ANTOINE C ORREIA Dorian or rupture du 4 novembre au 16 décembre 2014 Dossier de presse Galerie Anne Perré « Pour Antoine Correia, la peinture est prioritaire. les gammes émotionnelles en animant la surface, et nous renvoient à la vanité de l’existence humaine. Ce constat porterait-il son énigme ? Indissociable du sujet, la peinture fait corps avec lui. Elle est le médium, au propre et au figuré, avec lequel le peintre opère un face-à-face irréductible avec lui-même. Que voit-on et que nous montre le peintre ? Des paysages, des figures qui émergent d’une matière enténébrée, salvatrice, en nous guidant précisément, dans la peinture. Des visions génésiques, ou apocalyptiques, qui donnent les clés d’un monde double, panthéiste et sacré, avec lequel sa peinture entre en résonance. Ce qu’il y a de plus « naturel » dans La Nature, c’est ce qui est le plus inattendu, et donc le plus scandaleux. Progressons dans l’exploration de la peinture d’Antoine Correia. Nous percevons une inexplicable et fascinante étrangeté, au fur et à mesure de notre décryptage. Mais aussi des beautés matiéristes obtenues avec la technique à l’huile qu’il maîtrise superbement, épandue comme des coulées de lave desquelles s’extraient un paysage volcanique en fusion, un corps nu à l’expression poignante où seule l’étude de la lumière permet de distinguer l’anatomie meurtrie, un visage au regard vide. Une peinture « bien couillarde » aurait dit Cézanne. La figuration d’Antoine Correia prélude à la transfiguration. Le sujet, soudainement amputé au bruit de fond, devient une forme en devenir. C’est la vue de ces mutations en suspens qui en appelle à l’imagination. Le relief évoque des couches géologiques soumises aux tractions naturelles de la terre, pétrifiées dans les strates d’une peinture flamboyante. Des boursouflures, des soulèvements de pigments jouent sur toutes Des titres nomment ce que la substance elle-même de la couleur exprime d’une dramaturgie qui pour éclater, a besoin d’une certaine force, comme la chair a besoin de muscles et d’os. Le Christ, une déposition, des visages (autoportraits ?) sont réveillés par des assauts de coups de brosse qui violentent l’image, la soulèvent, la dévorent sur les deux fronts simultanés et complémentaires, de l’esprit et de la matière. Ni allégorique, ni symbolique, la peinture d’Antoine Correia s’inscrit dans une histoire de l’art. De Rembrandt à Goya, de Champaigne à Rouault, c’est de cette humanité prise entre ombre et lumière dont il se fait l’interprète généreux. La passion et la pitié se lisent dans ses tableaux recueillis et graves, mais aussi assurés. La peinture « dé peint ». Ce qu’elle nomme, elle l’efface. Elle se substitue à la narration pour n’en garder que la dimension visionnaire. Les couleurs goyesques sont celles des chairs suppliciées, de l’âme blessée. Le rouge, le noir, les terres, les ocres jaune, s’accordent aux oripeaux d’une déshérence de la nature humaine prostrée dans le silence de sa solitude. Visages murés, paysages tourmentés se disloquent jusqu’à l’informe. Le monstrueux se laisse prendre dans une pulsion incontrôlée et conjuratrice. Des fonds éclaircis par des glacis magnifiquement travaillés apparaît la lumière, comme dans la Genèse et baigne un monde qu’on n’avait jamais vu.» Lydia Harambourg membre correspondant de l’institut, Académie des Beaux-Arts, Historienne Critique d’Art Biographie : Antoine Correia est un peintre français né en 1972 qui vit et travaille à Nantes. Depuis 1994, il expose ses toiles en France, Belgique et Allemagne, ses œuvres font également partie des collections publiques du National Museum of fine art de Kaoshiung (Taiwan), du Metropolitan Museum of Art de Séoul (Corée du Sud) et des musées d’Art Moderne de Caracas et