Reflets Décembre 2015 | N°88 | www.msf.lu Mai 2015. Vor dem Angriff nahm die Klinik von MSF in Kundus Patienten aus der ganzen Region auf. © Andrew Quilty/Oculi „Mir fehlen die Worte. Es ist mit Worten nicht zu beschreiben” Lajos Zoltan Jecs, Krankenpfleger, befand sich im Inneren der chirurgischen Klinik von MSF in Kundus, als eine Serie von Luftangriffen der USA in den ersten Morgenstunden am Samstag, den 3. Oktober, das Krankenhaus traf. „Es war absolut entsetzlich. Gegen 2:00 Uhr morgens wurde ich durch den gewaltigen Knall einer Explosion ganz in der Nähe aus dem Schlaf gerissen. Zunächst herrschte Verwirrung und Staub fiel von überall herab. Während wir noch versuchten zu verstehen, was passiert war, fielen weitere Bomben. Nach den ersten 20 oder 30 Minuten hörte ich jemanden meinen Namen rufen. Es war einer unserer Pfleger aus der Notaufnahme. Er war blutüberströmt, überall am Körper hatte er Wunden. Er schrie um Hilfe. Im safe room haben wir Material für die medizinische Grundversorgung aber es gab kein Morphium, um seine Schmerzen zu stoppen. Ich tat, was ich konnte. Ungefähr eine halbe Stunde später hörten die Bombardements auf. Zusammen mit dem Projektleiter verliess ich den Schutzraum, um zu sehen, was geschehen war. Wir sahen ein zerstörtes Krankenhaus, das in Kundus, seit 2011 + 68.000 behandelte Patienten Flammen stand. Wir machten uns auf, in einem der brennenden Gebäude nach Überlebenden zu suchen. In der Intensivstation brannten sechs Patienten lebendig in ihren Betten. Als wir ins Büro zurückkamen war es überfüllt. Überall Patienten, Verletzte und in Tränen aufgelöste Menschen. Ein Plan wurde erstellt um die Ärzte einzuteilen, die noch am Leben und in der Lage waren, die vielen Verletzten zu behandeln. Einen unserer Ärzte mussten wir notoperieren. Er verstarb auf einem Bürotisch. Wir haben unser Bestes getan, aber es hat nicht gereicht. Viele von unserem Team haben in den vergangenen Monaten hart gearbeitet, erst vergangene Woche ununterbrochen durchgearbeitet. Sie sind nicht nach Hause gegangen, haben ihre Familien nicht gesehen, sie haben die ganze Woche im Krankenhaus verbracht, um Menschen zu helfen. + 15.000 chirurgische Operationen Lajos Zoltan Jecs, MSF-Krankenpfleger. Das am 29. August 2011 in Kundus eröffnete Krankenhaus war auf Notfallchirurgie und die medizinische Versorgung von Patienten mit lebensgefährlichen Traumata und Verletzungen spezialisiert. Und jetzt sind sie tot. Auf diesem Gebäude basierte die gesamte Gesundheitsversorgung von Kundus. Nun gibt es nichts mehr. Wie kann so etwas passieren? Ein Krankenhaus und so viele Menschenleben zu zerstören – für nichts. Ich habe keine Worte dafür.“ MSF hat einen internen Bericht über diesen Angriff veröffentlicht; siehe hierzu www.msf.lu à la une La destruction de l’hôpital de Kunduz laisse plusieurs milliers de personnes sans accès aux soins. © Andrew Quilty « Aujourd’hui, nous disons : Assez. » Le bombardement de l’hôpital MSF de Kunduz est l’attaque la plus violente que nous ayons vécue ces derniers mois. Trente de nos collègues et patients sont morts, trente-neuf ont été blessés. Un bilan terrible qui fait suite à une trop longue série de menaces et d’infractions au droit humanitaire international. Le constat est malheureusement accablant : selon un rapport du CICR, 2 398 incidents contre des structures de santé - attaques directes ou menaces - ont été répertoriés entre 2012 et 2014 dans onze pays en proie aux luttes armées. Un chiffre en nette augmentation, qui montre que la protection qui doit être réservée au personnel médical et humanitaire en période de conflit est de plus en plus contestée par les faits. Les ONG sont particulièrement exposées à ces violences, souvent perpétuées avec un sentiment de totale impunité. Le 7 octobre dernier, le Dr. Joanne Liu, Présidente Internationale MSF, exprimait son indignation : « Les patients et les employés MSF tués à Kunduz ont rejoint l’innombrable cohorte de personnes tuées dans des zones de conflits et qualifiées de 2 enquête indépendante + de 530 000 signatures « dommage collatéral » ou de « conséquences inévitables de la guerre ». (…) Aujourd’hui nous disons « Assez ». Même la guerre a ses règles. » Retour à la barbarie. Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, une prise de conscience collective - née de l’horreur et de l’effarement - avait conduit à adopter des règles pour la protection des civils et des non combattants en cas de futurs conflits. La Convention de Genève de 1949 et ses ajouts ultérieurs garantissaient ainsi une certaine sécurité aux acteurs humanitaires pour accomplir leur travail. A l’heure où ceux-ci sont directement pris pour cible, faut-il considérer que ces progrès sont désormais caducs et que nous nous redirigeons vers la barbarie ? Sur le terrain, la multiplication des incidents est bien réelle. Le 27 octobre, moins d’un mois après Kunduz, l’hôpital d’Haydan soutenu par MSF au Yémen était bombardé à son tour, sans faire de victimes. Même si tout indique que les forces de la Coalition menées par l’Arabie saoudite sont à l’origine du raid, aucun de ses représentants n’a fourni d’explication. Un silence qui laisse Laurent Sury, responsable des opérations d’urgence à MSF, dans l’inquiétude : « comment continuer de travailler sans l’assurance que les structures civiles soient épargnées ? » L’action humanitaire entravée. En Syrie également, les structures de santé et les ambulances sont sciemment visées depuis plusieurs années. www.msf.lu/petition Depuis fin septembre 2015, douze hôpitaux du Nord du pays ont été ciblés par des frappes aériennes. Six d’entre eux – dont trois soutenus par MSF – ont ainsi été contraints de cesser leurs activités. Au-delà des violences vers les structures de santé, l’entrave au travail humanitaire peut prendre d’autres formes. C’est le cas notamment en Ukraine, où après dixhuit mois de travail acharné à fournir des soins médicaux gratuits, MSF s’est finalement vue retirer son accréditation lui permettant d’intervenir en République Populaire de Donetsk autoproclamée. Une décision qui fait suite au même renvoi par la République autoproclamée de Lugansk et qui s’est accompagnée de fausses allégations dénigrant ouvertement MSF… Malgré ce climat délétère qui touche l’ensemble des associations humanitaires, MSF continuera à défendre le droit humanitaire international lorsqu’il est bafoué, à réclamer la protection définie par les Conventions de Genève et à soigner partout où ses équipes le pourront. 3 novembre 2015 - Place Clairefontaine, Luxembourg-Ville. Près de 150 personnes rassemblées à la mémoire des victimes de Kunduz, un mois après le bombardement. © Christophe Hebting / MSF Car, outre les victimes directes de ces attaques et de ces incidents, ce sont chaque fois des populations entières qui, sans accès aux soins, se trouvent condamnées à un désespoir toujours plus grand. Les Conventions de Genève aujourd’hui en vigueur sont en réalité un ensemble de quatre conventions rédigées à partir de 1949, et de trois protocoles additionnels. Elles constituent le socle du droit international humanitaire. À l'article 3 qui précise les atteintes prohibées envers les "non combattants", s'ajoutent d'autres règles dont voici quelques extraits : CG I - Article 19 Protocoles Additionnels I - Article 57 — Précautions dans l’attaque 1. Les opérations militaires