1 SOMMAIRE Introduction En piste Sébastien Loeb 7

Introduction
En piste
Sébastien Loeb
7 Anciens vainqueurs au départ
Les Ferrari 250 retournent à la maison
Little Big Mans
Yohan Blake
Le Village, les animations
Le Mans Heritage Club
L’innovation en héritage
Hommage aux carrossiers français
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SOMMAIRE
Les Clubs
Vente aux enchères Artcurial
Drive-In
Web-TV
Application
En bref
Liste des engagés Le Mans Classic
Liste des engagés Little Big Mans
Programme
Plan
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Contacts : Henri Suzeau - [email protected] - +33 (0)6 11 87 05 05 / Julien Hergault – [email protected] - +33(0)6 25 7785 34
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7ème EDITION
Créé en 2002 par Peter Auto, en association avec
l'Automobile Club de l'Ouest, Le Mans Classic offrait pour la
première fois une formidable rétrospective des mythiques 24
Heures du Mans aux amateurs d'automobiles d'exception.
Plébiscité dès sa première édition, l’évènement n'a cessé
d'asseoir sa notoriété au fil des éditions suivantes pour
s’établir comme un must attendu tous les deux ans par le
public et les participants. Rendez-vous incontournable, cette
biennale de la compétition historique célèbrera en juillet
prochain sa septième édition avec un public de fidèles
passionnés toujours plus nombreux (109 000 spectateurs en
2012 malgré une météo capricieuse). Dans le paddock et en
bord de piste, tous viendront admirer les bolides qui ont écrit
l'Histoire des 24 Heures du Mans et célébrer la grand-messe
de l'automobile.
Quatre cent cinquante concurrents sont sélectionnés avec
soin par Peter Auto afin d'offrir variété et cohérence
historique au sein des six plateaux de course qui se
succéderont durant deux tours d'horloge. Autant de bolides
affichant pour nombre d'entre eux des pedigrees éloquents
et rappelant de célèbres duels sur des terrains dont les noms
résonnent comme ceux de champs de bataille : Arnage,
Hunaudières, Indianapolis, Mulsanne, Tertre Rouge… Le
Mans Classic revisite ces lieux jalonnant le tracé long de
13,629 km habituellement réservé aux célèbres 24 Heures.
Accueillis au cœur de l'évènement, les clubs occuperont de
nouveau une place de choix. Lors de la précédente édition,
8000 voitures représentant 160 clubs et 80 marques avaient
effectué le déplacement. Nombre d'entre elles profitant de
l'occasion offerte d'effectuer un tour de piste en une
incroyable parade saluée par le public.
Parmi les autres temps forts du week-end, le très prestigieux
Concours Le Mans Heritage Club qui réunit 30 châssis triés
sur le volet, qui ont tous participé aux 24 Heures du Mans
entre 1923 et aujourd’hui ; la Vente aux enchères Artcurial
Motorcars avec plus d’une centaine de voitures d’exception
proposées et Little Big Mans avec une centaine de bolides
miniature conduits par des pilotes en herbe, âgés de 7 à 12
ans, lâchés pour une boucle du circuit Bugatti après un départ
"Le Mans". Sans oublier les très nombreux exposants et
moult animations qui plongeront le paddock dans une autre
époque.
Les animations jouent un grand rôle pendant Le Mans Classic
et à chaque édition sa, ou ses, nouveauté(s). En 2014, ce
seront le cinéma Drive In et la rétrospective dédiée aux
voitures qui incarnent les grands étapes des évolutions
technologiques qui ont marqué la célèbre course des 24
Heures.
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EN PISTE
Soucieux d'offrir aux spectateurs et aux concurrents des plateaux homogènes sur le plan de la performance et de la pertinence
historique, les 450 automobiles de compétition sont réparties en six plateaux correspondant chacun à une période. Les modèles
retenus sont ceux qui ont participé aux 24 Heures du Mans entre 1923 et 1979. Priorité est donnée aux autos qui ont elles-mêmes
couru l'épreuve à l'époque. Pour chaque plateau, dix voitures de réserve participent aux séances d'essais de jour et de nuit, elles
sont ainsi prêtes à combler tout désistement ou abandon d'une autre automobile. Un départ en épi dit "Le Mans", comme il fut
donné de 1925 à 1969, sera organisé pour les plateaux 1-2-3-4. Les autres s'élanceront selon la procédure du départ lancé.
PLATEAU 1 (1923-1939)
Les modèles de marques de renom qui se sont illustrées avant-guerre sur la
classique mancelle reviennent sur le terrain de leurs exploits : les Alfa Romeo 8C,
Aston Martin 2 Litres Speed, Bentley 4,5L, BMW 328, Bugatti 35, 37 et 51, Invicta S,
ou encore Lagonda LG45 et V12 Le Mans, Lorraine Dietrich B3/6 Sport, Talbot 105
d'usine présentes en nombre, incarnant les engagements successifs de la marque
au Mans… Parmi les nombreux modèles présents, citons plus particulièrement une
Aston Martin "Ulster" classée 8ème aux 24 Heures en 1935. La Citroën C4 Roadster
1932, unique modèle de la marque au chevron engagé au Mans. La Delage D6-70
ème
ère
Special, 4 au classement général et 1 de sa catégorie en 1937. La Delahaye 135 S, 2ème de l’édition 1937. Une Talbot Lago, ex
monoplace décalée, qui s’aligna aux 500 Miles d’Indianapolis en 1941, 1946 et 1947, avant
de décrocher la 2ème place des 24 Heures du Mans en 1950. Au fil des éditions, ce plateau
s'est également enrichi de voitures plus modestes, mais toutes aussi intéressantes sur le plan
historique : MG Magnette K3, Morgan 4/4, Salmson, Singer Le Mans, HRG 1500... Sans
oublier une Peugeot 402 Darl’mat. Au final, ce plateau présente une grande variété de
marques et de modèles et constitue une rétrospective inédite de cette période.
PLATEAU 2 (1949-1956)
L'après-guerre marque un tournant important en matière de technologie
automobile : moteurs plus développés, aérodynamiques soignées… Des ensembles
plus performants, conçus et engagés en course par des écuries officielles de plus en
plus professionnelles. Dès lors, les luttes en piste allaient se révéler plus serrées
entre les concurrents. Un scénario que les engagés de ce plateau, aux commandes
des nombreuses Aston Martin DB, Jaguar C, D et XK, Maserati 300 S et A6 GCS,
Austin Healey 100 M, Lancia Aurelia, Lotus IX et XI, Porsche 356 et autres Triumph
TR2, auront à cœur de raviver. Parmi elles, signalons l’Aston Martin DB2/4 qui sera
pilotée pour l’occasion par Hernando Da Silva Ramos, tout juste soixante ans après sa participation au Mans au volant d’un
modèle similaire. Le pilote français d’origine brésilienne s’illustra en Formule 1 au milieu des années 50 au sein de l’équipe Gordini,
avant de conduire des Cooper et Maserati 250F ; puis de remporter la catégorie Tourisme
lors du Tour de France Automobile 1959 avec une Jaguar Mk I. Citons aussi l’engagement de
deux Jaguar Type C, modèle qui s’imposa au Mans en 1951 et 1953, et d’une Type D (ex Jim
Clark), version qui lui succéda au palmarès en 1955, 1956 et 1957. La présence d'une très
rare Kieft Climax 1100 de 1954 ne manquera pas de satisfaire les amateurs les plus avertis.
Enfin, l'équipage père/filles du Boucheron se partagera de nouveau le volant de la Fiat 1500
Spéciale de 1950 et incarnera au mieux l'esprit de la course en famille.
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PLATEAU 3 (1957-1961)
Abarth Simca, AC Ace Bristol, Alfa Romeo Giuletta SZT, Aston Martin DB4 GT, Austin
Healey 3000, Chevrolet Corvette C1, Deutsch-Bonnet, Ferrari 250 GT Berlinetta,
Jaguar D et E, Lister Jaguar, pléthore de Lotus XI, XV, Elite, Maserati 250 S, MGA,
Morgan +4, Osca, Porsche 356 A, B et 550 A 1500 S et autres Tojero et Triumph TR3
constituent l’essentiel du plateau 3. Au sein du peloton, les spectateurs pourront
notamment admirer une Austin Healey 3000 ‘‘DD300’’, modèle d’usine engagé au
Mans en 1960, 1961 et 1962. Une Jaguar
Type D qui s’imposa aux 24 Heures en
1955 avec les Britanniques Mike
Hawthorn et Ivor Bueb. Une Lister ‘’Flat Iron’’ unique en son genre. Une rare Peerless GT,
première de sa classe en 1958. Ou encore une Triumph TR3S 1959, modèle construit à
trois exemplaires par l’usine, qui demeure le seul dans cette configuration spécifique.
