Traduction de la description de Rubus aviicola P.J. Müll. et de 44

Traduction de la description de Rubus aviicola P.J. Müll. et de 44 autres
espèces publiées en langue allemande.
Par David Mercier.
Version finale du 27 mars 2015
Traductions réalisées par David Mercier, de janvier 2015 à mars 2015, grâce au soutien financier
du Groupe Régional d'Étude de la Faune, de la Flore et des Écosystèmes (GREFFE).
Ce travail peut être librement diffusé, partiellement ou en totalité, avec la mention : « Traduction
réalisée par David Mercier, grâce au soutien financier du Groupe Régional d'Étude de la Faune, de
la Flore et des Écosystèmes (GREFFE), déposée sur le site Tela Botanica sous licence CC BY-SA
2.0 FR. ».
On notera que ce travail a eu, dans sa première version provisoire du 29 janvier 2015, le titre
suivant : « Traduction de 45 descriptions de Rubus en langue allemande traduites en français, dont
R. aviicola P.J. Müll. et Lefèvre. »
1. Liste des descriptions des espèces traduites dans ce document, suivi des références
bibliographiques.
Les références bibliographiques suivies d'une astérisque (*) ne sont pas les descriptions du
protologue des taxons correspondants.
R. aspreticola Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 259
('aspreticolus')] – Müller 1859b : 259.
R. aviicola P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 115
('aviicolus')] – Müller 1859b : 115.
R. belophorus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 111] –
Müller 1859b : 111.
R. calliphyllus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 168] – Müller 1858 : 168.
R. calliphyllus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 168] – Müller 1859b : 234.*
R. cardiophyllus Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 86] –
Müller 1859b : 86.
R. carduelis Matzk. [1996, Decheniana, 149 : 46] – Matzke-Hajek 1996 : 46.
R. carneiflorus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 169] – Müller 1859b : 169.
R. cerinostylus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 156] – Müller 1858 : 156.
R. cerinostylus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 156] – Müller 1859b : 237.*
R. cordiger P.J. Müll. et Wirtg. in Wirtg. [1860, Herb. Rubor. Rhen., Ed.1 : 145 ('cordigerus')] –
Wirtgen 1860 : 145.
R. cuspidifolius P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 172] – Müller 1859b : 172.
R. decipiens P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 158] – Müller 1859b : 158.
R. decipiens P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 158] – Müller 1858 : 184.*
R. disjectus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 132] – Müller
1859b : 132.
R. erythracanthus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 250] –
Müller 1859b : 250.
R. exsolutus Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 241] –
Müller 1859b : 241.
R. fissipetalus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 153] – Müller 1858 : 153.
1
R. fissipetalus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 153] – Müller 1859b : 145.*
R. flavescens P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. 1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 195] –
Müller 1859b : 195.
R. fruticetorum P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 279] –
Müller 1859b : 279.
R. harpago P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 100] – Müller 1859b : 100.
R. humorosus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 219] – Müller 1859b : 219.
R. intricatus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 277] – Müller 1859b : 277.
R. laceratus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 229] – Müller 1859b : 229.
R. laxiflorus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 206] –
Müller 1859b : 206.
R. leptoclados P.J. Müll. [1861, Bonplandia, 9 : 299] – Müller 1861: 299.
R. lindebergii P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 292] – Müller 1859b : 292.
R. marginum P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 271] – Müller 1859b : 271.
R. meierottii H.E. Weber [1997, Ber. Bayer. Bot. Ges., 66/67 : 180] – Weber 1997 : 180.
R. microdontus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 244] –
Müller 1859b : 244.
R. mollifolius P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 267] – Müller 1859b : 267.
R. nemorensis Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 198] –
Müller 1859b : 198.
R. oblongatus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 184] – Müller 1859b : 184.
R. obrosus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 234] – Müller 1859b : 234.
R. oxyacanthus Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 131] –
Müller 1859b : 131.
R. papulosus P.J. Müll. & Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 142] –
Müller 1859b : 142.
R. patulus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 97] – Müller
1859b : 97.
R. pseudoinfestus H.E. Weber [1989, Carolinea, 47 : 49] – Weber 1989 : 49.
R. pycnostachys P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 101] – Müller 1859b : 101.
R. rosulentus P.J. Müll. [1859, Flora, 42 : 71] – Müller 1858 : 131 (description du protologue
sous le nom de R. nitidus).
R. rosulentus P.J. Müll. [1859, Flora, 42 : 71] – Müller 1859a : 71 (publication du nom).
R. rosulentus P.J. Müll. [1859, Flora, 42 : 71] – Müller 1859b : 76.*
R. septorum P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 271] – Müller 1859b : 271.
R. sericatus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 125] – Müller
1859b : 125.
R. sphenophyllus Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 215] –
Müller 1859b : 215.
R. spinosissimus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 177] – Müller 1858:177.
R. spinosissimus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 177] – Müller 1859b : 281.*
R. stenophyllus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 98] – Müller 1859b : 98.
R. stormanicus H.E. Weber in Sennikov et H.E. Weber [2010, Ann. Bot. Fennici, 47 : 69] –
Weber 1973 : 310-315.
R. tremulus Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 138] – Müller
1859b : 138.
R. truncifolius P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 139] –
Müller 1859b : 139.
2. Liste des références bibliographiques où ont été publiées ces descriptions.
2
– Matzke-Hajek, G. 1996. – Neue und wenig bekannte Brombeeren (Rubus L., Subgenus
Rubus) aus dem Rheinland. Decheniana, 149 : 36-55. Traduction du titre : Ronces (Rubus L.,
Subgenus Rubus) nouvelles et peu connues de Rhénanie. Note : cette monographie n'est pas
accessible librement sur internet.
– Müller, P.J. 1858. – Beschreibung der in der Umgebung von Weissenburg am Rhein
wildwachsenden Arten der Gattung Rubus, nach Beobachtungen gemacht in den Jahren 1856 und
1857. Flora, 41 : 129-140, 149-157, 163-174, 177-185. http://www.botanicus.org/page/51172.
Traduction du titre : Description des espèces indigènes du genre Rubus des environs de
Wissembourg, d'après les observations réalisées durant les années 1856 et 1857. Note : Le titre est
corrigé en p. 801 (« Umgebung » au lieu de « Umgegend »).
– Müller, P.J. 1859a. – Nachträgliche Bemerkungen und Berichtigungen zu der Beschreibung
der in der Umgebung von Weissenburg am Rhein wildwachsenden Arten der Gattung Rubus in
Flora 1858 N°9-12. Flora, 42 : 71-72. Version numérique : http://www.botanicus.org/page/51940.
Traduction du titre : Remarques a posteriori et rectifications sur les descriptions des espèces
indigènes du genre Rubus des environs de Wissembourg dans Flora 1858, n°9-12.
– Müller, P.J. 1859b. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen
Arten der Gattung Rubus. Jahresbericht Pollichia, 16/17 : 74-298. Tiré-à-part paginé 1-225. Version
numérique (tiré-à-part) : http://bibdigital.rjb.csic.es/ing/Libro.php?Libro=6063&Hojas=. Traduction
du titre : Essai d'un exposé monographique des espèces franco-germaniques du genre Rubus.
– Müller, P.J. 1861. – Rubologische Ergebnisse einer dreitägigen Excursion in die granitischen
Hoch-Vogesen der Umgegend von Gérardmer (Vogesen-Depart. – Frankreich). Bonplandia, 9 : 276311. Version numérique : http://www.tela-botanica.org/projets/66/telechargement/17378. Traduction
du titre : Résultats rubologiques d'une excursion de trois jours dans les hautes Vosges granitiques,
aux environs de Gérardmer (département des Vosges, France).
– Weber, H.E. 1973. – Die Gattung Rubus L. (Rosaceae) im nordwestlichen Europa vom
Nordwestdeutschen Tiefland bis Skandinavien mit besonderer Berücksichtigung SchleswigHolsteins. Phanerogamarum monographiae, 7 : 1-504. Traduction du titre : Le genre Rubus L.
(Rosaceae) dans le nord-ouest de l'Europe, des basses plaines du nord-ouest de l'Allemagne
jusqu'en Scandinavie, avec attention particulière au Schleswig-Holstein. Note : cette monographie
n'est pas accessible librement sur internet.
– Weber, H.E. 1989. – Zwei neue Rubus-Arten aus Südwestdeutschland. Carolinea, 47 : 47-54.
Traduction du titre : Deux nouvelles espèces de Rubus du sud-ouest de l'Allemagne. Note : cette
monographie n'est pas accessible librement sur internet.
– Weber, H.E. 1997. – Beitrag zur Brombeerflora von Nordbayern. Ber. Bayer. Bot. Ges., 66/67 :
175-192. Traduction du titre : Contribution à la flore batologique du nord de la Bavière. Note : cette
monographie n'est pas accessible librement sur internet.
– Wirtgen, P. 1860. – Herbarium Ruborum Rhenanum, ed. 1, fasc. V. Version numérique du
n°145 : http://coldb.mnhn.fr/catalognumber/mnhn/p/p02972219
3. Remarques générales sur les traductions.
3.1. Sens particulier donné à certains terme, pour ne pas alourdir le texte :
- axe floral : axe portant 1 à 3 fleurs ; sauf mention contraire de l'auteur, les caractères indiqués
semblent pouvoir s'appliquer au pédicelle.
- bractées : désigne les bractées dépourvues de limbe différencié.
- feuilles : s'applique également aux bractées pourvues d'un limbe différencié.
- foliole terminale : quand Müller décrit les caractères foliaires, celui-ci omet parfois de préciser
qu'il parle de la foliole terminale en particulier. La traduction comble ces omissions.
- rameaux : désigne les axes de deuxième ordre de l'inflorescence.
- sépale : quand Müller décrit les caractères du calice, celui-ci omet parfois de préciser qu'il parle
3
en particulier des sépales. La traduction comble ces omissions.
3.2. Quelques termes techniques traduit dans ce travail :
- abgestumpft : obtus.
- abstechend : distinct.
- Achse (littéralement : axe) : axe floral (Müller l'utilise toujours dans ce sens).
- Aestchen (littéralement : petit rameau) : rameau (Müller l'utilise toujours dans le sens d'axe de
deuxième ordre de l'inflorescence ; pour ne pas alourdir le texte, je l'ai plus simplement traduit par
« rameau »).
- aufrecht : dressé.
- aufstrebend : ascendant.
- ausgesperrt : étalé, cet organe à ramifications elle-mêmes étalées.
- ausgezwickt : à extrémité émarginée (utilisé pour décrire la forme des pétales uniquement).
- blattwinkelständig : situé à l'aisselle d'une feuille.
- Blüthenast (littéralement : rameau florifère) : floricanne (Müller l'utilise toujours dans ce sens).
- Bracteen : bractées.
- Deckbätter : bractées.
- deutlich abstechend Spitze : à apex brusquement distinct.
- durchkreutzt : entrecroisé (poils entrecroisés ; s'oppose à poils étalés, c'est-à-dire hérissés).
- durchwirrt : enchevêtré (poils dirigés en tous sens).
- emporgerichtet : ascendant.
- emporstrebend : ascendant.
- feingespitzt : finement apiculé.
- gabelig : ramifié en dichasium (axe portant deux ramifications latérales opposées, elles-même
portant deux ramifications opposées, etc.).
- gelichtet : clairsemé.
- geschweift : à dentition sinuée (c'est-à-dire périodiquement dentée, à dents principales
saillantes).
- geschweift sparrig : à dentition sinuée-squarreuse (c'est-à-dire à dents principales recourbées).
- gespitzt : apiculé.
- häufig : fréquent.
- hinabziehend : un peu décurrent vers le bas de l'axe porteur.
- lettig : limoneux (ce terme a plusieurs sens, et il est possible que sa signification soit plutôt
« très argileux »).
- nervig : irrégulièrement anguleuse.
- richtästig : à ramifications étalées (d'après Google books, seuls 3 ouvrages au monde
contiennent ce mot!).
- runzelig : froissé (pétales froissés).
- sammtartig : velouté (pubescence veloutée).
- scharf abstechend Spitze : apex brusquement distinct.
- scharf bespitzt : apex nettement distinct.
- scharf gespitzt : apex nettement distinct.
- scharfspitzig : apex nettement distinct.
- scharf zugespitzt : apex acuminé nettement distinct.
- selbstständig/selbständig : autonome ou dégagé des feuilles (inflorescence).
- spärlich : clairsemé.
- Stachelborste (littéralement : aiguillon-soie) : micro-aiguillon, acicule (dans le calice).
- Stengel (littéralement : tige) : primocanne (Müller l'utilise toujours dans ce sens).
- sternartig : étoilé.
- Sternhaare : poils étoilés (Müller désigne peut-être également des poils fasciculés de cette
4
façon).
- sternhaarig : à poils étoilés (Müller désigne peut-être également des poils fasciculés de cette
façon).
- stumpf : obtus.
- stumpfkerbig : obtus.
- stumpflich : émoussé.
- Thonboden : sol argileux (variante orthographique de Tonboden).
- tingirt : teinté ou coloré (Müller l'utilise pour les styles teinté de rougeâtre).
- trugdoldähnlich, trugdoldartig, trugdoldenartig, trugdoldig : ombelliforme (c'est-à-dire à
rameaux partant presque d'un même point et à fleurs plus ou moins situées sur une sphère ou un
plan ; on pourrait aussi traduire par « cymeux-multipare », ou bien encore « corymbiforme » dans le
cas de fleurs situées dans un plan).
- verwirrt : enchevêtré (poils dirigés en tous sens).
- weich haarig : mollement poilu.
- zerstreut : épars.
- zurückgeworfen : réfracté.
4. Traductions des descriptions des espèces, suivies des textes originaux.
R. aspreticola Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 259
('aspreticolus')] – Müller 1859b : 259-260.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Triviales P.J. Müll.
200. R. aspreticolus, L. V. L. et P. J. M.
Primocanne anguleuse, presque glabre ou seulement avec des petits poils très clairsemés à peine
discernables, assez finement parsemée de glandes courtement stipitées, à aiguillons assez égaux
nombreux, coniques, droits ou légèrement inclinés-rétrorses. – Feuilles généralement 5-foliolées.
Foliole terminale ovale-arrondie, apiculée, à base échancrée. – Face supérieure glabre ; face
inférieure vert mat et courtement mollement poilue. – Dentition faiblement inégale, anguleuse, les
dents à apex nettement distinct. – Pétiole à aiguillons obliquement étalés. – Floricanne recouverte
de poils duveteux apprimés, constellée de glandes stipitées courtes, à aiguillons durs, droits,
légèrement inclinés-rétrorses. – Feuilles 3-foliolées. Foliole terminale ovale-rhombique, apiculée, à
base rétrécie. – Face supérieure presque glabre chez les feuilles supérieures, un peu poilue chez les
feuilles inférieures ; face inférieure vert mat, courtement et mollement poilue, grise tomenteuse
chez les feuilles supérieures. – Panicule à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles 3foliolées supérieures) dressés-étalés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de
généralement une feuille simple, puis de bractées 3-fides et entières) denses formant comme une
ombelle, 3-, 2- et 1-flores. – Axe floral avec une pubescence tomenteuse, à glandes généralement
courtement stipitées, et à aiguillons minces et aléniformes. – Calice finement ponctué de glandes sur
un fond tomenteux, à sépales apiculés, appliqués sur le fruit. – Corolle assez grande, à pétales rose
pâle ou blanc rosé, ovales-arrondis, à base élargie, brusquement rétrécis en onglet court, froissés.
Filets des étamines blancs et styles verdâtres.
Fleurit en juillet.
Sur sol sablonneux et caillouteux. Çà et là en Forêt de Retz (Aisne). Se rencontre par ailleurs
dans le Bois-du-Roi à Fresnoy-Boissy (Oise). Rare.
NB. – Les aiguillons coniques assez égaux, les glandes assez finement parsemées et courtes, et
les poils presque absents, ainsi que les feuilles comme glabres dessus, courtement mollement
poilues dessous, et enfin les fleurs rosées, sont caractéristiques chez cette espèce.
5
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
259-260. T.A.P. : 186-187.
<<200. R. aspreticolus, L. V. L. et P. J. M.
Stengel kantig, mit zahlreichen, kegeligen, geraden oder schwach rückwärts geneigten, ziemlich gleichen Stacheln und etwas dünngesäeten,
kurzgestielten Drüsen besetzt, übrigens beinahe kahl oder nur mit sehr spärlichen, kaum unterscheidbaren Härchen bestreut. – Blätter meist 5zählig.
Endblättchen eiförmig rundlich, gespitzt, am Grunde ausgerandet. – Oberseits kahl; unterseits kurz weichhaarig und mattgrün. – Bezahnung gering
ungleich, eckig gesägt, mit schärflichen Spitzchen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels schief abstehend. – Blüthenast mit geraden, schwach
rückwärts geneigten, harten Stacheln besetzt, kurzstieligen Drüsen übersäet und angedrückten Flaumhaaren bekleidet. – Blätter 3zählig. Endblättchen
eirautenförmig, gespitzt, am Grunde zusammengezogen. – Oberseits die obern beinahe kahl, die untern etwas behaart; unterseits mattgrün, kurz
weichhaarig, die äussersten graufilzig. – Rispe in den Achseln der obern 3zähligen Blätter mit aufrecht abstehenden, mehrblüthigen Aestchen
beginnend, dann über denselben, meist noch mit einem einfachen Blättchen am Grunde, aus trugdoldig gedrängten, von 3spaltigen und ganzen
Deckblättern gestützten, 3-, 2blüthigen und einfachen Aestchen zusammengesetzt. – Achse mit einer tomentartigen Pubescenz, meist kurzgestielten
Drüsen und dünnen, pfriemlichen Stacheln besetzt. – Kelch auf filzigem Grunde fein punktirt drüsig, mit gespitzten, der Frucht angedrückten
Abschnitten. – Blumenkrone ziemlich gross, mit eirundlichen, am Grunde verbreiterten, plötzlich zusammengezogen kurz benagelten, runzeligen,
blass rosenrothen oder röthlich weissen Blumenblättern, weissen Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Blühet im Juli.
Auf Sand- und Kieselboden. Hin und wieder in dem Walde von Retz (Aisne). Findet sich ausserdem noch in dem Bois-du-Roi bei FresnoyBoissy (Oise). Selten.
NB. – Die kegeligen, ziemlich gleichen Stacheln, die etwas dünn gesäeten, kurzen Drüsen und beinahe fehlenden Haare, so wie die oben kahlen,
unten kurz weichhaarigen Blätter und endlich die röthlichen Blumen sind bei dieser Art bezeichnend.>>
R. aviicola P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 115
('aviicolus')] – Müller 1859b : 115.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Sylvatici P.J. Müll.
51. R. aviicolus, P. J. M. et L. V. L.
Primocanne anguleuse, à poils étoilés clairsemés, à aiguillons nombreux, droits, inclinésrétrorses ou un peu courbés, à base élargie. – Feuilles 5-foliolées. Foliole terminale ovale-arrondie,
acuminée, à base entière. – Face supérieure constellée de poils épars ; face inférieure mollement
poilue, vert mat. – Dentition grossièrement et inégalement incisée-dentée, avec dents apiculées,
certaines courbées. – Pétiole à aiguillons falciformes ou courbés en crochet. – Floricanne à poils
très denses et étalés, à aiguillons nombreux, assez minces, obliques, falciformes, ou même courbés
en crochet. – Feuilles 3-foliolées, les inférieures parfois 4- ou 5-foliolées. Foliole terminale ovalerhombique, à base rétrécie. – Face supérieure couverte de poils assez épars ; face inférieure à
pubescence molle moyennement dense. – Panicule pyramidale-oblongue, à rameaux inférieurs
(situés à l'aisselle des feuilles supérieures) ascendants et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à
l'aisselle de bractées 3-partites) étalés à angle droit, décroissants régulièrement, 3- et 2-flores. – Axe
floral à poils denses étalés, à aiguillons minces, fins, inclinés-rétrorses. – Calice poilu-tomenteux, à
sépales réfléchis, apiculés. – Corolle de taille moyenne, à pétales blanc rosés ovales. Filets des
étamines blancs et styles verdâtres.
Fleurit en juillet.
Sur sol sablonneux en Forêt de Retz, près du mur du parc de l'ancienne Chartreuse de
Bourgfontaine (Aisne) et dans la bois de Tillet à Crespy-en-Valois (Oise). Très rare.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
115-116. T.A.P. : 42-43.
<<51. R. aviicolus, P. J. M. et L. V. L.
Stengel kantig, mit zahlreichen, am Grunde verbreiterten, geraden, rückwärts geneigten oder etwas gebogenen Stacheln und lichten Sternhaaren
besetzt. – Blätter 5zählig, Endblättchen eiförmig rundlich, zugespitzt, am Grunde ganz. – Oberseits mit zerstreuten Haaren übersäet; unterseits
weichhaarig, mattgrün. – Bezahnung grob ungleich eingeschnitten gesägt, mit einigen abgewendet spitzigen Zähnen. – Stacheln des Blattstiels
sichelig oder hakenförmig gekrümmt. – Blüthenast mit zahlreichen, etwas dünnen, schiefen, sichelförmigen, sogar hakig gebogenen Stacheln und sehr
dichten, abstehenden Haaren besetzt. – Blätter 3-, die untern bisweilen 4- oder 5zählig. Endblättchen eiraulenförmig, am Grunde zusammengezogen.
– Oberseits mit etwas zerstreuten Haaren bedeckt; unterseits mässig dicht weichhaarig, grün. – Rispe ablang pyramidenförmig, in den Achseln der
obern Blätter mit aufstrebenden, mehrblüthigen Aestchen beginnend, über denselben aus gerade abstehenden, regelmässig abnehmenden, 3- und
2blüthigen Aestchen von 3theiligen Bracteen gestützt, zusammengesetzt. – Achse dicht abstehend behaart, mit dünnen, feinen, rückwärts geneigten
Stacheln. – Kelch filzig behaart, mit gespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone mässig gross, mit eiförmigen, röthlich weissen
Blumenblättern, weissen Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Blühet im Juli.
6
Auf Saudboden in dem Walde von Retz, bei den Mauern des Parks des ehemaligen Klosters von Bourgfontaine (Aisne) und in dem Walde von
Tillet bei Crespy-en-Valois (Oise). Sehr selten.>>
R. belophorus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 111] –
Müller 1859b : 111.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Sylvatici P.J. Müll.
45. R. belophorus, P. J. M. et L. V. L.
Primocanne anguleuse, à duvet de poils courts épars et clairsemés, comme glabre, à aiguillons
nombreux, robustes, longs, à base large, droits ou parfois également courbés. – Feuilles 5-foliolées.
Foliole terminale ovale-oblongue ou arrondie, à base cordée, à extrémité rétrécie en un long apex. –
Face supérieure constellée de poils très épars ; face inférieure vert mat et faiblement poilue sur les
nervures. – Dentition assez inégale et non profondément incisée, à dents nettement apiculées, l'une
ou l'autre parfois courbée vers le bas. – Pétiole à aiguillons étalés falciformes. – Floricanne à poils
assez denses, courts, à aiguillons nombreux, longs, presque étalés à angle droit. – Feuilles 3foliolées. Foliole terminale ovale, finement apiculée, à base entière ou échancrée. – Face supérieure
poilue-rugueuse ; face inférieure vert mat et faiblement poilue. – Panicule rétrécie et plus ou moins
allongée, à rameaux la plupart inférieurs (situés à l'aisselle de feuilles), longs, dressés et multiflores,
à rameaux supérieurs (situés jusqu'en haut à l'aisselle de feuilles 3-foliolées, simples, dégénérant à
la fin en bractées foliacées) plus courts, étalés, 3-, 2- et 1-flores. Les pédicelles externes sont
parfois, bien que rarement, situés à l'aisselle de bractées habituellement 3-partites. – Axe floral
densément poilu, à aiguillons longs, robustes, droits ou un peu courbés. – Calice courtement poilutomenteux, à sépales plus ou moins longuement apiculés, incomplètement réfléchis. – Corolle
grande, à pétales blancs ou légèrement rosés, ovales-arrondis, brusquement rétrécis en onglet court,
froissés. Filets des étamines blancs et styles verdâtres.
Fleurit en juin-juillet.
Sur sol caillouteux, sur la laie du Poirier d'Oignon de la Forêt de Retz. Rare.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
111-112. T.A.P. : 38-39.
<<45. R. belophorus, P. J. M. et L. V. L.
Stengel kantig, mit zahlreichen, starken, langen, am Grunde verbreiterten, geraden oder mitunter auch gebogenen Stacheln und zerstreuten,
spärlichen Flaumhärchen besetzt, wie kahl. – Blätter 5zählig. Endblättchen eiförmig ablang oder rundlich, am Grunde herzförmig ausgerandet, am
Ende in eine lange Spitze vorgezogen. – Oberseits mit sehr zerstreuten Haaren übersäet; unterseits mattgrün und gering auf den Adern behaart. –
Bezahnung mässig ungleich und nicht tief eingeschnitten gesägt, mit deutlichen Spitzchen der Zähne, wovon einer und der andere bisweilen
rückseitswendig. – Stacheln des Blattstiels abstehend sichelig gebogen. – Blüthenast mit zahlreichen, langen, fast gerade abstehenden Stacheln und
kurzen, ziemlich dichten Haaren besetzt. – Blätter 3zählig. Endblättchen eiförmig, feingespitzt, am Grunde ganz oder ausgerandet. – Oberseits
rauhhaarig; unterseits mattgrün und gering behaart. – Rispe zusammengezogen und mehr oder weniger verlängert, mit grösstentheils achselständigen,
längern, aufgerichteten, mehrblüthigen untern, und kürzern, abstehenden, 3-, 2- und 1blüthigen obern Aestchen, welche von 3zähligen, einfachen,
endlich in blattartige Deckblätter ausartenden Blättern bis obenaus begleitet werden. Bisweilen, wiewohl seltner, sind die äussersten Blüthenästchen
von gewöhnlichen 3theiligen Bracteen gestützt. – Achse dicht behaart, mit langen, starken, geraden oder etwas gebogenen Stacheln. – Kelch kurz
filzig behaart, mit mehr oder weniger lang gespitzten, unvollkommen zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone gross, mit eiförmig
rundlichen, plötzlich zusammengezogen kurz benagelten, runzeligen, weissen oder schwach gerötheten Blumenblättern, weissen Staubfäden und
grünlichen Griffeln.
Blühet Juni-Juli.
Auf Kieselboden an der Laie du Poirier d'Oignon in dem Walde von Retz. Selten.>>
R. calliphyllus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 168] – Müller 1858 : 168.
N.D.T. : systématique selon Müller 1858 :
R. 'Abtheilung' Glandulosi (Wimm. et Grab.) P.J. Müll.
40. R. calliphyllus Nob.
Primocanne obtusément anguleuse ou presque arrondie, glabre, garnie de glandes et de micro7
aiguillons, à aiguillons nombreux, assez courts, sétiformes. – Feuilles grandes, 5-foliolées, à foliole
terminale ovale-allongée, graduellement acuminée et à base entière, à assez régulièrement et non
profondément dentée, presque glabre, lisse et comme polie dessus, très éparsement poilue dessous,
verte sur les deux faces. – Floricanne à poils courts étalés, à glandes et micro-aiguillons, à
aiguillons moyens, sétiformes, inclinés-rétrorses. Feuilles 3-foliolées, à folioles latérales pétiolulées,
à foliole terminale ovale, acuminée et assez régulièrement dentée, poilue-rugueuse dessus,
seulement faiblement poilue dessous, verte sur les deux faces. – Panicule en partie feuillée, en partie
dégagée des feuilles, plus allongée que large, à rameaux étalés ou généralement un peu ascendants,
3- ou multiflores, à l'aisselle de bractées foliacées étroitement lancéolées dans le bas, et 2- et 1flores dans le haut. – Axe floral courtement poilu ou seulement faiblement tomenteux, finement
glanduleux, à petits acicules épars. – Sépales poilus, glanduleux et finement aciculés, à appendice
allongé, appliqués sur le fruit. – Pétales, semble-t-il, assez courts ovales-lancéolés, blancs.
Jusqu'ici dans le Reissbach (isolé) et dans le val situé derrière le Scherrhohl, appelé Lauterbach.
Texte original :
Müller, P.J. 1858. – Beschreibung der in der Umgebung von Weissenburg am Rhein wildwachsenden Arten der Gattung Rubus, nach
Beobachtungen gemacht in der Jahren 1856 und 1857. Flora, 41: 168-169.
<<40. R. calliphyllus Nob.
Schössling stumpfkantig oder fast rundlich, mit zahlreichen, etwas kurzen, borstlichen Stacheln, Stachelborsten und Drüsen besetzt, unbehaart. –
Blätter gross, 5-zählig, länglich eiförmig, am Grunde ganz und allmählig zugespitzt, ziemlich gleich und nicht tief gezähnt, oben glatt und wie polirt,
fast unbehaart, unten auf den Adern sehr spärlich behaart, beiderseits grün. – Blüthenast mit borstlichen {corr. « borstigen » in « borstlichen », Flora
41, 302, et Jahresber. Pollichia 16/17, 297}, rückwärts geneigten, mässigen Stacheln, Stachelborsten, Drüsen und kurzen, abstehenden Haaren
besetzt. Blätter gedreit, mit gestielten Seitenblättchen, eiförmig, zugespitzt und ziemlich regelmässig gezähnt, oben rauhhaarig, unten nur gering
behaart, beiderseits grün. – Rispe theils achselständig, theils über die Blätter erhoben, eher länglich als breit, und aus abstehenden oder meistens etwas
aufstrebenden, 3- oder mehrblüthigen, von eng-lanzettlichen, blattartigen Bracteen gestützten unteren, und 2- und 1-blüthigen oberen Aestchen,
zusammengesetzt. – Achse feindrüsig und kurz behaart oder fast nur schwachfilzig, mit zerstreuten, kleinen Stachelborsten. – Kelchabschnitte haarig,
drüsig und fein stachelborstig, mit verlängerten Anhängseln, der Frucht angedrückt. – Blumenblätter, wie es scheint, ziemlich kurz eilanzettlich,
weiss.
Bisher nur einzeln in der Reissbach und in dem Thale hinter der Scherrhohl, die Lauterbach genannt.>>
R. calliphyllus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 168] – Müller 1859b : 234.*
N.D.T. : il s'agit de compléments d'informations publiées un an après le protologue.
160. R. calliphyllus, P. J. M. (in Flora 1858. p. 168.)
Corolle de petite taille, à pétales blancs ovales-lancéolés, assez courts. Filets des étamines blancs
et styles verdâtres.
Jusqu'ici seulement dans le Lauterbach et le Reisbach (isolé).
Commence à fleurir fin juin. – Quelques premières fleurs éclosent à peine le 26 juin ; récolté
précocement en fleurs le 5 juillet.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
234. T.A.P. : 151.
<<160. R. calliphyllus, P. J. M. (in Flora 1858. p. 168.)
Blumenkrone von geringer Grösse, mit eilanzettlichen, ziemlich kurzen, weissen Blumenblättern, weissen Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Bisher nur in der Lauterbach und in der Reisbach einzeln.
Fängt Ende Juni an zu blühen. – Am 26. Juni kaum einige ersten Blumen erschlossen, am 5, Juli in frischer Blüthe gesammelt.>>
R. cardiophyllus Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 86] –
Müller 1859b : 86.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Discolores P.J. Müll.
18. R. cardiophyllus, L. V. L. et P. J. M.
8
Primocanne épaisse, anguleuse, sillonnée, glabre, à aiguillons égaux, nombreux, robustes,
fortement épaissis à la base, longs, droits ou légèrement inclinés-rétrorses. – Feuilles 5-foliolées.
Foliole terminale ovale-arrondie, à extrémité assez rétrécie et nettement apiculée, à base
généralement profondément et nettement échancrée en coeur. – Face supérieure couverte de poils
sétacés rudes apprimés, striant l'espace situé entre les nervures latérales ; face inférieure finement
duveteuse-tomenteuse, vert mat ou grisâtre. – Dentition incisée-dentée comme chez l'ortie, à dents
acérées, parfois un peu courbées-squarreuses, à mucron long et fin. – Pétiole à aiguillons obliques et
falciformes, rarement courbés en crochet. – Floricanne avec une pubescence duveteuse clairsemée
et très courte, à aiguillons assez longs, droits, inclinés-rétrorses. – Feuilles 3-foliolées, les inférieurs
parfois 4- ou 5-foliolées. Foliole terminale ovale, apiculée, à base entière. – Face supérieure striée
de poils ; face inférieure délicatement vert grisâtre poilue-duveteuse chez les feuilles inférieures,
avec un tomentum blanc sous-jacent chez les feuilles supérieures. – Panicule de développement
régulier, pyramidale-oblongue, à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles 3-foliolées
supérieures) dressés-étalés, multiflores, à rameaux supérieurs (habituellement situés à l'aisselle
d'une feuille 2-foliolée ou d'une ou autre feuille simple, ovale-apiculée, puis de grandes bractées 3fides) étalés à angle droit, de longueur assez homogène, généralement 3- et 2-flores. – Axe floral
courtement tomenteux-duveteux, à aiguillons épars, inclinés-rétrorses. – Calice blanc tomenteux, à
sépales courtement apiculés, réfléchis. – Corolle assez grande, à pétales blancs ovales-arrondis.
Filets des étamines blancs et styles verdâtres.
Fleurit en juillet.
Dans les lieux sablonneux de la Forêt de Retz, laie d'Arganson ; se rencontre également dans les
forêts sur sable de Lévignen. Rare.
NB. – Espèce distincte par la primocanne sillonnée-anguleuse, glabre et à nombreux aiguillons
robustes, les feuilles 5-foliolées, à foliole terminale ovale-arrondie, assez rétrécie en apex nettement
distinct, à base profondément cordée, dentée en scie, poilue-rugueuse dessus, vert grisâtre et
finement duveteuse-tomenteuse dessous, la floricanne très faiblement duveteuse à aiguillons droits
obliques, terminée par une panicule régulièrement développée, pyramidale-oblongue, courtement
duveteuse-tomenteuse et à aiguillons épars, le calice blanc tomenteux, à sépales courtement
apiculés, réfléchis, et la corolle assez grande à pétales blancs ovales-arrondis, les filets des étamines
blancs et les styles verdâtres.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
86-87. T.A.P. : 13-14.
<<18. R. cardiophyllus, L. V. L. et P. J. M.
Stengel dickstämmig, kantig, gefurcht, mit zahlreichen, robusten, an der Basis stark verbreiterten, langen, geraden oder schwach rückwärts
geneigten, gleichgrossen Stacheln besetzt, unbehaart. – Blätter 5zählig. Endblättchen eiförmig rundlich, am Ende etwas zusammengezogen seharf
{sic} gespitzt, am Grunde meist entschieden tief herzförmig ausgerandet. – Oberseits mit angedrückten, rauhen Borstenhaaren striemig zwischen den
Seitenrippen bedeckt; unterseits dünn flaumfilzig, matt- oder graulich-grün. – Bezahnung fast nesselartig eingeschnitten gesägt, mit geschärften,
bisweilen etwas sparrig abgewendeten, lang fein mucronulirten Spitzen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels schief sichelförmig abstehend, selten
hakig gekrümmt. – Blüthenast mit ziemlich langen, geraden, rückwärts geneigten Stacheln und einer sehr kurzen, spärlichen Flaumbehaarung besetzt.
– Blätter 3-, die untern bisweilen 4- oder 5zählig. Endblättchen eiförmig, gespitzt, am Grunde ganz. – Oberseits striemig behaart; unterseits die untern
zart graulich-grün flaumhaarig, die obern weiss unterfilzt. – Rispe von regelmässiger Entwickelung, ablang pyramidenförmig, in den Achseln der
obern 3zähligen Blätter mit aufrecht abstehenden, mehrblüthigen Aestchen beginnend, über denselben, gewöhnlich noch an der Basis von einem
2zähligen oder {corr. « ober » in « oder », Jahresber. Pollichia, 16/17 : 348} einem und dem andern einfachen, gespitzt eiförmigen Blättchen gestützt,
aus gerade abstehenden, ziemlich gleichlangen, meist {corr. « mit » in « meist », Jahresber. Pollichia, 16/17 : 348} 3- und 2blüthigen, von grossen
3spaltigen Deckblättern begleiteten Aestchen zusammengesetzt. – Achse kurz flaumfilzig, mit zerstreuten, rückwärts stehenden Stacheln besetzt. –
Kelch weissfilzig, mit kurzgespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone ziemlich gross, mit eirundlichen, weissen Blumenblättern,
weissen Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Blühet im Juli.
An sandigen Stellen in dem Walde von Retz, Schlage von Arganson; findet sich überdiess noch in den sandigen Wäldern von Lévignen. Selten.
NB. – Durch den gefurcht kantigen, viel robust stacheligen, kahlen Stengel, die 5zähligen, rundlich eiförmigen, etwas zusammengezogen scharf
gespitzten, am Grunde tief herzförmig ausgerandeten, sägeartig gezähnten, oben rauhlich behaarten, unten dünn flaumfilzigen, graulich-grünen
Blätter, den schief richtstacheligen, sehr gering flaumigen Blüthenast, endlich die regelmässig entwickelte, ablang pyramidliche, kurz flaumfilzige,
zerstreut stachelige Rispe, den weisstomentigen, kurzgespitzten, zurückgeschlagenen Kelch und die ziemlich grosse Blumenkrone mit eirundlichen,
weissen Blumenblättern, weissen Staubfäden und grünlichen Griffeln ausgezeichnete Art.>>
9
R. carduelis Matzk. [1996, Decheniana, 149 : 46] – Matzke-Hajek 1996 : 46.
Rubus carduelis MATZKE-HAJEK spec. nov. (Abb. 4)
Typus: Nordrhein-Westfalen, Bergisches Land: Solingen, Dültgenstal, talus de la Lehner Straße,
en dessous (= à l'ouest) de la maison n°39 [TK 4808.123], leg. G. MATZKE-HAJEK 950726.3,
26.7.1995 (B, Holotypus; HBG, MSTR, Fuhlrott-Museum Wuppertal, Herb. auct., Isotypi).
Rubo calyculato KALT. similis, a quo differt aculeis turionis latioribus, longioribus (3,5-6 mm)
[R. calyculatus: 2-3,5 mm] et numerosioribus (15->25 pro 5 cm) [R. calyculatus: 10-20 pro 5 cm].
Petiolus cum 20-30 aculeis dilatatis armatus. Foliola infima brevius (2-8 mm) [R. calyculatus: 7-11
mm] petiolulata. Rhachis inflorescentiae densius aculeata; aculei longiores latioresque. Foliola
lateralia foliorum ternatorum brevius (1-3 mm) [R. calyculatus: 4-8 mm] petiolulata. Ovaria ad
apicem parce pilosa.
Planta etiam Rubum senticosum KÖHLER ex WEIHE revocat.
Rubus e sectione Rubus serie Pallidi W. C. R. WATSON.
Crescit in Germania occidentali (provincia rhenana).
Nomen tenet ab cl. botanico Wolf STIEGLITZ (cuius nominis translatio latina « carduelis »),
optimi meriti causa in exploratione etiam tutela florae viciniae urbis Wuppertal.
Description : Primocanne assez hautement arquée, anguleuse à faces un peu concaves, de 5-8
mm d'épaisseur, verte avec une faible tendance à se teinter de rougeâtre ou de brun rougeâtre clair, à
pubescence courte passant inaperçue constituée de poils fasciculés, à glandes sessiles et subsessiles
assez denses et à glandes stipitées irrégulièrement réparties, courtes, de couleur miel, à microaiguillons et soies glanduleuses en nombre variable, généralement seulement isolés, à aiguillons
extrêmement denses, au nombre de 15- >25 par 5 cm, situés sur les angles et sur les faces, longs de
3,5-6 mm, assez à fortement inclinés, droits ou légèrement courbés, graduellement rétrécis depuis
une large base jaune ou rouge clair.
Feuilles pédalées à (4-)5 folioles, à face supérieure presque glabre (0-2 poils par cm²), à face
inférieure verte et à pubescence extrêmement éparse, non perceptible au toucher. Foliole terminale à
pétiolule 31-38 %, largement elliptique, légèrement obovale ou presque arrondie depuis une base
tronquée ou un peu échancrée, à apex brusquement distinct, long de 12-20 mm, mince,
généralement oblique. Dentition semblant parfois périodique, profonde de 1,5-3 mm, à dents à apex
brusquement distinct, à dents principales à peine allongées, souvent légèrement courbées vers
l'extérieur. Folioles basales à pétiolule long de 2-8 mm. Pétiole environ aussi long que les folioles
basales, lâchement poilu et assez densément couvert de glandes stipitées généralement courtes, à
20-30 aiguillons à base large, assez inclinés et en partie courbés en crochet, c. 3 mm de long.
Stipules linéaires.
Inflorescence conique, à rameaux étalés presque à l'horizontal, ramifiés non rarement dès la
proximité de la base et en partie, jusque dans l'apex, avec une petite feuille simple. Feuilles
inférieures 3-foliolées à foliole terminale largement elliptique ou rhombique et à folioles latérales à
pétiolule long de 1-3 mm. Floricanne à pubescence assez dense, étalée mais toutefois discrète, à
glandes comme sur la primocanne en majorité (sub)sessiles, les stipitées seulement assez denses, à
aiguillons au nombre de 12 à > 20 par 5 cm, jaunes, généralement longues de 3-5 mm, fortement
inclinés et peu courbés, à base large. Pédicelle long de 15-25 mm, densément et courtement poilu, à
glandes stipitées peu nombreuses, mais à glandes (sub)sessiles nombreuses, rouge clair, pouvant
être en partie cachées par la pubescence et visibles seulement avec une bonne loupe, à aiguillons
très nombreux (jusqu'à 30), aciculiformes, jaunes, légèrement inclinés ou un peu genouillés vers la
base, longs de 2-3 mm. Calice à sépales minces, étalés à dressés après la floraison, verdâtres malgré
des poils denses et majoritairement courts, à glandes subsessiles et à aiguillons aciculiformes courts
peu nombreux. Pétales blancs, étroitement elliptiques, onguiculés, jusqu'à 11 mm de long. Etamines
10
blanches, plus longues que les styles verdâtres. Anthères glabres. Ovaires un peu poilus à l'apex.
Réceptacle généralement éparsement poilu.
Taxonomie: L'espèce pourrait être naturellement interprétée comme un hybride entre Rubus
senticosus KÖHLER ex WEIHE et R. calyculatus KALT., en raison, d'une part, des aiguillons
extrêmement denses et relativement forts, et d'autre part, des feuilles presque glabres, des pédicelles
à aiguillons aciculiformes et des sépales glanduleux un peu allongés. D'autres détails
morphologiques (couleur de la primocanne, forme des feuilles, architecture de l'inflorescence,
pétales) montrent également des similitudes avec R. calyculatus qui est répandu dans la région
d'Aix-la-Chapelle, mais R. carduelis se distingue bien de cette dernière par les caractéristiques
suivantes : aiguillons des primocannes et des floricannes encore plus denses et toujours nettement
plus robustes (longs de gén. c. 5 mm, au lieu de c. 3 mm) ; feuilles de la primocanne à folioles
basales moins longuement pétiolulés que chez R. calyculatus (2-8 mm au lieu de 7-11 mm [mesurer
plusieurs feuilles!]) ; même observation pour les pétiolules des folioles latérales des feuilles 3foliolées des primocannes (R. carduelis: 1-3 mm; R. calyculatus: 4-8 mm). Un bon caractère
discriminant de R. carduelis, même si il nécessite une loupe, est la courte pubescence des ovaires
(complètement glabres chez R. calyculatus).
