Press Conference Cyber Security Coalition 20 October 2014 La Libre Belgique, 21/10/2014, page 26: Un club des sages contre les cybercriminels 1-2 L'Echo, 21/10/2014, page 16: La coalition «Cyber Security» s'organise Le Soir, 21/10/2014, page 16: Une coalition cybersécurité Metro FR, 21/10/2014, page 9: La cybercriminalité coûte cher à la Belgique De Tijd, 21/10/2014, page 15: Cybercriminaliteit nog te vaak taboe bij bedrijven 3 4 5 6 Het Nieuwsblad, 21/10/2014, page 6: Cybercriminaliteit kost 3,5 miljard euro per jaar Belgische organisaties strijden samen tegen cybercriminaliteit: http://deredactie.be/cm/vrtnieuws/videozone/programmas/journaal/EP_141020_JO1?video =1.2124220 7 VTM (http://nieuws.vtm.be)– Het Nieuws – 13u Actieplan cybercriminaliteit (2:09min) Het aantal gevallen van cybercriminaliteit neemt fors toe. De bedrijven, de overheid en de academische wereld bundelen de krachten om daadkrachtig te kunnen optreden. Proximus is een van de initiatiefnemers van de Cyber Security Coalition. Interviews : Christian Van Heurck (Cyber Emergency Response Team, coördinator), Dominique Leroy (Proximus, CEO) Journalist : Kenneth Dee VRT Eén (http://deredactie.be/cm/vrtnieuws/videozone/programmas/journaal) – Het Journaal 13u Maatregelen tegen cybercriminaliteit (2:02) Tussen januari en juni liepen er bij het Cyber Emergency Team (CERT) 751.000 meldingen binnen van geïnfecteerde computers. Een 40-tal organisaties, bedrijven en instellingen richt een Cyber Security Coalitie op om cybercriminaliteit samen te bestrijden. Vorig jaar werd Belgacom, het huidige Proximus, het doelwit van hackers. Het bedrijf nam specialisten in dienst om de netwerken beter te beschermen en om het personeel op te leiden. Interviews : Dominique Leroy (Proximus, CEO), Pieter Timmermans (VBO, gedelegeerd bestuurder) Belgische organisaties strijden samen tegen cybercriminaliteit: http://deredactie.be/cm/vrtnieuws/videozone/programmas/journaal/EP_141020_JO1?vide o=1.2124220 VRT Radio 1 (http://www.radio1.be) Cyber Security Coalitie (0:47) Een vijftigtal Belgische organisaties slaat de handen in elkaar om cybercriminaliteit te bestrijden. Vorig jaar nog was er een grote cyberaanval tegen Proximus en ook dat bedrijf doet nu mee. Interviews : Dominique Leroy (Proximus, CEO) Une coalition pour lutter contre la cybercriminalité: http://www.rtbf.be/info/societe/detail_unecoalition-pour-lutter-contre-la-cybercriminalite?id=8382591 La cybercriminalité explose: voici comment la Belgique compte riposte: http://www.rtl.be/info/belgique/societe/1134610/la-cybercriminalite-explose-voici-comment-labelgique-compte-riposter This document contains proprietary information which is only addressed to the people specified as addressees in our mailing list for their personal use. Please do not forward or distribute. Contact : [email protected] Press Conference Cyber Security Coalition 20 October 2014 Coalitie tegen cybercriminaliteit: http://kanaalz.knack.be/nieuws/z-nieuws-items/coalitie-tegencybercriminaliteit/video-4000778100988.htm La cybercriminalité coûte 3,5 milliards d'euros chaque année à la Belgique: http://datanews.levif.be/ict/actualite/la-cybercriminalite-coute-3-5-milliards-d-euroschaque-annee-a-la-belgique/article-normal-317291.html BELGACOM : Une coalition unique regroupant pouvoirs publics, monde académique et entreprises pour lutter contre la cybercriminalité: http://www.zonebourse.com/BELGACOM-5983/actualite/BELGACOM--Une-coalitionunique-regroupant-pouvoirs-publics-monde-academique-et-entreprises-pour-lu19224354/ Entreprises, pouvoirs publics et monde académique se coalisent autour de la cybersécurité :http://www.regional-it.be/2014/10/21/entreprise-publics-academiquecoalition-cybersecurite/ De Tijd, 22/10/2014, page 12: «België moet dringend investeren in e-security » This document contains proprietary information which is only addressed to the people specified as addressees in our mailing list for their personal use. Please do not forward or distribute. Contact : [email protected] 8 La Libre Belgique, 21/10/2014, page/bladzijde 26 Economie Informatique La cybercriminalité