PLATEAU 4 (1962-1965)
Ce plateau illustre la montée en puissance de l’engagement des machines made in
USA dans l’épreuve sarthoise avec de nombreuses Shelby Cobra 289, Ford GT40 et
Shelby GT 350. Parmi celles-ci, notons plusieurs modèles GT40 ‘‘usine’’ engagés à
l’époque par l’illustre écurie Filipinetti et l’unique GT40 roadster. Au sein du
peloton des Cobra 289, le public pourra également suivre celle pilotée par
l'Américain Elliott Forbes-Robinson, vainqueur des 24 Heures de Daytona en 1997
et 1999. Mais également celle que se partagera le duo français constitué de Michel
Lecourt et Raymond Narac avec l’écurie IMSA Performance, qui possède un
impressionnant palmarès en Endurance. Aux concurrentes américaines seront opposées, comme à l’époque, les productions
européennes. A commencer par les Ferrari 250 LM, dont les deux exemplaires présents cette année possèdent respectivement une
victoire au Grand Prix d’Autriche 1965 avec Jochen Rindt, et une victoire au Grand Prix
de Reims 1964 avec Graham Hill. L’une de ces Ferrari 250 LM sera confiée au pilote
argentin Luiz Perez Companc qui compte plusieurs participations aux 24 Heures du
Mans. Mentionnons aussi les nombreuses Ferrari 275 GTB/C, la présence d’une
authentique ISO Grifo 3/C 1963 avec un important palmarès, plusieurs Porsche 904
GTS ‘‘usine’’ ou encore une Alpine A210 (1ère de sa classe et à l’Indice de performance
en 1969) et une rare Elva GT 160, contribuant à la grande variété de ce plateau.
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PLATEAU 5 (1966-1971)
Cet autre plateau ravira amateurs et spécialistes par la présence de
nombreuses voitures ayant couru la compétition mancelle et qui, pour
certaines, ont conduit leurs pilotes sur le podium. C'est le cas de la
Porsche 917 qui s’imposa lors de l’édition 1970 avec Hans
Herrmann/Richard Attwood. De la Porsche 907 qui se classa 5ème en 1967
avec Jo Siffert/Hans Herrmann, de la Ford GT40 MkII qui compléta le
triplé victorieux et historique de la marque en 1966 avec l’équipage
Ronnie Bucknum/Richard Hutcherson. De l’Alfa Romeo T33/3 qui rafla la
4ème place en 1972 avec la paire Nino Vaccarella/Andrea de Adamich. D’une Ferrai 312 P ex-NART et Filipinetti qui s’illustra sur les
pistes américaines de Daytona et Sebring. D’une authentique Ferrari 512 S ex-NART (2ème à Daytona en 1970). D’une Alpine A220
ex Jean-Pierre Jabouille/Patrick Depailler ou encore de la Matra MS 660-01 qui, à défaut de remporter les 24 Heures du Mans,
s’imposa aux 1000 KM de Paris en 1970 avec Jack Brabham et François Cevert. Citons, parmi les autres modèles, la Costin Nathan
1000 GT de 1968 (châssis monocoque en bois) et la Nomad BRM Mk2 1968 qui s'ajoutent à la liste des autres Chevrolet Corvette
C3, Chevron B8 et B16, Lola T70, Porsche 906, 907, 908, 910 et 911. Enfin, parmi les anciens pilotes engagés au volant des bolides
du plateau 5, citons deux anciens vainqueurs des 24 Heures du Mans. Eric Hélary
(vainqueur en 1993) et Jürgen Barth (vainqueur en 1977) qui piloteront respectivement
une Chevrolet Corvette C3 et une Porsche 907. Jacques Laffite (6 victoires en GP F1) sur
Porsche 910, Nani Galli (ancien pilote F1 de 1971 à 1973, classé 4ème aux 24 Heures du
Mans 1968 avec une Alfa Romeo T33/2) qui prendra le volant d’une Alfa Romeo T33/3.
Ou encore Paul Belmondo sur Ford GT40, Emmanuel Collard sur Porsche 910, Xavier
Pompidou sur Nomad Mk2...
PLATEAU 6 (1972-1979)
Ce plateau, le plus contemporain présenté au Mans Classic, rassemble lui aussi
nombre de modèles qui ont marqué leur époque. A commencer par l’Alpine A442B,
modèle qui remporta les 24 Heures en 1978 avec Didier Pironi et Jean-Pierre
Jaussaud. Victoire qui demeure la seule de Renault dans l’épreuve. Cette Alpine sera
pilotée par Jean Ragnotti (classé 4ème lors de cette même édition au volant de la
version A442A) et Alain Serpaggi (5 participations aux Mans entre 1968 et 1989,
vainqueur de la catégorie Prototype 1.15 en 1969 sur l’Alpine A210 présente dans le
plateau 4). Autre voiture française à s’être illustrée dans la classique mancelle, la
ème
Matra 670 C qui se classa 2 en 1972 avec François Cevert et Howden Ganley, derrière la voiture sœur de Henri Pescarolo et
Graham Hill. Mais aussi l’Inaltera GT, première machine construite par Jean Rondeau en 1976, la Rondeau M378, machine qui
détient le record du plus grand nombre de participations au Mans (10) et la Rondeau M379, version qui remporta l’épreuve en
1980 avec Jean Rondeau en personne associé à Jean-Pierre Jaussaud. Citons la BMW 3.0 CSL qui s’imposa aux 24 Heures de Spa en
1973 avec le duo Toine Hezemans et Dieter Quester. Ainsi que d'anciens modèles du très populaire championnat NASCAR : une
Chevrolet Monza, grande rivale des Porsche en IMSA, une Ford Gran Torino et une Dodge Charger. L'intérêt se portera également
sur une Mirage GR7, dont le modèle termina 4ème de l’édition 1974 avec Derek Bell et Mike Hailwood. Mais aussi, la Duckham's de
1972, première création de Gordon Murray qui sera pilotée par Jacques Nicolet (pilote et
propriétaire de l’écurie OAK Racing). Terminons ce riche plateau par la Tecma 755 de
conception artisanale, que son créateur Philippe Mettetal avait engagée aux 24 Heures du
Mans 1975 et confiée à Jean Ragnotti et Pierre-François Rousselot. Parmi les autres
pilotes de notoriété présents dans ce plateau, citons d’anciens vainqueurs de l’épreuve
comme Eric Hélary (Chevrolet Corvette C3) en 1993, Gérard Larrousse en 1973 et 1974,
et Jürgen Barth en 1977. Ces deux derniers feront équipe sur Porsche 911 RSR Turbo.
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SEBASTIEN LOEB DONNERA LE DEPART
Ce sont deux acteurs majeurs du sport automobile international qui se donnent rendez-vous le 5 juillet prochain,
pour la première fois.
D’un côté, Le Mans Classic, rétrospective des mythiques
24 Heures du Mans, évènement de référence dans
l’univers des courses de véhicules historiques de
compétition rassemblant en piste près de 500 bolides
ayant participé à la classique mancelle de 1923 à 1979.
De l’autre, Sébastien Loeb, nonuple Champion du Monde
des Rallyes, auteur d’un palmarès inégalé et sans doute
inégalable en sport automobile, et dont l’histoire
poursuit sa trajectoire puisque le pilote alsacien est
désormais engagé dans le FIA-World Touring Car
Championship avec de nouvelles ambitions de succès.
Le 5 juillet, à 17h00, ces deux destins historiques iront à
la rencontre l’un de l’autre. Celui d’une course
automobile de légende avec celui de l’un des plus grands
champions, dont le nom est lui aussi inscrit à jamais en
lettres d’or dans l’Histoire du sport automobile. A 17h00,
Sébastien Loeb brandira le drapeau tricolore pour libérer
pilotes et machines qui s’élanceront à l’assaut d’un
circuit à la distance exceptionnelle (13,627 km) rythmé
par des virages dont les noms résonnent comme ceux de
champs de bataille.
