Jésus doit-il vraiment partir ? Regard sur l’Ascension Muss Jesus wirklich gehen? Blick auf Christi Himmelfahrt Depuis Pâques, nous sommes tout à la joie de la Résurrection de Jésus. Du moins nous essayons de nous associer à cette grande victoire du Christ sur la mort, le mal, le péché. Mais voilà que très bientôt, il va nous dire une chose qui peut nous attrister alors qu’elle devrait nous réjouir : « il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai ». Seit Ostern sind wir alle in der Freude von Christi Auferstehung. Wenigstens versuchen wir, uns mit seinem grossen Sieg über den Tod, das Böse, die Sünde zu verbinden. Aber bald wird er uns etwas sagen, das uns traurig stimmen kann, obwohl es uns erfreuen sollte: "Es ist besser für euch, wenn ich gehe, denn wenn ich nicht gehe,wird der Tröster nicht zu euch kommen; aber wenn ich gehe, werde ich ihn senden". En fait, nous sommes parfois un peu comme les Apôtres, attristés de par cette Parole, sauf qu’eux avaient côtoyé Jésus pendant trois ans. La séparation devait être d’autant plus difficile. Il s’agit d’entrer dans un nouveau mode de relation avec le Christ. Et là, personne n’est exclu, non personne ! Où que nous soyons, nous pouvons prier Jésus, prier l’Esprit Saint qui nous est envoyé, prier le Père. Le Christ ne s’éloigne pas de nous en montant vers son Père. Nos sens aspirent peut-être à le voir, à le toucher. Même ceux qui l’ont touché il y a deux mille ans ont été appelés à le toucher autrement, par la foi. Marie-Madeleine en a fait aussi l’expérience. Le Christ, par l’Esprit Saint, vient toucher notre âme, il vient y faire sa demeure. Voilà le grand mystère dans lequel nous sommes appelés à entrer. Où que nous soyons, Il est avec nous. Demandons ensemble, avec toute l’Eglise, la grâce d’être toujours plus disponible à l’Esprit Saint, maître intérieur, hôte de nos âmes, consolateur souverain, dispensateur des dons. Tatsächlich sind wir manchmal wie die Apostel traurig über dieses Wort. Sie hatten drei Jahre an seiner Seite gelebt, deshalb musste die Trennung für sie noch viel schlimmer sein. Doch es handelt sich um eine neue Art der Verbindung mit Christus. Und von der ist niemand ausgeschlossen, wirklich niemand. Wo wir auch sind, wir können zu Jesus beten, zum Heiligen Geist, den er uns gesandt hat, zum Vater. Christus entfernt sich nicht von uns durch seinen Heimgang zum Vater. Unsere Sinne sehnen sich vielleicht danach, ihn zu sehen, zu berühren. Selbst jene, die ihn vor 2000 Jahren berührten, mussten lernen, ihn anders zu berühren, nämlich durch den Glauben. Auch Maria Magdalena machte diese Erfahrung. Christus berührt durch den Heiligen Geist unsere Seele, er kommt, um in ihr zu wohnen. Das ist das grosse Geheimnis, in das wir immer tiefer eintreten sollen. Wo wir auch sind, Er ist mit uns. Bitten wir miteinander, mit der ganzen Kirche, um die Gnade, immer offen zu sein für den Heiligen Geist, den inneren Lehrer, den Gast unserer Seelen, den wunderbaren Tröster, den Spender der Gaben. Marlène Carron, Mitglied des Pastoralteams Marlène Carron, membre de l’équipe pastorale Retrouvez-nous sur le site www.ndbourguillon.ch Rte de Bourguillon 13 – 1722 Bourguillon – 026/322 33 71 Sie finden uns auf der Webseite www.ndbourguillon.ch Rte de Bourguillon 13 – 1722 Bourguillon – 026/322 33 71
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