris d’exprimer la forme de vie historique d’un peuple
(Freyer, Hans: Art. Hegel, G.W.F., HdSW, vol. 5, Stuttgart et al., 1956, p. 94-07, en particulier p. 95). L’état, la bougeoisie et la famille, ce sont les institutions (ordres) affirmées de la
société. La bourgeoisie est compris être le monde des relations matérielles économiques, un
degré de liberté, une différence entre la famille et l’état. Hans Freyer a accentué cet élément
parce qu’il était convaincu que là on peut trouver l’origine de la sociologie allemande. Selon
H. Freyer, aussi Lorenz von Stein et Karl Marx pouvaient partir de l’intégration du marché et
de ses régularités au système philosophique de Hegel (p. 96): „… die bürgerliche Gesellschaft ist die Welt der ökonomischen Sachbeziehungen, der mit den Augen von A. Smith
gesehene Markt mit seinen Gesetzmässigkeiten der Arbeitsteilung und des Güterverkehrs.
Es ist von grösster Bedeutung, dass Hegel diese Stufe der Freiheit, die als die Differenz zwischen der Familie und den Staat tritt, in seinen Stufenbau der sittlichen Willensformen aufgenommen hat … Hier liegt der Ursprung der deutschen Soziologie; L. von Stein, aber auch
K. Marx haben hier anknüpfen können“ (p. 96).
De plus, la philosophie d’histoire se montrait être importante pour compléter la philosophie
juridique. „Hegel y expliquait l’évolution des états par la suite des esprits populaires („Volksgeister”) au cours de l’histoire du monde; il y reconnaissait le progrès à la conscience de
l’esprit de sa liberté (Hegel behandelte die Abfolge der Volksgeister im Gang der Weltgeschichte als den Fortschritt im Bewusstsein des Geistes von seiner Freiheit”). Et Hans
Freyer y résumait que selon Hegel les grands individus seraient les managers de l’esprit populaire, mais que leurs activités seraient modifiées par la „ruse de l’idée” („die List der Idee”)
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de sorte que la grande évolution des époques s’accomplirait („dass der grosse Stufengang
sich vollendet”), et que chaque esprit populaire réalise son époque (p. 96).
En cela, on peut reconnaître que ces éléments étaient aussi des éléments importantes des
Ecoles Historiques Allemandes. Cela concerne particulièrement le principe des degrés de
l’évolution historique et la conscience du progrès en société et en économie politique. On
peut trouver cette influence de la philosophie Hegelienne par exemple au „Grundriss der allgemeinen Volkswirtschaftslehre” par Gustav Schmoller, mais aussi aux œuvres d’autres auteurs des Ecoles Historiques Allemandes (Schmoller, G.: Grundrisse der allgemeinen Volkswirtschaftslehre, München, Leipzig, 1er tome 1917, 2e .tome 1919, en particulier p. 754, 761,
765).
Mais malgré ces influences, Schmoller et les autres auteurs ont souligné que ce sont les dates empiriques et statistiques qui doivent être considérées aux recherches de l’évolution de
la société et de l’économie politique. Gustav Schmoller n’aurait jamais voulu donner son accord à l’avis de Hegel quant à la relation de l’individu et du gouvernement; l’individu ne serait
pas forcé à se soumettre aux ordres du gouvernement et de l’état. De ce point de vue, l’influence de Hegel était, en effet, restreinte. C’est pourquoi Henry William Spiegel écrivait:
(Hegel’s) …„view of liberty as submission to the authority of the state foreshadows the development of social thought and of political programs stressing social control and public policy…” (Spiegel, H.W.: The Growth of Economic Thought, 2nd edition, Duke University Press,
Durham, North Carolina, 1983, p. 415).
