CHAPITER I Généralités sur le ferrocène I.1-Historiques La chimie organométallique est apparue au XIXème siècle mais elle pris un véritable essor à partir de 19001. Tout récemment des molécules sous forme de complexes sont devenues d’une grande importance en chimie. Elles contiennent en position centrale, des atomes de métaux de transitions auxquels sont attachés aux groupes organiques par l’intermédiaire d’orbitales π délocalisées. Les premiers complexes de ce type ont été découverts par le chimiste W.C.Zeise en 18271,1a, le complexe le plus connu étant K[pt(C2H4)Cl3], dans lequel la molécule organique d’éthylène (C2H4) est liée à pt (II). Plus de cent ans après sa découverte, la structure du sel de W.C.Zeise fut déterminée par les méthodes de diffraction aux rayons X1a. la structure de l’ion pt(C2H5)Cl-3est représentée par le schéma [1]. Cl H Cl H Fe Pt Cl H H ( 1) (2) I.2. La découverte du ferrocène : La chimie des métaux de transition était maîtrisée par les chimistes allemands avant la deuxième guerre mondiale. Cette discipline a été transférée aux anglais et aux américains après la deuxième guerre mondiale. En 1951, Kealy et Pauson ont publié pour la première fois dans un article célèbre [2] au journal Nature, la synthèse de bis(cylopentadiényl)fer ou ferrocène (1). T.J. Kealy et P.L. Pauson ont essayé de préparer le dihydrofulvalène par oxydation d'un réactif de Grignard de cyclopentadiènyle suivant l'équation I.4. Le composé obtenu à partir de cette réaction était un produit orange et thermiquement très stable. 2C5 H5 MgBr + FeCl3 (C5H5)2 Fe . . . . . (I. 4) La structure proposée par Pauson pour ce composé a une forme de résonance dans laquelle le fer est lié au cyclopentadiènyle par une liaison sigma avec une formule ionique canonique comme le montre le figure I.2. 1 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène Miler et Tebbth ont préparé indépendamment un composé identique avec la même formulation traditionnelle, apparue plus tard dans le journal de la société de chimie [3]. Le chemin réactionnel de préparation proposé par Miler et Tebbth est différent de celui de Pauson. Il se base sur la réaction thermique directe de cyclopentadiène avec le fer métallique. I.3. La correction de la structure de ferrocène : C'était le chimiste anglais Geoffrey Wilkinson et le physicien allemand Ernst Fischer, qui ont joué un rôle essentiel dans la correction de la structure proposée par Pauson, et la découverte de la nature exacte de la liaison fer carbone dans le bis(cyclopentadiènyl)fer, appelé ferrocène (1). La structure correcte de ferrocène et de son aromaticité a été éditée rapidement sous forme de communication dans le journal de la société américaine de chimie [4]. En 1952 E.O. Fischer a commencé indépendamment l'étude de la structure du ferrocène dans son laboratoire chez la Technische Hochschule à Munich. Ses conclusions étaient basées sur les données de la cristallographie de rayons X, à partir desquelles il a conclu que la molécule doit être constituée d'un atome de fer(II) situé entre les deux cyclopentadiènyles comme ligands. Fischer et ses collaborateurs ont immédiatement synthétisé le cation de ferrocènium, et ont commencé à explorer des molécules similaires, telles que le cobaltocène [5]. Les structures proposées par Wilkinson et ses collaborateurs étaient vraiment révolutionnaires. Les chimistes de l'époque ont été choqués; voici un rapport récent rédigé par l'un des plus grands spécialistes de la chimie structurale, J. D. Dunitz [6]: un soir, j'ai ouvert par hasard la copie de la bibliothèque de JACS [à Cambridge, en Angleterre] et j'ai trouvé la proposition de R.B. Woodward ''que la molécule se compose de deux cycles parallèles de cyclopentadiènyle avec l'atome de fer serré entre eux''. J'étais sceptique; ceci n'avait jamais été vu. A ma sortie de la bibliothèque, j'ai rencontré L.E. Orgel, et il m'a demandé si j'avais vu cette proposition étonnante; il était aussi sceptique. Quand nous avons constaté qu'il était relativement facile de préparer le composé en forme cristalline, j'ai décidé de déterminer sa structure en cristal et ainsi démontrer l'inexactitude de la structure moléculaire proposée. 2 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène Après quelques semaines, il nous est devenu clair que la proposition de Woodward était correcte et qu'il n'y avait aucun doute sur cette structure. L. E. Orgel a commencé la description des orbitales moléculaires de cette nouvelle structure qui a été déjà déterminée par Dunitz [7]. Le titre de sa publication contenait la description sandwichée [8]. Ainsi, la découverte de la structure sandwich du ferrocène (1), a constitué le point de départ de l’expansion rapide de la chimie organométallique et ouvert un nouveau champ entier dans la chimie organométallique, qui a mené à la récompense du prix Nobel à Wilkinson et à Fischer en 1973. Le travail pour lequel Fischer et Wilkinson reçurent le Prix Nobel est décrit dans la citation Nobel comme « un travail de pionnier, réalisé de façon indépendante, sur la chimie organométallique des composés dits sandwich ». Il s’agit d’un bel exemple de ce que Thomas Kuhn a appelé dans son ouvrage intitulé The Structure of Scientific Revolutions : un changement de paradigme. Ce travail a déplacé de façon fondamentale les perspectives et les objectifs de tout le domaine de la chimie organométallique, avec des implications profondes tant en technologie (i.e. en chimie industrielle) qu’en science fondamentale. I.4. Propriétés physiques du ferrocène Le ferrocène est un solide cristallin orange, de masse molaire 186,04 g.mole-1, de point d'ébullition 249°C et d’un point de fusion 173-174 °C. le ferrocène se décompose à partir de 400°C, sa solubilité dans l’eau est d'environ 0,1 mg/ml à 21°C, 100 mg/ml dans le DMSO à 19.5°C. Le ferrocène est également soluble dans l’acide nitrique dilué, l’éther, le benzène, l’acide sulfurique concentré mais insoluble dans l’acide chlorhydrique concentré. 3 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène A température ambiante, le ferrocène est le plus stable des metallocènes, d’une odeur de camphre. Les études ont montré qu’il est sensible à l'exposition prolongée à l'air et à la lumière. Le ferrocène forme avec l'acide nitrique dilué et l'acide sulfurique concentré des solutions rouges foncées avec une fluorescence bleue. La diffraction par rayons X et la diffraction électronique en phase gazeuse [9] indiquent que la conformation la plus stable est celle dans laquelle les deux cycles sont pratiquement éclipsés (2). La conformation décalée des cycles a une énergie supérieure d'environ 4 kJ.mol_-1 par rapport à celle de la conformation éclipsée. En solution, la libre rotation des deux cycles peut être bloquée par la formation dune liaison intramoléculaire (3) [10]. La spectroscopie infrarouge du ferrocène est relativement simple a cause de sa structure symétrique. Il présente une bande d'absorption à 3075 cm-1 équivalente à l'élongation de la liaison C-H aromatique. Il existe uniquement quatre bandes apparentes : deux à 811 et 1002 cm-1 sont équivalentes à la vibration de flexion de C-H, et une à 1108 cm-1 équivalente à la vibration antisymétrique du cycle de pentadiènyle. La bande d'absorption à 1411 cm-1 est équivalente à la vibration d'éloignement antisymétrique de C-C du cyclopentadiènyle non substitué. Il a été observé que la monosubstitution n'a pas d’effet sur les positions de ces bandes, bien que leur intensité ait diminué. Par contre si chaque cycle porte au moins un substituant, les bandes à 1002 et 1108 cm-1 disparaissent. Aucune exception à ceci n'a été jusqu'à maintenant trouvée. Rosenblum [11] a formulé ceci comme règle empirique, appelée "la règle de 9-10", comme suit : "Les dérivés de ferrocène, dans lesquels au moins un cycle demeure non substitué exhibent une bande d’absorption à 9.00 et à 9.95 m, tandis que ceux dans lesquels les deux cycles portent au moins un substituant ne montrent pas une telle absorption". La structure du ferrocène a aussi attiré l'attention des spécialistes de la chimie théorique, qui 4 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène ont essayé d'expliquer la nature des liaisons entre les cycles de pentadiènyle et l'atome de fer [12-13]. I.3.Propriétés Chimiques du ferrocène : Le ferrocène se comporte comme la plupart des aromatiques, permettant la synthèse de dérivés substitués. Une expérience classique de démonstration est une réaction de Friedel-Crafts avec l'anhydride acétique en présence d'acide phosphorique comme catalyseur. En présence de chlorure d'aluminium, Me2NPCl2 et le ferrocène réagissent pour donner la ferrocenyl dichlorophosphine [14], alors que le traitement avec la phenyldichlorophosphine dans les même conditions conduit à la P,Pdiferrocenyl-P-phenyl phosphine[15]. I-5- Propriétés électrochimiques : Beaucoup des études et des analyses par des méthodes électrochimiques ont été effectuées sur les propriétés oxydo-réductrices de ferrocène. D’une manière générale, le comportement cathodique habituel de ferrocène en milieux organiques tel que le dichlorométhane, l’acétonitrile et le DMF peut être décrit par une réduction réversible à un électron, conduisant au ion ferrocérium Schéma I.1 [16]. Schéma I.1 Oxydation mono électronique réversible de la ferrocène La réversibilité de la réaction d’oxydoréduction a été démontrée par voltamètrie cyclique, les paramètres électrochimiques tirés de voltammogramme de ferrocène montrent que le processus d’oxydoréduction ce fait d’une façon rapide, réversible et monoélectronique Figure. I.5. 5 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène Figure I.5 Voltammogramme de ferrocène enregistré sur une électrode de platine dans l’acétonirtile 10-3 M en présence de Tétrabutylammoniumpairchlorate 10-1 M à υ =100 mv/s. Les valeurs des paramètres électrochimiques tirés de voltamogramme de la figure I.5 sont regroupées dans le tableau I.1. Ces valeurs renseignent sur les critères de rapidité et de réversibilité. Tableaux I.1: Valeurs caractéristiques des paramètres électrochimiques de ferrocéne Epa (mV) Epc(mV) Ipa( µA/cm2) Ipc ( µA/cm2) 453.7 377.6 -19.5 18.4 I.3-Propriétés aromatiques D’après la règle de Hückel, les espèces carbocyliques possédant (4n + 2) électrons π dans un système délocalisé, doivent présenter des propriétés aromatiques. Une caractéristique d’un système aromatique dérivé des espèces carboxyliques C5H5 est que le noyau doit être plan. Cette planéité est conservée dans les complexes de métaux de transition dérivés de l’espèce C5H5, où tous les atomes de carbone annulaires participent à la liaison avec le métal de transition. On doit donc s’attendre à ce que dans leurs complexes, les ligands continuent à présenter les propriétés chimiques caractéristiques des composés aromatiques, en particulier, la propriété de subir, en présence d’électrophiles, des réactions de substitution plutôt que des réactions d’addition. R. B. Woodward et coll [17] ont remarqué que le ferrocène n’est pas hydrogéné dans les conditions normales et qu’il ne subit pas la réaction de Diels-Alder, qui est caractéristique des diènes conjugués. Il peut, cependant, être facilement acétylé dans les conditions de Fridel et Crafts. Ceci révèle les propriétés aromatiques du cycle π–cyclopentadiényle. Par la suite un comportement 6 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène aromatique identique a été observé par exemple pour les ruthénocène, osmocène, πcyclopentadiényle on peut admettre une structure aromatique. Cependant, certaines complexes peuvent pas subir les réactions de substitutions classiques, soit que le métal perturbe la réaction (par exemple, une oxydation conduisant à une espèce cationique peut inhiber l’attaque électrophile), soit que la molécule ne résiste pas aux conditions de la réaction.[18] I.3.1-Effets électroniques La description du mode de liaison du ferrocène suggère qu’il ya une densité électronique comparativement plus élevée sur le cycle π-cyclopentadiényle que sur le benzène. La densité électronique au niveau des cycles dans des complexes comparables suivant la séquence : π-C4H4 > π-C5H5 > benzène > π-C6H6 > π-C7H7 Ceci est au moins en partie en accord avec le fait que l’acidité des acides carboxyliques substitués est dans l’ordre suivant : Acide ferrocène carboxylique < acide benzoïque < acide Cr(CO)3 benzoïque. De même, l’ordre de réactivité des réactions d’acylations de Fridel et Crafts [18] montre la réactivité particulièrement élevée du ferrocène et des autres complexes π-cyclopentadiényle vis-àvis des réactifs électroniques : Phénol ≈ ferrocène > anisol > π-C5H5Mn(CO3) > benzène > C6H6Cr(CO)3. I.3.2-Stabilité Lorsqu’on discute de la stabilité d’un composé, on doit préciser clairement de quel type de stabilité est le question, une description vague de la stabilité d’un composé peut se rapporter aussi bien à la stabilité thermique qu’a l’inertie aux attaques des agents chimiques en particulier à l’oxydation ou à l’hydrolyse. Tous ces aspects de la stabilité dépendant, comme on discutera cidessous, des facteurs : thermodynamiques et cinétiques. La stabilité cinétique des composés organométalliques peut être associée à la présence d’une couche électronique complète, souvent de symétrie essentiellement sphérique, autour de l’atome de métal. Dans les métaux de transitions, le concept de la couche extérieure complète demeure, mais peut s’appliquer de différentes manières la plus classique de celle-ci étant lorsque la couche complète comporte 18 électrons c'est-à-dire ns2, np6 et (n-1)d10. 