TITRE RAPPORT

CAHIER SPÉCIAL DES
CHARGES BTC/CTB MOR
1204211/01 DU 02/05/2014
MARCHÉ DE SERVICES POUR LA REALISATION
D’UNE ETUDE DE« BASELINE » ET DU SYSTEME
DE SUIVI ET D’EVALUATION DU PROJET D’APPUI
INSTITUTIONNEL ET OPERATIONNEL A 3
AGENCES DE BASSINS HYDRAULIQUES
MAROC
CODE NAVISION : MOR 1204211
CTB – Maroc
Ministère délégué auprès du Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement
chargé de l’Eau, Rabat
1
TABLE DES MATIÈRES
1 GÉNÉRALITÉS....................................................................................................... 5
1.1 DÉROGATIONS AUX RÈGLES GÉNÉRALES D’EXÉCUTION .................................................. 5
1.2 POUVOIR ADJUDICATEUR .............................................................................................. 5
1.3 RÈGLES RÉGISSANT LE MARCHÉ ................................................................................... 5
1.4 DÉFINITIONS ................................................................................................................ 6
1.5 CONFIDENTIALITÉ ........................................................................................................ 6
2 OBJET ET PORTÉE DU MARCHÉ ........................................................................ 7
2.1 NATURE DU MARCHÉ .................................................................................................... 7
2.2 OBJET DU MARCHÉ ...................................................................................................... 7
2.3 DURÉE DU MARCHÉ ...................................................................................................... 7
2.4 QUANTITÉ .................................................................................................................... 7
3 PROCÉDURE ......................................................................................................... 8
3.1 MODE DE PASSATION ................................................................................................... 8
3.2 PUBLICITÉ OFFICIEUSE ................................................................................................. 8
3.3 INFORMATION .............................................................................................................. 8
3.4 OFFRE......................................................................................................................... 8
3.5 SÉLECTION QUALITATIVE ............................................................................................ 10
3.6 NÉGOCIATIONS .......................................................................................................... 12
3.7 ATTRIBUTION ............................................................................................................. 12
3.8 CONCLUSION DU CONTRAT ......................................................................................... 12
4 DISPOSITIONS CONTRACTUELLES PARTICULIÈRES .................................... 13
4.1 FONCTIONNAIRE DIRIGEANT (ART. 11) ......................................................................... 13
5 TERMES DE RÉFÉRENCE .................................................................................. 19
5.1 INTRODUCTION ........................................................................................................... 19
5.2 CONTEXTE DE L’INTERVENTION ................................................................................... 19
5.3 OBJECTIFS ET PRINCIPALES TÂCHES DE L’ÉTUDE ......................................................... 25
5.4 IMPLICATIONS DES PARTIES CONCERNÉES ................................................................... 30
5.5 ZONES D’INTERVENTION ............................................................................................. 30
5.6 MÉTHODOLOGIE DE LA PRESTATION ............................................................................ 31
5.7 LIVRABLES DE LA PRESTATION ................................................................................... 31
5.8 PÉRIODE ET DURÉE DE LA PRESTATION ....................................................................... 32
5.9 COMPOSITION DE L’ÉQUIPE DE PRESTATION ................................................................ 33
6 FORMULAIRES .................................................................................................... 35
6.1 FORMULAIRES D’IDENTIFICATION ................................................................................ 35
2
6.2 FORMULAIRE D’OFFRE ................................................................................................ 36
6.3 TABLEAU PROFIL EXPERTS ......................................................................................... 37
6.4 DÉCLARATION SUR L’HONNEUR CONCERNANT L’ARTICLE 61 DE L’AR DU 15 JUILLET 2011
40
6.5 CAPACITÉ TECHNIQUE ................................................................................................ 41
6.6 DÉCLARATION D’INTÉGRITÉ POUR LES SOUMISSIONNAIRES........................................... 42
6.7 RÉCAPITULATIF DES DOCUMENTS À REMETTRE : .......................................................... 44
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CSC MOR 12 042 11/01
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1 Généralités
1.1 Dérogations aux règles générales d’exécution
Le chapitre Conditions contractuelles et administratives particulières du présent cahier spécial des
charges (CSC) contient les clauses administratives et contractuelles particulières applicables au
présent marché public par dérogation à l’AR du 14.01.2013 ou qui complètent ou précisent celui-ci.
1.2 Pouvoir adjudicateur
Le pouvoir adjudicateur du présent marché public est la Coopération Technique Belge, société
anonyme de droit public à finalité sociale, ayant son siège social à 147, rue Haute, 1000 Bruxelles
(numéro d’entreprise 0264.814.354, RPM Bruxelles).
En application de la loi du 21 décembre 1998 portant création de la « Coopération Technique Belge »,
la CTB se voit confier l’exclusivité de l’exécution, tant en Belgique qu’à l’étranger, des tâches de
service public en matière de coopération bilatérale directe avec des pays partenaires. En outre, elle
peut exécuter d’autres missions de coopération à la demande d’organismes d’intérêt public et
développer des actions propres qui contribuent à ses objectifs.
Pour ce marché, la CTB est valablement représentée par Monsieur Manolo Demeure, Représentant
de la CTB au Maroc.
1.3 Règles régissant le marché
Pour ce marché, sont e.a. d’application :

La Loi du 15 juin 2006 relative aux marchés publics et à certains marchés de travaux, de
fournitures et de services.1

La Loi du 17 juin 2013 relative à la motivation, à l’information et aux voies de recours en matière
de marchés publics et de certains travaux, de fournitures et de services ;

L’A.R. du 15 juillet 2011 relatif à la passation des marchés publics dans les secteurs classiques

L’A.R. du 14 janvier 2013 établissant les règles générales d’exécution des marchés publics et des
concessions de travaux publics.1

La loi du 21 décembre 1998 portant création de la Coopération Technique Belge 2, modifiée par les
lois des 13 novembre 2001 et 30 décembre 2001.3

La Convention relative à la lutte contre la corruption de fonctionnaires étrangers dans des
transactions commerciales internationales qui a été transposée en droit belge par la loi du 10
février 1999 relative à la répression de la corruption 4.
1
Une version coordonnée de ce document peut être consultée sur www.16procurement.be ; cliquer sur économie > marchés publics >
réglementation > arrêtés.
2 M.B. 30.12.1998
3 M.B. 17.11.01 et 31.12.01
4 Articles 240 à 252, 504bis à 504ter Code pénal et articles 10quater Code de procédure pénale.
CTB, Agence belge de développement
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1.4 Définitions
Dans le cadre de ce marché, il faut comprendre par :

Le soumissionnaire : l’entrepreneur, le fournisseur, le prestataire de services ou le candidat
sélectionné qui remet une offre pour un marché ;

L’adjudicataire : Le soumissionnaire avec lequel le marché est conclu ;

Le pouvoir adjudicateur : La Coopération Technique Belge ;

L’offre : L’engagement du soumissionnaire d’exécuter le marché sur la base des documents du
marché et aux conditions qu’il présente ;

Les règles générales d’exécution RGE: les règles se trouvant dans l’AR du 14.01.2013 établissant
les règles générales d’exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics ;

Cahier Spécial des Charges (CSC) : Le présent document adopté par le Pouvoir Adjudicateur. Ce
document définit ce dont il a besoin, la procédure d’attribution du marché ainsi que les clauses
contractuelles particulières de la commande.
1.5 Confidentialité
Le soumissionnaire ou l'adjudicataire et la CTB sont tenus au secret à l'égard des tiers concernant
toutes les informations confidentielles obtenues dans le cadre du présent marché et ne transmettront
celles-ci à des tiers qu'après accord écrit et préalable de l'autre partie.
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2 Objet et portée du marché
2.1 Nature du marché
Le présent marché est un marché de services.
2.2 Objet du marché
Ce marché de services consiste en la réalisation d’une étude de« baseline » et du système de
suivi et d’évaluation du projet d’appui institutionnel et opérationnel à 3 agences de bassins
hydrauliques, conformément aux conditions du présent CSC.
Il s’inscrit dans la mise en œuvre des conditions idoines en vue d’une meilleure mise en œuvre du
projet.
La CTB recherche pour cette prestation un bureau d’études disposant d’une équipe dont un expert de
niveau international et un ou deux consultants nationaux répondant aux exigences des profils
recherchés (cf. point 3.5.2 Capacité technique).
Le présent marché se compose d’un seul lot.
2.3 Durée du marché
Le marché prend cours le premier jour calendrier qui suit le jour où l’adjudicataire a reçu la notification
de la conclusion du marché et dure jusqu’au moment où le marché est complètement exécuté.
L’exécution des services prévus dans le présent cahier spécial des charges doit, dans tous les cas,
être terminée dans le délai prévu, conformément à la partie 2.
2.4 Quantité
Les quantités sont mentionnées dans l’inventaire repris au formulaire d’offre.
Le pouvoir adjudicateur ne mentionne aucune quantité minimale, l’adjudicataire n’a pas de droit acquis
de livrer certaines quantités et ne peut réclamer aucune indemnité en cas de commande de quantités
en plus ou en moins.
Le présent marché ne confère pas de droit d’exclusivité à l’adjudicataire.
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3 Procédure
3.1 Mode de passation
Procédure négociée sans publicité en application de l’article 26, § 1, 1°, a) de la loi du 15 juin 2006.
3.2 Publicité officieuse
3.2.1 Publicité CTB
Ce marché est publié sur le site Web de la CTB (www.btcctb.org).
3.3 Information
La procédure de passation de ce marché est coordonnée par Monsieur Abderrahmane Elbhioui,
Chargé de Programmes. Aussi longtemps que court la procédure, tous les contacts entre le pouvoir
adjudicateur et les soumissionnaires concernant le présent marché se font exclusivement via cette
personne et il est interdit aux soumissionnaires d’entrer en contact avec le pouvoir adjudicateur d’une
autre manière.
Jusqu’à 10 jours avant la date limite de réception des offres, les candidats-soumissionnaires peuvent
poser des questions concernant le CSC et le marché. Les questions seront posées par écrit à
Monsieur Abderrahmane ELBHIOUI ([email protected]) et il y sera répondu au fur et
à mesure de leur réception. L’aperçu complet des questions posées sera disponible au plus tard 5
jours précédant la date limite de réception des offres à l’adresse ci-dessus.
Jusqu’à la notification de la décision d’attribution, il ne sera donné aucune information sur l’évolution
de la procédure.
3.4 Offre
3.4.1 Portée de l’offre
Le soumissionnaire doit souscrire sans réserve à l’ensemble du CSC. Si ce dernier devait présenter
des lacunes, des erreurs et/ou des imprécisions, le soumissionnaire les signale immédiatement par
écrit au Pouvoir Adjudicateur au plus tard 10 jours calendriers avant la date limite de réception des
offres.
Par le seul fait de déposer une offre, le soumissionnaire déclare renoncer à ses propres conditions
générales (de vente). Toute mention contraire sera considérée comme une réserve pouvant mener à
l’éviction de l’offre.
Le soumissionnaire utilise le formulaire destiné à établir son offre et à compléter son inventaire. A
défaut d’utiliser ce formulaire, le soumissionnaire supporte l’entière responsabilité de la parfaite
concordance entre les documents qu’il a utilisés et le formulaire.
3.4.2 Composition de l’offre
L’offre du soumissionnaire sera composée comme suit (voir point 6 « Formulaires ») :