3. Les précurseurs des Ecoles Historiques Allemandes
Selon l’histoire de la pensée économique comme Henry William Spiegel l’exposait, on peut
distinguer deux variantes principales d’économie politique historique du 19e siècle: la Baconienne et la Hegelienne, outre quelques autres variantes comme celle qui est orientée à
Comte (Spiegel, H.W., 1983, p. 396). Francis Bacon, le philosophe célèbre du 17e siècle,
recommandait la méthode d’induction et d’observation opposée à la méthode déductive appliquée par les auteurs d’utilitarisme, par exemple Jeremy Bentham et James Mill. Ces auteurs s’orientaient aux sentiments individuels et à la formule de la maximisation du bonheur
du plus grand nombre des individus. Selon Bentham, la mission de chaque gouvernement et
législation est la réalisation du bonheur le plus grand en société, du „bonheur général” (die
„grösste Glückseligkeit”). C’est pour cette raison qu’il demandait une constitution démocratique et un individualisme démocratique orienté à la participation uniforme de tous les citoyens
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à la consommation économique. En même temps, Bentham suivait un principe éthique (Lippert, W.: Art. Bentham, HdSt, 2e édition, 2e tome, Jena 1899, p. 545-546). Par différents propos concernant des changements des services sociales et des aides pour les groupes pauvres, Bentham essayait de montrer les instruments de l’état pour réaliser sa conception
d’utilitarisme et du bonheur.
Malgré l’évolution des méthodes de recherche et des fondements d’économie politique historique en Angleterre, les relations entre ce développement et l’évolution d’économie politique
historique en Allemagne restaient très vagues. En Allemagne, les Ecoles Historiques Allemandes gagnaient plus d’influence que l’économie politique historique en Angleterre.
Comme H. W. Spiegel l’exprimait: „…the German historical school … was more influential
than the English historical economist, had a more lasting impact, and was grounded in a different philosophy … German historical economics … was … part and symptom of wider intellectual tendencies which have cast their shadow over the history of mankind” (Spiegel, H.W.,
1983, p. 411). C’est ainsi où l’on peut trouver le pont aux précurseurs des Ecoles Historiques
Allemandes, en consideration particulière de la question de la liberté.
En premier lieu, il faut constater qu’il n’y avait des influences par quelques auteurs du mercantilisme et du romantisme en Allmagne. Un auteur du mercantilisme était Johann Heinrich
Gottlieb von Justi (1717-1771), le grand auteur du système du caméralisme économique allemand. Il demandait que le souverain et de l’administration publique devraient être orientés
au but de la croissance du bonheur en société („Glückseligkeit”). Cela serait la responsabilité
du souverain de faire le chemin pour la raison publique contre la raison bornée de l’individu.
En conséquence, l’harmonisation des intérêts privés et d’état doit être réalisée par l’administration publique, „la police” („die Polizey”) et ses mesures de régulation, particulièrement
par des taxes, des contrôles des institutions et des projets de développement technologique
et économique aux différentes régions du pays. L’idée centrale de cette conception d’économie politique – l’état fort et orienté au bonheur publique („Staatsglückseligkeit”) – a influencé aussi la conception de Schmoller et d’autres auteurs des Ecoles Historiques Allemandes (Priddat.B. P.: Art. Justi, J.H.G. von, in: Herz, D./Weinberger, V. [éd.]: Lexikon ökonomischer Werke, Düsseldorf 2006, p. 225-226).
Mais en règle générale, ce sont d’autres auteurs qui sont considérés comme les précurseurs
des Ecoles Historiques Allemandes, surtout des auteurs du „romantisme économique“
comme Adam Müller (1779-1829) et Friedrich List (1789-1846) quant à certaines idées aussi
le philosophe prédécesseur de Hegel et premier recteur de l’Université de Berlin, J. G. Fichte
(1762-1814). Adam Müller était, en effet, opposé au rationalisme et au libéralisme représen-
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tés par Adam Smith. Ses idées positives concernaient le propos de distribuer la monnaie de
papier à côté de la monnaie métallique et de reconnaître des capitaux intellectuels formés
par des expériences scientifiques et culturelles comme part des richesses nationales. Friedrich List aussi, était opposé à „l’école d’Adam Smith”, et il décrivait sa conception des degrés du développment économique, une méthode qui était appliquée plus tard par la plupart
des auteurs des Ecoles Historiques Allemandes. Le philosophe Fichte était un fort adversaire
du libéralisme, mais il demandait un état fort et effectif quant aux contrôles de l’économie
nationale. Sa vision était l’état commercial fermé, contrôlé et autarcique.
