Edito > DSI et DRH, ensemble pour une GPEC de la filière informatique Retraite complémentaire Spécial ITAC Piloter > Au coeur des instances S'aider > Un réseau en place Oser et changer > La mobilité : un enjeu fort Valoriser les métiers > Le Centre National de développement (CND) a besoin de vos talents Former > Formations ITAC : performance et professionnalisation au rendez-vous Manager > Les managers : des alliés essentiels Mettre en oeuvre > Le programme ITAC au sein de la DSI RC : le retour d'expérience du GIRC Agirc-Arrco Contacts Mina LEJAMBLE [email protected] 01 71 72 16 74 Jennifer HOMERE [email protected] 01 71 72 13 31 > Se désabonner Edito DSI et DRH, ensemble pour une GPEC de la filière informatique Retraite complémentaire Tout comme l'ensemble de la protection sociale, l'Agirc et l'Arrco doivent réduire leurs coûts de gestion. Ainsi fin 2013, les partenaires sociaux ont signé 8 résolutions pour réduire de 300 millions d'euros les coûts de gestion de la retraite complémentaire d'ici 2017. L'informatique est très largement engagée dans cet effort puisque nous devons faire baisser nos coûts de 40 % d'ici 2017, soit 200 millions d’euros de gains. Six leviers ont été identifiés : la mise sous contrôle de l’ensemble des dépenses informatiques de la retraite complémentaire au travers du pilotage budgétaire ; l'élargissement du périmètre SI-RC afin d’augmenter la mutualisation des applications ; une politique RH volontariste afin de nous réapproprier le SI-RC ; la cible de 2 plates-formes informatiques d'ici 2018 afin de mieux organiser nos ressources, industrialiser et professionnaliser nos process, et sécuriser nos projets, pour gérer l'informatique du produit retraite : le GIRC Agirc-Arrco et une plate-forme propre au monde professionnel ayant mis des moyens informatiques en commun ; la mise en œuvre d'une “centrale d’achats ou de négociations” pour l'ensemble de l’informatique RC ; la rationalisation des environnements techniques et une optimisation des processus. C'est pour répondre à ces enjeux que nous avons engagé, via le programme ITAC notamment, en synergie avec les directeurs informatiques et les DRH des différentes structures, une GPEC (gestion prévisionnelle des emplois) de la filière informatique. Ce programme a pour objectif d'éclairer les besoins en ressources humaines dans le domaine informatique RC, de permettre des mobilités inter structures, de faciliter les passerelles entre les emplois, de développer des parcours d'intégration et de faire évoluer les compétences. Engagés fortement aujourd'hui dans les chantiers inter régimes, nous avons un véritable rôle à tenir dans l'évolution du système d'information retraite qui a de plus en plus besoin de répondre à une globalisation du service client, affirmée par la loi portant sur la réforme des retraites promulguée le 20 janvier 2014. Nous devons être l'acteur incontournable de l'informatique retraite, un rôle que nous tiendrons grâce à l’expérience acquise et à la mobilisation de tous. Pour vous tenir au courant de tous les chantiers informatiques de la retraite complémentaire en cours, l'intranet “dsirc” sera prochainement accessible à tous les GPS et structures informatiques. Vous y retrouverez toute l'actualité de l’informatique RC ainsi que les offres de mobilités proposées. En attendant ce nouveau portail qui centralisera toutes les informations relatives à ITAC, je vous invite à découvrir ce numéro spécial de moSaÏc dédié au programme. Il est l’occasion de faire un point concret sur son avancement : ses instances de pilotage, ses chantiers en cours, ses axes de travail que sont la mobilité et la valorisation des métiers, les actions engagées en direction des managers et son offre de formations résolument tournée vers les métiers de demain. Je compte sur vous tous pour réussir ensemble ce formidable challenge. Bonne lecture ! Thierry Dimeglio Directeur du système d'information de la retraite complémentaire Piloter Au coeur des instances En tant que programme national, ITAC s’inscrit dans des instances de décision, de proposition d’information ou de