4 Bulletin n°76 25 juillet 2014 Avertissement général sur l’évaluation des risques Les informations sur les bio-agresseurs qui sont données dans ce bulletin correspondent à des observations réalisées dans quelques parcelles seulement. Elles ne peuvent en aucun cas remplacer les observations de chaque producteur dans ses cultures. Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs, sans tenir compte de la façon dont les problèmes peuvent être gérés par les producteurs dans les abris ou les parcelles. En culture sous abri plus encore que dans d’autres types de cultures, chaque parcelle est une entité spécifique, plus ou moins isolée de l’extérieur. L’arrivée et l’évolution des problèmes sanitaires dans ces parcelles, même si elles sont influencées par les conditions extérieures (pression des ravageurs, environnement, climat…), dépendent aussi beaucoup du type d’abri, des équipements, des techniques culturales et surtout de la stratégie mise en œuvre par le producteur. Cultures Tomate sous abri Aubergine sous abri Concombre sous abri Melon plein champ page page page page 2 7 9 11 Courgette plein champ Courge plein champ Salade plein champ Navet page page page page 13 14 16 16 Fréquence de parution : La parution du bulletin a lieu tous les 15 jours, sauf piégeage ou information particulière. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 1/18 TOMATE SOUS ABRI Culture en hors sol : 4 parcelles en cours Plantation Début Août Fin Novembre Décembre Nb de parcelles 0 1 contreplantation (F7) 1 1 contreplantation (F5) R13 Stade moyen Culture en sol : 4 parcelles en cours Plantation Mi-Février Mi-Mars Fin Mars Fin avril Nb de parcelles 1 1 1 1 Stade moyen R12 R6-R7 R7 R3 Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 12 au 25 juillet 2014 Aleurodes HORS-SOL : Dans la plupart des parcelles du réseau et dans la région de manière générale, la situation des cultures en aleurodes est critique. Sur une parcelle en contreplantation au stade F7, 80 % des plantes hébergent plus de 30 individus/plante et les dégâts sont déjà très graves avant même l’entrée en récolte : fumagine, affaiblissement des plantes, miellat sur fruits, perte de qualité de fruits. En grappe, les fruits ne peuvent plus être commercialisés dans cet état et compromettent la continuité des cultures. Toutes les tentatives de contrôle ont échoué et à ce stade. Une seule parcelle du réseau a réussi à maintenir des quantités de Macrolophus importantes avant le développement des aleurodes, ce qui permet de maintenir les aleurodes à un niveau faible. Cependant, les effectifs de Macrolophus ont pris des proportions importantes et commencent à causer des dégâts sur les têtes de plantes comme les Cyrtopeltis. Les cyrtopeltis ont fortement augmenté dans une parcelle du réseau et provoquent des coulures de fleurs et des affaiblissements de plante. Dans cette situation, les dégâts sont doubles : ceux provoqués par le développement des aleurodes sur les plantes, et ceux liés aux piqûres de Cyrtopeltis. La régulation des punaises ne peut se faire sans risquer d’augmenter les dégâts d’aleurodes. La situation est donc très difficile à gérer. SOL : Toutes les parcelles signalent de l’aleurode sur cette période avec une intensité faible à moyenne. Les populations sont en augmentation du fait du nombre de plantes touchées REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 2/18 parTrialeurodes vaporariorum (70 à 100 %). Dans deux parcelles, les larves ne sont pas observées. Les Macrolophus sont toujours bien développés avec des effectifs moyens à élevés. Certaines parcelles bénéficient aussi des Dicyphus arrivés naturellement avec parfois une présence élevée. La situation est donc favorable au bon fonctionnement de la PBI. Dégâts causés par les aleurodes dans les cultures de tomate Hors sol Punaises La présence de Nesidiocoris tenuis dans les cultures hors sol SudAlpilles est signalée sur une parcelle avec un niveau moyen à élevé. Les dégâts sur plantes sont en augmentation. En sol, la punaise Nezara viridula est signalée dans une parcelle hors du réseau avec une intensité faible pour l’instant mais les dégâts sur fruits peuvent être importants si elle se développe. Dégâts sur fruits causés par les piqûres de Nezara viridulal REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 3/18 Tuta absoluta En hors-sol, les piégeages continuent d’augmenter, notamment avec une parcelle qui atteint 25 adultes/jour. Les dégâts sur plante restent peu nombreux dans