Tous ces auteurs mentionnés sont des „précurseurs” quant à l’évolution de l’état – en considération du souverain et de l’administration publique – et quant à la description du développement économique en Allemagne en retard du développement économique en Angleterre,
démontré par la conception des degrés du développement économique. Cependant, surtout
List était évalué comme un auteur d’une combinaison de nationalisme et libéralisme parce
qu’il a poursuivi la vision d’une société des individus libres à long terme, mais d’une organisation des états allemands comme une union douanière pour stabiliser la croissance économique en Allemagne.
Quant aux citations des auteurs du „libéralisme de la liberté” et du „bonheur”, on peut trouver
quelques notes qui concernent des auteurs anglais orientés au „libéralisme du bonheur”. Par
exemple, on peut trouver des remarques se référant au livre par F. List „Le système national
de la politique économique” (List, F.: Das nationale System der politischen Ökonomie, 5.
Auflage, Jena 1928). List était particulièrement opposé à Adam Smith, en même temps à
Jeremy Bentham et James Mill. Contrairement à Smith, List était orienté au développment de
la nationalité de la production et du commerce. Il regardait la position de la nationalité entre
l’individualité et l’humanité (List, F., 1928, p. 40). Selon sa vision, le développement de la
nationalité, enfin, guidera naturellement à l’union universelle, mais à la condition du degré
uniforme de la culture, puissance et économie. Les degrés du développement économique y
consistent de la situation barbare, le peuple pasteur, l’agriculture, la combinaison d’agriculture et manufacture et la combinaison d’agriculture, manufacture et commerce (p. 63).
Ainsi on peut reconnaître que List est un précurseur de Ecoles Historiques Allemandes. On
trouve, cependant, un petit nombre de citations des auteurs du libéralisme. En majorité, elles
concernent Adam Smith, quelquefois aussi David Hume et J. B. Say. Selon List, ces auteurs
ont oublié la nation comme objet de leurs recherches et conseils. Il objectait en ce qui
concerne Smith que cet auteur aspirait à décrire la politique économique, c’est-à-dire une
politique qui devrait être poursuivie par les différentes nations, mais, en effet, Smith
n’aspirait qu’à démontrer que l’économie politique mondiale devrait substiuer l’économie poli-
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tique nationale („um zu beweisen, dass an die Stelle der politischen oder Nationalökonomie
die Weltökonomie treten müsse”. List, F., 1928, p. 205). List prononçait la même critique envers J. B. Say, mais en considération du terme „économie publique” pour décrire l’économie
politique des nations.Toutefois, List est aussi intéressé de pouvoir constater que la liberté
économique serait réalisée à longterme par une économie politique mondiale. Il est un représentant du libéralisme, mais considérant la réalité d’économie politique des différentes
nations. De son avis, la liberté des individus – en court terme – devrait être réglée par la
politique économique du gouvernement, mais à long terme, la liberté du commerce devrait
être réalisée au monde. Il se réfère à l’effet de la raison humaine et de la religion, et il mentionne „la tendance de l’esprit mondial” („Weltzeit”) de causer les avantages d’une union de
l’ensemble des nations (p. 210). Mais en face des niveaux du développement différents aux
pays du monde, des mesures de protection et de développement économique seraient nécessaires aux économies politiques moins avancées. Selon List, cette situation existait lors
son activité en Allemagne.
En résumé, Friedrich List était un précurseur des Ecoles Historiques Allemandes et un critique du libéralisme de l’économie politique classique comme elle était représentée par Adam
Smith, mais non pas à long terme. Probablement on peut conclure: à long terme, que List
était un adhérent du libéralisme du bonheur, à court terme, parcontre, il favorisait le libéralisme de la liberté, considérant la nécessité de corriger la productivité des ressources et
d’intervenir à la distribution des revenus entre les pays, plus tard entre les nations du monde.