est une affaire de réseaux contre laquelle les entreprises et les particuliers sont bien seuls. l Le monde académique, les entreprises et les pouvoirs publics s’associent au sein d’une “coalition” contre la criminalité informatique. l Un club des sages contre les cybercriminels 751000 ORDINATEURS INFECTÉS D’ENTREPRISES DÉSEMPARÉES EN CAS D’ATTAQUE Sur les six premiers mois de l’année, le CERT a reçu 751000 notifications relatives à des ordinateurs infectés par des programmes indésirables. Ce n’est là qu’une partie des attaques qui sont souvent neutralisées automatiquement par les antivirus installés sur les marchines, ou détectées préventivement par les fournisseurs d’accès à Internet. Selon une étude récente menée par la FEB, 61 % des entreprises ne savent pas qui contacter en cas d’attaque de leur système informatique. Des instances existent pourtant, mais la Belgique manque de cette culture de gestion du risque informatique, notamment parce que les politiques qui pourraient être concernés n’ont pas eux-mêmes une culture suffisante de l’informatique et des réseaux. U ne brochette de grands noms belges du monde académique, des services publics et des entreprises, a dévoilé hier la mise sur pied d’une coalition étonnante consacrée à la lutte contre la cybercriminalité. Sous le chapeau d’une ASBL dénommée “Cyber Security Coalition”, ces différents acteurs vont tenter de sensibiliser les entreprises et les particuliers à la problématique de cybercriminalité, leur proposer de partager leurs expériences et leurs informations, et enfin, de mettre en œuvre des solutions pour aider les entreprises à gérer ce problème. Les gros-porteurs du projet, Proximus, la FEB, le CERT.be, le BCCENTRE et la Solvay Brussels School, devraient aussi se concerter pour formuler les bases d’un cadre juridique approprié pour mieux approcher ce thème éminemment technique. Est-ce nécessaire? Pour Dominique Leroy, CEO de Proximus, une entreprise récemment affectée par une cyberattaque de grande envergure, “on est très seul face à de telles attaques. On est par contre plus forts ensemble”. Voilà qui résume assez bien l’attitude des entreprises qui finalement ne savent pas à quel saint se vouer lorsque survient une telle attaque. Un des rôles clés de cette association sera donc de promouvoir une meilleure visibilité aux services existants. Est-ce vraiment neuf? Pour le commissaire Bogaert (des équipes en charge des nouvelles technologies à la police judiciaire de Bruxelles), “c’est important. C’est un premier pas dans le sens d’une nouvelle culture de la lutte contre la cybercriminalité”. Structures existantes Epidémie informatique En réalité, les points de contact existent, avec notamment la police spécialisée, mais aussi le CERT qui est la “Cyber Emergency Team fédérale” et qui est ouverte en toute confidentialité aux demandes des professionnels de l’informatique. Mais le problème mis en évidence par les intervenants de la “Cyber Security Coalition”, est que peu de ces professionnels sont au courant de ce qui se fait et de ce qui existe. Les chiffres sont plus parlants encore puisqu’en théorie, ceux cités par le CERT ne représentent que la partie émergée d’un iceberg immense. A cet égard, le CERT signale qu’entre janvier et juin dernier, “plus de 751 000 cas d’ordinateurs infectés” lui ont été signalés en Belgique. Et si ce n’est là qu’une partie des incidents réels, il y a une évolution rapide dans le temps puisque “l’équipe du CERT reçoit en moyenne Transport aérien Secteur financier Belgocontrol renforce sa sécurité informatique pour éviter des crashs dans le ciel Axa Belgique à l’affût du risque Un nouveau plan “anti-cybercriminalité”. Le secteur aérien est responsables de l’informatique doivent faire face à des menaces multiples, venant de l’extérieur mais aussi de l’intérieur. C’est tentant d’avoir autant d’argent à portée de souris. Pour André Vanden Camp, COO d’Axa Belgique et membre du comité de direction, spécialiste de l’informatique, “nos systèmes sont évidemment surveillés de près en permanence. C’est un travail crucial qui mobilise de 4 à 6 % du