travail. S'aider Un réseau en place La programme ITAC concerne 11 GPS (AG2R La Mondiale, Agrica, Apicil, B2V, Humanis, Ircem, IRP Auto, Klesia, Malakoff Médéric, ProBTP, Réunica) et 4 plates-formes informatiques (GIRC Agirc-Arrco, SI2M, Systalians et Amicap). Depuis septembre 2013, tous ont nommé un ou plusieurs relais au sein de chacune de leur structure (cf. moSaÏc n°8). Des interactions fortes entre ces différents acteurs garantissent une meilleure connaissance des besoins d’aujourd’hui et de demain pour y répondre de manière adaptée. C’est en restant au plus près de la réalité du terrain, qu’ITAC assurera un accompagnement efficace des transformations de la filière informatique RC. Maillon indispensable de cette chaîne, le relais ITAC du groupe ou de la plate-forme s’engage dans différentes actions : Il pilote la déclinaison des dispositifs et services ITAC, et se positionne comme l’interlocuteur privilégié de son entité en proximité avec les équipes opérationnelles, Il mutualise les bonnes pratiques et les expériences, Il est associé à la construction de services, Il remonte les suggestions et les problématiques, Il donne de la visibilité sur les changements en cours et assure le lien avec l’équipe fédérale ITAC. Les relais ITAC sont accompagnés par l’équipe fédérale. Si Guy Brisson en est le responsable, Laurène Hammès se concentre sur les chantiers RH et anime le réseau des relais ; Marc Nobili est l’interlocuteur privilégié pour la formation ; Jennifer Homère a en charge la communication. Le rôle des fédérations est de mettre en œuvre une des 8 orientations prioritaires du schéma directeur SI-RC 2011-2014, à savoir un programme de professionnalisation et de mobilisation de la filière informatique RC. Pour cela, l’équipe fédérale ITAC favorise les interactions et le partage en assurant un soutien de proximité continu. Elle accompagne chaque relais dans l’exercice de sa mission et dans la promotion de son rôle au sein de son entité. Naturellement, elle met à disposition les dispositifs et la documentation nécessaires à la conduite des actions. Ce réseau de Relais se réunit régulièrement : lors des comités de revue des métiers : accompagnés de référents métiers, les relais ITAC échangent autour de l’évolution des emplois et des compétences informatiques. Suivre et anticiper les évolutions des compétences informatiques favorise une vision prospective et permet d’accompagner au mieux les transformations, par la création de nouveaux parcours de formations adaptés par exemple lors de partages d’expérience : tous les 2 mois, les Relais se réunissent et échangent entre eux sur les transformations en cours, sur l’avancement de leurs projets et sur leur manière de conduire et de porter les actions ITAC dans leur groupe ou leur plate-forme. Ces rencontres sont également l’occasion d’enrichir les dispositifs ITAC et de les adapter au mieux aux besoins des équipes managériales, RH et bien sûr aux besoins des informaticiens La communauté ITAC Béatrice Mack-Reboisson et Alexa Pointier (AG2R La Mondiale,), Stéphanie des Ormeaux (Agrica), Agnès Armengaud (Apicil), Séverine Boyer (B2V), Benoît Eymery (DSI-RC), Marie-Christine Rocher et Nathalie Barrier (Humanis), Vincent Lemay (Ircem), Régis Allain (IRP Auto), Agnès Lengagne (Klesia), Bernard Roux (ProBTP), Sabrina Cohen et Armelle Adamopulos (Malakoff Médéric / SI2M), Laëtitia Roca et Emmanuel Garnier (Réunica / Systalians) Guy Brisson, Laurène Hammès, Marc Nobili, Véronique Krämer et Jennifer Homère (GIE Agirc-Arrco) Oser et changer La mobilité : un enjeu fort En quoi consiste la mobilité professionnelle ? En droit privé, elle désigne tout changement qui peut être apporté aux conditions dans lesquels un salarié exerce un emploi, que ce soit un changement de poste, de métier, de milieu de travail ou encore de niveau de qualification. Dans un contexte de transformations importantes, la mobilité et son accompagnement par l’entreprise constituent un sujet majeur dans le cadre d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC). Maud Saint-Jevin, du GIE AgircArrco, et Sylvestre