Conseil général de Seine-et-Marne Schéma départemental de l’autonomie PHASE DE CONCERTATION Groupe 5 : Construire la méthode d'adaptation de l’offre de prise en charge existante dans une logique de parcours Relevé des échanges – Réunions du 16 Juin 2014 1. Participants Représentants Structures 16 juin PH Claude ALIBERT Laure BELLOIS Younès BENANTEUR Anne-Sophie BONNEAU Valérie BRILLIARD Nathalie CALONNE Pascal CHARPENTIER Patrice DAVID Jacqueline DELAFAITE Bintou-Khady DIEME Estelle DOHET Céline GIORDANO Sarah GIRARD Pascal GIRAULT Isabelle GIRY SEGURA Enora GRANNEC Henri GUILLET Malika HADDOUCHE Alain HAMEL Sylvie HOUDANT Sylvie HUARD Emmanuelle JOHANN Stéphanie KERAVEN-MARIE Sylvie LAINE Myriam LANCA SERPE David LEPABIC Stéphanie LEROUSSEAU Elise LESENECHAL Jeanne-Marie LUMINEAU Sébastien PAUTASSO CHADOUTAUD Directeur du FV les Ormes Adapei 77 Directrice FAM-FV Idalion Fondation Les Amis de l'Atelier Directeur du CH et de l'EHPAD CH Jouarre + Coulommiers Coordinatrice personnes âgées Conseil général 77 Directrice de l'EHPAD "Le Parc Fleuri" Présidente Association "Parents en colère !" Président Handitec-Handroit Directeur du SAVS-SAMSAH APF CODERPA 77 Chef de service adjoint Conseil général 77 DT77 - ARS Chef de service SECQ Conseil général 77 Coordinatrice CLIC REPERAGE Roissy en Brie Président de la Fédération ADMR77 - Nangis Directrice Générale UNA 77 Chargée d'études SECQ Conseil général 77 Directeur de la MAS de Longueville - AFASER Responsable pôle éducatif EMPS de l'Ourcq Chef de service EMPS de l'Ourcq Directrice Générale SAAD SSIAD UNA'DOM Directrice FH - SAMSAH Croix-Rouge française Directrice adjointe Pole gériatrique Noble Age Serris Assistante de direction AURA 77 Directrice de l'EHPAD DOMUS VI - ELEUSIS Avon Chef de service Conseil général 77 Directeur UNA 77 Pilote MAIA Nord Chef de service IME OASIS-DISJETED Chargée d’études Conseil général 77 DPAPH Directeur AURA 77 Présent CR_Groupe5_réunions2_CG77_vdef 16-juin PA Présente Présente Présente Présent Présent Présente Présente Présente Excusée Présente Présente Présente Présente Présente Présent Présent Présente Présente Présente Présent Excusée Présent Présente Présente Présente Excusée Présente Présente Présente Excusée Présent Présent Présente Présente Présente Excusé Page 1 Hubert PEIGNE Guy PENISSON David PETERSCHMITT Aude PLANQUETTE Françoise RAYMOND Christine RIGHELLI Emile SALZMANN Sylvie SAVY Maria SHIBATA MARTIN Rémy STOLL Jody SURIER Jessica CHAMBA Liévine PRINCE Président délégué Unafam Directeur de la MAS & FV Coubert Adapei 77 Directeur SAMSAH AEDE de l'Yerres Tournan en Brie Directrice du SAAD CENTRE 77 Directrice adjointe PAPH Conseil général 77 Directrice adjointe de la MDPH Président Générations Mouvement La Ferté/Gaucher Directrice déléguée Pôle gériatrie CH MELUN Responsable du SAAD CCAS de Villeparisis Chargé d'études PAPH Conseil général 77 Directeur du FV Fondation des amis de l'Atelier Consultante Cekoïa Conseil Consultante Cekoïa Conseil CR_Groupe5_réunions2_CG77_vdef Présent Présent Présente Présente Présente Présente Présente Présent Présente Présente Présente Présente Présent Présente Présente Présente Présente Page 2 2. Déroulement de la réunion du sous-groupe « personnes handicapées » 2.1 Réflexions et pistes d’action proposées 2.1.1 Echanges généraux sur les éléments de contexte qui font évoluer les offres d’accueil et d’accompagnement des personnes handicapées (tout type de handicap confondu) Constats : La nécessaire adaptation des ESMS aux besoins des personnes handicapées accueillies Les ESMS sont invités à s’adapter aux besoins individuels de prise en charge des personnes handicapées par la mise en place des projets personnalisés d’accueil et d’accompagnement. De même, les évaluations internes et externes permettent de remettre en question le fonctionnement des établissements, leur connaissance du public ainsi que les relais et passerelles qu’ils ont construit. Par ailleurs, ces évaluations permettent de faire évoluer le projet d’établissement. Enfin, accueillir des