Le formulaire d’identification ;
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
Les documents relatifs à la sélection qualitative ;

Les documents relatifs aux critères d’attribution ;

Le formulaire d’offre ;

La déclaration d’intégrité.
3.4.3 Détermination, composantes et révision des prix
Tous les prix sont énoncés dans l’offre en euros. Le montant total de l’offre est exprimé en toutes
lettres, il en est de même pour les prix unitaires si les documents du marché l’exigent.
Aucune formule d’adaptation au taux de change ne sera acceptée.
Les prix offerts sont des prix hors TVA.
3.4.3.1 Mode de détermination des prix
Le présent marché est un marché à prix global, ce qui signifie que le prix global est forfaitaire.
L’adjudicataire est censé avoir inclus dans ses prix unitaires tous les frais possibles grevant les
services, à l’exception de la TVA.
3.4.3.2 Eléments inclus dans le prix
Le prestataire de services est censé avoir inclus dans ses prix tant unitaires que globaux tous les frais
et impositions généralement quelconques grevant les services, à l’exception de la taxe sur la valeur
ajoutée.
Sont notamment inclus dans les prix :

Les frais administratifs et de secrétariat ;

Les frais de déplacement, de transport et d’assurance ;

Le coût de la documentation relative aux services et éventuellement exigée par le pouvoir
adjudicateur ;

La livraison de documents ou de pièces liés à l’exécution des services ;

Les droits de douane et d’accise relatifs au matériel et aux produits utilisés ;

Les frais d’emballage ;

Les frais de réception.
3.4.4 Langue
L’offre sera rédigée en français.
3.4.5 Délai d’engagement
Les soumissionnaires restent engagés par leur offre pour une durée de 90 jours de calendrier, à
compter du jour qui suit la date limite de réception des offres.
3.4.6 Introduction des offres
L’offre sera rédigée en 2 exemplaires, dont un exemplaire portera la mention « original » et l’autre
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« copie ».
L’offre comporte les documents nécessaires dans le cadre des critères de sélection et d’attribution
(voir points 3.5 « Sélection qualitative » et 3.7 « Attribution »).
L’original et la « copie » signés et datés seront envoyés à la Représentation de la CTB à Monsieur
Abderrahmane Elbhioui sous enveloppe scellée portant la mention : « OFFRE – MOR 1204211/01 –
Réalisation d’une « baseline » et du système de suivi et d’évaluation du projet d’appui
institutionnel à 3 agences de bassins hydrauliques». Il devra être réceptionné le 13 juin 2014, à
16 heures au plus tard. Il sera obligatoirement transmis soit par Poste5, soit par porteur ou
personnellement contre accusé de réception.
L’offre et chacun des documents l’accompagnant doivent comporter la signature manuscrite originale
du soumissionnaire ou de son mandataire. Il en va de même de toute surcharge, rature ou mention
qui y serait apportée. Le mandataire doit faire apparaître qu’il est autorisé à engager le
soumissionnaire.
3.5 Sélection qualitative
3.5.1 Situation personnelle
En vue de l’analyse des causes d’exclusion, il y a lieu pour le soumissionnaire de joindre à son offre :
-
Une déclaration sur l’honneur attestant qu’il ne se trouve dans aucun des cas visés à l’article
61 de l’A.R. du 15 juillet 2011 ;
-
Une copie conforme de l’attestation fiscale déclarant que le soumissionnaire est en règle en
matière d’impôts et taxes ;
-
Le certificat d’immatriculation au registre du commerce ;
-
Une copie conforme de l’attestation de la CNSS ;
-
Une attestation d’inscription à la taxe professionnelle ;
-
La déclaration d’intégrité jointe au présent cahier spécial des charges.
3.5.2 Capacité technique
Pour l’appréciation de la capacité technique du soumissionnaire, les références suivantes sont
requises :

Expert international :
 Diplôme de niveau universitaire au minimum grade Master, avec une spécialisation dans la
gestion intégrée des ressources en eau ;
 Connaissance en matière d’élaboration de cadre de résultats de programme de coopération,
sous tendue par des références prouvées ;
 Au moins 3 expériences de formulation de systèmes de suivi et évaluation au cours des 7
dernières années en tant que chef de mission ;
En cas de réception après la date sus-mentionnée, seules les offres pour lesquelles une preuve d’envoi en recommandé datée au minimum d’un (1) jour avant la date
de réception définitive des offres seront acceptées.
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 Connaissance et expérience établie d’au moins 7 ans en matière d’élaboration de cadre
logique et de systèmes de suivi et évaluation ;
 Connaissance des établissements publics en charge de la politique de l’eau ;
 Connaissance et expérience des méthodologies participatives dans le domaine de suivi et
évaluation :
 Maitrise des concepts de la théorie du changement et de son application pratique ;
 Au minimum 10 années d’expérience dans la coopération au développement, avec une bonne
connaissance des principes des déclarations de Paris, Accra et Busan ;
 Maîtrise de la langue française tant à l’oral qu’à l’écrit ;
 Expérience de travail internationale et en Afrique du Nord ;
 Connaissance du contexte national du secteur de l’eau au Maroc.