Il était convaincu que cette conclusion était valide aussi pour l’Allemagne („Wenn die Theorie
die Deutschen lehrt, dass sie nur durch allmählich steigende und dann wieder allmählich fallende, vorher bestimmte Schutzzölle ihre Manufakturkraft auf nützliche Weine fördern können…, wird sie dem freien Verkehr am Ende viel bessere Dienste leisten, als wenn sie die
deutsche Industrie drosseln hilft”. List, F., 1928, p. 283).
4. Le rôle du concept du „libéralisme“ aux Ecoles Historiques Allemandes
4.1 L’ Ecole Historique Ancienne
Pour démontrer l’importance du concept du libéralisme aux auteurs de l’Ecole Historique Ancienne en Allemagne, il faut se référer aux œuvres des trois auteurs allemands: Wilhelm
Roscher (1817-94), Bruno Hildebrand (1812-78) et Karl Knies (1821-98). Tous avaient du
succès comme professeurs d’université, particulièrement Roscher. Mais Hildebrand et Knies
devaient souffrir fortement des changements politiques en Allemagne au milieu du 19e siècle.
Mais tous les trois auteurs suivaient le but de développer un concept de recherche en éco-
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nomie politique qui était différent du concept des économistes classiques en Angleterre et du
concept des socialistes en France. Ils cherchaient un concept d’économie politique historique. Pour cela ils cherchaient une nouvelle méthode de recherches, la méthode historique,
et une théorie particulière, une théorie historique d’économie politique.
Malgré ces intentions, il est caractéristique pour les trois auteurs qu’ils étaient membres de
l’Ecole Historique Ancienne parce qu’ils se référaient encore à la théorie économique classique, particulièrement Roscher. Hildebrand était plus critique concernant la théorie classique
et les théories des socialistes. Knies développait avant tout la méthode historique. Les trois
auteurs exposaient également des degrés du développment économique, et ils favorisaient
la conception du libéralisme – mais à quelle conception en considération de la distinction des
„deux libéralismes rawlsiens”?
L’œuvre principale de Roscher concerne le système de l’économie politique. L’auteur analysait les mêmes objets comme les auteurs de l’économie classique: la production, la distribution, les quanités des biens et les prix, mais aussi le développement de la population, des
technologies et d’état. Il regardait la notion classique des intérêts individuels comme facteur
déterminant des attitudes humaines, mais il ne dérivait pas des principes d’économie politique de cette hypothèse. Par son orientation à la confession religieuse du protestantisme, il
comprenait la conscience humaine de fonctionner comme mécanisme de régulation des intérêts individuels. Surtout Rocher recherchait le développement économique, politique et social. Il présentait une analyse des degrés de développement politique et social basés sur une
classification des formes différentes du gouvernement historique. De plus, Roscher complétait ses analyses théoriques par la description historique basées sur des grandes quantités
de dates statistiques. Il s’orientait au concept du libéralisme se fondant sur la théorie économique classique représentée par A. Smith, Th. R. Malthus, D. Ricardo etc. Mais Roscher
considérait les faillites des marchés, l’inégalité croissante de la distribution des richesses et
des revenus et la „question sociale” causée par la disparité de la propriété et des revenus
des riches et des pauvres. Il soulignait l’incertitude du développement économique et social.
Pour stabiliser le développement de l’économie et de la société, Roscher recommandait
l’expansion des institutions de la sécurité sociale fondée sur les lois et sur l’autorité d’état.
