Info Media Basket Saison 2014-2015 19 septembre 2014 Au cœur de l’actualité Hope Genève quitte la LNA! L GEORGES CABRERA a nouvelle est aussi brutale qu’inattendue. Alors que la saison s’apprête à frapper les trois coups, Hope Genève se retire du championnat suisse de LNA féminine! Une décision amère, prise de guerre lasse, en concertation avec la ligue nationale. Le club du Val d’Arve, qui avait acquis ses lettres de noblesse sur les parquets de l’élite, retombe de haut. Mais ce retrait n’est pas à considérer comme un acte de sabordage. L’académie, son fleuron, le vivier de nombreux jeunes talents, devrait rebondir en LNB. Tout espoir n’est pas perdu. Comment en est-on arrivé là? Le sujet est sensible, les dirigeants du club genevois encore sous le coup. La décision du comité de se séparer avec effet immédiat de Billy Karageorgakis, le coach en chef de l’équipe, a semble-t-il précipité les événements. «Les rapports de confiance étaient rompus», indique-t-on. Avant cela, des difficultés de management et, plus encore, une pénurie d’effectif suite au départ de plusieurs cadres de l’équipe avaient placé le club dans une situation intenable. S’obstiner à rester en LNA aurait eu pour effet d’envoyer les jeunes basketteuses au casse-pipe. Pour la ligue suisse, qui intègre cette saison la LNA féminine dans son organisation, le coup est dur. Une élite nationale à cinq clubs, c’est trop peu pour tenir le haut du panier. Gabriel Gisler, son directeur, en est bien conscient, lui qui désire «opérer une réflexion sur le basket féminin, sortir du marasme et stopper l’érosion». Dans l’immédiat, il espère convaincre Aarau de remplacer Hope Genève en lui faisant la courte échelle. Pascal Bornand BASKETBALL PRÉSAISON Redynamiser la discipline Sous la houlette de son nouveau président, le Saviésan Bastien Geiger, la ligue nationale travaille sur plusieurs chantiers d’importance. Le point avant la reprise. NEUCHÂTEL JÉRÉMIE MAYORAZ Elu à la présidence de la ligue nationale de basketball début juillet, Bastien Geiger a du travail plein les bras. A l’aube de la saison 2014-2015, le Saviésan et son équipe espèrent dynamiser une discipline qui en a bien besoin. Missions principales: augmenter le nombre d’équipes en LNAM de huit à dix, mettre l’accent sur la formation de joueurs locaux et intégrer la ligue féminine. Eclairage en quelques points-clés à la veille de la reprise en LNBM. Nous « voulons une élite plus stable, avec des clubs pérennes.» Cédric Mafuta (Monthey) devance Joël Fuchs (Bâle). La ligue veut donner plus d’importance aux Suisses. CLERC/A BASTIEN GEIGER PRÉSIDENT DE LA LIGUE NATIONALE LA FORMULE DE CHAMPIONNAT En LNAM, huit équipes chercheront à se qualifier pour les play-off. Après trois tours de championnat, les six premiers participeront à une phase intermédiaire où les points acquis seront divisés par deux. Les quatre premiers de cette phase accèderont aux play-off. Les demi-finales se joueront au «best of 5» et la finale au «best of 7». Les deux derniers de LNA lutteront quant à eux dans un tour de play-off/out avec les quatre meilleures équipes de LNB. «Il y aura deux tours, soit dix matchs, avec des compteurs remis à zéro. Les quatre premiers sont maintenus, respectivement accèdent, à la LNA», souligne Bastien Geiger. A noter que pour cette phase, le nombre d’étrangers sera limité à trois par équipe. Une formule qui devrait permettre de passer à une LNA à dix équipes dès la saison prochaine. «La ligue met tout en œuvre pour faciliter la montée de clubs en LNA. Nous voulons des équipes qui tiennent sur la longueur et non pas qui disparaissent après une ou deux saisons. Soit une élite plus stable et plus pérenne.» SEPT LICENCES «ÉTRANGÈRES» Comme lors de la saison passée, quatre joueurs non formés en Suisse (JNFS) sont autorisés sur la