Delahayes, du GIRC Agirc-Arrco, témoignent dans le numéro spécial ITAC de moSaÏc sur les conditions de leur mobilité. moSaÏc : En quoi a consisté votre évolution ? Sylvestre Delahayes : J’ai expérimenté deux types de mobilité : une première géographique suivie d’une autre fonctionnelle. De plus, mon évolution géographique s’est effectuée dans le cadre d’une mutation collective. Il y a sept ans, j’ai été engagé au sein d’AG2R La Mondiale en tant que développeur informatique sur la brique Grecco* de l’Usine Retraite (UR). Lorsqu’à la fin 2011, tous les projets de développement liés à l’UR ont été transmis à Alcara nouvellement créé, il a été proposé aux informaticiens concernés — dont moi — un transfert vers ce GIE informatique. Deux ans plus tard, ceux qui étaient satisfaits de leur détachement ont pu être définitivement intégrés en tant que collaborateurs. A mon arrivée chez Alcara en 2011, j’ai occupé la même fonction de développeur Grecco qu’auparavant chez AG2R La Mondiale. Le management de premier niveau ayant également été détaché, mon environnement de travail était donc resté relativement familier. Aujourd’hui, après une mobilité géographique, je viens de connaître une mobilité fonctionnelle puisque je collabore désormais au sein du Support Technique Transverse (STTA)** du GIRC Agirc-Arrco (suite au rapprochement entre les GIE Alcara et GieProd). D’un poste de développeur informatique, je suis donc passé à celui d’expert technique, dans le domaine du support et de l’outillage pour les équipes de développement. M : Quelles ont été vos motivations pour évoluer ? SD : Plusieurs éléments ont contribué à me convaincre d’accepter l’offre de détachement. Alcara ayant pris le relais sur tous les projets de développement informatique de la retraite complémentaire, il y avait un véritable besoin de profils comme le mien et de ce fait, une belle opportunité professionnelle pour moi. Accessoirement, sur le plan personnel, la situation géographique des locaux me rapprochait de mon logement. Concernant plus particulièrement ma mobilité fonctionnelle, j’avais pu négocier le principe de mon évolution vers mon emploi actuel au STTA avant même mon départ d’AG2R La Mondiale. Je ressentais le besoin de travailler sur de nouveaux projets avec des équipes différentes. M : Y a-t-il eu un délai entre votre demande d’évolution et la prise de fonction effective ? SD : Il n’y a eu aucun délai particulier sur mes deux évolutions : quelques mois pour organiser techniquement le transfert d’AG2R La Mondiale vers Alcara et à nouveau quelques mois avant d’occuper mon nouveau poste. M : En termes de montée en compétence, avez-vous suivi une formation particulière ? SD : Dans le cadre du détachement, non puisque je gardais strictement le même poste. En revanche actuellement, je peux me permettre de prendre davantage de temps pour bien prendre les sujets en main et me former auprès de mes collègues qui ont l’expertise du métier. * Brique dédiée au recouvrement et au contentieux des entreprises ** Devenu le pôle Génie logiciel depuis la mise en œuvre du GIRC Agirc-Arrco moSaÏc : En quoi a consisté votre évolution ? Maud Saint-Jevin : J’ai débuté dans la retraite complémentaire en 2005 au sein de l’ancienne plate-forme informatique GIE Cent, pour la fabrication de la brique DN* avec les groupes précurseurs ex-Apri / ex-Ionis (Humanis) et ex-D&O (Klésia). A partir de 2009, j’ai pris en charge l’assistance GPS de DN, je recueillais notamment les retours des GPS en cas d’anomalies et les besoins d’évolutions concernant la brique. J’ai évolué trois ans plus tard vers le pôle Projets puis Urbanisation du Centre National de Développement (CND) d’Alcara où j’assurais la prise en compte par les bureaux d’études d’Alcara des besoins exprimés par les maîtrises d’ouvrage (MOA) et les Etudes amont** de la DSI RC centrale. J’ai également participé à la rédaction des fiches de particularités réglementaires (FPR) des groupes. Une nouvelle fois, j’occupais un poste qui me permettait de faire le lien entre le besoin métier et l’application informatique. Il y a donc une réelle continuité dans mon parcours qui m’a menée depuis septembre 2013 à la Direction du produit retraite (DPR) du GIE Agirc-Arrco, en tant que responsable Processus et Pilotage au sein de l’unité Entreprises.