Pour avoir participé à deux reprises aux 24 Heures du
Mans et être monté sur la deuxième plus haute marche
du podium lors de l’édition 2006 (associé à ses
compatriotes Eric Hélary et Franck Montagny sur une
Pescarolo C60-Judd), le héros des rallyes connaît lui-aussi
les pièges de cette piste. De surcroît, cette année, c’est
en tant que patron de son écurie de course – Sébastien
Loeb Racing – qu’il disputait cette épreuve avec une
superbe 4ème place à l’arrivée dans la catégorie LM P2,
l’une des catégories les plus relevées du plateau.
Sébastien Loeb, 9 fois champion du monde des rallyes
et 2ème des 24 Heures du Mans 2006.
A l’évidence, Sébastien Loeb, icône mondiale du sport, partenaire de l’horloger Richard Mille
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7 ANCIENS VAINQUEURS AU DEPART
Organisé tous les deux ans, Le Mans Classic offre une occasion unique de revoir
s’affronter sur le grand circuit les glorieuses voitures ayant disputé les 24 Heures
entre 1923 et 1979. Le meeting historique permet aussi de retrouver des
champions de l’épreuve moderne, sept d’entre eux l’ayant même remportée !
Des sept anciens gagnants en lice, le plus capé n’est autre qu’Emanuele Pirro, quintuple
vainqueur avec Audi (2000, 2001, 2002, 2006, 2007). Trois mois après avoir découvert le
Tour Auto Optic 2ooo au volant d’une Alfa Romeo, le pilote italien reste fidèle à la firme
turinoise en s’alignant dans la Sarthe sur une 33TT12 de 1974.
L’attachement à une marque s’exprime aussi chez Andy Wallace qui, 26 ans après avoir
fait triompher Jaguar, revient dans la Sarthe au volant d’une Type D de 1955. Avec 19
participations, la dernière en 2007, l’Anglais figure parmi les pilotes les plus assidus de
l’histoire. A ce jeu, il est toutefois devancé par Emmanuel Collard qui prend cette année
son 20ème départ aux 24 Heures avant de disputer Le Mans Classic dans la foulée sur
une Porsche 910 et une 911 RSR. Beaucoup d’expérience, aussi, pour Hernando da Silva
Ramos, 88 printemps, qui revient dans la Sarthe au volant d’une Aston Martin DB2/4
similaire à celle qui lui était confiée il y a tout juste 60 ans !
L’année du retour de Porsche en prototype, nombre d’anciens représentants de la
marque – et pas des moindres ! – font le déplacement : Jürgen Barth, vainqueur de
l’édition 1977 s’aligne sur une Porsche 907 de 1967. Gijs van Lennep, doublevainqueur, revient au volant d’une 936 semblable à celle qu’il avait menée au succès
en 1976. Kristian Poulsen, premier de la catégorie LM P2 en 2009 sur une RS Spyder,
découvre un tout autre univers que celui de la fibre de carbone au volant d’une
Porsche 356 de 1957. Quant au double vainqueur de classe, Raymond Narac, il reste
fidèle à la 911, mais remonte de 40 ans en arrière avec un modèle RSR 3 litres de
1974. Enfin, Romain Dumas, actuel pilote d’usine Porsche et vainqueur de l’édition
2010 sur Audi, fait équipe avec Richard Mille sur une Porsche 935.
Deux autres anciens lauréats Français s’alignent au départ : Gérard Larrousse,
double vainqueur avec Matra et actuel Président du Club des Pilotes, revient sur une
Porsche 911 RSR alors qu’Eric Hélary, héros du triplé historique de Peugeot en 1993,
partage son temps entre deux Corvette C3 (de 1970 et 1974).
Si un prototype De-Cadenet Lola dispute le plateau 6, son créateur Alain de Cadenet
lui préfère le volant d’une plus ancienne Jaguar Type D de 1956 qu’il partagera avec
le Britannique Brian Redman. Même démarche pour le pilote-constructeur Jacques
Nicolet qui lâche exceptionnellement le volant de sa machine moderne pour une
vénérable Costin Nathan de 1968.
Bien d’autres personnalités ayant disputé les 24 Heures du Mans sont attendues, à
l’instar de Jacques Laffite (Porsche 910), Paul Belmondo (Ford GT 40), Vanina Ickx (Ford
Mustang Shelby 350), Jean Ragnotti et Alain Serpaggi (Alpine Renault A 442 B) ou encore
Nanni Galli, Christophe Tinseau, Pierre de Thoisy, Elliott Forbes-Robinson, Michel
Lecourt, Jean-Marc Merlin, Luís Pérez Companc, Stuart Hall, Hans Hugenholtz, Roald
Goethe, François Perrodo, Xavier Pompidou, John Sheldon, Patrice Lafargue, Lucien
Rossiaud, Frédéric Da Rocha, Erik Maris, Lucien Guitteny…
Les pilotes donnent rendez-vous au public le vendredi 4 juillet à 17 heures et le
dimanche 6 juillet à 11h30 pour deux séances d’autographes organisées avec le
concours du Club des Pilotes.
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LES FERRARI 250 RETOURNENT A LA MAISON
« Le 250 Tornano a Casa » : c’est ainsi que Brandon Wang, grand collectionneur de Hong Kong et Ferrariste
inconditionnel, a intitulé le rallye au sein duquel il a invité une vingtaine de ses amis propriétaires de Ferrari 250.
Et le chemin de la maison de ces monstres sacrés passe par Le Mans, Le Mans Classic pour être plus précis. C’est d’ailleurs
depuis la piste sarthoise que ces belles prendront le départ pour un périple touristique franco-italien qui se terminera en
beauté à Maranello, patrie de la marque au Cheval cabré.
Les voitures seront au Mans Classic dès le vendredi matin jusqu’à samedi 19h00, abritées dans un paddock spécial près du
Drivers’ Club* et effectueront des tours de parade de 14h35 à 14h55.
Le show sera assuré avec la présence, entres autres, de trois Ferrari 250 GTO, d'une 250 Lusso Interim ou encore
d’exceptionnelles 250 GT California…
* Un pass paddock sera donc obligatoire pour les voir de près : 35 € selon disponibilité.
Liste des voitures participantes
250 GTE
250 GTO
250 GTO Speciale (Le Mans)
250 GT Cabriolet
250 GT (châssis court)
250 GT "Tour de France" (châssis long)
250 GT California (châssis long)
250 GT California (châssis court)
250 Testarossa
250 Lusso Interim
250 GT Zagato
250 GT Interim
250 GT Lusso
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COMME DES GRANDS !
LE MANS : Steve McQueen en a fait un film, Paul Newman y a couru, Claude Lelouch et Luc Besson l’ont
transformé en un décor de cinéma. L’espace de quelques minutes, Le Mans Classic en fait le plus grand des
terrains de jeu pour les 90 enfants du Little Big Mans.
AUTOMOBILE : Produites en séries limitées – voire à l'unité – et propulsées par un moteur thermique
ou électrique, ces machines sont pour la plupart de fidèles répliques des modèles emblématiques
engagés depuis 1923 aux 24 Heures du Mans.
ANIMATIONS : Que fait un pilote quand il n’est pas derrière un volant ? Il joue ! Dans un espace
réservé, il peut profiter d’une belle journée d’été pour (re)découvrir les joies des jouets en bois ou
celles du baby-foot… Une occupation bien tendance en pleine Coupe du Monde de Football !
CIRCUIT : C’est bien une portion du vrai circuit des 24 Heures du Mans qu’empruntent les mini
voitures. Filant entre les deux monumentales tribunes des stands, elles montent vers la passerelle
Dunlop avant de bifurquer sur le circuit Bugatti.
COURSE… OU PRESQUE : En dépit des apparences, il ne s’agit pas d’une compétition mais d’une
démonstration sans aucune notion de classement. Au départ, les 90 voitures sont garées dans l’ordre
décroissant de la puissance de leurs moteurs.
DÉPART : Le départ en épi, symbole des 24 Heures d’antan, est ressuscité. Le samedi 5 juillet dans
l’après-midi, les jeunes champions sont alignés dans la ligne droite de départ face à leurs machines. Au
baisser du drapeau tricolore, ils doivent traverser la piste en courant pour rejoindre leurs bolides et
s’élancer en trombe. Émotions garanties !
ENTRAÎNEMENT : Les pilotes peuvent peaufiner leur préparation au cours d’une séance d’essais tenue
le vendredi 4 juillet sur le circuit de Karting Alain Prost.
EQUIPAGES : Le Mans reste une épreuve collective. Les pilotes, garçons ou filles âgés de 7 à 12 ans,
peuvent être accompagnés d’un ou d’une copilote.