personnes handicapées pour de courtes durées (via l’accueil de jour, l’hébergement temporaire voire l’hébergement d’urgence) favorise l’adaptabilité des équipes aux différents types de handicaps. La formation des professionnels La formation des professionnels relève de la responsabilité des employeurs. A ce titre, elle est intégrée dans les budgets alloués. L’ARS a indiqué accompagner les besoins supplémentaires de formation du personnel des établissements médico-sociaux par l’allocation de crédits non reconductibles. Les professionnels ont insisté sur l’importance de la formation et l’intérêt de formations mutualisées entre plusieurs structures, avec différents professionnels afin de favoriser les échanges et le partage d’expérience. Par ailleurs, ces mutualisations peuvent aussi permettre de limiter les coûts en mettant en place des formations à proximité des sites (limitation des frais de transport) et en augmentant le nombre de participants. Les établissements ont rappelé qu’ils peuvent être des lieux d’accueil et de formation pour d’autres professionnels : personnels des SAAD, accueillants familiaux… Les SAAD ont exprimé leur souhait de monter en compétences pour accompagner les personnes handicapées dans le cadre de l’obtention du label Handéo. Les professionnels ont pointé l’inadéquation du contenu de la formation initiale des travailleurs sociaux et des éducateurs aux attentes des personnes handicapées et au type d’accompagnement qui est aujourd'hui attendu en structure. En synthèse, les participants estiment que, pour favoriser l’évolution et l’adaptation de l’offre aux besoins, il est important de : - Soutenir les projets d’établissement ouverts à plusieurs types de handicap - Favoriser la mise en place d’accueils temporaires et d’accueils d’urgence - Poursuivre la mise en œuvre des outils de la loi 2002-2 qui imposent une révision régulière des projets d’établissement, à travailler avec les équipes de professionnels - Travailler sur une complémentarité des offres entre domicile et établissement En matière de formation initiale et de formation continue, les participants proposent de : - Mutualiser les formations pour différents professionnels - Proposer des stages d’immersion en établissements aux professionnels des SAAD et aux accueillants familiaux pour les aider à prendre en charge les personnes handicapées CR_Groupe5_réunions2_CG77_vdef Page 3 - Intégrer les évolutions du terrain dans la formation initiale des professionnels (ex : formation des travailleurs sociaux sans les IRTS) En matière d’articulation et de complémentarité des offres entre le domicile et l’établissement, les participants proposent de : - Accompagner les professionnels des SAAD et les accueillants familiaux par des équipes spécialisées pour démarrer la prise en charge, assurer le suivi à domicile et organiser des relais - Organiser des journées de rencontre, des forums de l’autonomie, création d’un atelier Autonomie dans le cadre des projets de territoire des MDS avec les ESMS (y compris les SAAD) pour favoriser les échanges 2.1.2 Quelle adaptation de l’offre pour les personnes handicapées avec TED ? Constats : L’ARS a rappelé qu’une démarche d’évaluation et de concertation territoriale sur l’autisme est actuellement menée en Seine-et-Marne. Dans ce cadre, des groupes de travail vont se mettre en place pour affiner l’état des lieux et envisager une évolution des dispositifs. Par ailleurs, l’ARS a souligné que l’autorisation de l’IME Eclair (structure expérimentale issue du 2e plan autisme) a été prolongée pour cinq ans avec une extension de 5 places. L’accueil temporaire et l’accueil d’urgence Le réseau de santé AURA 77 a indiqué que le département manque de places d’accueil temporaire ou d’urgence pour les séjours de rupture et de répit des adolescents et des jeunes adultes avec TED qui vivent à domicile. Ainsi, les gestionnaires d’établissement font appel au FAM du Hameau de Julien dans le Loiret pour les accueils d’urgence de jeunes adultes avec TED. Les participants notent que la prise