Par ses publications qui se réfèrent au système de l’économie politique, Roscher poursuivait
le concept du libéralisme orienté à l’objectif de liberté des marchés et du commerce. Mais
par ses publications orientées aux institutions et aux mesures de la politique sociale, Roscher présentait un concept de libéralisme réglé pour limiter l’inégalité de la distribution des
revenus et l’incertitude du développement économique et social. Il était convaincu que les
valeurs religieuses du protestantisme seraient la base de la stabilité du libéralisme. En consi-
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dération des citations dans ses livres et articles, cette impression est soulignée. On y trouve
des auteurs distingués comme J. St. Mill et Adolph Wagner nommé „socialiste d’état”, Lujo
Brentano, chercheur du syndicalisme anglais, Gustav Schmoller, fondateur et premier président du „Verein für Socialpolitik” en Allemagne. Pendant plus de 40 ans de recherches, Roscher amplifiait sa perspective de la politique économique et sociale. Il faut considérer aussi
que Roscher était honoré par un grand nombre d’universités et d’institutions de recherches
en Europe (Roscher, W.: Grundlagen der Nationalökonomie, Leipzig 1854, 26. Auflage,
Stuttgart, Berlin 1922; Roscher, W.: System der Armenpflege und Armenpolitik, 2. Auflage,
Stuttgart 1894; HdSt-Redaktion: Art. Roscher, W. G. F., HdSt, 6. Band, 2. Auflage, Jena
1901, p. 463-465). Dans les publications de la 4e et 5e dizaine du 19e siècle, il était encore un
adhérent du „libéralisme du bonheur“, cependant, aux publications de la fin du siècle, il paraît
avoir approché le „libéralisme de la liberté”, considérant plus d’institutions et de mesures de
la politique sociale et regardant plus effectivement les problèmes et les conséquences de la
„question sociale”. D’autre part, il ne demandait pas de changer strictement la distribution
des droits de propriété privée. Cependant, il demandait que les droits du propriétaire devaient être équilibrés par des obligations du propriétaire (Roscher, W., 1854, p. 210). Surtout, il expliquait les structures et les opportunités de la politique sociale orientée aux pauvres membres de la société humaine. Il décrivait deux systèmes: le système demivolontaire/demi-légal et le système de la taxe en faveur des pauvres (Roscher, W., 1894, p.
89). Mais il montrait aussi des problèmes de la taxe en faveur des pauvres, même le danger
que cette taxe pourrait réduire la disposition des riches de faire don aux pauvres. D’ailleurs, il
citait J. St. Mill qui avait expliqué que la protection des pauvres par l’état („Staatsarmenpflege”) ne doit que financer des biens effectivement nécessaires pour leur entretien. („… die
Staatsarmenpflege dürfe … nur … geben, was sie streng schuldig ist: das für die Erhaltung
Nothwendige …Was jenseits des Allernothwendigsten liegt, gehöre deshalb der Privatwohltätigkeit an“. Roscher, W., 1894, p. 145; Mill, J. St.: Principles of Political Economy, Vol. II, p.
538). Par consequent, Roscher reconnaissait la nécessité des mesures en faveur des pauvres, mais il ne proposait que deux instruments: des aides publiques et des aides privées. Il
citait d’autres auteurs de divers pays qui demandaient des mesures similaires (Roscher, W.
1894, p. 145).
4.2 L’Ecole Historique Jeune
L’auteur le plus important de la seconde période d’historisme aux recherches et en éducation
académique de l’économie politique allemande était Gustav Schmoller (1838-1917). Le
groupe des jeunes économistes instruits par Schmoller à l’Université de Berlin était qualifié
de „l’Ecole Historique Plus Jeune” (ou simplement „Jeune”). Les raisons de cette qualification
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étaient très différentes. Par exemple, H. W. Spiegel argumentait: „… under Schmoller historial economics became far more hostile to economic theory than it had been before …
Economics became identified with economic history” (Spiegel, H.W., 1983, p. 425). D’autres
auteurs de l’histoire de la pensée économique, cependant, jugeaient plus soigneusement,
comme Joseph A. Schumpeter ou plus tard en Allemagne Günther Schmölders, Gerhard
Stavenhagen, Bertram Schefold, Karl Heinrich Kaufhold et beaucoup d’autres experts (Kaufhold, K. H.: Art. Schmoller, Gustav von, in: Herz, D./Weinberger, V. [Hrsg.]: Lexikon ökonomischer Werke, Düsseldorf, 2006, p. 458-459).