feuille de match. En revanche, chaque club ne disposera plus que de sept licences «étrangères». C’est-à-dire trois jokers en cours d’exercice, en cas de blessure par exemple. «En 2015-2016, on passera à trois JNFS et six licences annuelles. Cela oblige les clubs à préparer leur relève», précise Gabriel Gisler, le directeur de la ligue nationale, heureux de noter que les clubs de LNA masculine ont prévu d’investir 1,5 million de francs cette saison dans la formation. LES QUATRE PREMIERS EN COUPE DE LA LIGUE Autre changement cette saison, seuls les quatre premiers après deux tours de championnat décrocheront leur place en coupe de la ligue (7 et 8 février à Montreux). Pas de quart de finale donc. Côté féminin, les deux premières formations sont directement qualifiées pour la finale qui ne se déroule plus le samedi mais le dimanche. CINQ ÉQUIPES EN LNA FÉMININE? Coup dur pour les dirigeants de la ligue nationale qui s’activent également sur les dossiers féminins. Mercredi, ceux-ci ont pris note du retrait d’Hope Genève de la LNA. «Un problème de joueuses», résume Gabriel Gisler. Martigny avait déjà retiré son équipe durant l’été. On pourrait donc se diriger vers un championnat à… cinq. «Nous sommes en discussion avec Aarau pour une éventuelle montée en LNA dans les jours à venir. Nous allons tout faire pour les convaincre, en leur proposant certains arrangements. Il faut absolument éviter une érosion plus profonde. En LNB, il y a des clubs qui visent l’élite d’ici une à deux saisons, nous devons leur proposer une ligue compétitive», éclaire Bastien Geiger. BASKETBALL Union engage Sweetney comme pigiste KEYSTONE VENDREDI 19 SEPTEMBRE 2014 L’EXPRESS - L’IMPARTIAL Union Neuchâtel a engagé l’Américain Devin Sweetney (topscorer de Lugano et de LNA en 2013-2014) pour pallier l’absence du Serbe Ivan Kuburovic. PAGE 29 SPO SPORTS 2 BASKET Top scorer de Lugano la saison dernière, l’Américain remplace provisoirement Ivan Kuburovic, blessé au poignet. FOOTBALL Deuxièmes Super l’an dernier, Souffrant d’une hernie discale, Jules Aw sera sans doute opéré. Présentation dede l’équipe ce soirLeague contre Mulhouse. les Saute Neuchâtel Xamax FCS en Coupe dimanche, ne sont pas autan Union engage Sweetney comme pigiste PATRICK TURUVANI Ça se précise pour Union Neuchâtel. A quinze jours de la reprise du championnat de LNA, le club de la Riveraine reçoit Mulhouse ce soir à 20h pour son deuxième match de préparation seulement, après celui largement gagné le 6 septembre dernier face à Vevey (LNB). Cette rencontre (10 francs l’entrée, tarif unique) fera office de présentation officielle de l’équipe. Le mythe GC devenu fra Avantage perdu Face au néo-promu en Nationale 1 française (3e division), Union Neuchâtel sera privé de deux joueurs majeurs. Souffrant d’une hernie discale, Jules Aw – qui devait encore consulter un spécialiste hier après-midi – devrait se faire opérer ces prochains jours. «Pour moi c’est clair, il est indisponible jusqu’à nouvel ordre», souffle Manu Schmitt. «Ses douleurs ont empiré durant l’été et l’opération semble être la seule solution, avec toute l’incertitude qu’il y a derrière en termes de convalescence et de rééducation. Personne ne sait quand il reviendra, ni s’il retrouvera le niveau qu’il avait avant.» Précieux car considéré comme un joueur formé en Suisse, le Sénégalais ne devrait pas pouvoir rejouer avant le début de l’année prochaine, au plus tôt. Une vraie tuile. «On a construit l’équipe autour des joueurs «suisses», en complétant le contingent avec des étrangers. Avec la blessure de Jules Aw, on perd clairement une valeur ajoutée. Le petit avantage que l’on avait, on ne l’a plus.» Préparation perturbée L’autre absent de marque est le Serbe Ivan Kuburovic, qui s’est fracturé le radius (os du poignet) à vingt secondes de la fin du