budget ICT dans le secteur bancaire. Et le travail est rendu encore plus difficile par l’apparition de l’informatique mobile et des applications financières. Nous devons vérifier que personne ne dispose de la totalité des accès lui permettant de réaliser des opérations sans contrôle. A savoir, charger des opérations sur les comptes des clients, ou virer de l’argent d’un compte vers un autre. A une autre échelle, c’est notamment ce qui s’est passé dans le cas du courtier français Jérôme Kerviel à la Société Générale. Par ailleurs, nous devons être sûrs en permanence que toutes les opérations sont gérées par la banque et qu’à aucun endroit du réseau un malveillant ne réussisse à s’interposer entre le client et la banque”. P.V.C. évidemment l’un des plus exposé au phénomène de la cybercriminalité. Dans les tours de Belgocontrol, qui gère le trafic de milliers de vols d’avions par jour en Belgique, la moindre attaque informatique sur les centaines d’ordinateurs contrôlés par l’organisme, pourrait causer un, voire des crashs aériens de grande ampleur. Un avion pourrait aussi être détourné vers une cible civile ou stratégique. Pour faire face à ces menaces terroristes, Belgocontrol met régulièrement en place de nouveaux programmes de sécurité informatique. L’entreprise autonome publique vient d’ailleurs de renforcer sa sécurité en se dotant d’un nouveau plan “anti-cybercriminalité”. Pour des raisons évidentes de sécurité, Belgocontrol ne veut toutefois dévoiler aucune information sur ce plan. R.Meu. 26 61 % La Libre Belgique - mardi 21 octobre 2014 Copyright IPM All rights reserved Eviter une affaire… de type Kerviel. Dans l’environnement bancaire, les p.1 REPORTERS 614 notifications d’incidents par mois, soit 80% de plus qu’en 2013 et 5,29 fois plus qu’en 2010”. Pour sa part, la FEB a cité une étude récente montrant que “66 % des entreprises interrogées n’ont pas une vision globale claire des éléments à prendre en considération en vue d’une approche correcte et efficace en matière de cyber sécurité. Et 75 % s’y perdent dans la réglementation et les instances compétentes”. La FEB a aussi posé d’autres questions à ses membres sur les occurrences cybercriminelles. Les résultats sont surprenants puisqu’une entreprise sur deux (51 %) a déjà eu à traiter des incidents, que 69% d’entre elles estiment avoir à en traiter dans le futur et que 40 % considè rent la cybercriminalité comme un des cinq princi paux risques à maîtriser. Ceci explique, par ailleurs, la participation à la coalition d’un acteur du monde académique, comme l’a expliqué Bruno Van Pottels 3,5 MILLIARDS D’EUROS ENVOLÉS Le coût “visible” de la cybercriminalité en Belgique tourne autour de 3,5 milliards d’euros par an, soit plus d’un pour cent du produit intérieur brut. En tout cas, c’est l’estimation du phénomène basée sur les données fournies par les entreprises. La partie immergée de cet iceberg est sans doute plus importante. berghe, doyen de la Solvay Brussels School of Econo mics and Management: “La gestion du risque global et du risque informatique fait partie de nos formations “executive”.” Il est clair que l’énergie perdue dans le travail de gestion et de réparation a une incidence sur les résul tats des entreprises et leur productivité. Tout cela se traduit par un coût estimé à 1 % du PIB belge, soit 3,5 milliards d’euros par an. Il y a donc là un chantier dans lequel la coalition va devoir s’investir. Mais, dans un premier temps, cet investissement va surtout consister en l’organisation d’une série de séminaires en 2015, et en une campa gne de sensibilisation et de récolte d’informations qui devraient ensuite permettre une action plus ci blée. Patrick Van Campenhout Télécoms Énergie Belgacom a sa propre équipe de “hacking” Electrabel pratique “une vigilance au quotidien” 15 millions d’euros par an. Belgacom a consacré cette année 15 millions d’euros Une culture de la sûreté. L’énergie en général et l’industrie nucléaire en à son plan de “cybersécurité”. “Un montant qui devrait se situer au même niveau dans les années à venir”, explique Fabrice Clément, directeur de la