doivent être conduites en veillant constamment à épargner la population civile, les personnes civiles et les biens de caractère civil. CG I - Article 46 Protocoles additionnels II - Article 7 — Protection et soins 1. Tous les blessés, les malades et les naufragés, qu’ils aient ou non pris part au conflit armé, seront respectés et protégés. Les établissements fixes et les formations sanitaires mobiles du Service de santé ne pourront en aucune circonstance être l’objet d’attaques, mais seront en tout temps respectés et protégés par les Parties au conflit. Les mesures de représailles contre les blessés, les malades, le personnel, les bâtiments ou le matériel protégés par la Convention sont interdites. Vite lu www.msf.lu Palästina: Hebron unter wirtschaftlich geprägten Dörfern häufig Sierra Leone. Spannung vorkommt und ohne Behandlung fast Am vergangenen 7. November war Im Oktober vermehrten sich in immer tödlich endet, betreut. Auch es zweiundvierzig Tage (zwei Mal die Hebron die Spannungen zwischen den Kampagnen zur Vorbeugung führten Inkubationszeit von 21 Tagen) her, palästinensischen Familien und den zu einer erheblichen Verbesserung des dass in Sierra Leone der letzte Ebola- in der Nähe befindlichen israelischen Gesundheitszustands der Risikobevöl- Fall verzeichnet wurde. Da während Siedlern. Während dieser Zeit der kerung. dieser Zeit kein neuer Ansteckungsfall Neuigkeiten LuxOr Libanon, medizinische Hilfe für syrische Flüchtlinge bekannt wurde, konnte Sierra Leone zu Gewalt haben die Teams für psychische Gesundheit und psychosoziale Hilfe Tschad: Von einer Krise zur der Ärzte ohne Grenzen (MSF) vor Ort nächsten ungefähr fünf Mal mehr Patienten als Während Tausende Menschen weite- „Ebola-freiem“ Gebiet erklärt werden! Im Oktober ist Wilma van den Boogaard von MSF Luxemburg nach Beirut aufgebrochen, um die medizinischen üblich betreut. Die Kinder waren von rhin flüchten, um der Gewalt durch MSF erhielt Auszeichnung. diesem Klima der Gewalt am meisten Boko Haram nicht zum Opfer zu fallen, In den letzten Monaten wurden die von zu unterstützen. Schätzungen zufolge betroffen. sieht sich Tschad einer neuen Mange- MSF geleiteten Aktionen in Bezug auf leben in diesem Lager mindestens lernährungskrise ausgesetzt. Schätzun- die Ebola-Krise mit zwei renommierten Indien: Vorbeugung und Bekäm- gen zufolge fehlt es im gesamten Land Preisen ausgezeichnet. Uns wurde die pfung von Kala Azar. 3,4 Millionen Menschen an einem Ehre zuteil, den Chatham House Prize Seit 8 Jahren engagiert sich Ärzte ohne zuverlässigen Zugang zu Nahrung, sowie den Lasker Bloomberg Public Grenzen stark im Kampf gegen Kala darunter laufen 398.000 Kinder Gefahr, Service Award in Empfang zu nehmen. Azar in der Region Bihar im Norden an akuter Unterernährung zu erkran- Diese Preise unterstreichen insbeson- Referenzeinrichtung gegenüber Indiens. Bis zum heutigen Tag haben ken. dere den Mut, die Hingabe und die Krankenhäusern bei komplizierten Hilfsbereitschaft unserer Teams in Entbindungen), sowie die Behandlung Gebieten höchster Not. chronischer Krankheiten, insbesondere die Teams von MSF über 12.000 Patienten mit dieser Krankheit, die in land- Ende der Ebola-Epidemie in Yemen Hôpital d’Haydan 200 000 personnes privées de soins médicaux vitaux Teams im Flüchtlingscamp von Schatila 25.000 syrische Flüchtlinge. Die Kliniken von MSF bieten dort medizinische Versorgung von Kleinkindern und werdenden Müttern (prä- und postnatale Sprechstunde, Unterstützung bei einfachen Entbindungen, Diabetes und Bluthochdruck. 