&ENTREPRISES Le journal de l’Association Jeunesse et Entreprises - Numéro 68 - 4e trimestre 2014 Colloque national de Jeunesse et Entreprises Dossier Enquête et colloque 2014 © Fotolia P. 04 | Label AJE Focus P. 10 | 17 nouveaux labellisés AJE en P. 14 | Bouygues Bâtiment 2014 Île-de-France Apprentissage : un contrat P. 11 | Le site de Jeunesse et gagnant-gagnant Entreprises change de look ! Partenaire P. 13 | La Fondation EDF enthousiasme la solidarité Réseau P. 16 | Club AJE Finistère : les jeunes au cœur du réseau www.jeunesse-entreprises.com 02 Éd it o par Yvon GATTAZ APPEL AUX Sommaire ENTREPRISES Conférence FRANÇAISES : « Avenir des métiers - Dossier métiers d’avenir »1 P. 03 | L’Économie vue par un entrepreneur (Yvon Gattaz) P. 04 | Enquête et colloque AJE 2014 : « Avenir des métiers Métiers d’avenir » Label AJE Le Maréchal Lyautey ordonnait à ses troupes de planter immédiatement les arbres qui mettraient des décennies à pousser car, disait-il, « il n’y avait pas une minute à perdre ». Notre appel de ce jour est de ce type. En effet, nos chefs d’entreprise constatent, non sans raison, que les métiers de demain sont souvent peu connus et qu’il est, de ce fait, diffcile de former effcacement nos jeunes à ces métiers inconnus. L’enquête qu’AJE vient de réaliser avec l’aide d’Opinion Way confrme cette évidence et démontre, une fois de plus, le peu d’intérêt des entreprises françaises pour l’évolution de leurs métiers actuels et l’éventuelle découverte de métiers nouveaux. Mais les entreprises ne font pas que des choses faciles et c’est même dans la diffculté qu’elles trouvent souvent leur « créneau porteur », secret de leur réussite. Comme nous l’avons fait plusieurs fois depuis vingt-huit ans, nous pensons être en avance en lançant cette recherche qui permettra de former nos jeunes à ces nombreux métiers de demain. Parfois, ce ne sera que le perfectionnement des métiers actuels, comme dans le décolletage qui imposait, il y a cinquante ans, des tolérances de + ou – 0, 1 mm sur un diamètre de 10 mm et qui, aujourd’hui, exige + ou – 0,01 mm, c’est-à-dire 10 microns, une différence héroïque. De même, la miniaturisation des composants électroniques a été extraordinairement spectaculaire depuis vingt ans, même si cette miniaturisation connaît aujourd’hui ses limites, tout à la fois pour les diffcultés technologiques et pour des raisons économiques de prix de revient. Dans les années 1970, Robert Lagane avait, pour AJE, inventé « l’arbre des métiers » qui connut un grand succès grâce à la diffusion pendant cinq ans, dans toutes les classes de 4ème des collèges publics et privés, de 750.000 exemplaires annuels de la plaquette « Les entreprises parlent aux élèves de 4ème », avec le sous-titre éloquent « Bien dans ton métier ». L’étudiant-écureuil pouvait enfn sauter de branches en branches vers le haut, sans passer, comme naguère, par le tronc commun des connaissances générales. Progrès déjà signifcatif. Chefs d’entreprise, il s’agit pour nous d’une gageure capitale méritant un engagement collectif à moyen terme pour cette recherche des métiers d’avenir que nos jeunes scrutent à la jumelle dans un ciel peu étoilé. Une fois de plus, mobilisons-nous pour les jeunes, notre avenir. 1 Suite de l’éditorial du numéro 67 de juillet 2014… et sans doute pas fn. Yvon Gattaz, Président P. 10 | Les entreprises et établissements d'enseignement labellisés en 2014 Grand Angle P. 11 | P. 12 | Le site de Jeunesse et Entreprises change de look La recherche et l'innovation vues par Jacques Pons Partenaire P. 13 | La Fondation EDF enthousiasme la solidarité Focus P. 14 | Bouygues Bâtiment Ile-de-France : « L'apprentissage : un contrat gagnant-gagnant » Réseau P. 16 | P. 18 | Club AJE Finistère : Les jeunes au cœur du réseau Coordonnées des Clubs AJE Communication P. 19 | P. 20 | IFI : le triple objectif d'AJE AJE aide votre entreprise JEUNESSE & ENTREPRISES n° 68 Comité de rédaction : Sabine de BEAULIEU, Krystel DIDIER, Jacques PONS, Élodie RENCIOT Directeur de la publication : Yvon GATTAZ Coordination : Krystel DIDIER, Élodie RENCIOT Conception graphique et réalisation : Key Graphic Impression : Maury Imprimeur Cette publication est éditée par l’Association JEUNESSE & ENTREPRISES 4, rue Léo Delibes - 75116 PARIS Tél. : 01 47 55 08 40 - Fax : 01 47 55 64 11 Courriel : [email protected] JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 Conférence Par Yvon Gattaz, membre de l’Institut, président-fondateur de Jeunesse et Entreprises L’Économie vue par un entrepreneur 1 Le titre de cette communication sous-entend que l’entrepreneur, ce micro-économiste de terrain a une vision de l’Économie diférente de celle des théoriciens macroéconomistes. Ce serait en quelque sorte la dualité entre théorie et pratique parfois réputée insoluble, alors qu’elle peut souvent se conclure par une véritable compatibilité. Les entrepreneurs connaissent peu l’économie, c’est vrai, mais ils la font ! « L’économiste tel qu’on le connaît est un « macro-économiste » qui observe les étoiles avec sa lunette astronomique. Et le plus petit des entrepreneurs prétend mieux connaître, non pas l’économie ellemême, mais les économies quotidiennes qu’il a érigées en dogme. Mais l’entrepreneur, à tout prendre, qu’est-ce ? La compréhension de l’entrepreneur doit beaucoup à Schumpeter qui le représente comme celui qui est capable de transformer une idée en une innovation réussie. Si l’on retient la classifcation des qualités des élites en deux catégories bien distinctes, les qualités de réception et les qualités d’émission on peut attribuer aux meilleurs économistes les quatre qualités de réception : la compréhension rapide, la faculté d’analyse, la capacité de synthèse, et la mémoire, cette qualité longtemps réputée marginale alors qu’elle a été essentielle jusqu’à l’arrivée du cloud computing qui change la donne en exigeant de nouvelles qualités de rapidité de sélection et d’accès. En revanche les entrepreneurs possèdent des qualités d’émission : l’imagination créatrice, le goût du risque, la ténacité, la combativité, l’enthousiasme, le charisme, le courage, le fair des anticipations, le goût du travail en équipe, la résistance à l’épreuve, le bon sens. En un mot, les économistes privilégient la réfexion, et les entrepreneurs privilégient l’intuition et l’action. L’entrepreneur créateur de richesses et d’emplois On s’étonne parfois que les entrepreneurs français soient saisis pathologiquement d’un syndrome grave, la « peur de l’effectif » alors que les entrepreneurs étrangers affchent triomphalement le succès de leurs effectifs comme preuve de leur réussite. Ce syndrome pernicieux et typi- quement français tient aux innombrables contraintes sociales que nos gouvernants empilent depuis toujours avec cette fatteuse appréciation, malheureusement erronée, que le mulet français « entreprise » est infniment solide et pourra résister à des charges encore plus lourdes sans ralentir sa marche. Alors que l’entrepreneur est obsédé par la création de richesses et d’emplois, donc par la croissance de son entreprise. Il tient aussi à rappeler que c’est toujours la croissance économique qui crée l’emploi, et jamais l’inverse. La France : nouveau pays « immergent » Si on a beaucoup parlé de pays émergents, qui sont d’ailleurs pour la plupart solidement émergés, on parle peu de notre pays au passé économique glorieux, s’enfonçant peu à peu pour devenir réellement un pays « immergent ». Le bateau France est un Titanic qui n’a pas même l’excuse d’un iceberg invisible, mais de nombreux commandants successifs, peu soucieux de sa fottaison et de sa coque percée. La grave situation de la croissance française tient d’abord au fait que nous ne soyons jamais sortis réellement de la crise de 2008. L’indicateur reconnu comme le plus important reste notre taux de chômage exceptionnellement élevé, et il risque de monter encore car nos entreprises présentent un phénomène peu connu : la surfusion des effectifs. Or, et contrairement à certaines rumeurs, les entrepreneurs français sont très attachés à leur personnel avec lequel ils ont souvent noué des liens affectifs qui se superposent aux liens strictement professionnels. De plus, le retard de la France dans les Technologies de l’Information et de la Communication, par rapport aux pays anglo-saxons (EtatsUnis, Canada et Grande-Bretagne) est inquiétant, car il s’agit d’une branche majeure de l’économie de demain. Comme disent nos jeunes, autrefois, on travaillait avec ferveur. Aujourd’hui, on travaille avec serveur. 