Ce taxon a été récolté pour la première fois par M. Wolf STIEGLITZ, Erkrath, qui a apporté une
contribution exceptionnelle à l'étude et à la protection de la flore du Niederberg (voir STIEGLITZ
1987). L'espèce est nommée en son honneur (carduelis : lat. pour Stieglitz, Chardonneret).
Ecologie : Espèce légèrement thamnophile, sur sols (sablo-)argileux frais, assez riche en
nutriments (habitat potentiel du Fagetalia).
Répartition : espèce régionale de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Distribution détectée jusqu'à
aujourd'hui s'étendant depuis le nord du bassin de la basse Rhénanie non loin de la frontière
néerlandais à Erkelenz, jusqu'à la région du Niederberg (au nord d'une ligne Solingen, Elberfeld,
Langenberg), en passant par la région de Neuss (voir MATZKE-HAJEK 1996). S'étend
probablement en Westphalie voisine.
Spécimens d'herbier : 4607.14: 2,5 km à l'ouest de Kettwig, « Mintarder Berg », M-H 930901.1,
1.9.1993 (M-H). – 4608.14: Heidhausen, Ludscheidstrasse au n°57, STIEGLITZ 95/2, 21.7.1995
(Herb. STIEGLITZ). – 4707.24: au Krombach, chemin vers Gut Bulthausen, STIEGLITZ 76.040,
21.8.1976 (Herb. WEBER). – 4707.44: Hochdahl-Millrath à Mettmann, talus routier de la Gruitener
Strasse, STIEGLITZ 76.028, 14.8.1976 (Herb. STIEGLITZ, Herb. WEBER). – 4708.31:
Wuppertal-Schöller, Osterholz, STIEGLITZ 84.71, 23.8.1984 (Herb. STIEGLITZ). – 4708.31; au
nord-est de Gruiten, sur le K20 au nord-est de Scheifenheide, MH 940727.13, 27.7.1994 (MH). –
4806.44: lisière forestière « Hannepützheide » entre Stürzelberg et Dormagen, M-H 910911.15,
11..1991 (M-H). – 4807.24: Ohligser Heide, à l'est de Engelsberger Hof, M-H 910916.6, 16.9.1991
(M-H). – 4808.12: Solingen, Dültgenstal, talus routier des jardins ouvriers, M-H 940803.2, 3.8.1994
(M-H). – 4808.14: Solingen, Pilkhauser Bachtal à l'est de Michelshäuschen, M-H 940803.4,
3.8.1994 (M-H). – 4903.24: Waldrand 3 km au sud-sud-est de Erkelenz, à l'est de Wahnenbusch, MH 910917.1, 17.9.1991 (M-H).
Illustration 4. Rubus carduelis MATZKE-HAJEK, Holotypus (B).
Texte original :
Matzke-Hajek, G. 1996. – Neue und wenig bekannte Brombeeren (Rubus L., Subgenus Rubus) aus dem Rheinland. Decheniana, 149 : 46-48.
<<Rubus carduelis MATZKE-HAJEK spec. nov. (Abb. 4)
Typus: Nordrhein-Westfalen, Bergisches Land: Solingen, Dültgenstal, Böschung an der Lehner Straße, unterhalb (= westlich) Haus Nr. 39 [TK
4808.123], leg. G. MATZKE-HAJEK 950726.3, 26.7.1995 (B, Holotypus; HBG, MSTR, Fuhlrott-Museum Wuppertal, Herb.auct., Isotypi).
Rubo calyculato KALT. similis, a quo differt aculeis turionis latioribus, longioribus (3,5-6 mm) [R. calyculatus: 2-3,5 mm] et numerosioribus (15-
11
>25 pro 5 cm) [R. calyculatus: 10-20 pro 5 cm]. Petiolus cum 20-30 aculeis dilatatis armatus. Foliola infima brevius (2-8 mm) [ R. calyculatus: 7-11
mm] petiolulata. Rhachis inflorescentiae densius aculeata; aculei longiores latioresque. Foliola lateralia foliorum ternatorum brevius (1-3 mm) [ R.
calyculatus: 4-8 mm] petiolulata. Ovaria ad apicem parce pilosa.
Planta etiam Rubum senticosum KÖHLER ex WEIHE revocat.
Rubus e sectione Rubus serie Pallidi W. C. R. WATSON.
Crescit in Germania occidentali (provincia rhenana).
Nomen tenet ab cl. botanico Wolf STIEGLITZ (cuius nominis translatio latina « carduelis »), optimi meriti causa in exploratione etiam tutela
florae viciniae urbis Wuppertal.
Beschreibung: Schößling mäßig hochbogig, kantig mit etwas gefurchten Seiten, 5-8 mm dick, grün, mit geringer Tendenz zu rötlicher oder hellrotbrauner Verfärbung, mit unauffälliger kurzer Behaarung aus überwiegend büscheligen Haaren, mäßig dichten sessilen und subsessilen Drüsen und
ungleichmäßig verteilten, kurzen, honigfarbenen Stieldrüsen. Stacheln extrem dicht, zu 15->25 pro 5 cm, kanten- und seitenständig, aus breitem
gelben oder hellroten Fuß allmählich verschmälert, mäßig bis stark geneigt, gerade oder schwach gekrümmt, 3,5-6 mm lang. Kleine Stacheln und
Drüsenborsten in wechselnder Anzahl, meist nur vereinzelt.
Blätter fußförmig (4-)5-zählig, oberseits fast kahl (0-2 Haare pro cm²), unterseits grün und nur mit äußerst spärlicher, nicht fühlbarer Behaarung.
Endblättchen 31-38 % gestielt, aus gestutzter oder etwas ausgerandeter Basis breit elliptisch, schwach umgekehrt eiförmig oder fast rundlich mit
aufgesetzter, 12-20 mm langer, dünner, meist schiefer Spitze. Serratur mit aufgesetzt bespitzten Zähnen, mit kaum längeren, oft schwach auswärts
gekrümmten Hauptzähnen, gelegentlich angedeutet periodisch, 1,5-3 mm tief. Untere Blättchen 2-8 mm lang gestielt, Blattstiel etwa so lang wie die
unteren Blättchen, locker behaart und mäßig dicht mit meist kurzen Stieldrüsen besetzt. Stacheln 20-30, breitfüßig, mäßig geneigt und z. T. hakig
gekrümmt, ca. 3 mm lang. Nebenblätter linealisch.
Blütenstand konisch, mit fast waagrecht abstehenden, nicht selten nahe der Basis verzweigten Seitenästchen und teilweise bis in die Spitze mit
einfachen Blättchen. Untere Blätter 3-zählig mit breit elliptischen oder rhombischen Endblättchen und 1-3 mm lang gestielten Seitenblättchen. Achse
mit mäßig dichter, abstehender aber dennoch unauffälliger Behaarung, wie die Schößlinge mit überwiegend (sub)sessilen Drüsen und nur mäßig
dichten Stieldrüsen. Stacheln 12 bis >20 pro 5 cm, gelb, mit breiter Basis, stark geneigt und wenig gekrümmt, meist 3-5 mm lang. Blütenstiele 15-25
mm lang, dicht kurzhaarig, mit wenigen Stieldrüsen, aber zahlreichen hellroten (sub)sessilen Drüsen, die teilweise in der Behaarung verborgen sein
können und nur mit guter Lupe sichtbar sind. Stacheln sehr zahlreich (bis 30), nadelig, gelb, schwach geneigt oder nahe der Basis etwas gekniet, 2-3
mm lang. Kelche mit dünnen Zipfeln, trotz dichter, überwiegend kurzer Behaarung grünlich, subsessil drüsig und mit wenigen kurzen Nadelstacheln,
nach der Blüte abstehend bis aufgerichtet. Kronblätter weiß, schmal elliptisch, benagelt, bis 11 mm lang. Staubblätter weiß, länger als die
grünlichweißen Griffel. Antheren kahl. Fruchtknoten an der Spitze etwas behaart. Fruchtboden meist spärlich behaart.
Taxonomie: Die Art könnte habituell für ein Bastard zwischen Rubus senticosus KÖHLER ex WEIHE und R. calyculatus KALT. gehalten
werden, da sie einerseits eine extrem dichte und vergleichsweise kräftige Bestachelung besitzt, andererseits aber fast kahle Blätter sowie
nadelstachelige Blütenstiele und drüsige, etwas verlängerte Kelchzipfel aufweist. Auch in anderen morphologischen Details (Schößlingsfarbe,
Blattform, Blütenstandsbau, Kronblätter) bestehen Ähnlichkeiten mit dem im Aachener Raum verbreiteten R. calyculatus, doch ist R. carduelis von
diesem anhand der folgenden Kennzeichen gut zu unterscheiden: Stacheln von Schößling und Infloreszenzachse noch dichter und stets deutlich
kräftiger (meist um 5 mm, statt um 3 mm lang). Die unteren Blättchen der Schößlingsblätter sind weniger lang gestielt als bei R. calyculatus (2-8 mm
gegenüber 7-11 mm [mehrere Blätter nachmessen!]). Das Gleiche gilt für die Stiele von Seitenblättchen 3-zähliger Schößlingsblätter (R. carduelis: 13 mm; R. calyculatus: 4-8 mm). Ein gutes, wenn auch nur mit der Lupe erkennbares Unterscheidungsmerkmal von R. carduelis sind die kurz
behaarten Fruchtknoten (bei R. calyculatus völlig kahl).
Die Sippe wurde erstmals von Herrn Wolf STIEGLITZ, Erkrath, gesammelt, der sich um die Erforschung und den Schutz der Niederbergischen
Flora besonders verdient gemacht hat (vgl. STIEGLITZ 1987). Ihm zu Ehren wird die Art benannt (carduelis: lat. für Stieglitz, Distelfink).
Ökologie: Schwach thamnophile Art mäßig nährstoffreicher, frischer (sandiger) Lehmböden (potentiell natürliche Fagetalia-Standorte).
Verbreitung: Nordrhein-westfälische Regionalart. Bislang nachgewiesen vom Norden der Niederrheinischen Bucht unweit der niederländischen
Grenze bei Erkelenz durch den Raum Neuss bis ins Niederbergische Gebiet, und hier nördlich der Linie Solingen, Elberfeld, Langenberg verbreitet
(vgl. MATZKE-HAJEK 1996). Vermutlich auch im angrenzenden Westfalen vorkommend.
Belege: 4607.14: 2,5 km westl. Kettwig, « Mintarder Berg », M-H 930901.1, 1.9.1993 (M-H). – 4608.14: Heidhausen, Ludscheidstr. bei Nr. 57,
STIEGLITZ 95/2, 21.7.1995 (Herb. STIEGLITZ). – 4707.24: am Krombach, Weg nach Gut Bulthausen, STIEGLITZ 76.040, 21.8.1976 (Herb.
WEBER). – 4707.44: Hochdahl-Millrath bei Mettmann, Bahnböschung an der Gruitener Str, STIEGLITZ 76.028, 14.8.1976 (Herb. STIEGLITZ,
Herb. WEBER). – 4708.31: Wuppertal-Schöller, Osterholz, STIEGLITZ 84.71, 23.8.1984 (Herb. STIEGLITZ). – 4708.31; nordöstl. Gruiten, an der
K20 nordöstl. Scheifenheide, MH 940727.13, 27.7.1994 (MH). – 4806.44: Waldrand « Hannepützheide » zw. Stürzelberg u. Dormagen, M-H
910911.15, 11..1991 (M-H). – 4807.24: Ohligser Heide, östl. Engelsberger Hof, M-H 910916.6, 16.9.1991 (M-H). – 4808.12: Solingen, Dültgenstal,
Str. böschung bei den Schrebergärten, M-H 940803.2, 3.8.1994 (M-H). – 4808.14: Solingen, Pilkhauser Bachtal östl. Michelshäuschen, M-H
940803.4, 3.8.1994 (M-H). – 4903.24: Waldrand 3 km südsüdöstl. Erkelenz, östl. Wahnenbusch, M-H 910917.1, 17.9.1991 (M-H).
Abbildung 4. Rubus carduelis MATZKE-HAJEK, Holotypus (B).>>
R. carneiflorus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 169] – Müller 1859b : 169-170.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Spectabiles P.J. Müll.
108. R. carneiflorus, P. J. M.
Primocanne anguleuse, à poils étoilés assez denses, à glandes stipitées plus ou moins fréquentes,
en partie sétacées, à aiguillons nombreux, droits, à base seulement un peu élargie. – Feuilles 3- et 5foliolées, avec des intermédiaires. Foliole terminale largement ovale-rhombique à arrondie,
apiculée, rétrécie vers la base et légèrement échancrée. – Face supérieure glabre ; face inférieure
12
vert mat et faiblement poilue sur les nervures. – Dentition irrégulière, anguleuse, un peu squarreuse,
à dents nettement et finement apiculées. – Pétiole à aiguillons obliquement étalés ou à peine
courbés. – Floricanne avec une pubescence faible et courte, à glandes inégales, en partie sétacées, à
aiguillons inégaux, assez aciculiformes, généralement droits, inclinés-rétrorses, teintés de rouge. –
Feuilles 3-foliolées. Foliole terminale largement ovale-rhombique, rétrécis en coin à la base. – Face
supérieure constellée de poils épars et sétacés ; face inférieure faiblement poilue sur les nervures,
verte sur les deux faces. – Panicule moyennement développée, à rameaux inférieurs (situés à
l'aisselle des feuilles supérieures, dont la dernière généralement simple et 3-lobée, et habituellement
encore une petite lancéolée) dressés-étalés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de
bractées allongées, vertes, 3-fides et simples) peu nombreux, rapprochés, obliquement étalés (à
ramifications elles-mêmes obliquement étalées), 3-, 2- et 1-flores, formant un sommet pyramidalaplati ou appauvri. – Axe floral poilu-duveteux, très finement glanduleux, à aiguillons inégaux
minces, aléniformes. – Calice blanc tomenteux, à pubescence claire, généralement un peu
glanduleux et à acicules épars, à sépales finement apiculés, réfléchis. – Corolle assez grande, à
pétales rose clair ovales, à onglet souvent pourvu d'une tâche plus foncée.
Plusieurs exemplaires en fleurs découverts le 3 juillet 1858 dans un vallon latéral au Reisbach.
NB. – La primocanne poils assez denses, glandes fréquentes et à nombreux aiguillons étroits, les
feuilles 3- et 5-foliolées, à foliole terminale ovale-rhombique arrondie, légèrement échancrée, à
dents irrégulières et anguleuses, glabre dessus, faiblement poilue dessous, verte sur les deux faces,
et enfin la panicule peu dégagée au dessus des feuilles, fréquemment appauvrie et les fleurs assez
grandes à pétales rose pâle ovales, caractérisent suffisamment cette espèce et l'empêche de la
confondre avec R. conspicuus qui est assez similaire.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
169-170. T.A.P. : 96-97.
<<108. R. carneiflorus, P. J. M.
Stengel kantig, mit zahlreichen, geraden, am Grunde nur wenig verbreiterten Stacheln, mehr oder weniger häufigen, theilweise borstlichen
Stieldrüsen und ziemlich dichten, sternförmigen Haaren besetzt. – Blätter 3- und 5zählig, mit Uebergängen. Endblättchen breit- oder rundlich
eirautenförmig, gespitzt, nach dem Grunde beengt und seicht ausgerandet. – Oberseits kahl; unterseits mattgrün und gering auf den Adern behaart. –
Bezahnung ungleich eckig, etwas sparrig gesägt, mit deutlichen, feinen Spitzchen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels schief abstehend oder kaum
schwach gebogen. – Blüthenast mit meist gerade rückwärts geneigten, etwas nadeligen, ungleichen, purpurroth gefärbten Stacheln, ungleichen,
theilweise borstlichen Drusen und einer geringen, kurzen Behaarung. – Blätter 3zählig. Endblättchen breit eirautenförmig, nach dem Grunde
keilförmig zusammengezogen. – Oberseits mit zerstreuten, borstenähnlichen Haaren übersäet; unterseits gering auf den Adern behaart, beiderseits
grün. – Rispe von mässiger Entwickelung, in den Achseln der obern Blätter, wovon das letzte meist einfach 3lappig und gewöhnlich noch von einem
kleinern lanzettförmigen befolgt, mit aufrecht abstehenden, mehrblüthigen Aestchen beginnend, über denselben aus wenigen, genäherten, schief
ausgesperrten, 3-, 2- und 1blüthigen, von verlängerten, grünen, 3spaltigen und einfachen Deckblättern gestutzten, einen unterdrückt pyramidigen oder
verarmten Wipfelstand schaffenden Aestchen zusammengesetzt. – Achse abstehend flaumhaarig, sehr fein drüsig, mit dünnen, ungleichen,
pfriemlichen Stacheln. – Kelch weissfilzig, lichthaarig, meist etwas drüsig und zerstreut stachelborstig, mit fein gespitzten, zurückgeschlagenen
Abschnitten. – Blumenkrone ziemlich gross, mit eiförmigen, hell rosenrothen, oft am Nagel mit einem dunklern Fleckchen versehenen
Blumenblättern.
Am 3. Juli 1858 in einem Seitenthälchen der Reisbach blühend in mehreren Exemplaren entdeckt.
NB. – Die zahlreichen, schmalen Stacheln, häufigen Drüsen und ziemlich dichten Haare des Stengels, die 3- und 5zähligen, rundlich
eirautenförmigen, seicht ausgebildeten, ungleich eckig gezähnten, oben kahlen, unten gering behaarten, beiderseits grünen Blätter, endlich die wenig
über die Blätter erhobene, häufig verarmte Rispe und die ziemlich grossen Blumen mit eiförmigen, blass rosenrothen Blumenblättern bezeichnen
diese Art hinlänglich und verhindern es sie mit dem etwas ähnelnden R. conspicuus zu verwechseln.>>
R. cerinostylus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 156] – Müller 1858 : 156.
N.D.T. : systématique selon Müller 1858 :
Rubus 'Abtheilung' Spectabiles P.J. Müll.
31. R. cerinostylus Nob.
Primocanne couchée, arrondie, à pubescence de poils étoilés peu visible à l'oeil nu, de
même que les glandes fréquentes mais courtes, à petits aiguillons épars et faibles. – Feuilles 5foliolées, à foliole terminale ovale, à base profondément cordée, fnement acuminée, à
dentition sinuée, grossière et irrégulière, complètement glabre dessus, à face inférieure
veloutée-poilue-saillante, vert grisâtre chez les feuilles inférieures, blanchâtre chez les feuilles
supérieures. – Floricanne arrondie et droite dans le bas, irrégulièrement anguleuse et fexueuse
13
dans le haut, à pubescence étalée assez courte, à glandes nombreuses mais pâles et à peine
perceptibles, à aiguillons peu nombreux, très petits, faibles. Feuilles souvent réfractées, 3foliolées à folioles latérales pétiolulées, à foliole terminale obovale-oblongue, acuminée, à
dentition irrégulière et anguleuse, glabre dessus, veloutée-poilue dessous, grisâtre chez les
feuilles supérieures ou verte sur les deux faces. – Panicule régulière, assez étroitement
cylindrique, à 3, rarement 4 rameaux inférieurs axillaires à des feuilles, paucifores, à rameaux
supérieurs 2-fores dans le bas, à pédicelle inséré près de la base, dans le haut généralement la
plupart simples, ascendants, minces et presque de même longueur. – Axe foral à poils étalés
denses, à glandes fnes chétives, inerme. Pédicelle fnement tomenteux. – Sépales réféchis,
plats, longuement apiculés. – Corolle assez petite, à pétales blanchâtres ovales-oblongs, un
peu dressés. Filets des étamines blancs, styles et carpelles jaune cire.
Signalé en seulement un ou deux endroits sur la montagne du Scherrhohl.
Texte original :
Müller, P.J. 1858. – Beschreibung der in der Umgebung von Weissenburg am Rhein wildwachsenden Arten der Gattung Rubus, nach
Beobachtungen gemacht in der Jahren 1856 und 1857. Flora, 41: 156.
<<31. R. cerinostylus Nob.
Schössling niederliegend, rundlich, mit kleinen, schwachen, zerstreuten Stacheln und häufigen, aber kurzen und, wie die sternförmige Behaarung,
wenig in die Augen fallenden Drüsen. – Blätter 5-zählig, eiförmig, am Grunde tief herzförmig ausgerandet, fein zugespitzt und grob ungleich wellig
gezähnt, oben vollkommen kahl, unten scharf sammethaarig, die unteren graulich grün, die oberen weisslich. – Blüthenast unterwärts rund und
gerade, oberwärts nervig und hin und her gebogen, mit wenigen, sehr kleinen, schwachen Stachelchen, zahlreichen, aber blassen, kaum bemerkbaren
Drüsen und einer ziemlich kurzen, abstehenden Behaarung besetzt. Blätter oft zurückgeworfen, gedreit, mit gestielten Seitenblättchen, verkehrteiförmig {suppr. « , », Müller 1858: 802 et Müller 1859b : 296} ablang, zugespitzt, und ungleich eckig gezähnt, oben kahl, unten sammethaarig,
beiderseits grün oder die oberen graulich. – Rispe regelmässig, etwas schmal walzenförmig, mit 3, seltener 4 achselständigen, armblüthigen Aestchen
beginnend und unten aus 2-blüthigen, mit tief gestellten Seitenstielchen, oben, meist die Mehrzahl bildend, aus einfachen, aufwärts gerichteten,
dünnen und fast gleich langen Blüthenästchen bestehend. – Achse ziemlich dicht abstehend behaart, mit feinen, unterlaufenden Drüsen, sonst
unbewehrt. Blüthenstielchen dünnfilzig. – Kelchabschnitte zurückgeschlagen, flach, lang gespitzt. – Blumenkrone ziemlich klein, mit eiförmigablangen, weisslichen, etwas aufgerichteten Blumenblättern, weissen Staubfäden und wachsgelben Griffeln und Karpellen.
Nur an einer oder zwei Stellen auf dem Berge die Scherrhohl genannt.>>
R. cerinostylus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 156] – Müller 1859b : 237.*
N.D.T. :
1. Compléments d'informations publiées un an après le protologue.
2. Systématique selon Müller 1859b : Rubus 'Abtheilung' Glandulosi (Wimm. et Grab.) P.J. Müll.
(modification par rapport à Müller 1858 où l'espèce était considérée comme 'Abtheilung'
Spectabiles).
178. R. cerinostylus, P. J. M. (in Flora 1858 p. 156).
Jusqu'ici, il n'est connu de moi qu'en deux endroits, l'un sur le Scherrhohl, l'autre sur le
Lauterbach à Wissembourg.
Commence à fleurir mi-juin. – Le premier exemplaire récolté le 17 juin sur le Scherrhohl où il a
été revu complètement défleuri le 5 juillet. Récolté entre-temps dans un endroit plus ombragé dans
le Lauterbach le 26 juin.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
237. T.A.P. : 164.
<<178. R. cerinostylus, P. J. M. (in Flora 1858 p. 156).
Es sind mir bisher nur zwei Standorte, der eine auf der Scherrhohl, der andere in der Lauterbach bei Weissenburg bekannt.
Fängt Mitte Juni an zu blühen. – Am 17. Juni auf der Scherrhohl die ersten Exemplare geschnitten und am 5. Juli daselbst gänzlich verblühet
getroffen. Inzwischen vollends an der mehr beschatteten Stelle in der Lauterbach den 26. Juni gesammelt.>>
R. cordiger P.J. Müll. et Wirtg. in Wirtg. [1860, Herb. Rubor. Rhen., Ed.1 : 145 ('cordigerus')] –
Wirtgen 1860 : 145.
N.D.T. : protologue publié sur l'étiquette imprimée d'une centurie.
Dr. Wirtgen Herb. Rubor. Ed. I. Fasc. V.
14
Glandulosi Müll.
145. Rubus cordigerus Müll. & Wtg.
« Présente quelques ressemblances avec R. exacutus et d'autres espèces apparentées, mais s'en
distingue par la pubescence duveteuse et veloutée de la face inférieure des feuilles, et par quelques
autres caractères. » Müll. in litt. Je voudrais également signaler une affinité avec R. thyrsiflorus W.
et N., duquel il se distingue cependant nettement par des feuilles toujours 5-foliolées, la foliole
terminale remarquablement cordée, les aiguillons droits des floricannes, etc. Dans le vallon de Sayn
entre Sayn et Isenburg, dans les rochers ombragés.
16 juillet 1860.
Texte original :
Wirtgen, P. 1860. – Herbarium Ruborum Rhenanum, ed. 1, fasc. V. : n°145
<<Dr. Wirtgen Herb. Rubor. Ed. I. Fasc. V.
Glandulosi Müll.
145. Rubus cordigerus Müll. & Wtg.
« Hat einige Aehnlichkeit mit R. exacutus und einer anderen verwandten Art, unterscheidet sich aber von beiden auf das entschiedenste durch die
samtige Flaumbekleidung der Unterseite der Blätter, einige andere Character abgerechnet. » Müll. in litt. Ich würde ihn auch in die Verwandtschaft
des R. thyrsiflorus W. et N. stellen, von welchem er sich jedoch durch stets 5zähl. Blätter, die ausgezeichnet herzförmigen Blättchen, die geraden
Stacheln des Blüthenastes u. s. w. gut unterscheidet. Im Saynthale zwischen Sayn und Isenburg an beschatteten Felsen.
16. Juli 1860.>>
R. cuspidifolius P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 172] – Müller 1859b : 172.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Spectabiles P.J. Müll.
111. R. cuspidifolius, P. J. M.
Primocanne anguleuse, à pubescence dense, courte et tomenteuse où se remarquent des glandes
stipitées isolées, parfois sétacées, à aiguillons épars, petits, droits, inclinés-rétrorses, rétrécis en
alène aussitôt au dessus d'une base faible. – Feuilles complètement 5-foliolées. – Foliole terminale
ovale, à base large profondément cordée, et de là, graduellement acuminée et se terminant en apex
allongé extrêmement fin. – Face supérieure couverte de poils sétacés apprimés, rudes, striant
largement l'espace situé entre les nervures latérales ; face inférieure à pubescence molle et veloutée,
luisante sur les nervures, verte sur les deux faces. – Dentition irrégulièrement incisée-acérée, à dents
finement apiculées, assez longuement mucronées. – Pétiole à aiguillons inclinés-rétrorses, droits ou
légèrement falciformes. – Floricanne densément poilue-hérissée, à glandes stipitées clairsemées, à
soies glanduleuses éparses, à aiguillons faibles, minces, inclinés-rétrorses. – Feuilles 3-foliolées, à
folioles latérales assez longuement pétiolulées, parfois un peu lobées. Foliole terminale ovale ou
ovale presque arrondie, apiculée, à base souvent nettement échancrée. – Face supérieure couverte de
poils sétacés apprimés et rudes ; face inférieure verte, généralement assez finement mollement
poilue. – Panicule habituellement étroite et de faible développement, à rameaux inférieurs (situés à
l'aisselle des feuilles 3-foliolées supérieures) dressés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à
l'aisselle d'une grande feuille simple, lobée ou ovale-apiculée, puis de bractées en majorité simples,
linéaires-lancéolées) assez longs, généralement étalés un peu obliques, 3-, 2- et 1-flores par
avortement. – Axe floral à poils denses étalés, où sont cachées de fines glandes stipitées en faible
nombre, à aiguillons peu nombreux, inclinés-rétrorses. – Calice tomenteux, poilu, indistinctement
ponctué de glandes et parfois à acicules isolés, à sépales recourbés ou réfléchis, longuement
apiculés chez les fleurs terminales. – Corolle de taille moyenne, à pétales rose pâle ovales-arrondis.
Filets des étamines faiblement teintés, courts, dépassés par les styles verdâtres.
Découvert en une localité isolée dans le Lauterbach le 8 juillet, presque défleuri.
NB. – Espèce distincte par la primocanne anguleuse, poilue-tomenteuse, à glandes isolées et
petits aiguillons épars, les feuilles 5-foliolées à foliole terminale ovale-cordée, longuement et
finement apiculée, à dentition irrégulière et incisée, à poils rudes dessus, à pubescence molle et
veloutée dessous, verte sur les deux faces, la floricanne densément hirsute, à glandes clairsemées,
15
micro-aiguillons épars et aiguillons faibles, terminée par une panicule moyennement développée,
hirsute, à glandes clairsemées et aiguillons peu nombreux, le calice tomenteux poilu, à peine
ponctué de glandes, parfois à acicule isolé, recourbés ou réfléchis, et la corolle de taille moyenne à
pétales rose pâle ovales-arrondis, les filets des étamines courts, faiblement teintés, dépassés par les
styles verdâtres.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
172-173. T.A.P. : 99-100.
<<111. R. cuspidifolius, P. J. M.
Stengel kantig, mit zerstreuten, kleinen, gleich über der geringen Basis pfriemlich verengten, geraden, rückwärts geneigten Stacheln und einer
dichten, kurzen, filzigten Behaarung, worunter einzelne, bisweilen borstliche Stieldrüsen zu bemerken, besetzt. – Blätter sämmtlich 5zählig. –
Endblattchen eiförmig, am breitern Grunde tief herzförmig ausgerandet, von da allmählig zugeschärft und am Ende in eine verlängerte, äusserst
dünne Spitze auslaufend. – Oberseits mit angedrückten, rauhen, borstlichen Haaren breitstriemig zwischen den Seitenrippen bedeckt; unterseits weich
sammthaarig mit schimmernden Adern, beiderseits grün. – Bezahnung ungleich eingeschnitten scharf gesägt, mit feinspitzigen, ziemlich lang
mucronulirten Zähnen. – Stacheln des Blattstiels rückwärts geneigt, gerade oder nur schwach sichelig gebogen. – Blüthenast mit geringen, dünnen,
rückwärts geneigten Stacheln, zerstreuten Drüsenborsten, gelichteten Stieldrüsen und dichten Zottenhaaren besetzt. – Blätter 3zählig, mit ziemlich
langgestielten, bisweilen etwas gelappten Seitenblättchen. Endblättchen ei- oder fast rundlich eiförmig, gespitzt, am Grunde oft deutlich ausgerandet.
– Oberseits mit anliegenden, rauhlichen Borstenhaaren bedeckt; unterseits meist etwas dünn weichhaarig, grün. – Rispe gewöhnlich schmal und von
geringer Entwickelung, in den Achseln der obern 3zähligen Blätter, mit aufgerichteten, mehrblüthigen Aestchen beginnend, über denselben an der
Basis noch von einem grossen einfachen, gelappten oder spitzeiförmigen Blättchen gestützt, aus mässig langen, meist etwas schief abstehenden, 3-, 2und durch Abortirung 1blüthigen, von mehrentheils vereinfachten, lanzettlinienförmigen Deckblättern gestützten Aestchen zusammengesetzt. – Achse
mit wenigen, rückwärts geneigten Stacheln und dichten, abstehenden Haaren, worunter feine Stieldrüsen in geringer Anzahl versteckt, besetzt. –
Kelch filzig, haarig, unsichtbar punktdrüsig und mitunter einzeln stachelborstig, mit bei den Endblumen lang gespitzten, abgebogenen oder
zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone von mässiger Grösse, mit rundlich eiförmigen, blass rosenrothen Blumenblättern, schwach tingirten,
kurzen Staubfäden und grünlichen, letztere überragenden Griffeln.
An einer einzigen Stelle in der Lauterbach am 8. Juli fast verblühet entdeckt.
NB. – Durch den kantigen, zerstreut kleinstacheligen, filzhaarigen, einzeln bedrüsten Stengel, die 5zähligen, herzeiförmigen, lang feinspitzigen,
ungleich eingeschnitten gezähnten, oben rauh behaarten, unten weich sammthaarigen, beiderseits grünen Blätter, den gering stacheligen, zerstreut
stachelborstigen, licht drüsigen, dicht zottenhaarigen Blüthenast, endlich die mittelmässig entwickelte, wenig stachelige, zottige, spärlich bedrüste
Rispe, den filzig behaarten, kaum punktdrüsigen, mitunter einzeln stachelborstigen, abgebogenen oder zurückgeschlagenen Kelch und die mässig
grosse Blumenkrone, mit rundlich eiförmigen. blassrosenrothen Blumenblättern, kurzen, schwach tingirten Staubfäden und überragenden, grünlichen
Griffeln ausgezeichnete Art.>>
R. decipiens P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 158] – Müller 1859b : 158.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Spectabiles P.J. Müll.
98. R. decipiens, P. J. M.
Primocanne épaisse, anguleuse, à poils étoilés clairsemés, épars et courts, à glandes stipitées
fréquentes, en partie sétacées ou à base épaissie en tubercule, à aiguillons égaux, robustes, droits ou
parfois un peu courbés, longs, à base fortement épaissie et pointe aciculiforme. – Feuilles
complètement 5-foliolées. Foliole terminale ovale, à base parfois élargie de façon deltoïde, entière,
graduellement acuminée en un long apex anticipé. – Face supérieure habituellement complètement
glabre ; face inférieure finement tomenteuse, grise ou blanche. – Dentition petite, faiblement
irrégulière, superficiellement sinuée, à dents à apex nettement distinct et acéré. – Pétiole à
aiguillons robustes, courbés en crochet. – Floricanne à poils étalés assez denses, à glandes stipitées
denses, inégales, mêlées à des micro-aiguillons, à aiguillons longs, à base large, inclinés-rétrorses
obliquement falciformes ou également courbés en crochet. – Feuilles 3-foliolées, les inférieures
parfois 5-foliolées ou à folioles latérales lobées. Foliole terminale ovale, rétrécis en coin obtus vers
la base, parfois également arrondie, et graduellement acuminée. – Face supérieure glabre ; face
inférieure finement grise ou blanche tomenteuse, à nervures saillantes. – Panicule assez étroitement
oblongue, de largeur presque homogène, à développement assez dégagé des feuilles, à rameaux
inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles 3-foliolées supérieures, celles-ci souvent réfractées, et
d'habituellement encore plusieurs feuilles simples, ovales-apiculées) dressés-étalés et multiflores, à
rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de grandes bractées 3-fides et se simplifiant) étalés à angle
droit ou obliquement dressés, de longueur assez homogène, ne décroissant que graduellement,
espacés dans le bas, plus rapprochés dans le haut, jusqu'à 7 fleurs chez les exemplaires les plus
16
luxuriants, plus habituellement 3- et 2-flores. – Axe floral à poils denses étalés lui donnant un aspect
cendré, à glandes stipites fréquentes, à aiguillons longs, aciculiformes, obliques ou légèrement
courbés (ceux des petits rameaux souvent plus fortement courbés). – Calice gris tomenteux,
finement duveteux et finement ponctué de glandes, à sépales réfléchis, appendiculés chez les fleurs
moyennes. – Corolle de petite taille, à pétales rose pâle ovales-oblongs, rétrécis en onglet. Filets des
étamines blancs dépassant les styles verdâtres.
Fleurit début juillet.
Dans les montagnes vosgiennes gréseuses à Wissembourg, Annweiler, etc., en différents endroits,
mais pas très fréquent.
NB. – Espèce très distincte par la primocanne robuste, à poils clairsemés, glanduleuse et à grands
aiguillons, les feuilles 5-foliolées à foliole terminale ovale, à base entière, à apex acuminé nettement
distinct, finement dentée, glabre dessus, finement blanche tomenteuse dessous, la floricanne à poils
étalés, glanduleuse, un peu micro-aiguillonnée, à longs aiguillons falciformes, terminée par une
panicule de largeur presque homogène, densément poilue, glanduleuse et à longs aiguillons
aciculiformes, le calice gris tomenteux, ponctué de glandes, à sépales réfléchis, et la petite corolle à
pétales rose pâle étroitement ovales, les filets des étamines blancs dépassant les styles verdâtres.
La plante entière montre une grande ressemblance avec R. speciosus et argenteus, d'où le nom
qui lui est dédié.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
158-160. T.A.P. : 85-87.
<<98. R. decipiens, P. J. M.
Stengel dickstämmig, kantig, mit robusten, langen, an der Basis stark verbreiterten, nadelspitzen, geraden oder mitunter etwas gebogenen, gleich
grossen Stacheln, häufigen, zum Theil borstlichen oder am Grunde höckerig aufgetriebenen Stieldrüsen und spärlich zerstreuten, kurzen Sternhaaren
besetzt. – Blätter sämmtlich 5zahlig. Endblättchen eiförmig, am Grunde bisweilen deltoidisch verbreitert, ganz, allmählig in eine lang vorgezogene
Spitze zugeschärft. – Oberseits gewöhnlich vollkommen kahl; unterseits dünn greisgrau oder weissfilzig. – Bezah nung klein, gering ungleich, etwas
oberflächlich geschweift gesägt, mit deutlich abstechenden, schärflichen Spitzchen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels stark, hakenförmig
gekrümmt. – Blüthenast mit langen, an der Basis breiten, schief sicheligen oder auch hakig abwärts geneigten Stacheln, gedrängten, ungleichen, mit
Stachelborsten untermischten Stieldrüsen und ziemlich dichten, abstehenden Haaren besetzt. – Blätter 3zählig, die untern bisweilen 5zählig oder mit
gelappten Seitenblättchen. Endblättchen eiförmig, nach dem Grunde stumpf zusammengezogen, bisweilen auch abgerundet und allmählig scharf
zugespitzt. – Oberseits kahl; unterseits dünn greisgrau oder weissfilzig, mit ausgeprägtem Adernetze. – Rispe etwas schmal ablang, fast gleich breit,
von ziemlicher selbstständiger Entwickelung, in den Achseln der obern, oft zurückgeworfenen, 3zähligen, gemeinlich noch von mehreren einfachen,
gespitzt eiförmigen Blättchen befolgten Blätter, mit aufrecht abstehenden, mehrblüthigen Aestchen beginnend, über denselben aus gerade abstehenden
oder schief aufgerichteten, ziemlich gleichlangen, nur allmählig abnehmenden, entferntem untern, mehr genäherten obern, bei üppigern Exemplaren
bis 7-, bei gewöhnlichern meist 3- und 2blüthigen, von grossen 3spaltigen und vereinfachten Deckblättern gestützten Aestchen zusammengesetzt. –
Achse mit langen, nadelförmigen, obliquen oder nur schwach gebogenen Stacheln (die der Aestchen oft stärker gekrümmt), häufigen Stieldrüsen und
dichten, abstehenden Haaren, die ihr ein aschgraues Ansehen verleihen, besetzt. – Kelch graufilzig, dünn flaumig und fein punktirt drüsig, mit
gespitzten, bei den Mittelblumen behängselten, zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone von geringer Grösse, mit ablang eiförmigen, in den
Nagel verschmälerten, blass rosenrothen Blumenblättern, weissen, die Griffel überragenden Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Blühet Anfang Juli.
Im Vogesensandsteingebirge bei Weissenburg, Annweiler etc. an verschiedenen Stellen, doch nicht sehr häufig.
NB. – Durch den robusten, grossstacheligen, drüsigen, spärlich behaarten Stengel, die 5zähligen, eiförmigen, am Grunde ganzen, scharf
zugespitzten, fein gezähnten, oben kahlen, unten dünn weissfilzigen Blätter, den lang sichelstacheligen, drüsigen, etwas stachelborstigen, abstehend
behaarten Blüthenast, endlich die fast gleich breite, längliche, nadelstachelige, drüsige, dichthaarige Rispe, den graufilzigen, punktdrüsigen,
zurückgeschlagenen Kelch und die gering grosse Blumenkrone mit schmal eiförmigen, blass rosenrothen Blumenblättern und weissen, die grünlichen
Griffel überragenden Staubfäden sehr ausgezeichnete Art.
Die ganze Pflanze zeigt bei oberflächlichem Hinschauen grosse Aehnlichkeit mit R. speciosus und argentatus, daher der ihr zugedachte
Namen.>>
R. decipiens P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 158] – Müller 1859b : 289.
N.D.T. : il s'agit d'une partie du protologue située en annexe du document, intitulée Ajouts et
corrections (« Zusätze und Berichtigungen. »).
Nr. 98. R. decipiens, P. J. M. – C'est mon R. speciosus ß. glandulosus dans Flora (Remarque
n°3). A l'état défleuri, la ressemblance frappante des primocannes et du feuillage m'avait induit en
erreur.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
17
289. T.A.P. : 216.
<<Nr. 98. R. decipiens, P. J. M. – Ist mein R. speciosus ß. glandulosus der Flora (Bemerkungen Nr. 3). Die auffallende Aehnlichkeit des Stengels
und der Belaubung hatte mich im verblüheten Zustande betrogen.>>
R. decipiens P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 158] – Müller 1858 : 184.*
N.D.T. : il s'agit du protologue de R. speciosus P.J. Müll. var. glandulosus P.J. Müll., taxon cité
en synonymie dans le protologue de R. decipiens P.J. Müll.
3. R. speciosus Nob. A la station balnéaire de Gleissweiler dans le Hainsbach, aux environs de
Landau, j'ai découvert une forme très particulière, à glandes stipitées rouges abondantes. Je l'appelle
R. speciosus var. β. glandulosus.
Texte original :
Müller, P.J. 1858. – Beschreibung der in der Umgebung von Weissenburg am Rhein wildwachsenden Arten der Gattung Rubus, nach
Beobachtungen gemacht in der Jahren 1856 und 1857. Flora, 41: 184.
<<3. R. speciosus Nob. In der Hainsbach bei der Badeanstalt Gleissweiler, in der Gegend von Landau, habe ich davon eine sehr merkwürdige
Form, mit reichlichen, rothen, gestielten Drüsen entdeckt. Ich nenne sie R. speciosus var. β. glandulosus.>>
R. disjectus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 132] – Müller
1859b : 132.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Spectabiles P.J. Müll.
68. R. disjectus, P. J. M. et L. V. L.
Primocanne anguleuse, densément poilue, à glandes fréquentes mais extrêmement courtes et en
conséquence difficiles discernables, à aiguillons nombreux, robustes, mais assez courts, droits ou
légèrement inclinés-rétrorses. – Feuilles médianes 5-foliolées, les inférieures et supérieures 3foliolées. Foliole terminale ovale, à base échancrée et à apex acuminé nettement distinct. – Face
supérieure finement poilue ; face inférieure délicatement poilue-duveteuse ou tomenteuse, gris
verdâtre. – Dentition fine, faible et inégale, les dents à apex nettement distinct. – Pétiole à aiguillons
courbés en crochet. – Floricanne densément poilue, à glandes extrêmement courtes, à peine visibles
et à aiguillons fortement courbés en crochet. – Feuilles 3-foliolées. Foliole terminale obovale,
rétrécie vers la base, à extrémité brusquement et finement apiculée. – Face supérieure assez
densément poilue ; face inférieure finement poilue-duveteuse, vert mat, ou un peu grisâtre
tomenteuse chez les feuilles supérieures. – Panicule allongée-pyramidale, à rameaux inférieurs
(situés à l'aisselle des feuilles supérieures, dont l'une ou l'autre souvent simple et ovale-apiculée)
étalés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de longues bractées 3-fides) étalés à
angle droit ou souvent réfractés, espacés entre eux et régulièrement, généralement 3-flores. – Axe
floral à poils étalés denses, à glandes très courtes, presque sessiles, difficilement discernables sans
l'aide d'une loupe, et à aiguillons épars, falciformes. – Calice gris tomenteux, ponctué de glandes, à
sépales courtement apiculés, réfléchis. – Corolle grande, à pétales rapidement pleinement colorés de
rose, ovales, froissés. Filets des étamines et styles roses.
Commence à fleurir autour du 1er juillet.
Sur sol argilo-marneux au Buisson de Waligny (Aisne) ; à Cuvergnon (Oise), où il est assez
commun.