en charge en accueil temporaire de personnes avec TED est difficile pour les équipes et pour la personne handicapée lorsque l’accueil n’a pas été préparé en amont. L’offre en établissement et à domicile Les participants ont noté que l’Annuaire médico-social de l’Autonomie du Conseil général ne précise pas les méthodes (A.B.A,…) employées par les IME pour prendre en charge les enfants autistes. L’association Parents en colère a indiqué qu’il existe une crise de confiance entre les parents et les établissements qu’ils ne jugent pas en situation de mettre en œuvre les actions d’accompagnement adaptées pour leur enfant. Les parents recherchent une prise en charge spécifique qu’ils mettent parfois eux-mêmes en place avec des intervenants à domicile financés notamment par la PCH. Par ailleurs, les participants ont expliqué que la transition vers l’âge adulte est complexe pour les jeunes adultes avec TED et pour leurs parents : les parents ne connaissent pas les établissements pour adultes et ont besoin d’être accompagnés. Les participants ont pointé le manque de places en SESSAD dans le département. Ils soulignent que les établissements peuvent conventionner avec des SAAD pour assurer un accompagnement de qualité au domicile. UNADOM a développé une prestation à domicile adaptée à la prise en charge des personnes avec TED en collaboration avec AURA 77 et l’IME OASIS – DISJETED. Les professionnels notent que l’offre proposée aux personnes handicapées avec TED est diversifiée (SAAD, réseaux de soins, accueil temporaire, accueil de jour…) mais qu’elle est encore en cours de développement. Il est nécessaire de poursuivre les efforts et de maintenir une offre diversifiée afin de pouvoir s’adapter aux besoins individuels. CR_Groupe5_réunions2_CG77_vdef Page 4 La coordination des parcours AURA 77 assure la coordination des parcours. Les professionnels soulignent que le travail de coordination est lourd lorsque différents établissements et services interviennent auprès d’une même personne. Solutions / propositions : - Inciter les personnes handicapées et leur entourage à utiliser les accueils temporaires, via : - des opérations portes ouvertes permettant de faire connaître les structures aux usagers, aux aidants, aux services et établissements qui accompagnent les personnes handicapées … - une préparation de cet accueil temporaire (définition du projet d’accueil, des attentes de la personne accueillie…) - Mailler le territoire avec des accueils d’urgence et des hébergements temporaires avec la possibilité de préparer et d’accompagner ces accueils - Proposer aux établissements de préciser les méthodes qu’ils utilisent pour prendre en charge les autistes dans l’annuaire médico-social de l’autonomie du Conseil général - Mettre en place une fonction de coordonnateur de parcours à partir d’un établissement pour coordonner la mise en place du parcours de la personne handicapée, accompagner et préparer les familles aux prises en charge modulables, organiser des accompagnements séquentiels alternant domicile et établissement / milieu ordinaire et protégé / médico-social et sanitaire (via des plateformes notamment… ) - inciter les professionnels à se former et favoriser la mutualisation de formations (cf. supra) 2.1.3 Quel accompagnement à domicile pour les personnes handicapées psychiques ? Constats Les participants expliquent que la prise en charge des personnes handicapées psychiques vivant à domicile est complexe. Ils soulignent que ces personnes ne sont pas toujours accompagnées par un SAVS ou un SAMSAH, ce qui complexifie encore la prise en charge et augmente les risques pour les intervenants des SAAD. Les professionnels indiquent que les personnes handicapées psychiques avec troubles sévères du comportement vivent le plus souvent à domicile parce qu’elles ne parviennent pas à trouver une place en établissement. Les SAAD regrettent le manque d’échange d’information avec les CMP. Ils notent le manque de considération des SAAD. Solutions / propositions : - Faire évoluer l’image des SAAD