Support - Adesm

De la dotation globale de financement à la
tarification des parcours de soins
Journées ADESM 2013
Territoire et offre de soins en santé mentale
Louis BREULS DE TIECKEN – DAF EPSM LILLE METROPOLE
Michel GRAND-JEAN – DIM EPSM CAEN
Gaël LELOUP – DAF CH LE VALMONT
- Introduction
- Le coût de la pathologie mentale en France en 2007
- Les territoires : encore une affaire de maille
- Etat des lieux de la VAP – Un modèle tarifaire
mais pour quelle offre de soins ?
- Analyse prospective d’un mode de
financement adapté aux enjeux territoriaux
- Quelle est la situation actuelle de la répartition de la
dotation globale ?
- Péréquation populationnelle : le modèle de la file active
calculée
- Péréquation à l’activité et à la file active
- Pondération des méthodes
- Conclusions
PLAN
De la dotation globale de
financement à la tarification des
parcours de soins
Le coût de la pathologie mentale en France en 2007
Dont 8 Md € à l’hôpital
L’hôpital ne
représente que
7% du coût de la
pathologie
mentale en
France
Source : « Le coût de la pathologie mentale en France » Karine Chevreul, Amélie Prigent, Aurélie Bourmaud, Marion Leboyer,
Isabelle Durand-Zaleski – Unité de recherche clinique en économie de la santé d’Ile de France
Les territoires : encore une affaire de maille
CIRCULAIRE du 15 mars 1960 relative au programme d'organisation et
d'équipement des départements en matière de lutte contre les maladies
mentales
CIRCULAIRE N° 507/DHOS/O2/2004 du 25 octobre 2004 relative à l’élaboration
du volet psychiatrie et santé mentale du schéma régional d’organisation
sanitaire de troisième génération :
« Précédemment, le secteur psychiatrique revêtait le caractère de circonscription géographique et
comportait une dimension fonctionnelle. Il était désigné comme acteur exclusif des missions de
prévention, de diagnostic, de soins, de réadaptation et de réinsertion sociale dans le cadre de la lutte
contre les maladies mentales. Il
est désormais maintenu dans sa seule
dimension fonctionnelle : accessibilité, continuité, pluridisciplinarité et qualité des soins.
Au sein du territoire de santé, défini dans chaque région, les secteurs de psychiatrie contribuent à la
lutte contre les maladies mentales avec les établissements de santé privés (dits « non sectorisés »),
selon des modalités à définir par voie réglementaire. »
LOI no 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des
personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise
en charge :
Art. L. 3222-1. « La zone géographique dans laquelle l’établissement de santé exerce cette
mission de service public est précisée dans le contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens mentionné
à l’article L. 6114-1 signé avec l’agence régionale de santé. Son projet d’établissement détaille les
moyens mis en œuvre pour l’accomplissement de ladite mission et les modalités de
coordination avec la sectorisation psychiatrique dans les conditions définies à
l’article L. 3221-4. »
Le secteur Oui
ou Non ?
Peu
importe
la
maille
géographique, il s’agit de répondre
aux enjeux territoriaux :
- Développer l’offre de proximité
(atomisée)
- Développer
une
spécialisée (massifiée)
offre
- Structurer une offre graduée,
diversifiée et organisée en en
filière
Etat des lieux de la VAP – Un modèle tarifaire mais
pour quelle offre de soins ?
4 COMPARTIMENTS
Un modèle pensé en 2004 qui peine à
voir le jour mais qui fait toujours
consensus.
Si le compartiment de financement à
l’activité renvoi à l’efficience de l’offre, le
compartiment populationnel renvoi à sa
planification.
Spécificités
Géo
populationnelles
Coût à partir
du RIM-P
VAP
Missions
d’intérêt général
Médicaments
Onéreux
Est-il possible de structurer une offre
pensée pour 30 ans avec un
financement annuel ?
L’absence d’arbitrage national sur le
sujet induit des initiatives régionales qui
produisent des iniquités d’allocation de
ressources.