NB. – Les glandes stipitées inhabituellement courtes et à peine visibles, les aiguillons nettement
courbés en crochet de la floricanne, la pubescence partout dense et étalée, et l'absence totale de
micro-aiguillons, suffisent à caractériser cette espèce.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
132-133. T.A.P. : 59-60.
18
<<68. R. disjectus, P. J. M. et L. V. L.
Stengel kantig, mit zahlreichen, robusten, obwohl etwas kurzen, geraden oder schwach rückwärts geneigten Stacheln, häufigen aber äusserst
niedrigen und deshalb schwer unterscheidbaren Drüsen und dichten Haaren besetzt. – Blätter, die mittlern 5zählig, die obern und untern 3zählig.
Endblättchen eiförmig, am Grunde ausgerandet und am Ende scharf zugespitzt. – Oberseits fein haarig; unterseits zart flaumig behaart oder filzig,
grünlich grau. – Bezahnung fein, gering ungleich gesägt, mit scharfen Spitzchen. – Stacheln des Blattstiels hakenförmig gebogen. – Blüthenast dicht
behaart, mit äusserst kurzgestielten, kaum sichtbaren Drüsen und stark hakenförmig gekrümmten Stacheln. – Blätter 3zählig. Endblättchen verkehrt
eiförmig, nach dem Grunde zusammengezogen und plötzlich fein bespitzt. – Oberseits ziemlich gedrängt haarig; unterseits dünn flaumig behaart,
mattgrün, die obern etwas graufilzig. – Rispe verlängert pyramidenförmig, mit ausgebreiteten, mehrblüthigen Aestchen in den Achseln der obern
Blätter, wovon eins und das andere oft einfach gespitzt eiförmig, beginnend und dann, ausserhalb denselben, aus meist 3blüthigen, gerade
abstehenden oder oft zurückgeworfenen, regelmässig distanzirten Aestchen, mit langen, 3spaltigen Bracteen, zusammengesetzt. – Achse dicht
abstehend behaart, mit sehr kurzen, beinahe sitzenden, ohne Beihülfe einer Lupe schwer unterscheidbaren Drüsen und mit zerstreuten, sicheligen
Stacheln besetzt. – Kelch aschgraufilzig behaart, punktirt drüsig, mit kurzbespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone gross, mit
eiförmigen, schön satt rosenroth gefärbten, runzeligen Blumenblättern, rosenrothen Staubfäden und Griffeln.
Fängt gegen den 1. Juli an zu blühen.
Auf thonigem Mergelboden im Buisson de Waligny (Aisne); bei Cuvergnon (Oise), woselbst er ziemlich gemein.
NB. – Durch die aussergewöhnliche Kürze der kaum sichtbaren Stieldrüsen, die entschieden hakenförmig gekrümmten Stacheln des
Blüthenastes, die überall dichte, abstehende Behaarung und den gänzlichen Mangel an Stachelborsten genügsam characterisirte Art.>>
R. erythracanthus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 250] –
Müller 1859b : 250.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Triviales P.J. Müll.
191. R. erythracanthus, P. J. M. et L. V. L.
Primocanne obtusément anguleuse ou arrondie, avec une pubescence fine, rase, ressemblant à un
tomentum, à glandes stipitées courtes et éparses, à micro-aiguillons plus ou moins réduits, souvent
tuberculiformes, mêlés ici et là d'autres plus fins et glandulifères, à aiguillons inégaux nombreux,
robustes, longs, à pointe fine et à base large, étalés à angle droit. – Feuilles la plupart 5-foliolées.
Foliole terminale largement ovale-arrondie, à apex nettement distinct, à base fortement cordée. –
Face supérieure couverte d'une pubescence fine ; face inférieure mollement tomenteuse, gris
blanchâtre. – Dentition petite, assez régulière, à dents finement apiculées. – Pétiole à aiguillons
falciformes-fortement étalés ou presque droits. – Floricanne à pubescence duveteuse faible et
courte, à seulement quelques glandes stipitées proprement dites, à soies glanduleuses aciculiformes
et petits micro-aiguillons mêlés aux aiguillons inégaux nombreux, teintés de rouge, étalés à angle
droit, à pointe fine aciculiforme. – Feuilles 3-foliolées. Foliole terminale ovale, finement apiculée, à
base échancrée. – Face supérieure couverte d'une pubescence fine ; face inférieure délicatement gris
blanchâtre tomenteuse. – Panicule à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles supérieures,
dont la dernière habituellement simple et 3-lobée) dressés-étalés, distants et pauciflores, à rameaux
supérieurs (situés à l'aisselle de parfois une ou autre petite feuille lancéolée, puis la plupart
cependant à l'aisselle de bractées proprement dites, 3-fides) obliquement étalés, 3-, 2- et 1-flores,
condensés en sommet ombelliforme aplati. – Axe floral à glandes stipitées nombreuses, inégales, en
partie sétacées, sur fond comme tomenteux, à aiguillons droits aciculiformes. – Calice finement gris
blanchâtre tomenteux, à glandes rouges, à sépales finement apiculés, généralement réfléchis. –
Corolle grande, à pétales roses arrondis, souvent élargis dans le bas, courtement onguiculés, un peu
émarginés, froissés. Filets des étamines rose pâle et styles blanc verdâtre.
Fleurit en juillet.
Sur sol caillouteux et calcaire en Forêt de Bargny et dans une haie à Boursonne. Se rencontre
également dans le Bois de la Genevraie à Autheil-en-Valois, canton de Betz (Oise). Assez rare.
NB. – Distinct par ses longs aiguillons rouges mêlés aux micro-aiguillons plus courts et aux
glandes stipitées éparses sur un fond finement duveteux, ses folioles terminales fortement cordées, à
petite dentition, à face supérieure finement pubescente, face inférieure délicatement grise
tomenteuse, et ses grandes fleurs à pétales roses arrondis à base élargie et à filets des étamines
rosés.
Texte original :
19
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
250-251. T.A.P. : 177-178.
<<191. R. erythracanthus, P. J. M. et L. V. L.
Stengel stumpfkantig oder rundlich, mit zahlreichen, starken, langen, feinzugespitzten, an der Basis verbreiterten, senkrecht aufsitzenden,
ungleichen Stacheln, mehr oder weniger verringerten, oft höckerartigen Dörnchen, worunter ein und die andere dünnere, drüsentragende
Stachelborste, zerstreuten, kurzgestielten Drüsen und einer feinen, tomentartig angeschmiegten Pubescenz besetzt. – Blätter die Mehrzahl 5zählig.
Endblättchen breit eiförmig rundlich, scharf gespitzt, am Grunde stark herzförmig ausgerandet. – Oberseits mit einer feinen Pubescenz bedeckt;
unterseits weichfilzig, weissgrau. – Bezahnung klein, ziemlich gleichgesägt, mit feinen Spitzchen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels stark
abstehend sichelig oder beinahe gerade. – Blüthenast mit zahlreichen, rothgefärbten, gerade abstehenden, fein nadelspitzen, ungleichen Stacheln,
untermischten kleinern Stachelchen, stachelartigen Drüsenborsten, nur wenigen eigentlichen Stieldrüsen und einer geringen, kurzen Flaumbehaarung
besetzt. – Blätter 3zählig. Endblättchen eiförmig, fein gespitzt, am Grunde ausgerandet. – Oberseits mit einer feinen Pubescenz bedeckt; unterseits
zart weissgrau filzig. – Rispe in den Achseln der obern Blätter, wovon das letzte gewöhnlich einfach 3lappig, mit aufrecht abstehenden,
wenigblüthigen, entferntem Aestchen beginnend, über denselben aus schief abstehenden, 3-, 2- und 1blüthigen, am Grunde bisweilen von einein und
dem andern lanzettlichen Stützblättchen, mehrentheils aber von eigentlichen 3spaltigen Deckblättern begleiteten und in einen trugdoldähnlich
abgeflachten Wipfel zusammengedrängten Aestchen bestehend. – Achse mit geraden, nadeligen Stacheln und zahlreichen, ungleichen, zum Theil
borstlichen Stieldrüsen auf tomentartigem Grunde besetzt. – Kelch dünn weissgrau filzig, rothdrüsig, mit feingespitzten, meist zurückgeschlagenen
Abschnitten. – Blumenkrone gross, mit rundlichen, oft unten verbreiterten, kurz nageligen, etwas ausgerandeten, runzeligen, rosenrothen
Blumenblättern, blass röthlichen Staubfäden und grünlich weissen Griffeln.
Blühet im Juli.
Auf Kiesel- und Kalkboden im Walde von Bargny und in einer Hecke bei Boursonne. Findet sich überdiess noch in dem Bois de la Genevraie bei
Autheuil-en-Valois, Canton Betz (Oise). Ziemlich selten.
NB. – Durch seine langen, rothgefärbten Stacheln, mit geringem Stachelchen und zerstreuten Drüsen auf dünn flaumigem Grunde untermischt,
seine stark herzförmigen, klein gezähnten, oberseits fein pubescirenden, unterseits zart graufilzigen Blätter und seine grossen Blumen mit am Grunde
verbreiterten, rundlichen, rosenrothen Blumenblättern und röthlichen Staubfäden ausgezeichnet.>>
R. exsolutus Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 241] –
Müller 1859b : 241.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Glandulosi (Wimm. et Grab.) P.J. Müll.
183. R. exsolutus, L. V. L. et P. J. M.
Primocanne obtusément anguleuse, à poils étoilés clairsemés, à glandes stipitées assez
nombreuses, fines, parfois durcies en soies, à aiguillons inégaux assez épars, de petite taille, rétrécis
aussitôt au dessus de la base, droits, inclinés-rétrorses. – Feuilles la plupart 3-foliolées, mais
certaines également 4- et 5-foliolées. Foliole terminale ovale-arrondie à obovale, à apex nettement
distinct, à base habituellement plus ou moins échancrée. – Face supérieure constellée de poils rudes
appliqués ; face inférieure délicatement poilue-duveteuse, vert mat. – Dentition assez irrégulière,
petite, anguleuse, à dents nettement et finement apiculées. – Pétiole à aiguillons obliquement étalés
ou falciformes. – Floricanne faiblement poilue, à glandes stipitées courtes peu nombreuses dans le
bas, fréquentes dans le haut, à aiguillons inégaux épars, droits, inclinés-rétrorses, rarement courbés.
– Feuilles 3-foliolées. Foliole terminale ovale, finement apiculée, à base rétrécie. – Face supérieure
couverte de poils rudes ; face inférieure délicatement poilue-duveteuse, vert mat. – Panicule
moyennement développée, assez lâche, tronquée à l'apex, à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle
des feuilles 3-foliolées supérieures, et d'habituellement une ou autre simple, lobée ou ovaleapiculée) dressés-étalés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de bractées 3-fides
ou simples) étalés à angle droit ou un peu ascendants, multi-, 3- et 2-flores. – Axe floral à poils
étalés ou avec un tomenteux apprimé, à glandes stipitées courtes, non immédiatement perceptibles,
à aiguillons peu nombreux, minces, inclinés-rétrorses. – Calice gris tomenteux, poilu, à glandes à
peine discernables, à sépales réfléchis, à apex fin variablement allongé. – Corolle de petite taille, à
pétales roses ovales-lancéolés, un peu émarginés. Filets des étamines blancs et styles blanchâtres à
base rougeâtre.
Fleurit en juillet.
Çà et là en Forêt de Retz sur sol argilo-calcaire. Rare.
NB. – Espèce distincte par la primocanne obtusément anguleuse, à pubescence claire de poils
étoilés, à glandes courtes, à aiguillons faibles et épars, les feuilles 3-foliolées, parfois également 4et 5-foliolées, à foliole terminale ovale-arrondie, nettement apiculées, à base généralement
échancrée, à dents petites assez régulières, poilue-rugueuse dessus, poilue-duveteuse et vert mat
20
dessous, la floricanne finement poilue, faiblement glanduleuse, à aiguillons éparses inclinéesrétrorses, terminée par une panicule moyennement développée, un peu lâche, poilue à tomenteuse,
très courtement glanduleuse et peu aiguillonnée, le calice gris tomenteux, poilu, à glandes à peine
discernables, à sépales réfléchis à pointe fine de longueur irrégulière, et la petite corolle à pétales
roses ovales-lancéolés, à filets des étamines blanches et les styles blanchâtres à base rougeâtre.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
241-242. T.A.P. : 168-169.
<<183. R. exsolutus, L. V. L. et P. J. M.
Stengel stumpfkantig, mit etwas zerstreuten, gering grossen, gleich über der Basis beengten, geraden, rückwärts geneigten, ungleichen Stacheln,
ziemlich zahlreichen, feinen, mitunter borstlich verhärteten Stieldrüsen und gelichteten Sternhaaren besetzt. – Blätter die meisten 3-, aber einige auch
4- und 5zählig. Endblättchen eiförmig rundlich, ins Verkehrteiförmige, scharf gespitzt, am Grunde gewöhnlich mehr oder weniger ausgerandet. –
Oberseits mit angedrückten, rauhlichen Haaren übersäet; unterseits zart flaumhaarig, mattgrün. – Bezahnung mässig ungleich, klein, eckig gesägt, mit
deutlichen, feinen Spitzchen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels schief abgerichtet oder sichelig gebogen. – Blüthenast mit zerstreuten, geraden,
rückwärts geneigten, seltner gekrümmten, ungleichen Stacheln, wenig zahlreichen, oberwärts häufigem, niedrigen Stieldrüsen und einer geringen
Behaarung besetzt. – Blätter 3zählig. Endblättchen eiförmig, fein gespitzt, am Grunde zusammengezogen. – Oberseits mit rauhlichen Haaren bedeckt;
unterseits zart flaumhaarig, mattgrün. – Rispe von mässiger Entwickelung, etwas locker, am Ende gestutzt, in den Achseln der obern 3zähligen,
gewöhnlich von einem und dem andern einfachen, gelappten oder spitz eiförmigen Blättchen befolgten Blätter mit aufrecht abstehenden,
mehrblüthigen Aestchen beginnend, über denselben aus gerade abstehenden oder etwas aufstrebenden, mehr-, 3- und 2blüthigen, von 3spaltigen oder
einfachen Deckblättern gestützten Aestchen zusammengesetzt. – Achse mit wenigen, dunnen, rückwärts geneigten Stacheln, niedrigen, nicht gleich
bemerkbaren Stieldrüsen und abstehenden oder filzig angeschmiegten Haaren besetzt. – Kelch graufilzig, behaart, kaum unterscheidbar drüsig, mit
unterschiedlich lang-, feingespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone von geringer Grösse, mit eilanzettförmigen, etwas
ausgezwickten, rosenrothen Blumenblättern, weissen Staubfäden und weisslichen, am Grunde gerötheten Griffeln.
Blühet im Juli.
Hin und wieder in dem Walde von Retz auf thonigem Kalkboden. Selten.
NB. – Durch den stumpfkantigen, zerstreut gering stacheligen, kurz drüsigen, licht sternhaarigen Stengel, die 3-, mitunter auch 4- und 5zähligen,
rundlich eiförmigen, scharf gespitzten, am Grunde meist ausgebildeten, ziemlich gleich kleingezähnten, oben rauh behaarten, unten flaumhaarigen,
mattgrünen Blätter, den zerstreut rückwärts geneigt stacheligen, gering drüsigen, dünn haarigen Blüthenast, endlich die mässig entwickelte, etwas
lockerästige, wenig bestachelte, überfilzt haarige, sehr niedrig bedrüste Rispe, den grautomentigen, behaarten, kaum unterscheidbar drüsigen, fein,
ungleich lang gespitzten, zurückgeschlagenen Kelch und die gering grosse Blumenkrone, mit lanzetteiförmigen, rosenrothen Blumenblättern, weissen
Staubfäden und weisslichen, am Grunde gerötheten Griffeln ausgezeichnete Art.>>
R. fissipetalus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 153] – Müller 1858 : 153.
N.D.T. : systématique selon Müller 1858 :
R. 'Abtheilung' Spectabiles P.J. Müll.
27. R. fissipetalus Nob.
Primocanne arquée, anguleuse, glabre, à aiguillons très nombreux, les gros allongés, inclinésrétrorses et à base assez large, et les petits coniques mêlés aux soies glanduleuses et donnant à la
tige un aspect très tuberculé. – Feuilles de petite taille, 3-foliolées et pédalées à 5 folioles. Foliole
terminale ovale-elliptique, brusquement et nettement apiculée, à petites dents inégales, à poils épars
courts et rudes dessus, à face inférieure vert grisâtre ou finement blanche tomenteuse chez les
feuilles supérieures. – Floricanne strictement dressée, anguleuse, à pubescence de poils étoilés assez
claire, à glandes éparses, inégales, en partie sétacées, à aiguillons fortement courbés en crochet.
Feuilles 3-foliolées, à foliole terminale assez largement ovale-arrondie, courtement apiculée, à base
entière, presque mollement poilue dessus, à face inférieure verdâtre chez les feuilles inférieures,
finement tomenteuse grisâtre chez les feuilles supérieures. – Panicule à rameaux inférieurs (situés à
l'aisselle d'une ou deux feuilles 3-foliolées et d'une feuille simple 3-lobée) assez distants et
multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de bractées en partie encore foliacées) peu
nombreux, obliquement étalés, rapprochés en un sommet ombelliforme. – Axe floral courtement
poilu, très finement glanduleux, aiguillonné. – Calice finement glanduleux et un peu aciculé sur un
fond blanchâtre, à sépales réfléchis courtement apiculés. – Corolle considérablement développée, à
pétales rose clair acuminés et assez profondément incisés. Filets des étamines blancs et styles
jaunâtres à base à peine rosée.
Isolé dans le Heiligenbach et le Buchbach.
Texte original :
21
Müller, P.J. 1858. – Beschreibung der in der Umgebung von Weissenburg am Rhein wildwachsenden Arten der Gattung Rubus, nach
Beobachtungen gemacht in der Jahren 1856 und 1857. Flora, 41: 153.
<<27. R. fissipetalus No b.
Schössling bogenförmig, kantig, mit sehr zahlreichen, grösseren, langen, an der Basis ziemlich breiten, rückwärts geneigten Stacheln, und
kleineren, kegeligen, welche letztere sich mit den Drüsenborsten vermengen und dem Stengel ein sehr höckeriges Ansehen geben, besetzt, unbehaart.
– Blätter von geringer Grösse, 3- und fussförmig 5-zählig, eiförmig-elliptisch, plötzlich scharf gespitzt und etwas ungleich fein gezähnt, oben von
zerstreuten, kurzen Haaren rauh, unten graulich grün oder höher am Stengel hinauf dünn weissfilzig. – Blüthenast steif aufrecht, eckig, mit stark
hakenförmig gekrümmten Stacheln, zerstreuten, ungleichen, zum Theil borstigen Drüsen und einer sternförmigen, ziemlich lichten Behaarung besetzt.
Blätter gedreit, etwas breit eiförmig-rundlich, kurz gespitzt, am Grunde ganz, oben fast weichhaarig, unterseits die unteren grünlich, die oberen
graulich dünnfilzig. – Rispe mit, in den Achseln eines oder zwei 3theiliger Blätter und eines einfachen, dreilappigen, ziemlich entferntstehenden,
mehrblütigen Aestchen, beginnend {corr. « Rispe in den Achseln eines oder zwei 3-theiliger Blätter und mit einem einfachen, dreilappigen, ziemlich
entfernt stehenden, mehrblüthigen Aestchen, beginnend » in « Rispe mit, in den Achseln eines oder zwei 3theiliger Blätter und eines einfachen,
dreilappigen, ziemlich entfernt stehenden, mehrblütigen Aestchen, beginnend », Flora 41, 301, et Jahresber. Pollichia 16/17, 296} und ausserhalb
denselben aus, theilweis noch von blattartigen Bracteen gestützten, wenigen, schief abstehenden, kurz in einen trugdoldenähnlichen Wipfel
zusammengedrängten Aestchen bestehend. – Achse kurz behaart, sehr fein drüsig, mit Spitzen. – Kelch feindrüsig und etwas stachelborstig auf
weisslichen Grunde, mit kurz bespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone ansehnlich, mit lichtrosenrothen, zugespitzten und
ziemlich tief eingeschnittenen Blumenblättern, weissen Staubfäden und gelblichen, an der Basis kaum schwach gerötheten Griffeln.
In der Heiligenbach und in der Buchbach einzeln.>>
R. fissipetalus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 153] – Müller 1859b : 145.*
N.D.T. :
1. Compléments d'informations publiées un an après le protologue.
2. Systématique selon Müller 1859b : R. 'Abtheilung' Spectabiles P.J. Müll.
82. R. fissipetalus, P. J. M. (in Flora 1858. p. 153.)
Dans les montagnes vosgiennes gréseuses, par ex. dans le Heiligenbach, le Buchbach, etc.,
également épars dans la plaine non loin de Bienwaldmühle à Wissembourg.
Commence à fleurir fin juin. – Les premières fleurs terminales observées le 21 juin, et des
spécimens récolté un peu plus tard le 25 juin, et le 6 juillet au même endroit encore en fleurs.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
145. T.A.P. : 72.
<<82. R. fissipetalus, P. J. M. (in Flora 1858. p. 153.)
In dem Vogesensandsteingebirge, z. B. in der Heiligenbach, Buchbach etc., auch in der Ebene ohnweit der Bienwaldmühle bei Weissenburg,
zerstreut.
Fängt Ende Juni an zu blühen. – Am 21. Juni die ersten Endblumen beobachtet, am 25. in wenigen vorgerückten Exemplaren und vollgehends am
6. Juli an derselben Stelle noch blühend gesammelt.>>
R. flavescens P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. 1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 195] –
Müller 1859b : 195.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Glandulosi (Wimm. et Grab.) P.J. Müll.
131. R. flavescens, P. J. M. et L. V. L.
Primocanne obtusément anguleuse ou arrondie, à poils étoilés assez denses, courts, à aiguillons
inégaux nombreux, moyennement grands, rétrécis au dessus d'une base faible, inclinés-rétrorses ou
courbés. – Feuilles 5-foliolées. Foliole terminale ovale, acuminée, à base cordée. – Face supérieure
un peu poilue-rugueuse ; face inférieure faiblement poilue sur les nervures, vert à reflet mouillé. –
Dentition petite, à peine inégale, un peu sinuée, à dents courtes, finement mucronées. – Pétiole à
aiguillons falciformes ou courbés en crochet. – Floricanne à poils très denses, étalés, où sont
cachées quelques glandes isolées, à aiguillons nombreux, minces, inclinés-rétrorses ou courbés. –
Feuilles 3-foliolées ou les médianes parfois 4- ou 5-foliolées. Foliole terminale ovale-oblongue,
apiculée, à base rétrécie. – Face supérieure poilue-rugueuse ; face inférieure assez finement poilue,
jaunâtre ou vert à reflet mouillé. – Panicule assez étroite, oblongue et lâche, à rameaux inférieurs
ascendants et multiflores, et à pédicelles axillaires, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de
bractées 3-partites) étalés à angle droit (ainsi que leurs ramifications), d'abord assez distants,
22
minces, 4-, 3- et 2-flores. – Axe floral à poils étalés denses, à glandes stipitées chétives et peu
nombreuses mêlées aux poils, à aiguillons denses, aléniformes, inclinés-rétrorses. – Calice poilutomenteux, très finement glanduleux et un peu aciculé, à sépales réfléchis, finement apiculés ou
appendiculés chez la fleur moyenne. – Corolle de taille moyenne, à pétales blanc rosé ovales,
souvent un peu émarginés. Filets des étamines blancs et styles verdâtres à base colorée.
Fleurit en juillet.
Sur sol sablo-argileux en Forêt de Retz, au village de Coyolles et à proximité de l'ancienne
Chartreuse de Bourgfontaine. Rare.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
195-196. T.A.P. : 122-123.
<<131. R. flavescens, P. J. M. et L. V. L.
Stengel stumpf eckig oder rundlich, mit zahlreichen, mässig grossen, über der geringen Basis beengten, rückwärts geneigten oder gebogenen,
ungleichen Stacheln und einer ziemlich dichten, kurzen, sternförmigen Behaarung besetzt. – Blätter 5zählig. Endblättchen eiförmig, zugespitzt, am
Grunde herzförmig ausgerandet. – Oberseits etwas rauhhaarig; unterseits gering auf den Adern behaart, nassgrün. – Bezahnung klein, kaum ungleich
gesägt, mit niedrigen, etwas geschweiften, fein mucronulirten Zähnen. – Stacheln des Blattstiels sichelig oder hakenförmig. – Blüthenast mit
zahlreichen, dünnen, rückwärts geneigten oder gebogenen Stacheln und sehr dichten, abstehenden Haaren, worunter einzelne Drüsen versteckt,
besetzt. – Blätter 3- oder bisweilen die mittlem 4- oder 5zählig. Endblättchen ablang eiförmig, gespitzt, am Grunde verschmälert. – Oberseits rauhlich
behaart; unterseits ziemlich dünnhaarig, gelblich oder nassgrün. – Rispe ziemlich schmal ablang und locker aus aufstrebenden, mehrblüthigen untern,
achselständigen Blüthenästchen und ausgesperrten, zuerst etwas distanzirten, schlanken, 4-, 3- und 2blüthigen obern Aestchen, von 3theiligen
Bracteen gestützt, zusammengesetzt. – Achse mit gedrängten, pfriemlichen, rückwärts geneigten Stacheln und dichten, abstehenden Haaren, mit
wenigen unterlaufenden Stieldrüsen. – Kelch filzig behaart, sehr kleindrüsig und etwas stachelborstig, mit bei den Mittelblumen feingespitzten oder
anhängseligen, zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone mässig gross, mit eiförmigen, oft etwas ausgerandeten, röthlich weissen
Blumenblättern, weissen Staubfäden und grünlichen, am Grunde gefärbten Griffeln.
Blühet im Juli.
Auf thonigem Sandboden in dem Walde von Retz, bei dem Dorfe Coyolles und in der Nähe des ehemaligen Klosters von Bourgfontaine.
Selten.>>
R. fruticetorum P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 279] –
Müller 1859b : 279.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Triviales P.J. Müll.
225. R. fruticetorum, P. J. M. et L. V. L.
Primocanne obtusément anguleuse, à poils étoilés clairsemés, à glandes stipitées fréquentes, à
aiguillons inégaux très nombreux, minces, aléniformes, à base faiblement élargie, droits ou
légèrement inclinés-rétrorses. – Feuilles généralement 5-foliolées. Foliole terminale ovale, apiculée,
à base échancrée. – Face supérieure finement poilue ; face inférieure mollement veloutée, vert
grisâtre. – Dentition inégale, un peu incisée-dentée, à dents finement acuminées-acérées, à apex
parfois courbé vers le bas. – Pétiole à aiguillons obliquement étalés ou à peine falciformes. –
Floricanne à pubescence courte, en partie apprimée, à glandes stipitées fréquentes, à microaiguillons isolés, à aiguillons épars, obliquement étalés ou légèrement courbés. – Feuilles 3foliolées. Foliole terminale ovale-rhombique, apiculée, à base rétrécie. – Face supérieure couverte
d'une pubescence fine ; face inférieure mollement tomenteuse-veloutée, gris verdâtre ou grise chez
les feuilles supérieures. – Panicule à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles 3-foliolées
supérieures) étalés-dressés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de généralement
une feuille simple lobée, puis de bractées en partie foliacées, en partie plus habituelles) peu
nombreux, 3-, 2- et 1-flores, densément rapprochés et formant un sommet ombelliforme aplati. –
Axe floral avec un tomentum courtement duveteux, à glandes stipitées fréquentes et inégales, à
aiguillons fins aléniformes. – Calice à petites glandes rouges sur fond finement gris tomenteux, à
sépales à appendice filiforme long, appliqués sur le fruit. – Corolle grande, à pétales blancs ou
légèrement rosés, ovales-arrondis, à base élargie, un peu échancrés, froissés. Filets des étamines
blancs et styles verdâtres.
Commence à fleurir autour du 10 juin.
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Sur toutes sortes de sols. Assez commun dans les forêts du canton de Betz (Oise) ; se rencontre
également çà et là en Forêt de Retz (Aisne).
NB. – Les aiguillons inégaux fréquents et minces, les glandes stipitées nombreuses et les poils
très clairsemés, la face supérieure des feuilles finement poilue, la face inférieure vert grisâtre
veloutée, et enfin les sépales à appendice filiforme et les grandes fleurs blanches ou à peine rosées,
sont spécifiques.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
279-280. T.A.P. : 206-207.
<<225. R. fruticetorum, P. J. M. et L. V. L.
Stengel stumpfkantig, mit sehr zahlreichen, dünnen, pfriemlichen, an der Basis gering verbreiterten, geraden oder schwach rückwärts geneigten,
ungleichen Stacheln, häufigen Stieldrüsen und spärlichen Sternhaaren besetzt. – Blätter meist 5zählig. Endblättchen eiförmig, gespitzt, am Grunde
ausgerandet. – Oberseits fein behaart; unterseits weich sammtig, graulich grün. – Bezahnung ungleich, etwas zackig gesägt, mit fein zugeschärften,
bisweilen rückseits wendigen Spitzchen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels schief abstehend oder kaum sichelig. – Blüthenast mit zerstreuten, schief
abstehenden oder leicht gebogenen Stacheln, einzelnen Stachelborsten, häufigen Stieldrüsen und einer kurzen, zum Theil angedrückten Pubescenz. –
Blätter 3zählig. Endblättchen eirautenförmig, gespitzt, am Grunde zusammengezogen. – Oberseits mit einer feinen Pubescenz bedeckt; unterseits
weich sammtfilzig, grünlich- oder die obersten greisgrau. – Rispe in den Achseln der obern 3zähligen Blätter mit aufrecht abstehenden, mehrblüthigen
Aestchen beginnend, über denselben, meist noch an der Basis von einem einfachen gelappten Blättchen gestützt, aus wenig zahlreichen, gedrängten,
eine flachgipfelige, trugdoldähnliche Bekrönung bildenden, 3-, 2blüthigen und einfachen, theils von blattartigen, theils von gewöhnlichen
Deckblättern gestützten Aestchen zusammengesetzt. – Achse mit einein kurzflaumigen Tomente, häufigen, ungleichen Stieldrüsen und feinen,
pfriemlichen Stacheln besetzt. – Kelch auf dünn graufilzigem Grunde klein rothdrüsig, mit langfädlich behängselten, der Frucht angedrückten
Abschnitten. – Blumenkrone gross, mit eiförmig rundlichen, am Grunde verbreiterten, etwas ausgerandeten, runzeligen, weissen oder schwach
gerötheten Blumenblättern, weissen Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Fängt gegen den 10. Juni an zu blühen.
Auf allen Bodensorten. Ziemlich gemein in den Wäldern des Cantons Betz (Oise); findet sich auch hin und wieder in dem Walde von Retz
(Aisne).
NB. – Die häufigen, dünnen, ungleichen Stacheln, zahlreichen Stieldrüsen und sehr spärlichen Haare, die oberseits fein behaarten, unten graulich
grün sammtigen Blätter, endlich die fädlich behängselten Kelchabschnitte und die grossen, weissen oder kaum schwach gerötheten Blumen sind
bezeichnend.>>
R. harpago P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 100] – Müller 1859b : 100.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Discolores P.J. Müll.
34. R. harpago, P. J. M.
Primocanne anguleuse à pubescence duveteuse courte, à petits micro-aiguillons rares, isolés,
généralement glandulifères, à aiguillons nombreux, longs, robustes, à base élargie, droits ou un peu
inclinés-rétrorses. – Feuilles 5-foliolées, à consistance de cuir. Foliole terminale étroite, oblonguerhombique, à apex acuminé nettement distinct, à base rétrécie en coin. – Face supérieure parsemée
de poils courts et fins, en apparence glabre ; face inférieure densément veloutée-tomenteuse, blanc
grisâtre. – Dentition fine, à petites dents irrégulières, à apex acuminé-acéré. – Pétiole à aiguillons
courbés en crochet. – Floricanne courtement et faiblement pubescente où se cachent parfois
quelques glandes, à grands aiguillons à base fortement épaissie, nettement courbés en crochet,
parfois également certains plus obliques et falciformes. – Feuilles 3-foliolées, à folioles latérales
souvent en partie un peu lobées. Foliole terminale étroitement oblongue-rhombique, acuminée, à
base rétrécie en coin. – Face supérieure parsemée de poils fins ; face inférieure mollement veloutéetomenteuse, gris blanchâtre. – Panicule de longueur moyenne, assez large, tronquée dans le haut, à
ramifications assez rigides et enchevêtrés, à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles 3foliolées supérieures) dressés-étalés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle
généralement plusieurs petites feuilles simples, puis de bractées 3-fides allongées) plus ou moins
étalés à angle droit, généralement 5- et 3-flores. – Axe floral finement duveteux-poilu et à aiguillons
robustes, courbés en crochet dès la base. – Calice finement duveteux-tomenteux, à sépales apiculés
réfléchis. – Corolle de taille moyenne, à pétales blancs ovales-rhombiques, émarginés, étroitement
onguiculés. Filets des étamines blancs, rosissant après la floraison, et styles verdâtres.
En un seul endroit sur le Remigiusberg à Kusel.
NB. – Espèce très distincte par la grande primocanne robuste, à pubescence duveteuse courte et
24
non complètement dépourvue de soies glanduleuses, les feuilles 5-foliolées à foliole terminale
étroitement oblongue-rhombique, à apex nettement distinct, à base cunéée, irrégulièrement et
finement dentée, parsemée de poils dessus, blanche et veloutée-tomenteuse dessous, la floricanne
courtement duveteuse et à aiguillons courbés en crochet, la panicule un peu raccourcie, pyramidaletronquée, à ramifications rigides, duveteuse, à aiguillons courbés assez nombreux, les sépales
tomenteux et réfléchis, et les fleurs de taille moyenne à pétales blancs ovales-rhombiques
émarginés, longuement onguiculés.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
100-101. T.A.P. : 27-28.
<<34. R. harpago, P. J. M.
Stengel kantig, mit zahlreichen, robusten, an der Basis verbreiterten, langen, geraden oder etwas rückwärts geneigten Stacheln, seltnen,
vereinzelten, meist drüsentragenden Stachelbörstchen und einer kurzen Flaumbehaarung besetzt. – Blätter 5zählig, von lederartiger Consistenz.
Endblättchen schmal, ablang eirautenförmig, scharf zugespitzt, am Grunde keilförmig zusammengezogen. – Oberseits mit feinen, kurzen Haaren
überstreut, dem Anschein nach kahl; unterseits dicht sammtfilzig, graulich weiss. – Bezahnung fein, ungleich kleingesägt, mit zugeschärften
Spitzchen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels hakenförmig gebogen. – Blüthenast mit grossen, an der Basis stark verbreiterten, entschieden
hakenförmig abgebogenen, mitunter aber auch mehr schief sicheligen Stacheln und einer kurzen, geringen Behaarung, worunter bisweilen einzelne
Drüschen versteckt, besetzt. – Blätter 3zählig, oft theilweise mit etwas gelappten Seitenblättchen. Endblättchen schmal ablang rautenförmig,
zugespitzt, am Grunde keilig zusammengezogen. – Oberseits überstreut feinhaarig; unterseits weich sammtfilzig, weissgrau. – Rispe von mässiger
Länge, ziemlicher Breite, oben gestutzt, etwas starr und verwirrt ästig, in den Achseln der obern 3zähligen Blätter, mit aufrecht abstehenden,
mehrblüthigen Aestchen beginnend, über denselben aus, meist noch von mehreren einfachen Blättchen, dann von verlängerten, 3spaltigen
Deckblättern gestützten, mehr oder weniger gerade abgerichteten, meist 5- und 3blüthigen Aestchen zusammengesetzt. – Achse fein flaumig behaart
und mit starken, gleich vom Grunde an krummhakig abgebogenen Stacheln. – Kelch dünn flaumfilzig, mit gespitzten, zurückgeschlagenen
Abschnitten. – Blumenkrone von mittlerer Grösse, mit eirautenförmigen, ausgezwickten, schmal nageligen, weissen Blumenblättern, weissen, nach
dem Verblühen sich röthenden Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Auf dem Remigiusberge bei Cusel an einer einzigen Stelle.
NB. – Durch den gross robust stacheligen, kurz flaumig behaarten, nicht vollkommen drüsenborstenlosen Stengel, die 5zähligen, schmal ablang
rautenförmigen, scharf gespitzten, am Grunde keiligen, ungleich feingezähnten, oben überstreut haarigen, unten sammtfilzigen, weissen Blätter, den
hakig bestachelten, kurz flaumigen Blüthenast, die etwas verkürzte, gestutzt pyramidliche, starrästige, ziemlich viel krummstachelige, flaumhaarige
Rispe, die filzigen, zurückgeschlagenen Kelchabschnitte und die mittelmässigen Blumen, mit eirautenförmig ausgezwickten, lang benagelten, weissen
Blumenblättern sehr ausgezeichnete Art.>>
R. humorosus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 219] – Müller 1859b : 219.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Glandulosi (Wimm. et Grab.) P.J. Müll.
156. R. humorosus, P. J. M.
Primocanne anguleuse, grise-pruineuse, glabre, à glandes stipitées fréquentes mais clairsemées,
inégales, généralement longues, sétacées, mêlée à des micro-aiguillons, à aiguillons nombreux, fins,
aléniformes, à base à peine élargie. – Feuilles 3-foliolées, ou les médianes parfois 4- ou 5-foliolées,
grandes, de consistance assez mince. Foliole terminale arrondie, à apex fin et court, à base cordée. –
Face supérieure grossièrement poilue-rugueuse ; face inférieure faiblement et finement poilue, verte
presque à reflets mouillés. – Dentition assez irrégulièrement incisée, à dents souvent courbées en
arrière, brusquement mucronées. Pétiole à aiguillons presque étalés à angle droit. – Floricanne à
poils courts clairsemés ou presque glabre, à glandes stipitées fréquentes, inégales, à aiguillons
minces, sétiformes, presque étalés à angle droit. – Feuilles 3-foliolées, à folioles latérales
pétiolulées. Foliole terminale ovale, finement apiculée, à base généralement légèrement échancrée.
– Face supérieure couverte de poils sétacés denses ; face inférieure finement poilue, verte. –
Panicule étroitement pyramidale, penchée, faiblement développée, à rameaux inférieurs (situés à
l'aisselle des feuilles supérieures dont la dernière habituellement simple ou à moitié 3-partite)
multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de bractées 3-partites et simples étroites) assez
courts, minces, étalés ou généralement inclinés vers l'arrière, 3-, 2- et 1-flores. – Axe floral glabre, à
glandes stipitées denses inégales, à acicules fins. – Calice glanduleux-stipité sur un fond finement
tomenteux, à sépales à long apex filiforme, réfléchis, à moins qu'ils ne soient pas ensuite dressés et
appliqués sur le fruit ? – Corolle de petite taille, à pétales blancs ovales-lancéolés. Filets des
étamines blancs dépassant un peu les styles verdâtres.
25
Fleurit début juillet.
En un endroit isolé, assez ombragé dans le Lauterbach.
NB. – Espèce distincte par la primocanne anguleuse, pruineuse, glabre, à longues soies
glanduleuses, à aiguillons inégaux, minces et aléniformes, la foliole terminale remarquable, grande,
arrondie, courtement apiculée, à base échancrée, assez irrégulièrement dentée, à poils rudes dessus,
finement poilue et verte dessous, la floricanne presque glabre, glanduleuse et micro-aiguilllonnée,
terminée par une panicule assez grande, gracile et penchée, à ramifications réfractées, le calice
glanduleux à sépales à appendice filiforme, réfléchis, si il ne se redressent pas ensuite ?, et la petite
corolle à pétales blancs ovales-lancéolés, et les filets des étamines blancs dépassant un peu les styles
verdâtres.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
219-220. T.A.P. : 146-147.
<<156. R. humorosus, P. J. M.
Stengel kantig, mit zahlreichen, dünnen, pfriemlichen, an der Basis kaum verbreiterten Stacheln, untermischten Stachelborsten und häufigen,
doch lichtständigen, ungleichen, meist langen, borstlichen Stieldrüsen besetzt, unbehaart und grau bereift. – Blätter 3- oder die mittlem bisweilen 4oder 5zählig, gross, von ziemlich dünner Consistenz. Endblättchen rundlich, fein kurz gespitzt, am Grunde herzförmig ausgerandet. – Oberseits grob
borstenhaarig; unterseits gering dünn behaart, fast nassgrün. – Bezahnung etwas ungleich zackig gesägt, mit oft rückseits-wendigen, scharf
abstechend mucronulirten Zähnen. Stacheln des Blattstiels beinahe gerade abstehend. – Blüthenast mit dünnen, borstenähnlichen, fast gerade
abgerichteten Stacheln, häufigen, ungleichen Stieldrüsen und kurzen, spärlichen Haaren besetzt oder fast unbehaart. – Blätter 3zählig, mit gestielten
Seitenblättchen. Endblättchen eiförmig, fein gespitzt, am Grunde meist seicht ausgerandet. – Oberseits mit dichten Borstenhaaren bedeckt; unterseits
dünn behaart, grün. – Rispe schmal pyramidlich, nickend, von geringer Entwickelung, in den Achseln der obern Blätter, wovon das letzte gewöhnlich
einfach oder halb 3theilig, mit mehrblüthigen Aestchen beginnend, über denselben aus ziemlich kurzen, dünnen, abstehenden, oder meist rückwärts
geneigten, 3-, 2- und 1blüthigen, von schmalen 3theiligen und einfachen Deckblättern gestützten Aestchen zusammengesetzt. – Achse mit feinen
Borstenstacheln und gedrängten, ungleichen Stieldrüsen besetzt, unbehaart. – Kelch auf dünnfilzigem Grunde stieldrüsig, mit lang fädlich gespitzten,
zurückgeschlagenen, ob nachher aufgerichteten und der Frucht angedrückten Abschnitten? – Blumenkrone von geringer Grösse, mit
eilanzettförmigen, weissen Blumenblättern, weissen, die Griffel etwas überragenden Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Blühet Anfang Juli.
In der Lauterbach an einer einzigen, ziemlich beschatteten Stelle.
NB. – Durch den kantigen, dünn, ungleich pfriemstacheligen, lang borstendrüsigen, unbehaarten, bereiften Stengel, die ansehnlichen, grossen,
rundlichen, kurz gespitzten, am Grunde ausgerandeten, etwas ungleich zähnigen, oben rauh behaarten, unten dünnhaarigen, grünen Blätter, den
borstenstacheligen, drüsigen, fast haarlosen Blüthenast, endlich die mässig grosse, zierlich nickende, rückstehend ästige Rispe, den drüsigen, fädlich
behängselten, zurückgeschlagenen, ob sich später aufrichtenden ? Kelch und die geringe Blumenkrone, mit eilanzettlichen, weissen Blumenblättern
und weissen, die grünlichen Griffel etwas überragenden Staubfäden ausgezeichnet.>>
R. intricatus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 277] – Müller 1859b : 277.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Triviales P.J. Müll.
222. R. intricatus, P. J. M.
Primocanne obtusément anguleuse, glabre, à glandes éparses, courtes, souvent durcies en
tubercule et piquantes, à aiguillons inégaux nombreux, généralement un peu inclinés-rétrorses ou
courbés, courts mais à base fortement épaissie. – Feuilles 3- et 5-foliolées, avec des intermédiaires.