Experts nationaux (le prestataire doit répartir l’expertise sur deux consultants de façon à ce
que les compétences ou expériences demandées ci-dessous soient toutes disponibles
pendant la mission, notamment pour les prestations en termes de diagnostic « communication
des ABH » et « rôles, missions et fonctionnement des délégations ») :
 Expérience d’au moins 7 ans dans les domaines de la conception, suivi et évaluation de
projets similaires dans le secteur de l’eau ;
 Connaissance de la politique et stratégie nationale de l’eau du pays et des programmes
associés ;
 Connaissance des enjeux spécifiques de mobilisation des ressources en eau et de
préservation de la qualité associés aux territoires des 3 Agences concernées ;
 Connaissance des systèmes de tarification de l’eau, des principes de recouvrement du coût
des services liés à l’utilisation de l’eau ;
 Analyse des enjeux liés à la communication interne et externe des établissements publics en
charge de la gestion de l’eau ;
 Connaissance et expérience du contexte institutionnel marocain, des rôles et compétences de
Agences de Bassins hydrauliques, de leur délégation, des dispositifs d’appui technique et
financier ;
 Expériences dans le domaine de l’approche participative ;
 Capacité rédactionnelle et esprit de synthèse ;
 Maîtrise et expérience en outils de gestion de système d’informations managériales et en
conception de bases de données ;
 Maîtrise de la langue française tant à l’oral qu’à l’écrit.
Documents à remettre pour chaque expert :
-
Le C.V. détaillé ;
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-
La liste des principaux services réalisés au cours des trois dernières années dans un domaine
similaire ou équivalent au présent marché, en précisant, le cas échéant, la part des services
qui ont été éventuellement sous-traités ou réalisés en société momentanée ;
-
Le tableau profil expert.
3.6 Négociations
Le(s) soumissionnaire(s) peut (peuvent) être invités à présenter / préciser leur offre par écrit ou lors
d’un entretien avec le pouvoir adjudicateur. Le cas échéant, il(s) sera (seront) invité(s) à introduire une
offre améliorée.
3.7 Attribution
Le choix de l’offre la plus avantageuse est basé sur une évaluation des offres en tenant compte des
critères suivants :
-
Qualité de la proposition méthodologique et du programme détaillé d’analyse en respect des
termes de référence (50 %)
-
Disponibilité (20 %)
-
Prix (30 %)
3.8 Conclusion du contrat
Le marché sera attribué au soumissionnaire (sélectionné) qui a introduit l’offre la plus avantageuse, le
cas échéant améliorée, sur base des critères mentionnés ci-dessus.
Cependant, il est à remarquer qu’en vertu des articles 35 et 36 de la loi du 15 juin 2006, le pouvoir
adjudicateur peut soit renoncer à passer le marché, soit refaire la procédure, au besoin suivant un
autre mode.
Le contrat intégral consiste dès lors en un marché attribué par la CTB au soumissionnaire choisi
conformément au présent CSC et ses annexes, l’offre et toutes ses annexes, telles qu’éventuellement
modifiées suite aux négociations, la lettre recommandée portant notification de la décision d’attribution
et les documents éventuels ultérieurs, acceptés et signés par les deux parties.
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4 Dispositions contractuelles particulières
Le présent chapitre de ce CSC contient les clauses administratives et contractuelles particulières
applicables au présent marché public qui dérogent aux règles générales d’exécution ou qui
complètent ou précisent celles-ci. La numérotation des dispositions reprises ci-dessous suit celle des
règles générales d’exécution. En l’absence d’indication, les dispositions pertinentes des règles
générales d’exécution sont intégralement d’application.
4.1 Fonctionnaire dirigeant (art. 11)
Le fonctionnaire dirigeant est Monsieur Abderrahmane EL BHIOUI, Chargé de Programme (CTBMaroc), courriel : [email protected]
Une fois le marché conclu, le fonctionnaire dirigeant est l’interlocuteur principal du prestataire de
services. Toute la correspondance et toutes les questions concernant l’exécution du marché lui seront
adressées, sauf mention contraire expresse dans ce CSC.
Le fonctionnaire dirigeant est responsable du suivi de l’exécution du marché.
Le fonctionnaire dirigeant a pleine compétence pour ce qui concerne le suivi de l’exécution du
marché, y compris la délivrance d’ordres de service, l’établissement de procès-verbaux et d’états des
lieux, l’approbation des services, des états d’avancements et des décomptes. Il peut ordonner toutes
les modifications au marché qui se rapportent à son objet et qui restent dans ses limites.
Ne font toutefois pas partie de sa compétence : la signature d’avenants ainsi que toute autre décision
ou accord impliquant une dérogation aux clauses et conditions essentielles du marché. Pour de telles
décisions, le pouvoir adjudicateur est représenté comme stipulé au point « Le pouvoir adjudicateur ».
4.1.1 Confidentialité (art. 18)
L’adjudicataire s’engage à ne pas faire de publicité concernant ce marché sans l’accord préalable et
écrit du pouvoir adjudicateur. Il peut cependant mentionner ce marché comme référence dans le cadre
d’un marché public, à condition qu’il en indique l’état avec véracité (p.ex. ‘en exécution’), et pour
autant que le pouvoir adjudicateur n’ait pas retiré cette autorisation pour cause de mauvaise exécution
du marché.
4.1.2 Droits intellectuels (art. 19 à 23)
§1 Le pouvoir adjudicateur acquiert les droits de propriété intellectuelle nés, mis au point ou utilisés à
l'occasion de l'exécution du marché.
4.1.3 Conformité de l’exécution (art. 34)
Les services doivent être conformes sous tous les rapports aux documents du marché. Même en
l'absence de spécifications techniques mentionnées dans les documents du marché, ils répondent en
tous points aux règles de l'art.
4.1.4 Réception technique préalable (art. 42)
Le pouvoir adjudicateur se réserve le droit à n’importe quel moment de la mission de demander au
prestataire de services un rapport d’activité (réunions tenues, personnes rencontrées, institutions
visitées, résumé des résultats, problèmes rencontrés et problèmes non résolus, déviation par rapport
au planning et déviations par rapport aux TdR…).
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4.1.5 Modalités d’exécution (art. 146 es)
4.1.5.1 Délais et clauses (art. 147)
Les services doivent être exécutés dans le délai indiqué par l’adjudicataire dans son offre.
4.1.5.2 Lieu où les services doivent être exécutés et formalités (art. 149)
Les prestations se dérouleront à Rabat et aux sièges des Agences de bassins hydrauliques du
Loukkos (Tétouan), de la Moulouya (Oujda), du Sous-Massa Drâa (Agadir) et de leurs délégations
respectives, soit à Al Hoceima, Midelt, Ouarzazate et Guelmim.
4.1.5.3 Evaluation des services exécutés
Si pendant l’exécution des services, des anomalies sont constatées, ceci sera immédiatement notifié à
l’adjudicataire par un fax ou par un message e-mail, qui sera confirmé par la suite au moyen d’une
lettre recommandée. L’adjudicataire est tenu de recommencer les services exécutés de manière non
conforme.
Au moment où les services auront été exécutés, on procédera à l’évaluation de la qualité et de la
conformité des services exécutés. Un procès-verbal de cette évaluation sera établi, dont l’exemplaire
original sera transmis au prestataire de services. Les services qui n’auront pas été exécutés de
manière correcte ou conforme devront être recommencés.
4.1.6 Responsabilité du prestataire de services (art. 152-153)
Le prestataire de services assume la pleine responsabilité des fautes et manquements présentés
dans les services fournis.
Par ailleurs, le prestataire de services garantit le pouvoir adjudicateur des dommages et intérêts dont
celui-ci est redevable à des tiers du fait du retard dans l’exécution des services ou de la défaillance du
prestataire de services.
4.1.7 Moyens d’action du Pouvoir Adjudicateur (art. 44-53 et 154-155)
Le défaut du prestataire de services ne s’apprécie pas uniquement par rapport aux services mêmes,
mais également par rapport à l’ensemble de ses obligations.
Afin d’éviter toute impression de risque de partialité ou de connivence dans le suivi et le contrôle de
l’exécution du marché, il est strictement interdit au prestataire de services d’offrir, directement ou
indirectement, des cadeaux, des repas ou un quelconque autre avantage matériel ou immatériel,
quelle que soit sa valeur, aux préposés du pouvoir adjudicateur concernés directement ou
indirectement par le suivi et/ou le contrôle de l’exécution du marché, quel que soit leur rang
hiérarchique.
En cas d’infraction, le pouvoir adjudicateur pourra infliger au prestataire de services une pénalité
forfaitaire par infraction allant jusqu’au triple du montant obtenu par la somme des valeurs (estimées)
de l’avantage offert au préposé et de l’avantage que l’adjudicataire espérait obtenir en offrant
l’avantage au préposé. Le pouvoir adjudicateur jugera souverainement de l’application de cette
pénalité et de sa hauteur.
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Cette clause ne fait pas préjudice à l’application éventuelle des autres mesures d’office prévues au
RGE, notamment la résiliation unilatérale du marché et/ou l’exclusion des marchés du pouvoir
adjudicateur pour une durée déterminée.
4.1.7.1 Défaut d’exécution (art. 44)
§1 L'adjudicataire est considéré en défaut d'exécution du marché:
1° lorsque les prestations ne sont pas exécutées dans les conditions définies par les documents
du marché ;
2° à tout moment, lorsque les prestations ne sont pas poursuivies de telle manière qu'elles
puissent être entièrement terminées aux dates fixées ;
3° lorsqu'il ne suit pas les ordres écrits, valablement donnés par le pouvoir adjudicateur.
§ 2 Tous les manquements aux clauses du marché, y compris la non-observation des ordres du
pouvoir adjudicateur, sont constatés par un procès-verbal dont une copie est transmise
immédiatement à l'adjudicataire par lettre recommandée.
L'adjudicataire est tenu de réparer sans délai ses manquements. Il peut faire valoir ses moyens de
défense par lettre recommandée adressée au pouvoir adjudicateur dans les quinze jours suivant le
jour déterminé par la date de l'envoi du procès-verbal. Son silence est considéré, après ce délai,
comme une reconnaissance des faits constatés.
§ 3 Les manquements constatés à sa charge rendent l'adjudicataire passible d'une ou de plusieurs
des mesures prévues aux articles 45 à 49, 154 et 155.
4.1.7.2 Amendes pour retard (art. 46-154)
Les amendes pour retard sont indépendantes des pénalités prévues à l'article 45. Elles sont dues,
sans mise en demeure, par la seule expiration du délai d'exécution sans intervention d'un procèsverbal et appliquées de plein droit pour la totalité des jours de retard.