Un autre auteur important de cette école était Adolph Wagner (1835-1917), expert des
sciences des finances publiques. Il était caractérisé par un journaliste d’être membre des
„socialistes de la chaire”. Wagner lui-même collègue de Gustav Schmoller à Berlin, se désignait „socialiste d’état”. Il argumentait en faveur de la propriété publique, des taxes de redistribution des revenus et des richesses, des interventions d’état aux marchés et de l’introduction d’un système de sécurité sociale, mais aussi des coopératives et des organisations
d’assistance publiques. En évaluation moderne, deux résultats sont à souligner:
(a) Adolph Wagner regardait l’intérêt individuel comme motif restreint; pour cela, il demandait
de considérer des actions humaines basées sur une conscience du devoir ou de normes
morales, (b) Contre le concept de la liberté économique représenté par Adam Smith, il demandait que des droits et des devoirs des individus et des organisations en face de l’état
devraient être considérés. Par cette argumentation, Wagner critiquait non seulement le libéralisme, mais aussi le socialisme. Il recommandait un système mixte, composé par un système de l’économie privée orientée à la satisfaction des besoins individuels, un système
complémentaire charitable et un système de l’économie publique sociale et coopérative de
sorte que „les besoins collectifs” pourraient être satisfaits et l’ordre juridique serait stabilisé.
En considération des problèmes actuels des institutions, des technologies et de la démographie – l’analyse de l’économie politique par Wagner se montre trop optimiste. Mais il faut
souligner que Wagner avait du succès de contribuer à l’Intégration de l’économie politique, la
société, l’état et la législation publique (Raab, U.H.: Art. Wagner, Adolph, in: Herz, D./Weinberger, V. [Hrsg.]: Lexikon ökonomischer Werke, Düsseldorf, 2006, p. 543-544).
En résumé, Adolph Wagner élargeait le concept de la liberté par la considération des „besoins individuels“ et des „besoins collectifs” et par ses analyses et ses recommandations
concernant la „question sociale”, particulièrement la redistribution des revenus et la fonction
d’un système mixte. Son concept de la liberté se montre être éloigné du concept des économistes classiques, mais complémentaire au concept du „libéralisme de la liberté” considérant la nécessité de changer la distribution des revenus et de réaliser la sécurité sociale.
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4.3 L’ Ecole Historique La Plus Jeune
Ce sont surtout deux auteurs qui sont cités comme membres d’une „Ecole Historique La Plus
Jeune” en Allemagne: Werner Sombart et Arthur Spiethoff. En comparaison avec les auteurs
des périodes expliquées plus haut, il faut souligner que les deux auteurs considéraient la
théorie économique des marchés et des systèmes différents d’économie politique de façon
plus intense que les auteurs de l’Ecole Historique Ancienne et l’Ecole Historique Jeune.
Werner Sombart (1863-1941), auteur du grand œuvre „Le Capitalisme Moderne” et d’un
grand nombre de livres et d’articles théoriques et historiques en sciences d’économie politique, peut être regardé d’avoir analysé et comparé des concepts différents d’économie politique. Sombart fondait la recherche économique et sociale des systémes économiques. De
plus, il a surmonté les cadres du libéralisme et du socialisme par son analyse et sa critique
des systèmes. Dans son dernier livre – „De l’homme” – il se consacrait aux problèmes fondamentaux et l’économie politique. C’est là où l’on peut reconnaître que Werner Sombart
s’était efforcé de réaliser du bonheur individuel, mais en même temps de la liberté en société. Son argumentation se montre être hors des concepts du libéralisme différentié par John
Rawls. Il faut considérer également qu’il changeait sa position entre les concepts du libéralisme et du socialisme au cours de la vie, mais il serait trop simple de conclure comme H. W.