7 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène Naturellement une faible densité en électrons et cette insuffisance électronique devra être comblée si l’on doit former des composés organométalliques thermiquement stables. Généralement, les composés organométalliques sont thermodynamiquement instables vis-àvis de l’oxydation, certains sont aussi cinétiquement instable à l’oxydation à température ambiante. Les complexes « sandwiches » bis-π-cyclopentadiényle sont assez stables thermiquement et plusieurs fondent par décompositions vers 173 °C. Ils sont stables vis-à-vis de l’hydrolyse, ce pendant leur stabilité vis-à-vis de l’oxydation varie fortement avec la nature du métal. A la température ambiante, le ferrocène ne réagit pas avec l’oxygène I.5. Liaisons et structures électroniques du ferrocène : La longueur moyenne de la liaison C-C dans les deux cycles pentadiènyle du ferrocène est de 1.389Å, une valeur qui est très proche de celle du benzène (1.395Å). En plus de la longueur de liaison C–C dans les cycles pentadiènyle qui est différente pour chaque métallocène, une autre liaison caractéristique de chaque métallocène est celle de M-C. Pour le ferrocène, la longueur Fe-C est égale à 2.03Å. Dans le cobaltocène, la distance Co-C est de 2.096Å, avec une distance de C-C égale à 1.41Å. Dans le nickelocène, la distance de Ni-C est 2.185Å. La distance de la liaison Mn-C dans le manganocène est 2.304Å. Le ferrocène est de loin le plus stable des metallocènes. Chaque ligand C5H5 – étant un donneur de six électrons, ainsi que les six électrons de Fe (II), on réalise alors une configuration de 18 électrons. Le cobaltocène est un complexe de d7-19 électrons, et le nickelocène est un complexe de d820 électrons, chacun ayant un nombre d'électrons en excès. Leur chimie reflète ceci, car les deux molécules sont facilement oxydables [19,20]. Les autres complexes extrêmes, tels que le vanadocène [d3-15 électrons] et le chromocène [d4-16 électrons] ont moins de 18 électrons. I.7. La synthèse du ferrocène : I.7.1. Le Processus chimique L'acidité du cyclopentadiène (pKa = 20) est relativement forte en comparaison avec les alcanes (le pKa de méthane est de l'ordre de 60). 8 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène H H H 1 + (1.14) 5) H+ . . . . .(I, 2 Cette acidité est suffisante pour réagir avec l'hydroxyde de sodium dans le DMSO et produire l'anion cyclopentadiènyle. Le DMSO est un solvant dipolaire aprotique exaltant la basicité de l'ion OH− en solvatant très efficacement le contre-ion Na+. NaOH , DMSO -H+ . . . . . (I, (I. 15) 6) Une amine suffisamment basique comme le diéthylamine peut être utilisée pour former l'ion cyclopentadiènyle à partir du cyclopentadiène. La réaction directe du cyclopentadiène avec le chlorure ferreux en présence de diéthylamine, peut être adoptée pour synthétiser l'ion cyclopentadiènyle à partir de cyclopentadiène, et même une diamine peut jouer le rôle d'un accepteur de HCl [44]. FeCl2 + 2C5H6 + 2R3N THF (C5H5)2Fe + 2R3N+HCl-………. (I ,16) Le cyclopentadiènnylthalliume peut être utilisé également comme un produit de départ pour la préparation du ferrocène [45]. TiC5H5 + FeCl2 C5H6 + TiOH (C5H5)2Fe + 2TiCl……….(I ,17) TiC5H5 + H2O………. (I ,18) Le réactif de Grignard du cyclopentadiène, intermédiaire facilement obtenu, a été utilisé par Kealy et Pauson [2] pour leur préparation historique du ferrocène. Cette technique a été développée par Pauson [46] en 1955. 2C5H5MgBr + FeCl2 (C5H5)2Fe + MgBr2 + MgCl ………. (I ,19) Le succès de cette méthode est du à la solubilité du chlorure ferrique dans les solvants organiques. Aucune réaction ne se produit si l'halogénure ferreux est insoluble dans le solvant, mais des rendements élevés de ferrocène sont obtenus si l'ion ferreux est "solubilisé" par chélation, comme dans le complexe d'acétylacetone-dipyridine [47]. Dans la réaction de Grignard, un excès du réactif est nécessaire. Plusieurs autres méthodes de synthèse du ferrocène ont été proposées. Il peut être préparé par réaction directe du cyclopentadiène avec le fer métallique [48], par la réaction du chlorure ferreux avec le cyclopentadiènyle de sodium dans un solvant d'ammoniaque [49] et la réaction du cyclopentadiène avec le complexe ferreux d'acetylacétone-dipyridine [50]. 9 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène Une méthode de préparation du ferrocène et des composés analogues a été développée par Wilkinson [51,52] suite à une synthèse de travaux de plusieurs équipes de recherche [53]. Cette méthode est basée essentiellement sur la déprotonation du cyclopentadiène par oxydoréduction avec le sodium dans le xylène, suivie par une réaction du sel de cyclopentadiènyle avec le chlorure ferreux dans le THF. 2 + 2Na xylène 2 C5H5- Na+ + Fe Cl2 2 THF Na+ + . (I. H2 . . . .(I, 20)11) (C5H5)2Fe + 2NaCl . . . . .(I,(I.21) 12) I.7.2. Le Processus Électrochimique Comme les autres métallocènes, le ferrocène peut être préparé en utilisant un processus électrochimique. Néanmoins, ce dernier a une moindre importance par rapport au processus chimique. La formation de cation du métal de transition obtenu par la perte d'un ou plusieurs électrons peut être facilitée par l'utilisation de ce métal comme cathode dans une cellule électrochimique. Bien que ce processus soit utile pour quelques composés organométalliques, le ferrocène ne peut pas être synthétisé efficacement par cette technique [5]. Le processus anodique est encore rarement employé dans la synthèse des dérivés des composés organométalliques. En 1968 Valcher et Aluni [5] ont proposé la synthèse de ferrocène par l'électrolyse d'une solution de cyclopentadiènylthallium en utilisant le diméthylformamide et une anode de fer qui s'oxyde en Fe+2, et qui remplace alors facilement Fe + 2TlCp (I.22) 13) CP2Fe + 2Tl + + è - . . . . .(I, I.4-Réactivité I.4.1-Réaction de substitution L’atome de fer qui se lie avec les radicaux cyclopentadiényles, a une influence directe sur les propriétés chimiques de ferrocène et sur le mécanisme de la substitution. On suppose que les substitutions électrophiles se produisent selon un processus réactionnel général, au cours duquel le 10 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène groupement électrophile réagit d’abord avec l’atome de fer pour donner un intermédiaire cationique π-diénique [26]. H E E + E Fe Fe E+ Fe+ Fe -H+ Schéma – 8 – : substitutions électrophiles Ce mécanisme explique pourquoi dans le cas des substitutions électrophiles les réactivités relatives des différents dérivés du ferrocène vont de pair avec la facilité d’oxydation de l’atome de fer. I.4.3 – Acylation L’acylation du ferrocène, selon Fridel et Crafts peut être effectuée dans des conditions très douces avec, par exemple l’anhydride acétique contenant de l’acide phosphorique comme catalyseur conduit au mono-acétylferrocène. Avec le chlorure d’aluminium comme catalyseur on peut obtenir un bon rendement soit de mono soit du 1,1-diacétylferrocène selon les proportions de réactif employé [20],[30],[31],[32],[33]. COMe Fe (CH3CO)2O Fe H3PO4 COMe COMe (CH3CO)2O Fe Fe AlCl3 (CH3CO)2O Fe AlCl3 COMe Schéma – 10 – : Acylation mono et bi pour le ferrocene. Cette synthèse est réalisée en présence de AlCl3. 11 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène Le ferrocéne et ses application De puis, la chimie du ferrocène en un impact énorme dans les nombreux domaines telle que : - la catalyse - l’application biologique et pharmaceutique (fabrication des médicaments telle que : La pénicilline, céphalosporine, et réfamycines) - application thérapeutiques -lutte contre certaines bactéries -en URSS dans les années 70 utilisent le sel de sodium caroxybenzayl –ferrocène pour les traitements des anémies et des gingivites. -dérivés ferrocène de la chloroquine composés très utilisés dans les traitements du paludisme -Dérivés ferrocèniques et un modulateur sélectif des récepteurs à œstrogènes, utilisé dans le traitement du cancer du sein 1-4- Utilisation du ferrocéne et ses dérivés Le ferrocene a eu plusieurs utilisations depuis, sa découverte, et ce dans plusieurs domaines. On résume quelques applications , comme suit : • Le ferrocene est utilise , comme matière à ajouter au carburant , des puissants réacteurs puisque elle permet au propriétés d’oxydation, d’augmenter, l’énergie de la réaction, thermique, ce qui donne au réacteurs, une énergie supplémentaire de propulsion équivaut à 40%. Comme, il peut être (le ferrocene) associer dans différents types de combustion, étant donne qu’il joue un rôle important dans la réduction de la fumée, le contrôle de la pollution et l’allongement de la durée de vie des réacteurs de propulsion. • (10 ) Il peut être utilisé comme un facteur de protection, et jouer un rôle ralentisseur de vieillesse, dans le polyéthylène. (11) • Quelques dérives du ferrocene peuvent être utiliser dans la protection des fines couches des pôles photoélectrochimiques (12) • L’ajout du ferrocene fixe balmara, sur la matière cellulosique et lui donne une certaine rigidité, contre la chaleur et l’air.(13) • Certains dérives du ferrocene, sont utilises comme insecticides.(14) • Le ferrocene est utilise dans l’amélioration de la stabilité thermique, du plastique et du caoutchouc, et peut être également utilise dans la thérapie du glucose dans le sang, outre il peut être un remède 12 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène thérapeutique contre les tumeurs, comme il peut soigner les sujets souffrant d’une malnutrition, ou carence alimentaire. Synthèse de bi-acétylferrocène O Fe O 1/ préparation du réactif d’acétylation Dans un tricol muni d’une ampoule à addition isobare et d’un réfrigérant, sous argon, on introduit 15 mL de CH2Cl2 sec et 5,73g d’AlCl3 (0.043 mol). Le milieu réactionnel est refroidi à 0 °C et le chlorure d’éthanoyle CH3COCl (2.3 mL, 0.032 mmol) est alors ajouté goutte à goutte à l’aide d’une ampoule à addition). Le milieu réactionnel est alors porté à reflux pendant 15 minutes. Après refroidissement, on laisse décanter la solution et on LO9prélève le surnageant pour faire le réactif N° 1. 2/ Dans un 2ème tricol équipé avec une ampoule à addition isobare et un réfrigérant, sous argon, on introduit 2,00 g de ferrocène (0,011 mol) et 30 mL de CH2CL2 sec. On introduit ensuite dans l’ampoule de coulée sur argon le réactif N°1 qui est alors ajouté goute à goute dans la solution précedente refroidie dans un bain de glace. Le suivi de la réaction est effectué par CCM (éluant : Et2O/EP 1 / 1). Lorsque la réaction est terminée, le but réactionnel est versé sur 20 g de glace pilée et lentement acidifié avec du HCl conc. (1 mL / g d’AlCl3). Il est ensuite extrait avec du CH2Cl2, la phase organique est neutralisée jusqu'à un pH neutre par lavage à l’eau puis traitée avec une solution saturé de NaCl. Après séchage et évaporation des solvants, le produit est obtenu sous la forme d’un solide orange. Le produit est ensuite purifié par chromatographie sur colonne de silice (éluant : CH2Cl2 /MeOH 10 : 1). On obtient un solide orange. Masse = 2,5 g ; Rendement = 84% CCM : (CH2Cl2/MeOH, 10 :1) RMN 1H (200MHz ; CDCl3 δppm) : 2.38 (s, 6H, CH3); 4.55 (t, 4H, J = 2 Hz, Cp) ; 4.812 (t, 4H, J = 2.2 Hz, Cp). 13 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène Synthèse 1de -hydroxyéthylferrocène O Fe OH + LiAlH4 Et2O (sec) Reflux Fe Dans un tricol, on introduit (3,66 g, 0,016 mol) de Fc-CO-CH3, 0.54 g de LiAlH4 et 125 mL de l’éther diéthylique anhydre. Le milieu réactionnel est porté à reflux pendant deux heures. Après avoir refroidi la solution à température ambiante, on effectue une addition lente d’acétate d’éthyle, suivie d’une addition prudente d’eau distillé. Un précipité blanc se forme et est filtré. Le filtrat est séché sur MgSO4 puis évaporé sous vide. Obtention d’un solide jaune. Masse :3.25g ; Rendement : 88 % . RMN 1H (200MHz ; CDCl3 δppm): 1,45 (d, 3H, J= 6.4 Hz, CH3) ; 1.85 (sl, 1H, OH); 4.21 (s, 5H, Cp ); 4.15-4.25 (m, 4H, Cp) ; 4.56 (q, 1H, J= 6.4 Hz, CH(Me)). 14 CHAPITER I Généralités sur le ferrocène 15 CHAPITER II Rappels électrochimiques II-1- Introduction L'électrochimie est une bonne méthode pour étudier des réactions comportant des transferts d'électrons car elle permet d'obtenir les espèces oxydées ou réduites sans ajout d'agent oxydant ou réducteur. Cependant, les méthodes électrochimiques seules (voltampérometrie cyclique,chronoampérométrie…etc.), si elles renseignent sur les transferts électroniques, ne permettent pas d'obtenir des informations structurales sur les espèces intermédiaires. C'est au cours du XIX eme siècle que naît et se développe l'électrochimie . En effet après la réalisation d'une pile capable de produire une tension et de délivrer un courant électrique, des expériences portant sur des dépôts métalliques vont être réalisées. Au cours du XIX eme siècle l'électrochimie apporte une véritable révolution chimique ouvrant l'ère de la chimie moderne . Au cours de ce siècle, cette science a permis de mettre en place des procédés électrolytiques dans l'industrie. Les connaissances théoriques ont évolué principalement au cour de la deuxième moitie du XIX eme siècle . Puis au début du XX eme siècle la théorie de la cinétique électrochimique va être développée. Après la seconde guerre mondiale de nombreuses travaux ont été réalisés conduisant à la connaissance actuelle des processus électrochimiques. L'électrochimie permet d'analyser les liens qui existent entre la chimie et l'électricité. Elle traite des réactions ou interviennent un ou plusieurs électrons, en particulier les réactions d'oxydo-réduction. II-2-1-Électrode On appelle électrode le système formé par un conducteur électronique en contact avec un électrolyte ionique. On distingue plusieurs types d’électrodes : Électrodes inattaquables : (appelées aussi électrodes redox), sont constituées d’un métal inerte (Pt, Au, graphite) au contact d’un système oxydo- réducteur (deux degrés d’oxydation différents d’un même élément). Le métal de l’électrode ne sert que d’échangeur d’électrons. Électrode attaquable : Lorsque le métal de l’électrode participe au couple redox, l’électrode est dite attaquable. 