sécurité chez Belgacom. Il faut dire que l’an dernier, l’opérateur télécom avait fait l’objet d’un “hacking” très médiatique. La stratégie antipiratage de Belgacom s’articule autour de quatre niveaux. Un: l’organisation et la gouvernance. Au travers de l’établissement de règles strictes et une implication à tous les niveaux du groupe, jusqu’au comité de direction. “Nous intégrons la sécurité dans le cycle de développement de nos produits et solutions”, ajoute Fabrice Clément. Belgacom a ainsi sa propre “hacking team” dont le but est de tenter de pirater les systèmes, solutions et produits maison. “Nous nous mettons dans les souliers d’un hacker”, ajoute notre interlocuteur. Trois personnes s’y consacrent. Deux: l’établissement de mesures techniques pour limiter les “points d’entrée” au piratage dans l’entreprise. Trois: le contrôle et la surveillance des systèmes et du réseau interne de Belgacom au travers notamment de “censeurs”. Quatre enfin: la sensibilisation du personnel, notamment au travers de campagnes éducatives. V.S. particulier constituent un secteur très sensible, où le niveau de protection doit être optimal pour contrer d’éventuelles attaques informatiques. “Nous sommes très vigilants face à cette menace de cybercriminalité qui est intégrée dans la culture de sûreté de l’entreprise. Nous consacrons tous les investissements nécessaires pour adapter nos systèmes lorsque cela s’avère nécessaire et assurer la meilleure protection de nos informations et données confidentielles. Plusieurs équipes spécifiques travaillent sur ces questions de sécurité. Des tests sont effectués régulièrement afin d’évaluer nos systèmes et les améliorer de même que des audits internes et externes. Tout cela est intégré au quotidien dans la façon dont nous gérons nos activités”, nous explique Anne-Sophie Hugé, porte-parole d’Electrabel. Dans la foulée de Fukushima, la Commission européenne avait imposé que les centrales nucléaires en Europe soient soumises à des “tests de résistance”. Objectif: évaluer la capacité de ses centrales à faire face à des menaces extérieures, notamment des cyberattaques. “Les centrales belges ont répondu à toutes les exigences en la matière”, rappelle Anne-Sophie Hugé. V.S. mardi 21 octobre 2014 - La Libre Belgique p.2 27 © S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. L’Echo, 21/10/2014, page/bladzijde 16 La coalition «Cyber Security» s’organise Une cinquantaine d’acteurs issus des milieux académiques, privés et publics vont collaborer pour offrir une réponse moins fragmentée à la cybercriminalité en Belgique. SARAH GODARD La cybercriminalité n’a jamais été aussi virulente et aussi mal connue en Belgique. Selon les chiffres du Cert.be, les pompiers du web belge, les actes de piratage et d'hameçonnage connaissent une recrudescence inquiétante. Quelques 751.000 signalements d'ordinateurs infectés ont été enregistrés durant le premier semestre de 2014. En moyenne, 614 incidents ont été rapportés chaque mois, soit une hausse de 80% par rapport à 2013. Mais il y a pire. «La moitié des entreprises sont confrontées à des problèmes de cybersécurité, déplore le patron de la FEB Pieter Timmermans. Deux tiers ne le signalent pas, soit parce qu’elles méconnaissent la législation en vigueur et ne savent pas à qui s’adresser, soit parce qu’elles le cachent». Et c’est sans compter celles qui ne le remarquent même pas. La cybercriminalité serait-elle un concept tabou pour les uns, obscur pour les autres? «Il faut oser en parler, martèle Dominique Leroy, la CEO de Belgacom, victime d’une attaque informatique durant l’été 2013. Il faut démystifier la cybercriminalité. On ne peut peut-être pas l’éviter, mais on peut la monitorer». C’est sur base de ce premier constat qu’est née la coalition «Cyber Security» qui regroupe pouvoirs publics, monde académique et entreprises pour lutter efficacement contre la cybercriminalité. Constituée sous la forme d’une ASBL, la coalition rassemble pour le moment une cinquantaine de partenaires avec un premier objectif: celui d’échanger et de partager leurs connaissances en matière de cybersécurité. À