EQUIPEMENTS :
Sous la bienveillance d’Alain Figaret, chaque concurrent se voit remettre une
combinaison de pilote. Le port du casque est obligatoire.
FAMILLE : Caroline et Lisa Schwartz font équipe dans une réplique fidèle de la Dodge Charger que leur
papa Christophe pilote dans le plateau 6 du Mans Classic !
PARADE : Le dimanche à 10h45, les participants reprennent le volant pour une parade dans le village
« Le Mans Classic ».
PRIX : Les frais d'inscription de 490 € TTC comprennent un accréditif complet, une combinaison Alain
Figaret, la restauration et deux billets d’entrée (plus une place de parking) pour les accompagnateurs.
Quant aux mini voitures, 20 d’entre-elles sont louées au tarif de 350 € TTC.
VENDREDI
Déjeuner au Junior Drivers' Club
Mise en place des voitures
Animations sur le circuit Alain Prost
SAMEDI
Déjeuner au Junior Drivers' Club
15h00 : Parade sur le circuit
DIMANCHE
10h45 : Parade dans le village
11h00 : Remise des prix
Déjeuner au Junior Drivers' Club
MADE IN FRANCE
Faut-il encore parler de jouets ou de véhicules
automobiles ? Moteur, accélérateur, freins,
projecteurs, clignotants... Tout fonctionne !
ème
Mieux, ces répliques à l’échelle 3/5
sont
confectionnées avec autant de soin que leurs
grandes sœurs : moquette au plancher, sellerie à
l'ancienne, carrosserie polie à la main, peinture
vernie, jantes aluminium, volant bois, châssis
numéroté, etc. Plusieurs artisans français font
des merveilles au point que l’un d’entre eux s’est
vu confier la production sous licence du modèle
réduit d’un grand constructeur allemand !
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YOHAN BLAKE DONNERA LE DEPART
DE LITTLE BIG MANS
La 7ème édition du Mans Classic sera l’occasion pour les nombreux jeunes concurrents de Little Big Mans de rencontrer l’une
des stars mondiales de la vitesse : le sprinter jamaïcain Yohan Blake, second performer de tous les temps sur 100 mètres.
Beaucoup plus habitué, sur une piste, à être placé dans les starting-blocks, prêt à bondir dès le coup de feu du starter, le
Champion du Monde 2011 (100 mètres et relais 4 fois 100 mètres) et multi-médaillé aux Jeux Olympiques à Londres en
2012 (médaillé d’argent sur le 100 et 200 mètres et médaillé d’or au relais 4 fois 100 mètres) donnera cette fois le signal de
départ à près d’une centaine de pilotes en herbe au volant de répliques miniatures de bolides qui ont couru les 24 Heures
du Mans.
Il sera 16h20, samedi 5 juillet, lorsque ce dieu du stade brandira le drapeau de départ et verra ces jeunes compétiteurs
traverser la piste en sprintant vers leur machine, comme leurs aînés le firent dans l’histoire des 24 Heures, pour s’installer
au plus vite dans leur cockpit. Ou quand la course à pied rejoint la course automobile avec un même esprit de conquête.
Yohan Blake, passera ensuite le relais à Sébastien Loeb, autre champion du monde et partenaire Richard Mille, qui donnera
quelques minutes plus tard le départ du Mans Classic.
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LE VILLAGE
Grand-place de cet immense… village éphémère construit pour ce week-end prolongé, le Village est le lieu privilégié pour les rencontres en
tout genre. On s'y croise, s'entrecroise… On y flâne dans l'un des espaces exposants, en admirant les belles du Mans Heritage Club, les
différentes expositions, les boutiques… Le Welcome, situé au centre du village est le quartier général de ceux qui ont choisi de vivre Le Mans
Classic en option VIP. A chaque instant, on peut y faire des découvertes et profiter des différentes animations : défilés, remises de prix … En
bref, c'est là où il faut être !
LES ANIMATIONS
Pour 2014, Le Mans Classic peaufine son offre d'animations et en propose de
nouvelles. A commencer par le cinéma Drive In où seront projetés, dans la soirée de
vendredi et samedi, plusieurs grands classiques cinématographiques ayant
l’automobile comme actrice principale (voir pages suivantes).
Le Mans Classic présente également sur une rétrospective dédiée aux voitures qui
incarnent les grandes étapes des évolutions technologiques qui ont marqué la
célèbre course des 24 Heures, authentique laboratoire pour les nombreux
constructeurs venus soumettre et valider aux rigueurs de la compétition différentes
solutions techniques novatrices… (voir pages suivantes). A noter que les
nombreuses animations bénéficieront d’un espace élargi grâce à l’extension des
lieux entre le Karting et le souterrain Sud.
En marge du spectacle offert par les voitures, qu'elles soient sur la piste, dans clubs, dans les diverses expositions, la Vente aux Enchères, ou
les différents villages exposants, Le Mans Classic offre de nombreux autres moyens de se divertir. Musique, danse, shows comme le Demon
Drome, reconstitutions d'époque, restauration originale, des paniers pique-nique – même un restaurant de chefs étoilés ! – sont également
au …menu !
France-Allemagne sur écran géant !
Le Mans Classic n'a pas oublié les mordus du foot en cette période de Coupe du Monde. Un écran géant sera installé sur la place du village
central pour qu'ils puissent en suivre les quarts de finale.
Vendredi 4 juillet 18h00 : Allemagne-France / 22h00 : Brésil-Colombie
Samedi 5 juillet 18h00 : Argentine-Belgique / 22h00 : Pays-bas-Costa Rica
11
L E M ANS H ERITAGE C LUB
Autre temps fort de l'évènement, le très prestigieux Concours Le Mans Heritage Club réunira 30 châssis, triés sur le volet, ayant
tous participé aux 24 Heures du Mans de 1923 à nos jours. Parmi les voitures sélectionnées, on citera notamment la Mercedes
CLK AMG GTR de 1998, l’une des cinq Renault 4 CV qui furent engagées aux 24 Heures par l’usine en 1951, une ASA RB Type 613
1300 GT ex-NART (modèle construit à trois exemplaires) qui participa à l’épreuve en 1966 et qui revient pour la première fois
dans la Sarthe et l’Alpine A310 surnommée ‘‘Le Poisson Dieppois’’ engagée lors de l’édition 1977…
Les 30 élues effectueront un tour d'honneur, offrant au public un aperçu des plus exceptionnels bolides ayant écrit l'Histoire de
cette épreuve sur près d'un siècle.