1 - Retrouvez l’intégralité de l’analyse d’Yvon Gattaz sur www.jeunesse-entreprises.com Les jeunes ou l’espoir d’un renfouement Tant que notre Titanic fotte encore, on peut espérer le renfouer. Un certain nombre d’indicateurs semblent prouver l’amorce de ce sursaut. Tout d’abord, la double révolution dans la création de nouvelles entreprises. La première révolution fut un miracle. Dans les années 2000, les créations d’entreprises françaises passèrent brutalement de 200.000 à 300.000 par an en moins de dix ans. Et la seconde révolution consistera à créer enfn des « entreprises de croissance ». Nous devons donc convaincre aujourd’hui nos étudiants de l’enseignement supérieur que cette création ex nihilo est une aventure risquée, certes, mais passionnante. L’entrepreneuriat est capital pour l’économie et pour l’emploi, et son explosion ne se fera que par ces deux révolutions au lieu d’une seule. Je n’ai jamais trouvé qu’une seule méthode pour persuader les jeunes à ce jaillissement, c’est la vertu irremplaçable de l’exemplarité. Affchons les success-stories et montrons même l’âge des grands créateurs des temps modernes. Et les jeunes voudront les imiter ! De plus, tentons de démontrer à nos jeunes, enfn adeptes des start-up que : START c’est bien, mais que UP c’est mieux. Mais que reste-t-il à inventer, nous demande-t-on parfois avec naïveté ? La réponse est simple : TOUT. Et les Français, particulièrement les jeunes, ont une inventivité reconnue dans le monde entier. Finalement économistes et entrepreneurs font aujourd’hui le même constat sur la situation inquiétante du bateau national. Mais l’optimisme réputé excessif des entrepreneurs peut apporter in fne un petit réconfort car tous les équipages, du matelot au commandant, sont de bonne qualité. Pour terminer ce constat par un entrepreneur d’une économie actuellement inquiétante, il nous reste l’espoir, espoir qui est un risque lui aussi, mais qui vaut d’être couru. » 03 JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 04 Dossier Enquête AJE 2014 « Avenir des métiers, métiers d’avenir » Dans les années à venir, les métiers seront amenés à se transformer, d’autres à se créer. Les progrès techniques qui émergent forcent les acteurs du monde du travail à s’adapter. De ce fait, AJE souhaite savoir comment entreprises et jeunes se positionnent face aux évolutions de l’environnement économique pour faciliter à terme l’accès des jeunes à l’emploi et les conduire vers les formations adaptées. « Il y a une distorsion entre l'offre et la demande, les formations des jeunes à l'école ne correspondent pas aux attentes des entreprises » Témoignage d'une entreprise S Si beaucoup d’études ont déjà mis en avant les secteurs qui recruteront le plus dans l’avenir, l’objectif de cette enquête est aussi de donner librement la parole aux témoins. L’Association Jeunesse et Entreprises avec le concours d’OpinionWay a réalisé en juillet 2014, un sondage auprès de 305 sociétés. Ainsi, 180 TPE et PME, 120 ETI et grandes entreprises, ont pointé les nouveaux enjeux et les futurs besoins du marché de l’emploi. L’enquête a également été croisée avec les témoignages de 1500 jeunes lycéens et étudiants entre 18 et 22. Un bon moyen de comparer les attentes des deux parties. La préoccupation de la rentabilité face aux enjeux de la croissance s’impose comme une priorité pour les entreprises : 59% d’entre elles considèrent que cet enjeu est plus important que ces dernières années. Arrive en deuxième position, la nécessité de s’adapter en permanence aux nouveaux besoins des clients (58%). Cependant, la volonté de grandir à l’échelon international ne s’avère que secondaire, car la recherche de nouveaux clients reste ciblée sur le territoire français pour 49% des témoins. Enfn le développement de nouvelles technologies dans une entreprise se place en 4e position (39%). Cette tendance générale masque toutefois deux réalités très différentes dans le tissu économique français. Les grandes entreprises et ETI se placent davantage dans une stratégie de long terme avec un fort intérêt pour le développement des Pour chacun des enjeux suivants, pourriez-vous nous indiquer si votre entreprise y accorde aujourd'hui plus d'importance que ces dernières années ? La recherche d'une meilleure rentabilité L'évolution des besoins des clients La recherche de nouveaux clients en France Le développement des nouvelles technologies dans l'entreprise La recherche de l'innovation L'acquisition de nouvelles compétences clés à forte valeur ajoutée La recherche de nouvelles compétences auprès des jeunes La recherche de nouveaux clients à l'international Graphique 1 A la recherche de nouveaux clients pour une meilleure rentabilité JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 05 nouvelles technologies avec l’acquisition de compétences à forte valeur ajoutée. Tandis que les TPE et PME témoignent d’une vision plus « court-termiste » en se focalisant sur la recherche de rentabilité ou de nouveaux débouchés en France. Dans cette optique, les entreprises sont encore et toujours en quête de nouvelles compétences. Les plus recherchées concernent les domaines de l’informatique, la production industrielle et le commercial. Serait-ce là le gisement des nouveaux métiers ? C’est probable et en tous cas ce sont bien ces nouvelles compétences attendues par les entreprises, qui devraient permettre de booster leur développement. L’EXPÉRIENCE, UNE CONDITION SINE QUA NON AU RECRUTEMENT Le biais privilégié reste sans conteste la formation en interne à 75% puis le recrutement de salariés expérimentés (55%). Le recrutement des jeunes ne constitue qu’un choix secondaire par rapport aux deux premiers avec 39% des suffrages. En effet, dans la première question, seulement 32% des témoins placent la recherche de nouvelles compétences chez les jeunes comme une priorité majeure. Au delà des nouvelles compétences, les entreprises font primer l’expérience : une jeune recrue représente donc davantage de risques. Dépasser ce cap, en accueillant davantage de jeunes à former, est donc un déf à relever dans les années à venir. Un fort besoin de nouvelles compétences 90% des dirigeants d’entreprises estiment qu’il est important de se doter de nouvelles compétences pour faire face à l’avenir. Plus d’un tiers (36%) juge même cela indispensable. Ces compétences sont très variables et dépendent du secteur d’activité des entreprises. DES MÉTIERS QUI SE TRANSFORMENT Selon les entreprises, une forte évolution est à prévoir dans les domaines de l’environnement, de la gestion des risques et du respect des normes, ainsi que des nouvelles technologies et stratégies numériques. « Jeunes aspirants ! Ruez-vous donc sur ces secteurs ! » C’est le conseil que l’on donnerait volontiers si la réponse à la question « de quelles nouvelles compétences votre entreprise a-t- elle besoin ? » ne semait