terme, l’idée est d’aboutir à des recommandations concrètes sur la protection des réseaux et des services IT des entreprises ou sur la formation et le recrutement d’experts. La conscientisation du phénomène passera également par des campagnes de sensibilisation qui débuteront en 2015. Et le gouvernement? Mais au-delà de tout ce qui peut être mis en place, l’initiative a vocation à regrouper ses forces, faute d’action gouvernementale en ce sens. «L’accord de gouvernement contient un chapitre consacré à la cybersécurité. Et nous leur tendons la main», a résumé Pieter Timmermans. Sous la précédente législature, le gouvernement a débloqué une enveloppe de dix millions d’euros. Un projet d’arrêté royal en vue de la création d’un centre belge de la cybersécurité était à l’étude mais il n’a pas encore abouti, le gouvernement se retrouvant en affaires courantes. p.3 Le Soir, 21/10/2014, page/bladzijde 16 Une coalition cybersécurité ENTREPRISES Privé, public et universités unissent leurs forces a lutte contre la cybercrimiL nalité reste très compartimentée. Chacun mène aujourd’hui son propre combat contre des organisations criminelles dont les attaques sont d’une sophistication toujours plus grande. Fédérer les forces, échanger des informations, nouer des partenariats entre le secteur public, privé et le monde académique afin de mieux lutter contre ce phénomène en pleine croissance : tel est l’objectif de la « Coalition cyber sécurité » qui vient d’être créée. A l’origine de cette initiative, un acteur public, le CERT – le pompier de l’internet –, une entreprise, Belgacom, victime durant l’été 2013 d’une des plus graves attaques cybercriminelles de l’histoire du pays, une fédéra- tion patronale, la FEB, et un acteur académique, la Solvay Brussels School. Une quarantaine d’entreprises ont déjà rejoint cette initiative. Cette coalition se concentrera sur trois points : l’échange et le partage des connaissances (les bonnes pratiques à mettre en place, les types de menaces…), l’organisation de campagnes de sensibilisation des citoyens et des entreprises et la formulation de recommandations à l’attention du nouveau gouvernement. Cette mobilisation public-privé peu commune s’explique par la multiplication et le coût des actes de cybercriminalité. 751.000 ordinateurs infectés signalés au CERT entre janvier août 2014. 3,5 milliards d’euros par an. Selon un sondage interne, 51 % des membres de la FEB ont déjà été confrontés à des actes de cybercriminalités. Trop souvent, la cybercriminalité reste une maladie honteuse dont il ne faut pas parler. 66 % des entreprises victimes n’ont pas informé le CERT ou n’ont pas porté plainte. Cette loi du silence ne permet pas aux autorités publiques d’avoir une vision claire de l’ampleur du phénomène, d’être au courant des dernières menaces, d’informer à temps… « Il faut démystifier le problème et pousser les entreprises à oser en parler, estime Dominique Leroy, CEO de Belgacom. Il faut aussi mieux faire connaître ce qui existe ». 61,5 % des entreprises déclarent ne pas savoir à qui s’adresser en cas de cyberattaque. ■ JEAN-FRANÇOIS MUNSTER p.4 Copyright Rossel & Cie All rights reserved Metro FR, 21/10/2014, page/bladzijde 9 La cybercriminalité coûte cher à la Belgique BRUXELLES Le coût de la cybercriminalité en Belgique est de 3,5 milliards € par an, soit plus d’un pour cent du produit intérieur brut, a souligné hier la coalition «Cyber Security», qui rassemble une cinquantaine d’entreprises privées et publiques ainsi que des scientifiques. La coalition est composée du réseau national de recherche en cybercriminalité CERT.be, la plateforme belge de coordination, collaboration et de connaissances B-CCentre, la Solvay Brussels School, la Fédération des Entreprises de Belgique et Proximus. Le constat de départ est que la lutte contre la cybercriminalité en Belgique est particulièrement fragmentée, alors qu’une collaboration étroite AFP / D. Mihailescu est nécessaire pour faire face au phénomène. La coalition va rassembler une cinquantaine de personnes issues du monde académique, de l’entreprise et des autorités