N°
PROPRIETAIRE / OWNER
1
1
2
3
4
Aries 8-10 cv
Lorraine Dietrich B3-6 Sport “Le Mans“
Bentley Speed 6 „„Old No 1‟‟
Riley TT Sprite
ème
rd
Ferrari 250 TR
Osca 1000
AC ACE
Rover BRM
ème
th
ASA RB Type 613 1300GT
Alpine A 210
CD – Peugeot SP 66
19
20
21
22
23
th
Porsche 911 RSR Prototype “Mary Stuart”
Porsche Turbo RSR
Alpine A310 V6
BMW M1 Gr. 5
Porsche 917
M. Heiko Ostmann
M. Christian Perrier
M. Thierry Georgelin
M. Alexandre Lafond
M. Lionel Scotto le Massese
BMW Group France
M. Jacques Nicolet
ème
1966
1966
1966
/ 5 Classe : 1972 – 1981
M. Gijs Van Lennep / Claudio Roddaro
M. Carlos Monteverde
M. Bernard Decure
M. Pierre Desnos
M. Eric Montcornet
6
24
25
26
27
28
29
30
ème
1958
1961
1960
1965
/ 4 Classe : 1966 – 1971
16 M. Lucas Laureys
17 M. Geoffroy Peter
18 M. Guy Dubrulle
5
1945
1948
1949
1951
1951
1953
1953
/ 3 Classe: 1958 – 1965
Collection Privée
M. Roland d‟Ieteren
M. Jean Laurent-Bellu
M. Stepfen Laing / Heritage Motor Center
4
1924
1925
1929
1935
nd
DB Sport Citroën
Talbot Lago Grand Sport „‟Chambas‟‟
HRG 1500 Lightweight Le Mans
Renault 4 CV
Talbot Lago T26
Gordini T15 S
DB HBR
ème
ANNEE / YEAR
/ 2 Classe: 1949 – 1957
M. Tim Motte
M. José M. Fernandez
M. Guy Mahy
M. Jean Pol Warbecq
M. José M. Fernandez
M. Jean Louis Hamoniaux
M. Dominique Lanlaud
3
13
13
14
15
VOITURE / CAR
st
/ 1 Classe : 1923 – 1939
M. Christian Lameloise
M. Michel Lagrèze
Bentley Motors Limited
M. Jim Runciman
2
6
7
8
9
10
11
12
ère
1973
1974
1975
1979
1981
th
/ 6 Classe : 1982 – 2014
Porsche 911 Gr. B
Porsche 962
Spider 905 Rencar
Ferrari 348 GTC “Le Mans”
Mercedes Benz CLK - LM
BMW V12 LMR
Art Car OAK Racing Costa
1983
1986
1992
1994
1998
1999
2008
12
LE MANS HERITAGE CLUB
Membres du Jury / Members 2014
Tony ADRIAENSENS (BEL) – Historien
Phil BELL (GBR) – Rédacteur en chef Classic Cars Magazine
Lucien-François BERNARD (FRA) – Collectionneur
André BINDA (FRA) – Collectionneur
Alain BOULDOUYRE (FRA) – Artiste
Serge CORDEY (FRA) – Rédacteur en Chef Classic & Sports Car France
Claude DELAGNEAU (FRA) – Consultant FFVE
Bernard GUENANT (FRA) – Collectionneur
Hervé GUYOMARD (FRA) – Musée des 24 heures
Laurent HERIOU (FRA) – Directeur Général de la FFVE
Adrien van HOOYDONK (ALL) – Designer BMW
Tim LAYZELL (GBR) – Artiste Peintre
Marie-Pierre LESCOEUR (FRA) – Pilote au sein du Team Aseptogyl
Stéphanie LOPE (FRA) – Valorisation du patrimoine ACO
François MELCION (FRA) – Rétromobile
Dominique PASCAL (FRA) – Journaliste et Historien
Jean Pierre PLOUE (FRA) – Designer PSA
Christophe PUND (FRA) – Galerie des Damiers
Rodolphe RAPETTI (FRA) – Institut National d’Histoire de l’Art
Jean-Charles REDELE (FRA) – Collectionneur
Patrick ROLLET (FRA) – Président de la FIVA
Maurice SAUZAY (FRA) – Historien, Président de l’Académie-Bellecourt
Gautam SEN (IND) – Rédacteur en Chef Auto India
Eli SOLOMON (SGP) – Rewind Magazine
Jean Marc TEISSEDRE (FRA) – Historien des 24 Heures et journaliste Auto-Hebdo
Guy VERHOFSTADT (BEL) – Collectionneur, député européen
Olivier WEYL (FRA) – Président de la FFVE
Emmanuel ZURINI (FRA) - Artiste
13
L’INNOVATION EN HERITAGE
Créée en 1923, l’épreuve des 24 Heures du Mans n’a jamais failli à sa réputation de « laboratoire technologique ».
Des moteurs aux phares en passant par les freins ou les carrosseries, il ne s’est pas écoulé une décennie sans
qu’un constructeur n’étrenne un nouveau concept... Avec plus ou moins de succès ! Le Mans Classic réunit 10
modèles ayant marqué l’histoire de la course en particulier et de l’automobile en général.
Années 20 : Lorraine Dietrich (premier antibrouillard)
Dès la première édition des 24 Heures du Mans en 1923, le « S » de Maison Blanche devient l’un des plus redouté
des pilotes. Sa particularité ? La présence à proximité d'un ruisseau dont l'humidité, au petit matin, se traduit par un
banc de brume tenace. C'est certainement à ce phénomène que l'on doit l'apparition, dès l’édition 1926, du premier
antibrouillard baptisé Marchal « Cyclope », car unique et monté en position centrale. Les Lorraine-Dietrich, qui
monopolisent le podium, en sont équipées.
Années 30 : Tank Chenard & Walcker (première carrosserie aérodynamique)
Vainqueur des premières 24 Heures du Mans en 1923, Chenard & Walcker est au départ de l’édition 1937 avec une
voiture très profilée. Pour la première fois un constructeur prend en compte la dimension aérodynamique de la
voiture et présente une carrosserie qui englobe les roues (à l’inverse des références du moment). Bientôt, tous les
constructeurs venteront les mérites de leurs carrosseries « aérodynamique », un mot qui deviendra très à la mode
avant la guerre.
Années 50 : Jaguar Type C (premiers freins à disque)
En 1953, Jaguar innove avec un système de freinage développé en collaboration avec Girling et Dunlop : l’objectif est
de tenir 24 heures sans intervention grâce à des étriers en alliage léger comprenant pas moins de douze plaquettes
à l’avant et huit à l’arrière ! Mercedes tentera de trouver la parade avec le frein aérodynamique (1955), mais chacun
devra bientôt se résoudre à adopter les disques.
Années 60 : Rover BRM (moteur à turbine)
Dès 1957, l’Automobile Club de l’Ouest instaure une catégorie pour les véhicules animés d’une turbine. 25 000
francs sont même promis au concurrent qui couvrira 3 600 km avec ce type de motorisation. En 1963, Rover relève
le défi, mais hors classement à cause de l’énorme réservoir de kérosène (220 litres) implantés sur le châssis BRM.
Flanquée du numéro « 0 », l’auto se classe officieusement 7e, ce qui reste à ce jour la meilleure performance d’une
voiture à turbine au Mans. Ce type de technologie sera bientôt abandonné en compétition, la Howmet TX marquant
la dernière tentative du genre en 1968.
Jaguar Type-C
Porsche 911 RSR
Sauber SHS C6
14
Années 70 : Porsche 911 RSR (premier moteur turbo)
En 1974, face aux Matra appréciées pour leurs V12 mélodieux, se dressent deux Porsche 911 bodybuildées et
propulsées par un insolite Flat 6 turbo. A la veille de l’épreuve, nul n’imagine que le bruit étouffé de ce moteur
annonce une révolution imminente. Deux ans plus tard, le constructeur allemand n’est plus seul : Renault, qui avait
déposé un brevet sur le principe de la suralimentation en 1902, est bien décidé à imposer cette technologie en
compétition… Mais à l’arrivée, c’est bien Porsche qui impose le turbo grâce à la 936 de van Lennep-Ickx.
Années 80 : Sauber SHS C6 (premier aileron aérodynamique vertical)
L’année 1982 voit la mise en place du Groupe C, un règlement innovant car basé sur une limitation de la
consommation en carburant et du nombre de ravitaillements (25 maximum). Chacun travaille à mettre au point des
solutions permettant de résoudre la redoutable équation proposée par l’ACO. C’est ainsi que nait la Sauber SHS C6
dont la carrosserie est réalisée par Seger & Hoffman avec des composants d'avant-garde de type kevlar et nid
d'abeille et un imposant aileron arrière en queue de baleine. Celui-ci préfigure l’aileron de requin unanimement
adopté aujourd’hui.
Années 90 : Mazda 787b (première et unique victoire d’un moteur rotatif)
Inventé par Félix Wankel et développé par la société NSU en 1957, le moteur rotatif débute au Mans en 1970 par le
biais d’une initiative privée : une Chevron-Mazda dont le petit birotor ne pèse que 60 kg et délivre ses 200 cv en
émettant un bruit strident caractéristique. En 1991, la technologie a progressé mais l’équipe Mazda n'est toujours
pas considérée comme une prétendante à la victoire en raison de la consommation excessive du moteur rotatif.
Pourtant les ingénieurs nippons ont travaillé pour minimiser cette faiblesse en adoptant un châssis carbone plutôt
qu’en aluminium. Profitant de la déroute des favoris, Mazda prend la tête à deux heures de l'arrivée et s’impose à la
surprise générale.
Années 2000 – Audi R10 TDI (1ère victoire d’un moteur diesel)
Réintroduite en 2004 par une Lola-Caterpillar peu convaincante, la technologie diesel fait entrer l’Endurance dans
une nouvelle ère. Après avoir fait triompher l’injection directe en 2001, Audi se lance dans l’aventure diesel, la R10
devenant la première auto d’une nouvelle génération silencieuse. L’incroyable couple du V12 bi-turbo de 5,5 litres
laisse sur place les adversaires d’Audi qui ne peuvent que miser sur la fiabilité… Malheureusement pour eux, l’une
des deux flèches d’argent tient bon et l’emporte dès la première tentative en 2006.
Années 2010 : Audi R18 e-tron quattro (première victoire d‘un moteur hybride)
Dès 1998, Don Panoz présente la première voiture de course hybride de l’histoire. Le gros 6 litres Ford est associé à
un moteur électrique. Les énormes batteries se rechargent au freinage et restituent l’énergie à l’accélération.