16 CHAPITER II Rappels électrochimiques II-2-2- Cellules électrochimiques : La cellule électrochimique est composée de l'association d'un conducteur ionique (électrolyte dans solvant, sels fondus : ex. LiCl-KCl, céramique,...) et à trois électrodes : une électrode de travail, une contre-électrode et une électrode de référence. Le courant passe entre l'électrode de travail et la contre-électrode, la référence servant à contrôler du potentiel. L'électrode de travail est l'électrode contenant le composé à caractériser. L'électrode de référence est l’ECSsat. Le potentiel de cette électrode, stable dans les milieux organiques, se situe à +1,42 V/ENH [6]. La tension de cellule mesurée aux bornes des électrodes varie suivant la relation (1) : V = (Ea - Ec) eq + (ηa +ηc) ± Σ R I > 0......... (1) Avec (Ea - Ec) eq : potentiels d’équilibre des électrodes (anodique, cathodique), ηa + ηc : surtensions d’électrode (la surtension est la différence entre le potentiel de l’électrode en débit et son potentiel d’équilibre) R: résistance ohmique de l’électrolyte Σ RI : somme des chutes d’origine ohmique dans l’électrolyte. Deux étapes sont donc nécessaires pour entreprendre la démarche électrochimique: La première est thermodynamique et la seconde dynamique. À son tour, cette dernière implique l’analyse du problème sous deux aspects successifs : l’étude de la cinétique électrochimique du transfert de charges entre l’électrode et l’électrolyte. l’étude du transport de matière entre l’électrolyte et l’électrode. II-3- Technique électrochimique utilisée. La connaissance des caractéristiques fondamentales d’une réaction électrochimique se fait au moyen de la mesure des variations du courant en fonction du potentiel appliqué aux bornes d’une cellule d’électrolyse (system. hors équilibre). La détermination expérimentale de la relation entre le courant et le potentiel d’électrode se traduit par l’obtention de figures appelées voltampérogrammes. Elle est l’objet de la voltampérométrie. Pour faire varie le potentiel de l’électrode indicatrice, il faut qu’elle soit associée à une autre électrode pour constituer une cellule d’électrolyte. Les électrodes sont connectées à un circuit extérieur (potentiostat) permettant d’imposer un courant d’électrolyse et de contrôler le 17 CHAPITER II Rappels électrochimiques potentiel de l’électrode. Chaque technique électrochimique étant différenciée par le régime de transport diffusionnel (modalités expérimentales employées), nous présenterons tout d’abord les rapports théoriques nécessaires à la compréhension de la méthode utilisée dans ce travail. Nous appliquerons, dans un premier temps, cette méthode à l’étude du comportement électrochimique de quelques cycles dithioliques et étude du comportement électrochimique de quelques métaux sans et en présence des ces composés dithioliques. II-3-1 Techniques électrochimiques voltampérométriques. La connaissance des caractéristiques fondamentales d’une réaction électrochimique se fait au moyen de la mesure des variations du courant en fonction du potentiel appliqué aux bornes d’une cellule d’électrolyse. La détermination expérimentale de cette relation se traduit par l’obtention de figures appelées voltampérogrammes. Elle est l’objet de la voltampérométrie. La voltampérométrie hydrodynamique et la voltampérométrie cyclique sont deux méthodes électroanalytiques basées sur des mesures dans des conditions de microélectrolyse dynamiques (hors équilibre), et utilisées à des fins d’analyse pour déterminer la nature et la concentration des espèces oxydables ou réductibles présentes, mettent en jeux des perturbations de l’électrode indicatrice constituant en des brusques variations de leurs potentiels (C≤10-3mol/l). Les méthodes électrochimiques peuvent être classées selon deux groupes distincts: Les méthodes stationnaires et les non stationnaires (dites méthodes transitoires). II-3-1-1 Techniques stationnaires Les techniques stationnaires permettent d’étudier un système se trouvant dans un état quasiment d’équilibre thermodynamique; elles prennent en compte tous les couples redox dans la solution. Elles sont utilisées pour : • Suivi du potentiel en circuit ouvert pour apporter des informations sur les processus à l’interface (corrosion, passivation). • Courbes de polarisation (courant-tension) stationnaires pour estimer la vitesse de corrosion et la formation du filme inhibiteur. Ces techniques stationnaires restent toutefois insuffisantes pour caractériser des mécanismes complexes, mettant en jeu plusieurs étapes réactionnelles et ayant des cinétiques caractéristiques différentes (ce qui est le cas lors des processus d’inhibition). L’utilisation des 18 CHAPITER II Rappels électrochimiques techniques transitoires devient alors indispensable. II-3-1-2. Techniques transitoires Les techniques transitoires permettent d’étudier un système se trouvant dans un état hors équilibre thermodynamique; sont considérées comme les plus appropriées à l’étude des processus réactionnels en électrochimie. Les différentes méthodes transitoires se différencient les unes des autres par la forme du signal respectif appliqué de E en fonction de temps : une impulsion (la chronoampérométrie), un balayage (la voltammètrie) ou une modulation (spectroscopie d’impédance électrochimique/ SIE).Généralement sont utilisées dans la micro électrolyse dynamique (hors équilibre). II-3-2 La technique de voltampérométrie cyclique La voltampérométrie cyclique est basée sur la mesure du courant résultant d'un balayage linéaire en potentiel entre les limites Einf et Esup choisies par l'expérimentateur. La programmation en potentiel est dite triangulaire (Fig. II-4) et est caractérisée par la vitesse de balayage. v = dE / dt …..(13) Plusieurs cycles consécutifs peuvent être exécutés, chacun étant représenté par un tracé du courant enregistré en fonction du potentiel appliqué, appelé voltampérogramme. Fig. II-4: Programmation du potentiel au cours du temps en voltampérométrie cyclique. 19 CHAPITER II Rappels électrochimiques Le courant mesuré est la somme de deux contributions à l'interface électrode|solution : le courant capacitif lié à l'existence de la double couche électrique, et le courant faradique associé aux processus d'oxydo-réduction, Soit: i = ic + if = dQc /dt + dQf /dt ………(14) avec i le courant total, ic et if les courants capacitif et faradique, Qc et Qf les charges capacitive et faradique et t le temps. Le courant faradique revêt différentes expressions plus ou moins complexes selon le système considéré. En fonction de la forme de sa dépendance en la vitesse de balayage, il est possible d'en déduire certaines caractéristiques de la réaction, comme sa réversibilité ou l'intervention d'espèces adsorbées. Le courant faradique varie également avec la concentration en l'espèce électroactive et l'aire de l'électrode [36]. Pour éliminer l'influence de ce dernier facteur, le courant est usuellement normalisé par rapport à l'aire de l'électrode et présenté sous la forme d'une densité de courant ( j = i/A). Dans ce travail, toutes les mesures sont normalisées par rapport à l'aire géométrique de l'électrode et la densité de courant est exprimée en mA/cm2. Pour imposer un potentiel bien contrôlé à l’électrode indicatrice, on utilise un appareil électronique appelé potentiostat. Cet appareil fournit automatiquement la tension électrique entre l’électrode indicatrice et la contre-électrode, pour que la tension soit maintenue égale à une valeur de consigne affichée à l’appareil. Avec un dispositif d’électrode indicatrice permettant d’opérer en régime de diffusion convectif stationnaire(voltampérométrie hydrodynamique). L’obtention de la diffusion stationnaire impose la réalisation d’un balayage de potentiel relativement lent. Les voltampérogrammes obtenus en l’absence de toute convection, (c’est-à-dire en dispositif d’électrode indicatrice immobile, ainsi que la solution électrolytique), sont de régime de diffusion naturelle pure dont la vitesse de balayage de potentiel est très élevée. Les courbes voltampérométriques peuvent aussi être utilisées pour mesurer des paramètres de cinétique : soit de cinétique électrochimique, soit de cinétique chimique lorsqu’une réaction chimique se trouve couplée à une réaction électrochimique. De même, les conditions dans les quelles doit s’effectuer une coulométrie ou un dosage coulométrique peuvent se déterminer à l’aide du tracé des voltampérogrammes [36]. 20 CHAPITER II Rappels électrochimiques II-3-3 Composants et principes de la Voltampérométriecyclique. Principe : La voltampérométrie cyclique, plus communément appelée voltamétriecyclique (CV), est une des méthodes électrochimiques les plus efficaces pour caractériser les réactions de transfert de charges. Elle consiste à imposer une rampe linéaire en potentiel avec une vitesse de balayage positive ou négative, et à enregistrer l'intensité du courant. Le montage généralement utilisé est un montage à trois électrodes [37]. Le balayage des potentiel s'effectué de façon cyclique a vitesse Cte (répétitif avec une vitesse (0.1v à plusieurs volts), après avoir balayé vers les potentiels anodique et réaliser une oxydation, on inverse le sens de variation du potentiel pour effectuer une exploitation vers les potentiel cathodiques. Si le balayage est suffisamment rapide le produit aussi formé à l'aller et encore présent au balayage retour et peut se réduire on enregistre donc sur le voltamogramme les courbes de polarisations anodique et cathodique (dites Voltamogrammes cycliques). La rapidité de vitesse de balayage donne une bonne résolution et reproductibilité des résultats car l'aller et le retour nettoient la surface de l'électrode de travail. Cette méthode permet d’identifier : 1- les espèces adsorber. 2- les produits intermédiaires. La Figure (II-5) représente (1) une courbe typique de processus réversible (système. rapide), observés par voltamétriecyclique ainsi (2) la rampe linéaire en de potentiel imposé. Fig. II-5 : (1) représente un courbe typique d’un voltamogramme (2) la rampe linéaire en potentiel imposer (signale électrique symétrique -dents de scie-). 21 CHAPITER II Rappels électrochimiques Avant d’effectuer une mesure voltammétrique, la solution à étudier est purgée au moyen d’un gaz inerte (N2, Ar) afin d’éliminer l’oxygène dissous. Ceci est nécessaire car l’oxygène, qui est présent en concentration relativement grande (environ 3x10-4 M en solution saturée avec l’air), est également éléctroactif. L'électroréduction de l'O2 donne deux vagues de réduction successives aux électrodes d’Hg (Fig. II-6) (correspondant à la réduction d’O2 en H2O2 et de H2O2 en H2O. Successivement) qui peuvent masquer les signaux des composés à analyser [38]. II-3-3-1 Composants : Les unités de base d’un analyseur voltamétrique sont (Schéma II-1): - Une cellule basée sur un système à trois électrodes immergées dans la solution à analyser. - Les trois électrodes sont: - une électrode de travail (parfois aussi appelée électrode indicatrice). - une électrode de référence. - une électrode auxiliaire (parfois aussi appelée contre-électrode). - Un circuit électronique, appelé potentiostat, permettant de modifier le potentiel et d'enregistrer le courant. (voire Schéma du dispositif expérimental) [36]. Schéma II-1: du dispositif expérimental pour les mesures à potentiel contrôlé 22 CHAPITER II Rappels électrochimiques II-3-3-1-1Les électrodes [39]. i -L’électrode de travail : Est un microélectrode de petite surface d’ordre de mm2 dont la surface sert de site pour la réaction de transfert d’électrons et est donc le cœur de tous systèmes voltammétrique. Les électrodes de travail les plus utilisées en voltampérométrie sont : Les électrodes de Hg sous deux géométries différentes : électrode à goutte de Hg pendue; électrode à film de Hg Les électrodes solides (fixe ou tournante), formées pour la plupart de métaux nobles tels que Au, Pt, Ir et Cv (carbone vitreux). L’électrode tournante : animée d’un mouvement de rotation , dans le bute de se placer dans les conditions expérimentales d’un régime de diffusion. La nature de l’électrode de travail sera choisie principalement en fonction de son domaine de polarisation (Fig. II-6), la fenêtre de potentiel dans laquelle l’oxydo-réduction d’un composé est mesurable. Dans le cas des électrodes de travail d’Hg, la fenêtre de potentiel dans laquelle l'oxydoréduction d'un élément est mesurable est limitée: du côté des potentiels négatifs par le courant de réduction du cation de