afin d’échanger des informations. L’objectif est de faire de la Belgique un pays «conscient» en matière de cybercriminalité. Les actes de piratage et d’hameçonnage ont connu une recrudescence inquiétante, selon les chiffres de la coalition. CERT.be a ainsi reçu 751.000 signalements d’ordinateurs in- fectés durant le premier semestre de 2014. En moyenne, 614 incidents ont été rapportés chaque mois, soit une hausse de 80% par rapport à 2013. Selon une enquête de la FEB, 66% des entreprises sont insuffisamment informées pour développer une approche efficiente de la cybersécurité. Plus des trois quarts ne connaissent pas la réglementation et les instances compétentes. Le nouvel accord de gouvernement prévoit de rendre opérationnel le Centre pour la Cybersécurité chargé d’élaborer une stratégie en la matière en Belgique. Il prévoit également de renforcer les moyens d’enquête et de lutte contre la cybercriminalité, que ce soit au niveau des services de police, des services de renseignement ou au niveau du ministère public. ■ p.5 Copyright Mediargus All rights reserved De Tijd, 21/10/2014, page/bladzijde 15 Cybercriminaliteit nog te vaak taboe bij bedrijven Ruim 40 organisaties bundelen de krachten tegen cybercriminaliteit. ‘Veel ondernemingen durven er vandaag niet eens over te spreken. Dat moeten we veranderen’, zegt Proximus-CEO Dominique Leroy. wel, zegt Christian Van Heurck van Cert.be: ‘Het doel is net om een antwoord te bieden op die versnippering. We willen een zicht van 360 graden hebben op wat er allemaal gebeurt.’ WIM DE PRETER W at is het eerste dat u zou doen als u op de hoogte werd gebracht van een inbraak op uw bedrijfsnetwerk? Als u het antwoord schuldig blijft, bent u alvast niet alleen. Volgens een recente enquête van het Verbond van Belgische Ondernemingen (VBO) heeft 61 procent van de bedrijven geen flauw idee wie ze in zo’n geval moet contacteren. Meer nog, twee op de drie bedrijven die het slachtoffer waren van een cyberaanval, kozen ervoor daar zedig over te zwijgen. Wellicht doen ze dat ook uit bezorgdheid over hun imago en eventuele juridische gevolgen. Toch is dat taboe precies iets dat we moeten doorbreken, zei Dominique Leroy, de CEO van Proximus, gisteren bij de voorstelling van de Cyber Security Coalition, een nieuw kennis- en overlegplatform. ‘We hebben bij Belgacom ook meteen gecommuniceerd toen vorig jaar de grote hacking aan het licht kwam.’ De nieuwe vzw moet bedrijven bewuster maken van cybercriminaliteit en hen helpen om ermee om te gaan. Grote budgetten kan het nieuwe centrum niet in de strijd gooien, maar het rekent wel op de kennis en de expertise van zijn leden. Naast Proximus en het VBO gaat het momenteel onder meer om het federale cyberveiligheidscentrum Cert.be, vakorganisaties als Agoria en Voka, grote individuele bedrijven (vooral uit de financiële sector) en academische instellingen als de KU Leuven en de Solvay Brussels School. Het lidmaatschap staat echter open voor andere bedrijven en federaties. De vzw gaat de komende maanden verschillende opleidingssessies en symposia organiseren om kennis en ‘best practices’ uit te wisselen en bedrijven te sensibiliseren. Dat daar behoefte aan is, mag blijken uit de resultaten van de VBO-enquête. Meer dan de helft (51%) van de respondenten zei al het slachtoffer te zijn geweest van cybercrimi- DE LETTERSOEP VAN ICT-BEVEILIGING Het ontbreekt in ons land vooral aan een centrale coördinatie in de strijd tegen cybermisdaad. Aan overheidsinstanties op zich is nochtans geen gebrek. Een greep uit het aanbod: ADIV: veiligheidsdienst van Defensie. Belnis: overlegplatform, niet permanent en geen beleidsbevoegdheid. BCCentre: trainingen en opleidingen. Belnet: internetprovider van openbare en academische instellingen. BIPT: toezichthouder telecommarkt. Cert.be: signaleert bedreigingen. FCCU: afdeling van de federale politie. FedICT: federale ICT-administratie. Militaire CERT: team bij Defensie. VSSE: deel van Staatsveiligheid, verzamelt informatie over bedreigingen. Politiek Het voordeel van een organisatie die spelers uit alle geledingen en sectoren omvat, is ook dat met één stem aan lobbying gedaan kan worden. Het formuleren van voorstellen en aanbevelingen aan de overheid is een van de doelstellingen van de vzw, zegt VBO-topman Pieter Timmermans. We hebben in ons land al veel orkestleden, er is nu dringend een dirigent nodig. DIRECTEUR CERT.BE CHRISTIAN VAN HEURCK CYBERMISDAAD TREFT ALLE BEDRIJVEN 51% 69% 614 751.000 van bedrijven was al slachtoffer. ziet het als een reëel risico. meldingen van cybermisdaad bij Cert.be. Belgische computers raakten ooit besmet. 