Nonobstant l'application des amendes pour retard, l'adjudicataire reste garant vis-à-vis du pouvoir
adjudicateur des dommages et intérêts dont celui-ci est, le cas échéant, redevable à des tiers du fait
du retard dans l'exécution du marché.
4.1.7.3 Mesures d’office (art. 47-155)
§ 1 Lorsque, à l'expiration du délai indiqué à l'article 44, § 2, pour faire valoir ses moyens de défense,
l'adjudicataire est resté inactif ou a présenté des moyens jugés non justifiés par le pouvoir
adjudicateur, celui-ci peut recourir aux mesures d'office décrites au paragraphe 2.
Le pouvoir adjudicateur peut toutefois recourir aux mesures d'office sans attendre l'expiration du délai
indiqué à l'article 44, § 2, lorsqu'au préalable, l'adjudicataire a expressément reconnu les
manquements constatés.
§ 2 Les mesures d'office sont :
1° la résiliation unilatérale du marché. Dans ce cas, la totalité du cautionnement ou, à défaut de
constitution, un montant équivalent, est acquise de plein droit au pouvoir adjudicateur à titre
de dommages et intérêts forfaitaires. Cette mesure exclut l'application de toute amende du
chef de retard d'exécution pour la partie résiliée ;
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2° l'exécution en régie de tout ou partie du marché non exécuté ;
3° la conclusion d'un ou de plusieurs marchés pour compte avec un ou plusieurs tiers pour tout
ou partie du marché restant à exécuter.
Les mesures prévues à l'alinéa 1er, 2° et 3°, sont appliquées aux frais, risques et périls de
l'adjudicataire défaillant. Toutefois, les amendes et pénalités qui sont appliquées lors de l'exécution
d'un marché pour compte sont à charge du nouvel adjudicataire.
4.1.8 Fin du marché
4.1.8.1 Réception des services exécutés (art. 64-65 et 156)
Les services seront suivis de près pendant leur exécution par le fonctionnaire dirigeant.
Les prestations ne sont réceptionnées qu'après avoir satisfait aux vérifications, aux réceptions
techniques et aux épreuves prescrites.
Il est prévu une réception définitive à l'issue de l'exécution des prestations qui font l'objet du marché.
A l'expiration du délai de trente jours qui suivent le jour fixé pour l'achèvement de la totalité des
services, il est selon le cas dressé un procès-verbal de réception ou de refus de réception du marché.
Lorsque les services sont terminés avant ou après cette date, il appartient au prestataire de services
d'en donner connaissance par lettre recommandée au fonctionnaire dirigeant et de demander, par la
même occasion, de procéder à la réception. Dans les trente jours qui suivent le jour de la réception de
la demande du prestataire de services, il est dressé selon le cas un procès-verbal de réception ou de
refus de réception.
4.1.8.2 Frais de réception
Lors de la rédaction de son offre le soumissionnaire tient compte des frais de réception suivants:
-
Organisation de l’atelier de restitution.
4.1.9 Facturation et paiement des services (art. 66 à 72 -160)
L’adjudicataire envoie les factures (en un seul exemplaire) et le procès-verbal de réception du marché
(exemplaire original) à l’adresse suivante :
Monsieur ABDERRAHMANE ELBHIOUI
CHARGE DE PROGRAMMES
AGENCE BELGE DE DEVELOPPEMENT
27, RUE OULED BOUZIRI, BIR KACEM, SOUISSI 10 170 RABAT
Seuls les services exécutés de manière correcte pourront être facturés.
Le pouvoir adjudicateur dispose d'un délai de vérification de trente jours à compter de la date de la fin
des services, constatée conformément aux modalités fixées dans les documents du marché, pour
procéder aux formalités de réception technique et de réception définitive et en notifier le résultat au
prestataire de services.
Le paiement du montant dû au prestataire de services doit intervenir dans le délai de paiement de
trente jours à compter de l'échéance du délai de vérification.
CSC MOR 12 042 11/01
16
Lorsque les documents du marché ne prévoient pas une déclaration de créance séparée, la facture
vaut déclaration de créance.
La facture doit être libellée en EURO.
Afin que la CTB puisse obtenir les documents d’exonération de la TVA et de dédouanement dans les
plus brefs délais, la facture originale et tous les documents ad hoc seront transmis dès que possible
avant la réception définitive.
Aucune avance ne peut être demandée par l’adjudicataire.
Le paiement pourra être effectué en plusieurs tranches (acomptes).
Le paiement des acomptes est effectué sur base de la fraction de la commande ci-dessous :
Une première tranche de 20 % du montant du marché pourra être payée après réception et
approbation du rapport initial.
La seconde tranche de 50 % du montant du marché pourra être payée après réception et approbation
du rapport provisoire.
La troisième tranche de 30% du montant du marché pourra être payée après réception définitive du
marché.
Après la réalisation de chacune des fractions, le prestataire introduit auprès du pouvoir d’adjudicateur
(à l’attention du fonctionnaire dirigeant) une demande d’inspection au moyen d’une déclaration de
créance (en trois exemplaires).
Le prestataire veille à ce que toutes les déclarations de créances fassent référence au numéro et au
titre du marché figurant sur l’avis de notification lors de la signification du marché.
Toutes les déclarations de créances, doivent être sans exception accompagnées d'un rapport
d'avancement ou d’un rapport.
Après réception de chaque déclaration, le pouvoir adjudicateur procède à l’inspection des prestations
et établit un procès-verbal mentionnant le montant qu’il estime devoir réellement acquitter -partie
incontestable- et informe le prestataire par écrit de l’état des prestations qui ont été acceptées pour
paiement. Parallèlement, le pouvoir adjudicateur invite le prestataire à introduire, dans les 5 (cinq)
jours calendrier, une facture pour le même montant.
Le prestataire est obligé de poursuivre l’exécution du marché quels que soient les conflits auxquels
l’inspection peut donner lieu.
La facture sera signée et datée, et portera les mentions : « certifié sincère et véritable et arrêté à la
somme totale de € ……… (montant en toutes lettres) », et « exonération de TVA selon l'article 21bis,
§ 2, 10°, du Code TVA relatif au lieu de prestation ».
4.1.10 Litiges (art. 73 de l’AR du 14.01.2013)
Tous les litiges relatifs à l’exécution de ce marché sont exclusivement tranchés par les tribunaux
compétents de l’arrondissement judiciaire de Bruxelles. La langue véhiculaire est le français ou le
néerlandais.
Le pouvoir adjudicateur n’est en aucun cas responsable des dommages causés à des personnes ou à
des biens qui sont la conséquence directe ou indirecte des activités nécessaires à l’exécution de ce
marché. L’adjudicataire garantit le pouvoir adjudicateur contre toute action en dommages et intérêts
CSC MOR 12 042 11/01
17
par des tiers à cet égard.
En cas de « litige », c’est-à-dire d’action en justice, la correspondance devra (également) être
envoyée à l’adresse suivante :
Coopération Technique Belge s.a.
Cellule juridique du service Logistique et Achats (L&A)
À l’attention de Mme Inge Janssens
rue Haute 147
1000 Bruxelles
Belgique
CSC MOR 12 042 11/01
18
5 Termes de référence
5.1 Introduction
Le projet d’appui institutionnel et opérationnel aux 3 Agences de Bassins Hydrauliques (ABH) du
Loukkos, de la Moulouya et du Souss-Massa Drâa a démarré ses activités au quatrième trimestre
2013. Il est par conséquent nécessaire que le projet établisse la situation de référence afin de réaliser,
sur la base d’indicateurs pertinents, le suivi et l’évaluation de l’atteinte des objectifs, des résultats et
de l’impact de l’intervention à travers le temps.
L’objet de la prestation vise :
-
à déterminer la situation de référence ;
à analyser et à valider le cadre logique en tenant compte du contexte actuel et de la stratégie
nationale de l’eau ainsi que des plans et stratégies associés directement et indirectement à
l’intervention du projet ;
à valider et à adapter les indicateurs.
Sur ces bases et considérant la nature des indicateurs retenus, l’étude proposera un système de suivi
et évaluation (M&E) pour le projet et ses modalités de mise en œuvre par la direction du projet et par
le Ministère délégué chargé de l’eau, les Agences de Bassins hydrauliques et leur(s) délégation(s)).
Par ailleurs, le prestataire établira le plan de gestion des risques sur base d’une analyse participative
des principaux processus en tenant compte de l’évolution du contexte et des projets en exécution par
d’autres bailleurs de fonds. Dans ce contexte, il est opportun de prévoir une analyse de l’évolution
institutionnelle et une cartographie détaillée des acteurs locaux actifs dans la gestion de l’eau et des
usagers de la ressource.
Les objectifs du projet, les résultats attendus et les modalités de cette étude sont détaillés dans les
présents termes de référence (TdR).
5.2 Contexte de l’intervention
5.2.1 Conventions
La Convention Spécifique (CS) entre le Royaume de Belgique et le Royaume du Maroc relative au
projet d’appui institutionnel et opérationnel aux 3 Agences de Bassin Hydraulique a été signée le 17
avril 2013 pour une durée de 72 mois. L’exécution du projet a une durée de 60 mois.
La convention de mise œuvre (CMO) a été signée en date du 15 mai 2013.
Le Dossier Technique et Financier (DTF) du projet décrit les modalités de mise en œuvre de
l’intervention et fait partie intégrante de la CS. L’intervention démarre effectivement en décembre
2013.
La réalisation d’une étude base line et la mise en place d’un système de suivi et évaluation du projet
sont prévus dans le Document Technique et Financier (DTF) du projet.
5.2.2 Contexte de l’intervention
L’intervention s’inscrit dans le cadre du Programme Indicatif de Coopération (PIC) maroco-belge pour
la période 2010-2013, qui vise à promouvoir, par l’appui aux stratégies sectorielles de l’agriculture et
de l’eau, le développement humain durable dans les zones de concentration de la coopération belge,
le Souss-Massa-Drâa, l’Oriental et les provinces du Nord.
CSC MOR 12 042 11/01
19
L’intervention contribue à l’opérationnalisation de la Loi 10-95 sur l’eau et à la Stratégie Nationale de
l’Eau (SNE), présentée en 2009. La politique sectorielle vise à renforcer l’équilibre entre la gestion de
l’offre et de la demande, avec une attention plus explicite sur la préservation des ressources et leur
milieu naturel, ainsi que sur la réduction de la vulnérabilité aux risques naturels.
La nouvelle politique met les ABH au centre de la gouvernance durable des ressources en eau. Au
travers de son appui à trois ABH, le projet contribue directement à l’axe VI de la SNE (modernisation
des systèmes d’information et le renforcement des moyens et des compétences) ainsi qu’aux axes
suivants :