match amical contre Vevey. «Le temps normal pour guérir une telle blessure s’élève à six ou huit semai- Union Neuchâtel (ici Quinton Day) affrontera Mulhouse dans le cadre d’une préparation très perturbée par les absences. ARCHIVES DAVID MARCHON nes», indique le coach neuchâtelois. «Il manquera au minimum les deux premiers matches du championnat» le 4 octobre à Boncourt et le 11 à Neuchâtel contre Lugano. Pour faire face, le club a décidé d’engager provisoirement Devin Sweetney (27 ans, 1m98, poste 3), top-scorer de Lugano (et de LNA) la saison dernière avec 20,7 points de moyenne lors de la saison régulière. L’Américain devrait arriver en Suisse ce matin, mais il n’entrera pas en ligne de compte pour le match de cesoir.Enrevanche,ilestpossible qu’il joue quelques minutes dimanche aux Breuleux lors du match amical contre Boncourt (17h). Sa pige prendra fin lorsque Kuburovic sera rétabli. «Globalement, nous vivons une préparation extrêmement perturbée», relance Manu Schmitt. «Avec ses douleurs à l’aine, Babacar Touré n’a repris l’entraînement que lundi, de même que Pape Badji qui était au Mondial avec le Sénégal. Victime d’une entorse à la cheville après trois jours de préparation, Vincent Gaillard est encore en phase de récupération. Avec en plus la blessure de Jules Aw, on s’est préparé jusqu’ici sans joueurs intérieurs! Depuis le 26 août, on a dû annuler quatre matches amicaux (contre Vevey, Lausanne, Avignon et HyèresToulon) et on n’a pas pu faire du cinq contre cinq à l’interne avant lundi dernier... Du coup, on a un retard collectif évident, et on doit se montrer encore plus performant dans la qualité du travail que l’on fait. Les joueurs sont motivés, mais c’est quand même compliqué.» Guerre psychologique Union Neuchâtel tentera de corriger le tir d’ici la reprise. Outre le match de dimanche contre Boncourt, «on essayera encore de faire une opposition mardi face à une équipe de LNB, avant d’aller jouer le tournoi d’Yverdon», précise l’Alsacien. Le samedi 27 septembre, les Unionistes affronteront les Lions de Genève en demi-finale à 13h au centre des Isles. Ils enchaîneront le lendemain avec la finale (15h30) ou la petite finale (13h) face à Lugano ou Fribourg Olympic. BASKETBALL Trésor Quidome rebondit avec les Wallabies Ancien joueur d’Union Neuchâtel, Trésor Quidome (34 ans) a retrouvé de l’embauche en LNB au sein de l’équipe des Wallabies de Küsnacht-Erlenbach (ZH). PTU Mais ce sprint final ne permettra sans doute pas de rattraper le retard accumulé dès la sortie des starting-blocks. Pour ne rien arranger, Touré et Badji – encore suspendus pour un match après la bagarre survenue ce printemps en demi-finale des playoff contre Fribourg – rejoindront Aw et Kuboric dans les rangs des absents lors du premier match. «Si Boncourt ne gagne pas cette rencontre, ce sera une contre-performance pour eux», annonce déjà Manu Schmitt. «Si l’on a engagé Sweetney, c’est juste pour se donner une petite chance de créer l’exploit.» Sur le plan psychologique, Union Neuchâtel a déjà ouvert les hostilités. BASKETBALL ARCH. C.REUILLE SAMUEL FROMHOLD Une nouvelle saison pleine de changements Le BBC Nyon ouvre sa campagne 2014-2015 ce samedi, au Rocher. Un nouvel exercice que les Vaudois abordent avec un ADN bien différent. Le groupe, passablement remodelé, s’appuie sur d’autres qualités. Qu’attendre de cette équipe? Les changements seront-ils bénéfiques? La question vaut aussi pour le nouveau mode de championnat. PAGE 17 BASKETBALL La LNB reprend ses droits dès samedi. Le BBC Nyon reçoit Winterthour au Rocher (17h30). Sa saison en cinq interrogations. Le parquet comme unique juge FLORIAN SÄGESSER [email protected] Nouvelle formule oblige (lire encadré), le début de la saison de basket a été avancé de quelques semaines. Samedi, le BBC Nyon ouvre sa campagne 2014-2015, la seconde d’affilée en LNB, dans sa salle du Rocher, contre Winterthour(17h30).Danslatête,l’idée de jouer les trouble-fête. L’ossature de l’équipe entraînée par Julie Le Bris a passablement changé. Cette nouvelle saison engendre son lot de questions. 