3,5 miljard schade aan Belgische economie. naliteit, en 69 procent verwacht dat dat in de toekomst het geval zal zijn. Tegelijk zegt driekwart onvoldoende informatie te hebben over het juridische kader, en twee derde heeft behoefte aan hulp en informatie bij het opzetten van een beveiligingsstrategie. De nieuwe coalitie is de zoveelste organisatie die zich in ons land met de strijd tegen cybercriminelen gaat bezighouden, naast onder meer Cert.be, de telecomregulator BIPT en de politiediensten. Is daar wel behoefte aan, op een ogenblik dat er al geklaagd wordt over de versnippering van middelen over te veel organisaties? Toch ONZE MENING WIM DE PRETER Redacteur Technologie & Media Waar blijven de grote middelen? at grote bedrijven en universiteiten de krachten bundelen om de kennis over cybercriminaliteit te bundelen en te delen is natuurlijk een goede zaak. Maar als het echt de bedoeling is om ook kleine bedrijven, zelfstandigen en gewone burgers bewust te maken van de onlinebedreigingen, denken we toch dat er meer nodig is. D In het federale regeerakkoord is een volledige passage gewijd aan het opvoeren van de cyberveiligheid en de bescherming van privacy. Daarin is onder meer sprake van de realisatie van het Centrum voor Cybersecurity, dat een strategie rond cyberveiligheid moet opstellen en helpen uitvoeren. De oprichting van dat centrum werd vorig jaar al door de regering-Di Rupo aangekondigd, in de nasleep van de Belgacom-hacking. ‘We hopen dat de nieuwe regering hier snel werk van maakt’, zegt Van Heurck. ‘We hebben in ons land al veel orkestleden, er is nu dringend een dirigent nodig.’ Een ander pijnpunt - niet alleen in België overigens - is het gebrek aan experts die snel kunnen worden ingezet. ‘De opleidingen duren lang, en iedereen vist in dezelfde vijver’, zegt Van Heurck. ‘In ons land bestaat na de masteropleidingen informatica ook geen specialisatie in cybercriminaliteit. In Amsterdam hebben ze dat bijvoorbeeld wel.’ www.cybersecuritycoalition.be Dankzij uitgebreide campagnes op de openbare radio en televisie is er geen Belg meer die niet vertrouwd is met een organisatie als Child Focus, of die niet weet waar ‘Bob’ voor staat. Er is geen reden te bedenken waarom een grote campagne rond cybercriminaliteit ook niet van die publieke middelen gebruik zou mogen maken. De financiële koepel Febelfin gaf al het goede voorbeeld. Met de hulp van knappe voorlichtingsfilmpjes werd de fraude met valse banksites (phishing) sterk teruggedrongen. Ook bij Belgacom wierp een recente voorlichtingscampagne bij het personeel haar vruchten af. Een brede mediacampagne kan de hele bevolking sensibiliseren en de weg wijzen bij problemen. Als zulke campagnes de economische schade helpen verminderen, betalen ze zich vanzelf terug. p.6 Copyright Mediargus All rights reserved Het Nieuwsblad, 21/10/2014, page/bladzijde 6 Cybercriminaliteit kost 3,5 miljard euro per jaar In België raken jaarlijks honderdduizenden computers geïnfecteerd. De kost van cybercriminaliteit wordt geraamd op 3,5 miljard euro. Dat is ruim 1 procent van het bruto binnenlands product (bbp). Een ‘Cyber Security Coalitie’ van een vijftigtal overheids- en privébedrijven en academici wil nu samen met het Cyber Emergency Team (CERT) en het Belgian Cybercrime Centre de computermisdaad bestrijden. Onder meer de werkgeversorganisatie VBO en telecombedrijf Proximus trokken gisteren aan de alarmbel. (hca, blg) p.7 Copyright Mediargus All De Tijd, 22/10/2014, page/bladzijde 12 ‘België moet dringend investeren in e-security’ België heeft sterke experts in de bestrijding van cybermisdaad, maar