*** Le changement majeur réside dans le fait que je suis maintenant de façon fonctionnelle du côté du métier. M : Quelles ont été vos motivations pour évoluer ? MSJ : Avant la création de la DPR au GIE Agirc-Arrco, il n’y avait pas de structure de type “MOA fédérale” centralisant et harmonisant les besoins métier des GPS, alors même que ces derniers commençaient déjà à utiliser l’UR. Bien que les Comités Spécialisés Briques (CSB) existaient, disposant d’un certain rôle d’arbitrage entre les besoins des groupes… Avec la naissance de la DPR, j’ai émis le souhait de participer à la définition des besoins des métiers de la retraite complémentaire pour l’ensemble de la communauté, à partir entre autres de l’état des lieux des pratiques existantes. J’apprécie ce mode de travail en communauté entre les fédérations et les groupes, que je trouve stimulant car à partir d’idées et de pratiques très différentes, il faut tirer le meilleur dans l’intérêt de tous. J’ai déjà pu participer aux ateliers d’expression de besoin de la DSN. M : Aviez-vous des craintes particulières ? Des attentes ? MSJ : Changer de métier constitue toujours un risque dans la mesure où cela nous oblige à nous remettre en question, alors qu’à l’inverse, rester à un poste que nous maîtrisons, auprès de collègues, est confortable. Je ne regrette pas mon choix car je désirais véritablement me diriger davantage vers le métier pour définir avec les groupes la façon de travailler de demain. M : Y a-t-il eu un délai entre votre demande d’évolution et la prise de fonction effective ? MSJ : Six mois se sont écoulés entre le moment où j’ai émis mon souhait d’évoluer et ma prise de fonction. M : En termes de montée en compétence, avez-vous suivi une formation particulière ? MSJ : Je n’ai pas encore suivi de formation particulière, mais j’apprends forcément tous les jours. J’ai rencontré au mois de novembre les responsables de gestion Entreprises des six plus gros GPS, avec lesquels nous collaborons dans les comités processus, afin d’échanger avec eux sur leur gestion actuelle des processus métier et leurs attentes en termes d’optimisation et de pilotage des processus. * Déclaration Nominative (DN). Brique qui permet la fabrication, la réception, le contrôle et le suivi de la déclaration annuelle des salariés ** Pour en savoir plus sur les missions des Etudes amont de la DSI-RC, voir moSaÏc n°2, février 2013 « Etudes amont : un concentré de proactivité » (http://mosaic.agirc-arrco.fr /index.php?id=3349#c10836) *** Pour en savoir plus sur le pôle Processus et Pilotage de la DPR, voir moSaÏc n°11, décembre 2013 « Des comités pour accompagner les évolutions des processus Métier de la Retraite Complémentaire » (http://mosaic.agirc-arrco.fr/index.php?id=4794#c17682) Valoriser les métiers Le Centre National de développement (CND) a besoin de vos talents Yannick Girard, directeur au GIRC Agirc-Arrco moSaÏc : Quelles sont les missions du CND ? Yannick Girard : Le CND est en charge des applications communautaires de l’informatique Retraite Complémentaire. Ces applications concernent le SI-RC local déployé dans les GPS (c’est à dire l’Usine Retraite) et le SI-RC Central composé des applications non déployées, principalement destinées aux besoins de pilotage des régimes et aux échanges inter-régimes, mais aussi demain à la gestion avec la DSN. En lien fort avec le Centre National de Recettes (CNR), le CND assure la conception, le développement, la qualification et la mise à disposition des applications. M : Quelles sont les difficultés organisationnelles auxquelles se heurtent aujourd’hui le CND ? YG : 360 personnes travaillent au sein du CND, dont seulement 130 sont des collaborateurs GIRC Agirc-Arrco, avec une forte disparité selon les bassins d’emploi et les technologies utilisées. L’objectif est de franchir les 50 % de ressources internes. En particulier, il faut absolument se