l'électrolyte (Na+) ou du proton de l’eau (H+). du côté des potentiels positifs par le courant d'oxydation du Hg. Fig. II-6:A) Courbes schématiques de dépolarisation du solvant, O2, H+ et Na+ sur électrode d’Hg. 23 CHAPITER II Rappels électrochimiques B) Gammes de polarisation des différentes électrodes de travail. Les gammes de polarisation des électrodes autres qu’Hg, sont données dans la figure. La limite négative de potentiel est similaire pour tous les types d'électrodes de travail (réduction de H+ ou Na+). La limite positive de potentiel est due à l'oxydation soit du substrat (Pt, Au) soit de l'eau en O2. Les électrodes de Pt, Au, Ir et C sont complémentaires aux électrodes de Hg les éléments réduits à des potentiels redox négatifs sont généralement analysés sur une électrode de Hg:[-1,8 à +0,8V], tandis que les éléments ayant un potentiel redox supérieur à +0.2V sont analysés sur une électrode solide. ii -L’électrode de référence : Est le deuxième composant-clé de toute cellule voltammétrique. Cette électrode possède un potentiel spécifique et constant, ce qui permet d’imposer un potentiel précisément défini à l’électrode de travail. Ceci est important, étant donné que le potentiostat ne permet de contrôler que la différence de potentiel imposé entre deux électrodes. Notons également que de ce fait il est indispensable de mentionner la nature de l’électrode de référence utilisée pour toutes mesures voltammétriques. Les électrodes de référence les plus utilisées, et leurs potentiels standards par rapport à l’électrode standard à hydrogène (E = 0 choisi arbitrairement), sont: l’électrode au calomel saturée (ECS) : Hg/Hg2Cl2/KClsat, E ECS = 241mV. l’électrode au chlorure d’argent saturée : Ag/AgCl/KClsat, E Ag/AgCl/KClsat = 199 mV. iii -L’électrode auxiliaire(contre électrode) : Assure le passage du courant dans La solution (la pile) et sa mesure. Elle et usuellement en platine ou en carbone (graphite) et possède une large surface par rapport à l’électrode de travail. II-6-3-4. La solution. La solution contient le solvant (eau), *un électrolyte inerte en grande concentration (par ex. : 0.1M NaNO3) pour assurer le flux de courant dans la solution par transport de ses ions, et le (ou les) composé(s) à analyser (aussi appelé dépolariseur) qui subit la réaction redox à la surface de l'électrode de travail. (*) L’électrolyte est un système renfermant des ions. Il est obtenu par dissolution d’un soluté ionique dans un solvant. Le pouvoir dissociant des solvants varie selon la valeur de leur constant diélectrique ε. Les solvants tels que ε > 40 sont dissociants (eau) et entraînant une 24 CHAPITER II Rappels électrochimiques dissociation totale des solutés ioniques. Les solvants tels que ε < 10 sont peu dissociants (benzène, toluène, chloroforme, dioxane), la fraction des ions provenant du composé dissous est faible. II-7. la voltampérométrie L’analyse et l’étude des caractéristiques fondamentales des processus électrochimiques peuvent être effectuées à partir des courbes intensité-potentiel ou voltampérogramme. Dans la pratique ces courbes sont obtenues en appliquant à l’électrode indicatrice (microélectrode), à partir d’un potentiel initial Ei, un balayage de potentiel qui varie (le plus souvent) linéairement avec le temps. Le potentiel, à tout instant, est donné par l’expression : E t = E i ± v.t ……….. (15) Dans laquelle v est la vitesse de balayage de potentiel (généralement comprises entre 10 et 108 mV.s-1 selon les appareils) et Ei est choisi pour qu’aucune réaction n’ait lieu [48]. La forme des courbes voltampéromètriques va dépendre du régime de transport diffusionnel des espèces électroactives vers l’électrode et du rapport des constantes de vitesses de diffusion et de transfert de charge à l’électrode : kd / ko où kd = Dox / δ. Pour ko >> kd, transfert de charge beaucoup plus rapide que la diffusion, le système est considéré comme rapide, pour ko<< kd, le système est dit lent. Le traitement théorique des différents processus de diffusion (pure, convective stationnaire) va permettre de déterminer l’expression des gradients de concentration des espèces Ox et Red et donc les relations i = f(E). II-7-1 .Voltampérométrie en régime de diffusion pure - Voltampérométrie cyclique. II-7-1-1. Cas d’un système réversible (rapide). Dans le cas où le système étudié, Ox + ne- ↔ Red, est rapide ou Nernstien , tel que l’on puisse admettre la vérification de la relation de NERNST (3) à la surface de l’électrode, en tenant compte de la variation linéaire de potentiel, on peut exprimer la variation de concentration de l’espèce Ox à la surface de l’électrode en fonction du temps : 25 CHAPITER II Rappels électrochimiques n.F el el = C Re C Ox E i − v.t − E 0 d . exp RT Avec E t = E i ± v.t ……. (16) ( ) La résolution des équations de FICK dans ces conditions conduit à l’expression du courant sous la forme : I = − n.F .S .C Ox (π .DOx ) 1/ 2 Où χ (δ , t ) n.F v RT 1/ 2 .χ (δ , t ) ……… (17) est une variable sans dimension, fonction de E, calculée numériquement pour certaines valeurs de ( E − E1 / 2 ) et δ = n.F v RT [4O-41] le traitement mathématique a été abordé successivement par RANDLES-SEVCIK [34,40] puits NICHOLSON et SHAIN [42]. I La fonction χ (σ , t ) présente un maximum égal à 0,25 correspondant au courant de pic p , pour une réaction réversible est donné par la relation de RANDLES-SEVCIK [43,49]. n.F I Pc = −0,4463.n.F . RT 1/ 2 1/ 2 1/ 2 S .C Ox .DOx .v ….. (18) Cette équation peut se mettre sous la forme à 25 °C. 1/ 2 1/ 2 I Pc = −0.269.10 5.n 3 / 2 .S .COx .DOx .v . . . (19) Où Ipc : intensité cathodique de pic s’exprime en A à 25°C n : nombre d’électrons mis en jeux S : surface de l’électrode en cm2 Cox : concentration de substance électroactive dans la solution en mol.cm-3 Dox : cœfficient de diffusion de l’oxydant est exprimé en cm2.s-1 26 CHAPITER II v Rappels électrochimiques : vitesse de balayage de potentiel (en Vs-1) La réaction précédente peut être utilisée pour des analyses quantitatives étant donné la proportionnalité de Ip avec la concentration Ci. Le principal avantage réside dans la rapidité de la méthode ; une seule détermination de concentration peut être effectuée en quelque second. Le domaine de concentration utilisable est de 10-2 à 10-5 M. pour un système réversible, le potentiel de pic Epc (potentiel de pic cathodique) peut être calculé par la relation : E Pc = E1 / 2 − 1,1 RT = E1 / 2 − 28 / n nF (mV à 25 °C)…. (20) E1/2 : Potentiel standard (potentiel de demi-vague polarographique). n : Nombre d’électrons. Une fois effectuée le balayage de potentiel précédent, à partir du temps t, on peut effectuer un balayage retour en inversant le sens de variation du potentiel. Dans cette situation, l’espèce stable Red produite durant le balayage aller est présente à la surface de l’électrode et dans la couche de diffusion. Elle subit au cours du balayage retour la transformation inverse. L’allure des voltampérogrammes cycliques selon le système rapide est représentée par la Figure. II-7(I). Les grandeurs caractéristiques de telles courbes sont d’une part le rapport d’autre part l’intervalle de potentiel I Pa / I Pc , ( E Pa − E Pc ) . Nous avons rassemblé dans le tableau suivant les critères utiles à la reconnaissance d’un système rapide. *Pour un système rapide : I Pa / I Pc = 1 ΔE = E Pa − E Pc = 0,565 / n (V à 25 °C), indépendant de v ; E Pa et E Pc sont indépendants de v ; I P varie en v 1 / 2 (linéaire qui passe par l’origine) ; ; 27 CHAPITER II E P − E P / 2 = 0,565 / n Rappels électrochimiques (V à 25 °C) ; Tableau II-1 : Caractéristiques d’un système rapide (réversible) en voltampérométrie cyclique à 25 °C. II-7-1-2 Cas d’un système lent (irréversible). Dans le cas d’un système lent, la vitesse de transfert électronique est inférieure ou comparable à la vitesse de diffusion. Elle est insuffisante pour maintenir, l’équilibre à l’électrode, la loi de NERNST (11) ne s’applique donc plus. Cet état va modifier la morphologie des voltampérogrammes enregistrés. L’équation de la courbe I = f(E) est obtenue, en introduisant dans la formule de BUTLER-VOLMER (14) les expressions des concentrations à la surface de l’électrode et des variations linéaires de potentiel. L’expression du courant devient : I = − n.F .S .C Ox (π .DOx .b)1 / 2 .χ (b, t ) …… (21) Où : b = α .n.F .v / RT . α : étant le coefficient de transfert de charge. n : nombre d’électrons. χ est une fonction tabulée pour différentes valeurs de (E – E1/2) [4O-41]. La variation de I en fonction de (E – E1/2) est sous la forme d’un pic. La courbe passe par un maximum correspondant à maxi = 0,28 (le calcul numérique montre que χ présente un maximum égal à 0,28) [34]. Ep est alors appelé potentiel de pic. L’expression du courant de pic devient alors : 1/ 2 1/ 2 I Pc = −2.98.10 5 .S .α 1 / 2 .n 3 / 2 .DOx .v .C Ox (A à 25 °C). . . . . . (22) 28 CHAPITER II Rappels électrochimiques L’intensité Ipc s’exprime en A si D est exprimé en cm2.s-1 ; S en cm2 ; v en V.s-1 et la concentration Cox en mol.cm-3. Le potentiel de pic a pour expression : E Pc RT = E − 2,3 α .n.F 0 1/ 2 DOx log 0 k α .n.F .v + log RT 1/ 2 + 0,34 (mV à 25°C)… (23) 0 0 Il s’écarte d’autant plus de E que k est petite, et que la vitesse de balayage est importante. L’intervalle de potentiel entre les pics sera plus important que dans le cas d’un système rapide. Pour un système très lent il n’apparaît pas de pic retour, caractéristique d’un système totalement irréversible. L’allure des voltampérogrammes cycliques selon le système lent est représenté par la Fig. II-7(II). * un système totalement irréversible : EP − E P / 2 = 1,857.RT 47,7 = α .n.F α .n (mV à 25 °C) ; IP 1/ 2 v constant lorsque v varie ; Tableau II-2 : Caractéristiques d’un système irréversible en voltampérométrie cyclique II-7-1-3. Cas d’un système quasi rapide. Dans le cas du système réversible précédent, les vitesses de transfert de charge, à tout potentiel, sont significativement plus grandes que la vitesse de transfert de masse, l’équilibre Nernstien est toujours maintenu à la surface de l’électrode. Quand la vitesse de transfert d’électrons est insuffisante pour maintenir cet équilibre, mais qu’elle est suffisamment rapide pour que les contributions anodique et cathodique soient conséquentes, la réaction électrochimique est sous le contrôle mixte de la diffusion et de la 29 CHAPITER II Rappels électrochimiques cinétique de transfert de charge [41,42]. Le système mis en jeu est alors appelé système quasi-rapide. Ce cas est complexe puisque le système peut être proche d’un des deux cas limites, système rapide ou système lent (irréversible). La position et la forme des voltampérogrammes dépendent : des vitesses relatives de transfert de charge, k°, de variation de potentiel et de vitesse de balayage v. du coefficient de transfert de charge, α, qui est généralement compris entre 0,2 et 0,7. La valeur de α va influer sur la symétrie par rapport à k° des pics anodiques et cathodiques. Dans la majorité des cas, α = 0,5 (cas d’un voltampérogramme symétrique). Dans des conditions de faibles valeurs de v et de grandes valeurs de k°, le comportement du système apparaît comme celui d’un système rapide. Quand v / k° augmente, les pics de réduction et d’oxydation se déplacent respectivement vers des potentiels plus cathodiques et anodiques, impliquant une augmentation de la différence de potentiels de pics, ΔEp. La dépendance de ΔEp vis-à-vis du transfert d’électron est utilisée pour calculer la constante de vitesse k°. Le calcul des valeurs de k° a été résolu par NICHOLSON [35] à partir des valeurs de n.ΔEp estimées à différentes vitesses de variation de potentiel, n ( E Pa − E Pc ) est tabulée en fonction de la variable adimensionnelle ψ (tableau II-4 ). ψ = (RT )1 / 2 .k 0 (n.F .DOx .π .v )1 / 2 ………………… (24) Ainsi, le courant du pic est donné par la relation : 30 CHAPITER II Rappels électrochimiques 1/ 2 1 / 2 n.F .v I Pc = − n.F .S .COx .DOx . ψ (E) RT …….. (25) Les critères caractéristiques du voltampérogramme enregistré pour un système quasirapide sont rassemblés dans le tableau II-3 qui suit. 1/ 2 I Pc = −2.69.10 5..S .n 3 / 2 .DOx .COx .K .v1/ 2 (A à 25 °C)… (26) K : Cte en fonction de ( α ) introduit par MATSUDA et NICHOLSON [41-42]. L’allure des voltampérogrammes cycliques selon le système quasi rapide est représenté par la Fig. II-7(III). * un système quasi rapide (quasi réversible) : I P augmente avec v 1 / 2 mais ne lui est pas proportionnel ; I Pa =1 I Pc ΔE P = Epa – Epc> 0,59 (V) et augmente avec v ; E Pc varie vers les potentiels cathodiques lorsque v augmente ; pour α = 0,5 ; H.MATSUDA et Y.AYABE [20] considèrent qu’un système est : 0 rapide (réversible) lorsque k > 0,3 v1/2 cm.s-1 ; 0 lent (irréversible) lorsque k ≤ 5.10-2 v1/2 cm.s-1 ; quasi-rapide (quasi-réversible) pour les valeurs de k°intermédiaires II-7-2 .Caractéristiques des voltampérogrammes obtenus. 