3 REPORTAGE PHOTOS Survivre à Ebola Il y a un an, la crise Ebola faisait l’actualité de votre Reflets de décembre. Par votre soutien, nous avons pu nous engager pleinement auprès des patients, alerter l’aide internationale et contenir cette épidémie historique grâce aux soins prodigués dans nos centres de traitement d’Ebola. Les patients ayant vaincu Ebola ont tous les âges : ici, Christiana, 60 ans… © Morgana Wingard Aujourd’hui, nous n’oublions pas ceux qui ont survécu. Malgré les séquelles physiques et psychologiques pour un grand nombre d’entre eux, leurs sourires et leur joie de vivre nous rappellent combien il est important de ne jamais se décourager. Voici quelques portraits admiratifs de ces survivants. …et Patrick, 6 ans. © Morgana Wingard Mamadee, 11 ans, lui aussi guéri. Derrière lui, le travail continue… © Martin Zinggl Un jeune patient s’apprête à quitter le centre, aidé par un membre MSF. Lui et son père sont les seuls survivants de la famille. © Anna Surinyach Survivante d’Ebola elle-même, Bentu Sandy a rejoint MSF pour aider au soutien psychologique des patients. © Anna Surinyach 4 En Afrique de l’Ouest + 28 000 Finda, 18 ans, heureuse de quitter la zone à haut risque et de rejoindre bientôt son enfant, chez elle. © Peter Casaer personnes contaminées + 11 000 décès Après avoir vaincu Ebola, Deddeh a décidé de s’occuper d’Elijah, un nourrisson qui a perdu sa mère à cause du virus et a été infecté lui-même. © Martin Zinggl John Mulbah, 500e survivant du centre MSF Elwa 3, pose son empreinte sur le « wall of survivors ». © Caitlin Ryan depuis 10 287 patients mars 2014 traités par MSF 5 INTERVIEW Flüchtlingskrise: Nach dem Meer kommt der Winter Während der vergangenen Wochen haben die MSF-Teams Tausende von Flüchtlingen in Ungarn, Serbien und Kroatien medizinisch versorgt. Jota Echevarria, medizinischer Koordinator von MSF in Kroatien erklärt uns die Schwierigkeit, Menschen in einem äußerst mobilen Kontext zu helfen. ◆ Wofür ist MSF vor Ort zuständig? Nachdem wir in einem Übergangslager in Ungarn, das schließlich von den Behörden evakuiert wurde, und danach kurz in Serbien tätig waren, helfen wir nun den Flüchtlingen, die von Serbien nach Kroatien weiterziehen. Wir arbeiten im Lager Opatovac in der Nähe der Grenze. Es handelt sich dabei um ein altes Militärlager, das von den Behörden in ein Übergangslager umgewandelt wurde, in dem wir eine Klinik betreiben. Auch außerhalb des Lagers sind wir im Einsatz, um denjenigen zu helfen, die darauf warten, dass ihre Registrierung vonstatten geht. Da sich die Grenzübergänge mit ihren zufallsbedingten Öffnungszeiten ständig verändern, haben wir auch mobile Teams aufgestellt, die in 15 Minuten einsatzbereit sein und während der Nacht arbeiten können. ◆ Welche Krankheiten kommen vor? Bei den Kindern, die 10 % der Bevölkerung und ein Viertel unserer Patienten ausmachen, sehen wir oft Atemwegsprobleme oder Bronchitis (bedingt durch Jota Echevarria, hier während der Sprechstunde, befürchtet, dass die Winterbedingungen den Flüchtlingen noch mehr zusetzen werden. © Juan Carlos Tomasi/MSF das Schlafen draußen in der Kälte), Schnupfen und Fälle von Diarrhö. Viele schwangere Frauen benötigen Hilfe und bei den Männern sind vor allem Blessuren durch den Fußmarsch sowie verletzte und geschwollene Füße und ◆ Welche Unterschiede gibt es bei den Flüchtlingen? Beine zu behandeln. Es gibt auch zahlreiche Personen, die an chronischen Erkrankungen wie Diabetes oder Bluthochdruck leiden und denen die für Die Syrer, die uns begegnen, besitzen noch etwas Bargeld. Die Schleuser hatten ihre weitere Behandlung nötigen Medikamente fehlen. Die Mehrzahl unserer sie mit Lügen und Betrügen ausgenutzt. Sie hatten Ihnen angeboten das Land Patienten ist durch die lange Reise dehydriert oder erschöpft und bedarf mit dem Bus zu überqueren und Mazedonien auszuweichen. Dafür