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Plateforme, lieu de diffusion, de création
et de ressource pour l’art contemporain à Paris
DOSSIER DE PRESSE
Contact presse : François Ronsiaux 06 15 10 00 46 //
EXPOSITION LES POLES MAGNETIQUES //
Pierre Beloüin, Yann Leguay, Marc Parazon //
Exposition du 17 octobre au 02 nov 2014 //
Vernissage le vendredi 17 octobre de 18h à 22h //
73, rue des Haies
75020 Paris
Tel. 09 54 92 23 35
[email protected]
du mercredi au dimanche
de 14h30 à 19h30
LES POLES MAGNETIQUES //
Pierre Beloüin, Yann Leguay, Marc Parazon //
Pierre Beloüin, Yann Leguay, Marc Parazon questionnent et réinterprètent à leur manière l’obsolescence
des systèmes de stockage, avant la dématérialisation des données inhérente à notre époque informatisée.
A travers le support bande ou disque utilisé de manière augmentée, et exploitant les qualités et défauts
physiques et techniques intrinsèques des appareils de lecture, les 3 artistes, jouent sur la matérialité du
son et transforment les supports d’enregistrement ou de diffusion en matière première.
En repoussant les limites matérielles des supports physiques, Beloüin, Leguay, Parazon, cooptent dans
un dispositif qui s’apparente à une machine étrange, sonore et mécanique, une disposition imbriquée
aux contours flous en relation avec l’interdisciplinarité qui caractérise leur créations respectives.
Pierre Beloüin
Tape Wall.
Pierre Beloüin
Tape Wall.
23 cassettes audio, dimensions variables
Vues de l’exposition à Bonlieu scène nationale, Annecy.
L’histoire de l’art récente a connu successivement des artistes « sans »
oeuvres (dématérialisées) et d’autres « sans » art (où « tout est art »),
ou bien encore des oeuvres « sans » auteur (voir les appropriationistes)...
Le travail de Pierre Beloüin pourrait sans doute revendiquer ici quelquesunes de ses filiations et trouver naturellement sa place sur ce grand
échiquier du rapport ambiguë de l’artiste à l’art. Car ce qui fait l’une des
spécificités de son oeuvre, outre le fait qu’elle s’appuie également sur une
connaissance pointue des contre-cultures, c’est le statut que défend son
auteur, un statut plus volontiers associé au monde de la musique ou du
cinéma, à savoir celui de producteur. Producteur d’artistes, de musiciens,
d’oeuvres, de produits... Revendiquant la pratique de l’art comme moyen
de collaborations, Pierre Beloüin devient le coeur d’un réseau ouvert
multipliant les ramifications et le développement de projets en tout genre
(du partenariat au commissariat en passant par l’édition de disques, de
badges, l’organisation de concert, etc.).
Ce qui signe d’emblée ce travail, c’est le désir affirmé de multiplier les
champs plutôt que de les soustraire et d’inscrire ainsi sa pratique au sein
du label Optical Sound (dont il est le créateur) dans sa production plastique. Qu’elle soit jouée ou citée, la musique, son actualité et son histoire,
ses codes et ses croisements, constitue donc le socle à partir duquel tout
s’élabore. Et c’est alors en Homme orchestre, que l’artiste se présente,
autoportrait à la cravate blanche sur chemise rouge aussi décalé et
faussement naïf que le morceau « exotica » qui tourne en boucle et accompagne l’installation. C’est sans doute parce que la musique dépasse
son seul territoire, qu’elle emporte avec elle un lifestyle et appelle la
conscience et la révolte, le plaisir et le jeu, qu’elle fascine. Pierre Beloüin
semble annoncer son désir de faire basculer définitivement dans le champ
de l’art cette attitude frondeuse et résistante. Aux manettes d’un projet
dont un des buts pourrait être celui d’affirmer le rapprochement, voire la
fusion, des disciplines artistiques, il met en oeuvre les moyens d’une attitude dans la forme.
Guillaume Mansart
http://www.pierrebelouin.com
http://www.opticalsound.com
Yann Leguay
Proposition inédite.
Yann Leguay
Proposition inédite.
Yann Leguay est un artiste sonore basé à Bruxelles.
Défini comme « media saboteur » par le label Consumer Waste, il cherche
à plier la réalité sur elle-même en utilisant des moyens simples sous la
forme d’objets, d’éditions, de vidéos ou lors d’installations et de performances qu’il réalise dans divers lieux (Instants Chavirés, Cave12 Genève, Ausland Berlin, Flussi Napoli…) et festivals internationaux (Opeera à
Mexico, MIR à Athènes, Sight and Sound à Montréal…).
Son mépris flagrant pour les normes admises en musique l’ammène à
s’approprier des outils industriels dans ses créations sonores. En concert,
il utilise une meuleuse pour destruire un microphone amplifié ou encore
se sert de disques durs comme tourne-disque.
Ses productions résultent de ses déviances : des disques vinyle 45T sans
trou central, un album composé d’enregistrements de vinyles rayés au
scalpel.
Avec cette même approche sonore, il participe à des recherches chorégraphiques (avec Ula Sickle, Gaétan Rusquet…) et réalise des compositions
bruitistes et musicales pour des films d’artistes (Planet A, Z et Sigma de
Momoko Seto, Pelgrimage de Zenchen Liu…)
En 2005, il co-fonde le collectif RadioFreeRobots, concept radiophonique
utilisant les voix de synthèse et le bruit informatique comme source
unique. Yann Leguay a créé son propre label, Phonotopy, qui propose une
approche conceptuelle des supports d’enregistrement.
Il est aussi l’auteur de la série de DRIFT invitant entre autres Erikm, Arnaud Rivière , Martin Tétreault et DJ Sniff a participer à une expérience
unique sur le label Artkillart, une édition vinyle sur lequel les sillons s’entrecroisent et se superposent provoquant leur lecture aléatoire.
http://www.phonotopy.org/
www.artkillart.tk
Marc Parazon
A tape end.
Marc Parazon
A tape end.
«C’est par refus d’utiliser un laptop comme source musicale sur scène que
«such» (Marc Parazon) a mis au point un instrumentarium composé de
multiples lecteurs de cassettes disposés en divers endroits, permettant
à la fois une spatialisation du son et un vrai geste instrumental par leur
fonctions augmentés.
A tape end est une installation questionnant à la fois l’aspect plastique de
la bande magnétique et la spatialisation sonore.
L’idée plastique de l’installation à été inspirée d’une oeuvre de la plasticienne Chiaru Shiota où des fils noirs occupent l’espace d’exposition du
sol au plafond dans un enchevètrement complexe et dense. La musique
est une composition de type électro-acoustique préenregistrée sur les
bandes.
Elle développe un univers atmosphérique à base de nappes composées de
voix réverbérées, de craquements de disques vinyls ainsi que de synthèse
analogique.
Des voix éparses ponctuelles viennent apporter une dynamique et permettent au spectateur d’appréhender les délais et la spatialisation de
manière plus évidente».
http://such.bandcamp.com
https://vimeo.com/75749838
https://vimeo.com/88434888