31 CHAPITER II Rappels électrochimiques L’intérêt principal de la voltampérométrie cyclique en régime de diffusion pure semiinfinie est de permettre, en partant d’une espèce électroactive en solution électrolytique, l’analyse des processus électrochimiques qui peuvent avoir lieu à partir de cette substance, lors de balayage aller-retour. Cette analyse s’effectue à partir des différents critères définis par les caractéristiques des voltampérogrammes obtenus à différentes vitesses de variation de potentiel ( E Pc , E Pa , E1 / 2 , ΔE P , I Pc et I Pa ). Pour les systèmes électrochimiques simples (rapides, quasi-rapides et totalement irréversibles), voire la figure. II-7 I II III Figure II-7: Différentes allures des voltampérogrammes cycliquesselon la rapidité du système 32 CHAPITER II Rappels électrochimiques La méthode voltampérmétrique cyclique est considérée comme la plus appropriée à l’étude des processus réactionnels en électrochimie. Les nombreux cas, sont résumés dans le tableau II-5. Ou : Cr : chimique réversible ; Cr : chimique irréversible Er : électrochimique réversible ; Er : électrochimique irréversible Symbole Transfert électronique et réaction chimique couplée CrEr Z ↔ Ox Ox + ne- ↔ Red CrEi Z ↔ Ox Ox + ne- → Red ErCi Ox + ne- ↔ Red Red → Z CATA Ox + ne- → Red Red + Z → Ox ErCiEr Ox + ne- ↔ Red → Ox + ne- ↔ Red ErCEr Ox + ne- ↔ Red Dismutation 2Red ↔ Ox + Z Tableau II-5 : Mécanismes réactionnelles pouvant être déterminés par voltampéromètrie cyclique en régime de diffusion pure semi infinie [41]. 33 CHAPITER II II-7-3. Voltampérométrie Rappels électrochimiques en régime de diffusion convective stationnaire (hydrodynamique). II-7-3-1. Principe Considérons une électrode à disque tournant Fig. II-8 où l’électrode proprement dite est constituée d’un disque centré à l’extrémité d’un cylindre isolant, cet embout venant s’adapter sur un système mécanique d’entraînement. Fig. II-8 Image d’une électrode indicatrice à disque-plan tournant de Cv 34 CHAPITER II Rappels électrochimiques Fig. II-9– Schéma de constitution et de fonctionnement d’une électrode indicatrice disqueplan tournant (d’après [39,43]) Le choix des conditions géométriques et hydrodynamiques adéquates (rayon du disque, vitesse de rotation élevée Fig.II -9 [44], permettent de négliger les effets de bord et de considérer la diffusion des espèces électroactives en solution vers la surface de l’électrode comme strictement perpendiculaire à la surface de celle-ci. La rotation constante de l’électrode induit l’existence en solution de deux régions distinctes (Fig. II-9) : Une première où la convection maintient, jusqu'à une distance δ (couche de diffusion) de l’électrode, la concentration de chaque espèce chimique uniforme et égale à celle de la solution ∂c/∂x = 0. Une seconde au contacte de l’électrode, d’épaisseur δ, dans laquelle il est admis qu’aucun mouvement de convection n’existe et que l’apport de matière est assuré uniquement par diffusion ∂c/∂x ≠ 0. 35 CHAPITER II Rappels électrochimiques Fig. II-10 : Profil de concentration de l’espèce Red en fonction de la distance x de l’électrode. Dans les conditions d’un régime de diffusion convective stationnaire (hydrodynamique), il est aussi nécessaire de définir une couche dite de diffusion et d’épaisseur : — pour x < — pour x > , le transport de matière est contrôlé uniquement par la diffusion ; , la convection est telle que la concentration des espèces en solution est maintenue constante à la valeur. La figure I-13 montre le profil de concentration de l’espèce Red au cours de la réaction Red – ne– ↔ Ox (où Red est présent seul en solution) en fonction de la distance x de l’électrode, à un potentiel où la substance est consommée par une électrolyse en régime de diffusion convective stationnaire. Cette situation définit un régime particulier d’apport de matière à l’électrode : le régime de diffusion convective stationnaire. L’expression de l’épaisseur de la couche de diffusion, δ, est donnée par l’équation de LEVICH [45] : 1/ 3 1/ 6 δ = 0,645.DOx .γ .ω −1 / 2 . . . . . (27) Cette épaisseur dépend donc à la fois de la vitesse de rotation de l’électrode ω (trs.s-1), de la viscosité cinématique de l’électrolyte γ (g.cm2.s-1) et du coefficient de diffusion de Ox en solution, Dox (cm2.s-1). 36 CHAPITER II Rappels électrochimiques La théorie hydrodynamique du dispositif à électrode tournante a permis à LEVICH d’établir l’expression du courant résultant de la réaction électrochimique. Le flux de Ox à el C Ox tend vers 0. l’électrode augmente avec η et devient maximum et constant lorsque La vitesse de diffusion d’Ox dans la couche de diffusion , limite alors l’apport de matière. La constante de vitesse de diffusion s’exprime suivant : d k Ox = DOx δ 2/3 = 1,55.DOx .γ −1 / 6 .ω 1 / 2 ………… (28) Le courant de réduction obtenu tend, dans ce cas, vers une valeur maximale, Ilim (courant limite de diffusion), atteinte au potentiel correspondant a el C Ox = 0 et donnée, en tenant compte de l’équation (28), par l’expression : 2/3 I lim = −1,55.n.F .S .C Ox .DOx .γ −1 / 6 .ω 1 / 2 ………. (29) Pour un processus électrochimique simple, en faisant intervenir les flux de diffusion de Ox et de Red dans l’expression générale du courant (14) établit préalablement, l’équation du courant est la suivante : I lim I= 1+ d Ox d Re d k k d n.F k α .n.F . exp ( E − E 0 ) + Ox0 exp ( E − E 0 ) RT k RT …… (30) Pour établir les équations I = f(E), il faut considérer la cinétique du processus de k0 d transfert d’électron comparée au processus diffusionnel, c'est-à-dire la valeur du rapport k Ox . 37 CHAPITER II Rappels électrochimiques II-7-3-2. Cas d’un système rapide (électrode tournante). k0 d C’est le cas où k Ox > 20. L’expression de la relation entre le courant et le potentiel de l’électrode correspond à l’équation de NERNST : d k Re I −I RT RT E = E + 2,3 log d d + 2,3 log lim n.F n.F I k Ox ……… (31) 0 Lorsque le potentiel de l’électrode varie linéairement avec le temps, la forme du voltampérogramme obtenu est sigmoïde comme l’illustre la figure (II-11) et présente un palier correspondant au courant limite de diffusion. Dans le cas où k0 >> kd = (k0 > 20 kd), l’expression de la densité de courant (la relation de base de Butler-Volmer) prend la forme simplifiée suivante avec j = I / s : nF sol sol (E − E 0 ) − C Ox C Re d exp RT j = nFk d nF exp (E − E 0 ) + 1 RT … (32) où la densité de courant n’est plus limitée que par les termes de transport de matière (D et d ) et les facteurs thermodynamiques (E et E0). Le système électrochimique est dit rapide (l’étape cinétiquement limitante est celle de transport de matière et non pas le transfert électronique). Le développement de cette relation, en considérant les valeurs de la densité de courant limites jla et jlc en fonction de(E et E0) et conduit à l’expression du type équation de Nernst : E =E0+ j − j Ic 2, 3RT log nF j Ia − j … (33) Cette équation fait apparaître une valeur remarquable du potentiel, le potentiel de demi- 38 CHAPITER II Rappels électrochimiques vague, désigné par E1/2, qui correspond à j = jla/2 (si on considère la vague d’oxydation ou jlc/2 dans le cas de la vague de réduction). En effet, pour cette valeur particulière de j, on obtient E1/2 = E0. Il est important de noter que cela est vrai uniquement si on considère DRed = DOx = D. On remarque alors que le potentiel de demi-vague cathodique et le potentiel de demi-vague anodique sont identiques et égaux à E0 (figureII-12) [54]. Fig. II-11: Courbe courant-potentiel en régime de diffusion convective stationnaire pour un système rapide Red ↔ Ox + ne– 39 CHAPITER II Rappels électrochimiques 40 CHAPITER III Parte expérimental III-1-Comportement électrochimique de ferrocène et Leur dérives : Nous avons étudié le comportement électrochimique des drivés ferrocéniques à une concentration (10-3M) par la voltammetrie cyclique dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 .Le système utilisé est un potentiostat-galvanostat voltalab40 PGZ301 piloté par un logiciel de travail voltamaster4 du analytical Radiometer, connecté à une cellule en verre modèle pyrex de 50cm3, sa couvercle contient des fentes qui permettent d'entrer les électrodes ou un autre système. III-1-1 :Les électrodes életrode de travail ou s'éffectué la réaction rédox, est une miroélectrode de carbone vitreux de diametre de 3 mm, attaché à une tige, lavé avant chaque enregistrement ave de l'acétone et nettoyé par un papier abrasif électrode auxiliaire est une électrode de platine életrode de référence ECS Le barbotage d'azote assure la désoxygénation Le voltammogramme suivant représente la variation du potentiel en fonction du courant, de l’électrolyte support dans DMF et l’électrode carbone vitreux (CV) . 30 100mv/s 20 10 IµA/cm 2 0 -10 -20 -30 -40 -1,0 -0,5 0,0 0,5 1,0 E (mv) Figure III-1: Voltammogramme cyclique de l’électrolyte support enregistré entre-1 et1,0 V/ECS sur une électrode de CV, v=100mV/ 41 CHAPITER III Parte expérimental III-2-Comportement électrochimique du ferrocène en DFM : III-2-1-la voltammetrie cyclique avec l’électrode carbone vitreux (CV) . Le voltammogramme cyclique du ferrocène dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 enregistré dans une gamme de tension allant de 0 jusqu’ a 800 mV/ECS à une vitesse de balayage égal à 100mV/s, montre un pic anodique à 492mV/ECS et un pic cathodique à421mV/ESC.Ces deux pics attribués au pic d’oxydation est de réduction du couple redox Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2 25 20 100mv/s 20 25 mv/s 50mv/s 100mv/s 150mv/s 200mv/s 15 15 10 10 2 0 5 0 -5 -5 -10 -10 -15 -15 0 200 400 600 -20 800 0 E(mv) 200 400 600 800 E(mv) Figure III-2 : voltammogramme cyclique et super posée du ferrocéne (10-3M) dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4Enregistré enter 0 et 800MV/ECS υ =100mV/s sur une électrode de CV Le balayage successif (5 balayages ) enregistré dans le domaine du potentiel de 0 jusqu'à 800mV/s, produit toujours le même voltammogramme, donc le ferrocène construit un système stable 20 100mv/s 15 10 2 5 IµA/cm IµA/cm 2 I(µA/cm ) 5 0 -5 -10 -15 0 200 400 600 800 E (mv) Figure III-3: Evolution des voltamogrammes cycliques du ferrocéne Enregistré entre 0 et 800 mV/ES, υ =100mV/s en fonction du nombre du balayage sur une électrode de CV. 42 CHAPITER III Les paramètres Parte expérimental électrochimiques du ferrocène avec l’électrode carbone vitreux (CV) à différentes vitesses de balayage sont enregistrés dans le tableau III-1 : Tableau III-1 : Paramètres électrochimiques du ferrocène dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 à différentes vitesses de balayage (électrode CV) : Vitesse de balayage 25 50 100 150 200 Epa (mV) Epc(mV) 487 .7 490 492 501 502 ΔEp(mV) Ipa/ipc 59 64 71 84 88 0.89 0.93 0.93 0.92 0.92 428 426 421 417 414 LogV V1/2 ( V/s) (mV/s) 1.4 5 1.7 7.07 2 10 2.17 12.24 2.30 14.14 Pour la détermination du mécanisme réactionnel au nivaux de l’électrode, nous avons étudié la variation de l’intensité du courant en fonction de la vitesse de balayage, les résultats obtenus sont enregistrés dans le tableau III-2 : Tableau III-2 : variation de l’intensité de courant en fonction de vitesse du ferrocène dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 (électrode CV) : Le tracé de Ipa (µA/cm2) V1/2 (mV/s) 6,69 5 9,54 7,07 13,05 10 15 12,24 16,34 14,14 la fonction V (mV/s) 25 50 100 150 200 Ipa=f (v1/2) montre une variation linéaire, donc la réaction électrochimique est contrôlée par la diffusion. 18 Y=1.842+1.061X R2=0,98591 16 2 Ipa (µA/cm ) 14 12 10 8 6 4 Figure III-4: 6 8 10 12 14 1/2 V (mV/s) Représentation graphique de la fonction : Ip= ( υ1/2) du ferrocène dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 sur une électrode de CV 43 CHAPITER III Parte expérimental III-2-2-la voltammetrie cyclique avec l’électrode en platine(PT) Le voltammogramme cyclique du ferrocène dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 enregistré dans une gamme de tension allant de 0 jusqu’ a 800 mV/ECS à une vitesse de balayage égal à 100mV/s, montre un pic anodique à 501mV/ECS et un pic cathodique à417mV/ESC.Ces deux pics attribués au pic d’oxydation est de réduction du couple redox Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2 8 100mv/s 6 2 2 IµA/cm IµA/cm 2 4 0 -2 -4 -6 0 200 400 600 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 -1 -2 -3 -4 -5 -6 -7 -8 800 25mv/s 50mv/s 100mv/s 150mv/s 200mv/s 0 200 E(mv) Figure III-5: 400 600 800 E (mv) voltammogramme cyclique et super posée du ferrocéne (10-3M) dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4Enregistré enter 0 et 800MV/ECS υ =100mV/s sur une électrode de PT Le balayage successif (5 balayages ) enregistré dans le domaine du potentiel de 0 jusqu'à 800mV/s, produit toujours le même voltammogramme, donc le ferrocène construit un système stable 20 100mv/s 15 10 IµA/cm 2 5 0 -5 -10 -15 0 200 400 600 800 E (mv) Figure III-6 : Evolution des voltamogrammes cycliques du ferrocéne Enregistré entre 0 et 800 mV/ES, υ =100mV/s en fonction du nombre du balayage sur une électrode de PT. 44 CHAPITER III Parte expérimental Les paramètres électrochimiques du ferrocène avec l’électrode en platine(PT) à différentes vitesses de balayage sont enregistrés dans le tableau III-3 : Tableau III-3: Paramètres électrochimiques du ferrocène dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 à différentes vitesses de balayage (électrode PT): Vitesse de balayage Epa (mV) Epc(mV) ΔEp(mV) Ipa/ipc LogV ( V/s) V1/2 (mV/s) 25 487.7 428 59.7 0.86 1.4 5 50 490.5 426 64 0.87 1.7 7.07 100 492 421 71 0.87 2 10 150 501 417 84 0.87 2.17 12.24 200 502 414 88 0.86 2.30 14.14 Pour la détermination du mécanisme réactionnel au nivaux de l’électrode, nous avons étudié la variation de l’intensité du courant en fonction de la vitesse de balayage, les résultats obtenus sont enregistrés dans le tableau III-4 : Tableau III-4: variation de l’intensité de courant en fonction de vitesse du