1. QUELS OBJECTIFS? A l’heure de la reprise, tout est toujourstoutbeau,toutrose.Nouvelle saison, nouveaux joueurs, nouvel élan. Les bonnes intentions se heurtent à l’épreuve du temps. L’an passé, Nyon avait du talent, sur le papier, un potentiel pas totalement exploité (élimination en quart de finale, contre Vevey). Qu’attendre de cette saison 2014-2015? «La formule du championnat a changé, Lausanne et Aarau restent au-dessus, mais on peut viser le Top 6, lâche la coach Julie Le Bris. L’équipe est hyperjeune et totalement différente de la saison précédente, mais pas moins forte.» 2. UN CINQ PLUS PETIT, UN PROBLÈME? Lors de l’exercice précédent, le club du Rocher avait quelques centimètres de plus, tant sur les ailes que dans la raquette. Lanisse et Wilson partis, l’ossature a été revue. Les dirigeants visaient tout d’abord un bon pivot, avant de se rabattre sur un ailier, pour finalement choisir un meneur. Corollaire:JulieLeBrisvaaligner un cinq plus petit, bien que plus rapide. Zivkovic pourra être basculé en poste 4. Quand on connaît l’importance des rebonds – secteur où les Nyonnais furent à la peine l’an passé –, seront-ils à la hauteur? «On est certes moins grands, mais costauds et plus intenses, répond la coach bretonne. Auparavant, on devait commencer lesmatches en mettant des paniers, désormaisonlesentameenn’enprenant pas. On se met dedans plus facilement. Et on court plus vite, nos qualités de vitesse nous permettent d’être performants en contreattaque.» « ●L’an passé, nous avions des finisseurs, pas de créateurs. Cela a changé.» Coach: Julie Le Bris (2e saison). LE PREMIER MATCH Samedi au Rocher (17h30), Nyon reçoit Winterthour pour le début du championnat de LNB. Avec une salle disponible depuis le 25 août, les Nyonnais n’ont effectué que quatre semaines d’entraînement avec ballons. «On est tous à peu près dans le même panier, on s’est bien rattrapés avec les matches amicaux», nuance Julie Le Bris. RAHIER À LAUSANNE Lausanne, champion de LNB en titre, qui a refusé la promotion 4. QUID DE LA FORME DE SRDJAN ZIVKOVIC? Personnage attachant, homme d’expérience, le Serbe entame sa quatrièmesaisonauRocher.C’est indéniablement un plus. Dans la balance, toutefois, on ne peut occulter les soucis ayant émailléson année 2014. Depuis janvier, ce fut compliqué. De grosses batteries d’examens à l’université (tous réussis) et des problèmes de dos ont entaché ses performances sur le parquet. Qu’en sera-t-il cette saison? D’autant que Srdjan Zivkovic a une nouvelle année académique ultra-chargée en perspective. «Physiquement, Srdjan a l’air bien, soutient Julie Le Bris. Je ne me fais pas de souci. Sur les matches importants, il sera là.» JULIE LE BRIS COACH DU BBC NYON 3. UN BON CASTING? Lamèneavaitparfoiscoincépar le passé, par jeunesse essentiellement. Avec l’arrivée de John Allen,leBBCNyons’estpayéune courroie de distribution – a priori – performante. Diriger, scorer, l’Américain (25 ans) pourra-t-il tout faire? «John affiche un bon état d’esprit, il assume entièrement ses responsabilités, et apporte beaucoup également à l’entraînement.» L’homme a un talent certain, entraperçu sur les matches amicaux, pouvant faire des dégâts tant à trois points qu’en pénétration. Il devrait aussi permettre aux jeunes du club de progresser à son contact, durant la semaine. «L’an passé, nous avions des finisseurs, pas des créateurs. Cette saison, John dans l’élite (raisons financières), a engagé le Belge Julien Rahier (ex-Nyon, notamment). La troupe de Randoald Dessarzin a prolongé son meneur