Les fédérations plébiscitent une reprise
des travaux par l’échelon national.
Le modèle d’allocation de ressource doit
être au service d’une politique nationale
de santé mentale.
Quelle est la situation actuelle de la répartition de la dotation globale ?
CIRCULAIRE N° DGOS/R1/2013/144
du 29 mars 2013 relative à la
campagne tarifaire 2013 des
établissementsdesanté
= 14 893 M€€
Recollement imparfait
16 millions d’€ d’écart
La DAF dédiée aux activités de
psychiatrie détaillée par région est
globalisée avec la DAF dédiée au
activités de SSR.
De plus, sauf erreur de notre part, le
recollement avec le détail par région
est imparfait.
Il serait souhaitable que nous
disposions des données ARBUST par
établissement de santé.
Faute de DAF, nous retenons les
coûts complets disponibles par
région sur le site de l’ATIH : 8,5
milliards € VS 8,9 de DAF.
= 14 879 M€€
SNATIH : http://stats.atih.sante.fr/
Quelle est la situation actuelle de la répartition de la dotation globale ?
Libellé région
ALSACE
AQUITAINE
AUVERGNE
BOURGOGNE
BRETAGNE
CENTRE
CHAMPAGNE-ARDENNE
CORSE
FRANCHE-COMTE
ILE-DE-FRANCE
LANGUEDOC-ROUSSILLON
LIMOUSIN
LORRAINE
MIDI-PYRENEES
NORD-PAS-DE-CALAIS
BASSE-NORMANDIE
HAUTE-NORMANDIE
PAYS-DE-LA-LOIRE
PICARDIE
POITOU-CHARENTE
PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR
RHONE-ALPES
GUADELOUPE
MARTINIQUE
REUNION
FRANCE (hors Guyane)
ACTIVITES
SPECIFIQUES PSY
2010 (source SNATIH)
PSY
2010 (source
SNATIH)
5 720 620 €
9 282 282 €
4 446 628 €
982 091 €
8 995 720 €
5 978 099 €
6 510 764 €
222 231 493 €
467 765 313 €
217 469 409 €
209 297 349 €
471 378 522 €
273 968 038 €
160 478 029 €
1 178 083 €
45 803 676 €
5 528 697 €
7 070 499 €
9 819 580 €
6 393 555 €
4 670 403 €
7 060 758 €
9 982 680 €
17 739 400 €
1 735 589 €
1 822 422 €
18 400 269 €
11 910 960 €
238 324 €
2 430 214 €
187 197 306 €
1 508 533 711 €
275 485 807 €
122 504 039 €
343 433 285 €
385 574 148 €
545 950 802 €
215 931 491 €
201 422 908 €
397 165 998 €
297 278 182 €
233 348 474 €
603 266 075 €
743 731 338 €
71 138 698 €
57 275 931 €
193 701 313 €
8 211 826 346 €
Population 2009
(source INSEE)
1 843 053
3 206 137
1 343 964
1 642 440
3 175 064
2 538 590
1 337 953
305 674
1 168 208
11 728 240
2 610 890
741 785
2 350 112
2 862 707
4 033 197
1 470 880
1 832 942
3 539 048
1 911 157
1 760 575
4 889 053
6 174 040
401 554
396 404
816 364
64 080 031
Q1
MEDIANE
Q3
Charges nettes
majorées PSY
2010 per capita
124 €
149 €
165 €
128 €
151 €
110 €
125 €
hors intervalle de confiance
161 €
133 €
108 €
175 €
150 €
137 €
137 €
152 €
115 €
117 €
156 €
134 €
127 €
122 €
178 €
151 €
hors intervalle de confiance
134 €
124 €
137 €
151 €
File active
Taux de
2012
recours 2012
(source RIMP
pour 1 000 Hb
national)
63 822
34,6
106 992
33,4
43 157
32,1
55 253
33,6
125 952
39,7
65 320
25,7
44 844
33,5
6 180
20,2
32 484
27,8
361 359
30,8
83 239
31,9
27 762
37,4
92 644
39,4
103 035
36,0
152 771
37,9
59 519
40,5
60 452
33,0
105 378
29,8
55 536
29,1
53 831
30,6
150 180
30,7
191 626
31,0
11 310
28,2
10 403
26,2
30 413
37,3
2 093 462
32,7
-9%
29,8
32,1
11%
36,0
Coût Complet des activités de
psychiatrie 2011 per capita
par région
Hors
Corse,
réunion
(hors
intervalle de confiance) et Guyane
(données non disponibles), le coût
complet per capita est en
moyenne de 134 €.