zonder extra geld dreigt het veiligheidsbeleid in elkaar te klappen. Dat zegt Freddy Dezeure, de topman van de Europese cyberwaakhond Cert-EU. WIM DE PRETER De klachten over een gebrek aan mensen en middelen bij de instellingen die zich in België met cybercriminaliteit bezighouden, zijn niet nieuw. Maar dat de topman van Cert-EU die uit op een publiek forum - het Cyber Security Symposium dat gisteren in Brussel plaatsvond - is enigszins alarmerend en gênant voor ons land. Voor wie het in Keulen hoort donderen: Cert-EU is het Europese team dat moet waken over de onlineveiligheid van zo’n 60 Europese instellingen, zoals de Europese Commissie en de ECB. Dezeure richtte de waakhond drie jaar geleden op en stelde sindsdien vast hoe de cyberaanvallen op ‘fort Europa’ steeds talrijker en complexer werden. Hij is dan ook vragende partij voor sterke partners in België, het land dat tal van Europese instellingen huisvest. ‘Die samenwerking is er en ze verloopt goed’, zei Dezeure. ‘België heeft een geavanceerde technische ‘HACKERS VISEREN NU OOK ECB’ De computernetwerken van de Europese instellingen worden belaagd door buitenlandse spionnen, die uit zijn op militaire en economische geheimen. Maar we zien ook meer en meer financiële motieven, zegt de Europese ‘cyberflik’ Freddy Dezeure. Zo proberen hackers vertrouwelijke informatie vast te krijgen van de Europese Centrale Bank (ECB), om zo voorkennis te krijgen op de financiële markten. ‘Terroristische motieven zien we momenteel niet, maar het is goed mogelijk dat dat in de toekomst wel het geval zal zijn.’ Een overzicht van recente hackings leert dat geen enkele sector gespaard wordt. Virussen met exotische namen als ‘Dragonfly’ en ‘Miniduke’ infecteerden onder meer bedrijven uit de energiesector, banken, reisorganisaties, de gezondheidssector, de defensie-industrie en tal van overheidsinstellingen. expertise die je niet vaak in andere landen ziet, en het bouwt sterke internationale partnerships. Maar tegelijk is er nood aan extra geld en middelen. Als die er niet komen, dreigt alles in elkaar te vallen. Ik hoop dat de financiering er komt en dat ze duurzaam zal zijn.’ Het is een duidelijke boodschap aan de nieuwe federale regering om de mooie woorden uit het regeerakkoord - met de al lang beloofde oprichting van een Centrum voor Cybersecurity (CCSB) - eindelijk in daden om te zetten. Dezelfde vraag is ook te horen bij de oprichters van het nieuwe kenniscentrum rond cyberveiligheid, de Cyber Security Coalition (De Tijd, 21 oktober). ‘Er zijn al veel Belgische instanties aan het werk, maar ze werken onvoldoende samen omdat iedereen alleen aan zijn eigen hiërarchie verantwoording verschuldigd is’, zegt Ann Mennens van het opleidingsplatform B-CCentre. ‘De nieuwe regering heeft jammer genoeg de kans gemist om één instantie verantwoordelijk te maken. Nu zitten de bevoegdheden verspreid over minstens vier kabinetten.’ Bovendien is het erg moeilijk om de beste experts te vinden en te houden met de lonen die de Belgische overheid betaalt, zegt Christian Van Heurck, de topman van de Belgische De nieuwe regering heeft de kans gemist één instantie verantwoordelijk te maken. OPLEIDINGSPLATFORM B-CCENTRE ANN MENNENS waakhond Cert.be. Hoewel het aantal incidenten de voorbije jaren ruim vervijfvoudigde, beschikt hij over ‘nog geen handvol’ voltijdse medewerkers om al die dreigingen op te volgen. Ook Fabrice Clément, het hoofd van de beveiliging bij Belgacom, zegt ‘al maanden te wachten’ op de oprichting van het CCSB. De telecomoperator investeert dit en volgend jaar zowat 15 miljoen euro in de beveiliging tegen cyberaanvallen, de helft meer dan wat de vorige regering in haar begroting had ingeschreven. Belgacom schakelde een versnelling hoger nadat het bedrijf vorig jaar getroffen werd door een zeer geavanceerde besmetting van zijn systemen. ‘Tot op vandaag weten we nog altijd niet van wie die aanval uitging’, zegt Clément. ‘Maar het was een zeer grote organisatie met veel mensen, middelen en expertise.’ p.8 Copyright Mediargus All rights reserved
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