auprès du secteur médico-social et sanitaire : travailler sur le partage d’informations (notamment avec les CMP), rendre possible l’intervention de professionnels des SAAD en établissement pour des appuis ponctuels (ex. gestion de personne accueillie en urgence ou en situation de crise), inclure les SAAD dans les forums et événements organisés autour du handicap - Développer des SPASAD ou les liens entre les SAAD et les SAVS / SAMSAH dans chaque territoire (suivi, réunions de synthèse…), notamment dans le cadre du label HANDEO - Créer des plateformes territoriales comme centres de ressources (information et formation) qui intègrent l’ensemble des acteurs du secteur social, médico-social et sanitaire du territoire - Développer les appuis possibles par une équipe mobile en santé mentale auprès des intervenants à domicile pour adapter la prise en charge et prévenir les situations de crise CR_Groupe5_réunions2_CG77_vdef Page 5 - Accompagner les familles de personnes handicapées psychiques qui vivent à domicile, en les incitant à aller vers les établissements, notamment via l’accueil de jour et l’hébergement temporaire 2.1.4 Comment adapter l’offre pour les personnes handicapées vieillissantes ? Constats : En Seine-et-Marne, plusieurs modes de prise en charge institutionnels existent pour les personnes handicapées vieillissantes : - EHPAD (pour des personnes le plus souvent issues du domicile et qui, parfois, accompagnent leur(s) parent(s) en établissement) ; - Foyer de vie (par transformation de places de foyer d’hébergement pour les retraités d’ESAT) ; - FAM spécifique pour personnes handicapées vieillissantes. Le FAM spécifique pour personnes handicapées vieillissantes compte 40 places et propose également des places d’accueil de jour et d’hébergement temporaire. Les professionnels indiquent qu’il n’y a pas suffisamment de places en FAM spécialisé et que la transformation des places de foyer d’hébergement en foyer de vie bloque l’entrée de nouvelles personnes handicapées, même si elle évite des ruptures de parcours. L’Adapei 77 a mis en place des activités communes avec l’EHPAD qui se situe à proximité du foyer de vie de Rubelles afin de faciliter la transition vers l’EHPAD. Les participants signalent qu’en EHPAD la différence d’âge est importante entre les personnes âgées et les personnes handicapées vieillissantes et que l’accueil de personnes handicapées nécessite un projet et des activités spécifiques. Ils indiquent également que le mélange des populations est intéressant car il permet aussi de revoir les activités proposées par la structure et génère d’autres types d’échange avec les professionnels. Les EHPAD et les SSIAD expliquent que les personnes handicapées qui sont prises en charge avant 60 ans ne sont pas girées, ce qui occasionne des difficultés de financement. Solutions / propositions : - Proposer des accueils de jour et de l’hébergement temporaire en foyer de vie aux personnes handicapées vieillissantes à domicile pour les préparer à la sortie du domicile - Organiser des actions communes entre les établissements pour personnes âgées et pour personnes handicapées d’un même territoire afin de préparer les personnes handicapées vieillissantes à une entrée en EHPAD - Adapter le projet d’établissement des EHPAD pour proposer un accueil aux personnes handicapées vieillissantes - Renforcer l’information sur le financement des prises en charge de personnes handicapées vieillissantes en EHPAD (tarif hébergement + tarif dépendance moyen) CR_Groupe5_réunions2_CG77_vdef Page 6 3. Déroulement de la réunion du sous-groupe « personnes âgées » 3.1 Réflexions et pistes d’action proposées 3.1.1 Comment adapter l’offre aux besoins des personnes âgées ? Constats : Les personnes âgées qui sont admises en EHPAD sont de plus en plus âgées et de plus en plus dépendantes. Afin de répondre aux nouveaux besoins et d’éviter les hospitalisations, les services d’aide et de soins à domicile s’adaptent et travaillent en réseau (conventionnement avec les services d’HAD, les réseaux de