verlangten psychosozialer Unterstützung. die Händler ungeheure Summen. Danach liessen sie die Flüchtlinge in Serbien raus und erzählten ihnen, dass sie sich in Zagreb, Kroatien, befänden. ◆ Wie helfen Sie Ihnen? Was ist die größte Befürchtung der Teams bezüglich der Zukunft? Der Einbruch des Winters und seine Auswirkungen. Das Wetter hat sich Neben der gesundheitlichen Betreuung brauchen unsere Patienten einfach eine schnell verändert und die Nächte sind zu kalt geworden, um draußen zu Person, die Ihnen zuhört, der sie ihre Geschichte erzählen können und die sie schlafen. Momentan betrifft dies zunächst die Erwachsenen, die Kinder werden versteht und ihnen hilft. Mit großer Entschlossenheit möchten sie Deutschland, vorrangig vor der Kälte geschützt. Aber noch bevor sich der Winter endgültig Dänemark oder Holland erreichen. Sie haben so viele Grenzen passiert, dass sie ausbreitet, könnte sich die Zahl der Flüchtlinge die Europa unter schrecklichen nicht wissen, in welchem Land sie sich gerade befinden oder welchen Tag wir klimatischen Bedingungen durchqueren müssen noch erhöhen. Wir befürchten haben. Der einzige Gedanke, den sie haben, ist: Ankommen. Ankommen in daher Atemwegsprobleme und Unterkühlungen. zwei oder drei Tagen. PAROLE DE DONATEUR « Les professionnels et bénévoles de MSF qui sont sur le terrain m'impressionnent et m'inspirent beaucoup. Ils luttent chaque jour afin d'apporter des soins médicaux aux gens les plus démunis, souvent dans des circonstances qui présentent de grands risques pour leur propre sécurité et santé. Comme MSF se rend aussi dans des lieux dangereux, voire dans des endroits que la communauté internationale a parfois déjà oubliés ou simplement n'arrive pas à 6 Serbien bis zu -15° im Winter INFORMATION gérer, ses équipes représentent souvent pour ces gens le dernier espoir. J’ai souhaité montrer ma solidarité en apportant mon support à cet engagement et dévouement, raison pour laquelle je me suis engagée en tant que bénévole auprès de MSF. » Nadine Holtzmer est bénévole MSF depuis 2013. Elle a également porté les couleurs MSF en courant pour le Défi Solidaire ! Vous souhaitez apparaître sur cette page en que donateur, donatrice et/ou bénévole ? Faites nous part des raisons de votre soutien, accompagnées d’une photo, par mail à [email protected]. Nous serions très heureux de vous ouvrir nos pages ! Im Oktober wurden über 200 Personen pro Tag von MSF behandelt, das sind 2 Mal mehr als im August. NOUS SOUTENIR Merci pour votre engagement ! Exposition de Dan Neuhengen à l'Amicale des amis à Bonnevoie, avec vente au profit de MSF. Bravo à André Urbing ! L’arbitre au grand cœur a reçu le prix mondial du fair-play pour son engagement auprès de MSF depuis 20 ans. Soutien de la Schueberfouer aux activités générales de MSF. Soutien du CHL dans le cadre du Défi Solidaire – ING Marathon. Sur proposition de Charles GOERENS, Député européen et après avis favorable des jurys luxembourgeois et européen, le Parlement européen a décerné le Prix du citoyen européen 2015 à Tessy Fautsch, infirmière MSF, pour son engagement en Guinée auprès des victimes d’Ebola. Soutien du Kaffistuff d’Hesperange aux activités générales de MSF. Soutien du Lëtzebuerger Véiversécherungsverband dans la lutte contre le virus Ebola. Cet te année encore, votre soutien nous a été essentiel Janvier, Ukraine avril, népal octobre, sud soudan 2015 février, syrie août, Méditerranée 7 Au Luxembourg Retour sur Ebola TROIS QUESTIONS À La conférence “Twelve months of Ebola research : an unprecedented year” a rassemblé une centaine de personnes, mercredi 4 novembre au Centre Hospitalier de Luxembourg. Organisée par Médecins Sans Frontières