La médiane est de 137 €
Le premier quartile est de 124 €
Le dernier quartile est de 151 €
Quelle est la situation actuelle de la répartition de la dotation globale ?
Une situation
contrastée
Si toutes les régions bénéficiaient
de 134 € par Hb, 367 millions
d’euros seraient déplacés, soit
4,4% des coûts.
Dans quelles
mesures ces
disparités sont elles justifiées par
des variables qualitatives ?
Le modèle proposé par Louis
Breuls De Tiecken peut être
mobilisé pour tenter de répondre
à cette question.
Péréquation populationnelle : le modèle de la file active calculée
Rappel de la méthode
Demande potentielle
7 indicateurs sont ramenés dans une même échelle grâce à la variable
centrée réduite. L’indice socio-démographique est la moyenne
arithmétique des ces 7 indicateurs.
Demande exprimée
File active (pondération impossible avec les données par région)
ramenée à la population.
Les 7 Indicateurs
1. Part des 15-29 ans - 2009
2. Part des ménages d'une personne - 2009
3. Part des ouvriers - 2009
4. Part des ménages non imposés - 2009 (faute d’info. Sur
les minima sociaux)
5. Taux de chômage - 2011T4
6. Part de la population non scol. sans diplôme - 1999
7. Part des familles monoparentales – 2009
Corrélation
File active pondérée relative
(Demande exprimée)
45
40
35
y = 3,2319x + 33,473
30
25
20
15
10
5
0
-2,50
-2,00
-1,50
-1,00
-0,50
0,00
0,50
Déterminants socio-démographiques (Marqueurs de risques en santé mentale )
1,00
avec une corrélation très significative
+0.47 (<3% d'erreur) pour les 21 régions
retenues dans l’étude
Une file active est calculée, simulation d’une demande
potentielle totalement couverte avec :
ISD x a + POP/1000 x b
Illustration pour l’Alsace :
-0,20 x 3,2319 + 1 843 x 33,473 = 61 691 patients
Sachant qu’un patient coûte en moyenne 3 989 € (8,4
milliards d’euros / sur FA calculée de 2,1 millions)
L’Alsace nécessite 246 millions d’euros VS 219
réellement dépensés.
L’indice socio démographique ne change beaucoup la donne
Région
Population
2009
(source
INSEE)
Taux de
Indice sociorecours 2012
démographi
ou FA pour
que (VCR)
1 000 Hb
File Active
calculée
File active
DAF PSY
2012
(source
(source
SNATIH)
RIMP
Base historique
national)
DAF PSY base
File active
calculée
Résultats - population
DAF PSY base
POP
ALSACE
AQUITAINE
AUVERGNE
BASSE-NORMANDIE
BOURGOGNE
BRETAGNE
CENTRE
1 843 053
3 206 137
1 343 964
1 470 880
1 642 440
3 175 064
2 538 590
-0,20
-0,24
-0,17
-0,01
-0,17