pas le doute. En effet, parmi les nouvelles compétences en tension, celles liées au domaine de l’environnement ne comptabilisent que 6% des suffrages et celles liées à la gestion n’arrivent qu’en 4e position avec 13% des votes. Le secteur des technologies, quant à lui, reste toujours sur le podium bien que les témoins ne l’aient pas privilégié dans les principaux enjeux (cf. graphique 1). Mais si l’on évoque les « métiers émergents » pour les cinq prochaines années, les dirigeants se montrent très prudents puisque 82% optent pour une vision plutôt statique, sans doute réaliste. Cela n’empêche pas les jeunes de rester optimistes car pour eux l’évolution des métiers se présente comme une opportunité à saisir. Quels métiers « émergents » pouvez-vous nous citer ? Question ouverte - Réponses spontanées des entreprises Des métiers liés à l'informatique Des techniciens en communication & marketing Des techniciens spécialisés dans le développement durable et les énergies… Webmaster Des métiers liés aux nouelles technologies Des métiers de gestion & management Des métiers de service et aides à la personne E-commerciaux Contrôleur norme, qualité et sécurité Autre Graphique 2 « J'aimerais savoir quels sont les marchés porteurs et quelles sont les études les plus favorables pour un métier ou secteur particulier. » Témoignage d'un jeune. JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 06 Dossier Enquête AJE 2014 DES CANDIDATS PEU PRÉPARÉS A LA VIE EN ENTREPRISE ET À SES MÉTIERS Avez-vous le sentiment qu'il est très facile, assez facile, assez difficile ou très difficile de recruter un jeune disposant des compétences et des qualités requises ? Ensemble difficile 79 % Très facile Ensemble facile 21 % Assez facile Assez difficile A hauteur de 79%, les entreprises déclarent qu’il est diffcile de recruter des jeunes disposant des compétences recherchées. Toutefois, là encore deux réalités coexistent. Les grandes entreprises et les ETI recrutent davantage de jeunes que les petites car elles bénéfcient des dispositifs de formation nécessaires. Ces dispositifs gagneraient à être connus par les jeunes. En effet, on ignore souvent que les ETI, championnes cachées de l’économie1 sont aussi les championnes de la formation des étudiants. D’autre part, seulement 50% des dirigeants souhaitent s’impliquer dans la formation des jeunes. Là encore, une question de taille et de ressources de l’entreprise. Très difficile Les compétences techniques, bien que primordiales, ne sont pas les seules qualités recherchées par les chefs d’entreprises. La grande majorité d’entre eux semble accorder une importance croissante au savoir-être qui inclut des facultés telles que l’autonomie (63%) et le sens du travail en équipe (56%). Graphique 3 Ces chiffres confrment le primat du comportement. Une donnée peu fréquente dans la majorité des recrutements de jeunes en manque d’expérience professionnelle. 1 NDLR : « Les ETI, champions cachés de notre économie : 30 histoires d'Entreprises de Taille Intermédiaire » de Y. Gattaz, Editions Broché Compétences les plus importantes selon les jeunes Qualités recherchées par les entreprises lors de recrutements de jeunes 70 % 63 % 60 % 80 % 70 % 57 % 56 % 74 % 65 % 60 % 60 % 49 % 50 % 51 % 50 % 40 % 40 % 28 % 30 % 30 % 30 % 20 % 20 % 10 % 10 % 0% 0% Autonomie La maîtrise des outils technologiques La capacité à travailler en équipe La créativité, la capacité à innover La maîtrise d'au moins deux langues étrangères Graphique 4 La maîtrise La capacité à entreprendre des évolutions et innover technologiques, informatiques et numériques Le travail en équipe La maîtrise d'au moins deux langues étrangères La maîtrise des nouveaux modes de management Graphique 5 Malgré leur manque d’expérience, les jeunes sont en phase avec les attentes des entreprises car tout comme eux, ils placent la maîtrise des évolutions technologiques et le travail en équipe dans le top 3. Cependant ils n'ont pas privilégié l'autonomie... Avec 57% des suffrages désignant la maîtrise de nouvelles technologies comme une compétence plus importante que ces dernières années, c’est une véritable opportunité qui s’offre aux jeunes. Opportunité d’autant plus certaine que ces jeunes disposent d’un atout : celui d’avoir tous vécu en eux-mêmes les évolutions technologiques nécessaires pour l’exercice de ces métiers d’avenir. Cette affrmation se vérife avec les témoignages des lycéens et étudiants recueillis. Ils considèrent à 65% que la maîtrise des évolutions technologiques est indispensable pour s’adapter à l’évolution des nouveaux métiers. JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 07 UNE FORTE DEMANDE EN INFORMATION S’ils sont confants face à l’évolution des métiers, les jeunes déplorent leur méconnaissance du panel professionnel. Vous sentez-vous suffisamment préparés à l'évolution des métiers ? 24 % Oui 76 % Non Préparés mais pas informés, c’est le paradoxe des jeunes vis-à-vis de leur orientation Graphique 6 En effet, dès le lycée, les élèves doivent commencer à profler leur parcours ; or peu de données sur la réalité concrète des métiers sont mises à leur disposition. Autrement dit, prendre une décision n’est pas chose facile. « Je suis à la fn de ma licence mais je ne sais pas vers quel master me diriger car je n’ai aucune idée des métiers qui seront porteurs à l’avenir. » Une étudiante Une présence plus accrue des entreprises auprès des lycéens et des étudiants, s’impose pour compléter les informations apportées aux cours des études par les établissements scolaires et ainsi guider au mieux les jeunes en fonction de leurs aspirations. Où pensez-vous trouver les informations nécessaires sur les métiers ? (Réponses des jeunes) « Les stages en entreprises nous permettent de voir si on correspond au métier en question. » Une étudiante Stage en entreprise Sur internet Autre Lors de forum Par les CIO Par vos parents Par vos enseignants Graphique 7 Retrouvez l’intégralité des chiffres de l’enquête AJE et le sondage vidéo « Avenir des métiers – Métiers d’avenir » d’Euro-France Média / LeCanaldesMétiers.tv sur le site www.jeunesse-entreprises.com Réagissez en ligne sur notre page Facebook et sur Twitter #MétiersdAvenir2014 JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 08 Dossier COLLOQUE AJE 2014 Les intervenants du colloque AJE 2014 Manuel VALLS, Premier ministre Licencié d’Histoire à la Sorbonne, Manuel Valls fait ses débuts en politique en 1986, en tant que conseiller régional d'Ile-de-France. Il prend ses quartiers dans le département de l’Essonne en 2001. Maire d'Évry puis député de la première circonscription de l'Essonne de 2002 à 2007, il sera promu à la présidence de la communauté d'agglomération d'Évry-Centre-Essonne en 2008. Lors de la campagne présidentielle de 2012, il est chargé de communication aux côtés de François Hollande. En mai de la même année, ce père de famille investit le ministère de l'Intérieur. Deux ans plus tard, il est désigné Premier ministre. Le 27 août dernier, il prononce un discours engagé à l'université du Medef : « J'aime l'entreprise », c’est désormais le leitmotiv du chef du gouvernement, bien décidé a redynamiser les « forces vives » du pays. Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Diplômée de Sciences Po et d’une licence de droit, elle est élue Conseillère déléguée en charge de la culture de la région Rhône-Alpes en 2004, puis Conseillère générale du Rhône quatre ans plus tard. Sa carrière prend un tournant lorsqu’elle est nommée ministre du Droit des femmes en 2012 puis ministre du Droit des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports en août 2014. Elle s’engage contre le chômage des jeunes en appuyant un projet de création d’écoles de l’entreprenariat pour la rentrée 2014. Durant son mandat, elle souhaite « rapprocher l’école et les entreprises » et « valoriser l’apprentissage ». Geneviève FIORASO, secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso était, jusqu’au 16 mai 2012, députée de la première circonscription de l’Isère depuis juin 2007. Élève d’hypokhâgne, elle poursuit ses études et obtient deux maîtrises (anglais et économie). De 1975 à 1978, elle exerce comme professeur d’anglais et d’économie dans une zone prioritaire puis au Greta d’Amiens auprès de jeunes décrocheurs. En 1987, Geneviève Fioraso participe à la fondation d’Agiremploi, association d’insertion des jeunes dont elle devient administratrice. Depuis 2003, Geneviève Fioraso est PDG de la Sem Minatec Entreprises, plate-forme de valorisation industrielle du campus d’innovation Minatec, dédié aux micro et nanotechnologies. Augustin de ROMANET, président directeur général d’Aéroports de Paris Augustin de Romanet de Beaune est issu de la promotion Diderot de l’ENA. En 1986, il intègre le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie à la direction du budget. Après plusieurs postes occupés au sein des ministères, il décide de rejoindre le secteur privé dans l'entreprise d'investissement Oddo & Compagnie. Il revient dans les cabinets ministériels en 2002. En mars 2007, il est nommé par décision du Conseil des ministres directeur général de la Caisse des dépôts et consignations. Souhaitant l’ouvrir à l'international, Augustin de Romanet est à l'initiative du Club des investisseurs de long terme qu'il préside depuis sa création en 2009. Depuis le 28 novembre 2012, il occupe la fonction de président-directeur général d'Aéroports de Paris. Benoît ROGER-VASSELIN, directeur des ressources humaines de Publicis Après avoir obtenu sa Licence de droit à Paris II (Assas) et son certifcat de licence ès-lettres (histoire) à Paris IV (Sorbonne) a commencé en tant qu’adjoint au directeur des ressources humaines du Groupe France Câbles et Radio de 1982 à 1985. Il sera ensuite directeur des ressources humaines puis directeur général adjoint de Jean-Patou (parfums et haute couture) de 1985 à 1996. Depuis 1996, Benoît Roger-Vasselin est directeur des ressources humaines du groupe Publicis. Il est également président de la commission sociale de l’Association des agences-conseils en communication (AACC) et de la Commission relations du travail, emploi et formation du Medef. JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 09 Jean-Marie SIMON, directeur exécutif d’Atos France Ingénieur de formation, il débute sa carrière au sein du Groupe Schlumberger où il assume de nombreuses responsabilités managériales pour les activités des services pétroliers en France et à l’étranger. Il rejoint le Groupe Atos lors de l’acquisition de Schlumberger Sema et prend la responsabilité des ressources humaines pour la France, l’Allemagne et l’Europe du Sud en 2006. C’est en 2007, qu’il est nommé à la direction des ressources humaines du Groupe Atos. Il est administrateur du Syntec numérique, membre de la Commission nationale de la Santé et administrateur de l’AGIRC. Enfn, il a présidé le conseil d’administration du Groupe ESIEA durant de nombreuses années. Marc VENTRE, directeur général délégué en charge des opérations de Safran Marc Ventre est diplômé de l’École Centrale de Paris et titulaire d’un Master of Sciences (équivalent du diplôme d’ingénieur) du Massachusetts Institute of Technology (États-Unis). Il entre en 1976 chez Snecma, où il occupe successivement divers postes relatifs à la science des matériaux, au sein du département de la qualité du site de Corbeil (Essonne). Il est nommé directeur de l’usine de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) en 1991 puis président-directeur général de Snecma en 2004. C’est en 2006, que Marc Ventre rejoint Safran au poste de directeur général adjoint, en charge de la branche propulsion aéronautique et spatiale. Cinq ans plus tard, il devient membre du directoire et le 21 avril 2011, il investit son poste actuel. Marc Ventre a été plusieurs fois décoré, notamment de la Légion d’Honneur. Jean Michel HENRY, directeur des relations extérieures du Groupe Soufet Ancien étudiant en droit et fonctionnaire de l’administration, Jean Michel Henry a exercé entre 1983 et 1989 au sein du ministère de l'Agriculture. En 1990, il fait partie de la délégation de la France auprès du GATT à Genève, chargé des négociations agricoles dans le cadre du Cycle d'Uruguay. A l’issue de cette mission, il réintègre le ministère de l'Agriculture en tant que chargé des relations européennes et internationales. Par la suite, il sera nommé responsable du bureau de la représentation du personnel au Ministère du Travail. Son expérience lui vaudra d’être appelé en tant qu’expert chargé du contentieux international engagé par l'Australie, le Brésil et la Thaïlande contre le régime sucrier communautaire. Il rencontre Jean Michel Soufet et intègre le groupe éponyme en 2006. Marie-Claire CAPOBIANCO, directrice des réseaux France BNP Paribas Entrée en 1977 au sein du Groupe BNP Paribas, elle débute sa carrière au sein de la flière « entreprises » dans la région de Marseille. En novembre 2002, la banque lui confe la direction de la Banque Privée pour l'ensemble de la France. À partir de 2007, suite à l’acquisition de BNL, elle assure également une fonction de gouvernance pour la Banque Privée en Italie. En novembre 2008, dans le cadre de la constitution de l’ensemble Retail Banking, elle est chargée de piloter le développement de la Banque Privée dans tous les pays où BNP Paribas dispose de réseaux de clientèle domestique. Frédéric COIRIER, président du directoire du groupe Poujoulat Titulaire d’une maîtrise de gestion de l’Université de Dortmund (Allemagne) et diplômé de l’EPSCI ESSEC, François Coirier a travaillé durant trois ans pour le compte de PME à Chicago (Etats-Unis) dans le cadre d’un volontariat international en entreprise (V.I.E). Il entre par la suite chez Poujoulat en qualité de chargé de projet, puis il gravit les échelons jusqu’à devenir président du directoire en 2006. Ce père de 3 enfants est également vice-président d’ASMEPETI et trésorier du Syndicat des Energies Renouvelables (SER). Poujoulat est à l’heure actuelle le leader européen des conduits de cheminées et cheminées industrielles et le leader français des combustibles bois. Luis MOLINA, directeur emploi et développement des salariés d’EDF Ingénieur diplômé de l’ENSEEIHT (Ecole Nationale d’Electronique, d’Informatique et d’Hydraulique de Toulouse). Il rejoint EDF en 1981, après 2 ans passés comme professeur au Venezuela. Luis Molina a exercé de nombreuses activités dans le domaine de l’engineering, mais a rapidement rejoint le domaine commercial. Il y a ensuite exercé les fonctions de directeur marketing pour le marché des entreprises au moment de l’ouverture du marché de l’électricité en France, puis à partir de 2005, il est devenu le directeur des ressources humaines de la direction commerciale d’EDF. Il est depuis 2012 le directeur du service emploi et développement des salariés du Groupe EDF. François NOGUE, directeur général délégué ressources humaines SNCF Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, docteur en droit et titulaire d’un DESS de psychologie clinique. Il est entré en 1982 au sein du groupe Framatome où il a été directeur des ressources humaines du groupe. En 1998, il entre à la SNCF comme directeur délégué à la gestion des ressources humaines et à l’emploi. Entre 2002 et 2006, il est directeur régional de Paris-Est puis de Paris-Nord. Il sera ensuite nommé directeur général délégué des ressources