réapproprier tout ce qui est fonctionnel, c'est-à-dire le métier de la Retraite Complémentaire. Les deux premières années de construction du CND ont été consacrées à rassembler et à harmoniser les pratiques au sein des équipes et à rationaliser les outils. Dans le même temps, il nous fallait délivrer plusieurs versions majeures du SI-RC pour faire face aux nouveaux défis qui s’offrent à nous (forte réactivité aux évolutions de l’écosystème, réduction des coûts, …). Nous devons davantage nous professionnaliser, et même si tous les emplois sont concernés, nous avons aujourd’hui de vrais besoins en analystes fonctionnels et en recetteurs. Malheureusement, ces métiers, surtout les activités du test, ne sont pas assez valorisés et c’est à mon sens un mauvais raisonnement. M : En quoi ces deux métiers sont-ils essentiels aux projets en cours et à venir ? YG : L’analyste fonctionnel formalise les besoins des utilisateurs (exprimés par la DPR) et les modélise afin de proposer les solutions les mieux adaptées. Il peut ensuite participer à la mise en œuvre, en assistant notamment le paramétrage ainsi que le déploiement. Le recetteur (au titre de la qualification fonctionnelle) vérifie la conformité des éléments testés avec les spécifications concernant les systèmes existants, les évolutions, les corrections d’incidents ou les nouveaux produits. Il s’assure de la non-régression et de l’interopérabilité des composants entre eux et avec d’autres composants extérieurs. L’analyse et le plan de tests sont des tâches fondamentales qui peuvent difficilement s’externaliser. Notre ambition est de décloisonner et d’enrichir ces deux métiers, en les rapprochant, tout en gardant un niveau de qualité exigeant et en travaillant avec des process industriels. M : Et surtout, ces évolutions s’inscrivent dans un environnement de plus en plus à la pointe ? YG : En effet, nous entamons un virage technologique important avec la mise en œuvre de la nouvelle plateforme de développement SOLAR et les méthodes Agile seront au cœur des nouveaux projets. Il faudra nous les approprier tout en les adaptant à notre propre culture : on apprendra en marchant d’une certaine manière. Les nouvelles technologies et les nouveaux concepts à mettre en œuvre sont à la pointe de cet état de l’art dans ce type de démarche. Bien entendu, les collaborateurs seront accompagnés. M : Quelles sont les perspectives d’évolution au sein du CND, et plus largement du GIRC Agirc-Arrco ? YG : L’appropriation complète de notre patrimoine métiers est déjà un challenge en soi et doit nous permettre d’être pertinent pour accompagner tous les changements à venir dans le SI-RC, changements qui ont tendance à s’accélérer. De même, ce patrimoine communautaire est destiné à s’élargir et à s’ouvrir vers l’extérieur. Nous allons encourager la polyvalence au niveau de l’expertise fonctionnelle. Les bassins d’emploi sont spécialisés par domaine fonctionnel : le but est que les collaborateurs aient la couverture fonctionnelle la plus large possible. Et nous avons des besoins sur tous les bassins. C’est pourquoi, les perspectives d’évolution sont réelles pour ceux qui seront prêts à relever ces défis. L’analyste fonctionnel peut ensuite devenir architecte fonctionnel. Nous manquerons aussi d’urbanistes, un métier très valorisant M : Un petit message de fin ? YG : Venez au CND : nous avons besoin de vos talents. Il s’agit d’un environnement motivant pour valoriser vos expériences. Et surtout, nous avons déjà un pied dans l’avenir : des nouveaux projets ambitieux, des nouvelles technologies, des nouveaux process. Le CND is the place to be. Former Formations ITAC : performance et professionnalisation au rendez-vous Pour accompagner les besoins des nouvelles compétences, ITAC a développé une offre de formation ad hoc qui répond à un triple objectif. Elle a pour ambition d’aider le collaborateur à être plus performant, dans son équipe, dans son métier et dans son environnement. Les formations se déclinent en différents thèmes : Actualités de l’informatique, Retraite complémentaire, Techniques, Outils et normes, Clients