-0,24
-0,30
34,6
33,4
32,1
40,5
33,6
39,7
25,7
61 691
107 317
44 986
49 234
54 976
106 277
84 973
63 822
106 992
43 157
59 519
55 253
125 952
65 320
227 952 113 €
477 047 595 €
221 916 037 €
222 992 249 €
210 279 440 €
480 374 242 €
279 946 137 €
246 065 555 €
428 052 025 €
179 432 010 €
196 378 726 €
219 281 929 €
423 903 479 €
338 926 279 €
246 066 182 €
428 051 657 €
179 432 762 €
196 377 329 €
219 282 321 €
423 903 098 €
338 927 393 €
CHAMPAGNE-ARDENNE
1 337 953
0,28
33,5
44 786
44 844
166 988 793 €
178 635 216 €
178 630 233 €
FRANCHE-COMTE
1 168 208
0,10
27,8
39 103
32 484
188 375 389 €
155 970 075 €
155 967 562 €
401 554
-2,04
28,2
13 435
11 310
71 377 022 €
53 585 630 €
53 611 513 €
1 832 942
0,12
33,0
61 354
60 452
211 405 588 €
244 719 772 €
244 716 261 €
11 728 240
-0,57
30,8
392 574
361 359 1 554 337 387 €
1 565 843 662 €
1 565 838 443 €
2 610 890
0,27
31,9
87 394
83 239
281 014 504 €
348 586 460 €
348 580 173 €
LIMOUSIN
741 785
-0,27
37,4
24 829
27 762
129 574 538 €
99 033 118 €
99 035 786 €
LORRAINE
2 350 112
0,28
39,4
78 666
92 644
353 252 865 €
313 769 827 €
313 763 678 €
GUADELOUPE
HAUTE-NORMANDIE
ILE-DE-FRANCE
LANGUEDOC-ROUSSILLON
396 404
-1,90
26,2
13 263
10 403
59 706 145 €
52 899 848 €
52 923 936 €
MIDI-PYRENEES
2 862 707
-0,20
36,0
95 822
103 035
391 967 703 €
382 200 781 €
382 200 284 €
NORD-PAS-DE-CALAIS
4 033 197
0,62
37,9
135 004
152 771
550 621 205 €
538 484 809 €
538 472 517 €
PAYS-DE-LA-LOIRE
3 539 048
-0,15
29,8
118 461
105 378
414 905 398 €
472 500 450 €
472 498 637 €
PICARDIE
1 911 157
0,15
29,1
63 972
55 536
299 013 771 €
255 162 693 €
255 158 754 €
POITOU-CHARENTE
1 760 575
-0,19
30,6
58 931
53 831
235 170 896 €
235 053 969 €
235 054 537 €
PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR
4 889 053
-0,13
30,7
163 650
150 180
621 666 344 €
652 741 467 €
652 737 933 €
RHONE-ALPES
6 174 040
-0,27
31,0
206 661
191 626
755 642 298 €
824 299 879 €
824 296 670 €
8 405 527 659 €
8 405 527 659 €
MARTINIQUE
TOTAL (hors Corse, réunion et Guyane)
62 957 993
2 107 359
Correlation
0,47
a
3,2319
2 056 869 8 405 527 659 €
b
33,4727
Conclusion qui doit être validée
par l’auteur de la méthode :
Malgré une corrélation de 0,47
entre la demande potentielle et la
demande exprimée, un volume de
ressource presque identique est
déplacé dans une péréquation per
capita que dans une péréquation
sur file active calculée, soit 367
millions d’euros (4,4% des coûts).