ferrocène dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 (électrode PT) : Le tracé de Ipa (µA/cm2) V1/2 (mV/s) 2,93 5 4,14 7,07 5,97 10 6,57 12,24 7,07 14,14 V (mV/s) 25 50 100 150 200 Ipa=f (v1/2) montre une variation linéaire, donc la réaction la fonction électrochimique est contrôlée par la diffusion. Y=0.868+0.461X R2=0,96667 7 2 Ipa (µA/cm ) 6 5 4 3 4 6 8 10 1/2 V Figure III-7: 12 14 (mV/s) Représentation graphique de la fonction : Ip= ( υ1/2) du ferrocène dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 sur une électrode de PT 45 CHAPITER III Parte expérimental III-2-3-électrode tournante : Les paramètres électrochimiques du ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 à différentes vitesses de balayage de électrode tournante l’électrode(CV) et (PT) sont enregistrés dans le tableau III-5 : Tableau III-5 :Paramètres électrochimiques de électrode tournante du ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 l’électrode (CV) et (Pt) : V (t/min) 800 1000 1200 1600 2000 E ½ (mv)(A) 460.4 458 462.3 461.8 463.8 E ½ (mv)(B) 456.2 462 462 462.8 462.3 il (µA/cm2)(A) il (µA/cm2)(B) 36.29 41.55 44.50 50.91 56.84 16.34 18.16 19.82 23.21 25.76 65 28 60 26 800 tpm 100 tpm 1200 tpm 1600 tpm 2000 tpm 24 22 20 18 50 45 40 35 2 14 IµA/cm 2 16 IµA/cm 800 tpm 100 tpm 1200 tpm 1600 tpm 2000 tpm 55 12 10 30 25 20 8 A 6 4 2 B 15 10 5 0 0 -2 -5 0 200 400 600 0 800 200 400 600 800 E (mv) E(mv) Figure III-8: polarogrammme cyclique du ferrocène, (A) ; à l’électrode de carbone vitreux tournante (B) ; sur électrode de carbone vitreux tournante, (vitesse de rotation 800.1000.1200,1400, 1600, 2000 t/min), vitesse de balayage v= 100mv.s-1 60 55 Y=-0.142+0.580X 2 R =0,99916 26 Y=2.248+1.220X 2 R =0,99708 24 2 il (µA/cm ) 2 il (µA/cm ) 50 A 45 40 22 20 B 18 35 16 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 1/2 1/2 W (mv) W (mv) Figure III-9: La diffusion du courant en fonction de la racine carrée de la vitesse de rotation pour le carbone vitreux et des électrodes de platine du ferrocène 46 CHAPITER III Parte expérimental III-3-Comportement électrochimique de meta nitro phenyle ferrocen: III-3-1-la voltammetrie cyclique avec l’électrode carbone vitreux (CV) . Le voltammogramme cyclique de meta nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 enregistré dans le domaine de potentiel 200 et 1000mV /ECS montre un pic anodique à 585 mV/ECS et ce pic attribué au pic d’oxydation du couple redox de ferrocéne Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2, et un pic cathodique observer à 515 mV/ECS et ce pic premier pic attribué au pic de la réduction du couple redox de ferrocéne Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2. 25 20 20 10 10 2 15 5 IµA/cm IµA/cm 2 100mv/S 15 0 25mv/s 50mv/s 100mv/s 200mv/s 5 0 -5 -5 -10 -10 -15 -15 0,2 0,4 0,6 0,8 0,2 1,0 0,4 0,6 0,8 1,0 E (mv) E (mv) Figure III-10 : : voltammogramme cyclique et super posée du nitro phenyle ferrocen (10-3M) dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4Enregistré enter 200 et 1000MV/ECS υ =100mV/s sur une électrode de CV Le balayage successif enregistré dans un domaine du potentiel allant de 200 jusqu'à 1000mv/ECS ,cela indique que le système électrochimiquement stable 20 100 mv/s 15 10 IµA/cm 2 5 0 -5 -10 -15 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 E (mv) Figure III-11:Evolution des voltammogramme cyclique de meta nitro phenyle ferrocen enregistré entre 200 et 1000 mV/ECS ,υ =100 mV/s, sur une électrode de CV en fonction du nombre du balayage. 47 CHAPITER III Parte expérimental Les paramètres électrochimiques du meta nitro phenyle ferrocen avec l’électrode carbone vitreux (CV) à différentes vitesses de balayage sont enregistrés dans le tableau III-6 : Tableau III-6:Paramètres électrochimiques de meta nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 à différentes vitesses de balayage (électrode CV) : Vitesse de balayage Epa (mV) Epc(mV) ΔEp(mV) Ipa/ipc LogV ( V/s) V1/2 (mV/s) 25 580 520 60 1.09 1.4 5 50 581 517 64.5 1.066 1.7 7.07 100 585 515 70 1.05 2 10 150 588 510 78 1.05 2.17 12.24 200 594 506 88 1.05 2.30 14.14 Pour la détermination du mécanisme réactionnel au nivaux de l’électrode, nous avons étudié la variation de l’intensité du courant en fonction de la vitesse de balayage, les résultats obtenus sont enregistrés dans le tableau III-7 : Tableau III-7: variation de l’intensité de courant en fonction de vitesse du meta nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 (électrode CV) : V1/2 (mV/s) Ipa (µA/cm2) Le tracé de 7,02 5 9,48 7,07 14,21 10 15,22 12,24 16,67 14,14 V (mV/s) 25 50 100 150 200 Ipa=f (v1/2) montre une variation linéaire, donc la réaction la fonction électrochimique est contrôlée par la diffusion. 18 Y=2.063+1.0791 R2=0,96256 16 2 Ipa (µA/cm ) 14 12 10 8 6 4 6 8 10 1/2 V 12 14 (mV/s) Figure III-12: Représentation graphique de la fonction : Ip= ( υ1/2) de meta nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 sur une électrode de CV 48 CHAPITER III Parte expérimental III-3-2-la voltammetrie cyclique avec l’électrode en platine(PT) Le voltammogramme cyclique de meta nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 enregistré dans le domaine de potentiel 0 et 1000mV /ECS montre un pic anodique à 585 mV/ECS et ce pic attribué au pic d’oxydation du couple redox de ferrocéne Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2, et un pic cathodique observer à 514 mV/ECS et ce pic premier pic attribué au pic de la réduction du couple redox de ferrocéne Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2. 10 100mv/s 8 6 IµA/cm IµA/cm 2 2 4 2 0 -2 -4 -6 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 -1 -2 -3 -4 -5 -6 -7 -8 25mv/s 50mv/s 100mv/s 200mv/s 0,0 1,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 E(mv) E(mv) Figure III-13: voltammogramme cyclique et super posée du nitro phenyle ferroce (10-3M) dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4Enregistré enter 200 et 1000MV/ECS υ =100mV/s sur une électrode de PT Le balayage successif enregistré dans un domaine du potentiel allant de 200 jusqu'à 1000mv/ECS montre qui il n’y a des nouveaux pics ,cela indique que le système électrochimiquement stable 8 100mv/s 6 IµA/cm 2 4 2 0 -2 -4 -6 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 E (mv) Figure III-14: Evolution des voltammogramme cyclique de meta nitro phenyle ferrocen enregistré entre 200 et 1000 mV/ECS ,υ =100 mV/s, sur une électrode de PT en fonction du nombre du balayage. 49 CHAPITER III Parte expérimental Les paramètres électrochimiques du meta nitro phenyle ferrocen avec l’électrode en platine(PT) à différentes vitesses de balayage sont enregistrés dans le tableau III-8 : Tableau III-8: Paramètres électrochimiques de meta nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 à différentes vitesses de balayage (électrode PT) : Vitesse de balayage Epa (mV) Epc(mV) ΔEp(mV) Ipa/ipc LogV ( V/s) V1/2 (mV/s) 25 50 100 150 200 581 581.5 585 588.6 594 518.7 518 514 514 506 62.4 63.5 71 74.6 88 1.09 1.03 0.92 1.04 1.03 1.4 1.7 2 2.17 2.30 5 7.07 10 12.24 14.14 Pour la détermination du mécanisme réactionnel au nivaux de l’électrode, nous avons étudié la variation de l’intensité du courant en fonction de la vitesse de balayage, les résultats obtenus sont enregistrés dans le tableau III-9 : Tableau III-9: variation de l’intensité de courant en fonction de vitesse du meta nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 (électrode PT) : V1/2 (mV/s) Ipa (µA/cm2) Le tracé de V (mV/s) 25 3,12 5 4,26 7,07 6,04 10 7,18 12,24 7,36 14,14 50 100 150 200 Ipa=f (v1/2) montre une variation linéaire, donc la réaction la fonction électrochimique est contrôlée par la diffusion. 8 Y=0.833+0.491 R2=0,97052 7 2 Ipa (µA/cm ) 6 5 4 3 4 6 8 10 1/2 V 12 14 (mV/s) Figure III-15: Représentation graphique de la fonction : Ip= ( υ1/2) de meta nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 sur une électrode de PT 50 CHAPITER III Parte expérimental III-3-3-électrode tournante : Les paramètres électrochimiques du meta nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 à différentes vitesses de balayage d’électrode tournante l’électrode(CV) et (PT) sont enregistrés dans le tableau III-10 : Tableau III-10 :Paramètres électrochimiques de électrode tournante du meta nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 l’électrode (CV) et (Pt) : V (t/min) 800 1000 1200 1600 2000 E ½ (mv)(C) 542 545.1 547 551 553.2 E ½ (mv)(D) 542.5 544.5 547.4 551.2 551.6 il (µA/cm2)(C) il (µA/cm2)(D) 35.01 39.12 42.01 48.75 53.76 15.88 17.40 19.35 22.41 24 .86 65 28 60 800 tpm 100 tpm 1200 tpm 1600 tpm 2000 tpm 55 50 45 40 26 22 20 18 16 IµA/cm 2 2 35 IµA/cm 800tpm 1000tpm 1200tpm 1600tpm 2000tpm 24 30 25 20 14 12 10 8 c 15 10 6 D 4 5 2 0 0 -2 -5 200 400 600 800 1000 200 400 600 E(mv) 800 1000 E (mv) Figure III-16: polarogrammme cyclique du ferrocène, (C) ; à l’électrode de carbone vitreux tournante (D) ; sur électrode de carbone vitreux tournante, (vitesse de rotation 800.1000.1200,1400, 1600, 2000 t/min), vitesse de balayage v= 100mv.s-1 Y=2.719+1.143X 2 R =0,99886 55 50 il (µA/cm ) 22 2 2 il (µA/cm ) Y=1.183+0.521X R2=0,99563 24 45 20 D 18 40 C 35 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 16 46 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 1/2 1/2 W (mv) W (mv) Figure III-17: La diffusion du courant en fonction de la racine carrée de la vitesse de rotation pour le carbone vitreux et des électrodes de platine du ferrocène 51 CHAPITER III Parte expérimental III-4-Comportement électrochimique d’ortho nitro phenyle ferrocen: III-4-1-la voltammetrie cyclique avec l’électrode carbone vitreux (CV) . Le voltammogramme cyclique d’ortho nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 enregistré dans le domaine de potentiel 200 et 1000mV /ECS montre un pic anodique à 607mV/ECS et ce pic attribué au pic d’oxydation du couple redox de ferrocéne Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2, et un pic cathodique observer à 535 mV/ECS et ce pic premier pic attribué au pic de la réduction du couple redox de ferrocéne Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2. 25 20 100 mv/S 25mv/s 50mv/s 100mv/s 200mv/s 20 15 15 10 2 5 IµA/cm IµA/cm 2 10 0 5 0 -5 -5 -10 -10 -15 -15 -20 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 0,2 0,4 E (mv) 0,6 0,8 1,0 Emv Figure III-18 : : voltammogramme cyclique et super posée d’ortho nitro phenyle ferrocen (10-3M) dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4Enregistré enter 200 et 1000MV/ECS υ =100mV/s sur une électrode de CV Le balayage successif enregistré dans un domaine du potentiel allant de 1000mv/ECS montre qui 200 jusqu'à il n’y a des nouveaux pics ,cela indique que le système électrochimiquement stable 20 100mv/s 15 IµA/cm 2 10 5 0 -5 -10 -15 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 E mv Figure III-19 : Evolution des voltammogramme cyclique d’ortho nitro phenyle ferrocen enregistré entre 200 et 1000 mV/ECS ,υ =100 mV/s, sur une électrode de CV en fonction du nombre du balayage. 52 CHAPITER III Les paramètres Parte expérimental électrochimiques du meta nitro phenyle ferrocen avec l’électrode carbone vitreux (CV) à différentes vitesses de balayage sont enregistrés dans le tableau III-11 : Tableau III-11:Paramètres électrochimiques d’ortho nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 à différentes vitesses de balayage (électrode CV) : Vitesse de balayage Epa (mV) Epc(mV) ΔEp(mV) Ipa/ipc LogV ( V/s) V1/2 (mV/s) 25 603 514 89 1.11 1.4 5 50 604.5 539 65 1.08 1.7 7.07 100 607 535 72 1.03 2 10 150 612 533 79 1.04 2.17 12.24 200 616 528 88 0.92 2.30 Pour la détermination du mécanisme réactionnel au nivaux de l’électrode, nous avons 14.14 étudié la variation de l’intensité du courant en fonction de la vitesse de balayage, les résultats obtenus sont enregistrés dans le tableau III-12 : Tableau III-12: variation de l’intensité de courant en fonction de vitesse d’ortho nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 (électrode CV) : V1/2 (mV/s) Ipa (µA/cm2) Le tracé de 7,26 5 10,39 7,07 14,52 10 16,17 12,24 17,28 14,14 la fonction V (mV/s) 25 50 100 150 200 Ipa=f (v1/2) montre une variation linéaire, donc la réaction électrochimique est contrôlée par la diffusion. 18 Y=2.364+1.110X R2=0,9683 Ipa (µA/cm2) 16 14 12 10 8 6 4 6 8 10 12 14 1/2 V (mv/S) Figure III-20 : Représentation graphique de la fonction : Ip= ( υ1/2) d’ortho nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 sur une électrode de CV 53 CHAPITER III Parte expérimental III-4-2- la voltammetrie cyclique avec l’électrode en platine(PT) : Le voltammogramme cyclique d’ortho nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 enregistré dans le domaine de potentiel 200 et 1000mV /ECS montre un pic anodique à 607mV/ECS et ce pic attribué au pic d’oxydation du couple redox de ferrocéne Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2, et un pic cathodique observer à 537mV/ECS et ce pic premier pic attribué au pic de la réduction du couple redox de ferrocéne Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2 8 100mv/s 6 2 2 IµA/cm IµA/cm 2 4 0 -2 -4 -6 0,2 0,4 0,6 0,8 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 -1 -2 -3 -4 -5 -6 -7 1,0 25mv/s 50mv/s 100mv/s 200mv/s 0,2 0,4 E mv 0,6 0,8 1,0 E mv Figure III-21: voltammogramme cyclique et super posée d’ortho nitro phenyle ferrocen (10-3M) dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4Enregistré enter 200 et 1000MV/ECS υ =100mV/s sur une électrode de PT Le balayage successif enregistré dans un domaine du potentiel allant de 1000mv/ECS montre qui 200 jusqu'à il n’y a des nouveaux pics ,cela indique que le système électrochimiquement stable 8 100mv/s 6 IµA/cm 2 4 2 0 -2 -4 -6 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 Emv Figure III-22: Evolution des voltammogramme cyclique d’ortho nitro phenyle ferrocen enregistré entre 200 et 1000 mV/ECS ,υ =100 mV/s, sur une électrode de PTen fonction du nombre du balayage. 