et partenaires externes, Développement managérial, Développement personnel. En 2013, 45 sessions pour 77 jours de formation ont été mises en œuvre et plus de 400 salariés issus de l’ensemble des GPS et plates-formes informatiques y ont participé. C’est sans conteste le séminaire “Nouvelles tendances de l’informatique”, sur 2 jours, qui rencontre le plus de succès. Séminaire référence de la profession, il permet de réellement comprendre les concepts essentiels et les tendances lourdes des évolutions en cours, d’acquérir une vision claire et globale du marché et d’évaluer son impact sur la stratégie informatique de l’entreprise. Près d’une centaine de collaborateurs ont assisté aux deux sessions organisées en 2013. Ce sont donc les actualités de l’informatique qui ont attiré le plus de participants, suivies des formations sur la retraite complémentaire. Les thèmes de développement personnel viennent ensuite. Très à l’écoute des besoins terrain, l’équipe fédérale ITAC adaptera son offre en 2014. Le catalogue ITAC s’étoffe de formations très orientées “Nouvelles technologies”, en réponse aux besoins de demain, et plus particulièrement des nouveaux projets utilisant le socle technique SOLAR (Solution Open Labellisée pour l’Architecture Retraite complémentaire). SOLAR, dont les formations dédiées débuteront dès le premier trimestre 2014. Une initiation à la programmation Object/Java est désormais proposée. Ce stage aborde par la pratique l’intégralité des principes fondamentaux du développement Objet et permet d’appréhender les mécanismes du langage Java. Autre nouveauté 2014, une formation pour maîtriser l’environnement de développement intégré Eclipse, standard du marché des logiciels de développement OpenSource. Marc Nobili, interlocuteur formation ITAC, a également lancé deux nouveaux stages en début d'année : Méthode AGILE SCRUM (une méthode de gestion de projets) et Squash TM (un outil de qualification et de recettes). Enfin d’autres formations telles que : Découverte de l’architecture SOLAR, Modélisation objet en UML seront proposées dès 2014. Résolument tournée vers l’avenir, l’offre ITAC permet aux informaticiens d’actualiser et d’enrichir leurs compétences. Une manière d’envisager plus activement les métiers de demain et de faciliter des éventuelles mobilités. Pour plus d’information, contactez Marc Nobili : [email protected] Manager Les managers : des alliés essentiels Les managers sont des acteurs incontournables pour une communication interne performante. Ils sont les “porteurs de sens” qui permettent de raccrocher les décisions stratégiques aux réalités du terrain. Au sein du programme ITAC, il existe une volonté forte d’associer le management et ce, pour plusieurs raisons. Il exprime le besoin ou les difficultés RH vues du côté opérationnel. Il donne du sens à des transformations qui peuvent être vécues comme des contraintes et de la visibilité sur le changement et la façon dont les équipes seront accompagnées. Trois actions spécifiques leur sont consacrées. Le guide du manager ITAC accompagne les managers dans leur professionnalisation Les 12 compétences attendues des managers pour atteindre les ambitions de la DSI RC sont détaillées au sein d’un référentiel de compétences managériales, disponibles dans le guide pratique du manager DSI-RC, un livret qui permet à chaque manager de s’auto-évaluer et de construire son plan d’actions individuel, afin de développer ces compétences. Formations managériales Des formations managériales destinées à tous les managers de la DSI-RC sont disponibles depuis l’automne 2013. Ces formations doivent s’inscrire dans un plan d’actions individuel pour développer ses compétences. Ce plan est élaboré par le manager, avec l’appui de son supérieur hiérarchique, et, éventuellement le gestionnaire de carrières. Au sein du GIRC Agirc-Arrco, trois cursus sont actuellement en cours : une première formation typée compétences managériales (délégation, prise de recul…), une deuxième en droit social en fonction des besoins individuels afin de délivrer une base de connaissance en matière