Péréquation à l’activité et à la file active
Région
Activité agrégée
Résultats - activité
File active
DAF PSY
2012
(source
(source
SNATIH)
RIMP
Base historique
national)
DAF PSY
2010 reventilé
sur Activité
agrégée
DAF PSY base
File active
75 677 040
171 498 670
89 524 900
61 208 710
69 088 200
190 127 080
121 023 950
63 822
106 992
43 157
59 519
55 253
125 952
65 320
227 952 113 €
477 047 595 €
221 916 037 €
222 992 249 €
210 279 440 €
480 374 242 €
279 946 137 €
219 407 313 €
497 219 002 €
259 555 841 €
177 459 882 €
200 304 561 €
551 227 581 €
350 879 734 €
260 812 714 €
437 229 700 €
176 363 860 €
243 228 227 €
225 794 944 €
514 710 961 €
266 934 388 €
CHAMPAGNE-ARDENNE
59 386 640
44 844
166 988 793 €
172 177 230 €
183 257 895 €
FRANCHE-COMTE
53 542 240
32 484
188 375 389 €
155 232 802 €
132 747 958 €
GUADELOUPE
11 662 650
11 310
71 377 022 €
33 813 039 €
46 219 044 €
HAUTE-NORMANDIE
78 798 890
60 452
211 405 588 €
228 458 363 €
247 040 992 €
361 359 1 554 337 387 €
1 351 918 190 €
1 476 716 830 €
ALSACE
AQUITAINE
AUVERGNE
BASSE-NORMANDIE
BOURGOGNE
BRETAGNE
CENTRE
ILE-DE-FRANCE
466 297 890
LANGUEDOC-ROUSSILLON
140 940 410
83 239
281 014 504 €
408 622 703 €
340 161 535 €
LIMOUSIN
41 885 430
27 762
129 574 538 €
121 436 695 €
113 451 201 €
LORRAINE
109 401 960
92 644
353 252 865 €
317 184 579 €
378 595 674 €
20 139 160
10 403
59 706 145 €
58 388 634 €
42 512 530 €
MIDI-PYRENEES
159 924 420
103 035
391 967 703 €
463 662 258 €
421 059 164 €
NORD-PAS-DE-CALAIS
166 519 060
152 771
550 621 205 €
482 781 825 €
624 308 532 €
PAYS-DE-LA-LOIRE
134 995 390
105 378
414 905 398 €
391 386 552 €
430 633 985 €
PICARDIE
103 788 050
55 536
299 013 771 €
300 908 402 €
226 951 441 €
MARTINIQUE
64 559 460
53 831
235 170 896 €
187 174 573 €
219 983 849 €
PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR
246 666 520
150 180
621 666 344 €
715 150 041 €
613 720 244 €
RHONE-ALPES
262 542 240
191 626
755 642 298 €
761 177 860 €
783 091 992 €
8 405 527 659 €
8 405 527 659 €
POITOU-CHARENTE
TOTAL (hors Corse, réunion et Guyane)
2 899 198 960
2 056 869 8 405 527 659 €
Le constat sur les écarts d’efficience est de nouveau confirmé.
A partir des données d’activités par nature
de prise en charges sans distinction de la
psychiatrie générale et infanto-juvénile (la
symétrie du périmètre observé et
l’homogénéité €/hb adultes Vs enfants
permet cette simplification). Idéalement,
les bases RPSA et RAAA devraient être
mobilisées pour un calcul plus fin par
forme d’activité.
La clé simplifiée pour agrégation de
l’activité est la suivante :
Temps complets = 100
Temps partiel = 60
Ambulatoire = 30
Le volume de ressources déplacé sur une
péréquation opérée à partir de l’activité
agrégée est de 522 millions d’euros, soit
6% des ressources totales (conforme aux
3 derniers parangonnages des RTC).
La péréquation sur file active déplace 385
millions d’euros, soit 5% des ressources
totales.
Proposition de clés et leur pondération
pour la répartition de la DAF
Les valeurs
historiques
Les dépenses
historiques
35%
Les valeurs
actuelles
L’activité des régions
25%
La file active calculée
La file active totale
20%
20%
Pondération des méthodes
20%
Région
ALSACE
AQUITAINE
AUVERGNE
BASSE-NORMANDIE
BOURGOGNE
BRETAGNE
CENTRE
Ecart sur
File active
calculée
25%
Ecart sur
activité
agrégée
20%
Ecart sur
File Active
Ecart total
8%
-10%
-19%
-12%
4%
-12%
21%
-4%
4%
17%
-20%
-5%
15%
25%
14%
-8%
-21%
9%
7%
7%
-5%
4%
-3%
-4%
-6%
1%
3%
10%
7%
3%
10%
4%
FRANCHE-COMTE
-17%
-18%
-30%
-14%
GUADELOUPE
-25%
-53%
-35%
-25%
16%
8%
17%
9%
1%
-13%
-5%
-4%
24%
45%
21%
20%
LIMOUSIN
-24%
-6%
-12%
-9%
LORRAINE
-11%
-10%
7%
-3%
MARTINIQUE
-11%
-2%
-29%
-9%
MIDI-PYRENEES
-2%
18%
7%
6%
NORD-PAS-DE-CALAIS
-2%
-12%
13%
-1%
PAYS-DE-LA-LOIRE
14%
-6%
4%
2%
-15%
1%
-24%
-8%
POITOU-CHARENTE
0%
-20%
-6%
-6%
PROVENCE-ALPES-COTE-D'AZUR
5%
15%
-1%
5%
RHONE-ALPES
9%
1%
4%
3%
CHAMPAGNE-ARDENNE
HAUTE-NORMANDIE
ILE-DE-FRANCE
LANGUEDOC-ROUSSILLON
PICARDIE
Résultats :
Gains et pertes en
relatif par région
La pondération permet de limiter
les effets des péréquations à
l’activité ou à la population en
tenant compte des moyens
historiques.