américain Derek Lang. SEFOLOSHA SOUTIENT VEVEY Vevey peut compter sur un soutien de poids. Thabo Sefelosha, devenu président d’honneur du club de la Riviera, prodiguera ses conseils. Le joueur de NBA officiera aussi comme une source de motivation pour ce club désireux de remonter en LNA, tout en poursuivant la formation de jeunes joueurs talentueux. KÜSNACHT A SON TRÉSORE BCKE Wallabies (Küsnacht) a enregistré l’arrivée d’un renfort de valeur: Trésore Quidome. L’ancien joueur d’Union Neuchâtel a une longue expérience de la LNA. Il a notamment joué à Lugano et Fribourg. Julie Le Bris a toujours revendiqué être une coach offensive plus que défensive. Elle voulait prouver que c’était possible de peformer en faisant passer l’attaque en premier. Raté. Un championnat se gagne encore, jusqu’à preuve du contraire, grâce à sa défense. Sur quelques matches, les Nyonnais ont, bien sûr, brillé. Mais cette philosophie basée sur le talent offensif s’est fracassée contre des pannes d’adresse. Du coup… Cette saison, l’équilibre s’avère un peu différent (moins de talent requiert plus de travail). Sera-ce suffisant? «On met beaucoup plus d’intensité défensive, expose la coach du BBC Nyon. Bien sûr, il faudra être adroit, cela reste un souci. Nous avons du talent offensif avec Srdjan et John, maiségalementd’autresarguments. Nous sommes capables de faire les choses bien.» Oh les filles, Oh les filles... Nouveau coup dur pour la LNA. Déjà peu étoffé, le championnat féminin se voit encore entaillé. Après le retrait de Martigny, Hope Genève a aussi décidé de retirer son équipe. «Pour des raisons de contingent», explique Gabriel Gisler, le directeur de la Ligue nationale de basket. On a tenté de convaincre le club genevois de sauver d’abord son équipe de LNA plutôt que sa LNB.» Du coup (dur), la LNA ne compte plus que… cinq clubs! Exercice précaire. La saison va-t-elle se disputer seulement entre Helios, Fribourg, Pully, Riva et Bellinzone? «Cinq clubs, ce n’est évidemment pas ce que nous souhaitons», lâche Gabriel Gisler. Avec Aarau? La Ligue a ainsi entrepris des démarches pour trouver une sixième équipe susceptible de remplacer Hope. Ils ont un espoir. «Nous avons approché des clubs de LNB, notamment Aarau.» La Ligue attend des réponses, celles-ci devraient tomber ces jours. Elle serait même prête à faire un geste, notamment concernant les frais d’inscriptions et/ou d’arbitrage pour cette première année. 5. PAROLE À LA DÉFENSE? DANS LE PANIER L’EFFECTIF DU BBC NYON John Allen (Etats-Unis/nouveau), Srdjan Zivkovic (Serbie), Loan Morand, Valentin Zaninetti, Joël Wolfisberg (nouveau), Xavier Paredes, William Van Rooij, Jeff Dufour (nouveau), Julien Erard (nouveau), Nicolas Jotterand (nouveau), Jolan Chabbey. crée pour les autres. Et cela change pas mal de choses.» LNA Séance prévue La LNA féminine retrouve les parquets le 11 octobre, à Vétroz. Les choses vont bouger d’ici là, sûrement. Administrativement parlant, depuis le 1er juillet, les féminines ont été intégrées au comité de la Ligue. «On aura des réflexions avec ceux qui font le basket féminin, le 18 octobre, dit Bastien Geiger, le président de la Ligue. Le but sera d’arrêter l’hémorragie et de relancer le basket féminin pour la saison suivante.» L’objectif étant, comme côté masculin, de retrouver dix équipes dans l’élite. Ça pioche, ça pioche. Vaste chantier. FLOS Nyon (ici Loan Morand) tentera de brouiller les cartes. ARCHIVES GLENN MICHEL Nouvelle formule, vrai changement? Pas si sûr... MODES DE CHAMPIONNATS «Je ne dis pas que c’est la solution miracle, présente Bastien Geiger, le nouveau président de la Ligue nationale de basketball. Mais cette nouvelle formule de championnat part d’un constat:l’érosiondelaLNAetlaLNBoùaucun club ne désirait monter à l’échelon supérieur.» Cettesaison,laLigueadépoussiérésesmodes de compétition. Explications. 