juridique et une journée dédiée à la relation client dont le but est d’adopter et de faire adopter aux équipes l’importance de la relation client. Rendez-vous des managers Une fois par trimestre, les managers de la DSI RC se donnent rendez-vous pour échanger sur les objectifs et les plans d’actions à mettre en œuvre pour les atteindre. Ils partagent la feuille de route qui leur a été fixée. C’est aussi l’occasion d’appréhender les enjeux RH et leurs déclinaisons. Pour 2014, d’autres initiatives sont d’ores et déjà prévues comme des petits déjeuners autour de différentes thématiques et surtout consolider une communauté en émergence. Mettre en oeuvre Le programme ITAC au sein de la DSI RC : le retour d'expérience du GIRC Agirc-Arrco Dès 2012, les équipes Ressources Humaines de la DSI-RC ont participé à la mise en œuvre des outils ITAC et se sont appropriées ce dispositif afin de l’adapter aux problématiques des collaborateurs de leur entité. Pour répondre aux enjeux des transformations en cours et à venir, cinq objectifs forts ont été fixés : attirer, intégrer, évaluer, développer et évoluer. Ils ont chacun été déclinés sous forme de chantiers concrets. Attirer les talents Le carnet de commandes du GIRC Agirc-Arrco est plein et les besoins RH sont importants. Après un diagnostic des ressources nécessaires avec les Directeurs du GIRC Agirc Arrco, un nouveau processus de recrutement plus exigeant a été mis en place afin d’attirer les talents. Chaque étape, de l’identification du besoin à l’intégration du candidat est précisément cadrée. Les parcours d’intégration Un parcours d’intégration accueille les nouveaux arrivants au sein du GIRC Agirc-Arrco. Il comprend notamment une journée d’accueil avec des interventions de membres du CODIR et des fonctions supports, un cycle de formation dédié et trois points d’étape entre le nouveau collaborateur et les RH et le management sur les six premiers mois. Evaluation des compétences Le GIRC Agirc-Arrco a décliné son référentiel de compétences à partir du référentiel ITAC. Plusieurs rendez-vous entre le collaborateur et le manager jalonnent une année. Entre janvier et mars, a lieu l’entretien d’activités qui définit les missions et les objectifs et évalue les résultats de l’année écoulée. De juin à août une année sur deux, c’est la période de l’entretien professionnel : c’est l’occasion d’identifier, d’évaluer les compétences et d’envisager les évolutions professionnelles du salarié. Le cycle se termine par le comité carrières, d’octobre à novembre. Cette instance statue sur les mobilités en fonction des souhaits émis : elle réunit le directeur, le manager, le gestionnaire de carrières et le responsable du développement RH. Un retour au salarié est obligatoirement fait. Développer Accompagner ou faciliter les mobilités, cela passe par le développement des compétences. Le plan de formation se veut ambitieux, tant en termes de volumes que de typologie des actions. Toutes les formations ITAC y sont intégrées car elles répondent exactement aux besoins des métiers de l’informatique Retraite complémentaire. Il y a eu 206 actions de formation ITAC en 2013 sur le périmètre Alcara et GieProd. Etre accompagné dans sa mobilité professionnelle La mobilité est la clé de voûte d’une carrière réussie. En interne, le GIRC Agirc-Arrco a mis en œuvre une gestion individualisée des parcours professionnels. Deux gestionnaires, Didier Bertrand pour les études et Caroline Boucher pour les métiers techniques, gèrent leur population et répondent aux sollicitations. Au titre de l’année 2013, 56 mobilités internes ont été effectuées et accompagnés par les gestionnaires de carrière. Par ailleurs, dans le cadre du projet de réautonomisation, des mobilités inter-structures ont été encadrées. Au 31 décembre 2013, les équipes RH ont accompagné 17 mobilités au sein des groupes Humanis et Klesia. Et pour demain, le GIRC Agirc-Arrco bâtit un plan projet pour donner de la visibilité aux chantiers de la DSI-RC et donner envie aux collaborateurs de rejoindre le GIRC AgircArrco.
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