humaines du groupe. En 2014, François Nogué devient le directeur « Ethique, développement humain groupe et dirigeants » de la SNCF. Remplissant de nombreuses responsabilités, il occupe aussi la présidence du Comité des DRH de la Communauté Européenne du Rail, et celle du conseil d'administration de Pôle emploi. JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 10 Label AJE entreprises et établissements labellisés 17 nouveaux labellisés AJE en 2014 Aujourd’hui largement apprécié, le Label AJE est attribué, par Jeunesse et Entreprises, aux entreprises et établissements d’enseignement en reconnaissance de leur engagements et initiatives concrètes et significatives pour le rapprochement Jeunes/Entreprises. Ce Label, lancé en 2010, vise à valoriser les passerelles entre le milieu éducatif et le monde professionnel pour faciliter la formation et l’insertion professionnelle des jeunes. Il est soutenu par le ministère de l’Éducation nationale, Entreprises CHAMPAGNE ARDENNE ◗ Groupe Souffet (Nogent sur Seine) ◗ Duguit Technologies SAS (Épernay) ◗ Veuve Cliquot Ponsardin (Reims) de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le ministère du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social. En 2014, 8 nouvelles entreprises et 9 établissements d’enseignement ont rejoint le clan des labellisés AJE. L’Association Jeunesse et Entreprises les félicite pour leur engagement venant appuyer les actions des Clubs AJE sur le terrain en faveur des jeunes et des enseignants, de leur découverte du monde de l’entreprise, des métiers etc. Établissements d’enseignement AQUITAINE ◗ Ensemble scolaire Sainte-Marie Bastide (Bordeaux) ◗ Lycée Saint-Joseph (Blanquefort) MIDI-PYRÉNÉES ◗ Collège Victor Hugo (Tarbes) PARIS Groupe Safran PARIS ◗ Lycée professionnel et technologique François Truffaut PICARDIE Clé de Fa (Breuil-le-Sec) ◗ RMS SAS (Chantilly) ◗ Cabinet Cambrésy (Chantilly) PICARDIE ◗ Lycée général et technologique Jean Monnet (Crépy-en-Valois) ◗ Lycée Cassini (Clermont) ◗ ◗ SARTHE ◗ École de Gestion et de Commerce du Maine (Le Mans) SEINE-SAINT-DENIS Groupe Institut de Soudure (Villepinte) ◗ SEINE-SAINT-DENIS ◗ Lycée polyvalent Alfred Nobel (Clichy-Sous-Bois) ◗ Collège Langevin Wallon (Rosny-sous-Bois) JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 11 LE SITE DE JEUNESSE ET ENTREPRISES CHANGE DE LOOK ! Depuis le 1er octobre, le site de Jeunesse et Entreprises fait peau neuve. Plus ergonomique, plus lisible, plus simple, ce nouveau site permet un accès plus facile à nos publications, articles, communiqués, vidéos etc. Vous pouvez prendre contact directe- ment avec nous ou nous demander de vous recontacter, et avoir accès aux coordonnées de nos Clubs AJE qui mène très activement des actions de rapprochement Éducation-Entreprises sur le terrain, dans votre région. Vous pouvez vous abonner à notre news- letter et être ainsi informé des actions de l’association et des nouveautés concernant nos partenaires, que ce soit les entreprises ou le monde de l’éducation et bien d’autres sujets encore. Si vous nous connaissez déjà, n’hésitez pas à vous abonner ! Si vous ne nous connaissez pas encore, découvrez nos missions, nos valeurs et les actions concrètes que nous pouvons réaliser avec vous et pour vous ! Rendez-vous sur www.jeunesse-entreprises.com Suivez-nous sur Twitter : AJE_nationale Rejoignez-nous sur Facebook : Association Jeunesse et Entreprises JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 12 Grand angle La recherche et l’innovation vues par Jacques Pons, Président du Club AJE des Hauts-de-Seine et ancien responsable recherche et développement chez EADS D Q Le mot « recherche » désigne l’ensemble des travaux de création entrepris de façon systématique dans le but d’accroître la somme des connaissances nécessaires à la société.* Ceux qui participent à l’effort de fnancement des travaux : Tout le monde, quand ceux-ci sont effectués par des organismes publics. En France, le CNRS (Centre national de la recherche scientifque), l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale)… e quoi s’agit-il ? On distinguera deux types de recherche. La recherche fondamentale et ses travaux sur la structure de l’atome, la connaissance de l’univers et le corps humain. Et la recherche appliquée, plus focalisée vers les possibles applications directes telles que l’aérodynamique avancée, l’étude des matériaux composites et leur mise en œuvre. ui bénéfcie des résultats de la recherche ? Des collectivités industrielles lorsqu’elles mettent en commun leurs forces pour les travaux. En France les centres techniques (des industries mécanique, du bâtiment…), l’Onera (Offce national d’études et de l’aéronautique). Le mot « innovation » désigne la mise en application des résultats provenant de la recherche pour développer des produits ou services nouveaux correspondant à un besoin, à un marché. Des entreprises, soit parce qu’elles passent un contrat avec des organismes tels que ci-dessus, soit parce que leur taille les a conduites à créer leur propre centre de recherche ( les laboratoires de pharmacie, IBM…). P On parlera alors dans ce dernier cas, de recherche différenciatrice. Les résultats d’une recherche débouchent souvent sur un brevet qui en protège l’usage au bénéfce de ceux qui ont fnancé les travaux. ourquoi la recherche est-elle si importante ? Elle est à la base du progrès de nos sociétés, de nos entreprises en apportant les connaissances qui rendent possible la mise en pratique de nouveaux systèmes. Quelques exemples célèbres : - La découverte de la pénicilline et des antibiotiques par A. Fleming (1928), pilier de notre - médecine contemporaine. - La découverte des semi-conducteurs et de l’effet transistor par W. Shockley (1956), à la base des technologies de l’information et la communication (TIC) et d’Internet. - La traversée de la Manche en aéroplane par L. Blériot (1909, à peine 100 ans !), origine du transport aérien. La recherche est un travail de pionnier, un travail dit « amont », qui conduit à dépenser avant de pouvoir rapporter. C’est un pari mais aussi un effort pour un avenir meilleur. On dit que c’est un investissement incorporel. * Source OCDE, manuel de Frascati. Q ui sont ceux qui font de la recherche ? Ce sont souvent des passionnés, pour qui chercher et parfois trouver constitue une quête du merveilleux, une participation active au décodage de notre monde. Un gratifcation sans pareil. Grâce à leur curiosité et leur imagination, les jeunes sont particulièrement doués et moteurs dans ce domaine. Cependant, une formation solide est indispensable pour aborder l’inconnu. La persévérance, le goût de l’échange et du travail en équipe sont également des outils précieux. Au-delà des compétences, c’est un état d’esprit qui implique une volonté de perfectionnement personnel permanente. JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 FONDATION edf Partenaire La Fondation EDF enthousiasme la solidarité Grâce au soutien de la Fondation EDF, Jeunesse et Entreprises mène des actions s’inscrivant en ligne directe avec ses valeurs et son devoir envers les jeunes. Hugues Renson, délégué général de l’un des grands partenaires d’AJE revient sur les eforts de la Fondation pour l’intérêt public. C Au-delà des bienfaits pour le développement humain, le mécénat est un excellent moyen pour mobiliser des collaborateurs. En bref, c’est un fort outil de cohésion interne qui suscite une ferté d’appartenance. Aujourd’hui la Fondation a fait de la solidarité sa priorité, à travers trois axes d’action : l’humanitaire, la question de l’autonomie et enfn l’inclusion sociale notamment en faveur des jeunes. L’inclusion sociale, priorité phare de l’organisme privilégie