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loir-et-cher culture
La Nouvelle République
Mardi 16 septembre 2014
humour
en bref
Mathieu Madénian
prêt au pire aux Montils
BLOIS
Chanson française
Descendant de Jack l’Éventreur, l’humoriste signe ses crimes de lèse-majesté
vendredi à l’espace Beauregard. Il nous l’a confirmé de vive voix !
U
n peu d’histoire (s) !
Mathieu Madénian
grandit dans la banlieue de Perpignan,
où il pille des études de droit et
décroche un DESS en sécurité
police et société, un DEA en
sciences criminelles. Avec félicitations du jury ! Mais après un
bref exercice, il part faire rire
Paris. Son premier succès est
d’estime dans Un Gars Une
Fille : il joue les voix off, donc,
on ne le voit jamais ! Ensuite,
one-man show au Point-virgule
pendant plus d’un an à guichet
fermé (mise en scène Kader
Aoun).
En 2010-2011, il rentre dans
chaque foyer par l’émission Vivement dimanche prochain sur
France 2, avec Michel Drucker.
Il y passe (passait) en revue les
pires de la semaine, réunis, avec
une série de portraits irrésistibles, dans son livre à succès Le
Pire de l’année.
Deux exemples. La pire manifestation : « On annonce une manifestation de médecins à Paris.
Le problème, c’est que si c’est eux
qui écrivent sur leurs pancartes,
on ne saura jamais ce qu’ils réclament. »
La pire maladie : « Selon une
étude, les cas d’Alzheimer sont de
plus en plus nombreux. La
preuve, Nicolas Sarkozy remonte
dans les sondages… » Il se
couvre de gloire en laissant penser, au choix, que Michel Drucker est un obsédé sexuel, ou
que c’est plus ce que c’était !
L’autre encaisse. Madénian a le
chic pour faire saliver les plus
belles filles, ou se prendre les
plus beaux râteaux ! Rien ne le
beaucoup de temps. Ma passion,
c’est la scène, face au public.
C’est facile de faire rire à la radio
où à la télé. En face à face, c’est
autre chose. »
C’était vraiment la liberté
chez Drucker ?
« Malgré les plaintes des gens, ni
la productrice Françoise Coquet,
ni Michel Drucker, n’ont jamais
su ce que j’allais dire, et ne me
l’ont jamais demandé. Je ne pense
pas pouvoir retrouver, à part sur
scène, une telle liberté. »
Ça ne devrait jamais grandir…
(Photo François Berthier)
déchaîne plus que de se moquer
de l’âge du public : « Oh, Michel,
je crois bien qu’il y a quelqu’un de
mort là… »
Parallèlement, il hante un potpourri flatteur d’émissions à
l’humour joyeusement décapant. Pliés en quatre, on part
avec lui sur la route du rire et du
pire, très agités du bocal ! Voici
à peu près ce qu’il vient de nous
confier (le magnéto s’est arrêté
en douce à peine l’entretien démarré.)
L’interview
Qu’est-ce qui explique votre
phénoménal succès auprès
des femmes ?
Mathieu Madénian : « L’argent ! Ah, quand on est connu… »
Monica Belluci, qui en pince
pour vous, prétend que vous
n’êtes pas méchant…
« Absolument ! Il est totalement
impossible d’enfiler des horreurs
sur scène si en plus on est mé-
chant, ce serait insupportable. »
Vos études – droit, police,
sécurité – ne sont pas des
plus marrantes ?
« Oui, mais cela m’a toujours intéressé. J’y retournerai peut-être
un jour si cela ne marche plus.
C’est un domaine passionnant,
qui se régénère. Voilà qu’on aurait identifié Jack l’Éventreur…
Cela n’empêche pas de monter
sur scène pour faire le con ! »
Quand s’achève votre
tournée marathon ?
« Cela fait plus de six mois que je
suis dedans, trois spectacles par
semaine. A la fin décembre, cela
en fera 200, il sera temps de passer à autre chose. »
Qu’en est-il de votre
présence à l’émission pour
grabataires de Michel
Drucker ?