soins…), forment leur personnel, et diversifient le profil des usagers pris en charge (personnes handicapées vieillissantes). La prise en charge en établissement Les participants notent que l’image des EHPAD est encore négative et que les établissements doivent s’ouvrir vers l’extérieur. Les professionnels expliquent que l’entrée en établissement doit être préparée et que souvent, lorsqu’une personne âgée est admise en EHPAD après une hospitalisation, elle n’est pas préparée et son projet de vie n’a pas été travaillé. La visite de préadmission n’est pas obligatoire mais est essentielle : elle permet de préparer la personne âgée à son entrée en établissement et de recueillir ses attentes pour affiner son accueil et sa prise en charge. Cependant, elle peut être difficile à organiser lorsque les personnes âgées sont hospitalisées. Par ailleurs, le gestionnaire de cas des MAIA peut accompagner la personne âgée lors de la visite de préadmission. Les professionnels notent que le projet de soins devient de plus en plus conséquent. Un problème de permanence des soins existe le soir et le week-end ce qui génère un surcroît d’hospitalisations. L’ARS mène actuellement une expérimentation d’IDE de nuit avec 3 EHPAD et l’hôpital de Fontainebleau. Les infirmiers assurent une permanence téléphonique auprès des EHPAD pour évaluer la situation et intervenir si nécessaire. Ils soutiennent les équipes et coordonnent les hospitalisations avec les médecins urgentistes qui sont également leurs référents. Ce dispositif préventif est en cours d’évaluation mais semble d’ores et déjà donner des résultats satisfaisants. Le dispositif actuel pourrait être étendu en raison des résultats positifs de l’expérimentation actuelle. Par ailleurs, les SSIAD pourraient également proposer une action renforcée et intervenir auprès des établissements. Les professionnels notent que dans le cadre de la future loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, les logements-foyers pourront accueillir une population moins autonome et bénéficier d’un forfait autonomie. Les partenariats et les formations Le CCAS de Villeparisis travaille en partenariat avec une ESA de la Croix-Rouge pour poursuivre le travail initié avec les personnes âgées Alzheimer. Dans ce cadre, des professionnels ont été formés et ont obtenu leur diplôme d’assistants de soins en gérontologie. Néanmoins, cette poursuite de l’accompagnement n’est pas accessible à l’ensemble des usagers en raison de son coût. Les professionnels notent que les mairies sont des lieux d’information importants pour les personnes âgées mais que les agents sont parfois peu informés et méconnaissent les dispositifs (CLIC, MAIA, ESA, SSIAD…). Les participants expliquent que l’accès aux formations est inégal entre les ESMS : les sources de financement diffèrent. Ils proposent d’organiser des formations communes à des professionnels de structures différentes pour renforcer les partenariats et enrichir les pratiques professionnelles. CR_Groupe5_réunions2_CG77_vdef Page 7 Solutions / propositions : - Diversifier la population accueillie en EHPAD (via les accueils de jour, les hébergements temporaires et les partenariats avec les logements-foyers et les établissements pour personnes handicapées) - Accompagner les aidants et les personnes âgées pour préparer une entrée en EHPAD - Construire des liens entre les logements-foyers et les EHPAD - Coordonner les projets de soins / de vie des personnes âgées à domicile et en établissement (SAAD / accueil de jour / hébergement temporaire) - Favoriser l’organisation de visites de préadmission (y compris lorsque la personne âgée est hospitalisée) - Favoriser les rencontres entre les accueils de jour et les SAAD afin de discuter de la prise en charge de l’usager - Conventionner avec des services de proximité pour éviter les hospitalisations - Développer les permanences téléphoniques des infirmiers de nuit pour les EHPAD - Définir et développer les interventions des SSIAD renforcés adossé à un établissement - Mutualiser les plans de