Au total, 212 millions d’euros sont
déplacés dans le modèle pondéré,
soit 3% des ressources totales
dédiées au champ psychiatrique.
Pondération des méthodes
Résultats :
Gains et pertes en
relatif par région
Guadeloupe, Franche Compté,
Limousin, Martinique et Picardie
sont les régions qui perdraient le
plus de ressources.
Languedoc Roussillon, Centre et
Haute-Normandie sont les régions
qui gagneraient le plus de
ressources.
Conclusions : planification de l’offre et parcours de soins
Conclusions
Les écarts existent, faut-il les corriger ?
Synthèse des résultats
Le modèle d’allocation de ressource a pour but de faire converger
les acteurs vers les orientations stratégiques nationales.
Faut-il un financement populationnel ?
Les écarts sur ce volet sont essentiellement lié à la taille et la
localisation de l’offre donc à la planification.
Est-il pertinent de planifier une offre sur des cycles moyens à longs
termes avec un financement annuel ?
Des cibles (fourchettes) en matière de taux d’équipement ne
seraient elles pas tout aussi efficaces ?
Ces cibles doivent tenir compte de l’offre adjacente : médecins
généralistes, libéraux, hébergement PA/PH…
Ces cibles peuvent intégrer des recommandations sur la
structuration de filière, la part des ressources dédiées aux
alternatives, les délais d’accès aux alternatives…
Absolu
Rel.
Ecart sur File active
calculée 20%
367 462 667 €
4%
Ecart sur activité
agrégée 25%
522 056 002 €
6%
Ecart sur File Active
20%
385 300 217 €
5%
Ecart total (DAF
historique 35%)
212 036 901 €
3%
Au total, si les enjeux sont forts
pour certains, la somme des écarts
ne semble pas bouleverser les
équilibres actuels.
Conclusions : planification de l’offre et parcours de soins
Conclusions
Faut-il un financement à l’activité ?
Il permettrait de limiter les écarts d’efficience et d’améliorer la
productivité de certaines formes d’activités (86 € par actes en CMP
adultes en 2010).
Comment éviter les effets pervers d’un financement à l’activité en
psychiatrie ?
Bientôt accessible
- ATIH : Outil de restitution médicoéconomique en psychiatrie
Travaux à venir
Il ne doit pas favoriser la chronicisation des prises en charges en
hospitalisation complète. Faut-il des tarifs dégressifs ?
- ANAP : Parcours de soins (3 ARS)
Il ne doit pas être un frein au développement des alternatives. Faut-il
sur-valoriser certaines forme d’activité ?
- ATIH : Echelle nationale des coûts
en psychiatrie
Idéalement, il doit intégrer le parcours de soins.
- ADESM : Guide des indicateurs en
psychiatrie
Y a-t-il consensus sur des bonnes pratiques en matière de parcours ?
Est-il possible d’avoir une approche normative en psychiatrie ?
Dans l’immédiat et compte tenu des taux de reconduction
budgétaires, des corrections même à la marge permettraient plus
d’équité.
MERCI DE VOTRE
ATTENTION