Spiegel que Sombart commençait ses recherches orientées au Marxisme, mais il finissait
proche de Nazi n’ayant pas de principes par lesquels il serait guidés à ses recherches (Spiegel, H. W., 1983, p. 428). Au contraire, de nouvelles recherches en histoire de la pensée ont
démontré que Sombart était toujours intéressé à amplifier la liberté en société. Pour cela, il
développait aussi son concept de la morphologie des systèmes économiques, comprenant
l’esprit, la forme et la technique (Backhaus, J., [Hrsg.]: Werner Sombart [1863-1941] – Klassiker der Sozialwissenschaften, Marburg 2000; Backhaus, J. [Hrsg.]: Werner Sombart [18631941] – Social Scientist, Vol. I-III, Marburg 1996; Herz, D./ Weinberger, V. [Hrsg.], Düsseldorf
2006, p. 487-490).
Arthur Spiethoff (1873-1957) était étudiant d’Adolph Wagner, puis assistant de recherche
chez Gustav Schmoller et plus tard professeur aux universités de Prague et après de Bonn.
Il recherchait particulièrement les causes et les effects des conjonctures et de l’instabilité au
système d’économie de marché à long terme. Par ses recherches, il essayait d’intégrer la
théorie économique et les recherches historiques. Il démontrait: (a) l’analyse de la conjoncture est basée sur un concept évolutionnaire; (b) la conjoncture va détruire, mais aussi créer
des richesses des individus, des groupes et des élites de la société. Malgré ces résultats,
Spiethoff était optimiste quant aux effets des crises. Il était convaincu que de nouvelles for-
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mes d’organisations de l’économie politique pourraient réalisier de nouvaux progrès économiques. Par conséquent, Spiethoff croyait qu’il y aurait aussi de nouvelles formes de liberté
en société (Stadermann, H.-J.: Art. Spiethoff, Arthur, in: Herz, D./Weinberger, V. 2006,
p.496-497).
5. „Libéralisme du bonheur” ou „Libéralisme de la liberté” comme idée fondamentale
des Ecoles Historiques Allemandes?
La considération des trois Ecoles Historiques Allemandes prouve avoir du succès parce
qu’on peut reconnaître des orientations différentes des auteurs se passant au cours de la vie
d’un auteur regardé ou se montrant en comparant de différents auteurs.
La première opportunité est démontrée par l’exemple de Wilhelm Roscher, auteur de l’Ecole
Historique Ancienne. Il adhérait au concept de la théorie économique classique (A. Smith
etc.), mais il reconaissait que l’état et des institutions charitables doivent développer de diverses activités pour stabiliser la société. Par conséquent, la liberté du bonheur de l’individu
doit être réformée par la politique sociale et la politique de redistribution des revenus. Parcontre, Roscher était opposé à une redistribution stricte des richesses. A la fin du 19e siècle,
cependant, il demandait des mesures différentes de la politique sociale et économique pour
élargir la liberté en société, toutefois en considération de la stabilité de la société.
La deuxième opportunité est démontrée par l’exemple de Werner Sombart, auteur de l’Ecole
Historique La Plus Jeune. Cet auteur changeait sa position en sciences économiques probablement plusieurs fois, et contraire à l’autre auteur de cette Ecole Historique Allemande: Arthur Spiethoff.
6. Résumé
En résumé, les auteurs des différentes Ecoles Historiques Allemandes ne peuvent être classifiées selon les deux termes de liberté suivant la conception de John Rawls. Mais on peut
constater que ces auteurs ont reconnu que la société ne peut être stabilisé par la liberté du
bonheur individuel. Ils demandaient – particulièrement pendant la deuxième moitié du 19e
siècle – plus de mesures de la politique sociale et de la politiue économique. Plusieurs
conseils se montraient complémentaires à la conception du libéralisme du bonheur et du libéralisme de la liberté. Cependant, d’autres mesures proposées étaient orientées à la
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conception du libéralisme de la liberté, surtout les mesures de la redistribution des revenus
et des richesses, et les propos d’introduire ou élargir le système de la sécurité sociale. C’est
ainsi que la conception d’historisme favorisait l’expansion de la liberté sociale – malgré le
système politique continué au 19e siècle.
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