Actualité / Aktuell

Budget de l'Etat 2016 / Staatsbudget 2016
Un résultat apparemment satisfaisant cache une situation
critique
Fribourg, le 30 septembre 2015
Le plan de redressement accepté en 2013 n’a pas permis d’enrayer une augmentation insoutenable des dépenses
de l’Etat. Seule la hausse des taxes et impôts a permis d’éviter le gouffre financier. Le PLRF appelle à la raison et à
une réaction appropriée.
(Deutsche Version unten)
Si le Grand conseil accepte le budget proposé, les dépenses de l’Etat auront doublé (!) de 1996 à 2016, passant de 1.6
milliards à 3.3 milliards de francs. Les charges progressent de 2.1% malgré un coût de la vie en diminution de 1.1%. La
dépréciation des finances cantonales est affligeante et dépasse les 20 millions de francs. Depuis 2012, les dépenses
augmentent de 6% malgré une baisse du coût de la vie de 2%, soit un différentiel de 8% en 5 ans. Cela n’est ni acceptable ni
supportable pour les citoyens et les PME!
Plus inquiétant encore, alors que le Conseil d’Etat s’était engagé à ne plus ponctionner sur la fortune pour assurer le
ménage courant, il y prélève 10 millions de francs. Sans cette ponction plus que contestable, le budget de fonctionnement
présenterait un déficit de 9.5 millions de francs malgré des prélèvements de 60 millions dans les fonds et provisions. Il viole
ainsi clairement le principe constitutionnel (art. 83 al. 1) qui exige l’équilibre du budget de fonctionnement.
Dans un contexte économique particulièrement difficile, le PLRF ne comprend pas que les mesures d’économie et de
structure promises depuis 2012 dans l’enseignement n’ont toujours pas été présentées. En parallèle, les moyens alloués à la
Direction de la sécurité et de la justice (DSJ) et à la Direction de l’aménagement, de l’environnement et des constructions
(DAEC), dont les besoins sont avérés, sont en baisse, notamment pour compenser les coûts hospitaliers et les charges de
consommation qui sont hors de contrôle. Enfin, à l’instar du canton de Vaud qui a largement accepté la réforme de
l’imposition des entreprises, Fribourg doit aujourd’hui dégager des moyens nécessaires pour réformer sa fiscalité dans les
meilleurs délais s’il entend conserver et créer les emplois fribourgeois.
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La Constitution demande la maîtrise des finances ; la lucidité et le bon sens l’exigent. Nos voisins européens ont prouvé que
les dérapages budgétaires incontrôlés conduisent tout droit au désastre.
Le PLRF demande au Conseil d’Etat et au Parlement fribourgeois de faire preuve de courage dans la maîtrise des dépenses
si nous voulons garantir à long terme la qualité des prestations publiques. Il est impératif de limiter les dépenses dues à une
réglementation excessive qui visent le luxe alors que le confort suffirait (règles sur les constructions et les infrastrucutres,
assainissement de la Pila, etc.). Le PLRF exige enfin qu’un système de réexamen périodique des tâches, de leurs
justifications et de leurs efficacités, soit mis en place comme l’exigent la Constitution cantonale (art. 82 al. 2) et le postulat
(2013-GC-80) accepté par le Grand Conseil.
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Ein scheinbar zufriedenstellendes Budget verheimlicht eine
kritische Situation
Der im Jahr 2013 genehmigte Plan zur Stabilisierung konnte nicht verhindern, dass die Staatsausgaben ungebremst
steigen. Einzig die Steuern und Abgaben verhindern den finanziellen Absturz. Die FDP mahnt zur Vernunft und
verlangt eine angepasste Reaktion.
Sofern der Grosse Rat das vorgelegte Budget akzeptiert, erhöhten sich die Ausgaben des Staates zwischen 1996 und 2016
um das Doppelte (!), respektive von 1.6 Milliarden Franken auf 3.3 Milliarden Franken. Die Kosten steigen dabei um 2.1% bei
einem Rückgang der Lebenshaltungskosten von 1.1%. Die Wertminderung der kantonalen Finanzen ist schmerzlich und
übersteigt 20 Millionen Franken. Seit 2012 steigen die Ausgaben um 6% und die Lebenshaltungskosten sinken um 2%, was
einer Differenz von 8% in 5 Jahren entspricht. Dies ist weder akzeptierbar noch verkraftbar für die KMU und die Bevölkerung!
Noch bedenklicher ist die Tatsache, dass trotz gegenteiligem Versprechen des Staatsrates, wiederum auf das Vermögen
zurückgegriffen werden muss, um den Haushalt ausgeglichen gestalten zu können. Es handelt sich dabei um 10 Millionen
Franken. Ohne diese, mehr als anfechtbare Entnahme würde das Betriebsbudget ein Defizit von 9.5 Millionen Franken
aufweisen, obwohl Entnahmen aus Fonds und Rückstellungen von 60 Millionen geplant sind. Der Staatsrat missachtet damit
das verfassungsrechtliche Prinzip (Art. 83 al. 1) welches ein ausgeglichenes Betriebsbudget verlangt.
In einem überaus schwierigen wirtschaftlichen Umfeld begreift die FDP nicht, dass die seit 2012 versprochenen Spar- und
Strukturmassnahmen in der Bildung immer noch nicht präsentiert wurden. Daneben sind die Ausgaben, trotz wichtiger
Aufgaben, in den Direktionen der Sicherheit und Justiz, wie auch im Raumplanungs- und Baudepartement rückläufig. Dies um
die Spitalkosten und die unkontrollierten Kosten der Verbrauchsgüter zu kompensieren. Kurz gesagt, der Kanton muss heute
die notwendigen Mittel freimachen um seine Steuerbelastung sehr rasch zu optimieren damit er Arbeitsplätze erhalten und
neue schaffen kann, so wie es der Kanton Waadt mit der Annahme der Unternehmenssteuerreform gemacht hat.
Die kantonale Verfassung verlangt gesunde Finanzen ; der gesunde Menschenverstand verlangt es. Unsere europäischen
Nachbarn haben gezeigt, dass Verfehlungen in der Budgetierung zu einem Desaster führen.
Die FDP verlangt vom Staatsrat wie auch vom Freiburger Parlament Mut zu zeigen um die Ausgaben in den Griff zu
bekommen wenn wir die öffentlichen Leistungen langfristig sichern wollen. Es ist unabdingbar, dass die Ausgaben limitiert
werden müssen und man auf luxuriöse Ausgaben verzichten muss, wenn auch eine Komfortlösung genügen kann
(Bedingungen für Bauten und Infrastrukturen, Sanierung Deponie La Pila, usw.). Die FDP verlangt auch endlich eine
periodische Überprüfung der Leistungen, sowie deren Berechtigung und Effizienz müssen kontrolliert werden. So wie es die
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kantonale Verfassung (Art. 82 al. 2) und das vom Grossen Rat überwiesene Postulat (2013-GC-80) verlangen.
Contacts :
Didier Castella, 079 578 35 22
Claude Brodard, 079 420 16 72
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