Créditée d’un tour honorable en 3'53"199, la Panoz Q9 ne se qualifie pas pour les 24 Heures du Mans. Il faut
attendre quatorze ans pour qu’un SREC (Système de Récupération de l’Energie Cinétique) s’impose… Et une fois de
plus c’est Audi qui réussit cette performance avec un volant d’inertie développé en partenariat avec Williams et
accouplé à un V6 TDI.
Mazda 787B
Audi R10 TDI
Audi R18 e-tron quattro
15
L’EXPOSITION FFVE
HOMMAGE AUX GRANDS
CARROSSIERS FRANÇAIS
Un hommage tout particulier sera rendu aux grands carrossiers français qui ont marqué une certaine époque de l’automobile.
Celle où certains propriétaires faisaient appel à ces artistes du design, véritables couturiers qui personnalisaient et ajustaient sur
mesure les robes de leur automobile. Onze carrossiers français ayant ainsi œuvré auprès de quatorze marques automobiles
seront ainsi célébrés lors de la 7ème édition du Mans Classic avec l’exposition orchestrée par la Fédération Française des Véhicules
d’Epoque.
Les 11 carrossiers français : Belvalette, Chapron, Delaugère, Facel, Kelsch, Lavocat & Marsaud, Pourtout, Salmson, Letourneur &
Marchand, Talbot et Voisin.
Les 14 marques automobiles : Bugatti (1), Citroën (1), Delage (1), Delahaye (1), Facel Vega (2), Hotchkiss (1), Lombard (1),
Lorraine-Dietrich (1), Panhard (2), Peugeot (1), Renault (1), Salmson (1), Talbot (1) et Voisin (1).
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
Carrossier
Belvalette
Chapron
Chapron
Chapron
Chapron pour Citroën
Delaugère
Duval
Facel Usine
Facel Usine
Kelsch
Lavocat & Marsaud
Pourtout
Letourneur & Marchand
Salmson Usine
Talbot Usine
Voisin Usine
Marque
Panhard
Delage
Delahaye
Hotchkiss
Citroën
Panhard
Lombard
Facel Vega
Facel Vega
Lorraine-Dietrich
Bugatti
Peugeot
Renault
Salmson
Talbot
Voisin
Modèle
X26
D6 70
135
Grégoire
DS
X69
AL3
FV1
Facellia
B3/6
Type 30
Darl'Mat
Frégate
2300 S
T26
C 15
Type
Année
Coupé Chauffeur
1913
Cabriolet
1937
Cabriolet
1937
Coach
1953
Cabriolet Usine
1963
Limousine
1933
Coupé
1927
Cabriolet
1955
Cabriolet
1961
Torpédo
1925
Roadster
1928
Cabriolet
1937
Cabriolet
1953
Coach
1955
Coach
1950
Berline
1927
Propriétaire/Contact
Musée de Vendée
Les Amis de Delage
Club Delahaye
Club Hotchkiss
Collection Privée
Collection Privée
Collection Privée
Amicale Facel-Vega
Amicale Facel-Vega
Club Lorraine-Dietrich
Club Bugatti
Club des Amis de Darl'Mat
Collection Privée
Club Salmson
Club Talbot
Bruno Vendiesse
16
LES CLUBS
Acteurs nombreux et incontournables, les clubs de marque et multimarques incarnent les gardiens du patrimoine automobile
historique et bénéficient d'une place de choix au Mans Classic. Rassemblement unique en Europe, ce rendez-vous biennal accueille plus
de 8000 véhicules au travers de plus de 160 clubs représentant environ 80 marques. Sont admis à l'Espace Clubs, les voitures d'avant
1966 dans un état de présentation irréprochable, ainsi que quelques modèles plus récents -les Happy Few- s'inscrivant d'ores et déjà
parmi les "Classiques’’.
Nombreux seront les anniversaires célébrés au Mans Classic en cette année 2014. A commencer par le Club Maserati qui célèbrera
comme il se doit le Centenaire de la marque au Trident. Les 50 ans de la Ford Mustang, automobile américaine emblématique, seront
honorés avec la présence de plus de 200 modèles anciens et contemporains. Plus récente et véhiculant autant de passion, la Ford GT
fêtera quant à elle ses dix ans d’existence avec la présence attendue de 25 exemplaires. Enfin, le Riley Register soufflera ses 90 bougies
avec la présence de 40 voitures d’avant-guerre.
Parmi les clubs, figurent notamment l’Amicale Salmson, le Bentley Drivers Club (avec 20 à 25 modèles d’exception), les clubs BMW
(BMW Club de France, BMW Horizon 2002, BMW Z3 Club de France, BMW Club E31 8er France…), les clubs Delage, Ferrari, Hotchkiss,
Hommell, Lotus, Porsche, Renault Classic pour ne citer que ceux-là…
Nouveauté au Mans Classic, l’espace Super Car Club dédié aux plus belles GT modernes réunira près d’une centaine de voitures (Aston
Martin One 77, DB9, Bugatti Veyron, La Ferrari, Ferrari 599 GTO, Lamborghini Adventador, McLaren MP4-12C, Mercedes SLS AMG,
Nissan GT-R, Pagani Huayra…).
Enfin, la parade des clubs sera une occasion pour les propriétaires de boucler les 13,629 km du circuit et de se lancer dans la célèbre
ligne droite des Hunaudières que tous ont eu le rêve de parcourir un jour…
En 2012, 17000 personnes de 27 nationalités occupaient l'Espace Clubs, on ne peut en espérer moins en 2014 !
17
COMMUNIQUE DE PRESSE
19.06.2014
GRILLE DE DEPART POUR LA VENTE LE MANS CLASSIC 2014
D’ARTCURIAL MOTORCARS
- VENTE LE 5 JUILLET 2014 -
1959 DB Panhard HBR5 "Vitrine" coupé – en compétition aux 24 Heures du Mans en 1959, 1960, 1961
Paris – Pour la troisième année consécutive, Artcurial Motorcars donne rendez-vous aux passionnés d’automobiles au Mans
Classic. Le 5 juillet prochain, plus de 100 voitures de collections seront proposées aux enchères, dont de rares voitures de
sport et de course. Une fois encore, l’équipe d’Artcurial Motorcars a su dénicher des modèles rares venus des quatre coins du
monde. Plusieurs voitures seront ainsi proposées pour la première fois aux enchères, une des spécialités de la maison de
ventes. 25 marques seront représentées, certaines avec des modèles unique.
Après le succès de la section « Solo Alfa » lors de la vente de Rétromobile en février 2014, une importante sélection de
voitures italiennes sera réunie. L’ensemble « Solo Lancia », provenant d’un concessionnaire italien, comprendra 11 voitures
dont une B24 S Convertible et une Flaminia Supersport Zagato. La vente comprendra également un groupe d’Alfa Romeo
des collections du musée des télécommunications de Milan, la collection de Jaguar d’un collectionneur français et un rare
ensemble de 6 Porsche 993.
Matthieu Lamoure, directeur du département Artcurial Motorcars, explique : "Le Mans Classic est évènement international
majeur qui rend hommage à la plus célèbre course au Monde. Dans ce cadre, notre vente, proposera des automobiles de tous
types (course ou grand tourisme) provenant de plusieurs collections privées. Dans un marché actuel très dynamique et fort,
notre offre est large : de l'AC Cobra qui reviendra 50 ans après son passage de la ligne d'arrivée aux 24 Heures du Mans en
1964 jusqu'aux collections de Porsche et de Lancia. 114 automobiles pour tous les goûts !"
18
Comme indiqué dans le premier communiqué de presse, la vente inclura une Mercedes-Benz 300 SL Roadster de 1962
(estimation 1 100 000 – 1 200 000 €) et l’AC Cobra 289 de 1964 qui était sur la grille de départ des 24 Heures du Mans en
1964, il y a 50 ans (classement : 18ème).
En plus de la Cobra, trois lots sont liés à la prestigieuse histoire du circuit du Mans. Parmi eux, la plus iconique est sans
doute la DB Panhard HBR5 coupé « vitrine » de 1959 (estimation 120 000 – 160 000 €, sans prix de réserve) qui a participé
trois fois (1959, 1960 et 1961) aux 24 Heures, terminant la course en 19ème et 21ème position en 1960 et 1961. La voiture a été
restaurée dans sa version « Vitrine », telle qu’elle se présentait lors de cette compétition. Cette résurrection a remporté le prix
de la meilleure restauration en 2008, lors du Rallye Paris-Deauville. Si l’on doit citer une autre prestigieuse voiture de
compétition, il faut mentionner la Renault Tank Deutsch & Bonnet HDR de 1954 (estimation 180 000 – 280 0000 €) qui a
participé à de nombreuses courses des deux cotés de l’Atlantique. La voiture a été maintenue dans son état d’origine.