54 CHAPITER III Parte expérimental Les paramètres électrochimiques du meta nitro phenyle ferrocen avec l’électrode en platine(PT) à différentes vitesses de balayage sont enregistrés dans le tableau III-13 : Tableau III-13 : Paramètres électrochimiques d’ortho nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 à différentes vitesses de balayage (électrode PT) : Vitesse de balayage Epa (mV) Epc(mV) ΔEp(mV) Ipa/ipc LogV ( V/s) V1/2 (mV/s) 25 603 542.5 60.5 1.07 1.4 5 50 604.5 539.5 65 1.05 1.7 7.07 100 607 537 70 1.032 2 10 150 611 533 78 1.02 2.17 12.24 200 616 528 88 1.02 2.30 14.14 Pour la détermination du mécanisme réactionnel au nivaux de l’électrode, nous avons étudié la variation de l’intensité du courant en fonction de la vitesse de balayage, les résultats obtenus sont enregistrés dans le tableau III-14 : Tableau III-14: variation de l’intensité de courant en fonction de vitesse d’ortho nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 (électrode PT) : V1/2 (mV/s) Ipa (µA/cm2) V (mV/s) 25 3,18 5 4,45 7,07 6,11 10 6,89 12,24 7,49 14,14 50 100 150 200 Le tracé de la fonction Ipa=f (v1/2) montre une variation linéaire, donc la réaction électrochimique est contrôlée par la diffusion 8 Y=1.0262+0.474X R2=0,98178 7 2 Ipa (µA/cm ) 6 5 4 3 4 6 8 10 12 14 1/2 V (mv/s) Figure III-23 : Représentation graphique de la fonction : Ip= ( υ1/2) d’ortho nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 sur une électrode de PT 55 CHAPITER III Parte expérimental III-4-3-L’électrode tournante : Les paramètres électrochimiques d’ortho nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 à différentes vitesses de balayage de électrode tournante l’électrode(CV) et (PT) sont enregistrés dans le tableau III-15 : Tableau III-15 :Paramètres électrochimiques de électrode tournante d’ortho nitro phenyle ferrocen dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 l’électrode (CV) et (Pt) : V (t/min) 800 1000 1200 1600 2000 E ½ (mv)(E) 544.2 566.6 568.4 571.6 573.3 E ½ (mv)(F) 545.5 566 568.4 569.6 571.6 il (µA/cm2)(E) 34.95 38.99 42.89 49.51 55.26 il (µA/cm2)(F) 16 .18 17.77 19.63 22.18 24.57 28 65 26 60 800tpm 1000tpm 1200tpm 1600tpm 2000tpm 55 50 45 22 20 18 16 2 35 IµA/cm 2 il (µA/cm ) 40 800rpm 1000rpm 1200rpm 1600rpm 2000rpm 24 30 25 14 12 10 8 20 15 6 E 10 5 F 4 2 0 0 -2 -5 200 400 600 800 200 1000 400 600 800 1000 Emv E(mv) Figure III-24: polarogrammme cyclique du ferrocène, (E) ; à l’électrode de carbone vitreux tournante(F) ; sur électrode de carbone vitreux tournante, (vitesse de rotation 800.1000.1200,1400, 1600,2000 t/min), vitesse de balayage v= 100mv.s-1 26 Y=-0.096+1.238X R2=0,99993 55 Y=1.703+0.512 R2=0,99885 24 50 il (µA/cm2) il (µA/cm2) 22 45 E 40 20 18 35 F 16 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 1/2 1/2 W (mv) W (mv) Figure III-25: La diffusion du courant en fonction de la racine carrée de la vitesse de rotation pour le carbone vitreux et des électrodes de platine du ferrocène 56 CHAPITER III Parte expérimental électrode en cv électrode en PT électrode en cv électrode en PT électrode en cv électrode en PT ortho nitro phenylferrocene meta nitro phenylferrocene ferrocene Tableau III-16: Vitesse de balayage Epa (mV) Epc(mV) ΔEp(mV) Ipa/ipc Ipa (µA/cm2) LogV ( V/s) V1/2 (mV/s) 25 50 100 150 200 25 50 100 150 200 487 .7 490 492 501 502 487.7 490.5 492 501 502 428 426 421 417 414 428 426 421 417 414 59 64 71 84 88 59.7 64 71 84 88 0.89 0.93 0.93 0.92 0.92 0.86 0.87 0.87 0.87 0.86 6,69 9,54 13,05 15 16,34 2,93 4,14 5,97 6,57 7,07 1.4 1.7 2 2.17 2.30 1.4 1.7 2 2.17 2.30 5 7.07 10 12.24 14.14 5 7.07 10 12.24 14.14 25 50 100 150 200 25 50 100 150 200 580 581 585 588 594 581 581.5 585 588.6 594 520 517 515 510 506 518.7 518 514 514 506 60 64.5 70 78 88 62.4 63.5 71 74.6 88 1.09 1.066 1.05 1.05 1.05 1.09 1.03 0.92 1.04 1.03 7,02 9,48 14,21 15,22 16,67 3,12 4,26 6,04 7,18 7,36 1.4 1.7 2 2.17 2.30 1.4 1.7 2 2.17 2.30 5 7.07 10 12.24 14.14 5 7.07 10 12.24 14.14 25 50 100 150 200 25 50 100 150 200 603 604.5 607 612 616 603 604.5 607 611 616 514 539 535 533 528 542.5 539.5 537 533 528 89 65 72 79 88 60.5 65 70 78 88 1.11 1.08 1.03 1.04 0.92 1.07 1.05 1.032 1.02 1.02 7,26 10,39 14,52 16,17 17,28 3,18 4,45 6,11 6,89 7,49 1.4 1.7 2 2.17 2.30 1.4 1.7 2 2.17 2.30 5 7.07 10 12.24 14.14 5 7.07 10 12.24 14.14 57 CHAPITER III Parte expérimental Après l’étude de caractéristique électrochimiques de ferrocène et leurs drivés ferrocèniques, cette étude nous permet de conclus que : Le rapport Ipc/IPa est égale à l’unité cela signifie que le ferrocène construit un système réversible de se fait le ferrocène construit un système rapide et réversible même après l’introduction du groupement nitro phenyl et on remarque aussi que l’introduction de ce dernier augmente le potentiel d’oxydation. La différence entre le potentiel anodique et cathodique (Epa-Epc) est varie entre 60mV/ECS et 88mV/ESC donc le système de ferrocène et leurs dérivés est Nernstian. La réaction à l électrode est contrôlée par la diffusion. Le potentiel de demie (E1/2) des dérivés ferrocèniques est plus élevé que le ferrocène, cela est expliqué par l’effet des groupements intro phényle introduit dans la molécule de ferrocène. Le ferrocène peut être considéré comme une référence interne dans l’étude comportement électronique des autres dérivés ferrocèniques. Le courant Ipa change avec le changement de la vitesse et le type d’électrode, tendis que l’électrode en (CV) faible que l’électrode en (PT) ce qui montre que l’électrode en (CV) mieux que l’électrode en (PT) pour le passage de courant. Le balayage successif cela indique que le système électrochimiquement stable. On remarque le potentiel d’oxydation du groupement ortho est élevé que le potentiel du groupement mita l’électrode en (CV). A l’électrode tournante le courant de diffusion limite s’évolue de façon linière avec la racine carrée de la vitesse de rotation de l’électrode de travail, ce qui confirme la rapidité de système. De plus le potentiel de demi-vague est presque indépendant de la vitesse de rotation de l’électrode de travail, ce qui implique que le couple ferricinium/ferrocène de dérivé étudié consiste alors un système réversible. 58 CHAPITER III Parte expérimental III-5-Comportement électrochimique du ferrocène en l’éthanol: III-5-1-la voltammetrie cyclique avec l’électrode carbone vitreux (CV) . Nous avons étudié le comportement électrochimique des drivés ferrocéniques à une concentration (10-3M) par la voltammetrie cyclique dans un milieu aqueux dans l’éthanol en présence de/H2SO4 Le voltammogramme cyclique du ferrocène dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de/H2SO4 enregistré dans une gamme de tension allant de 0 jusqu’ a 800 mV/ECS à une vitesse de balayage égal à 100mV/s, montre un pic anodique à 400mV/ECS et un pic cathodique à311mV/ESC.Ces deux pics attribués au pic d’oxydation est de réduction du couple redox Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2 60 50 50 40 25 mV/S 50 mV/S 40 75 mV/S 100 mV/S 150 mV/S 30 30 20 i [µA/cm²] 2 I(µA/cm ) 20 10 0 10 0 -10 -10 -20 -20 -30 -30 -40 -50 -40 0 200 400 600 -100 800 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 E [mV] Emv Figure III-26 : voltammogramme cyclique et super posée du ferrocène (10-3M) dans un milieu aqueux dans l’éthanol en présence de/H2SO4 enregistré enter 0 et 800MV/ECS υ =100mV/s sur une électrode de CV Le balayage successif (5 balayages ) enregistré dans le domaine du potentiel de 0 jusqu'à 800mV/s, produit toujours le même voltammogramme, donc le ferrocène construit un système stable 50 40 100 mV/S 30 2 Ip ( µA/cm ) 20 10 0 -10 -20 -30 -40 0 200 400 600 800 E (mV) Figure III-27: Evolution des voltamogrammes cycliques du ferrocéne Enregistré entre 0 et 800 mV/ES, υ =100mV/s en fonction du nombre du balayage sur une électrode de CV. 59 CHAPITER III Les paramètres Parte expérimental électrochimiques du ferrocène avec l’électrode carbone vitreux (CV) à différentes vitesses de balayage sont enregistrés dans le tableau III-17 : Tableau III-17 : Paramètres électrochimiques du ferrocène dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de H2SO4 à différentes vitesses de balayage (électrode CV) : Vitesse de balayage 25 50 75 100 150 Epa (mV) Epc(mV) ΔEp(mV) Ipa/ipc 84 84 87 89 89 1,08201893 1,00080873 1,01758087 1,02721301 1,01901241 316 315 312 311 312 400 399 399 400 401 LogV V1/2 ( V/s) (mV/s) 1.4 5 1.7 7,07 1.87 8,66 2 10 2.17 12,24 Pour la détermination du mécanisme réactionnel au nivaux de l’électrode, nous avons étudié la variation de l’intensité du courant en fonction de la vitesse de balayage, les résultats obtenus sont enregistrés dans le tableau III-18 : Tableau III-18: variation de l’intensité de courant en fonction de vitesse du ferrocène dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de H2SO4 (électrode CV) : V1/2 (mV/s) Ipa (µA/cm2) 20,58 50 7,07 28,94 75 8,66 32,84 100 10 38,59 tracé de 25 5 24,75 Le V (mV/s) 150 12,24 Ipa=f (v1/2) montre une variation linéaire, donc la réaction la fonction électrochimique est contrôlée par la diffusion. 40 Y=7.425+2.526X R2=0,99604 38 36 32 2 IP (µA/cm ) 34 30 28 26 24 22 20 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 V1/2 (mv/s) Figure III-28 : Représentation graphique de la fonction : Ip= ( υ1/2) du ferrocen du ferrocène dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de H2SO4 sur une électrode de CV 60 CHAPITER III Parte expérimental III-5-2-la voltammetrie cyclique avec l’électrode en platine(PT) Le voltammogramme cyclique du ferrocène dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de/H2SO4 enregistré dans une gamme de tension allant de 0 jusqu’ a 800 mV/ECS à une vitesse de balayage égal à 100mV/s, montre un pic anodique à 369mV/ECS et un pic cathodique à 299mV/ESC. Ces deux pics attribués au pic d’oxydation est de réduction du couple redox Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2 25 20 20 25 mV/S 50 mV/S 75 mV/S 100 mV/S 150 mV/S 15 10 10 5 5 i [µA/cm²] i [µA/cm²] 15 0 -5 0 -5 -10 -10 -15 -15 -20 -20 -25 0 200 400 600 800 -100 0 100 200 300 E [mV] 400 500 600 700 800 900 E [mV] Figure III-29: voltammogramme cyclique et super posée du ferrocène (10-3M) dans un milieu aqueux dans l’éthanol en présence de/H2SO4 enregistré enter 0 et 800MV/ECS υ =100mV/s sur une électrode de PT Le balayage successif (5 balayages ) enregistré dans le domaine du potentiel de 0 jusqu'à 800mV/s, produit toujours le même voltammogramme, donc le ferrocène construit un système stable 20 100 mV/S 15 5 2 Ip ( µA/cm ) 10 0 -5 -10 -15 -20 0 200 400 600 800 E (mV) Figure III-30: Evolution des voltamogrammes cycliques du ferrocéne Enregistré entre 0 et 800 mV/ES, υ =100mV/s en fonction du nombre du balayage sur une électrode de PT. 61 CHAPITER III Parte expérimental Les paramètres électrochimiques du ferrocène avec l’électrode en platine(PT) à différentes vitesses de balayage sont enregistrés dans le tableau III-19 : Tableau III-19: Paramètres électrochimiques du ferrocène dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de H2SO4 à différentes vitesses de balayage (électrode PT) : Vitesse de balayage Epa (mV) Epc(mV) 25 363 299 50 364 301 75 365 299 100 369 299 150 369 299 ΔEp(mV) Ipa/ipc 64 1,19749652 63 LogV ( V/s) 1.4 1.7 1,18336673 66 1,17681401 70 1,17923824 70 1,17115385 1.87 2 2.17 V1/2 (mV/s) 5 7,07 8,66 10 12,24 Pour la détermination du mécanisme réactionnel au nivaux de l’électrode, nous avons étudié la variation de l’intensité du courant en fonction de la vitesse de balayage, les résultats obtenus sont enregistrés dans le tableau III-20 : Tableau III-20: variation de l’intensité de courant en fonction de vitesse du ferrocène dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de H2SO4 (électrode PT) : V1/2 (mV/s) Ipa (µA/cm2) 8,61 50 7,07 14,11 75 8,66 15,79 100 10 18,27 tracé de 25 5 11,81 Le V (mV/s) 150 12,24 Ipa=f (v1/2) montre une variation linéaire, donc la réaction la fonction électrochimique est contrôlée par la diffusion. 