Foliole terminale ovale-deltoïde, à base large profondément cordée et de là graduellement
acuminée. – Face supérieure presque complètement glabre ou seulement constellée de petits poils
fins isolés ; face inférieure délicatement duveteuse-tomenteuse, vert pâle. – Dentition grossière,
irrégulièrement incisée, souvent comme lobée, à dents larges, arrondies, courtement mucronées. –
Pétiole à aiguillons courbés en crochet. – Floricanne glabre, à glandes minuscules isolées, à
aiguillons nombreux, plus ou moins courbés en crochet, à base large. – Feuilles du milieu non
rarement 4- ou 5-foliolées, les supérieurs et inférieures 3-foliolées, à folioles latérales lobées.
Foliole terminale largement ovale ou rhombiques, acuminées, à base échancrée. – Face supérieure
presque glabre ou à petits poils fins clairsemés ; face inférieure délicatement duveteuse-tomenteuse,
vert pâle. – Panicule souvent considérablement développée, abondamment florifère, à ramifications
enchevêtrées, à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles supérieures, dont la dernière
souvent simple et 3-lobée) dressés, divisés-fasciculés, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de
bractées habituellement 3-fides) irrégulièrement ramifiés ou fasciculés comme un fouet, multiflores
26
et jusqu'à 7-flores, orientés dans différentes directions, mais généralement ascendants, désordonnés.
– Axe floral finement duveteux-tomenteux, faiblement et courtement glanduleux, à aiguillons
courbés en crochet. – Calice finement glanduleux sur un fond gris tomenteux, à sépales finement
apiculés, plus ou moins recourbés à la floraison, puis dressés et appliqués sur le fruit. – Corolle de
petite taille, à pétales blancs étroitement ovales, froissés. Filets des étamines blancs et styles
verdâtres.
Fleurit début juillet.
Observé en deux endroits différents, à Bobenthal et Erlenbach, isolés mais complètement
identiques.
NB. – Espèce distincte par la floricanne anguleuse complètement glabre, à glandes tuberculées
éparses, à aiguillons courts et larges, la foliole terminale largement ovale-deltoïde, acuminée, à base
profondément cordée, irrégulièrement incisée à dents arrondies, généralement glabre dessus, vert
pâle et délicatement duveteuse-tomenteuse dessous, la floricanne glabre, à peine glanduleuse, à
aiguillons courbés, terminée par une panicule habituellement abondamment florifère, à rameaux
enchevêtrés, faiblement tomenteuse, faiblement glanduleuse, à aiguillons crochus, le calice gris
tomenteux, finement glanduleux, à sépales appliqués sur le fruit, et la corolle assez petite à pétales
blancs étroitement ovales et froissés, les filets des étamines blancs et les styles verdâtres.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
277-278. T.A.P. : 204-205.
<<222. R. intricatus, P. J. M.
Stengel stumpfkantig, mit zahlreichen, kurzen, aber an der Basis desto stärker verbreiterten, meist etwas rückwärts geneigten oder gebogenen,
ungleichen Stacheln und zerstreuten, niedrigen, oft höckerartig verhärteten, schärflichen Drüsen besetzt, unbehaart. – Blätter 3- und 5zählig, mit
Uebergängen. Endblattchen eideltoidisch, am verbreiterten Grunde tief herzförmig ausgeraudet und von da allmählig zugespitzt. – Oberseits nur mit
vereinzelten, feinen Härchen übersäet oder beinahe vollkommen kahl; unterseits zart flaumfilzig, blassgrün. – Bezahnung grob, ungleich
eingeschnitten gesägt, oft wie gelappt, mit breiten, kerbig gerundeten, kurz mucronulirten Zähnen. – Stacheln des Blattstiels hakig gebogen. –
Blüthenast mit zahlreichen, am Grunde breiten, mehr oder weniger hakenförmigen Stacheln und einzelnen, winzigen Drüschen besetzt, unbehaart. –
Blätter die mittlem nicht selten 4- oder 5-, die obern und untern 3zählig, mit gelappten Seitenblättchen. Endblättchen breit eiförmig oder
rautenförmig, zugespitzt, am Grunde ausgerandet. – Oberseits mit spärlichen, feinen Härchen besäet oder fast kahl; unterseits zart flaumfilzig,
blassgrün. – Rispe oftmals beträchtlich entwickelt, reichblüthig, mit verwirrter Verästelung, in den Achseln der obern Blätter, wovon das letzte oft
einfach 3lappig, mit aufgerichteten, büschelig zertheilten Aestchen beginnend, über denselben aus unregelmässig verzweigten oder geiselartig
gespaltenen, bis 7- und mehrblüthigen, in verschiedenen Richtungen abfahrenden, doch meist aufstrebenden, confusen, von gewöhnlichen 3spaltigen
Bracteen gestützten Aestchen zusammengesetzt. – Achse dünn flaumfilzig, gering kurz bedrüst, mit hakig abgebogenen Stacheln. – Kelch auf
aschgrau filzigem Grunde kleindrüsig, mit feingespitzten, während der Blüthezeit mehr oder weniger abgebogenen, nachher aufgerichteten und der
Frucht angedrückten Abschnitten. – Blumenkrone von geringer Grösse, mit schmal eiförmigen, runzeligen, weissen Blumenblättern, weissen
Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Blühet Anfangs Juli.
An zwei verschiedenen Stellen, bei Bobenthal und Erlenbach, einzeln aber vollkommen identisch getroffen.
NB. – Durch den kantigen, kurz breitstacheligen, zerstreut höckerdrüsigen, vollkommen unbehaarten Stengel, die breit eideltoidischen,
zugespitzten, am Grunde tief herzförmig ausgerandeten, ungleich eingeschnitten stumpf kerbzähnigen, oben meist kahlen, unten zart flaumfilzigen,
blassgrünen Blätter, den krummstacheligen, kaum drüsigen, haarlosen Blüthenast, endlich die gewöhnlich reichblüthige, verwirrt ästige,
hakenstachelige, gering bedrüste, schwach tomentige Rispe, den graufilzigen, feindrüsigen, der Frucht angedrückten Kelch und die ziemlich kleine
Blumenkrone, mit schmal eiförmigen, runzeligen, weissen Blumenblättern, weissen Staubfäden und grünlichen Griffeln ausgezeichnete Art.>>
R. laceratus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 229] – Müller 1859b : 229.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Glandulosi (Wimm. et Grab.) P.J. Müll.
169. R. laceratus, P. J. M.
Primocanne obtusément anguleuse, glabre, à glandes inégales fréquentes, à micro-aiguillons
épars, à aiguillons nombreux, fins, aléniformes, droits, inclinés-rétrorses. – Feuilles 3-foliolées,
certaines du milieu rarement 4- ou 5-foliolées. Foliole terminale un peu obovale-oblongue, à
extrémité plus ou moins rapidement tronquée et rétrécie en un apex assez long et étroit, à base
généralement presque entière ou seulement légèrement échancrée. – Face supérieure à poils sétacés
grossiers assez denses et longs ; face inférieure vert mat, à poils clairsemés sur les nervures. –
Dentition profondément et irrégulièrement incisée, souvent comme lacérée, à dents en partie
courbées vers le bas, finement mucronées. – Pétiole à aiguillons droits, obliquement étalés. –
27
Floricanne à pubescence clairsemée, à glandes stipitées inégales fréquentes, à aiguillons nombreux,
fins, légèrement inclinés-rétrorses. – Feuilles 3-foliolées, à folioles latérales longuement pétiolulées.
Foliole terminale ovale, à base rétrécie entière ou à peine échancrée. – Face supérieure à longs poils
sétacés assez denses ; face inférieure à poils clairsemés sur les nervures, vert mat. – Panicule
strictement dressée, de faible développement, à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles 3foliolées supérieures, et de généralement encore une feuille à moitié 3-foliolée ou simple, lobée)
dressés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de bractées se simplifiant
rapidement) étalés à angle droit, moyennement longs, décroissants en formant une pyramide, 3-, 2et dans le haut 1-flores. – Axe floral densément duveteux-tomenteux, à glandes courtes et fines, et la
plupart presque entièrement inermes. – Calice gris tomenteux, faiblement poilu-duveteux, à glandes
rouges, à sépales finement apiculés, réfléchis pendant la floraison, puis se redressant
vraisemblablement. – Corolle de petite taille, à pétales blancs étroits, ovales-lancéolés. Filets des
étamines blancs un peu dépassés par les styles légèrement colorés.
Fleurit début juillet.
Observé en deux endroits différents dans le Lauterbach.
NB. – Espèce distincte par la primocanne obtusément anguleuse, glabre, à glandes inégales, à
micro-aiguillons épars, à aiguillons nombreux aléniformes, les feuilles 3-foliolées, rarement les
médianes 4- ou 5-foliolées, à foliole terminale obovale-oblongue, tronquée, longuement apiculée, à
base presque entière, à dents profondes, inégales et acérées, à longs poils rudes dessus, vert mat et à
poils clairsemés sur les nervures dessous, la floricanne glabre, glanduleuse, à aiguillons fins,
terminé par une panicule strictement dressés, pyramidale, courtement duveteuse-tomenteuse et
glanduleuse, le calice à même indument, à sépales réfléchis puis dressés, et la corolle de petite
taille, à pétales blancs ovales-lancéolés, et filets des étamines blancs un peu dépassés par les styles
légèrement colorés.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
229-230. T.A.P. : 156-157.
<<169. R. laceratus, P. J. M.
Stengel stumpfkantig, mit zahlreichen, dünnen, pfriemlichen, geraden, rückwärts geneigten Stacheln, zerstreuten Stachelborsten und häufigen,
ungleichen Drüsen besetzt, unbehaart. – Blätter 3-, seltner einige der mittlern 4- oder 5zählig. Endblättchen etwas verkehrt eiförmig ablang, am Ende
mehr oder weniger rasch giebelig zugestutzt und in eine ziemlich lange, schmale Spitze vorgezogen, am Grunde meist beinahe ganz oder nur seicht
ausgerandet. – Oberseits mit langen, groben Borstenhaaren ziemlich dicht bedeckt; unterseits spärlich auf den Adern behaart, mattgrün. – Bezahnung
tief ungleich zackig gesägt, oft wie zerfetzt, mit theilweise rückseits gewendeten, fein mucronulirten Spitzen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels
gerade, schief abstehend. – Blüthenast mit zahlreichen, feinen, schwach rückwärts geneigten Stacheln, häufigen, ungleichen Stieldrüsen und einer
spärlichen Behaarung besetzt. – Blätter 3zählig, mit langstieligen Seitenblättchen. Endblättchen eiförmig, am beengtem Grunde ganz oder kaum
eingezogen. – Oberseits mit langen, ziemlich dichten Borstenhaaren überdeckt; unterseits spärlich auf den Adern behaart, mattgrün. – Rispe steif
aufrecht, von geringer Entwickelung, in den Achseln der obern 3zähligen Blätter und meist noch an der Basis von einem halb 3zähligen oder
gelappten, einfachen Blättchen gestützt, mit aufgerichteten, mehrblüthigen Aestchen beginnend, über denselben aus gerade abstehenden, mässig
langen, pyramidlich abnehmenden, 3-, 2- und oben 1blüthigen, von rasch vereinfachten Deckblättern begleiteten Aestchen zusammengesetzt. – Achse
dicht flaumfilzig, kurz feindrüsig und mehrentheils fast gänzlich unbewehrt. – Kelch graufilzig, gering flaumhaarig, roth bedrüst, mit feingespitzten,
während der Blüthezeit zurückgeschlagenen, nachher sich wahrscheinlich aufrichtenden Abschnitten. – Blumenkrone von geringer Grösse, mit
schmalen, eilanzettlichen, weissen Blumenblättern und weissen, von den schwach tingirten Griffeln etwas überragten Staubfäden.
Blühet Anfangs Juli.
In der Lauterbach an zwei verschiedenen Stellen beobachtet.
NB. – Durch den stumpfkantigen, viel pfriemstacheligen, zerstreut stachelborstigen, ungleich drüsigen, haarlosen Stengel, die 3-, seltner in der
Mitte 4- oder 5zähligen, verkehrt ablang eiförmigen, giebelig zugestutzten, langspitzigen, am Grunde beinahe ganzen, tief ungleich scharfenzähnigen,
oben grob langhaarigen, unten spärlich auf den Adern behaarten, mattgrünen Blätter, den feinstacheligen, drüsigen, unbehaarten Blüthenast, endlich
die steif aufrechte, pyramidliche, kurz flaumfilzige und bedrüste Rispe, den gleichartig bekleideten, zurückgeschlagenen, nachher aufgerichteten
Kelch und die gering grosse Blumenkrone, mit eilanzettlichen, weissen Blumenblättern und weissen, von den leicht gefärbten Griffeln etwas
überragten Staubfäden ausgezeichnete Art.>>
R. laxiflorus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 206] –
Müller 1859b : 206.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Glandulosi (Wimm. et Grab.) P.J. Müll.
144. R. laxiflorus, P. J. M. et L. V. L.
28
Primocanne obtusément anguleuse ou arrondie, comme glabre, avec ou sans glandes et glandes
stipitées de différentes longueurs, à micro-aiguillons fréquents, à aiguillons inégaux, rétrécis au
dessus de la base, inclinés-rétrorses. – Feuilles 3-foliolées, rarement mêlées à certaines 4- ou 5foliolées. Foliole terminale ovale, graduellement acuminée en un très long apex, à base cordée. –
Face supérieure constellée de poils épars ; face inférieure à poils clairsemés sur les nervures, verte
sur les deux faces. – Dentition à dents irrégulières et acérées, à apex fin. – Pétiole à aiguillons
obliquement étalés. – Floricanne à poils très courts, à glandes stipitées inégales en partie comme des
micro-aiguillons, à aiguillons épars, minces, inclinés-rétrorses ou légèrement courbés. – Feuilles 3foliolées. Foliole terminale ovale-rhombique, apiculée. – Face supérieure habituellement poilue ;
face inférieure faiblement poilue, verte sur les deux faces. – Panicule à rameaux inférieure (situés à
l'aisselle des feuilles supérieures, dont la dernière simples, ovale-apiculée) dressés, allongés,
multiflore, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de très longues bractées linéaires lancéolées)
généralement en petit nombre et généralement arqués-ascendants, presque réunis en ombelle, longs,
minces, 3-, 2- et 1-flores. – Axe floral à glandes fines comme des poils, très inégales, et à petits
aiguillons droits, minces et sétiformes, sur un fond finement tomenteux. – Calice gris tomenteux,
glanduleux-stipité et aciculé, à sépales généralement appliqués sur le fruit, à long appendice
filiforme. – Corolle de petite taille, à pétales blancs étroitement ovales-lancéolés. Filets des
étamines blancs et styles à base légèrement rougeâtre.
Fleurit dans les premiers jours de juillet.
Se rencontre çà et là en Forêt de Retz, sur sol caillouteux. Rare.
NB. – Les folioles terminales cordées et très longuement acuminées, les aiguillons fins et faibles,
la panicule lâche souvent ombelliforme et les pétales étroitement lancéolés, distinguent cette espèce
des autres.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
206-207. T.A.P. : 133-134.
<<144. R. laxiflorus, P. J. M. et L. V. L.
Stengel stumpfkantig oder rundlich, mit ungleichen, über der Basis verdünnten, rückwärts geneigten Stacheln, häufigen Stachelborsten, mit oder
ohne Drüsen und Stieldrüsen von verschiedener Länge besetzt; wie unbehaart. – Blätter 3zählig, seltner mit einigen 4- oder 5zähligen gemischt.
Endblättchen eiförmig, in eine sehr lange Spitze allmählig zugeschärft, am Grunde herzförmig ausgerandet. – Oberseits mit zerstreuten Haaren
übersäet; unterseits spärlich auf den Adern behaart, beiderseits grün. – Bezahnung scharf ungleich gesägt, mit feinen Spitzchen der Zähne. – Stacheln
des Blattstiels schief abstehend. – Blüthenast mit zerstreuten, dünnen, rückwärts geneigten oder schwach gebogenen Stacheln, ungleichen, zum Theil
stachelborstenartigen Stieldrüsen und sehr kurzen Haaren besetzt. – Blätter 3zählig. Endblättchen eirautenförmig, gespitzt. – Oberseits gewöhnlich
mit Haaren bedeckt; unterseits gering behaart, beiderseits grün. – Rispe in den Achseln der obern Blätter, wovon das letzte einfach eiförmig gespitzt,
mit aufgerichteten, verlängerten, mehrblüthigen Aestchen beginnend, dann über denselben aus meist bogig aufstrebenden, langen, dünnen, 3-, 2- und
1blüthigen Aestchen in geringer Anzahl, fast trugdoldähnlich zusammengesetzt. Deckblätter sehr lang linienlanzettförmig. – Achse mit haarfeinen,
sehr ungleichen Drüsen und dünnen, borstenartigen, geraden Stachelchen auf dünn tomentösem Grunde besetzt. – Kelch graufilzig, stieldrüsig und
stachelborstig, mit lang fädlich behängselten, meist der Frucht angedrückten Abschnitten. – Blumenkrone von geringer Grösse, mit schmal
eilanzettlichen, weissen Blumenblättern, weissen Staubfäden und am Grunde schwach gerötheten Griffeln.
Blühet in den ersten Tagen von Juli.
Findet sich hin und wieder im Walde von Retz, auf Kieselboden. Selten.
NB. – Die herzförmig ausgerandeten, sehr lang zugespitzten Blätter, die dünnen, schwachen Stacheln, die lockere, oft trugdoldig gestaltete Rispe
und die schmal lanzettlichen Blumenblätter zeichnen diese Art besonders aus.>>
R. leptoclados P.J. Müll. [1861, Bonplandia, 9 : 299] – Müller 1861: 299.
N.D.T. :
1 – Classé lors de sa description dans R. sect. Glandulosi Wimm. & Grab., et dans le sous-groupe
R. (unranked) Dryophilus P.J. Müll.
2 – La description des taxons supra-spécifiques cités ci-dessus, ainsi que la clé permettant
d'identifier cette espèce parmi celles publiées la même année par cet auteur, sont traduits dans le
document suivant, téléchargeable sur le site « Atelier Rubus » de Tela Botanica : « Traduction de la
description de Rubus amblystachys P.J. Müll. et de 61 autres espèces publiées en langue allemande,
version du 30 juin 2014. » Traduction réalisée par David Mercier grâce au soutien financier du
Conservatoire Botanique National de Franche-Comté (CBNFC), déposée sur le site Tela Botanica
sous licence CC BY-SA 2.0 FR.
29
33) R. leptoclados P. J. M.
Primocanne arrondie, avec une pubescence faible de poils étoilés, à glandes stipitées en
partie allongées et sétacées, en partie plus courtes, à micro-aiguillons ou soies glanduleuses durcies
mêlés aux aiguillons très inégaux, fréquents, denses, droits, inclinés-rétrorses, rétrécis en alène au
dessus d'une base faible.
Feuilles 3-foliolées et vraisemblablement aussi 5-foliolées. – Foliole terminale ovaleallongée, graduellement et longuement acuminée et à base nettement bien que peu profondément
échancrée.
Face supérieure densément couverte de poils sétacés longs, couché et rudes ; face inférieure
faiblement poilue, vert mat.
Dentition grossière, inégale, incisée, aiguë, à la façon de l'ortie, les dents à apex acuminéacéré assez long.
Pétiole à aiguillons droits, un peu obliquement étalés.
Floricanne irrégulièrement anguleuse, flexueuse dans le haut, à pubescence claire, courte et
enchevêtrée, à glandes stipitées moyennement denses, généralement durcies, en partie très courtes, à
soies glanduleuses ou micro-aiguillons fins mêlés aux aiguillons inégaux fréquents, assez faibles,
rétrécis en alène, droits, un peu inclinés-rétrorses, rarement parfois falciformes.
Feuilles 3-foliolées, à folioles latérales pétiolulées, généralement lobées chez les feuilles
inférieures. – Foliole terminale ovale-rhombique allongée, à apex acuminé nettement distinct,
obtusément rétrécie en base entière dans le bas.
Face supérieure très densément couverte de poils sétacés longs, rudes et brillants ; face
inférieure finement et mollement poilue, à brillance soyeuse et variable.
Dentition saillante et irrégulièrement incisée comme chez l'ortie.
Pétiole à aiguillons parfois à peine courbés.
Panicule généralement dégagée, largement pyramidale, régulière, à extrémité tronquée, à
rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles 3-foliolées supérieures) obliquement ascendants et
multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de généralement une feuille simple ovalelancéolée, puis de bractées relativement courtes, étroitement rubanées, 3-fides) étalés à angle droit
ou à peine ascendants, très longs et assez espacés les uns des autres, alternes, minces, 3-flores, 2flores et à la fin 1-flores par appauvrissement ; pédicelles latéraux entrecroisés, étalés à angle droit
ou obliquement étalés.
Axe floral à pubescence duveteuse faible, courte, dérivant en tomentum dans le haut et sur
les petits rameaux, à glandes stipitées très inégales et fines comme des poils, à micro-aiguillons
nombreux, de même longueur, presque étalés à angle droit, à pointe fine, glandulifères, à aiguillons
assez épars et aléniformes.
Calice gris tomenteux, à peine poilu, à longues glandes stipitées rouges mêlées à des
acicules fins, à sépales à appendice très long (jusqu'à c. 1 cm) en forme de jarre, d'abord recourbés,
puis, semble-t-il, à nouveau dressés.
Corolle de taille assez petite, à pétales blancs étroits, ovales-lancéolés, généralement aigus.
Filet des étamines blancs courts et presque doublement dépassé par les styles blanc verdâtre fins,
fasciculés et capités.
Carpelles glabres.
Sur le chemin escarpé allant de la vallée de Munster jusqu'aux gorges (Haut-Rhin). Observé
en un seul endroit.
Résumé. – Espèce distincte par la primocanne arrondie à pubescence faible de poils étoilés,
à glandes stipitées en partie durcies, à soies glanduleuses et micro-aiguillons fins mêlés à des
aiguillons inégaux denses, fins et aléniformes, les feuilles 3-foliolées et vraisemblablement
également 5-foliolées, à foliole terminale ovale-allongée, à base seulement légèrement échancrée,
graduellement et longuement acuminée, irrégulièrement et acérément denté comme chez l'ortie,
30
densément poilu-sétacé dessus, finement poilu-luisant dessous, verte sur les deux faces, le pétiole à
aiguillons droits un peu inclinés-rétrorses, la floricanne à pubescence claire de poils courts
entrecroisés, glanduleuse et micro-aiguillonnée, à aiguillons inégaux nombreux, droits, inclinésrétrorses, rarement certains falciformes, terminée par une panicule généralement dégagée, largement
pyramidale-tronquée, à ramifications lâches et étalées à angle droit, courtement poilue (et
tomenteuse dans le haut et sur les pédicelles), à glandes fines et inégales, à soies glanduleuses et à
aiguillons droits, le calice gris tomenteux, à peine poilu, à glandes fines rouges mêlés à des acicules,
à sépales à appendice très long en forme de jarre, d'abord recourbés puis, semble-t-il, se redressant à
nouveau, et la corole assez petite à pétales blancs ovales-lancéolés, généralement aigus, et les filets
des étamines blancs, courts, à peu près doublement dépassés par les styles blanc verdâtre fins.
Remarque. – Rappelle R. calliphyllos, mais les feuilles densément poilues dessus et les
étamines courtes l'en distingue.
Texte original :
Müller, P.J. 1861 – Rubologische Ergebnisse einer dreitätigen Excursion in die granitischen Hoch-Vogesen der Umgegend von Gérardmer
(Vogesen-Depart. – Frankreich). Bonplandia, 9 : 299-300.
<<33) R. leptoclados P. J. M.
Stengel rundlich, mit häufigen, gedrängten, über der geringen Basis pfriemlich verengten, geraden, rückwärts geneigten, sehr ungleichen
Stacheln, untermischten feinen Stachel- oder verharteten Drüsenborsten, theils langeren, borstlichen, theils kürzeren Stieldrüsen und einer geringen
Sternbehaarung besetzt.
Blätter 3- und wahrscheinlich auch 5zählig. – Endblättchen gestreckt eiförmig, allmahlig lang zugespitzt und am Grunde deutlich, wiewohl
gering tief ausgerandet.
Oberseits dicht mit angedrückten, langen, rauhen Borstenhaaren bedeckt; unterseits gering behaart, mattgrün.
Bezahnung grob ungleich eingeschnitten, spitz, nesselartig gesägt, mit ziemlich langen, zugeschärften Spitzchen der Zähne.
Stacheln des Blattstiels gerade, etwas obliq abstehend.
Blüthenast nervig, oberwärts hin- und hergebogen, mit häufigen, ziemlich geringen, pfriemlich verengten, geraden, etwas rückwärts
geneigten, seltener mitunter sichelig gebogenen, ungleichen Stacheln, untermischten feinen Stachel- oder Drüsenborsten, mässig dichten, meist
härtlichen, theilweise sehr niedrigen Stieldrüsen und einer gelichteten, kurzen, durchkreuzten Behaarung besetzt.
Blätter 3zählig, mit gestielten, bei den unteren meist gelappten Seitenblattchen. – Endblättchen gestreckt eirautenformig, scharf zugespitzt,
nach dem Grunde stumpflich verschmalert, ganz.
Oberseits sehr dicht mit langen, rauhen, glänzenden Borstenhaaren bedeckt; unterseits dünn weichhaarig, mit wechselndem, seidigem
Schimmer.
Bezahnung ungleich scharf nesselartig eingeschnitten.
Stacheln des Blattstiels bisweilen kaum merklich gebogen.
Rispe meist überhängend, ausgebreitet pyramidig, am Ende gestutzt, in den Achseln der obersten 3zähligen Blatter, mit schief abfahrenden,
mehrblüthigen Aestchen beginnend, über denselben, gewöhnlich an der Basis von einem einfachen, eilanzettförmigen Blattchen gestutzt, aus gerade
ausgesperrten oder kaum aufstrebenden, sehr langen und ziemlich auseinander gerückt wechselständigen, schlanken, 3-, 2- und endlich durch
Verkümmerung 1 blüthigen, von verhältnissmässig kurzen, schmalriemig 3spaltigen, seltener oben ganzen Deckblättern begleiteten Aestchen, mit
kreuzweise ausgesperrten oder schief winkeligen Seitenblüthenstielchen, regelmässig zusammengesetzt.
Achse mit etwas zerstreuten Pfriemstacheln, zahlreichern, eben so langen, fast richt abstehenden, dünnspitzigen, drüsentragenden
Stachelborsten, sehr ungleichen, haarfeinen Stieldrüsen und einer geringen, kurzen, oberwärts und auf den Aestchen in Toment ausartenden
Flaumbehaarung besetzt.
Kelch aschgrau tomentig, kaum behaart, lang roth stieldrüsig und untermischt fein stachelborstlich, mit sehr lang (bis 1 c.) grannenartig
behängselten, erst zurückgebogenen, dann, wie es scheint, wieder aufgerichteten Abschnitten.
Blumenkrone von ziemlich geringer Grösse, mit schmalen, eilanzettförmigen, meist spitzlichen, weissen Blumenblattern, kurzen, weissen
Staubfäden und diese fast um das Doppelte überragenden, kopfförmig gebüschelten, feinen, grünlich weissen Griffeln.
Carpellen kahl.
Bei dem steilen Pfade, welcher vom Münsterthale nach der Schlucht führt (Haut-Rhin). An einer eizigen Stelle beobachtet.
Sum. – Durch den rundlichen, gedrängt ungleich dünn pfriemstacheligen, untermischt fein stachel- und drüsenborstigen, theilweise
verhärtet stieldrüsigen, gering sternhaarigen Stengel, die 3- und wahrscheinlich auch 5zahligen, gestreckt eiförmigen, am Grunde nur wenig
ausgerandeten, allmählig lang zugespitzten, ungleich scharf nesselartig gezähnten, oben dicht borstenhaarigen, unten dünn schimmernd behaarten,
beiderseits grünen Blätter, mit geraden, etwas rückwärts geneigten Blattstielstacheln, den viel, gerade, schief abstehend, seltener einzeln sichelig
gebogen ungleich stacheligen, stachelborstigen und drüsigen, kurz durchkreuzt lichthaarigen Blüthenast, endlich die meist überhängende, breit
gestutzt pyramidige, locker ausgesperrt astige, richt stachelige und drüsenborstige, ungleich feindrüsige, kurzhaarige, oberwärts und auf den Aestchen
befilzte Rispe, den aschgrau tomentigen, kaum behaarten, fein roth drüsigen, unterstreut stachelborstlichen, sehr lang grannenartig behängselten, erst
zurückgebogenen, dann, wie es scheint, sich wieder aufrichtenden Kelch und die ziemlich geringe Blumenkrone, mit eilanzettförmigen, meist
spitzlichen, weissen Blumenblättern und kurzen, weissen, von den kopfförmig gestutzten, feinen, grünlich weissen Griffeln ums Doppelte überragten
Staubfäden, ausgezeichnete Art.
Bemerk. – Erinnert an R. calliphyllos, aber die oben dicht behaarten Blätter und die kurzen Staubfäden unterscheiden ihn.>>
R. lindebergii P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 292] – Müller 1859b : 292.
N.D.T. : espèce ajoutée en annexe de la publication, sans rattachement à la systématique.
R. Lindebergii, P. J. M. – R. discolor, W. et N.. (C. J. Lindeberg in Sched.)
31
Primocanne anguleuse, avec une pubescence claire de poils étoilés, à aiguillons de même taille
nombreux, très robustes, à base fortement élargie, droits ou un peu arqués inclinés-rétrorses. –
Feuilles la plupart pédalées à 5 foliolées, accompagnées de certaines 3- et 4-foliolées. Foliole
terminale obovale-oblongue, à base légèrement échancrée ou entière, rétrécie en apex nettement
distinct. – Face supérieure densément couverte de poils rudes ; face inférieure finement gris
verdâtre ou blanche tomenteuse-duveteuse. – Dentition petite, faiblement irrégulière, à dents à apex
fin acuminé-acéré. – Pétiole à aiguillons étalés courbés en crochet. – Floricanne à poils entrecroisés,
faiblement représentés dans le bas, plus denses dans le haut, à aiguillons nombreux, à base large,
courbés en crochet. – Feuilles 3-foliolées, parfois également 4- ou 5-foliolées, mais généralement
seulement avec des folioles latérales lobées, courtement pétiolulées. Foliole terminale ovale,
apiculée, à base rétrécie entière. – Face supérieure à poils rudes apprimés denses ; face inférieure
finement grise ou blanche tomenteuse-duveteuse. – Panicule de développement habituel, à rameaux
inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles 3-foliolées supérieures, et souvent d'une feuille 2-foliolée
ou simple) dressés-étalés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de bractées 3-fides
ou entières) étalés ou un peu ascendants, moyennement longs, un peu rapprochés, 3- et 2-flores. –
Axe floral courtement tomenteux-duveteux, à aiguillons épars falciformes. – Calice finement blanc
tomenteux, à sépales courtement apiculés, réfléchis. – Corolle...?
Nommé en l'honneur du Dr C.J. Lindeberg à Göteborg, méritant de la flore scandinave, qui a
découvert cette espèce à Bahusia et qui me l'a communiquée, ainsi que d'autres formes suédoises,
pour un examen des plus convivial.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
292. T.A.P. : 219.
<<R. Lindebergii, P. J. M. – R. discolor, W. et N.. (C. J. Lindeberg in Sched.)
Stengel kantig, mit zahlreichen, sehr robusten, an der Basis stark verbreiterten, geraden oder etwas rückwärts geneigt gebogenen, gleich grossen
Stacheln und einer gelichteten Sternbehaarung besetzt. – Blätter die Mehrzahl fussförmig 5-, wiewohl auch einige 3- und 4zählige vorkommen.
Endblättchen ablang verkehrt eiförmig, am Grunde seicht eingezogen ausgerandet oder ganz, am Ende zusammengezogen scharf gespitzt. – Oberseits
mit gedichteten, rauhlichen Haaren bedeckt; unterseits dünn grünlich greisgrau- oder weiss flaumfilzig. – Bezahnung klein, gering ungleich gesägt,
mit zugeschärften, feinen Spitzchen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels abstehend hakig gekrümmt. – Blüthenast mit zahlreichen, an der Basis
breiten, hakenförmig gebogenen Stacheln und durchkreuzten, unten geringen, oben meist mehr gedichteten Haaren besetzt. – Blätter 3-, mitunter auch
4- oder 5zählig, aber meist nur mit gelappten, kurz gestielten Seitenblättchen. Endblättchen eiförmig, gespitzt, am beengten Grunde ganz. – Oberseits
dicht angedrückt rauhhaarig; unterseits dünn greisgrau oder weiss flaumfilzig. – Rispe von gewöhnlicher Entwickelung, in den Achseln der obern
3zähligen, oft von einem 2zähligen oder einfachen Blättchen befolgten Blätter mit aufrecht abstehenden, mehrblüthigen Aestchen beginnend, über
denselben aus abstehenden oder etwas aufstrebenden, mässig langen, etwas genäherten, 3- und 2blüthigen, von 3spaltigen oder ganzen Deckblättern
gestützten Aestchen zusammengesetzt. – Achse kurz flaumfilzig, mit zerstreuten, sichelig gebogenen Stacheln besetzt. – Kelch dünn weissfilzig, mit
kurzgespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone.....?
Benannt zu Ehren des um die nordische Flora so verdienten Dr. C. J. Lindeberg in Gothenburg, der diese Art bei Bahusia entdeckt und mir nebst
andern schwedischen Formen zur Durchsicht freundschaftlichst mitgetheilt.>>
R. marginum P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 271] – Müller 1859b : 271.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Triviales P.J. Müll.
216. R. marginum, P. J. M.
Primocanne anguleuse, glabre, à glandes stipitées éparses, souvent un peu sétacées, à aiguillons
inégaux nombreux, assez grands, robustes, à base large et pointe aciculiforme, droits. – Feuilles 5et 3-foliolées, avec des intermédiaires, de taille considérable. Foliole terminale largement ovale,
acuminée, à base entière ou seulement légèrement échancrée. – Face supérieure à longs poils plus
ou moins denses, apprimés ; face inférieure délicatement duveteuse-tomenteuse, vert mat grisâtre. –
Dentition moyennement irrégulière, assez grossièrement incisée, à dents généralement émoussées,
faiblement mucronées. – Pétiole à aiguillons obliquement étalés, droits ou parfois également très
légèrement courbés. – Floricanne aiblement et courtement poilue-duveteuse, à glandes stipitées
éparses, à aiguillons droits à peine inclinés-rétrorses. – Feuilles 3-foliolées, à folioles latérales
lobées, ou les feuilles inférieures parfois 5-foliolées. Foliole terminale ovale-rhombique-oblongue,
32
apiculée, plus ou rétrécie en coin à la base. – Face supérieure à longs poils assez denses ; face
inférieure mollement duveteuse-tomenteuse, vert grisâtre, à brillance soyeuse ou grise seulement
chez les feuilles supérieures. – Panicule raccourcie-ombelliforme, large, pauciflore, à rameaux
inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles 3-foliolées supérieures) allongés, dressés et multiflores, à
rameaux supérieurs (situés à l'aisselle d'une feuille simple 3-lobée, puis de grandes bractées 3-fides
en partie foliacées, à lobe terminal étroitement lancéolé) obliquement dressés, longs, assez
rapprochés, 3- et 2-flores. – Axe floral courtement duveteux-tomenteux, à glandes stipitées très
fines et aiguillons minces aléniformes. – Calice gris tomenteux ou à peine duveteux, finement
glanduleux, à base généralement aciculée, à sépales plus ou moins apiculés, réfléchis. – Corolle
grande, à pétales blancs largement ovales. Filets des étamines blancs, longs, dépassant les styles
jaunâtres.
Commence à fleurir vers le 10 juin.
Dans une lisière sur la route vers Schleital.
NB. – Espèce distingue par la primocanne glabre, éparsement glanduleuse, à aiguillons saillants,
les feuilles la plupart 5-foliolées, à foliole terminale largement ovale, acuminée, à base
généralement entière, grossièrement dentée, longuement poilue dessus, délicatement duveteusetomenteuse et gris verdâtre dessous, la floricanne duveteuse, faiblement glanduleuse et à aiguillons
droits, terminée par une panicule raccourcie-ombelliforme, large, glanduleuse et finement
aiguillonnée, le calice gris tomenteux ou à peine duveteux, finement glanduleux, à sépales réfléchis,
et la grande corolle à pétales blancs, ovales-arrondis et lisses, les filets des étamines blancs et les
styles jaunâtres.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
271-272. T.A.P. : 198-199.
<<216. R. marginum, P. J. M.
Stengel kantig, mit zahlreichen, ziemlich grossen, robusten, an der Basis breiten, nadelspitzen, geraden, ungleichen Stacheln und zerstreuten, oft
etwas borstlichen Stieldrüsen besetzt, unbehaart. – Blätter 5- und 3zählig, mit Uebergängen, von ansehnlicher Grösse. Endblättchen breit eiförmig,
zugespitzt, am Grunde ganz oder nur gering ausgerandet. – Oberseits mit langen, mehr oder weniger dichten, angedrückten Haaren überstreut;
unterseits zart flaumfilzig, matt graulich grün. – Bezahnung mässig ungleich, etwas grob eingeschnitten gesägt, mit meist stumpflichen, gering
mucronulirten Zähnen. – Stacheln des Blattstiels schief abstehend, gerade oder mitunter auch sehr schwach gebogen. – Blüthenast mit geraden, kaum
rückwärts geneigten Stacheln, zerstreuten Stieldrüsen und einer kurzen, geringen Flaumbehaarung besetzt. – Blätter 3zählig, mit gelappten
Seitenblättchen, oder die untern bisweilen 5zählig. Endblättchen ablang eirautenförmig, gespitzt, nach dem Grunde mehr oder weniger keilig
verschmälert. – Oberseits mit langen, ziemlich gedichteten Haaren bedeckt; unterseits weich flaumfilzig, graugrün, mit sammtigem Schimmer oder
nur die äussersten greisgrau. – Rispe trugdoldenähnlich verkürzt, breit, armblüthig, in den Achseln der obern 3zähligen Blätter mit gestreckten,
aufgerichteten, mehrblüthigen Aestchen beginnend, über denselben, an der Basis noch von einem einfachen, 3zackigen Blättchen gestützt, aus schief
abgerichteten, langen, mässig genäherten, 3- und 2blüthigen, von grossen 3spaltigen, theils blattartigen Deckblättern, mit schmal lanzettlichem
Endzipfel, begleiteten Aestchen zusammengesetzt. – Achse kurz flaumfilzig, mit dünnen, pfriemlichen Stacheln und sehr feinen Stieldrüsen besetzt. –
Kelch graufilzig oder kaum flaumig, feindrüsig, am Grunde meist stachelborstig, mit mehr oder weniger gespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten.
– Blumenkrone gross, mit breit eiförmigen, weissen Blumenblättern, langen, weissen, die Griffel überragenden Staubfäden und gelblichen Griffeln.
Fängt um den 10. Juni an zu blühen.
An einem Waldrande bei der Strasse nach Schleithal.
NB. – Durch den kantigen, scharf stacheligen, zerstreut drüsigen, unbehaarten Stengel, die grossen, mehrentheils 5zähligen, breit eiförmigen,
zugespitzten, am Grunde meist ganzen, grob gezähnten, oben überstreut langhaarigen, unten zart flaumfilzigen, grünlich grauen Blätter, den
richtstacheligen, gering drüsigen und flaumigen Blüthenast, endlich die trugdoldig verkürzte, ausgebreitete, dünnstachelige und bedrüste Rispe, den
graufilzigen oder kaum flaumigen, feindrüsigen, zurückgeschlagenen Kelch und die grosse Blumenkrone, mit rundlich eiförmigen, glatten, weissen
Blumenblättern, weissen Staubfäden und gelblichen Griffeln ausgezeichnete Art.>>
R. meierottii H.E. Weber [1997, Ber. Bayer. Bot. Ges., 66/67 : 180] – Weber 1997 : 180.
Rubus meierottii H. E. Weber nov. spec.
(Abb. 3-4)
- Rubus pygmaeopsis Focke 1877, Syn. Rub. Germ. 364 pro parte minore, typo excluso. – Typus:
Boppardam Rhein (dans la forêt sur la hauteur au dessus de la ville), 15.7. 1875, Focke, "Rubus
pygmaeus Wirtgen" (BREM, lectotypus design. hoc loco, an holotypus?).
33
Turio 4-7 mm diametro, atrovinosus, teres vel obtuse angulatus faciebus convexis, dense pilis
pro maxima parte singulis ± patentibus usque 1 mm longis (15-40 per 1 cm lateris) obsitus,
glandulis stipitatis 1-10 per 1 cm lateris 0,5-2 mm longis instructus, aculeis inaequalibus partim
reclinatis partim ± curvatis, aculeis majoribus usque 5-6 mm longis, basi 6-7 mm latis, 9-16 per 5
cm armatus, praeterea aculeis minoribus, aciculis setisque (partim glanduliferis) sat multis indutus.
Folia omnia vel pro parte majore 3nata, praeterea 4nata et (3-8 mm) pedato 5nata, supra 20-35
pilis per cm², subtus viridia, pilis ad tactum fere non usque sat distincte perceptibilibus pilosa, pilis
minutis stellulatis nullis. Foliolum terminale sat breviter petiolulatum (longitudo petioluli 23-30 %
longitudinis laminulae), e basi leviter cordata vel rotundata obovatum vel ellipticum apice 10-15
mm longe attenuatum, modice aequaliter vel paulo inaequaliter dentibus submucronatis 2-3 mm alte
serratum. Foliola infimafoliorum 5natorum 0-1 mm petiolulata. Petiolus foliolis infimis multo
longior, dense glandulis stipitatis pilisque obsitus, 12-21 aculeis curvatis munitus. Stipulae anguste
(ca. 0,5 mm) lineares.
Inflorescentia subconica usque modice late cylindrica, 1-7 cm infra apicem aphylla vel foliis
angustis lanceolatis instructa, praeterea foliis 1-3natis foliolis terminalibus ellipticis vel paulo
obovatis foliolis lateralibus 0-2 mm petiolulatis obsita. Rachis subvillosa et densissime glandulis
stipitatis pro maxima parte inter pilos longiores occultis obsita, aculeis inaequalibus subulatis
reclinatis vel leviter curvatis usque 5 (-6) mm longis, 10-18 per 5 cm munita. Pedicelli pro parte
majore ca. 10 mm longi, pilis usque 1 mm patentibus hirti glandulisque stipitatis multis 0,2-0,6 mm
longis vulgo inter pilis occultis instructi, 8-20 (-25) aculeis subaequalibus flavidis subulatis
plerumque leviter curvatis usque 0,5-2 longis armati. Sepala canoviridia post anthesin patentia vel ±
erecta, parce aculeata, glandulis stipitatibus multis. Petala alba, obovata, 9-12 mm longa. Stamina
alba stylos virescentes superantia. Antherae glabrae. Ovaria glabra. Receptaculum glabrum. Floret
VII-VIII.
Rubus e sectione Rubus ser. Hystrix Focke. Crescit in Germania (Provincia rhenana, Hassia,
Franconia, Thuringia).
Typus: Bavaria, Haßberge, versant sud-est du Rauhberg au nord de Ibind, chemin de bordure de
forêt (5829.421), 12.8., 20.8.1995, L. Meierott 95/1307 (M holotypus; HBG, Herb. Meierott, We,
isotypi).
Nominatus secundum cl. virum doctissimum scientiarum musicae et botanicae inventoremque
hujus Rubi, Prof. Dr. Lenz Meierott, eximie meritum in exploratione florae Franconiae.