et le Luxembourg Institute of Health, elle a permis d’aborder les leçons à tirer de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la plus meurtrière de l’Histoire, et d’insister sur le soutien aux survivants. Plus de détails sur www.msf.lu Roberto Baldanza, Advocacy Manager, en mission en Haïti. Du 5 octobre au 30 novembre, une campagne de télémarketing a été lancée afin de recruter de nouveaux donateurs réguliers. Le soutien mensuel reste un moyen privilégié pour assurer nos missions en cours, planifier celles à venir et répondre efficacement aux urgences. Merci à toutes les personnes que nous avons appelées pour leur accueil et la sympathie témoignée. © MSF Pourquoi avoir choisi de rejoindre Médecins Sans Frontières ? AILLEURS SUR LE WEB MSF est une référence globale dans le secteur humanitaire, que ce soit dans des conflits armés, de catastrophes naturelles ou dans toute autre situation où le droit fondamental d`accès aux soins n’est pas assuré. L’engagement en première ligne pour apporter une réponse concrète et de qualité au non-respect du droit à la santé des personnes vulnérables a donc été ma première motivation pour rejoindre Médecins sans Frontières. Quelle est ta mission en Haïti ? 17 millions de dollars…C’est la somme encaissée chaque jour par le laboratoire Pfizer grâce à la vente du vaccin contre la pneumonie, alors que son prix le rend largement inaccessible dans les pays en développement. Le 12 novembre, journée mondiale de la pneumonie, MSF a lancé une pétition internationale appelant les laboratoires pharmaceutiques Pfizer et GlaxoSmithKline (GSK) à réduire le prix du vaccin contre la pneumonie à 5 dollars par enfant (soit 4,50 € pour les trois doses nécessaires du vaccin) dans tous les pays en développement et pour les organisations humanitaires. Soutenez-nous en signant la pétition : www.fr.afairshot.org Retrouvez toutes les informations relatives à la campagne de sensibilisation de MSF Luxembourg 2015 sur www.msf.lu/soins MSF ne peut apporter toutes les solutions aux crises humanitaires. Nous faisons donc des efforts de sensibilisation sur des problèmes de santé concrets qui touchent les populations plus vulnérables. Mon rôle est de parler aux Institutions locales et aux Organisations internationales afin que, elles aussi, prennent leurs responsabilités et coopèrent dans la recherche de solutions pour garantir l`accès aux soins médicaux de qualité pour la population haïtienne. Je crois qu’il s’agit de ta première mission MSF. Qu’astu emmené dans ta valise pour cette grande première ? Ma valise ne contenait que des vêtements en coton, des chaussures tout-terrain, quelques livres et mon disque dur externe, pour les films et la musique. Le gros de mes bagages était surtout la joie de pouvoir mettre l`expérience accumulée dans d`autres crises humanitaires, notamment en Afrique et Asie, au profit de MSF dans son engagement pour le droit à la santé de tous les êtres humains. MSF LuxembOurg SUR LE TERRAIN : Tarik El Ouali, coordinateur Finance (Finco) à Bamako au Mali. Enzo Cicchirillo, Coordinateur RH et Finance (HR&Fincoordo) pour le Pool d'urgence au Yemen . Tessy Fautsch, Medical coordinator pour la vaccination contre la rougeole en République Démocratique du Congo. Roberto Baldanza, Advocacy Manager à Haïti . Sylvie Thomas, HR Manager au Brésil. 8 I Tirage 37.00 exemplaires I Décembre 2015 I Trimestriel I Rédaction Arnaud Gruest I Médecins Sans Frontières Luxembourg a.s.b.l 68, rue de Gasperich I L-1617- Luxembourg I R.C.S Luxembourg F4090 I Mise en page life on mars I Impression Imprimerie Centrale I Coût unitaire : 36 centimes. REFLETS No 88
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