toutes les parcelles du réseau. En sol, deux parcelles observent une progression des piégeages de Tuta et se situent à 8-10 adultes piégés/jour, que ce soit dans la parcelle précoce ou de saison. La présence de Tuta dans les 2 autres parcelles est toujours inférieure à 2 adultes/jour. La présence de galeries sur les plantes est toujours jugée faible avec 10 à 50% des plantes touchées. Une parcelle du réseau dans les Alpes-Maritimes signale 100% des plantes avec des galeries mais les comptages dans les pièges n’ont pas pu être évalués. Acariens En sol, une parcelle est touchée depuis fin mai et l’attaque concerne toujours 90% des plantes avec une augmentation des dégâts sur plantes (toiles, jaunissements, brûlures, dégâts sur fruits). Leur présence est également signalée dans deux autres parcelles avec une pression moins importante (10 à 20% des plantes) mais surtout des foyers qui évoluent aussi rapidement en toiles. Une autre parcelle hors réseau signale de la même façon le développement de toiles avec jaunissement des plantes sur une partie des plantes. En hors-sol, une parcelle signale quelques foyers d’acariens sur 20% des plantes (en augmentation) Acariose bronzée De plus en plus de parcelles sont touchées avec des attaques d’intensité très variable, faibles à élevées. Dans une parcelle touchée par ce ravageur depuis plus d’un mois, la contamination semble régresser depuis les deux dernières semaines. Mais il apparaît par contre dans trois REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 4/18 autres parcelles avec jusqu’à plus de 50% des plantes touchées. La pression est donc non négligeable sur l’ensemble du secteur compte tenu des conditions de développement rapide à cette période. Mineuses Les mineuses sont signalées en sol dans deux parcelles du réseau et une hors réseau avec une pression faible à moyenne mais en augmentation. Noctuelles Des dégâts sont observés sur feuilles avec une intensité moyenne dans une parcelle en sol. Quelques fruits sont également touchés de façon moins importante mais les dégâts sont directs. Une parcelle hors réseau subit aussi des attaques sur fruits confirmant la période à risque pour ce ravageur. Oïdium En hors sol, une parcelle présente de l’oïdium sur une jeune culture de contreplantation (F7) avec 10% des plantes touchées (attaque faible). L’autre en cours de production subit de nouveau une augmentation de l’attaque qui devient élevée avec 30% des plantes touchées. En sol, trois parcelles du réseau sont également touchées sur 20 à 50 % des plantes avec une pression moyenne en augmentation. D’autres parcelles hors réseau le signalent. La progression de l’oïdium observée sur cette période est directement liée aux alternances d’humidité et de temps plus sec avec des températures chaudes. Botrytis En sol, il est toujours observé à un niveau faible dans la parcelle la plus précoce (20% des plantes). Les épisodes pluvieux ont créés des conditions favorables à son développement sous multichapelle plastique. Cladosporiose Depuis début juin, des symptômes de Cladosporiose sont signalés dans 3 parcelles du réseau en sol à des stades de culture différents : R3 à R12 (variété Paronset) ainsi que dans des parcelles hors du réseau. Son développement est fortement lié aux conditions climatiques et à la sensibilité des variétés. L’intensité des attaques reste faible pour l’instant. La résistance variétale à ce champignon est couramment utilisée mais différentes souches existent et des symptômes peuvent s’exprimer même sur des variétés tolérantes. Cette maladie a été observée précocement cette année et la période est maintenant particulièrement propice à son développement au vu des conditions climatiques. Coryné Cette maladie fait son apparition dans une parcelle en sol au stade R3 avec une intensité faible pour l’instant. Les symptômes de flétrissement sont irréversibles et on voit apparaître des REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 5/18 brûlures sur les feuilles. La maladie s’exprime en général lorsque les variations climatiques sont importantes comme actuellement mais la maladie peut être présente depuis longtemps. Le risque de progression est important dans la mesure où la transmission de plante à plante se fait par contact. Le coryné se conserve longtemps dans les débris végétaux ou les poussières. Cette maladie est de plus en plus fréquente en sol. Seules des mesures de prévention peuvent limiter les pertes de plantes. Symptômes de Coryné sur