de Maracoibo (Venezuela). Empreints de la peinture religieuse, les paysages et portraits d’Antoine Correia reflètent l’intériorité de l’âme humaine avec une certaine douleur. Ses œuvres sont marquées par un travail de la matière et de la couleur qui place Antoine Corriea dans la lignée des grands maîtres peintres tels que Velasquez ou Courbet. Paysage, diptyque, huile sur toile, deux panneaux de 100 x 100 cm. Portrait, huile sur toile, 130 x 97 cm, 2013 EX P O S I T IO NS PE R S O N N E L L E S EXPOS I TI ONS C OL L EC TIVES 2013 Galerie Le Garage, Nantes, France Galerie Schwab Beaubourg, Paris, France 2013 Art’Up, Galerie Schwab Beaubourg, Lille, France 2012 Galerie Alain Rouzé, Nantes, France 1997 - 2 0 1 2 Galerie Marie Vitoux, Paris, France Galerie Crid’Art, Metz, France Galerie Grand Rue, Poitier, France Galerie Le Clos des Cimaises, St Georges du Bois, France Galerie Ardital, Aix en Provence, France Galerie Arc de Triomphe, Saintes, France Galerie Duchoze, Rouen, France Galerie La Louve, Léglise, Belgique Galerie Teissèdre, Paris, France Galerie Artefact, Lyon, France Galerie RAT, Odenthal, Allemagne Galerie Kunst Gedons, Cologne, Allemagne Galerie Milstain, Bruxelles, Belgique Galerie Guigon, Paris, France CO LLECT IO N S PU B L I Q U E S National Museum of Fine Arts, Kaoshiung, Taiwan Metropolitan Museum of Art, Séoul, Corée du Sud Musée d’art moderne, Caracas, Vénézuela Musée d’art moderne, Maracoibo, Vénézuéla 2012 Art Élysées, Galerie Schwab Beaubourg, Paris, France Galerie Schwab Beaubourg, Paris, France “Humanité(s)“, Lausanne, Suisse 2010 “aRteNCoNTReS“, Château de la Groulaie, Blain, France 2009 “Quand le visage perd la face“, Rex Pouliguen, St Nazaire, France 2005 - 2008 ST-ART, Foire Européenne d’Art Contemporain de Strasbourg, Strasbourg, France 2004 Salon de Lyon, France 2001 MAC 2000, Paris, France 1997 - 2002 Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Paris, France Affordable Artfair Brussels, Galerie Marie Vitoux, Bruxelles, Belgique MGC, Zagreb, Croatie Ambassade de France, Santo Domingo, Rép. Dominicaine Palais des congrès, Lomé, Togo Délégation Française (prix SHOWA SHEII SE KIYU), Tokyo, Japon Christ mort étude, huile sur toile, 81 x 54 cm, 2014 - déposition, huile sur toile, 65 x 54 cm, 2014 Christ mort d’après Philippe de Champaigne, huile sur toile, 195 x 130 cm, 2014 - Les songes d’Ivan, huile sur toile, 130 x 97 cm, 2014 Variation du portrait de Ginèvre D’Este d’après Pisanello, huile sur toile, 120 x 100 cm, 2014 Galerie anne perré Installée au cœur de Rouen, devant le parvis de l’église Saint-Maclou, la galerie Anne Perré défend l’art contemporain. Son concept : l’exposition d’une pièce de grande taille dans une vitrine, visible depuis la rue grâce à un éclairage de 8h à 23h. Depuis sa création en 2010, la galerie Anne Perré soutient des artistes dont l’œuvre, loin de toute concession décorative, dérange, bouscule et interroge. Si elle expose des artistes confirmés dont la démarche s’inscrit principalement dans le champ d’une peinture expressionniste, elle s’oriente aussi de plus en plus vers la création émergente. La galerie Anne Perré entend accompagner de jeunes artistes dans le développement de projets spécifiques qui questionnent la forme traditionnelle de l’exposition en galerie. La galerie Anne Perré participe régulièrement à des foires comme Art Paris, Art Up ou St’ART. Galerie Rouen 9, rue Eugène Dutuit 76000 Rouen visible de la rue de 8h à 23h & sur rendez-vous Show-Room Paris 10, Boulevard Malesherbes 75008 Paris Uniquement sur rendez-vous [email protected] www.anneperre.com 07 80 0968 81 SARL au Capital de 50 000 euros. SIRET 52352374400010. TVA intracommunautaire FR12523523744
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