l’axe III relatif à la préservation et à la protection des ressources en eau, du milieu naturel
et des zones fragiles ;
l’axe IV relatif à la réduction de la vulnérabilité aux risques naturels liés à l’eau et
l’adaptation aux changements climatiques ;
l’axe V relatif à la poursuite des réformes réglementaire et institutionnelles.
La contribution belge au projet est de 5,5 M EUR, dont 3,9 qui sont directement investis dans les
activités opérationnelles. La coordination des activités, les actions de suivi et l’appui sur les thèmes
transversaux de la coopération maroco-belge (équité de genre, environnement et changements
climatiques) sont mis en œuvre par la Direction du projet, pour un coût total de 1,6 M EUR.
L’intervention est mise en œuvre, sous la responsabilité technique et administrative du Ministère
délégué chargé de l’Eau qui désigne le Responsable du projet, et, pour la partie belge, de la CTB qui
désigne le Coresponsable.
5.2.3 Objectifs de l’intervention
L’intervention a pour objectif global de « contribuer à l’amélioration de la gestion intégrée et durable
dans les bassins hydrauliques du Souss-Massa Drâa, du Loukkos et de la Moulouya » et pour
objectif spécifique de « renforcer les compétences et les mécanismes des 3 Agences de Bassins
hydrauliques afin de optimiser leur rôle dans la gestion et la préservation des ressources en eau ».
5.2.4 Les orientations stratégiques du projet
Les principales orientations stratégiques du projet sont :
1. Assurer une base organisationnelle forte des ABH
Les résultats visent directement ou indirectement le renforcement de la base organisationnelle des
Agences tant au niveau de leur présence locale que de l’optimisation de leur outil administratif et
procédural. Une meilleure gestion du domaine publique hydraulique couplée à un renforcement de
leurs revenus financiers issus de la perception des diverses redevances contribuent également à
asseoir le rôle, les missions et l’autonomie des Agences.
L’intervention doit contribuer à un meilleur ciblage et performance des actions entreprises par les ABH
et constitue ainsi un socle pour un partenariat à plus long terme dans le cadre des Programme
indicatifs suivants de la Coopération belge.
2. Donner priorité à la préservation de la ressource
Historiquement et compte tenu de la rareté de la ressource, le Maroc a pendant longtemps mis
l’accent sur l’augmentation de l’offre. A ce jour, la maîtrise de la demande en eau et la sécurisation
qualitative de la ressource deviennent prioritaires en termes de gestion de la ressource.
Le projet d’appui aux Agences de l’eau vise des résultats spécifiques en matière de suivi quantitatif et
qualitatif des ressources en eau souterraine et en eau de surface. Une gestion optimale passe par
une meilleure connaissance des ressources et un suivi de leur évolution ainsi que de leur usage.
CSC MOR 12 042 11/01
20
La délimitation du domaine publique hydraulique, la promotion des mécanismes de dépollution
volontaire des eaux usées industrielles et des contrats de nappes constituent des activités prioritaires
couplées à la communication et à la sensibilisation.
3. Assurer une synergie entre les interventions appuyées auprès des trois ABH
Les actions et les cinq résultats sont concentrés au niveau des 3 Agences ciblées et seront à partager
avec les autres Agences, notamment à travers la coordination assurée par la Direction du Projet.
Le projet compte d’ailleurs stimuler les échanges entre les ABH par le partage des enseignements
mutuels et des outils développés au niveau d’une des agences. Cette dynamique sera coordonnée
avec le Ministère délégué chargé de l’eau et avec le projet AGIRE.
4. Concentrer les interventions de terrain dans des zones géographiques homogènes
Les équipements techniques à installer visent la modernisation, l’extension ou la densification du
réseau de mesures des ressources en eau, le suivi plus actif des paramètres de qualité des
ressources et l’optimisation du mécanisme de veille et d’alerte pour les risques des phénomènes
extrêmes.
Ces équipements seront installés dans un seul sous-bassin par agence :
 le bassin du Haut Drâa pour l’ABH du Souss-Massa-Drâa,
 le bassin du Kert pour l’ABH de Moulouya,
 le bassin du Neckor pour l’ABH de Loukkos.
5. Chercher la synergie avec les autres interventions de la coopération belge
La présence d’autres projets de la coopération belge dans les sous-bassins cités a été l’un des
critères de priorisation tout comme la possibilité de valorisation du Programme d’études et de
consultance et de renforcement des compétences via le programme « Bourses ».
6. S’allier au projet AGIRE pour le renforcement des capacités organisationnelles
Le projet AGIRE de la coopération allemande appuie, notamment, la modernisation du MEMEE et des
ABH. Un Groupe de travail coordonne les actions portant sur les systèmes de gestion des
informations managériales et techniques.
Diverses activités, résultats et investissements sont complémentaires entre les projets des
coopérations allemande et belge et leur partage auprès de l’ensemble des Agences est prévu. Une
large coordination entre les projets est mise en place de manière à les renforcer mutuellement.
7. Coupler les interventions appuyées par la contribution belge à la réalisation des « clés de
succès » par les partenaires
La réussite de certains résultats dépend des évolutions au niveau politico-administratif qui englobent
ou dépassent l’aire d’intervention de l’appui de la coopération belge, notamment l’évolution du cadre
réglementaire et la politique de gestion des ressources humaines au niveau des Agences de bassin et
de leur délégation.
La mise en place d’un environnement favorable à l’épanouissement des ABH peut être appuyée par la
coopération belge au travers de l’élaboration d’un plan de développement opérationnel pour les ABH
(y compris leurs tâches principales, leurs délégations et leur service de communication) et au travers
des études, des appuis juridiques, des ateliers et des échanges pour compléter le cadre
réglementaire.
8. S’aligner sur les procédures et systèmes nationaux en responsabilisant les ABH
Les procédures de mise en œuvre des activités opérationnelles en co-gestion s’alignent entièrement
sur le système financier et administratif de l’Etat marocain.
CSC MOR 12 042 11/01
21
5.2.5 Synergie et harmonisation des appuis institutionnels et opérationnels
Les interventions du projet d’appui aux Agences de bassin hydraulique tiendront compte de celles des
autres projets et programmes de la CTB, des autres Partenaires Techniques et Financiers présents
dans le secteur de l’eau au Maroc, plus spécifiquement au niveau du territoire des 3 Agences et en
relation avec la gestion intégrée des ressources en eau. Il s’agit :
Pour les autres partenaires techniques et financiers intervenant dans la GIRE, on peut citer :
- Programme AGIRE, Phase 1 et 2, GIZ et KFW ;
- USAID / contrats de nappes ;
- U.E ;
- JICA ;
- Banque Mondiale ;
- AFD ;
- …
Pour les autres projets et Programmes de la CTB, il s’agit de l’appui au programme national
d’assainissement, de l’appui au programme de mise à niveau environnemental des écoles rurales et
du projet de renforcement de capacités par l’octroi de Bourses.
5.2.6 Résultats et indicateurs du document de projet (DTF)
5.2.6.1 Résultats
Le projet d’appui institutionnel et opérationnel aux 3 Agences de bassins hydrauliques vise l’obtention
de cinq résultats :
Résultat 1 : La présence des ABH au niveau local est renforcée.
Résultat 2 : Les mécanismes, procédures et outils des ABH soutiennent une gestion performante des
infos et des moyens.
Résultat 3 : Les ABH disposent d’une Base de Données Intégrées sur les ressources en eau et leur
usage qui répond à leurs besoins et aux attentes de leurs partenaires.
Résultat 4 : Les ABH sont à même de mieux gérer le Domaine Public Hydraulique.
Résultat 5 : La préservation de la qualité des ressources en eau est prise en compte dans les actions
des ABH.
5.2.6.2 Indicateurs
Les indicateurs prévus dans le cadre logique du DTF sont présentés ci-dessous.
Indicateurs portants sur l’objectif global :
Les indicateurs de l’objectif global sont les suivants :
-
Les méthodes et pratiques de gestion des ressources en eau des ABH ont évolué
positivement ;
Les dynamiques d’intégration et de préservation des ressources en eau dans les trois sousbassins priorisés sont améliorées.
Indicateurs portants sur l’objectif spécifique :
Les indicateurs de l’objectif spécifique sont les suivants :
-
pour ce qui concerne les orientations stratégiques et opérationnelles de chacune des
Agences, l’indicateur est formulé comme suit : « Les ABH disposent d’un plan pluriannuel
précis avec des objectifs déterminés pour les années 2013-2017. 80% des objectifs fixés dans
ce plan sont atteints en 2017 » ;
CSC MOR 12 042 11/01
22
-
pour ce qui concerne les compétences des ressources humaines et de l’institution, l’indicateur
est formulé comme suit : « Au moins 80 % des services des ABH ont atteint les objectifs fixés
relatifs aux compétences clés » ;
-
pour ce qui concerne les mécanismes utilisés pour rendre l’action des ABH performante,
l’indicateur est formulé comme suit « Les différents services des ABH ont augmenté leur
efficacité avec 30 % en moyenne ».
Pour ce dernier indicateur, l’étude de ligne de base devra identifier, au niveau des différentes ABH et
pour chaque service ou cellule, des indicateurs spécifiques. Dans cette perspective, il y aura lieu de
tenir compte des résultats de l’étude « de mise en place d’un système de contrôle de gestion et
d’évaluation des performances des Agences de Bassin Hydraulique au Maroc » (Programme AGIRE)
et des spécificités de chacune des Agences.
Indicateurs portants sur les résultats :
Résultat 1 : La présence des ABH au niveau local est renforcée.
-
Les 4 délégations disposent d’un mandat et d’un plan de développement opérationnel dont les
objectifs sont atteints à 80 % en 2017 ;
10 plateformes de concertation locale sont animées par chaque ABH avec la participation de
80 % des acteurs concernés.
Résultat 2 : Les mécanismes, procédures et outils des ABH soutiennent une gestion performante des
informations et des moyens.
-
Un « Management Information System » est fonctionnel auprès des 3 ABH ;
Un système d’archivage est fonctionnel auprès des 3 ABH, il répond aux normes fixées au
démarrage et est utilisé par l’ensemble des collaborateurs ;
Chaque ABH utilise au moins 4 nouveaux outils d’appui à la décision.
Résultat 3 : Les ABH disposent d’une Base de Données Intégrées sur les ressources en eau et leur
usage qui répond à leurs besoins et aux attentes de leurs partenaires.
-
Une nouvelle base de données est utilisée par les 3 ABH et intègre les données qualitatives et
quantitatives de l’offre et de la demande des ABH et de 80 % des autres acteurs concernés ;
Les systèmes de mesure et d’alerte dans les trois sous-bassins répondent aux attentes de
80 % des parties concernées.
Résultat 4 : Les ABH sont à même de mieux gérer le Domaine Public Hydraulique.
-
150 km supplémentaires d’oueds sont délimités ;
Les revenus propres des ABH ont augmenté de 50 %.
Résultat 5 : La préservation de la qualité des ressources en eau est prise en compte dans les actions
des ABH.
-
-
Au niveau de chaque ABH, les campagnes de surveillance de la qualité des eaux génèrent 2
fois plus de données qu’en 2011 (paramètres, points surveillés, fréquence) et les résultats
sont publiés ;
Les redevances pour rejets et dispositifs d’aides à la dépollution représentent au moins 10 %
de l’enveloppe financière des ABH en 2017.
L’étude considérera la révision de ces indicateurs de telle manière à répondre aux exigences
formulées dans le point « 5.3. » ci-dessous.
CSC MOR 12 042 11/01
23
5.2.7 Sources de données et documentation à consulter
5.2.7.1 Documents de politique et de stratégie du secteur de l’eau
Voici une liste non exhaustive des documents stratégiques nationaux et textes de loi pertinents dans
les domaines concernés par les interventions du projet :
-
-
La Stratégie Nationale de l’Eau ;
Le Plan National d’assainissement ;
Le Plan Maroc Vert ;
La Charte Nationale de l’Environnement et Développement Durable ;
La loi 10/95 (loi sur l’eau), loi 42-09 et ses textes d’application ;
La loi 15-97 sur le recouvrement des créances publiques :
La loi 69-00 sur le contrôle financier de l’état sur les entreprises publiques et autres
organismes)
La Loi 12-03 sur les études d’impact sur l’environnement ;
Décision conjointe du Ministre de l’économie et des finances et de la Ministre déléguée auprès
du Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement chargée de l’eau du
30/01/2014 relative à l’approbation de la structure organisationnelle des Agences de bassins
hydrauliques ;
Les plans directeurs d’aménagement intégré des ressources en eau des ABH (PDAIRE) ;
Le plan de sauvegarde de la qualité des ressources en eau ;
Le Plan national de l’eau et ses éventuelles mises à jour ;
Le plan national inondations ;
Les plans pluriannuels des ABH ;
Les documents des Conseils d’administration des ABH ;
…
5.2.7.2 Systèmes de M&E existants
Il est demandé de se référer, dans les limites du possible, aux systèmes de suivi-évaluation existants
relatifs aux domaines d’intervention du projet, des services nationaux et régionaux d’une part, et des
autres interventions belges ou d’autres bailleurs d’autre part.
En particulier, un système de suivi et d’évaluation est déjà défini dans le cadre de l’élaboration des
plans pluriannuels 2013/2016 des Agences de Bassin et au niveau du processus d’élaboration,
d’exécution et de suivi du budget des Agences.
Les documents suivants sont à prendre en considération :
En matière de qualité :