1. Phase préliminaire En LNA, trois tourssontprévusentreleshuitclubs,soit21 matches.Al’issuedecestroisrondes,lessix premiers se battront pour le titre, les deux derniers seront reversés dans un groupe de promotion/relégation. En LNB, deux tours sont au programme. Les 14 clubs s’affrontent dans un format aller-retour, soit 26 matches. Les quatre premiers accèdent au groupe de promotion/relégation. Les dix autres se battent pour ne pas être relégués en 1re ligue. 2. Phases finales EnLNA,lessixpremières équipes se jouent en mode aller-retour, soit dix matches. Elles conservent la moitié des points acquis lors des trois tours initiaux. Les quatre premiers à l’issue de cette phase intermédiaire sont qualifiés pour les play-offs (demi-finale en «best of 5» et finale en «best of 7»). En LNB, les dix équipes classées du 5e au 14e rang se rejouent une fois, soit neuf matches. Les clubs débutent cette phase en conservant les points acquis depuis le début de la saison. Le dernier sera relégué en 1re ligue. 3. Promotion/relégation LNA-LNB Les deux dernières équipes de LNA et les quatre premières de LNB se croisent deux fois dans une poule de promotion/relégation, soit 10 matches. Les compteurs sont remis à zéro et le nombre d’étrangers est ajusté (soit 3 au lieu de 4 pour les clubs de LNA, et 3 au lieu de 2 pour les équipes de LNB). A l’issue de cette poule, les quatre premiers sont promus en LNA (ainsi 10 clubs seront en LNA en 2015-2016). «La promotion d’un club dépend toujours de l’obtention de la licence», précise Gabriel Gisler, le directeur de la Ligue. Autant le dire, la formule n’est pas magique. La Ligue désire «que les équipes promues se donnent les moyens de rester». Or, quel que soit le mode de championnat, une accession en LNA reste assujettie à la problématique des infrastructures et des moyens financiers. La Ligue ne le conteste pas. Les plus gros budgets de LNB (environ 200 000 francs) sont deux fois moins que le plus petit de LNA (350 000 à 400 000 francs). «Pour s’installer en LNA, il faut,pourunclubdeLNB,doublersonbudget, confirme Gabriel Gisler. Avec cette formule, on souhaite mettre le pied à l’étrierdesclubsde LNB, leur prouver – sur les deux, trois prochaines années – qu’ils ne sont pas très loin de la LNA, et pimenter la fin du championnat.» Les clubs de LNB promus bénéficieraient alors d’une réduction de50%delataxed’inscription (6000 au lieu de 12 000 francs), pour les inciter à accepter leur promotion. Aujourd’hui, en LNB, Vevey a affiché ses intentions. Lausanne se tâte. Aarau «souffle le chaud et le froid». En Argovie, un nouveau parquet, aux normes (28 m par 15 m), a été installé. Un premier signe. FLOS n BASKETBALL MATCH AMICAL La hiérarchie s’est installée à Boncourt V Boncourt - GET Vosges 77-68 (44-35) Boncourt: Jenkins (10 points/1 faute), Sir (18/0), N’Diaye (5/2), Morris (20/4), Dos Santos (13/3), Vertel (4/1), Herrmann (7/4), Engondo (0/1), Campedel (0/1). GET Vosges: Duro (8/0), Kurtic (3/4), Wilson (9/0), Diouf (4/2), Louvés (10/3), Douillet (8/1), Gigant (15/5), Sadiku (4/3), Jacques (7/0) Notes: chaudron, une soixantaine de spectateurs. Arbitres: Paul Vallat et Nicolas Pérot (respectivement coprésident et entraîneur assistant du BC Boncourt). Le match débute avec un quart d’heure de retard, le nouveau panneau d’affichage du chaudron n’étant pas encore totalement sous contrôle. Boncourt joue sans Johan Bieri (élongation); le GET Vosges évolue sans Marinkovic (blessé). Bastien Grédy et Jérôme Bieri (Boncourt) ne rentrent pas en jeu. Boncourt inscrit 5 paniers à trois points (Sir 4, Herrmann), le GET Vosges 4 (Kurtic, Sadiku, Jacques, Gigant). Doit sortir pour 5 fautes: Gigant (38’59’’). Evolution du score: 10e 23-16. 20e 44-35. 30e 54-56. 