plus que jamais les jeunes. En effet, les jeunes ont « envie d’agir » et de « faire bouger les lignes ». « Cependant, ils doivent faire face à des obstacles qui leur sont propres et manquent souvent de soutien car leur réseau est peu étendu », souligne Hugues Renson. réée il y a une trente ans autour des thématiques du l’art contemporain et de la culture, la Fondation EDF, présidée par Henri Proglio, ca considérablement évolué ces derniers années. Soucieuse de s’adapter au contexte socio-économique du pays, elle tient également à respecter les volontés de sa gouvernance et de ses salariés. « CRÉER DE L'INNOVATION SOCIALE » La Fondation s’investit essentiellement aux côtés de ceux qui, sur le terrain partout en France, œuvrent pour une société plus juste, plus humaine et plus solidaire. Elle soutient par ailleurs de nombreux projets tels que le Téléthon ou encore le Samu social. « OSER LE PARI DE LA JEUNESSE » « Il faut apporter des réponses concrètes aux forces vives sur le terrain » Hugues Renson Son investissement s’inscrit également à l’échelle internationale grâce à EDF Help. Un projet de mécénat de compétences qui permet d’intervenir à l’étranger avec l’aide précieuse des salariés du groupe EDF. Sa mission : permettre l’accès à la santé, à l’éducation et à la sécurité via l’électrifcation d’infrastructures (dispensaires, écoles) ou de quartiers tels que les bidonvilles ou les favelas. MOBILISER ET FÉDÉRER Aussi, la Fondation EDF considère avoir une responsabilité envers la jeunesse. C’est pourquoi elle a mis en place les Trophées des associations qui récompensent les petites et moyennes associations pour leurs actions en faveur des moins de 25 ans. Elle accompagne aussi des porteurs de projets originaux tels que les Ecoles de la deuxième chance, l’AFEV et bien sûr l’AJE. De plus, un fonds de dotation intitulé le Fonds Agir pour l’Emploi (Fape EDF) a également été créé en janvier 2013. Il permet de favoriser l’insertion socioprofessionnelle des personnes en situation exclusion, de développer des emplois de proximité et d’encourager la création d’entreprises. La Fondation EDF et l’Association Jeunesse et Entreprises comptent bien comptent bien poursuivre ensemble ces défs : travailler sur l’envie d’agir des jeunes, les mettre en capacité et leur donner confance dans l’avenir. L’implication des salariés autour des projets d’intérêt général soutenus par la Fondation, est primordiale. Chaque projet est parrainé par un collaborateur qui devient alors le trait d’union entre l’association ou le porteur de projet et l’entreprise EDF et sa Fondation. Mais ce n’est pas le seul dispositif mis en place. Les salariés volontaires peuvent également s’engager en prêtant main forte « plus ponctuellement » à une association pour être une « personne ressource ». Combler un besoin de communication ou apporter une aide juridique ou comptable… chaque type de compétence est précieuse. Le projet de "La Kolocation à Projets Solidaires" (KAPS) à Toulouse, initiée par l'Afev, est soutenu par la Fondation EDF. 13 JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 14 Focus BOUYGUES BÂTIMENT ILE-DE-FRANCE L’apprentissage, un contrat gagnant-gagnant entre l’étudiant et l’entreprise Bouygues Bâtiment Ile-de-France ofre un savoir-faire reconnu tant en travaux neufs qu’en réhabilitation. Équipements publics, ouvrages tertiaires privés, logements et génie civil, une diversité de compétences qui attire les jeunes. L’entreprise privilégie avant tout l’intégration et la fdélisation des collaborateurs de talent, qui partagent les mêmes valeurs : l’envie, le respect, l’ambition collective, l’écoute et la confance. A ce titre, elle poursuit activement sa politique d’inser- proximité : week-ends d’intégration, visites de chantiers, présentations de métiers, tournois sportifs… Le monde de l’entreprise a un rôle à jouer dans la formation des jeunes, et Bouygues Bâtiment Ile-de-France l’a bien compris. En plus d’organiser des visites de chantiers et de participer à des forums sur l'emploi, l’entreprise mise sur la formation professionnelle. En 2013, 656 stagiaires et 250 alternants ont été accueillis sur des formations allant du CAP/BEP au Master 2. Cette démarche témoigne de l’importance accordée à l’accompagnement des jeunes tout au long de leur scolarité. Ainsi, la société s’efforce de leur donner les moyens de s’épanouir et d’évoluer rapidement, voire de changer de métier s’ils en expriment le souhait. tion auprès des missions locales dans le cadre de l’exécution de ses projets sur toute la région parisienne. Au total, 500 000 heures d’insertion ont été comptabilisées par Bouygues Bâtiment Ile-de-France et ses sous-traitants. Avec des besoins en recrutement stables par rapport aux années précédentes, la société a tenu à maintenir une politique active des relations avec les écoles en menant 90 actions au cours de l’année 2013. Ces dernières se dirigent principalement vers des établissements tels que l’ESTP, ECP, ESITC, ENSAM et les formations BAC+2/BAC+3 (BTS Bâtiment, DUT GC, licences professionnelles…). Parmi eux, c’est L’ESITC Cachan qui a eu le privilège d’être parrainée à la rentrée 2014. Bouygues Bâtiment Ile-deFrance sera alors l’interlocuteur privilégié des 49 étudiants de cette promotion au travers de nombreuses actions de Bouygues Bâtiment Ile-de-France propose une approche originale et ludique pour attirer les jeunes étudiants BAC +2/3 : le « Trophée des Jeunes Constructeurs » un jeu d’entreprise qui vise à promouvoir l’entreprise tout en faisant découvrir les métiers du bâtiment. Le principe est simple, 6 équipes de 7 étudiants issues de différentes écoles sont sélectionnées et parrainées par 6 professionnels volontaires et des chargés de relations écoles. Elles sont ensuite mises en situation sur un cas pratique. L’équipe ayant proposé la meilleure solution au cas présenté sera récompensée par un jury composé de cadres dirigeants qui préside les soutenances. Ce jeu tend à confrmer des vocations, à détecter des candidats motivés à fort potentiel, et à les intégrer éventuellement dans l’entreprise lors d’un stage, d’un contrat d’apprentissage ou d’une embauche. La recherche et l’innovation font également partie des axes stratégiques de Bouygues Bâtiment Ile-de-France. Ils sont avant tout les refets de l’état d’esprit imaginatif et de l’en- JEUNESSE & ENTREPRISES n°65 Christophe DESCAMP, directeur des afaires sociales De formation Sciences Humaines, Christophe Descamps intègre le Groupe Bouygues en juillet 1981 en tant que responsable des ressources humaines du chantier de l’Université de Riyad en Arabie Saoudite. Après plusieurs années passées à l’international puis dans diverses structures du Groupe, il rejoint Bouygues Bâtiment en septembre 1999 et prend en charge la direction des ressources humaines des ouvrages fonctionnels. C’est en avril 2003 qu’il prend investit les affaires sociales de Bouygues Bâtiment Ilede-France, auxquelles se sont ajoutées en 2010 celles des actions sociales et sociétales. En effet, en 2007, l’entreprise a souhaité mettre en avant son implication sociétale en mettant en place une nouvelle démarche : « Passerelle pour l’Emploi ». Cette action, basée sur le mécénat de compétences et sur le volontariat de ses collaborateurs a pour objectif de suivre des jeunes et de les aider à entrer en contact avec le monde de l'entreprise. Père de 4 enfants, Christophe Descamps aime faire partager à tous ces jeunes ses expériences professionnelles et sportives, car en plus de son métier, il a la passion du vélo et de la course à pied dont il est un fervent adepte ! En 2014, Jeunesse et Entreprises et ses Clubs AJE Ile-de-France ont organisé le parrainage de classes. gagement