Système d’évaluation de la qualité des ressources en eau
Rapport national sur l’état de la qualité des ressources en eau
Etat de la qualité des ressources en eau des bassins hydrauliques
En matière de modernisation et échange de données


Badre21 en cours de refonte
Système National d’Informations sur l’Eau en cours de conception
En matière du DPH et Redevances

Applications DPH existantes au niveau des ABH
Publications du Haut-Commissariat au plan (Maroc en chiffre)
CSC MOR 12 042 11/01
24
5.2.7.3 Tableau de bord de pilotage stratégique des ABH
Le tableau de bord de pilotage stratégique des Agences établi dans le cadre de l’étude « Mise en
place d’un système de contrôle de gestion et d’évaluation des performances des Agence de Bassin
hydraulique » du programme AGIRE constitue un premier cadre de référence pour l’exercice de
Baseline. Il définit les processus liés à la réalisation des missions des Agences, le processus liés à
leur management et les processus de support (RH, Informations).
Cette étude développe des indicateurs de pilotage stratégique et opérationnel pour :
-
la gestion quantitative des ressources en eau ;
la gestion qualitative des ressources en eau ;
la gestion du domaine public hydraulique ;
la gestion des risques liés aux inondations, crues et crises ;
le management et la gestion financière ;
les mesures quantitatives et qualitatives des ressources en eau.
Cependant, la communication et le renforcement des délégations ne sont pas pour l’instant
suffisamment décrits dans ladite étude. Ils seront complétés dans le cadre de la présente prestation
par le biais :
-
d’un diagnostic sommaire des stratégies, des plans de communication et des outils des 3
Agences ;
d’un diagnostic sommaire des missions et du fonctionnement actuels des Délégations
(missions exercées, autonomie de gestion et budget, personnel et moyens, etc…).
Il est à noter que les indicateurs stratégiques définis dans le cadre de l’étude appuyée par le
programme AGIRE et qui va constituer un cadre de référence pour la présente étude ligne de base, ce
sont des indicateurs « ultimes » sur lesquels l’ABH et son conseil d’administration vont juger de la
bonne conduite des missions et l’atteinte de ses objectifs stratégiques. Ils ne sont pas à confondre
avec les objectifs de résultats qui fixent le cap de l’ABH avec les objectifs de moyens qui permettent
de suivre la mise en œuvre des actions.
5.2.7.4 Genre et Environnement
La représentation de la CTB met à disposition un expert « genre » et un expert en environnement.
L’expert « genre » appuiera la réalisation d’un « gender scan » du budget consistant à répartir les
activités du projet en 4 catégories : les activités liées au cadre institutionnel genre, les activités
neutres du point de vue du genre, les activités genre spécifiques et les activités transformatrices. Ce
document sera remis au prestataire.
L’expert en environnement a présenté un projet de plan d’action environnementale identifiant diverses
activités en lien avec les activités devant soutenir les résultats du projet. Ce plan sera remis au
prestataire.
5.3 Objectifs et principales tâches de l’étude
L’objectif de l’étude est de disposer d’un mécanisme de suivi et évaluation permettant le pilotage
stratégique et opérationnel du projet.
Principales tâches :
 Etablir la situation de référence du domaine d’intervention et y inclure un premier diagnostic
des missions de communication des ABH et un diagnostic du fonctionnement et des missions
actuelles des délégations ;
 Revoir et adapter le cadre logique du DTF ;
 Réviser le cadre de résultats du DTF (cadre logique) en le mettant en cohérence avec les
indicateurs de performances en cours de validation via le programme AGIRE ;
CSC MOR 12 042 11/01
25
 Réaliser une sélection des indicateurs stratégiques et opérationnels associés au nouveau
cadre logique, y inclus des indicateurs de processus de changement et les décrire
précisément ;
 Renseigner les valeurs de base et les valeurs cibles de ces indicateurs stratégiques et
opérationnels (ainsi que les valeurs intermédiaires, si réaliste) ;
 Proposer un système M&E pour le projet et les modalités en matière de collecte, traitement et
interprétation des informations ;
 Réaliser un plan de gestion des risques sur la base des processus concernés par le projet.
5.3.1 Mise en cohérence du cadre de résultats
Comme explicité au point 5.2.7.3, un premier cadre de résultat reprenant l’ensemble des missions et
processus des ABH a été développé de manière participative pour les 9 agences de bassin dans le
cadre de « l’étude de mise en place d’un système de contrôle de gestion et d’évaluation des
performances des Agences de bassin hydraulique au Maroc » (Programme AGIRE). Ce cadre de
résultats sera testé au sein de l’ABH du Sebou au cours du second trimestre 2014 pour être validé
définitivement.
Le projet d’appui de la CTB adoptera ce cadre de résultats validés pour les trois agences de bassins
concernées afin (i) d’assurer la cohérence et faciliter la coordination inter agences ; (ii) de permettre le
benchmarking des performances entre les agences ; (ii) de s’inscrire dans une approche programme
à moyen terme.
Pour les processus n’ayant pas encore fait l’objet d’une analyse approfondie tels que la
communication et le renforcement de la présence des agences au niveau local (par les délégations
notamment), le projet complètera le cadre de résultats en décrivant les processus et en proposant des
indicateurs de mesure sur la base d’un premier diagnostic.
Figure 1. Cadre de résultats MoreResults
La CTB a adopté en juin 2013 une approche en termes de suivi et de revue des résultats dénommée
« MoreResults » pour l’ensemble des interventions. Ce document est annexé au CSC.
Le cadre logique du document de projet (DTF) est transcrit dans
par « MoreResults » (figure 1) comme suit :
le cadre
proposé
-
L’impact correspond à l’objectif global de l’intervention : « contribuer à l’amélioration de la
gestion intégrée et durable des ressources en eau dans les bassins hydrauliques du SoussMassa Drâa, du Loukkos et de la Moulouya » ;
-
l’outcome correspond à l’objectif spécifique de renforcer les compétences et les mécanismes
des 3 Agences de Bassin hydrauliques afin d’optimiser leur rôle dans la gestion et la
préservation des ressources en eau ;
-
Les outputs correspondent aux 5 résultats :
CSC MOR 12 042 11/01
26
Résultat 1 :
Résultat 2 :
Résultat 3 :
Résultat 4 :
Résultat 5 :
La présence des ABH au niveau local est renforcée.
Les mécanismes, procédures et outils des ABH soutiennent une gestion
performante des infos et des moyens.
Les ABH disposent d’une Base de Données Intégrées sur les ressources en
eau et leur usage qui répond à leurs besoins et aux attentes de leurs
partenaires.
Les ABH sont à même de mieux gérer le Domaine Public Hydraulique.
La préservation de la qualité des ressources en eau est prise en compte dans
les actions des ABH.
Le prestataire de service établira la description de la « chaîne de résultat » pour les résultats depuis la
mise en œuvre des activités jusqu’à la sphère d’influence. Il y aura lieu de préciser les limites de la
sphère de contrôle du projet et les produits délivrés au niveau des agences et du Ministère délégué
chargé de l’eau. La chaine de résultat doit retranscrire les hypothèses de travail et les risques
associés.
Cette prestation sera réalisée avec l’équipe du projet et les services métiers étant donné que le cadre
de résultat des agences a été mis en place de manière participative pour l’ensemble des neufs
agences.
Une deuxième étape consiste à partager, compléter et renseigner (valeur initiales et cibles) la chaine
de résultats « théorique » du projet avec chacune des agences de bassin.
Une troisième étape est nécessaire au niveau central pour consolider et présenter la matrice de suiviévaluation du projet et les situations de référence et cible pour chacune des agences.
5.3.2 Situation de référence et cadre logique
Il est nécessaire d’établir une situation de référence permettant d’évaluer les progrès en termes
d’atteinte des résultats du projet.
La situation de référence doit prendre en compte les évolutions institutionnelles, règlementaires et les
priorités définies par le plan d’action 2014 du Ministère délégué chargé de l’eau et par le plan
d’actions 2014 des Agences.
La situation de référence positionnera également le projet par rapport aux autres projets, notamment,
le programme AGIRE avec lequel une forte collaboration est initiée.
Il y a lieu de noter que les Agences de Bassin hydraulique du Loukkos, de la Moulouya et du SoussMassa Drâa ne disposent pas nécessairement des mêmes acquis, outils et moyens techniques,
financier et humains. De plus, elles sont confrontées à des réalités et défis spécifiques dépendant,
notamment, des disponibilités des ressources en eau, des usages de la ressource et de l’équilibre
entre l’offre et la demande.
Le cadre logique initial sera analysé et revu en s’assurant de sa cohérence ainsi que de la prise en
compte de la situation de référence, des différentes orientations stratégiques exposées dans le DTF :
-
analyser la logique d’intervention, la chaîne de résultats, les hypothèses, les conditions
préalables ;
identifier les éventuelles lacunes du cadre logique et proposer un cadre logique révisé.
En complément du cadre logique existant, le prestataire établira deux diagnostics :
 Le premier relatif aux missions actuelles en termes de communication et de sensibilisation des
ABH en tenant compte :
- des acquis et des formations reçues par les ABH dans le cadre du projet AGIRE ;
- du « Manuel de communication pour la gestion intégrée des ressources en eau au
Maroc » disponible à l’URL : http://www.agire-maroc.org/manuel-communication.
 Le second relatif aux rôles, missions et fonctionnement actuels des délégations des ABH.
CSC MOR 12 042 11/01
27
5.3.3 Analyser les indicateurs et leur contexte, réviser et compléter les
indicateurs
Sur la base du cadre de résultats du projet, une sélection d’indicateurs stratégiques et opérationnels
pour le pilotage du projet, répondant aux critères SMART, sera établie. Il est recommandé que le
nombre d’indicateurs ne dépasse pas 25 et soit équilibré entre des indicateurs quantitatifs, qualitatifs
et de durée et des indicateurs de résultat (utilisation du produit) et de processus (élaboration du
produit).
En complément des indicateurs stratégiques et opérationnels correspondant au cadre de résultat
établi pour les ABH dans le cadre de « l’étude de mise en place d’un système de contrôle de gestion
et d’évaluation des performances des agences de bassin hydraulique au Maroc », on veillera à
inclure :
-
un set d’indicateurs pour chacun des 3 sous-bassins ciblés en ce qui concerne la
modernisation, à l’extension ou à la densification du réseau de mesures des ressources en
eau, le suivi plus actif des paramètres de qualité des ressources et l’optimisation du
mécanisme de veille et d’alerte pour les risques des phénomènes extrêmes ;
-
un ou deux indicateurs liés à la communication en lien avec le diagnostic établi ;
-
un indicateur pour chacune des délégations en fonction du résultat du diagnostic ;
-
un indicateur genre issu d’un exercice « gender scan » du budget du DTF (l’indicateur sera
ciblé sur les activités et résultats transformateurs) ;
-
des indicateurs « environnement » doivent être définis dans le cadre de cette étude sur la
base du plan d’action proposé par l’expert « environnement » de la CTB ;
-
des indicateurs de renforcement des capacités (RC) pour évaluer le RC des 3 Agences, de
leur délégation d’une part, et pour évaluer le RC des autres Agences ;
-
des indicateurs spécifiques peuvent être proposés et adaptés à l’échelle d’une Agence, de sa
délégation tenant compte d’enjeux particuliers identifiés localement ;
-
il est demandé de réaliser une projection de la valeur des indicateurs dans le temps, ces
valeurs pouvant différer au sein de l’espace régional ou national.
Les indicateurs, la projection de leur valeur et leurs sources de vérification seront construits de
manière participative avec les partenaires du projet et le programme AGIRE.
5.3.4 Système M & E
Le système de M & E sera conçu sous forme d’une matrice reprenant la synthèse des différents
indicateurs, de leur valeur de référence, de leur valeur cible et des éventuelles valeurs intermédiaires.
Cette matrice sera complétée pour chaque indicateur par une fiche d’identité qui comprendra, au
minimum :
-
la définition de l’indicateur ;
la méthode de calcul de l’indicateur ;
les prérequis relatifs au calcul de l’indicateur ;
les méthodes de collecte des données pour l’indicateur ;
la fréquence de calcul de l’indicateur ;
l’identification du/des responsable(s) de la collecte des données et à la fréquence.
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28
Le système de M & E doit :
-
identifier les responsables au sein du projet et des Agences de Bassins hydrauliques en
charge de la consolidation des données, leur cohérence et la fréquence de relevé, la mise à
jour du système de suivi et évaluation ;
-
présenter, sous forme de diagramme le flux de l’information, depuis la collecte à l’alimentation
système M&E ;
-
estimer les coûts pour la mise en œuvre et la gestion du système M&E :




frais éventuels de personnel et de matériels ;
frais de formation ou dépenses liées au renforcement des capacités ;
frais supplémentaires (publications, ateliers de restitution, …) ;
…
5.3.5 Plan de gestion des risques
La gestion des risques fait partie intégrante de la planification et du suivi du projet d’appui
institutionnel et opérationnel aux trois Agences. Plus il sera possible d’identifier et d’évaluer un risque
à temps, mieux les acteurs du programme pourront anticiper son impact potentiel, traiter sa probabilité
et éviter une situation de crise.
Selon le Guideline CTB « More Results » un risque est défini comme un évènement ou un facteur
incertain qui peut – lorsqu’il survient – influencer négativement la réalisation d’activités et/ou l’atteinte
des résultats de l’intervention.
La gestion des risques fait partie intégrante du suivi axé sur les résultats et s’articule sur la logique
suivante :
1. L’identification des risques. Cette étape a déjà été faite dans le DTF, elle est actualisée et
complétée dans le présent rapport ;
2. L’analyse de la probabilité et de l’impact des risques ;
3. La réponse apportée (action) : quatre cas de figure sont possibles : i) éviter le risque ; ii)
atténuer le risque ; iii) transférer le risque ; iv) accepter le risque ;
4. Le suivi des risques, effectué par le Comité de pilotage sur la base d’un tableau de bord de
gestion des risques mis à jour chaque trimestre par la direction du projet à travers le
monitoring opérationnel.
Tenant compte de la situation de référence et des évolutions intervenues depuis la formulation du
projet, le prestataire de service sera chargé d’actualiser le tableau de gestion des risques et
explicitera, au minimum :
-
la description du risque ;
la période d’occurrence du risque ;
la catégorie de risques ;
la probabilité et l’impact potentiel du risque ;
les actions de prévention et de gestion des risques.
CSC MOR 12 042 11/01
29
Figure 2. Définitions des différents types de risques selon MoreResults
5.4 Implications des parties concernées
Conformément au souci d'appropriation et de pérennisation, le prestataire devra impliquer
concrètement les structures partenaires du projet dont le Ministère délégué auprès du Ministre de
l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement chargé de l’Eau, les Agences de bassins
hydrauliques, les délégations, les projets et programmes pertinents pour l’intervention. Au besoin,
certains partenaires des ABH comme le Ministère de l’agriculture, l’ONEE ou encore les industriels
seront associés à cette étude.
Une approche participative associant les intervenants sera privilégiée sous la forme d’Ateliers au
niveau central et au niveau local (ABH) en fonction de la méthodologie.
5.5 Zones d’intervention
Les prestations se feront :
-
au sein du Ministère délégué chargé de l’Eau à Rabat ;
-
au niveau des Agences de bassins hydrauliques du Loukkos, de la Moulouya et du SoussMassa Drâa :

soit, au niveau du siège de chaque Agence et de leur(s) délégation(s), respectivement à
Tétouan et à Al Hoceima (Loukkos), à Oujda et à Midelt (Moulouya), à Agadir, à
Ouarzazate et à Guelmin (Souss-Massa Drâa) ;