40e 77-68. L e premier match de préparation à domicile du BC Boncourt a débouché sur une victoire. Dans le chaudron, les hommes d’Antoine Petitjean ont mis à la raison le GET Vosges, une formation de Stephen Sir (à gauche) se met en jambes. PHOTO LJ Nationale 1 (troisième division française) sur le score de 77-68. Hier, les Jurassiens se sont frottés à une formation qui alignait notamment un ancien de Nyon, Raphaël Wilson. Le GET Vosges - à savoir l’association de Golbey, Epinal et Thaon - sortait d’une défaite très honorable 80-82 concédée deux jours plus tôt à Denain (Pro B, deuxième division) au premier tour de la Coupe de France. Mus par la belle complicité du duo Stephen Sir-Brian Morris, les Boncourtois ont d’abord creusé un écart (19- 11), avant de se faire rattraper puis dépasser (25-28, 14e). Globalement dominateurs au rebond et sous l’impulsion de Brandon Jenkins, ils reprenaient leur marche en avant pour virer en tête à miparcours (44-35). Les Ajoulots ont montré un visage un peu somnolent dans un troisième quart mal emmanché où ils ont peiné à bien faire circuler le ballon. Menés 56-62 (33e), ils ont mis à profit le retour de leurs hommes forts, Morris en tête, pour inverser la tendance (74-64, 38’28’’) et s’imposer finalement 77-68. «Ce dernier quart-temps montre qu’au fur et à mesure des rencontres, une hiérarchie se crée dans l’équipe. Il est bon de savoir qu’on peut compter sur un cinq de base solide, même si c’est une victoire de groupe», souligne Antoine Petitjean. La prochaine échéance emmènera les joueurs du BC Boncourt aux FranchesMontagnes. Ils se mesureront à Union Neuchâtel (leur premier adversaire du prochain championnat de LNA) dimanche prochain à 17h à la salle de la Pépinière. FD Dopo 5 anni il Ticino torna a calcare i parquet del basket in carrozzina Pagina 28 BASKET IN CARROZZINA | LEGA NAZIONALE B C’è voglia di tornare grandi Stretta una collaborazione con il forte Varese, il Gruppo Paraplegici Ticino vuole rimpolpare di allori la sua bacheca di Daria Voumard Ascona – Dopo cinque anni di assenza dalla scena sportiva, il Gruppo Paraplegici Ticino torna a disputare il campionato di basket in carrozzina con una squadra in Lega Nazionale B, ma soprattutto con un nuovo progetto che va oltre ogni confine. In occasione della presentazione della squadra, tenutasi ieri sera ad Ascona, il giornalista ed ex allenatore del Gpt Mauro Rossi si è soffermato a lungo sulla nuova avventura che sta per vivere il sodalizio che dal 1979 promuove la pratica sportiva tra i disabili. «Riparte finalmente l’attività di una delle squadre più importanti del panorama sportivo ticinese, che nel passato ha portato a casa sei titoli nazionali e una Coppa Svizzera, un palmarès veramente invidiabile – ha esordito Rossi –. Il Gpt, che qualche anno fa ha dovuto interrompere l’attività per mancanza di contingente, si trova oggi coinvolto in un nuovo progetto, una collaborazione con l’Hs Varese, compagine in cui alcuni nostri giocatori hanno trovato sistemazione negli scorsi anni, contribuendo di fatto all’ascesa della squadra nella Serie A italiana, uno dei massimi campionati internazionali». La collaborazione, che unisce il Ticino e la Lombardia, contempla due squadre iscritte in due campionati differenti: una che disputerà la B svizzera e una che giocherà nella A italiana. «Il Gpt sarà una specie di “farmteam” del Varese; i più giovani potranno fare esperienza qui, passando magari in futuro nella compagine di A, mentre i più esperti giocheranno da subito in Italia. Partiamo dalla B, ma lo spirito è quello di chi vuole vincere». Un gruppo che ricomincia quasi da capo, ma che già sogna di poter ripercorrere i gloriosi tempi passati: «Speriamo che questa avventura possa riportarci ai vertici e dare una mano anche alla squadra di Varese. Vogliamo fare bene, sempre rimanendo