Primocanne de 4-7 mm d'épaisseur, rouge bordeaux foncé, arrondie ou obtusément-anguleuse
arrondie à faces convexes, densément poilue (c. 15-40 poils par cm de face, généralement simples,
jusqu'à 1 mm de long), à 1-10 glandes stipitées (ou leurs vestiges) par cm de face, la majorité 0,20,6 mm de long, camouflées dans les poils, à aiguillons très inégaux avec tous les intermédiaires
entre les micro-aiguillons conformes et les soies glanduleuses (glandulifères), les plus grands
aiguillons c. 9-16 par 5 cm, atteignant 5-6 mm de long, en partie inclinés-rétrorses, en partie un peu
courbés, à base élargie atteignant 6-7 mm de large.
Feuilles la plupart ou toutes 3-foliolées, certaines également 4-foliolées ou nettement (3-8 mm)
pédalées à 5 folioles. Face supérieure habituellement avec 20-35 poils par cm², à face inférieure
verte, à pubescence généralement à peine, rarement plus nettement perceptible, sans poils étoilés.
Foliole terminale assez courtement pétiolulée (longueur du pétiolule c. 23-30 % de la longueur du
limbe), obovale à elliptique, à base légèrement cordée ou échancrée, à apex peu brusquement
distinct, long de 10-15 mm. Dentition à dents brusquement apiculées et souvent un peu arrondies,
presque régulière à un peu irrégulière, profonde de c. 2-3 mm. Folioles basales des feuilles 5foliolées à pétiolule long de 0-2 mm, folioles latérales des feuilles 3-foliolées à pétiolule long de
34
(2-)3-5(-7) mm. Pétiole bien plus long que les folioles latérales, densément poilu et glanduleuxstipité, à 12-21 aiguillons légèrement à fortement courbés. Stipules étroitement (c. 0,5 mm)
linéaires.
Inflorescence indistinctement conique à assez largement cylindrique, non feuillée 1-7 cm sous
l'apex ou avec de petites feuilles étroitement lancéolées, et en dessous de cette zone, à feuilles 1- à
3-foliolées. Ces dernières feuilles à foliole terminale elliptique à légèrement obovale, à folioles
basales à pétiolule long de 0-2 mm. Floricanne à poils denses étalés et presque hérissés atteignant 1
mm, à glandes stipitées nombreuses, généralement cachées dans la pubescence, à c. 10-18
aiguillons par 5 cm, inégaux, minces, inclinés ou légèrement courbés, atteignant 5-6 mm de long.
Pédicelles la plupart longs de 10-15 mm, presque hirsute par des poils étalés atteignant 1 mm, à
glandes stipitées nombreuses, généralement cachées dans la pubescence, c. 0,2-0,6 mm de long, à 820(-25) aiguillons inégaux, jaunâtres, droits ou légèrement courbés, longs de 0,5-2 mm. Sépales vert
grisâtre, glanduleux-stipités, un peu aciculés, étalés à un peu réfléchis après la floraison. Pétales
blancs, obovales, longs de 9-12 mm. Etamines à anthère glabre dépassant les styles verdâtres.
Ovaires et réceptacle glabres. Floraison en juillet(-août).
Cette espèce est classée dans la Serie Hystrix et est surtout caractérisée par la primocanne à
aiguillons denses et inégaux, dont les faces exposées à la lumière se teintent, comme chez R.
pallidus Weihe, de rouge bordeaux foncé excepté l'apex des aiguillons jaunâtres. D'autres
caractéristiques sont notamment des feuilles toutes ou la plupart 3-foliolées, à dents un peu
émoussées, une panicule à aiguillons et soies glanduleuses denses presque comme chez R. koehleri
Weihe, mais à aiguillons cependant plus fortement inclinés et en partie légèrement courbés, ainsi
que des ovaires et réceptacle glabres. A proximité se tient R. bonus-henricus Matzke-Hajek 1995,
surtout répandu dans les montagnes schisteuses rhénanes, qui se distingue entre autre par des
feuilles toutes ou la plupart 5-foliolées, à pétiole bien plus long et à dentition plus acérée (non
émoussée).
Taxonomie et Nomenclature
Dans un premier temps, ce taxon a commencé à être considéré par le Prof. Dr. L. Meierott, de
Gerbrunn, qui l'a récolté de nombreuses fois, surtout dans le Haßberg, en Haute-Franconie, dans le
cadre de son projet de cartographie floristique. Par conséquent, il a été nommé Rubus meierottii, en
l'honneur de ce musicologue reconnu et en même temps excellent connaisseur des plantes. Par un
examen des anciennes récoltes indéterminées de W. Schnedler du Hesse, il a été mis en évidence,
grâce à plusieurs spécimens d'herbier, que l'espèce est également présente dans ce Land allemand.
En outre, elle a été récoltée en 1995 en Thuringe (par Chr. Ahrns, W. Jansen et L. Meierott).
Étonnamment, il a été constaté que, loin de la zone de distribution précédemment connu, R.
meierotii couvre également une partie considérable du massif schisteux rhénan, où G. MatzkeHajek l'a documenté dans le cadre d'une cartographie détaillée des ronces dans les années 1993 à
1995. Etant donné que l'auteur (de ce présent article) a cartographié la région du Süderbergland de
la Westphalie voisine, celui-ci a révisé les spécimens d'herbier qui y ont été récoltés auparavant et
un exemplaire de cette espèce de 1980 du secteur de Siegen y a été trouvé.
La répartition allant en direction du massif schisteux rhénan, une attention particulière a été
portée à Rubus pygmaeopsis Focke décrit de Rhénanie, afin de vérifier plusieurs caractères de la
description originale qui diffèrent de ceux de R. meierottii. Focke base ce taxon sur trois collectes:
(1) Boppard am Rhein (leg. "Banning et Focke"), (2) sur le point le plus haut du Mantabauer Höhe à
Coblence ("Auf dem höchsten Punkte der Montabauer Höhe bei Coblenz"), 25.7. 1858, Ph. Wirtgen
Wirtgen, Herb. Rub. rhen. 1: n° 102, (3) dans les forêts sur le Montabauer Höhe à Coblence ("In
Wäldern auf der Montabauer Höhe bei Coblenz"), 13.7. 1859, Ph. Wirtgen sub nom. "Rubus
pygmaeus Weihe", Wirtgen, Herb. Rub. rhen. 2: n° 82.
35
La récolte de Boppart est celle qui correspond le mieux à la description originale de Focke et elle
montre clairement les caractères différentiel vis-à-vis de R. meierottii mentionnés par lui :
primocanne à pubescence courte et lâche..., pétiole courtement poilu..., courtement glanduleux...,
foliole terminale grossièrement dentée..., inflorescence à extrémité très courte et dense, presque en
corymbe..., étamines dépassant à peine ou pas du tout les styles. ("Schößling... locker kurzhaarig, ..
Blattstiele kurzhaarig, kurzdrüsig, ...Blättchen grob gesägt, .. Blütenstand... [oben] sehr kurz und
dicht, fast ebensträussig, ...Staubgefässe die Griffel kaum oder gar nicht überragend"). Par
conséquent, ce spécimen est sélectionné comme type. Dans le même temps, c'est la plante à laquelle
Focke se réfère en fin de description originale : "V. v. spont." (Vidi vivam spontaneam. ["J'ai vu la
plante à l'état vivant et spontané (en localité naturelle)"]). Dans d'autres cas, une remarque est
ajoutée (en plus) : "V. specim. authent. a Wirtgen distrib" ("J'ai vu des spécimens authentiques
distribués par Wirtgen"). Le fait que cette information manque ici, ne signifie pas que Focke n'a pas
vu ces spécimens, mais que dans ce cas, Wirtgen n'avait pas constitué de taxon lui-même, et que les
spécimens distribués par lui comme « Rubus pygmaeus Weihe » étaient par conséquent non
authentiques. Toutefois, excepté des spécimens parallèles, il n'a jusqu'ici été trouvé aucun spécimen
de Wirtgen ayant de façon certaine servi à Focke pour écrire sa description originale.
Le matériel distribué par Wirtgen apparaît comme hétérogène et il est possible que seulement
une partie appartienne à R. meierottii. Les spécimens récoltés durant l'année 1858 (Herb. Rub. rhen.
1: 102) présents à BREM, HAN, L, LAU et REG ont été étudié. Le spécimen de BONN appartient
peut-être à ceux-ci. Le numéro II : 82 est apparemment rare et jusqu'à maintenant, il n'a été vu dans
aucun herbarium, à moins que le spécimen de BONN n'appartienne à celui-ci. Le matériel de
BREM, que Focke a peut-être pu connaître, est incomplet (sans primocanne ni feuille) et ne peut
pas être identifié comme R. meierottii. Dans les autres collections nommées précédemment, il existe
des spécimens plus ou moins similaires (à R. meierottii*) mais à caractères déviants variablement.
L'exemplaire de BONN est pourvu d'une étiquette manuscrite de Wirtgen, seulement avec la
remarque "Montabaurer Höhe", sans indication de nom d'espèce. En outre, les étiquettes imprimées
des numéros 1 : 102 et II : 82 de l'Herbarium Ruborum rhenanorum ont été jointes bien plus tard
aux parts d'herbier, de telle sorte qu'il est incertain de déduire le numéro de l'exemplaire. Ce
spécimen appartient à Rubus meierottii, mais ne s'accorde pas complètement à la diagnose de
Wirtgen, en effet, la seule feuille est 3-foliolée (la feuille devrait être 5-foliolée d'après la
description), et la primocanne a une pubescence non pas "spärlich" (clairsemée), mais abondante
comme chez R. meierottii.
Comme l'espèce est présente dans la région de Gummersbach dans le Bergisches Land, il est
probable qu'il y a été récolté par Th. Braeucker, celui-ci ayant écrit un traité sur les ronces de cette
région et décrit quelques nouvelles espèces (BRAEUCKER 1882). Comme l'herbier original de
Braeucker a brûlé lors de la dernière guerre, il ne reste que quelques spécimens échangés avec
d'autres botanistes, parmi lesquels, dans ceux observés jusqu'ici, R. meierottii manque. Son
indication à propos de "Rubus Koehleri f. R. pygmaeopsis F." (BRAEUCKER 1882: 45) se réfère
vraisemblablement à cette espèce, qui doit être par conséquent "um Derschlag nicht selten" (non
rare à Derschlag).
Répartition et écologie (Ill. 5)
L'aire de répartition connue à ce jour de cette espèce, présente apparemment, de part les
nombreuses stations, un baricentre dans le massif du Haßberg en Haute-Franconie, duquel elle
s'étend vers le nord jusque dans les forêts de Thuringe. Elle a également été détectée de façon assez
dispersée plusieurs fois en Hesse dans une zone délimitée par la ligne Allendorf – Rauschenberg –
Alsfeld, et plus loin assez fréquemment dans une vaste partie d'aire située dans le Westerwald du
massif schisteux rhénan (Rhénanie-Palatinat) ainsi que dans le Bergisches Land (Rhénanie-du36
Nord-Westphalie, partie Rhénanie-du-Nord) et dans le Süderbergland aux environs de Siegen
(Westphalie). Espèce largement répandue à l'étage collinéen (supérieur) (généralement au-dessus de
350 m d'altitude), némophile et préférant les sols pauvre en base et un peu frais.
Spécimens d'herbier
Rhénanie-du-Nord-Westphalie :
Westphalie. – 5014.22: à l'est de Vormwald à Hilchenbach, virage de route à l'ancienne mine, c.
500 m d'alt., 22.8.1980, Weber 80.8224 (We).
Rhénanie-du-Nord : Bergisches Land. – 4911.34: sur le L305 au sud-ouest de NiederseßmarAhlefeld, 12.8.1994, G. Matzke-Hajek. 940812.1 (Herb. Matzke-Hajek). – 4911.43: Mittelste Becke
au sud-est de Gummersbach, 12.8.1994, G. Matzke-Hajek 940812.10 (Herb. Matzke-Hajek). –
5109.22: lisière forestière à l'ouest de Sellscheid-Schmitten, 2.9.1994, G. Matzke-Hajek 940902.12
(Herb. Matzke-Hajek). – 5110.32: Brölgebiet, au nord de Ortsende von Büchel, 20.7.1995, G.
Matzke-Hajek 950720.8 (Herb. Matzke-Hajek, We).
Rhénanie-Palatinat (Westerwald) :
5012.43: au sud-est de Wildbergerhütte-Langenbach, chemin forestier 400 m au sud-est de la
frontière du Land, 25.7.1995, G. Matzke-Hajek 950725.7 (Herb. Matzke-Hajek). – 5212.22: vallon
au nord de Kohlschlade, 20.8.1993, G. Matzke-Hajek 930820.5 (Herb. Matzke-Hajek). – 5311.12:
lisière forestière entre Gienhausen et Neitersen, 16.9.1995, G. Matzke-Hajek 950916.2 (Herb.
Matzke-Hajek). – 5512.43: lisière forestière au nord-ouest de B 49, 700 m au sud-ouest du
croisement Hillscheider Stock, 6.8.1995 G. Matzke-Hajek 950806.1 (Herb. Matzke-Hajek). –
5712.13: Montabaurer Höhe, 25.7.1858 ou 13.7.1859, Wirtgen (BONN, voir remarques ci-dessus).
Hesse :
5219.332: lisière forestière du sud-ouest de Roßberg, 229.9.1989, W. Schnedler 970/89 (Herb.
Schnedler, We). – 5221.133: chemin de bord de forêt à "Willerts" au sud de Ohmen, 17.9.1985, W.
Schnedler 303/85 (Herb. Schnedler, We). – 5319.222: zone boisée "Lederhose" au sud-est de
Schadenbach, 28.7.1995, W. Schnedler 104/95 (Herb. Schnedler, We).
Bavière (Haute-Franconie):
5629.314: route forestière à Callenberger Coburg, 9.8.1995, L. Meierott avec O. Elsner (Herb.
Meierott 95/1225). – 5728.342: Haßberge, chemin forestier en bordure ouest du Tauben-Berges, c.
1,2 km à l'est de Oberlauringen, 9.1995, O. Elsner 95.900.4 (M, HBG, Herb. Elsner, We). –
5729.134: orée de bois au sud de Obereßfeld, 28.8.1995, L. Meierott 95/1244 (Herb. Meierott). –
5730.334: au nord-est de Allertshausen, Hainach, 1.8.1988, L. Meierott 88/800 (Herb. Meierott,
We). – 5731.123: Callenberger Forst à Coburg, 19.7.1990, H. Scheller 120.90 (Herb. Scheller, We).
– 5829.221: Weißenburg, parking de Jakobsruhe, 20.7.1993, N. Meyer 129 (Herb. Meyer, We). –
5829.324: versant nord de Sandhügels au sud-est de Sulzdorf, 10.7.1994, O. Elsner 94/11 (Herb.
Elsner). – 5830.221: boisement de sapins au nord de Rothenberg, 4.8.1995, L. Meierott 95/1196
(Herb. Meierott).
Thüringen:
5430.332: lisière forestière dans une vallée à 1 km au nord-ouest de Gethles, 13.8.1995, Chr.
Ahrns, A95.813 (Herb. Ahrns, We). – 5729.414: limite frontalière entre la Thuringe et la Bavière à
Großen Lehnberg (sur la Thuringe) au sud-sud-ouest de Schweikershausen, 3.8.1995, W. Jansen
J95.803.3 (Herb. Jansen, We) & L. Meierott 94/967 (Herb. Meierott). – 5430.332: lisière forestière
dans une vallée à 1 km au nord-ouest de Gethles, 13.8.1995, Chr. Ahrns, A95.813 (Herb. Ahrns,
37
We)**.
Ill. 3: Rubus meierottii H. E. Weber. – Holotypus (M)
Ill. 4: Rubus meierottii au locus typicus. Photo: L. Meierott
Ill. 5: Rubus meierottii – Répartition d'après les exemplaire d'herbier observés.
N.D.T. :
*Espèce non nommée dans la phrase mais implicite dans le contexte.
**Ce spécimen est cité une deuxième fois de façon superflue.
Texte original :
Weber, H.E. 1997. – Beitrag zur Brombeerflora von Nordbayern. Ber. Bayer. Bot. Ges., 66/67 :180-185.
<<Rubus meierottii H. E. Weber nov. spec.
(Abb. 3-4)
- Rubus pygmaeopsis Focke 1877, Syn. Rub. Germ. 364 pro parte minore, typo excluso. – Typus: Boppardam Rhein (im Walde auf der Höhe
oberhalb der Stadt", 15.7. 1875, Focke, "Rubus pygmaeus Wirtgen" (BREM, lectotypus design. hoc loco, an holotypus?).
Turio 4-7 mm diametro, atrovinosus, teres vel obtuse angulatus faciebus convexis, dense pilis pro maxima parte singulis ± patentibus usque 1 mm
longis (15-40 per 1 cm lateris) obsitus, glandulis stipitatis 1-10 per 1 cm lateris 0,5-2 mm longis instructus, aculeis inaequalibus partim reclinatis
partim ± curvatis, aculeis majoribus usque 5-6 mm longis, basi 6-7 mm latis, 9-16 per 5 cm armatus, praeterea aculeis minoribus, aciculis setisque
(partim glanduliferis) sat multis indutus.
Folia omnia vel pro parte majore 3nata, praeterea 4nata et (3-8 mm) pedato 5nata, supra 20-35 pilis per cm², subtus viridia, pilis ad tactum fere
non usque sat distincte perceptibilibus pilosa, pilis minutis stellulatis nullis. Foliolum terminale sat breviter petiolulatum (longitudo petioluli 23-30 %
longitudinis laminulae), e basi leviter cordata vel rotundata obovatum vel ellipticum apice 10-15 mm longe attenuatum, modice aequaliter vel paulo
inaequaliter dentibus submucronatis 2-3 mm alte serratum. Foliola infimafoliorum 5natorum 0-1 mm petiolulata. Petiolus foliolis infimis multo
longior, dense glandulis stipitatis pilisque obsitus, 12-21 aculeis curvatis munitus. Stipulae anguste (ca. 0,5 mm) lineares.
Inflorescentia subconica usque modice late cylindrica, 1-7 cm infra apicem aphylla vel foliis angustis lanceolatis instructa, praeterea foliis 13natis foliolis terminalibus ellipticis vel paulo obovatis foliolis lateralibus 0-2 mm petiolulatis obsita. Rachis subvillosa et densissime glandulis
stipitatis pro maxima parte inter pilos longiores occultis obsita, aculeis inaequalibus subulatis reclinatis vel leviter curvatis usque 5 (-6) mm longis,
10-18 per 5 cm munita. Pedicelli pro parte majore ca. 10 mm longi, pilis usque 1 mm patentibus hirti glandulisque stipitatis multis 0,2-0,6 mm longis
vulgo inter pilis occultis instructi, 8-20 (-25) aculeis subaequalibus flavidis subulatis plerumque leviter curvatis usque 0,5-2 longis armati. Sepala
canoviridia post anthesin patentia vel ± erecta, parce aculeata, glandulis stipitatibus multis. Petala alba, obovata, 9-12 mm longa. Stamina alba stylos
virescentes superantia. Antherae glabrae. Ovaria glabra. Receptaculum glabrum. Floret VII-VIII.
Rubus e sectione Rubus ser. Hystrix Focke. Crescit in Germania (Provincia rhenana, Hassia, Franconia, Thuringia).
Typus: Bavaria, Haßberge, Südost-Hang des Rauhberges nördlich Ibind, Forstwegrand (5829.421), 12.8., 20.8.1995, L. Meierott 95/1307 (M
holotypus; HBG, Herb. Meierott, We, isotypi).
Nominatus secundum cl. virum doctissimum scientiarum musicae et botanicae inventoremque hujus Rubi, Prof. Dr. Lenz Meierott, eximie
meritum in exploratione florae Franconiae.
Schößling 4-7 mm dick, dunkelweinrot, stielrund oder rundlich-stumpfkantig mit gewölbten Seiten, dicht behaart (pro cm Seite mit etwa 15-40
meist einzelstehenden, bis 1 mm langen Haaren) sowie pro cm Seite mit 1-10 größtenteils 0,2-0,6 mm langen, in den Haaren verborgenen Stieldrüsen
oder deren Stümpfen. Stacheln sehr ungleich mit allen Übergängen zu kleineren Stachelchen und (drüsentragenden) Borsten; die größeren zu etwa 916 pro 5 cm, aus bis 6-7 mm verbreiterter Basis mäßig breit, teils rückwärtsgeneigt, teils etwas gekrümmt, bis 5-6 mm lang.
Blätter größtenteils oder alle 3zählig, einzelne auch 4- oder deutlich (3-8 mm) fußförmig 5zählig, oberseits gewöhnlich mit 20-35 Haaren pro
cm², unterseits grün, meist kaum, seltener deutlicher fühlbar behaart, ohne Sternhärchen. Endblättchen ziemlich kurz gestielt (Stielchenlänge etwa 2330 % der Spreitenlänge), aus leicht herzförmiger oder abgerundeter Basis verkehrt eiförmig bis elliptisch, mit schwach abgesetzter, 10-15 mm langer
Spitze. Serratur mit aufgesetzt bespitzten, oft etwas rundlichen, Zähnen fast gleichmäßig bis etwas ungleichmäßig, etwa 2-3 mm tief. Untere
Seitenblättchen 5zähliger Blätter 0-2 mm, Seitenblättchen 3zähliger Blätter (2-) 3-5 (-7) mm lang gestielt. Blattstiel viel länger als die unteren
Seitenblättchen, dicht behaart und stieldrüsig, mit 12-21 leicht bis stärker gekrümmten Stacheln. Nebenblättchen schmal (um 0,5 mm) linealisch.
Blütenstand undeutlich kegelig bis mäßig breit zylindrisch, 1-7 cm unterhalb der Spitze unbelaubt oder mit schmallanzettlichen Blättchen,
unterhalb davon mit 1-3zähligen Blättern. Deren Endblättchen elliptisch bis schwach verkehrt eiförmig, die Seitenblättchen 0-2 mm lang gestielt.
Achse dicht und fast zottig mit bis 1 mm langen Haaren abstehend behaart und mit vielen, meist in der Behaarung versteckten Stieldrüsen, pro 5 cm
mit etwa 10-18 ungleichen, schlanken geneigten oder leicht gekrümmten, bis 5-6 mm langen Stacheln. Blütenstiele überwiegend 10-15 mm lang,
durch bis 1 mm lange, abstehende Haare fast zottig, mit vielen etwa 0,2-0,6 mm langen, meist in der Behaarung versteckten Stieldrüsen sowie mit 820 (-25) ungleichen, gelblichen, geraden oder schwach gekrümmten, 0,5-2 mm langen Stacheln. Kelchzipfel graugrün, etwas bestachelt, stieldrüsig,
nach der Blütezeit abstehend bis etwas aufgerichtet. Kronblätter weiß, verkehrt eiförmig, 9-12 mm lang. Staubblätter mit kahlen Antheren die
grünlichen Griffel überragend. Fruchtknoten und Fruchtboden kahl. Blütezeit Juli (-August).
Die Art ist in die Serie Hystrix Focke einzuordnen und vor allem charakterisiert durch ungleich und dicht bestachelte Schößlinge, die sich, wie
bei Rubus pallidus Weihe, bis auf die gelblichen Stachelspitzen lichtseits dunkelweinrot verfärben. Kennzeichnend sind außerdem ihre überwiegend
bis durchgehend 3zähligen Blätter mit etwas kerbzähnig gesägten Blättchen, fast wie bei Rubus koehleri Weihe dichtstacheligdrüsenborstigen Rispen,
deren Stacheln an der Achse jedoch stärker geneigt und teilweise leicht gekrümmt sind, sowie kahle Fruchtknoten und Fruchtböden. Am nächsten
kommt ihr der vor allem im Rheinischen Schiefergebirge verbreitete Rubus bonus-henricus Matzke-Hajek 1995, der sich unter anderem durch
überwiegend bis durchgehend 5zählige Blätter mit viel länger gestielten, schärfer gesägten (nicht kerbzähnigen) Blättchen unterscheidet.
Zur Taxonomie und Nomenklatur
Die Sippe fand zunächst dadurch Beachtung, daß sie wiederholt von Prof. Dr. L. Meierott, Gerbrunn, im Rahmen seines floristischen
Kartierungsprojekts vor allem in den Haßbergen in Oberfranken gesammelt wurde. Sie wurde daher zu Ehren dieses bekannten
38
Musikwissenschaftlers und gleichzeitig hervorragenden Pflanzenkenners als Rubus meierottii benannt. Bei der Durchsicht älterer unbestimmter
Aufsammlungen von W. Schnedler aus Hessen zeigte sich, daß die Art durch mehrere Belege auch für dieses Bundesland nachgewiesen ist. Außerdem
wurde sie 1995 in Thüringen (von Chr. Ahrns, W. Jansen und L. Meierott) gesammelt. Überraschenderweise stellte sich heraus, daß R. meierotii weit
von dem bislang bekannten Verbreitungsgebiet auch im Rheinischen Schiefergebirge ein beträchtliches Teilareal besitzt, das G. Matzke-Hajek im
Rahmen einer detaillierten Brombeerkartierung in den Jahren 1993 bis 1995 ermittelte. Da das Gebiet an das vom Verfasser kartierten Süderbergland
in Westfalen grenzt, wurden die dort früher gesammelten Belege durchgesehen und dabei ein Exemplar dieser Art von 1980 aus dem Raum Siegen
gefunden.
Das Vorkommen im Rheinischen Schiefergebirgelenkte die Aufmerksamkeit auf den aus dem Rheinland beschriebenen Rubus pygmaeopsis
Focke, wenn dieser nach der Originalbeschreibung auch in verschiedenen Merkmalen von R. meierottii abweicht. Focke gründete das Taxon auf drei
Aufsammlungen: (1) Boppard am Rhein (leg. "Banning und Focke"), (2) "Auf dem höchsten Punkte der Montabauer Höhe bei Coblenz", 25.7. 1858,
Ph. Wirtgen Wirtgen, Herb. Rub. rhen. 1: no 102, 3) "In Wäldern auf der Montabauer Höhe bei Coblenz, 13.7. 1859, Ph. Wirtgen als "Rubus
pygmaeus Weihe", Wirtgen, Herb. Rub. rhen. 2: no. 82.
Die Aufsammlung von Boppard stimmt mit der Originalbeschreibung von Focke am besten überein und zeigt deutlich auch die von ihm
angegebenen, von R. meierottii abweichenden Merkmale: "Schößling... locker kurzhaarig, .. Blattstiele kurzhaarig, kurzdrüsig, ...Blättchen grob
gesägt, .. Blütenstand... [oben] sehr kurz und dicht, fast ebensträussig, ...Staubgefässe die Griffel kaum oder gar nicht überragend ". Daher ist dieses
Exemplar als Typus ausgewählt. Es ist gleichzeitig die Pflanze, auf die sich Focke am Ende der Originalbeschreibung bezieht: "V. v. spont." (Vidi
vivam spontaneam. ["Ich habe {die Pflanze} im lebenden Zustand spontan {am natürlichen Standort} gesehen"]). In anderen Fällen ist (außerdem)
noch die Bemerkung zugefügt: "V. specim. authent. a Wirtgen distrib" ("Ich habe authentische, von Wirtgen verteilte Exemplare gesehen"). Daß diese
Angabe hier fehlt, bedeutet nicht, daß Focke nicht auch solche Belege gesehen hatte, denn in diesem Fall hatte Wirtgen kein eigenes Taxon
aufgestellt, und die von ihm verteilten Exemplare waren somit als "Rubus pygmaeus Weihe" nicht authentisch. Allerdings wurden, außer
Parallelbelegen, bislang keine Exemplare von Wirtgen gefunden, bei denen gesichert ist, das Focke sie mit für seine Originalbeschreibung
verwendete.
Das von Wirtgen verteilte Material erscheint heterogen und dürfte nur teilweise zu Rubus meierottii zu gehören. Von der Aufsammlung des Jahres
1858 (Herb. Rub. rhen. 1: 102) konnten Belege in BREM, HAN, L, LAU und REG studiert werden. Vielleicht gehört auch der Beleg in BONN dazu.
Die Nummer II: 82 ist anscheinend selten und wurde bislang in keinem Herbarium gesehen, sofern der Beleg in BONN nicht dazu gehören sollte. Das
Material in BREM, das Focke möglicherweise gekannt haben könnte, ist unvollständig (ohne Schößling und Blatt) und kann nicht mit R. meierottii
identifiziert werden. Mehr oder minder ähnlich sind wegen verschiedener abweichender Merkmale auch die Belege in den übrigen genannten
Sammlungen. Das Exemplar in BONN besitzt ein handschriftliches Etikett von Wirtgen, (ohne Nennung des Artnamens) lediglich mit der Bemerkung
"Montabaurer Höhe". Außerdem sind dem Bogen wohl erst später die gedruckten Etiketten der Nummern 1: 102 und II: 82 des Herbarium Ruborum
rhenanorum beigefügt, so daß unsicher ist, zu welcher Aufsammlung das Exemplar zu rechnen ist. Dieser Beleg gehört zu Rubus meierottii, stimmt
aber nicht völlig mit Wirtgens Diagnose überein, denn das einzige Blatt ist 3zählig (nach der Beschreibung sollen die Blätter 5zählig sein) und der
Schößling ist nicht "spärlich", sondern wie bei R. meierottii reichlich behaart.
Da die Art auch in der Gegend von Gummersbach im Bergischen Land vorkommt, ist anzunehmen, daß sie dort von Th. Braeucker gesammelt
wurde, der eine Abhandlung über die Brombeeren dieses Gebietes verfaßte und einige neue Arten aufstellte (BRAEUCKER 1882). Da das
Originalherbarium von Braeucker im letzten Kriege in Berlin (B) verbrannt ist, sind nur noch wenige mit anderen Botanikern getauschte Belege
erhalten, unter denen, soweit sie gesehen wurden, R. meierottii fehlt. Vermutlich beziehen sich seine Angaben zu "Rubus Koehleri f. R. pygmaeopsis
F." (BRAEUCKER 1882: 45) auf diese Art, die demnach "um Derschlag nicht selten" sein soll.
Verbreitung und Ökologie (Abb. 5)
Das bislang bekannte Areal dieser Sippe hat mit zahlreichen Wuchsorten offenbar einen Schwerpunkt in den Haßbergen in Oberfranken, von
denen aus sie nach Norden bis in den Thüringer Wald übergreift. Etwas isoliert davon wurde sie mehrfach in Hessen im Raum Allendorf –
Rauschenberg – Alsfeld und in einem weiteren, ausgedehnten Teilareal ziemlich häufig im Rheinischen Schiefergebirge im Westerwald (RheinlandPfalz) sowie Bergischen Land (Nordrhein-Westfalen, Teilgebiet Nordrhein) sowie im Süderbergland im Raum Siegen (Westfalen) nachgewiesen. Die
weitgehend auf (hoch-)colline Höhenlagen (meist über 350 m NN) beschränkte Art ist nemophil und bevorzugt basenärmere, gern etwas frische
Böden.
Exemplarische Belege
Nordrhein-Westfalen:
Westfalen. – 5014.22: östlich Vormwald bei Hilchenbach, Straßenkurve beim alten Bergwerk, ca. 500 m NN, 22.8.1980, Weber 80.8224 (We).
Nordrhein: Bergisches Land. – 4911.34: an der L305 südwestlich Niederseßmar-Ahlefeld, 12.8.1994, G. Matzke-Hajek. 940812.1 (Herb. MatzkeHajek). – 4911.43: Mittelste Becke südöstlich Gummersbach, 12.8.1994, G. Matzke-Hajek 940812.10 (Herb. Matzke-Hajek). – 5109.22: Waldrand
westlich Sellscheid-Schmitten, 2.9.1994, G. Matzke-Hajek 940902.12 (Herb. Matzke-Hajek). – 5110.32: Brölgebiet, nördl. Ortsende von Büchel,
20.7.1995, G. Matzke-Hajek 950720.8 (Herb. Matzke-Hajek, We).
Rheinland-Pfalz (Westerwald):
5012.43: südöstlich Wildbergerhütte-Langenbach, Waldweg 400 m südöstlich der Landesgrenze, 25.7.1995, G. Matzke-Hajek 950725.7 (Herb.
Matzke-Hajek). – 5212.22: Tälchen nördlich Kohlschlade, 20.8.1993, G. Matzke-Hajek 930820.5 (Herb. Matzke-Hajek). – 5311.12: Waldrand zw.
Gienhausen und Neitersen, 16.9.1995, G. Matzke-Hajek 950916.2 (Herb. Matzke-Hajek). – 5512.43: Waldweg nordwestlich der B 49, 700 m
südwestlich Kreuzung Hillscheider Stock, 6.8.1995 G. Matzke-Hajek 950806.1 (Herb. Matzke-Hajek). – 5712.13: Montabaurer Höhe, 25.7.1858 oder
13.7.1859, Wirtgen (BONN, siehe Bemerkung oben).
Hessen:
5219.332: Forstrandsüdwestlich Roßberg, 229.9.1989, W. Schnedler 970/89 (Herb. Schnedler, We). – 5221.133: Forstwegrand im "Willerts"
südlich Ohmen, 17.9.1985, W. Schnedler 303/85 (Herb. Schnedler, We). – 5319.222: Forstgebiet "Lederhose" südöstlich Schadenbach, 28.7.1995, W.
Schnedler 104/95 (Herb. Schnedler, We).
Bayern (Oberfranken):
5629.314: Forststraße im Callenberger Forstwestlich Coburg, 9.8.1995, L. Meierott mit O. Elsner (Herb. Meierott 95/1225). – 5728.342:
Haßberge, Forstweg am Westrand des Tauben-Berges, etwa 1,2 km östlich Oberlauringen, 9.1995, O. Elsner 95.900.4 (M, HBG, Herb. Elsner, We). –
5729.134: Waldsaum südlich Obereßfeld, 28.8.1995, L. Meierott 95/1244 (Herb. Meierott). – 5730.334: nordöstlich Allertshausen, Hainach, 1.8.1988,
39
L. Meierott 88/800 (Herb. Meierott, We). – 5731.123: Callenberger Forst bei Coburg, 19.7.1990, H. Scheller 120.90 (Herb. Scheller, We). – 5829.221:
Weißenburg, Parkplatz an der Jakobsruhe, 20.7.1993, N. Meyer 129 (Herb. Meyer, We). – 5829.324: Nordhang des Sandhügels südöstlich Sulzdorf,
10.7.1994, O. Elsner 94/11 (Herb. Elsner). – 5830.221: Tannenholz nördlich Rothenberg, 4.8.1995, L. Meierott 95/1196 (Herb. Meierott).
Thüringen:
5430.332: Waldrand im Taleinschnitt 1 km nordwestlich Gethles, 13.8.1995, Chr. Ahrns, A95.813 (Herb. Ahrns, We). – 5729.414: Grenzstreifen
zwischen Thüringen und Bayern beim Großen Lehnberg (auf thüringischen Gebiet) südsüdwestlich Schweikershausen, 3.8.1995, W. Jansen J95.803.3
(Herb. Jansen, We) & L. Meierott 94/967 (Herb. Meierott). – 5430.332: Waldrand im Taleinschnitt 1 km nordwestlich Gethles, 13.8.1995, Chr. Ahrns,
A95.813 (Herb. Ahrns, We).
Abb. 3: Rubus meierottii H. E. Weber. – Holotypus (M)
Abb. 4: Rubus meierottii am locus typicus. Foto: L. Meierott
Abb. 5: Rubus meierottii – Verbreitung nach gesehenen Herbarexemplaren>>
R. microdontus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 244] –
Müller 1859b : 244.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Glandulosi (Wimm. et Grab.) P.J. Müll.
186. R. microdontus, P. J. M. et L. V. L.
Primocanne anguleuse, à poils denses et courts, à glandes stipitées denses, de longueur assez
homogène, à aiguillons épars, fins, inclinés-rétrorses. – Feuilles 3-foliolées, rarement certaines 4ou 5-foliolées. Foliole terminale ovale, longuement acuminée, à base nettement et assez
profondément cordée. – Face supérieure constellée de poils assez épars ; face inférieure faiblement
poilue sur les nervures, verte sur les deux faces. – Dentition petite, régulière et superficielle, à dents
émoussées, courtement mucronées. – Pétiole à aiguillons falciformes ou courbés en crochet. –
Floricanne à poils étalés denses, à glandes stipitées fréquentes, à aiguillons épars, faibles, inclinésrétrorses ou falciformes, voire parfois courbés en crochet. – Feuilles 3-foliolées. Foliole terminale
ovale-arrondie, faiblement apiculée. – Face supérieure constellée de poils épars ; face inférieure très
faiblement poilue sur les nervures, verte sur les deux faces. – Panicule lâche, à ramifications un peu
enchevêtrées, à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles 3-foliolées supérieures) dressésétalés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle d'une petite feuille simple, large,
deltoïde et lobée, puis d'habituellement une ou autre feuille ovale-apiculée, puis de bractées 3-fides,
à lobe terminal généralement longuement pétiolulé, vert et lancéolé) minces, étalés, souvent divisés
près de la base, 3- et 2-flores. – Axe floral à poils étalés dérivant en un revêtement tomenteux dans
le haut et sur les ramifications, à glandes stipitées denses, à aiguillons peu nombreux, faibles,
inclinés-rétrorses. – Calice finement duveteux-tomenteux, abondamment glanduleux, à peine
aciculé, à sépales à long apex en alène, généralement appliqués sur le fruit. – Corolle petite, à
pétales blancs, étroitement ovales-lancéolés. Filets des étamines blancs et styles verdâtres.
Commence à fleurir autour du 1er juillet.
Très commun en Forêt de Retz et dans les forêts du Canton de Betz (Oise). Sur différents types
de sols.
NB. – Espèce particulièrement marquée par sa pubescence dense, ses glandes abondantes,
presque dépourvues de micro-aiguillons, ses feuilles nettement cordées à face inférieure presque
glabre, à pétiole à aiguillons courbés.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
244-245. T.A.P. : 171-172.
<<186. R. microdontus, P. J. M. et L. V. L.
Stengel kantig, mit zerstreuten, dünnen, rückwärts geneigten Stacheln, gedrängten, ziemlich gleichlangen Stieldrüsen und dichten, kurzen Haaren
besetzt. – Blätter 3-, seltner einige 4- oder 5zählig. Endblättchen eiförmig, lang zugespitzt, am Grunde entschieden und ziemlich tief herzförmig
ausgerandet. – Oberseits mit etwas zerstreuten Haaren übersäet; unterseits gering auf den Adern behaart, beiderseits grün. – Bezahnung klein,
regelmässig seicht gesägt, mit stumpflichen, kurz mucronulirten Zähnen. – Stacheln des Blattstiels sichelig oder hakenförmig gebogen. – Blüthenast
mit zerstreuten, schwachen, rückwärts geneigten oder sichelförmig gebogenen, ja mitunter hakigen Stacheln, häufigen Stieldrüsen und dichten,
abstehenden Haaren. – Blätter 3zählig. Endblättchen eiförmig rundlich, gering gespitzt. – Oberseits mit zerstreuten Haaren übersäet; unterseits sehr
40
gering auf den Adern behaart, beiderseits grün. – Rispe locker, etwas verwirrt ästig, mit aufrecht abstehenden, mehrblüthigen Aestchen in den Achseln
der obern 3zähligen Blätter beginnend und dann, an der Basis noch von einem einfachen, breit deltaförmig gelappten Blättchen, dem gewöhnlich ein
oder das andere gespitzt eiförmige folgt, gestüzt, aus dünnen, abstehenden, oft tief geiselartig getheilten, 3- und 2blüthigen, von 3spaltigen Bracteen,
mit meist grün lanzettlichem, langgestieltem Endabschnitte, begleiteten Aestchen zusammengesetzt. – Achse mit wenigen, geringen, rückwärts
geneigten Stacheln, gedrängten Stieldrüsen und abstehenden, oben und auf den Aestchen in Filzbekleidung übergehenden Haaren besetzt. – Kelch
dünn flaumfilzig, vieldrüsig, kaum stachelborstig, mit lang pfriemlich gespitzten, meist der Frucht angedrückten Abschnitten. – Blumenkrone klein,
mit schmal eilanzettlichen, weissen Blumenblättern, weissen Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Fängt gegen den 1. Juli an zu blühen.
Sehr gemein im Walde von Retz und in den Wäldern des Cantons Betz (Oise). Auf unterschiedlichen Bodensorten.
NB. – Durch seine dichte Behaarung, reichlichen Drüsen, fast ohne Beimischung von Stachelborsten, entschieden herzförmig ausgerandeten,
unterseits fast kahlen Blätter, mit gekrümmten Blattstielstacheln, besonders kenntlich.>>
R. mollifolius P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 267] – Müller 1859b : 267.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Triviales P.J. Müll.
211. R. mollifolius, P. J. M.
Primocanne anguleuse, à pubescence enchevêtrée très dense, dans laquelle ne s'observe que des
glandes sessiles avec la loupe, à aiguillons nombreux, minces, à base peu élargie, assez courts,
droits ou à peine inclinés-rétrorses. – Feuilles 5-foliolées ou également avec les folioles extérieures
confluentes. Foliole terminale ovale-rhombique, apiculée, à base rétrécie, entière ou à peine
échancrée. – Face supérieure couverte d'une pubescence soyeuse, délicate et couchée ; face
inférieure très densément velouté-poilue, grise ou blanche tomenteuse, à nervures très luisantes. –
Dentition irrégulièrement incisée, à dents assez longues à apex nettement distinct. – Pétiole à
aiguillons obliquement étalés ou seulement très légèrement courbés. – Floricanne densément
hirsute, où se trouve des glandes stipitées isolées, généralement courtes, souvent sétacées dans le
bas, observables avec peine, à aiguillons un peu inégaux, assez robustes, un peu inclinés-rétrorses
ou étalés falciformes. – Feuilles 3-foliolées. Foliole terminale ovale-rhombique, apiculée, à base
rétrécie. – Face supérieure densément poilue-soyeuse ; face inférieure mollement tomenteuseveloutée, luisante, grise ou blanche. – Panicule dense, faiblement développée, à rameaux inférieurs
(situés à l'aisselle des feuilles 3-foliolées supérieures, et d'habituellement encore plusieurs feuilles
simples se réduisant) dressés et pauciflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de longues
bractées 3-fides) rapprochés, presque de même longueur, étalés ou un peu dressés. – Axe floral à
poils hérissés étalés, où sont dissimulés des glandes sessiles et seulement certaines stipitées isolées,
à aiguillons épars, légèrement falciformes, se réduisant dans le haut. – Calice gris, hirsutetomenteux, à sépales apiculés réfléchis. – La corolle m'est inconnue.
En un seul endroit sur le Remigiusberg à Kusel.
NB. – Espèce reconnue à sa primocanne à poils densément enchevêtrés et assez finement
aiguillonnée, sa foliole terminale ovale-rhombique, irrégulièrement incisée-dentée, mollement
poilue-soyeuse dessus, densément tomenteuse-duveteuse et blanc grisâtre dessous, sa floricanne
hirsute non dépourvue de glande, à aiguillons obliques et sa panicule courte, dense et laineuse.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
267-268. T.A.P. : 194-195.
<<211. R. mollifolius, P. J. M.