« Je viens d’arrêter ! (rires), il
faut libérer le “ poste ” pour
d’autres. L’émission prenait
classique
Récital de Michel Guikovaty à Chailles
L
e Club de la Chesnaie accueille le pianiste Michel
Guikovaty. Né en 1961 à Paris,
il a la chance de débuter auprès de Madame Landowski,
puis solfège, harmonie et contrepoint au CNSM de Paris.
Multidiplômé, il travaille ensuite avec Pierre Sancan et
Aldo Ciccolini, suit également
diverses Académies d’été, notamment à Lausanne avec
Jean-Bernard Pommier, à Salzbourg avec Tatiana Nikolaïeva,
à Nice avec Jacques Rouvier…
Diplômé d’État de professeur
de piano en 1987, il est nommé
Lauréat de la Fondation Yehudi Menuhin en 1990. Il se
produit depuis dans divers festivals ainsi qu’en tournée au Japon. Son répertoire s’étend de
Haydn, Schumann, Debussy.
Bach au XXe siècle, avec une
prédilection pour le romantisme allemand.
Programme :
Sonate n° 27 de Haydn, pleine
d’entrain, ne comportant pas
de mouvement lent, mais un
menuet. Les Intermezzi opus 4
de Schumann, l’un des premiers cycles importants de
leur auteur, avec un kaléidoscope d’humeurs diverses. Le
premier Livre de Préludes de
Debussy, somme poétique
pour le piano. Peu de musiques
sollicitent à ce point l’imaginaire : c’est pourquoi Debussy
a placé le titre de chaque prélude à la fin de celui-ci, et non
pas au début ! On aura vu en
première partie l’Ensemble de
violoncelles d’Agglopolys.
Vendredi 19 septembre, à 21 h.
Tarif : 12 € (réduit 10 €).
Tél. 02.54.79.42.82.
[email protected]
http://clubdelachesnaie.org
Que sera le nouveau
spectacle ?
« Aucune idée… Je travaille
chaque début de semaine dans un
petit bar du XXIe, en cachette !
Lundi, il y avait une quinzaine de
pe rso nn e s, un re t o u r au x
sources ! Ce sera différent de ce
que je racontais il y 5 ou 6 ans
parce qu’entre-temps, on change,
forcément. Je parlerai de ce que je
ressens face à la vie du moment,
en souhaitant être drôle sans
donner de leçons. »
Vos spectacles ont-ils
quelque chose d’unique ?
« A chaque étape, on se renseigne
un peu ! On cherche toujours le
rire en traquant la personnalité,
les qualités et les petits travers
des gens qu’on imagine rencontrer dans telle ou telle région et
qui seront en face de nous. En ce
sens, chaque spectacle a quelque
chose d’unique ! »
Si vous aimez la chanson
française, si vous aimez le
cadre intimiste de la place
Ave-Maria, alors vous avez
rendez-vous ce mardi
16 septembre, à partir de 19 h,
sur le « Petit Montmartre
blésois », en compagnie de
Thierry Fabry et de ses
brillants amis Jérôme, Clarisse
et Aline ! Ce concert est
proposé par L’Hendrix Café,
la Tartine et Vinomania. Le
plein de chaleur à partager
avec qui on veut.
Audition libre !
VINEUIL
Conférence débat
Femmes 3000
Mithilâ L’honneur des femmes,
voilà à l’invitation de
l’association Femmes 3000 la
communication de Martine Le
Coz, peintre et écrivain. Elle
contera ses échanges
artistiques et humains avec les
femmes du Mithilâ, province
du Nord de l’Inde,
et montrera les merveilles de
leur art pictural traditionnel.
A l’issue de la conférence,
Martine Le Coz dédicacera
son livre Mithilâ L’honneur
des femmes.
Ce mardi 16 septembre, à 20 h 30,
au Campanile, 48, rue des
Quatre-Vents. Un cocktail
terminera la soirée. Entrée
(conférence débat et cocktail) : 8 €
(5 € pour les adhérentes).
Renseignements et inscriptions :
[email protected]
tél. 06.14.20.35.35.
Alain Vildart
Vendredi 19 septembre, à 20 h 30.
Tarif : 25 € (réduit : 20 €).
Mairie des Montils :
tél. 02.54.44.41.16.
Martine Le Coz.