au niveau des sous-bassins prioritaires d’interventions (Kert, Neckor, Haut-Drâa), si
nécessaire.
CSC MOR 12 042 11/01
30
5.6 Méthodologie de la prestation
Dans l’optique d’atteindre les objectifs de la prestation de service, le prestataire proposera le plan
d’étude, le chronogramme détaillé et les outils permettant de mettre en œuvre la baseline. Ses
suggestions ainsi que ses propositions constituent l’un des critères de la qualité de l’offre introduite.
Le prestataire développera une méthodologie et une approche participative permettant de capitaliser
les expériences acquises par le partenaire et le projet AGIRE via des Ateliers tant au niveau du
Ministère que des Agences de bassin.
Le prestataire prendra en compte les recommandations suivantes :
-
Il est demandé au prestataire de rédiger un « rapport initial » décrivant dans le détail la
méthodologie proposée, les outils de diagnostic, le chronogramme de l‘étude avec les
résultats intermédiaires, le calendrier proposé des rencontres avec les acteurs clés et
personnes ressources pour la mission. Ce rapport est produit au plus tard pour le 1 er jour du
démarrage effectif de la mission et présenté lors de la première réunion avec l’équipe de
référence (cf. point 5.9.1)
-
Réaliser une recherche documentaire et récolter les données existantes, nécessaires à la
réalisation des tâches (cf. point 5.2.7). Pour ce faire, le consultant procèdera d’abord au
rassemblement, lors de son arrivée au projet, de l’ensemble des données et documents
pertinents mis à sa disposition. Cette information sera complétée par les données obtenues
lors des entretiens et/ou à l’occasion des ateliers organisés avec les acteurs concernés.
-
Une seconde réunion est prévue avec l’équipe de référence pour analyser le « projet de
rapport », document produit par les consultants résumant l’état d’avancement, les résultats
obtenus, les difficultés rencontrées, les éventuelles propositions de réorientation si nécessaire
et la planification des tâches restantes de la prestation à réaliser. La structure définitive du
rapport final sera également déterminée lors de cette réunion. La réunion est fixée au plus
tard dès la moitié de la durée d’exécution de la mission.
-
Le « rapport final » doit être approuvé par l’équipe du projet, le Ministère délégué chargé de
l’eau, les Agences de Bassin et la représentation de la CTB au Maroc. Il est possible de
s’inspirer du Template intitulé « TP_054_BLSreport_FR » (joint en annexe) comme support de
rédaction pour le rapport final de l’étude. Il faudra le compléter pour les parties spécifiques
liées au diagnostic communication des ABH et aux missions et fonctionnement des
délégations.
-
Des missions sont réalisées au sein du Ministère délégué chargé de l’eau, de chaque Agence
de Bassin et de leur(s) délégation(s) et si nécessaire au niveau des trois sous-bassins visés
par le projet.
-
Le consultant planifiera et organisera un atelier spécifique de restitution. Un des buts visé par
cet atelier est de présenter un « aide-mémoire spécifique » synthétisant les conclusions de la
mission et le cadre logique assorti des indicateurs et de leurs valeurs initiales.
5.7 Livrables de la prestation
Les documents et rapport suivants devront être produits et approuvés formellement par le projet et la
CTB :
-
Un « rapport initial » décrivant dans le détail la méthodologie, les outils de diagnostic, le
chronogramme de l‘étude avec résultats intermédiaires, le calendrier proposé des rencontres
avec les acteurs clés et les personnes ressources pour les missions de terrain. Une première
proposition de la structure du rapport final sera présentée.
CSC MOR 12 042 11/01
31
-
Un « rapport de l’étude BSL » résumant l’état d’avancement, les résultats obtenus, les
difficultés rencontrées, les éventuelles propositions de réorientation si nécessaire et la
planification des tâches restantes de la prestation à réaliser. La structure définitive du rapport
final sera également considérée dans ce rapport.
-
Un « aide-mémoire spécifique » sera élaboré en 10 pages maximum avec des annexes et
sera remis, lors de l’atelier de restitution, à toutes les personnes invitées. Ce document, tout
en donnant une vue d’ensemble de la situation et de l’avancée de la mission, sert comme
document de travail à l’atelier de restitution.
-
Le rapport provisoire sera transmis au projet en six exemplaires au plus tard 15 jours
calendaires après la réunion de restitution. Le rapport provisoire devra prendre en compte les
différents commentaires oraux ou écrits émis par les personnes qui auront assisté à l’atelier
ou à la séance de restitution. Les commentaires sur le rapport provisoire seront centralisés
par le projet qui va les envoyer au consultant dans un délai de 20 jours calendaires à partir de
la date de réception du rapport provisoire. Au-delà de cette échéance, et en cas de non
réaction des différents services et partenaires, le rapport provisoire sera considéré comme
tacitement approuvé.
-
Le rapport final sera élaboré dans un format qui ne dépassera pas 120 pages, dont un résumé
de 2 pages, une « synthèse opérationnelle » de 10 pages maximum, donnant un aperçu
général des résultats déterminants du travail dont les principaux sont :







le cadre logique retravaillé et accompagné du nouveau set d’indicateurs, ainsi que des
sources de vérification nouvellement retenues ;
le benchmarking des indicateurs sélectionnés et leur projection associée ;
le système M&E avec ses modalités de mise en œuvre ;
le plan de gestion des risques ;
la situation de référence des domaines d’intervention du projet dans les trois Agences de
bassin hydraulique ;
les études diagnostic (i) des stratégies/plan et outil de communication (ii) état des lieux
des 4 délégations ;
les recommandations pour les différents intervenants du projet avec des échéances.
Les rapports et annexes seront rédigés en français. Ils seront transmis à la représentation de la CTB
au Maroc en version papier (format A4) et sur support informatique (e-mail et USB) en format Word et
PDF.
Chaque exemplaire de l’aide-mémoire, du rapport provisoire et du rapport final comportera la formule
suivante : « Le présent rapport, financé sur les fonds de l’Etat belge, a été établi par des experts
indépendants. Le contenu de ce rapport n’engage que la responsabilité de ses auteurs et ne reflète
pas nécessairement l’opinion de la CTB ».
Le rapport final sera adressé par courrier express à la CTB représentation au Maroc au plus tard 15
jours calendaires après la réception des commentaires, en six exemplaires et sur support informatique
correspondant.
Les annexes du rapport final devront également comprendre au minimum : les termes de référence de
l'étude, le nom des consultants et leurs CVs (limité à une page), le calendrier du déroulement de la
mission, la méthodologie utilisée, les matrices des cadres logiques (originale et mise à jour) avec les
indicateurs de référence, les benchmarks et les projections, la liste des documents consultés, une
carte de localisation des sites visités avec la liste des personnes rencontrées, une description
sommaire des types d'interventions effectuées, les compte-rendu des diverses réunions.
5.8 Période et durée de la prestation
Le démarrage de la mission est prévu dans les meilleurs délais. Le calendrier est laissé à
l’appréciation du consultant et devra être défini dans sa « proposition d’offre ».
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32
La prestation sera partagée entre les missions de terrain au Maroc et l’élaboration du rapport final.
A titre indicatif, le calendrier de la proposition du soumissionnaire prendra en compte les éléments
suivants :
-
-
préparer la mission et organiser les différents rendez-vous et étapes ;
participer à un briefing avec la représentation de la CTB Maroc à Rabat, afin de rencontrer les
principales parties prenantes du projet, les commanditaires de l’étude et des acteurs
concernés afin de préciser la nature et la portée de la prestation, présenter la méthodologie et
son adéquation avec les termes de référence et des attentes de chacun ; 1 jour
mission au sein du Ministère délégué chargé de l’eau ; 1 jour
mission d’études au sein de chacune des ABH et de leur(s) délégation(s) ;
débriefing à la représentation de la CTB avec l’équipe du projet ; 1 jour
atelier de restitution ; 1 jour
rédaction des différents rapports prévus ;
rédaction des PV des réunions et des ateliers de travail.
Il sera tenu compte des transferts et déplacements imposés par la répartition géographique des
Agences appuyées par le projet.
Dans le mois qui suit la clôture de l’étude, les consultants s’engagent à rester à disposition des
équipes de projet et de tous les acteurs concernés pour répondre à d’éventuelles questions, apporter
des clarifications et/ou des compléments d’informations par rapport à la situation de référence.
5.9 Composition de l’équipe de prestation
5.9.1 Equipe de référence
-
Bureau CTB Maroc : le Représentant Résident de la CTB au Maroc et le Chargé de
Programme ;
-
Projet A3ABH : La responsable nationale du projet, son adjointe et le co-responsable du projet
(assistant technique CTB) et les points focaux au niveau des ABH et de la DOM.
5.9.2 Equipe de la prestation
Dans sa méthodologie, le prestataire précisera la répartition des prestations entre les membres de
l’équipe.
Le consultant international, chef de mission, coordonnera le travail de l’équipe pendant toute la durée
de la mission et sera responsable de la production et la transmission des rapports livrables, après
consolidation des différents éléments produits durant la mission.
5.9.3 Responsabilités des consultants
Consultant - chef de mission
Tâches :
Le consultant assumera la responsabilité de ses constatations, conclusions et recommandations.
Il/elle sera notamment en charge des tâches suivantes :
 Briefing de début de mission ;
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33
 Coordonner l’équipe de la prestation ;
 Assurer la rédaction des rapports et la remise des livrables, en garantir la qualité ;
 Veiller à ce que tous les stakeholders et bénéficiaires pertinents soient impliqués dans la
mission moyennant visites sur le terrain et ateliers de restitution ;
 Produire un résumé des principales conclusions et recommandations à soumettre aux
réunions de débriefing ;
 Présenter et appliquer une méthodologie et un chronogramme de travail en cohérence avec
les TdR ;
 Garantir la réalisation des différents ateliers participatifs ;
 Débriefing en fin de mission ;
 Organiser l’atelier de restitution ;
 Rédaction et transmission des rapports à la CTB et au projet ;
 Finalisation des formalités administratives et financières.
Consultant(s) national(aux)
Tâches :
Les tâches seront précisées par le chef de l’équipe lors de la remise de sa proposition et en fonction
de la méthodologie considérée. Ils se verront confier des tâches comme l’organisation d’études,
interviews, collecte de données, diagnostic des Agences, etc.
Le prestataire évaluera et proposera le nombre de jours de mission consacrés au terrain et à la
rédaction des rapports.
♣ pour des fiches techniques des marchés publics écologiques, voir e.a. :
http://ec.europa.eu/environment/gpp/toolkit_en.htm et
http://www.guidedesachatsdurables.be/node/34?q=fr/node/35
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34
6 Formulaires
6.1 Formulaires d’identification6
Dénomination de la société /
soumissionnaire :
Forme juridique :
Siège social (adresse) :
Représenté(e) par le soussigné
Nom, prénom :
Qualité :
Personne de contact :
Numéro de téléphone :
Numéro de fax :
Adresse e-mail :
Numéro d’inscription ONSS ou équivalent :
Numéro d’entreprise :
N° de compte pour les paiements :
Institution financière :
Ouvert au nom de
Nom, prénom du soumissionnaire :
Domicile :
Numéro de téléphone :
Numéro de fax :
Adresse e-mail :
N° de compte pour les paiements :
Institution financière :
Ouvert au nom de :
6
Formulaire à compléter selon que le soumissionnaire est une personne morale ou physique.
CSC MOR 12 042 11/01
35
6.2 Formulaire d’offre
En déposant cette offre, le soumissionnaire ………………………………………… déclare explicitement
accepter toutes les conditions énumérées dans le CSC et renoncer à ses propres conditions (de
vente). Il s’engage à exécuter le présent marché public au prix total suivant, exprimé en euros et hors
TVA (en chiffres) :
………………………………………………………………………………………………………………€ htva
Le soumissionnaire joint au formulaire le détail de son prix.
Fait à …………………… le ………………
Signature / nom :
………………………………………………
CSC MOR 12 042 11/01
36
6.3 Tableau profil experts
Profil expert international
Qualifications / expériences
Année
Diplôme de niveau
universitaire au minimum de
grade Master, avec une
spécialisation dans la
gestion intégrée des
ressources en eau
Connaissance en matière
d’élaboration de cadre de
résultats de programme de
coopération, sous tendue
par des références
prouvées
Au moins 3 expériences de
formulation de systèmes de
suivi et évaluation au cours
des 7 dernières années en
tant que chef de mission
Connaissance et
expérience établie d’au
moins 7 ans en matière
d’élaboration de cadre
logique et de systèmes de
suivi et évaluation
Connaissance des
établissements publics en
charge de la politique de
l’eau
Connaissance et
expérience de
méthodologies
participatives dans le
domaine de suivi et
évaluation
Maitrise des concepts de la
théorie du changement et
de son application pratique
Au minimum 10 années
d’expérience dans la
coopération au
développement, avec une
bonne connaissance des
principes des déclarations
de Paris, Accra et Busan
Expérience de travail
internationale et en Afrique
du Nord
CSC MOR 12 042 11/01
37
Connaissance du contexte
national du secteur de l’eau
au Maroc
Maîtrise de la langue
française tant à l’oral qu’à
l’écrit
Profil expert national
Qualifications / expériences
Année
Expérience d’au moins 10
ans dans les domaines de
la conception, suivi et
évaluation de projets
d’appui institutionnel et
opérationnel aux opérateurs
actifs dans le secteur de
l’eau
Connaissance de la
politique et stratégie
nationale de l’eau du pays
et des programmes
associés
Connaissance des enjeux
spécifiques de mobilisation
des ressources en eau et
de préservation de la
qualité associés aux
territoires des 3 Agences
concernées
Connaissance des
systèmes de tarification de
l’eau, des principes de
recouvrement du coût des
services liés à l’utilisation
de l’eau
Analyse des enjeux liés à la
communication interne et
externe des établissements
publics en charge de la
gestion de l’eau
Connaissance et
expérience du contexte
institutionnel marocain, des
rôles et compétences de
Agences de Bassins
hydrauliques, de leur
délégation, des dispositifs
d’appui technique et
financier
CSC MOR 12 042 11/01
38
Expériences dans le
domaine de l’approche
participative
Capacité rédactionnelle et
esprit de synthèse
Maîtrise et expérience en
outils de gestion de
système d’informations
managériales et en
conception de bases de
données
Maîtrise de la langue
française tant à l’oral qu’à
l’écrit
CSC MOR 12 042 11/01
39
6.4 Déclaration sur l’honneur concernant l’article 61 de l’AR du 15
juillet 2011
Conformément à l’article 61 de l’arrêté royal du 15 juillet 2011, est exclu de l’accès au marché, à
quelque stade que ce soit de la procédure, le soumissionnaire qui a fait l’objet d’une condamnation
prononcée par une décision judiciaire ayant force de chose jugée dont le pouvoir adjudicateur a
connaissance pour:
1°participation à une organisation criminelle telle que définie à l’article 324bis du Code pénal
2°corruption, telle que définie à l’article 246 du Code pénal
3°fraude au sens de l’article 1er de la convention relative à la protection des intérêts financiers des
communautés européennes, approuvée par la loi du 17 février 2002
4°blanchiment de capitaux tel que défini à l’article 3 de la loi du 11 janvier 1993 relative à la prévention
de l’utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du
terrorisme.
Conformément à l’article 61 de l’arrêté royal du 15 juillet 2011 relatif aux marchés publics, peut être
exclu de la participation au marché (quel que soit le stade de la procédure) le prestataire de services :
1° qui est en état de faillite, de liquidation, de cessation d'activités, de concordat judiciaire ou dans
toute situation analogue résultant d'une procédure de même nature existant dans les législations ou
réglementations nationales;
2° qui a fait l'aveu de sa faillite ou fait l'objet d'une procédure de liquidation, de concordat judiciaire ou
de toute autre procédure de même nature existant dans les législations et réglementations nationales;
3° qui a fait l'objet d'une condamnation prononcée par un jugement ayant force de chose jugée pour
tout délit affectant sa moralité professionnelle;
4° qui, en matière professionnelle, a commis une faute grave dûment constatée par tout moyen dont
les pouvoirs adjudicateurs pourront justifier;
5° qui n'est pas en règle avec ses obligations relatives au paiement des cotisations de sécurité sociale
conformément aux dispositions de l'article 69bis de l’arrêté royal précité ;
6° qui n'est pas en règle avec ses obligations relatives au paiement de ses impôts et taxes selon la
législation belge ou celle du pays dans lequel il est établi;
7° qui s'est rendu gravement coupable de fausses déclarations en fournissant des renseignements
exigibles en application du présent chapitre.
Je soussigné(e)…………………………………………………………………………….
déclare sur l’honneur ne pas me trouver dans une des situations énumérés ci-dessus.
Date :……………………………………….
Signature originale et manuscrite :
CSC MOR 12 042 11/01
40
6.5 Capacité technique
CV et tableau profil
Joindre au dossier de sélection les CV des consultants proposés ainsi que les tableaux profil expert.
Tableau des services similaires
Joindre au dossier de sélection le tableau complété pour chaque consultant proposé.
(sur base du tableau ci-dessous)
Société
Public/
Privé
Objet du service
CTB, Agence belge de développement
CSC MOR 12 042 11/01
Année
(spécifier
durée)
la
Budget
Personne de contact + adresse mail/
numéro de téléphone
6.6 Déclaration d’intégrité pour les soumissionnaires
Concerne le soumissionnaire :
Domicile / Siège social :
Référence du marché public :
À l’attention de la Coopération Technique Belge,
Par la présente, je / nous, agissant en ma/notre qualité de représentant(s) légal/légaux du
soumissionnaire précité, déclare/rons ce qui suit :