Stengel kantig, mit zahlreichen, an der Basis gering verbreiterten, dünnen, ziemlich kurzen, geraden oder kaum etwas rückwärts geneigten
Stacheln und einer sehr dichten, durchwirrten Behaarung besetzt, worunter unter der Lupe nur stiellose Drüsen zu erblicken. – Blätter 5zählig oder
auch mit zusammenfliessenden äussern Blättchen. Endblättchen eirautenförmig, gespitzt, am verschmälerten Grunde ganz oder kaum seicht
eingezogen. – Oberseits mit einer zarten, angeschmiegten Seidenbehaarung bedeckt; unterseits sehr dicht sammthaarig, greisgrau oder weissfilzig, mit
stark schimmernden Nerven. – Bezahnung ungleich eingeschnitten gesägt, mit ziemlich langen, scharfen Spitzchen der Zähne. – Stacheln des
Blattstiels schief abstehend oder nur sehr schwach gebogen. – Blüthenast mit ziemlich starken, ein wenig rückwärts geneigten oder abstehend
sicheligen, etwas ungleichen Stacheln und einer dicht zottigen Behaarung, worunter einzelne, meist kurze, unterwärts oft borstliche Stieldrüsen mit
Mühe zu bemerken, besetzt. – Blätter 3zählig. Endblättchen eirautenförmig, gespitzt, am Grunde zusammengezogen. – Oberseits dicht seidenhaarig;
unterseits weich sammtfilzig, schimmernd greisgrau oder weiss. – Rispe gedrängt, von geringer Entwickelung, in den Achseln der obern 3zähligen,
gewöhnlich noch von mehreren, sich verkleinernden, einfachen Blättchen befolgten Blätter, mit aufgerichteten, armblüthigen Aestchen beginnend,
über denselben aus genäherten, fast gleich langen, abstehenden oder etwas aufgerichteten, meist 3blüthigen, von langen 3spaltigen Deckblättern
gestützten Aestchen zusammengesetzt. – Achse mit zerstreuten, schwach sicheligen, oben verringerten Stacheln und abstehenden Zottenhaaren,
worunter sessile oder nur einzeln gestielte Drüsen verborgen, besetzt. – Kelch grau zottenfilzig, mit gespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten. –
41
Blumenkrone ist mir nicht bekannt.
Auf dem Remigiusberge bei Cusel an einer einzigen Stelle.
NB. – An ihrem ziemlich feinstacheligen, dicht durchwirrt haarigen Stengel, ihren eirautenförmigen, ungleich eingeschnitten gesägten, oben
weich seidenhaarigen, unten dicht sammtfilzigen, graulich weissen Blättern, ihrem schief stacheligen, zottigen, nicht drüsenlosen Blüthenaste und
ihrer kurzen, gedrungenen, wolligten Rispe erkenntliche Art.>>
R. nemorensis Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 198] –
Müller 1859b : 198.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Glandulosi (Wimm. et Grab.) P.J. Müll.
134. R. nemorensis, L. V. L. et P. J. M.
Primocanne anguleuse à poils isolés, rares, ou presque complètement glabre, à glandes stipitées
et micro-aiguillons courts épars, à aiguillons très inégaux, nombreux, de taille moyenne, à base
faiblement élargie, inclinés-rétrorses ou un peu courbés. – Feuilles 3-, 4- et 5-foliolées. Foliole
terminale ovale-arrondie, cordée et élargie dans le bas, à apex acuminé assez long et nettement
distinct. – Face supérieure constellée de poils épars ; face inférieure assez densément poilue, vert
mat ou jaunâtre. – Dentition assez profondément, irrégulièrement incisée, à dents nettement
apiculées. – Pétiole à aiguillons falciformes inclinés-rétrorses. – Floricanne à poils enchevêtrés
clairsemés, à glandes stipitées courtes, éparses, fréquentes dans le haut, à aiguillons inégaux, courts,
rapidement rétrécis au dessus de la base, inclinés-rétrorses ou falciformes. – Feuilles 3-foliolées.
Foliole terminale ovale, apiculée, à base rétrécie. – Face supérieure poilue ; face inférieure assez
densément et grossièrement poilue, verte sur les deux faces. – Panicule à rameaux inférieurs (situés
à l'aisselle des feuilles supérieures, dont la dernière est habituellement simple 3-lobée) dressésétalés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de bractées foliacées, à partie terminale
verte lancéolée, s'amincissant graduellement) étalés à angle droit, régulièrement alternes, 3-, 2- et 1flores. – Axe floral à pubescence courte modifiée en tomentum dans le haut et sur les pédicelles, à
glandes stipitées courtes, à aiguillons obliques, aléniformes. – Calice tomenteux-duveteux,
courtement glanduleux, à sépales finement apiculés, réfléchis. – Corolle de petite taille, à pétales
blancs ovales, rétrécis en onglet. Filets des étamines blancs et styles verdâtres.
Fleurit en juin-juillet.
Sur sol argilo-limoneux en Forêt de Retz, aux environs de Bourgfontaine et à Rond-des-Dames
(Aisne). Rare.
NB. – Distinct par sa primocanne comme glabre, à glandes stipitées et micro-aiguillons épars, à
aiguillons inégaux courts, ses folioles terminales largement ovales-cordées, à apex acuminé
nettement distinct, irrégulièrement incisées-dentées, à pubescence éparse dessus, grossières dessous,
vertes sur les deux faces, sa floricanne à poils clairsemés, à glandes stipitées courtes et éparses, et à
aiguillons minces, terminée par une panicule régulière, faiblement poilue, courtement glanduleuse à
aiguillons aciculiformes, et ses fleurs blanches assez petites à pétales ovales-lancéolés.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
198-199. T.A.P. : 125-126.
<<134. R. nemorensis, L. V. L. et P. J. M.
Stengel kantig, mit zahlreichen, mässig grossen, an der Basis gering verbreiterten, rückwärts geneigten oder etwas gebogenen, sehr ungleichen
Stacheln, zerstreuten, gekürzten Stachelborsten und Stieldrüsen und einzelnen, seltnen Haaren besetzt oder fast vollkommen kahl. – Blätter 3-, 4- und
5zählig. Endblättchen eiförmig rundlich, unten herzförmig ausgerandet, verbreitert, und ziemlich lang scharf zugespitzt. – Oberseits mit zerstreuten
Haaren übersäet; unterseits mässig dicht haarig, matt- oder gelblich grün. – Bezahnung ziemlich tief, ungleich eingeschnitten gesägt, mit deutlichen
Spitzchen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels rückwärts geneigt sichelig. – Blüthenast mit geringen, gleich über der Basis beengten, rückwärts
geneigten oder sichelig gebogenen, ungleichen Stacheln, zerstreuten, nach oben häufigem, kurzen Stieldrüsen und lichten, durchwirrten Haaren
besetzt. – Blätter 3zählig. Endblättchen eiförmig, gespitzt, am Grunde zusammengezogen. – Oberseits behaart; unterseits grob mässig dicht haarig,
beiderseits grün. – Rispe in den Achseln der obern Blätter, wovon das letzte gewöhnlich einfach 3lappig, mit aufrecht abstehenden, mehrblüthigen
Aestchen beginnend, über denselben aus gerade abstehenden, regelmässig wechselständigen, 3-, 2- und 1blüthigen, von blattartigen Bracteen. mit
lanzettlichem, grünem, sich allmählig verschmälerndem {corr. « verschmälerden » in « verschmälerndem », Jahresber. Pollichia, 16/17 : 349}
Endabschnitte, gestützten Aestchen zusammengesetzt. – Achse mit schiefen, pfriemlichen Stacheln, niedrigen Stieldrüsen und kurzen, oberwärts und
auf den Stielchen in Toment übergehenden Haaren. – Kelch flaumfilzig, gering bedrüst, mit feingespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten. –
42
Blumenkrone von geringer Grösse, mit eiförmigen, in den Nagel verschmälerten, weissen Blumenblättern, weissen Staubfäden und grünlichen
Griffeln.
Blühet Juni-Juli.
Auf lettigem Thonboden im Walde von Retz, in der Gegend von Bourgfontaine und beim Rond-des-Dames (Aisne). Selten.
NB. – Durch seinen kurz ungleich stacheligen, zerstreut drüsigen und stachelborstigen, wie kahlen Stengel, seine breit eiherzförmigen, scharf
zugespitzten, ungleich eingeschnitten gezähnten, oben zerstreut behaarten, unten grobhaarigen, beiderseits grünen Blätter, seinen dünn stacheligen,
zerstreut kurzdrüsigen, lichthaarigen Blüthenast, endlich durch seine regelmässige, nadelstachelige, kurzdrüsige, geringhaarige Rispe und seine
ziemlich kleinen, weissen Blumen, mit lanzetteiförmigen Blumenblättern ausgezeichnet.>>
R. oblongatus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 184] – Müller 1859b : 184.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Spectabiles P.J. Müll.
122. R. oblongatus, P. J. M.
Primocanne anguleuse, poils étoilés clairsemés, à glandes stipitées et micro-aiguillons épars, à
aiguillons très inégaux nombreux, minces, peu inclinés-rétrorses, aléniformes, à base faiblement
élargie. – Feuilles la plupart 5-foliolées. Foliole terminale ovale-oblongue ou obovale, à base
échancrée, brusquement et courtement apiculée. – Face supérieure glabre ou constellée de petits
poils peu nombreux, isolés*) ; face inférieure finement mollement poilue, verte. – Dentition
faiblement irrégulière, petite, courte, un peu sinuée-ondulée, à dents mucronées à apex fin. – Pétiole
à aiguillons falciformes. – Floricanne à pubescence assez dense, enchevêtrée, à glandes stipitées et
micro-aiguillons glandulifères épars, en partie assez longs, à aiguillons inégaux, rouges,
généralement falciformes et dirigés vers le bas. – Feuilles 3-foliolées. Foliole terminale obovaleoblongue, courtement apiculée, à base rétrécie en coin émoussé, parfois un peu échancrée. – Face
supérieure grossièrement poilue ; face inférieure presque mollement poilue, verte. – Stipules
étroitement lancéolées-étirées, surtout les inférieures, vertes. – Panicule assez large, pyramidaleraccourcie, à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles supérieures, dont la dernière
habituellement simple, ovale-apiculée) dressés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à
l'aisselle de grandes bractées 3-fides étroites et simples linéaires-lancéolées) étalés à angle droit ou
ascendants, minces, régulièrement espacés dans le bas, plus imbriqués dans le haut, 3- et 2-flores, à
pédicelles obliques inégaux. – Axe floral à poils étalés courts, à glandes stipitées fines et inégales, à
aiguillons droits, aléniformes, obliquement étalés, colorés. – Calice gris tomenteux, poilu,
glanduleux et aciculé, à sépales finement apiculés, réfléchis ou en partie appliqués sur le fruit. –
Corolle de taille moyenne, à pétales teintés d'un beau rose, ovales ou un peu arrondis. Filets des
étamines blanchâtres dépassant les styles jaunâtres à base légèrement rougeâtre.
Fleurit en juillet.
Dans l'Alsbach, le Lauterbach, etc., épars.
NB. – La primocanne à pubescence claire, glandes éparses et aiguillons fins inégaux, les feuilles
3- et 5-foliolées, à foliole terminale elliptique, à base échancrée, courtement apiculée, finement et
superficiellement sinuée-dentée, glabre dessus, finement et mollement poilue dessous, verte sur les
deux faces, la floricanne faiblement poilue, à glandes stipitées et micro-aiguillons épars, à aiguillons
falciformes inégaux, la panicule pyramidale-raccourcie, assez large, à poils étalés, glandes stipitées
fines et inégales, à aiguillons droits aléniformes, et enfin la corolle de taille moyenne à pétales roses
ovales-arrondis, les filets des étamines blanchâtres et les styles jaunâtres à base rougeâtre,
distinguent cette espèce des autres.
*) En situation sèche, également éparsement poilue.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
184-185. T.A.P. : 111-112.
<<122. R. oblongatus, P. J. M.
Stengel kantig, mit zahlreichen, dünnen, pfriemlichen, an der Basis gering verbreiterten, schwach rückwärts geneigten, sehr ungleichen Stacheln,
zerstreuten Stachelborsten und Drüsen und spärlichen Steinhaaren besetzt. – Blätter die Mehrzahl 5zählig. Endblättchen eiförmig ablang oder
elliptisch, am Grunde ausgerandet und plötzlich kurz bespitzt. – Oberseits kahl oder mit wenigen, vereinzelten Härchen übersäet*); unterseits dünn
43
weichhaarig, grün. – Bezahnung gering ungleich, klein, niedrig, etwas wellig geschweift gesägt, mit fein spitz mucronulirten Zähnen. – Stacheln des
Blattstiels sichelig gebogen. – Blüthenast mit meist sichelförmig abwärts gerichteten, roth gefärbten, ungleichen Stacheln, zerstreuten, zum Theil
ziemlich langen, drüsentragenden Stachelborsten und Stieldrüsen, und einer mässig dichten, durchwirrten Behaarung besetzt. – Blätter 3zählig.
Endblättchen verkehrt eiförmig ablang, kurzbespitzt, am Grunde stumpfkeilförmig zusammengezogen, bisweilen jedoch etwas ausgebildet. –
Oberseits grob behaart; unterseits beinahe weichhaarig, grün. – Nebenblätter schmal gestreckt lanzettförmig, besonders die untern, grün. – Rispe
ziemlich breit, kurz unterdrückt pyramidenförmig, mit mehrblüthigen, aufgerichteten Aestchen in den Achseln der obern Blätter, wovon das letzte
gewöhnlich einfach, gespitzt eiförmig, beginnend, über denselben aus gerade abstehenden oder aufstrebenden, schlanken, ziemlich langen, unten
regelmässig distanzirten, oben mehr verwickelten, 3- und 2blüthigen, schief ungleich stieligen Aestchen, von grossen, schmal 3theiligen und
einfachen lineal-lanzettlichen Bracteen gestützt, zusammengesetzt. – Achse kurz abstehend behaart, fein ungleich stieldrüsig, mit geraden,
pfriemlichen, schief abstehenden, gefärbten Stacheln besetzt. – Kelch graufilzig, behaart, drüsig und stachelborstig, mit fein gespitzten,
zurückgeschlagenen oder theilweise der Frucht angedrückten Abschnitten. – Blumenkrone mässig gross, mit eiförmigen oder etwas rundlichen, schön
rosenroth gefärbten Blumenblättern, weisslichen, die Griffel überragenden Staubfäden und gelblichen, am Grunde schwach gerötheten Griffeln.
Blühet im Juli.
In der Alsbach, Lauterbach etc. zerstreut.
NB. – Der ungleich dünnstachelige, zerstreut drüsige und spärlich behaarte Stengel, die 3- und 5zähligen, elliptischen, am Grunde ausgerandeten,
kurzbespitzten, fein oberflächlich geschweift zähnigen, oben kahlen, unten dünn weichhaarigen, beiderseits grünen Blätter, der ungleich
sichelstachelige, zerstreut drüsenborstige und stieldrüsige, schwäch behaarte Blüthenast, die verkürzt pyramidige, ziemlich breite, gerade
pfriemstachelige, ungleich feindrüsige, abstehend behaarte Rispe, endlich die mässig grosse Blumenkrone, mit eirundlichen, rosenrothen
Blumenblättern, weisslichen Staubfäden und gelblichen, am Grunde gerötheten Griffeln, zeichnen diese Art vor andern aus.
*) In trocknern Lagen auch zerstreut behaart.>>
R. obrosus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 234] – Müller 1859b : 234.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Glandulosi (Wimm. et Grab.) P.J. Müll.
174. R. obrosus, P. J. M.
Primocanne anguleuse, à poils étalés denses, à glandes stipitées denses, longues, en partie
sétacées, à aiguillons inégaux fréquents, aléniformes, droits, inclinés-rétrorses. – Feuilles 3foliolées, les médianes rarement 4- ou 5-foliolées. Foliole terminale ovale, à apex assez long et
assez distinct, à base cordée. – Face supérieure couverte de poils sétacés longs et rudes ; face
inférieure seulement à poils clairsemés sur les nervures, vert mat. – Dentition irrégulièrement
ondulée, incisée, presque comme déchiquetée, à dents à mucron fin brusquement distinct. – Pétiole
à aiguillons droits, obliquement étalés, parfois légèrement courbés. – Floricanne à poils denses
étalés, à glandes stipitées fréquentes, très fines, de longueurs inégales, à aiguillons minces,
sétiformes. – Feuilles 3-foliolées, à folioles latérales longuement pétiolulées. Foliole terminale
ovale, généralement un peu élargie dans le haut, apiculée, à base entière ou à peine échancrée. –
Face supérieure couverte de poils sétacés longs et rudes ; face inférieure à poils clairsemés sur les
nervures, verte sur les deux faces. – Panicule pyramidale, faiblement développée, à rameaux
inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles 3-foliolées supérieures) dressés et pauciflores, à rameaux
supérieurs (situés à l'aisselle d'habituellement encore une feuille simple, lancéolée ou parfois lobée,
puis de bractées 3-fides et simplifiées) de longueur moyenne, étalés, 3-, 2- et 1-flores. – Axe floral à
poils étalés denses, à glandes denses fines, à aiguillons épars, petits, minces. – Calice à duveteux et
densément glanduleux-stipité sur un fond gris tomenteux, à sépales recourbés ou réfléchis pendant
la floraison, dressés ensuite, finement apiculés. – Corolle de petite taille, à pétales blancs ovaleslancéolés. Filets des étamines blancs un peu dépassés par les styles faiblement colorés.
Commence à fleurir en juillet.
Dans le Lauterbach.
NB. – Espèce distincte par la primocanne densément poilue, à glandes stipitées denses et
longues, à aiguillons minces aléniformes, les feuilles la plupart 3-foliolées, les médianes rarement
4- ou 5-foliolées, à foliole terminale ovale, longuement apiculée, à base cordée, à dentition ondulée
comme déchiquetée, grossièrement poilue dessus, à poils clairsemés sur les nervures dessous, verte
sur les deux faces, la floricanne hirsute, abondamment glanduleuse et finement aiguillonnée,
terminée par une panicule peu développée, pyramidale, poilue, glanduleuse, presque inerme, le
calice à indument similaire, à sépales recourbés, puis dressés, et la corolle de petite taille à pétales
blancs ovales-lancéolés, les filets des étamines blancs un peu dépassés par les styles légèrement
colorés.
44
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
234-235. T.A.P. : 161-162.
<<174. R. obrosus, P. J. M.
Stengel kantig, mit häufigen, pfriemlichen, geraden, rückwärts geneigten, ungleichen Stacheln, gedrängten, langen, theils borstlichen Stieldrüsen
und dichten, abstehenden Haaren besetzt. – Blätter 3-, seltner die mittlem 4- oder 5zählig. Endblättchen eiförmig, ziemlich lang scharf gespitzt, am
Grunde herzförmig ausgerandet. – Oberseits mit langen, rauhen Borstenhaaren bedeckt; unterseits nur spärlich auf den Adern behaart, mattgrün. –
Bezahnung ungleich wellenförmig, beinahe wie ausgebissen, zackig gesägt, mit feinen, abstechend mucronulirten Zähnen. – Stacheln des Blattstiels
gerade, schief abstehend, bisweilen ganz schwach gebogen. – Blüthenast mit dünnen, borstenähnlichen Stacheln, häufigen, sehr feinen, ungleich
langen Stieldrüsen und dichten, abstehenden Haaren besetzt. – Blätter 3zählig, mit langstieligen Seitenblättchen. Endblättchen eiförmig, nach oben
meist etwas verbreitert, gespitzt, am Grunde ganz oder kaum seicht eingezogen. – Oberseits mit langen, rauhen Borstenhaaren bedeckt; unterseits
spärlich auf den Adern behaart, beiderseits grün. – Rispe pyramidlich, von geringer Entwickelung, in den Achseln der obern 3zähligen Blätter, mit
aufgerichteten, armblüthigen Aestchen beginnend, über denselben, an der Basis gewöhnlich noch von einem einfachen, lanzettlichen oder bisweilen
gelappten Blättchen gestützt, aus mässig langen, abstehenden, 3-, 2- und 1blüthigen, von 3spaltigen und vereinfachten Deckblättern begleiteten
Aestchen zusammengesetzt. – Achse mit zerstreuten, dünnen Stachelchen, gedrängten, feinen Drüsen und dichten, abstehenden Haaren besetzt. –
Kelch auf graufilzigem Grunde flaumig und dicht stieldrüsig, mit während der Blüthezeit abgebogenen oder zurückgeschlagenen, nachher
aufgerichteten, fein gespitzten Abschnitten. – Blumenkrone von geringer Grösse, mit eilanzettlichen, weissen Blumenblättern und weissen, von den
schwach gefärbten Griffeln etwas überragten Staubfäden.
Blühet Anfangs Juli. In der Lauterbach.
NB. – Durch den kantigen, dünn pfriemstacheligen, gedrängt lang drüsigen, dicht behaarten Stengel, die meist 3zähligen, seltner in der Mitte 4oder 5zähligen, eiförmigen, lang gespitzten, am Grunde herzförmig ausgerandeten, wellenförmig, wie ausgefressen gezähnten, oben grob haarigen,
unten spärlich auf den Adern behaarten, beiderseits grünen Blätter, den feinstacheligen, reich drüsigen, zottigen Blüthenast, endlich die wenig
entwickelte, pyramidliche, fast unbewehrte, drüsige und behaarte Rispe, den {« de » corr. in « den », Müller 1859b : 349} gleichartig bekleideten,
abgebogenen, nachher aufgerichteten Kelch und die gering grosse Blumenkrone, mit eilanzettlichen, weissen Blumenblättern und weissen, von den
leicht tingirten Griffeln etwas überragten Staubfäden ausgezeichnete Art.>>
R. oxyacanthus Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 131] –
Müller 1859b : 131.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Spectabiles P.J. Müll.
67. R. oxyacanthus, L. V. L. et P. J. M.
Primocanne anguleuse, à pubescence dense enchevêtrée, à aiguillons nombreux, longs, à base
moyennement élargie, apex un peu aciculiforme, droits ou légèrement inclinés-rétrorses. – Feuilles
5-foliolées. Foliole terminale ovale, à apex acuminée nettement distinct et fin, à base cordée. – Face
supérieure constellée de poils épars ; face inférieure assez densément poilue, vert mat. – Dentition
fine, un peu inégale, mais non profondément incisée, les dents à apex distinct. – Pétiole à aiguillons
falciformes. – Floricanne à poils entrecroisés, à aiguillons denses, robustes, longs, à base élargie,
inclinés-rétrorses ou généralement légèrement courbés. – Feuilles 3-foliolées, rarement certaines
inférieures 4- ou 5-foliolées. Foliole terminale ovale, acuminée, à base entière. – Face supérieure
constellée de poils épars ; face inférieure courtement et mollement poilue, vert mat ou grisâtre chez
les feuilles supérieures. – Panicule assez allongée, de faible largeur, à rameaux inférieurs (situés à
l'aisselle des feuilles 3-foliolées supérieures) dressés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à
l'aisselle de feuilles simples lancéolées ou de bractées foliacées) étalés, assez courts, multi-, 3- et 2flores. – Axe floral assez abondamment pourvu de poils étalés et d'aiguillons robustes,
aciculiformes, un peu inclinés-rétrorses ou à peine courbés. – Calice tomenteux, presque dépourvu
de glandes*), un peu aciculé, à sépales apiculés réfléchis. – Corolle assez grande, à pétales rose vif
ovales-arrondis, brusquement rétrécis en onglet, émarginés, un peu froissés. Filets des étamines
roses et styles à base rougeâtre.
Fleurit vers la fin juillet.
Sur sol sablonneux de la Forêt de Tillet à Crespy-en-Valois (Oise). Très rare.
*) Je n'ai pas vu de glandes excepté seulement sur les pétioles et la marge des bractées foliacées.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia,, 16/17 :
131-132. T.A.P. : 58-59.
<<67. R. oxyacanthus, L. V. L. et P. J. M.
Stengel kantig, mit zahlreichen, langen, an der Basis mässig verbreiterten, etwas nadeligen, geraden oder schwach rückwärts geneigten Stacheln
und einer dichten, durchwirrten Behaarung besetzt. – Blätter 5zählig. Endblättchen eiförmig, fein und scharf zugespitzt, am Grunde herzförmig
45
ausgerandet. – Oberseits mit zerstreuten Haaren übersäet; unterseits mässig dicht behaart, mattgrün. – Bezahnung fein, etwas ungleich, doch nicht tief
eingeschnitten gesägt, mit scharfen Spitzchen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels sichelförmig gebogen. – Blüthenast mit gedrängten, starken,
langen, an der Basis verbreiterten, rückwärts geneigten oder meist schwach abgebogenen Stacheln und durchkreuzten Haaren besetzt. – Blätter
3zählig, seltner unterwärts einige 4- oder 5zählige. Endblättchen eiförmig, zugespitzt, am Grunde ganz. – Oberseits mit zerstreuten Haaren übersäet;
unterseits kurz weichhaarig, mattgrün oder die obersten graulich. – Rispe etwas verlängert, von geringer Breite, in den Achseln der obern 3zähligen
Blätter, mit aufgerichteten, mehrblüthigen Aestchen beginnend, dann aus, von einfachen, lanzettlichen Blättern oder blattartigen Bracteen gestützten,
abstehenden, ziemlich kurzen, mehr-, 3- und 2blüthigen Aestchen zusammengesetzt. – Achse ziemlich reich mit starken, nadeligen, etwas rückwärts
geneigten oder kaum gebogenen Stacheln und abstehenden Haaren besetzt. – Kelch filzig und etwas stachelborstig, fast drüsenlos, *) mit gespitzten,
zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone ziemlich gross, mit eirundlichen, plötzlich zusammengezogen benagelten, ausgezwickten, etwas
runzeligen, lebhaft rosenrothen Blumenblättern, rosenrothen Staubfäden und am Grunde gerötheten Griffeln.
Blühet gegen Ende Juli.
Auf Sandboden im Walde von Tillet bei Crespy-en-Valois (Oise). Sehr selten.
*) Drüsen habe ich ausserdem nur auf den Blattstielen und am Rande der blattartigen Bracteen bemerkt.>>
R. papulosus P.J. Müll. & Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 142] –
Müller 1859b : 142.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Spectabiles P.J. Müll.
79. R. papulosus, P. J. M. et L. V. L.
Primocanne anguleuse, sillonnée dans le haut, à pubescence méritant à peine mention ou pour
ainsi dire glabre, à glandes épaissies et habituellement en quantité moindre que les micro-aiguillons,
ces derniers épars, fragiles, à base souvent tuberculiforme, à aiguillons nombreux, grands, robustes,
coniques, étalés ou un peu inclinés-rétrorses, parfois également courbés. – Feuilles 5-foliolées.
Foliole terminale ovale, à apex graduellement acuminé et nettement distinct, à base à peine ou
seulement très légèrement échancrée. – Face supérieure glabre ; face inférieure finement blanche
tomenteuse. – Dentition grossière, incisée-dentée, à dents irrégulières, parfois courbées-squarreuses,
à mucron assez long. – Pétiole à aiguillons fortement courbés en crochet. – Floricanne à poils
étoilés clairsemés, à glandes généralement rudes au toucher, à micro-aiguillons épars, à aiguillons
longs, à base élargie, falciformes inclinées-rétrorses ou courbés comme une canne. – Feuilles 3foliolées, ou les inférieures souvent 5-foliolées. Foliole terminale obovale-oblongue (feuilles du
haut) ou plus ovale-rhombique (feuilles du bas), rétrécie vers la base et assez brusquement apiculée.
– Face supérieure glabre, on remarque tout au plus avec des poils isolés ou très épars ; face
inférieure finement blanche tomenteuse. – Panicule pyramidale, tantôt également oblongue et plus
étroite, à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des 2 ou 3 feuilles 3-foliolées supérieures, celles-ci à
folioles latérales souvent très étroites) dressés ou obliquement étalés et multiflores, à rameaux
supérieurs (situés à l'aisselle de généralement une petite feuille simple lancéolée-allongée, puis de
bractées divisées et entières) graduellement décroissants, divergents presque à l'horizontal, un peu
espacés dans le bas, plus denses dans le haut, 3- et 2-flores. – Axe floral à poils étalés assez denses,
à glandes stipitées fines, à aiguillons droits, inclinés-rétrorses, assez longs. – Calice gris blanchâtre
tomenteux, finement poilu, à peine ponctué-glanduleux, à sépales réfléchis à apex filiformes. –
Corolle grande, à pétales blancs ovales. Filets des étamines blancs de même que les styles qui ont
cependant une tendance à se colorer.
Fleurit en juillet.
Sur sol caillouteux en Forêt de Chézy-en-Orxois et de Montigny Lallier (Aisne), dans des haies à
Antilly, canton de Betz (Oise). Rare.
NB. – Se distingue remarquablement de toutes les autres espèces de ce groupe par sa primocanne
tuberculée et presque glabre, ses folioles terminales longuement acuminées, glabres dessus,
finement blanches tomenteuses dessous, ses pédicelles à aiguillons souvent fortement courbés, ses
calices presque nus et ses grandes fleurs blanches.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
142-143. T.A.P. : 69-70.
<<79. R. papulosus, P. J. M. et L. V. L.
46
Stengel kantig, oberwärts gefurcht, mit zahlreichen, grossen, starken, kegelförmigen, abstehenden oder etwas rückwärts geneigten, mitunter auch
gebogenen Stacheln, zerstreuten, am Grunde oft höckerig aufgetriebenen, zerbrechlichen Stachelborsten, gewöhnlich in geringer Anzahl vorhandenen,
härtlichen Drüsen und so zu sagen kahl oder kaum erwähnlich behaart. – Blätter 5zählig. Endblättchen eiförmig, allmählig scharf zugespitzt, am
Grunde kaum oder nur sehr schwach ausgerandet. – Oberseits kahl; unterseits dünn weissfilzig. – Bezahnung grob, ungleich, zackig gesägt, mit
zuweilen sparrig abgewendeten, ziemlich lang mucronulirten Zähnen. – Stacheln des Blattstiels stark hakenförmig abgebogen. – Blüthenast mit
langen, am Grunde verbreiterten, sichelig rückwärts geneigten oder angelartig gekrümmten Stacheln, zerstreuten Stachelborsten, meist schärflichen
Drüsen und lichten Sternhaaren besetzt. – Blätter 3- oder die untern oft 5zählig. Endblättchen unterwärts mehr eirautenförmig, oberwärts ablang
verkehrt eiförmig, nach dem Grunde verschmälert und ziemlich rasch gespitzt. – Oberseite kahl, bei den äussersten sind jedoch einzelne oder sehr
zerstreute Haare zu bemerken; unterseits dünn weissfilzig. – Rispe pyramidenförmig, andermal auch verschmälert ablang, mit aufgerichteten oder
schiefabstehenden, mehrblüthigen Aestchen in den Achseln der 2 oder 3 obern 3zähligen Blätter, wovon das äusserste oft sehr beengt, beginnend und
dann über denselben, an der Basis meist noch von einem einfachen, lanzettlich verlängerten Blättchen gestützt, aus allmählig abnehmenden, fast
wagerecht divergirenden, unten etwas entfernten, oben gedrängtem, 3- und 2blüthigen Aestchen, mit getheilten und einfachen Bracteen,
zusammengesetzt. – Achse ziemlich dicht abstehend behaart, mit feinen Stieldrüsen und geraden, rückwärts geneigten, etwas langen Stacheln. – Kelch
weissgraufilzig, dünn behaart und kaum punktirt drüsig, mit fädlich gespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone gross, mit
eiförmigen, weissen Blumenblättern, und weissen Staubfäden und Griffeln, welche letztere jedoch eine Tendenz sich zu färben verrathen.
Blühet im Juli.
Auf Kieselboden im Walde von Chezy-en-Orxois und von Montigny Lallier (Aisne), in Hecken bei Antilly, Canton Betz (Oise). Selten.
NB. – Durch seinen höckerigen, fast unbehaarten Stengel, seine lang zugespitzten, kahlen, unterseits dünn weissfilzigen Blätter, oft stark
gebogenen Blüthenaststacheln, beinahe nackten Kelche und grossen, weissen Blumen, von allen andern Arten der Abtheilung aufs Ausgezeichnetste
verschieden.>>
R. patulus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 97] – Müller
1859b : 97.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Discolores P.J. Müll.
31. R. patulus, P. J. M. et L. V. L.
Primocanne anguleuse, presque glabre ou à poils très épars, à aiguillons nombreux, longs, droits,
à base faiblement élargie. – Feuilles 5-foliolées. Foliole terminale ovale-arrondie, acuminée, à base
entière. – Face supérieure glabre ; face inférieure vert mat et très finement pubescente. – Dentition
irrégulièrement incisée-acérée, les dents à apex assez développé et fin. – Pétiole à aiguillons
falciformes. – Floricanne à poils étoilés clairsemés, à aiguillons falciformes ou courbés en crochet,
à base large. – Feuilles 3-foliolées, les inférieures à folioles latérales lobées. Foliole terminale
ovale-oblongue, rétrécie vers la base, et faiblement apiculée. – Face supérieure glabre ; face
inférieure vert mat, avec une pubescence très fine. – Panicule large, de longueur moyenne, à
rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des 3 feuilles supérieures, dont la dernière simple) ascendants,
à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de bractées assez courtes, rapidement simples) longs, étalés
à angle droit, généralement 2-flores. – Axe floral poilu-duveteux, à aiguillons épars, faibles,
inclinés-rétrorses ou un peu courbés. – Calice gris tomenteux, à sépales courtement apiculés,
réfléchis. – Corolle assez grande, à pétales ovales-arrondis, rétrécis en onglet. Filets des étamines
blancs et styles verdâtres.
Fleurit en juillet.
Sur sol sablonneux en Forêt de Lévignen. Très rare.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
97-98. T.A.P. : 24-25.
<<31. R. patulus, P. J. M. et L. V. L.
Stengel kantig, mit zahlreichen, langen, geraden, an der Basis gering verbreiterten Stacheln und sehr zerstreuten Haaren besetzt oder beinahe
kahl. – Blätter 5zählig. Endblättchen eiförmig rundlich, zugespitzt, am Grunde ganz. – Oberseits kahl; unterseits mattgrün und sehr fein pubescirend.
– Bezahnung ungleich eingeschnitten geschärft gesägt, mit feinen, ziemlichen Spitzchen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels sichelförmig gebogen. –
Blüthenast mit am Grunde breiten, sicheligen oder hakenförmig gekrümmten Stacheln und einer lichten sternartigen Behaarung. – Blätter 3zählig, die
untern mit gelappten Seitenblättchen. Endblättchen ablang eiförmig, nach dem Grunde verschmälert, und gering gespitzt. – Oberseits kahl; unterseits
mattgrün, mit einer sehr feinen Pubescenz. – Rispe breit, von mässiger Länge, in den Achseln der 3 obern Blätter, wovon das letzte einfach, mit
aufstrebenden Aestchen beginnend, über denselben aus langen, gerade abstehenden, meist 2blüthigen Aestchen, mit ziemlich kurzen, gleich
vereinfachten Bracteen gestützt zusammengesetzt. – Achse flaumig behaart, mit zerstreuten, geringen, rückwärts geneigten oder etwas gebogenen
Stacheln. – Kelch graufilzig, mit kurzgespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone ziemlich gross, mit eiförmig rundlichen, in den
Nagel verschmälerten Blumenblättern, weissen Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Blühet im Juli.
Auf Sandboden im Walde von Lévignen. Sehr selten.>>
47
R. pseudoinfestus H.E. Weber [1989, Carolinea, 47 : 49] – Weber 1989 : 49.
2. Rubus pseudoinfestus H. E. WEBER spec. nov. (Ill. 1-2)
Rubo infesto WEIHE & NEES similis a quo differt turione (pilis 25-75 pro cm) piloso glandulis
stipitatis pluribus obsito, aculeis tenuioribus plerumque (sub-) rectis 5-7 mm longis armato. Folia 35-natis, supra (fere) glabra subtus viridia, mollia, etomentosa. Foliolum terminale brevius
petiolulatum (longitudo petioluli 25-33% longitudinis laminae) basi vulgo rotundatum, brevius (713 mm) acuminatum, grossius dentibus longius cuspidatis dentibusque principalibus longerioribus
2-3(-4) mm alte serratum. Foliola infima 2-7 mm petiolulatum. Rachis inflorescentiae densius
pilosus, aculeis gracilioribus minus curvatis 4-5-(6) mm longis armata. Foliola terminalia foliorum
inflorescentiae basi anguste rotundata vel cuneata. Pedicelli cum 10-20 aculeis gracilioribus
subrectis (1-)2-2,5 mm longis obsita. Petala anguste obovata. Ovaria glabrata.
Rubus e sectione Rubus ser. Anisacanthi. Crescit in Germania austro-occidentali.
Typus: au nord-est de Aiterbächle (7415.421), 640 m, 10.8.1980, WEBER 80.810.10 (KR.
Holotypus; We, Isotypus).
Primocanne bassement arquée, obtusément anguleuse-arrondie, teintée de rougeâtre bordeaux,
avec 5-15 poils par cm de face, petits, simples et fasciculés, à glandes stipitées ou leurs vestiges
aussi nombreuses que les poils, longues de 0,5-1(-2) mm, sétacées, à aiguillons un peu plus jaunes
ou plus rouges que la primocanne, inégaux ou par endroit presque égaux, les plus grands c. 8-13 par
5 cm, (presque) droits, certains souvent un peu courbés, longs de 5-7 mm, minces depuis une base
large, mêlés à des micro-aiguillons conformes et tuberculiformes peu nombreux à nombreux.
Feuilles 3-4-foliolées à un peu pédalées à 5 folioles, à face supérieure verte légèrement luisante,
à 0(-5) poils par cm², à face inférieure verte, à poils un peu luisants nettement perceptibles à mous
au toucher, sans poils étoilés. Foliole terminale assez courtement pétiolulée (pétiolule c. 26-33% de
la longueur du limbe), obovale, à nervures latérales un peu imprimées sur le frais, à base tronquée
ou arrondie, parfois légèrement cordée, à apex assez brusquement distinct, long de 6-12 mm.
Dentition périodique à dents fines et à apex nettement distinct, à dents principales allongées,
certaines un peu courbées vers l'extérieur, profondes de 2-3(-4) mm. Folioles basales des feuilles 5foliolées à pétiolule atteignant 7 mm. Pétiole plus long que les folioles basales, à 12-20 aiguillons
falciformes à courbés en crochet. Stipules linéaires-filiformes, larges d'à peine 1 mm.
Inflorescence étroitement pyramidale, à ramifications un peu ombelliformes dans le haut, à
rameaux généralement 3-flores. Feuilles commençant 1-3(-5) cm sous l'apex, les supérieures
indivises, à face inférieure souvent un peu tomenteuse, les autres 3-foliolées à foliole terminale
obovale à rhombique, à base cunéée ou très étroitement arrondie. Floricanne assez densément
poilue, à nombreuses glandes stipitées, à micro-aiguillons en nombre variable, conformes et
aciculiformes dérivants en soies (glanduleuses), à gros aiguillons au nombre de 8-15 par 5 cm,
inégaux mais nettement distincts des autres plus petits, inclinés, la plupart légèrement courbés,
longs de 4-6 mm, minces depuis une base très élargie. Pédicelle long de 10-15(-20) mm, courtement
tomenteux et poilu-laineux, à nombreuses (> 30) glandes stipitées délicates, rougeâtres, la plupart
longues de 0,2-0,4 mm, certaines atteignant 1 mm, et à aiguillons presque droits à légèrement
courbés, robustes, jaunâtres, longs de (1-)2-2,5 mm. Calice vert grisâtre, finement glanduleuxstipité et à acicules jaunâtres, à sépales à la fin réfléchis. Pétales blancs à rosés, longs de 9-13 mm,
larges de 5-6 mm, étroitement obovales, généralement profondément encochés dans le haut, à
onglet long. Etamines de même hauteur que les styles verdâtres ou celles-ci dépassant un peu.
Anthères glabres. Ovaires glabres ou, comme le réceptacle, avec quelques petits poils. – Date de
floraison dépendant de l'altitude, VI-VIII.
Cette espèce est caractérisée par ses aiguillons inégaux droits et robustes, pouvant également être
plus égaux en certains endroits de la primocanne, de telle sorte que l'espèce peut être classée et
48
considérée comme typique de la Serie Anisacanthi H. E. WEBER. Par cela et par d'autres
caractères, elle rappelle Rubus infestus WEIHE & NEES, ce qu'indique l'épithète pseudoinfestus.
Rubus infestus, répandu du nord de l'Allemagne à la Suède, ainsi que sur les Îles britanniques, se
distingue de R. pseudoinfestus surtout par les caractères suivants : primocanne (presque) glabre, à
glandes stipitées plus éparses, et à aiguillons plus larges, en partie nettement courbés, longs de 7-9
mm ; feuilles 4-5-foliolées, à face supérieure à 10-30 poils par cm², à face inférieure ± tomenteuse ;
foliole terminale plus longuement pétiolulée (pétiolule = 33-45% de la longueur du limbe), à base
un peu cordée, plus régulièrement dentée ; folioles basales à pétiolule atteignant 4 mm ;
inflorescence à floricanne plus faiblement poilue et à aiguillons très larges, en partie presque
courbés en crochet, atteignant 6-7(-9) mm de long ; feuilles de l'inflorescence à foliole terminale à
base plus largement arrondie à un peu cordée ; pédicelle avec 2-10 aiguillons, souvent fortement
courbés, atteignant 2-4 mm de long ; pétale arrondi-elliptique ; ovaires densément poilus.
Ecologie
En lisières forestières et clairières sur sols assez riche en nutriments. Observé jusqu'ici entre 150
m et 730 m d'altitude.
Répartition
Espèce régionale, détectée au Bade-Wurtemberg depuis la bordure du graben rhénan à Offenburg
jusqu'à la région du Neckar à Wendelsheim près de Rottenburg, et passant ainsi en travers la Forêt
Noire par Oppenau, Baiersbronn, Freudenstadt et Nagold. Une des plus abondantes espèces de
certaines zones, tel que le secteur Dornstetten – Pfalzgrafenweiler – Altensteig en bordure orientale
de la Forêt Noire.
Spécimens d'herbier
Bade-Wurtemberg: 7416.42: au nord de Kälberbronn, 730 m, 2.8.1980, WEBER 80.802.16 (We).
– 7417.21: Nagoldtal à l'ouest de Altensteig, 470 m, 2.8.1980, WEBER 88.802.24 (We). – 7417.32:
au nord de Pfalzgrafenweiler, 630 m, 2.8.1980, WEBER 88.802.37 (We). – 7417.33: à l'ouest de
Durrweiler, 620m, 2.8.1980, WEBER 80.802.14 (KR., We). – 7419.34: entre Wendelsheim et
Seebronn, 13.8.1980, WEBER 80.813.3 (We). – 7513.23: entre Kreuzschlag et Abensbösch à
Offenburg, 150 m, 8.8.1980, WEBER 80.808.23 (We). – 7514.24: chemin à l'est de B 28 à
Hoferleshalde, 320 m, 11.8.1980, WEBER 80.811.21 (We). – 7515.42: virage en épingle à cheveux
à Kastelbachtal au nord-est de Rippoldsau, 640 m, 7.8.1980, WEBER 80.808.7 (We). – 7516.20: au
nord-est de Rodt, 660 m, 6.8.1980, WEBER 80.806.20 (We).
Illustration 1. Rubus pseudoifestus H. E. WEBER. – Holotypus (KR).
Illustration 2. Rubus pseudoinfestus à la localité type à Aiterbächle en Forêt Noire.
Texte original :
Weber, H.E. 1989. – Zwei neue Rubus-Arten aus Südwestdeutschland. Carolinea, 47 : 48-50.