formations dans chaque territoire pour renforcer le partenariat, réduire les déplacements et les coûts (ex : formation d’assistant de soins en gérontologie avec des professionnels des SAAD et des EHPAD) 3.1.2 Soutien au maintien à domicile : quelle évolution des services d’aide à domicile (mutualisations pour les SAAD accueillant des personnes âgées, label Handéo pour les SAAD accueillant des personnes handicapées) ? Constats : La mutualisation des fonctions support des SAAD Le Conseil général a initié une réflexion avec les services d’aide à domicile pour mutualiser les fonctions support et assurer la pérennité des services. Cette réflexion est structurée en trois temps : - 3 réunions plénières - 5 réunions territoriales pour affiner les problématiques de chaque secteur - 1 réunion de synthèse Les SAAD s’interrogent sur leur capacité à réaliser les économies demandées ainsi que sur le redécoupage territorial des zones d’intervention des SAAD. Ils indiquent que, à terme, il sera nécessaire de définir des territoires partagés en cohérence avec (notamment) : - Les mairies et les intercommunalités ; - Les ESMS (PA / PH) ; - Les centres hospitaliers / L’HAD ; - Les SSIAD ; - Les ESA ; - Les MAIA ; - Les CLIC ; - Les MDS (notamment les équipes APA). Le label Handéo Le Conseil général accompagne les SAAD vers l’obtention du label Handéo. Les SAAD indiquent que certains points du cahier des charges sont également intéressants pour l’accompagnement des personnes âgées (ex : le document individuel de prise en charge qui prévoit avant le début de la prise en charge les modalités de remplacement des intervenants à domicile). CR_Groupe5_réunions2_CG77_vdef Page 8 Les professionnels expliquent que le label a un coût important (astreinte, gestion, amplitude horaire, formation…). L’aide aux aidants Les participants notent que les aidants ont des difficultés pour se rendre aux groupes de parole et de répit puisqu’il faut que quelqu’un puisse s’occuper de la personne aidée. L’UNA développe un nouveau service d’animation pour les personnes âgées à domicile afin que l’aidant puisse bénéficier de temps de répit et d’activités de bien-être. Des chèques animation de type CESU pourront être offerts aux personnes âgées. De plus, une permanence destinée aux aidants de personnes âgées Alzheimer va être proposée en septembre 2014 dans un accueil de jour par l’infirmière coordonnatrice d’une ESA qui est également bénévole à France Alzheimer. Par ailleurs, deux plateformes d’accompagnement et de répit pour les aidants familiaux de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer vont s’ouvrir dans le département : la première à Tournan en Brie et la deuxième à Avon. L’offre de soins Les participants expliquent que le département manque de places de SSIAD pour personnes âgées. Les SAAD proposent d’intervenir sous la supervision d’un SSIAD avec une évaluation conjointe SAAD / SSIAD en attendant qu’une place de SSIAD se libère. Point de vigilance : un tel travail nécessite également une bonne définition des limites d’intervention SAAD / SSIAD. Solutions / propositions : - Définir des territoires partagés - Communiquer sur les nouveaux services développés par les SAAD - Répertorier au niveau départemental les actions menées en faveurs des aidants - Expérimenter sur un territoire pilote un partenariat renforcé SAAD / SSIAD pour les personnes âgées sans place de SSIAD 3.1.3 Comment adapter l’offre pour les personnes handicapées vieillissantes ? Cf. point 2.1.4 4. Prochaine réunion La dernière réunion aura lieu le 10 juillet 2014 de 14h00 à 17h00 au Foyer de Vosves à Dammarieles-Lys Ordre du jour théorique - Retour sur le relevé des échanges des réunions précédentes : échanges et validation du contenu - Lecture et correction des fiches action à proposer au Comité de pilotage du schéma - Précisions sur les solutions opérationnelles suggérées lors des deux réunions précédentes CR_Groupe5_réunions2_CG77_vdef Page 9 CR_Groupe5_réunions2_CG77_vdef Page 10
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