tomates en sol Adventices En hors-sol, une parcelle signale des adventices en quantité moyenne. En sol, présence identifiée de panic et sétaire verticillée en faible quantité. Virus Du ToCV est signalé dans une parcelle hors-sol avec un niveau faible. Ce virus transmis par les aleurodes provoque des symptômes plus ou moins importants selon la vigueur des plantes et les conditions de culture. Ce sont des chloroses visibles surtout sur les feuilles en milieu et bas de plante. La photosynthèse peut être perturbée et la production affectée. Symptômes de ToCV sur tomate Nématodes, Corky root Une parcelle en sol présente une attaque moyenne de nématodes associée à du corky root sur les racines. Le développement des nématodes du type Meloidogyne provoque des galles sur les racines qui perturbent l’assimilation de l’eau et des nutriments pour la plante. Le corky root provoque des racines liégeuses. On constate des affaiblissements des cultures dans les zones touchées. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 6/18 Fusariose La présence de Fusariose racinaire est signalée dans une parcelle hors du réseau avec une intensité faible. * FAIBLE Noctuelles (sol) Punaises (sol) Coryné (sol) ToCV (hors sol) Cladosporiose (sol) Botrytis (sol) Fusariose racinaire Adventices (hors- sol) SYNTHESE des niveaux de pression observés (sol) MOYEN Aleurodes (sol) Mineuses (sol) Nématodes (sol) Corky root (sol) Acariose bronzée (sol) Oïdium (sol) ELEVE Aleurodes (Hors sol) Oïdium (hors sol) Acariens (sol) Punaises (hors sol) AUBERGINE SOUS ABRI Culture en sol : 4 parcelles en cours Plantation 8 Mars 20 Mars 27 Mars Nb de parcelles 1 2 1 Stade moyen Récolte Récolte Récolte Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 12 au 25 juillet 2014 Aleurodes Les aleurodes sont présents dans toutes les parcelles sur 20 à 30 % des plantes. Si Trialeurodes vaporariorum est l’espèce dominante dans la plupart, une parcelle signale majoritairement Bemisia tabaci sur 10% des plantes. Les effectifs ne dépassent pas 10 adultes/plante. Des larves sont aussi observées assez fréquemment. La pression est jugée faible à moyenne. Amblyseius swirskii est présent sur 100% des plantes et peut jouer un rôle dans la protection contre les aleurodes. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 7/18 Acariens Une parcelle signale l’arrivée des acariens avec 10 % des plantes touchées (attaque faible) mais une autre parcelle hors du réseau signale une attaque plus forte. Pucerons Les pucerons sont présents sur une parcelle sur 10% des plantes (en baisse). L’attaque est faible. Thrips Ce ravageur est encore signalé dans une parcelle mais les effectifs sont en baisse : 20% des plantes sont touchées. La pression est jugée faible, d’autant qu’Amblyseius swirskii est maintenant bien présent. Une parcelle hors du réseau signale cependant encore une attaque moyenne de thrips sur les plantes. Punaises Les punaises sont présentes dans une parcelle du réseau. Les effectifs sont jugés faibles mais ils sont difficiles à estimer dans la mesure où les punaises sont difficiles à repérer. Ce sont malheureusement les dégâts qui sont les plus visibles : traces sur tiges, fruits, coulures des boutons floraux, flétrissement des apex. La perte de production est rapide à cause du manque de fleurs. Plusieurs espèces sont en cause dont les principales sont Nezara viridula et Lygus sp. Adultes de Lygus, Nezara et dégâts sur les apex de plantes d’aubergine Verticilliose Des symptômes de verticilliose sont signalés dans deux parcelles du réseau avec une intensité faible : 1 à 2 plantes avec des symptômes sur feuilles. Adventices Une parcelle est signalée avec une contamination élevée de Cyperus sp. appelé communément Souchet. Cet adventice recouvre 80 % du sol. Le cyperus a été signalé de façon importante dans les cultures d’artichaut plein champ dans les Pyrénées Orientales. Ses capacités de multiplication et sa résistance aux herbicides font de cette mauvaise herbe un danger pour les cultures maraîchères. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 8/18 Photos CA66 « Serres et Plein champ » N°318 – mars 2014 Autre Des cicadelles sont signalées dans les cultures avec de faibles effectifs et sans observation de dégâts. Le risque engendré par cette famille d’insectes est la transmission de viroses. * SYNTHESE des niveaux de pression observés FAIBLE Punaises Pucerons Thrips Verticilliose Cicadelles MOYEN Aleurodes Acariens Cyperus sp. ELEVE CONCOMBRE SOUS ABRI Culture en sol : 4 parcelles en cours Plantation 20 mars 28 mars 9 Avril 14 avril Nb de parcelles 1 1 1 0 Stade moyen Récolte, redescente Récolte, redescente Récolte Arrachage Informations sanitaires d’après des observations réalisées du 12 au 25 juillet 2014 REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 9/18 Aleurodes Les aleurodes (Trialeurodes vaporariorum) sont en forte augmentation : une parcelle est particulièrement touchée avec des adultes et des larves sur 70% des plantes (60 % la dernière fois) : pression élevée. Les effectifs atteignent 10 à 30 aleurodes sur certaines plantes et du virus continue d’être visible sur 30% des plantes (CYV, virus de la jaunisse du concombre). On commence aussi à voir apparaître de la fumagine sur 60 % des plantes Thrips Le thrips est toujours signalé sur une parcelle mais avec des effectifs faibles et stables (20% des plantes touchées). Pucerons Toujours en augmentation ! Présents sur 40 % des plantes dans deux parcelles, certains foyers deviennent importants et causent des dégâts directs. Acariens Ce ravageur est toujours présent dans une parcelle avec une d’intensité faible qui se stabilise sur 20 % des plantes. Oïdium Toutes les parcelles du réseau sont concernées et l’intensité des attaques d’oïdium augmente. En moyenne, 30 à 50 % des plantes sont touchées. Les conditions sont propices à son développement en ce moment (alternance de périodes humides et sèches), même sur des variétés tolérantes. Son éradication est difficile. Oïdium sur concombre Mildiou Le mildiou qui s’était déclaré sur une parcelle du réseau en agriculture biologique a conduit à la destruction de la culture. Mildiou sur concombre Virus Le virus CYV (virus de la jaunisse du concombre) transmis par aleurodes a été observé dans une parcelle du réseau sur 30% des plantes. L’intensité est jugée moyenne et est stabilisée depuis 15 jours mais on peut craindre un risque d’augmentation au vu de la pression en aleurodes dans la culture (70 % des plantes). REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 10/18 L’arrachage des plants contaminés et l’identification en cas de doute sont recommandés. Il faut rester vigilant sur de nouveaux virus émergents. * SYNTHESE des niveaux de pression observés FAIBLE MOYEN Thrips Acariens ELEVE Pucerons Mildiou Virus CYV Oïdium Aleurodes MELON DE PLEIN CHAMP Culture en plein champ : 5 parcelles en cours d’observation Date de plantation Nb de parcelles Stade Zone début avril 1 Fin de récolte Bouches-du-Rhône 10-20 avril 1 Fin de récolte Vaucluse 5 mai 1 Pré-récolte Bouches-du-Rhône 20 mai 2 Nouaison Vaucluse « Dépérissement » Une parcelle au stade grossissement des fruits présente une attaque sévère de « dépérissement » avec 40% de plantes touchées. D’autres parcelles touchées sont également signalées. Le « dépérissement » correspond à des plantes qui lâchent, souvent au stade début de grossissement des fruits, avec présence au collet et sur les tiges de manchons bruns (ou autres couleurs). Les analyses réalisées en 2012 ont montré la présence de champignons Fusarium et Pythium. Des échantillons ont été envoyés cette année pour analyse. Symptômes de dépérissement REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 11/18 Bactériose Une parcelle en fin de récolte présente une attaque faible de bactériose avec 10% de plantes touchées. Rectificatif : le cas de cladosporiose signalé dans le précédent BSV a fait l’objet d’une analyse en laboratoire qui a mis en évidence de la bactériose ! Bactériose sur melon Deux parcelles en fin de récolte dans les Bouchesdu-Rhône présentent une attaque faible de mildiou avec 5% de plantes touchées. Hors parcelles d’observations, plusieurs parcelles dans le Vaucluse présentent des attaques importantes de mildiou avec 20 à 80% de plantes touchées. Ce sont des attaques sur des plantes jeunes au stade nouaison (premiers fruits noués), avec des taches visibles dès le débâchage des cultures. Mildiou sur melon Mildiou Mildiou – Niveau de risque Au 21 juillet (sauf précision) Stations Plantation vers le météo 1er avril St Martin de Élevé Crau St Andiol Moyen (au 04/07) Tarascon Moyen (au 03/07) Niveau de risque Plantation vers Plantation vers le Plantation vers le le 15 avril 1er mai 15 mai Élevé Moyen Moyen Moyen Moyen Moyen Moyen Moyen Moyen Carpentras Très élevé Très élevé Élevé Élevé Piolenc Élevé Élevé Élevé Élevé Villelaure (au 20/07) Élevé Moyen Moyen Moyen REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 12/18 