qui animent tous les collaborateurs à faire évoluer les pratiques et leurs métiers. Les collaborateurs y sont associés en répondant à des concours internes réguliers dans lesquels ils présentent leurs idées et challengent en permanence les process déjà existants. Les meilleures idées sont étudiées, mises en pratique en fonction de leur intérêt et récompensées. Selon Christophe Descamps, directeur des affaires sociales, le nouveau partenariat avec Jeunesse et Entreprises autour de l’opération « Parrainage de classes » permet de développer une qualité de dialogue entre les étudiants et les professionnels. De février à juin 2014, les élèves de Bac pro électrotechnique et maintenance des équipements industriels au Lycée Nelson Mandela d’Etampes (Essonne) ont été accompagnés par des professionnels du BTP. Le suivi ne s’arrête pas là car d’autres manifestations sont prévues pour l’année scolaire en cours, telles que des ateliers de formation, des présentations métiers, des visites de chantier… Cette collaboration avec Jeunesse et Entreprises participe à l’enrichissement mutuel entre l’Education Nationale et l’entreprise : deux mondes qui apprennent à se connaître en luttant ensemble contre les préjugés et les inégalités. En quelques chifres, Bouygues Bâtiment Ile-de-France c’est pour 2013 - Plus de 6 000 collaborateurs - Une moyenne d’âge de 37 ans - 826 embauches en 2013, dont 43 % sont des collaborateurs de moins de 5 ans d’expérience - Un chifre d’afaires de 2,6 milliards d’Euros - Avec 721 chantiers en activité, l’entreprise détient près de 15 % de part du marché en Ile-de-France. 15 JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 16 Réseau CLUB AJE Finistère Les jeunes au cœur du réseau Zoom sur le très actif club de la pointe bretonne. Fondé par Gérard Perroud et plusieurs chefs d’entreprise en 1992, il est désormais mené par Jean-François Boyard, président et Nicolas Gauchery, délégué du Club. Une figure de proue toujours sur le terrain et fervent défenseur de la cause jeune. AJE 29, TOUJOURS SUR LA BREIZH ! Relationnel et bonne approche de l’autre, les maîtres-mots de notre antenne fnistérienne ! Elle comptabilise six actions à succès au cours des trois dernières années qui ont mobilisé les élèves et les entreprises mais aussi les professeurs et les parents. Pas de quoi rougir non plus du bilan de l’année passée. En effet, les Mercredis de l’entreprise, action phare du club, est victime de son succès. Avec 16 visites par an réservées aux enseignants et aux conseillers d’orientation et d’insertion, ce sont environ 180 à 200 personnes qui proftent d’échanges privilégiés avec le monde de l’entreprise. Une chance de découvrir des personnalités qui font au quotidien l’économie de la région Finistère. QUAND LES CHEFS D’ENTREPRISE RETOURNENT SUR LES BANCS DE L’ÉCOLE… Opération « Un parent-Un métier » dans l'entreprise Bonduelle à Rosporden (Finistère) Aider les générations à s’appréhender pour mieux collaborer, c’est l’objectif du Club AJE 29 via deux dispositifs pédagogiques. La Semaine école/entreprise en partenariat avec l’Union des entreprises du Finistère et les Mardis de l’école. Au programme, visite des établissements scolaires et de formation, échanges sur le travail et le quotidien des professionnels et bien sur l’organisation de collaborations futures. Dans cette même perspective, le SVP (Savoir vivre professionnel) s’inscrit parmi les opérations à succès du Club. Ainsi, plus de 3300 jeunes en lycée général ont profté de conseils avisés de professionnels bénévoles. Un bon moyen de se munir des outils essentiels pour rédiger un CV, une lettre de motivation et réussir un entretien d’embauche. Jean-François Boyard, président du Club AJE 29 « Ma priorité, c’est de veiller à garder les jeunes au centre de nos préoccupations dans un lieu d’échange permanent entre tous les acteurs de l’orientation. Et l’une de mes plus grandes satisfactions en tant que président est de constater la participation soutenue lors de nos « Déjeuners du lundi ». Des rencontres conviviales organisées tous les mois en présence des membres de notre conseil d’administration : enseignants, chefs d’établissements, professionnels… mais aussi des invités qui partagent leur expérience et font jaillir de nouvelles idées. Dernièrement, deux élèves de Terminale, accompagnées de leur directrice, ont été conviées afn de faire part de leur ressenti en plein période d’admission post-bac. Un stress parfois diffcile à gérer dont AJE doit tenir compte pour aiguiller au mieux les jeunes vers des secteurs d’activité correspondant à leurs aspirations. » 17 Ronan WALTER, coprésident des Printemps de l'entreprise Bretagne Centre et directeur du groupe scolaire Javouhey Rive-Droite à Brest. A la tête d'un établissement qui accueille 1750 de la maternelle à la licence 3, Ronan Walter est aussi membre du Centre des jeunes dirigeants depuis trois ans. Très actif, il est également référent sociétal chargé de mettre en œuvre des actions tournées vers la jeunesse et vers les catégories socioprofessionnelles défavorisées. La jeunesse est donc au cœur de ses préoccupations. Ainsi son engagement auprès de Jeunesse et Entreprises connecte ses actions avec les besoins des jeunes, des familles et des entreprises. Car « c'est en préparant les jeunes au plus près des attentes des professionnels que nous serons tous gagnants ». ENCOURAGER L’EXCELLENCE Chaque année, le Conseil Général du Finistère en partenariat avec Jeunesse et Entreprises accueille la cérémonie de la valorisation de la flière professionnelle. Elle récompense les jeunes issus de CAP et Bac Pro pour leur parcours particulièrement remarquable et méritant. GARDER LE CAP Jamais à court d’idée, le Club Finistère va plus loin dans la notion de partage et son délégué nous confe déjà avoir des projets en cours pour l’année scolaire. Notamment la réalisation de parrainages de classe par un professionnel. Cette personne devient alors le référent de la classe, il partage son expérience avec les élèves au cours d’interventions à l’école et de visites d’entreprises. Grâce à son carnet d’adresses, il aide également les élèves à décrocher des stages. Un tremplin emprunt de pédagogie pour accompagner les jeunes dans le monde de l’entreprise ! Association Jeunesse et Entreprises Immeuble Le Cap Vert 5 rue Félix le Dantec 29000 QUIMPER Président : Jean-François BOYARD Délégué : Nicolas GAUCHERY Tél. : 02 98 10 26 83 Fax. : 02 98 90 64 49 E-Mail : [email protected] www.aje29.fr Programme d’actions 2014 – 2015 Le Club AJE Finistère a besoin de vous ! Devenez acteur bénévole Pour répondre à la forte demande d’interventions de professionnels dans les classes, de visites de jeunes et d’enseignants en entreprise etc. et mener à bien ses nombreuses autres actions de rapprochement Education-Entreprises, le Club AJE Finistère a besoin de vous ! En activité ou retraité, vous êtes convaincu de l’importance de l’accompagnement de l’élève dans son projet personnel, vous partagez nos valeurs et êtes prêt à donner un peu de votre temps, rejoignez l’équipe de bénévoles qui viennent en appui des enseignants dans l’accompagnement de nos jeunes. Apportez votre connaissance, votre expérience du monde de l’entreprise, témoignez de votre parcours, vous apporterez à nos jeunes les repères indispensables à leur parcours. JEUNESSE & ENTREPRISES n°68 18 AJE près de chez vous 13 – CLUB PROVENCE Président : Pascal LACOMBE 06 83 81 02 90 [email protected] 14 – CLUB NORMANDIE Président : Pierre DE PONCINS 06 07 97 26 04 [email protected] 33 – CLUB AQUITAINE Président : Patrick HARAND Déléguée : Marie-Catherine ROQUES 06 70 44 76 94 [email protected] 35 – CLUB PAYS DE SAINT-MALO Présidente : Odile ANSQUER 06 74 92 67 48 [email protected] 75 – CLUB PARIS Président : Jean-Michel LE PENNEC 02 99 21 10 80 [email protected] Président : Dominique HERON Déléguée : Joëlle RHODE 06 75 13 33 35 [email protected] 49 – CLUB MAINE ET LOIRE 77 – CLUB SEINE-ET-MARNE Président : Bernard BOISSEAU 02 41 46 70 41 [email protected] 50 – CORRESPONDANT MANCHE Contact : Jacky MARQUET [email protected] 78 – CLUB YVELINES Contact : Serge LOUZIER 06 13 23 46 77 / 02 33 50 36 66 [email protected] Président : Bruno BOUNIOL Délégué : Henri WATRIN 06 88 05 37 29 [email protected] 51 – CLUB CHAMPAGNE ARDENNE 85 – CLUB VENDÉE 57 – CLUB LORRAINE 91 – CLUB ESSONNE Président : François LHOTTE 06 07 70 20 07 Contact : Liliane GARIN 06 32 91 56 42 [email protected] Opération "5 sens - 5 métiers" du Club AJE Rhône Alpes 72 – CLUB SARTHE Président : Alain LETULLIER Délégué : Bernard BUFFARD 03 87 92 49 27 [email protected] Président : Christian VERNE 02 51 36 53 06 06 08 75 77 37 [email protected] Président : Pierre DUMONT Délégué : Henri DEMONCEAUX 06 07 99 68 87 [email protected] 92 – CLUB HAUTS-DE-SEINE 16 – CLUB CHARENTE Président : Didier LINARES Contact : Claire DEVOS 05 45 20 55 62 [email protected] Président : Jacques PONS 01 47 50 77 54 Délégué : Michel GANIVET 06 03 21 07 03 [email protected] 17 – CLUB CHARENTE MARITIME 93 – CLUB SEINE-SAINT-DENIS Présidente : Michèle PRIGENT-FERRE Délégué : Jicky CHARASSE 06 98 15 13 73 - 09 51 05 61 12 [email protected] 29 – CLUB FINISTÈRE Président : Jean-François BOYARD Délégué : Nicolas GAUCHERY 02 98 10 26 83 [email protected] 30 – CLUB LANGUEDOC-ROUSSILLON Délégué : Jacques THEVENON 06 30 74 69 26 [email protected] Intervention de professionnels dans les classes avec le Club AJE Lorraine 60 – CLUB PICARDIE Président : Jean-Philippe CAMBRESY 06 11 19 75 18 [email protected] Déléguée : Michèle GAUDICHET 06 08 74 06 35 [email protected] 63 – CLUB AUVERGNE Président : René BELIN 06 80 31 80 05 [email protected] Délégué : Francis MINET 04 73 69 50 06 [email protected] Président : Pierre de PONCINS Contact : Maurice BRUNI 06 12 29 44 11 [email protected] 94 – CLUB VAL-DE-MARNE Président : Michel OUDIN 01 48 08 14 24 [email protected] 95 – CLUB VAL D’OISE Présidente : Annick AUBERT 06 22 50 62 78 [email protected] COORDINATEUR ILE-DE-FRANCE Didier ANIZON 06 60 54 11 41 [email protected] 64 – PAYS BASQUE Contact : Jean-Paul HALCAREN 06 20 92 04 04 [email protected] 69 – CLUB LYON-RHÔNE ALPES Forum « Trans’Emploi – Horizon nautisme » avec le Club AJE Languedoc Roussillon Président : Benoit SOURY Délégué : Jean-Roger REGNIER 06 85 82 33 87 [email protected] Concours "IdéeTech" organisé par le Club AJE de Seine-Saint-Denis Association Jeunesse et Entreprises Notre Triple objectif : I. F. I Avec votre entreprise agissons pour bâtir l’avenir des jeunes ! INFORMER Les jeunes et le monde de l’enseignement sur le fonctionnement et les attentes de l’entreprise et informer les entreprises sur les aspirations professionnelles des jeunes. FORMER Les jeunes à la vie en entreprise, au savoir vivre professionnel et à l’entreprenariat en développant les relations Entreprise – École. INSÉRER Les jeunes dans l’entreprise grâce aux actions de terrain développées par le réseau de Jeunesse et Entreprises. 60 000 entreprises 4 500 000 jeunes AJE DES ACTIONS CONCRÈTES DEPUIS 28 ANS AUPRÈS DE : 31 000 parents d'élèves 80 000 enseignants AJE aide votre entreprise RÉSEAUX AJE AJE PASSERELLE AJE constitue une passerelle entre votre entreprise et le monde éducatif pour développer une culture économique sur le territoire (forums, rencontres, parrainages d’établissements, de classes et de jeunes par des entreprises, tutorat). AJE est un point d’appui pour les entreprises ou antennes régionales à travers son réseau de 30 Clubs AJE locaux et de partenaires économiques et éducatifs avec lesquels elle travaille en étroite collaboration sur tout le territoire (entreprises, réseaux, rectorats, institutionnels…). AJE PEUT AIDER VOS RECRUTEMENTS VOS MÉTIERS AJE fait connaitre votre entreprise et ses métiers d’avenir aux jeunes et aux enseignants pour susciter des vocations : opérations Parents-métiers, 5 sens - 5 métiers, visites d’entreprises. VOS GROUPES DE JEUNES ACTIFS AJE permet d’impliquer les salariés de votre entreprise (actifs ou retraités) dans l’action vis-à-vis des jeunes et engendrer ainsi un impact positif en interne dans l’entreprise en développant le lien intergénérationnel : formation de jeunes ou seniors actifs bénévoles compétents et propositions d’actions en vue de leurs interventions dans les établissements d’enseignement. RAPPROCHEMENT PAR AJE DU MONDE DE L’ENSEIGNEMENT Puisque votre entreprise recherche de plus en plus des jeunes qualifés pour ses métiers spécifques d’aujourd’hui et de demain, AJE peut apporter son aide avec le concours de ses clubs de province et de leurs relations avec les établissements de formation locaux. ÉCHANGES D’EXPÉRIENCES INTERENTREPRISES PAR AJE AJE est pour votre entreprise un lieu d’échanges et d’expérimentation de bonnes pratiques axées sur l’évolution à court ou moyen terme des politiques jeunes (organisation, fonctionnement, vie en entreprise, métiers…) : (petit-déjeuner DRH, Groupes de travail, rencontres Jeunes-DRH). LABEL AJE AJE fait passer vos messages et propositions en faveur de la formation et de l’emploi des jeunes auprès des pouvoirs publics (Ministères de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, du Travail et de l’Emploi), notamment par les enquêtes menées par AJE et les colloques nationaux annuels. AJE fait participer votre entreprise au fondement d’une jeunesse plus motivée, plus confante en l’avenir et plus compétente en rendant visibles ses actions et attribuant le Label AJE, après délibération de deux jurys successifs (actuellement 40 entreprises labellisées pour la France entière). PANEL AJE DE JEUNES LES CHANTIERS-ÉCOLES DU DOMAINE DE CHANTILLY AJE est un observatoire permanent de la jeunesse. Elle communique à votre entreprise les évolutions des mentalités des jeunes, leurs besoins et leurs attentes vis-à-vis du monde de l’Entreprise : AJE organise régulièrement des panels de jeunes pour recueillir les aspirations des jeunes. Une démarche innovante d'insertion professionnelle. À l'initiative de l'Association Jeunesse et Entreprises, créatrice et coordinatrice des Chantiers-Écoles un partenariat avec la Fondation pour la sauvegarde et le développement du Domaine de Chantilly et le Rectorat d'Amiens a permis, depuis 2006, de mobiliser 8 lycées professionnels et technologiques de Picardie, 300 jeunes, 30 enseignants et de péréniser les opérations concrètes de restauration du patrimoine historique et culturel du Domaine de Chantilly. INCITATION AJE À L’ESPRIT D’ENTREPRENDRE VALORISER PAR AJE VOTRE POLITIQUE RSE (responsabilité sociétale) AJE sensibilise jeunes, enseignants et parents aux valeurs de l’entreprise - esprit d’entreprise et goût d’entreprendre par la rencontre et le témoignage exemplaires de chefs d’entreprise ou créateurs auprès des jeunes : Conférences AJE Création d’Entreprises de croissance à partir de zéro, Challenges AJE. Les plus grandes entreprises ont tous besoins d’améliorer leur image, en particulier dans les actions d’information, de formation et d’insertion des jeunes, et AJE peut les aider signifcativement dans ce domaine. En rejoignant Jeunesse et Entreprises vous contribuerez à valoriser l’image de votre entreprise, tant en interne qu’en externe. JEUNESSE & ENTREPRISES 4, rue Léo Delibes - 75116 PARIS - Tél. : 01 47 55 08 40 - Fax : 01 47 55 64 11 Courriel : [email protected] - www.jeunesse-entreprises.com
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