<<2. Rubus pseudoinfestus H. E. WEBER spec. nov. (Abb. 1-2)
Rubo infesto WEIHE & NEES similis a quo differt turione (pilis 25-75 pro cm) piloso glandulis stipitatis pluribus obsito, aculeis tenuioribus
plerumque (sub-) rectis 57 mm longis armato. Folia 3-5-natis, supra (fere) glabra subtus viridia, mollia, etomentosa. Foliolum terminale brevius
petiolulatum (longitudo petioluli 25-33% longitudinis laminae) basi vulgo rotundatum, brevius (7-13 mm) acuminatum, grossius dentibus longius
cuspidatis dentibusque principalibus longerioribus 2-3(-4) mm alte serratum. Foliola infima 2-7 mm petiolulatum. Rachis inflorescentiae densius
pilosus, aculeis gracilioribus minus curvatis 4-5-(6) mm longis armata. Foliola terminalia foliorum inflorescentiae basi anguste rotundata vel cuneata.
Pedicelli cum 10-20 aculeis gracilioribus subrectis (1-)2-2,5 mm longis obsita. Petala anguste obovata. Ovaria glabrata.
Rubus e sectione Rubus ser. Anisacanthi. Crescit in Germania austro-occidentali.
Typus: Nordöstlich Aiterbächle (7415.421), 640 m, 10.8.1980, WEBER 80.810.10 (KR. Holotypus; We, Isotypus).
Schößling flachbogig, stumpfkantig rundlich, weinrötlich überlaufen, pro cm Seite mit 5-15 einfachen und büscheligen Härchen und mit ebenso
vielen, 0,5-1(-2) mm langen, borstigen Stieldrüsen oder deren Stümpfen. Stacheln etwas gelblicher oder rötlicher als der Schößling, ungleich oder
streckenweise fast gleichartig, die größeren meist zu 8-13 pro 5 cm, aus breiter Basis schlank, (fast) gerade, einzelne oft etwas gekrümmt, 5-7 mm
lang, untermischt mit wenigen bis vielen kleineren Stachelchen und Stachelhöckern.
Blätter 3-4- bis etwas fußförmig 5zählig, oberseits schwach glänzend grün, mit 0(-5) Haaren pro cm², unterseits grün, mit etwas schimmernden
49
Haaren deutlich fühlbar bis weich behaart, ohne Sternfilz. Endblättchen ziemlich kurz gestielt (Stielchenlänge etwa 26-33% der Spreitenlänge), aus
gestutztem oder abgerundetem, gelegentlich angedeutet herzförmigen Grund umgekehrt eiförmig mit etwas abgesetzter, 6-12 mm langer Spitze,
lebend mit etwas vertieften Seitennerven. Serratur mit fein und scharf bespitzten Zähnen periodisch mit längeren, vereinzelt etwas
auswärtsgekrümmten Hauptzähnen, 2-3(-4) mm tief. Untere Seitenblättchen 5zähliger Blätter bis 7 mm lang gestielt. Blattstiel länger als die unteren
Blättchen, mit 12-20 sichelig bis hakig gekrümmten Stacheln. Nebenblätter kaum 1 mm breit fädig-linealisch.
Blütenstand schmal pyramidal, oben mit etwas doldentraubig verzweigten, meist 3blütigen Ästen. Blätter 1-3(-5) cm unter der Spitze beginnend,
die oberen ungeteilt, unterseits oft etwas sternhaarig, die übrigen 3zähig mit umgekehrt eiförmigen bis rhombischen, am Grunde keiligen oder sehr
schmal abgerundeten Endblättchen. Achse mäßig dicht behaart, mit vielen Stieldrüsen. Größere Stacheln zu 8-15 pro 5 cm, ungleich, doch deutlich
von den übrigen Emergenzen abgesetzt, aus stark verbreiterter Basis schlank, geneigt, überwiegend leicht gekrümmt, 4-6 mm lang, außerdem in
schwankender Zahl kleinere Stacheln in Übergängen zu den (drüsigen) Borsten. Blütenstiele 10-15(-20) mm lang, kurzfilzig-wirrhaarig, mit vielen
(>30) zarten, rötlichen, überwiegend 0,2-0,4 mm, vereinzelt bis 1 mm langen Stieldrüsen und mit fast geraden bis schwach gekrümmten, derben,
gelblichen, (1-)2-2,5 mm langen Stacheln. Kelch graugrün, fein stieldrüsig und mit gelblichen Stachelchen, zuletzt zurückgeschlagen. Kronblätter
weiß bis angedeutet rosa, 9-13 mm lang, 5-6 mm breit, schmal umgekehrt eiförmig, vorn meist tief eingekerbt, lang benagelt. Staubblätter so hoch
wie die grünlichen Griffel oder diese wenig überragend. Antheren kahl. Fruchtknoten kahl oder wie der Fruchtboden mit vereinzelten Härchen. –
Blütezeit je nach Höhenlage VI-VIII.
Charakteristisch für die Art sind ihre ungleichen, recht derben Stacheln, die streckenweise auf dem Schößling gelegentlich auch mehr gleichartig
entwickelt sein können, so daß die Art am besten in die dafür typische Serie Anisacanthi H. E. WEBER eingereiht werden kann. Darin und in anderen
Merkmalen erinnert sie an Rubus infestus WEIHE & NEES, worauf das Epitheton pseudoinfestus hinweisen soll.
Der von Norddeutschland bis Schweden sowie auf den Britischen Inseln verbreitete Rubus infestus unterscheidet sich von R. pseudoinfestus vor
allem durch folgende Merkmale: Schößling (fast) kahl, mit zerstreuteren Stieldrüsen und breiteren, teilweise deutlich gekrümmten, 7–9 mm langen
Stacheln. Blätter 4-5zählig, oberseits mit 10-30 Haaren pro cm², unterseits ± filzig. Endblättchen länger gestielt (Stielchenlänge = 33-45% der
Spreitenlänge), am Grunde etwas herzförmig, gleichmäßiger gesägt. Untere Blättchen bis 4 mm lang gestielt. Blütenstand mit schwächer behaarter
Achse und mit sehr breiten, teilweise fast hakig gekrümmten, bis 6-7(-9) mm langen Stacheln. Endblättchen der Blütenstandsblätter am Grunde
breiter abgerundet bis etwas herzförmig. Blütenstiele mit 2-10, oft stark gekrümmten, bis 2-4 mm langen Stacheln. Kronblätter rundlich elliptisch.
Fruchtknoten dichthaarig.
Ökologie
Auf mäßig nährstoffreichen Böden auf Lichtungen und an Waldrändern. Bislang in Höhenlagen zwischen 150 m und 730 m beobachtet.
Verbreitung
Regionalsippe, nachgewiesen in Baden-Württemberg vom Rand des Rheingrabens bei Offenburg durch den Schwarzwald über Oppenau,
Baiersbronn, Freudenstadt und Nagold bis ins Neckargebiet bei Wendelsheim nahe Rottenburg. Gebietsweise, wie am Ostrande des Schwarzwaldes
im Raum Dornstetten – Pfalzgrafenweiler – Altensteig, eine der häufigsten Arten.
Exemplarische Belege
Baden-Württemberg: 7416.42: nördlich Kälberbronn, 730 m, 2.8.1980, WEBER 80.802.16 (We). – 7417.21: Nagoldtal westlich Altensteig, 470
m, 2.8.1980, WEBER 88.802.24 (We). – 7417.32: nordöstlich Pfalzgrafenweiler, 630 m, 2.8.1980, WEBER 88.802.37 (We). – 7417.33: westlich
Durrweiler, 620m, 2.8.1980, WEBER 80.802.14 (KR., We). – 7419.34: zw. Wendelsheim und Seebronn, 13.8.1980, WEBER 80.813.3 (We). –
7513.23: zw. Kreuzschlag und Abensbösch bei Offenburg, 150 m, 8.8.1980, WEBER 80.808.23 (We). – 7514.24: Weg östlich der B 28 in
Hoferleshalde, 320 m, 11.8.1980, WEBER 80.811.21 (We). – 7515.42: Haarnadelkurve im Kastelbachtal nordöstlich Rippoldsau, 640 m, 7.8.1980,
WEBER 80.808.7 (We). – 7516.20: nordöstlich Rodt, 660 m, 6.8.1980, WEBER 80.806.20 (We).
Abbildung 1. Rubus pseudoifestus H. E. WEBER. – Holotypus (KR).
Abbildung 2. Rubus pseudoinfestus am Originalstandort bei Aiterbächle im Schwarzwald.>>
R. pycnostachys P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 101] – Müller 1859b : 101.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Discolores P.J. Müll.
35. R. pycnostachys, P. J. M.
Primocanne anguleuse, à pubescence claire de poils étoilés, à glandes stipitées courtes, à microaiguillons épars, souvent glandulifères, à aiguillons assez égaux, nombreux, robustes, droits ou un
peu courbés, à base fortement élargie. – Feuilles 5-foliolées, à folioles externes confluentes çà et là,
de taille moyenne et à consistance de cuir. Foliole terminale ovale ou ovale-rhombique, acuminée,
rétrécie vers la base, celle-ci entière ou à peine échancrée. – Face supérieure glabre ou seulement
parsemée de petits poils isolés ; face inférieure densément et mollement poilue-veloutée, blanche
tomenteuse à reflets soyeux. – Dentition irrégulièrement incisée, émoussée, à dents courtes,
indistinctement apiculées. – Pétiole à aiguillons courbés en crochet. – Floricanne à poils assez
longs, mous, fortement enchevêtrés, où sont cachées, visibles seulement sous la loupe, des glandes
extrêmement courtement stipitées ou généralement sessiles, à aiguillons nombreux, rapprochés,
obliquement étalés. – Feuilles habituellement 3-foliolées, mais à folioles latérales fortement
élargies, généralement plus ou moins profondément lobées. Foliole terminale ovale-rhombique,
apiculée, rétrécie en base entière. – Face supérieure glabre ou constellée de poils isolés ; face
50
inférieure densément et mollement poilue-veloutée, blanche tomenteuse. – Panicule abondamment
florifère, oblongue-pyramidale, tronquée dans le haut, à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des
feuilles supérieures, 3-foliolées, se réduisant et généralement suivies de plusieurs petites feuilles
simples) allongés, dressés, racémeux ou cymeux, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de
grandes bractées larges, 3-fides et simples) dressés-étalés ou ascendants, généralement doublement
3-furqués dans le bas, 3-partites dans le haut, engendrant une inflorescence denses un peu
complexe. – Axe floral densément à poils enchevêtrés duveteux-soyeux, sans glandes perceptibles,
à aiguillons falciformes décroissants (les aiguillons des pédicelles généralement très faibles). –
Calice finement blanc duveteux-tomenteux, à sépales courtement apiculés, réfléchis. – Corolle de
taille moyenne, à pétales blancs ovales-rhombiques, un peu émarginés, finement onguiculés. Filets
des étamines blancs et styles verdâtres.
En plusieurs endroits sur le Remigiusberg à Kusel.
NB. – Espèce caractérisée par sa primocanne à pubescence claire, glandes éparses et aiguillons
abondants, ses feuilles 5-foliolées, coriaces, à foliole terminale ovale-rhombique, apiculée, à base
entière, presque complètement glabre dessus, densément poilue-veloutée blanche tomenteuse, à
dents irrégulières, incisées, émoussées, sa floricanne à poils enchevêtrée et à aiguillons nombreux,
terminée par une panicule allongée, densément et abondamment florifère, duveteuse-soyeuse et
aiguillonnée, à sépales réfléchis et à corolle de taille moyenne à pétales blancs ovales-rhombiques.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
101-102. T.A.P. : 28-29.
<<35. R. pycnostachys, P. J. M.
Stengel kantig, mit zahlreichen, robusten, an der Basis stark verbreiterten, geraden oder etwas gebogenen, ziemlich gleichgrossen Stacheln,
zerstreuten, oft drüsentragenden Stachelborsten, kurzen Stieldrüsen und lichten Sternhaaren besetzt. – Blätter 5zählig, mit hin und wieder
zusammenfliessenden äussern Blättchen, von mässiger Grösse und lederartiger Consistenz. Endblättchen eiförmig oder ei-rautenförmig, zugespitzt,
nach dem Grunde beengt, ganz oder kaum seicht eingezogen. – Oberseits kahl oder nur mit isolirten Härchen überstreut; unterseits dicht weich
sammthaarig, weissfilzig mit seidigem Schimmer. – Bezahnung ungleich eingeschnitten kerbig gezackt, mit kurzen, undeutlichen Spitzchen der
Zähne. – Stacheln des Blattstiels hakenförmig gebogen. – Blüthenast mit zahlreichen, genäherten, schief abgerichteten Stacheln und ziemlich langen,
weichen, stark durchwirrten Haaren, worunter nur unter der Lupe bemerkbare, äusserst kurz gestielte oder meist sitzende Drüschen versteckt, besetzt.
– Blätter gewöhnlich 3zählig, aber mit stark verbreiterten, meist mehr oder weniger tief ausgeschnitten gelappten Seitenblättchen. Endblättchen
eirautenförmig, gespitzt, nach dem Grunde zusammengezogen, ganz. – Oberseits beinahe kahl oder nur mit einzelnen Haaren übersäet; unterseits
dicht weich sammthaarig, weissfilzig. – Rispe reichblüthig, ablang pyramidig, oben gestutzt, mit verlängerten, aufgerichteten, traubigen oder doldigen
Aestchen in den Achseln der obern, sich verkleinernden und meist noch von mehreren einfachen Blättchen befolgten 3zahligen Blätter beginnend,
über denselben aus aufrecht abstehenden oder emporstrebenden, meist doppelt 3gabelig getheilten untern, 3theiligen obern, von grossen, breiten,
3spaltigen und einfachen Deckblättern gestützten und einen gedrängten, etwas verwickelten Blüthenstand schaffenden Aestchen zusammengesetzt. –
Achse abnehmend sichelstachelig (die Stacheln der Blüthenstielchen meist sehr gering), und dicht verwirrt seidenflaumig ohne wahrnehmbare
Drüsen. – Kelch dünn flaumfilzig weiss, mit kurzgespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone mässig gross, mit eirautenförmigen,
etwas ausgezwickten, fein nageligen, weissen Blumenblättern, weissen Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Auf dem Remigiusberge bei Cusel an mehreren Stellen.
NB. Durch ihren reichstacheligen, zerstreut drüsigen, lichthaarigen Stengel, ihre 5zähligen, lederigen, eirautenförmigen, gespitzten, am Grunde
ganzen, oben beinahe vollkommen kahlen, unten dicht sammthaarig weissfilzigen, ungleich eingeschnitten gezackt kerbigen Blätter, ihren
vielstacheligen, verwirrt haarigen Blüthenast, endlich ihre verlängerte, gedrungen reichblüthige, bestachelte, seidenflaumige Rispe, die
zurückgeschlagenen Kelchabschnitte und die mässig grosse Blumenkrone mit eirautenförmigen, weissen Blumenblättern ausgezeichnete Art.>>
R. pycnostachys P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 101] – Müller 1859b : 289.
N.D.T. : il s'agit d'une partie du protologue située en annexe du document, intitulée Ajouts et
corrections (« Zusätze und Berichtigungen. »).
N°. 35. R. pycnostachys, P. J. M. – Je n'ai pratiquement plus aucun doute sur le fait que R.
discolor, W. et N., Herb. Rub. rhen. n°15, appartienne à cette espèce.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
289. T.A.P. : 216.
<<Nr. 35. R. pycnostachys, P. J. M. – Ich zweifle kaum noch, dass R. discolor, W. et N. Herb. Rub. rhen. Nr. 15, zu gegenwärtiger Art gehöre.>>
R. rosulentus P.J. Müll. [1859, Flora, 42 : 71] – Müller 1858 : 131.
51
N.D.T. :
1. Il s'agit de la description validant le protologue.
2. Systématique selon Müller 1858 : R. 'Abtheilung' Suberecti P.J. Müll.
3. L'espèce est décrite entre 3. R. divaricatus P.J. Müll. et 5. R. plicatus Weihe et Nees.
4. R. nitidus W. et N. (Rub. germ. No. 4.)
Très concordante avec l'espèce précédente par l'armature des primocannes, mais se rapprochant
plus de la suivante par la forme des feuilles. – Feuilles à folioles cependant pas aussi rapprochées,
ni aussi ovales-cordées, moins finement et régulièrement dentée et à apex moins net et moins
acuminé, généralement moins fortement plissées que chez R. plicatus. – Floricanne à poils très
courts et très clairsemés, et à aiguillons courbés peu nombreux. Feuilles 3-foliolées, à foliole
terminale ovale, acuminée, à dents assez grossières et émoussées, éparsement poilue dessus, vert
pâle et courtement mollement poilue dessous. – Panicule courtement dégagée au dessus des feuilles,
généralement constituée de peu de rameaux obliquement étalés, non ramifiés. – Axe floral à poils
clairsemés, inerme. – Sépales courtement apiculés, cependant parfois un peu appendiculés. – Pétales
roses ovales-émoussés.
Fréquent dans certaines vallées des montagnes vosgiennes gréseuses, par ex. dans le
Heiligenbach.
Texte original :
Müller, P.J. 1858. – Beschreibung der in der Umgebung von Weissenburg am Rhein wildwachsenden Arten der Gattung Rubus, nach
Beobachtungen gemacht in der Jahren 1856 und 1857. Flora, 41: 168-169.
<<4. R. nitidus W. et N. (Rub. germ. No. 4.)
In der Bestachelung des Stengels sehr mit dem vorhergehenden übereinstimmend, aber in der Blattform sich mehr dem folgenden nähernd. –
Blättter dennoch nicht so entschieden und breit ei-herzförmig, nicht so fein und regelmässig gezähnt und weniger scharf zugespitzt, auch meist nicht
so stark gefaltet wie bei R. plicatus. – Blüthenast mit gebogenen, wenig zahlreichen Stacheln besetzt und sehr kurz und spärlich behaart. Blätter
gedreit, eiförmig, zugespitzt, ziemlich grob und stumpflich gezähnt, oben zerstreut behaart, unten blassgrün und kurz weichhaarig. – Rispe kurz über
die Blätter erhoben und meist aus wenigen schief aufwärts gerichteten, einfachen Blüthenstielchen zusammengesetzt. – Achse spärlich behaart,
unbewehrt. – Kelch abschnitte kurz gespitzt, bisweilen jedoch etwas anhängselig. – Blumenblätter stumpfeiförmig, rosenroth.
In einigen Thälern des Vogesensandsteingebirges häufig, z. B. in der Heiligenbach.>>
R. rosulentus P.J. Müll. [1859, Flora, 42 : 71] – Müller 1859a : 71.
N.D.T. : il s'agit de la publication du nom.
4. Rubus nitidus W. et N. Après de nouvelles études, je modifie ce nom en celui de R. rosulentus
Nob. (ronce à fleurs roses).
Texte original :
Müller, P.J. 1859a. – Nachträgliche Bemerkungen und Berichtigungen zu der Beschreibung der in der Umgebung von Weissenburg am Rhein
wildwachsenden Arten der Gattung Rubus in Flora 1858 N°9-12. Flora, 42 : 71.
<<4. Rubus nitidus W. et N. Nach neueren Untersuchungen habe ich diesen Namen in den von R rosulentus Nob. (rothblüthiger B.)
umgeändert.>>
R. rosulentus P.J. Müll. [1859, Flora, 42 : 71] – Müller 1859b : 76.*
N.D.T. :
1. Il s'agit de compléments d'informations publiées après le protologue.
2. Systématique selon Müller 1859b : Rubus 'Abtheilung' Suberecti P.J. Müll.
6. R. rosulentus, P. J. M (in Flora 1858. Zusätze und Berichtigungen). – R. nitidus, W. et N. P. J.
M. Ibid. p. 131.
Assez commun dans les vallées des montagnes vosgiennes gréseuses à Wissembourg.
Fleurit autour de la mi-juin. – Les premières fleurs observées le 14 juin, récolté au même endroit
le 21 juin déjà fortement sur le déclin.
52
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
76. T.A.P. : 3.
<<6. R. rosulentus, P. J. M (in Flora 1858. Zusätze und Berichtigungen). – R. nitidus, W. et N. P. J. M. Ibid. p. 131.
In den Thälern des Vogesensandsteingebirges bei Weissenburg ziemlich gemein.
Blühet gegen Mitte Juni. – Am 14. Juni die ersten Blumen beobachtet, am 21. an derselben Stelle schon stark auf der Neige gesammelt.>>
R. septorum P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 271] – Müller 1859b : 271.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Triviales P.J. Müll.
215. R. septorum, P. J. M.
Primocanne anguleuse, un peu sillonnée, presque complètement glabre, à glandes stipitées et
soies glanduleuses isolées, à aiguillons nombreux, de taille moyenne, à base seulement un peu
élargie. – Feuilles 5-foliolées. Foliole terminale ovale ou un peu obovale, à base légèrement ou à
peine échancrée, à extrémité rétrécie en un apex assez long et fin. – Face supérieure constellée de
petits poils épars ; face inférieure mollement veloutée-tomenteuse, vert grisâtre ou blanche. –
Dentition fine, irrégulière, acérée. – Pétiole à aiguillons falciformes. – Floricanne à pubescence peu
dense de poils étoilés, à glandes éparses ou à micro-aiguillons glandulifères dans le bas, à aiguillons
falciformes. – Feuilles 5-foliolées dans le bas, 3-foliolées dans le haut, à foliole terminale obovaleoblongue et souvent (surtout chez les feuilles supérieures) assez rapidement apiculée. – Face
supérieure densément poilue ; face inférieure vert grisâtre et mollement poilue-veloutée, à
tomentum gris ou blanchâtre sous-jacent chez les feuilles supérieures. – Panicule courtement
dégagée au dessus des feuilles, à rameaux denses, obliquement étalés, presque de même longueur,
généralement 2- et 1-flores. – Axe floral à poils denses étalés, presque sans glandes, à aiguillons
épars et courts. – Calice blanc, tomenteux-poilu, à quelques acicules fins à peine perceptibles. –
Corolle grande, à pétales blanc rosé ovale-obtus, rétrécis en onglet. Filets des étamines blancs et
styles verdâtres.
Fleurit fin juin.
Dans les clôtures de champs et dans les haies, très commun dans les environs de Montmorillon
(Vienne). Sur diluvium sablonneux et sur sol argilo-siliceux.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
271. T.A.P. : 198.
<<215. R. septorum, P. J. M.
Stengel kantig, etwas ausgefurcht, mit zahlreichen, mässig grossen, an der Basis nur wenig verbreiterten Stacheln, einzelnen Stieldrüsen oder
Drüsenborsten und fast vollkommen unbehaart. – Blätter 5zählig. Endblättchen ei- oder etwas verkehrt eiförmig, am Grunde seicht oder kaum
ausgerandet, am Ende in eine ziemlich lange, feine Spitze verengt. – Oberseits mit zerstreuten Härchen übersäet; unterseits weich sammtfilzig,
graulich grün oder weiss. – Bezahnung fein ungleich gezackt, schärflich. – Stacheln des Blattstiels sichelförmig gebogen. – Blüthenast mit sichelig
gekrümmten Stacheln, zerstreuten Drüsen oder nach unten drüsentragenden Stachelborsten und einer wenig dichten, sternförmigen Behaarung
besetzt. – Blätter unten 5-, oben 3zählig, verkehrt eiförmig ablang und besonders die obersten oft ziemlich rasch bespitzt. – Oberseits dicht behaart;
unterseits weich sammthaarig graulich grün, die obern greisgrau oder weisslich unterfilzt. – Rispe kurz über die Achseln erhoben und aus schief
abstehenden, fast gleich langen, meist 2- und 1blüthigen, gedrängten Aestchen zusammengesetzt. – Achse dicht abstehend behaart und zerstreut kurz
bestachelt, fast drüsenlos. – Kelch weiss, filzig behaart, mit einigen feinen, kaum bemerkbaren Stachelspitzchen. – Blumenkrone gross, mit
stumpfeiförmigen, in den Nagel verschmälerten, röthlich weissen Blumenblättern, weissen Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Blühet Anfang Juni.
In Ackerzäunen und in Hecken, sehr gemein in der Gegend von Montmorillon (Vienne). Auf sandigem Diluvium und kieselhaltigem
Thonboden.>>
R. sericatus P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 125] – Müller
1859b : 125.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Spectabiles P.J. Müll.
62. R. sericatus, P. J. M. et L. V. L.
53
Primocanne anguleuse, à poils denses, en partie étalés, en partie apprimés, à aiguillons assez
inégaux nombreux, robustes, à base élargie, à pointe aciculiforme, droits ou un peu inclinésrétrorses. – Feuilles 5-foliolées. Foliole terminale arrondie, à base légèrement échancrée et à apex
fin nettement distinct. – Face supérieure très éparsement poilue ; face inférieure vert mat ou un peu
grisâtre, densément veloutée-poilue. – Dentition grossièrement et irrégulièrement incisée-dentée, les
dents à apex brusquement distinct. – Pétiole à aiguillons courbés en crochet. – Floricanne à longs
poils denses un peu enchevêtrés, à micro-aiguillons glandulifères rares ou souvent complètement
manquants, à aiguillons denses, robustes, à base large, un peu inclinés-rétrorses ou étalés
falciformes. – Feuilles 3-foliolées, à folioles latérales longuement pétiolulées. – Foliole terminale
ovale-rhombique arrondie, finement apiculée, à base entière. – Face supérieure éparsement poilue ;
face inférieure densément et mollement poilue, vert grisâtre mat. – Panicule de largeur assez
homogène, allongée, feuillée seulement dans le bas ou entièrement, à longs rameaux dressés,
racémeux ou ombelliformes, multiflores, situés à l'aisselle de feuilles 3-, 2-foliolées et simples,
largement deltoïdes, lobées ou entières, ovales-apiculées, à la fin lancéolées, décroissantes jusqu'en
haut, ou bien les rameaux supérieurs 3-flores dégagés, obliquement étalés et habituellement situés à
l'aisselle de bractées 3-partites allongées. – Axe floral à poils étalés denses, où sont parfois mêlées
quelques glandes, à aiguillons nombreux, longs, aciculiformes, inclinés-rétrorses, pourpres. – Calice
tomenteux, poilu, un peu glanduleux et assez aciculé, à sépales réfléchis à apex appendiculé. –
Corolle moyennement grande, à pétales ovales roses, à base un peu verdâtre. Filets des étamines
blancs ou légèrement rosés et styles verdâtres.
Fleurit en juillet.
Sur sol caillouteux en Forêt de Retz, à proximité de Bourgfontaine, où il est assez commun.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
125-126. T.A.P. : 52-53.
<<62. R. sericatus, P. J. M. et L. V. L.
Stengel kantig, mit zahlreichen, robusten, an der Basis verbreiterten, nadelspitzen, geraden oder etwas rückwärts geneigten, ziemlich ungleichen
Stacheln, und dichten, zum Theil abstehenden, zum Theil angeschmiegten Haaren besetzt. – Blätter 5zählig. Endblättchen rundlich, an der Basis
seicht ausgerandet und fein scharf gespitzt. – Oberseits sehr zerstreut behaart; unterseits dicht sammthaarig matt oder etwas graulich grün. –
Bezahnung grob ungleich zackig gesägt, mit geschärften Spitzchen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels hakig gebogen. – Blüthenast mit gedrängten,
starken, an der Basis breiten, etwas rückwärts geneigten oder abstehend sicheligen Stacheln, langen, dichten, ein wenig durchwirrten Haaren und
seltnen oder oft ganz fehlenden, drüsentragenden Stachelborsten. – Blätter 3zählig, mit lang gestielten Seitenblättchen. – Endblättchen rundlich
eirautenförmig, feingespitzt, am Grunde ganz. – Oberseits zerstreut behaart; unterseits dicht weichhaarig, matt graulich grün. – Rispe ziemlich gleich
breit, verlängert, nur unterwärts oder durchgehends beblättert, aus langen, aufgerichteten, traubigen oder doldenartig mehrblüthigen, achselständigen,
von 3-, 2zähligen und einfachen, breit deltaförmigen, gelappten oder ganzen, spitz eiförmigen, endlich lanzettlichen, abnehmenden Blättern bis
obenaus gestützten Aestchen zusammengesetzt, oder auch die obern 3blüthigen frei schief abstehend und von gewöhn lichen, 3theiligen, gestreckten
Bracteen gestützt. – Achse mit zahlreichen, langen, nadeligen, rückwärts geneigten, purpurrothen Stacheln und dichten, abstehenden Haaren, worunter
zuweilen einige Drüsen gemischt. – Kelch filzig, behaart, etwas drüsig und ziemlich stachelborstig, mit anhängselig gespitzten, zurückgeschlagenen
Abschnitten. – Blumenkrone mässig gross, mit eiförmigen, rosenrothen, am Grunde etwas grünlichen Blumenblättern, weissen oder schwach
gerötheten Staubfäden und grünlichen Griffeln.
Blühet im Juli.
Auf Kieselboden im Walde von Retz, in der Nähe von Bourgfontaine, woselbst er ziemlich gemein.>>
R. sphenophyllus Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 215] –
Müller 1859b : 215.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Glandulosi (Wimm. et Grab.) P.J. Müll.
R. sphenophyllus*, L. V. L. et P. J. M.
Primocanne anguleuse, à poils étalés assez denses, à glandes fréquentes, courtement stipitées ou
généralement sessiles et par conséquent difficiles à discerner, à aiguillons inégaux nombreux, de
petite taille, minces à base élargie, inclinés-rétrorses, courbés dans le haut**. – Feuilles 5-foliolées,
mais parfois également 3-foliolées. Foliole terminale étroitement obovale, assez rétrécie et finement
apiculée, à base rétrécie en coin aigu, comme je ne l'ai encore vu chez aucune autre espèce. – Face
supérieure généralement presque entièrement glabre ; face inférieure à poils seulement extrêmement
54
clairsemés sur les nervures, verte sur les deux faces. – Dentition grossièrement et irrégulièrement
incisée-dentée, à dents souvent courbées vers le bas, à apex mucroné nettement distinct. – Pétiole à
aiguillons courbés en crochet. – Floricanne hérissée de poils étalés denses, à glandes stipitées très
fines, certaines sétacées, à aiguillons inégaux nombreux, minces, à base élargie un peu décurrente
vers le bas, falciformes, inclinées-rétrorses. – Feuilles 3-foliolées. Foliole terminale ovale ou
obovale, plus ou moins rapidement acuminée. – Face supérieure habituellement glabre chez les
feuilles moyennes, finement poilue chez les feuilles inférieures et supérieures ; face inférieure
faiblement poilue sur les nervures, verte sur les deux faces. – Panicule étroitement oblongue, de
faible développement, à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle des feuilles 3-foliolées supérieures)
dressés et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle d'une feuille 2-foliolée ou lobée, puis
de petites feuilles simples lancéolées, puis seulement à l'extrémité de bractées habituellement 3partites) obliquement ascendants et 3- ou 2-flores. – Axe floral à poils étalés denses, à glandes
stipitées courtes et extrêmement fines, à aiguillons minces et herbacés. – Calice poilu sur fond gris
verdâtre tomenteux, ponctué de glandes et un peu aciculé, à sépales finement apiculés et réfléchis. –
Corolle de taille moyenne, à pétales rose pâle ovales-oblongs, rétrécis en onglet.
Fleurit en juillet.
Sur sol argilo-marneux. Se trouve en Forêt de Retz au Carrefour du Chêne l'Officier et sur la
route de la Queue d'Ham dans les champs de Billemont (Oise). Très rare.
NB. – Espèce distincte par la primocanne anguleuse, poilue, à glandes sessiles et à nombreux
aiguillons minces, les feuilles 3- et 5-foliolées, à foliole terminale obovales-cunéées, finement
apiculées, dentées en scie, généralement glabre dessus, à poils clairsemés dessous, verte sur les
deux faces, la floricanne densément hirsute, finement glanduleuse et à aiguillons falciformes fins,
terminée par une panicule étroitement oblongue, en partie feuillée, hirsute, courtement glanduleuse
et à petits aiguillons, le calice poilu, ponctué de glandes et un peu aciculé à sépales apiculés
réfléchis, et la corolle de taille moyenne à pétales rose pâle ovales-oblongs et froissés.
*NDT : « A. sphenophyllus » dans le texte.
**NDT : « oberwärts gebogenen (...) Stacheln » pourrait aussi signifier « aiguillons courbés vers
l'avant », mais le spécimen type (P) montre bien des aiguillons courbés vers l'arrière.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
215-216. T.A.P. : 142-143.
<<A. {sic} sphenophyllus, L. V. L. {corr. « Z. Y. Z. » in « L. V. L. », Jahresber. Pollichia, 16/17 : 348} et P. J. M.
Stengel kantig, mit zahlreichen, gering grossen, an der Basis verbreiterten, dünnen, rückwärts geneigten, oberwärts gebogenen, ungleichen
Stacheln, häufigen, niedrig gestielten oder meist sitzenden und daher schwer unterscheidbaren Drüsen und ziemlich dichten, abstehenden Haaren
besetzt. – Blätter 5-, mitunter aber auch 3zählig. Endblättchen schmal verkehrt eiförmig, fein etwas zusammengezogen gespitzt und nach dem Grunde
zu scharf keilförmig beengt, sowie ich es noch an keiner andern Art bemerkt habe. Oberseits meist beinahe vollkommen kahl; unterseits nur äusserst
spärlich auf den Adern behaart, beiderseits grün. – Bezahnung grob ungleich eingeschnitten zackig gesägt, mit oft rückseitswendigen, scharf
mucronulirten Spitzen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels hakig gebogen. – Blüthenast mit zahlreichen, dünnen, an der Basis hinabziehend
verbreiterten, rückwärtsgeneigt sicheligen, ungleichen Stacheln, sehr feinen, einzeln borstlichen Stieldrüsen und dichten, abstehenden Zottenhaaren
besetzt. – Blätter 3zählig. Endblättchen ei- oder verkehrt eikeilförmig, mehr oder wenig rasch zugespitzt. – Oberseits die untern und obern fein
behaart, die mittlem gewöhnlich kahl; unterseits gering auf den Adern behaart, beiderseits grün. – Rispe schmal ablang, von geringer Entwickelung, in
den Achseln der obern 3zähligen Blätter mit aufgerichteten, mehrblüthigen Aestchen beginnend, über derselben, an der Basis noch von einem
2zähligen oder gelappten Blättchen gestützt, aus schief aufstrebenden, 3- und 2blüthigen, von einfachen, lanzettlichen Blättchen und nur am Ende von
gewöhnlichen 3theiligen Deckblättern begleiteten Aestchen zusammengesetzt. – Achse mit dünnen, krautartigen Stacheln, äusserst feinen, kurzen
Stieldrüsen und dichten, abstehenden Haaren besetzt. – Kelch auf grünlich graufilzigem Grunde behaart, punkt drüsig und etwas stachelborstig, mit
feingespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone von mittlerer Grösse, mit ablang eiförmigen, in den Nagel verschmälerten,
runzeligen, blass rosenrothen Blumenblättern.
Blühet im Juli.
Auf thonigem Mergelboden. Findet sich im Walde von Retz bei dem Carrefour du Chêne l'Officier und an der Strasse von Queue d'Ham bei den
Aeckern von Billemont (Oise). Sehr selten.
NB. – Durch den kantigen, viel dünnstacheligen, sitzdrüsigen, behaarten Stengel, die 3- und 5zähligen, verkehrt eikeilförmigen, fein gespitzten,
zackig gezähnten, oben meist kahlen, unten spärlich behaarten, beiderseits grünen Blätter, den dünn sichelstacheligen, feindrüsigen, dicht
zottenhaarigen Blüthenast, endlich die schmal ablänge, theilweise beblätterte, kleinstachelige, kurzdrüsige, zottige Rispe, den behaarten,
punktdrüsigen, etwas stachelborstigen Kelch mit gespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten und die mässig grosse Blumenkrone mit ablang
eiförmigen, runzeligen, blass rosenrothen Blumenblättern ausgezeichnete Art.>>
55
R. spinosissimus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 177] – Müller 1858 : 177.
N.D.T. : systématique selon Müller 1858 :
Rubus 'Abtheilung' Triviales P.J. Müll.
50. R. spinosissimus Nob.
Primocanne couchée, arrondie, à pubescence claire de poils étoilés, à innombrables glandes,
micro-aiguillons et aiguillons, ces derniers longs, droits, serrés les uns contre les autres. – Feuilles
5-foliolées, à foliole terminale largement ovale ou arrondie, à base profondément cordée, apiculée, à
dents assez régulières, petites et acérées, à poils sétacé épars dessus, courtement et mollement
poilue dessous, verte sur les deux faces. – Floricanne à pubescence très courte, à glandes fréquentes,
à aiguillons étalés à angle droit et aciculiformes. Feuilles 3-foliolées, à foliole terminale assez
petite, ovale-rhombique, à dents acérées, à poils rudes dessus, à face inférieure mollement poilue,
jusqu'à blanche tomenteuse chez les feuilles supérieures. – Panicule dégagée au dessus des feuilles,
mais non considérablement développée, à rameaux obliquement ascendants, assez longs,
généralement 2-flores. – Axe floral courtement tomenteux, glanduleux et aciculé. – Calice
tomenteux, glanduleux, à sépales courtement apiculés, réfléchis pendant la floraison, puis étalés et à
la fin appliqués sur le fruit. – Corolle grande, à pétales arrondis, concaves, blancs ou parfois
légèrement rosés. – Filets des étamines blancs. – Styles verdâtres.
Pas rare dans la plaine et dans les contreforts.
Textes originaux :
Müller, P.J. 1858. – Beschreibung der in der Umgebung von Weissenburg am Rhein wildwachsenden Arten der Gattung Rubus, nach
Beobachtungen gemacht in der Jahren 1856 und 1857. Flora, 41: 177.
<<50. R. spinosissimus Nob.
Schössling niederliegend, rundlich, mit unzähligen, langen, geraden, gedrängt stehenden Stacheln, Stachelborsten und Drüsen und einer
spärlichen, sternförmigen Behaarung besetzt. – Blätter gross, 5-zählig, breit eiförmig oder rundlich, an der Basis tief herzförmig ausgerandet, gespitzt
und ziemlich regelmässig klein scharf gesägt, oben zerstreut borstenhaarig, unten kurz weichhaarig, beiderseits grün. – Blüthenast mit gerade
abstehenden, nadeligen Stacheln, häufigen Drüsen und einer sehr kurzen Behaarung besetzt. Blätter gedreit, ziemlich klein, eirautenförmig, scharf
gesägt, oben zerstreut rauhhaarig, unten weichbehaart, die oberen sogar weissfilzig. – Rispe über die Blattachseln erhoben, doch nicht beträchtlich,
aus schief aufstrebenden, ziemlich langen, meist 2-blüthigen Aestchen zusammengesetzt. – Achse kurzfilzig, drüsig und stachelborstig. – Kelch filzig,
drüsig, mit während der Blüthezeit zurückgeschlagenen, nachher aber abstehenden und endlich der Frucht angedrückten, kurz gespitzten Abschnitten.
– Blumenkrone gross, mit rundlichen, concaven, weissen oder bisweilen schwach röthlichen Blumenblättern. – Staubfäden weiss. – Griffel grünlich.
In der Ebene und an den Vorbergen nicht selten.>>
R. spinosissimus P.J. Müll. [1858, Flora, 41 : 177] – Müller 1859b : 281.*
N.D.T. : compléments d'information publiés un an après le protologue.
228. R. spinosissimus, P. J. M. (in Flora 1858. p. 177.)
Pas rare dans les forêts des montagnes vosgiennes gréseuses et dans la plaine de Wissembourg.
Fleurit en juin. – Les premières fleurs terminales observées le 11 juin, et dans un autre endroit le
14 juin, et se rencontre déjà en partie en fleurs le 21 juin.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
281. T.A.P. : 208.
<<228. R. spinosissimus, P. J. M. (in Flora 1858. p. 177.)
In den Wäldern des Vogesensandsteingebirges und der Ebene bei Weissenburg nicht selten.
Blühet im Juni. – Am 11., an einer andern Stelle am 14. Juni, die ersten Endblumen beobachtet und daselbst am 21. schon theilweise verblühet
getroffen.>>
R. stenophyllus P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 98] – Müller 1859b : 98.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Discolores P.J. Müll.
32. R. stenophyllus, P. J. M.
56
Primocanne anguleuse, à pubescence claire de poils étoilés, à aiguillons nombreux, droits, à base
large et pointe aiguë. – Feuilles 5-foliolées. Foliole terminale étroitement ovale-lancéolée, acuminée
et à base rétrécie en coin émoussé. – Face supérieure glabre ; face inférieure finement veloutéepoilue, grise, ou blanchâtre chez les feuilles supérieures. – Dentition fine acérée, à dents irrégulières
et souvent très régulièrement triangulaires. – Pétiole à aiguillons courbés en crochet. – Floricanne à
pubescence enchevêtrée, et à aiguillons courts courbés en crochet. – Feuilles 3-foliolées, à folioles
latérales incisées et lobées, parfois à moitié ou rarement entièrement 5-foliolées. Foliole terminale
étroitement ovale-lancéolée. – Face supérieure constellée de petits poils fins épars ; face inférieure
délicatement grise veloutée-poilue, ou blanchâtre chez les feuilles supérieures. – Panicule
pyramidale-émoussée, à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle de 2 ou 3 feuilles, dont la dernière
habituellement 3-lobée ou à moitié 3-foliolée) dressés et 5- à multiflore, à rameaux supérieurs
longuement dégagés des inférieurs, ceux de l'extrémité un peu ascendants, la plupart 3-flores, mais
également 5-, voire 6- et 7-flores dans le bas, se raccourcissant graduellement. – Axe floral
densément poilu-laineux et, ainsi que les pédicelles, à petits aiguillons courbés assez nombreux. –
Calice duveteux-tomenteux, à sépales courtement apiculés, réfléchis. – Corolle moyennement
grande, à pétales ovales-oblongs, finement onguiculés, blancs ou à peine rosés.
Fleurit autour de la fin juin.
Seulement quelques pieds sur un talus d'une petite colline de roche calcaire isolée au milieu d'un
sol argileux à Montmorillon (Vienne).
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
98. T.A.P. : 25.
<<32. R. stenophyllus, P. J. M.
Stengel kantig, mit zahlreichen, geraden, an der Basis breiten, spitzlichen Stacheln und einer spärlichen Sternbehaarung besetzt. – Blätter 5zählig.
Endblättchen schmal eilanzettförmig, zugespitzt und an der Basis stumpf keilförmig zusammengezogen. – Oberseits kahl; unterseits fein
sammthaarig, aschgrau oder die obern weisslich. – Bezahnung fein scharf gesägt, ungleich und oft sehr regelmässig dreizackig gekerbt. – Stacheln des
Blattstiels hakig gekrümmt. – Blüthenast mit kurzen, hakenförmigen Stacheln und einer durchkreuzten Behaarung besetzt. – Blätter 3zählig, die
untern eingeschnitten gelappt, bisweilen halb-, seltner vollständig 5zählig. Endblattchen schmal eilanzettförmig. – Oberseits mit feinen, zerstreuten
Härchen übersäet; unterseits zart aschgrau sammthaarig oder die obern weisslich. – Rispe stumpf pyramidenförmig, in den Achseln zweier oder dreier
Blätter, wovon das letzte gewöhnlich 3lappig oder halb 3theilig, mit aufgerichteten 5- oder mehrblüthigen Aestchen beginnend und ausserhalb
denselben aus langen abstehenden, am Ende etwas aufstrebenden, mehrentheils 3blüthigen, aber unterwärts auch 5-, ja 6- und 7blüthigen, sich
allmählig verkürzenden Aestchen zusammengesetzt. – Achse dicht wollig behaart und sowie die Aestchen mit ziemlich zahlreichen, kleinen,
krummen Stacheln besetzt. – Kelch flaumfilzig, mit kurz bespitzten, zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone mässig gross, mit ablang
eiförmigen, fein nageligen, weissen oder kaum schwach gerötheten Blumenblättern.
Blühet gegen Ende Juni.