20 Y=2.226+1.337X R2=0,99377 18 2 IP (µA/cm ) 16 14 12 10 8 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 V1/2 (mv/s) Figure III-31: Représentation graphique de la fonction : Ip= ( υ1/2) du ferrocen du ferrocène dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de H2SO4 sur une électrode de PT 62 CHAPITER III Parte expérimental III-5-3-électrode tournante : Les paramètres électrochimiques du ferrocène à différentes vitesses de balayage de électrode tournante l’électrode(CV) et(PT) sont enregistrés dans le tableau III-21 : Tableau III-21 : Paramètres électrochimiques de électrode tournante du ferrocène dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de/H2SO4 l’électrode (CV) et (Pt) : V (t/min) 1000 1200 1400 1600 1800 2000 E ½ (mv)(G) 342 342 343 341 340 339 E ½ (mv)(H) 351 351 352 351 350 350 il (µA/cm2)(G) il (µA/cm2)(H) 82.47 88.16 93 .61 98.09 102.71 107.05 40.67 42.91 45.01 46.89 48.61 50.23 70 120 60 1000rpm 100 1200rpm 1400rpm 1600rpm 80 1800rpm 2000rpm 2 i [µA/cm²] 60 il ( µA/cm ) 1000rpm 40 1200rpm 1400rpm 1600rpm 30 1800rpm 2000rpm 50 40 10 0 G 20 20 H -10 0 -20 -30 -20 0 200 400 600 800 1000 0 100 200 300 E ( mV ) 400 500 600 700 800 900 E [mV] Figure III-32: polarogrammme cyclique du ferrocène, (G) ; à l’électrode de carbone vitreux tournante (H) ; sur électrode de carbone vitreux tournante, (vitesse de rotation 1000.1200,1400, 1600, 1800 ,2000 t/min), vitesse de balayage v= 50mv.s-1 110 Y=17.608+0.730X R2=0,99982 50 Y=23.384+1.870 R2=0,99983 105 48 46 2 il (µA/cm ) 2 il (µA/cm ) 100 95 44 90 42 H 85 40 80 30 32 34 36 38 40 42 44 46 30 32 34 36 38 40 42 44 46 1/2 1/2 W (mv) W (mv) Figure III-33: La diffusion du courant en fonction de la racine carrée de la vitesse de rotation pour le carbone vitreux et des électrodes de platine du ferrocène 63 CHAPITER III Parte expérimental III-6-Comportement électrochimique de 1-(ferrocényl)éthanol: III-6-1-la voltammetrie cyclique avec l’électrode carbone vitreux (CV) . Le voltammogramme cyclique de 1-(ferrocényl)éthanol dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de/H2SO4 enregistré dans le domaine de potentiel 0 et 600mV /ECS montre un pic anodique à 409mV/ECS et ce pic attribué au pic d’oxydation du couple redox de ferrocéne Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2, et un pic cathodique observer à 329 mV/ECS et ce pic premier pic attribué au pic de la réduction du couple redox de ferrocéne Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2. 40 100mv/S 30 2 10 IµA/cm IµA/cm 2 20 0 -10 -20 -30 0 100 200 300 400 500 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 -5 -10 -15 -20 -25 -30 -35 600 25mv/S 50mv/S 75mv/S 100mv/S 150mv/S 0 100 200 300 400 500 600 Emv E mv Figure III-34: voltammogramme cyclique et super posée du 1-(ferrocényl)éthanol (10-3M) dans un milieu aqueux dans l’éthanol en présence de/H2SO4 enregistré enter 0 et 600MV/ECS υ =100mV/s sur une électrode de CV Le balayage successif enregistré dans un domaine du potentiel allant de 1000mv/ECS montre qui 200 jusqu'à il n’y a des nouveaux pics ,cela indique que le système électrochimiquement stable 40 100mv/s 30 IµA/cm 2 20 10 0 -10 -20 -30 0 100 200 300 400 500 600 E mv Figure III-35 : Evolution des voltammogramme cyclique de 1-(ferrocényl)éthanol enregistré entre 0 et 600 mV/ECS ,υ =100 mV/s, sur une électrode de CV en fonction du nombre du balayage. 64 CHAPITER III Parte expérimental - Les paramètres électrochimiques du 1-(ferrocényl)éthanol avec l’électrode carbone vitreux (CV) à différentes vitesses de balayage sont enregistrés dans le tableau III-22 : Tableau III-22 :Paramètres électrochimiques de 1-(ferrocényl)éthanol dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de/H2SO4 à différentes vitesses de balayage (électrode CV) : Vitesse de balayage 25 50 75 100 150 Epa (mV) Epc(mV) ΔEp(mV) Ipa/ipc 82 81 80 80 82 1,00138026 1,00706714 1,02681319 1,00223048 1,04249201 330 332 331 329 329 412 413 411 409 411 LogV V1/2 ( V/s) (mV/s) 1.4 5 1.7 7,07 1.87 8,66 2 10 2.17 12,24 Pour la détermination du mécanisme réactionnel au nivaux de l’électrode, nous avons étudié la variation de l’intensité du courant en fonction de la vitesse de balayage, les résultats obtenus sont enregistrés dans le tableau III-23 : Tableau III-23: variation de l’intensité de courant en fonction de vitesse du1-(ferrocényl)éthanol dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de H2SO4 (électrode CV) : V1/2 (mV/s) Ipa (µA/cm2) 14,51 50 7,07 23,86 75 8,66 26,96 100 10 32,53 tracé de 25 5 19,95 Le V (mV/s) 150 12,24 la fonction Ipa=f (v1/2) montre une variation linéaire, donc la réaction électrochimique est contrôlée par la diffusion. 34 Y=2.289+2.475X R2=0,99958 32 30 28 2 IP (µA/cm ) 26 24 22 20 18 16 14 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 V1/2 (mv/s) Figure III-36: Représentation graphique de la fonction : Ip= ( υ1/2) de 1-(ferrocényl)éthanol dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de H2SO4 sur une électrode de CV 65 CHAPITER III Parte expérimental III-6-2-la voltammetrie cyclique avec l’électrode platine(PT) Le voltammogramme cyclique de 1-(ferrocényl)éthanol dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de/H2SO4 enregistré dans le domaine de potentiel 0 et 600mV /ECS montre un pic anodique à 415mV/ECS et ce pic attribué au pic d’oxydation du couple redox de ferrocéne Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2, et un pic cathodique observer à 345 mV/ECS et ce pic premier pic attribué au pic de la réduction du couple redox de ferrocéne Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2. 20 100mv/s 15 10 10 5 5 2 15 0 IµA/cm IµA/cm 2 20 -5 25mv/s 50mv/s 75mv/s 100mv/s 150mv/s 0 -5 -10 -10 -15 -15 -20 -20 -25 -25 0 100 200 300 400 500 0 600 100 200 300 400 500 600 Emv Emv Figure III-37 : voltammogramme cyclique et super posée du 1-(ferrocényl)éthanol (10-3M) dans un milieu aqueux dans l’éthanol en présence de/H2SO4 enregistré enter 0 et 600MV/ECS υ =100mV/s sur une électrode de PT Le balayage successif enregistré dans un domaine du potentiel allant de 0 jusqu'à 600mv/ECS montre qui il n’y a des nouveaux pics ,cela indique que le système électrochimiquement stable 20 100mv/S 15 10 IµA/cm 2 5 0 -5 -10 -15 0 100 200 300 400 500 600 E mv Figure III-38 : Evolution des voltammogramme cyclique de 1-(ferrocényl)éthanol enregistré entre 0 et 600 mV/ECS ,υ =100 mV/s, sur une électrode de PT en fonction du nombre du balayage. 66 CHAPITER III Les paramètres Parte expérimental électrochimiques du 1-(ferrocényl)éthanol avec l’électrode platine(PT) à différentes vitesses de balayage sont enregistrés dans le tableau III-24 : Tableau III-24: Paramètres électrochimiques de 1-(ferrocényl)éthanol dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de/H2SO4 à différentes vitesses de balayage (électrode PT) : Epa (mV) Epc(mV) ΔEp(mV) Ipa/ipc LogV ( V/s) V1/2 (mV/s) 25 414 345 69 1,00167504 1.4 5 50 416 346 70 1,00236686 1.7 7,07 75 417 346 71 1,00383509 1.87 8,66 100 415 345 70 1,0090312 2 10 150 417 347 70 1,00457218 2.17 12,24 Pour la détermination du mécanisme réactionnel au nivaux de l’électrode, nous avons étudié la variation de l’intensité du courant en fonction de la vitesse de balayage, les résultats obtenus sont enregistrés dans le tableau III-25 : Tableau III-25: variation de l’intensité de courant en fonction de vitesse du1-(ferrocényl)éthanol dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de H2SO4 (électrode PT) : V1/2 (mV/s) Ipa (µA/cm2) 5,98 50 7,07 10,47 75 8,66 12,29 100 10 15,38 tracé de 25 5 8,47 Le V (mV/s) 150 12,24 Ipa=f (v1/2) montre une variation linéaire, donc la réaction la fonction électrochimique est contrôlée par la diffusion. 16 Y=-0.647+1.299X R2=0,99887 2 IP (µA/cm ) 14 12 10 8 6 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 V1/2 (mv/s) Figure III-39 : Représentation graphique de la fonction : Ip= ( υ1/2) de 1-(ferrocényl)éthanol dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de H2SO4 sur une électrode de PT 67 CHAPITER III Parte expérimental III-6-3-électrode tournante : Les paramètres électrochimiques de 1-(ferrocényl)éthanol à différentes vitesses de balayage de électrode tournante l’électrode(CV) et (PT) sont enregistrés dans le tableau III-26 : Tableau III-26 :Paramètres électrochimiques de électrode tournante de 1-(ferrocényl)éthanol dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de/H2SO4 l’électrode (CV) et (Pt) : V (t/min) 1000 1200 1400 1600 1800 2000 E ½ (mv)(I) 342 342 343 341 340 339 E ½ (mv)(J) 351 351 352 351 350 350 il (µA/cm2)(I) il (µA/cm2)(J) / 79.09 74.37 79.41 84 .17 88.28 / 32.16 34.37 36.31 38.14 40.11 50 100 90 80 1600rpm 1800rpm 2000rpm 50 1200rpm 1400rpm 1600rpm 1800rpm 2000rpm 30 i [µA/cm²] 60 i [µA/cm²] 40 1200rpm 1400rpm 70 40 30 20 20 10 10 I 0 -10 J 0 -20 -10 150 200 250 300 350 400 450 500 550 150 600 200 250 300 350 400 450 500 550 600 E [mV] E [mV] Figure III-40: polarogrammme cyclique du 1-(ferrocényl)éthanol),(I) ; à l’électrode de carbone vitreux tournante (J) ; sur électrode de carbone vitreux tournante, (vitesse de rotation 1200,1400, 1600, 1800 ,2000 t/min), vitesse de balayage v= 50mv.s-1 90 Y=6.244+1.832X R2=0,99818 40 Y=5.095+0.781X R2=0,9995 85 2 il (µA/cm ) 2 il (µA/cm ) 38 80 75 I 70 34 36 38 40 w 42 44 36 34 J 32 46 34 36 1/2 38 40 w (mv) 42 44 46 1/2 (mv) Figure III-41: La diffusion du courant en fonction de la racine carrée de la vitesse de rotation pour le carbone vitreux et des électrodes de platine du1-(ferrocényl)éthanol 68 CHAPITER III Parte expérimental Tableau III-27: électrode en cv électrode en PT électrode en cv électrode en PT 1-(ferrocényl)éthanol ferrocene Vitesse de balayage 25 50 75 100 150 25 50 75 100 150 25 Epa (mV) 400 399 399 400 401 363 364 365 369 369 Ipa/ipc Ipa (µA/cm2) LogV ( V/s) V1/2 (mV/s) 84 84 87 89 89 64 63 66 70 1,08 1,00 1,01 1,02 1,02 1,19 1,18 1,17 1,18 20,58 1.4 70 1,17 24,75 28,94 32,84 38,59 8,61 11,81 14,11 15,79 18,27 1.7 1.87 2 2.17 1.4 1.7 1.87 2 2.17 5 7,07 8,66 10 12,24 5 7,07 8,66 10 82 81 80 80 82 69 70 1,00 1,00 1,02 1,00 1,04 1,00 1,00 14,51 1.4 71 70 70 1,00 1,00 1,00 19,95 23,86 26,96 32,53 5,98 8,47 10,47 1.7 1.87 2 2.17 1.4 1.7 1.87 12,29 15,38 2 2.17 Epc(mV) ΔEp(mV) 316 315 312 311 312 299 301 299 299 299 330 50 75 100 150 25 50 75 412 413 411 409 411 414 416 417 332 331 329 329 345 346 346 100 150 415 417 345 347 12,24 5 7,07 8,66 10 12,24 5 7,07 8,66 10 12,24 69 CHAPITER III Parte expérimental Après l’étude de caractéristique électrochimiques de ferrocène et leurs drivés ferrocèniques, cette étude nous permet de conclus que : Le rapport Ipc/IPa est égale à l’unité cela signifie que le ferrocène construit un système réversible de se fait le ferrocène construit un système rapide et réversible même après l’introduction du groupement alcohol et on remarque aussi que l’introduction de ce dernier augmente le potentiel d’oxydation. La différence entre le potentiel anodique et cathodique (Epa-Epc) est varie entre 63mV/ECS et 89mV/ESC donc le système de ferrocène et leurs dérivés est Nernstian. La réaction à l électrode est contrôlée par la diffusion. Le balayage successif cela indique que le système électrochimiquement stable Le courant Ipa change avec le changement de la vitesse et le type d’électrode, tendis que le courant Ipa a l’électrode en (CV) fort que l’électrode en (PT) jusqu’ a truble (3x) ce qui montre que l’électrode en (CV) mieux que l’électrode en (PT) pour le passage de courant. A l’électrode tournante le courant de diffusion limite s’évolue de façon linière avec la racine carrée de la vitesse de rotation de l’électrode de travail, ce qui confirme la rapidité de système. De plus le potentiel de demi-vague est presque indépendant de la vitesse de rotation de l’électrode de travail, ce qui implique que le couple ferricinium/ferrocène de dérivé étudié consiste alors un système réversible. 70 CHAPITER III Parte expérimental III-7-La comparaison enter les résultats de ferrocen dans les deux milieux et déférent électrodes 45 40 35 CV 30 25 20 ORG AQU 10 20 ORG AQU PT 15 IµA/cm1/2 1/2 IµA/cm 15 10 5 0 -5 -10 5 0 -5 -15 -10 -20 -25 -15 -30 -35 0 200 400 600 800 0 200 E mv 400 600 800 E mv III-7-1-la voltammetrie cyclique avec l’électrode carbone vitreux (CV) . Le voltammogramme cyclique du ferrocène dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 enregistré dans une gamme de tension allant de 0 jusqu’ a 800 mV/ECS à une vitesse de balayage égal à 100mV/s, montre un pic anodique à 492mV/ECS et un pic cathodique à421mV/ESC.Ces deux pics attribués au pic d’oxydation est de réduction du couple redox Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2 III-7-2-la voltammetrie cyclique avec l’électrode carbone vitreux (CV) . Le voltammogramme cyclique du ferrocène dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de/H2SO4 enregistré dans une gamme de tension allant de 0 jusqu’ a 800 mV/ECS à une vitesse de balayage égal à 100mV/s, montre un pic anodique à 400mV/ECS et un pic cathodique à311mV/ESC.Ces deux pics attribués au pic d’oxydation est de réduction du couple redox Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2 III-7-3-la voltammetrie cyclique avec l’électrode en platine(PT) Le voltammogramme cyclique du ferrocène dans un milieu organique DMF en présence de KCLO4 enregistré dans une gamme de tension allant de 0 jusqu’ a 800 mV/ECS à une vitesse de balayage égal à 100mV/s, montre un pic anodique à 501mV/ECS et un pic cathodique à417mV/ESC.Ces deux pics attribués au pic d’oxydation est de réduction du couple redox Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2 III-7-4-la voltammetrie cyclique avec l’électrode en platine(PT) Le voltammogramme cyclique du ferrocène dans un milieu aqueux à l’éthanol en présence de/H2SO4 enregistré dans une gamme de tension allant de 0 jusqu’ a 800 mV/ECS à 71 CHAPITER III Parte expérimental une vitesse de balayage égal à 100mV/s, montre un pic anodique à 369mV/ECS et un pic cathodique à 299mV/ESC. Ces deux pics attribués au pic d’oxydation est de réduction du couple redox Cp2Fe+3/Cp2 Fe+2 Ferrocen (org ;CV) Ferrocen (aqu ;CV) Ferrocen (org ;PT) Ferrocen (aqu ;PT) Epa (mV) Epc(mV) ΔEp(mV) Ipa/ipc Ipa (µA/cm2) 492 421 71 0.93 13.05 400 311 89 1,02 32,84 492 421 71 0.87 5,97 369 299 70 1,18 15,79 72 CHAPITER III Parte expérimental 73
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