Interprétation Pas de franchissement de seuil de tolérance, sauf cas exceptionnel : Faible problèmes liés à des défauts d’irrigation à surveiller (fuites). Surveiller les prévisions météorologiques pour retarder les interventions Moyen éventuelles, franchissement du seuil de dégâts possible çà et là au cours de la prochaine pluie. Surveiller les prévisions météorologiques pour retarder les interventions Élevé éventuelles, franchissement du seuil de dégâts possible au cours de la prochaine pluie. Très élevé Franchissement généralisé du seuil de risque en toute situation. Simulation issue du modèle melon mildiou - DGAL/Inoki® Acquisition des données météo : Cirame et CAPL. COURGETTE PLEIN CHAMP Parcelles fixes du réseau : Date de plantation Nombre de parcelles Stade Mi mai 1 Récolte 11 juin 1 Récolte Zone Bouches-duRhône Vaucluse Deux parcelles sont en cours d’observation. Oïdium Des attaques d’oïdium sont observées. Une parcelle présente 1 à 2 taches par plantes sur plus de 60% des plantes observées. Une autre est touchée sur 100% des plantes avec de nombreuses taches. La pression oïdium est forte dans les parcelles. Les conditions climatiques avec l’alternance d’humide et de sec lui sont favorables. Le vent participe à la dissémination du champignon. Pucerons Des pucerons sont nouvellement présents sur une des deux parcelles avec 30% de plantes touchées par moins de 100 individus. Sur la deuxième parcelle, ils sont présents en faible nombre sur 10% des plantes observées. Leur présence est globalement en augmentation. Aleurodes Ils sont présents sur une parcelle. 1 à 3 aleurodes par plante sont observés sur 50% des plantes. Les aleurodes Trialeurodes vaporarium commencent ainsi à être présents en plein champ. Il faut REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 13/18 être vigilant vis-à-vis de l’augmentation des populations et aussi surveiller la présence de Bemisia tabaci. Récemment un virus transmis par Bemisia tabaci a été observé en Espagne le ToLCNDV, Tomato Leaf Curl New Delhi Virus (le virus peut aussi toucher les cultures de melon, concombre et solanacées). Les plantes atteintes présentes des feuilles jaunes en cuillère sur les apex, la croissance de la plante est perturbée, voir arrêtée. En cas de symptôme suspect, signalez-le à votre conseiller. Symptômes de ToLCNDV sur courgette COURGE PLEIN CHAMP Parcelles fixes du réseau : Date de plantation ou de semis Nombre de parcelles Stade Zone Fin avril 3 Nouaison à maturation des fruits (butternut) Vaucluse Bouches-duRhône Début mai Mi Mai Début juin 1 1 1 Nouaison Vaucluse Vaucluse Vaucluse Quatre parcelles sont en cours d’observation dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 14/18 Oïdium Il est en augmentation et présent sur une parcelle sur 40% des plantes observées. Une autre parcelle présente une attaque sur 10% des plantes observées. Oïdium sur courge Didymella bryoniae La présence de Didymella bryoniae est en augmentation sur une parcelle avec une attaque sur 20% des plantes observées. Le champignon touche les plantes ou les fruits. Les tiges touchées brunissent, sont humides, les pourritures sur fruits sont gommeuses avec des zones noires et parfois de petites boules noires. Il est conseillé de retirer les plantes atteintes des parcelles car le champignon se conserve sur les débris végétaux pendant plus d’une année. Résistant à la sècheresse il peut aussi se maintenir sur les structures des abris. Le champignon peut se développer pendant la conservation des fruits après une contamination au champ. Les graines peuvent être contaminées extérieurement et intérieurement. Pucerons Sur une parcelle on dénombre des pucerons sur 100% des plantes observées. L’intensité d’attaque sur la parcelle reste moyenne malgré la présence généralisé du ravageur sur les plantes, ceux – ci sont présent en nombre encore peu important. Crispation des feuilles de courge due à une attaque de pucerons Aleurodes Elles sont présentes sur une parcelle sur 30% des plantes observées. Leur présence est en augmentation sur cette parcelle. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 15/18 Adventices Des adventices sont signalées sur une parcelle avec une présence restant faible. Veillez à ne pas laisser monter à graine les adventices présentes sur les parcelles pour éviter d’augmenter le stock de graines du sol. Auxiliaires Sur la parcelle présentant des pucerons, quelques momies et autres auxiliaires sont observés. SALADE PLEIN CHAMP Parcelles fixes du réseau : Date de plantation Nombre de parcelles Stade Zone Mi avril 1 Récolte Bouches-duRhône Début juin 1 Prè-récolte Vaucluse Deux parcelles de salade de plein champ sont en cours d’observation. Pucerons Ils sont toujours observés sur une parcelle sur 5% des plantes avec 1 à 3 individus par plante. La présence des pucerons sur cette parcelle reste stable. NAVET Parcelles fixes du réseau : Date de semis Nombre de parcelles 4 juillet 1 Zone Vaucluse Loriol du Comtat Une parcelle est en cours d’observation dans le Vaucluse. Mouche du chou (Delia radicum) piégeage Des pièges à mouches du chou ont été mis en place sur une parcelle. Ces pièges sont des bols de couleur jaune disposés sur un pied à hauteur de la végétation à l’intérieur de la parcelle. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 16/18 Les œufs de mouche du chou sont pondus au collet des plantes. Les œufs éclosent au bout de 4 à 6 jours. Le développement des larves est de 3 semaines, celles-ci vont creuser des galeries dans les racines pour se nourrir. Les racines touchées ne sont plus commercialisables. Les larves se développent sur plusieurs espèces de plantes : le navet, le radis, les choux, le colza … * Résultats des piégeages des mouches du chou à Loriol du Comtat Date de relevé Nombre de mouches capturées 2 mai 0 6 mai 0 3 juin 0 Pièges déplacés sur une autre parcelle 17 juin 0 1 juillet 0 Pièges déplacés sur une autre parcelle 15 juillet 0 Il n’y a pas de mouche piégée au 15 juillet. Cependant, des dégâts ont été constatés sur plusieurs parcelles dans le Vaucluse. La mouche est bien présente. L’efficacité du piégeage est remise en cause. Les pièges utilisés pourraient être changés pour vérifier l’influence du piège sur la réussite du piégeage. Altises Des altises sont toujours présentes sur la parcelle sur 12% des plantes. Ce sont de petits coléoptères entièrement noirs. Les adultes criblent les feuilles de trous en consommant le limbe. Les larves, peu visibles sur les parcelles, consomment les racines des plantes. Les altises sont essentiellement présentes en été, elles apprécient les climats chauds et secs. --------------------------------------------------------------------------------------------------------Crédit photo : APREL, CETA 13 et 84, Koppert, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône et des Pyrénées Orientales, Chambre d’Agriculture de Vaucluse, GDA du Comtat LES OBSERVATIONS CONTENUES DANS CE BULLETIN ONT ETE REALISEES PAR LES PARTENAIRES SUIVANTS : Louis Brisson (Ceta Saint Anne) ; Laurent Camoin (Chambre d'Agriculture des Bouches-du-Rhône), Martial Chaix (CETA d’Eyguières), Marcel Caporalino (Terre d’Azur 06), Christine Chiarri (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA Sud Luberon), Marion Chauprade (CETA du Soleil), Marianne De Coninck (CETA de Berre), Thierry Corneille (CETA de Châteaurenard), Frédéric Delcassou (CETA d’Eyragues), Jean Luc Delmas (CETA Durance Alpilles), Florian Ducurtil (Ceta Saint Anne) ; Henri Ernout (CETA des serristes de Vaucluse), Sara Ferrera (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Emeline Feuvrier (CETA de St-Martin-de-Crau), Isabelle Forest (Chambre d’agriculture du Var), Sylvia Gasq (Chambre d’Agriculture de Vaucluse - GDA du Comtat), Jérôme Lambion (GRAB), Catherine Mazollier (GRAB), Sabine Risso (Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes), François Veyrier (CETA d’Aubagne) REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 17/18 COMITE DE REDACTION DE CE BULLETIN : Catherine Taussig, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, [email protected] Claire Goillon, APREL 13210 Saint-Rémy-de-Provence, [email protected] Daniel Izard, Chambre d’Agriculture de Vaucluse, [email protected] Isabelle Hallouin, Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône, [email protected] N.B. Ce Bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre régionale d’Agriculture et l’ensemble des partenaires du BSV dégagent toute responsabilité quant aux décisions prises pour la protection des cultures. La protection des cultures se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s’appuie, le cas échéant, sur les préconisations issues de bulletins techniques. Action pilotée par le ministère chargé de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto. REPRODUCTION DE CE BULLETIN AUTORISEE SEULEMENT DANS SON INTEGRALITE – REPRODUCTION PARTIELLE INTERDITE – page 18/18
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