Nur wenige Stöcke auf einem am Abhänge eines kleinen Hügels mitten im Thonboden isolirten Kalkfelsen bei Montmorillon (Vienne).>>
R. stormanicus H.E. Weber in Sennikov et H.E. Weber [2010, Ann. Bot. Fennici, 47 : 69] –
Weber 1973 : 310-315.
N.D.T. :
– 1. Systématique selon Weber 1973 : Rubus ser. Radulae Focke
– 2. Le nom n'est publié de façon valide que depuis 2010 (Sennikov et Weber, Ann. Bot. Fennici,
47, 69, 2010). Cet article est consultable sur internet : http://www.sekj.org/PDF/anb47-free/anb47067.pdf – L'invalidité du nom publié en 1973 est la conséquence d'un « holotype » désigné sur une
part d'herbier présentant des éléments récoltés à deux dates différentes, ce qui n'est pas autorisé
pour un type nomenclatural. La publication de 2010 par Weber in Sennikov et Weber corrige cette
erreur en désignant comme holotype uniquement les feuilles de la part d'herbier référencée comme
« holotypus » dans la publication de 1973 et conservée à l'herbier KIEL. Weber désigne la
description publiée en 1973 comme description validante du nom. Et il indique comme illustrations
de référence : Weber 1973 : 313, 466 ; Henker & Kiesewetter 2009 : 167.
– 3. La clé d'identification associée à la publication de cette espèce n'est pas traduite ici.
93. Rubus stormanicus H. E. WEBER nov. spec. (Ronce de Stormanie (« Stormarner
Brombeere »). – Syn. R. menkei ssu. ERICHSEN, Verh. Naturwiss. Ver. Hamburg, ser. 3: 39 (1900)
57
et postea, JUNGE, A. CHRIST. et al. auct. holsatici non WEIHE ap. BLUFF & FINGERHUTH,
Comp. Fl. Germ. 1: 679 (1825); R. thyrsiflorus ssu. SONDER, Fl. Hamb. 279 (1851) non WEIHE,
l. c. 684 (1825). – Holotypus Nr. 70.716.2a leg. H.E. WEBER in Holstein: bord de route entre
Hoisdorf et Gölm 16.7. (flor.) et 2.9. (fol) 1970. – Clé 138 – Fig. – Tableau – Carte.
Frutex mediocris. – Turio arcu modice humile procumbens, autumno radicans, mediocriter
crassus, obtusangulus, lateribus ± planis, deinde convexis, opacus, inaequaliter et diffuse obscure
rubescens, partim saepe paulum pruinosus, pilis praecipue solitariis satis obsitus. Aculei et aciculi
(glanduliferi) evidenter in duobus longitudinibus: Aculei majori (ca. 8-11 ad 5 cm) tamquam 4-5(-6)
mm longi, basi valde dilatati, reclinati, partim recti, partim falcati vel omnes ± curvati. Aculei
minores et gibbi modice numerosi transeuntes in glandulas stipitatas copiosas subaequales, ca. 1
mm longas.
Folia foliolis lateralibus saepe paulum lobatis 3nata, singula interdum 4nata. Foliola implicata,
margine non undulata, supra opaca, viridia vel obscure viridia, sparsim pilosa, subtus pallidiora,
pilis ad nervos pectinatis micanter et ± molliter velutina, pilis minutis stellulatis nullis vel
rarissimis. Foliolum terminale breviter petiolatum (ca. ter usque ad quadruplo petiolo proprio
longius), ellipticum vel obovatum, saepe subrhomboideum, basi anguste rotundatum vel
subcordatum, rarius cuneatum, apice gradatim vel ± abrupte breviter acuminatum. Serratura modice
aequalis, dentes principales ± recti, omnes dentes ± mucronati. Petiolus patenter dense pilosus,
aculeis curvatis gracilibus et praecipue supra glandulis stipitatis multis obsitus. Stipulae filiformes,
pilis et glandulis stipitatis ciliatae. Foliola novissima nitide flavovirescentes, praecipue margine ±
brunne rubescentes.
Inflorescentia oblonge pyramidalia, usque ad apicem foliosa, foliis inferioribus 3natis. Rami
superiores leviter erecte patentes, maxima parte cymose 3flori, rami inferiores (plerumque tarde
proliferentes) generaliter quam bracteae propriae breviores. Ramus florifer dense subhirsute pilosus,
superne insuper pilis stellulatis adpressis obsitus. Glandulae stipitatae rami floriferi densae, maxima
parte subaequilongae et pilos non superantiae, singulae instar aciculi (glanduliferi) valde longiores.
Aculei majores generaliter distincte aciculis different, modice densi, e basi dilatati, graciles, leviter
reclinati, partim recti, partim falcati, ca. 3-4(-5) mm longi. Pedunculi ca. 1 cm longi, dense et
confuse breviter hirsuti, praeterea pilis longioribus sparsis vel nullis instructi. Aculei pedunculi
majores ca. 3-6, recti vel leviter curvati, tamquam 1,5-2(-3) mm longi, praeterea aciculi
(glanduliferi) transeuntes in multas glandulas stipitatas rubras, illae subaequilongae, pubescentiam
densam superantes (in herbario maxima parte vix ad diametro pedunculi longae, paucae usque ad
unus dimidiatusque longiae). Sepala conoviridio-tomentosa, inermia vel aciculis paucis munita,
glandulis rubris copiose instructa, post anthesin laxe reflexa, in fructu maturo ± patentia. Petala alba
vel dilute rosea, anguste elliptica vel subobovata, ca. 10-12 mm longa. Stamina stylos virescentes
valde superantia. Antherae glabrae, germina receptaculumque pilosa. Fructus bene evolutus,
globosus vel parum altior quam latus. Floret VII-VIII.
Rubo menkei WEIHE affinis videtur et adhuc quo commutatus est, sed manifeste a quo hoc
modo differt:
Aculei turionis et praecipue rami floriferi valde breviores et magis curvati, foliolum terminale
minus aperte obovatum, totaliter alio modo praecipue valde minus grosse serratum. Pedunculi
minus aculeati, germina pilosa. Planta glandulis breviore stipitatis et magis aequilongiis obsita.
Crescit in Holsatia, praecipue in regione Stormaniae (ut nomine speciei indicatus est).
PRIMOCANNE moyennement robuste, rampante sur sol plat, radicante à la fin, obtusément
anguleuse à faces ± planes, convexes ensuite, mate, assez irrégulièrement teintée de rouge bordeaux
foncé, souvent faiblement pruineuse par endroit, à poils étalés, en majorité non fasciculés (c. 10-30
par cm de face). La plupart des aiguillons et des soies (glanduleuses) nettement réparties selon deux
catégories de taille : soies (glanduleuses) nombreuses (c. 10 par cm de face), en majorité de même
longueur (c. 1 mm de long), formant un continuum avec les micro-aiguillons et aiguillons
58
tuberculiformes épars à moyennement nombreux ; gros aiguillons au nombre de c. 8-11 par 5 cm,
longs de seulement 4-5(-6) mm, inclinés-rétrorses depuis une base fortement épaissie, en partie
droits, en partie falciformes ou tous ± courbés.
FEUILLES 3-foliolées, à folioles latérales souvent lobées, certaines feuilles parfois également 4foliolées. Folioles à face supérieure vert mat à vert foncé, éparsement poilue (c. 1-5 poils par cm²), à
face inférieure plus pâle, à poils pectinés et luisants sur les nervures et ± mollement poilue, à poils
étoilés absents ou dispersés. Foliole terminale courtement pétiolulée (25-33 % du limbe), elliptique
à obovale depuis une base généralement étroite, arrondie ou légèrement cordée, rarement cunéée,
graduellement apiculée ou tendant à être brusquement apiculée, à apex court, à contour souvent un
peu rhombique. Dentition assez régulière à dents principales de même longueur et ± droites, les
petites dents brusquement apiculées. Port non plissé, plan ou légèrement en forme de U en coupe
transversale, à marge presque lisse. Pétiole à poils étalés abondants, à soies glanduleuses
nombreuses surtout à la face supérieure, à aiguillons (c. 8-12) fins et courbés. Stipules filiformes,
poilues et ciliées de glandes stipitées. Jeune pousse vert jaunâtre luisant, teintée de rouge brunâtre
clair surtout sur les bords.
INFLORESCENCE pyramidale allongée, feuillée jusqu'à l'apex, à feuilles inférieures 3foliolées. Rameaux inférieurs tardivement ramifiés, multiflores, généralement plus courts que leurs
feuilles sous-tendantes, rameaux supérieurs légèrement dressés-étalés, la plupart cymeux et 3-flores.
Floricanne presque hérissée de poils étalés denses, également avec des poils étoilés apprimés dans
le haut, à glandes stipitées denses, la plupart presque de même longueur et ne dépassant pas la
pubescence, à soies (glanduleuses) isolées bien plus longues. Gros aiguillons généralement
nettement distincts des autres, au nombre de c. 7-12 par 5 cm, finement rétrécis à partir d'une base
large, en partie droits, en partie courbés, longs de 3-4(-5) mm. Pédicelle long de c.1 cm, à poils
denses, étalés et enchevêtrés (atteignant c. 0,5 x Ø du pédicelle), à poils étalés plus longs (atteignant
c. 1 x Ø du pédicelle) épars ou manquants. Glandes stipitées nombreuses (> 50), rouges, la plupart
de longueur homogène, dépassant la pubescence (longueur généralement 0,5-1 x, certaines jusqu'à
1,5 x le Ø du pédicelle), reliées par des intermédiaires à des micro-aiguillons et soies glanduleuses
isolés ; gros aiguillons au nombre de c. 3-6, longs de seulement 1,5-2(-3) mm, droits ou légèrement
courbés. Sépales ± étalés sur le fruit mûr, auparavant lâchement réfléchis, vert grisâtre tomenteux, à
nombreuses glandes stipitées rouges, à petits acicules absents ou isolés. Pétales blancs ou rose pâle,
étroitement elliptiques ou un peu obovales, longs de c. 10-12 mm ; étamines dépassant longuement
les styles vert pâle ; anthères glabres ; carpelles et réceptacle poilus. Fruit composé complètement
développé, arrondi ou un peu plus haut que large. VII – VIII (plus tard que R. sprengelii par ex.).
Les éléments caractéristiques de cette espèce, comme de R. menkei d'ailleurs, sont une
primocanne poilue, glanduleuse et armée à la façon de R. pallidus en combinaison avec des feuilles
3-foliolées à pubescence molle et luisante à la face inférieure, sachant que chez R. stormanicus, la
foliole terminale présente sa largeur maximale au milieu ou généralement au delà, puis est souvent
presque régulièrement rétrécie des deux côtés ; il n'est pas rare non plus de trouver des folioles
terminales plus ovales et alors plus longuement apiculées. La plante a d'abord été regardée par
SONDER comme R. thyrsiflorus Wh., puis (depuis ERICHSEN 1900, 39) par tous les auteurs
jusqu'ici comme R. menkei Wh., cependant avec une certaine réticence, comme l'indique les notes
d'herbier. Ainsi par ex., FRIDERICHSEN était plus enclin à le mettre sous son R. propexus, pendant
que GELERT et FOCKE l'abordaient comme une forme à feuilles larges de R. menkei. Après avoir
étudié le vrai R. menkei Wh. vivant dans sa localité originale à Pyrmont (1968!!) et en différents
endroits des montagnes du Weser jusqu'en Forêt Noire, la position de ERICHSEN ne nous semble
plus tenable. Bien que R. stormanicus fasse clairement partie des proches parents de R. menkei, il
constitue cependant une forme bien distincte, qui diffère pleinement du vrai R. menkei largement
répandu. Cette dernière espèce, SUDRE (1908-13, pl. 154) l'a illustrée de façon très pertinente (au
contraire de BEIJERINCK – 1956, pl. 55 –, qui est une photo de part d'herbier montrant une plante
complètement différente, probablement R. pallidus Wh.). R. menkei se distingue surtout par sa
59
foliole terminale étroite, élargie jusque presque sous l'extrémité, puis brusquement apiculée,
l'extrémité étant grossièrement dentée à dents principales allongées fortement dirigées vers l'avant.
En plus de sa forme et de sa dentition très différente de R. stormanicus, R. menkei a une foliole
terminale à pétiolule généralement plus allongé, des aiguillons bien plus longs, plus denses et plus
droits surtout sur la floricanne, moins nettement sur la primocanne, des pédicelles plus densément
armés, et des glandes stipitées plus inégales et plus longues sur tous les axes, ainsi que des carpelles
(toujours?) glabres.
ESPÈCES PROCHES: R. menkei Wh. (voir plus haut), des collines, atteint à peine les basses
plaines du nord-ouest de l'Allemagne – nous ne l'avons pas vu plus au nord que Petershagen situé au
nord de Minden (1968 !!). – R. menkei Wh. var. ellipticifolius JENSEN (in Hb.) ex FOCKE, Abh.
Natw. Ver. Bremen 13: 152 (1894). Cette plante, à foliole terminale elliptique à base arrondie, a été
été trouvé à Angeln (Schleswig) par JENSEN selon FOCKE, et doit également se trouver dans le
Brabant selon FOCKE (1902, 556). Nous ne l'avons rencontré jusqu'ici ni en herbier, ni dans la
nature. De la même façon, FRIDERICHSEN et GELERT ne le connaissaient apparemment pas. Elle
appartient peut-être à 94. R. propexus, qui se distingue de R. stormanicus par les caractères signalé
dans la clé sous le n°138'. – Voir aussi 96. R. cruentatus, 68. R. teretiusculus, ainsi que le très
hétéracanthe et non ressemblant 99. R. pygmaeus.
ÉCOLOGIE et SOCIOLOGIE : de préférence dans les communautés appauvries du PrunoRubetum radulae sur des sols morainiques anciens et récents, limoneux, non calcaire, par ex. en
compagnie de R. radula, R. hypomalacus, R. pyramidalis, R. sprengelii, R. leptothyrsus, R.
silvaticus et R. nemorosus.
RÉPARTITION (voir carte): connu seulement dans le Holstein, et au sein de celui-ci, surtout au
sud de la circonscription de Stormarn et dans les parties de Hambourg et de Lauterbourg
limitrophes, globalement dispersé sur une zone de c. 300-400 km², assez fréquent par endroit. Déjà
détecté par ERICHSEN en de nombreux endroits : abondant surtout entre Oetjendorf, Todendorf et
Sprenge (1967!! 1970!!). De plus, entre Hoisdorf et Grosshansdorf (ERICHSEN 1895!), entre Siek
et Großensee (1970!!), entre Trittau et Bollmoor (ERICHSEN 1895!) et dans le Hahnheide (JUNGE
1904, 88), bretelle d'accès d'autoroute de Stapelfeld (1862!! – station aujourd'hui détruite), Reinbek
(SCHLOTTMANN selon SONDER, ERICHSEN 1898!, KLEES 1908!, FITSCHEN 1908! – ici à
Knicks en direction de Schönningstedt 1962!! 1963!!), entre Glinde-Wiesenfeld et Schönningstedt
(1962!! 1966!!) entre Reinbek et Silk (ERICHSEN 1896!) et sur la route vers Wohltorf
(ERICHSEN 1898!), à Billkamp et sur la route vers Kröppelshagen (ERICHSEN 1900, 39),
Aumühle à Bahnübergang (ERICHSEN 1891! ZIMPEL 1898! – 1962!! encore clairsemé à
proximité de la forêt), à Friedrichsruh (ERICHSEN 1901!), Bergedorf (SONDER 1851, 279),
Wandsbek (TIMM 1898), entre Saselerberg et Meiendorf (ERICHSEN 99!), entre Wellingsbüttel et
Sasel (TIMM 1903!, ERICHSEN 1903!), Berne (TIMM selon ERICHSEN 1900, 39). Egalement à
Plön: Nehmten et au Parnaß (ERICHSEN 1901. – ERICHSEN 1931, 59). – Jusqu'ici non décelé en
dehors de la partie sud du Schleswig-Holstein. Le « R. menkei » à feuilles larges du district de
Harburg (leg. ERICHSEN) de FOCKE (1902, 556) relève de 96. R. cruentatus.
Texte original :
Weber, H.E. 1973 – Die Gattung Rubus L. (Rosaceae) im nordwestlichen Europa vom Nordwestdeutschen Tiefland bis Skandinavien mit
besonderer Berücksichtigung Schleswig-Holsteins. Phanerogamarum monographiae, 7 : 310-315.
<<93. Rubus stormanicus H. E. WEBER nov. spec. (Stormarner Brombeere. – Syn. R. menkei ssu. ERICHSEN, Verh. Naturwiss. Ver. Hamburg,
ser. 3: 39 (1900) et postea, JUNGE, A. CHRIST. et al. auct. holsatici non WEIHE ap. BLUFF & FINGERHUTH, Comp. Fl. Germ. 1: 679 (1825); R.
thyrsiflorus ssu. SONDER, Fl. Hamb. 279 (1851) non WEIHE, l. c. 684 (1825). – Holotypus Nr. 70.716.2a leg. H.E. WEBER in Holstein: Wegrand
zw. Hoisdorf und Gölm 16.7. (flor.) et 2.9. (fol) 1970. – Schl. 138 – Fig. – Tafel – Karte.
Frutex mediocris. – Turio arcu modice humile procumbens, autumno radicans, mediocriter crassus, obtusangulus, lateribus ± planis, deinde
convexis, opacus, inaequaliter et diffuse obscure rubescens, partim saepe paulum pruinosus, pilis praecipue solitariis satis obsitus. Aculei et aciculi
(glanduliferi) evidenter in duobus longitudinibus: Aculei majori (ca. 8-11 ad 5 cm) tamquam 4-5(-6) mm longi, basi valde dilatati, reclinati, partim
recti, partim falcati vel omnes ± curvati. Aculei minores et gibbi modice numerosi transeuntes in glandulas stipitatas copiosas subaequales, ca. 1 mm
longas.
Folia foliolis lateralibus saepe paulum lobatis 3nata, singula interdum 4nata. Foliola implicata, margine non undulata, supra opaca, viridia vel
obscure viridia, sparsim pilosa, subtus pallidiora, pilis ad nervos pectinatis micanter et ± molliter velutina, pilis minutis stellulatis nullis vel rarissimis.
Foliolum terminale breviter petiolatum (ca. ter usque ad quadruplo petiolo proprio longius), ellipticum vel obovatum, saepe subrhomboideum, basi
anguste rotundatum vel subcordatum, rarius cuneatum, apice gradatim vel ± abrupte breviter acuminatum. Serratura modice aequalis, dentes
60
principales ± recti, omnes dentes ± mucronati. Petiolus patenter dense pilosus, aculeis curvatis gracilibus et praecipue supra glandulis stipitatis multis
obsitus. Stipulae filiformes, pilis et glandulis stipitatis ciliatae. Foliola novissima nitide flavovirescentes, praecipue margine ± brunne rubescentes.
Inflorescentia oblonge pyramidalia, usque ad apicem foliosa, foliis inferioribus 3natis. Rami superiores leviter erecte patentes, maxima parte
cymose 3flori, rami inferiores (plerumque tarde proliferentes) generaliter quam bracteae propriae breviores. Ramus florifer dense subhirsute pilosus,
superne insuper pilis stellulatis adpressis obsitus. Glandulae stipitatae rami floriferi densae, maxima parte subaequilongae et pilos non superantiae,
singulae instar aciculi (glanduliferi) valde longiores. Aculei majores generaliter distincte aciculis different, modice densi, e basi dilatati, graciles,
leviter reclinati, partim recti, partim falcati, ca. 3-4(-5) mm longi. Pedunculi ca. 1 cm longi, dense et confuse breviter hirsuti, praeterea pilis
longioribus sparsis vel nullis instructi. Aculei pedunculi majores ca. 3-6, recti vel leviter curvati, tamquam 1,5-2(-3) mm longi, praeterea aciculi
(glanduliferi) transeuntes in multas glandulas stipitatas rubras, illae subaequilongae, pubescentiam densam superantes (in herbario maxima parte vix
ad diametro pedunculi longae, paucae usque ad unus dimidiatusque longiae). Sepala conoviridio-tomentosa, inermia vel aciculis paucis munita,
glandulis rubris copiose instructa, post anthesin laxe reflexa, in fructu maturo ± patentia. Petala alba vel dilute rosea, anguste elliptica vel subobovata,
ca. 10-12 mm longa. Stamina stylos virescentes valde superantia. Antherae glabrae, germina receptaculumque pilosa. Fructus bene evolutus, globosus
vel parum altior quam latus. Floret VII-VIII.
Rubo menkei WEIHE affinis videtur et adhuc quo commutatus est, sed manifeste a quo hoc modo differt:
Aculei turionis et praecipue rami floriferi valde breviores et magis curvati, foliolum terminale minus aperte obovatum, totaliter alio modo
praecipue valde minus grosse serratum. Pedunculi minus aculeati, germina pilosa. Planta glandulis breviore stipitatis et magis aequilongiis obsita.
Crescit in Holsatia, praecipue in regione Stormaniae (ut nomine speciei indicatus est).
SCH. mäßig kräftig, aus flachem Bogen kriechend, zuletzt wurzelnd, stumpfkantig mit ± flachen, später gewölbten Seiten, matt, etwas ungleich
d. weinrot überlaufen, oft stellenweise schwach bereift, mit vorwiegend ungebüschelten, abstehenden Haaren (ca. 10-30 pro cm Seite). Hauptmasse
der St. und (Drüsen-)Borsten deutlich auf zwei Größenordnungen verteilt: Größere St. zu ca. 8-11 pro 5 cm, nur 4-5(-6) mm lg., aus stark
verbreitertem Grund rückwärtsgeneigt, teils gerade, teils şichelig oder alle ± gekrümmt. Kleinere St.chen und St.höcker zerstreut bis mäßig zahlreich
als Übergänge zu vielen (ca. 10 pro cm Seite) überwiegend gleichlangen (ca. 1 mm lg.) (Drüsen-)Borsten.
B. 3zählig, oft mit gelappten Sb., einzelne B. nicht selten auch 4zählig. B.chen obers. matt grün – d. grün, zerstreut behaart (ca. 1-5 Haare pro
cm²), unters. blasser, von auf den Nerven gekämmten Haaren schimmernd und ± weichhaarig, ohne oder nur mit einem Anflug von Sternhärchen. Eb.
kurz gestielt (25-33 % der Spreite), aus meist schmalem, abgerundetem oder seicht herzf., seltener keiligem Grund elliptisch bis umgekehrt eif.,
allmählich oder schwach abgesetzt kurz bespitzt, im Umriß oft etwas rhombisch. Serratur ziemlich gleichmäßig mit gleichlangen ± geraden Hz.,
Zähnchen mit abgesetzten Spitzen. Haltung ungefaltet, im Querschnitt flach oder seicht U-förmig, am Rande fast glatt. B.stiel reichlich abstehend
behaart, mit (ca. 8-12) dünnen gekrümmten St., besonders oberseits mit vielen Drüsenborsten. Nb. fädig, haarig und stieldrüsig bewimpert. Austrieb
glänzend gelbgrün, besonders am Rande h. rotbräunlich überlaufen.
BLÜSTD. verlängert pyramidal, bis zur Spitze durchblättert, untere B. 3zählig. Obere Äste schwach aufrecht abstehend, überwiegend trugdoldig
3blütig, unters. noch spät nachtreibende Äste mehrblütig, meist kürzer als ihre Tragblätter. Achse dicht abstehend fast zottig behaart, nach oben zu
auch anliegend sternhaarig, Stieldrüsen dichtstehend, größtenteils fast gleichlang und die Behaarung nicht überragend, einzelne (Drüsen-)Borsten viel
länger. Größere St. meist deutlich davon abgesetzt, zu ca. 7-12 pro 5 cm, aus breitem Grund mit dünner geneigter, teils gerader, teils gekrümmter
Spitze, 3-4(-5) mm lg. Blüstiel ca. 1 cm lg., dicht verwirrt abstehend behaart (bis ca. 0,5 x Ø des Blüstiels), längere (bis ca. 1 x Ø des Blüstiels)
abstehende Haare fehlend oder zerstreut. Größere St. zu ca. 3-6, nur 1,5-2(-3) mm lg., gerade oder schwach gekrümmt, außerdem einzelne kleinere
St.chen und Drüsenborsten als Übergänge zu zahlreichen (> 50) roten Stieldrüsen von überwiegend gleicher, die dichte Behaarung überragender
Länge (Lge. meist 0,5-1 x, einzelne bis 1,5 x Blüstiel-Ø). Kz. graugrün filzig, ohne oder mit einzelnen kleinen St.chen, dagegen mit vielen roten
Stieldrüsen, an der reifen Sfr. ± ausgebreitet, vorher locker zurückgeschlagen. Krb. weiß oder b.rosa, schmal elliptisch oder etwas umgekehrt eif., ca.
10-12 mm lg., Stb. die b.grünen Gr. weit überragend, Antheren kahl, Frkn. und Frbod. behaart. Sfr. wohlentwickelt, rundlich oder etwas höher als
breit. VII – VIII (später als z.B. R. sprengelii).
Charakteristisch für diese Art wie auch für R. menkei sind die ähnlich wie bei R. pallidus bestachelten, behaarten und stieldrüsigen Sch. in
Verbindung mit 3zähligen, unters. schimmernd weichhaarigen B., dabei liegt bei R. stormanicus die größte Breite des Eb. meist oberhalb oder
innerhalb der Mitte, von der es dann oft fast gleichmäßig beidseits verschmälert ist; nicht selten findet man es auch mehr eif. und dann länger bespitzt.
Die Pflanze ist zunächst von SONDER für R. thyrsiflorus Wh., dann (seit ER. 1900, 39) von allen Autoren bislang für R. menke Wh. gehalten
worden, wenn auch mit einigem Widerstreben, wie die Herbarnotizen zeigen. So war z.B. FRID. eher geneigt, sie zu seinem R. propexus zu stellen,
während GELERT und FOCKE sich dafür entschieden, sie als eine breitblättrige Form des R. menkei zu betrachten. Nach dem Studium des echten R.
menkei Wh. lebend an seinem Originalfundort bei Pyrmont (1968!!) und an verschiedenen Stellen vom Wesergebirge!! bis zum Schwarzwald!!
erscheint uns die ERICHSENsche Auffassung nicht länger haltbar. Zwar gehört R. stormanicus eindeutig in den Verwandtschaftskreis des R. menkei,
stellt aber eine eigene Ausbildung dar, die deutlich von dem sonst weithin einheitlich auftretendem echten R. menkei abweicht. Letztere Art hat
SUDRE (1908-13, t. 154) sehr treffend abgebildet (im Gegensatz zu BEIJERINCK – 1956, t. 55 –, der stattdessen ein Herbarphoto einer vollständig
verschiedenen Pflanze, anscheinend R. pallidus Wh., bringt). R. menkei fällt vor allem durch das schmale, bis kurz unterhalb der Spitze verbreiterte,
dann plötzlich bespitzte Eb. auf, das vorn grob mit längeren, stark auswärtsgekrümmten Hz. gesägt ist. Seine Form und Serratur sind von der des R.
stormanicus sehr verschieden, außerdem hat R. menkei meist länger gestielte Eb., viel längere, dichtere und gerade St. besonders an der Blüstd.achse,
weniger deutlich auf dem Sch., dichter bestachelte Blüstiele, an allen Achsen ungleichere und längere Stieldrüsen und (immer?) kahle Frkn.
ÄHNLICHE ARTEN: R. menkei Wh. (vgl. oben) dringt aus dem Hügelland kaum ins nwdt. TL vor – wir sahen ihn nicht nördlicher als bei
Petershagen nördlich von Minden (68 !!). – R. menkei Wh. var. ellipticifolius JENSEN (in Hb.) ex FOCKE, Abh. Natw. Ver. Bremen 13: 152 (1894).
Eine solche Pflanze mit elliptischen, am Grunde abgerundeten B.chen soll JENSEN nach FOCKE in Angeln (Schleswig) gefunden haben und soll
nach FOCKE (1902, 556) auch in Brabant vorkommen. Sie ist uns bislang weder als Herbarbeleg noch in der Natur begegnet. Auch FRID. und GEL.
kannten sie offenbar nicht. Möglicherweise gehört sie zu 94. R. propexus, der sich durch die im Schl. unter Nr. 138' genannten Merkmale von R.
stormanicus unterscheidet. – Vgl. ferner 96. R. cruentatus, 68. R. teretiusculus sowie den unähnlicheren, sehr ungleich bestachelten 99. R. pygmaeus.
ÖK. u. SOZ: Vorzugsweise in ärmeren Pruno-Rubetum radulae-Gesellschaften auf kalkfreien, anlehmigen Jung- und Altmoränenböden u. a. in
Gesellschaft von R. radula, R. hypomalacus, R. pyramidalis, R. sprengelii, R. leptothyrsus, R. silvaticus und R. nemorosus.
VB (s. Karte): Nur in Holstein, hier besonders im südlichen Kreis Stormarn und angrenzenden Teilen Hamburgs und Lauenburgs in einem ca.
300-400 km² umfassenden Gebiet zerstreut, streckenweise ziemlich häufig. An zahlreichen Stellen schon von ER. nachgewiesen: Besonders reichlich
zw. Oetjendorf, Todendorf und Sprenge (67!! 70!!). Ferner zw. Hoisdorf und Gr. Hansdorf (ER. 95!), zw. Siek und Großensee (70!!), zw. Trittau und
Bollmoor (ER. 95!) und in der Hahnheide (JUNGE 1904, 88), Autobahnauffahrt Stapelfeld (62!! – hier inzwischen vernichtet), Reinbek
(SCHLOTTMANN nach SONDER, ER. 98!, KLEES 08!, FITSCHEN 08! – hier in Knicks in Richtung auf Schönningstedt 62!! 63!!), zw. GlindeWiesenfeld und Schönningstedt (62!! 66!!) zw. Reinbek und Silk (ER. 96!) und am Wege nach Wohltorf (ER. 98!), bei Billkamp und am Wege nach
Kröppelshagen (ER. 1900, 39), Aumühle beim Bahnübergang (ER. 91! ZIMPEL 98! – 1962!! noch spärliche Rest im nahen Walde), bei Friedrichsruh
(ER. 01!), Bergedorf (SONDER 1851, 279), Wandsbek (TIMM 98), zw. Saselerberg und Meiendorf (ER. 99!), zw. Wellingsbüttel und Sasel (TIMM
03!, ER. 03!), Berne (TIMM nach ER. 1900, 39). Außerdem bei Plön: Nehmten und am Parnaß (ER. 01. – ER. 1931, 59). – Außerhalb SHs bislang
nicht nachgewiesen. Der von FOCKE (1902, 556) aus dem Raum Harburg erwähnte breitblättrige "R. menkei" (leg. ER.) gehört zu 96. R.
cruentatus.>>
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R. tremulus Lefèvre et P.J. Müll. in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 138] – Müller
1859b : 138.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Spectabiles P.J. Müll.
73. R. tremulus, L. V. L. et P. J. M.
Primocanne anguleuse à poils étalés enchevêtrés, à glandes généralement sessiles, mais parfois
également stipitées, à micro-aiguillons isolés, à aiguillons inégaux assez épars, de petite taille,
rétrécis aussitôt au dessus de la base large, droits, inclinés-rétrorses, courbés dans le haut*. –
Feuilles la plupart 5-foliolées. Foliole terminale orbiculaire, assez longuement rétrécie en apex, à
base cordée. – Face supérieure constellée de poils épars ; face inférieure finement et mollement
poilue, vert mat. – Dentition peu irrégulièrement dentée de façon anguleuse, les dents à apex fin. –
Pétiole à aiguillons falciformes ou courbés en crochet, certains également complètement droits. –
Floricanne mince, arrondie, à poils étalés enchevêtrés, à glandes courtes mêlées à des microaiguillons très fins, à aiguillons peu nombreux, faibles, inclinés-rétrorses falciformes, dégénérant en
partie en micro-aiguillons. – Feuilles 3-foliolées, à folioles latérales élargies-ventrues. Foliole
terminale ovale-rhombique arrondie, apiculée, à base parfois échancrée. – Face supérieure à longs
poils rudes, presque glabre chez la feuille supérieure ; face inférieure mollement poilue, vert mat. –
Panicule souvent raccourcie-ombelliforme et comme pliée et émergente, à rameaux inférieurs
(situés à l'aisselle des feuilles supérieures, dont la dernière habituellement à moitié 3-foliolée ou
simple et ovale-apiculée) dressés, minces et multiflores, à rameaux supérieurs (situés à l'aisselle de
bractées 3-fides et entières) peu nombreux, arqués-ascendants, généralement 3-flores, à pédicelles
longs. – Axe floral à poils étalés denses, où sont cachées des glandes fines généralement courtement
stipitées, à aiguillons peu nombreux, petits, inclinés-rétrorses. – Calice poilu sur fond gris
tomenteux, indistinctement ponctué-glanduleux, à sépales finement apiculés, étalés ou réfléchis. –
Corolle de taille moyenne, à pétales rose vif ovales-arrondis, parfois émarginés, froissés.
Fleurit en juillet.
Sur sol argileux en Forêt de Retz, aux environs de Boursonne (Oise). Rare.
NB. – Espèce caractérisée par la primocanne anguleuse, à poils enchevêtrés, à glandes stipitées
éparses, à micro-aiguillons isolés, à aiguillons un peu inégaux de taille moyenne, les feuilles la
plupart 5-foliolées, à foliole terminale orbiculaire, cordée, longuement apiculée, faiblement
irrégulièrement dentée, éparsement poilue dessus, vert mat et finement poilue dessous, la floricanne
à poils enchevêtrés, courtement glanduleuse, à aiguillons minces, inclinés-rétrorses falciformes,
terminée par une panicule souvent raccourcie-ombelliforme, pliée d'un côté, hirsute, finement
glanduleuse, à aiguillons faibles, le calice tomenteux, poilu, indistinctement glanduleux, à sépales
finement apiculés et réfléchis, et la corolle de taille moyenne à pétales d'un beau rose vif, ovales,
froissés.
*NDT : « oberwärts gebogenen (...) Stacheln » pourrait aussi signifier « aiguillons courbés vers
l'avant ».
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
138-139. T.A.P. : 65-66.
<<73. R. tremulus, L. V. L. et P. J. M.
Stengel kantig, mit etwas zerstreuten, gering grossen, gleich über der verbreiterten Basis beengten, geraden, rückwärts geneigten, oberwärts
gebogenen, ungleichen Stacheln, einzelnen Stachelborsten, meist sitzenden, mitunter aber auch gestielten Drüsen und verwirrt abstehenden Haaren
besetzt. – Blätter die Mehrzahl 5zählig. Endblättchen kreisrundlich, ziemlich lang zusammengezogen gespitzt, am Grunde herzförmig ausgerandet. –
Oberseits mit zerstreuten Haaren übersäet; unterseits dünn weichhaarig, mattgrün. – Bezahnung gering ungleich eckig gesägt, mit feinen Spitzchen
der Zähne. – Stacheln des Blattstiels sichelförmig oder hakig gebogen, einige wohl auch gerade. – Blüthenast schlank, rundlich, mit wenigen,
geringen, rückwärts geneigt sicheligen, theilweise in Stachelborsten ausartenden Stacheln, kurzen, mit sehr feinen Dörnchen untermischten
Stieldrüsen und durchwirrt abstehenden Haaren. – Blätter 3zählig, mit bauchig verbreiterten Seitenblättchen. Endblättchen rundlich eirautenförmig,
gespitzt, am Grunde bisweilen ausgerandet. – Oberseits mit langen, rauhlichen Haaren überstreut, die obersten beinahe kahl; unterseits weichhaarig,
mattgrün. – Rispe oft trugdoldähnlich verkürzt und wie eingeknickt überhängend, in den Achseln der obern Blätter, wovon das letzte gewöhnlich halb
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3zählig oder einfach gespitzt eiförmig, mit aufgerichteten, schlanken, mehrblüthigen Aestchen beginnend, über denselben aus wenigen, bogig
aufstrebenden, meist 3blüthigen, von 3spaltigen und ganzen Deckblättern gestützten Aestchen, mit langen Blüthenstielchen, zusammengesetzt. –
Achse mit wenigen, kleinen, rückwärts geneigten Stacheln und dichten, abstehenden Haaren, worunter feine, meist kurzgestielte Drüsen versteckt,
besetzt. – Kelch auf graufilzigem Grunde behaart und unsichtbar punktdrüsig, mit fein gespitzten, abstehenden oder zurückgeschlagenen Abschnitten.
– Blumenkrone von mittlerer Grösse, mit eiförmig rundlichen, bisweilen ausgezwickten, runzeligen, lebhaft rosenrothen Blumenblättern.
Blühet im Juli.
Auf Thonboden im Walde von Retz, in der Gegend von Boursonne (Oise). Selten.
NB. – Durch den kantigen, mässig gross-, etwas ungleich stacheligen, einzeln stachelborstigen, zerstreut stieldrüsigen, verwirrt haarigen Stengel,
die mehrentheils 5zähligen, kreisrundlichen, langgespitzten, herzförmig ausgerandeten, gering ungleich gezähnten, oben zerstreut behaarten, unten
dünnhaarigen, mattgrünen Blätter, den schlanken, fein rückwärts geneigt sichelstacheligen, kurzdrüsigen, durchwirrt haarigen Blüthenast, endlich die
oft trugdoldähnlich verkürzte, einseits geknickte, zottige, feindrüsige, gering bestachelte Rispe, den filzigen, behaarten, ununterscheidbar bedrüsten,
feinspitzigen, zurückgeschlagenen Kelch und die mässig grosse Blumenkrone mit eirundlichen, runzeligen, schön lebhaft rosenroth gefärbten
Blumenblättern ausgezeichnete Art.>>
R. truncifolius P.J. Müll. et Lefèvre in P.J. Müll. [1859, Jahresber. Pollichia, 16/17 : 139] –
Müller 1859b : 139.
N.D.T. : systématique selon Müller 1859b :
Rubus 'Abtheilung' Spectabiles P.J. Müll.
76. R. truncifolius, P. J. M. et L. V. L.
Primocanne anguleuse, à poils denses, glandes fréquentes mais généralement très courtement
stipitées, à aiguillons inégaux nombreux, rétrécis en aiguille au dessus d'une base large, droits,
inclinés-rétrorses. – Feuilles habituellement toutes 3-foliolées, ou bien la plupart 3-foliolées et
seulement certaines à moitié ou complètement pédalées à 5 folioles. Foliole terminale brièvement
obovale, rétrécie vers la base et légèrement échancrée, à extrémité élargie, rapidement tronquée et
brusquement prolongé d'un apex court. – Face supérieure glabre ; face inférieure assez finement
poilue, vert mat. – Dentition un peu sinuée, squarreuse, fine, faiblement inégale, les dents à apex
long. – Pétiole à aiguillons étalés falciformes. – Floricanne à poils étalés denses, à glandes
fréquentes, courtes, à aiguillons assez nombreux, faibles, à base large, inclinés-rétrorses ou un peu
falciformes. – Feuilles 3-foliolées, à folioles latérales longuement pétiolulées. Foliole terminale
obovale, tronquée dans le haut ou seulement très courtement apiculée. – Face supérieure éparsement
poilue, presque glabre chez la feuille supérieure ; face inférieure vert mat et seulement très finement
poilue. – Panicule grande, pyramidale aiguë, à rameaux inférieurs (situés à l'aisselle de feuilles 3foliolées, simples lobées et ovales-lancéolées) obliquement ascendants et multiflores, à rameaux
supérieurs (situés à l'aisselle de longues bractées 3-partites) étalés à angle droit, graduellement
décroissants, généralement 3-flores. – Axe floral à poils étalés denses, où sont mêlées des glandes
fines et courtement stipitées, à aiguillons peu nombreux, petits et droits ou presque inerme. – Calice
gris tomenteux, poilu, très finement ponctué-glanduleux et comme inerme, à sépales réfléchis à long
appendice filiforme. – Corolle de taille moyenne, à pétales roses étroitement ovales-oblongs-cunéés,
froissés. Filets des étamines de même couleur que les pétales et styles jaunâtres.
Commence à fleurir dans les premiers jours de juillet.
Sur toutes sortes de sols. Très commun en Forêt de Retz (Aisne), dans le Taillis d'Ivors et dans
les forêts des environs de Thury-en-Valois (Oise).
NB. – La pubescence dense, le nombre et la brièveté des glandes, les feuilles généralement 3foliolées à foliole terminale de forme résolument obovale, à dents squarreuses, à face supérieure
glabre, et les pétales étroits, suffisent à caractériser cette espèce.
Texte original :
Müller, P.J. 1859. – Versuch einer monographischen Darstellung der gallo-germanischen Arten der Gattung Rubus. Jahresber. Pollichia, 16/17 :
139-140. T.A.P. : 66-67.
<<76. R. truncifolius, P. J. M. et L. V. L.
Stengel kantig, mit zahlreichen, über der breitern Basis, nadelig verengten, geraden, rückwärts geneigten, ungleichen Stacheln, häufigen, aber
meist sehr kurz gestielten Drüsen und dichten Haaren besetzt. – Blätter gewöhnlich alle, oder doch die Mehrzahl 3zählig und nur wenige halb- oder
vollständig fussförmig 5zählig. Endblättchen kurz verkehrt eiförmig, gegen den Grund zusammengezogen und seicht ausgerandet, am Ende
verbreitert, rasch zugestutzt und plötzlich kurz bespitzt. – Oberseits kahl; unterseits ziemlich dünn behaart, mattgrün. – Bezahnung fein, gering
ungleich, sparrig, etwas geschweift, mit langen Spitzchen der Zähne. – Stacheln des Blattstiels abstehend sichelförmig. – Blüthenast mit ziemlich
zahlreichen, geringen, an der Basis breiten, rückwärts geneigten oder etwas sicheligen Stacheln, häufigen, niedrigen Drüsen und dichten, abstehenden
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Haaren besetzt. – Blätter 3zählig, mit langgestielten Seitenblättchen. Endblättchen verkehrt eiförmig, oben stumpflich und nur ganz kurz bespitzt. –
Oberseits zerstreut behaart, die obersten beinahe kahl; unterseits mattgrün und nur sehr dünn haarig. – Rispe gross, pyramidenförmig gespitzt, mit
schief aufstrebenden, mehrblüthigen, achselständigen, von 3zähligen, einfachen dreilappigen und eilanzettlichen Blättern gestützten Aestchen
beginnend und dann aus gerade abstehenden, gradatim sich nähernden, meist 3blüthigen, von langen, 3theiligen Bracteen begleiteten Aestchen
zusammengesetzt. – Achse mit dichten, abstehenden Haaren, worunter feine, kurzgestielte Drüsen gemischt, und wenigen, kleinen, geraden Stacheln
besetzt oder fast unbewehrt. – Kelch graufilzig behaart, sehr fein drüsig punktirt und wie unbestachelt, mit lang fädlich behängselten,
zurückgeschlagenen Abschnitten. – Blumenkrone von mittlerer Grösse, mit schmal ablang eikeilförmigen, runzeligen, rosenrothen Blumenblättern,
gleichgefärbten Staubfäden und gelblichen Griffeln.
Fängt in den ersten Tagen von Juli an zu blühen.
Auf allen Bodensorten. Sehr gemein in dem Walde von Retz (Aisne), im Taillis d'Ivors und in den Wäldern der Umgegend von Thury-en-Valois
(Oise).
NB. – Die dichte Behaarung. die Anzahl und Kürze der Drüsen, der entschieden verkehrteiförmige Zuschnitt der sparrig gezähnten, oberseits
kahlen, meist 3zähligen Blätter und die schmalen Petala bestimmen hinreichend diese Species.>>
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