Impeccable, elle a participé à l’édition inaugurale du Grand Prix de Lyon, et pourrait participer au Le Mans Classic ou encore
aux Mille Miglia.
La Ferrari 365 GTB/4 Daytona, Groupe 4
Transformation de 1972 (estimation 800 000 € – 1 000
000 €), est la seule connue qui a participé à des courses
en Asie. Elle a roulé à Singapour pendant plusieurs
années avant d’être adaptée pour la catégorie Groupe 4
dans les années 1990. Cette voiture de course a été
utilisée uniquement en compétition, ce qui explique sont
kilométrage : 19 500 km.
La Porsche 911 2.7L Carrera RS de 1973 (estimation :
400 000 € – 600 000 €) est l’un de 500 exemplaires
existants. Son deuxième propriétaire, qui l’a acquise en
1984, l’offre aujourd’hui à la vente. Elle est dans un état
impeccable et affiche 77 500 km au compteur.
Plus récente, l’Aston Martin DBRS9 GT3s, sortie en
2010, est estimée 80 000 – 120 000 € (sans prix de
réserve). Elle a déjà remporté 3 podiums lors de courses
GT3 en 2011, et a fait l’objet d’une restauration complète
en 2012 pour 150 000 €. Il s’agit d’un des deux seuls
exemplaires existants de DBRS9, parmi les 24 produits par
Aston Martin Racing, et préparées par LMP
Motorsport.
19
Joyaux de la section Solo Lancia, entièrement dédiée à la marque italienne, on retrouvera 11 voitures provenant d’une famille
originaire de Pérouse en Italie. Impliquée depuis 4 générations dans l’histoire de la marque, la famille a conservé les
véhicules dans un parfait état d’origine. Citons par exemple une Lancia Aurelia B24 S Convertible de 1957 (estimation :
240 000 – 280 000 €), acquise par le père du propriétaire actuel en 1975. Elle a fait l’objet de quelques travaux de
restauration dans les années 70, et depuis a été préservée de manière remarquable. Egalement présente dans cette
collection depuis 1975, la très originale Lancia Flaminia Super Sport coupé Zagato de 1965 (80 000 – 120 000 €). Enfin,
soulignons la Lancia Lambda châssis court by Casaro de 1927 (estimation : 350 000 – 400 000 €), la Lancia Aprilia
cabriolet Speciale Pininfarina prototype de 1946, présentée lors du Salon de l’Automobile parisien de 1946 (estimation :
300 000 – 400 000 €), et une Lancia Delta Integrale HF Evo I Martini 5 de 1992 avec seulement 1800 km au compteur
(estimation 80 000 – 100 000 €).
Lancia Aurelia B24 Convertible with hardtop, 1957
(estimation 240 000 € – 280 000 €)
Italienne à nouveau, l’intéressante collection d’Alfa Romeo rassemblée pour cette vente provient du musée des
Télécommunications de Milan. La plus connue est sans doute l’Alfa Romeo Giulietta Veloce “Sebring” barchetta de 1956
(estimation 250 000 – 300 000 €) qui a participé aux Mille Miglia en 1956, conduite par Consalvo Sanesi. Seulement 20
exemplaires de cette sublime monoplace ont été construits. La plupart furent vendus aux Etats Unis, mais cet exemplaire
demeura en Europe. La voiture a été entièrement remontée dans les années 80 dans sa configuration initiale. Provenant de la
même collection, Alfa Romeo 1750 GTAm de 1968 (estimation 240 000 – 300 000 €) a été restaurée dans les années 80 et
est toujours dans un très bel état de conservation.
Alfa Romeo Giulietta Veloce “Sebring” barchetta, 1956
(estimation 250 000 – 300 000 €)
Pour ceux qui ne seraient pas séduits par ces exceptionnelles voitures de courses, nul doute qu’ils seront attirés par les autres
automobiles de collection inclus dans la vente. Il faut notamment citer une Bizzarrini 5300GT Strada de 1968 (estimation 450
000 – 550 000 €), une Ferrari 250 GT Series 1 Pininfarina coupé de 1959 (estimation 360 000 – 420 000 €), une De Tomaso
Mangusta de 1970 (estimation 180 000 – 200 000 €) et une Honda S800 coupé de 1969 (estimation 16 000 – 24 000 €) – une
des premières voiture de sport japonaise, entre les mains du même propriétaire depuis l’origine. Enfin, comme il ne s’agit pas
uniquement de voitures, la vacation comprendra un très beau camping car Airstream Classic 310 de 1982 (estimation 30 000
– 50 000 €), équipé de 4 lits et d’une cuisine aménagée comprenant tout l’électroménager nécessaire pour vivre pleinement
une course sur la route.
20
**********
Images haute définition disponibles sur demande
Catalogue en ligne sur
www.artcurial.com/motorcars
A propos d’Artcurial Motorcars – Artcurial Motorcars est aujourd’hui le leader des ventes aux enchères de voitures
de collection en Europe continentale. Artcurial Motorcars fête cette année son quatrième anniversaire et
peut s’enorgueillir de résultats exceptionnels et de records mondiaux battus pour bon nombre d’automobiles.
Avec près de 30 millions d’euros et 85% des voitures vendues, la dernière vente de Rétromobile en Février
2014 a battu le record de la vente automobile la plus importante jamais organisée en France (record
précédemment détenu par Artcurial Motorcars.
A propos d’Artcurial – Fondée en 2002, Artcurial conforte en 2013 sa position de première maison française de
vente aux enchères avec 123 ventes organisées au sein de ses 20 départements de spécialité. La maison de
vente aux
enchères totalise 178,1 millions d’euros en volume de ventes en 2013, soit une évolution de son chiffre d’affaire
de +
24 % par rapport à 2012, incluant notamment la troisième meilleure enchère française de l’année avec la
sculpture La Rivière, d’Aristide Maillol adjugée plus de 6,1 millions d’euros. Elle confirme ainsi son leadership
dans la bande dessinée en Europe, les automobiles de collection en Europe continentale, les bijoux et
montres en France et à Monaco, et les tableaux anciens à Paris. En 2014, Artcurial poursuit son
développement et renforce son offre 20ième siècle avec les nouveaux départements Photographie, Limited
Editions et Art Tribal. Résolument tourné vers l’international, Artcurial affirme sa présence à l’étranger avec
des bureaux de représentation à Milan et Bruxelles, et des expositions itinérantes aux Etats-Unis et en Asie.
Vente le samedi 5 juillet 2014
Tente Artcurial – Circuit des 24h du Mans
Automobilila à 11h
Automobiles à 14h
Exposition les 4 et 5 juillet
Tente Artcurial – Circuit des 24h du Mans
Contact Presse Artcurial Motorcars :
Agence 14 Septembre
Aude Charié
+ 33 (0)6 11 35 09 74
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Contact Artcurial :
Jean Baptiste Duquesne
Chargé des Relations Presse
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CINEMA EN PLEIN AIR – LE DRIVE IN
Qui n’a jamais rêvé d’entrer dans l’un de ces cinémas « drive-in » en plein air ? Cette mode venue des ÉtatsUnis associait les deux principales industries nationales : l’automobile et le cinéma. Grande fête de
l’automobile sous toutes ses formes, Le Mans Classic ressuscite cette ambiance !
L’écran gonflable sera installé dans un espace situé à proximité de la fameuse passerelle Dunlop. Chaque
spectateur, qui prendra place à bord d’une authentique Ford Mustang où sur un confortable transat, se verra
remettre un casque audio pour ne pas être perturbé par le bruit des moteurs qui rugiront sur le circuit voisin.
Chaque film sera diffusé en VO sous-titrée en français pour les films étrangers et en VO sous-titrée en anglais
pour les films français. Les spectateurs français comme étrangers pourront ainsi profiter de l’ensemble des
diffusions.
Avec l'aide la société de production et de distribution MK2, le Drive-In sera l’une des grandes nouveautés de
l’édition 2014, une expérience à ne pas manquer !