fedeli all’obiettivo principale del Gruppo, che rimane quello di promuovere lo sport per disabili, favorendo il reintegro anche attraverso lo sport». A gestire la formazione elvetica saranno quattro personalità legate al Gp Ticino sin dalla sua fondazione. Il fronte organizzativo spetterà a Fabia Gasparini, Primo impegno sabato 1° novembre a Ginevra mentre la guida della squadra sarà nelle mani di Raniero Bassi, assistito dai veterani Silvano Milesi e Remo Semmler, giocatori di lunga data. Proprio quest’ultimo, che ha vestito per 20 anni anche la maglia della Nazionale, ha voluto esprimere la voglia di TI-PRESS/GOLAY tutto il gruppo: «Siamo pronti per lavorare con entusiasmo, vogliamo riportare il Gpt a quel successo che per molti anni ci ha contraddistinti». Il primo appuntamento è in calendario sabato 1° novembre a Ginevra per i quarti di finale di Coppa Svizzera contro il Meyrin. Ci vorrà invece un po’ più di pazienza per poter vedere per la prima volta la squadra impegnata in Ticino: due sono le partite in calendario, entrambe al Palasport di Bellinzona: domenica 22 novembre e sabato 28 febbraio. BASKET | LEGA I nuovi orizzonti del fragile movimento nazionale Aumentare il numero di squadre in Lna, incoraggiare lo sviluppo dei giovani del vivaio e integrare la Lega femminile. I cantieri aperti del basket svizzero sono numerosi all’alba della stagione. Il nuovo presidente Bastien Geiger sa che la missione che lo attende non è evidente. L’élite svizzera del basket sta penando. La Lna maschile ha solo otto club e il corrispondente femminile al momento solo cinque, dopo il ri- tiro dell’Hope Geneva. Trattative sono in corso al fine di favorire la promozione dell’Aarau, ma il club argoviese darà risposta solamente la prossima settimana. In questo difficile contesto, la Lega tenta di trovare delle soluzioni per tornare a un’élite più stabile. «L’obiettivo sarebbe quello di poter contare su dieci club in Lna maschile e otto in quella femminile», ritiene il direttore della Lega Gabriel Gisler. «L’integrazione della Lna fem- minile nella nostra organizzazione ci porterà a riflettere sul basket femminile. Occorre uscire dal marasma e bloccare l’erosione». Il campionato maschile si svolgerà su tre turni di qualificazione e poi uno con le migliori sei squadre. Al termine di questo quarto girone, le prime quattro gareggeranno per il titolo. Le semifinali si giocheranno al meglio di 5, la finale al meglio di 7. Le ultime due lotteranno in un turno di playoff/out con le migliori formazioni di Lnb. Ci potrebbero essere quattro squadre promosse su sei se le condizioni saranno rispettate e se le squadre esprimeranno il desiderio di raggiungere la Lna. I club avranno sempre il diritto di schierare quattro giocatori non formati in Svizzera, ma beneficeranno di sole sette licenze. Ciò per favorire lo sviluppo dei giovani svizzeri. E dalla stagione successiva i non formati in Sviz- zera scenderanno a tre e le licenze a sei. La 12ª edizione della Coppa della Lega si terrà il 7/8 febbraio a Montreux e vi parteciperanno le quattro squadre meglio classificate in Lna a Natale. Quanto alle donne, le prime due andranno direttamente in finale. Gabriel Gisler si è detto soddisfatto della buona salute dell’Union Neuchâtel, che annuncia un budget al rialzo del 44%. Meno gioiosa la situazione degli Starwings, che dichiarano un meno 30%. «Ma siamo contenti di vedere che un milione e mezzo di franchi sono investiti nella formazione», precisa il direttore. «La Lega farà il possibile per facilitare la salita dei club in Lna, ma non vogliamo vedere organizzazioni che salgono e immediatamente scendono per mancanza di soldi. Bisogna che queste formazioni si stabiliscano e si stabilizzino, altrimenti non servirà a niente».
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