Ni les membres de l’administration, ni les employés, ni toute personne ou personne morale
avec laquelle le soumissionnaire a conclu un accord en vue de l'exécution du marché, ne
peuvent obtenir ou accepter d’un tiers, pour eux-mêmes ou pour toute autre personne ou
personne morale, un avantage appréciable en argent (par exemple, des dons, gratifications
ou avantages quelconques), directement ou indirectement lié aux activités de la personne
concernée pour le compte de la Coopération Technique Belge.
Les administrateurs, collaborateurs ou leurs partenaires n'ont pas d'intérêts financiers ou
autres dans les entreprises, organisations, etc. ayant un lien direct ou indirect avec la
Coopération Technique Belge (ce qui pourrait, par exemple, entraîner un conflit d'intérêts).
J'ai / nous avons pris connaissance des articles relatifs à la déontologie et à la lutte contre la
corruption repris dans le Cahier spécial des charges et je / nous déclare/rons souscrire et
respecter entièrement ces articles.
Je suis / nous sommes de même conscient(s) du fait que les membres du personnel de la
Coopération Technique Belge sont liés aux dispositions d’un code éthique qui précise ce qui suit :
“Afin d’assurer l’impartialité des membres du personnel, il leur est interdit de solliciter, d’exiger ou
d’accepter des dons, gratifications ou avantages quelconques destinés à eux-mêmes ou des tiers,
que ce soit ou non dans l’exercice de leur fonction, lorsque les dons, gratifications ou avantages
précités sont liés à cet exercice. Notons que ce qui importe le plus dans cette problématique est
moins l’enrichissement résultant de l’acceptation de dons, gratifications ou avantages de toute nature,
que la perte de l’impartialité requise du membre du personnel dans l’exercice de sa fonction. À titre
personnel, les membres du personnel n’acceptent aucune gratification, aucun don ni avantage
financier ou autre, pour les services rendus”.
Si le marché précité devait être attribué au soumissionnaire, je/nous déclare/rons, par ailleurs,
marquer mon/notre accord avec les dispositions suivantes :

Afin d’éviter toute impression de risque de partialité ou de connivence dans le suivi et le
contrôle de l’exécution du marché, il est strictement interdit au contractant du marché (c'est-àdire les membres de l’administration et les travailleurs) d’offrir, directement ou indirectement,
des cadeaux, des repas ou un quelconque autre avantage matériel ou immatériel, quelle que
soit sa valeur, aux membres du personnel de la Coopération Technique Belge, qui sont
CTB, Agence belge de développement
CSC MOR 12 042 11/01
directement ou indirectement concernés par le suivi et/ou le contrôle de l'exécution du
marché, quel que soit leur rang hiérarchique.



Tout contrat (marché public) sera résilié, dès lors qu’il s’avérerait que l’attribution du contrat
ou son exécution aurait donné lieu à l’obtention ou l’offre des avantages appréciables en
argent précités.
Tout manquement à se conformer à une ou plusieurs des clauses déontologiques peut aboutir
à l’exclusion du contractant du présent marché et d’autres marchés publics pour la
Coopération Technique Belge.
Le contractant du marché (adjudicataire) s’engage à fournir au pouvoir adjudicateur, à sa
demande, toutes les pièces justificatives relatives aux conditions d’exécution du contrat. Le
pouvoir adjudicateur pourra procéder à tout contrôle, sur pièces et sur place, qu’il estimerait
nécessaire pour réunir des éléments de preuve sur une présomption de frais commerciaux
inhabituels.
Le soumissionnaire prend enfin connaissance du fait que la Coopération Technique Belge se réserve
le droit de porter plainte devant les instances judiciaires compétentes lors de toute constatation de
faits allant à l’encontre de la présente déclaration et que tous les frais administratifs et autres qui en
découlent sont à charge du soumissionnaire.
Signature précédée de la mention manuscrite "Lu et approuvé" par :
avec mention du nom et de la fonction
……………………………..
Lieu, date
CSC MOR 12 042 11/01
43
6.7 Récapitulatif des documents à remettre :
-
Une déclaration sur l’honneur attestant qu’il ne se trouve dans aucun des cas visés à l’article
61 de l’A.R. du 15 juillet 2011 ;
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Une copie conforme de l’attestation fiscale déclarant que le soumissionnaire est en règle en
matière d’impôts et taxes ;
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Le certificat d’immatriculation au registre du commerce ;
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Une copie conforme de l’attestation de la CNSS ;
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Une attestation d’inscription à la taxe professionnelle ;
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La déclaration d’intégrité jointe au présent cahier spécial des charges ;
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Le formulaire d’offre complété et signé avec le détail du prix ;
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Le formulaire d’identification complété ;
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Le C.V. détaillé ;
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La liste des principaux services réalisés au cours des trois dernières années dans un domaine
similaire ou équivalent au présent marché, en précisant, le cas échéant, la part des services
qui ont été éventuellement sous-traités ou réalisés en société momentanée ;
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Les tableaux profil expert.
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La méthodologie proposée ;
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Le programme détaillé de la mission avec l’indication de la période de mission.
CSC MOR 12 042 11/01
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