PROGRAMMATION
VENDREDI 4 JUILLET
21h30 : Un Homme et une Femme (Claude Lelouch)
23h55 : C’était un rendez-vous (Claude Lelouch)
00h00 : Bullit (Peter Yates)
SAMEDI 5 JUILLET
21h30 : Le Mans (Lee H. Katzin)
00h05 : C’était un rendez-vous (Claude Lelouch)
00h15: Week-end of a Champion (Roman Polanski)
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les films a l’affiche
UN HOMME ET UNE FEMME (1966)
Par Claude Lelouch
Avec Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée
En Français sous-titré en Anglais
Un film culte des années 1960 avec Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée dans les rôles
principaux. Le duo se rencontre au pensionnat où leurs enfants sont inscrits. Aimée, une
actrice, rate son train, et Trintignant, un pilote de course, lui offre un tour en voiture. C'est
le début d’une amitié qui se transforme bientôt en histoire amour...
BULLIT (1968)
Par Peter Yates
Avec Steve McQueen et Jacqueline Bisset
En Anglais sous-titré en Français
Frank Bullitt, un lieutenant de police de San Francisco, est chargé par un politicien
ambitieux, Walter Chalmers, de protéger Johnny Ross, un gangster dont le témoignage est
capital dans un procès où est impliqué l'homme politique. Chalmers veut assurer la
sécurité de Ross à tout prix, ou Bullit en subira les conséquences...
LE MANS (1971)
Par Lee H. Katzin
Avec Steve McQueen
En Anglais sous-titré en Français
Presque un documentaire, ce film témoigne de ce qu'était la course automobile dans les
années 70. L'histoire se concentre sur le duel entre l'Allemand Stahler sur une Ferrari
512LM et l'Américain Delaney sur Porsche 917. Ce dernier est sous pression après avoir
provoqué un accident dans lequel le mari de son amie Lisa a été tué…
WEEKEND OF A CHAMPION (1972)
Par Roman Polanski
Avec Jackie Stewart
En Anglais sous-titré en Français
Le cinéaste Roman Polanski suit le champion du monde de F1 Jackie Stewart alors que
celui-ci tente de remporter le Grand Prix de Monaco 1971. Il offre un aperçu très rare de la
vie d'un pilote au sommet de son art.
C’ETAIT UN RENDEZ-VOUS (1976)
Par Claude Lelouch
Une incroyable traversée de Paris en huit minutes réalisée tôt le matin, le tout dans une
ambiance sonore de hauts régimes moteur, de changement de vitesses et de crissements
de pneus
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PLUS DE 30 HEURES DE DIRECT
Lancée à l’automne 2013, notre chaîne Youtube connait un vif succès sur le Web.
Les 4, 5 et 6 juillet, elle diffusera Le Mans Classic en direct !
Depuis le début de l’année, les évènements de Peter Auto font l’objet de reportages vidéo diffusés en podcast sur la
chaîne officielle (www.youtube.com/user/peterautoofficial). Cette saison, les évènements comme Spa-Classic ou le
Grand Prix de l’Age d’or ont ainsi trouvé un nouvel écho sur la toile avec des bandes annonces et des résumés de
haute qualité. En avril dernier, plus de 50.000 téléspectateurs-internautes ont pu suivre l’évolution des concurrents
du Tour Auto Optic 2ooo entre Paris et Marseille.
Les 4, 5 et 6 juillet prochains, Le Mans Classic fera l’objet d’une diffusion en direct, via la mise en place d’un dispositif
de plusieurs caméras. Pendant trois jours, l’interface dédiée du site www.lemansclassic.com permettra de regarder la
Web-TV enrichie d’un « live-texte » et de feuilles de classements.
Rendez-vous les 4, 5 et 6 juillet sur www.lemansclassic.com rubrique « live-vidéo »
PROGRAMME TV (HEURE DE PARIS)
Vendredi
15h00 - 00h00 : camera fixe
Samedi
08h00 - 16h00 : camera fixe
16h00 - 20h00 : réalisation multi-cam
20h00 - 00h00 : camera fixe
Dimanche
08h00 - 12h00 : camera fixe
12h00 - 17h00 : réalisation multi-cam
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APPLICATION
L’Application est dédiée à la rétrospective de la plus célèbre course d’endurance. Elle est disponible dès à
présent sur l’AppStore et Google Play.
De manière à permettre aux passionnés de vivre l’évènement en totale immersion, Le Mans Classic met en place
une Application. Elle est disponible pour tout appareil (smartphones et tablettes) capable d’utiliser des
applications iPhone ou Android. Tous les contenus sont disponibles en anglais et en français. Sous le nom « Le
Mans Classic » elle peut être téléchargée gratuitement sur l’AppStore ou Google Play.
Gratuite, cette application permet:
• d'accéder aux points d'entrée du circuit plus facilement grâce aux feuilles de route (clubs, public, VIP)
• de consulter le programme du weekend
• de connaître la liste des engagés ainsi que les résultats
• de s'orienter grâce au système de géolocalisation
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EN BREF
LE DESCRIPTIF
Rétrospective de l'une des courses les plus prisées au Monde : les 24 Heures du Mans
Grand-messe de la voiture ancienne
LES INITIATEURS
L’ACO, créateur et organisateur des 24 Heures du Mans et Peter Auto, promoteur majeur
d'événements automobiles.
LA DATE
4, 5 & 6 juillet 2014
LA BILLETTERIE
Enceinte générale : vendredi 23€ , dimanche 39€, week-end 63€ (de vendredi à dimanche).
Gratuit pour les enfants de moins de 16 ans acompagnés.
AUTOMOBILE CLUB DE L'OUEST – Service Réservations
Circuit des "24 Heures du Mans"
72019 Le Mans Cedex 2
Téléphone : +33 (0)892 697 224 (0,34€/min) Fax : +33 (0)2 43 84 47 13
E-mail : [email protected] - Site web : http://www.lemans.org/fr/billetterie.html
LES PACKAGES VIP
Les Organisateurs proposent également un package VIP pour une ou deux journées (cf site internet)
LA COMPETITION
450 voitures dont le point commun est d'avoir participé aux 24 Heures du Mans entre 1923 et 1979
réparties, selon leur période, en 6 plateaux.
L'ordre de départ des plateaux reste inchangé. Le premier à s'élancer sera le plateau 4. Le départ de
l'épreuve sera donné le samedi à 17h pour une arrivée le dimanche à 17h. Quelques minutes au
préalable, un départ type Le Mans lancera le tour de formation pour les plateaux 4 et 1 le samedi et
pour les plateaux 2 et 3 le dimanche. Une épreuve d'endurance de 24 heures étant trop exigeante
pour des voitures anciennes, les pilotes courent - jour et nuit - 3 manches par plateaux successifs.
Comme lors des éditions précédentes, les pilotes formeront des teams avec une voiture de chacun
des plateaux.
LES NATIONALITES
+ de 30 nationalités de pilotes sont recensées pour l’édition 2014.
LES CLUBS
Les Clubs sont de nouveau les hôtes privilégiés du Mans Classic. L'espace "Clubs de Marque"
accueille les voitures rassemblées par constructeur, tandis que les clubs multimarques et les
voitures individuelles se retrouvent au sein de l'espace "Collection".
"Le Mans Heritage Club" est réservé à 30 voitures ayant participé aux 24 Heures entre 1923 et
aujourd’hui. Elles feront l'objet d'un concours et la piste leur sera ouverte pour un tour d'honneur.
LE VILLAGE
Le village abritera plus de 120 exposants, artistes et spécialistes de l’Automobilia. Le centre du
village accueillera Le Mans Heritage Club. A ses côtés, l’espace Supercars réunira les plus belles
voitures de notre époque.
LES ANIMATIONS
Durant les trois jours du Mans Classic, de nombreuses animations sont proposées : Drive In, petits
trains, bus anciens, vols en hélicoptère, orchestres, mur de la mort, musique, danse… pour un weekend de spectacle non-stop.
LITTLE BIG MANS
Une grande parade samedi à 16h20 sur le circuit Bugatti, avec un départ type Le Mans, pour les
enfants de 7 à 12 ans au volant d'une centaine de mini-voitures thermiques ou électriques.
CONTACTS
Henri Suzeau – [email protected] – Tél +33 (0)1 42 59 73 40 / +33 (0)6 11 87 05 05
Julien Hergault – [email protected] – Tél +33 (0)1 42 59 73 40 / +33 (0)6 25 77 85 34
LE SITE INTERNET
www.lemansclassic.com
TELECHARGER DES IMAGES HD LIBRES DE DROIT EN CLIQUANT ICI.
Email : [email protected]. Mot de passe : lemansclassic
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